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Pascal Lainé

Nombres réels

Exercice 1 :
Si 𝑎 et 𝑏 sont des réels positifs ou nuls, montrer que
√𝑎 + √𝑏 ≤ √2√𝑎 + 𝑏
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Montrer que pour tous réels 𝑎 et 𝑏 strictement positifs
2
≤ √𝑎𝑏
1 1
+
𝑎 𝑏
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Déterminer les ensembles suivants, mettre ces ensemble sous la forme d’un intervalle de ℝ ou une
réunion d’intervalles.
𝐴1 = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 < 1}
𝐴2 = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 3 ≤ 1}
2𝑥
𝐴3 = {𝑥 ∈ ℝ, −1 < 2 < 1}
𝑥 +1
1
𝐴4 = {𝑥 ∈ ℝ∗ , > 1}
|𝑥 |
1
𝐴5 = {𝑥 ∈ ℝ, −1 < 2 < 1}
𝑥 −1
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Exercice 4 :
Trouver tous les réels 𝑥 tels que |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 2
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Exercice 5 :
Résoudre l’équation
√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥 = 10
Indication :
Malgré les apparences il n’est pas nécessaire de connaitre la valeur de 412
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
1. Résoudre
|𝑢 − 1| + |𝑢 + 1| = 4
2. En déduire les solutions de
|√𝑥 + 1 − 1| + |√𝑥 + 1 + 1| = 4
3. Puis les solutions de

√𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 + √𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 4

Allez à : Correction exercice 6 :


Pascal Lainé

Exercice 7 :
3
Démontrer que √3 + 2√6 est un nombre irrationnel.
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Montrer que 𝑎 = √7 + 4√3 + √7 − 4√3 est un nombre entier.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit

𝛼 = √4 − 2√3 + √4 + 2√3
Montrer que 𝛼 ∈ √3ℕ (C’est-à-dire de la forme √3 multiplié par un entier naturel).
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Exercice 10 :
Soit 𝛼 = √4 − 2√3 − √4 + 2√3
Calculer 𝛼.
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
On rappelle que √2 est irrationnel (c’est-à-dire que √2 ∈ ℝ ∖ ℚ).
1. Montrer que 𝛼 = 6 + 4√2 et 𝛽 = 6 − 4√2 sont irrationnels.
2. Calculer √𝛼𝛽.
3. Montrer que √𝛼 + √𝛽 est rationnel.
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
On suppose que √2, √3 et √6 sont irrationnels. Montrer que
1. √2 + √3 ∉ ℚ
2
2. (√2 + √3) ∉ ℚ
3. √2 + √3 + √6 ∉ ℚ
2
4. (3√2 + 2√3 + √6) ∉ ℚ. On rappelle que (𝑎 + 𝑏 + 𝑐 )2 = 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2𝑎𝑏 + 2𝑎𝑐 + 2𝑏𝑐
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Exercice 13 :
Montrer que √3 ∉ ℚ
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
3 3
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels. On appelle 𝛼 = √𝑎 + √𝑏
Montrer que 𝛼 est une racine d’une équation du troisième degré à coefficients réels
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Pascal Lainé

Exercice 15 :
1. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℤ, 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = 0
2. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ ℤ, 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = −1
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
1. Montrer que pour tout réels 𝑥 et 𝑦 on a :
𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) ≤ 𝐸 (𝑥 + 𝑦 ) ≤ 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) + 1
2. Montrer que pour tout entier relatif on a :
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1
𝐸( )+𝐸( )=𝑛
2 2
On pourra distinguer les cas 𝑚 + 𝑛 pair et 𝑚 + 𝑛 impairs.
3. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 4𝑛 + 1
On pourra montrer que 𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1)) = 2𝑛
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Montrer que pour tout 𝑥 et 𝑦 réels on a :
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
On pourra distinguer les cas
1 1 1 1
(𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + ou 𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1) et (𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + ou 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1).
2 2 2 2
Ce qui fait 4 cas (n’est-ce pas ?).
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Le but de cet exercice est de montrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑛−1
𝑘
∑ 𝐸 (𝑥 + ) = 𝐸 (𝑛𝑥 ) (∗)
𝑛
𝑘=0
Où 𝐸 (𝑦) est la partie entière du réel 𝑦.
1. Montrer qu’il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} tel que
𝑝 𝑝+1
𝑥 + < 𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 +
𝑛 𝑛
On pourra appuyer son raisonnement en traçant la droite réelle et en plaçant
𝑘 𝑝+1
𝐸 (𝑥 ), 𝑥, 𝑥 + , 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1}, 𝐸 (𝑥 ) + 1 et 𝑥 +
𝑛 𝑛
2. En déduire que
𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝
Et 𝐸 (𝑛𝑥 ) en fonction de 𝑛, 𝐸(𝑥) et 𝑝.
𝑘 𝑘
3. Calculer 𝐸 (𝑥 + 𝑛) pour tout 𝑘 ∈ {0, … , 𝑝} et calculer 𝐸 (𝑥 + 𝑛) pour tout 𝑘 ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 − 1}.
𝑘
4. En coupant la somme ∑𝑛−1
𝑘=0 𝐸 (𝑥 + 𝑛) en 2, montrer l’égalité (∗).
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Pascal Lainé

Soient 𝑝 et 𝑞 deux nombres réels non nuls et 𝑛 un entier strictement positif.


Montrer que le polynôme 𝑃(𝑥 ) = 𝑥 𝑛 + 𝑝𝑥 + 𝑞 ne peut avoir plus que deux racines réelles si 𝑛 est pair
et plus que trois racines si 𝑛 est impairs.
Allez à : Correction exercice 19 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
2 2 2
(√2√𝑎 + 𝑏) − (√𝑎 + √𝑏) = 2(𝑎 + 𝑏) − (𝑎 + 2√𝑎√𝑏 + 𝑏) = 𝑎 − 2√𝑎√𝑏 + 𝑏 = (√𝑎 − √𝑏) ≥ 0
Ces deux expressions ( √𝑎 + √𝑏 et √2√𝑎 + 𝑏) sont positives donc
2 2
(√2√𝑎 + 𝑏) ≥ (√𝑎 + √𝑏) ⇔ √2√𝑎 + 𝑏 ≥ √𝑎 + √𝑏
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
2 2𝑎𝑏 2√𝑎𝑏
≤ √𝑎𝑏 ⇔ ≤ √𝑎𝑏 ⇔ ≤ 1 ⇔ 2√𝑎𝑏 ≤ 𝑎 + 𝑏 ⇔ 0 ≤ 𝑎 − 2√𝑎𝑏 + 𝑏 ⇔ 0
1 1 𝑎 + 𝑏 𝑎 + 𝑏
𝑎+𝑏
2
≤ (√𝑎 − √𝑏)
La dernière assertion est vraie donc la première aussi.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
𝐴1 = ]−1,1[
𝐴2 = ]−∞, 1]
2 2 2 2
2𝑥 (𝑥 + 1) − 4𝑥 𝑥 4 + 2𝑥 2 + 1 − 4𝑥 2 𝑥 4 − 2𝑥 2 + 1 (𝑥 2 − 1)2
1−( 2 ) = = = = 2
𝑥 +1 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 + 1)2
Donc
2𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2
∀𝑥 ∈ ℝ, 1 − ( ) > 0 ⇔ > 0 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1,1}
𝑥2 + 1 (𝑥 2 + 1)2
On pouvait aussi étudier la fonction 𝑓: ℝ → ℝ définie par :
2𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 2
𝑥 +1
On en déduit que :
𝐴3 = ]−∞, −1[ ∪ ]−1,1[ ∪ ]1, +∞[
1
∀𝑥 ∈ ℝ∗ , > 1 ⇔ |𝑥 | < 1
|𝑥 |
𝐴4 = ]−1,0[ ∪ ]0,1[
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1,1}
2
1 (𝑥 2 − 1)2 − 1 𝑥 4 − 2𝑥 2 + 1 − 1 𝑥 4 − 2𝑥 2 𝑥 2 (𝑥 2 − 2)
1−( 2 ) = = = 2 = >0
𝑥 −1 (𝑥 2 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2
Comme 𝑥 2 − 2 est positif si et seulement si 𝑥 ∈ ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[
Donc
2 2
1 1
( 2 ) <1⇔1−( 2 ) > 0 ⇔ 𝑥 ∈ ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[
𝑥 −1 𝑥 −1
Par conséquent
Pascal Lainé

𝐴5 = ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[

Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
On pose 𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2|
Pour 𝑥 ≤ 1, 𝑥 − 1 ≤ 0 et 𝑥 − 2 ≤ −1 < 0 donc
𝑓(𝑥 ) = −(𝑥 − 1) − (𝑥 − 2) = −2𝑥 + 3
Pour 1 ≤ 𝑥 ≤ 2, 𝑥 − 1 ≥ 0 et 𝑥 − 2 ≤ 0 donc
𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 𝑥 − 1 − (𝑥 − 2) = 1
Pour 𝑥 ≥ 2, 𝑥 − 1 ≥ 1 > 0 et 𝑥 − 2 ≥ 0 donc
𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 𝑥 − 1 + 𝑥 − 2 = 2𝑥 − 3
Puis on va résoudre 𝑓(𝑥 ) = 2 sur chacun des trois intervalles.
1
𝑓 (𝑥 ) = 2 −2𝑥 + 3 = 2
{ ⇔{ ⇔ {𝑥 = 2
𝑥≤1 𝑥≤1
𝑥≤1
1 1
≤ 1 donc 2 est solution.
2
𝑓 (𝑥 ) = 2 1=2
{ ⇔{
1≤𝑥≤2 1≤𝑥≤2
Il n’y a pas de solution dans cet intervalle.
5
𝑓 (𝑥 ) = 2 2𝑥 − 3 = 2
{ ⇔{ ⇔ {𝑥 = 2
2≤𝑥 2≤𝑥
2≤𝑥
5 5
2 ≤ 2 donc 2 est solution.
1 5
Les réels qui vérifient |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 2 sont {2 , 2}
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Les éventuelles solutions vérifient 41 − 𝑥 ≥ 0 et 41 + 𝑥 ≥ 0, autrement dit −41 ≤ 𝑥 ≤ 41, ce sera bien le
cas des deux solutions trouvées.
Comme ces deux expressions sont positives on a
2
√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥 = 10 ⇔ (√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥) = 100 ⇔ 41 − 𝑥 + 2√41 − 𝑥√41 + 𝑥 + 41 + 𝑥 = 100
⇔ 82 + 2√412 − 𝑥 2 = 100 ⇔ 2√412 − 𝑥 2 = 18 ⇔ √412 − 𝑥 2 = 9 ⇔ 412 − 𝑥 2 = 92
⇔ 412 − 92 = 𝑥 2 ⇔ 𝑥 2 = (41 − 9)(41 + 9) ⇔ 𝑥 2 = 32 × 50 = 16 × 100 = (4 × 10)2 ⇔ 𝑥
= ±40
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. On pose 𝑓(𝑢) = |𝑢 − 1| + |𝑢 + 1|
Si 𝑢 < −1, 𝑢 − 1 < 0 et 𝑢 + 1 < 0 alors 𝑓(𝑢) = −(𝑢 − 1) − (𝑢 + 1) = −2𝑢
∀𝑢 < −1, 𝑓(𝑢) = 4 ⇔ −2𝑢 = 4 ⇔ 𝑢 = −2
Si −1 ≤ 𝑢 ≤ 1, , 𝑢 − 1 < 0 et 𝑢 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑢) = −(𝑢 − 1) + (𝑢 + 1) = 2
𝑓(𝑢) = 4 n’a pas de solution
Si 𝑢 > 1, 𝑢 − 1 > 0 et 𝑢 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑢) = (𝑢 − 1) + (𝑢 + 1) = 2𝑢
∀𝑢 > 1, 𝑓(𝑢) = 4 ⇔ 2𝑢 = 4 ⇔ 𝑢 = 2
Il y a deux solutions −2 et 2.
2. D’après la première question il faut et il suffit de résoudre
Pascal Lainé

√𝑥 + 1 = −2 et √𝑥 + 1 = 2
√𝑥 + 1 = −2 n’a pas de solution réelle et √𝑥 + 1 = 2 équivaut à 𝑥 + 1 = 4, c’est-à-dire à 𝑥 = 3.
3.
2
𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 = 𝑥 + 1 − 2√𝑥 + 1 + 1 = (√𝑥 + 1 − 1)
Et
2
𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 𝑥 + 1 ∓ √𝑥 + 1 + 1 = (√𝑥 + 1 + 1)
Par conséquent
2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, √𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 + √𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 4 ⇔ √(√𝑥 + 1 − 1) + √(√𝑥 + 1 + 1) = 4
⇔ |√𝑥 + 1 − 1| + |√𝑥 + 1 + 1| = 4 ⇔ 𝑥 = 3
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
3
Supposons que √3 + 2√6 soit un nombre rationnel, il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℤ∗ , on peut supposer qu’ils
sont positifs tous les deux
tels que
3 𝑝
√3 + 2√6 =
𝑞
On élève au cube
𝑝3 𝑝3 1 𝑝3
3 + 2√6 = 3 ⇔ 3 + 2√6 = 3 ⇔ √6 = ( 3 − 3)
𝑞 𝑞 2 𝑞
Ce qui signifie que √6 ∈ ℚ, il existe 𝑝1 ∈ ℕ et 𝑞1 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝1
√6 =
𝑞1
On peut supposer que 𝑝1 et 𝑞1 ne sont pas tous les deux pairs sinon on peut simplifier par 2.
𝑝1
√6 = ⇔ 6𝑞12 = 𝑝12 (1)
𝑞1
Si 𝑝1 est impair, son carré est aussi impair ce qui est impossible d’après (1) donc 𝑝1 est pair et donc 𝑞1
est impair, il existe 𝑝2 tel que 𝑝1 = 2𝑝2 et 𝑞2 tel que 𝑞1 = 2𝑞2 + 1, ce que l’on remplace dan (1)
6(2𝑞2 + 1)2 = 4𝑝22 ⇔ 3(4𝑞22 + 4𝑞2 + 1) = 2𝑝22 ⇔ 3 = 2𝑝22 − 12𝑞22 − 12𝑞2
3
Ce qui est impossible, donc √3 + 2√6 n’est pas un nombre rationnel.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
2

𝑎 = (√7 + 4√3 + √7 − 4√3) = 7 + 4√3 + 2√7 + 4√3√7 − 4√3 + 7 − 4√3


2

= 14 + 2√(7 + 4√3)(7 − 4√3) = 14 + 2√72 − 42 × 3 = 14 + 2√49 − 48


= 14 + 2 × 1 = 16
Les deux valeurs possibles de 𝑎 sont 𝑎 = −4 et 𝑎 = 4, comme 𝑎 > 0, on a
𝑎=4∈ℤ
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
Pascal Lainé

𝛼 2 = 4 − 2√3 + 2√4 − 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 + 2√42 − 22 × 3 = 8 + 2√4 = 12


Donc 𝛼 = 2√3 car 𝛼 > 0 et 2 ∈ ℕ
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
2

𝛼 = (√4 − 2√3 − √4 + 2√3) = 4 − 2√3 − 2√4 − 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 − 2√42 − 22 × 3


2

= 8 − 2√4 = 8 − 4 = 4
Donc 𝛼 = ±2 or 4 − 2√3 < 4 + 2√3 entraine que 𝛼 = −2
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. Si 𝛼 est rationnel alors
𝛼−6
√2 =
4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Si 𝛽 est rationnel alors
𝛽−6
√2 =
−4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Donc 𝛼 et 𝛽 sont irrationnel.
2.

√𝛼𝛽 = √(6 + 4√2)(6 − 4√2) = √62 − 42 × 2 = √36 − 32 = √4 = 2 ∈ ℚ


3.
2
(√𝛼 + √𝛽) = 𝛼 + 2√𝛼𝛽 + 𝛽 = 6 + 4√2 + 4 + 6 − 4√2 = 16
Comme √𝛼 + √𝛽 > 0, √𝛼 + √𝛽 = 4 ∈ ℚ.
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. Si √2 + √3 ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝
√2 + √3 =
𝑞
Ce qui entraine que
𝑝
√2 = − √3
𝑞
Puis on élève au carré
𝑝2 2𝑝
2= − √3 + 3
𝑞2 𝑞
On isole √3
𝑞 𝑝2
√3 = − (− 2 − 1)
2𝑝 𝑞
Ce qui montre que √3 ∈ ℚ, il y a donc une contradiction, par conséquent
√2 + √3 ∉ ℚ
Je rappelle que le raisonnement suivant est faux
Pascal Lainé

√2 ∉ ℚ et √3 ∉ ℚ ⇒ √2 + √3 ∉ ℚ

2
2. Si (√2 + √3) ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
2 𝑝
(√2 + √3) =
𝑞
On élève au carré
𝑝2
2 + 2√6 + 3 = 2
𝑞
On isole √6
1 𝑝2
√6 = (−1 + 2 )
2 𝑞
Ce qui montre que √6 ∈ ℚ, il y a une contradiction donc
2
(√2 + √3) ∉ ℚ
3. Si √2 + √3 + √6 ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝
√2 + √3 + √6 =
𝑞
Ce qui entraine que
𝑝
√2 + √3 = − √6
𝑞
Puis on élève au carré
𝑝2 2𝑝
2 + 2√2√3 + 3 = 2 − √6 + 6
𝑞 𝑞
Ce qui équivaut à
2𝑝 𝑝2
5 + 2√6 + √6 = 6 + 2
𝑞 𝑞
Soit encore
𝑝2
1+ 2
𝑞
√6 =
2𝑝
2+ 𝑞

Ce qui montre que √6 ∈ ℚ, il y a donc une contradiction par conséquent


√2 + √3 + √6 ∉ ℚ
2
4. Si (3√2 + 2√3 + √6) ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
2 𝑝2
(3√2 + 2√3 + √6) = 2
𝑞
On développe le carré avec la formule (𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ) = 𝑎 + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2𝑎𝑏 + 2𝑎𝑐 + 2𝑏𝑐
2 2

2 2
𝑝2
3 × 2 + 2 × 3 + 6 + 2 × 3 × 2√2√3 + 2 × 3√2√6 + 2 × 2√3√6 = 2
𝑞
Puis
𝑝2
36 + 12√6 + 6√12 + 4√18 = 2
𝑞
En simplifiant et en arrangeant les choses
𝑝2
12√6 + 6√22 × 3 + 4√32 × 2 = 2 − 36
𝑞
Pascal Lainé

1 𝑝2
12√6 + 12√3 + 12√2 = ( − 36)
2 𝑞2
1 𝑝2
√6 + √3 + √2 = ( − 36)
24 𝑞 2
Ce qui entraine que √2 + √3 + √6 ∈ ℚ, ce qui est faux d’après la question 3. Il y a une
contradiction donc
2
(3√2 + 2√3 + √6) ∉ ℚ
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
Supposons qu’il existe 𝑝 et 𝑞 des entiers naturels, non tous les deux pairs tels que
𝑝
√3 =
𝑞
En élevant au carré on obtient
𝑝2
3 = 2 ⇔ 3𝑞2 = 𝑝2 (∗)
𝑞
Si 𝑝 est pair et 𝑞 est impair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 et 𝑞 = 2𝑙 + 1, ce que l’on
remplace dans (∗)
3(4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4𝑘 2 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2 × 2𝑘 2
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et 𝑞 est pair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 + 1 et 𝑞 = 2𝑙, ce que l’on
remplace dans (∗)
3 × 4𝑙 2 = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 ⇔ 2 × 6𝑙 2 = 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) + 1
Le terme de gauche est pair et celui de droite est impair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et 𝑞 est impair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 + 1 et 𝑞 = 2𝑙 + 1, ce que
l’on remplace dans (∗)
3 × (4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1)
= 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) ⇔ 6𝑙 2 + 6𝑙 + 1 = 2𝑘 2 + 2𝑘 ⇔ 2(3𝑙 2 + 3𝑙 ) + 1 = 2(𝑘 2 + 𝑘 )
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Donc √3 ∉ ℚ
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
3 3 3 3 23 3 3 2 3 3 3 3
𝛼 3 = ( √𝑎 + √𝑏) = 𝑎 + 3( √𝑎) √𝑏 + 3 √𝑎( √𝑏) + 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 + 3√𝑎𝑏( √𝑎 + √𝑏) = 𝑎 + 𝑏 + 3√𝑎𝑏𝛼
Donc 𝛼 vérifie
3
𝛼 3 − 3√𝑎𝑏 𝛼 − 𝑎 − 𝑏 = 0
Donc 𝛼 est solution de
3
𝑋 3 − 3√𝑎𝑏 𝑋 − 𝑎 − 𝑏 = 0
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. Pour tous les entiers relatifs 𝐸(𝑥 ) = 𝑥 et donc 𝐸 (−𝑥 ) = −𝑥, donc 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = 0
2. Pour tous réels
𝐸 ( 𝑥 ) ≤ 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
Si 𝑥 n’est pas un entier, l’inégalité de gauche est stricte
Pascal Lainé

𝐸 ( 𝑥 ) < 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
On multiplie cette inégalité par −1
−𝐸 (𝑥 ) − 1 < −𝑥 < −𝐸 (𝑥 )
Cela montre que
𝐸 (−𝑥 ) = −𝐸(𝑥 ) − 1
Par conséquent
𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = −1
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. On a
𝐸 (𝑥 ) ≤ 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
{
𝐸 (𝑦 ) ≤ 𝑦 < 𝐸 (𝑦 ) + 1
En faisant la somme
𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2 (∗)
Donc
𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) ou 𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 1
Car ce sont les deux seuls entiers dans l’intervalle
[𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦), 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2[
C’est bien ce que l’on voulait montrer.
Si dans (∗) on prend la partie entière, on obtient
𝐸(𝐸 (𝑥 ) + 𝐸(𝑦)) ≤ 𝐸 (𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸 (𝐸(𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2)
On est obligé de changer le « < » en « ≤ » dans la seconde égalité, à moins de préciser que 𝐸 (𝑥 ) +
𝐸 (𝑦) + 2 est un entier et alors l’inégalité reste stricte.
Puis comme 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2 sont des entiers
𝐸(𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦)) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2
Et on obtient
𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) ≤ 𝐸 (𝑥 + 𝑦 ) ≤ 𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) + 2
Ce qui n’est exactement ce que l’on demandait.
Beaucoup d’entre vous semble croire que
𝐸 (𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸(𝐸(𝑥 )) + 𝐸(𝐸 (𝑦)) + 𝐸 (2) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2
C’est correct uniquement parce que 𝐸 (𝑥 ), 𝐸 (𝑦) et 2 sont des entiers, mais il est faux de penser que
pour tout 𝑥 et 𝑦, 𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) (enfin ce n’est pas toujours vrai).
2. Si 𝑚 + 𝑛 est pair alors il existe 𝑝 ∈ ℤ tel que 𝑚 + 𝑛 = 2𝑝 alors
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1 2𝑝 2𝑝 − 𝑚 − 𝑚 + 1 2𝑝 − 2𝑚 + 1
𝐸( )+𝐸( ) =𝐸( )+𝐸( ) = 𝐸 (𝑝 ) + 𝐸 ( )
2 2 2 2 2
1
= 𝑝 + 𝐸 (𝑝 − 𝑚 + ) = 𝑝 + 𝑝 − 𝑚 = 2𝑝 − 𝑚 = 𝑛
2
Si 𝑚 + 𝑛 est impair alors il existe 𝑝 ∈ ℤ tel que 𝑚 + 𝑛 = 2𝑝 + 1
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1 2𝑝 + 1 2𝑝 + 1 − 𝑚 − 𝑚 + 1
𝐸( )+𝐸( ) =𝐸( )+𝐸( )
2 2 2 2
1 2𝑝 − 2𝑚 + 2
= 𝐸 (𝑝 + ) + 𝐸 ( ) = 𝑝 + 𝐸 (𝑝 − 𝑚 + 1) = 𝑝 + 𝑝 − 𝑚 + 1
2 2
= 2𝑝 − 𝑚 + 1 = 𝑛
Dans tous les cas on a
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1
𝐸( )+𝐸( )=𝑛
2 2
Pascal Lainé

3.
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 𝐸(𝑛 + 2√𝑛√𝑛 + 1 + 𝑛 + 1) = 𝐸 (2𝑛 + 1 + 2√𝑛(𝑛 + 1))
= 2𝑛 + 1 + 𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1))
2
(2√𝑛(𝑛 + 1)) = 4𝑛(𝑛 + 1) = 4𝑛2 + 4𝑛
Or
4𝑛2 ≤ 4𝑛2 + 4𝑛 < 4𝑛2 + 4𝑛 + 1
Ce qui équivaut à
2𝑛 ≤ 2√𝑛(𝑛 + 1) < 2𝑛 + 1
Par conséquent
𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1)) = 2𝑛
On a donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 4𝑛 + 1
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
 Premier cas :
1 1
𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + (∗) et 𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On en déduit que
𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦)
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥)
2𝐸(𝑦) ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 Deuxième cas :
1 1
𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1 (∗) et 𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
1 3
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) +
2 2
On en déduit que
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) + 1 ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥) + 1
2𝐸(𝑦) ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 1 + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 Troisième cas :
1 1
𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + (∗) et 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
Pascal Lainé

1 3
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) +
2 2
On en déduit que
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥)
2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) + 1 = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 quatrième cas :
1 1
𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1(∗) et 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 2
On en déduit que
𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) + 1 ≤ 2𝑥 ≤ 2𝐸(𝑥) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥) + 1
2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝑦 ≤ 2𝐸(𝑦) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝐸(𝑥) + 1 + 𝐸(𝑦) + 1
= 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
𝑘 𝑘+1
1. Les ensembles 𝐼𝑘 = ]𝑥 + 𝑛 , 𝑥 + ], 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1} sont disjoints deux à deux et la réunion de ces
𝑛
intervalles est ]𝑥, 𝑥 + 1], comme 𝐸(𝑥 ) + 1 ∈ ]𝑥, 𝑥 + 1] et que ces ensembles sont disjoints, 𝐸 (𝑥 ) + 1
appartient à un et un seul de ces ensembles, donc il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} tel que
𝑝 𝑝+1
𝑥 + < 𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + (∗∗)
𝑛 𝑛
Remarque : l’ensemble des intervalle 𝐼𝑘 , 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1} forme une partition de ]𝑥, 𝑥 + 1].
2. En prenant l’inégalité de droite dans (∗∗), on a les équivalences suivantes :
𝑝
𝑥 + < 𝐸(𝑥 ) + 1 ⇔ 𝑛𝑥 + 𝑝 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 ⇔ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝
𝑛
En prenant l’inégalité de droite dans (∗∗), on a les équivalences suivantes :
𝑝+1
𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 ≤ 𝑛𝑥 + 𝑝 + 1 ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥
𝑛
En réunissant ces deux inégalités on trouve l’encadrement demandé par l’énoncé.
Comme
𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 + 1
On a
𝐸 (𝑛𝑥 ) = 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1
3. Pour tout 𝑘 ∈ {0, … , 𝑝},
𝑘 𝑝
𝐸 (𝑥 ) ≤ 𝑥 + ≤ 𝑥 + < 𝐸 (𝑥 ) + 1
𝑛 𝑛
𝑘
Donc 𝐸 (𝑥 + ) = 𝐸 (𝑥 )
𝑛
Pour tout 𝑘 ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 − 1},
Pascal Lainé

𝑝+1 𝑘 𝑛−1 1
𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + ≤𝑥+ ≤𝑥+ = 𝑥 + 1 − < 𝑥 + 1 < 𝐸 (𝑥 ) + 1 + 1 = 𝐸 ( 𝑥 ) + 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Donc
𝑘
𝐸 (𝑥 + ) = 𝐸 (𝑥 ) + 1
𝑛
4.
𝑛−1 𝑝 𝑛−1 𝑝 𝑛−1
𝑘 𝑘 𝑘
∑ 𝐸 (𝑥 + ) = ∑ 𝐸 (𝑥 + ) + ∑ 𝐸 (𝑥 + ) = ∑ 𝐸 (𝑥 ) + ∑ (𝐸 (𝑥 ) + 1)
𝑛 𝑛 𝑛
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=𝑝+1 𝑘=0 𝑘=𝑝+1
= (𝑝 + 1)𝐸 (𝑥 ) + (𝑛 − 1 − 𝑝)(𝐸 (𝑥 ) + 1)
= (𝑝 + 1)𝐸 (𝑥 ) + 𝑛(𝐸 (𝑥 ) + 1) − (1 + 𝑝)𝐸 (𝑥 ) − 1 − 𝑝 = 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 1 − 𝑝 = 𝐸(𝑛𝑥 )
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑚 ≥ 1 tel que 𝑛 = 2𝑚
𝑃′ (𝑥 ) = 2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝 et 𝑃′′ (𝑥 ) = 2𝑚(2𝑚 − 1)𝑥 2𝑚−2
Comme 2𝑚 − 2 est pair pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑃′′ (𝑥 ) > 0 donc 𝑃′ est croissante sur ℝ.
Comme 2𝑚 − 1 est impair
lim (2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝) = −∞ et lim (2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑃′ est une bijection de ℝ sur ℝ donc il existe un unique 𝛼 ∈ ℝ tel que 𝑃′ (𝛼 ) = 0 et tel que
𝑥 < 𝛼 ⇒ 𝑃′ (𝑥 ) < 0 et 𝑥 > 𝛼 ⇒ 𝑃′ (𝑥 ) > 0
lim (𝑥 2𝑚 + 𝑝𝑥 + 𝑞) = +∞ et lim (𝑥 2𝑚 + 𝑝𝑥 + 𝑞) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Le tableau de variation de 𝑃 est


𝑥 −∞ 𝛼 +∞
𝑃 ′ (𝑥 ) − 0 +
𝑃 (𝑥 ) +∞ +∞
𝑃 (𝛼 )
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 alors 𝑃 n’a pas de solution.
Si 𝑃(𝛼 ) = 0 alors 𝑃 n’a qu’une solution : 𝛼.
Si 𝑃(𝛼 ) < 0 alors 𝑃 a deux solutions.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑚 ≥ 0 tel que 𝑛 = 2𝑚 + 1
𝑃′ (𝑥 ) = (2𝑚 + 1)𝑥 2𝑚 + 𝑝 et 𝑃′′ (𝑥 ) = (2𝑚 + 1)2𝑚𝑥 2𝑚−1
Comme 2𝑚 − 1 est impair :
Si 𝑥 < 0 alors 𝑃′′ (𝑥 ) < 0 et 𝑥 > 0 alors 𝑃′′ (𝑥 ) > 0. De plus 𝑃′ (0) = 𝑝. Comme 2𝑚 est pair les limites
de 𝑃′ en ±∞ sont +∞.
On en déduit le tableau de variation de 𝑃′
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑃′′ (𝑥 ) − 0 +
𝑃′ (𝑥 ) +∞ +∞
𝑝
Si 𝑝 ≥ 0 alors ∀𝑥 ≠ 0, 𝑃′ (𝑥 ) > 0 et 𝑃′ (0) = 0 ce qui montre que 𝑃 est strictement croissante, comme
2𝑚 + 1 est impair
lim 𝑃(𝑥) = −∞ et lim 𝑃 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Cela montre que 𝑃 est une bijection de ℝ sur ℝ, donc il existe un unique 𝑥0 ∈ ℝ tel que 𝑃 (𝑥0 ) = 0.
Pascal Lainé

Si 𝑝 < 0 alors il existe deux réels 𝛽 < 0 et 𝛾 > 0 tels que 𝑃′ (𝛽) = 𝑃′ (𝛾 ) = 0 et tels que le signe de 𝑃′
soit strictement positif sur ]−∞, 𝛽[ ∪ ]𝛾, +∞[ et strictement négatif sur ]𝛽, 𝛾 [. comme 2𝑚 + 1 est
impair
lim 𝑃(𝑥) = −∞ et lim 𝑃 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
On en déduit le tableau de variation de 𝑃
𝑥 −∞ 𝛽 𝛾 +∞
′( )
𝑃 𝑥 + 0 − 0 +
𝑃 (𝑥 ) 𝑃 (𝛽 ) +∞
−∞ 𝑃 (𝛾 )
Si 𝑃(𝛽) et 𝑃 (𝛽) sont strictement positifs ou strictement négatifs (𝑃 (𝛽)𝑃(𝛾 ) > 0) alors 𝑃 n’a qu’une
racine.
Si 𝑃(𝛽) ou 𝑃(𝛽) est nul (𝑃(𝛽)𝑃(𝛾 ) = 0), remarque les deux ne peuvent pas être nul en même temps
alors 𝑃 a deux racines.
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 et 𝑃 (𝛽) < 0 alors 𝑃 a trois racines.
Allez à : Exercice 19 :
Bornes supérieures et inférieures

Exercice 1 :
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑚 ∈ ℕ∗
𝑚𝑛 1
0< 2 ≤
(𝑚 + 𝑛) 4
2. En déduire que
𝑚𝑛
𝐴={ , 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑚 ∈ ℕ∗ }
(𝑚 + 𝑛)2
Admet une borne inférieure et une borne supérieure que l’on déterminera.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Pour chacun des exercices suivants, déterminer s’il y a une borne inférieure, une borne supérieure, si
oui, les déterminer.
2𝑛 1
𝐴={ 𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ∗ } ; 𝐵={ , 𝑛 ∈ ℕ∗ }
2 −1 1 − 2−𝑛
𝑥3 𝑥𝑛
𝐶={ 3 , 𝑥 ∈ ]0,1[ ∪ ]1, +∞[} ; 𝐷 = { 𝑛 , 𝑥 ∈ ]0,1[ ∪ ]1, +∞[, 𝑛 ∈ ℕ∗ }
|𝑥 − 1| |𝑥 − 1|
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Soit
1 1
𝑋 = { + ; 𝑝, 𝑞 ∈ ℕ∗ }
𝑝 𝑞
1. Montrer que 𝑋 est majoré et minoré.
2. En déduire que 𝑋 possède une borne supérieure et une borne inférieure.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soit
(−1)𝑛 2
𝑋={ + ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }
𝑛 𝑛
1. Montrer que 𝑋 est minoré et majoré.
2. Montrer que 𝑋 admet un plus grand élément et le déterminer.
3. Montrer que 𝑋 admet une borne supérieure et une borne inférieure et les déterminer.
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soit
𝑥+1
𝑋={ ; 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 ≤ −3}
𝑥+2
Montrer que 𝑋 admet une borne inférieure et une borne supérieure et les déterminer.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit
2𝑥𝑦
𝑋={ 2 , 𝑥 ∈ ℝ∗ , 𝑦 ∈ ℝ∗ }
𝑥 + 𝑦2
1. Montrer que 𝑋 admet une borne inférieure et la déterminer, est-ce un minimum ?
2. Montrer que 𝑋 admet une borne supérieure et la déterminer, est-ce un maximum ?
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Soit
2𝑝
𝑋={ ; 𝑝, 𝑞 ∈ ℕ∗ }
2𝑝𝑞 + 3
1. Montrer que 𝑋 est minoré et majoré.
2. En déduire que 𝑋 admet une borne supérieure et une borne inférieure et les déterminer.
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
1
On considère la partie 𝑋 = {(−1)𝑛 + 𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }
Démontrer que 𝑋 possède une borne inférieure et une borne supérieure, déterminer chacune d’entre elle.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soient
(−1)𝑝 2 (−1)𝑝 2
𝑋={ + ; 𝑝 ∈ ℕ∗ } et 𝑌 = { + ; 𝑝 ∈ ℕ∗ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ }
𝑝 𝑝 𝑝 𝑞
1. Montrer que 𝑋 possède dans ℝ une borne supérieure, une borne inférieure et les déterminer.
2. Montrer que 𝑌 possède dans ℝ une borne supérieure, une borne inférieure et les déterminer.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Soient 𝐴 ⊂ ℝ et 𝐵 = {𝑦 = −𝑥; 𝑥 ∈ 𝐴}
1. Montrer que 𝐵 est minoré si et seulement si 𝐴 est majoré.
2. En supposant que 𝐴 est majoré, démontrer que 𝐵 admet une borne inférieure et que
inf(𝐵) = − sup(𝐴)
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
On rappelle que si 𝐼 est un intervalle ouvert, quel que soit 𝑥 ∈ 𝐼, il existe 𝜖 > 0 tel que :
]𝑥 − 𝜖, 𝑥 + 𝜖 [ ⊂ 𝐼
Plus généralement, un sous-ensemble 𝐴 de ℝ vérifiant la propriété :
∀𝑥 ∈ 𝐴, ∃𝜖 > 0, ]𝑥 − 𝜖, 𝑥 + 𝜖 [ ⊂ 𝐴
est dit « ouvert ».
Soit 𝐼 un intervalle ouvert. On veut démontrer qu’il n’existe pas de sous-ensemble ouverts non vides 𝐴
et 𝐵 de ℝ tels que 𝐼 = 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ (autrement dit tels que {𝐴, 𝐵} soit une partition de 𝐼). Pour
cela on va supposer que de tels ensemble 𝐴 et 𝐵 existent pour aboutir à une contradiction. On considère
pour cela 𝑎 ∈ 𝐴 et 𝑏 ∈ 𝐵 et l’ensemble
𝐸 = {𝑡 ∈ [0,1]; 𝑎 + 𝑡(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐴}
1. Montrer que 𝐸 admet une borne supérieure, que l’on appellera 𝑇. (On ne demande pas de trouver
𝑇).
2. Montrer (en utilisant le fait que 𝐴 est ouvert) que 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∉ 𝐴.
3. En déduire (en utilisant le fait que 𝐼 est un intervalle) que 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐵.
4. Montrer (en utilisant le fait que 𝐵 est ouvert) que ceci contredit le fait que 𝑇 soit la borne
supérieure de 𝐸.
Allez à : Correction exercice 11 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
𝑚𝑛
1. 𝑚 et 𝑛 étant strictement positifs on a 0 < (𝑚+𝑛)2
1 𝑚𝑛 (𝑚 + 𝑛)2 − 4𝑚𝑛 𝑚2 + 2𝑚𝑛 + 𝑛2 − 4𝑚𝑛 𝑚2 − 2𝑚𝑛 + 𝑛2 (𝑚 − 𝑛)2
− = = = = ≥0
4 (𝑚 + 𝑛)2 (𝑚 + 𝑛)2 (𝑚 + 𝑛)2 (𝑚 + 𝑛)2 (𝑚 + 𝑛)2
Donc
𝑚𝑛 1

