 Le Carême
On donne le nom de carême au jeûne de quarante jours par
lequel l’Eglise se prépare à célébrer la fête de Pâques. D’où vient les
40 jours de carême ? Il vient de notre Seigneur Jésus Christ lui-
même, il l’inaugure par son exemple au désert lorsqu’il y jeûna
quarante jours et quarante nuits.
Alors les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus
en disant  : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous
jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ?  » Jésus leur répondit :
« Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le
temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où
l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. (Mt 9, 14-15).
Aussi nous pouvons voir dans les Actes des Apôtres que les
disciples du Sauveur, après la fondation de la première Eglise,
s’applique au jeûne et le recommander aux fidèle dans leur lettres.
La raison de cette conduite est plutôt simple à comprendre.
L’homme demeuré pécheur, même après l’accomplissement des
mystères divin (mort et résurrection) par lequel le Christ a opéré
notre salut ; la pénitence est donc nécessaire. (C’est pourquoi près
vite dans l’Eglise, on décida de consacrer un temps de quarante jours
avant la solennité de Pâques pour la pénitence à l’exemple du
Christ.)
Le carême est un temps spécialement consacré à la
pénitence ; et la pénitence s’y exerce principalement par la pratique
du jeûne. Le jeûne est une abstinence volontaire que l’homme
s’impose en expiation de ses péché.
 La liturgie durant le carême
Durant le carême, la liturgie est d’une grande sobriété : l’hymne
du Gloria n’est plus chanté, ni non plus l’alléluia, qui retentira avec
une force neuve au cœur de la Vigile pascale. Les vêtement
liturgique sont de couleur violette, qui est le symbole de la pénitence
et de la préparation. De même, l’orgue n’est permis que pour
accompagner le chant, et l’autel n’est plus orné et fleuris.
 Le dimanche de Laetare :
IL se situe à la mi-carême, le quatrième dimanche. L’Eglise y
célébré un jour de joie., comme un avant-goût de la fête de Pâques.
Le premier mot de l’introït du jour à donné son nom au dimanche :
« Laetare Ierusalem – Réjouis-toi, Jérusalem ! … (Is 66, 10). Ce
dimanche, en effet, les chrétiens de Rome se rendait à la basilique
Sainte Croix de Jérusalem, tels les Juifs gravissant les marches du
Temple en chantant : « Quelle joie quand on m’a dit : "Nous irons à
la maison du Seigneur !" » (Ps 121, graduel de la messe). Ils étaient
accompagnés des catéchumènes, qui se préparé à devenir, par le
baptême, enfant de Dieu. Ce dimanche, l’austérité du Carême est
estompée par la couleur rose des vêtement liturgiques, l’orgue se fait
entendre à nouveau et des fleurs peuvent orner l’autel. Depuis le
Moyen-Âge, le pape a coutume de bénir une rose d’or. Destinée à
l’origine à distinguer les souverains catholiques, elle a été offerte par
les derniers papes aux grands sanctuaire mariaux.