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Soit (𝑎𝑛 ) la suite définie pour tout entier ∀ 𝑛 ∈ ℕ, −1 ≤ sin(𝑛) ≤ 1 équivaut successivement à
naturel 𝑛 par : 𝑎𝑛 = (−𝑛 − 1)(2 + sin(𝑛)) F 1 ≤ 2 + sin(𝑛) ≤ 3
3(−𝑛 − 1) ≤ (−𝑛 − 1)(2 + sin(𝑛)) ≤ −𝑛 − 1 car −𝑛 − 1 < 0
Affirmation 2 :
lim 𝑎𝑛 = +∞ D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑎𝑛 ≤ −𝑛 − 1 et lim𝑛→+∞ (−𝑛 − 1) = −∞
𝑛→+∞
Donc d’après le théorème de comparaison, lim𝑛→+∞ 𝑎𝑛 = −∞
∀ 𝑛 ≥ 1, Montrons par récurrence que, pour tout entier naturel non nul 𝑛,
𝑛 𝑛+2
𝑖 𝑆𝑛 = 2 − 𝑛
𝑆𝑛 = ∑ 2
2𝑖 1 1+2 3 1
𝑖=1
V Initialisation : Pour 𝑛 = 1, 𝑆1 = et 2 − 1 = 2 − =
2 2 2 2
Affirmation 3 : ∀ 𝑛 ≥ 1, Donc la propriété est vraie au rang 1.
𝑛+2 Hérédité : On suppose la propriété vraie pour un entier 𝑘 non nul
𝑆𝑛 = 2 −
2𝑛 𝑘+2
fixé. C’est-à-dire 𝑆𝑘 = 2 − 𝑘 .
2
Démontrons qu’elle est vraie au rang 𝑘 + 1. Donc démontrons que
𝑘+3
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘+1.
2
𝑘+1
𝑖
𝑆𝑘+1 = ∑
2𝑖
𝑖=1
𝑘+1
𝑆𝑘+1 = 𝑆𝑘 +
2𝑘+1
𝑘+2 𝑘+1
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘 + 𝑘+1
2 2
−2𝑘 − 4 + 𝑘 + 1
𝑆𝑘+1 = 2 +
2𝑘+1
−𝑘 − 3
𝑆𝑘+1 = 2 + 𝑘+1
2
𝑘+3
𝑆𝑘+1 = 2 − 𝑘+1
2
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Prenons la suite (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel 𝑛
1
par 𝑢𝑛 =
𝑛+1
Affirmation 4 : Toute suite convergente et 1
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 + 1 ≥ 1 ⇔ ≤ 1 par décroissante de la
majorée est croissante F 𝑛+1
fonction inverse sur ]0; +∞[
Donc ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 1
lim𝑛→+∞(𝑛 + 1) = +∞
Donc par quotient lim𝑛→+∞ 𝑢𝑛 = 0
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) avec 𝑓 la fonction définie et
1
dérivable sur [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
1
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) = − (𝑥+1)2
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) < 0 d’où 𝑓 est strictement décroissante
sur [0; +∞[.
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante.
V
Affirmation 5 : 𝑔′(𝑥) ≥ 0 sur [0,3; +∞[. 𝑔 est croissante sur [0,3; +∞[ donc 𝑔′(𝑥) ≥ 0 sur [0,3; +∞[.
V
Affirmation 6 : La courbe Cg admet le point A La tangente à Cg au point 𝐴 traverse la courbe donc Cg admet le
comme point d’inflexion. point A comme point d’inflexion.
Exercice 2 (8 points)
Au 1 janvier 2020, la centrale solaire de Big Sun possédait 10 560 panneaux solaires. On observe, chaque année,
er
que 2% des panneaux se sont détériorés et nécessitent d’être retirés tandis que 250 nouveaux panneaux solaires
sont installés.
b. Calculer le nombre de panneaux solaires en 2021 puis en 2022. On arrondira les résultats à l’entier.
