80ème congrès du Parti Socialiste - Fédération de l’Aude

avec Philippe ANDRIEU

Chères et Chers Camarades,

De retour du Congrès de Marseille, je souhaite
tout d’abord vous confirmer que je suis fier
d’être socialiste.
Notre parti est fragile, il a subi des défaites, des
défections et des divisions. Mais ce 80ème Congrès
a montré que nous étions capables, ensemble, de
dépasser les querelles pour travailler à l’avenir du
pays et de ses territoires.
Ainsi le congrès a validé une direction collégiale
avec un Premier secrétaire national, Olivier Faure
et deux secrétaires délégués, Nicolas Mayer-
Rossignol et Johanna Rolland. Mandataire du TO
1, Hélène Geoffroy devient présidente du conseil
national.
Notre responsabilité, c’est de sortir de l’aigreur,
d’apprendre de nos erreurs et d’évoluer vers le
meilleur.
Vous avez envoyé ce signal dans l’Aude à
l’occasion des votes des 12 et 19 janvier.
Lors du scrutin du 12 janvier, la ligne politique de
la fédération de l’Aude a été clairement tranchée
par les militants en faveur du Texte
d’Orientation 3 (TO 3) « Refondations » dont
j’étais co-mandataire avec Valérie Dumontet.
Le 19 janvier, le vote sur le Premier secrétaire
national a confirmé le positionnement des militants
audois en faveur de N. Mayer-Rossignol (TO 3).

En responsabilité, les Socialistes ont su se
retrouver, se rassembler et s’apaiser.
Le moment l’exige. Les régressions sociales
appellent la gauche à se réarmer contre les
injustices. Le libéralisme effréné efface l’Humain
dans notre République. L’extrême-droite agite les
peurs et manipule les vérités.
Nous, socialistes, n’avons pas le droit de laisser
les Français et les Audois s’enfoncer davantage
dans l’impasse des extrêmes ou de l’abstention.
Notre responsabilité, c’est de rassembler, de
reconstruire, de refonder.
Par conséquent, j’ai fait le choix, après
consultation des militants ayant soutenu ce
texte, de déposer ma candidature au poste de
Premier Secrétaire fédéral.
Je m’inscris dans la volonté de porter cette ligne
politique par la majorité des socialistes audois. Je
m’engage à garantir l’unité des socialistes
audois et à travailler à une union constructive et
transparente de la gauche, comme je l’ai formulé
lors du Congrès fédéral de Carcassonne, le 14
janvier.

Par respect du vote militant, au plan local comme

national, engageons dès aujourd'hui le
rassemblement de tous les socialistes autour de ma
candidature !
Je veux, ici et tout de suite, le réaffirmer : tout le
monde a sa place au sein de la Fédération de
l’Aude du Parti Socialiste. Les différences, les
échanges sur les stratégies et les programmes
doivent nourrir nos réflexions et nos actions sans
jamais compromettre l’unité. Nous sommes
socialistes avant tout.
C’est pourquoi, convaincu de l’impératif et de la
possibilité d’unité, j’ai formulé plusieurs
propositions entre le 12 et le 29 janvier. Elles
avaient pour objectif de présenter un binôme de
rassemblement et d’ouverture dans le respect
des équilibres politiques.
Ces équilibres s’incarnaient par la création de 2
postes de co-Premiers Secrétaires fédéraux,
l’un en charge des élus et de l’UDESR (occupé par
moi-même), l’autre en charge de l’animation du
Parti (occupé par Alix Soler-Alcaraz).
Cette proposition a été rejetée.
Toujours dans la volonté de trouver une issue
unitaire tout en assurant une juste représentation
nationale des orientations affirmées par les
militants, j’ai proposé que le siège au Conseil
National qui revient au Premier Secrétaire
fédéral, soit attribué au représentant du TO 3
« Refondations » arrivé en tête lors des 2 scrutins,
lequel accepterait alors d’être Premier Secrétaire
délégué.
Cette nouvelle main tendue a également été
rejetée.
Je regrette sincèrement et très profondément
que ces propositions pondérées et
respectueuses des équilibres politiques du
département n’aient pas trouvé d’écho.
C’est pour cette raison qu’en accord avec les
militants du texte d’orientation, nous avons décidé
qu’il reviendrait aux militants de trancher ce
débat sur la juste représentativité des
sensibilités au sein d’une direction fédérale que
nous souhaitons, quoi qu’il en soit, collégiale et
représentative. Le Congrès de Marseille nous
montre cette voie.
Ainsi, ma candidature porte l'engagement à
installer le pacte de gouvernance suivant :
La démocratie interne constitue le socle du
fonctionnement collectif et le garant de la légitimité
des instances et des représentants du Parti
Socialiste. Il est donc normal de recourir au vote
des militants pour trancher, sur la gouvernance
de la fédération.
Quel que soit le résultat du vote, nous devrons
nous respecter et nous rassembler au sein des
instances fédérales sous l'animation d'une
direction collégiale.
Si le vote des militants me place en tête, Alix
sera désigné Premier secrétaire fédéral
délégué, en charge de l'animation de la fédération.
Nous constituerons ensemble la composition
des instances. Les postes organisationnels
(coordination, animation, trésorerie et élections)
seront répartis de façon équilibrée entre les
sensibilités et selon des binômes titulaires/adjoints.
Il en sera de même au sein du secrétariat fédéral.
Ainsi, le rassemblement des militants
socialistes audois sera garanti. Ce pacte de
gouvernance est compatible avec les statuts de
notre parti et formalise concrètement ma volonté
expresse et sincère de l’union des socialistes.

