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NF en Iso 22476-2
NF en Iso 22476-2
JUILLET 2005
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Pour : 2 SAVOIE GEOTECHNIQUE
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ICS : 93.020
Correspondance La Norme européenne EN ISO 22476-2:2005 a le statut d'une norme française. Elle
reproduit intégralement la Norme internationale ISO 22476-2:2005.
Analyse Le présent document définit les termes employés et les paramètres mesurés,
spécifie les caractéristiques des cinq types d’appareillage utilisables, fixe le mode
opératoire et précise les résultats à présenter.
Modifications Par rapport aux documents destinés à être remplacés, adoption de la norme
européenne.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
1) À l’étude.
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Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
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entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 22476-2:2005 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
4 Appareillage ...................................................................................................................................... 6
7 Rapport ............................................................................................................................................ 11
Annexe A (informative) Feuille d’essai récapitulative pour les essais de pénétration dynamique ........ 14
Annexe E (informative) Exploitation des résultats d’essai avec utilisation de la résistance dynamique
en pointe ....................................................................................................................................... 29
Bibliographie .................................................................................................................................................... 31
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Avant-propos
Le présent document EN ISO 22476-2:2005 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 341 «Reconnais-
sance et essais géotechniques», dont le secrétariat est tenu par DIN, en collaboration avec le Comité Technique
ISO/TC 182 «Géotechnique».
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juillet 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en juillet 2005.
EN ISO 22476, Reconnaissance et essais géotechniques — Essais en place comprend les parties suivantes :
— Partie 1 : Essais de pénétration statique à pointe électrique et essai au piezocône (ISO/WD 22476-1)
— Partie 2 : Essais de pénétration dynamique (ISO 22476-2:2005)
— Partie 3 : Essai de pénétration au carottier (ISO 22476-3:2005)
— Partie 4 : Essai pressiométrique Ménard (ISO/WD 22476-4)
— Partie 5 : Essai au dilatomètre flexible (ISO/WD 22476-5)
— Partie 6 : Essai au pressiomètre autoforeur (ISO/PDTS 22476-6)
— Partie 7 : Essai au vérin dans un forage (ISO/WD 22476-7:2003)
— Partie 8 : Essai de déplacement pressiométrique dans un forage (ISO/PDTS 22476-8)
— Partie 9 : Essai au scissomètre de chantier (ISO/WD 22476-9)
— Partie 10 : Essai de sondage par poids (ISO/DTS 22476-10:2004)
— Partie 11 : Essai au dilatomètre plat (ISO/DTS 22476-11:2004)
— Partie 12 : Essai de pénétration statique à pointe mécanique (ISO/WD 22476-12)
— Partie 13 : Essai de chargement à la plaque (ISO/WD 22476-13).
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
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1 Domaine d'application
Le présent document spécifie les exigences pour les reconnaissances indirectes du terrain par essais de péné-
tration dynamique dans le domaine des reconnaissances géotechniques conformes à EN 1997-1 et EN 1997-2.
Le présent document concerne la détermination in situ de la résistance des sols et des roches tendres à la péné-
tration dynamique d’une pointe conique. La pointe est battue au moyen d’un mouton de masse donnée tombant
d’une hauteur donnée. La résistance à la pénétration est caractérisée par le nombre de coups nécessaires pour
enfoncer la pointe conique à une profondeur fixée. Le nombre de coups, lors d’un battage de manière continue,
est noté en fonction de la profondeur atteinte par la pointe, mais aucun échantillon n’est prélevé.
Quatre procédures couvrent un large éventail d’énergie spécifique de battage par coup :
— essai au pénétromètre dynamique léger (DPL) : Essai effectué avec la masse la plus faible de la gamme des
pénétromètres dynamiques ;
— essai au pénétromètre dynamique moyen (DPM) : Essai effectué avec la masse moyenne de la gamme des
pénétromètres dynamiques ;
— essai au pénétromètre dynamique lourd (DPH) : Essai effectué avec la masse moyenne à très lourde de la
gamme des pénétromètres dynamiques ;
— essai au pénétromètre dynamique ultra lourd (DPSH) : Essai effectué avec la masse la plus élevée de la
gamme des pénétromètres dynamiques.