𝑢1 = 0,98𝑢0 + 250 = 10598,8 ≈ 10599
𝑢2 = 0,98𝑢1 + 250 = 10636,824 ≈ 10637
Il y a 10 599 panneaux solaires en 2021 et 10637 panneaux solaires en 2022.
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c. On souhaite savoir au bout de combien d’années le nombre de panneaux solaires sera strictement supérieur
à 12 000. A l’aide de la calculatrice, donner la réponse à ce problème.
D’après la calculatrice , 𝑢𝑛 > 12000 pour 𝑛 ≥ 68.
Donc au bout de 68 ans, le nombre de panneaux solaires sera strictement supérieur à 12 000.
d. Choisir sans justifier, parmi les programmes en langage Python ci-dessous, celui qui, à l’issue de l’exécution,
stocke dans la variable 𝑛 la valeur cherchée à la question précédente.
𝑢 = 10560
𝑛=0
While 𝑢 ≤ 12000 :
𝑢 = 0.98 ∗ 𝑢 + 250
𝑛 =𝑛+1
a. Montrer que résoudre l’inéquation : 12500 − 500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > 12000 revient à résoudre l’inéquation
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0.
12500 − 500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > 12000 équivaut successivement à :
−500𝑒 −0,02𝑥+1,3558 > −500
𝑒 −0,02𝑥+1,3558 < 1
𝑒 −0,02𝑥+1,3558 < 𝑒 0
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0
b. Déterminer alors au bout de combien d’années le nombre de panneaux solaires dépassera 12 000.
−0,02𝑥 + 1,3558 < 0 équivaut successivement à :
0,02𝑥 > 1,3558
𝑥 > 67,79
D’après cette modélisation, le nombre de panneaux solaire dépassera 12 000 à partir de la 68ème année
Exercice 3 (6 points)
PARTIE A : Restitution organisée de connaissances
Soient 𝑔 une fonction définie et deux fois dérivable sur un intervalle 𝐼 et 𝐶𝑔 sa courbe représentative dans un repère.
Démontrer que si 𝑔′′ est positive sur 𝐼 alors 𝐶𝑔 est entièrement située au-dessus de ses tangentes.
Indication : On pourra étudier la position de la courbe 𝐶𝑔 par rapport à sa tangente au point d’abscisse 𝑎, 𝑎 ∈ 𝐼.
Equation de la tangente à 𝐶𝑔 au point d’abscisse 𝑎 : 𝑦 = 𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎)
Soit ℎ la fonction définie sur 𝐼 par :
ℎ(𝑥) = 𝑔(𝑥) − (𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎)) = 𝑔(𝑥) − 𝑔′ (𝑎) × 𝑥 − 𝑔′ (𝑎) × 𝑎 − 𝑔(𝑎)
Comme 𝑔 est deux fois dérivable sur 𝐼, par somme ℎ est deux fois dérivable sur 𝐼.
∀ 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ′(𝑥) = 𝑔′(𝑥) − 𝑔′(𝑎) et ℎ′′ (𝑥) = 𝑔′′ (𝑥) > 0 car 𝑔 est convexe sur 𝐼
Donc ℎ′ est croissante sur 𝐼.
Si 𝑥 ≤ 𝑎 alors ℎ′(𝑥) ≤ ℎ′(𝑎) par croissance de la fonction ℎ′ et ℎ′ (𝑎) = 0
D’où ℎ′(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ≤ 𝑎
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Si 𝑥 ≥ 𝑎 alors ℎ′(𝑥) ≥ ℎ′(𝑎) par croissance de la fonction ℎ′
D’où ℎ′(𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 ≥ 𝑎
On en déduit que ℎ est décroissante pour tout 𝑥 ≤ 𝑎 et croissante pour tout 𝑥 ≥ 𝑎.
ℎ admet donc un minimum atteint en 𝑥 = 𝑎 qui vaut ℎ(𝑎) = 0.