Je porterai, avec tous les Camarades audois, les orientations suivantes :

Les militant.e.s et les adhérent.e.s sont le cœur du Parti.

• Engager, avec les membres de l’équipe fédérale, une tournée des sections pour établir un état des
lieux et un recensement des besoins et des projets. L’objectif sera de trouver les bonnes méthodes
pour aider les militant.e.s à animer, faire (re)vivre les sections.
• Travailler notamment au repérage de sympathisant.e.s et sur la façon de les associer à nos
réflexions et nos actions.
• Parce que le socialisme rime avec fraternité, réfléchir à l’organisation d’un temps convivial
régulier audois afin de rassembler toutes les énergies socialistes et républicaines.

Accompagner le parcours militant et le renouveau

• Créer un référent local chargé du tutorat pendant un an pour chaque nouvel adhérent
• Mettre en place un accueil du Nouveau militant, avec mise à disposition d’un kit (guide, goodies)
 • Construire un programme de formation en lien avec les instances nationales pour développer le
parcours militant.

Un Parti ouvert sur l’extérieur pour réfléchir et agir à Gauche.

• Organiser des temps de travail et d’échanges sous des formes diverses (ateliers participatifs,
webinaires, boucles WhatsApp, conférences…) avec des partenaires de la gauche et au-delà :
associations locales, témoins extérieurs, personnalités régionales ou nationales, partenaires sociaux,
mouvements d’éducation populaire, acteurs et actrices culturels et sportifs.
• Favoriser des temps autour des jeunes en lien avec les Jeunes Socialistes.

Instaurer le dialogue avec les groupes et élu-e-s socialistes dans les institutions locales
• Relancer l’UDESR (Union Départementale des Élus Socialistes et Républicains)
• Travailler à un rapprochement avec les responsables des groupes politiques concernés
• Créer un séminaire « Parole d’élu-e-s » ouvert aux militants pour valoriser les innovations et
partager les connaissances
• Préserver les socialistes sortants,
• Former de nouvelles rencontres politiques.

Une Fédération mobilisée pour combattre l'extrême-droite

• Confronter nos arguments, sensibiliser, expliquer
• Réagir aux agissements du Rassemblement National et de ses élus, au premier rang desquels les
trois députés.
• Adopter les meilleures stratégies d’union avec les équipes les plus solides, les plus engagées
pour mener les campagnes électorales face à leurs candidats.
• Ne jamais trembler lorsqu’il s’agit de combattre cette idéologie nationaliste et populiste.

Une Fédération qui débat et produit des idées

• Débattre est la condition de notre unité dans notre diversité. Le débat nous enrichit et nous permet
d’affirmer notre identité de socialistes. L’exemple des débats fédéraux durant la campagne interne
du Congrès, avec une forte mobilisation des militants, nous le prouve. Il nous appartient donc de
poursuivre dans cette voie afin de retrouver la noblesse du débat et la richesse de la confrontation des
points de vue.

Pour quels objectifs ?

Notre mouvement politique doit engager dès-à-présent ses forces dans les batailles à venir. Elles exigeront un
travail approfondi et en confiance pour conserver puis dépasser nos acquis pour les 5 ans à venir.

Profondément européens, nous œuvrerons rapidement à valoriser l’action de nos forces, du PSE, de
l’Europe y-compris dans nos territoires.

Nous devrons collectivement remettre du cœur à l’ouvrage pour porter la voix sur les débats attendus par notre
société mais aussi pour redonner aux militants la saveur du projet et du combat socialiste. N’ayons pas peur
de repolitiser notre territoire audois avec les sujets qui préoccupent nos concitoyens ! Pouvoir de vivre,
climat, mobilités nouvelles, crise des institutions, agriculture, laïcité, fin de vie, précarité, rapport au travail,
retraite, jeunesse, éducation, droit des peuples...

Regarder avec courage nos difficultés, et apprendre à les affronter

Le PS a vocation à redevenir le parti central de la gauche au niveau national. Dans l’Aude, nos élus
démontrent leur légitimité par les réponses qu’ils apportent aux citoyens dans leur action au quotidien, guidée
par la justice sociale et l’intérêt général.

Les électeurs ont renouvelé à nos élus, à nos candidats, une confiance encore plus grande en 2021 aux
élections départementales et régionales. Nous ne devons pas l’oublier, comme nous devons tirer les
leçons des échecs de 2022.

