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Juin 2009
Mémoire du PFE
REMERCIEMENTS
RESUME
MOTS-CLES
- Génie civil
- Etudes
- Assainissement
- Dimensionnement
SOMMAIRE
Introduction -6-
Présentation de l’entreprise -7-
Présentation du projet -9-
Présentation des aménagements -12-
Le phasage
La circulation
Le stationnement
Les aménagements
L’éclairage
L’assainissement
L’accessibilité
Le chantier
Les phases du projet -22-
La candidature
L’étude de définition
L’esquisse
L’avant-projet
Projet
Etudes -25-
Découverte du projet -25-
Les pièces écrites
Les visites
Les relevés
Les réunions
Diagnostic des réseaux -27-
Les techniques de réhabilitation
Vérification de l’écoulement
Les eaux pluviales -31-
Etude hydrologique -31-
Etude hydraulique -33-
Méthode superficielle
Méthode rationnelle
Choix de la méthode
Les assemblages -41-
Les assemblages en série
Les assemblages en parallèle
Les limites des assemblages
INTRODUCTION
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
OTE Ingénierie (Omnium Technique Européen) est une entreprise, dont le siège
est situé à ILLKIRCH (67), capable de remplir des missions de bureau d’étude
technique, de maîtrise d’œuvre et d’économiste.
Cette entreprise fondée en 1962 était avant tout reconnue comme spécialiste
dans la construction de bâtiments publics, tertiaires et industriels de haute technicité,
OTE s’est plus récemment développée dans des activités publiques ou hospitalières.
D’abord centrée sur l’infrastructure et le bâtiment, l’entreprise s’est également
tournée vers l’environnement la sécurité et les VRD.
Comptant près de 200 employés dont 105 cadres et ingénieurs, OTE est divisée
en plusieurs départements :
- Direction de projet
- Environnement et sécurité
- Génie Civil
- Génie Thermique
- Génie Electrique
- Economie de la construction
- Direction de travaux
- Voirie et Réseaux Divers
PRESENTATION DU PROJET
• Marion TALAGRAND
• OTE Ingénierie
• VIALIS
Ce projet, dont le but est de mettre en valeur une partie du centre-ville de LURE
va toucher plusieurs aménagements et aura de nombreuses spécificités propres à la
ville et son environnement. (Annexe 1)
Rue de la Tannerie
Esplanade Charles
de Gaulle
Avenue de la
République
Carrefour de
la Poste
Sur ce plan d’ensemble (figure n°4), nous pouvons o bserver en gras les rues
concernées par les aménagements. Avec deux « places » importantes que sont
l’avenue de la République qui est l’artère principale de la ville dans le sens nord-sud
et l’esplanade Charles de Gaulle, à l’est sur le plan, qui est un lieu de vie lors des
grandes manifestations de la ville. Plusieurs rues relient ces deux points de passage
privilégiés.
Le phasage
La circulation
L’un des principaux objectifs de ce projet est de redonner une place plus
importante aux piétons et aux cyclistes dans le centre-ville. Des études de trafic ont
montré que la création du nouveau contournement ouest de Lure déleste le centre-
ville et principalement l’avenue de la République du trafic de transit qui était autrefois
non négligeable. Il est actuellement encore jugé que la voiture occupe une place trop
importante, le choix à été fait de mettre plusieurs rues en sens unique pour favoriser
les circulations douces telles que les piétons et cyclistes, mais aussi pour réduire le
nombre de voitures.
Figure n° 7,
Aménagement du
carrefour de la
Poste, source :
plaquette AVP
Le stationnement
Figure n° 9, Coupe de
l’avenue de la République,
état existant
Les aménagements
Figure n° 11, Représentation de l’Esplanade vue dep uis le nord, source : plaquette
AVP
La mise en place de sol coloré comme sur la figure n° 11, délimitera des zones
sur cet espace et lui donnera de multiples fonctions telles qu’une aire de jeux ou un
terrain de sport, tout en conservant une surface importante pour les manifestations et
un nombre de places de stationnement suffisants. Ces activités permettront à
l’Esplanade d’être un véritable lieu de rencontre entre des personnes de différents
âges à tout moment de la journée et de l’année. Ainsi en été, il sera possible de se
reposer à l’ombre d’un arbre, tandis qu’en hiver, les habitants pourront y profiter des
rayons de soleil. La proximité d’établissements scolaires fourni à cet espace une
activité qu’il faut exploiter pour le faire vivre.
Figure n° 12,
Représentation de
l’avenue de la
République
Source : plaquette AVP
Pour habiller l’espace public, des études ont été réalisées concernant le
mobilier urbain, qui doit répondre aux attentes des habitants suivant leur humeur ou
le moment de la journée, ainsi les usagers pourront attendre, se reposer ou encore
se repérer grâce à ces nouveautés. Actuellement ce mobilier (bacs floraux, barrières,
…) surcharge l’avenue de la République et est totalement inexistant sur l’Esplanade,
l’objectif est alors d’assurer une meilleure répartition pour donner à chaque espace
son utilité.
