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Cette représentation d'onduleur représenté ci-dessous figure 16 utilise deux bras ( K1-k4 ) et ( K2-K3 ) à
interrupteurs en série . L'onduleur en pont ne nécessite pas de source de tension d'alimentation à point milieu
par contre, elle nécessite 4 interrupteurs bidirectionnels en courant.
Figure 15
Figure 16
! Analyse du fonctionnement
0 < t < T/2 La commande impose K2 et K4 ouverts et K1 et K3 passants donc uch = E >0
T/2 < t < T La commande impose K1 et K3 ouverts et K2 et K4 passants donc uch = -E <0
La tension Uch est riche en harmoniques (3, 5, 7..) La valeurs efficace du terme fondamental est des
harmoniques sont :
• Conclusion :
Comme on l’a déjà signalé, la commande symétrique présente l’avantage de simplicité de commande mais
la tension de sortie est riche en harmonique de rang faible donc de fréquence basse. Par conséquent le
système de filtrage à mètre en œuvre sera difficile est encombrant.
Figure 18
! Analyse de fonctionnement
0 < t < τ K3 et K4 ouverts et K1 et K2 passants donc uch=0 et ich <0
T/2 < t < τ +T/2 K1 et K2 ouverts et K3 et K4 passants donc uch=0 et ich > 0
Figure 19
! Analyse du fonctionnement
T/2 < t < T/2 + τ K3 et K4 ouverts et K1 et K2 passants donc uch = 0 et ich > 0
Afin de simplifier l'écriture, nous remplacerons les intervalles temporels par les intervalles angulaires, en
passant des premiers aux seconds en effectuant des multiplications par la pulsation ω.
figure 20
• Lorsque la tension référence Vr est supérieure à la tension porteuse ( Vr > Vt) on amorce
simultanément T1 et T3 et on bloque les autres transistors ; la tension Uch = E. Si le courant ich est négatif
223
CONVERTISSEURS DC/AC : ONDULEURS
c’est les diodes D1 et D3 qui conduisent et lorsque le courant ich est positive, c’est les transistors T1 et T3
qui s’amorcent.
• Lorsque la tension référence Vr est inférieure à la tension porteuse (Vr > Vt) on amorce simultanément
T2 et T4 et on bloque les autres transistors ; la tension Uch = - E. Si le courant ich est positive ; c’est les
diodes D2 et D4 qui conduisent et lorsque le courant ich est négatif, c’est les transistors T2 et T4 qui
s’amorcent.
Figure 21
Le spectre de fréquence de la tension de charge représenté dans la figure 22, nous montre en plus du terme
fondamental que seuls les harmoniques hautes fréquences multiples de la fréquence de la porteuse sont
présents, donc faciles à filtrer.
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CONVERTISSEURS DC/AC : ONDULEURS
figure 21
On remarque que le module des premiers harmoniques est de 30% chacun par rapport à la tension
d’alimentation E
! 0 ≤ t ≤ T/2.
• Lorsque la tension référence Vr est inférieure à la tension porteuse ( Vr < Vt) on amorce T4 et on
bloque T1 ; la tension Uch = 0. Si le courant ich est positif c’est la diode D4 qui conduit à la place de
transistors T4
! T/2 ≤ t ≤ T.
• Lorsque la tension référence Vr est inférieure à la tension porteuse ( Vr < Vt) on amorce T4 et on
bloque T1 ; la tension Uch = - E. Si le courant ich est négatif, c’est la diode D4 qui conduit à la place
transistor T4.
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CONVERTISSEURS DC/AC : ONDULEURS
figure 24
227
CONVERTISSEURS DC/AC : ONDULEURS
Remarque :
La commande unipolaire présente l’avantage d’un taux d’harmonique de moitié par rapport à
la commande bipolaire. Par contre son inconvénient réside dans la difficulté de sa mise en
œuvre.
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CONVERTISSEURS DC/AC : ONDULEURS
Figure 25.
