Cours Graphe

Faculté des Sciences et Techniques Errachidia
Département de Physique
MST ESE
Algorithme des graphes
Alhabib MOUMNI
A.U. 2022/2023
A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 1 / 50

1 Introduction et motivation
2 Définitions de base et terminologie de la théorie des graphes
3 Représentation d’un graphe
4 Cheminements d’un graphe
5 Algorithmes (Mini-projets)


Introduction et motivation : Réseaux routiers
Étant donné un réseau routier du Maroc. On peut se poser les questions

suivantes :
Quel est le plus court chemin, en nombre de kilomètres, passant par
un certain nombre de villes données ?
Quel est le chemin traversant le moins de villes pour aller d’une ville
à une autre ?
Est-il possible de passer par toutes les villes sans passer deux fois par
une même route ?

Introduction et motivation : Système embarqué
Étant donné un système embarqué agissant sur un appareil, on peut se

poser la question suivante :
Existe-elle une suite de transitions exécuté par le système embarqué per-

mettant à l’appareil de passer d’un état initial à un état final à un moindre
cout et énergie ?

Réseaux routiers : Approche par la théories des graphes
Le réseau routier d’un pays peut être représenté par un graphe dont les
sommets sont les villes. Si l’on considère que toutes les routes sont à
double sens, on utilisera un graphe non orienté et on reliera par une arête
tout couple de sommets correspondant à deux villes reliées par une route
(si l’on considère en revanche que certaines routes sont à sens unique, on
utilisera un graphe orienté). Ces arêtes pourront être valuées par la lon-
gueur des routes correspondantes.

Figure 1 – Graphe modélisant un trajet routière du Maroc

Système embarqué :
L’action d’un système embraqué sur un appareil peut être représenté par
un graphe dont les sommets représentent les états possibles de l’appareil.
L’orientation du graphe dépend de la possibilité de passage d’un état vers
un autre. Les valeurs prises par les arêtes représentent l’énergie ainsi que
le temps consommé l’ors du passage d’un état vers un autre.

Figure 2 – Graphe modélisant l’état d’un appareil sur lequel agit un système
embarqué


Définition d’un graphe
On appelle graphe et on note G , tout couple (S, A) tel que

S est un ensemble finis de sommets.
A est un ensemble de couple de sommets (si , sj ) ∈ S 2 .
Un graphe G est dit orienté si les couples (si , sj ) ∈ A sont

ordonnées, où si est le sommet initiale et sj et le sommet final.
L’orientation est donc représentée par une flèche allant de si vers sj .
Dans ce cas, le couple (si , sj ) est appelé un arc et on le représente
par si → sj .
Un graphe G est dit non orienté si les couples (si , sj ) ∈ A ne sont pas
ordonnées. Dans ce cas, le couple (si , sj ) est appelé arête et on le
représente par si − sj .

Terminologie des graphes : boucles, orientation
On appelle boucle d’un graphe, toute arête reliant un sommet à lui

même.
Un graphe non orienté est dit simple s’il ne comporte pas de boucle
et s’il ne comporte jamais plus qu’une arête entre deux sommets.
Un graphe non orienté qui n’est pas simple est appelé multi-graphe.

Terminologie des graphes : graphes partiaux, sous-graphes,
complétude d’un graphe
Un graphe partiel est le graphe obtenu en supprimant certains arcs

ou arêtes.
Un sous-graphe est le graphe obtenu en supprimant certains

sommets et tous les arcs ou arêtes incidents aux sommets supprimés.
Un graphe orienté est dit élémentaire s’il ne contient pas de boucle.
Un graphe orienté est dit complet s’il comporte un arc (si , sj ) et un

arc (sj , si ) pour tout couple de sommets différents si , sj ∈ S. De
même, un graphe non-orienté est dit complet s’il comporte une arête
si − sj , pour toute paire de sommets différents (si , sj ) ∈ S 2 .

Exemple : cas d’un graphe non orienté
Figure 3 – Exemple d’un graphe non orienté

La figure précédente illustre un graphe non orienté d’ordre 6, dont l’en-
semble des sommets est
S = {1, 2, 3, 4, 5, 6},
et dont l’ensemble des arêtes est
A = {(1, 2), (1, 5), (5, 2), (3, 6)}.