L’éclairage
L’assainissement
L’accessibilité
Le chantier
Mon activité sur ce projet a été principalement axée sur l’assainissement. Avec,
pour l’eau pluviale, la détermination des bassins versants, les pentes de chacun et
leurs débits. Grâce aux assemblages il a ensuite été possible de connaitre le débit
total pour dimensionner les réseaux en fonction de plusieurs critères. Les résultats
obtenus ont pu être comparés avec l’emploi de plusieurs méthodes :
- Méthode superficielle
- Méthode rationnelle
Concernant les eaux usées, la vérification pour savoir si les conduites sont
encore utilisables nécessite l’utilisation d’autres raisonnements.
La candidature
L’étude de définition
Cette étude de définition débute par une présélection de 5 équipes qui sont
jugées les plus aptes à entreprendre ce projet de par leurs références et leurs
compétences. Ce choix à été effectué le 23 juillet 2007. Le 25 juillet 2007, les 5
candidats ont été réunis par le maître d’ouvrage pour prendre connaissance des
attentes de celui-ci et pour tenter de mieux cerner le projet ainsi que ses enjeux et
ses contraintes.
Après un délai de 28 jours, les équipes concernées ont été auditionnées pour
une présentation sur la première réflexion qu’elles ont eue à propos du projet. Cette
présentation a montrée au maître d’ouvrage les grandes lignes proposées qui seront
ensuite approfondies par chacun. Après ces auditions, le 10 septembre 2007, le
maître d’ouvrage affinât ses choix en n’en conservant que 3 qui sont dites équipes
de définition. La mise au point des Marchés de définition succède à la sélection.
L’esquisse
L’avant-projet
Projet
Actuellement, nous nous trouvons dans la phase projet (PRO). Les documents
à rendre sont de plus en plus complets et détaillés au fur et à mesure de
l’avancement. Les grands choix techniques et méthodiques devront alors être pris.
Puis viendra la phase d’exécution (EXE). Chaque membre de l’équipe de
maîtrise d’œuvre fourni différents documents suivant la phase dans laquelle on se
situe et suivant les besoins des entreprises qui réalisent les travaux.
ETUDES
• Découverte du projet
Les visites
Lors de visites sur le site, j’ai pu me rendre compte de l’état actuel de la ville,
notamment des problèmes de circulation dans l’avenue de la République. Lieu où se
côtoient des véhicules circulant en double sens, d’autres y étant stationnés, mais
aussi des véhicules de livraison arrêtés sur la chaussé faute de place et une forte
activité piétonne liée aux nombreux commerces de cette avenue. A l’opposé,
l’Esplanade offre un vaste espace qui parait mal exploité lors de journées sans
évènements particuliers.
Les relevés
Ces visites m’ont permis de participer à différents relevés. Nous avons dans un
premier temps répertorié les descentes de toiture des eaux pluviales pour chaque
bâtiment. Les descentes en façades seront raccordées au réseau d’eaux pluviales
projeté récupérant également celles de la chaussée. Ces comptages sont
nécessaires pour connaitre les surfaces à collecter. Les eaux de toiture descendant
à l’arrière des bâtiments seront quant à elles récupérées avec les eaux usées.
Actuellement ces descentes arrières traversent les bâtiments et habitations et sont
reliées au réseau unitaire via les conduites d’eaux usées. Cette configuration sera
donc conservée pour éviter de refaire tous les branchements, ce qui serait beaucoup
trop contraignant et onéreux. Nous avons également relevé certains niveaux de fils
d’eau du réseau unitaire pour connaitre les altitudes et les pentes de celui-ci.
Les réunions
Pour lutter contre ces problèmes, il existe des solutions de réhabilitation qui
évitent le remplacement des conduites. Ces techniques alternatives varient en
fonction des cas à traiter.
Figure n° 14, réhabilitation par pose de manchettes , source : site internet Véolia.
Figure n° 15,
Schéma de
chemisage par
inversion, source
site internet M3R
Dans certains cas, le chemisage est dimensionné pour être structurant, c’est-à-
dire qu’il doit être capable de reprendre l’intégralité des efforts supportés par l’ancien
collecteur qui sert dorénavant de coffrage perdu. Tandis que l’injection ponctuelle de
résine n’apporte aucune résistance mécanique.
La réhabilitation de conduites par chemisage entraine dans tous les cas une
diminution de la section intérieure de la canalisation. Pour permettre le même
écoulement il faut calculer l’épaisseur de la gaine.
Vérification de l’écoulement
En prenant une conduite en béton (K = 70) de diamètre 200mm posée avec une
pente de 0.008 m/m, nous obtenons :
Q = K x Sh x Rh2/3 x I1/2
Q = 70 x π x 0.1² x (0.1 / 2) 2/3 x 0.0081/2
Q = 27 l/s
o Etude hydrologique
Après avoir étudié les inspections caméra et répertorié les défauts des
canalisations existantes, mon activité s’est tournée vers le calcul des débits des eaux
pluviales.
