Lutter contre la faim dans le monde Bulletin conjoint publié au mois de novembre 2022

MADAGASCAR
Sécurité Alimentaire Nutrition et Alerte Précoce

Points saillants pour les zones vulnérables : Grand Sud et Grand Sud-Est
• Pour le Grand Sud, une légère amélioration est constatée comparativement à la situation prédite lors de
l’analyse IPC du mois d’avril 2022. Aucun district n’est classé en Urgence (Phase 4 de l’IPC) pendant cette
période de soudure. Soutenue par les aides, et avec des précipitations plus favorables à l’agriculture, le Grand
Sud affichera une amélioration de la situation alimentaire 1,35 millions de personnes en phase humanitaires.
• Les Districts d’Ampanihy et Bekily pour le Grand Sud et de Befotaka pour le Sud Est présentent des
proportions de population en insécurité alimentaire aiguë élevée (Phase 3 de l’IPC et plus) de l’ordre de 50% à
65%. Les districts les plus affectés sont toutefois Ikongo et Bekily (avec 15% de leur population en Phase 4
(Urgence) de l’IPC), suivis de Befotaka et d’Ampanihy (10%), et enfin des Districts d’Ambovombe, Amboasary
Atsimo, Betroka, Betioky Atsimo, Farafangana, Midongy Atsimo, Vondrozo et Nosy-Varika (5%).
• Pour le Grand Sud Est et le Grand Sud, la situation nutritionnelle est en dégradation. La situation appréciée à
travers la fluctuation du nombre d’admission de Prise en charge de la malnutrition aiguë sévère (PECMAS),
montre un déclin de la consommation alimentaire et laisse entrevoir une poursuite de cette dégradation
pendant le pic de soudure. Dans les Régions Vatovavy et Fitovinany, cette dégradation est plus prononcé, le
nombre d’admission y est exceptionnellement élevé comparé à ceux observé à la même période en 2020 et
2021.
• Les prévisions météorologique annoncent une activité cyclonique tropicale inférieure à la normale sur le
bassin sud-ouest de l'océan Indien entre novembre et avril 2023 (60% de probabilité).
• Le démarrage de la campagne agricole bénéficie d’une bonne pluviométrie qui continuera jusqu’en Janvier
2023 pour le Grand Sud. Dans le Grand Sud Est par contre, le déficit pluviométrique en ce début de campagne
risque d’avoir d’impact sur le bon déroulement de la campagne. La disponibilité des semences et de boutures
ainsi que la maitrise des déprédateurs conditionneront la réussite de la campagne agricole pour ces zones
vulnérables.
• La hausse des prix au mois d’octobre 2022 se résume à un taux d’inflation globale mensuelle de 10,4%
comparée aux prix enregistrés en octobre 2021. Une tendance à la hausse est attendue à l’approche du pic de
soudure.

Ce bulletin regroupent les informations les plus récentes, disponibles et

partageables au moment de sa compilation. Elles proviennent de diffé-
rentes sources telles les rapports d’enquêtes ponctuelles, les bulletins de
suivi de prix et des marchés, les bulletins de suivi et de surveillance de la
nutrition, les fiches de communication d’urgence officielles, les bulletins
de la météorologie et les données agrométéorologiques satellitaires ainsi
que les informateurs clés.
Elles couvrent l’ensemble du territoire de Madagascar avec un intérêt
particulier pour les zones les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire
comme le Grand Sud et le Grand Sud-Est.
Source: WFP

Bulletin Sécurité Alimentaire Nutrition et Alerte Précoce Novembre 2022

 Evolution de la saison pluviométrique, indice de sècheresse et NDVI (FEWSNET)
 Perspectives des précipitations Selon les prévision de la pluviométrie de la DGM, les
pluies seront normales à inferieures à la normale dans
Dec 22 Jan la majeure partie de la grande ile en décembre exceptées
du Nord-Ouest et Sud-Ouest ou elles seront normales à
supérieures à la normale.
Cependant, la pluviométrie s’améliora à partir de Janvier
car, les pluies seront supérieures à la normales pour la
plus part des zones sauf le parties Est ou les quantités
des pluies seront inferieures à la normale.
C’est possible qu’il y ait des risques de dégradation, voire
coupure des routes dans le zones recevant des pluies
abondantes. En revanche, ce démarrage de la saison de
pluie s’annonce plutôt favorable à la campagne culturale
2022/23.

