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Représentation de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles

TERMES DE REFERENCE POUR LA RECHERCHE DE PARTENARIAT RELATIF A L’APPUI POUR LA MISE EN


ŒUVRE DU PROJET « Appui à la restauration rapide des moyens de subsistance des 15,000 ménages en
difficulté alimentaire sévère suite aux effets de la sècheresse prolongée dans le Sud de Madagascar»

I - CONTEXTE

La pauvreté extrême et absolue est répandue à Madagascar, mais elle est généralement plus accentuée dans
les régions les plus isolées du Grand Sud de l’ile. C'est notamment le cas des régions ANDROY et ANOSY où l’on
enregistre un taux d’incidence de pauvreté de plus de 90%. Ces régions sont caractérisées par une dynamique
sociale qui reflète le contexte de ses communautés et qui sont des sources de grande vulnérabilité. La sous-
performance dans tous les aspects liés au développement humain, la forte dépendance à une Agriculture de
subsistance à faible rendement, la dégradation de l'environnement, le contexte social et politique fragile avec des
niveaux d'insécurité accrus, le manque accru d'investissement public, notamment dans les infrastructures
économiques (routes, eau, électricité, etc.), la pénurie d'eau, les problèmes évidents d'inégalité entre les sexes dans
l'accès aux biens et services et opportunités économiques … sont principalement à la base de la persistance niveaux
élevés de vulnérabilité dans ces régions.

Etant une zone fortement tributaire de l’Agriculture de subsistance, la sècheresse exceptionnellement


prolongée, la plus accentuée durant ces 10 dernières années, couplée aux attaques d’ennemis de cultures,
dont les chenilles légionnaires, et l’apparition fréquente de phénomène de « tiomena1 » a transformé cette
situation précaire en une crise alimentaire sans précédent. Les valeurs de l’indice de satisfaction des besoins en
eau (WRSI) ont été 65% en dessous de la normale alors que la pluviométrie cumulée pendant la période du 01
octobre 2019 jusqu’au 01 juin 2020 se situait en moyenne à 19% en dessous de la normale ; ce déficit atteint les 34%
dans plusieurs endroits. Par ailleurs, une baisse généralisée des nappes phréatiques depuis le mois d’août 2019 et un
affaiblissement des réserves souterraines ont été principalement observés 2. En outre, si « tiomena » a été observé
annuellement entre juin et juillet sans dépasser une fréquence maximum de 10jours, ce phénomène très dévastateur
avec des vents violents qui charrient du sable rouge a fortement augmenté en fréquence, quatre jours par semaine, et
en intensité depuis le mois de Septembre 2020, d’autant plus que les champs sont dénudés par la sècheresse. Les
échecs de semis, aggravés par le « tiomena » et la perturbation du développement végétatif des cultures durant la
phase de floraison pour certaines spéculations qui ont pu résister ont occasionné un échec fortement marqué au
niveau des récoltes de trois (03) campagnes consécutives : contre-saison 2019, grande saison 2019/2020 et
contre saison 2020. Selon les résultats du rapport GIEWS 3, les régions du Grand sud de Madagascar ont subi des
pertes de céréales importantes, suite aux facteurs climatiques, couplés aux dommages causés par les Chenilles
Légionnaires ayant causé des dégâts importants sur les productions de maïs. Le taux moyen d’infestation est de 53 %
et les pertes de rendement sur les cultures de maïs sont estimées à 47 %4.