La première partie de ce travail consiste à déterminer les différents bassins
versants élémentaires présents sur le site du projet, c’est ce que nous allons
développer dans cette partie sur l’étude hydrologique. A l’aide d’un plan
topographique au 1/500e, il a été possible de repérer les points hauts et les points
bas pour ensuite tracer les bassins versants en reliant les points hauts de chaque
zone (voir figure 16).
Dans la mesure où les chaussées ont un profil en toit, il a fallut séparer chaque
coté pour former deux bassins distincts. La connaissance des descentes d’eaux
pluviales à été nécessaire pour déterminer quel bassin reprend les eaux de quelle
toiture.
Figure n° 17, Schéma des différents bassins versant s élémentaires, source : fichier
Mensura
Il a été possible de séparer les eaux de toiture et les eaux de voirie dans nos
raisonnements. Pour des raisons pratiques, il a été pris comme hypothèse que les
toitures ont les mêmes pentes que la voirie sur laquelle elles sont reprises. Mais il n’y
a d’intérêt de séparer ces eaux que lorsque l’utilisation de techniques alternatives,
telles que l’infiltration des eaux de toiture, est envisagé. Ce qui n’est pas le cas pour
le site du centre-ville de Lure où la densité du bâti, la nature du sol et la présence
d’une nappe phréatique limitent fortement l’infiltration.
o Etude hydraulique
Pour calculer les débits d’eaux pluviales il existe différentes méthodes telles que
CRUPEDIX et SOCOSE qui sont adaptées à des bassins versants non urbanisés.
Dans notre cas, du centre-ville de Lure, les méthodes superficielles dite de Caquot et
rationnelles sont plus adaptées pour des bassins versants urbanisés. Ce sont ces
techniques qui sont utilisées dans les documents d’assainissement urbain, dans
l’instruction technique de 1977 notamment.
Méthode superficielle
Présentation
Les coefficients a et b sont donnés par des tableaux. Pour nos calculs, nous
avons choisi la station de Belfort, la plus proche de Lure. Les coefficients pris en
compte correspondent à une pluie de durée de retour 10 ans, avec une durée de
pluie comprise entre 15 et 120 minutes suivant le tableau n° 18.
Il existe cependant des tableaux généraux qui divisent la France en trois
principales régions de pluviométrie homogène. Dans notre cas nous utiliserons les
coefficients donnés par la station météorologique de Belfort (90), plus cohérents
avec le climat de cette région.
En prenant a = 7.799 et b = 0.719 nous obtenons les coefficients :
k = 1.945
u = 0.794
v = 0.295
w = 0.585
Après calcul, le débit Q (F) obtenu, est le débit d’orage brut, ce débit nécessite
d’être corrigé, car il ne tient pas compte de la forme du bassin, qui peut être allongée
ou ramassée et qui influe sur la valeur du débit final.
Il est donc nécessaire d’introduire des coefficients correcteurs qui font intervenir la
surface du bassin ainsi que sa longueur hydraulique,
La forme du bassin versant peut également être prise en compte grâce à des
indices de forme tels que le coefficient de compacité, définis par :
Kc = P / 2√(A x π) (6)
Ce coefficient de compacité vaut 1.12 pour un bassin carré et est d’autant plus
grand que le bassin est allongé, alors que celui d’allongement vaut 1.00. Ces deux
coefficients sont proches pour des bassins versant dits compacts, c'est-à-dire ayant
un rapport Longueur/largeur proche de 1 comme on peut l’observer sur le graphique.
Ce graphique de la figure 19 montre l’évolution de la valeur de ces coefficients de
forme en fonction du rapport Longueur/largeur. On peut observer que pour les deux
cas les valeurs augmentent lorsque le bassin est allongé et que celles-ci divergent
avec l’allongement.
Pour rester cohérent avec le raisonnement de la méthode superficielle, nous ne
tiendrons compte que du coefficient d’allongement dans nos calculs.
3,5
3
Valeur des coeff
2,5
2 Coefficient d'allongement
1,5 Coefficient de compacité
1
0,5
0
1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1
Rapport Longueur/largeur
Méthode rationnelle
Présentation
La seconde méthode dite rationnelle est plus ancienne que la superficielle, elle
à été mise au point au milieu du XIXe siècle. Cette formule utilise un modèle de
transformation de la pluie, décrite par son intensité considérée comme uniforme dans
le temps, en un débit instantané maximal à l’exutoire. Elle peut être utilisée dans le
cas de bassin versant urbanisés ou non.
