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Athir ALMITO 3ème 4

OBSERVATION

FRANÇAIS Lundi, 18 avril 2022

« LECTURE CURSIVE »

Titre, auteur « La Ferme des animaux » (Titre original : Animal Farm. A Fairy Story) est un
court roman satirique de George Orwell, publié en 1945.
Époque George Orwell. De son vrai nom Eric Arthur Blair. C'est un auteur anglais de
l'époque contemporaine de XXe siècle bien connu pour son engagement contre
l'injustice sociale.
Personnages - Sage l'Ancien est le premier personnage principal décrit par George Orwell dans
principaux La Ferme des animaux. Sage l'Ancien est un vieux cochon « pure-race », orateur et
philosophe du changement. Il propose une solution au sort désespéré des animaux de
la Ferme du Manoir alors sous la domination du fermier Jones et inspire des pensées
de rébellion. En ce sens que c'est ce personnage qui imagine les principes de la
révolution et que sa dépouille sera offerte à la vénération du public : « L'heure réelle
de la révolte n'est pas dite ; ce pourrait être demain ou dans plusieurs générations »
annonce-t-il. Il meurt trois jours après avoir prononcé son discours. Les animaux,
excités par ce discours, se mettent alors à l'œuvre pour provoquer la rébellion. Il
pourrait représenter une allégorie de Karl Marx et de Lénine.

- Napoléon est le prénom du cochon dirigeant la Ferme des animaux dans le roman
de George Orwell. Allégorie de Staline, il s'appuie sur la légende de Sage l'Ancien
pour asseoir progressivement son pouvoir. Il élève en secret les neuf chiots de la
ferme et en fait des molosses à son service qui terrorisent les autres animaux. Il
termine avec un pouvoir à égalité avec les humains. Napoléon est un gros verrat, à
l'air féroce. Il porte le nom d'un empereur, mais pas ses traits de caractère. Son nom
peut lui avoir été donné par rapport à la confiscation de la révolution française.
Cependant, il a majoritairement été imaginé à l'image de Staline. Comme Staline, il
développe sa propre philosophie, l'Animalisme et le culte de la personnalité. Il est
décrit comme rusé et féroce, tyrannique et hypocrite, c'est le méchant principal du
roman, confiscateur du pouvoir.
Fait de Ce récit apologue est une satire, l'auteur traite de l'Histoire de l'URSS, tout
société commence avec un vieux cochon qui expose ses idées. Peu à peu il entraîne les
dénoncé ou autres animaux de ferme et tous finissent par se rallier à sa pensée. L'idéologie du
mis en avant
vieux cochon est que les animaux doivent pouvoir prendre le pouvoir, qu'ils n'ont
pas besoin des hommes pour vivre bien au contraire, qu'ils pourraient vivre dans la
parfaite égalité et en totale harmonie s'ils parvenaient à prendre le pouvoir et bouter
les humains hors de la ferme. Les humains sont pointés du doigt, ce sont eux les
ennemis et une fois la ferme privée de ses oppresseurs, les animaux décident de
vivre selon sept principes pacifiques. L'histoire de la ferme des animaux prend alors
un nouveau tournant, les cochons prennent le pas sur le reste des animaux de la
ferme, ils utilisent leurs capacités de réflexion pour jouer avec les peurs des autres
animaux et changer le passé de façon garder tout le monde sous leur coupe. Après un
“coup d'état” un nouveau chef de la ferme se met en place avec un système de culte
de personnalité, sa personne est au cœur de toutes les adulations. Il est ainsi aisé
d'associer Sage l’ancien à Lénine, Napoléon à Staline, Boule de Neige à Trotski,
Malabar à Stakhanov, etc. Le personnage de l'âne, clairvoyant et cynique, pourrait
représenter la position de l'auteur.
Dans ce roman, Orwell propose une satire de la Révolution russe et une critique du
régime soviétique, en particulier du stalinisme, et au-delà, des régimes autoritaires et
du totalitarisme.
Un parallèle entre la révolution des animaux et la révolution russe et l'évolution de
l'Union soviétique avec la montée en puissance de Staline, devenu chef suprême de
la nation après sa victoire contre l'Allemagne nazie.
Le roman décrit des faits qui peuvent très facilement se comparer à l’histoire de
l'Union soviétique depuis 1917, jusqu'à la date de parution du livre comme la révolte
animale qui parvient à chasser le fermier Jones et sa famille et donne le pouvoir aux
bêtes rappelle la révolution russe de 1917 qui chassa le tsar Nicolas II et sa famille.
L'hymne « Bêtes d’Angleterre et d'Irlande » correspond à l’Internationale, hymne
des révolutionnaires d'octobre 1917. La bataille de l’Étable correspond à la réaction
des Blancs et à l'intervention internationale face aux bolcheviks en 1918. Le drapeau
de la ferme représentant un sabot et une corne qui rappelle la faucille et le marteau
choisi par les révolutionnaires puis par l’Union soviétique. La lutte pour la direction
de la ferme entre Napoléon et Boule de Neige rappelle celle entre Staline et Trotski
après la mort de Lénine. L’exil de Boule-de-neige est une allusion à l’éviction de
Léon Trotski par Staline en 1927. Le rationnement de nourriture pour les animaux de
la ferme en parallèle avec les rations importantes dont les cochons bénéficient
correspond au rationnement et aux famines soviétiques en parallèle à la vie
confortable de Staline.