Si les conséquences dévastatrices de cette situation climatique exceptionnelle devaient être un facteur
déclencheur de mesures humanitaires et de relèvement d’exception, la plongée du pays dans une situation
d’urgence sanitaire suite à l’arrivée de la pandémie COVID-19 en mars 2020 n’a évidemment fait qu’empirer la
situation. Le traitement d’une urgence sanitaire nationale a laissé en reste les autres préoccupations régionales, dont
le cas de l’insécurité alimentaire déjà manifeste du Grand Sud. Les mesures de restriction liées à la gestion de la
pandémie ont réduit la faculté de la population à pratiquer certaines stratégies d’adaptation aux chocs dont la
migration vers d’autres zones qui assure momentanément la génération de revenu substitutif. Selon une étude menée
par l’OIM lors de la précédente crise, tous les districts appliquent cette stratégie pendant la période de sècheresse,
les principales villes de destination sont Antananarivo (Capitale), Majunga, Toliara et Toamasina. Ces villes avaient
été endiguées totalement à cause du covid-19. Par ailleurs, l’approvisionnement en denrées alimentaires et en
semences, nécessaires pour le traitement de l’urgence et du relèvement, a été perturbé par le gel des activités et les
restrictions de déplacement. Avec une population à cours de vivres et de liquidité, la flambée des prix a renforcé
d’avantage le cocon du désastre humanitaire. Le prix de l’eau a augmenté dans les zones rurales comme dans les
zones urbaines depuis le début de l’année surtout lors de la sècheresse déclarée en février 2020 sur la région
d’Androy. La variation se fait surtout sentir dans la région d’Androy avec un prix de bidon qui a atteint 2.250 Ariary en
février 2020 (environ $US 0,5) et qui est redescendu à 1.250 Ariary (environ $US 0,25) sans jamais atteindre le prix
de de référence de 900 Ariary.

1
Tempête de sable rouge
2
Source : Bulletin Sècheresse, édition spéciale, fin de saison culturale 2019-2020 ARC, juin 2020
3
Global Information and Early Warning System
4
Source : rapport du Ministère de l’Agriculture, analyse situation avant COVID-19)
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Bien que les agriculteurs aient épuisés leurs stocks de semences et de matériel végétal à la suite des trois
campagnes culturaux défectueux, les semences pour le relèvement, que ce soit au niveau des paysans ou
sur le marché, font défaut. Le système semencier est caractérisé par la prédominance du système informel. En
effet, 85% des semences proviennent de l’approvisionnement en milieu paysanne. Toutefois, vu le contexte actuel
mentionné précédemment, on assiste à : (i) une pénurie chronique des semences à planter à la suite des tentatives
de semis répétitives ; (ii) des difficultés à se procurer des semences en dehors des champs, faute de moyens
financiers ; (iii) l’utilisation courante de semences de mauvaise qualité et de variétés indésirables. En termes d’appui
pour le relèvement, les projets de développement peinent à trouver des semences de qualités certifiées SQD 5.
L’inexistence de maintien variétal et l’écroulement du système semencier avec l’inexistence de semence souche
constitue une problématique de taille à affronter face à une situation de besoin urgent. On assiste ainsi à un passage
général de l’insécurité semencière aiguë à l’insécurité semencière chronique malgré le fort besoin en relance agricole
après trois échecs consécutifs.

Si l’élevage caprin et de volailles, plus ou moins résistantes à la sècheresse, constituent des activités refuges
de la population, la mortalité juvénile des petits ruminants et le ravage des pestes aviaires renforce
davantage de cocon de la crise. Le pic de la recrudescence des maladies des volailles et la mortalité juvénile des
petits ruminants menacent constamment des capitaux restants au niveau des ménages. Les cheptels restants
connaissent annuellement le ravage des maladies. Les pathologies comme la Newcastle, la variole aviaire, la
bronchite infectieuse déciment le cheptel de volaille. Chez les caprins et les ovins, les entérites hivernales sont la
cause des mortalités et des morbidités élevées chez les sujets jeunes tandis que les maladies charbonneuses ne
cessent de réduire le cheptel des adultes. Par ailleurs, la fièvre de la vallée de Rift sévit à Madagascar depuis le mois
de mars 2021 entrainant un taux de mortalité de plus de 600 animaux et des suspicions de cas humains. Même si
cette maladie n’est pas encore répandue dans les régions Anosy été Androy, le risque est quasi-élevé. Faute de
liquidité et d’accès aux services vétérinaires, les ménages n’ont pas les moyens de s’adonner aux activités de
vaccination et de déparasitage causant ainsi une perte supplémentaire.