(𝑚 + 𝑛)2 4
𝑚𝑛
2. (𝑚+𝑛)2 est borné donc 𝐴 admet une borne inférieure 𝑎 telle que 0 ≤ 𝑎 (car 𝑎 est le plus grand des
1
minorants) et une borne supérieure 𝑏 telle que 𝑏 ≤ (car 𝑏 le le plus petit des majorants).
4
𝑚𝑛
Comme pour tout 𝑚 > 0 et 𝑛 > 0, 𝑎 ≤ (𝑚+𝑛)2, en prenant 𝑚 = 1 on a :
𝑛
𝑎≤ →0
(1 + 𝑛)2
Ce qui implique que 𝑎 ≤ 0, on a donc 𝑎 = 0.
𝑚𝑛
Comme pour tout 𝑚 > 0 et 𝑛 > 0, (𝑚+𝑛)2 ≤ 𝑏, en prenant 𝑚 = 𝑛 on a :
𝑛2
≤𝑏
(𝑛 + 𝑛)2
Puis
𝑛2 𝑛2 1
= =
(𝑛 + 𝑛)2 4𝑛2 4
1 1
Montre que ≤ 𝑏 et finalement 𝑏 = .
4 4
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
2𝑛
On pose 𝑢𝑛 = 2𝑛 −1, la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est à valeur strictement positive
2𝑛+1
𝑢𝑛+1 2𝑛+1 − 1 2𝑛 − 1 2𝑛+1 − 2
= = 2 × = <1
𝑢𝑛 2𝑛 2𝑛+1 − 1 2𝑛+1 − 1
2𝑛 − 1
Donc cette suite est strictement décroissante, on en déduit que
2 2𝑛
sup(𝐴) = 𝑢1 = =2 et inf(𝐴) = lim 𝑛 =1
2−1 𝑛→+∞ 2 − 1
Remarque : 𝐴 admet un maximum 2 mais pas de minimum.
1 2𝑛
= 2𝑛 −1, par conséquent 𝐴 = 𝐵 ces deux ensembles ont les mêmes bornes supérieures et
1−2−𝑛
inférieures.
𝑥3
lim = +∞
𝑥→1 |𝑥 3 − 1|
𝑥≠1
Donc 𝐶 n’admet pas de borne supérieure.
𝑥3
Il est évident que pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[ ∪ ]1, +∞[, |𝑥3 −1| ≥ 0 donc 0 est un minorant de 𝐶 par conséquent
0 ≤ inf(𝐶 )
Puis remarquons que
𝑥3
lim =0
𝑥→0 |𝑥 3 − 1|
𝑥≠0
Donc
inf(𝐶 ) ≤ 0
En conclusion
inf(𝐶 ) = 0
Remarque : 0 n’est pas un minimum.
Remarque : on aurait pu étudier la fonction
]0,1[ ∪ ]1, +∞[ → ℝ
𝑥3
𝑥↦ 3
|𝑥 − 1|
En faisant attention à distinguer les cas 𝑥 ∈ ]0,1[ (où 𝑥 3 − 1 < 0) et 𝑥 ∈ ]1, +∞[ (où 𝑥 3 − 1 > 0).
Pour l’ensemble 𝐷 on fait strictement le même raisonnement que pour l’ensemble 𝐶. 𝐷 n’a pas de borne
supérieure et sa borne inférieure est 0.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
1 1
1. Comme 𝑝 ≥ 1 et 𝑞 ≥ 1, 0 < 𝑝 ≤ 1 et 0 < 𝑞 ≤ 1, on a donc
1 1
0< + ≤ 1+1 = 2
𝑝 𝑞
Ce qui montre bien que 𝑋 est majoré et minoré.
2. Pour 𝑝 = 𝑞 = 1, on a
1 1
+ =2
𝑝 𝑞
Donc 2 est le maximum, par conséquent sa borne supérieure.
0 est un minorant de 𝑋 donc 0 ≤ inf(𝑋)
Et
1 1
lim ( + )=0
𝑝→+∞ 𝑝 𝑞
𝑞→+∞
Donc inf(𝑋) ≤ 0 et finalement inf(𝑋) = 0
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
(−1)𝑛+2
1. La première idée serait de montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ de terme général 𝑢𝑛 = est
𝑛
croissante ou décroissante mais cela ne marche pas, vérifions le tout de même
(−1)𝑛+1 + 2 (−1)𝑛 + 2 ((−1)𝑛+1 + 2)𝑛 − ((−1)𝑛 + 2)(𝑛 + 1)
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = − =
𝑛+1 𝑛 𝑛(𝑛 + 1)
𝑛+1
𝑛((−1) + 2 − (−1) − 2) − ((−1) + 2) 2(−1)𝑛+1 𝑛 − (−1)𝑛 − 2
𝑛 𝑛
= =
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)
𝑛+1
(−1) (2𝑛 + 1) − 2
=
𝑛(𝑛 + 1)
Selon la parité de 𝑛 cette expression est positive ou négative, la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ n’est pas monotone,
il faut faire autrement.
Pour voir ce qu’il se passe on va calculer les premiers termes de cette suite
3 1 3 1 1
𝑢1 = 1; 𝑢2 = ; 𝑢3 = ; 𝑢4 = ; 𝑢5 = ; 𝑢6 =
2 3 4 5 2
Cela donne l’idée d’étudier les deux sous-suites (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ∗ et (𝑤𝑛 )𝑛∈ℕ de terme général :
3 1
𝑣𝑛 = 𝑢2𝑛 = et 𝑤𝑛 = 𝑢2𝑛+1 =
2𝑛 2𝑛 + 1
Ces deux suites sont manifestement positive, décroissante et tende vers 0, on en conclut que
3
0 < 𝑢𝑛 < max(𝑣1 , 𝑤0 ) =
2
3
2. D’après l’étude précédente 2 = 𝑢2 est le plus grand élément (le maximum)
3
3. 2
est un maximum et donc la borne supérieure.
lim 𝑢𝑛 = 0
𝑛→+∞
Donc inf(𝑋) ≤ 0,
Et comme pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≥ 0, 0 est un minorant donc on a inf(𝑋) ≥ 0 et finalement
inf(𝑋) = 0
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Nous allons étudier la fonction
𝑓: ]−∞, −3] → ℝ
𝑥+1
𝑥↦
𝑥+2
] ]
𝑓 est définie, continue et dérivable sur −∞, −3 (le seul problème de 𝑓 est 𝑥 = −2 qui est en dehors de
l’intervalle d’étude)
1 × (𝑥 + 2) − (𝑥 + 1) × 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = = >0
(𝑥 + 2) 2 (𝑥 + 2)2
𝑓 est strictement croissante sur ]−∞, −3], sa borne inférieure est
𝑥+1
𝑚 = lim =1
𝑥→−∞ 𝑥 + 2
Et sa borne supérieure (qui est aussi un maximum) est
𝑚 = 𝑓 (−3) = 2
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ∗ et pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗,
2𝑥𝑦
(𝑥 + 𝑦)2 ≥ 0 ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 + 2𝑥𝑦 ≥ 0 ⇔ −(𝑥 2 + 𝑦 2 ) ≤ 2𝑥𝑦 ⇔ −1 ≤ (1)
𝑥2 + 𝑦2
On peut diviser car 𝑥 (et 𝑦 est non nul).
Ce qui signifie que 𝑋 est une partie de ℝ minorée et évidemment non vide, donc 𝑋 admet une borne
inférieure.
(1) montre que −1 est un minorant de 𝑋, la borne inférieure étant le plus petit des majorants donc
inf(𝑋) ≥ −1
Si on pose 𝑦 = −𝑥
2𝑥𝑦 −2𝑥 2
= = −1
𝑥2 + 𝑦2 2𝑥 2
Cela montre que
inf(𝑋) ≤ 1
Par conséquent
inf(𝑋) = −1
Il s’agit d’un minimum car cette borne inférieure est dans 𝑋.

2. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ∗ et pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗


2𝑥𝑦
(𝑥 − 𝑦)2 ≥ 0 ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥𝑦 ≥ 0 ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 ≥ 2𝑥𝑦 ⇔ 1 ≥ (2)
𝑥2 + 𝑦2
Ce qui signifie que 𝑋 est une partie de ℝ majorée et évidemment non vide, donc 𝑋 admet une borne
supérieure.
(2) montre que 1 est un majorant de 𝑋, la borne supérieure étant le plus petit des majorants donc
sup(𝑋) ≤ 1
Si on pose 𝑦 = 𝑥
2𝑥𝑦 2𝑥 2
= =1
𝑥 2 + 𝑦 2 2𝑥 2
Cela montre que
sup(𝑋) ≥ 1
Par conséquent
sup(𝑋) = 1
Il s’agit d’un maximum car cette borne supérieure est dans 𝑋.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1.
2𝑝 2𝑝 1
< = ≤1
2𝑝𝑞 + 3 2𝑝𝑞 𝑞
Donc 𝑋 est majoré.
2𝑝
>0
2𝑝𝑞 + 3
Donc 𝑋 est minoré.
2. Fixons 𝑞 = 1 et faisons tendre 𝑝 vers l’infini.
2𝑝 2𝑝
lim = lim =1
𝑛→+∞ 2𝑝𝑞 + 3 𝑛→+∞ 2𝑝 + 3
Donc
sup(𝑋) ≥ 1
D’autre part
2𝑝
<1
2𝑝𝑞 + 3
Donc sup(𝑋) ≤ 1 et finalement sup(𝑋) = 1.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1
Manifestement la suite de terme général 𝑢𝑛 = (−1)𝑛 + 𝑛 est ni croissante ni décroissante, elle est même
de signe alterné. Nous allons considérer les deux sous-suites (𝑣𝑛 )𝑛≥1 et (𝑤𝑛 )𝑛≥0 de nombres réels
définies par
1 1
𝑣𝑛 = 𝑢2𝑛 = 1 + 𝑒𝑡 𝑤𝑛 = 𝑢2𝑛+1 = −1 +
2𝑛 2𝑛 + 1
1 1 2𝑛 − 2(𝑛 + 1) −1
∀𝑛 ≥ 1, 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = 1 + − (1 + ) = = <0
2(𝑛 + 1) 2𝑛 2𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)
Donc la suite (𝑣𝑛 )𝑛≥1 est décroissante
3
𝑣1 = et lim 𝑣𝑛 = 1
2 𝑛→+∞
1 1 2𝑛 + 1 − (2𝑛 + 3)
∀𝑛 ≥ 1, 𝑤𝑛+1 − 𝑤𝑛 = −1 + − (−1 + )=
2(𝑛 + 1) + 1 2𝑛 + 1 (2𝑛 + 3)(2𝑛 + 1)
−2
= <0
(2𝑛 + 3)(2𝑛 + 1)
𝑤0 = 0 et lim 𝑤𝑛 = −1
𝑛→+∞
1 1
𝑋 = {1 + ; 𝑛 ∈ ℕ∗ } ∪ {−1 + ; 𝑛 ∈ 𝕟}
2𝑛 2𝑛 + 1
1 1 3 3
sup(𝑋) = max (𝑠𝑢𝑝 ({1 + ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }) , 𝑠𝑢𝑝 ({−1 + ; 𝑛 ∈ 𝕟})) = max ( , 0) =
2𝑛 2𝑛 + 1 2 2
Remarque : sup(𝑋) = max(𝑋)
1 1
inf(𝑋) = min ( inf ({1 + ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }) , inf ({−1 + ; 𝑛 ∈ 𝕟})) = min(1, −1) = −1
2𝑛 2𝑛 + 1
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. On pose pour tout 𝑝 ≥ 1 :
(−1)𝑝 2
𝑢𝑝 = +
𝑝 𝑝
Cette suite est ni croissante ni décroissante (à vérifier)
On pose
1 2 3 1 2 1
∀𝑝 ≥ 1, 𝑣𝑝 = 𝑢2𝑝 = + = et ∀𝑝 ≥ 0, 𝑤𝑝 = 𝑢2𝑝+1 = − + =
2𝑝 2𝑝 2𝑝 2𝑝 + 1 2𝑝 + 1 2𝑝 + 1
Les suites (𝑣𝑝 )𝑝≥1 et (𝑤𝑝 )𝑝≥0 sont décroissantes, c’est évident.
3
𝑣1 = et lim 𝑣𝑝 = 0
2 𝑝→+∞
𝑤0 = 1 et lim 𝑤𝑝 = 0
𝑝→+∞
3 3
sup(𝑋) = max(𝑣𝑝 ; 𝑝 ≥ 1, 𝑤𝑝 ; 𝑝 ≥ 0) = max ( , 1) =
2 2
Remarque cette borne supérieure est un maximum.
inf(𝑋) = min(𝑣𝑝 ; 𝑝 ≥ 1, 𝑤𝑝 ; 𝑝 ≥ 0) = min(0; 0) = 0
Remarque : cette borne inférieure n’est pas un minimum.
2.
(−1)𝑝 2
sup(𝑌) = sup ({ ; 𝑝 ∈ ℕ∗ }) + sup ({ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ })
𝑝 𝑞
En distinguant 𝑝 pair et 𝑝 impair, on voit que :
(−1)𝑝 (−1)2 1
sup ({ ; 𝑝 ∈ ℕ∗ }) = =
𝑝 2 2
2
Comme la suite de terme général de terme général 𝑞 est décroissante donc
2
sup ({ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ }) = 2
𝑞
On en déduit que
1 5
sup(𝑌) = +2=
2 2
Remarque : cette borne supérieure est un maximum.
(−1)𝑝 2
inf(𝑌) = inf ({ ; 𝑝 ∈ ℕ∗ }) + inf ({ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ })
𝑝 𝑞
En allant un peu vite et en distinguant 𝑝 pair et 𝑝 impair
(−1)𝑝 ∗ })
(−1)1
inf ({ ;𝑝 ∈ ℕ = = −1
𝑝 1
2
Comme la suite de terme général de terme général 𝑞 est décroissant et tend vers 0 donc
2
inf ({ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ }) = 0
𝑞
(−1) 𝑝
2
inf(𝑌) = inf ({ ; 𝑝 ∈ ℕ∗ }) + inf ({ ; 𝑞 ∈ ℕ∗ }) = −1 + 0 = −1
𝑝 𝑞
Remarque : cette borne inférieure n’est pas un minimum.
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. Si 𝐵 est minoré alors il existe 𝑚 ∈ ℝ tel que pour tout 𝑦 ∈ 𝐵, 𝑚 ≤ 𝑦 alors il existe 𝑚 ∈ ℝ tel que
pour tout 𝑦 ∈ 𝐵, −𝑦 ≤ −𝑚, comme tous les éléments de 𝐴 sont de la forme −𝑦, 𝑦 ∈ 𝐵, cela montre
qu’il existe −𝑚 ∈ ℝ tel que pour tous 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑥 ≤ −𝑚, autrement dit 𝐴 est majoré.
Réciproque :
Si 𝐴 est majoré, il existe 𝑀 ∈ ℝ tel que pour tous 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑥 ≤ 𝑀 alors il existe 𝑀 ∈ ℝ tel que pour
tous 𝑥 ∈ 𝐴, −𝑀 ≤ −𝑥, comme tous les éléments de 𝐵 sont de la forme −𝑥, 𝑥 ∈ 𝐴, il existe 𝑀 ∈ ℝ
tel que pour tous 𝑦 ∈ 𝐵, −𝑀 ≤ 𝑦, autrement dit 𝐵 est minoré.
2. Si 𝐴 est majoré, 𝐴 admet une borne supérieure sup(𝐴) et d’après le 1. 𝐵 est minoré et donc admet
une borne inférieure inf(𝐵).
Pour tout 𝑀 un majorant de 𝐴 : sup(𝐴) ≤ 𝑀
D’après 1. −𝑀 est un minorant de 𝐵 : −𝑀 ≤ inf(𝐵)
On en déduit que pour tout 𝑀, majorant de 𝐴 : − inf(𝐵) ≤ 𝑀, cela entraine que
− inf(𝐵) ≤ sup(𝐴)
De même pour 𝑚 un minorant de 𝐵 : 𝑚 ≤ inf(𝐵)
D’après 1. −𝑚 est un majorant de 𝐴 : sup(𝐴) ≤ −𝑚
On en déduit que pour tout 𝑚, minorant de 𝐵 : sup(𝐴) ≤ −𝑚, cela entraine que
sup(𝐴) ≤ − inf(𝐵)
Donc
sup(𝐴) = − inf(𝐵) ⇔ inf(𝐵) = − sup(𝐴)
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. 𝐸 ⊂ [0,1], ce qui signifie que 𝐸 est une partie de ℝ bornée par 1 et non vide car 𝑎 = 0 × (𝑏 − 𝑎) ∈
𝐸 donc 𝐸 admet une borne supérieure.
2. Si 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐴 alors il existe 𝜖 > 0 tel que
]𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) − 𝜖, 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) + 𝜖 [ ∈ 𝐴
Car 𝐴 est un ouvert.
Ce qui entraine que
𝜖
𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) + ∈ 𝐴
2
Or
𝜖 1 𝜖 1 𝜖
𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) + = 𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) + × (𝑏 − 𝑎) = 𝑎 + (𝑇 + × ) (𝑏 − 𝑎)
2 2 𝑏−𝑎 2 𝑏−𝑎
Donc
1 𝜖
𝑎 + (𝑇 + × ) (𝑏 − 𝑎 ) ∈ 𝐴
2 𝑏−𝑎
Et par définition de 𝐸 :
1 𝜖
𝑇+ × ∈𝐸
2 𝑏−𝑎
Ce qui n’est pas possible car
1 𝜖
𝑇<𝑇+ ×
2 𝑏−𝑎
Et 𝑇 est supposer être la borne supérieure de 𝐸.
Par conséquent 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∉ 𝐴.
3. 𝑇 ∈ [0,1] donc
0 ≤ 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) ≤ 𝑏 − 𝑎
Ce qui entraine que
𝑎 ≤ 𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) ≤ 𝑏
𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ [𝑎, 𝑏] comme 𝐼 est un intervalle 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐼, de plus D’après 2.
𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∉ 𝐴 donc 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐵 puisque 𝐴 ∪ 𝐵 = 𝐼.
4. Comme 𝐵 est ouvert et que 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐵 il existe 𝜖 tel que
]𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) − 𝜖, 𝑎 + 𝑇(𝑏 − 𝑎) + 𝜖 [ ∈ 𝐵
Ce qui entraine que
𝜖
𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) − ∈ 𝐵
2
Or
𝜖 1 𝜖 1 𝜖
𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) − = 𝑎 + 𝑇 (𝑏 − 𝑎 ) − × (𝑏 − 𝑎) = 𝑎 + (𝑇 − × ) (𝑏 − 𝑎)
2 2 𝑏−𝑎 2 𝑏−𝑎
Donc
1 𝜖
𝑎 + (𝑇 − × ) (𝑏 − 𝑎 ) ∈ 𝐵
2 𝑏−𝑎
Ce qui entraine que
1 𝜖
𝑎 + (𝑇 − × ) (𝑏 − 𝑎 ) ∉ 𝐴
2 𝑏−𝑎
1 𝜖 1 𝜖 1 𝜖
Comme 𝑇 − 2 × 𝑏−𝑎 < 𝑇 ≤ 1, 𝑇 − 2 × 𝑏−𝑎 ∈ [0,1] (quitte à diminuer 𝜖 pour que 𝑇 − 2 × 𝑏−𝑎 reste
positif) et par définition de 𝐸 :
1 𝜖
𝑇− × ∉𝐸
2 𝑏−𝑎
Ce qui n’est pas possible car
1 𝜖
𝑇− × <𝑇
2 𝑏−𝑎
Comme pour tout 𝜖 ′ > 0, 𝑇 − 𝜖 ′ ∈ 𝐸, en prenant
1 𝜖
𝜖′ = ×
2 𝑏−𝑎
Il y a une contradiction. Elle se situe dans l’implication
1 𝜖 1 𝜖
𝑎 + (𝑇 − × ) (𝑏 − 𝑎) ∈ 𝐵 ⇒ 𝑎 + (𝑇 − × ) (𝑏 − 𝑎 ) ∉ 𝐴
2 𝑏−𝑎 2 𝑏−𝑎
C’est-à-dire dans le fait que 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅
Allez à : Exercice 11 :
Pascal Lainé

Calculs algébriques

Exercice 1 :
Si 𝑎 et 𝑏 sont des réels positifs ou nuls, montrer que
√𝑎 + √𝑏 ≤ √2√𝑎 + 𝑏
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Montrer que pour tous réels 𝑎 et 𝑏 strictement positifs
2
≤ √𝑎𝑏
1 1
+
𝑎 𝑏
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Montrer que pour tout réels non nuls 𝑥 et 𝑦 :
2|𝑥 ||𝑦|
≤1
𝑥2 + 𝑦2
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Déterminer les ensembles suivants, mettre ces ensemble sous la forme d’un intervalle de ℝ ou une
réunion d’intervalles.
𝐴1 = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 < 1}
𝐴2 = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 3 ≤ 1}
2𝑥
𝐴3 = {𝑥 ∈ ℝ, −1 < 2 < 1}
𝑥 +1
1
𝐴4 = {𝑥 ∈ ℝ∗ , > 1}
|𝑥 |
1
𝐴5 = {𝑥 ∈ ℝ, −1 < 2 < 1}
𝑥 −1
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Trouver tous les réels 𝑥 tels que |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 2
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Résoudre l’équation
√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥 = 10
Indication :
Malgré les apparences il n’est pas nécessaire de connaitre la valeur de 412
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
1. Résoudre
|𝑢 − 1| + |𝑢 + 1| = 4
2. En déduire les solutions de
Pascal Lainé

|√𝑥 + 1 − 1| + |√𝑥 + 1 + 1| = 4
3. Puis les solutions de

√𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 + √𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 4
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
3
Démontrer que √3 + 2√6 est un nombre irrationnel.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Montrer que 𝑎 = √7 + 4√3 + √7 − 4√3 est un nombre entier.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Soit

𝛼 = √4 − 2√3 + √4 + 2√3
Montrer que 𝛼 ∈ √3ℕ (C’est-à-dire de la forme √3 multiplié par un entier naturel).
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
Soit 𝛼 = √4 − 2√3 − √4 + 2√3
Calculer 𝛼.
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
On rappelle que √2 est irrationnel (c’est-à-dire que √2 ∈ ℝ ∖ ℚ).
1. Montrer que 𝛼 = 6 + 4√2 et 𝛽 = 6 − 4√2 sont irrationnels.
2. Calculer √𝛼𝛽.
3. Montrer que √𝛼 + √𝛽 est rationnel.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
On suppose que √2, √3 et √6 sont irrationnels. Montrer que
1. √2 + √3 ∉ ℚ
2
2. (√2 + √3) ∉ ℚ
3. √2 + √3 + √6 ∉ ℚ
2
4. (3√2 + 2√3 + √6) ∉ ℚ. On rappelle que (𝑎 + 𝑏 + 𝑐 )2 = 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2𝑎𝑏 + 2𝑎𝑐 + 2𝑏𝑐
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Montrer que √3 ∉ ℚ
Allez à : Correction exercice 14 :
Pascal Lainé

Exercice 15 :
3 3
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels. On appelle 𝛼 = √𝑎 + √𝑏
Montrer que 𝛼 est une racine d’une équation du troisième degré à coefficients réels
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
1. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℤ, 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = 0
2. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ ℤ, 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = −1
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Montrer que pour tout réels 𝑥 et 𝑦 on a :
𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 ( 𝑦 ) ≤ 𝐸 ( 𝑥 + 𝑦 ) ≤ 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 ( 𝑦 ) + 1
2. Montrer que pour tout entier relatif on a :
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1
𝐸( )+𝐸( )=𝑛
2 2
On pourra distinguer les cas 𝑚 + 𝑛 pair et 𝑚 + 𝑛 impairs.
3. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 4𝑛 + 1
On pourra montrer que 𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1)) = 2𝑛
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Montrer que pour tout 𝑥 et 𝑦 réels on a :
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
On pourra distinguer les cas
1 1 1 1
(𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + ou 𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1) et (𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + ou 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1).
2 2 2 2
Ce qui fait 4 cas (n’est-ce pas ?).
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Le but de cet exercice est de montrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑛−1
𝑘
∑ 𝐸 (𝑥 + ) = 𝐸 (𝑛𝑥 ) (∗)
𝑛
𝑘=0
Où 𝐸 (𝑦) est la partie entière du réel 𝑦.
1. Montrer qu’il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} tel que
𝑝 𝑝+1
𝑥 + < 𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 +
𝑛 𝑛
On pourra appuyer son raisonnement en traçant la droite réelle et en plaçant
𝑘 𝑝+1
𝐸 (𝑥 ), 𝑥, 𝑥 + , 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1}, 𝐸 (𝑥 ) + 1 et 𝑥 +
𝑛 𝑛
2. En déduire que
𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝
Et 𝐸 (𝑛𝑥 ) en fonction de 𝑛, 𝐸(𝑥) et 𝑝.
Pascal Lainé

𝑘 𝑘
3. Calculer 𝐸 (𝑥 + 𝑛) pour tout 𝑘 ∈ {0, … , 𝑝} et calculer 𝐸 (𝑥 + 𝑛) pour tout 𝑘 ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 − 1}.
𝑘
4. En coupant la somme ∑𝑛−1
𝑘=0 𝐸 (𝑥 + 𝑛) en 2, montrer l’égalité (∗).
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soient 𝑝 et 𝑞 deux nombres réels non nuls et 𝑛 un entier strictement positif.
Montrer que le polynôme 𝑃(𝑥 ) = 𝑥 𝑛 + 𝑝𝑥 + 𝑞 ne peut avoir plus que deux racines réelles si 𝑛 est pair
et plus que trois racines si 𝑛 est impairs.
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
1. Factoriser 𝑎𝑛 − 𝑏𝑛 en 𝑎 − 𝑏 et un autre facteur que l’on précisera.
2. Application : factoriser, en justifiant les réponses, les sommes suivantes. 𝑛 ∈ ℕ
𝐴 = 𝑎𝑛 − 1 𝐵 = 𝑎2𝑛+1 + 1
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
On rappelle que :
𝑛
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘2 =
6
𝑘=1
1. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ . Calculer :
𝑛

𝑆𝑛 = ∑(𝑘 − 1)𝑘
𝑘=1
2. On pose 𝑣𝑘 = 𝑘 (𝑘 − 1)(𝑘 − 2)
a. Montrer que pour tout entier 𝑘 ∈ ℕ∗ , 𝑣𝑘+1 − 𝑣𝑘 = 3𝑘 (𝑘 − 1)
b. Calculer alors
𝑛

𝑇𝑛 = ∑(𝑣𝑘+1 − 𝑣𝑘 )
𝑘=1
En fonction de 𝑆𝑛 .
c. Que peut-on en déduire pour 𝑇𝑛 ?

Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soit 𝑛 ∈ ℕ.
a. Montrer que
𝑛 𝑘−1 𝑛

∑ |𝑘 − 𝑙 | = ∑ (∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ))
1≤𝑘,𝑙≤𝑛 𝑘=1 𝑙=1 𝑙=𝑘
b. Montrer que
𝑘−1 𝑛 𝑘−1 𝑛−𝑘

∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ) = ∑ 𝑝 + ∑ 𝑝
𝑙=1 𝑙=𝑘 𝑝=1 𝑝=0
c. En déduire que
Pascal Lainé

𝑘−1 𝑛
𝑛(𝑛 + 1)
∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ) = 𝑘 2 − (𝑛 + 1)𝑘 +
2
𝑙=1 𝑙=𝑘
d. On rappelle que
𝑛
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘2 =
6
𝑘=1
Déduire des questions précédentes que
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)
∑ |𝑘 − 𝑙 | =
3
1≤𝑘,𝑙≤𝑛
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
1. Soit 𝑘 un entier compris entre 2 et 𝑛 + 1. Montrer que :
𝑛+1 𝑛−1
𝑘(𝑘 − 1) ( ) = (𝑛 + 1)𝑛 ( )
𝑘 𝑘−2
2. En déduire la valeur de la somme
𝑛+1
𝑛+1
∑ 𝑘 (𝑘 − 1) ( )
𝑘
𝑘=2
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Soient 𝑚, 𝑛 ∈ ℕ, 𝑚 ≤ 𝑛. Montrer sans calculs que
𝑚 𝑚+1 𝑛 𝑛+1
( )+( )+⋯+( ) = ( )
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚+1
En utilisant la formule pour tout 𝑘 ∈ ℕ,
𝑛−𝑘+1 𝑛−𝑘 𝑛−𝑘
( )=( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚+1
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
Démontrer que pour tout 𝑛, 𝑝, 𝑘 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑝 ≥ 𝑘
𝑛 𝑛−𝑘 𝑝 𝑛
( )( ) = ( ) (𝑝 )
𝑘 𝑝−𝑘 𝑘
Calculer
𝑝
𝑛 𝑛−𝑘
∑( )( )
𝑘 𝑝−𝑘
𝑘=0
Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels et 𝑛 un entier naturel.
1. Exprimer (𝑎 + 𝑏)𝑛 en fonction de 𝑘 ∈ ℤ.
2. Calculer, en justifiant les réponses :
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝐴 = ∑( ) et 𝐵 = ∑ ( ) (−1)𝑘
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
Allez à : Correction exercice 27 :
Pascal Lainé

Exercice 28 :
1. Montrer que pour tout 𝑛 et 𝑘 ∈ ℕ,
𝑛
(𝑛 + 1) ( ) = (𝑘 + 1) (𝑛 + 1)
𝑘 𝑘+1
En déduire que :
1 𝑛 1 𝑛+1
( )= ( )
𝑘+1 𝑘 𝑛+1 𝑘+1
2. Montrer, en détaillant les calculs que
𝑛
1 𝑛 1
∑ ( )= (2𝑛+1 − 1)
𝑘+1 𝑘 𝑛+1
𝑘=0
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
Calculer
𝑛
𝑛
∑𝑘( )
𝑘
𝑘=1
Allez à :
CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
2 2 2
(√2√𝑎 + 𝑏) − (√𝑎 + √𝑏) = 2(𝑎 + 𝑏) − (𝑎 + 2√𝑎√𝑏 + 𝑏) = 𝑎 − 2√𝑎√𝑏 + 𝑏 = (√𝑎 − √𝑏) ≥ 0
Ces deux expressions ( √𝑎 + √𝑏 et √2√𝑎 + 𝑏) sont positives donc
2 2
(√2√𝑎 + 𝑏) ≥ (√𝑎 + √𝑏) ⇔ √2√𝑎 + 𝑏 ≥ √𝑎 + √𝑏
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
2 2𝑎𝑏 2√𝑎𝑏
≤ √𝑎𝑏 ⇔ ≤ √𝑎𝑏 ⇔ ≤ 1 ⇔ 2√𝑎𝑏 ≤ 𝑎 + 𝑏 ⇔ 0 ≤ 𝑎 − 2√𝑎𝑏 + 𝑏 ⇔ 0
1 1 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
+
𝑎 𝑏
2
≤ (√𝑎 − √𝑏)
La dernière assertion est vraie donc la première aussi.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
2|𝑥|𝑦|
(|𝑥 | − |𝑦|)2 ≥ 0 ⇔ |𝑥 |2 − 2|𝑥|𝑦| + |𝑦|2 ≥ 0 ⇔ |𝑥 |2 + |𝑦|2 ≥ 2|𝑥|𝑦| ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 ≥ 2|𝑥|𝑦| ⇔
𝑥2 + 𝑦2
≤1
Car 𝑥 et 𝑦 non nul entraine que 𝑥 2 + 𝑦 2 ≠ 0

Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
𝐴1 = ]−1,1[
𝐴2 = ]−∞, 1]
Pascal Lainé

2𝑥 2 (𝑥 2 + 1)2 − 4𝑥 2 𝑥 4 + 2𝑥 2 + 1 − 4𝑥 2 𝑥 4 − 2𝑥 2 + 1 (𝑥 2 − 1)2
1−( ) = = = = 2
𝑥2 + 1 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 + 1)2
Donc
2𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2
∀𝑥 ∈ ℝ, 1 − ( 2 ) >0⇔ 2 > 0 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1,1}
𝑥 +1 (𝑥 + 1)2
On pouvait aussi étudier la fonction 𝑓: ℝ → ℝ définie par :
2𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 2
𝑥 +1
On en déduit que :
𝐴3 = ]−∞, −1[ ∪ ]−1,1[ ∪ ]1, +∞[
1
∀𝑥 ∈ ℝ∗ , > 1 ⇔ |𝑥 | < 1
|𝑥 |
𝐴4 = ]−1,0[ ∪ ]0,1[
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1,1}
2
1 (𝑥 2 − 1)2 − 1 𝑥 4 − 2𝑥 2 + 1 − 1 𝑥 4 − 2𝑥 2 𝑥 2 (𝑥 2 − 2)
1−( 2 ) = = = 2 = >0
𝑥 −1 (𝑥 2 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2
Comme 𝑥 2 − 2 est positif si et seulement si 𝑥 ∈ ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[
Donc
2 2
1 1
( 2 ) <1⇔1−( 2 ) > 0 ⇔ 𝑥 ∈ ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[
𝑥 −1 𝑥 −1
Par conséquent
𝐴5 = ]−∞, −√2[ ∪ ]√2, +∞[

Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
On pose 𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2|
Pour 𝑥 ≤ 1, 𝑥 − 1 ≤ 0 et 𝑥 − 2 ≤ −1 < 0 donc
𝑓(𝑥 ) = −(𝑥 − 1) − (𝑥 − 2) = −2𝑥 + 3
Pour 1 ≤ 𝑥 ≤ 2, 𝑥 − 1 ≥ 0 et 𝑥 − 2 ≤ 0 donc
𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 𝑥 − 1 − (𝑥 − 2) = 1
Pour 𝑥 ≥ 2, 𝑥 − 1 ≥ 1 > 0 et 𝑥 − 2 ≥ 0 donc
𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 𝑥 − 1 + 𝑥 − 2 = 2𝑥 − 3
Puis on va résoudre 𝑓(𝑥 ) = 2 sur chacun des trois intervalles.
1
𝑓 (𝑥 ) = 2 −2𝑥 + 3 = 2 𝑥 =
{ ⇔ { ⇔ { 2
𝑥≤1 𝑥≤1
𝑥≤1
1 1
≤ 1 donc 2 est solution.
2
𝑓 (𝑥 ) = 2 1=2
{ ⇔{
1≤𝑥≤2 1≤𝑥≤2
Il n’y a pas de solution dans cet intervalle.
5
𝑓 (𝑥 ) = 2 2𝑥 − 3 = 2 𝑥 =
{ ⇔ { ⇔ { 2
2≤𝑥 2≤𝑥
2≤𝑥
5 5
2 ≤ 2 donc 2 est solution.
1 5
Les réels qui vérifient |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 2 sont {2 , 2}
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
Les éventuelles solutions vérifient 41 − 𝑥 ≥ 0 et 41 + 𝑥 ≥ 0, autrement dit −41 ≤ 𝑥 ≤ 41, ce sera bien le
cas des deux solutions trouvées.
Comme ces deux expressions sont positives on a
2
√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥 = 10 ⇔ (√41 − 𝑥 + √41 + 𝑥) = 100 ⇔ 41 − 𝑥 + 2√41 − 𝑥√41 + 𝑥 + 41 + 𝑥 = 100
⇔ 82 + 2√412 − 𝑥 2 = 100 ⇔ 2√412 − 𝑥 2 = 18 ⇔ √412 − 𝑥 2 = 9 ⇔ 412 − 𝑥 2 = 92
⇔ 412 − 92 = 𝑥 2 ⇔ 𝑥 2 = (41 − 9)(41 + 9) ⇔ 𝑥 2 = 32 × 50 = 16 × 100 = (4 × 10)2 ⇔ 𝑥
= ±40
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. On pose 𝑓(𝑢) = |𝑢 − 1| + |𝑢 + 1|
Si 𝑢 < −1, 𝑢 − 1 < 0 et 𝑢 + 1 < 0 alors 𝑓(𝑢) = −(𝑢 − 1) − (𝑢 + 1) = −2𝑢
∀𝑢 < −1, 𝑓(𝑢) = 4 ⇔ −2𝑢 = 4 ⇔ 𝑢 = −2
Si −1 ≤ 𝑢 ≤ 1, , 𝑢 − 1 < 0 et 𝑢 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑢) = −(𝑢 − 1) + (𝑢 + 1) = 2
𝑓(𝑢) = 4 n’a pas de solution
Si 𝑢 > 1, 𝑢 − 1 > 0 et 𝑢 + 1 > 0 alors 𝑓(𝑢) = (𝑢 − 1) + (𝑢 + 1) = 2𝑢
∀𝑢 > 1, 𝑓(𝑢) = 4 ⇔ 2𝑢 = 4 ⇔ 𝑢 = 2
Il y a deux solutions −2 et 2.
2. D’après la première question il faut et il suffit de résoudre
√𝑥 + 1 = −2 et √𝑥 + 1 = 2
√𝑥 + 1 = −2 n’a pas de solution réelle et √𝑥 + 1 = 2 équivaut à 𝑥 + 1 = 4, c’est-à-dire à 𝑥 = 3.
3.
2
𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 = 𝑥 + 1 − 2√𝑥 + 1 + 1 = (√𝑥 + 1 − 1)
Et
2
𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 𝑥 + 1 ∓ √𝑥 + 1 + 1 = (√𝑥 + 1 + 1)
Par conséquent
2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, √𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 + √𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 4 ⇔ √(√𝑥 + 1 − 1) + √(√𝑥 + 1 + 1) = 4
⇔ |√𝑥 + 1 − 1| + |√𝑥 + 1 + 1| = 4 ⇔ 𝑥 = 3
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
3
Supposons que √3 + 2√6 soit un nombre rationnel, il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℤ∗ , on peut supposer qu’ils
sont positifs tous les deux
tels que
3 𝑝
√3 + 2√6 =
𝑞
On élève au cube
𝑝3 𝑝3 1 𝑝3
3 + 2√6 = 3 ⇔ 3 + 2√6 = 3 ⇔ √6 = ( 3 − 3)
𝑞 𝑞 2 𝑞
Ce qui signifie que √6 ∈ ℚ, il existe 𝑝1 ∈ ℕ et 𝑞1 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝1
√6 =
𝑞1
Pascal Lainé

On peut supposer que 𝑝1 et 𝑞1 ne sont pas tous les deux pairs sinon on peut simplifier par 2.
𝑝1
√6 = ⇔ 6𝑞12 = 𝑝12 (1)
𝑞1
Si 𝑝1 est impair, son carré est aussi impair ce qui est impossible d’après (1) donc 𝑝1 est pair et donc 𝑞1
est impair, il existe 𝑝2 tel que 𝑝1 = 2𝑝2 et 𝑞2 tel que 𝑞1 = 2𝑞2 + 1, ce que l’on remplace dan (1)
6(2𝑞2 + 1)2 = 4𝑝22 ⇔ 3(4𝑞22 + 4𝑞2 + 1) = 2𝑝22 ⇔ 3 = 2𝑝22 − 12𝑞22 − 12𝑞2
3
Ce qui est impossible, donc √3 + 2√6 n’est pas un nombre rationnel.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
2

𝑎2 = (√7 + 4√3 + √7 − 4√3) = 7 + 4√3 + 2√7 + 4√3√7 − 4√3 + 7 − 4√3

= 14 + 2√(7 + 4√3)(7 − 4√3) = 14 + 2√72 − 42 × 3 = 14 + 2√49 − 48


= 14 + 2 × 1 = 16
Les deux valeurs possibles de 𝑎 sont 𝑎 = −4 et 𝑎 = 4, comme 𝑎 > 0, on a
𝑎=4∈ℤ
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :

𝛼 2 = 4 − 2√3 + 2√4 − 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 + 2√42 − 22 × 3 = 8 + 2√4 = 12


Donc 𝛼 = 2√3 car 𝛼 > 0 et 2 ∈ ℕ
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
2

𝛼 2 = (√4 − 2√3 − √4 + 2√3) = 4 − 2√3 − 2√4 − 2√3√4 + 2√3 + 4 + 2√3 = 8 − 2√42 − 22 × 3

= 8 − 2√4 = 8 − 4 = 4
Donc 𝛼 = ±2 or 4 − 2√3 < 4 + 2√3 entraine que 𝛼 = −2
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. Si 𝛼 est rationnel alors
𝛼−6
√2 =
4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Si 𝛽 est rationnel alors
𝛽−6
√2 =
−4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Donc 𝛼 et 𝛽 sont irrationnel.
2.

√𝛼𝛽 = √(6 + 4√2)(6 − 4√2) = √62 − 42 × 2 = √36 − 32 = √4 = 2 ∈ ℚ


3.
Pascal Lainé

2
(√𝛼 + √𝛽) = 𝛼 + 2√𝛼𝛽 + 𝛽 = 6 + 4√2 + 4 + 6 − 4√2 = 16
Comme √𝛼 + √𝛽 > 0, √𝛼 + √𝛽 = 4 ∈ ℚ.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1. Si √2 + √3 ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝
√2 + √3 =
𝑞
Ce qui entraine que
𝑝
√2 = − √3
𝑞
Puis on élève au carré
𝑝2 2𝑝
2= 2− √3 + 3
𝑞 𝑞
On isole √3
𝑞 𝑝2
√3 = − (− 2 − 1)
2𝑝 𝑞
Ce qui montre que √3 ∈ ℚ, il y a donc une contradiction, par conséquent
√2 + √3 ∉ ℚ
Je rappelle que le raisonnement suivant est faux
√2 ∉ ℚ et √3 ∉ ℚ ⇒ √2 + √3 ∉ ℚ

2
2. Si (√2 + √3) ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
2 𝑝
(√2 + √3) =
𝑞
On élève au carré
𝑝2
2 + 2√6 + 3 = 2
𝑞
On isole √6
1 𝑝2
√6 = (−1 + 2 )
2 𝑞
Ce qui montre que √6 ∈ ℚ, il y a une contradiction donc
2
(√2 + √3) ∉ ℚ
3. Si √2 + √3 + √6 ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
𝑝
√2 + √3 + √6 =
𝑞
Ce qui entraine que
𝑝
√2 + √3 = − √6
𝑞
Puis on élève au carré
𝑝2 2𝑝
2 + 2√2√3 + 3 = 2 − √6 + 6
𝑞 𝑞
Ce qui équivaut à
2𝑝 𝑝2
5 + 2√6 + √6 = 6 + 2
𝑞 𝑞
Pascal Lainé

Soit encore
𝑝2
1+
𝑞2
√6 =
2𝑝
2+ 𝑞
Ce qui montre que √6 ∈ ℚ, il y a donc une contradiction par conséquent
√2 + √3 + √6 ∉ ℚ
2
4. Si (3√2 + 2√3 + √6) ∈ ℚ alors il existe 𝑝 ∈ ℤ et 𝑞 ∈ ℕ∗ tel que
2 𝑝2
(3√2 + 2√3 + √6) = 2
𝑞
On développe le carré avec la formule (𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ) = 𝑎 + 𝑏2 + 𝑐 2 + 2𝑎𝑏 + 2𝑎𝑐 + 2𝑏𝑐
2 2

𝑝2
32 × 2 + 22 × 3 + 6 + 2 × 3 × 2√2√3 + 2 × 3√2√6 + 2 × 2√3√6 = 2
𝑞
Puis
𝑝2
36 + 12√6 + 6√12 + 4√18 = 2
𝑞
En simplifiant et en arrangeant les choses
𝑝2
12√6 + 6√22 × 3 + 4√32 × 2 = 2 − 36
𝑞
2
1 𝑝
12√6 + 12√3 + 12√2 = ( 2 − 36)
2 𝑞
1 𝑝2
√6 + √3 + √2 = ( − 36)
24 𝑞2
Ce qui entraine que √2 + √3 + √6 ∈ ℚ, ce qui est faux d’après la question 3. Il y a une
contradiction donc
2
(3√2 + 2√3 + √6) ∉ ℚ
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
Supposons qu’il existe 𝑝 et 𝑞 des entiers naturels, non tous les deux pairs tels que
𝑝
√3 =
𝑞
En élevant au carré on obtient
𝑝2
3 = 2 ⇔ 3𝑞2 = 𝑝2 (∗)
𝑞
Si 𝑝 est pair et 𝑞 est impair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 et 𝑞 = 2𝑙 + 1, ce que l’on
remplace dans (∗)
3(4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4𝑘 2 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2 × 2𝑘 2
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et 𝑞 est pair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 + 1 et 𝑞 = 2𝑙, ce que l’on
remplace dans (∗)
3 × 4𝑙 2 = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 ⇔ 2 × 6𝑙 2 = 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) + 1
Le terme de gauche est pair et celui de droite est impair, ce n’est pas possible.
Si 𝑝 est impair et 𝑞 est impair, alors il existe 𝑘 et 𝑙 des entiers tels que 𝑝 = 2𝑘 + 1 et 𝑞 = 2𝑙 + 1, ce que
l’on remplace dans (∗)
Pascal Lainé

3 × (4𝑙 2 + 4𝑙 + 1) = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1) + 1 = 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) + 1 ⇔ 2(6𝑙 2 + 6𝑙 + 1)


= 2(2𝑘 2 + 2𝑘 ) ⇔ 6𝑙 2 + 6𝑙 + 1 = 2𝑘 2 + 2𝑘 ⇔ 2(3𝑙 2 + 3𝑙 ) + 1 = 2(𝑘 2 + 𝑘 )
Le terme de gauche est impair et celui de droite est pair, ce n’est pas possible.
Donc √3 ∉ ℚ
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
3 3 3 3 23 3 3 2 3 3 3 3
𝛼 3 = ( √𝑎 + √𝑏) = 𝑎 + 3( √𝑎) √𝑏 + 3 √𝑎( √𝑏) + 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 + 3√𝑎𝑏( √𝑎 + √𝑏) = 𝑎 + 𝑏 + 3√𝑎𝑏𝛼
Donc 𝛼 vérifie
3
𝛼 3 − 3√𝑎𝑏 𝛼 − 𝑎 − 𝑏 = 0
Donc 𝛼 est solution de
3
𝑋 3 − 3√𝑎𝑏 𝑋 − 𝑎 − 𝑏 = 0
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. Pour tous les entiers relatifs 𝐸(𝑥 ) = 𝑥 et donc 𝐸 (−𝑥 ) = −𝑥, donc 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = 0
2. Pour tous réels
𝐸 (𝑥 ) ≤ 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
Si 𝑥 n’est pas un entier, l’inégalité de gauche est stricte
𝐸 (𝑥 ) < 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
On multiplie cette inégalité par −1
−𝐸 (𝑥 ) − 1 < −𝑥 < −𝐸 (𝑥 )
Cela montre que
𝐸 (−𝑥 ) = −𝐸(𝑥 ) − 1
Par conséquent
𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (−𝑥 ) = −1
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. On a
𝐸 (𝑥 ) ≤ 𝑥 < 𝐸 (𝑥 ) + 1
{
𝐸 (𝑦 ) ≤ 𝑦 < 𝐸 (𝑦 ) + 1
En faisant la somme
𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 ( 𝑦 ) + 2 ( ∗ )
Donc
𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) ou 𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 1
Car ce sont les deux seuls entiers dans l’intervalle
[𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦), 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2[
C’est bien ce que l’on voulait montrer.
Si dans (∗) on prend la partie entière, on obtient
𝐸(𝐸 (𝑥 ) + 𝐸(𝑦)) ≤ 𝐸 (𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸 (𝐸(𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2)
On est obligé de changer le « < » en « ≤ » dans la seconde égalité, à moins de préciser que 𝐸 (𝑥 ) +
𝐸 (𝑦) + 2 est un entier et alors l’inégalité reste stricte.
Puis comme 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2 sont des entiers
𝐸(𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦)) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) et 𝐸 (𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2
Pascal Lainé

Et on obtient
𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 ( 𝑦 ) ≤ 𝐸 ( 𝑥 + 𝑦 ) ≤ 𝐸 ( 𝑥 ) + 𝐸 (𝑦 ) + 2
Ce qui n’est exactement ce que l’on demandait.
Beaucoup d’entre vous semble croire que
𝐸 (𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2) = 𝐸(𝐸(𝑥 )) + 𝐸(𝐸 (𝑦)) + 𝐸 (2) = 𝐸 (𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) + 2
C’est correct uniquement parce que 𝐸 (𝑥 ), 𝐸 (𝑦) et 2 sont des entiers, mais il est faux de penser que
pour tout 𝑥 et 𝑦, 𝐸 (𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥 ) + 𝐸 (𝑦) (enfin ce n’est pas toujours vrai).
2. Si 𝑚 + 𝑛 est pair alors il existe 𝑝 ∈ ℤ tel que 𝑚 + 𝑛 = 2𝑝 alors
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1 2𝑝 2𝑝 − 𝑚 − 𝑚 + 1 2𝑝 − 2𝑚 + 1
𝐸( )+𝐸( ) =𝐸( )+𝐸( ) = 𝐸 (𝑝 ) + 𝐸 ( )
2 2 2 2 2
1
= 𝑝 + 𝐸 (𝑝 − 𝑚 + ) = 𝑝 + 𝑝 − 𝑚 = 2𝑝 − 𝑚 = 𝑛
2
Si 𝑚 + 𝑛 est impair alors il existe 𝑝 ∈ ℤ tel que 𝑚 + 𝑛 = 2𝑝 + 1
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1 2𝑝 + 1 2𝑝 + 1 − 𝑚 − 𝑚 + 1
𝐸( )+𝐸( )=𝐸( )+𝐸( )
2 2 2 2
1 2𝑝 − 2𝑚 + 2
= 𝐸 (𝑝 + ) + 𝐸 ( ) = 𝑝 + 𝐸 (𝑝 − 𝑚 + 1) = 𝑝 + 𝑝 − 𝑚 + 1
2 2
= 2𝑝 − 𝑚 + 1 = 𝑛
Dans tous les cas on a
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1
𝐸( )+𝐸( )=𝑛
2 2

3.
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 𝐸(𝑛 + 2√𝑛√𝑛 + 1 + 𝑛 + 1) = 𝐸 (2𝑛 + 1 + 2√𝑛(𝑛 + 1))
= 2𝑛 + 1 + 𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1))
2
(2√𝑛(𝑛 + 1)) = 4𝑛(𝑛 + 1) = 4𝑛2 + 4𝑛
Or
4𝑛2 ≤ 4𝑛2 + 4𝑛 < 4𝑛2 + 4𝑛 + 1
Ce qui équivaut à
2𝑛 ≤ 2√𝑛(𝑛 + 1) < 2𝑛 + 1
Par conséquent
𝐸 (2√𝑛(𝑛 + 1)) = 2𝑛
On a donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ
2
𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 4𝑛 + 1
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
 Premier cas :
1 1
𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + (∗) et 𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On en déduit que
𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦)
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
Pascal Lainé

2𝐸(𝑥) ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥)


2𝐸(𝑦) ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 Deuxième cas :
1 1
𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1 (∗) et 𝐸(𝑦) ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
1 3
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) +
2 2
On en déduit que
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) + 1 ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥) + 1
2𝐸(𝑦) ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦)
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 1 + 2𝐸(𝑦) = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 Troisième cas :
1 1
𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + (∗) et 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
1 3
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) +
2 2
On en déduit que
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 1 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥)
2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝑦 < 2𝐸(𝑦) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) + 1 = 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
≤ 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
 quatrième cas :
1 1
𝐸(𝑥) + ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1(∗) et 𝐸(𝑦) + ≤ 𝑦 < 𝐸(𝑦) + 1 (∗∗)
2 2
En faisant la somme de ces inégalités
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 ≤ 𝑥 + 𝑦 < 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 2
On en déduit que
𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
On multiplie (∗) et (∗∗) par 2.
2𝐸(𝑥) + 1 ≤ 2𝑥 ≤ 2𝐸(𝑥) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥) + 1
2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝑦 ≤ 2𝐸(𝑦) + 2 ⇒ 𝐸(2𝑦) = 2𝐸(𝑦) + 1
Donc
𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥 + 𝑦) = 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1 = 2𝐸(𝑥) + 2𝐸(𝑦) + 1 ≤ 2𝐸(𝑥) + 1 + 𝐸(𝑦) + 1
= 𝐸(2𝑥) + 𝐸(2𝑦)
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
Pascal Lainé

𝑘 𝑘+1
1. Les ensembles 𝐼𝑘 = ]𝑥 + 𝑛 , 𝑥 + ], 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1} sont disjoints deux à deux et la réunion de ces
𝑛
intervalles est ]𝑥, 𝑥 + 1], comme 𝐸(𝑥 ) + 1 ∈ ]𝑥, 𝑥 + 1] et que ces ensembles sont disjoints, 𝐸 (𝑥 ) + 1
appartient à un et un seul de ces ensembles, donc il existe un unique 𝑝 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} tel que
𝑝 𝑝+1
𝑥 + < 𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + (∗∗)
𝑛 𝑛
Remarque : l’ensemble des intervalle 𝐼𝑘 , 𝑘 ∈ {0,1, . . , 𝑛 − 1} forme une partition de ]𝑥, 𝑥 + 1].
2. En prenant l’inégalité de droite dans (∗∗), on a les équivalences suivantes :
𝑝
𝑥 + < 𝐸(𝑥 ) + 1 ⇔ 𝑛𝑥 + 𝑝 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 ⇔ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝
𝑛
En prenant l’inégalité de droite dans (∗∗), on a les équivalences suivantes :
𝑝+1
𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 ≤ 𝑛𝑥 + 𝑝 + 1 ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥
𝑛
En réunissant ces deux inégalités on trouve l’encadrement demandé par l’énoncé.
Comme
𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 ⇔ 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 ≤ 𝑛𝑥 < 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1 + 1
On a
𝐸 (𝑛𝑥 ) = 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 𝑝 − 1
3. Pour tout 𝑘 ∈ {0, … , 𝑝},
𝑘 𝑝
𝐸 (𝑥 ) ≤ 𝑥 + ≤ 𝑥 + < 𝐸 ( 𝑥 ) + 1
𝑛 𝑛
𝑘
Donc 𝐸 (𝑥 + 𝑛) = 𝐸 (𝑥 )
Pour tout 𝑘 ∈ {𝑝 + 1, … , 𝑛 − 1},
𝑝+1 𝑘 𝑛−1 1
𝐸 (𝑥 ) + 1 ≤ 𝑥 + ≤𝑥+ ≤𝑥+ = 𝑥 + 1 − < 𝑥 + 1 < 𝐸 (𝑥 ) + 1 + 1 = 𝐸 (𝑥 ) + 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Donc
𝑘
𝐸 (𝑥 + ) = 𝐸 (𝑥 ) + 1
𝑛
4.
𝑛−1 𝑝 𝑛−1 𝑝 𝑛−1
𝑘 𝑘 𝑘
∑ 𝐸 (𝑥 + ) = ∑ 𝐸 (𝑥 + ) + ∑ 𝐸 (𝑥 + ) = ∑ 𝐸 (𝑥 ) + ∑ (𝐸 (𝑥 ) + 1)
𝑛 𝑛 𝑛
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=𝑝+1 𝑘=0 𝑘=𝑝+1
= (𝑝 + 1)𝐸 (𝑥 ) + (𝑛 − 1 − 𝑝)(𝐸 (𝑥 ) + 1)
= (𝑝 + 1)𝐸 (𝑥 ) + 𝑛(𝐸 (𝑥 ) + 1) − (1 + 𝑝)𝐸 (𝑥 ) − 1 − 𝑝 = 𝑛𝐸 (𝑥 ) + 𝑛 − 1 − 𝑝 = 𝐸(𝑛𝑥 )
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑚 ≥ 1 tel que 𝑛 = 2𝑚
𝑃′ (𝑥 ) = 2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝 et 𝑃′′ (𝑥 ) = 2𝑚(2𝑚 − 1)𝑥 2𝑚−2
Comme 2𝑚 − 2 est pair pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑃′′ (𝑥 ) > 0 donc 𝑃′ est croissante sur ℝ.
Comme 2𝑚 − 1 est impair
lim (2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝) = −∞ et lim (2𝑚𝑥 2𝑚−1 + 𝑝) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑃′ est une bijection de ℝ sur ℝ donc il existe un unique 𝛼 ∈ ℝ tel que 𝑃′ (𝛼 ) = 0 et tel que
𝑥 < 𝛼 ⇒ 𝑃′ (𝑥 ) < 0 et 𝑥 > 𝛼 ⇒ 𝑃′ (𝑥 ) > 0
lim (𝑥 2𝑚 + 𝑝𝑥 + 𝑞) = +∞ et lim (𝑥 2𝑚 + 𝑝𝑥 + 𝑞) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Le tableau de variation de 𝑃 est


Pascal Lainé

𝑥 −∞ 𝛼 +∞
𝑃 ′ (𝑥 ) − 0 +
𝑃 (𝑥 ) +∞ +∞
𝑃 (𝛼 )
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 alors 𝑃 n’a pas de solution.
Si 𝑃(𝛼 ) = 0 alors 𝑃 n’a qu’une solution : 𝛼.
Si 𝑃(𝛼 ) < 0 alors 𝑃 a deux solutions.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑚 ≥ 0 tel que 𝑛 = 2𝑚 + 1
𝑃′ (𝑥 ) = (2𝑚 + 1)𝑥 2𝑚 + 𝑝 et 𝑃′′ (𝑥 ) = (2𝑚 + 1)2𝑚𝑥 2𝑚−1
Comme 2𝑚 − 1 est impair :
Si 𝑥 < 0 alors 𝑃′′ (𝑥 ) < 0 et 𝑥 > 0 alors 𝑃′′ (𝑥 ) > 0. De plus 𝑃′ (0) = 𝑝. Comme 2𝑚 est pair les limites
de 𝑃′ en ±∞ sont +∞.
On en déduit le tableau de variation de 𝑃′
𝑥 −∞ 0 +∞
′′ ( )
𝑃 𝑥 − 0 +
𝑃′ (𝑥 ) +∞ +∞
𝑝
Si 𝑝 ≥ 0 alors ∀𝑥 ≠ 0, 𝑃′ (𝑥 ) > 0 et 𝑃′ (0) = 0 ce qui montre que 𝑃 est strictement croissante, comme
2𝑚 + 1 est impair
lim 𝑃(𝑥) = −∞ et lim 𝑃 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Cela montre que 𝑃 est une bijection de ℝ sur ℝ, donc il existe un unique 𝑥0 ∈ ℝ tel que 𝑃 (𝑥0 ) = 0.
Si 𝑝 < 0 alors il existe deux réels 𝛽 < 0 et 𝛾 > 0 tels que 𝑃′ (𝛽) = 𝑃′ (𝛾 ) = 0 et tels que le signe de 𝑃′
soit strictement positif sur ]−∞, 𝛽[ ∪ ]𝛾, +∞[ et strictement négatif sur ]𝛽, 𝛾 [. comme 2𝑚 + 1 est
impair
lim 𝑃(𝑥) = −∞ et lim 𝑃 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
On en déduit le tableau de variation de 𝑃
𝑥 −∞ 𝛽 𝛾 +∞
′( )
𝑃 𝑥 + 0 − 0 +
(
𝑃 𝑥 ) (
𝑃 𝛽 ) +∞
−∞ 𝑃 (𝛾 )
Si 𝑃(𝛽) et 𝑃 (𝛽) sont strictement positifs ou strictement négatifs (𝑃 (𝛽)𝑃 (𝛾 ) > 0) alors 𝑃 n’a qu’une
racine.
Si 𝑃(𝛽) ou 𝑃(𝛽) est nul (𝑃(𝛽)𝑃(𝛾 ) = 0), remarque les deux ne peuvent pas être nul en même temps
alors 𝑃 a deux racines.
Si 𝑃(𝛼 ) > 0 et 𝑃 (𝛽) < 0 alors 𝑃 a trois racines.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
1.
𝑛−1

𝑎𝑛 − 𝑏𝑛 = (𝑎 − 𝑏)(𝑎𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 𝑏 + 𝑎𝑛−3 𝑏 2 + ⋯ + 𝑎2 𝑏 𝑛−3 + 𝑎𝑏 𝑛−2 + 𝑏 𝑛−1 ) = (𝑎 − 𝑏) ∑ 𝑎𝑛−𝑘−1 𝑏 𝑘


𝑘=0
2. On reprend la formule ci-dessus avec 𝑏 = 1
𝑛−1

𝐴= 𝑎𝑛 − 1 = (𝑎 − 1)(𝑎𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 + 𝑎𝑛−3 + ⋯ + 𝑎2 + 𝑎 + 1) = (𝑎 − 1) ∑ 𝑎𝑛−𝑘−1


𝑘=0
On reprend la formule du 1. en changeant 𝑛 en 2𝑛 + 1 et 𝑏 = −1
Pascal Lainé

2𝑛 2𝑛

𝐵= 𝑎2𝑛+1 +1 = 𝑎2𝑛+1 − (−1)2𝑛+1 = (𝑎 − (−1)) ∑ 𝑎2𝑛−𝑘 (−1)𝑘 = (𝑎 + 1) ∑ 𝑎2𝑛−𝑘 (−1)𝑘


𝑘=0 𝑘=0
= (𝑎 + 1)(𝑎2𝑛 − 𝑎2𝑛−1 + 𝑎2𝑛−2 − ⋯ + 𝑎2 − 𝑎 + 1)

Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
1.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)
𝑆𝑛 = ∑(𝑘 − 1)𝑘 = ∑(𝑘 2 − 𝑘 ) = ∑ 𝑘 2 − ∑ 𝑘 = −
6 2
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)
= (2𝑛 + 1 − 3) = (2𝑛 − 2) =
6 6 3
2.
a.
𝑣𝑘+1 − 𝑣𝑘 = (𝑘 + 1)(𝑘 + 1 − 1)(𝑘 + 1 − 2) − 𝑘 (𝑘 − 1)(𝑘 − 2)
= (𝑘 + 1)𝑘 (𝑘 − 1) − 𝑘 (𝑘 − 1)(𝑘 − 2) = 𝑘(𝑘 − 1)(𝑘 + 1 − (𝑘 − 2)) = 3𝑘 (𝑘 − 1)
b.
𝑛 𝑛 𝑛

𝑇𝑛 = ∑(𝑣𝑘+1 − 𝑣𝑘 ) = ∑ 3𝑘 (𝑘 − 1) = 3 ∑ 𝑘 (𝑘 − 1) = 3𝑆𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)


𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
c. Donc
𝑇𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
a.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑘−1 𝑛

∑ |𝑘 − 𝑙 | = ∑ (∑|𝑘 − 𝑙 | ) = ∑ (∑|𝑘 − 𝑙 | + ∑|𝑘 − 𝑙 | )


1≤𝑘,𝑙≤𝑛 𝑘=1 𝑙=1 𝑘=1 𝑙=1 𝑙=𝑘
𝑛 𝑘−1 𝑛 𝑛 𝑘−1 𝑛

= ∑ (∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(−(𝑘 − 𝑙 )) ) = ∑ (∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ))


𝑘=1 𝑙=1 𝑙=𝑘 𝑘=1 𝑙=1 𝑙=𝑘
b.
𝑘−1 𝑛

∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 )
𝑙=1 𝑙=𝑘
Dans la première somme, on pose 𝑝 = 𝑘 − 𝑙
𝑙 = 1⇒𝑝 = 𝑘−1
𝑙 = 𝑘−1⇒𝑝 =1
Donc
𝑘−1 𝑘−1

∑(𝑘 − 𝑙 ) = ∑ 𝑝
𝑙=1 𝑝=1
Autrement dit
𝑘−1 𝑘−1

∑(𝑘 − 𝑙 ) = (𝑘 − 1) + (𝑘 − 2) + (𝑘 − 3) + ⋯ + 3 + 2 + 1 = ∑ 𝑝
𝑙=1 𝑝=1
On fait la somme dans l’autre sens.
Pascal Lainé

Dans la seconde somme, on pose 𝑝 = 𝑙 − 𝑘


𝑙=𝑘⇒𝑝=0
𝑙 =𝑛⇒𝑝=𝑛−𝑘
Donc
𝑛 𝑛−𝑘

∑(𝑙 − 𝑘 ) = ∑ 𝑝
𝑙=𝑘 𝑝=0
Alors
𝑘−1 𝑛 𝑘−1 𝑛−𝑘

∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ) = ∑ 𝑝 + ∑ 𝑝
𝑙=1 𝑙=𝑘 𝑝=1 𝑝=0
c. D’après b.
𝑘−1 𝑛 𝑘−1 𝑛−𝑘 𝑘−1 𝑛−𝑘

∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ) = ∑ 𝑝 + ∑ 𝑝 = ∑ 𝑝 + ∑ 𝑝
𝑙=1 𝑙=𝑘 𝑝=1 𝑝=0 𝑝=1 𝑝=1
(𝑘 − 1)(𝑘 − 1 + 1) (𝑛 − 𝑘 )(𝑛 − 𝑘 + 1) 𝑘 (𝑘 − 1) (𝑛 − 𝑘 )(𝑛 − 𝑘 + 1)
= + = +
2 2 2 2
2 2 2 2 2
𝑘 − 𝑘 + (𝑛 − 𝑘 ) + 𝑛 − 𝑘 𝑘 − 𝑘 + 𝑛 − 2𝑘𝑛 + 𝑘 + 𝑛 − 𝑘
= =
2 2
2𝑘 2 − 2(𝑛 + 1)𝑘 + 𝑛2 + 𝑛 𝑛(𝑛 + 1)
= = 𝑘 2 − (𝑛 + 1)𝑘 +
2 2
d. D’après a.
𝑛 𝑘−1 𝑛

∑ |𝑘 − 𝑙 | = ∑ (∑(𝑘 − 𝑙 ) + ∑(𝑙 − 𝑘 ))
1≤𝑘,𝑙≤𝑛 𝑘=1 𝑙=1 𝑙=𝑘
D’après c.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)
∑ |𝑘 − 𝑙 | = ∑ (𝑘 − (𝑛 + 1)𝑘 + ) = ∑ 𝑘 2 − (𝑛 + 1) ∑ 𝑘 + ∑1 =
2 2
1≤𝑘,𝑙≤𝑛 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)
= − (𝑛 + 1) + 𝑛
6 2 2
2𝑛 + 1 𝑛 + 1 𝑛 2𝑛 + 1 1 𝑛 1 1
= 𝑛(𝑛 + 1) ( − + ) = 𝑛(𝑛 + 1) ( − ) = 𝑛(𝑛 + 1) ( + − )
6 2 2 6 2 3 6 2
𝑛 1 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)
= 𝑛(𝑛 + 1) ( − ) =
3 3 3

Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1.
(𝑛 − 1)! (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1)!
(𝑛 + 1)𝑛 (𝑛 − 1) = (𝑛 + 1)𝑛 =
𝑘−2 (𝑘 − 2)! (𝑛 − 1 − (𝑘 − 2))! (𝑘 − 2)! (𝑛 − 𝑘 + 1)!
(𝑛 + 1)!
=
(𝑘 − 2)! (𝑛 − 𝑘 + 1)!
𝑛+1 (𝑛 + 1)! (𝑛 + 1)!
𝑘(𝑘 − 1) ( ) = 𝑘 (𝑘 − 1) = 𝑘 (𝑘 − 1)
𝑘 𝑘! (𝑛 + 1 − 𝑘 )! 𝑘 (𝑘 − 1)(𝑘 − 2)! (𝑛 + 1 − 𝑘 )!
(𝑛 + 1)!
=
(𝑘 − 2)! (𝑛 + 1 − 𝑘 )!
Pascal Lainé

Donc ces deux expressions sont égales


2.
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
𝑛+1 𝑛−1 𝑛−1
∑ 𝑘 (𝑘 − 1) ( ) = ∑(𝑛 + 1)𝑛 ( ) = (𝑛 + 1)𝑛 ∑ ( )
𝑘 𝑘−2 𝑘−2
𝑘=2 𝑘=2 𝑘=2
𝑛−1
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
= (𝑛 + 1)𝑛 (( )+( )+( )+⋯+( )) = (𝑛 + 1)𝑛 ∑ ( )
0 1 3 𝑛−1 𝑘
𝑘=0
= (𝑛 + 1)𝑛2𝑛−1

Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
𝑛−𝑘+1 𝑛−𝑘 𝑛−𝑘 (1)
( )=( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚+1
Pour 𝑘 = 0
𝑛+1 𝑛 𝑛
( ) = ( )+( ) (2)
𝑚+1 𝑚 𝑚+1
Pour 𝑘 = 1
𝑛+1 𝑛 𝑛−1 𝑛−1
( )= ( )+( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 +1
Pour 𝑘 = 2
𝑛+1 𝑛 𝑛−1 𝑛−2 𝑛−2
( )=( )+( )+( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚+1
Montrons par récurrence que pour 𝑙 ∈ {0, … , 𝑛 − 𝑚 − 1} que :
𝑛+1 𝑛 𝑛−1 𝑛−𝑙 𝑛−𝑙
( )= ( )+( ) + ⋯+ ( )+( ) (3)
𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚+1
Pour 𝑙 = 0 c’est l’égalité (2), (pour visualiser les choses on a écrit les formules pour 𝑙 = 1 et 𝑙 = 2).
Utilisons l’égalité (1) avec 𝑘 = 𝑙 + 1
𝑛−𝑙 𝑛−𝑙−1 𝑛−𝑙−1
( )=( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚+1
Ce que l’on remplace dans le dernier terme de (3)
𝑛+1 𝑛 𝑛−1 𝑛−𝑙 𝑛−𝑙−1 𝑛−𝑙−1
( )=( )+( )+⋯+( )+( )+( ) (3)
𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚+1
Cela achève la récurrence puis on prend 𝑙 = 𝑛 − 𝑚 − 1 ⇔ 𝑛 − 𝑙 = 𝑚 + 1
𝑛+1 𝑛 𝑛−1 𝑚+1 𝑚+1 𝑛 𝑛−1 𝑚+1 𝑚
( )=( )+( ) + ⋯+ ( )+( )=( )+( ) + ⋯+ ( )+( )
𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚+1 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
𝑚+1 𝑚
Car ( )=1=( )
𝑚+1 𝑚

Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1.
𝑛 𝑛−𝑘 𝑛! (𝑛 − 𝑘 )! 𝑛! 1
( )( )= × = ×
𝑘 𝑝−𝑘 𝑘! (𝑛 − 𝑘 )! (𝑝 − 𝑘 )! ((𝑛 − 𝑘 ) − (𝑝 − 𝑘 ))! 𝑘! (𝑝 − 𝑘 )! (𝑛 − 𝑝)!
Et
𝑝 𝑛 𝑝! 𝑛! 1 𝑛!
( ) (𝑝 ) = × = ×
𝑘 𝑘! (𝑝 − 𝑘 )! 𝑝! (𝑛 − 𝑝)! 𝑘! (𝑝 − 𝑘 )! (𝑛 − 𝑝)!
Ce qui montre que pour tout 𝑛, 𝑝, 𝑘 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑝 ≥ 𝑘.
Pascal Lainé

𝑛 𝑛−𝑘 𝑝 𝑛
( )( ) = ( ) (𝑝 )
𝑘 𝑝−𝑘 𝑘
2.
𝑝 𝑝 𝑝 𝑝
𝑛 𝑛−𝑘 𝑝 𝑛 𝑛 𝑝 𝑛 𝑝 𝑛 𝑛
∑( )( ) = ∑ ( ) (𝑝) = (𝑝) ∑ ( ) = (𝑝) ∑ ( ) 1𝑘 × 1𝑝−𝑘 = (𝑝) (1 + 1)𝑝 = 2𝑝 (𝑝)
𝑘 𝑝−𝑘 𝑘 𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0

Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
1. D’après la formule du binôme
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
(𝑎 + 𝑏)𝑛 = ∑ ( ) 𝑎𝑘 𝑏𝑛−𝑘 = ∑ ( ) 𝑎𝑛−𝑘 𝑏𝑘
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
2.
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝐴 = ∑ ( ) = ∑ ( ) 1𝑘 1𝑛−𝑘 = (1 + 1)𝑛 = 2𝑛
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝐵 = ∑ ( ) (−1)𝑘 = ∑ ( ) (−1)𝑘 1𝑛−𝑘 = (−1 + 1)𝑛 = 0
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
1. D’une part
𝑛 𝑛! (𝑛 + 1)!
(𝑛 + 1) ( ) = (𝑛 + 1) =
𝑘 𝑘! (𝑛 − 𝑘 )! 𝑘! (𝑛 − 𝑘 )!
D’autre part
(𝑛 + 1)! (𝑛 + 1)! (𝑛 + 1)!
(𝑘 + 1) (𝑛 + 1) = (𝑘 + 1) = (𝑘 + 1) =
𝑘+1 (𝑘 + 1)! (𝑛 + 1 − (𝑘 + 1))! (𝑘 + 1)𝑘! (𝑛 − 𝑘 )! 𝑘! (𝑛 − 𝑘 )!
Ce qui montre l’égalité demandée.
𝑛
(𝑛 + 1) ( ) = (𝑘 + 1) (𝑛 + 1)
𝑘 𝑘+1
On divise cette égalité par (𝑛 + 1)(𝑘 + 1) et on trouve que :
1 𝑛 1 𝑛+1
( )= ( )
𝑘+1 𝑘 𝑛+1 𝑘+1
2.
𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑛 1 𝑛+1 1 𝑛+1
∑ ( )=∑ ( )= ∑( )
𝑘+1 𝑘 𝑛+1 𝑘+1 𝑛+1 𝑘+1
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
On fait le changement d’indice 𝑘 ′ = 𝑘 + 1
𝑘 = 0 ⇒ 𝑘′ = 1
𝑘 = 𝑛 ⇒ 𝑘′ = 𝑛 + 1
Donc
𝑛 𝑛+1 𝑛+1
1 𝑛 1 𝑛+1 1 𝑛+1
∑ ( )= ∑( ′ )= ( ∑ ( ′ ) − 1)
𝑘+1 𝑘 𝑛+1 ′ 𝑘 𝑛+1 ′ 𝑘
𝑘=0 𝑘 =1 𝑘 =0
𝑛+1
1 𝑛+1 ′ ′ 1 1
= ( ∑ ( ′ ) 1𝑘 1𝑛+1−𝑘 − 1) = ((1 + 1)𝑛+1 − 1) = (2𝑛+1 − 1)
𝑛+1 ′ 𝑘 𝑛+1 𝑛+1
𝑘 =0
Pascal Lainé

Grace à la formule du binôme.

Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
Première méthode :
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 𝑘𝑛! 𝑛! (𝑛 − 1)!
∑𝑘( ) = ∑ =∑ = 𝑛∑
𝑘 𝑘! (𝑛 − 𝑘 )! (𝑘 − 1)! (𝑛 − 𝑘 )! (𝑘 − 1)! ((𝑛 − 1) − (𝑘 − 1))!
𝑘=0 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
On pose 𝑘 ′ = 𝑘 − 1, si 𝑘 = 1 alors 𝑘 ′ = 0 et si 𝑘 = 𝑛 alors 𝑘 ′ = 𝑛 − 1
𝑛 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
𝑛 (𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)! 𝑛
∑𝑘( ) = 𝑛 ∑ ′ = 𝑛 ∑ = 𝑛∑( )
𝑘 𝑘 ! ((𝑛 − 1) − 𝑘 ′ )! 𝑘! ((𝑛 − 1) − 𝑘)! 𝑘 − 1
𝑘=1 ′ 𝑘 =0 𝑘=0 𝑘=0
𝑛−1
𝑛
= 𝑛∑( ) 1𝑘 1𝑛−𝑘 = 𝑛(1 + 1)𝑛−1 = 𝑛2𝑛−1
𝑘−1
𝑘=0
Autre correction sans utiliser les sommes.
𝑛
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
∑ 𝑘𝐶𝑛𝑘 = 1 × ( ) + 2 × ( ) + 3 × ( ) + ⋯ + (𝑛 − 1) ( )+𝑛( )
1 2 3 𝑛−1 𝑛
𝑘=1
𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
=1× +2× +3× + ⋯ + (𝑛 − 1) + 𝑛
(𝑛 − 1)! 1! (𝑛 − 2)! 2! (𝑛 − 3)! 3! (𝑛 − 𝑛)! 𝑛!
(𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)!
=𝑛 +𝑛 +𝑛 +⋯
(𝑛 − 1)! 0! ((𝑛 − 1) − 1)! 1! ((𝑛 − 1) − 2)! 2!
(𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)!
+𝑛 +𝑛
((𝑛 − 1) − (𝑛 − 2))! (𝑛 − 2)! ((𝑛 − 1) − (𝑛 − 1))! (𝑛 − 1)!
(𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)!
= 𝑛[ + + +⋯
(𝑛 − 1)! 0! ((𝑛 − 1) − 1)! 1! ((𝑛 − 1) − 2)! 2!
(𝑛 − 1)! (𝑛 − 1)!
+ + ]
((𝑛 − 1) − (𝑛 − 2))! (𝑛 − 2)! ((𝑛 − 1) − (𝑛 − 1))! (𝑛 − 1)!
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
= 𝑛 [( )+( )+( )+⋯+( )+( )]
0 1 2 𝑛−2 𝑛−1
𝑛 − 1 0 (𝑛−1)−0 𝑛 − 1 1 (𝑛−1)−1 𝑛 − 1 2 (𝑛−1)−2
= 𝑛 [( )1 1 +( )1 1 +( )1 1 +⋯
0 1 2
𝑛 − 1 𝑛−2 (𝑛−1)−(𝑛−2) 𝑛 − 1 𝑛−1 (𝑛−1)−(𝑛−1)
+( )1 1 +( )1 1 ] = 𝑛(1 + 1)𝑛−1 = 𝑛2𝑛−1
𝑛−2 𝑛−1
Deuxième méthode :
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝑓 ( 𝑥 ) = (𝑥 + 1 )𝑛 = ∑ ( ) 𝑥 𝑘 1𝑛−𝑘 = ∑ ( ) 𝑥 𝑘
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
On dérive ces deux expressions de 𝑓
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝑛(𝑥 + 1)𝑛−1 = ∑ ( ) 𝑘𝑥 𝑘−1 ⇔ 𝑛(𝑥 + 1)𝑛−1 = ∑ ( ) 𝑘𝑥 𝑘−1
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
On prend alors 𝑥 = 1
𝑛 𝑛
𝑛 𝑛
𝑛 (1 + 1 )𝑛−1 = ∑ ( ) 𝑘1𝑘−1 ⇔ 𝑛2𝑛−1 = ∑ ( ) 𝑘
𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=0
Suites réelles Pascal Lainé

Suites

Exercice 1 :
Dans cet exercice toutes les récurrences devront être faites sans considérer qu’elles sont évidentes ;
Soit (𝑢𝑛 )𝑛≥0 la suite de nombres réels définie par 𝑢0 ∈ ]0,1] et par la relation de récurrence
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2
𝑢𝑛+1 = +
2 4
1. Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 > 0.
2. Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 1.
3. Montrer que la suite est monotone. En déduire que la suite est convergente.
4. Déterminer la limite de la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 .
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Dans cet exercice toutes les récurrences devront être faites sans considérer qu’elles sont évidentes ;
Soit (𝑢𝑛 )𝑛≥0 la suite de nombres réels définie par 𝑢0 ∈ ]1,2] et par la relation de récurrence
(𝑢𝑛 )2 3
𝑢𝑛+1 = +
4 4
1. Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 > 1.
2. Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 2.
3. Montrer que la suite est monotone. En déduire que la suite est convergente.
4. Déterminer la limite de la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 .
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Soient 𝑢0 , 𝑎 et 𝑏 trois réels. On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 de nombres réels définie par 𝑢0 et la relation
de récurrence :
𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏
1. Comment appelle-t-on la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 lorsque 𝑎 = 1 ? Lorsque que 𝑏 = 0 et 𝑎 ≠ 1 ?
2. Exprimer 𝑢𝑛 dans les deux cas particulier de la question 1.
3. Dans le cas général, calculer 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑢3 en fonction de 𝑢0 , 𝑎 et 𝑏.
4. Démontrer par récurrence que le terme général de la suite est donné par :
𝑛

𝑢𝑛 = 𝑎 𝑢0 + 𝑏 ∑ 𝑎𝑛−𝑘 , 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑛

𝑘=1
5. On suppose que 𝑎 ≠ 1. Démontrer que
𝑛
𝑛−𝑘
𝑎𝑛 − 1
∑𝑎 =
𝑎−1
𝑘=1
6. Déduire de ce qui précède que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗.
𝑎𝑛 (𝑢1 − 𝑢0 ) − 𝑏
𝑢𝑛 =
𝑎−1
7. On suppose dans cette question que 𝑎 > 1 et que 𝑎𝑢0 + 𝑏 > 𝑢0 . Montrer que la limite de la suite
(𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ a pour limite +∞.
8. On suppose dans cette question que 0 < 𝑎 < 1, montrer que (𝑢𝑛 )𝑛≥0 converge et que sa limite ne
dépend pas de 𝑢0 .
Allez à : Correction exercice 3 :
Suites réelles Pascal Lainé

Exercice 4 :
Soit (𝑢𝑛 ) une suite définie par la relation de récurrence
1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 1
2
Et la donnée de 𝑢0
1.
1.1. Montrer que si 𝑢0 ≤ 2 alors pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑢𝑛 ≤ 2 et que la suite est monotone.
1.2. En déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.
2.
2.1. Montrer que si 𝑢0 ≥ 2 alors pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑢𝑛 ≥ 2 et que la suite est monotone.
2.2. En déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.
3.
1
3.1. On pose 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 2. Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison .
2
3.2. En déduire une expression de 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛 et 𝑢0 . Retrouver le résultat des deux
premières questions.
3.3. En déduire
∑𝑛𝑘=0 𝑢𝑘
lim
𝑛→+∞ 𝑛
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ définie par 𝑢0 = 1 et la relation de récurrence
𝑢𝑛 + 8
𝑢𝑛+1 =
2𝑢𝑛 + 1
Et soit (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ définie par
𝑢𝑛 − 2
𝑣𝑛 =
𝑢𝑛 + 2
3
1. Montrer que (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison − 5
2. Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.
3. Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛.
4. Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ converge et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
1. Déterminer la limite de la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ dont le terme général est défini par
2𝑛 + √4𝑛2 + 1
𝑢𝑛 =
𝑛 + √𝑛2 + 1
2. En déduire la limite de la suite de terme général 𝑣𝑛 défini par
2𝑛 − √4𝑛2 + 1
𝑣𝑛 =
𝑛 − √𝑛2 + 1
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
𝐸(√𝑛)
1. On pose que 𝑢𝑛 = ; pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , montrer que
𝑛
Suites réelles Pascal Lainé

lim 𝑢𝑛 = 0
𝑛→+∞
2
(𝐸(√𝑛))
2. On pose que 𝑣𝑛 = ; pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , montrer que la suite (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ∗ converge et
𝑛
déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ définie par 𝑢0 = 0 et par la relation de récurrence
1 3
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛2 +
6 2
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 > 0.
2. Calculer la limite éventuelle de la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ.
3. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 3.
4. Montrer que la suite est croissante, que peut-on en conclure ?
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
On considère la suite de nombre réel définie par son premier terme 𝑢0 = 0 et par la relation de
récurrence :
1
𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛2 +
8
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
3
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ la suite définie par récurrence par 𝑢0 = 2 et par la relation de récurrence
𝑢𝑛+1 = (𝑢𝑛 − 1)2 + 1
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 1 < 𝑢𝑛 < 2.
2. Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement monotone.
3. En déduire que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ de terme général 𝑢𝑛 définie par :
2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1
𝑢𝑛 = 2 + 2 + ⋯+ 2
3𝑛 + 1 3𝑛 + 2 3𝑛 + 𝑛
Est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ de terme général 𝑢𝑛 définie par :
1 × 3 × … × (2𝑛 + 1)
𝑢𝑛 =
3 × 6 × … × (3𝑛 + 3)
Est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 12 :
Suites réelles Pascal Lainé

Exercice 13 :
1. Montrer que pour tout 𝑘 ∈ ℕ∗
1 1 1
= −
𝑘 (𝑘 + 1) 𝑘 𝑘 + 1
2. Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ la suite réelle définie pour tout 𝑛 > 0 par
𝑛
1 1 1 1
𝑢𝑛 = ∑ = + + ⋯+
𝑘 (𝑘 + 1) 1 × 2 2 × 3 𝑛(𝑛 + 1)
𝑘=1
A l’aide de la question 1. Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ la suite à valeurs réelles définie par la donnée de 𝑢0 , 𝑢1 et la relation de récurrence
∀𝑛 ∈ ℕ, 2𝑢𝑛+2 − 5𝑢𝑛+1 + 2𝑢𝑛 = 0
Soient (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ et (𝑤𝑛 )𝑛∈ℕ les suite à valeurs réelles définies, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, par
3 3 3
𝑣𝑛 = 3𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 et 𝑤𝑛 = − 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛+1
2 4 2
1
1. Montrer que (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 2. En déduire une expression de 𝑣𝑛 en
fonction de 𝑛, de 𝑢0 et de 𝑢1 .
2. Montrer que (𝑤𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 2. En déduire une expression de 𝑤𝑛 en
fonction de 𝑛, de 𝑢0 et de 𝑢1 .
3. Calculer 𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 de deux façons différentes et en déduire 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛, de 𝑢0 et de 𝑢1 .
4. Selon les valeurs de 𝑢0 et de 𝑢1 déterminer si la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ converge et le cas échéant déterminer
sa limite.
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ la suite définie par la donnée de 𝑢0 et de 𝑢1 et la relation de récurrence
2𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0
On pose pour tout 𝑛 ∈ ℕ
𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 et 𝑤𝑛 = 2𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛
1
1. Montrer que (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison − 2. On exprimera 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛, 𝑢0 et
𝑢1 .
2. Montrer que (𝑤𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite constante. On exprimera 𝑤𝑛 en fonction 𝑢0 et 𝑢1 .
3. En calculant −2𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 de deux façons différentes, exprimer 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛, 𝑢0 et 𝑢1 .
4. On pose pour tout 𝑛 ∈ ℕ
𝑛

𝑆𝑛 = ∑ 𝑢𝑘
𝑘=0
Calculer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛, 𝑢0 et 𝑢1 .
Pour quelles valeurs de 𝑢0 et 𝑢1 la suite (𝑆𝑛 )𝑛∈ℕ admet-elle une limite finie et dans ce cas exprimer
cette limite en fonction de 𝑢0 .
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Suites réelles Pascal Lainé

11
On considère la suite de nombres réels définie par son premier terme 𝑢0 = et par la relation de
4
récurrence :
5 7
𝑢𝑛+1 = + √𝑢𝑛 −
2 4
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est bien définie, convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Calculer, si cette limite existe.
√𝑛 − 𝑛 + 1
lim
𝑛→+∞ 2√𝑛 + 𝑛 + 2
2. Etudier la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ de nombres réels définie par la donnée de :
0 < 𝑢0 < 1 et 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛−1 − (𝑢𝑛−1 )2
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Calculer, si elle existe, la limite, lorsque 𝑛 tend vers l’infini, de l’expression
√𝑛 2 + 𝑛 + 1 − √𝑛 2 − 𝑛 + 1
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ définie par
𝑛 − √𝑛2 + 𝑛
𝑢𝑛 =
1 − √𝑛2 + 1
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ converge et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
On considère les suites (𝑢𝑛 )𝑛≥1 et (𝑣𝑛 )𝑛≥1 de nombres réels définies pour tout 𝑛 ≥ 1 par
1 1 1 1
𝑢𝑛 = 1 + 3 + 3 + ⋯ + 3 et 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 2
2 3 𝑛 𝑛
Montrer que ces deux suites sont convergentes et ont la même limite (que l’on ne cherchera pas à
calculer).
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 de nombres réels dont le terme général est défini par récurrence en
posant :
𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = √2𝑢𝑛 − 1
1. Montrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 1 ≤ 𝑢𝑛 .
2. Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est décroissante.
3. En déduire que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
Suites réelles Pascal Lainé

On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥1 de nombres réels définie pour tout 𝑛 ≥ 1 par :
1
𝑢𝑛 = 𝐸(√𝑛)
√𝑛
Montrer qu’elle est convergente et préciser sa limite.
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
1 1
1. Montrer que la relation de récurrence 𝑢𝑛+1 = 5 (1 − √1 − 𝑢𝑛 ) et la donnée initiale 𝑢0 = 5
permet de définir une suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ de nombres réels appartement à l’intervalle ]0,1[.
2. Montrer que la suite est décroissante.
3. Montrer que la suite est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Pour tout entier 𝑛 > 0, on considère la fonction 𝑓𝑛 : [0,1] → ℝ définie par 𝑓𝑛 (𝑥 ) = 𝑥 𝑛 − (1 − 𝑥 )2
1. Dans cette question, l’entier 𝑛 est fixé.
a) La fonction 𝑓𝑛 est-elle strictement monotone ?
b) Montrer qu’il existe un unique 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0.
c) Quel est le signe de 𝑓𝑛+1 (𝛼𝑛 ) ?
2. On considère la suite de terme général (𝛼𝑛 )𝑛≥1 .
a) Montrer à l’aide de la question précédente que la suite (𝛼𝑛 )𝑛≥1 est croissante.
b) En déduire que la suite est convergente, on notera 𝛼 sa limite.
c) supposons que 𝛼 < 1.
i) Montrer qu’alors
lim (𝛼𝑛 )𝑛 = 0
𝑛→+∞
ii) A l’aide de la relation 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0, en déduire que 1 − 𝛼 = 0, conclure.
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ la suite de nombres réels définie par
1
𝑢𝑛 = 𝑛 (√1 + − 1)
𝑛
1
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ converge et que sa limite est .
2
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ de nombres réels définie par
1 1 1 1
𝑢𝑛 = + + + ⋯+
𝑛+1 𝑛+2 𝑛+3 2𝑛
1. Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est croissante.
2. Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est convergente et que sa limite 𝑙 vérifie
1
≤𝑙≤1
2
Allez à : Correction exercice 26 :
Suites réelles Pascal Lainé

Exercice 27 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ de nombres réels définie par
1 1 1
𝑢𝑛 = + +⋯+
3 + |sin(1)|√1 3 + |sin(2)|√2 3 + |sin(𝑛)|√𝑛
Montrer que
lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ de nombres réels définie par la donnée de son premier terme 𝑢0 = 0 et
par la relation de récurrence
1
𝑢𝑛+1 = + 4𝑢𝑛2
16
Montrer qu’elle est croissante, convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ de nombres réels définie par
𝑛
(−1)𝑛 sin(𝑛2 )
𝑢𝑛 = ( + )
𝑛 2
1. Montrer qu’il existe un entier naturel 𝑛0 , tel que pour tout 𝑛 ≥ 𝑛0 , on ait :
(−1)𝑛 sin(𝑛2 ) 3
| + |<
𝑛 2 4
2. Montrer que la suite converge et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ définie par la donnée de 𝑢0 ∈ ℝ et par la relation de récurrence
𝑛
𝑢𝑛+1 = 2 𝑒 −𝑢𝑛
𝑛 +2
Est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ définie par la donnée de 𝑢0 = 1 et par la relation de récurrence
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 − 3 + 𝑒 𝑢𝑛
1. Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement décroissante.
2. Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est divergente.
3. Montrer que
lim 𝑢𝑛 = −∞
𝑛→+∞
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
Pour chacune des assertions ci-dessus :
 Si vous estimez qu’elle est vraie, donner en justification.
 Si vous estimez qu’elle est fausse, justifiez-le en exhibant un contre-exemple.
Suites réelles Pascal Lainé

1. Si une partie 𝐵 de ℝ est non vide et minorée, sa borne inférieure est un élément de 𝐵
2. Si (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite de nombres réels telle que la limite de 𝑢𝑛 en +∞ est +∞, alors elle est
croissante à partir d’un certain rang.
3. Si (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite de Cauchy de nombres réels, alors est bornée.
4. Si (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite de nombres réels ne vérifiant pas
lim |𝑢𝑛 | = +∞
𝑛→+∞
Alors elle est bornée.
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥2 la suite de nombres réels dont le terme général 𝑢𝑛 est défini pour 𝑛 ≥ 2
par :
1 1 1
𝑢𝑛 = + + ⋯ +
2 3 𝑛
Montrer que
lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛→+∞
On pourra montrer que (𝑢𝑛 )𝑛≥2 n’est pas une suite de Cauchy.
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on pose :
1 1 1
𝑢𝑛 = 1 + + + ⋯+
√2 √3 √𝑛
( )
1. Montrer que 𝑢𝑛 𝑛≥1 est une suite divergente.
2. Pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on pose :
1
𝑣𝑛 = 𝑢𝑛
√𝑛
a) Montrer que,
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ :

1 1
≤ 2(√𝑛 + 1 − √𝑛) ≤
√𝑛 + 1 √𝑛
b) En déduire que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ :
2√𝑛 + 1 − 2 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2√𝑛 − 1
c) Montrer que (𝑣𝑛 )𝑛≥1 est convergente et précisez sa limite.
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Soient (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ et (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ∗ les suites définies par
2𝑛 2𝑛+1
(−1)𝑘 (−1)𝑘
𝑢𝑛 = ∑ et 𝑣𝑛 = ∑
𝑘2 𝑘2
𝑘=1 𝑘=1
1. Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ et (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ∗ sont strictement monotones.
2. Montrer que ces deux suites convergent vers la même limite.
Allez à : Correction exercice 35 :
Suites réelles Pascal Lainé

Exercice 36 :
1. Soit (𝐻𝑝 ) la proposition suivante.
1 1 1 1
∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑝 ∈ ℕ∗ , + ⋯ + < −
(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 𝑝 ) 2 𝑛 𝑛 + 𝑝
Montrer (𝐻𝑝 ) par récurrence sur 𝑝.
2. Soit (𝑢𝑛 )𝑛≥1 la suite définie par :
𝑛
1 1 1 1
𝑢𝑛 = ∑ 2
= 1+ 2 + 2 +⋯+ 2
𝑘 2 3 𝑛
𝑘=1
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥1 est convergente et on ne cherchera pas à déterminer la limite de cette suite.
On pourra montrer que cette suite une suite de Cauchy.
Allez à : Correction exercice 36 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
1. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0 ∈ ]0,1] donc 𝑢0 > 0. Montrons que 𝑢𝑛 > 0 entraine
que 𝑢𝑛+1 > 0.
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2
𝑢𝑛+1 = + >0
2 4
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 > 0.
2. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0 ∈ [0,1] donc 𝑢0 ≤ 1. Montrons que 𝑢𝑛 ≤ 1 entraine
que 𝑢𝑛+1 ≤ 1.
0 < 𝑢𝑛 < 1 ⇒ 𝑢𝑛2 < 1
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2 1 (1)2 3
𝑢𝑛+1 = + ≤ + = ≤1
2 4 2 4 4
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 1.
3. Calculons
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2 𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2 𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = + − 𝑢𝑛 = − + = (−2 + 𝑢𝑛 )
2 4 2 4 4
Comme 0 < 𝑢𝑛 ≤ 1, on a −2 ≤ −2 + 𝑢𝑛 ≤ −1 < 0, par conséquent
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = (−2 + 𝑢𝑛 ) < 0
4
Ce qui montre que la suite est strictement décroissante.
Autre méthode, comme la suite est à valeur strictement positive, on peut regarder le quotient de
𝑢𝑛+1 par 𝑢𝑛 :
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 )2
𝑢𝑛+1 + 4 1 𝑢𝑛 1 1
= 2 = + ≤ + <1
𝑢𝑛 𝑢𝑛 2 4 2 4
Ce qui montre aussi que la suite est strictement décroissante.
4. La suite est strictement décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers une limite notée 𝑙,
cette limite appartient à [0,1] et cette valeur vérifie
𝑙 𝑙2 𝑙 𝑙2 𝑙=0
𝑙 = + ⇔ 0 = − + ⇔ −2𝑙 + 𝑙 2 = 0 ⇔ 𝑙 (−2 + 𝑙 ) = 0 ⇔ { ou
2 4 2 4
𝑙=2
Par conséquent 𝑙 = 0.
Suites réelles Pascal Lainé

Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
1. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0 ∈ ]1,2] donc 𝑢0 ≥ 1. Montrons que 𝑢𝑛 > 1 entraine
que 𝑢𝑛+1 > 1.
(𝑢𝑛 )2 3 1 3
𝑢𝑛+1 = + > + =1
4 4 4 4
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 > 1.
2. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0 ∈ ]1,2] donc 𝑢0 ≤ 2. Montrons que 𝑢𝑛 ≤ 2 entraine
que 𝑢𝑛+1 ≤ 2.
(𝑢𝑛 )2 3 (2)2 3 7
𝑢𝑛+1 = + ≤ + = ≤2
4 4 4 4 4
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 2.
3. Calculons
(𝑢𝑛 )2 3 1 1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = + − 𝑢𝑛 = (𝑢𝑛2 − 4𝑢𝑛 + 3) = (𝑢𝑛 − 1)(𝑢𝑛 − 3)
4 4 4 4
Comme 1 < 𝑢𝑛 ≤ 2, on a 𝑢𝑛 − 1 > 0 et 𝑢𝑛 − 2 ≤ −1 < 0, par conséquent
1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = (𝑢𝑛 − 1)(𝑢𝑛 − 3) < 0
4
Ce qui montre que la suite est strictement décroissante. De plus elle est minorée par 1 donc elle converge.
Autre méthode, comme la suite est à valeur strictement positive, on peut regarder le quotient de 𝑢𝑛+1 par
𝑢𝑛 :
(𝑢𝑛 )2 3
𝑢𝑛+1 + 4 𝑢𝑛 3
= 4 = +
𝑢𝑛 𝑢𝑛 4 4𝑢𝑛
Il faut alors étudier la fonction 𝑓: ]1,2] → ℝ définie par
𝑥 3
𝑓 (𝑥 ) = +
4 4𝑥
′( )
1 3 𝑥2 − 3
𝑓 𝑥 = − 2=
4 4𝑥 4
𝑥 1 √3 2
′( )
𝑓 𝑥 − 0 +
𝑓 (𝑥 ) 7
1 8
√3
2
Cela montre que
∀𝑢𝑛 ∈ ]1,2], 𝑓 (𝑢𝑛 ) < 1
Et que donc
𝑢𝑛+1
∀𝑛 ∈ ℕ, <1
𝑢𝑛
Ce qui montre aussi que la suite est strictement décroissante. De plus elle est minorée par 1 donc elle
converge.
4. On note 𝑙 cette limite, elle appartient à [1,2] et cette valeur vérifie
𝑙2 3 𝑙2 3 𝑙=1
𝑙 = + ⇔ 0 = − 𝑙 + ⇔ 𝑙 2 − 4𝑙 + 3 = 0 ⇔ { ou
4 4 4 4
𝑙=2
Par conséquent 𝑙 = 1
Allez à : Exercice 2 :
Suites réelles Pascal Lainé

Correction exercice 3 :
1. Lorsque 𝑎 = 1 alors 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑏, la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite arithmétique de raison 𝑏.
Lorsque 𝑏 = 0 et 𝑎 ≠ 1 alors 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 , la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 𝑎,
2. Lorsque 𝑎 = 1 alors 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑏
Lorsque 𝑏 = 0 et 𝑎 ≠ 1 alors 𝑢𝑛 = 𝑎𝑛 𝑢0 (remarque, si 𝑎 = 1 cela ne change rien).
3.
𝑢1 = 𝑎𝑢0 + 𝑏
𝑢2 = 𝑎𝑢1 + 𝑏 = 𝑎(𝑎𝑢0 + 𝑏) + 𝑏 = 𝑎2 𝑢0 + (𝑎 + 1)𝑏
𝑢3 = 𝑎𝑢2 + 𝑏 = 𝑎(𝑎2 𝑢0 + (𝑎 + 1)𝑏 + 𝑏 = 𝑎3 𝑢0 + (𝑎2 + 𝑎 + 1)𝑏
4. Pour 𝑛 = 1 l’égalité est vérifiée (c’est même la définition de 𝑢1 ), on peut aussi remarqué que la
relation est aussi vérifiée pour 𝑛 = 2 et 𝑛 = 3 d’après 3.
Montrer que l’égalité au rang 𝑛 entraine celle au rang 𝑛 = 1
𝑛

𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 = 𝑎 (𝑎𝑛 𝑢0 + 𝑏 ∑ 𝑎𝑛−𝑘 ) + 𝑏 = 𝑎(𝑎𝑛 𝑢0 + 𝑏(𝑎𝑛 + 𝑎𝑛−1 + ⋯ + 𝑎 + 1)) + 𝑏


𝑘=0
𝑛+1 𝑛+1
=𝑎 𝑢0 + 𝑏(𝑎 + 𝑎𝑛 + ⋯ + 𝑎2 + 𝑎) + 𝑏
𝑛+1
𝑛+1 𝑛+1 𝑛 2 𝑛+1
=𝑎 𝑢0 + 𝑏(𝑎 + 𝑎 + ⋯ + 𝑎 + 𝑎 + 1) = 𝑎 𝑢0 + 𝑏 ∑ 𝑎𝑛+1−𝑘
𝑘=0
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗, on a
𝑛

𝑢𝑛 = 𝑎 𝑢0 + 𝑏 ∑ 𝑎𝑛−𝑘
𝑛

𝑘=0
5.
𝑛
𝑛−𝑘 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
1 − 𝑎𝑛 𝑎𝑛 − 1
∑𝑎 =𝑎 +𝑎 + ⋯+ 𝑎 + 1 = 1 + 𝑎 + ⋯+ 𝑎 = =
1−𝑎 𝑎−1
𝑘=1
Autre méthode, on pose 𝑘 ′ = 𝑛 − 𝑘, si 𝑘 = 1 alors 𝑘 ′ = 𝑛 − 1 et si 𝑘 = 𝑛 alors 𝑘 ′ = 0
𝑛 𝑛−1
𝑛−𝑘 ′ 1 − 𝑎𝑛 𝑎𝑛 − 1
∑𝑎 = ∑ 𝑎𝑘 = =
1−𝑎 𝑎−1
𝑘=1 𝑘 ′ =0
6. D’après 4. Pour tout 𝑛 ≥ 1
𝑛
𝑎𝑛 − 1 𝑎𝑛 𝑢0 (𝑎 − 1) + 𝑏(𝑎𝑛 − 1)
𝑢𝑛 = 𝑎𝑛 𝑢0 + 𝑏 ∑ 𝑎𝑛−𝑘 = 𝑎𝑛 𝑢0 + 𝑏 =
𝑎−1 𝑎−1
𝑘=0
𝑎 𝑢0 𝑎 − 𝑢0 + 𝑏) − 𝑏 𝑎𝑛 (𝑢1 − 𝑢0 ) − 𝑏
𝑛(
= =
𝑎−1 𝑎−1
𝑛
7. Comme 𝑎 > 1, 𝑎 → +∞ lorsque 𝑛 → +∞ et 𝑎𝑢0 + 𝑏 > 𝑢0 équivaut à 𝑢1 − 𝑢0 > 0, on reprend
l’expression du 7. Il est clair que 𝑢𝑛 → +∞
8. Comme 0 < 𝑎 < 1, 𝑎𝑛 → 0 donc 𝑎𝑛 (𝑢1 − 𝑢0 ) − 𝑏 → −𝑏 lorsque 𝑛 → +∞ par conséquent
𝑏
lim 𝑢𝑛 = −
𝑛→+∞ 𝑎−1
Et effectivement cette limite ne dépend pas de 𝑢0 .
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
1.
1.1. Par récurrence 𝑢0 ≤ 2 et montrons que 𝑢𝑛 ≤ 2 entraine 𝑢𝑛+1 ≤ 2
Suites réelles Pascal Lainé

1 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 1 ≤ × 2 + 1 = 2
2 2
Donc pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑢𝑛 ≤ 2
1 1 2 − 𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛 + 1 − 𝑢𝑛 = 1 − 𝑢𝑛 = ≥0
2 2 2
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.