Les résultats des essais du présent document conviennent particulièrement à la détermination qualitative d’un
profil de terrain, couplée à des investigations directes (par exemple au prélèvement d’échantillons selon
prEN ISO 22475-1) ou comme comparaison relative à d’autres essais in situ. Ils peuvent également être utilisés
pour déterminer des propriétés de résistance et de déformation des sols généralement sans cohésion, mais aussi
des sols fins, et ce par des corrélations appropriées. Les résultats peuvent être également utilisés pour déterminer
la profondeur des couches de terrain très denses, par exemple pour déterminer la longueur des pieux portant en
pointe et pour détecter des terrains très lâches, remblayés présentant des cavités, ou des vides comblés.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l’application du présent document. Pour les réfé-
rences datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s’applique.
prEN ISO 22475-1, Reconnaissance et essais géotechniques — Méthodes de prélèvement par forage ou exca-
vation et mesurages piézométriques — Partie 1 : Principes techniques d’éxécution (ISO/DIS 22475-1:2004).
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
sonde pénétrométrique
pointe conique et tiges de battage
3.2
pénétromètre
sonde pénétrométrique et tout l’appareillage nécessaire pour enfoncer la sonde
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3.3
enclume ou tête de battage
partie du dispositif de battage frappée par le mouton et grâce à laquelle l’énergie provenant de la frappe du mouton
est transmise aux tiges de battage
3.4
martyre ; amortisseur
pièce placée au-dessus de l’enclume destinée à minimiser l’endommagement de l’appareillage
3.5
mouton
partie du dispositif de battage qui est successivement soulevée et relâchée pour produire l’énergie nécessaire à la
pénétration de la pointe
3.6
hauteur de chute
chute libre du mouton après avoir été libéré
3.7
dispositif de battage
ensemble constitué du mouton, de la tige-guide du mouton, de l’enclume et du système de relevage
3.8
tiges de battage
tiges qui relient le dispositif de battage à la pointe conique
3.9
pointe
sonde conique de dimensions normalisées utilisée pour mesurer la résistance à la pénétration (voir Figure 1)
3.10
énergie réelle ; énergie de battage
Emeas
énergie résultant d’une mesure, transmise par le dispositif de battage à la tige de battage située sous l’enclume
3.11
énergie théorique
Etheor
énergie du dispositif de battage obtenue par calcul :
Etheor = m × g × h
où :
m est la masse du mouton ;
g est l’accélération due à la pesanteur ;
h est la hauteur de chute du mouton.
3.12
rapport d’énergie
Er
rapport entre l’énergie réelle Emeas et l’énergie théorique Etheor du mouton, exprimée en pourcentage
3.13
valeurs Nxy
nombre de coups nécessaires pour enfoncer la pointe pénétrométrique sur une longueur fixée x, (exprimée en
centimètres) par le pénétromètre dynamique de type y
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3.14
énergie nominale spécifique par coup
En
valeur calculée par la formule :
En = m × g × h/A = Etheor/A
où :
m est la masse du mouton ;
g est l’accélération due à la pesanteur ;
h est la hauteur de chute du mouton ;
A est l’aire nominale de la base de la partie conique (calculée en utilisant le diamètre D de la base du cône) ;
Etheor est l’énergie théorique.
4 Appareillage
4.2 Enclume
L’enclume doit être en acier à haute résistance. Un amortisseur ou un martyre peut être placé entre le mouton et
l’enclume.
4.3 Pointe
La pointe en acier doit avoir une partie terminale conique d’angle au sommet de 90°, prolongée par une partie
cylindrique se raccordant aux tiges de battage comme représenté sur la Figure 1, avec les dimensions et toléran-
ces précisées dans le Tableau 1. La pointe peut être perdue ou récupérée (fixe). Lorsqu’une pointe perdue est
utilisée, l’extrémité de la tige de battage doit être ajustée sans jeu dans la pointe. Des spécifications alternatives
pour la pointe sont données Figure 1.