La méthode découle de la formule :
Q (π) = C x i x α A (7)
Avec :Q (π) le débit de pointe avec une période de retour (π) en (l/s)
A la surface du bassin en (ha)
C le coefficient de ruissellement
α l’abattement spatial de i
i l’intensité moyenne de la pluie de retour π et de durée t en (l/s/ha)
Hypothèses fondamentales
L’abattement spatial de i
L’intensité i de la pluie
Le temps de concentration
Le temps de concentration t de la pluie (en min), est donné par différentes formules
telles que :
- Ven te Chow : t = (0.868 x L3/h) 0.385 x 60 (9)
- Ventura – Passini : t = 0.108 (S x L)1/3 / I ½ x 60 (10)
- Giandotti : t = (4 S1/2 + 1.5 L½) / (0.8 h1/2) x 60 (11)
- Kirpich : t = (4 (S x L)1/4) / (I3/8) (12)
Q (π) = C x i x α A (7)
D’où le débit à l’exutoire Q (π)
Choix de la méthode
Il peut également exister des différences entre les deux méthodes. La méthode
superficielle est dérivée de la méthode rationnelle avec une application exclusive aux
surfaces urbaines drainées. Les différences proviennent du fait que la méthode de
Caquot introduit un amortissement de l’intensité lié au stockage de l’eau dans les
réseaux et que le temps de concentration n’est pas considéré comme constant mais
dépend du débit de pointe. C’est pour cela que nous avons choisi de prendre en
compte, pour la suite des calculs, la méthode superficielle plutôt que la rationnelle.
o Les assemblages
Les assemblages en série se font lorsque deux bassins versant se suivent sur
un même cheminement hydraulique.
BV 1 BV 2
Figure n° 22,
Exemple
d’assemblage
en série
Figure n° 23, BV 1
Schéma d’assemblages en parallèle
BV 2
o Le dimensionnement
A partir du moment où les débits récupérés dans les canalisations sont connus,
il est possible de déterminer les pentes à mettre en œuvre et les sections minimales
à utiliser, qu’il faudra ensuite surévaluer pour entrer dans la gamme des fabricants.
Relation générale
Cette formule de Chézy n’est applicable que dans le cas d’un écoulement
turbulent rugueux, ce qui est le cas le plus souvent rencontré dans la pratique. Il faut
donc que le nombre de Reynolds soit supérieur à 2000. Alors la vitesse de
l’écoulement ne dépend plus que du rayon hydraulique ainsi que de la rugosité de la
conduite. La formule de Chézy découle de celle de Weisbach-Darcy :
Méthode de Bazin
• Pour un réseau unitaire ou pluvial dans le cas du séparatif, γ = 0.46, ce qui est
supérieur au cas précédent. Le transport de matières solides y est plus
fréquent surtout si les avaloirs ne sont pas équipés de décanteurs. Cependant
si le réseau est bien entretenu, il y a alors moins de dépôts et le coefficient
peut être pris égal à 0.30.
Méthode de Manning-Strickler
Méthode de Kutter
Avec : mk, le coefficient de rugosité de Kutter en m1/2 donné par le tableau, figure 27,
pour différents types de matériaux.
Conditions initiales
Pour un réseau d’eaux pluviales, il est courant d’opter pour une pente de 0.5 %.
Cependant dans le cas du centre ville de Lure, il existe quelques difficultés. Avant
tout, il faut savoir que l’exutoire du réseau est une conduite unitaire existante. La
côte de raccordement est donc connue. Ce raccordement ne se fait pas au point bas
du centre-ville ce qui pose quelques problèmes de pentes. En effet l’avenue de la
République présente une dépression au niveau de l’église (milieu de l’avenue) avec
une altitude de 291.50 tandis que l’altitude au niveau du carrefour du 1er Régiment
des Dragons et à la sortie de la rue de la Tannerie est d’environ 293.00. L’Esplanade
Charles de Gaulle a une altitude moyenne de 291.50 ce qui est également plus bas
que le niveau à l’exutoire. Pour palier à ce problème de pente, il faudra faire appel à
un système de relevage, cependant, l’utilisation de faibles pentes dans le réseau
permettra de limiter les problèmes.
Pour un réseau d’eaux pluviales il est conseillé de ne pas utiliser des conduites
d’un diamètre inférieur à 300mm pour des raisons d’entretien et pour éviter que des
objets ou des matières solides ne viennent obstruer la canalisation.
Première approche
Ainsi pour faire circuler un débit de 0.099 m3/s dans une canalisation béton
Ø300 il faut mettre en place une pente de 1 %. Il est donc possible de diminuer le
diamètre en augmentant la pente. Le choix de la canalisation et de sa pente se fera
ensuite en tenant compte des conditions d’autocurage.
Conditions d’autocurage
Exemple :
Pour le bassin versant A ayant un débit de 0.099 m3/s on choisit avec une conduite
béton Ø600 (K = 90) avec 0.25 % de pente.