Considérons le schéma ci-dessous, nous avons immédiatement les relations suivantes au niveau de la
charge :
u12 = v1 − v2
→(1)
[ i1 + i2 + i3 = 0 u 23 = v2 − v3
→(2)
[ v1 + v2 + v3 = 0 et u 31 = v3 − v1
→(3)
En effectuant membre à membre la différence entre les équations ( 1 ) et ( 3 ), on obtient :
1
v1 = .(u12 − u 31 )
3
Et par permutation circulaire des indices 1,2,3, on peut établir les expressions des deux autres tensions
simples :
1 1
v 2 = .(u 23 − u12 ) v3 = .(u 31 − u 23 )
3 , 3
229
Représentons les différentes allures des graphes des tensions simples v1 et v2 que nous allons construire à
partir des tensions composées.
230
figure 27
! Caractéristique des tensions de sortie :
4E 4E 4E 4E
v1B = sin (ω t ) + sin ( 3ω t ) + sin ( 5ω t ) + sin ( 7ω t ) + ..................
π 3π 5π 7π
4E 4E 4E 4E
v2 B = sin (ω t − 2π / 3) + sin ( 3ω t ) + sin ( 5ω t − 2π / 3) + sin ( 7ω t + 2π / 3) + ....................
π 3π 5π 7π
d ' ' ou
2 3 4E 4E 4E
v12 = E sin (ω t − π / 6 ) + sin ( 5ω t − 5π / 6) + sin ( 5ω t − 7π / 6) − sin (11ω t − 11π / 6)
π 5π 7π 11 π
De ces équations, on peut tirer le développement de la tension simple V1 aux bornes de la charge :
2 4E 4E 4E
v1 = E sin (ω t ) + sin ( 5ω t ) + sin ( 5ω t ) − sin (11ω t )
π 5π 7π 11 π
Le décalage de 2π/3 a permit d’éliminer tous les harmoniques de rang 3 ainsi leurs multiples (12, 15
18,…..) des tensions
Conclusion :
L’onduleur triphasé présente l’avantage un taux de distorsion moins faible que celui du montage
monophasé (élimination d’harmonique 3 et ses multiples).
Pour déterminer l'allure du courant alternatif fournit par l'onduleur, on doit tenir compte de la nature de
charge. Afin de limiter la complexité des calculs, on considère dans chaque phase une inductance et une
source de tension cas d’un moteur. Dans ce cas, il est judicieux de représenter le schéma équivalent, comme
le montre la Figure ci-dessous.
232
Le schéma équivalent de la Figure 7-6 permet de déterminer l'allure des courants de phases pour une
certaine allure donnée des tensions de phases de l'onduleur. Ce calcul se fait la résolution de l'équation
différentielle du premier ordre ou force contre électromotrice E1 est supposée sinusoïdale et déphasée d’un
angle θ.
On se contente ici de donner que les allures des tensions qu’on peut obtenir avec une commande MLI
comme le montre la figure ci-dessous.
233
ANNEXE A
II.1. Onduleur avec un transformateur
II.1.1. Principe
Le schéma de principe représenté ci-dessous, comporte un transformateur à point milieu. Les deux enroulements
N1
primaires ont chacun 2 spires, et l'enroulement secondaire relié au récepteur par exemple une charge RL)
N
m= 2
comporte N2 spires. Soit N1
Charge RL
i
u
N1 N2 N1
2 2
i1 i2
u1 is u2
H1 E H2
T
Pendant l'intervalle temporel 0< t < 2 l'interrupteur H1 est fermé. Nous avons donc les relations:
$ u1 = u2 = E
u=2N2 u1=2.m.E
$ N1
N1i1−N2.i=0
$ 2 d'où i1=2.m .i
Dans la charge RL, l'évolution du courant i(t) suit une loi exponentielle et d'après la relation ci-dessus il en est de
même de l'évolution du courant i1 (t)
T
Pendant l'intervalle temporel 2 < t < T l'interrupteur H2 est fermé.
L'interrupteur H1 est évidemment ouvert, et nous avons maintenant les nouvelles relations suivantes :
$ u1 = u2 = - E
u=2N2 u1=−2.m.E
$ N1
−N1i2 −N2.i=0
$ 2 d'où i2 =−2.m .i
Nous allons maintenant donner les allures de quelques évolutions de tensions et de courant.