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Légende
1 Tige de battage
2 Orifice d’injection (éventuellement)
3 Assemblage fileté
4 Partie conique de l’extrémité de la pointe
5 Pointe pénétrométrique
6 Partie cylindrique de la pointe
7 Porte pointe
L Longueur de la partie cylindrique
D Diamètre de la base du cône
dr Diamètre de la tige a) Pointe type 1 récupérable (fixe) b) Pointe type 2 perdue
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NOTE 2 L’écoulement de la boue vers la surface n’est pas obligatoire. La pression d’injection correspond à la pression
hydrostatique due à la boue au niveau de la pointe après déduction des pertes de charge.
DPSH
Appareillage DPL DPM DPH
de pénétration Symbole Unité (très lourd)
dynamique (léger) (moyen) (lourd)
DPSH-A DPSH-B
Dispositif de battage
Enclume
diamètre d mm 50 < d < Dh a) 50 < d < Dh a) 50 < d < 0,5 Dh a) 50 < d < 0,5 Dh 50 < d < 0,5 Dh a)
masse (max.) m kg 6 18 18 18 30
(tige de guidage
incluse)
(à suivre)
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DPSH
Appareillage DPL DPM DPH
de pénétration Symbole Unité (très lourd)
dynamique (léger) (moyen) (lourd)
DPSH-A DPSH-B
Angle au sommet
du cône 90°
diamètre de la base D mm 35,7 ± 0,3 43,7 ± 0,3 43,7 ± 0,3 45,0 ± 0,3 50,5 ± 0,5
du cône neuf
diamètre de la base mm 34 42 42 43 49
du cône usagé (mini.)
longueur de la partie mm 17,9 ± 0,1 21,9 ± 0,1 21,9 ± 0,1 22,5 ± 0,1 25,3 ± 0,4
conique (mm)
Tiges de battage c)
diamètre OD (maxi.) dr mm 22 32 32 32 35
a) Dh diamètre du mouton : S’il est de forme rectangulaire, la plus petite dimension est considérée équivalente au diamètre.
b) Pointe perdue exclusivement.
c) La longueur maximale de chaque tige ne doit pas excéder 2 m.
d) Inclinaison des tiges par rapport à la verticale.
NOTE Les tolérances données sont des tolérances de fabrication.
5 Procédure d’essai
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Sur chaque site, il faut contrôler la fréquence des coups, la hauteur de chute, la résistance par frottement du mou-
ton en chute libre, le bon état de l’enclume et de celui du mécanisme de libération du mouton, ce bon fonctionne-
ment devant être assuré pour l’ensemble des séries d’essais. Il faut également contrôler le bon fonctionnement
du système d’enregistrement si celui-ci est automatisé.
La fidélité des instruments de mesure, — si cela est pertinent — doit être contrôlée après chaque détérioration,
surcharge ou réparation et au moins une fois tous les six mois, sauf dans le cas où le fabricant préconise des
intervalles d’inspection plus courts. Les pièces défectueuses doivent être remplacées. Les étalonnages doivent
être conservés avec l’appareillage.
Pour contrôler les pénétromètres dynamiques pneumatiques, l’énergie de battage pour chaque impact (énergie
réelle Emeas) doit être mesurée directement. Cette valeur une fois divisée par l’aire de la base du cône ne doit pas
s’écarter de plus de 3 % de la valeur nominale spécifique par coup donnée dans le Tableau 1. L’énergie de battage
par impact doit être contrôlée tous les six mois.
Les pertes d’énergie se produisent par exemple à cause du frottement du mouton (perte de vitesse par rapport
à celle d’une chute libre) ou à cause des pertes d’énergie dues à l’impact du mouton sur l’enclume. Par consé-
quent, il y a lieu pour chaque nouveau dispositif de battage de déterminer l’énergie réelle transmise aux tiges de
battage.
NOTE Une méthode recommandée pour déterminer l’énergie réelle est fournie dans l’Annexe C.