Exemple : cas d’un graphe orienté
Figure 4 – Exemple d’un graphe orienté

La figure précédente illustre un multi-graphe d’ordre 6, dont l’ensemble
des sommets est
S = {1, 2, 3, 4, 5, 6},
et dont l’ensemble des arêtes est
A = {(1, 2), (2, 4), (2, 5), (4, 1), (4, 4), (4, 5), (5, 4), (6, 3)}.

Notion d’adjacence entre les sommets
Soit G1 = (S1 , A1 ) un graphe non orienté, un sommet si est dit

adjacent à un autre sommet sj s’il existe une arête entre si et sj . On
définit l’ensemble des sommets adjacents à un sommet si par
adj (si ) = {sj | (si , sj ) ∈ A1 ou (sj , si ) ∈ A1 } .
Soit G2 = (S2 , A2 ) un graphe orienté, les ensembles des sommets

prédécesseurs et successeurs d’un sommet si sont définis par :
succ (si ) = {sj | (si , sj ) ∈ A2 } ,

pred (si ) = {sj | (sj , si ) ∈ A2 } .

Degré d’un sommet
Dans un graphe non orienté, le degré d’un sommet est le nombre

d’arêtes incidentes à ce sommet (dans le cas d’un graphe simple, on
aura
d ◦ (si ) = card(adj(si )),
où card() désigne le cardinal d’un ensemble donné (nombre
d’éléments).


Pour faciliter l’étude des graphes, il est nécessaire de choisir des façons
simples de représentation. Dans ce contexte, il existe deux façons clas-
siques de représenter un graphe en machine :
Matrice d’adjacence.
Ensemble de listes d’adjacence.

Représentation d’un graphe par une matrice d’adjacence
Soit G = (S, A) un graphe. On suppose que les sommets de S sont

numérotés de 1 à n ∈ N∗ , avec n = card(S). La représentation par ma-
trice d’adjacence de G consiste en une matrice booléenne M de taille n×n
telle que (
Mij = 1, si (i, j) ∈ A,
Mij = 0, sinon.

Si le graphe est valué (par exemple, si des distances sont associées aux
arcs), on peut utiliser une matrice d’entiers, de telle sorte que Mij soit
égal à la valuation de l’arc (i, j) si (i, j) ∈ A. S’il n’existe pas d’arc entre
2 sommets i et j, on peut placer une valeur particulière (par exemple 0 ou
−∞ ou null) dans Mij .
Remarque
Dans le cas de graphes non orientés, la matrice est symétrique par rapport
à sa diagonale descendante. Dans ce cas, on peut ne mémoriser que la
composante triangulaire supérieure de la matrice d’adjacence.

Opérations sur la matrice d’adjacence
Le test de l’existence d’un arc ou d’une arête avec une représentation par
matrice d’adjacence est immédiat (il suffit de tester directement la case
correspondante de la matrice). En revanche, le calcul du degré d’un som-
met, ou l’accès à tous les successeurs d’un sommet, nécessitent le par-
cours de toute une ligne (ou toute une colonne) de la matrice, quel que
soit le degré du sommet. D’une façon plus générale, le parcours de l’en-
semble des arcs/arêtes nécessite la consultation de la totalité de la ma-
trice, et prendra un temps de l’ordre de n2 . Si le nombre d’arcs est très
inférieur à n2 , cette représentation est donc loin d’être optimale.

Représentation d’un graphe par une liste d’adjacence
Soit G = (S, A) un graphe. On suppose que les sommets de S sont

numérotés de 1 à n, avec n = card(S).
La représentation du graphe G par liste d’adjacence consiste en un ta-

bleau T de n listes, une pour chaque sommet de S. Pour chaque sommet
si ∈ S, la liste d’adjacence T [si ] est une liste chainée de tous les sommets
sj tels qu’il existe un arc ou une arête (si , sj ) ∈ A. Autrement dit, T [si ]
contient la liste de tous les sommets successeurs de si . Les sommets de
chaque liste d’adjacence sont généralement chainés selon un ordre arbi-
traire.

Si le graphe est valué (par exemple, si les arêtes représentent des dis-
tances), on peut stocker dans les listes d’adjacence, en plus du numéro
de sommet, la valuation de l’arête.
Dans le cas de graphes non orientés, pour chaque arête (si , sj ), on aura sj
qui appartiendra à la liste chainée de T [si ], et aussi si qui appartiendra à
la liste chainée de T [sj ].

