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MESURE DE PUISSANCE
p ( t ) =V √ 2 I √ 2sin ( ωt ) sin ( ωt +φ )
p ( t ) =2VI [cos ( ωt +φ−ωt )−cos ( ωt+ φ+ωt ) ]
p ( t ) =VI [cos ( φ )−cos ( 2 ωt +φ ) ]
p ( t ) =VIcos ( φ )−VIcos ( 2 ωt +φ )
-La puissance active consommée par la charge i :
(Théorème de Boucherot)
1.2-Puissance réactive et apparente :
Puissance réactive :
Régime sinusoïdale :
Puissance apparente :
Par convention :
On a :
Donc :
1.4-
Relation entre :
1.5-Posons :
1.6-
2-Simulation :
2.1-Charge résistive :
Schéma :
Visualisation et interprétation :
Figure.1
Figure.2
Figure.3
La puissance instantanée p s’exprime en watts (W), elle varie à chaque instant comme l’indique la
représentation de la figure 2.
(Loi de Joule), elle dépend de .Cette puissance est toujours positive parce qu’elle est absorbée par
la charge purement résistive.
On déduit qu’une résistance ne consomme pas la puissance réactive, par conséquent, le facteur de
puissance .
2.2-Charge inductive :
Schéma :
Visualisation et interprétation :
Figure.4
Figure.5
Figure.6
En régime sinusoïdale, un dipôle passif linéaire est caractérisé par son impédance complexe :
Où : R : la résistance et X :la réactance
Dans notre cas (RL parallèle)
On montre que :
On remarque que Q et ont le même signe, on peut donc classer les dipôles en 3 catégories :
La bobine ne consomme pas de puissance active, cette dernière est absorbée par la résistance en
parallèle, c’est pour cela que la puissance active représentée en jaune sur la figure 4 ressemble à
celle du cas précédent (charge résistive).Ainsi la puissance réactive en violet est dissipée par la
bobine voire la réactance du dipôle complexe.
En guise de conclusion, la puissance réactive traduit les échanges d’énergie entre une source et un
dipôle passif en général.
Ainsi si on considère une source de tension sinusoïdale alimentant une charge inductive via une ligne,
automatiquement la puissance active va être consommée par la partie réelle de l’impédance
complexe équivalente à la charge et la puissance réactive sera absorbée par la résistance à cause de
l’avance du courant par rapport à la tension.
2.3-Charge capacitive :
Schéma :
Visualisation et interprétation :
Figure.7
Figure.8
Figure.9
C’est pareil au cas de la charge inductive sauf en remplaçant la bobine par un condensateur. Au lieu
d’avoir une charge RL parallèle, on est face à une RC parallèle dont l’impédance équivalente vaut :
Puisque ce qui confirme le type de la charge (figure.7 : courbe en violet)
Et
De nouveau la puissance active est consommée par la résistance et la puissance réactive est fournie
par le condensateur. En effet, par convention le signe de Q diffère en fonction de l’angle de
déphasage d’un récepteur à l’autre, distinguons le récepteur inductif et celui capacitif.
2.4-Charge mixte :
Schéma :
Visualisation et interprétation :
Figure.10
Figure.11
Figure.12
On a substitué la charge par une charge RLC en parallèle dite mixte. La puissance active demeure
positive et consommée par la résistance, par contre en ce qui concerne la puissance réactive, elle est
cédée par le condensateur et absorbée par la bobine car Q c est supérieure à Qt en valeur absolue.
(figure.10)
Le courant et la tension figurent sur l’image 12 sont déphasés d’un angle valant :
2.5-Le facteur de puissance est le rapport entre la puissance active et apparente. Il est égal au
Puisque le facteur de puissance du montage avec charge mixte précédent est très faible, on le relève
à 1 en plaçant un condensateur aux bornes de l’installation mais disant charge mixte, cela veut dire
qu’il existe déjà un condensateur, alors ce n’est pas la peine d’ajouter un autre. On a recours à ce
composant élémentaire car il permet de diminuer à la fois l déphasage entre le courant et la tension
et l’intensité du courant appelé par l’installation sans modifier la puissance active consommée par
celle-ci.
Enfin, pour avoir un facteur de puissance=1, on propose d’annuler la puissance réactive en égalisant
QL et Qc (agir sur Qc).
Système Direct
triphasé Indirect
Donc :
1.2-Un réseau triphasé équilibré direct est un système à 3 grandeurs (tensions ou courants)
et
P Q S I
Charge 1 2000W 400VAR 2039.607VA 3.098A 0.98
Charge 2 5000W 1000VAR 5099.019VA 7.747A 0.98
Charge 3 2000W 1200VAR 2332.38VA 3.543A 0.85
Charge totale 9000W 2600VAR 9368.03VA 14.233A 0.96
1.4/Batterie de condensateurs :
Avec : car
Et ;
Donc
1er Cas : Couplage étoile 2ème Cas : Couplage triangle
Donc Donc
C=56.99μF≈57 μF C=19.1 μF
2-Simulation :
2.1-Schéma :
Visualisation et interprétation :
Figure.13
Figure.14
Figure.15
Figure.16
Figure.17
-La figure 13 représente les 3 tensions composées du réseau triphasé équilibré, en effet les 3
grandeurs électriques ont la même valeur efficace U et la même fréquence
-On observe dans la figure 14 les tensions simples mesurées par des voltmètres liés à la masse.
-Dans la figure 15, les grandeurs ia, ib, et ic sont les courants dans les lignes du système triphasé
équilibré.
-Les figures 16 et 17 affichent les puissances actives et réactives totales de notre installation.
Remarque : Normalement on doit trouver les mêmes valeurs affichées ci-dessous. Avec celles
calculées théoriquement dans la partie préparation.
2.2-On garde le même schéma de simulation tout en éliminant une charge et en remplaçant les deux
autres par celles figurant sur le fascicule.
On conclut que :
Pt= 3RI²
Qt= 3XI²
Conclusion :
Nous avons vu dans ce TP comment mesurer les puissances.
L’intérêt du montage avec un multiplieur en utilisant un oscilloscope
numérique est de visualiser la puissance instantanée, ce qui est
indispensable d’un point de vue pédagogique, quand on travaille sur
les puissances, car p(t) est à la base de la puissance active.
Concernant la mesure de puissance en elle-même, la méthode la plus
simple reste incontestablement le wattmètre numérique qui permet
d’accéder à toutes les grandeurs.