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Le nombre normal de coups se situe généralement pour N10 entre 3 et 50 dans le cas des pénétromètres DPL,
DPM et DPH, et pour N20 entre 5 et 100 dans le cas des pénétromètres DPSH-A et DPSH-B. Pour des projets
particuliers, ces valeurs peuvent être dépassées. Lorsque ces valeurs sont dépassées et que la résistance à la
pénétration est faible, par exemple dans les argiles molles, la profondeur de pénétration par coup peut être notée.
Dans les terrains durs ou les roches tendres, où la résistance à la pénétration est très élevée ou excède le nombre
normal de coups, la pénétration pour un nombre de coups déterminé peut être notée comme alternative aux
valeurs de N.
En général, l’essai est arrêté si le nombre de coups est supérieur à deux fois les valeurs maximales données
ci-dessus ou si la valeur maximale est dépassée constamment sur 1 m de pénétration.
6 Résultats d’essais
Les résultats d’essais doivent être notés et exploités à partir des valeurs de N10 pour les DPL, DPM et DPH et N10
ou N20 pour les DPSH-A et DPSH-B.
Une autre possibilité d’exploitation des résultats d’essai est l’utilisation de la résistance dynamique de pointe
(voir Annexe E).
L’influence sur les valeurs notées Nxy tel que le frottement des tiges dû à l’adhérence du sol ou au flambage doit
être prise en considération (voir par exemple l’Annexe D).
En raison des pertes d’énergie lors de la chute du mouton, il est recommandé, dans le cas d’essais destinés à des
évaluations quantitatives pour des projets, de déterminer par étalonnage l’énergie réelle Emeas transmise aux
tiges de battage.
7 Rapport
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Annexe A
(informative)
Feuille d’essai récapitulative pour les essais de pénétration dynamique
.................................................................................................................................................................................
Coordonnées x, y, z : ..............................................................................................................................................
Appareillage contrôlé et conforme à l’EN ISO 22476-2, 5.1 ; Oui / Non *) sur : ......................................................
Signature : .........................................................
...........................................................................
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Annexe B
(informative)
Procès-verbal des valeurs mesurées
et des résultats d’essai de pénétration dynamique
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
Coordonnées x, y, z
Profondeur N10/N20 *) Profondeur N10/N20 *) Profondeur N10/N20 *) Profondeur N10/N20 *) Profondeur N10/N20 *)
Autres données :
Niveau de la nappe : ....... m par rapport au début de la pénétration
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Annexe C
(informative)
Méthode recommandée pour mesurer l’énergie réelle
C.1 Principe
La mesure de l’énergie transmise aux tiges de battage peut être effectuée sur une partie d’une tige instrumentée
positionnée sous le point d’impact du mouton sur l’enclume à une distance d’au moins 10 fois le diamètre de la
tige (voir Figure C.1).
Pour information complémentaire voir [1] à [6] dans la Bibliographie.
Légende
1 Enclume
2 Partie de la tige instrumentée
3 Tige de battage
4 Jauge de déformation (transducteur de mesure)
5 Accéléromètre
6 Terrain
F Force
dr Diamètre de la tige
C.2 Appareillage
Le dispositif de mesure est constitué d’une tige instrumentée amovible fixée entre l’enclume et la tête des tiges.
Il comprend :
— un système de mesure de l’accélération verticale avec une réponse linéaire jusqu’à 5 000 g ;
— un système de mesure de la déformation axiale induite dans la tige ;
— un appareil avec une résolution inférieure à 1.10-5 s pour visionner, enregistrer et pré-traiter les signaux ;
— un système de traitement informatique (enregistreur chronologique et ordinateur).
Si des jauges de déformation sont utilisées pour la mesure de la déformation axiale, il est recommandé de les
répartir uniformément autour de la tige instrumentée, de préférence en deux paires orthogonales.
C.3 Mesures
À chaque impact, contrôler le bon fonctionnement de l’équipement de mesure et des capteurs par affichage des
résultats des mesures.
Il convient de vérifier que les signaux en provenance des accéléromètres et des jauges sont nuls avant et après
l’impact.
Pour la mesure de l’accélération et de la déformation, la fidélité doit être inférieure à 2 % de la valeur mesurée.