Extrait Au début du roman, Sage l'Ancien a prononcé un discours aux animaux : " Tous les
choisi, maux de notre vie sont dus à l'Homme, notre tyran. Débarrassons-nous de l'Homme,
pourquoi ? et nôtre sera le produit de notre travail. C'est presque du jour au lendemain que nous
pourrions devenir libres et riches [...] Tout le produit de notre travail, ou presque, est
volé par les humains ; Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. Tout tient
en un mot : l'Homme. Car l'Homme est notre seul véritable ennemi [...] L'Homme
est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond
pas d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un
lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. [...] Tous les maux de notre
vie sont dus à l’Homme, notre tyran. Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera
le produit de notre travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions
devenir libres et riches. [...] L’Homme ne connaît pas d’autres intérêts que les siens."

Le discours de Sage l'Ancien commence par la narration d'un rêve étrange qu'il a eu,
celui dans lequel les animaux régnaient en harmonie sur l'Angleterre. Il présente aux
animaux un chant révolutionnaire qui deviendra l'hymne de la Ferme du Manoir
après la révolution : « Animaux d'Angleterre ». Le discours de Sage l'Ancien
annonce aux animaux que les humains sont la cause de tous leurs maux. Les
animaux sont également mis en garde. Cette dernière prédiction s’avérera également
réalisée à la fin du roman.
Le but de son long discours est d'inciter les animaux à se révolter contre
l'exploitation de l'homme.
Ce discours est très important parce que' avoir écouté ces paroles de l'aîné Sage par
les animaux. Les animaux, abusés et fatigués, rêvent de vivre mieux.Ils se
révolteront et voudront être libre. Ce discours change toute l'histoire puisque sans
allocution, il n'y aurait pas de rébellion et le message de l'auteur ne serait pas
interprété comme la révolution russe de 1917.
Avis Quand j'ai lu ce livre, j'ai pensé directement au "Fables de La Fontaine" : comme le
célèbre moraliste français, George Orwell dénonce les travers des humains en
mettant en scène des animaux. Il fait ressortir de chaque espèce un trait qui
correspond particulièrement aux caractères des hommes qu'il entend critiquer.
Ce livre m'a bien plu car c’est un récit assez bref, dans un langage clair, puisque
pour Orwell, « la bonne prose est comme une vitre », avec un schéma narratif très
simple, circulaire en l’occurrence, qui doit être plaisant pour entraîner l’adhésion du
lecteur, et permettant une double lecture, l’une au premier degré, et une lecture
allégorique remplissant une fonction morale, politique, critique et satirique, qui
dépasse la simple analyse idéologique d’un moment historique.
J'ai même aimé la volonté et l'intelligence de l'auteur parce que l'utilisation des
animaux pour dénoncer cette partie de l'Histoire peut paraître étrange, c'est en réalité
un trait de génie, jamais l'URSS n'est ouvertement citée et si le parallèle est très vite
fait, rien ne permet de taxer l'auteur d'anti-URSS.
J'ai beaucoup aimé ce livre, car il étudie ici les différents mécanismes qui ont permis
la mise en place du gouvernement à la gloire d'un homme alors qu'il devait être à la
gloire de l'égalité. Les meurtres, les manipulations, tout est expliqué clairement avec
ce parallèle intéressant des animaux qui de toute évidence ont le nez dedans, mais ne
