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Le mot « selfie » est apparu pour la première fois en 2002 sur un forum de discussion en
ligne australien. En 2013, c’est le nouveau mot de l’année dans la langue anglaise. C’est une
dérivation de self, nom commun signifiant « le moi ». Il est utilisé comme pronom personnel
et publié sur les réseaux sociaux. L’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux tels
qu’Instagram, Facebook, Snapchat … out le monde s’y met : Les hommes politiques, les
Le Monde. le 10-09-2016
Le type le plus courant d’alopécie est appelé "androgénétique". La calvitie serait, avant
tout, liée à un excès d’hormone mâle, et dépendrait du (1)patrimoine génétique de chacun.
En clair, la majeure partie des calvities est héréditaire. Si le phénomène touche avant
tout les hommes, il n’épargne pas non plus les femmes.
L’autre type d’alopécie la plus courante est dite "diffuse" ou "aigue", et peut être due à
un excès de stress, à des carences alimentaires importantes (en fer, notamment), à des troubles
hormonaux ou du (2)métabolisme (la thyroïde, par exemple) mais aussi à certains traitements,
à l’instar de la chimiothérapie. Certaines maladies de peau ou des inflammations au niveau du
bulbe (liées à un excès de pellicules, par exemple) peuvent également expliquer la calvitie.
Depuis quelques années , en effet, les chercheurs travaillent à une méthode de culture
de "germes de (3)follicules pileux". En clair, il s’agit ni plus ni moins de cloner des cheveux.
Les chercheurs savent désormais isoler les cellules responsables de la formation des cheveux,
les extraire et les cultiver en laboratoire, pour ensuite les réimplanter dans (4)le cuir chevelu.
Ainsi, contrairement à (5)un implant traditionnel qui se contente de regarnir le crâne, il
s’agirait là d’un implant qui permettrait aussi de relancer la croissance des cheveux.
C’est au Japon que l’avancée a été réalisée. Alors que la plupart des expériences n’avait
permis jusque-ici que la culture d’une cinquantaine de germes de follicules pileux, des
chercheurs de l’université de Yokohama sont parvenus à en cultiver… 5.000 d’un coup !
"Cette méthode simple est très robuste et prometteuse. Nous espérons que cette technique
améliorera la thérapie régénérative des cheveux humains afin de traiter la perte des cheveux",
a commenté le professeur Junji Fukuda, qui dirigeait l’équipe, dans la revue scientifique
Biomaterials.
Les résultats ont été atteints in vitro à partir d'un mélange de cellules humaines et
épiderme de souris, d’où l’appel à la patience des scientifiques : les tests sur les humains ne
seront probablement pas réalisés avant cinq ans qui laissent espérer de nouveaux produits
d’ici 10 ans.