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C.4 Calcul
C.4.1 La force F transmise aux tiges est calculée comme suit :
F (t) = Aa × Ea × em (t) ... (C.1)
où :
em(t) est la déformation axiale de la tige instrumentée mesurée à l’instant t ;
Aa est l’aire de la section transversale de la tige instrumentée ;
Ea est le module de Young de la tige instrumentée.
C.4.2 La vitesse particulaire v(t) de la section de mesure est calculée par intégration de l’accélération a(t) par
rapport au temps t.
C.4.3 L’équation de base donnant l’énergie E qui passe dans les tiges de battage est :
t´
E ( t´ ) =
∫ F ( t )v ( t ) dt ... (C.2)
0
où :
E ( t´ ) est l’énergie transmise à la tige de battage jusqu’au temps t´ après l’impact.
NOTE Diverses méthodes pour résoudre l’équation ci-dessus ainsi que d’autres informations sont disponibles dans la
Bibliographie.
C.4.4 L’énergie du dispositif de battage à considérer est la valeur moyenne obtenue par au moins cinq mesures :
n
∑E
1
E meas = --- ... (C.3)
n
1
C.4.5 Le rapport d’énergie du dispositif de battage qui caractérise chaque appareillage est donné par :
E meas
E r = --------------- ≤ 1 ... (C.4)
E theor
où :
Etheor = m × g × h ;
h est la hauteur de chute du mouton ;
m est la masse du mouton ;
g est l’accélération due à la pesanteur.
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Type de pénétromètre
Numéro de dossier
Date de l’essai
Masse du mouton m
Hauteur de chute h
Etheor = m × g × h
Diamètre dr
Module Ea
Observations : Date :
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Annexe D
(informative)
Influences de l’appareillage et des conditions géotechniques
sur les résultats d’essai de pénétration dynamique
Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!
D.1 Introduction
D.1.1 Généralités
Les facteurs suivants peuvent affecter les résultats :
— influences géotechniques dues à la résistance au cisaillement du sol et à la contrainte en place au niveau de
pénétration ;
— influences provenant de l’appareillage.
Dans le choix et la mise en œuvre de l’appareillage et afin d’éviter des erreurs d’interprétation quant aux résultats
des essais de pénétration dynamique, il est recommandé de prendre en compte ces influences ; c’est pourquoi il
y a lieu de disposer des conclusions résultant des reconnaissances directes (par exemple des prélèvements selon
prEN ISO 22475-1).
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D.2 Exemples de résultat d’essais de pénétration dynamique dans les sols grenus
Quand toutes les autres conditions sont identiques, il faut considérer que :
a) la résistance à la pénétration croît plus que linéairement avec l’augmentation de l’indice de densité du sol ; par
conséquent, une variation de l’indice de densité, dû par exemple à un compactage profond, peut être détecté
par un essai de pénétration dynamique ;
b) les sols composés de particules rugueuses ou aux arêtes vives présentent une résistance à la pénétration
supérieure à celle des sols comportant des particules rondes et lisses ;
c) les cailloux et les blocs peuvent augmenter significativement la résistance à la pénétration ;
d) la distribution de la dimension des particules (le facteur d’uniformité et le facteur de courbure) influencent la
résistance à la pénétration ;
e) la résistance à la pénétration augmente considérablement avec la cimentation.
La Figure D.1 montre les résultats d’un essai avec un pénétromètre dynamique léger (DPL) dans un sol remblayé.
Légende
1 Sable moyen à grossier
ID Indice de densité
d Profondeur
Les essais ont été effectués dans un puits d’essai dans lequel on avait placé du sable moyen à grossier en cou-
ches de différentes densités relatives. La résistance à la pénétration augmente fortement avec l’augmentation de
l’indice de densité du sol ; l’influence devient alors plus importante.
La Figure D.2 montre l’augmentation de la résistance à la pénétration dans le cas de fines couches renfermant
des cailloux. Des pics de résistance à la pénétration qui se produisent localement ne sont pas représentatifs pour
estimer la capacité portante de la couche toute entière.
Légende
1 Limon grossier et sable fin avec couches de cailloux
d Profondeur
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La Figure D.3 montre que la résistance à la pénétration varie plus nettement dans les sols grenus que dans les
sols fins. La gamme des variations est plus prononcée dans les graves que dans les sables.