La convergence de ces paramètres climatiques, biologiques et sanitaires dans un contexte de situation


socio-économique déjà fragilisé s’est ainsi soldée par une vulnérabilité très poussée dans les régions du
Grand-Sud. Selon les résultats issus de l’analyse IPC (Cadre Intégré de Classification de l’Insécurité Alimentaire) en
novembre 2020, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë (IPC phase 3 et plus de l’IPC)
ayant besoin d’actions urgentes pourra atteindre 1,35 million soit 35% de la population analysée 6 (soit 1,14 M dans le
Sud) entre janvier et avril 2021 : cela représente les 282 000 personnes en situation d’Urgence (IPC phase 4) et les
1,067 million de personnes en situation de Crise (IPC Phase 3). Comparée à l’année 2019, la situation s’est
fortement dégradée.
Compte tenu de ce qui précède, la FAO mettra en œuvre le « Assistance Agricole d’urgence des ménages en
difficulté alimentaire sévère pour anticipation des impacts de la deuxième vague de Covid-19 exacerbée par
les aléas climatiques et biologiques récurrents dans le Sud de Madagascar » pour renforcer la capacité de
production de 15 000 ménages vulnérables et recapitaliser ces ménages dans les districts suivant : Amboasary, pour
la région Anosy, et Ambovombe, Beloha et Bekily pour la région Androy.
Pour ce faire, la FAO prévoit de contracter avec un partenaire justifiant des avantages comparatifs vis-à-vis
de la mise en œuvre des activités du projet et au regard des zones d’intervention ciblées. Les présents termes
de références définissent le cadre de de dit partenariat.

I – OBJECTIF DU MANDAT

Le mandat du partenariat a pour objectif de soutenir la FAO dans la mise en œuvre du projet à travers la protection
des investissements en cours, des capitaux restants, la recapitalisation et la reprise de la capacité productive de la
population ainsi que la mise en place de dispositifs pour la transition vers la résilience dans le Sud de Madagascar.

II- ZONES DE COUVERTURE DU PROJET

L’intervention ciblera les quatre (04) districts les plus affectés par la sécheresse et disposant d’une certaine
potentialité agricole dans les régions d’Anosy et d’Androy à savoir : Amboasary, pour la région Anosy, et
Ambovombe, Beloha et Bekily pour la région Androy. 15 000 ménages agricoles vulnérables affectés par la perte
des récoltes repartis sur 33 communes seront bénéficiaires du projet.

5
Semence de Qualité déclarée
6
Dans le Grand Sud et le Grand Sud-Est
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Ménages
REGIONS DISTRICT COMMUNES Nb
Cibles
Ambanisarika, Erada, Ambondro, Sihanamaro,
AMBOVOMBE Ambohimalaza, Anjeky Beanatara, Maroalomainty, Jafaro, 10 4 050
Antanimora, Andalantanosy
Beloha, Tranovaho, Tranoroa, Behabobo, Ikopoky,
ANDROY BELOHA
Ambatotsivala
6 2 900
Ankaranabo Nord, Antsakoamaro, Manakompy, Tanambao
BEKILY Tserandrany, Tanandava, Tsikolaky, Ambatosola, 9 4 300
Maroarivo, Sarisambo,
Tanandava Sud, Ifotaka, Sampoina, Berano, Tranomaro,
ANOSY AMBOASARY
Tsivory, Behara
8 3 750

TOTAL 33 15 000

III – PRINCIPALES ATTRIBUTIONS DU PARTENAIRE

Afin d’appuyer la mise en œuvre des activités du Projet « Soutien aux moyens de subsistance résilients », la FAO
invite les partenaires intéressés qui possèdent des expériences confirmées en matière de d’urgence et de
renforcement de la résilience, à soumettre leur offre suivant les détails ci-dessous. L’ancrage du partenaire dans les
zones du projet est une grande valeur ajoutée pour la mise en œuvre.

La prestation contribuera à l’atteinte des deux résultats du projet ci-après :

▪ Résultat attendu 1 : La relance agricole d’urgence pour les 15,000 ménages au niveau des quatre districts à
travers l’approche CASH +
▪ Résultat attendu 2 : Protection des actifs des ménages vulnérables et le renforcement des activités de pêche sur
les littorales.

En outre, il est à noter que les actions transversales suivantes devront être considérées, et seront présentées
dans les offres :

- Renforcement de la visibilité du projet au niveau des parties prenantes de chaque zone d’intervention
- Appui à la coordination du projet au niveau de chaque zone d’intervention
- Stratégie de renforcement socio-organisationnel des bénéficiaires, garant de la durabilité et pérennité
des actions initiées au-delà des interventions techniques.