Opérations sur la liste d’adjacence
Le test de l’existence d’un arc ou d’une arête (si , sj ) avec une

représentation par liste d’adjacence est moins direct que dans le cas
d’une matrice d’adjacence (il n’existe pas de moyen plus rapide que
de parcourir la liste d’adjacence de T [si ] jusqu’à trouver sj )
Le calcul du degré d’un sommet, ou l’accès à tous les successeurs
d’un sommet, est plus efficace que dans le cas d’une matrice
d’adjacence : il suffit de parcourir la liste d’adjacence associée au
sommet. D’une façon plus générale, le parcours de l’ensemble des
arcs/arêtes nécessite le parcours de toutes les listes d’adjacence, et
prendra un temps de l’ordre de p, où p est le nombre d’arcs/arêtes (à
comparer avec n2 dans le cas d’une représentation par matrice
d’adjacence).
.

Exemple d’application : cas d’un graphe non orienté
On considère le graphe suivant
Alors, dans ce cas la matrice d’adjacence est donnée par

 
0 1 0 0 1 0
1 1 0 0 1 0 
 
0 0 0 0 0 1 
0 0 0 0 0 0  .
 
 
1 1 0 0 0 0 
0 0 1 0 0 0

Tandis que la liste d’adjacence est représenté par
1 : 2,5
2 : 1,5
3:6
4:
5 : 1,2
6:3

Exemple : cas d’un graphe orienté
On considère le graphe suivant
Alors, dans ce cas la matrice d’adjacence est donnée par

 
0 1 0 1 1 0
0 0 0 1 1 0 
 
0 0 0 0 0 0 
1 0 0 1 1 0  .
 
 
0 0 0 1 0 0 
0 0 1 0 0 0

Tandis que la liste d’adjacence est représenté par
1:2
2 : 4,5
3:
4 : 1,4,5
5:4
6:3


Notion du chemin : cas d’un graphe orienté
Dans un graphe orienté, un chemin d’un sommet u vers un sommet v

est une séquence < s0 , s1 , s2 , . . . , sk > de sommets tels que
u = s0 , v = sk ,
(si−1 , si ) ∈ A pour i = 1, · · · , k.
La longueur du chemin est le nombre d’arcs dans le chemin, qui vaut
k. On dira que le chemin contient les sommets s0 , s1 , . . . , sk , et les
arcs (s0 , s1 ) , (s1 , s2 ) , . . . , (sk−1 , sk ).
S’il existe un chemin de u à v , on dira que v est accessible à partir
de u.
Un chemin est élémentaire si les sommets qu’il contient sont tous
distincts.
Dans un graphe orienté, un chemin < s0 , s1 , · · · , sk > forme un
circuit si s0 = sk et si le chemin comporte au moins un arc (k ≥ 1).
Ce circuit est élémentaire si en plus les sommets s1 , s2 , · · · , sk sont
tous distincts.
Notion du chemin : cas d’un graphe non orienté
On retrouve ces différentes notions de cheminement dans les graphes non

orientés. Dans ce cas, on parlera de chaine au lieu de chemin, et de cycle
au lieu de circuit. Un graphe sans cycle est dit acyclique.

Étant donné plusieurs chemins liant deux sommets u et v , une question
intuitive qui se pose est de trouver le plus court chemin parmi les chemins
existants. Une façon utile de répondre à cette question est d’utiliser la
matrice d’adjacence.
On commence par rappeler quelques opérations matricielles algébriques

dans les cas classiques et booléennes.

Opérations matricielles classiques
Soit M et N deux matrices carrées de taille n × n.

la matrice somme M + N est la matrice O donnée par
Oij = Mij + Nij , pour i, j = 1, · · · , n,
où + désigne l’opération d’addition usuelle.

La matrice produit MN est la matrice P donnée par
n
X
Pij = Mik × Nkj , pour i, j = 1, · · · , n,
i=1

Opérations matricielles booléennes
Soit M et N deux matrices booléennes n × n.
La somme booléenne M ⊕ N est la matrice O, donnée par :
Oij = Mij ⊕ Nij , pour i, j = 1, · · · , n,
où (
0, si a = b = 0,
a⊕b =
1, sinon.
Le produit booléen M ⊗ N est la matrice P donnée par :
Pij = ⊕nk=1 Mik ⊗ Nkj , pour i, j = 1, · · · , n,
où (
1, si a = b = 1,
a⊗b =
0, sinon.