 Différence de précipitations par rapport à la moyenne du 1er octobre au 20 novembre 2022 , CHIRPS .
La saison des pluies a bien démarré sur toutes les Régions se trouvant au centre et au
Nord-ouest de Madagascar. Pendant la période du 1er octobre au 20 novembre 2022,
certaines parties centrales, dont Vakinankaratra et Amoron'i Mania, la partie Ouest
dont la Région Melaky ont reçu un excédent de précipitations allant à plus de 100 mm
(couleurs vert foncé, sur la carte) par rapport à la moyenne.
Par contre, la majeure partie du Nord, de l'Est, vers le Sud Est, d'autre part, ont enre-
gistré des déficits pluviométriques entre 20 et 50 mm ( couleurs jaunes, sur la carte).
Les Régions de Vatovavy et de Fitovinany, Analanjirofo, une partie de la Sava et de Dia-
na enregistrent des déficits de plus de 100 mm ( couleurs marron à marron foncé sur la
carte).

 Pourcentage de NDVI de la médiane du 16 au 25 novembre 2022 et Indice de sécheresse SPI3

Après le démarrage opportun de la saison de pluie 2022/23,

l'indice de végétation (NDVI) montre des conditions de végéta-
tion supérieures à la moyenne (couleurs vertes, sur la carte), en
particulier sur les zones centrales et occidentales. Il s'agit notam-
ment de partie centrale de la Région d’Anosy, du nord de la Ré-
gion d’Atsimo-Andrefana et d'une grande partie de la Région Me-
nabe.
En revanche, la végétation reste inférieure à la moyenne
(couleurs orange et marron, sur la Carte) sur une grande partie
de l'Est, dans certaines parties du Nord, ainsi que dans quelques
parties du Sud et qui ont encore besoin de précipitations plus
régulières pour atténuer la dégradation des sols à la suite de la
sécheresse ayant persisté depuis quelques années déjà.

L’indice de la sécheresse SPI3 au cours de trois derniers mois (septembre - novembre) montre que dans la plupart
de la partie Ouest et Sud Ouest, des pluies autour ou supérieures à la normale ont été enregistrés. Cependant,
dans la partie Nord et Est, des pluies inférieures aux valeurs moyennes ont été observés.