Les partenaires intéressés sont invités à soumettre leurs offres pour chaque lot, défini suivant la couverture
géographique, sur le(s) quel(s) ils possèdent des avantages comparatifs. Le partenaire peut soumissionner sur DEUX
lots au maximum mais ce choix devra être justifié par ses expériences dans les zones choisies et ses capacités.

• Lot 1: District Ambovombe.


• Lot 2: District Beloha.
• Lot 3: District Bekily.
• Lot 4: District Amboasary.

Suivant les (04) quatre lots par district d’intervention indiqués dans le tableau ci-dessus et auxquels les partenaires
soumettront leurs offres, le partenaire sélectionné pour chaque lot devra mettre en œuvre les activités suivantes
répondant à l’atteinte des deux résultats attendus dans le cadre du projet.

RESULTAT 1 : La relance agricole d’urgence pour les 15,000 ménages au niveau des quatre districts à travers
l’approche CASH +

Livrable 1.1 – Soutien direct au capital humain et redémarrage de la production agricole de base

- Activité 1.1.1 - Mettre en œuvre l’approche CASH+

o Appuyer la distribution en cash : ciblage, constitution de comité de ciblage, organisation de la


distribution en collaboration avec le consultant en cash et tenant en compte du dispositif en place
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correspondant (intervention d’opérateur mobile money, sensibilisation des ménages sur l’objectif de
l’intervention, interaction avec l’équipe locale de la FAO), suivi post-distribution et rapportage sur les
actions menées
o Assurer la distribution des semences, intrants et petits matériels : organiser la distribution en
interaction avec l’équipe locale de la FAO. Assurer au préalable le diagnostic et la validation des
parcelles des bénéficiaires pour la mise en culture.
o Fournir des appuis techniques pour le démarrage aux fins de renforcer la capacité productive des
ménages cibles.

- Activité 1.1.2 – Soutenir la diversification culturale avec l’approche Agriculture Intelligente aux Climat [AIC] et
Agriculture sensible à la Nutrition [ASN]

o Mener le processus de ciblage avec le comité de ciblage qui sera mis en place
o Assurer le diagnostic et la validation des parcelles des ménages cibles pour la mise en culture
o Distribuer les semences et matériels végétaux : ciblage, organisation et distribution en
collaboration avec l’expert en agriculture et l’équipe locale de la FAO
o Appuyer la promotion des dispositifs pour la défense et la restauration du Sol
o Fournir des packages d’appui techniques pour assurer la réussite de l’approche AIC/ASN en
collaboration avec l’expert en agriculture et l’équipe locale de la FAO (selon les normes de la FAO)

RESULTAT 2 : Protection des actifs des ménages vulnérables et le renforcement des activités de pêche sur
les littorales

Livrable 2.1: Appui sur la mise en œuvre de la protection des actifs d’élevage à travers la vaccination et le
déparasitage (Volailles et petits ruminants).

o Activité 2.1.1 : Mener le processus de ciblage et avec le comité de ciblage qui sera mis en place et
assurer tout le processus de validation au niveau communautaire.
o Activité 2.1.2 : Assurer la mise en place un dispositif pour faciliter les interventions de
protection animale : Faciliter les interventions des DRAEP/vétérinaires mandatés/équipe de
vaccination : il sera prévu de mettre réaliser cette activité à travers l’approche « Voucher »/et
l’organisation des descentes avec planification pour chaque hameau/FKT. Le partenaire facilitera le
ciblage, la socio-organisation et la structuration, les formations, les distributions des « Voucher » ou
planification pour permettre aux Vétérinaires de réaliser la vaccination ou la distribution de
kits/médicaments pour le déparasitage, le suivi et l’accompagnement… ciblage, socio-organisation,
distribution des vaccins/ médicaments, formation de base, vaccination/traitement… L’appui socio-
organisationnel facilitera la constitution des groupements, qui vont recevoir les appuis de vaccination et de
déparasitage en élevage à travers le voucher : opération Voucher vaccination et déparasitage en collaboration
avec le DRAEP et les vétérinaires mandatés pour l’aviculture et petits ruminants, le suivi et
l’accompagnement….
o Activité 2.1.3 : Assurer le suivi et le rapportage des activités relatives à la vaccination et
déparasitage.
o Activité 2.1.4 : Assurer la formation des ménages et groupement cibles sur les itinéraires
techniques améliorées d’élevage : Assurer l’accompagnement des ménages cibles et groupements par
des formations techniques sur la conduite d’élevage.