Théorème d’existence d’un chemin
Théorème
Soit G un graphe d’ordre n avec une matrice d’adjacence A et p ∈ N∗ . On
considère la notation suivante
A(p) = A ⊗ · · · ⊗ A.
p fois
Alors
(
(p) 1, si il existe un chemin de longueur p entre les sommets i et j
Aij =
0, sinon.

Théorème du nombre de chemins existants
Théorème
Soit G un graphe d’ordre n avec une matrice d’adjacence A et p ∈ N∗ . On
considère la notation suivante Ap = A × · · · × A. Alors
p fois
Apij = k,
où k désigne le nombre de chemins de longueur p entre les sommets i et

j.

Fermeture transitive d’un graphe
On appelle fermeture transitive d’un graphe G = (S, A), le graphe

Gf = (S, Af ), tel que pour tout couple de sommets (si , sj ) ∈ S 2 ,
l’arc/arête (si , sj ) appartient à Af si et seulement s’il existe un
chemin de si vers sj .
Le calcul de la fermeture transitive d’un graphe peut se faire en
additionnant les puissances successives de sa matrice d’adjacence.

Exemple d’application
On considère le graphe G = (S, A) suivant :
où S = {a, b, c, d, e, f , g }.
Donner la matrice d’adjacence du graphe G
Calculer

a b c d e f g
a 0 0 1 0 0 0 0
b 1 0 0 0 0 0 0
c 0 0 0 1 1 0 1
M=
d 0 1 0 0 0 0 0
e 0 0 0 0 0 1 0
f 0 0 0 0 0 0 1
g 0 0 0 0 1 0 0
Dans cette matrice, Mij = 1 ssi il existe un chemin de longueur 1 pour
aller de i à j. Pour qu’il existe un chemin de longueur 2 pour aller d’un
sommet k à un sommet r , il faut qu’il existe un sommet i tel qu’il existe
un chemin de longueur 1 de k vers i et un autre chemin de longueur 1 de
i vers r .

Pour tester cela, il s’agit de parcourir simultanément la ligne k et la co-
lonne r de la matrice M et de regarder s’il y a un 1 à la même position
dans la ligne k et la colonne r . Par exemple, il y a un chemin de longueur
2 allant de a vers d car il y a un 1 en troisième position à la fois dans la
ligne a et dans la colonne d. Ainsi, en multipliant cette matrice par elle-
même, on obtient la matrice M 2 des chemins de longueur 2 :

a b c d e f g
a 0 0 0 1 1 0 1
b 0 0 1 0 0 0 0
c 0 1 0 0 1 1 0
M2 =
d 1 0 0 0 0 0 0
e 0 0 0 0 0 0 1
f 0 0 0 0 1 0 0
g 0 0 0 0 0 1 0
Dans cette matrice, Mij2 = 1 ssi il existe un chemin de longueur 2 pour
aller de i à j. Par exemple, Mad = 1 car il existe un chemin (ha, c, di) de
longueur 2 allant de a à d. De façon plus générale, M k (la matrice obte-
nue en multipliant M par elle même k fois successivement) est la matrice
des chemins de longueur k.

En additionnant M et M 2 , on obtient la matrice M + M 2 des chemins de
longueur inférieure ou égale à 2 :
a b c d e f g
a 0 0 1 1 1 0 1
b 1 0 1 0 0 0 0
c 0 1 0 1 1 1 1
M + M2 =
d 1 1 0 0 0 0 0
e 0 0 0 0 0 1 1
f 0 0 0 0 1 0 1
g 0 0 0 0 1 1 0

De même, en multipliant M + M 2 par M, et en additionnant la matrice
résultante avec M, on obtient la matrice M + M 2 + M 3 des chemins de
longueur inférieure ou égale à 3 :
a b c d e f g
a 0 1 1 1 1 1 1
b 1 0 1 1 1 0 1
c 1 1 0 1 1 1 1
M + M2 + M3 =
d 1 1 1 0 0 0 0
e 0 0 0 0 1 1 1
f 0 0 0 0 1 1 1
g 0 0 0 0 1 1 1

