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Corrigé Bac Blanc de Mathématiques 24/11/2021

Durée : 4h – Calculatrice autorisée en mode examen

Exercice 1 (5,5 points)

Propositions V/F JUSTIFICATIONS


∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛 = √2𝑛 − 1 − √𝑛 + 3 ∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛 = √2𝑛 − 1 − √𝑛 + 3
2𝑛−1−𝑛−3
𝑢𝑛 =
√2𝑛−1+√𝑛+3
V
Affirmation 1 : 𝑢𝑛 ≥ 0 pour tout 𝑛 ≥ 4 𝑛−4
𝑢𝑛 =
√2𝑛−1+√𝑛+3

∀ 𝑛 ≥ 1, √2𝑛 − 1 + √𝑛 + 3 > 0 donc 𝑢𝑛 est du signe de


𝑛 − 4. Or 𝑛 − 4 ≥ 0 pour tout 𝑛 ≥ 4.
Donc 𝑢𝑛 ≥ 0 pour tout 𝑛 ≥ 4

Soit (𝑎𝑛 ) la suite définie pour tout entier ∀ 𝑛 ∈ ℕ, −1 ≤ sin(𝑛) ≤ 1 équivaut successivement à
naturel 𝑛 par : 𝑎𝑛 = (−𝑛 − 1)(2 + sin(𝑛)) F 1 ≤ 2 + sin(𝑛) ≤ 3
3(−𝑛 − 1) ≤ (−𝑛 − 1)(2 + sin(𝑛)) ≤ −𝑛 − 1 car −𝑛 − 1 < 0
Affirmation 2 :
lim 𝑎𝑛 = +∞ D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑎𝑛 ≤ −𝑛 − 1 et lim𝑛→+∞ (−𝑛 − 1) = −∞
𝑛→+∞
Donc d’après le théorème de comparaison, lim𝑛→+∞ 𝑎𝑛 = −∞

∀ 𝑛 ≥ 1, Montrons par récurrence que, pour tout entier naturel non nul 𝑛,
𝑛 𝑛+2
𝑖 𝑆𝑛 = 2 − 𝑛
𝑆𝑛 = ∑ 2
2𝑖 1 1+2 3 1
𝑖=1
V Initialisation : Pour 𝑛 = 1, 𝑆1 = et 2 − 1 = 2 − =
2 2 2 2
Affirmation 3 : ∀ 𝑛 ≥ 1, Donc la propriété est vraie au rang 1.
𝑛+2 Hérédité : On suppose la propriété vraie pour un entier 𝑘 non nul
𝑆𝑛 = 2 −
2𝑛 𝑘+2
fixé. C’est-à-dire 𝑆𝑘 = 2 − 𝑘 .
2
Démontrons qu’elle est vraie au rang 𝑘 + 1. Donc démontrons que
𝑘+3
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘+1.
2
𝑘+1
𝑖
𝑆𝑘+1 = ∑
2𝑖
𝑖=1
𝑘+1
𝑆𝑘+1 = 𝑆𝑘 +
2𝑘+1
𝑘+2 𝑘+1
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘 + 𝑘+1
2 2
−2𝑘 − 4 + 𝑘 + 1
𝑆𝑘+1 = 2 +
2𝑘+1
−𝑘 − 3
𝑆𝑘+1 = 2 + 𝑘+1
2
𝑘+3
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘+1
2

Donc la propriété est vraie au rang 𝑘 + 1.


Conclusion : La propriété est initialisée au rang 1 et elle est
héréditaire donc d’après le principe du raisonnement par
récurrence elle est vraie pour tout entier naturel 𝑛 non nul.

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Prenons la suite (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel 𝑛
1
par 𝑢𝑛 =
𝑛+1
Affirmation 4 : Toute suite convergente et 1
 ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 + 1 ≥ 1 ⇔ ≤ 1 par décroissante de la
majorée est croissante F 𝑛+1
fonction inverse sur ]0; +∞[
Donc ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 1
 lim𝑛→+∞(𝑛 + 1) = +∞
Donc par quotient lim𝑛→+∞ 𝑢𝑛 = 0
 ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) avec 𝑓 la fonction définie et
1
dérivable sur [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
1
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) = − (𝑥+1)2
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) < 0 d’où 𝑓 est strictement décroissante
sur [0; +∞[.
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante.