Remonter en tête exigera d’assumer la ligne politique du socialisme et de ne pas accepter d’alignement tacite.
Nous devrons convaincre par notre travail et notre engagement. Si nous sommes unis, nous pourrons y
parvenir. Je le crois sincèrement.
Pour que le Parti Socialiste retrouve sa place centrale à Gauche, celle d’un mouvement clair sur sa trajectoire
et capable de rassembler, je vous propose de travailler collectivement, avec sérieux, énergie, et
confiance.

Au 21ème siècle, dans l’Aude comme dans tout le pays, nous avons la possibilité de réfléchir,
militer, de travailler pour qu’un avenir idéal devienne le réel de demain.

Qui suis-je ?
Je suis né à Limoux il y a 42 ans, et j’ai grandi à Cépie dans une famille de vignerons. Mon parcours est celui
d’un homme profondément attaché à notre département audois et passionné par l’histoire et la géographie.
C’est donc naturellement que je me suis d’abord engagé dans la vie associative locale en participant au comité
des fêtes de mon village tout en suivant des études de géographie et d’aménagement du territoire. Sensible à
la vie de la cité et alors âgé d’une vingtaine d’années, je me suis engagé au sein du conseil municipal de Cépie.

Cette responsabilité se conjuguait alors avec mon entrée dans la vie professionnelle, d’abord à la
Chambre d’Agriculture de l’Aude, puis dans l’enseignement “par vocation”, tant l’éducation et la
jeunesse m’apparaissent encore aujourd'hui comme les fondements de notre avenir commun.
Au contact des élèves, de leurs familles, de mes collègues enseignants aussi, de ma famille et des
habitants de notre territoire, je mesure combien les engagements citoyens sont indispensables
pour participer au progrès social, pour prendre ma part à l’amélioration du quotidien de celles et
ceux qui sont fragiles, démunis, heurtés par des accidents de la vie. C’est d’ailleurs pour cette
raison que j’ai rejoint le MJS puis notre Parti Socialiste en 2004.
Élu maire de Cépie en 2008 et occupant les fonctions de vice-président de la communauté de
communes du Limouxin, délégué au maintien à domicile, j’ai rejoint l’hémicycle de la Région
Occitanie/Pyrénées Méditerranée en 2018 aux côtés de Carole Delga et son équipe. Soucieux de
garder mon autonomie et ma liberté, j'exerce toujours mon activité professionnelle d'enseignant
dans le cadre d'un mi-temps.
En 2017, alors que d’autres, dont je fus proche, ont suivi notre ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon
dans un autre mouvement, j’ai fait le choix, comme vous, de rester au Parti Socialiste.
Je suis convaincu car je crois en cette gauche du réel, ferme dans ses convictions, ancrée dans les territoires,
républicaine, laïque, écologiste et désireuse de changer la vie des gens. Seul notre Parti au cœur d’une gauche
unie pourra redonner de l’espoir au peuple de gauche et porter un projet crédible pour les Audoises et les
Audois, pour la France grâce au travail collectif et partenarial que je vous propose d’engager ensemble, dans
notre Fédération, dès les prochains jours.

Pourquoi nous soutenons la démarche portée par Philippe :

Régis Banquet : « Philippe et Alix, ensemble pour animer notre fédération et mener les combats »
François Demangeot : « la dynamique a été enclenchée à Marseille. Faisons la vivre dans l’Aude ! »
Pierre Durand : « une ligne de conduite refondée pour agir ensemble »
Claudie Faucon-Méjean : « le respect, l'union, le rassemblement, c'est la proposition de Philippe »
Bernard Lapouge : « en cohérence avec la ligne politique confirmée lors des votes des 12 et 19 janvier, et en
accord avec la position que j’ai défendue durant le congrès, je soutiens la démarche d’unité portée par
Philippe »
Sébastien Pla : « c'est à celui qui porte la ligne arrivée en tête les 12 et 19 janvier de mener l'union et le
rassemblement, comme en son temps où Jean Claude Perez, battu de quelques voix, avait laissé la fonction à
Éric Andrieu »
et les premiers signataires suivants : Gérard Amans, Magali Arnaud, Juan Ballester, Pierre Bardiès, Magali Belotti, Meky
Benhalima, Martine Bonnaccolta, Catherine Bossis, Nicole Bousquet, Raymond Cabanne, Bernadette Cambolive, Colette
Carbonnel, Jean-Louis Carbonnel, Christian Casties, Richard Conte, Emile Delpy, Jean-Paul Dupré, David Fernandez,
Serge Fraisse, Audrey Gaiani, Véronique Garrigues Cathala, Marie-Claude Gauché, Nathalie Grandjean, Rose-Marie
Jalabert-Tailhan, Fabrice Jarry, Anne Marie Jourdet, Alain Labatut, Michel Larregola, Patrice Lemoine, Christian Magro,
Kathy Martinez, Eric Misse, Jean-Pierre Munich, Guy Mur, Sébastien Pla, Michel Pujol, Philippe Rappeneau, Jean Ribéra,
Pascal Rocca, Pascal Vallière, Jean-Luc Vergnaud, André Vidal…