Livrable 2.2 –Renforcement des activités de pêche sur les littorales. Le projet apportera l’appui sur la protection de
leurs actifs d’élevage et des matériels de pèches, pour leur permettre de générer un revenu supplémentaire afin d’améliorer leur
accessibilité en alimentation et leurs moyens de subsistance.

o Activité 2.2.1 : Mener le processus de ciblage et la structuration et avec le comité de ciblage qui
sera mis en place et assurer tout le processus de validation au niveau communautaire. L’appui socio-
organisationnel facilitera la constitution des groupements, qui vont recevoir les appuis sur l’activités relatives à la
pèche.
o Activité 2.2.2 : Distribuer les matériels de pèches : organisation et distribution en collaboration
avec l’expert en agriculture et l’équipe locale de la FAO
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o Activité 2.2.3 : Fournir des packages d’appui techniques pour assurer la réussite de l’approche
former les ménages cibles en collaboration avec l’expert en élevage et l’équipe locale de la FAO
(selon les normes de la FAO),

ACTIONS TRANSVERSALES

Ciblage

- Identification et ciblage des bénéficiaires. Pour chaque type d’activité, la liste des bénéficiaires doit être
établie après consultation du comité de ciblage créé incluant le chef de Fokontany et le chef de village et
affichée au bureau de Fokontany et tenue dans une base de données au niveau du partenaire. Cette base de
données doit être dynamique et récapitulant toutes les actions bénéficiées par la cible tout au long du projet ;
- Mise en place d’une organisation sociale, d’un système de gestion des petits matériels agricoles fournis
pour éviter le conflit d’usage au niveau des utilisateurs

Distribution

- Réception et stockage temporaire des semences, des intrants, des petits matériels agricoles… fournis par
la FAO dans le cadre de ce partenariat. Le bon de livraison correspondant est à signer « conforme », si c’est
le cas, par le Partenaire et le personnel de terrain de la FAO avant son retour au Bureau de la Représentation
de la FAO, avec un rapport détaillé de la réception ;

Facilitation des interventions des consultants/personnel de la FAO/ autres partenaires opérant dans le cadre
du projet

Activités de reporting

- Rédaction des différents rapports du projet, notamment des rapports de suivi des activités, rendant
compte des progrès réalisés et des contraintes à sa mise en œuvre ; réaliser un rapport illustré (photos) ou en
images (vidéo + photos) du projet
- Une description détaillée des services, des indicateurs de performances et de leurs moyens de
vérification seront fournis avant l’établissement du contrat
- Alimentation régulière de la base de données servant à suivre l’évolution du projet
- Rédiger un rapport mensuel sur les activités relatives aux respects des exigences en matière de
sauvegarde sociale et environnementale
- Rédiger les rapports d’avancement et final du projet incluant (i) l’aspect capitalisation mettant surtout en
évidence les bonnes pratiques devant être mises à l’échelle, les leçons tirées à ne plus répéter et des
recommandations constructives, et (ii) les actions proposées qui permettront d’accompagner les
communautés bénéficiaires dans le maintien ou la vulgarisation des acquis du projet pendant un certain
temps (moyen termes au moins).

Outre le reporting des réalisations, le partenaire devra asseoir un mécanisme permettant d’assurer le suivi et la
mise à jour régulière des données de réalisations (bénéficiaires=participants au projet, dotations obtenues,
formations reçues, …avancement des activités sur site, …production) en référence au mécanisme de suivi-évaluation
mis en place au début du projet.
Aspect communication