voient rien. Plus précisément les cochons qui contrôlent tout et se sont même
collaboré avec l'Homme bien contraire a l'idée de Sage l'Ancein
. "Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au
cochon, et de nouveau du cochon à l'homme ; mais déjà, il était impossible de
distinguer l'un de l'autre."
La seule chose que je n'aimais pas dans ce livre, c'est quand les cochons gardent du
lait et des pommes. Si les autres animaux avaient eu alors la bonne idée d’y mettre le
holà, tout se serait bien passé. (Cela comprend les Hommes.)
Grâce à cette fable animalière, la société résultante, qui constitue ladite ferme, dévie
pourtant de son idéal et se trouve finalement dirigée durement par une élite de
cochons gras qui s’octroie toutes sortes de privilèges, etc. Un comportement grégaire
majoritairement composé de moutons qui suivent toujours la parole du chef, de
poules opprimées qui tentent de se révolter sans succès, de vaches lésées par le
pouvoir, mais soumises à sa volonté, de bêtes de somme stakhanovistes (Malabar, le
cheval dont la devise est « Je vais travailler plus dur ») et d’une poignée de
marginaux : les rats et les lapins. Sans oublier le chat, qui se fiche royalement de tout
et mène sa vie comme il l’entend.
Voilà donc avant tout une critique des régimes totalitaires, répressifs et dictatoriaux,
du fascisme et du nationalisme et, finalement, de ce que l’on nomme aujourd’hui le
populisme. Le récit met ainsi en évidence les mécanismes de l’accession au pouvoir
et de l’exercice de celui-ci lorsqu’une distorsion des idéaux entraîne un basculement
dystopique du régime en place.

Pour moi, la Ferme des animaux est une métaphore de la politique. Cette œuvre
satirique dénonce la manipulation comme un outil pour obtenir le pouvoir et
contrôler les êtres plus naïfs, sans apparaître comme une personne sans âme et
égoïste. Mais aussi et qui est intéressant pour moi est que ce livre ne se limite pas à
son seul intérêt historico-politique et possède même une certaine universalité : il
s'agit d'une fable ou le peuple animal chasse l'élite humaine du pouvoir et acquiert la
liberté de créer un monde nouveau.

Ce livre m'a appris beaucoup des choses comme bien sûr, j’ai compris ce livre en
premier lieu comme une satire de la révolution russe. Mais j'ai aussi compris et
appris que cette sorte de révolution (une révolution violente menée comme une
conspiration par des gens qui n’ont pas conscience d’être affamés de pouvoir) ne
peut conduire qu’à un changement de maîtres. La morale, selon moi, est que les
révolutions n’engendrent une amélioration radicale que si les masses sont vigilantes
et savent comment virer leurs chefs dès que ceux-ci ont fait leur boulot.
Ce petit roman décrit de manière admirable comment une utopie peut se transformer
en dystopie. En effet, les animaux en se libérant de l'homme veulent construire un
monde meilleur où les animaux sont libres, mais on se rend vite compte qu'ils se
retrouvent dans un monde pire que celui qu'ils ont quitté.

" À mon avis, nous ne pouvons pas avoir une révolution si nous ne la faisons pas
pour notre propre compte ; une dictature bienveillante, ça n’existe pas pour moi."

ÉVALUATION

Titre, auteur /1
Époque /1
Personnages principaux /2
Fait de société dénoncé ou mis en avant /4
Extrait choisi, pourquoi ? /4
Avis /6
Écriture, propreté, faute, syntaxe /2
Total /20

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