1.2. La suite est croissante et majorée par 2 donc elle converge vers une limite 𝑙 qui vérifie
1 1
𝑙 = 𝑙+1⇔ 𝑙 = 1⇔𝑙 =2
2 2
2.
2.1 Par récurrence 𝑢0 ≥ 2 et montrons que 𝑢𝑛 ≥ 2 entraine 𝑢𝑛+1 ≥ 2
1 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 1 ≥ × 2 + 1 = 2
2 2
Donc pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑢𝑛 ≥ 2
1 1 2 − 𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛 + 1 − 𝑢𝑛 = 1 − 𝑢𝑛 = ≤0
2 2 2
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.

2.2 La suite est décroissante et minorée par 2 donc elle converge vers une limite 𝑙 qui vérifie
1 1
𝑙 = 𝑙+1⇔ 𝑙 = 1⇔𝑙 =2
2 2
3.
3.1
1 1 1 1
𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 − 2 = 𝑢𝑛 + 1 − 2 = 𝑢𝑛 − 1 = (𝑢𝑛 − 2) = 𝑣𝑛
2 2 2 2
1
Donc (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
3.2
On déduit de 3.1. que pour tout 𝑛 ≥ 0 :
1 1
𝑣𝑛 = 𝑛
𝑣0 = 𝑛 (𝑢0 − 2)
2 2
Alors pour tout 𝑛 ≥ 0 :
𝑢0 1
𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 + 2 = − +2
2𝑛 2𝑛−1
𝑢0 1
lim ( 𝑛
− 𝑛−1 ) = 0 ⇒ lim 𝑢𝑛 = 2
𝑛→+∞ 2 2 𝑛→+∞
3.3
𝑛 𝑛

∑ 𝑢𝑘 = ∑(𝑣𝑘 + 2) = (𝑣0 + 2) + (𝑣1 + 2) + ⋯ + (𝑣𝑛 + 2) = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 + 2(𝑛 + 1)


𝑘=0 𝑘=0
1 1 1
= 𝑣0 + 𝑣0 + 2 𝑣0 + ⋯ + 𝑛 𝑣0 + 2(𝑛 + 1)
2 2 2
1
1 1 1 − 𝑛+1
= 𝑣0 (1 + + ⋯ + 𝑛 ) + 2(𝑛 + 1) = 𝑣0 2 + 2(𝑛 + 1)
2 2 1
1−2
1 𝑣0
= 2𝑣0 (1 − 𝑛+1 ) + 2(𝑛 + 1) = 2𝑣0 − 𝑛 + 2(𝑛 + 1)
2 2
Ce qui entraine que
Suites réelles Pascal Lainé

𝑣0 𝑣0
∑𝑛𝑘=0 𝑢𝑘 2𝑣0 − 2𝑛 + 2(𝑛 + 1) 2𝑣0 − 2𝑛 2(𝑛 + 1)
= = + → 0+2= 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
1.
𝑢𝑛 + 8
𝑢𝑛+1 − 2 2𝑢𝑛 + 1 − 2 𝑢𝑛 + 8 − 2(2𝑢𝑛 + 1) −3𝑢𝑛 + 6 3 𝑢𝑛 − 2 3
𝑣𝑛+1 = = = = =− × = − 𝑣𝑛
𝑢𝑛+1 + 2 𝑢𝑛 + 8 𝑢𝑛 + 8 + 2(2𝑢𝑛 + 1) 5𝑢𝑛 + 10 5 𝑢𝑛 + 2 5
2𝑢𝑛 + 1 + 2
3
Donc (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison − 5
2.
3 𝑛 3 𝑛 𝑢0 − 2 3 𝑛 1−2 1 3 𝑛
𝑣𝑛 = (− ) 𝑣0 = (− ) × = (− ) × = − × (− )
5 5 𝑢0 + 2 5 1+2 3 5
3. Pour tout 𝑛 ∈ ℕ
𝑢𝑛 − 2
𝑣𝑛 = ⇔ 𝑣𝑛 (𝑢𝑛 + 2) = 𝑢𝑛 − 2 ⇔ 𝑣𝑛 𝑢𝑛 + 2𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 2 ⇔ 𝑣𝑛 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 = −2 − 2𝑣𝑛
𝑢𝑛 + 2
2 3 𝑛
2 + 2𝑣𝑛 2 − × (− )
3 5
⇔ 𝑢𝑛 (𝑣𝑛 − 1) = −2 − 2𝑣𝑛 ⇔ 𝑢𝑛 = − =−
𝑣𝑛 − 1 1 3 𝑛
− 3 × (− 5) − 1
4.
3
Comme −1 < − 5 < 1
3 𝑛
lim (− ) = 0
𝑛→+∞ 5

2
lim 𝑢𝑛 = − =2
𝑛→+∞ −1
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. Le numérateur et le dénominateur tendent tous les deux vers +∞, il s’agit donc d’une forme
indéterminée.
Première méthode
On va multiplier en haut et en bas par la quantité conjuguée
2𝑛 + √4𝑛2 + 1 (2𝑛 + √4𝑛2 + 1)(2𝑛 − √4𝑛2 + 1)(𝑛 − √𝑛2 + 1)
𝑢𝑛 = =
𝑛 + √𝑛2 + 1 (𝑛 + √𝑛2 + 1)(𝑛 − √𝑛2 + 1)(2𝑛 − √4𝑛2 + 1)
(4𝑛2 − (4𝑛2 + 1))(𝑛 − √𝑛2 + 1) −(𝑛 − √𝑛2 + 1) −𝑛 + √𝑛2 + 1
= = =
(𝑛2 − (𝑛2 + 1))(2𝑛 − √4𝑛2 + 1) −(2𝑛 − √4𝑛2 + 1) −2𝑛 + √4𝑛2 + 1
Il s’agit d’une forme encore plus indéterminée que la précédente, il s’agit donc d’une mauvaise idée.
Deuxième méthode
Suites réelles Pascal Lainé

1 1 1
2𝑛 + √4𝑛2 (1 + ) 2𝑛 + 2𝑛 √ 1 + 2𝑛 (1 + √1 + 2 )
2𝑛 + √4𝑛2 +1 4𝑛2 4𝑛2 4𝑛
𝑢𝑛 = = = =
𝑛 + √𝑛2 + 1 1 1 1
𝑛 + √𝑛2 (1 + 2 ) 𝑛 + 𝑛√1 + 2 𝑛 (1 + √1 + 2 )
𝑛 𝑛 𝑛
1
1 + √1 +
4𝑛2
=2
1
1 + √1 + 2
𝑛
1
1 + √1 +
4𝑛2
lim 𝑢𝑛 = lim 2 =2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1
1 + √1 + 2
𝑛
2. Le numérateur est une forme indéterminée +∞ − ∞ et le dénominateur est une forme indéterminée
+∞ − ∞, donc 𝑣𝑛 est une forme indéterminée.
Première méthode
On va multiplier en haut et en bas par la quantité conjuguée
2𝑛 − √4𝑛2 + 1 (2𝑛 − √4𝑛2 + 1)(2𝑛 + √4𝑛2 + 1)(𝑛 + √𝑛2 + 1)
𝑣𝑛 = =
𝑛 − √𝑛2 + 1 (𝑛 − √𝑛2 + 1)(𝑛 + √𝑛2 + 1)(2𝑛 + √4𝑛2 + 1)
(4𝑛2 − (4𝑛2 + 1))(𝑛 + √𝑛2 + 1) −(𝑛 + √𝑛2 + 1) 𝑛 + √𝑛2 + 1 1
= = = =
(𝑛2 − (𝑛2 + 1))(2𝑛 + √4𝑛2 + 1) −(2𝑛 + √4𝑛2 + 1) 2𝑛 + √4𝑛2 + 1 𝑢𝑛
1
Donc la limite de 𝑣𝑛 est 2
Deuxième méthode
1 1 1
2𝑛 − √4𝑛2 (1 + ) 2𝑛 − 2𝑛 √ 1 + 2𝑛 (1 − √1 + 2 )
2𝑛 − √4𝑛2 +1 4𝑛2 4𝑛2 4𝑛
𝑢𝑛 = = = =
𝑛 − √𝑛2 + 1 1 1 1
𝑛 − √𝑛2 (1 + 2 ) 𝑛 − 𝑛√1 + 2 𝑛 (1 − √1 + 2 )
𝑛 𝑛 𝑛
1
1 − √1 +
4𝑛2
=2
1
1 − √1 + 2
𝑛
Le numérateur et le dénominateur tendent vers 0 donc il s’agit d’une forme indéterminée, c’est une
mauvaise idée.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. Pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ il existe un unique 𝑝 = 𝐸(√𝑛) tel que
𝑝 ≤ √𝑛 < 𝑝 + 1
Donc
𝑝2 ≤ 𝑛 < (𝑝 + 1)2
D’où l’on déduit que
1 1 1
< ≤
(𝑝 + 1)2 𝑛 𝑝2
On multiplie ces dernières inégalités par 𝑝 = 𝐸(√𝑛) > 0, car 𝑛 ≥ 1
Suites réelles Pascal Lainé

𝑝 𝑝 𝑝 𝐸(√𝑛) 𝐸(√𝑛) 1
< ≤ ⇔ 2 < ≤ 2
(𝑝 + 1)2 𝑛 𝑝2 (𝐸(√𝑛) + 1) 𝑛 𝐸(√𝑛)
Lorsque 𝑛 → +∞, 𝐸(√𝑛) → +∞ donc
𝐸(√𝑛)
lim =0
𝑛→+∞ 𝑛
Puisque les limites des expressions de gauche et de droite tendent vers 0.
2. Avec les mêmes notations on multiplie les inégalités
1 1 1
< ≤
(𝑝 + 1)2 𝑛 𝑝2
2
Par 𝑝2 = 𝐸(√𝑛) ≥ 0
2 2
𝑝2 𝑝2 𝑝2 𝐸(√𝑛) 𝐸(√𝑛)
< ≤ 2⇔ 2 < ≤1
(𝑝 + 1) 2 𝑛 𝑝 (𝐸(√𝑛) + 1) 𝑛
Lorsque 𝑛 → +∞, 𝐸(√𝑛) → +∞ donc
2
𝐸(√𝑛)
lim =1
𝑛→+∞ 𝑛
Puisque les limites des expressions de gauche et de droite tendent vers 1.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1 3 3
1. 𝑢1 = 6 𝑢02 + 2 = 2
On va montrer que pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛 > 0 entraine que 𝑢𝑛+1 > 0.
1 3 3
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛2 + > > 0
6 2 2

C’est bien le cas. Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑛 > 0
2. Si la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ admet une limite 𝑙 alors
1 3
𝑙 = 𝑙 2 + ⇔ 𝑙 2 − 6𝑙 + 9 = 0 ⇔ (𝑙 − 3)2 = 0 ⇔ 𝑙 = 3
6 2
3. Encore une fois, faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0 = 0 < 3, montrons que 𝑢𝑛 < 3
entraine que 𝑢𝑛+1 < 3.
1 3 1 3 3 3
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛2 + < × 9 + = + = 3
6 2 6 2 2 2
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 3.
4. Calculons 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
1 3 1 1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛2 + − 𝑢𝑛 = (𝑢𝑛2 − 6𝑢𝑛 + 9) = (𝑢𝑛 − 3)2 > 0
6 2 6 6
La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement croissante, comme elle est bornée par 3, elle convergente vers
1 3
la seule valeur qui vérifie 𝑙 = 6 𝑙 2 + 2, c’est-à-dire 𝑙 = 3.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
On va d’abord voir si la suite est monotone :
1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2𝑢𝑛2 − 𝑢𝑛 +
8
Suites réelles Pascal Lainé

1 1
L’équation 2𝑋 2 − 𝑋 + 8 a pour discriminant Δ = 1 − 4 × 2 × 8 = 0, il s’agit donc, à un coefficient près
d’une identité remarquable
2
1 2
1 1 1 2
2𝑋 − 𝑋 + = 2 (𝑋 − 𝑋 + ) = 2 (𝑋 − )
8 2 16 4
Donc
1 1 2
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2𝑢𝑛2 − 𝑢𝑛 + = 2 (𝑢𝑛 − ) ≥ 0
8 4
1
La suite est croissante, montrons par récurrence, qu’elle est majorée par 4
1
𝑢0 = 0 <
4
1 1
Montrons que 𝑢𝑛 < 4 entraine que 𝑢𝑛+1 < 4
1 1 2 1 1 1 1
𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛2 + < 2×( ) + = + =
8 4 8 8 8 4
La suite est croissante et majorée, elle converge vers une limite 𝑙 qui vérifie
1 1 1 2 1
𝑙 = 2𝑙 2 + ⇔ 2𝑙 2 − 𝑙 + = 0 ⇔ 2 (𝑙 − ) = 0 ⇔ 𝑙 =
8 8 4 4
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. Notons (𝐻𝑛 ) 1 < 𝑢𝑛 < 2.
3
𝑢0 = ∈ ]1,2[
2
Donc (𝐻0 ) est vraie.
Montrons que (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 ) est vraie
1 < 𝑢𝑛 < 2 ⇒ 0 < 𝑢𝑛 − 1 < 1 ⇒ 0 < (𝑢𝑛 − 1)2 < 1 ⇒ 1 < (𝑢𝑛 − 1)2 + 1 < 2 ⇒ 1 < 𝑢𝑛+1 < 2
C’est bien le cas donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 1 < 𝑢𝑛 < 2.
2.
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = (𝑢𝑛 − 1)2 + 1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛2 − 2𝑢𝑛 + 2 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛2 − 3𝑢𝑛 + 2 = (𝑢𝑛 − 1)(𝑢𝑛 − 2)
D’après la première question 𝑢𝑛 − 1 > 0 et 𝑢𝑛 − 2 < 0 donc 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 < 0, la suite est donc
strictement décroissante.
3. La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante et minorée par 1 donc elle converge vers 𝑙 ∈ ℝ. 𝑙 vérifie
𝑙 = (𝑙 − 1)2 + 1 = 𝑙 2 − 2𝑙 + 2 ⇔ 𝑙 2 − 3𝑙 + 2 = 0
3
Il y a deux solutions, 𝑙 = 1 ou 𝑙 = 2, or 𝑢0 = 2 et (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante donc 𝑙 = 1
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
Il suffit d’imaginer la tête de 𝑢𝑛+1 pour être décourager à l’avance de calculer 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 pour essayer
de montrer la monotonie de cette suite. On va faire autrement, pour tout 𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑛}
1 1 1
2
≤ 2 ≤ 2
3𝑛 + 𝑛 3𝑛 + 𝑘 3𝑛 + 1
Donc
2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1
+ + ⋯ + ≤ + + ⋯ +
3𝑛2 + 𝑛 3𝑛2 + 𝑛 3𝑛2 + 𝑛 3𝑛2 + 1 3𝑛2 + 2 3𝑛2 + 𝑛
2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 + 1
≤ 2 + 2 + ⋯+ 2
3𝑛 + 1 3𝑛 + 1 3𝑛 + 1
Suites réelles Pascal Lainé

2𝑛+1
Les 𝑛 termes dans le premier membre sont tous égaux à 3𝑛2 +𝑛. Les 𝑛 termes dans le dernier membre
2𝑛+1
sont tous égaux à 3𝑛2+1, on en déduit que
2𝑛 + 1 2𝑛 + 1
𝑛× 2
≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛 × 2
3𝑛 + 𝑛 3𝑛 + 1
2𝑛 + 1 2𝑛2 + 𝑛 2
lim 𝑛 × 2 = lim =
𝑛→+∞ 3𝑛 + 𝑛 𝑛→+∞ 3𝑛2 + 𝑛 3
2𝑛 + 1 2𝑛2 + 𝑛 2
lim 𝑛 × 2 = lim =
𝑛→+∞ 3𝑛 + 1 𝑛→+∞ 3𝑛2 + 1 3
On en déduit que
2
lim 𝑢𝑛 =
𝑛→+∞ 3
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
Ce genre d’exercice ce traite toujours de la même façon, il faut « sentir » que l’on peut exprimer 𝑢𝑛+1
en fonction de 𝑢𝑛 :
1 × 3 × … × (2𝑛 + 1) × (2𝑛 + 3) 1 × 3 × … × (2𝑛 + 1) 2𝑛 + 3 2𝑛 + 3
𝑢𝑛+1 = = × = 𝑢𝑛 ×
3 × 6 × … × (3𝑛 + 3)(3𝑛 + 6) 3 × 6 × … × (3𝑛 + 3) 3𝑛 + 6 3𝑛 + 6
S’il y a une limite 𝑙 elle vérifie
2 2
𝑙 = 𝑙 × ⇔ (1 − ) 𝑙 = 0 ⇔ 𝑙 = 0
3 3
Il reste à montrer que la suite de terme général 𝑢𝑛 converge.
𝑢
Il est plus que clair que 𝑢𝑛 > 0, la suite est minorée, de plus il suffit de regarder le quotient 𝑢𝑛+1 pour
𝑛
savoir si la suite est monotone (décroissante nous arrangerait bien)
𝑢𝑛+1 2𝑛 + 3 2𝑛 + 4 2(𝑛 + 2) 2
= < = = <1
𝑢𝑛 3𝑛 + 6 3𝑛 + 6 3(𝑛 + 2) 3
Donc la suite de terme général 𝑢𝑛 est décroissante et minorée donc elle converge, comme on l’a vu plus
haut la seule limite possible est 0.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1.
1 1 𝑘+1−𝑘 1
− = =
𝑘 𝑘 + 1 𝑘 (𝑘 + 1) 𝑘 (𝑘 + 1)
2. Première méthode
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1 1 1 1
𝑢𝑛 = ∑ = ∑( − )=∑ −∑
𝑘 (𝑘 + 1) 𝑘 𝑘+1 𝑘 𝑘+1
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
Dans la seconde somme on pose 𝑘 = 𝑘 + 1, alors 𝑘 = 1 ⇒ 𝑘 = 2 et 𝑘 = 𝑛 ⇒ 𝑘 ′ = 𝑛 + 1
′ ′
𝑛 𝑛+1
1 1
𝑢𝑛 = ∑ − ∑ ′
𝑘 ′
𝑘
𝑘=1 𝑘 =2
Ensuite on change 𝑘 ′ en 𝑘
𝑛 𝑛+1
1 1 1
𝑢𝑛 = ∑ − ∑ = 1 −
𝑘 𝑘 𝑛+1
𝑘=1 𝑘=2
Car tous les autres termes se simplifient
Suites réelles Pascal Lainé

Par conséquent (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ converge et sa limite est 1.


Deuxième méthode
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
𝑢𝑛 = + +⋯+ = ( − ) + ( − ) + ⋯+ ( − )+( − )
1×2 2×3 𝑛(𝑛 + 1) 1 2 2 3 𝑛−1 𝑛 𝑛 𝑛+1
1
= 1−
𝑛+1
Car tous les autres termes se simplifient
Par conséquent (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ converge et sa limite est 1.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1.
3 3 5 15 3 3 3
𝑣𝑛+1 = 3𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛+2 = 3𝑢𝑛+1 − ( 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ) = (3 − ) 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 = − 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛
2 2 2 4 2 4 2
1 3 1
= (3𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 ) = 𝑣𝑛
2 2 2
1
Donc (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 2
Donc
1 𝑛 1 𝑛 3
𝑣𝑛 = ( ) 𝑣0 = ) (3𝑢0 − 𝑢1 )
(
2 2 2
2.
3 3 3 3 5 15 3 3
𝑤𝑛+1 = − 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛+2 = − 𝑢𝑛+1 + ( 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ) = ( − ) 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
4 2 4 2 2 4 4 2
3 3 3
= 3𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2 ( 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ) = 2𝑤𝑛
2 2 4
Donc (𝑤𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 2
Donc
3 3
𝑤𝑛 = 2𝑛 𝑤0 = 2𝑛 (− 𝑢0 + 𝑢1 )
4 2
3. D’une part
3 3 3 9
𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 = 3𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛
2 4 2 4
D’autre part
1 𝑛 3 3 3
𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 = ( ) (3𝑢0 − 𝑢1 ) + 2𝑛 (− 𝑢0 + 𝑢1 )
2 2 4 2
Donc
4 1 𝑛 3 3 3 1 𝑛 4 1 1 2
𝑢𝑛 = (( ) (3𝑢0 − 𝑢1 ) + 2 (− 𝑢0 + 𝑢1 )) = ( ) ( 𝑢0 − 𝑢1 ) + 2𝑛 (− 𝑢0 + 𝑢1 )
𝑛
9 2 2 4 2 2 3 3 3 3
1 2
4. Comme 2𝑛 tend vers l’infini si − 3 𝑢0 + 3 𝑢1 ≠ 0 alors 𝑢𝑛 tend vers l’infini donc ne converge pas.
1 2 1 𝑛 4 1
Supposons que − 3 𝑢0 + 3 𝑢1 = 0, comme (2) tend vers 0, alors pour toutes valeurs de 3 𝑢0 − 3 𝑢1
𝑢𝑛 tend vers 0.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1.
Suites réelles Pascal Lainé

1 1 1 1 1 1
𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 = − 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 = − (𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ) = − 𝑣𝑛
2 2 2 2 2 2
Par conséquent
1 𝑛 1 𝑛
𝑣𝑛 = (− ) 𝑣0 = (− ) (𝑢1 − 𝑢0 )
2 2
2.
1 1
𝑤𝑛+1 = 2𝑢𝑛+2 + 𝑢𝑛+1 = 2 ( 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 ) + 𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 = 𝑤𝑛 = 𝑤0 = 2𝑢1 + 𝑢0
2 2
3.
−2𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 = −2(𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ) + 2𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 = 3𝑢𝑛
Et
1 𝑛
−2𝑣𝑛 + 𝑤𝑛 = −2 (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 2𝑢1 + 𝑢0
2
Donc
1 1 𝑛 2 1 𝑛 2 1
𝑢𝑛 = (−2 (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 2𝑢1 + 𝑢0 ) = − (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 𝑢1 + 𝑢0
3 2 3 2 3 3
4.
𝑛

𝑆𝑛 = ∑ 𝑢𝑘 = 𝑢0 + 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
𝑘=0
2 1 0 2 1 2 1 1 2 1
= (− (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 𝑢1 + 𝑢0 ) + (− (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 𝑢1 + 𝑢0 )
3 2 3 3 3 2 3 3
2 1 2 2 1 2 1 𝑛 2 1
+ (− (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 𝑢1 + 𝑢0 ) + ⋯ + (− (− ) (𝑢1 − 𝑢0 ) + 𝑢1 + 𝑢0 )
3 2 3 3 3 2 3 3
2 1 1 2 1 𝑛 2 1
= − (𝑢1 − 𝑢0 ) (1 + (− ) + (− ) + ⋯ + (− ) ) + (𝑛 + 1) ( 𝑢1 + 𝑢0 )
3 2 2 2 3 3
1 𝑛+1
2 1 − (− 2)1
= − (𝑢1 − 𝑢0 ) + (𝑛 + 1)(2𝑢1 + 𝑢0 )
3 1 3
1 − (− 2)
2 2 1 𝑛+1 1
= − (𝑢1 − 𝑢0 ) × (1 − (− ) ) + (𝑛 + 1)(2𝑢1 + 𝑢0 )
3 3 2 3
4 1 𝑛+1 1
= − (𝑢1 − 𝑢0 ) (1 − (− ) ) + (𝑛 + 1)(2𝑢1 + 𝑢0 )
9 2 3
1 1 𝑛+1
Comme −1 < − < 1, (− ) →0
2 2
𝑢0
( 𝑆𝑛 )𝑛∈ℕ , admet une limite finie si et seulement si 2𝑢1 + 𝑢0 = 0, soit 𝑢1 = −
2
Et
4 4 𝑢0 4 3 2
lim 𝑆𝑛 = − (𝑢1 − 𝑢0 ) = − (− − 𝑢0 ) = − × (− ) 𝑢0 = 𝑢0
𝑛→+∞ 9 9 2 9 2 3
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
Si la suite de terme général 𝑢𝑛 converge vers une limite 𝑙 alors
5 7
𝑙= + √𝑙 −
2 4
Suites réelles Pascal Lainé

Il est clair qu’il va falloir élever au carré quelque chose, mais si on élève au carré ces deux expressions
on va avoir un double produit où il y aura encore une racine alors il faut modifier légèrement cette
égalité
5 7
𝑙− = √𝑙 −
2 4
On y va
5 2 7
(𝑙 − ) = 𝑙 −
2 4
5
Mais attention, il faudra faire une réciproque des fois que 𝑙 − 2 soit négatif.
25 7
𝑙 2 − 5𝑙 +
= 𝑙 − ⇔ 𝑙 2 − 6𝑙 + 8 = 0
4 4
Cette équation du second degré a pour discriminant
Δ = 36 − 4 × 8 = 4
Et donc comme racines
6−2 6+2
𝑙1 = = 2 et 𝑙2 = =4
2 2
La solution 𝑙 = 2 ne convient pas car
5 7
2− ≠ √2 −
2 4
La solution 𝑙 = 4 est la seule possible.
Comme 𝑢0 < 4, ce qui nous arrangerait maintenant c’est que la suite de terme général 𝑢𝑛 soit croissante
et majorée par 4, on pourrait alors conclure que la suite de terme général 𝑢𝑛 est convergente et de limite
4. Montrons ce résultat par récurrence.
11 11
Pour 𝑢0 = c’est clair < 4.
4 4
Montrons que 𝑢𝑛 < 4 entraine que 𝑢𝑛+1 < 4
5 7 5 7 5 9 5 3
𝑢𝑛+1 = + √𝑢𝑛 − < + √4 − = + √ = + = 4
2 4 2 4 2 4 2 2
La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est majorée par 4.
Pour montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante on aura besoin de montrer, au préalable que pour tout
5
∈ ℕ 𝑢𝑛 > 2, pour ce genre de récurrence on peut dire que c’est trivial, on vérifie au passage que la suite
5 7
de terme général 𝑢𝑛 est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ car 𝑢𝑛 > 2 ⇒ 𝑢𝑛 − 4 > 0
Regardons maintenant si la suite est monotone :
5 7 5 7
(2 − 𝑢𝑛 + √𝑢𝑛 − 4) (2 − 𝑢𝑛 − √𝑢𝑛 − 4)
5 7 5 7
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = + √𝑢𝑛 − − 𝑢𝑛 = − 𝑢𝑛 + √𝑢𝑛 − =
2 4 2 4 5 7

2 − 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 − 4
2
5 7
(2 − 𝑢𝑛 ) − (𝑢𝑛 − 4) 𝑢𝑛2 − 6𝑢𝑛 + 8 (𝑢𝑛 − 2)(𝑢𝑛 − 4)
= = =
5 √ 7 5 √ 7 5 √ 7
2 − 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 − 4 2 − 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 − 4 2 − 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 − 4
5
< 𝑢𝑛 ⇒ 𝑢𝑛 − 2 > 0
2
𝑢𝑛 < 4 ⇒ 𝑢𝑛 − 4 < 0
Suites réelles Pascal Lainé

5 5 5 7
< 𝑢𝑛 ⇒ − 𝑢𝑛 < 0 ⇒ − 𝑢𝑛 − √𝑢𝑛 − < 0
2 2 2 4
Par conséquent 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 > 0, la suite est croissante
C’est fait, la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante et majorée donc elle converge vers la seule limite possible
𝑙 = 4.
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. Il s’agit d’une forme indéterminée, on mettre en facteur, au numérateur et au dénominateur les
termes qui tendent le plus vite vers l’infini
1 1 1 1
𝑛 ( − 1 + 𝑛) −1+𝑛
√𝑛 − 𝑛 + 1 √ 𝑛 √ 𝑛
= =
2
2√𝑛 + 𝑛 + 2 𝑛 ( + 1 + ) 2 2 2
+1+
√𝑛 𝑛 √𝑛 𝑛
1 1
−1+𝑛
√𝑛 − 𝑛 + 1 √𝑛 1
lim = lim = − = −1
𝑛→+∞ 2√𝑛 + 𝑛 + 2 𝑛→+∞ 2 2 1
+1+𝑛
√ 𝑛
2. Si (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ admet une limite 𝑙, celle-ci vérifie
𝑙 = 𝑙 − 𝑙2 ⇔ 𝑙 = 0
Regardons si la suite est monotone, pour tout 𝑛 ≥ 1
𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1 = −(𝑢𝑛−1 )2 ≤ 0
Donc la suite est décroissante.
Montrons par récurrence que pour tout 𝑛 ≥ 0. 0 < 𝑢0 < 1, puis montrons que pour tout 𝑛 ≥ 1
0 < 𝑢𝑛−1 < 1 entraine que 0 < 𝑢𝑛 < 1.
𝑢𝑛 = 𝑢𝑛−1 − (𝑢𝑛−1 )2 = 𝑢𝑛−1 (1 − 𝑢𝑛−1 )
0 < 𝑢𝑛−1 < 1 entraine que 0 < 1 − 𝑢𝑛−1 < 1 et le produit de deux nombres compris entre 0 et
1 est compris entre 0 et 1, donc 0 < 𝑢𝑛 < 1. En particulier (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est minorée par 0, comme
elle est décroissante, elle converge vers la seule limite possible 𝑙 = 0.
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
𝑛2 + 𝑛 + 1 − (𝑛2 − 𝑛 + 1) 2𝑛
√𝑛 2 +𝑛+1− √𝑛 2 −𝑛+1= =
√𝑛2 +𝑛+1+ √𝑛2 −𝑛+1
√𝑛2 (1 + 1 + 12 ) + √𝑛2 (1 − 1 + 12 )
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
2𝑛 2
= =
1 1 1 1 √1 + 1 + 12 + √1 − 1 + 12
𝑛√1 + 𝑛 + 2 + 𝑛√1 − 𝑛 + 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Donc cette expression admet une limite et
2 2
lim (√𝑛2 + 𝑛 + 1 − √𝑛2 − 𝑛 + 1) = lim = =1
2
√1 + 1 + 12 + √1 − 1 + 12
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
Première méthode
Suites réelles Pascal Lainé

1 1 1
𝑛 − 𝑛√1 + 𝑛 𝑛 (1 − √1 + 𝑛) 1 − √1 + 𝑛
𝑛− √𝑛2 +𝑛
𝑢𝑛 = = 𝑢𝑛 = = = → 0
1 − √𝑛2 + 1 1 1 1 1 √ 1 𝑛→+∞
1 − 𝑛√1 + 2 𝑛 (𝑛 − √1 + 2 )
𝑛 𝑛 𝑛 − 1 + 𝑛2
Deuxième méthode (moins bonne)
𝑛 − √𝑛2 + 𝑛 𝑛 − √𝑛2 + 𝑛 1 𝑛2 − (𝑛2 + 𝑛) 1 + √𝑛2 + 1
𝑢𝑛 = = × = ×
1 − √𝑛2 + 1 1 1 − √𝑛2 + 1 𝑛 + √𝑛2 + 𝑛 12 − (𝑛2 + 1)
√ 2 1
−𝑛 1 + √𝑛2 + 1 1 1 + √𝑛2 + 1 1 1 + 𝑛 (1 + 𝑛2 )
= × = × = ×
𝑛 + √𝑛2 + 𝑛 −𝑛2 𝑛 𝑛 + √𝑛2 + 𝑛 𝑛 1
𝑛 + √𝑛2 (1 + 𝑛)

1 1 1 1 √ 1
1 + 𝑛√1 + 𝑛 (𝑛 + √1 + 2 )
1 1
𝑛2 1 𝑛 + 1 + 𝑛2
𝑛
= × = × = × → 0
𝑛 1 𝑛 1 𝑛 1 𝑛→+∞
𝑛 + 𝑛√1 + 𝑛 𝑛 (1 + √1 + 𝑛) 1 + √1 + 𝑛

Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
Nous allons utiliser le théorème sur les suites adjacentes
1 1 1 1 1 1 1 1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 1 + 3 + 3 + ⋯ + 3 + − (1 + 3 + 3 + ⋯ + 3 ) = >0
2 3 𝑛 (𝑛 + 1) 3 2 3 𝑛 (𝑛 + 1)3
Donc la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥1 est croissante
1 1 1 1 1 𝑛2 + 𝑛2 (𝑛 + 1) − (𝑛 + 1)3
𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 + − 𝑢𝑛 − = + − =
(𝑛 + 1)2 𝑛2 (𝑛 + 1)3 (𝑛 + 1)2 𝑛2 (𝑛 + 1)3 𝑛2
2 3 2 3 2 2
𝑛 + 𝑛 + 𝑛 − (𝑛 + 3𝑛 + 3𝑛 + 1) 𝑛 + 3𝑛 + 1
= = − <0
(𝑛 + 1)3 𝑛2 (𝑛 + 1)3 𝑛2
Donc la suite (𝑣𝑛 )𝑛≥1 est décroissante
1
𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 = 2 → 0
𝑛
Donc les deux suites convergent vers une même limite.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
1. 1 < 𝑢0 , montrons que 1 < 𝑢𝑛 entraine que 1 < 𝑢𝑛+1
𝑢𝑛+1 = √2𝑢𝑛 − 1 > √2 × 1 − 1 = 1
1
Cela montre que la suite est bien définie car si 𝑢𝑛 < 2 alors 𝑢𝑛+1 n’est pas défini.
2.
2𝑢𝑛 − 1 − 𝑢𝑛2 𝑢𝑛2 + 2𝑢𝑛 + 1 (𝑢𝑛 + 1)2
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = √2𝑢𝑛 − 1 − 𝑢𝑛 = =− − <0
√2𝑢𝑛 − 1 + 𝑢𝑛 √2𝑢𝑛 − 1 + 𝑢𝑛 √2𝑢𝑛 − 1 + 𝑢𝑛
Donc la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante.
3. La suite est décroissante et minorée par 1 donc elle converge vers une limite 𝑙 qui vérifie
𝑙 = √2𝑙 − 1
𝑙 > 0 et √2𝑙 − 1 > 0 donc
𝑙 = √2𝑙 − 1 ⇔ 𝑙 2 = 2𝑙 − 1 ⇔ 𝑙 2 − 2𝑙 + 1 = 0 ⇔ (𝑙 − 1)2 = 0 ⇔ 𝑙 = 1
Suites réelles Pascal Lainé

Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
On a
𝐸(√𝑛) ≤ √𝑛 < 𝐸(√𝑛) + 1
Donc
√𝑛 − 1 < 𝐸(√𝑛) ≤ √𝑛
On divise par √𝑛 > 0
√𝑛 − 1 𝐸(√𝑛) √𝑛 1 𝐸(√𝑛)
< ≤ ⇔ 1− < ≤1
√𝑛 √𝑛 √𝑛 √𝑛 √𝑛
D’après le théorème des gendarmes
𝐸(√𝑛)
lim =1
𝑛→+∞ √𝑛

Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
1. Montrons par récurrence que ∀𝑛 ≥ 0, 0 < 𝑢𝑛 < 1, cela montrer au passage que la suite 𝑢𝑛 est
bien définie pour tout 𝑛 (en effet si 𝑢𝑛 ∉ [0,1] 𝑢𝑛+1 n’est pas défini.
𝑢0 ∈ ]0,1[, montrons maintenant que 𝑢𝑛 ∈ ]0,1[ entraine que 𝑢𝑛+1 ∈ ]0,1[
∀𝑛 ∈ ℕ, 0 < 𝑢𝑛 < 1 ⇔ 0 < 1 − 𝑢𝑛 < 1 ⇔ 0 < √1 − 𝑢𝑛 < 1 ⇔ 0 < 1 − √1 − 𝑢𝑛 < 1
1 1
⇔ 0 < (1 − √1 − 𝑢𝑛 ) < ⇒ 0 < 𝑢𝑛+1 < 1
5 5
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ∈ ]0,1[.
2. Nous allons employer la méthode « normale »
1 1 1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = (1 − √1 − 𝑢𝑛 ) − 𝑢𝑛 = − 𝑢𝑛 − √1 − 𝑢𝑛
5 5 5
2
1 1 1 1 1 1
( − 𝑢𝑛 − √1 − 𝑢𝑛 ) ( − 𝑢𝑛 + √1 − 𝑢𝑛 ) ( − 𝑢𝑛 ) − (1 − 𝑢𝑛 )
= 5 5 5 5 = 5 25
1 1 1 1
5 − 𝑢𝑛 + 5 √1 − 𝑢𝑛 5 − 𝑢𝑛 + 5 √1 − 𝑢𝑛
1 2 1 1 9 9
− 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛2 − + 𝑢𝑛 𝑢𝑛2 − 𝑢𝑛 𝑢𝑛 (𝑢𝑛 − )
= 25 5 25 25 = 25 = 25
1 1 1 1 1 1
− 𝑢 + 1 − 𝑢 − 𝑢 + 1 − 𝑢
5 𝑛 5 √ 𝑛 5 𝑛 5 √ 𝑛 5 − 𝑢𝑛 + 5 √1 − 𝑢𝑛
9
Et là cela coince, au numérateur, on connait bien le signe de 𝑢𝑛 mais pas celui de 𝑢𝑛 − 25 et au
1
dénominateur, rien ne nous permet d’affirmer que 5 − 𝑢𝑛 ≥ 0 (cela nous aurait arranger parce
que dans ce cas on aurait pu conclure que le dénominateur est positif). Bref il doit y avoir un
« truc ».
1 1 (1 − √1 − 𝑢𝑛 )(1 + √1 − 𝑢𝑛 ) 1 1 − (1 − 𝑢𝑛 )
𝑢𝑛+1 = (1 − √1 − 𝑢𝑛 ) = = ×
5 5 1 + √1 − 𝑢𝑛 5 1 + √1 − 𝑢𝑛
1 𝑢𝑛 1 𝑢𝑛
= × < × < 𝑢𝑛
5 1 + √1 − 𝑢𝑛 5 1 + 0
Et voilà le travail, la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante.
3. La suite est décroissante et minorée par 0 donc elle est convergente vers une limite 𝑙 qui vérifie
1
𝑙 = (1 − √1 − 𝑙) ⇔ 5𝑙 = 1 − √1 − 𝑙 ⇔ 5𝑙 − 1 = −√1 − 𝑙
5
Suites réelles Pascal Lainé

Maintenant on peut élever au carré mais on n’aura qu’une implication parce que rien ne garantit
1
que 5𝑙 − 1 soit du même signe que −√1 − 𝑙, c’est-à-dire négatif (en fait si parce que 𝑢0 = 5 et la
1
suite est décroissante donc 𝑙 < 5, mettons que l’on ait rien vu).
9
(5𝑙 − 1)2 = 1 − 𝑙 ⇔ 25𝑙 2 − 10𝑙 + 1 = 1 − 𝑙 ⇔ 25𝑙 2 − 9𝑙 = 0 ⇔ 25𝑙 (𝑙 − )=0
25
9
Il y a deux limites possibles, 𝑙 = 0 convient car 5 × 0 − 1 = −√1 − 0, par contre 𝑙 = ne
25
9 4 9 16 4
convient pas car 5 × 25 − 1 = 5 et −√1 − 25 = −√25 = − 5
Finalement la suite est décroissante, minorée par 0, elle converge vers la seule limite possible
𝑙 = 0.
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1. a) 𝑓𝑛 est définie, continue et dérivable à dérivée continue sur [0,1].
𝑓𝑛′(𝑥 ) = 𝑛𝑥 𝑛−1 − 2(1 − 𝑥 )(−1) = 𝑛𝑥 𝑛−1 + 2(1 − 𝑥 )
Pour 𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑥 𝑛−1 > 0 et 1 − 𝑥 > 0 donc 𝑓𝑛 est strictement croissante. On pourrait vérifier
que 𝑓𝑛′(0) > 0 et que 𝑓𝑛′ (1) > 0 mais même si ces dérivées avaient été nulle cela n’aura pas
changer la conclusion.
b) 𝑓𝑛 (0) = −1 et 𝑓𝑛 (1) = 1, d’après 1.a) 𝑓𝑛 est une bijection croissante de ]0,1[ sur ]−1,1[,
donc 0 ∈ ]−1,1[ admet un unique antécédent 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[, c’est-à-dire tel que 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0.
c)
𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0 ⇔ 𝛼𝑛𝑛 − (1 − 𝛼𝑛 )2 = 0 ⇔ 𝛼𝑛𝑛 = (1 − 𝛼𝑛 )2
𝑓𝑛+1 (𝛼𝑛 ) = 𝛼𝑛𝑛+1 − (1 − 𝛼𝑛 )2 = 𝛼𝑛𝑛+1 − 𝛼𝑛𝑛 = 𝛼𝑛𝑛 (𝛼𝑛 − 1) < 0
Car 𝛼𝑛𝑛 > 0 et 1 − 𝛼𝑛 < 0.
2. a) La fonction 𝑓𝑛+1 est une bijection croissante donc
0 = 𝑓𝑛+1 (𝛼𝑛+1 ) > 𝑓𝑛+1 (𝛼𝑛 ) ⇔ 𝛼𝑛+1 > 𝛼𝑛
Par conséquent la suite (𝛼𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante.
b) la suite est croissante et majorée par 1, donc elle converge.
c) i) La suite est croissante alors
0 < 𝛼𝑛 ≤ 𝛼
Cela entraine que
0 < 𝛼𝑛𝑛 ≤ 𝛼 𝑛
Or, si 0 ≤ 𝛼 < 1 alors la limite de 𝛼 𝑛 est nulle, on en déduit, d’après le théorème des gendarmes
que
lim 𝛼𝑛𝑛 = 0
𝑛→+∞
ii) On a vu au 1. c) que
𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0 ⇔ 𝛼𝑛𝑛 = (1 − 𝛼𝑛 )2
Ce qui entraine, d’après 2. c) i) que
lim (1 − 𝛼𝑛 )2 = 0
𝑛→+∞
Autrement dit que
lim 𝛼𝑛 = 1
𝑛→+∞
Ce qui signifie que 𝛼 = 1, (comme 0 < 𝛼𝑛 < 1 et que (𝛼𝑛 )𝑛→+∞ admet une limite 𝛼 entraine
que 0 ≤ 𝛼 ≤ 1), il y a une contradiction avec l’hypothèse 𝛼 < 1, par conséquent 𝛼 = 1.
Allez à : Exercice 24 :
Suites réelles Pascal Lainé

Correction exercice 25 :

√1 + 1 − 1
𝑛 1
𝑢𝑛 = = 𝑓( )
1 𝑛
𝑛
Avec
√1 + 𝑥 − 1
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥
Si 𝑓 admet une limite lorsque 𝑥 → 0, avec 𝑥 ≠ 0 alors cette limite est la même que celle de 𝑢𝑛 .
Il s’agit d’une forme indéterminée.
Première méthode
Règle de L’Hospital, on pose
𝑔(𝑥 ) = √1 + 𝑥 − 1 et ℎ(𝑥 ) = 𝑥
Alors
1
𝑔 ′ (𝑥 ) = et ℎ′ (𝑥 ) = 1
2√1 + 𝑥
𝑔 ′ (𝑥 ) 1
=
ℎ′ (𝑥 ) 2√1 + 𝑥
′( )
𝑔 𝑥 1 1
lim ′ = lim =
𝑥→0 ℎ (𝑥 ) 𝑥→0 2√1 + 𝑥 2
𝑥≠0 𝑥≠0
On en déduit que
√1 + 𝑥 − 1 𝑔 ′ (𝑥 ) 1
lim = lim ′ =
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 ℎ (𝑥 ) 2
𝑥≠0 𝑥≠0
Et alors
1
lim 𝑢𝑛 =
𝑛→+∞ 2
Deuxième méthode
On pose
𝑔(𝑥 ) = √1 + 𝑥
√1 + 𝑥 − 1 𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0)
=
𝑥 𝑥−0
1
Il s’agit du taux de variation, en 0, de la fonction 𝑔, sa limite est 𝑔′ (0). Comme 𝑔′(𝑥 ) = 2 :
√1+𝑥
√1 + 𝑥 − 1 1
lim = 𝑔′(0) =
𝑥→0 𝑥 2
𝑥≠0
Et alors
1
lim 𝑢𝑛 =
𝑛→+∞ 2
Troisième méthode
1 1
(√1 + 𝑛 − 1) (√1 + 𝑛 + 1) 11
1+𝑛−1
1 𝑛 1
𝑛 (√1 + − 1) = 𝑛 =𝑛 =𝑛 =
𝑛
√1 + 1 + 1 √1 + 1 + 1 √1 + 1 + 1 √1 + 1 + 1
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1
lim 𝑢𝑛 = lim =
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 2
√1 + 1 + 1
𝑛
Allez à : Exercice 25 :
Suites réelles Pascal Lainé

Correction exercice 26 :

1.
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
1 1 1 1 1 1
= + + + ⋯+ + +
𝑛+2 𝑛+3 𝑛+4 2𝑛 2𝑛 + 1 2𝑛 + 2
1 1 1 1 1 1 1
−( + + +⋯+ ) = + −
𝑛+1 𝑛+2 𝑛+3 2𝑛 2𝑛 + 1 2𝑛 + 2 𝑛 + 1
2(𝑛 + 1) + 2𝑛 + 1 − 2(2𝑛 + 1) 1
= = <0
2(2𝑛 + 1)(𝑛 + 1) 2(2𝑛 + 1)(𝑛 + 1)
Donc la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante.
2. ∀𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑛}
1 1 1
≤ <
2𝑛 𝑛 + 𝑘 𝑛 + 1
Donc
1 1 1 1 1 1 1 1
+⋯+ ≤ + + + ⋯+ < + ⋯+

2𝑛 2𝑛 𝑛 + 1 𝑛 + 2 𝑛 + 3 2𝑛 ⏟ 𝑛+1 𝑛+1
×𝑛 ×𝑛
Autrement dit
𝑛 𝑛
≤ 𝑢𝑛 <
2𝑛 𝑛+1
Ce qui entraine que
1
≤ 𝑢𝑛 < 1
2
La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est majorée par 1 et croissante donc elle converge vers une limite 𝑙.
1
Et on a 2 ≤ 𝑙 ≤ 1.
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
On va minorer 𝑢𝑛 par une suite qui tend vers +∞
∀𝑘 ∈ {1, … , 𝑛}, 3 + |sin(𝑘)|√𝑘 < 3 + √𝑘 ≤ 3 + √𝑛
Ce qui entraine que
1 1
∀𝑘 ∈ {1, … , 𝑛}, ≥
3 + |sin(𝑘)|√𝑘 3 + √𝑛
Donc
1 1 𝑛
𝑢𝑛 ≥ +⋯+ = → +∞
3 + √𝑛
⏟ 3 + √𝑛 3 + √𝑛
×𝑛
On en déduit que
lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 4𝑢𝑛2 − 𝑢𝑛 +
16
1
Transformons le polynôme 4𝑋 2 − 𝑋 + 16
Suites réelles Pascal Lainé

Son discriminant est


1
Δ= 1−4×4× =0
16
Donc, à un coefficient près, il s’agit d’une identité remarquable
2
1 2
1 1 1 2
4𝑋 − 𝑋 + = 4 (𝑋 − 𝑋 + ) = 4 (𝑋 − )
16 4 64 8
Alors
2
1 1 2
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 4𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 + = 4 (𝑢𝑛 − ) ≥ 0
16 8
La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante.
1
Montrons par récurrence qu’elle est majorée par 8.
1 1
Pour 𝑢0 = 0 c’est vrai. Montrons que 𝑢𝑛 < 8 entraine que 𝑢𝑛+1 < 8.
1 2
1 1 2 1 4 1 1 1
𝑢𝑛+1 = + 4𝑢𝑛 < +4×( ) = + = + =
16 16 8 16 64 16 16 8
1 1
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 8, (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est croissante et majorée par 8 donc elle converge vers une limite 𝑙 qui
vérifie
1 1 1 2 1
𝑙= + 4𝑙 2 ⇔ 4𝑙 2 − 𝑙 + = 0 ⇔ 4 (𝑙 − ) = 0 ⇔ 𝑙 =
16 16 8 8
1
(𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ converge vers la seule limite possible .
8
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1.
(−1)𝑛 sin(𝑛2 ) (−1)𝑛 sin(𝑛2 ) 1 sin(𝑛2 ) 1 1
| + |≤| |+| |= +| |≤ +
𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2
1
La suite de terme général 𝑛 est décroissante et pour tout 𝑛 ≥ 5
1 1 1
≤ <
𝑛 5 4
Donc pour tout 𝑛 ≥ 5
(−1)𝑛 sin(𝑛2 ) 1 1 3
| + |≤ + =
𝑛 2 4 2 4
2. Pour tout 𝑛 ≥ 5
3 𝑛
0 < 𝑢𝑛 ≤ ( ) → 0
4
Donc d’après le théorème des gendarmes :
lim 𝑢𝑛 = 0
𝑛→+∞
Allez à : Exercice 29 :

Correction exercice 30 :
1 −𝑢
𝑢1 =
𝑒 0>0
3
Montrons par récurrence que pour tout 𝑛 ≥ 1 que 𝑢𝑛 > 0
Pour 𝑛 = 1 c’est vrai. Montrons que 𝑢𝑛 > 0 entraine que 𝑢𝑛+1 > 0
𝑛
𝑢𝑛+1 = 2 𝑒 −𝑢𝑛 > 0
𝑛 +2
Suites réelles Pascal Lainé

C’est une grosse évidence.


On en déduit que pour tout 𝑛 ≥ 1
𝑛 𝑛
0 < 𝑢𝑛+1 = 𝑒 −𝑢𝑛 < 2
𝑛2 +2 𝑛 +2
Comme
𝑛
lim =0
𝑛→+∞ 𝑛2 +2
D’après le théorème des gendarmes
lim 𝑢𝑛+1 = 0 ⇔ lim 𝑢𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
1.
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = −3 + 𝑒 𝑢𝑛
Pour montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante il va falloir montrer que
−3 + 𝑒 𝑢𝑛 < 0 ⇔ 𝑒 𝑢𝑛 < 3 ⇔ 𝑢𝑛 < ln(3)
Montrons cela par récurrence que 𝑢𝑛 < ln(3)
𝑒 < 3 ⇒ ln(𝑒) < ln(3) ⇒ 𝑢0 = 1 < ln(3) pour 𝑛 = 0 c’est vrai.
Montrons que 𝑢𝑛 < ln(3) entraine que 𝑢𝑛+1 < ln(3)
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 − 3 + 𝑒 𝑢𝑛 < ln(3) − 3 + 𝑒 ln(3) = ln(3) − 3 + 3 = ln(3)
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < ln(3)
Cela montre que 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 < 0 et que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante.
2. Si la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente vers une limite 𝑙 alors
𝑙 = 𝑙 − 3 + 𝑒 𝑙 ⇔ 0 = −3 + 𝑒 𝑙 ⇔ 𝑒 𝑙 = 3 ⇔ 𝑙 = ln(3)
Or la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante et 𝑢0 < ln(3) donc elle ne peut pas converger vers ln(3).
3. La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante, si cette suite est minorée, elle converge or ce n’est pas le cas,
donc elle n’est pas minorée. Une suite décroissante et non minorée tend vers −∞.
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
1. C’est faux, par exemple 𝐵 = ]0,1] est minorée, sa borne inférieure est 0 et 0 ∉ ]0,1].
2. C’est faux, par exemple la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 la suite de nombres réels définit par :
𝑢𝑛 = 𝑛 + (−1)𝑛 √𝑛
En transformant 𝑢𝑛 , pour 𝑛 > 0 :
(−1)𝑛
𝑢𝑛 = 𝑛 (1 + )
√𝑛
Il est clair que
lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛→+∞
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑛 + 1 + (−1 )𝑛+1 √𝑛 + 1 − (𝑛 + (−1)𝑛 √𝑛) = 1 + (−1)𝑛+1 (√𝑛 + √𝑛 + 1)
Donc pour 𝑛 = 2𝑝, 𝑢2𝑝+1 < 𝑢2𝑝 , ce qui montre que la suite n’est pas croissante même à partir d’un
certain rang. En fait la suite augmente entre 𝑢2𝑝−1 et 𝑢2𝑝 et elle diminue un peu moins entre 𝑢2𝑝 et
𝑢2𝑝+1 .
3. Une suite de Cauchy à valeurs réelle converge vers une limite 𝑙 donc
∀𝜖 > 0, ∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 > 𝑁, |𝑢𝑛 − 𝑙 | < 𝜖
Prenons 𝜖 = 1 (n’importe quelle valeur convient) alors |𝑢𝑛 − 𝑙 | < 1 ce qui équivaut à
∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 > 𝑁, −1 < 𝑢𝑛 − 𝑙 < 1
Suites réelles Pascal Lainé

Ou encore à
∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 > 𝑁, 𝑙 − 1 < 𝑢𝑛 < 𝑙 + 1
Ensuite l’ensemble {𝑢0 , 𝑢1 , … , 𝑢𝑁 } est un ensemble fini, il admet donc un minimum et un maximum,
notons les respectivement 𝑢𝑛0 et 𝑢𝑛1 , ce qui signifie que
∀𝑛 ∈ {0,1, … , 𝑁}, 𝑢𝑛0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢𝑛1
Par conséquent
∀𝑛 ∈ ℕ, min(𝑙 − 1, 𝑢𝑛0 ) ≤ 𝑢𝑛 ≤ max(𝑙 + 1, 𝑢𝑛1 )
Donc la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est bornée.
Remarque : cela signifie nullement que l’ensemble {𝑢𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ} admet un maximum et un minimum,
cela peut être le cas ou pas.
4. On fait comme si on n’avait rien vu.
Commençons par écrire ce que signifie :
lim |𝑢𝑛 | = +∞
𝑛→+∞
∀𝐴 ∈ ℝ, ∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 > 𝑁 ⇒ |𝑢𝑛 | > 𝐴
Puis écrivons la négation de cette proposition, attention, il y a un piège, la négation de
«𝑛 > 𝑁, |𝑢𝑛 | > 𝐴 » est « 𝑛 ≤ 𝑁 ou |𝑢𝑛 | ≤ 𝐴 »
∃𝐴 ∈ ℝ, ∀𝑁 ∈ ℕ, ∃𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 > 𝑁 et |𝑢𝑛 | ≤ 𝐴 (1)
Car la négation de (𝑃) ⇒ (𝑄 ) est : (𝑃) et non(𝑄 )
Là, il ne faut pas s’enthousiasmer en se disant que |𝑢𝑛 | ≤ 𝐴 veut bien dire que (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est bornée.
Rappelons ce que signifie qu’une suite est bornée
∃𝐴 ∈ ℝ, ∀𝑛 ∈ ℕ, |𝑢𝑛 | ≤ 𝐴 (2)
Ou strictement inférieure à 𝐴 si on veut.
Dans (1) il y a un « ∃𝑛 ∈ ℕ » et dans (2) il y a un « ∀𝑛 ∈ ℕ », cela pose problème parce que l’on
ne voit pas bien comment on pourrait faire pour transformer le « il existe » en « pour tout ». Il y a
sans doute un truc que l’on a pas vu, et si la proposition 4 était fausse malgré les apparences
trompeuses. Si par exemple (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ admettait une sous-suite tendant vers l’infini et que les autres
termes restent bornés, on serait dans le cadre de la proposition 4 et pourtant la suite n’est pas bornée,
donnons un exemple d’une telle suite : pour tout 𝑝 ∈ ℕ
𝑢2𝑝 = 𝑝 et 𝑢2𝑝+1 = 0
La limite de la suite (|𝑢𝑛 |)𝑛∈ℕ = (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ cette suite n’est pas +∞ car il existe une sous-suite
constante (et égale à 0) et pourtant (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ n’est pas bornée car il existe une sous-suite tendant vers
l’infini. Et voilà !
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
On rappelle qu’une suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite de Cauchy si elle vérifie
∀𝜖 > 0, ∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑚 ∈ ℕ, 𝑚 ≥ 𝑛 ≥ 𝑁 ⇒ |𝑢𝑚 − 𝑢𝑛 | < 𝜖
Ou encore
∀𝜖 > 0, ∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑝 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑁 et 𝑝 ≥ 0 ⇒ |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | < 𝜖
Nions cette proposition
∃𝜖 > 0, ∀𝑁 ∈ ℕ, ∃𝑛 ∈ ℕ, ∃𝑝 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑁 et 𝑝 ≥ 0 et |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | > 𝜖 (1)
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 = + + ⋯ + + + ⋯+ − ( + + ⋯+ ) = +⋯+
2 3 𝑛 𝑛+1 𝑛+𝑝 2 3 𝑛 𝑛+1 𝑛+𝑝
1 1 1 1 𝑝
|𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | = +⋯+ > + ⋯+ =
𝑛+1 𝑛+𝑝 𝑛 ⏟+ 𝑝 𝑛+𝑝 𝑛+𝑝
×𝑝
Suites réelles Pascal Lainé

Ensuite on choisit 𝑝 de façon à ce que |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | ne tende pas vers 0, 𝑝 = 𝑛 convient


1
Revenons à (1), prenons 𝜖 = 2, 𝑛 quelconque (ici il n’y a pas besoin d’en prendre un en particulier, cela
marche avec tous !) et 𝑝 = 𝑛, cela montre que (1) est vrai, autrement dit que (𝑢𝑛 )𝑛≥2 n’est pas une suite
de Cauchy.
Malheureusement cela ne suffit pas pour montrer que (𝑢𝑛 )𝑛≥2 tend vers l’infini, par exemple la suite de
terme général (−1)𝑛 n’est pas une suite de Cauchy et elle ne tend pas vers ∞.
Il faut rajouter que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥2 est croissante. Pour tout 𝑛 ≥ 2
1 1 1 1 1
𝑢𝑛+1 = + + ⋯ + + = 𝑢𝑛 +
2 3 𝑛 𝑛+1 𝑛+1
Ce qui entraine que
𝑢𝑛+1 > 𝑢𝑛
La suite est croissante et elle n’est pas de Cauchy donc elle tend vers +∞.
Remarque :
Si ce résultat ne vous parait pas évident, démontrons-le, nous savons que si
(𝑢𝑛 )𝑛≥2 est croissante et majorée alors elle converge, donc c’est une suite de Cauchy.
La contraposée de cette phrase mathématique est
Si (𝑢𝑛 )𝑛≥2 n’est pas de Cauchy alors elle n’est pas croissante ou elle n’est pas majorée.
Comme elle est croissante, elle n’est pas majorée.
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. Nous allons montrer que (𝑢𝑛 )𝑛≥1 n’est pas une suite de Cauchy.
Pour montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥1 n’est pas une suite de Cauchy on va montrer
∃𝜖 > 0, ∀𝑁 ∈ ℕ, ∃𝑛 ∈ ℕ, ∃𝑝 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑁 et 𝑝 ≥ 0 et |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | > 𝜖 (1)
1 1 1 1 1 1 1 1
|𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | = |1 + + + ⋯+ + + ⋯+ − (1 + + + ⋯ + )|
√2 √3 √𝑛 √𝑛 + 1 √𝑛 + 𝑝 √2 √3 √𝑛
1 1 1 1 1 1
=| + ⋯+ |= + ⋯+ > + ⋯+
√𝑛 + 1 √𝑛 + 𝑝 √𝑛 + 1 √𝑛 + 𝑝 √ ⏟𝑛 + 𝑝 √𝑛 + 𝑝
×𝑝
𝑝
=
√𝑛 + 𝑝
Ensuite on choisit 𝑝 de façon à ce que |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | ne tende pas vers 0, 𝑝 = 𝑛 convient
𝑛 𝑛 1
|𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | > =√ >
√𝑛 + 𝑛 2 √2

1
Revenons à (1), prenons 𝜖 = , 𝑛 quelconque (ici il n’y a pas besoin d’en prendre un en particulier,
√2
cela marche avec tous !) et 𝑝 = 𝑛, cela montre que (1) est vrai, autrement dit que (𝑢𝑛 )𝑛≥1 n’est pas une
suite de Cauchy. Par conséquent
lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛→+∞
2.
a)
(√𝑛 + 1 − √𝑛)(√𝑛 + 1 + √𝑛) 𝑛+1−𝑛 1
√𝑛 + 1 − √𝑛 = = =
√𝑛 + 1 + √𝑛 √𝑛 + 1 + √𝑛 √𝑛 + 1 + √𝑛
D’autre part
Suites réelles Pascal Lainé

1 1 1
√𝑛 < √𝑛 + 1 ⇒ 2√𝑛 < √𝑛 + 1 + √𝑛 < 2√𝑛 + 1 ⇒ < <
2√𝑛 + 1 √𝑛 + 1 + √𝑛 2√𝑛
Ce qui entraine que
1 2 1
< 2(√𝑛 + 1 − √𝑛) = <
√𝑛 + 1 √𝑛 + 1 + √𝑛 √𝑛
b) On applique le 2.a pour tout 𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑛}
Première méthode
1 1
< 2(√𝑘 + 1 − √𝑘) <
√𝑘 + 1 √𝑘

1 1
< 2(√1 + 1 − √1) <
√1 + 1 √1
1 1
< 2(√2 + 1 − √2) <
√2 + 1 √2

1 1
< 2 (√(𝑛 − 1) + 1 − √𝑛 − 1) <
√(𝑛 − 1) + 1 √𝑛 − 1
1 1
< 2(√𝑛 + 1 − √𝑛) <
√𝑛 + 1 √𝑛
Puis on fait la somme de ces 𝑛 lignes
1
𝑢𝑛 − 1 + < 2(√𝑛 + 1 − √1) < 𝑢𝑛
√𝑛 + 1
En simplifiant tous les termes qui se simplifient
L’inégalité de droite donne l’inégalité de gauche demandée 2(√𝑛 + 1 − √1) < 𝑢𝑛
Et l’inégalité de gauche
1 1
𝑢𝑛 − 1 + < 2(√𝑛 + 1 − √1) ⇔ 𝑢𝑛 < 1 − + 2√𝑛 + 1 − 2
√𝑛 + 1 √𝑛 + 1
−1 + 2(𝑛 + 1) 2𝑛 + 1
= −1= −1
√𝑛 + 1 √𝑛 + 1
Il faudrait montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ,
2𝑛 + 1
< 2√𝑛 ⇔ 2𝑛 + 1 < 2√𝑛(𝑛 + 1) ⇔ (2𝑛 + 1)2 < 4𝑛2 + 4𝑛
√𝑛 + 1
Seulement voilà, c’est faux !
Alors au lieu de faire la somme des 𝑛 premières lignes on va faire la somme des 𝑛 − 1
premières lignes en ne gardant que l’inégalité de gauche.
𝑢𝑛 − 1 < 2(√𝑛 − 1)
Ce qui entraine que
𝑢𝑛 < 2√𝑛 − 1
Et voilà. On a bien pour tout 𝑛 ≥ 1.
2√𝑛 + 1 − 2 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2√𝑛 − 1
c) On divise ces inégalités par √𝑛
2√𝑛 + 1 − 2 𝑢𝑛 2√𝑛 − 1
≤ ≤
√𝑛 √𝑛 √𝑛
Ce qui entraine que
Suites réelles Pascal Lainé

𝑛+1 2 1
2√ − ≤ 𝑣𝑛 ≤ 2 −
𝑛 √𝑛 √𝑛
D’après le théorème des gendarmes
lim 𝑣𝑛 = 2
𝑛→+∞
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
1.
2𝑛+2 2𝑛
(−1)𝑘 (−1)𝑘 (−1)2𝑛+2 (−1)2𝑛+1 1 1
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = ∑ − ∑ = + = −
𝑘2 𝑘2 (2𝑛 + 2)2 (2𝑛 + 1)2 (2𝑛 + 2)2 (2𝑛 + 1)2
𝑘=1 𝑘=1
(2𝑛 + 1 − (2𝑛 + 2)2 4𝑛2 + 4𝑛 + 1 − (4𝑛2 + 8𝑛 + 4)
)2 −4𝑛 − 3
= = =
(2𝑛 + 2) (2𝑛 + 1)
2 2 (2𝑛 + 2) (2𝑛 + 1)
2 2 (2𝑛 + 2)2 (2𝑛 + 1)2
<0
1 1
Remarque : dès la ligne (2𝑛+2)2 − (2𝑛+1)2, il est clair que cette expression est négative.
Donc (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est strictement décroissante.
2𝑛+3 2𝑛+1
(−1)𝑘 (−1)𝑘 (−1)2𝑛+3 (−1)2𝑛+2 −1 1
𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = ∑ − ∑ = + = +
𝑘 2 𝑘 2 (2𝑛 + 3) 2 (2𝑛 + 2) 2 (2𝑛 + 3) 2 (2𝑛 + 2)2
𝑘=1 𝑘=1
−(2𝑛 + 2 − (2𝑛 + 3)2 −(4𝑛2 + 8𝑛 + 4) + (4𝑛2 + 12𝑛 + 9)
)2
= =
(2𝑛 + 3)2 (2𝑛 + 2)2 (2𝑛 + 3)2 (2𝑛 + 2)2
4𝑛 + 5
= >0
(2𝑛 + 3)2 (2𝑛 + 2)2
−1 1
Remarque : dès la ligne (2𝑛+3)2 + (2𝑛+2)2, il est clair que cette expression est positive.
Donc (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est strictement croissante.
2.
2𝑛 2𝑛+1
(−1)𝑘 (−1)𝑘 (−1)2𝑛+1 1
𝑢𝑛 − 𝑣𝑛 = − ∑ − ∑ = − = → 0
𝑘 2 𝑘 2 (2𝑛 + 1) 2 (2𝑛 + 1)2 𝑛→+∞
𝑘=1 𝑘=1
Par conséquent ces deux suites sont adjacentes et elles convergent vers la même limite.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1. Pour 𝑝 = 1,
1 1 1
(𝐻1 ) ∀𝑛 ∈ ℕ, < −
(𝑛 + 1) 2 𝑛 𝑛+1
Pour montrer cela on va calculer
1 1 1 (𝑛 + 1)2 − 𝑛(𝑛 + 1) − 𝑛 𝑛2 + 2𝑛 + 1 − 𝑛2 − 𝑛 − 𝑛 1
− − = = = >0
𝑛 𝑛 + 1 (𝑛 + 1) 2 𝑛(𝑛 + 1) 2 𝑛(𝑛 + 1) 2 𝑛(𝑛 + 1)2
Ce qui montre que
1 1 1
∀𝑛 ∈ ℕ, < −
(𝑛 + 1) 2 𝑛 𝑛+1
Montrons que (𝐻𝑝 ) entraine (𝐻𝑝+1 )
1 1 1 1 1 1
+ ⋯ + + < − +
(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 𝑝)2 (𝑛 + 𝑝 + 1)2 𝑛 𝑛 + 𝑝 (𝑛 + 𝑝 + 1)2
Suites réelles Pascal Lainé

Il faut montrer que cette expression est majorée par


1 1

𝑛 𝑛+𝑝+1
Pour cela nous allons calculer la différence
1 1 1 1 1 1 1 1
− −( − + ) = − + −
𝑛 𝑛+𝑝+1 𝑛 𝑛 + 𝑝 (𝑛 + 𝑝 + 1)2 𝑛 + 𝑝 + 1 𝑛 + 𝑝 (𝑛 + 𝑝 + 1)2
−(𝑛 + 𝑝 + 1)(𝑛 + 𝑝) + (𝑛 + 𝑝 + 1)2 − (𝑛 + 𝑝)
=
(𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 + 1)2
(𝑛 + 𝑝 + 1)[−(𝑛 + 𝑝) + (𝑛 + 𝑝 + 1)] − (𝑛 + 𝑝) (𝑛 + 𝑝 + 1) − (𝑛 + 𝑝)
= =
(𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 + 1)2 (𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 + 1)2
1
= >0
(𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 + 1)2
Donc
1 1 1 1 1
− + < −
𝑛 𝑛 + 𝑝 (𝑛 + 𝑝 + 1) 2 𝑛 𝑛+𝑝+1
En fait on aurait pu utiliser (𝐻1 ) en changeant 𝑛 en (𝑛 + 𝑝)
Par conséquent
1 1 1 1 1
+ ⋯ + + < −
(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 𝑝)2 (𝑛 + 𝑝 + 1)2 𝑛 𝑛 + 𝑝 + 1
Ce qui montre que (𝐻𝑝 ) entraine (𝐻𝑝+1 ),
Et finalement
1 1 1 1
∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑝 ∈ ℕ∗ , + ⋯+ < −
(𝑛 + 1) 2 (𝑛 + 𝑝 ) 2 𝑛 𝑛+𝑝
2.
On rappelle que (𝑢𝑛 )𝑛≥1 est une suite de Cauchy si
∀𝜖 > 0, ∃𝑁 ∈ ℕ, ∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑝 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑁 et 𝑝 ≥ 0 ⇒ |𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | < 𝜖
1
On choisit un 𝜖 > 0 quelconque, et 𝑁 tel que 𝑁 < 𝜖
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 𝑁 et pour tout 𝑝 ∈ ℕ+
1 1 1 1 1 1 1 1
|𝑢𝑛+𝑝 − 𝑢𝑛 | = |1 + 2 + 2 + ⋯ + 2 + + ⋯+ − (1 + 2 + 2 + ⋯ + 2 )|
2 3 𝑛 (𝑛 + 1) 2 (𝑛 + 𝑝 ) 2 2 3 𝑛
1 1 1 1 1 1 1 1
=| +⋯+ |= + ⋯+ ≤ − < ≤ <𝜖
(𝑛 + 1) 2 (𝑛 + 𝑝 ) 2 (𝑛 + 1) 2 (𝑛 + 𝑝 ) 2 𝑛 𝑛+𝑝 𝑛 𝑁
Ce qui montre que cette est une suite de Cauchy, comme il s’agit d’une suite réelle elle converge.
𝜋2
On verra en L2 que sa limite est .
6
Allez à : Exercice 36 :
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Fonctions élémentaires

Exercice 1.
Déterminer les limites de 𝑥 𝑛 lorsque 𝑛 → +∞ selon les valeurs de 𝑥.
Aller à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Déterminer les limites de (ln(𝑥 ))𝑛 , avec 𝑛 ∈ ℕ, lorsque 𝑛 → +∞
Aller à : Correction exercice 2

Exercice 3.
Résoudre
𝑥𝑦 = 𝑦𝑥
Lorsque 𝑥 et 𝑦 sont des entiers strictement positifs.
Aller à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Déterminer la limite quand 𝑥 tend vers 0+ (avec 𝑥 ≠ 0) de :
1
− 2
𝑒 𝑥

𝑥3
(On pourra utiliser une variable auxiliaire bien choisie tendant vers +∞).
Aller à : Correction exercice 4

Exercice 5.
1 2
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓 (𝑥 ) = (𝑥 + 2) 𝑒 −𝑥
1. Déterminer les limites de 𝑓 à l'infini.
2. Etudier les variations de 𝑓.
3. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓 (𝑥 ) = (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 + 4
1. Etudier les variation de 𝑓 sur ℝ.
2. Calculer les limites de 𝑓 en ±∞.
3. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soient 𝑓 et 𝑔 les fonctions définies par
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 + (1 − 𝑒 −𝑥 ) ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) et 𝑔(𝑥 ) = ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) 𝑒 𝑥
1. Montrer que 𝑓 et 𝑔 sont définies pour tout 𝑥 ∈ ℝ+∗.
2. Calculer les variations de 𝑓 et en déduire que pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) > 0.
𝑒𝑥
3. Montrer que 𝑔′ (𝑥 ) = 1−𝑒 −𝑥 𝑓(𝑥 ).
4. En déduire les variations de 𝑔
1
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