- Envoyer un article illustré (deux à trois photos à dimension humaine, qui donne un aperçu et qui peut être
explicite sans besoin de description) détaillé relatif à une activité donnée tous les 15 jours pour un one pager,
en répondant aux questions suivantes :

o Qui : de qui va-t-on parler (un bénéficiaire en particulier pourquoi lui/elle ? une communauté ? un
groupe ? une association ? Donner une description, et donner les spécificités en comparaison avec
d’autres structures similaires)
o Quoi : de quoi veut-on parler – un seul sujet revêtant un aspect d’innovation par rapport à un
contexte initial, et l’essence de l’action
o Où : cela se passe où ? donner la spécificité du lieu
o Combien : de personnes / bénéficiaires partagent le même contexte, le même avis, ou les mêmes
spécificités parmi la communauté
o Pourquoi : raconter et décrire le contexte initial (politique, légal, social, technique, économique,
environnemental), et la réaction des bénéficiaires au regard des nouveautés proposées
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o Quote/Témoignage : donner un témoignage qui sort de l’ordinaire qui aurait été dit par le ou les
bénéficiaires, comment sa vie a changé ? jusqu’à quel point il recommande l’intervention pour
d’autres bénéficiaires dans sa situation initiale ?

- Facebook : Suivre la page qui va être crée pour le projet, faire des posts sur votre page en tagguant la page.
Des publications quotidiennes sont encouragées pour décrire l’activité du jour menée sur le terrain. Au moins
deux (2) publications par semaine doivent être réalisées sur la page du partenaire. Une publication valide
contient au moins 2 photos explicites à dimension humaine, un texte descriptif de 500 caractères au
maximum dans un malagasy ou français correcte, le tag de la page du projet, des liens vers les sources de
connaissances utilisées
- Banque d’images : une banque de photos en version HD avec descriptions (nom du photographe, lieu, date,
noms de ceux qui figurent dessus et leurs caractéristiques), vidéos et audios doit être tenue à jour, et devra
être remise par Wetransfer à la fin de chaque mois à FAO-MG@fao.org avec titre Banque images « nom du
projet » _ nom du partenaire

V - APPORTS ET INTRANTS DEVANT ETRE FOURNIS A TITRE GRACIEUX

Les quantités d’intrants et de petits matériels agricoles dont les ménages bénéficieront seront précisés et affinés au
moment de l’établissement du contrat avec le Partenaire.
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VI – INDICATEURS « prévisionnels »

LOT 1 LOT 2 LOT3 LOT4


# Indicateurs Cibles Projet
AMBOVOMBE BELOHA TSIHOMBE AMBOASARY
IMPACT : Les impacts potentiels des aléas climatiques et biologiques
récurrents sur ménages vulnérables du Grand Sud de Madagascar seront
atténués
Changement dans le statut de vulnérabilité des Changement
ménages positif

Augmentation de stock alimentaire disponible au


25%
niveau des ménages

Moins 2
Réduction de la période de soudure
mois

Diminution de décapitalisation des actifs d’élevage 50%

RESULTAT ATTENDU 1 : La relance agricole d’urgence pour les 15,000 ménages au niveau des quatre districts à travers l’approche CASH +

Nombre de ménages ayant pu cultiver et récolter


15000 4 050 2 900 4 300 3 750
durant la grande saison 2021- 2022/ Contre-saison 2022

Surface (ha) emblavée durant la grande saison 2021-


3750 ha 0 0 0 0
2022 et contre-saison 2022

Diminution de taux de mortalité due aux maladies


des cheptels ovin/caprin/aviculture entre juin 2021 et 50% 50% 50% 50% 50%
décembre 2022
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Nombre pêcheurs ayant pu augmenter leurs revenus


535 203 145 188
dans l’activité de pêche

Livrable 1.1 – Soutien direct au capital humain et redémarrage de la production agricole de base

Nombre de ménages bénéficiant de l’approche cash +


en deux temps : liquidité, intrants de base et packages
15000 4 050 2 900 4 300 3 750
d’expertise/ appui technique en une seule fois avant la
campagne grande saison 2021- 2022

Nombre de groupements structures pour la


diversification des cultures durant la grande saison 2021- 600 162 116 172 150
2022/ Contre-saison 2022 .
Nombre de menages ayant pu beneficier de l'appui
15000 4 050 2 900 4 300 3 750
en intrants et PMA

Livrable 1.2 – Soutenir la diversification culturale avec l’approche Agriculture Intelligente aux Climat [AIC] et Agriculture sensible à la Nutrition
[ASN]

Nombre de ménages ayant pu bénéficier de l'appui et


formation en itinéraire techniques améliorées l’approche
15000 4 050 2 900 4 300 3 750
AIC/ASN durant la grande saison 2021- 2022/ Contre-
saison 2022