235
H1 H2
u(t)
2.m.E
T/2 T t
- 2.m.E
i(t)
IM
T/2 T t
- IM
i1(t)
2.m.IM
T/2 T t
- 2.m.IM
i2(t)
2.m.IM
T/2 T t
- 2.m.IM
Les interrupteurs pourront, par exemple être des transistors MOSFET ou IGBT (ou encore des thyristors) avec une
diode positionnée tête-bêche aux bornes de chaque transistor.
Charge RL
u i
N1 N1
N2
2 2
i1 i2
u1 is u2
E
D1 TR1 TR2 D2
u H1
u H2
iD1 iTR1 iTR2 iD1
Lorsque l'un des interrupteurs est fermé, prenons par exemple le cas du transistor T1, nous pouvons écrire au niveau
du drain la loi des nœuds en valeurs instantanées:
$ i1 + iD1 = iTR1
Remarquons alors, les deux points importants suivants :
• D'une part, lorsque le transistor conduit, sa tension drain -source VDS est positive de quelques volts. Cela
revient à dire que la diode est sous tension inverse et est bloquée :
• D'autre part, lorsque la diode conduit, celle-ci se trouve sous tension directe de quelques volts.
Traçons en concordance des temps l'évolution des grandeurs suivantes et les allures des différentes grandeurs :u(t)
1.2.1.1. : En résumé, lorsque le transistor TR1, est fermé, il ne peut pas conduire si le courant i1 est négatif. Seule la
diode D1 positionnée tête-bêche peut alors conduire.
Il en est de même lorsque le transistor TR2 est fermé et que le courant i2 est négatif : seule la diode D2 conduit.
L'énergie magnétique emmagasinée par l'inductance L, lors de la conduction des transistors TR1 et TR2, est
restituée à la source de tension E lorsque les diodes D1 et D2 conduisent.
1.2.1.2. : D'une part, on remarquera que le courant débité par la source de tension continue E est tantôt négatif et
tantôt positif, et ceci à une fréquence double de la fréquence des commutations des interrupteurs.
D'autre part, le courant is (t) présente des discontinuités lors des commutations des transistors
237
u(t
2.m .E
0
T/2 T
t
- 2.m .E
i(t)
2.m .IM
0
T/2 T t
- 2.m .IM
i1(t)
2.m .IM
0
T/2 T
t
- 2.m .IM
i2(t)
2.m .IM
0
T/2 T t
- 2.m .IM
iTR1(t)
2.m .IM
0
T/2 T t
iD1(t)
2.m .IM
0
T/2 T t
iS(t
2.m .IM
0
T/2 T
t
- 2.m .IM
238
Donc la source de tension continue E, doit être capable de supporter les discontinuités du courant is(t). Cela
revient à dire qu'elle est parfaite, et donc, ne présente pas d'impédance interne de nature inductive .
1.2.1.3. : Enfin, nous remarquerons que la source de tension E, pouvant accepter des discontinuités de courant is(t),
est couplée à un récepteur de courant RL n'acceptant pas les discontinuités de courant i(t) (ou de flux magnétique),
mais acceptant à ses bornes des discontinuités de tension u (t).
D'ailleurs, ce sont les diodes positionnées tête-bêche qui assurent la continuité du courant i(t) dans l'inductance L:
sans ces diodes de roue libre, l'énergie magnétique de l'inductance se libérera de toute façon, soit en
provoquant un arc électrique entre ses spires ou celles du transformateur, soit en détruisant les transistors.
Dans les hypothèses d'un transformateur sans pertes et de semi-conducteurs parfaits, la puissance moyenne Ps
fournie par la source de tension E est identique à celle PR reçue par la résistance R de la charge RL. Soit Ismoy le
courant moyen débité par la source de tension E, nous avons la relation suivante :
T T
2 2 2 2
Ps= ∫ E.is.dt =E. ∫ is.dt =E.Ismoy
$ T 0 T 0
2
Si I est la valeur du courant efficace dans la charge R, nous avons PR =R.I et nous en déduisons une relation entre
2
les courants moyens et efficaces : $ E.Ismoy = R.I
u(t) H1 H2
2.m .E
0
T/2 T t
- 2.m E
D1 TR1
iTR1(t)
2.m .IM
uT R1(t) t
2.E
0 t