VPS = (K x I1/2 x D2/3) / 42/3 = (90 x 0.00251/2 x 0.62/3) / 42/3 = 1.27 m/s
QPS = VPS x (π x D²) / 4 = 1.27 x (π x 0.6²) / 4 = 0.36 m3/s
QA / QPS = 0.099 / 0.36 = 0.275
D’après le tableau en annexe 9, avec QA/QPS = 0.275 on obtient V/VPS = 0.86
V = V/VPS x VPS = 0.86 x 1.27 = 1.09 m/s → condition 1 respectée
Lorsque l’une des conditions n’est pas respectée il vaut faire varier l’un des
paramètres, à savoir la pente de la conduite, le diamètre de la conduite ou la nature
du matériau utilisé pour faire varier le coefficient de Strickler.
Le type de calcul par itération fait dans l’exemple précédent est fait pour chaque
tronçon, avec de nouvelles conditions de débit.
Le tableau de calcul, fourni en annexe 10, montre la suite de calculs itératifs
pour obtenir la conduite souhaitée pour le bassin versant A. Cela permet de
connaitre les diamètres des canalisations ainsi que les pentes qui peuvent être
misent en place. Ainsi, on peut observer que pour le cas du bassin versant A,
fournissant un débit de 0.099 m3/s, les trois conditions sont respectées pour des
conduites Ø500 avec 0.5% de pente, ou Ø600 et plus avec une pente à partir de
0.35%. Cela provient du fait que l’on augmente la vitesse en augmentant la pente,
mais une compensation est possible en augmentant le diamètre.
Dans la mesure où à Lure se posent des problèmes liés aux pentes du terrain
naturel, il est préférable d’opter pour une canalisation avec 0.35% de pente et donc
un diamètre 600mm.
Une solution alternative grâce à des tuyaux ovoïdes peut permettre d’assurer
l’autocurage pour de faibles débits car la surface de tuyau en contact est plus faible
et donc l’écoulement est favorisé
Pour vérifier la validité des résultats obtenus par le calcul manuel, il est possible
d’utiliser des logiciels de calcul. Le département VRD d’OTE Ingénierie possède un
logiciel appelé Mensura qui est utilisé pour la réalisation de projets VRD en matière
de terrassement, d’assainissement, de conception routière et de réalisation de
métrés.
Lors de mon travail sur ce logiciel, je me suis servi de la fonction
assainissement. La première étape consiste à insérer un fichier dwg sur Mensura. La
plupart des plans étant réalisés sur AutoCad, il est important de pouvoir les utiliser
en tant que fond de plan sur Mensura.
Ensuite l’étape la plus importante consiste à entrer les paramètres
correspondants à l’étude réalisée.
Il est très important de connaitre toutes parties du logiciel car un bon nombre de
paramètres sont remplis par défaut, si l’on oublie de les changer, le logiciel
effectuera tout de même un calcul avec des valeurs fausses.
Sur le fond de plan topographique il s’agit ensuite de tracer les contours de ces
bassins en indiquant les cheminements hydrauliques et les exutoires (figure 31). En
traçant les réseaux, il sera ensuite possible de connaitre la valeur des débits après
avoir fait les assemblages.
Figure n° 31,
Photo des assemblages,
source : fichier Mensura
Après avoir réalisé les assemblages, j’ai pu comparer les résultats obtenus
manuellement et par Mensura. Il y a tout de même une grande différence entre les
valeurs des débits à l’exutoire final, 1.4 m3/s pour le calcul manuel et 1 m3/s pour le
calcul avec Mensura. La différence provient de la façon de prendre en compte les
pentes du bassin qui sont nettement plus faibles sur Mensura. Le logiciel n’intègre
pas correctement le fait que le cheminement hydraulique ne se fasse pas en ligne
droite et ne considère donc que le dernier tronçon menant à l’exutoire. Une
importante différence est observable pour le bassin de la rue de la Tannerie où le
cheminement suit les caniveaux en effectuant plusieurs angles, la valeur de la pente
est alors faussée, tout comme la valeur du débit. Pour les bassins versants ayant un
cheminement rectiligne la valeur calculée manuellement est proche de celle trouvée
par Mensura. Exemple assemblage B : 0.111 m3/s manuellement, 0.125 m3/s pour
Mensura ou assemblage J : 0.198 m3/s manuellement et 0.194 m3/s pour Mensura.
Sur le logiciel Mensura il est possible de synthétiser tous les résultats obtenus
en fonction des bassins versants et des assemblages pour connaitre toutes leurs
caractéristiques, ces résultats sont reportés dans l’annexe 11. Dans cette annexe la
dénomination des bassins versants est la même que pour les schémas du calcul
manuel, (voir annexes 8).
o Les origines
Les eaux circulant généralement dans les conduites peuvent avoir différentes
origines :
- Les eaux domestiques, qui se composent :
o des eaux ménagères, issues des salles de bains ou des cuisines qui
sont souvent riches en graisses, détergents et solvants.
o des eaux vannes, issues des toilettes, chargées en matières
organiques azotées fermentescibles et riches en germes.
Ces eaux domestiques correspondent généralement à la quantité d’eau
potable rejetée ou souillées par différentes activités. On estime généralement
que le débit en résultant est équivalent à 150-200 litres/jour/habitant.
o Les débits
Ces différentes eaux usées ont chacune leurs formules pour connaitre les
débits générés.