Nombre de ménage adoptant l’approche AIC/ASN


15000 4 050 2 900 4 300 3 750
durant la grande saison 2021- 2022/ Contre-saison 2022

RESULTAT ATTENDU 2 : Protection des actifs des ménages vulnérables et le renforcement des activités de pêche sur les littorales

Livrable 2.1 –Appui sur la mise en œuvre de la protection des actifs d’élevage à travers la vaccination et le déparasitage (Volailles et petits
ruminants).
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Nombre de ménages ayant pu bénéficier de


15000 4 050 2 900 4 300 3 750
l'appui en vaccination des volailles

Nombre de tête de poulets vaccinés 60000 16 200 11 600 17 200 15 000

Nombre de ménage dont les cheptels d’élevages


3750 1 013 725 1 075 938
bénéficient de vaccination et de déparasitage

Nombre de tête de chèvres vaccinés 15 000 4 050 2 900 4 300 3 750

Nombre de tête de chèvres déparasités 15000 4 050 2 900 4 300 3 750

Livrable 2.2 –Assurer la formation des ménages et groupement cibles sur les itinéraires techniques améliorées d’élevage

Nombre groupe d’éleveurs bénéficiant de


renforcement de capacité en conduite d’élevage 15000 4 050 2 900 4 300 3 750
(volailles)
Nombre groupe d’éleveurs bénéficiant de
renforcement de capacité en conduite d’élevage (petits 3750 1 013 725 1 075 938
ruminants).

Livrable 2.3 – Renforcement des activités de pêche sur les littorales

Nombre de pécheurs structures 535 203 145 188

Nombre de pêcheurs dotés en matériel de


535 203 145 188
pêche adéquat

VII- CALENDRIER « PREVISIONNEL » D’EXECUTION EN GENERAL

2021 2022
No Activités
O N D J F M A M J J
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2021 2022
No Activités
O N D J F M A M J J
0 RESULTAT 0 : Les conditions de base de mise en œuvre du projet sont mises en place
0.1 Livrable 0.1 - Mise en place des conditions nécessaires pour la mise en œuvre du projet
0.1.1 Activité 0.1.1 – Effectuer les ciblages X

0.1.2 Activité 0.1.2 – Affinage de la planification des activités X

0.1.3 Activité 0.1.3 – Socio-organisation et autres X X

RESULTAT 1 : La relance agricole d’urgence pour les 15,000 ménages au niveau des
1
quatre districts à travers l’approche CASH +
1.1 Livrable 1.1 – Soutien direct au capital humain et redémarrage de la production agricole de base
1.1.1 Activité 1.1.1 - Mettre en œuvre l’approche CASH+ X X

1.1.2 Activité 1.1.2 – Assurer la distribution des semences, intrants et petits matériels X X

1.1.3 Activité 1.1.3 – Fournir des appuis techniques pour le démarrage X X

Livrable 1.2 – – Soutenir la diversification culturale avec l’approche Agriculture


1.2
Intelligente aux Climat [AIC] et Agriculture sensible à la Nutrition [ASN
Activité 1.2.1 Former les ménages cibles en itinéraire techniques améliorées l’approche
1.2.1 X X X X X
AIC/ASN durant la grande saison 2021- 2022/ Contre-saison 2022
RESULTAT 2 : Protection des actifs des ménages vulnérables et le renforcement des activités de
2
pêche sur les littorales

Livrable 2.1 : Appui sur la mise en œuvre de la protection des actifs d’élevage à travers la
2.1
vaccination et le déparasitage (Volailles et petits ruminants).
2.1.1 Activité 2.2.1 : Mener le processus de ciblage X X X

2.1.2 Activité 2.2.2 - Mettre en place un dispositif pour faciliter les interventions de protection animale
2.1.3 Activité 2.2.3 - Assurer le suivi et le rapportage des activités relatives à la vaccination et déparasitage. X X X

Activité 2.2.4 - Former les ménages et groupement cibles sur les itinéraires techniques améliorées
2.1.4 X X X X X
d’élevage
2.2 Livrable 2.2 : Renforcement des activités de pêche sur les littorales
Activité 2.2.1 – Effectuer les ciblages X X