Pour les affirmations 5, 6 et 7 on utilisera le graphique ci-contre.


Dans un repère orthogonal on a tracé la courbe Cg représentative d’une fonction 𝑔
définie et deux fois dérivable sur ℝ et deux de ses tangentes : une tangente 𝑇𝐴 au point
𝐴 d’abscisse -0,2 et une tangente 𝑇𝐵 au point 𝐵 d’abscisse 0,8.
La courbe Cg admet une tangente horizontale au point 𝐸 d’abscisse 0,3.

V
Affirmation 5 : 𝑔′(𝑥) ≥ 0 sur [0,3; +∞[. 𝑔 est croissante sur [0,3; +∞[ donc 𝑔′(𝑥) ≥ 0 sur [0,3; +∞[.
V
Affirmation 6 : La courbe Cg admet le point A La tangente à Cg au point 𝐴 traverse la courbe donc Cg admet le
comme point d’inflexion. point A comme point d’inflexion.

Exercice 2 (8 points)
Au 1 janvier 2020, la centrale solaire de Big Sun possédait 10 560 panneaux solaires. On observe, chaque année,
er

que 2% des panneaux se sont détériorés et nécessitent d’être retirés tandis que 250 nouveaux panneaux solaires
sont installés.

Partie A – Modélisation à l’aide d’une suite


On modélise l’évolution des panneaux solaires par la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 10 560 et, pour tout entier
naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 = 0,98𝑢𝑛 + 250, où 𝑢𝑛 est le nombre de panneaux solaires au 1er janvier de l’année 2020 + 𝑛.

1. a. Expliquer en quoi cette modélisation correspond à la situation étudiée.


Chaque année, le nombre de panneaux solaires diminue de 2%, ce qui revient à multiplier d’une année sur
2
l’autre par 1 − = 0,98 auquel on ajoute 250 panneaux.
100

On a donc 𝑢𝑛+1 = 0,98𝑢𝑛 + 250


2
OU 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 − 𝑢 + 250 = 𝑢𝑛 (1 − 0,02) + 250 = 𝑢𝑛+1 = 0,98𝑢𝑛 + 250
100 𝑛

b. Calculer le nombre de panneaux solaires en 2021 puis en 2022. On arrondira les résultats à l’entier.
𝑢1 = 0,98𝑢0 + 250 = 10598,8 ≈ 10599
𝑢2 = 0,98𝑢1 + 250 = 10636,824 ≈ 10637
Il y a 10 599 panneaux solaires en 2021 et 10637 panneaux solaires en 2022.

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c. On souhaite savoir au bout de combien d’années le nombre de panneaux solaires sera strictement supérieur
à 12 000. A l’aide de la calculatrice, donner la réponse à ce problème.
D’après la calculatrice , 𝑢𝑛 > 12000 pour 𝑛 ≥ 68.
Donc au bout de 68 ans, le nombre de panneaux solaires sera strictement supérieur à 12 000.

d. Choisir sans justifier, parmi les programmes en langage Python ci-dessous, celui qui, à l’issue de l’exécution,
stocke dans la variable 𝑛 la valeur cherchée à la question précédente.

𝑢 = 10560
𝑛=0
While 𝑢 ≤ 12000 :
𝑢 = 0.98 ∗ 𝑢 + 250
𝑛 =𝑛+1

2. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel 𝑛, on a 𝑢𝑛 ≤ 12500.


Montrons par récurrence que, pour tout entier naturel non nul 𝑛, 𝑢𝑛 ≤ 12500.
Initialisation : Pour 𝑛 = 0, 𝑢0 = 10560 ≤ 12500
Donc la propriété est vraie au rang 0.
Hérédité : On suppose la propriété vraie pour un entier 𝑘 non nul fixé, soit 𝑢𝑘 ≤ 12500.
Démontrons qu’elle est vraie au rang 𝑘 + 1, soit : 𝑢𝑘+1 ≤ 12500.
𝑢𝑘 ≤ 12500 ⇔ 0,98𝑢𝑘 ≤ 12250
⟺ 0,98𝑢𝑘 + 250 ≤ 12500
⟺ 𝑢𝑘+1 ≤ 12500
Donc la propriété est vraie au rang 𝑘 + 1.
Conclusion : La propriété est initialisée au rang 0 et est héréditaire donc d’après le principe du raisonnement
par récurrence elle est vraie pour tout entier naturel 𝑛 : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 12500.

3. Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.


Etudions le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0,98𝑢𝑛 + 250 − 𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = −0,02𝑢𝑛 + 250
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 12500 ⇔ −0,02𝑢𝑛 ≥ −250
⇔ −0,02𝑢𝑛 + 250 ≥ 0
Donc : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0, la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.

4. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) converge.


La suite (𝑢𝑛 ) est croissante et majorée par 12 500, elle est donc convergente.

5. On définit la suite (𝑣𝑛 ) par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 12500, pour tout entier naturel 𝑛.


a. Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 − 12500
𝑣𝑛+1 = 0,98𝑢𝑛 + 250 − 12500
𝑣𝑛+1 = 0,98(𝑢𝑛 − 12500)
𝑣𝑛+1 = 0,98𝑣𝑛
Donc la suite (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 0,98 et de premier terme 𝑣0
𝑣0 = 𝑢0 − 12500 = −1940
b. Exprimer, pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛.
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛 = 𝑣0 × 𝑞 𝑛
𝑣𝑛 = −1940 × 0,98𝑛
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 + 12500
𝑢𝑛 = −1940 × 0,98𝑛 + 12500
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c. Déterminer la limite de la suite (𝑢𝑛 ). Interpréter ce résultat dans le contexte du modèle.
−1 < 0,98 < 1 d’où lim𝑛→+∞ 0,98𝑛 = 0
Donc par produit et somme lim𝑛→+∞ 𝑢𝑛 = 12500
Sur un très grand nombre d’année, le nombre de panneaux solaire se stabilisera autour de 12500 panneaux.

Partie B – Modélisation à l’aide d’une fonction


Une modélisation plus précise a permis d’estimer le nombre de panneaux solaires de la centrale à l’aide de la
fonction 𝑓 définie pour tout 𝑥 ∈ [0, +∞[ par 𝑓(𝑥) = 12500 − 500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 , où 𝑥 représente le nombre
d’années écoulées depuis le 1er janvier 2020.
1. Etudier le sens de variation de la fonction 𝑓.
La fonction 𝑥 ⟼ −0,02𝑥 − 1,3558 est dérivable sur ℝ.
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 est dérivable sur ℝ.
La fonction 𝑥 ⟼ 12500 est dérivable sur ℝ.
Par composée et somme, 𝑓 est dérivable sur ℝ donc sur ℝ+

∀ 𝑥 ∈ ℝ+ , 𝑓′(𝑥) = 10𝑒 −0,02𝑥−1,3558


∀ 𝑥 ∈ ℝ+ , 𝑒 −0,02𝑥−1,3558 > 0
Donc 𝑓 ′ (𝑥) > 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ+ .
D’où 𝑓 est strictement croissante sur ℝ+ .

a. Montrer que résoudre l’inéquation : 12500 − 500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > 12000 revient à résoudre l’inéquation
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0.
12500 − 500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > 12000 équivaut successivement à :
−500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > −500
𝑒 −0,02𝑥+1,3558 < 1
𝑒 −0,02𝑥+1,3558 < 𝑒 0
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0

b. Déterminer alors au bout de combien d’années le nombre de panneaux solaires dépassera 12 000.
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0 équivaut successivement à :
0,02𝑥 > 1,3558
𝑥 > 67,79
D’après cette modélisation, le nombre de panneaux solaire dépassera 12 000 à partir de la 68ème année