Les variations absolues de la résistance à la pénétration obtenues avec un pénétromètre dynamique léger (DPL)
ne résultent pas uniquement de densités relatives différentes, mais aussi de la plus grande résistance à la péné-
tration due au déplacement ou à la rupture de particules incluses plus grosses.
Légende
1 Limon sablonneux
2 Limon
3 Grave
d Profondeur
La Figure D.4 montre les effets de la cimentation des particules d’une couche de sable sur la résistance à la péné-
tration dans le cas d’un pénétromètre dynamique léger (DPL). Ce type de cimentation peut ne pas être décelé lors
de forages. La cimentation a été observée dans des puits de reconnaissance.
Légende
1 Limon argileux
2 Argile
3 Sable moyen, cimenté
4 Sable moyen
d Profondeur
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D.3 Exemples de résultats d’essais de pénétration dynamique dans des sols fins
Dans les sols mous, le frottement latéral le long des tiges a une influence considérable sur la résistance à la péné-
tration. Cela peut avoir comme conséquence, par exemple, que des cavités dans le sous-sol ne seraient pas
reconnues en tant que telles.
La Figure D.5 montre que l’essai de pénétration au carottier (SPT), contrairement aux résultats obtenus au péné-
tromètre dynamique lourd (DPH), ne présente quasiment pas de résistance à la pénétration dans l’argile parce
que, dans ce cas, le frottement latéral le long des tiges a été éliminé en exécutant le SPT à partir d’un trou de
forage.
Légende
1 Remblai
2 Limon sablonneux et graveleux
3 Grave sablonneuse
4 Argile
d Profondeur
La Figure D.6 montre des profils DPM obtenus avec ou sans boue de forage. La boue de forage réduit le frotte-
ment sur les tiges permettant une pénétration à plus grande profondeur. Ces données n’ont pas été corrigées en
tenant compte du frottement déduit des mesures de couple.
Légende
DPM Essai de pénétration dynamique moyen
sans boue de forage
DPM a Essai de pénétration dynamique moyen
avec boue de forage
I Croûte
II Grave
III Argile altérée remaniée
IV Argile altérée
V Argile non altérée
d Profondeur
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La Figure D.7 montre les données DPM de la Figure D.6 corrigées en utilisant les mesures de couple traduisant
les effets du frottement latéral sur les tiges. La correction réduit les valeurs N10M aux plus grandes profondeurs et
se traduit en profondeur, par le même profil avec ou sans la boue de forage. Toutes les valeurs sont dans le même
fuseau.
Légende
DPM Essai de pénétration dynamique moyen
sans boue de forage
DPM a Essai de pénétration dynamique moyen
avec boue de forage
I Croûte
II Grave
III Argile altérée remaniée
IV Argile altérée
V Argile non altérée
d Profondeur
La Figure D.8 montre le résultat d’un essai de pénétration dynamique au moyen d’un pénétromètre dynamique
léger (DPL) en relation avec les variations de structure dans un sol dans :
a) un limon naturel ; et
b) un remblai en limon faiblement compacté.
Légende
a Limon naturel
b Remblai en limon faiblement compacté
1 Limon moyen, faiblement argileux (lœss)
d Profondeur
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La Figure D.9 montre que la tourbe décomposée présente une résistance à la pénétration très faible.
Légende
1 Argile limoneuse
2 Tourbe décomposée
3 Argile sablonneuse, très limoneuse
d Profondeur
La Figure D.10 indique qu’une tourbe très peu décomposée et fibreuse présente des niveaux de résistance à la
pénétration très élevés, frottement latéral sur les tiges compris. Des effets similaires peuvent être observés dans
les argiles et les limons fortement organiques.