Concernant les eaux usées domestiques, on note Qmts, le débit moyen par
temps sec. Il correspond au débit qui est susceptible de circuler dans la canalisation
à tout moment de la journée et qui est issu des activités domestiques.
Le débit de pointe d’eaux domestiques Qpd, en l/s, est donné par la formule :
D’une manière générale nous obtenons un débit de pointe par temps sec, Qpts, en
l/s, de :
Qpts = Qmts x K + Qsmi x Ki x S + Qecp (27)
Qpts = Qpd + Qpi + Qecp (28)
Dans le cadre du dimensionnement des réseaux d’eaux usées, aucunes eaux usées
industrielles ne seront collectées, la valeur du débit par temps sec se limitera donc
à:
Qpts = Qmts x K + Qecp (29)
Eaux pluviales
Bilan
o Les conduites
Conditions de dimensionnement
Pour dimensionner les conduites d’eaux usées, la méthode utilisée est la même
que pour les conduites d’eaux pluviales, il y a cependant quelques conditions
différentes à vérifier :
- condition de vitesse : pour éviter la formation de dépôts dans les conduites, il
est conseillé de dimensionner le réseau de telle manière à obtenir une vitesse
minimale de 0.30 m/s et une vitesse maximale de 4 m/s pour éviter une
érosion trop rapide des conduites et des autres ouvrages.
- condition de diamètre, qui préconise l’emploi de tuyaux ayant un diamètre
minimal de 200 mm pour des raisons d’entretien.
- condition de pente, qui limite celle-ci à un minimum de 0.5 % voire 0.2 % dans
les cas d’une topographie défavorable, à condition que la vitesse soit
suffisante.
- l’aération du réseau, qui est nécessaire lorsque celui-ci transporte des
matières organiques, pour éviter de mauvaises odeurs ou la formation de
dangereux gaz. Il se produit une fermentation aérobie (en présence
d’oxygène) qui est beaucoup moins dangereuse que la fermentation
anaérobie qui s’effectue en milieu anoxique.
Conditions d’autocurage
Pour commencer, nous avons obtenu par le calcul un diamètre théorique, il faut
ensuite le remplacer par le diamètre supérieur existant dans les gammes des
fabricants.
On peut alors calculer le rapport entre le débit total d’eaux usées et le débit à
pleine section : Q / QPS.
D’après le tableau en annexe 9, concernant les canalisations circulaires
partiellement remplies de l’instruction technique de 1977, on déduit le rapport des
hauteurs h / D et des vitesses V / VPS à partir de la valeur de Q / QPS.
Ces trois conditions sont à respectées pour des conduites d’eaux usées
uniquement. Dans le cas du centre-ville de Lure les canalisations seront
dimensionnées en respectant les conditions d’autocurage propres à un réseau
d’eaux pluviales, car lors de chaque pluie les conduites seront nettoyées ce qui
évitera la formation de dépôts.
o Etude hydrologique
L’image satellite de droite (figure n°33), représen te l’îlot (n°14) situé entre
l’avenue de la République et la rue du Fahys, on peut ainsi y repérer les habitations
et leurs dépendances, les espaces verts et les zones imperméabilisées par des
pavés ou de l’enrobé. Sur un plan du site (figure n° 32), il est alors possible de
retranscrire ces surfaces pour calculer leurs aires :
- Les surfaces hachurées sur la figure 32 représentent les habitations avec
leurs dépendances, donc des toitures.
- Les surfaces hachurées colorées en rouge correspondent aux toitures
reprises par le réseau d’eaux pluviales considérées dans le chapitre des eaux
pluviales.
Hypothèses de calcul
Pour continuer notre étude, nous avons été dans l’obligation de prendre
plusieurs hypothèses concernant ces différentes surfaces.
Concernant les pentes, nous avons optés pour une valeur uniforme de 0.5 %
sur l’ensemble du centre-ville. Cette valeur a été prise car nous ne disposons pas de
relevé topographique sur le domaine privé. Cependant 0.5 % parait être également
une valeur moyenne pour les pentes longitudinales des voiries, c’est pour cette
raison que nous l’avons choisi pour caractériser la pente d’écoulement des eaux
pluviales récupérées sur les espaces verts, les zones imperméabilisées et les
toitures.
Concernant les coefficients d’imperméabilisation plusieurs valeurs ont été
retenues :
- 1.00 pour les toitures
- 0.90 pour les surfaces dites imperméabilisées
- 0.20 pour les espaces verts car nous considérons que 80 % des eaux
s’infiltreront directement dans le sol et seulement 20 % d’entre elles
ruisselleront pour être récupérées dans les canalisations.
