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Le quatre-quarts
J'ai toujours considéré le quatre-quarts comme !e meilleur des
gâteaux, peut-être parce qu'il me rappelle certaines journées d’hiver chez mes grands-parents. Ma grand-mère le faisait à la perfection; il ne lui fallait pas plus de vingt minutes pour le préparer. Apres I'avoir laissé trois quarts d'heure dans un four moyen, puis chaud, elle le démoulait encore fumant. Ces jours-là, mon grand-père lui apportait trois oeufs frais. Après les avoir pesés, elle prenait le même poids de farine, puis le même poids de sucre et enfin le même poids de beurre. Ensuite, elle prélevait le zeste d'un citron. Elle mélangeait longtemps le jaune des oeufs avec le sucre, et, petit à petit, d'une main, elle ajoutait alternativement un peu de farine, un peu de beurre, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus. Elle parfumait alors avec le zeste. Enfin, elle battait les blancs en neige, les mélangeait délicatement à la pâte, versait la préparation dans un moule beurré et enfournait le tout. Depuis le jour où, pour la première fois, je le vis préparer et le dégustai encore tiède, le quatre-quarts devint mon gâteau préféré. Et il le restera, car il est lié au souvenir de ma grand-mère.