Donc ∀ 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ(𝑥) ≥ 0 ⇔ 𝑔(𝑥) ≥ (𝑔′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑔(𝑎))
Ce qui est rai pour tout réel 𝑎 ∈ 𝐼.
Donc si 𝑔′′ est positive sur 𝐼 alors 𝐶𝑔 est entièrement située au-dessus de ses tangentes.
PARTIE B
𝑎𝑥+𝑏
Soit 𝑔 une fonction définie sur l’intervalle [0 ; 5] par 𝑔(𝑥) = , où 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels.
𝑒𝑥
On admet dans tout l’exercice que la fonction 𝑔 est deux fois dérivable
sur l’intervalle [0 ; 5].
La courbe représentative C de la fonction 𝑔 est donnée ci-contre dans
un repère d’origine O.
Les courbes C et D passent toutes les deux par le point 𝐴(0 ; −2).
La droite D est tangente à la courbe C au point 𝐴 et admet pour
équation 𝑦 = 10𝑥 – 2 .
On rappelle que 𝑔′ désigne la fonction dérivée de la fonction 𝑔.
−𝑎𝑥+𝑎+2
2. a. Montrer que pour tout réel 𝑥 de l’intervalle [0 ; 5] on a : 𝑔′(𝑥) = .
𝑒𝑥
𝑔 est dérivable sur [0 ; 5].
𝑎𝑒 𝑥 −(𝑎𝑥+𝑏)𝑒 𝑥
∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑔′ (𝑥) =
𝑒 2𝑥
𝑒 𝑥 (𝑎−𝑎𝑥−𝑏)
𝑔′ (𝑥) = et 𝑏 = −2
𝑒 2𝑥
−𝑎𝑥+𝑎+2
𝑔′ (𝑥) =
𝑒𝑥
b. A l’aide des informations de l’énoncé, donner la valeur de 𝑔′(0) puis en déduire que 𝑎 = 8.
La droite D est tangente à la courbe C au point 𝐴 et admet pour équation 𝑦 = 10𝑥 – 2 .
On en déduit que : 𝑔′(0) = 10 et 𝑔′ (0) = 𝑎 + 2 donc 𝑎 + 2 = 10 ⇔ 𝑎 = 8
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b. En déduire le tableau des variations de la fonction 𝑔 sur ce même intervalle.
𝑔(0) = −2
5
5
𝑔 ( ) = 8𝑒 −4 𝑥 5
4 0 5
4
𝑔(5) = 38𝑒 −5
Signe de 𝑔′(𝑥) + 0 −
5
8𝑒 −4
Variations de
𝑔
−2 38𝑒 −5
d. On admet que pour tout 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑔′′ (𝑥) = (8𝑥 − 18)𝑒 −𝑥 , justifier que la courbe C admet un point
d’inflexion dont on donnera la valeur exacte de l’abscisse.
∀ 𝑥 ∈ [0; 5], 𝑒 −𝑥 > 0 donc 𝑔′′ (𝑥) est du signe de 8𝑥 − 18.
9
𝑔′ ′(𝑥) = 0 pour 𝑥 =
4
9
𝑔′ ′(𝑥) ≤ 0 pour 𝑥 ∈ [0; ]
4
9
𝑔′′ (𝑥) ≥ 0 pour 𝑥 ∈ [ ; 5]
4
9 9
La dérivée seconde s’annule en en changeant de signe donc la courbe C admet un point d’inflexion d’abscisse .
4 4
a. Quelle quantité de grille-pains l’entreprise doit-elle fabriquer afin de réaliser un bénéfice maximal ?
D’après la question 3.b. l’entreprise doit fabriquer 1250 grille pains pour réaliser un bénéfice maximal
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Exercice 4 (5 points)
Partie A
1) On donne ci-dessous la représentation
graphique de la fonction 𝑓 sur
Cf
D’après le graphique, la fonction 𝑓 s’annule
en −2 , en 1 et en 2.