Exercice 3 (6 points)
PARTIE A : Restitution organisée de connaissances
Soient 𝑔 une fonction définie et deux fois dérivable sur un intervalle 𝐼 et 𝐶𝑔 sa courbe représentative dans un repère.
Démontrer que si 𝑔′′ est positive sur 𝐼 alors 𝐶𝑔 est entièrement située au-dessus de ses tangentes.
Indication : On pourra étudier la position de la courbe 𝐶𝑔 par rapport à sa tangente au point d’abscisse 𝑎, 𝑎 ∈ 𝐼.
Equation de la tangente à 𝐶𝑔 au point d’abscisse 𝑎 : 𝑦 = 𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎)
Soit ℎ la fonction définie sur 𝐼 par :
ℎ(𝑥) = 𝑔(𝑥) − (𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎)) = 𝑔(𝑥) − 𝑔′ (𝑎) × 𝑥 − 𝑔′ (𝑎) × 𝑎 − 𝑔(𝑎)
Comme 𝑔 est deux fois dérivable sur 𝐼, par somme ℎ est deux fois dérivable sur 𝐼.
∀ 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ′(𝑥) = 𝑔′(𝑥) − 𝑔′(𝑎) et ℎ′′ (𝑥) = 𝑔′′ (𝑥) > 0 car 𝑔 est convexe sur 𝐼
Donc ℎ′ est croissante sur 𝐼.
 Si 𝑥 ≤ 𝑎 alors ℎ′(𝑥) ≤ ℎ′(𝑎) par croissance de la fonction ℎ′ et ℎ′ (𝑎) = 0
D’où ℎ′(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ≤ 𝑎

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 Si 𝑥 ≥ 𝑎 alors ℎ′(𝑥) ≥ ℎ′(𝑎) par croissance de la fonction ℎ′
D’où ℎ′(𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 ≥ 𝑎
On en déduit que ℎ est décroissante pour tout 𝑥 ≤ 𝑎 et croissante pour tout 𝑥 ≥ 𝑎.
ℎ admet donc un minimum atteint en 𝑥 = 𝑎 qui vaut ℎ(𝑎) = 0.
Donc ∀ 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ(𝑥) ≥ 0 ⇔ 𝑔(𝑥) ≥ (𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎))
Ce qui est rai pour tout réel 𝑎 ∈ 𝐼.
Donc si 𝑔′′ est positive sur 𝐼 alors 𝐶𝑔 est entièrement située au-dessus de ses tangentes.

PARTIE B
𝑎𝑥+𝑏
Soit 𝑔 une fonction définie sur l’intervalle [0 ; 5] par 𝑔(𝑥) = , où 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels.
𝑒𝑥
On admet dans tout l’exercice que la fonction 𝑔 est deux fois dérivable
sur l’intervalle [0 ; 5].
La courbe représentative C de la fonction 𝑔 est donnée ci-contre dans
un repère d’origine O.
Les courbes C et D passent toutes les deux par le point 𝐴(0 ; −2).
La droite D est tangente à la courbe C au point 𝐴 et admet pour
équation 𝑦 = 10𝑥 – 2 .
On rappelle que 𝑔′ désigne la fonction dérivée de la fonction 𝑔.

1. Donner la valeur de 𝑔(0) puis en déduire la valeur du réel 𝑏.


Le point 𝐴(0 ; −2). appartient à la courbe C donc 𝑔(0) = −2
𝑏
et 𝑔(0) = donc 𝑏 = −2.
𝑒0

−𝑎𝑥+𝑎+2
2. a. Montrer que pour tout réel 𝑥 de l’intervalle [0 ; 5] on a : 𝑔′(𝑥) = .
𝑒𝑥
𝑔 est dérivable sur [0 ; 5].
𝑎𝑒 𝑥 −(𝑎𝑥+𝑏)𝑒 𝑥
∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑔′ (𝑥) =
𝑒 2𝑥
𝑒 𝑥 (𝑎−𝑎𝑥−𝑏)
𝑔′ (𝑥) = et 𝑏 = −2
𝑒 2𝑥
−𝑎𝑥+𝑎+2
𝑔′ (𝑥) =
𝑒𝑥

b. A l’aide des informations de l’énoncé, donner la valeur de 𝑔′(0) puis en déduire que 𝑎 = 8.
La droite D est tangente à la courbe C au point 𝐴 et admet pour équation 𝑦 = 10𝑥 – 2 .
On en déduit que : 𝑔′(0) = 10 et 𝑔′ (0) = 𝑎 + 2 donc 𝑎 + 2 = 10 ⇔ 𝑎 = 8

3. a. Justifier le sens de variations de la fonction 𝑔 sur l’intervalle [0 ; 5].


