Mercredi 28 avril 21

OE: le roman, le récit Séquence 5: E. Zola, Comment on meurt, 1880 Comment on meurt est un
recueil de cinq nouvelles (récits) qui mettent en scène cinq protagonistes au moment de leur mort.
Ces personnages appartiennent à des milieux sociaux différents

- Le comte de Verteuil appartient à la grande noblesse.

- Mme Guérard appartient à la « haute bourgeoisie ».

- Adèle Rousseau est commerçante, elle tient une papeterie.

- Le petit Charlot est fils d’ouvriers.

-Jean-Louis Lacour est paysan.

Chacun des récits commence au moment où le protagoniste tombe malade et s’achève juste après
l’enterrement. Zola est un écrivain naturaliste. Le naturalisme est le prolongement du réalisme.

Leur ambition commune est de « faire vrai », de donner une image de l’homme et de la société la +
proche de la réalité possible, sans embellir quoi que ce soit. Or, donner une image fidèle de la société
de son temps implique de s’intéresser aux différentes classes sociales, à leurs caractéristiques. Zola,
romancier naturaliste, pense que l’on peut appliquer à l’écriture romanesque certaines découvertes
scientifiques.

Zola s’intéresse à l’hérédité et tente de montrer dans ses romans que les personnages sont
déterminés par deux facteurs :

Leur milieu ET leur hérédité. Zola utilise ses personnages un peu comme des « rats de laboratoire », il
les place dans des situations données et étudie la manière dont ils réagissent. Le naturalisme fait
entrer toutes les classes sociales dans ses romans, y compris les plus modestes d’entre elles. La
théorie naturaliste de Zola s’applique dans sa fresque de 20 romans intitulée les Rougon Macquart.

Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire est le titre complet. POUR VENDREDI
30 AVRIL, ESSAYER DE DÉFINIR L’EXPRESSION DE « REPORTAGES DRAMATISÉS » QUI SE TROUVE
DANS LE SUJET DE DISSERTATION ET ESSAYER DE VOIR SI CETTE DÉFINITION PEUT S’APPLIQUER À
VOTRE LECTURE DE COMMENT ON MEURT.