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Des feux dévastateurs font leur apparition dans plusieurs pays du monde, dans

un contexte de réchauffement climatique indéniable. Après les feux de forêts


géants en Australie déclarés en juin 2019, les incendies meurtriers se multiplient
cet été.
Si on ne peut pas affirmer que tous ces feux ravageurs qui se multiplient aux quatre coins du globe
sont directement liés au réchauffement climatique, force est de constater que les facteurs qui
l'accompagnent favorisent leur développement. De fortes températures, la multiplication des canicules
et la baisse des précipitations sont indéniablement des phénomènes communs à plusieurs de ces
incendies

Cet été particulièrement riche en incendies fait écho à la sortie, lundi 9 août, du sixième rapport du
Giec. Les experts de ce groupe intergouvernemental qui suit l'évolution du climat prévoient que le
seuil stratégique d'1,5°C supplémentaire sera atteint dès 2030, soit dix ans plus tôt que prévu.

Chaque année, le nord de l’Algérie est touché par des feux de forêt, mais ce
phénomène s’accentue d’année en année sous l’effet du changement climatique.
Celui-ci augmente la probabilité des canicules et des sécheresses et, par ricochet, des
incendies. Il faisait environ 48 degrés mercredi à El Tarf, Guelma et Souk Ahras.

Ces incendies ravivent des plaies et le débat sur l’absence d’avions bombardiers d’eau
en nombre suffisant, qui avait déjà agité le pays l’été dernier après des incendies
meurtriers. L’été 2021 a été le plus meurtrier depuis l’indépendance algérienne : au
moins quatre-vingt-dix personnes sont mortes dans des feux de forêt qui ont ravagé
le Nord, où plus de 100 000 hectares de taillis sont partis en fumée.

Depuis le début du mois d’août, cent six incendies se sont déclarés en Algérie, détruisant
800 hectares de forêt et 1 800 hectares de taillis, a précisé M. Beldjoud. « Certains de ces
incendies ont été provoqués », a affirmé le ministre de l’intérieur.

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