Légende
1 Grave et sable
2 Tourbe fibreuse
3 Limon et sable fin, légèrement argileux
d Profondeur
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Légende
1 Remblai
2 Sable argileux, grave limoneuse
3 Tourbe
4 Marne lacustre avec restes de plantes
5 Marne lacustre argileuse
6 Sable limoneux grossier, avec grave fine
d Profondeur
Légende
a Essai depuis la surface du remblai
b Essai depuis le fond du puits
1 Surface du remblai
2 Fond du puits
3 Sable dense, moyen à grossier
d Profondeur
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Légende
a Pas de nappe
b Nappe à 0,2 m sous la surface du terrain
1 Sable moyen à fin
d Profondeur
Ce qui suit est un exemple de la quantification de l’influence de la nappe sur un essai de pénétration dynamique
dans des terrains pulvérulents. Des essais comparatifs ont été menés avec DPL et DPH dans un sable mal
gradué (SP) et avec un DPH dans un mélange sable / grave bien gradué (GW) dans des conditions contrôlées
au-dessus et en dessous du niveau de la nappe. La Figure D.14 montre les relations entre le nombre de
coups N10L et N10H au-dessus de la nappe et le nombre de coups N’10L et N’10H en dessous de la nappe. Les
relations se présentent sous la forme générale :
N10 = a1 N’10 + a2 ; ce sont des valeurs calculées conservatrices.
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Coefficients
Coefficient
Classification d’uniformité
DPL DPH
du sol
Cu = d60/d10 a1 a2 a1 a2
GW ≥6 — — 1,2 4,5
Légende
1 Nombre de coups N´10L et N´10H sous la nappe
2 Nombre de coups N10L et N10H au-dessus de la nappe
SP Sable mal gradué
GW Mélange sable-grave bien gradué
Figure D.14 — Exemples de l’influence de la nappe sur les résultats d’essais de pénétration dynamique
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La Figure D.15 montre que dans les couches proches de la surface, la résistance à la pénétration est générale-
ment supérieure avec un plus grand diamètre de pointe de pénétromètre qu’avec un diamètre de pointe inférieur
pour un diamètre de tige constant. Dans les couches les plus profondes, la variation de résistance à la pénétration
dépend de la nature et de l’état du terrain. Par conséquent, dans le cas d’essai de pénétration dynamique dans
des couches de limon, la résistance à la pénétration avec un plus petit diamètre de pointe est supérieure à la résis-
tance avec une pointe de plus grand diamètre, ceci du fait du frottement latéral.
Avec un diamètre de pointe plus petit, le frottement latéral le long des tiges a un effet très important, car la pointe
est à peine plus large que la tige.
Lors d’essais de pénétration dynamique, les autres conditions demeurant identiques, un plus grand nombre de
coups est nécessaire lorsque la longueur des tiges augmente parce que l’efficacité diminue.
Légende
a Diamètre de la pointe plus grand
b Diamètre de la pointe plus petit
1 Grave sableuse
2 Limon, sableux légèrement argileux (raide)
3 Limon argileux (mou)
d Profondeur
Figure D.15 — Influence du diamètre de la pointe sur les résultats d’essai de pénétration dynamique
La Figure D.16 montre les valeurs N10 provenant de quatre configurations différentes d’appareil d’essai de
pénétration dynamique. La sensibilité des configurations les plus légères montre de plus grandes variations dans
chaque couche de sol alors que les configurations les plus lourdes donnent des valeurs N10 proches ou inférieures
à la valeur minimale recommandée. Pour tous les essais de la boue de forage a été utilisée afin de réduire le
frottement des tiges de battage, mais la profondeur de pénétration pour l’essai DPSH a été réduite de manière
significative.
Légende
I Croûte
II Argile de moraine altérée
III Argile de moraine non altérée
IV Sable limoneux
d Profondeur
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Annexe E
(informative)
Exploitation des résultats d’essai
avec utilisation de la résistance dynamique en pointe
Les résultats d’essais de pénétration dynamique sont généralement présentés sous forme du nombre de coups
pour 10 cm de pénétration (N10) en fonction de la profondeur, comme noté directement sur place. Ce nombre de
coups se situe généralement dans l’intervalle des valeurs normalisées (typiquement entre 3 et 50). Les
valeurs N10 peuvent être exploitées pour donner la résistance en pointe unitaire rd et la résistance dynamique en
pointe qd. La valeur de rd est une estimation du travail effectué au cours de la pénétration de la pointe dans le
terrain. La valeur de qd est obtenue en multipliant rd par un facteur qui tient compte de l’inertie des tiges de battage
et du mouton du fait de l’impact sur l’enclume. Le calcul de rd dépend des masses du mouton, de leur hauteur de
chute et des différentes dimensions de la pointe. Les différentes masses du dispositif de battage et la masse des
tiges de battage interviennent dans le calcul de qd, et par conséquent cela devrait permettre la comparaison des
différents appareillages.
