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• 27h de cours et TD
• 24h de TP (avec D. Audigier, J.-F. Capsal et G. Lefebvre)
Electronique de puissance
pierre-jean.cottinet@insa-lyon.fr
• 1 devoir à la maison à mi-parcours
Module ETEP3 • 1 DS de 3h à la fin du semestre
Département de Génie Electrique
2015-2016 • Evaluation : 60% DS et 40% TP et DM (bonus-malus de
-1 à +0,5)
Inspiré des cours de Pierre Brosselard, Jean-Yves Gauthier, Florent Morel et Christian Martin. 1 3
2 4
Plan du cours Classification
1. Introduction Le but de l’électronique de puissance est de convertir de l’énergie électrique d’une
1. Classification forme en une autre. On distingue deux natures :
2. Intérêts de l’électronique de puissance - continue (DC) : la puissance est transmise par la composante continue
Électronique, photovoltaïque, batteries, électrolyse,…
3. Exemples d’application - alternative (AC) : pas de composante continue
4. Ce que sera ce cours / ce que ne sera pas ce cours Utilisation de transformateurs (transport et distribution, chauffage à induction,…)
Champs tournants dans les machines (moteurs, génératrices)
- Redresseurs à diodes et thyristors (c.f. ETEP2)
2. La conversion DC/DC AC/DC - Autres redresseurs
3. Les composants
4. La conversion DC/AC DC/DC - Hacheurs
Conclusion - Gradateurs
- Associations redresseur + onduleur
AC/AC
5 7
- Convertisseurs matriciels, cycloconvertisseurs
Uin U Uout
Le dimensionnement des
passifs dépend de la fréquence
Filtrage des hautes fréquences pour
récupérer la valeur moyenne - Bobine/transformateur - Condensateur
²
Dans le principe, il n’y a aucun élément dissipatif.
U.I π. f. . Vfer U.I π. f. . E²max.V
En pratique, les composants ont des défauts mais on peut tout de même
atteindre des rendements élevés.
Une alimentation à découpage va utiliser une fréquence plus importante
10
d’où une réduction de la taille des composants passifs 12
Intérêt de l’E.P. Domaines applicatifs
- Transports : Aérien
L’E.P. est un métier du futur : ABB, Adéneo, EADS, PSA, Renault, Safran, Schneider-
Electric, Siemens, Alstom, recherchent des ingénieurs en E.P. Objectif : Avion plus électrique
13 15
Electronique dans une voiture en 1950 Electronique dans une voiture en 2010 Objectif : Avion plus électrique
Frégate Aquitaine: Queen Marry 2 : Evolution des moteurs et de l’électronique de puissance associée :
Ptot = 42MW Ptot = 118MW - Hier : MCC associée à un redresseur (AC/DC) à thyristors : volumineux et
dont 38 MW pour la propulsion dont 86 MW pour la propulsion rendement faible
- Aujourd’hui : Utilisation de MS ou MAS associée à un redresseur et un
onduleur à MLI (évolution possible grâce aux progrès de l’électronique de
puissance)
Remarque : MS moins volumineuse que la MAS mais plus coûteuse
17
Réseau de
transport et
distribution
actuel
18 20
Domaines applicatifs Domaines applicatifs
Vers un réseau
mixte AC et
DC : stratégie
ALSTOM Grid
22 24
Ce que sera ce cours
Hacheur buck
Ce que ne sera pas ce cours
Objectifs: Buck ou abaisseur de tension ou hacheur série ou dévolteur
- Connaître les architectures des convertisseurs classiques (B, B, BB, F, F, bras de pont,
pont complet)
- Savoir calculer un taux d’ondulation, un rapport Vs/Ve,…
