Vous êtes sur la page 1sur 3

https://www.acapela-group.

com/

Journée sans viande : cessons d’être bêtes !

Polluante, nocive pour la santé, ne respectant pas le bien-être animal, la consommation


de viande est régulièrement dénoncée par les végétariens, végétaliens et défenseurs de la
cause animale et une journée internationale, le 20 mars, est même consacrée à cette
cause devenue politique et provoque bien souvent de violents affrontements. Ces
défenseurs d’une alimentation alternative ont pour eux bien des arguments mais la
posture accusatoire qu’ils adoptent révèle trop souvent une crise de l’humain qu’ils
fabriquent sous prétexte de respect pour l’animal, par une tentative d’effacement de la
frontière fondamentale qui existe entre l’homme et la bête.

Moins qu’un discours qui aurait toute sa légitimité sur les dérives de l’industrie
agroalimentaire ou sur le scandale de la maltraitance animale, ces défenseurs post-
modernes dénoncent constamment l’homme et célèbrent l’animal. (…) Leur démarche
(su camino/(enfoque) s’inscrit dans une logique émotionnelle : le consommateur est
invité à ne pas suivre sa raison mais ses réactions affectives.

Par Théophane Le Méné, publié le 19/03/2015 à 18:14 sur le site Internet du journal « Le Figaro »

Tout d’abord nous remarquons que la nature de ce texte est POLÉMIQUE : il


critique l’attitude des gens qui luttent contre la consommation de viande.
Mettons cette information dans un coin de notre tête car c’est important : cela
aura un impact à la fois dans mon introduction et dans le point de vue que je
développerai, car moi, je me positionnerai par rapport à ce que dit ce
journaliste. On voit donc que l’aspect D’ACCORD/PAS D’ACCORD va être ici
très important.

La deuxième remarque que nous nous faisons immédiatement après avoir lu le


texte est : il y a un jeu de mots dans le titre. Le mot bête signifiant à la fois
ANIMAL et STUPIDE. Je vais le mentionner dans mon introduction.

Reprenons les 3 critères (je les rappelle ci-dessous) un par un :


 Dégager le thème du document et son idée principale
 Formuler une problématique claire
 Annoncer le plan du monologue

VOICI MA PROPOSITION FINALISEE D’INTRODUCTION :

⇒ Le thème et le résumé (très court, le résumé. ne pas répéter tout l’article !)


de l’idée principale :

Le texte que j’ai choisi est tiré du site internet du journal le Figaro et traite du
thème de la consommation de la viande. Comme on peut le voir dans le titre de
cet article, où l’auteur fait un jeu de mots sur le mot «bête», la position du
journaliste est que les gens qui luttent contre la consommation de viande
souffrent plutôt d’un déficit d’amour des hommes qu’ils cacheraient derrière leur
amour et leur défense exagérées des animaux.

⇒ La problématique

La question fondamentale que se pose le journaliste et que je vais me poser


moi aussi est la question de la frontière entre l’homme et l’animal. En d’autres
termes, est-ce que les hommes sont des animaux comme les autres ? Et si
non, à partir de quel moment nous ne devrions pas faire souffrir les animaux ?
D’autres questions peuvent se poser aussi, concernant les conséquences d’une
société où l’on ne mangerait plus d’animaux. Enfin il me semble intéressant et
important d’imaginer le futur : est-ce que nous nous orientons vers une
réduction de la consommation de viande ? Ou au contraire vers une
augmentation liée à l’augmentation de la population mondiale ?

⇒ Le plan détaillé

Ainsi, pour répondre à ces problématiques, ma première partie sera consacrée


à un historique de notre relation aux animaux depuis la préhistoire jusqu’à nos
jours. J’y aborderai la question de la différence fondamentale entre l’homme et
l’animal.
Dans ma deuxième partie, j’évoquerai les causes de l’apparition de ces
mouvements (parfois un peu extrémistes) de protection des animaux, leurs
actions et les conséquences sur notre vie quotidienne. A cette occasion je vous
donnerai plus en détail mon opinion à ce sujet.

Enfin, dans ma troisième et dernière partie, je vais aborder la question du futur


et imaginer l’évolution de notre relation aux animaux, dans un monde où la
population augmente sans cesse au sud et diminue au nord.

Voilà, votre introduction est terminée.

Vous aimerez peut-être aussi