Généralement, les équations utilisées sont :
E theor
r d = --------------
- ... (E.1)
A×e
ou
E meas
r d = --------------- ... (E.2)
A×e
et
m
q d = ------------------ r d ... (E.3)
m + m′
où :
rd et qd valeurs de résistance en Pa ;
m masse du mouton en kg ;
g accélération due à la pesanteur en m/s2 ;
h hauteur de chute du mouton en m ;
A aire de la base de la pointe conique en m2 ;
e pénétration moyenne en mm par coup (0,1/N10 pour DPL, DPM, DPM, et DPH, 0,1/N10 et 0,2/N20 pour
DPSH) ;
N10 nombre de coups pour un enfoncement de 100 mm ;
N20 nombre de coups pour un enfoncement de 200 mm ;
m′ masse totale pour la longueur considérée des tiges de battage, de l’enclume et du guidage, en kg.
La Figure E.1 montre les données de DPL, DPM et DPH pour un site d’argile raide surconsolidée. Alors que
chaque type d’appareillage d’essai donne une valeur N10 différente, le calcul de rd donne des valeurs proches
pour le DPM et le DPH et le calcul de qd montre que les trois types d’appareillage se traduisent par des profils très
semblables.
La Figure E.2 montre les données provenant des essais aux DPL, DPM, DPH et DPSH dans une argile de moraine
glacière surconsolidée. Ici encore, les valeurs de rd donnent des profils proches, le calcul de qd se traduit égale-
ment par des profils très semblables.
L’utilisation de qd offre la possibilité de changer de type d’appareillage au cours d’un sondage, lorsque le nombre
de coups devient trop peu élevé (réduction de la masse du mouton) ou trop fort (augmentation de la masse du
mouton).
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Légende
I Argile de Londres altérée
II Argile de Londres non altérée
d Profondeur
Légende
I Croûte
II Argile de moraine altérée
III Argile de moraine non altérée
IV Sable limoneux
d Profondeur
Figure E.2 — Données issues des essais aux DPL, DPM, DPH et DPSH
dans une argile de moraine glacière surconsolidée
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Bibliographie
[1] ASTM D 4633-86, Standard test method for stress wave energy measurements for dynamic penetrometer
testing systems. American Society for Testing and Materials, Philadelphia 1986.
[2] Butler, J.J., Caliendo, J.A., Goble, G.G, Comparison of SPT energy measurements methods. Proc. 1st Int.
Conf. on Site Characterization, Atlanta 1998, Vol. 2, 901–905.
[3] Farrar, J.A, Summary of Standard Penetration Test (SPT) energy measurements experience. Proc. 1st Int.
Conf. on Site Characterization, Atlanta 1998, Vol. 2, 919–926.
[4] Gonin, H, Du Pénétromètre dynamique au battage des pieux — Revue Française de Géotechnique No 76,
1996.
[5] Gonin, H, La formule des Hollandais ou le conformisme dans l'enseignement — Revue Française de
Géotechnique No 87,1999.
[6] Matsumoto, T; Sekeguchi, H., Yoshida, H. & Kita, K, Significance of two-point strain measurements in SPT
— Soils and Foundations, JSSMFE, Vol. 32, 1992, No 2, pp. 67-82.
[7] EN 1997-1, Eurocode 7 : Calcul géotechnique — Partie 1 : Règles générales.
[8] EN 1997-2, Eurocode 7 : Calcul géotechnique — Partie 2 : Reconnaissance des terrains et essais.
[9] EN ISO 22476-3, Reconnaissance et essais géotechniques — Essais en place — Partie 3 : Essai de péné-
tration au carottier (ISO 22476-3:2005).