- Avoir une méthode d’analyse pour comprendre le fonctionnement d’un convertisseur
- Connaitre les principaux problèmes rencontrés et avoir en tête les solutions Schéma électrique simplifié
classiques
- Notions en commande/calcul de pertes/composants
Les composantes de l’électronique de puissance qui ne seront pas (ou peu) abordées :
- Architectures résonnantes, multiniveau, matricielles, isolées symétriques
- Composants actifs (physique des composants à semi-conducteur, technologies de
fabrication, intégration, simulation éléments finis) Schéma électrique réel
- Composants passifs (technologie condensateurs/bobines/transformateurs)
- Perturbations électromagnétiques
- Commande rapprochée (drivers)
- Commande plus haut niveau (pilotage de machine synchrone et asynchrone, PFC,…) Durée de conduction de l’interrupteur : TON Période de hachage : T
- Etude thermique 25
Rapport cyclique : α = TON 27
T
1 1 E − VS αE
< I R >=< I L >= I LMAX (α + α ') = αT
2 2 L VS
VS 1
=
E 1+ 2 < IR > L
α ² ET
29 31
Hacheur buck
Hacheur buck (limite de conduction continue/discontinue)
Relations et contraintes : < IR > L
- Relation entrée-sortie : Vs = αE En posant : x =
- Bilan de puissance : ET
VS
- Psource=E. <IT> - En conduction continue : =α
- Pcharge= Vs. <IR> E
- Psource=Pcharge <IT>= α . <IR> - En conduction discontinue : VS = 1
- Ondulation de courant dans L : E 1+ 2x
E.T
α (1 − α )
∆I L = I LMAX − I Lmin =
α² 2
1 V V
L - Limite de conduction continue/discontinue : x = − S + S
- Ondulation maximale : ∆I L (α = 0,5) =
E.T 2 E 2E
4.L
- Transistor :
VTMAX = E
ET
ITMAX = < I R > + α (1 − α )
2L
- Diode :
|VDMAX |= E
I DMAX =< I R > +
ET
α (1 − α ) < IR > L
x=
2L 30 ET 32
Hacheur buck
(conduction continue et VS non constant)
Plan du cours
1. Introduction
Ondulation de tension? Problème posé sans hypothèses mathématiques : 2. La conversion DC/DC
1. Hacheurs directs et sans isolation
1. Hacheur Buck
signal carré de 0 à E VS(t) en régime établi 2. Hacheur Boost
VE(t)
avec un rapport cyclique Puis calcul de VSMAX-VSMIN
3. Bilan des hypothèses et principes utiles
dI L (t ) 2. Connexion entre les sources
dVS (t ) V (t )
L = VE (t ) − VS (t ) C = I L (t ) − S 3. Hacheurs indirects
dt dt R
Hypothèse simplificatrice : l’ondulation de VS est petite par rapport à la valeur moyenne
4. Alimentations à découpage isolées
5. Structures avec plusieurs interrupteurs commandés
dI L (t ) dVS (t ) < VS >
L = VE (t )− < VS > C = I C (t ) = I L (t ) − 3. Les composants
dt dt R
L’évolution du courant est alors la même que précédemment : 4. La conversion DC/AC
approximé 5. Pertes dans un convertisseur
6. Commande
Conclusion
33 35
I C (t ) = 0 ⇒ Extremums de VS
Hacheur buck
(conduction continue et VS non constant)
Hacheur boost
Ondulation de tension? Boost ou élévateur de tension de tension ou hacheur parallèle ou survolteur
Hacheur boost
Hacheur boost (limite de conduction continue/discontinue)
Relations et contraintes : < IR > L
1
- Relation entrée-sortie : Vs = E En posant : x =
- Bilan de puissance : 1−α ET
VS 1
Psource=E <IL> - En conduction continue : =
E 1−α
Pcharge= VS <IR> 1
< IL >= < IR > - En conduction discontinue : VS = 1 + α
2
Psource=Pcharge 1−α
- Ondulation de courant dans L : E 2x VS
∆I L = I LMAX − I Lmin =
E.T
α −1