−8𝑥+10
∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑔′ (𝑥) =
𝑒𝑥

∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑒 𝑥 > 0 donc 𝑔′ (𝑥) est du signe de −8𝑥 + 10


5
𝑔′ (𝑥) = 0 pour 𝑥 =
4
5 5
𝑔′ (𝑥) ≥ 0 pour 𝑥 ∈ [0; ] et 𝑔′ (𝑥) ≤ 0 pour 𝑥 ∈ [ ; 5]
4 4
5 5
Donc 𝑔 est strictement croissante sur [0; ] et strictement décroissante sur [ ; 5].
4 4

5 | 10
b. En déduire le tableau des variations de la fonction 𝑔 sur ce même intervalle.

𝑔(0) = −2
5
5
𝑔 ( ) = 8𝑒 −4 𝑥 5
4 0 5
4
𝑔(5) = 38𝑒 −5
Signe de 𝑔′(𝑥) + 0 −

5
8𝑒 −4
Variations de
𝑔
−2 38𝑒 −5

c. Résoudre sur l’intervalle [0 ; 5] l’équation 𝑔(𝑥) = 0.


8𝑥−2
𝑔(𝑥) = 0 ⇔ =0
𝑒𝑥
𝑔(𝑥) = 0 ⇔ 8𝑥 − 2 = 0
1 1
𝑔(𝑥) = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑆={ }
4 4

d. On admet que pour tout 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑔′′ (𝑥) = (8𝑥 − 18)𝑒 −𝑥 , justifier que la courbe C admet un point
d’inflexion dont on donnera la valeur exacte de l’abscisse.
∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑒 −𝑥 > 0 donc 𝑔′′ (𝑥) est du signe de 8𝑥 − 18.
9
𝑔′ ′(𝑥) = 0 pour 𝑥 =
4
9
𝑔′ ′(𝑥) ≤ 0 pour 𝑥 ∈ [0; ]
4
9
𝑔′′ (𝑥) ≥ 0 pour 𝑥 ∈ [ ; 5]
4
9 9
La dérivée seconde s’annule en en changeant de signe donc la courbe C admet un point d’inflexion d’abscisse .
4 4

4. Une entreprise fabrique des grille-pains.


Après avoir fait une étude, son directeur constate que si l’entreprise fabrique chaque jour 𝑥 milliers de grille-
pains (où 𝑥 est un nombre réel de [0 ; 5]), alors le bénéfice quotidien est donné, en centaine de milliers
8𝑥−2
d’euros, par la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = .
𝑒𝑥

a. Quelle quantité de grille-pains l’entreprise doit-elle fabriquer afin de réaliser un bénéfice maximal ?
D’après la question 3.b. l’entreprise doit fabriquer 1250 grille pains pour réaliser un bénéfice maximal

b. Quelle est alors la valeur de ce bénéfice maximal ?


On donnera une valeur approchée du résultat à l’euro près.
Ce bénéfice maximal est d’environ 229 204 €

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Exercice 4 (5 points)

Partie A
1) On donne ci-dessous la représentation
graphique de la fonction 𝑓 sur

Cf
D’après le graphique, la fonction 𝑓 s’annule
en −2 , en 1 et en 2.
Réponse C
La fonction
1
est définie pour tout 𝑥 ]−2; 1[ ∪ ]1; 2[ ∪ ]2; 3]
𝑓

[ − 2 ; 3]. La de [ − 2 ; 3] tel que 𝑓(𝑥) ≠ 0.


1
fonction est définie sur :
𝑓
2)

Réponse C
1 (𝑒 𝑥 )2 −1 𝑒2𝑥 − 1
2) Pour tout réel 𝑥, 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 = …. 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 = 𝑒 𝑥 − =
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥

3) Voici un programme écrit en langage Python. Réponse C

OU
les solutions à
les images par la l’inéquation e x  6 Pour 𝑢 = 0, 𝑥 = 0,01 et
fonction exponentielle avec une précision à 𝑦 = 𝑒 0,01
des réels de 0 à 6 avec 0,01. Pour 𝑢 = 0,01, 𝑥 = 0,02
un pas de 0,01. Faux car il ne et 𝑦 = 𝑒 0,02 …….
Faux car il ne renvoie renvoie que deux Le programme s’arrète
que deux nombres nombres réels et lorsque 𝑦 ≥ 6 et affiche
Ce programme renvoie : cette inéquation en
réels un encadrement à 0,01
admet une infinité près de la solution à
l’équation 𝒆𝒙 = 𝟔

