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L’INTRODUCTION
23 DÉCEMBRE 2020 - B2 , PRODUCTION ORALE - PAS DE COMMENTAIRES
C’est pour cette raison que j’ai décidé de réaliser une série de 3 articles qui vont
tenter de répondre aux questions suivantes :
⇒ Tout d’abord, le barème prévoit 1,5 point pour le candidat qui peut dégager le
thème de réflexion et introduire le débat. C’est un cadeau, non ? Pourquoi vous
en priver ? 😊 Pour le coup, puisque l’introduction est assez courte, on pourra même
la rédiger en partie…
⇒ Parler (dans une langue qui n’est pas la sienne) peut être énormément stressant.
Le candidat pourra tout d’un coup perdre ses moyens et rester bloqué et plus un mot
ne sort de la bouche… Pas de panique cependant, normalement les examinateurs
seront bienveillants et feront tout pour vous rassurer). Ainsi, bien préparer une
introduction avec des phrases modèles que vous aurez apprises par cœur vous
permettra de ne pas être confronté au syndrome de la « page blanche »
⇒ Une bonne introduction va donc mettre le candidat en confiance pour toute la
durée de l’examen oral. Il verra qu’il peut parler et les idées vont pouvoir
s’enchaîner.
L’introduction, donc !
Mais rien de tel qu’un exemple pour bien illustrer mon propos (d’ailleurs, l’illustration
par des exemples sera aussi une technique à utiliser lors du développement des
idées d’une production orale, quel que soit le niveau DELF et DALF).
Prenons cet exemple de sujet typique que vous pouvez rencontrer lors d’un examen
DELF B2 :
viande est régulièrement dénoncée par les végétariens, végétaliens et défenseurs de la cause
animale et une journée internationale, le 20 mars, est même consacrée à cette cause devenue
politique et provoque bien souvent de violents affrontements. Ces défenseurs d’une alimentation
alternative ont pour eux bien des arguments mais la posture accusatoire qu’ils adoptent révèle
trop souvent une crise de l’humain qu’ils fabriquent sous prétexte de respect pour l’animal, par
une tentative d’effacement de la frontière fondamentale qui existe entre l’homme et la bête.
Moins qu’un discours qui aurait toute sa légitimité sur les dérives de l’industrie agroalimentaire
constamment l’homme et célèbrent l’animal. (…) Leur démarche s’inscrit dans une logique
émotionnelle : le consommateur est invité à ne pas suivre sa raison mais ses réactions
affectives.
Par Théophane Le Méné, publié le 19/03/2015 à 18:14 sur le site Internet du journal « Le Figaro
Bien entendu, pour faire une bonne introduction, il faut avoir compris le thème
principal du texte ainsi que sa nature.
Tout d’abord nous remarquons que la nature de ce texte est POLÉMIQUE : il
critique l’attitude des gens qui luttent contre la consommation de viande. Mettons
cette information dans un coin de notre tête car c’est important : cela aura un impact
à la fois dans mon introduction et dans le point de vue que je développerai, car moi,
je me positionnerai par rapport à ce que dit ce journaliste. On voit donc que
l’aspect D’ACCORD/PAS D’ACCORD va être ici très important.
La deuxième remarque que nous nous faisons immédiatement après avoir lu le texte
est : il y a un jeu de mots dans le titre. Le mot bête signifiant à la fois ANIMAL et
STUPIDE. Je vais le mentionner dans mon introduction.
Bien sûr, dans l’exemple que je donne ci-dessus, mon vocabulaire est un peu trop
élevé pour le B2, mais cela donne un assez bon exemple de structure. Pas de
panique si votre introduction n’est pas aussi riche en vocabulaire. Le niveau B2
n’exige pas d’avoir un vocabulaire parfait, loin de là !