x= 2
E
L - Limite de conduction continue/discontinue :
E .T V
- Ondulation maximale : ∆I L (α ≃ 1) ≃ 2 S
- Transistor : L E
VTMAX=VS
α < IR > ET
< I T >= < IR > ITMAX = +α
1−α 1 −α 2L
- Diode :
|VDMAX |=VS
<ID>=<IR> < IR > L
< IR > ET E-VS x=
I DMAX = +α 38 ET 40
1−α 2L
Plan du cours Plan du cours
1. Introduction 1. Introduction
2. La conversion DC/DC 2. La conversion DC/DC
1. Hacheurs directs et sans isolation
1. Hacheur Buck 1. Hacheurs directs et sans isolation
2. Hacheur Boost 2. Connexion entre les sources
3. Bilan des hypothèses et principes utiles 3. Hacheurs indirects
2. Connexion entre les sources
4. Alimentations à découpage isolées
3. Hacheurs indirects
4. Alimentations à découpage isolées 5. Structures avec plusieurs interrupteurs commandés
5. Structures avec plusieurs interrupteurs commandés 3. Les composants
3. Les composants 4. La conversion DC/AC
4. La conversion DC/AC
5. Pertes dans un convertisseur
5. Pertes dans un convertisseur
6. Commande 6. Commande
Conclusion Conclusion
41 43
ON ON OFF OFF c
5. Pertes dans un convertisseur
Si K1=interrupteur commandé et K2=diode buck
OFF ON ON OFF a
6. Commande
ON OFF OFF ON b Conclusion
45 47
K1 K2 connexion K1 K2 K3 K4 connexion
OFF OFF impossible OFF OFF impossible
ON OFF a ON ON impossible
ON OFF OFF ON a
Durée de conduction de l’interrupteur : TON Période de hachage : T
ON OFF ON OFF c
46
Rapport cyclique : α = TON 48
T
Hacheur buck-boost Hacheur buck-boost
Hypothèses d’étude :
- Régime établi
- Les interrupteurs et diodes sont idéaux
- VS est constant
- Régime de conduction continue (IL≠0)
Hacheur buck-boost
Hacheur buck-boost
(conduction discontinue)
Relations et contraintes : Que se passe-t-il si IL=0 lors de la phase 2?
α
- Relation entrée-sortie : Vs = E
- Bilan de puissance : 1−α Les phases 1 et 2 sont identiques mais :
Psource=E <IT> - Apparition d’une phase 3 où D et T sont bloqués IT=ID=IL=0
Pcharge= VS <IR> α - IL(t=0)=ILmin=0
Psource=Pcharge < IT >= < IR >
1−α Ondulation du courant : ∆I L = I LMAX =
E
αT
- Ondulation de courant dans L : L
αE
α TE Relation entrée-sortie : α E + α '(−VS ) = 0 α'=
∆I L = VS
L
- Transistor : 1 1E α E
VTMAX=E+VS < I R >=< I D >= I LMAX α ' = α T
2 2 L VS
α < IR > ET
< I T >= < IR > ITMAX = +α
1−α 1 −α 2L
- Diode : VS Eα 2T
|VDMAX |=E+VS =
E 2L < I R >
<ID>=<IR>
< IR > ET
I DMAX = +α 50 52
1−α 2L
Plan du cours Hacheur Ćuk
1. Introduction
2. La conversion DC/DC Hypothèses d’étude :
- Régime établi
1. Hacheurs directs et sans isolation - Les interrupteurs et diodes sont idéaux
2. Connexion entre les sources - VS, VC, IL1 et IL2 sont constants (hypothèses plus fortes que pour les autres hacheurs)
3. Hacheurs indirects
1. Hacheur Buck-boost (ou à accumulation inductive)
2. Hacheur à accumulation capacitive (Ćuk, SEPIC)
4. Alimentations à découpage isolées
5. Structures avec plusieurs interrupteurs commandés
3. Les composants
4. La conversion DC/AC Deux phases de fonctionnement par période de hachage :
- Phase 1 : L’interrupteur T est fermé pour 0 < t < αT
5. Pertes dans un convertisseur Etat de la diode D + Dessin simplifié de cette phase + IC=?
6. Commande - Phase 2 : L’interrupteur T est ouvert pour αT < t < T
Etat de la diode D + Dessin simplifié de cette phase + IC=?