Activité 2.2.2 – Assurer la distribution des matériels de pèches X X

Activité 2.2.3 – Fournir des packages d’appui techniques X X X

3 Suivi-évaluation/ coordination/ gestion de projet effectif


Représentation de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles

2021 2022
No Activités
O N D J F M A M J J

Livrable 3.1 – Opérationnalisation du dispositif de Suivi-évaluation/ coordination/ gestion du


3.1
projet
3.1.1 Activité 3.1.1 – Assurer la gestion et dispositions d’appui opérationnel X X X X X X X X X

3.1.2 Activité 3.1.2 – Mettre en place et mettre en œuvre un plan de suivi-évaluation X X X X X X X X X

3.1.3 Activité 3.1.3 – Mettre en place et mettre en œuvre un plan de communication X X X X X X X X X

Rapport d’avancement mensuel/ données X X X X X X X X X

Rapport de démarrage et trimestriel X X X X

Rapport final X
Représentation de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles

VIII - DUREE DE LA PRESTATION


La prestation couvrira la grande saison 2021/2022 et la contre-saison 2022 [BASE DE L’OFFRE : durée de 09 mois
– Oct. 2021 –juin 2022].

Des évaluations sur la conformité des interventions selon les normes de la FAO (Administration, opération, atteinte
des résultats) auront lieu durant cette prestation tous les trois mois. Les résultats de ces évaluations conditionnent
la continuation ou non des prestations pour les trois mois suivants.

IX - CRITERES D’ELIGIBILITE

Les propositions des partenaires seront évaluées selon les critères suivants :

- Les soumissionnaires devront être des organismes œuvrant dans la partie Grand Sud de Madagascar,
particulièrement dans les zones d’intervention du projet et membres actifs du cluster sécurité alimentaire et moyens
de subsistance au niveau national et/ou local.

- Les partenaires devront justifier des avantages comparatifs vis-à-vis de la mise en œuvre des activités
susmentionnées et au regard des zones d’intervention ciblées.

- Pertinence de la proposition en termes de méthodologie d’intervention globale et par résultat et de moyens à


mobiliser
- Expériences réussies dans la zone d’intervention surtout celles en lien avec les thématiques et activités
abordées par le projet
- Pertinence de l’équipe proposée qui devra remplir les qualifications requises (diplôme de l’enseignement
supérieur) et un certain nombre d’années d’expériences pertinentes vis-à-vis du poste (au moins 5 ans pour
le chef de mission et 3 ans pour le reste du membre de l’équipe) et assurer toutes les thématiques abordées
dans le projet.
- Expériences pertinentes du soumissionnaire au cours des 5 dernières années.

La constitution de l’équipe du projet devra faire figurer « au minimum » les personnes ressources suivantes :

- Un chef de mission
- Un responsable thématique élevage/pêche
- Un responsable cash+
- Un responsable agriculture
- Un responsable en suivi-évaluation
- Un responsable administratif et financier
- Des techniciens de terrain avec une couverture optimale

VII - PRESENTATION DES OFFRES


La proposition du Partenaire devra contenir les éléments suivants :

• Une lettre de soumission dûment signée.


• Une offre technique, mentionnant la méthodologie incluant l’organisation et le fonctionnement ainsi que
l’approche proposée, les moyens prévus pour réaliser la prestation, la répartition claire des responsabilités du
personnel clé mobilisé avec les CV mettant en évidence les expériences probantes de chaque membre
proposé, les expériences pertinentes de l’organisme au cours des 5 dernières années tant sur l’aspect
technique qu’organisationnel qu’en termes d’enveloppe financière obtenue, et une proposition de planning
d’exécution
• Une offre financière libellée en Ariary : la décomposition du budget devra faire apparaître les coûts
unitaires (par jour/mois) de chaque membre de l’équipe ainsi que le nombre d’homme jour/mois par activité.
Les Partenaires intéressés devront fournir au plus tard le 26 septembre 2021 à 12 :00 précise (UTC+3) leurs
propositions techniques et financières à l’adresse suivante : FAO-MG@fao.org avec la mention AR/35/2021 –
OSRO/MAG/106/CHA– Proposition technique et financière LOT…
NB : Veuillez bien respecter la mention indiquée ci-dessous dans l’objet du mail lors de l’envoi

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