Selon le même principe, on calcule la matrice M + M 2 + M 3 + M 4 des
chemins de longueur inférieure ou égale à 4 :
a b c d e f g
a 1 1 1 1 1 1 1
b 1 1 1 1 1 1 1
c 1 1 1 1 1 1 1
M + M2 + M3 + M4 =
d 1 1 1 1 1 0 1
e 0 0 0 0 1 1 1
f 0 0 0 0 1 1 1
g 0 0 0 0 1 1 1

Si on recommence une fois de plus, et que l’on calcule la matrice M +
M 2 + M 3 + M 4 + M 5 + M 6 des chemins de longueur inférieure ou égale à
6, on constate que cette matrice est égale à celle des chemins de longueur
inférieure ou égale à 5. Par conséquent M + M 2 + M 3 + M 4 + M 5 est la
matrice d’adjacence de la fermeture transitive G f du graphe G de départ.


Implémenter une classe graphe
Programmer une classe graphe ayant comme variables privées

Une variable de type entier ord représentant l’ordre du grphe
(nombre des sommets),
Une matrice d’adjacence Adj (tableau bidimensionnel) de type
boléen,
et comme méthodes
Un constructeur graphe(int ord).
Un distructeur -graphe().
Une méthode boléenne bool existechemin(int i,int j) indiquant s’il
existe un chemin entre deux sommets i et j.
Une méthode int puissanceusuel(graphe g,int p) qui retourne la
puissance usuelle d’ordre p de la matrice d’adjacence d’un graphe
donné.

Mini-projet : Implémenter une classe graphe
Une méthode int puissancebool(graphe g,int p) qui retourne la

puissance booléenne d’ordre p de la matrice d’adjacence d’un graphe
donné.
Une méthode int fermeture(graphe g) qui retourne la matrice de la
fermeture transitive d’un graphe.
Une méthode bool circuit(graphe g) qui retourne la valeur 1 si le
graphe contient un circuit et la valeur 0 sinon.

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Algorithme des graphes

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 1 / 50

2 Définitions de base et terminologie de la théorie des graphes

3 Représentation d’un graphe

4 Cheminements d’un graphe

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3 Représentation d’un graphe

4 Cheminements d’un graphe

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Existe-elle une suite de transitions exécuté par le système embarqué per-

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2 Définitions de base et terminologie de la théorie des graphes

3 Représentation d’un graphe

4 Cheminements d’un graphe

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 9 / 50

On appelle graphe et on note G , tout couple (S, A) tel que

Un graphe G est dit orienté si les couples (si , sj ) ∈ A sont

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 10 / 50

On appelle boucle d’un graphe, toute arête reliant un sommet à lui

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 11 / 50

Un graphe partiel est le graphe obtenu en supprimant certains arcs

Un sous-graphe est le graphe obtenu en supprimant certains

Un graphe orienté est dit élémentaire s’il ne contient pas de boucle.

Un graphe orienté est dit complet s’il comporte un arc (si , sj ) et un

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 12 / 50

Figure 3 – Exemple d’un graphe non orienté

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et dont l’ensemble des arêtes est

A = {(1, 2), (1, 5), (5, 2), (3, 6)}.

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Figure 4 – Exemple d’un graphe orienté

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A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 16 / 50

Soit G1 = (S1 , A1 ) un graphe non orienté, un sommet si est dit

adj (si ) = {sj | (si , sj ) ∈ A1 ou (sj , si ) ∈ A1 } .

Soit G2 = (S2 , A2 ) un graphe orienté, les ensembles des sommets

succ (si ) = {sj | (si , sj ) ∈ A2 } ,

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 17 / 50

Dans un graphe non orienté, le degré d’un sommet est le nombre

A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 18 / 50

2 Définitions de base et terminologie de la théorie des graphes

3 Représentation d’un graphe

4 Cheminements d’un graphe

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A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 20 / 50

Soit G = (S, A) un graphe. On suppose que les sommets de S sont

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A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 23 / 50

Soit G = (S, A) un graphe. On suppose que les sommets de S sont

La représentation du graphe G par liste d’adjacence consiste en un ta-

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A. MOUMNI (MST ESE) A.G et T.O A.U. 2022/2023 25 / 50

Le test de l’existence d’un arc ou d’une arête (si , sj ) avec une