Conclusion
53 55
VC > 0
α E + (1−α)(E− VC ) = 0
IL1 > 0
I L2 > 0
VS > 0
Schéma électrique réel
Relation entrée-sortie :
α
I L1 = I L2 VS = α VC
1− α α(VC − VS ) + (1−α)(− VS ) = 0
Durée de conduction de l’interrupteur : TON Période de hachage : T
Rapport cyclique : α = TON E α
54 VC = Vs = E 56
T
1−α 1−α
Hacheur SEPIC Plan du cours
1. Introduction
Single Ended Primary Inductor Converter : basé sur le concept du Ćuk mais avec une 2. La conversion DC/DC
tension de sortie positive 1. Hacheurs directs et sans isolation
2. Connexion entre les sources
3. Hacheurs indirects
4. Alimentations à découpage isolées
1. Rappels sur le transformateur
2. Flyback
3. Forward
Phase 1 : transfert d’énergie 5. Structures avec plusieurs interrupteurs commandés
de la source vers L1
de C1 vers L2 3. Les composants
4. La conversion DC/AC
Phase 2 : transfert d’énergie 5. Pertes dans un convertisseur
de L1 vers C1
de L2 vers la charge 6. Commande
Conclusion
57 59
Pour de plus fortes puissance (>500-1000W), il est préférable d’utiliser des structures
isolées dites symétriques (push-pull, à demi-pont ou pont complet)
58 60
Rappels sur le transformateur Rappels sur le transformateur
i2
i1 m.i2 i2
N1 spires
V2
i1
N2 spires
V1
B = µH Hypothèses :
Hl = N1i1 + N 2i2 - Matériau ferromagnétique linéaire
- Champ H uniforme
φ = Ae B - Pas de fuites magnétiques /
conservation du flux Lorsque Lm a un rôle dans le fonctionnement du convertisseur (besoin d’un
dφ dφ
V1 = N1 V2 = N 2 - Résistance des bobinages négligées stockage d’énergie), on parlera d’inductance à deux enroulements ou
d’inductances couplées.
dt dt
φ
= N1i1 + N 2i2 Lorsque Lm n’a pas de rôle dans le fonctionnement du convertisseur (pas besoin
AL d’un stockage d’énergie), on parlera de transformateur. Lm devient alors un défaut
µ Ae 1 du transformateur, on cherchera à la maximiser.
Perméabilité magnétique : µ Inductance spécifique : AL = =
Longueur spécifique du circuit magnétique : l l ℜ 61 63
Section du circuit magnétique : Ae
TD
U1 = E φ =0
N
U2 = 2 E U1 = U 2 = U 3 = 0
N1
VT = E
Raisonnement par l’absurde :
Supposons que la diode DTR est bloquée, E(1+N1/N3)
par continuité du courant : D passante
Donc : U 2 = 0 impossible DTR est passante ɸ ɸ
VDTR = U 2 > 0 DTR est passante : absurde
Donc la diode DTR est passante.
dφ E φ N -EN1/N3
Flux : = iT = + 2 iL
dt N1 N1 AL N1 EN2/N1-VS EN2/N1-VS
N
Inductance L : VL = 2 E − VS
N1 73 75
EN2/N1-VS intéressant par exemple pour faire des rapports VS/E très petits
78 80
Forward (conduction continue) Choix du composant
CONCLUSION sur le forward Quand choisir une diode, un transistor, un thyristor ou une association de composants
pour un interrupteur?