Prevision Cyclone
Au cours de la saison cyclonique 2022/23, l'activité des cyclones tropicaux devrait être limitée à la partie orientale du
bassin de l’Océan Indien, durant la première partie de la saison (c’est-à-dire jusqu'en janvier), mais elle pourrait se
développer plus à l'ouest, et plus près des terres habitées, durant la deuxième partie de la saison (c’est-à-dire à par-
tir de janvier 2023). Cette saison a précocement démarré car il y avait déjà 3 systèmes, dont 2 tempêtes tropicales
modérées à savoir Ashley (Septembre 2022) et Balita (Début octobre 2022), qui se sont déjà formés mais qui ont été
loin des terres habitées. Pour Madagascar, la saison cyclonique commence chaque année en novembre et se ter-
mine en avril de l’année prochaine. Les cyclones tropicaux pourraient être actifs et se développer près des terres
habitées entre janvier et avril 2023. DGM, CMRS, Météo France estiment globalement une activité cyclonique tropi-
cale inférieure à la normale sur le bassin sud-ouest de l'océan Indien entre novembre et avril 2023 (60% de probabi-
lité). Cependant, entre janvier et avril 2023, il y a un grand risque d'activité et d'impact des cyclones tropicaux qui
peut frapper Madagascar. Sur la base des expériences antérieures, un seul système de forte intensité pourrait ap-
porter un impact catastrophique pour la Grand Île, nécessitant en conséquence des actions continues et efficientes
en termes de préparation et de prévention.
Bulletin Sécurité Alimentaire Nutrition et Alerte Précoce Novembre 2022
Nutrition pour le Grand Sud et le Grand Sud-Est (UNICEF/Cluster Nut)
L’analyse des tendances d’admission (données du système de santé, DHIS2) montre que, malgré une amélioration
de la situation par rapport à 2021, le Grand Sud reste la région avec le plus d’admissions pour la malnutrition
aigue sévère, avec 53% des admissions nationales en 2022 (31 164 enfants de janvier à octobre), le Grand Sud-Est
est en 2eme position avec 24% des admissions (14 085), le total national d’admission de 59 006 enfants (janvier-
octobre, non complet).
Pour le Grand Sud Est, malgré une complétude des données encore faible pour le mois d’octobre pour certains
districts (notamment Midongy et Befotaka), les données montrent que le nombre d’admissions est beaucoup plus
élevé que les années précédentes (en gris sur les graphiques ci-dessous), avec un nombre d’admission sur un
plateau haut depuis le mois de mai pour Atsimo-Atsinanana, et une tendance à la hausse des admissions depuis
août ou septembre pour les deux autres régions. Les impacts à retard des cyclones sur l’accès à l’alimentation des
ménages semblent être la cause principale.
Pour le Grand Sud, à l’inverse, le nombre d’admissions est inférieur à 2021, avec une tendance à la baisse au
cours des derniers mois; mais reste encore supérieur à 2020 pour l’ensemble des régions. Un suivi régulier reste
nécessaire en cette période de pré-soudure. Les indicateurs de performance sont en général conformes ou très
proches des normes Sphère (guérison supérieure à 75%), avec cependant des proportions d’abandon supérieures
à 15% à Farafangana, Midongy et Vondrozo, et en forte augmentation par rapport à 2021.

Pour confirmer ces tendances et s’assurer d’une prise en charge de l’ensemble des enfants qui en ont besoin, des
dépistages de masse ont été planifiés. Un dépistage de masse a été effectué dans la région d’Atsimo-Atsinanana,
les résultats devraient être disponibles début décembre. Au niveau des 3 régions du Grand Sud, le dépistage de
masse a eu lieu la semaine du 21 novembre. La planification est en cours pour Fitovinany et la recherche de
financement pour réaliser le même exercice continue pour Vatovavy.

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Contexte économique
Suivi des marchés dans les régions du Grand Sud et Grand Sud-Est

Evolution des prix:

La disponibilité alimentaire est faible à cause de la faiblesse
de la récolte et de la timide relance agriculture. Elle est éga-
lement réduite à cause des cyclones, de la sécheresse et des
déprédateurs. Les prix comparés à la moyenne des trois
dernières années à la même période, sont en forte hause
pour l’huile importée (+54%) avec la conjoncture internatio-
nale. L’arrivée des premières pluies a fait augmenté de façon
considérable la demande en semence et a fait hausser le
prix du maïs (+36%) et du niébé (+28%). Ceci est suivi dans
une moindre mesure par le riz local (+11%) et le manioc sec
(+18%) à cause de l’épuisement progressif des stocks à l’im-
minence de la période de soudure. Les prix des denrées ali-
mentaires sont stables avec une légère tendance à la
hausse par rapport au mois d’octobre 22 sauf pour les
grains qui enregistrent une hausse de 27% pour le maïs et
23% pour le niébé. Le coût moyen du panier alimentaire est
de 1990Ar par jour par personne et varie entre 1632Ar et
2313Ar. Comparé au mois d’octobre, le coût du panier ali-
mentaire est en hausse de 12%.
Evaluation des fonctionnalités des marchés (MFI):
Dans l’ensemble, les produits vendus au niveau des marchés
sont diversifiés (alimentaires et non alimentaires) même si la
disponibilité est faible. La chaine d’approvisionnement est
réactive : les stocks sont suffisants dans l’immédiat (une se-
maine) et le réapprovisionnement est assez rapide. Toute-
fois, des récentes augmentations significatives du niveau de
prix sont observées. Les prix sont imprévisibles dans le court
terme. Les grands marchés régionaux et districaux sont les
plus fonctionnels et peuvent supporter les activités CBT. En
outre, des mesures d’accompagnement (suivi des prix, de la
sécurité, amélioration de la communication,…) sont recom-
mandées si le CBT est opté dans certains marchés plus ac-
cessibles sur les routes nationales. Par contre, dans les mar-
chés les plus enclavées qui sont les moins fonctionnels, le
CBT.
Niveau de prix au niveau national