4) Soit la fonction 𝑔 définie et dérivable sur 𝑔 est de la forme 𝑢𝑛 donc sa dérivée 𝑔′


]−∞;
−1
[ par : est de la forme 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1
2
𝟏
avec 𝑢(𝑥) = 2𝑥 + 1
𝒈(𝒙) = (𝟐𝒙+𝟏)𝟑 = (𝟐𝒙 + 𝟏)−𝟑 .
𝒈′(𝒙) = −𝟑 × 𝟐(𝟐𝒙 + 𝟏)−𝟑−𝟏
−𝟔
𝒈 ′ (𝒙 ) = <𝟎
(𝟐𝒙 + 𝟏)𝟒
Réponse B
OU 𝑔 est strictement
1
𝑔 est de la forme donc sa dérivée 𝑔′ est décroissante sur
𝑣
−𝑣′ −1
de la forme . avec 𝑣(𝑥) = (2𝑥 + 1)3 ]−∞; [.
𝑣² 2
donc 𝑣′(𝑥) = 3 × 2(2𝑥 + 1)2
−3 × 2(2𝑥 + 1)2
𝒈 ′ (𝒙 ) =
(𝟐𝒙 + 𝟏)𝟔
−𝟔
𝒈 ′ (𝒙 ) = <𝟎
(𝟐𝒙 + 𝟏)𝟒

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5) Soit la fonction ℎ définie et dérivable sur Réponse A
]−1; 1[ par : ℎ(𝑥) = √1 − 𝑥² .
∀ 𝑥 ∈ ]−1; 1[,
La tangente à la courbe représentative de la −𝑥
1
fonction ℎ au point d’abscisse − a pour ℎ′(𝑥) =
2 √1−𝑥²
équation : 1 √3
ℎ (− ) =
2 2

1 1
√𝟑 𝟐√𝟑 ℎ′ (− ) =
2 √3
𝒚= 𝒙+
𝟑 𝟑 𝑦=
√3
(𝑥 + )+
1 √3
3 2 2
√3 √3 √3
𝑦= 𝑥 + +
3 6 2
√3 4√3
𝑦= 𝑥 +
3 6
√𝟑 𝟐√𝟑
𝒚= 𝒙+
𝟑 𝟑

6) On considère la fonction 𝑘 deux fois dérivable ∀ 𝑥 ≠ −1 , 𝑘 ′ (𝑥 ) = −2𝑥(𝑥+1)+𝑥²


(𝑥+1)2
sur ℝ\{−1} définie par : 2 −𝑥 −2𝑥
−𝑥²
𝑘 ′ (𝑥 ) = (𝑥+1)2
𝑘(𝑥) = .
𝑥+1 (−2𝑥−2)(𝑥+1)2 −2(𝑥−1)(−𝑥 2 −2𝑥)
𝑘 ′ ′ (𝑥 ) = (𝑥+1)4
Réponse C
(−2𝑥−2)(𝑥+1)−2(−𝑥 2−2𝑥)
𝑘 ′ ′ (𝑥 ) = (𝑥+1)3
La fonction 𝑘 est
′ −2
𝑘 ′(𝑥 ) = (𝑥+1)3 convexe sur ] − ∞; −1[

(𝑥 + 1)3 < 0 pour tout 𝑥 < −1


Par quotient 𝑘 ′′(𝑥 ) > 0

Partie B

On a tracé dans un repère orthogonal la courbe 𝐶𝑔′ représentative d’une fonction dérivée 𝒈′ définie et dérivable sur [0 ; 30].
La tangente à la courbe 𝐶𝑔′ au point 𝐴 d’abscisse 0 passe par le point 𝐵(5; 0).
La tangente à la courbe 𝐶𝑔′ au point 𝐶 d’abscisse 11 est parallèle à l’axe des abscisses.