- Plus forte puissance que le Flyback
- Mais plus faible puissance que les alimentations symétriques
81 83
Caractéristiques dynamiques
- Commandée : action sur une électrode de commande Diode : amorçage et blocage spontanés
Résistance équivalente : 0 ∞
Point de départ et d’arrivée sur demi-axes de même signe
85 87
86 88
Choix du composant Choix du composant
Interrupteurs à 3 segments Si on veut un courant négatif
Transistor + diode en antiparallèle : bidirectionnel en I et monodirectionnel en V
amorçage spontané dans un quadrant et amorçage/blocage commandé dans un autre quadrant IT < 0
Signe opposé donc amorçage/blocage spontanés donc diode
VT > 0
89 91
IT bidirectionnel
Interrupteur 3 segments
VT > 0
I D bidirectionnel
Interrupteur 3 segments
VD < 0
90 92
Autres architectures avec plusieurs
Bras de pont
interrupteurs commandés
Dans les exemples précédents, on retrouve une architecture de ce type :
93
Semi-conducteurs :
Semi-conducteurs
Les transistors MOSFET
Deux types de conduction pour les dispositifs de puissance : - Tension maximale de 1200V voire 1700V pour des calibres en courant de l’ordre de
10A
- Conduction unipolaire : 1 seul type de porteurs
- Diode Schottky (jonction métal-semiconducteur) - Une diode en antiparallèle est naturellement intégrée
- Transistor MOSFET, COOLMOS, JFET, MESFET C’est donc un interrupteur bidirectionnel en courant (3 segments)
- Composants rapides
- Peu de capacités en courant et tension - Nouvelle génération de MOSFET : les COOLMOS qui sont très peu résistifs
- Conduction bipolaire : 2 types de porteurs - Nouveaux transistors MOSFET à base de matériau SiC
- Diode bipolaire (jonction p-n)
- Transistor IGBT, BJT, Thyristor-GTO et thyristor
- Bonnes capacités en courant en tension
- Composants peu rapides
98 100
Semi-conducteurs : Semi-conducteurs :
Les transistors IGBT Les transistors BJT et thyristors GTO
- Tension allant de 600V (I>100A) à 6500V - BJT :
- Commande en courant : coûteuse en puissance
- Composant plus lent que le MOSFET - Très peu utilisés
- Interrupteurs 2 segments
- Pas de diode en antiparallèle intégrée
C’est donc un interrupteur non-bidirectionnel en courant (2 segments), c’est pourquoi - Thyristor GTO :
on y associe souvent une diode en anti-parallèle. - Applications très fortes puissances
- Commande en courant
- Pour U<600V, l’IGBT peut être bidirectionnel en tension - De plus en plus remplacé par l’IGBT
Différents types de boitiers les plus répandus pour les IGBT :
101 103
Semi-conducteurs : Semi-conducteurs :
Les thyristors et triacs Guide pour les transistors de puissance
- Thyristors :
- Commandé uniquement à l’amorçage, blocage spontané
- Composant pouvant être bidirectionnel en courant
- Commande en courant
- De moins en moins utilisé en faveur de l’IGBT
- Application uniquement de très fortes puissances, Umax=10kV
Source : Prof. De Doncker,
univ. Aachen
- Triac :
- Composant conçu et utilisé en France
- Composé de deux thyristors montés tête-bêche
- Application dans la domestique : Umax=600V
- Interrupteur 4 segments
tension
courant
fréquence
102 104
Plan du cours Composants passifs
1. Introduction Chargeur d’ordinateur portable
2. La conversion DC/DC
3. Les composants
1. Composants semi-conducteurs
2. Composants passifs
1. Généralités
2. Composants magnétiques
3. Condensateurs
4. La conversion DC/AC
5. Pertes dans un convertisseur
6. Commande
Conclusion
105 107
- Isolation galvanique (fournir une sortie dont la tension n’est pas référencée par