La hausse des prix au mois d’octobre 2022 se résume à

un taux d’inflation globale mensuelle de 10,4% compa-
rée aux prix enregistrés en octobre 2021. Avec la con-
joncture internationale dont l’effet persistant de la crise
sanitaire et de la guerre Russe-Ukraine, ce sont surtout
le transport (hausse d’environ 44% depuis juillet 2022),
les produits de première nécessité, l’énergie, les équipe-
ments ménagers courant qui sont à l’origine de cette

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Sécurité alimentaire au niveau du Grand Sud à travers l’EPASA 2022 et l’IPC AFI Novembre 2022
Une forte proportion de ménages résidant dans les dis-
tricts de Bekily, Ampanihy, Betroka et Amboasary ont une
consommation alimentaire insuffisance ( limite ou pauvre).
Ceci correspond à environ 8 ménages sur 10 dans ces dis-
tricts. Ces ménages ont un faible accès à la nourriture et ne
consomment principalement que des céréales ou tuber-
cules accompagnés soit avec quelques feuilles et légumes,
soit avec des légumineuses. Il faut noter que dans toutes
les régions, l’accès à la nourriture est moins dramatique
comparée à celui des 4 districts cités plus haut mais la si-
tuation reste alarmante. La prévalence la plus faible est
celle du district de Toliara II dans lequel 1 ménage sur 2 est
concerné. Ceci témoignerait de l’épuisement précoce des
stocks de nourriture disponible au niveau des ménages les
rendant davantage dépendants des marchés locaux.

La faim est plus ressentie par les ménages dans les dis-
tricts d’Ambovombe pour environ 2 ménages sur 3, de
Betroka et d’Amboasary pour 1 ménage sur 3. A noter que
cette faim est surtout modérée que sévère. Ces ménages
seraient plus privés de nourriture et ont déjà fait l’expé-
rience de ne rien manger par manque de nourriture ou de
moyens pour s’en procurer. Pour les autres districts, cette
perception concerne environ 1 ménage sur 5. Seul le dis-
trict de Toliara II fait exception dans lequel seule une
faible proportion (4%) de ménage ont déclaré avoir expé-
rimenté la faim.

Une grande proportion de ménage dans les 4 districts de

la région Androy ainsi que celui d’Ampanihy ont pratiqué
des stratégies de crise et d’urgence pour faire face à
leurs déficits alimentaires. Ces ménages ont du vendre
leurs actifs productifs (bétails productifs, actifs produc-
tifs, terre/maison, …) ou pratiquer des activités risquées
ou illégale. Cette proportion dépasse 50% pour ces dis-
tricts. Leurs actifs sont de plus en plus décapitalisés et
cela depuis la période de soudure de 2021/2022. Dans
les districts de la région Anosy, ces stratégies sont prati-
quées par environ 1 ménage sur 3. Pour les districts de
Toliara II et de Betioky, ce sont surtout les stratégies de
stress (décapitalisation des actifs non productifs) qui
sont courants.