Questions Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


Par lecture
1) Le nombre dérivé de la fonction 𝑔 en 11 graphique, l’image
est égal à : de 11 par la fonction
𝑔′ est 12

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𝑔′′(0) est le
coefficient
directeur de la
tangente à 𝐶𝑔′
𝑦 −𝑦
2) 𝑔"(0) est égal à : 𝑔′′ (0) = 𝑥𝐵−𝑥𝐴
𝐵 𝐴
0+11
𝑔′′ (0) = 5−0
Donc 𝑔′′(0) est
11
égal à 5

𝐶𝑔′ est située en


3) L’ensemble des solutions de dessous de l’axe
l’inéquation : 𝑔′(𝑥) ≤ 0 est : des abscisses sur
[0; 3,2]
𝑔′ est
décroissante sur
4) La fonction 𝑔 est concave sur [11; 30] donc 𝑔
est concave sur
[11; 30]

Exercice 5 Les deux parties sont indépendantes (5,5 points)

Partie A
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. 𝐼, 𝐽 et 𝐾 sont les milieux respectifs des segments [𝐴𝐸], [𝐵𝐶]
et [𝐻𝐹], et 𝐿 est le point d’intersection de la droite (𝐶𝐸) avec le plan (𝐻𝐹𝐴).

Sur la feuille annexe, pour chaque question, entourer la bonne réponse.


Aucune justification n’est attendue.

1. Les droites (𝐼𝐽) et (𝐸𝐶) sont :


strictement parallèles sécantes non coplanaires confondues
2. Les droites (𝐽𝐻) et (𝐸𝐶) sont :
strictement parallèles sécantes non coplanaires confondues
3. La droite (𝐺𝐵) est :
strictement parallèle au plan
sécante au plan (𝐻𝐾𝐿) incluse dans le plan (𝐻𝐾𝐿) sécante au plan (𝐴𝐷𝐻)
(𝐻𝐾𝐿)
4. Les plans (𝐼𝐹𝐺) et (𝐴𝐷𝐻) sont :
sécants en un point sécants suivant une droite strictement parallèles confondus
5. Les plans (𝐸𝐾𝐹) et (𝐽𝐷𝐴) sont :
sécants en un point sécants suivant une droite strictement parallèles confondus
6. Le point L est l’intersection des droites:
(CE) et (HD) (CE) et (AF) (CE) et (AG) (CE) et (AK)

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Partie B
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On note 𝐼 le centre du carré 𝐸𝐹𝐺𝐻.
On fera les tracés sur la feuille annexe.

1. a) Soit 𝐿 le point d’intersection de la droite (𝐴𝐼) et du plan (𝐶𝐷𝐻).


Déterminer, en la justifiant, la position du point 𝐿.

Les droites (𝐴𝐼) et (𝐶𝐺) incluses dans le plan (𝐴𝐶𝐺) sont sécantes en 𝐿.
 𝐿 ∈ (𝐴𝐼)
 𝐿 ∈ (𝐶𝐺) or (𝐶𝐺) ⊂ (𝐶𝐷𝐻) donc 𝐿 ∈ (𝐶𝐷𝐻)
Donc 𝐿 est le point d’intersection de la droite (𝐴𝐼) et du plan (𝐶𝐷𝐻).

b) Placer le point 𝐿.

2. a) Déterminer, en la justifiant, la droite d’intersection des plans (𝐴𝐵𝐼) et (𝐶𝐷𝐻).


 D’une part, 𝐿 ∈ (𝐴𝐼) or (𝐴𝐼) ⊂ (𝐴𝐵𝐼) donc 𝐿 ∈ (𝐴𝐵𝐼)
𝐿 ∈ (𝐶𝐺) or (𝐶𝐺) ⊂ (𝐶𝐷𝐻) donc 𝐿 ∈ (𝐶𝐷𝐻)
Le point 𝐿 est commun aux deux plans.
 D’autre part, (𝐴𝐵)//(𝐶𝐷) or (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐼) et (𝐶𝐷) ⊂ (𝐶𝐷𝐻)
Donc d’après le théorème du toit, la droite d’intersection des plans (𝐴𝐵𝐼) et (𝐶𝐷𝐻) est la droite passant par 𝐿 et parallèle
à (𝐴𝐵)

b) Tracer cette droite.

3. Sans justifier, tracer en rouge la section du cube par le plan (𝐴𝐵𝐼). On laissera apparents les traits de construction.

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