rapport à l’entrée)
- Protection des personnes
- Mise en série de convertisseurs
- Fréquence élevée réalisation différente par rapport aux transformateurs 106 108
réseau (50-60Hz)
Composants magnétiques Condensateurs : Généralités
Permittivité et Rigidité électrique
S
C = ε 0ε r ε r : permittivité relative
e
1
E = CV 2
2
U
kr = MAX : rigidité diélectrique
Choix à effectuer : e
- Forme et taille du circuit magnétique 1 S 2 ε
- Nature du matériau magnétique EMAX = ε 0ε r U MAX = 0 .ε r .k r 2 .S .e
- Nombre de spires 2 e 2
- Section des conducteurs
- Longueur de l’entrefer
109 111
- Condensateurs céramiques
En pratique :
fréquence d’utilisation < fres/5 - Condensateurs électrolytiques
- Super-condensateurs
113 115
114 116
Condensateurs films Condensateurs électrolytiques
- Très répandus en électronique de puissance - Diélectrique utilisé : l’alumine. Propriétés de l’alumine :
- Diélectriques utilisés : polypropylène, polyester, polymères,…
- Propriétés (exemple du polypropylène) : ε r = 8, 4
ε r = 2, 2 kr = 850 kV/mm
tan δ = 2.10−4 (à 1 kHz 25°C)
kr = 600 kV/mm - Condensateurs polarisés
- Énergie volumique importante
- Usages : - Faible fiabilité
- Filtrage - Pertes élevées
- Découplage
- Utilisation sous tension alternative (résonnance, circuits d’aide à la
commutation,…) - Usages :
- Haute tension jusqu’à 10kV - Filtrage sous tension continue
117 119
ε r = 300 − 1200
tan δ = 250.10−4 (à 100 Hz 25°C)
kr = 30 − 500 kV/mm
- Usages :
- Filtrage
- Alimentation à découpage basse tension (Req et Ls très faibles)
- Filtrage haute fréquence
- Découpage haute tension
118 120
Condensateurs : technologies Onduleur monophasé
Pour avoir du AC en sortie, il faut pouvoir avoir une tension positive et négative :
Films
Céramiques
Électrolytiques
On utilise un ou plusieurs bras de pont (le même que celui vu lors des hacheurs) :
Si T1 commandé :
iS traverse T1 quand iS > 0
iS traverse D1 quand iS < 0
Si T2 commandé :
Grande Capacité iS traverse D2 quand iS > 0
Haute fréquence iS traverse T2 quand iS < 0
Commande pleine onde, mode bipolaire : f m 2 (t ) = 1 − f m1 (t ) Commande par modulation de largeur d’impulsion (MLI), PWM en anglais
VS 1S 2 (t) = ( 2 f m1 (t ) − 1) × E
- Mode de commande le plus répandu
- Fréquence de commutation fixe
- Pas de réglage de l’amplitude du fondamental de - Calcul plus simple des pertes par commutation
la tension de sortie - Réalisation des filtres facilitée
- Seul réglage possible : la fréquence
- Harmoniques basses fréquences importants - Proche de la commande vue précédemment sur les hacheurs en
faisant varier le rapport cyclique au cours du temps
- Peu de commutations par période
- Fondamental le plus grand possible avec ce
convertisseur
125 127
Mais toujours :
126 128
Principe de la MLI sur un hacheur Onduleur monophasé
VS 1S 2 (t) = VS 1 (t) − VS 2 (t ) = ( f m1 (t ) − f m 2 (t ) ) × E
Commande par modulation de largeur d’impulsion (MLI), PWM en anglais Commande MLI, mode bipolaire : f m 2 (t ) = 1 − f m1 (t )
VS 1S 2 (t) = ( 2 f m1 (t ) − 1) × E
MLI précédente
133 135
UAN 3 UAN
S4 S6
T 2 2E
-E/3
T 3 S5
UCN UCN
0 T1 2 E 2E
fmA fmB fmC UAB UBC UCA UAN UBN UCN T 3 3
0 0 0 0 0 0 0 0 0 Sur une période T de MLI, on obtient les temps d’application :
- de la configuration : T1
1 0 0 E 0 -E 2E/3 -E/3 -E/3
- de la configuration : T2
141 143
1 1 0 0 E -E E/3 E/3 -2E/3 - des configurations nulles : T-T1-T2
0 1 0 -E E 0 -E/3 2E/3 -E/3