Raisonnement
Tronçon n° 6 du
réseau unitaire de la
rue Pasteur
o
Regards de branchement
o
Figure n° 34, Schéma de répartition des zones par t ronçon
Ainsi les îlots définis dans l’annexe 12 seront repartis entre les différents
tronçons, comme on peut l’observer sur la figure n° 34, où le tronçon n° 6 du réseau
unitaire de la rue Pasteur reprend des eaux provenant d’une partie de l’îlot 5 et d’une
partie de l’îlot 1. Le découpage se fait suivant les limites parcellaires et la disposition
des bâtiments, nous avons donc considéré que les eaux récoltés sur une parcelle se
dirigeront vers l’avant de celle-ci. Cette considération est une hypothèse pour
poursuivre notre étude.
Lorsque les délimitations sont faites il est alors possible de calculer les débits
récupérés par chaque tronçon du réseau qui dépendent des caractéristiques de la
surface collectée.
La pente de la surface
Le coefficient d’imperméabilisation
(surfaces toitures arrières x 1.00) + (surfaces imperméabilisées x 0.90) + (surface espaces verts x 0.20)
Cglobal =
(Σ des surfaces) (32)
La longueur hydraulique
La longueur hydraulique prise en compte est celle allant du point le plus éloigné
de la parcelle jusqu’au regard de branchement le plus en aval.
Méthode utilisée
Pour déterminer les débits générés, nous avons utilisé la méthode superficielle
de la même façon que dans le chapitre des eaux pluviales.
L’annexe 14 est un schéma permettant de situer les tronçons considérés et
l’annexe 15, un tableau récapitulatif des débits récupérés pour chaque tronçon.
Vérification de l’écoulement
Lorsque les débits pénétrants dans les canalisations sont connus il faut vérifier
tronçon par tronçon si un écoulement correct est assuré et si les diamètres sont
suffisants. Ce bon écoulement dépend de la pente donnée à la canalisation. Il est
possible de connaitre cette pente grâce aux informations fournies par les inspections
caméra des réseaux dont le robot mesure la dénivellation au cours de son
avancement. L’annexe 16 est un exemple de relevé effectué par Franche Comté
Assainissement pour le compte de VEOLIA. On peut y observer une dénivellation de
plus de 800 mm sur 36 m d’inspection entre les regards notés R51B et R51A, soit
une pente que l’on peut juger d’uniforme d’environ 2.2 %.
Ne disposant pas des niveaux des fils d’eau du réseau, l’utilisation des
inspections caméra est la seule façon d’obtenir les pentes des canalisations.
Assemblages
4 Pasteur 0,028
Série 0,123
5 Pasteur 0,095
1 Pasteur 0,066
Série 0,105
2 Pasteur 0,087
Résultats
Dans le but de vérifier si le réseau unitaire existant est capable de reprendre les
eaux usées et certaines eaux pluviales, nous avons mené une étude qui présente
certaines limites.
Dans un premier temps l’étude s’est limitée aux réseaux qui ont été inspectés.
Pour poursuivre les calculs il faudrait posséder, soit une étude complète de tous les
réseaux du site soit un plan donnant les côtes des fils d’eau.
Dans un second temps l’étude à due être abandonnée sur plusieurs tronçons
qui présentaient de fortes irrégularités de pente ou parfois des contre-pentes. Du fait
que le réseau existant n’a jamais présenté de mise en charge entrainant un
débordement et des inondations sur les chaussées, il est difficile d’interpréter les
résultats de l’inspection caméra qui peut, elle aussi, comprendre des erreurs de sens
d’inspection, par exemple.
L’un des résultats de notre vérification de conduite, est le fait que les
canalisations en place possèdent des diamètres suffisants pour faire passer les
débits calculés. Cela signifie que si l’on traite les quelques défauts observés lors des
inspections (fissures, racines, …) et si l’on corrige les problèmes de pente, les
canalisations en place pourront être réutilisées.
o Entretien et risques
Pour qu’un réseau garde toute son efficacité au cours du temps, il est
recommandé voire parfois indispensable d’effectuer un entretien régulier des
conduites et des autres ouvrages pour les débarrasser des éventuels dépôts qui
peuvent gêner le bon écoulement. Lors de l’entretien, ou même dans des conditions
d’utilisation normale, il peut se produire quelques désagréments, tels que de
mauvaises odeurs qui résultent de la décomposition des matières organiques
fréquemment présentes dans un réseau d’eaux usées. Si les conditions d’autocurage
ne sont pas respectées, la vitesse d’écoulement ne sera pas suffisante pour évacuer
ces matières fermentescibles.
Il peut se produire deux types de fermentation, en aérobie ou en anaérobie. Il
est également possible de détecter plusieurs types de composés odorants tels que
les soufrés, les azotés, les acides ou les alcools, cependant les soufrés représentent
environ 90% de ces odeurs. Le cas d’une fermentation en absence d’oxygène est
plus dangereuse que celle avec oxygène, car il se forme plusieurs gaz nocifs, en
particulier l’hydrogène sulfuré H2S et le méthane CH4, c’est pour cette raison qu’il est
important d’aérer le réseau.