Classification IPC AFI Nov22—Mars23

Le niveau d’insécurité alimentaire reste toujours critique
même si on note une légère amélioration par rapport aux
projections d’avril. Aucun district n’est en phase 4 urgence
IPC. Des poches de vulnérabilité et de malnutrition persiste
dans l’ensemble des zones d’analyse. Un relèvement lent
de la situation post-cyclonique est attendu pour les zones
du Grand Sud-Est impactées par les cyclones Emnati et Bat-
sirai. Pour le Grand Sud, une légère amélioration est cons-
tatée comparativement à ce qui a été prédit durant l’ana-
lyse IPC du mois d’avril 2022. L’analyse IPC au mois de no-
vembre 2022 a identifié 2. 23 M de personnes soit 36% en
phase 3 et 4 dans les régions Grand du Sud et du Grand
Sud-Est.

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 Evolution de campagne agricole
La saison des pluies a démarré fin octobre sur les hauts plateaux du centre et en novembre dans le sud, et devrait
déclencher les semis de riz (au centre et au nord) et de maïs. (ASAP - Anomaly Hotspots of Agricultural Production /
MADAGASCAR, décembre 2022). La production rizicole de 2022 assez bonne comparativement à la moyenne des 5
dernières années permet d’estimer une disponibilité de semence et le renouvellement du système de production
dans les régions faiblement impactées par les chocs. Une diminution des importations en riz est attendue pour
l’année de consommation 2022-2023. (GIEWS-FAO)
Par ailleurs, les zones productrices de manioc et de mais vont souffrir à cause de la baisse de la production et
partant de la faible disponibilité en semence et de l’insuffisance des boutures de manioc disponibles (en qualité –
faible maturation - et en quantité). Cette situation est surtout valable pour le Grand Sud Est (manioc) et pour le
Grand Sud (mais—manioc).
Pour le mais et le manioc, et principalement pour le Sud, le démarrage de la campagne agricole reste toujours
tributaire de la disponibilité des semences et des boutures. En effet, la mauvaise production agricole engendrée
par la sécheresse et les cyclones au début de l’année 2022 a fortement entrainé une baisse de l’accessibilité des
semences et des boutures aux niveaux des ménages agricoles. A plusieurs endroit dans Grand Sud, on assiste à
une forte augmentation des prix des boutures de manioc. Par ailleurs, avec la venue de cette bonne précipitation
dans le Grand Sud, devrait s’accompagner l’augmentation des déprédateurs de cultures. Une vigilance accrue
devrait être de mise sur ce point.
Le faible niveau de maturation des boutures de manioc, l’insuffisance de semence de riz et autre spéculation, et le
retard de la précipitation dans le Grand Sud Est retarderont le relèvement de la population. Une reprise des
bananiers est visible. Les cultures fruitières accusent des rendements fortement en baisse. La récolte de riz du
mois de décembre 2022 est largement en baisse.

Tendance pour les prochains mois

L’amélioration de la situation envisagée en avril et juillet 2023 est
conditionnée non seulement par une bonne pluviométrie mais
surtout et également par l’accès aux semences, aux boutures,
combinées avec la maitrise des déprédateurs, et un soutien de la
population les plus vulnérables pendant le pic de soudure pour
que ces ménages n’adoptent pas des stratégies d’adaptation
négatives de crise et d’urgence.
L’inflation, la recrudescence des maladies liées à l’eau et
vectorielle, l’insécurité, et la dégradation voies d’accès sont autant
de facteurs qui méritent un suivi accru durant le pic de soudure.
Ces facteurs impactent non seulement sur la disponibilité
alimentaire mais également sur les sources de revenus de
nourritures des ménages ruraux.

Save the date

 .Formation sur les Evaluation Rapide Multisectorille (Ampefy, le 16-17 décembre
2022)

 Formation EFSA rapide en urgence du 08 au 23 décembre ( Grand Sud-Est ; Grand

Sud)

 Préparation for the Southern Africa Regional IPC Consultations (14-16 Décembre
2022)

Pour plus d’information, contacter:

Nianja RAONIVELO, Chef de service ASO - CERVO/BNGRC, Président du Madagascar Vulnerability
Assessment Committee (MVAC) : nraonivelo@gmail.com

Food Security Cluster (fscluster.org)

DataViz - Madagascar - Reports Explorer (wfp.org)

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