fmA 0 1 1 1 1 1 0
comparateur Bras B
fmB 0 0 1 1 1 0 0
fmC 0 0 0 1 0 0 0
1 − T1 − T 2 T1 T2 1 − T1 − T 2 T2 T1 1 − T1 − T 2
comparateur Bras C temps 4 2 2 2 2 2 4
fmA
Technique de MLI très simple à mettre en œuvre mais performances médiocres (cf. T/2 T t
fmB
transparent sur la comparaison MLI intersective / MLI vectorielle)
2
Vα UAN
UCN UCN K= pour conserver les amplitudes
3
2 pour conserver les puissances
E E K= (on fait la même transformation UCN
Amplitude maximale : U AN MAX = Amplitude maximale : U AN MAX = 3 pour les courants)
145 147
3 2
id iα
Matrice
de Concordia
iq iβ
rotation
AC/DC AC/DC
L’onduleur à transistors + diodes présenté précédemment est réversible en Schéma de principe simplifié d’une commande vectorielle d’un redresseur à
puissance, il peut donc être utilisé en redresseur. absorption sinusoïdale
Id : courant en phase avec la tension puissance active
Exemple : redresseur à absorption sinusoïdale Iq : courant en quadrature de phase avec la tension puissance réactive
L iA
Réseau 50Hz
Souvent Iq# = 0 et Id# est la sortie de commande d’une autre boucle de régulation
iB
Charge
Exemple classique : variateur de vitesse pour machine synchrone ou asynchrone : Exemple des pertes Joule dans l’inductance d’un convertisseur boost
PJOULE = RL .I Leff
2
157 159
158 160
Plan du cours Commande rapprochée
1. Introduction Le driver
6. Commande Le plus souvent, une résistance de grille est insérée entre le driver est le transistor
Elle permet de déterminer la dynamique de la commutation
1. Commande rapprochée
2. Exemple de commande de hacheurs
3. Exemple de commande d’onduleurs, application à la
commande des moteurs triphasés
Conclusion
161 163
162 164
Commande rapprochée Plan du cours
Réalisation pratique d’une MLI 1. Introduction
Réalisation analogique (vue précédemment) : 2. La conversion DC/DC
Un oscillateur génère un signal triangulaire à la fréquence de modulation
Ce signal est comparé à la sortie du correcteur (image du rapport cyclique) 3. Les composants
La sortie du comparateur est un signal TOR envoyé au driver
4. La conversion DC/AC
Réalisation numérique : 5. Pertes dans un convertisseur
Utilisation de timers et de compteurs (la largeur des impulsions est un multiple de la
période du timer) 6. Commande
Utilisation de sorties spécifiques d’un microcontrôleur
FPGA 1. Commande rapprochée
Circuits spécifiques 2. Exemples de commande de hacheurs
Les fonctions asservissement, MLI et driver peuvent être intégrées (2 fonctions ou les 3 3. Exemple de commande d’onduleurs, application à la
fonctions) dans un seul composant spécifique. commande des moteurs triphasés
Conclusion
165 167
166 168
Exemple de commande d’un hacheur Plan du cours
Exemple A : asservissement en courant d’un hacheur buck avec hystérésis 1. Introduction
Avantages :
- Simplicité de mise en œuvre 2. La conversion DC/DC
- Dynamique très rapide
- Robuste aux variations des paramètres
3. Les composants
Inconvénients :
- Fréquence de commutation variable
4. La conversion DC/AC
- Dépendante du point de fonctionnement 5. Pertes dans un convertisseur
- Spectre étalé, filtrage complexe
- Besoin d’une période d’échantillonnage élevée 6. Commande
1. Commande rapprochée
2. Exemple de commande de hacheurs
3. Exemple de commande d’un onduleur, application à
la commande des moteurs triphasés
Conclusion
169 171
170 172
Exemple de commande d’un onduleur TP ETEP en 5GE et 4GEA