Réponse C
La fonction
1
est définie pour tout 𝑥 ]−2; 1[ ∪ ]1; 2[ ∪ ]2; 3]
𝑓
Réponse C
1 (𝑒 𝑥 )2 −1 𝑒2𝑥 − 1
2) Pour tout réel 𝑥, 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 = …. 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 = 𝑒 𝑥 − =
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
OU
les solutions à
les images par la l’inéquation e x 6 Pour 𝑢 = 0, 𝑥 = 0,01 et
fonction exponentielle avec une précision à 𝑦 = 𝑒 0,01
des réels de 0 à 6 avec 0,01. Pour 𝑢 = 0,01, 𝑥 = 0,02
un pas de 0,01. Faux car il ne et 𝑦 = 𝑒 0,02 …….
Faux car il ne renvoie renvoie que deux Le programme s’arrète
que deux nombres nombres réels et lorsque 𝑦 ≥ 6 et affiche
Ce programme renvoie : cette inéquation en
réels un encadrement à 0,01
admet une infinité près de la solution à
l’équation 𝒆𝒙 = 𝟔
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5) Soit la fonction ℎ définie et dérivable sur Réponse A
]−1; 1[ par : ℎ(𝑥) = √1 − 𝑥² .
∀ 𝑥 ∈ ]−1; 1[,
La tangente à la courbe représentative de la −𝑥
1
fonction ℎ au point d’abscisse − a pour ℎ′(𝑥) =
2 √1−𝑥²
équation : 1 √3
ℎ (− ) =
2 2
1 1
√𝟑 𝟐√𝟑 ℎ′ (− ) =
2 √3
𝒚= 𝒙+
𝟑 𝟑 𝑦=
√3
(𝑥 + )+
1 √3
3 2 2
√3 √3 √3
𝑦= 𝑥 + +
3 6 2
√3 4√3
𝑦= 𝑥 +
3 6
√𝟑 𝟐√𝟑
𝒚= 𝒙+
𝟑 𝟑
Partie B
On a tracé dans un repère orthogonal la courbe 𝐶𝑔′ représentative d’une fonction dérivée 𝒈′ définie et dérivable sur [0 ; 30].
La tangente à la courbe 𝐶𝑔′ au point 𝐴 d’abscisse 0 passe par le point 𝐵(5; 0).
La tangente à la courbe 𝐶𝑔′ au point 𝐶 d’abscisse 11 est parallèle à l’axe des abscisses.
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𝑔′′(0) est le
coefficient
directeur de la
tangente à 𝐶𝑔′
𝑦 −𝑦
2) 𝑔"(0) est égal à : 𝑔′′ (0) = 𝑥𝐵−𝑥𝐴
𝐵 𝐴
0+11
𝑔′′ (0) = 5−0
Donc 𝑔′′(0) est
11
égal à 5
Partie A
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. 𝐼, 𝐽 et 𝐾 sont les milieux respectifs des segments [𝐴𝐸], [𝐵𝐶]
et [𝐻𝐹], et 𝐿 est le point d’intersection de la droite (𝐶𝐸) avec le plan (𝐻𝐹𝐴).
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Partie B
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On note 𝐼 le centre du carré 𝐸𝐹𝐺𝐻.
On fera les tracés sur la feuille annexe.
Les droites (𝐴𝐼) et (𝐶𝐺) incluses dans le plan (𝐴𝐶𝐺) sont sécantes en 𝐿.
𝐿 ∈ (𝐴𝐼)
𝐿 ∈ (𝐶𝐺) or (𝐶𝐺) ⊂ (𝐶𝐷𝐻) donc 𝐿 ∈ (𝐶𝐷𝐻)
Donc 𝐿 est le point d’intersection de la droite (𝐴𝐼) et du plan (𝐶𝐷𝐻).
b) Placer le point 𝐿.
3. Sans justifier, tracer en rouge la section du cube par le plan (𝐴𝐵𝐼). On laissera apparents les traits de construction.
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