Le méthane qui est incolore et possède une densité de 0.55, est plus léger que
l’air, il a dont tendance à s’échapper par la moindre ouverture vers la surface. Lors
de l’ouverture d’un tampon il est déconseillé d’avoir une cigarette allumée, par
exemple, à proximité pour prévenir tout risque d’explosion.
L’hydrogène sulfuré, que l’on trouve également dans les stations d’épuration,
possède une densité de 1.19 ce qui le rend plus lourd que l’air, il dégage également
une forte odeur d’œuf pourri. Cependant à forte concentration, il a un effet
anesthésiant sur les récepteurs olfactifs et devient alors inodore. Avec une densité
de 1.19 ce gaz stagne dans les conduites. Dans une atmosphère à 0.2% en H2S, un
sujet meurt en moins d’une heure, alors qu’à 1%, la mort est instantanée.
L’hydrogène sulfuré possède aussi une large plage d’explosivité entre 4,5% et 45%.
Avant toute intervention sur le réseau il faut maintenir des regards ouverts en
aval et en amont du point inspecté pendant plusieurs minutes pour le chasser, il est
également conseillé de se munir d’un détecteur de gaz, pour prévenir tout risque
d’accident, dont le nombre n’est pas négligeable.
Il est important de savoir que ces gaz toxiques ont aussi des effets sur les
conduites, ils provoquent une corrosion accélérée du ciment et des armatures dans
tuyaux et regards. Il se produit alors une décomposition de la paroi intérieure, avec
des conséquences sur l’écoulement et la résistance mécanique des canalisations.
Ces effets peuvent être supprimés ou réduits par :
- de meilleures conditions d’écoulement
- une bonne oxygénation de l’effluent
- l’ajout d’oxydants ou de nitrates qui fixent les sulfates et les neutralisent.
• Ouvrages annexes
Sur les réseaux d’eaux pluviales ou d’eaux usées il est courant de rencontrer
différents ouvrages annexes, autres que des conduites, des collecteurs ou des
regards, qui ont chacun un rôle bien précis pour le bon fonctionnement de l’ensemble
et dont on va retrouver certains exemples sur les réseaux d’assainissement du
centre-ville de Lure. Ainsi les ouvrages annexes les plus courants sont :
- Les séparateurs à hydrocarbures et débourbeurs
- Les limiteurs et régulateurs de débit
- Les stations de relevage et de pompage
- Les séparateurs à graisses ou à fécules
- Les déversoirs d’orage
Ce sont des ouvrages placés sur la partie aval d’un réseau reprenant des eaux
pluviales chargées en particules lourdes (boues) ou légères (hydrocarbures)
provenant principalement de voiries, de parkings ou d’aires de lavage. La Loi sur
l’Eau du 3 janvier 1992 impose le traitement de ces eaux impropres avant l’injection
dans les réseaux publics.
Un limiteur de débit est un organe qui restitue un débit maximum d’un réservoir
dont il contrôle le niveau, alors qu’un régulateur donne un débit constant quelle que
soit la hauteur dans le réservoir, ce débit peut également être limité.
Pour réguler les débits il existe plusieurs solutions. La première consiste à
mettre en place un étranglement sur la conduite. Un tuyau de plus petit diamètre est
placé en aval du collecteur pour réguler le débit à la sortie. Cette solution est simple
mais imprécise, elle est donc à éviter. Il existe également des solutions basées sur
le principe de vannes (équipées de flotteurs, à guillotine, …), mais il est de plus en
plus courant de rencontrer des régulateurs à effet vortex.
Ces organes sont placés dans un regard de visite pour permettre un entretien.
Le fonctionnement repose sur la formation d’un noyau central d’air qui se forme
lorsque le fluide tourbillonne dans la chambre. Ce noyau obstrue une partie de la
sortie, ce qui réduit le débit.
Ces stations peuvent se composer d’un regard au fond duquel sont placées
généralement 2 pompes dont le fonctionnement est alterné pour en limiter l’usure.
Ces pompes peuvent être immergées ou placées au sec. Elles se mettent en marche
lorsque le niveau d’eau dans le regard à atteint une cote limite représentée par un
capteur.
Dans le cas de pompes au sec, celles-ci sont placées dans un regard
accessible à tout moment pour permettre l’entretien.
Ces pompes renvoient l’eau
dans une conduite située à un
niveau plus haut que celle d’arrivée.
Elles sont dimensionnées en
fonction du débit à traiter et de la
hauteur de renvoi.
Ces séparateurs sont généralement rencontrés sur les réseaux d’eaux usées,
généralement en sortie de cuisines. Ils fonctionnent également sur le principe de la
décantation tout comme un séparateur d’hydrocarbures. En effet, les effluents
arrivent par une conduite, les particules lourdes sont récupérées dans le fond et les
graisses surnagent. La conduite de sortie est placée à mi-hauteur pour récupérer des
eaux plus « propres ».
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 11 : tableaux des résultats des assemblages sur Mensura, source : fichier
Mensura