Schéma de principe simplifié d’une commande vectorielle K1 : PFC (Correcteur du Facteur de Puissance)
Reprenons l’idée du redresseur à absorption sinusoïdale : association redresseur + hacheur boost
utilisation de la commande par hystérésis pour le courant
VA double boucle courant / tension
Iq# Vq Matrice Vα iA
correcteur
de Concordia VB Convertisseur iB K2 : Variation de vitesse de la MAS
MLI
Id# Vd rotation Vβ inverse +machine iC comparaison commande scalaire et commande vectorielle
correcteur VC
inverse double boucle courant / vitesse
174 176
Conclusion
- Redresseur : - à diodes et thyristors
AC/DC
- à absorption sinusoïdale
- Hacheur : - transfert de la puissance direct ou indirect
- avec ou sans isolation galvanique
DC/DC - réversible ou non en tension et/ou courant
- utilisation symétrique ou non des magnétiques
- Gradateurs
AC/AC - Associations redresseur + onduleur
- Convertisseurs matriciels
avec des bons rendements (utilisation de transistors en commutation et
éventuellement ZVS ou ZCS)
avec des bons facteurs de puissance (principe de l’absorption sinusoïdale)
à taille réduite 177 179
possibilité d’intégrer et de diminuer le coût pour des grandes séries
Bibliographie
Perspectives
Augmentation de la fréquence (diminution de la taille des composants,
(à affiner et à diffuser en 2015-2016)
• Electronique de puissance, Structures, fonctions de base, principales applications, Guy Séguier, Philippe Delarue, Francis
commande rapide) Labrique, Collection: Sciences Sup, Dunod, 2011 - 9ème édition, EAN13 : 9782100567010 (version 2007 à la BU)
• Électronique de puissance: méthodologie et convertisseurs élémentaires, Philippe Barrade (à la BU)
• Electronique de puissance - Cours, études de cas et exercices corrigés, Luc Lasne
Augmentation de la tenue en tension (utilisation en haute tension pour les • Convertisseurs et électronique de puissance: Commande, description, mise en œuvre, Michel Pinard
réseaux) • Electronique de puissance: De la cellule de commutation aux applications industrielles, Alain Cunière, Gilles Feld, Michel
Lavabre, Casteilla, 2012, ISBN : 271353254X, 9782713532542
• [1] Bruno Allard. L’électronique de puissance – Bases, perspectives, guide de lecture,volume D3060. Techniques de
l’ingénieur, 2006.
Tenue en température (comme dans les moteurs, la thermique est • [2] Michel Lavabre. Électronique de puissance – cours et exercices résolus.Éducalivre-Casteilla, 1998.
l’élément prépondérant dans le dimensionnement d’un convertisseur) • [3] Jean-Marc Roussel. Problèmes d’électronique de puissance – 12 énoncés avec solutions détaillées. Dunod, 2003. (à la
BU)
• [4] François Ferrieux, Jean-Paul Forest. Alimentations à découpage, convertisseurs à résonnance – Principes, modélisation,
composants. Masson, 2006. (à la BU)
Augmentation du nombre de composants pilotés par convertisseur : • [5] Théodore Wildi. Électrotechnique. DeBoeck Université, 2005. (à la BU)
commande de plus en plus complexe • [6] Jean-Louis Cocquerelle. Génie Électrique – du réseau au convertisseur Apprendre par l’exemple. Technip, 1996. (à la BU)
• [7] Ouvrage collectif. Articles de la base « Composants actifs », volume D3100 àD3122. Techniques de l’Ingénieur, 2009.
• En anglais :
Vers une plus grande intégration –
–
Sira-Ramirez_ Silva-Ortigoza_Control Design Techniques in Power Electronics Devices_2006
Wens_Steyaert_Design_2011
– Mohan_Undeland_Robbins_0471584088power_electronics
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