5. Calculer la limite de 𝑔 en 0+ , puis calculer la limite de 𝑔 en +∞ (on pourra poser 𝑋 = −𝑒 −𝑥 )


6. Tracer le graphe de 𝑔.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
1

𝑓 (𝑥 ) = {𝑥𝑒 𝑥 si 𝑥 ≠ 0
2

0 si 𝑥=0
1. Montrer que 𝑓 est continue et dérivable sur ℝ.
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ) et en déduire les variations de 𝑓.
3. Calculer les limites de 𝑓 en ±∞. Puis les limites en ±∞ de 𝑓(𝑥 ) − 𝑥, en déduire que le graphe de 𝑓
admet une asymptote en ±∞.
4. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(𝑥 ) = ln (𝑥 + √𝑥 2 + 1)
1. Vérifier que 𝑓 est bien définie sur ℝ.
𝛼
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ). On exprimera 𝑓′(𝑥) sous la forme (𝑢(𝑥)) où 𝑢 est un polynôme et 𝛼 un réel.
3. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
Aller à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(𝑥 ) = ln (𝑥 − √𝑥 2 − 1)
1. Déterminer l’ensemble sur lequel 𝑓 est définie et continue.
𝛼
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ). On exprimera 𝑓′(𝑥) sous la forme 𝛽(𝑢(𝑥 )) où 𝑢 est un polynôme et 𝛼 et 𝛽 sont des
réels.
3. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
Aller à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soit 𝑎 ∈ ℝ, 𝑎 > 1. Résoudre
ln(ch(𝑥 )) = 𝑎
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) + sin(2𝑥 ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe.
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 12

2
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Exercice 13.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (𝑥 ) = 2 cos(𝑥 ) + sin(2𝑥 ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe sur [−𝜋, 𝜋].
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓 sur [−𝜋, 𝜋].
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼 = ℝ par :
1
𝑓 (𝑥 ) = sin2 (𝑥 ) + cos(𝑥 )
2
1. Etudier la parité de 𝑓 et sa périodicité, en déduire un intervalle d’étude.
2. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, 𝜋].
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
1 3
𝑓 (𝑥 ) = cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 )
3 4
1. Déterminer la période de 𝑓, sa parité et en déduire un intervalle d’étude 𝐼.
2. Exprimer sin(3𝑥 ) et sin(2𝑥 ) en fonction de cos(𝑥 ) et sin(𝑥 ).
3. Etudier les variation de 𝑓 sur 𝐼.
4. Calculer 𝑓 (0), 𝑓 (𝑥0 ) et 𝑓 (𝜋) sous forme rationnelle. Où 𝑥0 est l’unique valeur dans ]0, 𝜋[ annulant
𝑓′(𝑥).
5. Dresser le tableau de variation. Tracer sommairement le graphe de 𝑓 sur trois périodes.
Aller à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Soit 𝑓: [−𝜋, 𝜋] → 𝑅 définie par 𝑓 (𝑥 ) = 4𝑥 − 5 sin(𝑥 )
1. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, 𝜋].
𝜋 𝜋
2. Montrer que 𝑓′ dans l’intervalle [0, 𝜋] s’annule pour une valeur comprise entre 6 et 4 .
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 sur [0, 𝜋].
4. Tracer la courbe sur l’intervalle [−𝜋, 𝜋].
Aller à : Correction exercice 16

Exercice 17.
𝜋 2
Soit 𝑓 la fonction définie sur [0, 2 ] par 𝑓(𝑥 ) = cos(𝑥 ) + 3 𝑥
1 2 √2 2
1. Montrer que 2 < 3 < , en déduire un encadrement de arcsin (3).
2
𝜋
2. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, 2 ],
2
3. On donnera un encadrement de 𝑓 (arcsin ( )).
3
4. Tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 17

3
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Exercice 18.
On rappelle que th: ℝ → ]−1,1[ est une bijection.
Déterminer 𝑔 sa bijection réciproque.
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Calculer les limites suivantes :
lim 𝑒 −𝑥 (ch3 (𝑥) − sh3 (𝑥)
𝑥→+∞
lim (𝑥 − ln(ch(𝑥 )))
𝑥→+∞
Aller à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Calculer
𝑛

𝐴(𝑥 ) = 1 + ch(𝑥 ) + ch(2𝑥 ) + ⋯ + ch(𝑛𝑥 ) = ∑ ch(𝑘𝑥 )


𝑘=0
Aller à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Résoudre dans ℝ
3 ch(𝑥 ) − sh(𝑥 ) − 3 = 0
Aller à : Correction exercice 21

Exercice 22.
1. Résoudre
sh(𝑥 ) − 3 ch(𝑥 ) + 3 = 0
2. Déterminer le signe de sh(𝑥 ) − 3 ch(𝑥 ) + 3 selon les valeurs de 𝑥, on justifiera précisément la réponse.
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
1. Calculer
1 1
ch ( ln(3)) et sh ( ln(3))
2 2

2. A l’aide de la formule ch(𝑎 + 𝑏) = ch(𝑎) ch(𝑏) + sh(𝑎) sh(𝑏)


Déterminer les solutions de l’équation :
2 ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) = √3 ch(5𝑥 )

Aller à : Correction exercice 23

Exercice 24.
1. Montrer que
3 𝜋
0 < arccos ( ) <
4 4
2. Résoudre
3
arccos(𝑥 ) = 2 arccos ( )
4
Allez à : Correction exercice 24

4
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Exercice 25.
1 𝜋
1. Montrer que 2 arctan ( ) ∈ [0, ]
3 2
𝜋
2. Montrer que pour tout 𝑡 ∈ ℝ ∖ {2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ}
2 tan(𝑡)
sin(2𝑡) =
1 + tan2 (𝑡)
3. En déduire que
3 1
arcsin ( ) = 2 arctan ( )
5 3
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
𝜋
1. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0, 2 [
tan(𝑥 ) 1
sin(𝑥 ) = et cos(𝑥 ) =
√1 + tan2 (𝑥 ) √1 + tan2 (𝑥 )
2. Montrer que :
3 5 𝜋
0 < arctan ( ) + arctan ( ) <
4 12 2
3. Résoudre
3 5
arcsin(𝑥 ) = arctan ( ) + arctan ( )
4 12
On rappelle que sin(𝑎 + 𝑏) = sin(𝑎) cos(𝑏) + cos(𝑎) sin(𝑏)
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
1. Montrer que pour tout 𝑡 ∈ ℝ
1 − tan2 (𝑡)
cos(2𝑡) =
1 + tan2 (𝑡)
2. Montrer que
4 1
arccos ( ) = 2 arctan ( )
5 3
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
Soit 𝑓 la fonction définie par
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 𝑥
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ?
2. Montrer que 𝑓 est prolongeable par continuité sur [0, +∞[.
3. Calculer la dérivée de 𝑓 partout où cela ne pose pas de problème. Sur quel ensemble 𝑓 est-elle
dérivable, que peut-on en déduire sur le graphe de 𝑓 en 0 ?
4. Etudier les variations de 𝑓 sur ]0, +∞[. Puis calculer la limite de 𝑓 en +∞.
5. Tracer sommairement le graphe de 𝑓. (On tracera clairement les tangente(s) et demi-tangente(s)
remarquable, ainsi que les asymptotes si nécessaire).
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.

5
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Soit 𝑓 la fonction définie par :


8 ch(𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) =
4𝑒 𝑥 − 3
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
3. Etudier les variations de 𝑓.
4. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 29

Exercice 30.
Soit 𝑓 la fonction d’une variable réelle définie par :
3 + 4 sh(𝑢)
𝑓 (𝑢 ) =
ch(𝑢)
1. Préciser son domaine de définition.
2. Préciser ses limites quand 𝑢 tend vers +∞ et −∞.
3. Etudier les variations de 𝑓. On veillera à fournir une expression très simple de la valeur 𝑢0 pour laquelle
𝑓 ′(𝑢0 ) = 0 (l’expression attendue n’utilise pas de fonctions hyperboliques réciproque (Hors
programme)).
4. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 30

Exercice 31.
Soit 𝑓 la fonction définie par
ch(𝑥 ) + 4sh(𝑥 ) + 2
𝑓 (𝑥 ) =
ch(𝑥 ) − 1
1. Sur quel ensemble la fonction est-elle définie et continue ?
2. Montrer que
a.
−3 sh(𝑥 ) − 4 ch(𝑥 ) + 4
𝑓 ′ (𝑥 ) =
(ch(𝑥 ) − 1)2
b. Puis que
1
14𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − )
𝑓 ′ (𝑥 ) = − 7
(𝑒 𝑥 − 1)3
3. En déduire les variations de 𝑓
4. Calculer les limites au bord de son ensemble de définition.
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) + 1
𝑓 (𝑥 ) =
ch(𝑥 ) − 1
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
3. Etudier les variations de 𝑓.
4. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
6
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

5. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 32

Exercice 33. (Hors programme)


Soit 𝑓 la fonction numérique définie par :
2𝑥
𝑓 (𝑥 ) = argth ( )
𝑥2 + 1
1. Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 puis l’ensemble des points où elle est dérivable.
2. Aux points où f est dérivable, calculer 𝑓 ′(𝑥).
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓. Tracer le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Soit 𝜃 ∈ [𝜋, 2𝜋],
1. Montrer que 0 ≤ 2𝜋 − 𝜃 ≤ 𝜋
2. Calculer arccos(cos(𝜃 ))
Allez à : Correction exercice 34

Exercice 35.
1
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓 (𝑥 ) = arcsin ( )
𝑥
1. Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ]−∞, −1] ∪ [1, +∞[.
2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de définition.
3. Pour les valeurs où cela ne pose pas de problème calculer 𝑓 ′ (𝑥 ), en déduire les variation de 𝑓.
4. Calculer
lim − 𝑓 ′ (𝑥 ) et lim+ 𝑓 ′ (𝑥 )
𝑥→−1 𝑥→1
Que peut-on en déduire sur le graphe de 𝑓 en 𝑥 = −1 et 𝑥 = 1 ?
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 35

Exercice 36.
1−cos(𝑥)
Soient les fonctions 𝑓: 𝑥 → arcsin(sin(𝑥 )) et 𝑔: 𝑥 → arctan (√1+cos(𝑥))
1. Simplifier les expressions de 𝑓(𝑥) et 𝑔(𝑥).
2. Construire les graphes de 𝑓 et 𝑔.
Aller à : Correction exercice 36

Exercice 37.
Soit 𝑓 la fonction définie par
𝑥
𝑓 (𝑥 ) = arcsin(𝑥 ) −
√1 − 𝑥 2
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ? (Soyez précis sur les justifications).
2. Calculer la dérivée de 𝑓 partout où cela ne pose pas de problème, sur quel ensemble est-elle dérivable ?
3. Déterminer le signe de 𝑓 sur son ensemble de définition.
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
1 − 𝑥2
𝑓 (𝑥 ) = arccos ( )
1 + 𝑥2
7
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1. Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ℝ.


2. Calculer la dérivée de 𝑓 en tout point où cela ne pose pas de problème. Sur quel ensemble 𝑓 est-elle
dérivable ?
3. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
4. Dresser le tableau de variation et dresser sommairement le graphe de 𝑓.
5. Donner une expression plus simple de 𝑓 pour 𝑥 < 0, puis pour 𝑥 > 0.
Aller à : Correction exercice 38

Exercice 39.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (𝑥 ) = arcsin (√1 − 𝑥 2 )
1. Sur quel ensemble cette fonction est-elle définie et continue ?
2. Calculer la dérivée 𝑓 ′(𝑥 ) pour tous les réels pour lesquels cela ne posent pas de problème.
3. Calculer les limites de 𝑓 ′(𝑥 ) en −1+, 1− , ainsi qu’en 0− et 0+ . Préciser la nature des demi-tangentes en
ces points.
4. Déterminer les variations de 𝑓.
5. Tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 39

Exercice 40.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (𝑥 ) = arccos(1 − 2𝑥 2 )
1. Déterminer l’ensemble de définition et préciser l’ensemble où 𝑓 est continue.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et préciser l’ensemble où 𝑓 est dérivable.
3. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer son graphe.
4. Sur chaque ensemble où 𝑓 est dérivable, donner une expression plus simple de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 40

Exercice 41.
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓 (𝑥 ) = arcsin(1 − 2𝑥 4 )
Montrer que 𝑓 est dérivable sur ] − 1,1[
Aller à : Correction exercice 41

Exercice 42.
Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓(𝑥 ) = arcsin(1 − 2 cos 4 (𝑥 ))
1. Montrer que 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2. Montrer que 𝑓 est 2𝜋 périodique, quelle est la parité de 𝑓 ? En déduire un intervalle d’étude 𝐼.
3. Partout où cela ne pose pas de problème, calculer la dérivée de 𝑓. On l’exprimera sous la forme la plus
simple possible.
4. Sur quel sous-ensemble de 𝐼 la fonction 𝑓 est-elle dérivable ?
Préciser la valeur des limites de 𝑓 ′ (𝑥 ) à droite au point d’abscisse 0 et à gauche au point d’abscisse 𝜋.
5. Dresser le tableau de variation de 𝑓
6. Tracer son graphe sur trois périodes
Allez à : Correction exercice 42

Exercice 43. (Hors programme)


8
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1. Montrer qu’il existe un polynôme P du quatrième degré tel que pour tout réel 𝑥 :

16𝑥 6 + 24𝑥 4 + 9𝑥 2 + 1 = (𝑥 2 + 1)𝑃(𝑥)


et expliciter ce polynôme.
2. Soit 𝑓 la fonction numérique définie par :
𝑓(𝑥 ) = argsh(3𝑥 + 4𝑥 3 )
a) Préciser l’ensemble de définition de 𝑓, puis l’ensemble des points où elle est dérivable.
b) Aux points où 𝑓 est dérivable, calculer 𝑓 ′ (𝑥). En déduire une expression plus simple de 𝑓(𝑥).
Aller à : Correction exercice 43

Exercice 44.
Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ, arcsin(th(𝑥 )) = arctan(sh(𝑥 ))
On pourra poser
𝑓 (𝑥 ) = arcsin(th(𝑥 )) − arctan(sh(𝑥 ))
Aller à : Correction exercice 44

Exercice 45.
𝑚
1. Écrire sous la forme 𝑛 avec ∈ ℤ , 𝑛 ∈ ℕ , |𝑚| et 𝑛 premiers entre eux, arccos(cos(𝛼 )),
118 252 76
arcsin(sin(𝛼 )) et arctan(tan(𝛼 )) dans les cas : 𝛼 = 10 𝜋, 𝛼 = 15
𝜋 et 𝛼 = 5
𝜋
2. Calculer
76
arccos (cos ( 𝜋))
5
Aller à : Correction exercice 45

Exercice 46.
Résoudre les équations suivantes :
𝜋
1. arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) = 4 .
2. arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥) = arcsin(𝑥)
Aller à : Correction exercice 46

Exercice 47.
Résoudre dans ℝ l'équation :
7𝜋
arctan(𝑥 ) + arctan(√3𝑥) =
12
Aller à : Correction exercice 47

Exercice 48.
𝜋
arctan(2𝑥 ) = − arctan(𝑥 )
4
1. Montrer que s’il y a des solutions alors elles sont positives.
2. Résoudre cette équation.
On rappelle que
tan(𝑎) − tan(𝑏)
tan(𝑎 − 𝑏) =
1 + tan(𝑎) tan(𝑏)
Aller à : Correction exercice 48

Exercice 49. (Hors programme)


Donner une expression plus simple de :

9
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 + ch(𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) = argch (√ )
2

𝑔(𝑥 ) = argsh (2𝑥 √1 + 𝑥 2 )


1 − 𝑥2
ℎ(𝑥 ) = argth ( )
1 + 𝑥2
Aller à : Correction exercice 49

Exercice 50.
Soit 𝑓 la fonction définie pour tout 𝑥 ∈ ℝ par :
𝑓 (𝑥 ) = 2 arctan (√1 + 𝑥 2 − 𝑥) + arctan(𝑥)
1. Calculer 𝑓(0).
2. Pour tout 𝑥 réel, calculer la valeur 𝑓 ′ (𝑥) de la dérivée de 𝑓 au point 𝑥.
3. Que dire de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 50

Exercice 51.
Calculer
89𝜋
arccos [cos ( )]
15
(On explicitera avec soin le raisonnement qui a conduit à la réponse donnée).
Aller à : Correction exercice 51

Exercice 52.
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝑅 par : 𝑓 (𝑥 ) = arctan(sh(𝑥 ))
Calculer 𝑓 ′ (𝑥), on simplifiera cette dérivée au maximum.
Aller à : Correction exercice 52

Exercice 53.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
1
𝑓 (𝑥 ) = arcsin ( )
ch(𝑥 )
Et 𝑔 la fonction définie par
𝑔(𝑥 ) = arctan(𝑒 𝑥 )
1. Déterminer sur quel ensemble 𝑓 est définie et continue.
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et déterminer sur quel ensemble 𝑓 est dérivable.
3. Calculer 𝑔′ (𝑥)
4. Pour tout 𝑥 > 0 trouver une relation entre 𝑓(𝑥) et 𝑔(𝑥).
Aller à : Correction exercice 53

Exercice 54.
Le but de cet exercice est de montrer la formule de John MACHIN (1680-1751) :
𝜋 1 1
= 4 arctan ( ) − arctan ( )
4 5 239
tan(𝑎)+tan(𝑏)
On rappelle que tan(𝑎 + 𝑏) = 1−tan(𝑎)tan(𝑏)
1
1. On pose 𝜃 = arctan (5), calculer tan(2𝜃), puis tan(4𝜃).
10
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 𝜋 1 𝜋
2. Montrer que 0 ≤ arctan (5) ≤ en déduire un encadrement de 4 arctan (5) − 4 .
6
3. En déduire la formule de MACHIN.
Aller à : Correction exercice 54

Exercice 55.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓 (𝑢) = 3 ch(𝑢) − 4 et soit 𝑔 la fonction définie par
𝑔(𝑢) = arcsin(3 ch(𝑢) − 4)
1. Montrer que pour tout réel 𝑢 :
𝑢 ∈ [− ln(3) , ln(3)] ⇔ 𝑓(𝑢) ∈ [−1,1]
2. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔, et préciser l’ensemble des points où 𝑔 est continue.
3. En précisant son domaine de validité, montrer la formule :
3 sh(𝑢)
𝑔 ′ (𝑢 ) =
√3(ch(𝑢) − 1)(5 − 3 ch(𝑢))
4. Déterminer les limites de cette expression aux bornes de son domaine de validité.
(Suggestion : pour l’un des calculs de cette question, on remarquera que sh2 (𝑢) = ch2 (𝑢) − 1.
5. Déterminer l’ensemble des points où 𝑔 est dérivable.
6. Dresser le tableau de variations de 𝑔 puis tracer sommairement son graphe.
Aller à : Correction exercice 55

Corrections

Correction exercice 1.
Si 𝑥 < −1 alors 𝑥 𝑛 n’a pas de limite mais lim |𝑥 |𝑛 = +∞
𝑛→+∞
𝑛 )𝑛
Si 𝑥 = −1 alors 𝑥 = (−1 n’a pas de limite.
Si |𝑥 | < 1 ⇔ −1 < 𝑥 < 1 alors lim 𝑥 𝑛 = 0
𝑛→+∞
Si 𝑥 = 1 alors 𝑥 𝑛 = 1 donc lim 𝑥 𝑛 = 1
𝑛→+∞
Si 𝑥 > 1 alors lim 𝑥 𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Profitons de ce petit exercice pour rappeler les équivalences très importantes suivantes :
−1 < 𝑥 < 1 ⇔ |𝑥 | < 1 ⇔ 𝑥 2 < 1 ⇔ 1 − 𝑥 2 > 0
Aller à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1
−1 < ln(𝑥 ) < 1 ⇔ 𝑒 −1 < 𝑥 < 𝑒 ⇔ <𝑥<𝑒
𝑒
Donc
Evidemment 𝑥 > 0.
1
Si 0 < 𝑥 ≤ 𝑒 alors ln(𝑥 ) < −1 et (ln(𝑥 ))𝑛 n’a pas de limite.
1
Si 𝑒 < 𝑥 < 𝑒 alors −1 < ln(𝑥 ) < 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 → 0
Si 𝑥 = 𝑒 alors ln(𝑥 ) = 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 = 1 → 1
Si 𝑥 > 𝑒 alors ln(𝑥 ) > 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 → +∞
Aller à : Exercice 2

Correction exercice 3.
ln(𝑥 ) ln(𝑦)
𝑥 𝑦 = 𝑦 𝑥 ⇔ 𝑒 𝑦 ln(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln(𝑦) ⇔ 𝑦 ln(𝑥 ) = 𝑥 ln(𝑦) ⇔ = ⇔ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(𝑦)
𝑥 𝑦
11
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

ln(𝑡)
Si on pose 𝑓 (𝑡) = 𝑡
1
𝑡 − ln(𝑡) × 1 1 − ln(𝑡)
𝑓 𝑡) = 𝑡
′(
=
𝑡2 𝑡2
Les variations de cette fonction sont résumées dans le tableau ci-dessous
𝑡 0 1 𝑒 +∞
𝑓 ′(𝑡) + 0 −
𝑓(𝑡) 1
−∞ 0 0
𝑒

Si 𝑥 ≤ 1, il y a une unique solution (𝑥, 𝑥).


Si 1 < 𝑥 < 𝑒, il y a deux couples de solutions (𝑥, 𝑥) et (𝑥, 𝑦) avec 𝑦 > 𝑒.
Si 𝑥 = 𝑒, il y a une unique solution (𝑒, 𝑒)
Si 𝑥 > 𝑒, il y a deux couples de solutions (𝑥, 𝑥) et (𝑥, 𝑦) avec 𝑦 < 𝑒.
Maintenant cherchons les solutions dans (ℕ∗ )2 :
𝑥 = 𝑛 = 1 donne la solution (1,1).
𝑥 = 𝑛 = 2 ∈]1, 𝑒[ , on cherche l’unique 𝑦 = 𝑚 > 𝑒 tel que 2𝑚 = 𝑚2 (s’il existe).
𝑚 = 3 ne marche pas, 𝑚 = 4 est solution (c’est donc la seule).
Aller à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1
On pose 𝑋 = 𝑥, si 𝑥 → 0+ alors 𝑋 → +∞
1
− 2
𝑒 𝑥 2
= 𝑋 3 𝑒 −𝑋
𝑥3
2
Il s’agit d’une forme indéterminée puisque 𝑋 3 tend vers l’infini et 𝑒 −𝑋 tend vers 0.
La fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions puissances (lors d’une forme indéterminée)
1

𝑒 𝑥2 2
lim+ 3 = lim 𝑋 3 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑥 𝑋→+∞
Aller à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1
1. Si 𝑥 < 0 on pose 𝑥 2 = 𝑋 ⇔ 𝑥 = −√𝑋, donc 𝑓 (𝑥 ) = (−√𝑋 + 2)𝑒 −𝑋 → 0
𝑋→+∞
lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→−∞
1
Si 𝑥 > 0 on pose 𝑥 2 = 𝑋 ⇔ 𝑥 = √𝑋, donc 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑋 + )𝑒 −𝑋 → 0
2 𝑋→+∞
lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞
Ceci dit dans ce cas les limites sont presque évidentes.
2 1 2 2
2. 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 + (𝑥 + 2) (−2𝑥 )𝑒 −𝑥 = (−2𝑥 2 − 𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
1
Le polynôme −2𝑋 2 − 𝑋 + 1 admet 𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 2 comme racines donc
1
−2𝑋 2 − 𝑋 + 1 = −2(𝑋 + 1)(𝑋 − 2)
1 2
Donc 𝑓 ′(𝑥 ) = −2(𝑥 + 1)(𝑥 − 2)𝑒 −𝑥
On en déduit le tableau de variation de 𝑓

12
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1
𝑥 −∞ −1 +∞
2

𝑓 (𝑥) − 0 + 0 −
1
𝑓(𝑥) 0 𝑒 −
4

−1
0
2𝑒
−1 1
−4
3. ≈ −0,2 en gros et 𝑒 ≈ 0,8 en gros.
2𝑒

𝑦1
𝑒 −1/4 0,8

0,6

0,4

0,2
𝑥
1/2
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
-0,2 1/2𝑒
-0,4

Aller à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1
1. 𝑓 est évidemment définie, continue et dérivable sur ℝ. Comme 𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥 × 𝑒 −1 = 𝑒 𝑒 𝑥 on a
1
𝑓 (𝑥 ) = (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 + 4 =
(2𝑥 − 1)𝑒 𝑥 + 4
𝑒
𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑒 𝑥−1 + (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 (2 + 2𝑥 − 1) = 𝑒 𝑥−1 (2𝑥 + 1)
Comme 𝑒 𝑥−1 > 0, le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) est celui de 2𝑥 + 1
1 1
Si 𝑥 < − alors 𝑓 ′(𝑥 ) est négative et 𝑓 est décroissante sur l’intervalle ]−∞, − [.
2 2
1 1
Si 𝑥 > − 2 alors 𝑓 ′(𝑥 ) est positive et 𝑓 est croissante sur l’intervalle ]− 2 , +∞[.
2. L’exponentielle l’emporte sur les fonction polynômes donc
lim 𝑓(𝑥 ) = 4 et lim 𝑓 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
3.
7
6
𝑓 𝑥 = 2𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 4 5
4
3
2
1
0
-3,5 -3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2

Aller à : Exercice 6

13
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Correction exercice 7.
1.
𝑥 > 0 ⇔ −𝑥 < 0 ⇔ 𝑒 −𝑥 < 1 ⇔ 1 − 𝑒 −𝑥 > 0
Donc 𝑓 et 𝑔 sont définie, continue et dérivable sur ℝ+∗ .
2.
𝑒 −𝑥
𝑓 ′(𝑥 ) = −𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) + (1 − 𝑒 −𝑥 ) × = −𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) + 𝑒 −𝑥
1 − 𝑒 −𝑥
= 𝑒 −𝑥 ln(1 − 𝑒 −𝑥 )
Le signe de 𝑓 𝑥 ) est le même que celui de ln(1 − 𝑒 −𝑥 ), comme 𝑒 −𝑥 > 0, on a 1 − 𝑒 −𝑥 < 0, donc
′(

ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) < 0, on en déduit que 𝑓 est décroissante sur ℝ+∗ .


Pour montrer que pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) > 0 il faut et il suffit de montrer que la limite de 𝑓 (𝑥 ) en +∞
est positive, comme la limite de 𝑒 −𝑥 en +∞ est nulle, la limite de 𝑓 (𝑥 ) est 0 + 1 × ln(1) = 0, ce qui
achève la démonstration.
3.
′(
𝑒 −𝑥 𝑥 −𝑥 𝑥
𝑒𝑥 −𝑥 −𝑥 −𝑥
𝑒𝑥
𝑔 𝑥) = × 𝑒 + ln(1 − 𝑒 ) 𝑒 = (𝑒 + (1 − 𝑒 ) ln(1 − 𝑒 )) = 𝑓 (𝑥 )
1 − 𝑒 −𝑥 1 − 𝑒 −𝑥 1 − 𝑒 −𝑥
>0
−𝑥
Car 1 − 𝑒 > 0 et 𝑓 (𝑥 ) > 0 pour tout 𝑥 > 0.
4. Pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′(𝑥 ) > 0 donc 𝑔 est croissante
5.
lim+ 𝑔(𝑥 ) = −∞
𝑥→0
1 1+𝑋
𝑔(𝑥 ) = ln(1 + 𝑋) × = − ln ( )→ − 1
−𝑋 𝑋 𝑋→0
Car
lim (−𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞
6.
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
-3
-3,5
-4
-4,5
-5

Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. Si 𝑥 ≠ 0 𝑓 est la composée et le produit de fonction continue et dérivable, donc 𝑓 est dérivable.
−1 −
1
lim 2 = −∞ ⇒ lim 𝑒 𝑥2 = 0
𝑥→0 𝑥 𝑥→0

14
Fonctions élémentaires Pascal Lainé
1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = 0 = 𝑓(0)
𝑥→0
𝑓 est continue en 0.
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) −
1
= 𝑒 𝑥2
𝑥−0
𝑓(𝑥 ) − 𝑓(0)
lim =0
𝑥→0 𝑥−0
𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 ′(0) = 0.
2. Pour tout 𝑥 ≠ 0
1 2
La dérivée de − 𝑥2 = −𝑥 −2 est −(−2)𝑥 −3 = 𝑥3 ,
1


12 −1 𝑒 𝑥2
𝑓 ′ (𝑥 ) = + 𝑥 × 3 𝑒 𝑥2 = 2 (𝑥 2 + 2) > 0
𝑒 𝑥2
𝑥 𝑥
Comme 𝑓 ′(0) = 0, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ.
3.
−1 1
− 2
lim = 0 ⇒ lim 𝑒 𝑥 =1
𝑥→±∞ 𝑥 2 𝑥→0

1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = −∞
𝑥→−∞
1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
2

1

1 1 −𝑋 2 𝑒 −𝑋 − 1
( )
𝑓 𝑥 −𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥2
−𝑥 = 𝑥 (𝑒 𝑥2
− 1) = (𝑒 − 1) =
𝑋 𝑋−0
−𝑋 2 ′( )
Il s’agit du taux de variation de la fonction 𝜑: 𝑋 → 𝑒 en 0, sa limite est 𝜑 0
′( ) −𝑋 2
𝜑 𝑋 = −2𝑋𝑒 ⇒ 𝜑 ′ (0) = 0
2
𝑒 −𝑋 − 1
lim (𝑓(𝑥 ) − 𝑥 ) = lim = 𝜑 ′(0) = 0
𝑥→±∞ 𝑋→0 𝑋 − 0
La droite d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe en ±∞.
4.
5
4 𝑦=𝑥
3
2
1
0
-6 -4 -2 0 2 4 6
-1
-2
-3
1 -4
− 2
𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥
-5

Aller à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1.
15
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 ≤ |𝑥 | ⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 ≤ √𝑥 2 ⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 < √𝑥 2 + 1
⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, 0 < 𝑥 + √𝑥 2 + 1
Ce qui montre que 𝑓 est définie sur ℝ. (et même continue et dérivable sur ℝ).
1
2. La dérivée de 𝑔: 𝑥 → 𝑥 + √𝑥 2 + 1 = 𝑥 + (𝑥 2 + 1)2 est
1 1 𝑥 √𝑥 2 + 1 + 𝑥
𝑔′ (𝑥 ) = 1 + (𝑥 2 + 1)−2 × 2𝑥 = 1 + =
2 √𝑥 2 + 1 √𝑥 2 + 1
√𝑥 2 + 1 + 𝑥
2+1 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = √𝑥 = = (𝑥 2 + 1)−2
𝑥 + √𝑥 2 + 1 √𝑥 2 + 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si 𝑥 → +∞ alors 𝑥 + √𝑥 2 + 1 → +∞ et 𝑓 (𝑥 ) → +∞
(𝑥 + √𝑥 2 + 1)(𝑥 − √𝑥 2 + 1) 𝑥 2 − (𝑥 2 + 1) −1
𝑥 + √𝑥 2 + 1 = = =
2
𝑥 − √𝑥 + 1 2
𝑥 − √𝑥 + 1 𝑥 − √𝑥 2 + 1
Si 𝑥 → −∞ alors 𝑥 − √𝑥 2 + 1 → −∞ et alors
−1
→ 0+
2
𝑥 − √𝑥 + 1
Donc
−1
𝑓(𝑥 ) = ln ( ) → −∞
𝑥 − √𝑥 2 + 1
Aller à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1. Nécessairement 𝑥 2 ≥ 1, soit 𝑥 ≤ −1, soit 𝑥 ≥ 1, mais si 𝑥 ≤ −1 alors 𝑥 − √𝑥 2 − 1 < 0 donc 𝑓 n’est
pas définie.
Si 𝑥 > 1
𝑥 2 − 1 ≤ 𝑥 2 ⇒ √ 𝑥 2 − 1 ≤ |𝑥 | = 𝑥 ⇒ 𝑥 − √ 𝑥 2 − 1 > 0
𝑓 est définie et continue sur [1, +∞[.
Remarque :
Un raisonnement qui ressemble plus ou moins à çà est faux
𝑥 − √ 𝑥 2 − 1 > 0 ⇔ 𝑥 > √𝑥 2 − 1 ⇔ 𝑥 2 > 𝑥 2 − 1
Il a deux problèmes majeurs, d’abord on oublie que 𝑥 2 − 1 doit être positif et je rappelle que 𝑎 = 𝑏 ⇒ 𝑎2 = 𝑏2
et que si l’on veut qu’il y ait équivalence il faut que 𝑎 et 𝑏 soit de même signe. Dans notre exercice
𝑥 > √𝑥 2 − 1 est évidemment faux pour un 𝑥 < 0.
1
2. La dérivée de 𝑔: 𝑥 → 𝑥 − √𝑥 2 − 1 = 𝑥 + (𝑥 2 − 1)− 2 est
1 1 𝑥 √𝑥 2 − 1 − 𝑥
𝑔′(𝑥 ) = 1 − (𝑥 2 − 1)− 2 × 2𝑥 = 1 − =
2 √𝑥 2 − 1 √𝑥 2 − 1
√𝑥 2 − 1 − 𝑥
2 −1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = √𝑥 − 1 = = −(𝑥 2 − 1)− 2
𝑥 − √𝑥 2 − 1 √𝑥 2 − 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si 𝑥 → +∞ alors √𝑥 2 − 1 → +∞
Il s’agit d’une forme indéterminée

16
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

(𝑥 − √𝑥 2 − 1)(𝑥 + √𝑥 2 − 1) 𝑥 2 − (𝑥 2 − 1) 1
𝑥 − √𝑥 2 − 1 = = =
𝑥 + √𝑥 2 − 1 𝑥 + √𝑥 2 − 1 𝑥 + √𝑥 2 − 1
Si 𝑥 → +∞ alors 𝑥 + √𝑥 2 − 1 → +∞ et alors
1
→ 0+
𝑥+ √𝑥 2 −1
Donc
1
𝑓(𝑥 ) = ln ( ) → −∞
𝑥 + √𝑥 2 − 1

Aller à : Exercice 10

Correction exercice 11.


𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 1
ln(ch(𝑥 )) = 𝑎 ⇔ ch(𝑥 ) = 𝑒 𝑎 ⇔ = 𝑒 𝑎 ⇔ 𝑒 𝑥 + 𝑥 = 2𝑒 𝑎
2 𝑒
On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1
ln(ch(𝑥 )) = 𝑎 ⇔ 𝑋 + = 2𝑒 𝑎 ⇔ 𝑋 2 + 1 = 2𝑋𝑒 𝑎 ⇔ 𝑋 2 − 2𝑒 𝑎 𝑋 + 1 = 0
𝑋
Le discriminant vaut
Δ = 4𝑒 2𝑎 − 4 = 4(𝑒 2𝑎 − 1) > 0
Les racines sont
2𝑒 𝑎 − 2√𝑒 2𝑎 − 1
𝑋1 = = 𝑒 𝑎 − √𝑒 2𝑎 − 1 et 𝑋2 = 𝑒 𝑎 + √𝑒 2𝑎 − 1
2
On notera que 𝑒 2𝑎 > 𝑒 2𝑎 − 1 et que donc 𝑒 𝑎 > √𝑒 2𝑎 − 1, ce qui montre que 𝑋1 > 0, pour 𝑋2 c’est évident.
Donc les solutions de ln(ch(𝑥 )) = 𝑎 sont :
𝑥1 = ln (𝑒 𝑎 − √𝑒 2𝑎 − 1) et 𝑥2 = ln (𝑒 𝑎 + √𝑒 2𝑎 − 1)
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. 𝑓 est définie (continue et dérivable) sur ℝ, 2𝜋 périodique et impaire (ce sont des évidences qu’il n’est
pas nécessaire de développer), on étudiera 𝑓 sur l’intervalle [0, 𝜋], par parité on connaitra les variation
de 𝑓 sur [0,2𝜋], puis par périodicité sur ℝ.
2.
𝑓 ′(𝑥 ) = 2 cos(𝑥) + 2 cos(2𝑥 ) = 2(cos(x) +2 cos 2 (𝑥) − 1) = 2(2 cos 2 (𝑥 ) + cos(𝑥) − 1)
1
Le polynôme 2𝑋 2 + 𝑋 − 1 admet 𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 2 comme racine donc
1 1
2𝑋 2 + 𝑋 − 1 = 2(𝑋 + 1)(𝑋 − 2), on en déduit que 𝑓 ′(𝑥 ) = 4(cos(𝑥 ) + 1)(cos(𝑥 ) − 2)
Dressons un tableau de signe :
𝜋
𝑥 0 𝜋
3
cos(𝑥 ) + 1 + + 0
1
cos(𝑥 ) + 2 + 0 −
𝑓 ′(𝑥) + 0 − 0
𝜋 𝜋
𝑓 est croissante sur [0, ] et décroissante sur [ , 𝜋].
3 3
3. On en déduit le tableau de variation de 𝑓.

17
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝜋 𝜋 2𝜋 √3 √3 3√3
𝑓 ( ) = 2 sin ( ) + sin ( ) = 2 + =
3 3 3 2 2 2

𝜋
𝑥 0 𝜋
3

𝑓 (𝑥) + 0 − 0
𝑓(𝑥) 3√3
2
0 0
4°)

3√3 𝑦 3
2 2

1
𝑥
0
-8 -6 -4 -2 0 𝜋/3 2 𝜋 4 6 8
-1

-2

-3

Aller à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. 𝑓 est définie sur ℝ, 2𝜋-périodique mais elle est ni paire ni impaire. On l’étudiera sur [−𝜋, 𝜋].
1 1
2. 𝑓 ′(𝑥 ) = −2 sin(𝑥 ) + 2 cos(2𝑥 ) = −2 sin(𝑥 ) + 2(1 − 2 sin2 (𝑥 )) = −4 (sin2 (𝑥 ) + 2 sin(𝑥 ) − 2)
1 1 1 1 1 1
Le polynôme 𝑋 2 − 2 𝑋 + 2 admet −1 et 2 comme racine donc 𝑋 2 − 2 𝑋 + 2 = (𝑋 + 1) (𝑋 − 2), on en
déduit que :
1
𝑓 ′(𝑥 ) = −4(sin(𝑥 ) + 1) (sin(𝑥) − )
2
sin(𝑥 ) + 1 = 0 𝜋
{ ⇔𝑥=−
𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋] 2
𝜋
Et pour tout 𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋] avec 𝑥 ≠ − 2 , sin(𝑥 ) + 1 > 0
1
sin(𝑥 ) − = 0 𝜋 5𝜋
{ 2 ⇔ 𝑥 = ou 𝑥 =
6 6
𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋]
𝜋 1
Si 𝑥 ∈ [−𝜋, [, sin(𝑥 ) − < 0
6 2
𝜋 5𝜋 1
Si 𝑥 ∈ ] 6 , [, sin(𝑥 ) − > 0
6 2
5𝜋
Si 𝑥 ∈ ] 6 , 𝜋], sin(𝑥 ) < 0
On en déduit le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) sur [−𝜋, 𝜋]
𝑥 𝜋 𝜋 5𝜋
−𝜋 − 𝜋
2 6 6
′(
𝑓 𝑥) + 0 + 0 − 0 +
3.
𝑥 𝜋 𝜋 5𝜋
−𝜋 −2 𝜋
6 6
′(
𝑓 𝑥) + 0 + 0 − 0 +
𝑓 (𝑥 ) 3√3
−2
2

18
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

0
3√3
−2 − 2

4.
3

0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
-1

-2

-3

Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. 𝑓 est paire et 2𝜋 périodique, on étudie 𝑓 sur [0, 𝜋]
1 1
2. 𝑓 ′(𝑥 ) = 2 cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) − 2 sin(𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) (cos(𝑥 ) − 4)
sin(𝑥 ) = 0
∀𝑥 ∈ [0, 𝜋], 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ {
1
cos(𝑥 ) =
4
Il y a deux valeurs qui annulent sin(𝑥 ) dans [0, 𝜋], ce sont 0 et 𝜋.
1 1
Pour 𝑥 ∈ [0, 𝜋] cos(𝑥 ) = 4 équivaut à 𝑥 = arccos (4), la fonction cos étant décroissante sur [0, 𝜋] le
1 1 1
signe de cos(𝑥 ) − 4 est positif sur [0, arccos (4)] et négatif sur [arccos (4) , 𝜋].
𝑥 1
0 arccos (4) 𝜋
sin(𝑥 ) 0 + + 0
1
cos(𝑥 ) − + 0 −
4
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
1
𝑓 est croissante sur [0, arccos ( )] 4
1
𝑓 est décroissante sur [arccos (4) , 𝜋]
3.
1
𝑓 (0) =
2
1 1 1 1 1 1 1
𝑓 (arccos (− )) = sin2 (arccos ( )) + cos (arccos ( )) = 1 − cos 2 (arccos ( )) + ×
4 4 2 4 4 2 4
1 1 16 − 1 + 2 17
= 1− + = =
16 8 16 16
1
𝑓 (𝜋 ) = −
2

19
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑥 1
0 arccos (4) 𝜋
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 (𝑥 ) 17
16
1 1
−2
2
1,2

0,8

0,6

0,4

0,2

0
-15 -10 -5 0 5 10 15
-0,2

-0,4

-0,6

Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1.
1 3 1 3
𝑓 (𝑥 + 2𝜋) = cos(3(𝑥 + 2𝜋)) − cos(2(𝑥 + 2𝜋)) = cos(3𝑥 + 6𝜋) − cos(2𝑥 + 4𝜋)
3 4 3 4
1 3
= cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = 𝑓(𝑥)
3 4
𝑓 est 2𝜋 périodique.
1 3 1 3
𝑓(−𝑥 ) = cos(−3𝑥 ) − cos(−2𝑥 ) = cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 )
3 4 3 4
𝑓 est paire (et 2𝜋 périodique) donc on étudie 𝑓 sur [0, 𝜋].
2.
3
cos(3𝑥 ) + 𝑖 sin(3𝑥 ) = 𝑒 3𝑖𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 ) = (cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ))3
= cos 3 (𝑥 ) + 3𝑖 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 ) − 𝑖 sin3 (𝑥 )
= cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 ) + 𝑖 (3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 ))
Voir cours pour plus de détails. Puis on égalise les parties réelle et imaginaire
cos(3𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 )
{
sin(3𝑥 ) = 3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 )
sin(2𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
C’est une formule connue.
3.

20
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

3
𝑓 ′ (𝑥 ) = − sin(3𝑥 ) + sin(2𝑥 ) = −(3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 )) + 3 sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
2
= sin 𝑥 ) (−3 cos 2 (𝑥 ) + sin2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ))
(
= sin(𝑥 ) (−3 cos 2 (𝑥 ) + 1 − cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ))
= sin(𝑥 ) (−4 cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ) + 1)
1
Soit 𝑃 le polynôme 𝑃 = −4𝑋 2 + 3𝑋 + 1, il admet 1 et − 4 comme racine. On déduit que
1
𝑃 = −4(𝑋 − 1) (𝑋 + )
4
Et que
1
−4 cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ) + 1 = −4(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥) + )
4
Et la dérivée vaut
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −4sin(𝑥)(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥) + )
4
1 1
La fonction cos étant décroissante sur [0, 𝜋], cos(𝑥 ) + 4 est positif sur [0, arccos (− 4)] et négatif sur
1
[arccos (− ) , 𝜋].
4
Faisons un tableau de signe pour trouver le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) selon les valeurs de 𝑥 ∈ [0, 𝜋]
𝑥 0 𝑥0 𝜋
sin(𝑥 ) 0 + + 0
( )
cos 𝑥 − 1 0 − −
1
cos(𝑥 ) + + 0 −
4
1 0 − 0 + 0
sin(𝑥)(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥 ) + 4)
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
1 1
𝑓 est croissante sur [0, arccos (− 4)] et décroissante sur [arccos (− 4) , 𝜋]
4.
1 3 5
𝑓 (0) = cos(0) − cos(0) = −
3 4 12
1 3 1 3 13
𝑓 (𝜋) = cos(3𝜋) − cos(2𝜋) = − − = −
3 4 3 4 12
1 3 1 3
𝑓 (𝑥 ) = cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = (cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 )) − (2 cos 2 (𝑥 ) − 1)
3 4 3 4
1 3
= (cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) (1 − cos 2 (𝑥 )) − (2 cos 2 (𝑥 ) − 1)
3 4
4 3 3
= cos 3 (𝑥 ) − cos 2 (𝑥 ) − cos(𝑥 ) +
3 2 4
1
( )
Sachant que cos 𝑥0 = − 4
4 3
3 2
3 4 1 3 3 1 2 1 3 1 3
𝑓(𝑥0 ) = cos (𝑥0 ) − cos (𝑥0 ) − cos(𝑥0 ) + = (− ) − (− ) + + = − − +1
3 2 4 3 4 2 4 4 4 48 32
−2 − 9 + 96 85
= =
96 96
5.
𝑥 0 𝑥0 𝜋
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 (𝑥 ) 85
96
5 13
− 12 − 12
21
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

0,5

0
-8 -6 -4 -2 0
𝑥02 4 6 8
-0,5

-1

-1,5

Aller à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1. 𝑓 ′(𝑥 ) = 4 − 5cos(𝑥)
4
𝑓 ′(𝑥 ) = 0 ⇔ 𝑥 = arccos (5) car 𝑥 ∈ [0, 𝜋], cos est une fonction décroissante donc
4
Si 𝑥 ∈ [0, arccos (5)[, 𝑓 ′(𝑥 ) < 0 et 𝑓 est décroissante.
4
Si 𝑥 ∈ ]arccos (5) , 𝜋], 𝑓 ′(𝑥 ) > 0 et 𝑓 est croissante.
1 4 √3
2. < < , c’est trivial en élevant au carré. Comme arccos est une fonction décroissante :
√2 5 2
1 4 √3 𝜋 4 𝜋
arccos ( ) > arccos ( ) > arccos ( ) ⇔ > arccos ( ) >
√2 5 2 4 5 6
3.
𝑥 4
0 arccos (5) 𝜋
𝑓 ′(𝑥) − 0 +
𝑓(𝑥) 0 4𝜋
4
4 arccos ( ) − 3
5

4 4 4 4 4 2 4
𝑓 (arccos ( )) = 4 arccos ( ) − 5 sin (arccos ( )) = 4 arccos ( ) − 5√1 − ( ) = 4 arccos ( ) − 3
5 5 5 5 5 5
4. 𝑓 est impaire donc la courbe est symétrique par rapport à l’origine.
15
4𝜋
10
𝑦 = 4𝑥 − 5 sin 𝑥
5 4
arccos
5
0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
-5

-10
−4𝜋
-15

Aller à : Exercice 16

22
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Correction exercice 17.


1. Ces trois nombres sont positifs, ces deux inégalités équivalent à
2
1 2 2 2 √2 1 4 1
( ) <( ) <( ) ⇔ < <
2 3 2 4 9 2
Ce qui est vrai.
2. arcsin est strictement croissante donc
1 2 √2 𝜋 2 𝜋
arcsin ( ) < arcsin ( ) < arcsin ( ) ⇔ < arcsin ( ) <
2 3 2 6 3 4
3.
2
𝑓 ′(𝑥 ) = − sin(𝑥 ) +
3
2
𝑓 ′(𝑥 ) = 0 ⇔ sin(𝑥 ) =
3
𝜋 2
Dans l’intervalle [0, ] 𝑓 ′(𝑥 ) = 0 admet une unique solution 𝑥 = arcsin ( )
2 3
Comme arcsin est strictement croissante,
2
∀𝑥 ∈ [0, arcsin (3)[ , 𝑓 ′(𝑥 ) > 0 donc 𝑓 est strictement croissante
2 𝜋
∀𝑥 ∈ ]arcsin (3) , 2 ] , 𝑓 ′(𝑥 ) < 0 donc 𝑓 est strictement décroissante
𝜋 2 𝜋 2 𝜋 2 2 2 𝜋 𝜋 2 2 𝜋
< arcsin ( ) < ⇔ × < arcsin ( ) < × ⇔ < arcsin ( ) <
6 3 4 3 6 3 3 3 4 9 3 3 6
Comme

2 2 2 9 − 4 √5
cos (arcsin ( )) = √1 − ( ) = √ 2 =
3 3 3 3
Et que
2 2 2
𝑓 (arcsin ( )) = cos (𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )) +
3 3 3
𝜋 √5 2 𝜋 √5
+ < 𝑓 (arcsin ( )) < +
9 3 3 6 3
4.
1,5

0,5

0
0 0,5 1 1,5 2

Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥
sh(𝑥 ) 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑒 2𝑥 − 1 𝑋 2 − 1
𝑦 = th(𝑥 ) ⇔ 𝑦 = = 𝑥 2 −𝑥 = 𝑥 = =
ch(𝑥 ) 𝑒 + 𝑒 𝑒 + 𝑒 −𝑥 𝑒 2𝑥 + 1 𝑋 2 + 1
2
𝑥
En posant 𝑋 = 𝑒

23
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑋2 − 1
𝑦 = th(𝑥 ) ⇔ 𝑦 = ⇔ 𝑦(𝑋 2 + 1) = 𝑋 2 − 1 ⇔ 𝑦𝑋 2 + 𝑦 = 𝑋 2 − 1 ⇔ 𝑦𝑋 2 − 𝑋 2 = −1 − 𝑦
𝑋2 + 1
1+𝑦 1+𝑦 1+𝑦
⇔ 𝑋 2 (𝑦 − 1) = −(1 + 𝑦) ⇔ 𝑋 2 = − = ⇔ 𝑒𝑥 = 𝑋 = √ ⇔𝑥
𝑦−1 1−𝑦 1−𝑦

1+𝑦 1 1+𝑦
= ln (√ ) ⇔ 𝑥 = ln ( )
1−𝑦 2 1−𝑦

𝑔: ]−1,1[ → ℝ est définie par


1 1+𝑥
𝑔 (𝑥 ) = ln ( )
2 1−𝑥
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


−𝑥 ( 3( 3( −𝑥
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 3 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 3
𝑒 ch 𝑥 ) − sh 𝑥 )) = 𝑒 (( ) −( ) )
2 2
𝑒 −𝑥 3𝑥
= (𝑒 + 3𝑒 𝑥 + 3𝑒 −𝑥 + 𝑒 −3𝑥 − (𝑒 3𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 3𝑒 −𝑥 − 𝑒 −3𝑥 ))
8
𝑒 −𝑥 3 1
= (6𝑒 𝑥 + 2𝑒 −3𝑥 ) = + 𝑒 −4𝑥
8 4 4
Donc
3
lim 𝑒 −𝑥 (ch3 (𝑥 )) − sh3 (𝑥 )) =
𝑥→+∞ 4
𝑥 −𝑥
𝑒 +𝑒 1 + 𝑒 −2𝑥 1 + 𝑒 −2𝑥
𝑥 − ln(ch(𝑥 )) = 𝑥 − ln ( ) = 𝑥 − ln (𝑒 𝑥 ) = 𝑥 − ln(𝑒 𝑥 ) − ln ( )
2 2 2
1 + 𝑒 −2𝑥
= − ln ( )
2
1 + 𝑒 −2𝑥 1
lim =
𝑥→+∞ 2 2
Donc
1
lim (𝑥 − ln(ch(𝑥 ))) = − ln ( ) = ln(2)
𝑥→+∞ 2
Aller à : Exercice 19

Correction exercice 20.


Pour 𝑥 ≠ 0 ⇔ 𝑒 𝑥 ≠ 1 ⇔ 𝑒 −𝑥 ≠ 1

24
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1
𝐴(𝑥 ) = 1 + (𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 + 𝑒 2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + ⋯ + 𝑒 𝑛𝑥 + 𝑒 −𝑛𝑥 )
2
1
= ((1 + 𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥 + ⋯ + 𝑒 𝑛𝑥 ) + (1 + 𝑒 −𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + ⋯ + 𝑒 −𝑛𝑥 ))
2
1 1 − 𝑒 (𝑛+1)𝑥 1 − 𝑒 −(𝑛+1)𝑥
= ( + )
2 1 − 𝑒𝑥 1 − 𝑒 −𝑥
1 (1 − 𝑒 (𝑛+1)𝑥 )(1 − 𝑒 −𝑥 ) − (1 − 𝑒 −(𝑛+1)𝑥 )(1 − 𝑒 𝑥 )
= ×
2 (1 − 𝑒 𝑥 )(1 − 𝑒 −𝑥 )
1 1 − 𝑒 −𝑥 − 𝑒 (𝑛+1)𝑥 + 𝑒 𝑛𝑥 − (1 − 𝑒 𝑥 − −𝑒 −(𝑛+1)𝑥 + 𝑒 −𝑛𝑥 )
= ×
2 1 − 𝑒 −𝑥 − 𝑒 𝑥 + 1
𝑥 −𝑥 (𝑛+1)𝑥
1 𝑒 − 𝑒 − (𝑒 − 𝑒 −(𝑛+1)𝑥 ) + 𝑒 𝑛𝑥 − 𝑒 −𝑛𝑥
= ×
2 2 − (𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 )
1 sh(𝑥 ) − sh((𝑛 + 1)𝑥) + sh(𝑛𝑥 )
= ×
2 1 − ch(𝑥 )
Si 𝑥 = 0, 𝐴(0) = 𝑛 + 1

Aller à : Exercice 20

Correction exercice 21.


On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1 1
𝑋+ 𝑋−
3 ch(𝑥 ) − sh(𝑥 ) − 3 = 0 ⇔ 3 𝑋 − 𝑋 − 3 = 0 ⇔ 3(𝑋 2 + 1) − (𝑋 2 − 1) − 6𝑋 = 0
2 2
⇔ 2𝑋 2 − 6𝑋 + 4 = 0 ⇔ 𝑋 2 − 3𝑋 + 2 = 0 ⇔ 𝑋 = 1 ou 𝑋 = 2 ⇔ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = ln(2)
Aller à : Exercice 21

Correction exercice 22.


1. On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1 1
𝑋−𝑋 3 (𝑋 + 𝑋) 1 1
sh(𝑥 ) − 3 ch(𝑥 ) + 3 = − +3= ((𝑋 2 − 1) − 3(𝑋 2 + 1) + 6𝑋) = (−2𝑋 2 + 6𝑋 − 4)
2 2 2𝑋 2𝑋
1 2
= − (𝑋 − 3𝑋 + 2)
𝑋
2
Les racines de 𝑋 − 3𝑋 + 2 = 0 sont 1 et 2 donc
1
sh(𝑥 ) − 3 ch(𝑥 ) + 3 = − (𝑋 − 1)(𝑋 − 2)
𝑋
Les valeurs de 𝑥 qui annulent cette expressions vérifient
𝑒 𝑥 = 1 ou 𝑒 𝑥 = 2
C’est-à-dire 𝑥 = 0 ou 𝑥 = ln(2)
2. Reprenons l’identité
1
sh(𝑥 ) − 3 ch(𝑥 ) + 3 = − (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) = −𝑒 −𝑥 (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 2)
𝑋

𝑥 −∞ 0 ln(2) +∞
𝑒𝑥 − 1 − 0 + +
𝑥
𝑒 −2 − − 0 −
−𝑥 ( 𝑥 𝑥
−𝑒 𝑒 − 1)(𝑒 − 2) − 0 + 0 −
Allez à : Exercice 22
25
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Correction exercice 23.


1.
1 1 1
√3 +
1 𝑒 2 ln(3) + 𝑒 −2 ln(3) 𝑒 √3 + 𝑒 −√3 √3 3+1 2 2√3
ch ( ln(3)) = = = = = =
2 2 2 2 2√3 √3 3
1 1 1
1 𝑒 2 ln(3) − 𝑒 −2 ln(3) 𝑒 √3 − 𝑒 −√3 √3 −
( )) √3 = 3 − 1 = 1 = √3
sh ( ln 3 = = =
2 2 2 2 2√3 √3 3
2.
2√3 √3 √3
2 ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) = √3 ch(5𝑥 ) ⇔ ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) = × √3 ch(5𝑥 )
3 3 3
1 1 1
⇔ ch ( ln(3)) ch(𝑥 ) + sh ( ln(3)) sh(𝑥 ) = ch(5𝑥 ) ⇔ ch ( ln(3) + 𝑥) = ch(5𝑥 )
2 2 2
1 1
ln(3) + 𝑥 = 5𝑥 4𝑥 = ln(3)
⇔{ 2 ⇔{ 2
1 1
ln(3) + 𝑥 = −5𝑥 6𝑥 = − ln(3)
2 2
1 1
𝑆 = { ln(3) , − ln(3)}
8 12

Aller à : Exercice 23

Correction exercice 24.


3 √2
1. 1 > 4 > , comme arccos est décroissante,
2
3 √2
arccos(1) < arccos ( ) < arccos ( )
4 2
ce qui équivaut à
3 𝜋
0 < arccos ( ) <
4 4
2. D’après la première question
3 𝜋
0 < 2 arccos ( ) <
4 2
Donc
3
2 arccos ( ) ∈ [0, 𝜋]
4
Et bien sûr
arccos(𝑥 ) ∈ [0, 𝜋]
On en déduit que
3 3 2
3 3 2
arccos(𝑥 ) = 2 arccos ( ) ⇔ 𝑥 = cos (2 arccos ( )) = 2 cos (arccos ( )) − 1 = 2 ( ) − 1
4 4 4 4
9 1
= −1=
8 8
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


1.

26
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 1
< 1 ⇒ arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1)
0<
3 3
Car arctan est strictement croissante, donc
1 𝜋
0 < arctan ( ) <
3 4
1 𝜋
Ce qui entraine que 0 < 2 arctan (3) < 2
2. Pour tout 𝑡 ∈ ℝ
2 tan(𝑡) 2 sin(𝑡)
= × cos 2 (𝑡) = 2 sin(𝑡) cos(𝑡) = sin(2𝑡)
1 + tan (𝑡)
2 cos(𝑡)
3.
1 2 2 2
1 2 tan (arctan (3)) 2 9 3
sin (2 arctan ( )) = = 3 = 3 = 3 = × =
3 1 2 1 10 3 10 5
1 + tan2 (arctan (3)) 1 + (1) 1+9
3 9
3 1 𝜋
Comme arcsin (5) et 2 arctan (3) sont dans [0, 2 ], on a
3 1
arcsin ( ) = 2 arctan ( )
5 3
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


1.
tan(𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) |cos(𝑥 )|
= = = = sin(𝑥 )
√1 + tan2 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) + sin2 (𝑥 ) cos(𝑥 )
cos(𝑥 ) √1 + cos(𝑥 ) √
cos 2 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 )
𝜋
Car cos(𝑥 ) > 0 pour tout 𝑥 ∈ ]0, 2 [
𝜋
Comme 𝑥 ∈ ]0, 2 [ on peut appliquer la formule précédente, en particulier 𝑥 ≠ 0 donc on peut diviser
par tan(𝑥 )
sin(𝑥 ) 1
cos(𝑥 ) = =
tan(𝑥 ) √1 + tan2 (𝑥 )
2.
3 3 𝜋
< 1 ⇒ 0 = arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1) =
0<
4 4 4
Car arctan est strictement croissante.
5 5 𝜋
0< < 1 ⇒ 0 = arctan(0) < arctan ( ) < arctan(1) =
12 12 4
Car arctan est strictement croissante.
En additionnant ces deux inégalités on trouve que
3 5 𝜋
0 < arctan ( ) + arctan ( ) <
4 12 2
3.
3 5 𝜋 𝜋
Comme arcsin(𝑥 ) et arctan (4) + arctan (12) sont dans [− 2 , 2 ].

27
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

3 5 3 5
arcsin(𝑥 ) = arctan ( ) + arctan ( ) ⇔ 𝑥 = sin (arctan ( ) + arctan ( ))
5 12 4 12
3 5 3 5
= sin (arctan ( )) cos (arctan ( )) + cos (arctan ( )) sin (arctan ( ))
4 12 4 12
3 5
4 1 1 12
= × + ×
2 2 2 2
√1 + (3) √1 + ( 5 ) √1 + (3) √1 + ( 5 )
4 12 4 12
3 5 3 5
4 1 1 12 4 1 1 12
= × + × = × + ×
16 + 9 144 + 25 16 + 9 144 + 25 5 13 5 13
√ 2 √ √ 2 √ 4 12 4 12
4 122 4 122
3 12 4 5 36 + 20 56
= × + × = =
5 13 5 13 65 65
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


1.
sin2 (𝑡)
2( 1−
1 − tan 𝑡) cos 2 (𝑡) cos 2 (𝑡) − sin2 (𝑡)
= = = cos 2 (𝑡) − sin2 (𝑡) = cos(2𝑡)
1 + tan2 (𝑡) sin2 (𝑡) cos 2 (𝑡) + sin2 (𝑡)
1+
cos 2 (𝑡)
2.
1 1 2
1 1 − tan2 (arctan (3)) 1 − (3)9−1 8 4
cos (2 arctan ( )) = = = = =
3 1 2 9 + 1 10 5
1 + tan2 (arctan (3)) 1 + (1)
3
Comme
1
0<
3
Et comme arctan est croissante
1 𝜋 1 𝜋 1
arctan(0) < arctan ( ) < ⇒ 0 < arctan ( ) < ⇒ 0 < 2 arctan ( ) < 𝜋
3 2 3 2 3
On en déduit alors que
1 4 1 4
cos (2 arctan ( )) = ⇒ 2 arctan ( ) = arccos ( )
3 5 3 5
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


1.
𝑓(𝑥 ) = 𝑥 𝑥 = 𝑒 𝑥 ln(𝑥)
Donc 𝑓 est définie et continue sur ]0, +∞[
2. On a
lim+ 𝑥 ln(𝑥 ) = 0
𝑥→0
Donc
lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑒 0 = 1
𝑥→0+
Autrement dit 𝑓 est prolongeable par continuité en 0, par 𝑓(0) = 1.
3.

28
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1
𝑓 ′(𝑥 ) = (ln(𝑥) + 𝑥 × ) 𝑒 𝑥 ln(𝑥) = (ln(𝑥 ) + 1)𝑒 𝑥 ln(𝑥)
𝑥
] [
𝑓 est dérivable sur 0, +∞ .
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = −∞
𝑥→0
Donc 𝑓 n’est pas dérivable en 0 et le graphe admet une demi-tangente verticale en 0.
4. Le signe de la dérivée est le même que celui de ln(𝑥) + 1.
1
ln(𝑥 ) + 1 = 0 ⇔ ln(𝑥 ) = −1 ⇔ 𝑥 = 𝑒 −1 =
𝑒
1 1
0 < 𝑥 < ⇔ ln(𝑥 ) < ln ( ) = −1 ⇔ ln(𝑥 ) + 1 < 0
𝑒 𝑒
De même
1
𝑥 > ⇔ ln(𝑥 ) + 1 > 0
𝑒
1 1
En résumé 𝑓 est décroissante sur ]0, 𝑒 [ et croissante sur ]𝑒 , +∞[.
Clairement
lim 𝑓 (𝑥 ) = +∞
𝑥→+∞
1
1 −1
5. 𝑓 (𝑒) = 𝑓 (𝑒 −1 ) = 𝑒 −𝑒 = 𝑒 𝑒 et 𝑓(0) = 1

1,4

1,2

0,8

0,6

0,4

0,2

0
0 0,5 1 1,5

Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


3 3
1. 𝑓 est définie, continue et dérivable si et seulement si 4𝑒 𝑥 − 3 ≠ 0 ⇔ 𝑒 𝑥 ≠ 4 ⇔ 𝑥 ≠ ln (4)
3
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {ln ( )}
4
2.
En −∞,
lim (4𝑒 𝑥 − 3) = −3
𝑥→−∞
lim ch(𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞
Donc
8 ch(𝑥 )
lim = −∞
𝑥→−∞ 4𝑒 𝑥 − 3

En +∞

29
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1
𝑋+
𝑋
8 ch(𝑥 ) 8 2 8(𝑋 2 + 1) 8𝑋 2 + 8
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 = = =
4𝑒 − 3 4𝑋 − 3 2𝑋(4𝑋 − 3) 8𝑋 2 − 6𝑋
lim 𝑋 = +∞
𝑥→+∞
Donc
8𝑋 2 + 8 8𝑋 2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim =1
𝑥→+∞ 𝑋→+∞ 8𝑋 2 − 6𝑋 𝑋→+∞ 8𝑋 2
lim 𝑋 = +∞
𝑥→+∞
3 − 3
En ln (4) , ch (ln (4)) > 1 > 0
lim −(4𝑒 𝑥 − 3) = 0−
3
𝑥→ln( )
4
ch(𝑥 )
lim = −∞
3
𝑥→ln( )

4𝑒 𝑥 − 3
4
3 + 3
En ln (4) , ch (ln (4)) > 1 > 0
lim +(4𝑒 𝑥 − 3) = 0+
3
𝑥→ln( )
4
ch(𝑥 )
lim = +∞
3 + 4𝑒 𝑥 − 3
𝑥→ln( )
4

3.
sh(𝑥 ) (4𝑒 𝑥 − 3) − 4 ch(𝑥 ) 𝑒 𝑥 4𝑒 𝑥 (sh(𝑥 ) − ch(𝑥 )) − 3 sh(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) = 8 = 8
(4𝑒 𝑥 − 3)2 (4𝑒 𝑥 − 3)2
On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1 1 1
𝑋−𝑋 𝑋+𝑋 𝑋−𝑋
′( 𝑥(
𝑓 𝑥 ) = 0 ⇔ 4𝑒 sh(𝑥 ) − ch(𝑥 )) − 3 sh(𝑥 ) = 0 ⇔ 4𝑋 ( − )−3 =0
2 2 2

⇔ 4𝑋((𝑋 2 − 1) − (𝑋 2 + 1)) − 3(𝑋 2 − 1) = 0 ⇔ 8𝑋(−2) − 3𝑋 2 + 3 = 0


⇔ −3𝑋 2 − 8𝑋 + 3 = 0
Le discriminant de cette équation est :
Δ = (−8)2 + 4 × 3 × 3 = 64 + 36 = 100
Les racines sont
8 − 10 1
𝑋1 = =
−6 3
Et
8 + 10
𝑋2 = = −3
−6
1 1
Or 𝑋 = 𝑒 𝑥 > 0 donc 𝑓 ′(𝑥 ) = 0 n’a qu’une solution 𝑒 𝑥 = ⇔ 𝑥 = ln ( ) = − ln(3)
3 3
𝑥(
Il reste à déterminer le signe de 4𝑒 sh(𝑥 ) − ch(𝑥 )) − 3 sh(𝑥 ), cette fonction est continue et ne
s’annule qu’en – ln(3), on prends une valeur simple 0, 4𝑒 0 (sh(0) − ch(0)) − 3 sh(0) = −4 < 0
Donc pour tout 𝑥 < −ln(3) 4𝑒 𝑥 (sh(𝑥 ) − ch(𝑥 )) − 3 sh(𝑥 ) < 0 et pour tout 𝑥 > −ln(3),
4𝑒 𝑥 (sh(𝑥 ) − ch(𝑥 )) − 3 sh(𝑥 ) > 0, il faut quand même faire attention au fait que 𝑓 n’est pas définie
3
en ln (4)

30
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 3 1 3
Comme 3 < 4 alors ln (3) < ln (4), on déduit de tout cela que :
1
Pour tout 𝑥 ∈] − ∞, ln (3) [ , 𝑓 est décroissante.
1 3
Pour tout 𝑥 ∈] ln (3) , ln (4) [, 𝑓 est croissante.
3
Pour tout 𝑥 ∈] ln (4) , +∞[, 𝑓 est croissante.
4.
𝑥 1 3
−∞ ln (3) ln (4) +∞

𝑓 (𝑥) + 0 − −
𝑓(𝑥) −8 +∞
−∞ −∞ 1
Car
1 1 1 1
8 ch (3) 𝑒 ln(3) + 𝑒 − ln(3)
1
𝑓 (ln ( )) = = 4 = 4 3 + 3 = 40 = −8
3 1 4 5 −5
4𝑒 ln(3) − 3 3−3 −3
5.

𝑥
ln 3/4 1
−ln 3

−8

Aller à : Exercice 29

Correction exercice 30.


1. 𝑢 → 3 + 4 sh(𝑢) est définie sur ℝ. ch(𝑢) ≠ 0 pour tout 𝑢 ∈ ℝ et ch est définie sur ℝ donc 𝑓 est
définie sur ℝ.
2.
Première méthode
3 + 4 sh(𝑢) 3
𝑓 (𝑢 ) = = + 4 th(𝑢)
ch(𝑢) ch(𝑢)
3
lim ch(𝑢) = +∞ donc lim = 0 et lim th(𝑢) = 1 donc lim 𝑓(𝑢) = 4
𝑢→+∞ 𝑢→+∞ ch(𝑢) 𝑢→+∞ 𝑢→+∞
3
lim ch(𝑢) = +∞ donc lim = 0 et lim th(𝑢) = −1 donc lim 𝑓 (𝑢) = −4
𝑢→−∞ 𝑢→−∞ ch(𝑢) 𝑢→−∞ 𝑢→+∞

Deuxième méthode
𝑒 𝑢 − 𝑒 −𝑢
3 + 4 sh(𝑢) 3 + 4 6 + 4(𝑒 𝑢 − 𝑒 −𝑢 ) 6𝑒 𝑢 + 4(𝑒 2𝑢 − 1)
𝑓 (𝑢 ) = = 2 = =
ch(𝑢) 𝑒 𝑢 + 𝑒 −𝑢 𝑒 𝑢 + 𝑒 −𝑢 𝑒 2𝑢 + 1
2
31
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

En multipliant le numérateur et le dénominateur par 2, puis par 𝑒 𝑢 .


On pose 𝑋 = 𝑒 𝑢 ,
6𝑋 + 4(𝑋 2 − 1) 4𝑋 2 + 6𝑋 − 4
(
𝑓 𝑢 = ) =
𝑋2 + 1 𝑋2 + 1
si 𝑢 → +∞ alors 𝑋 → +∞
4𝑋 2 + 6𝑋 − 4 4𝑋 2
lim 𝑓 (𝑢) = lim = lim =4
𝑢→+∞ 𝑋→+∞ 𝑋2 + 1 𝑋→+∞ 𝑋 2
si 𝑢 → −∞ alors 𝑋 → 0
4𝑋 2 + 6𝑋 − 4
lim 𝑓(𝑢) = lim = −4
𝑢→−∞ 𝑋→0 𝑋2 + 1
3.
Première méthode
4 ch(𝑢) ch(𝑢) − (3 + 4 sh(𝑢)) sh(𝑢) 4 ch2 (𝑢) − 3 sh(𝑢) − 4 sh2 (𝑢)
𝑓 ′ (𝑢 ) = =
ch2 (𝑢) ch2 (𝑢)
4(ch2 (𝑢) − sh2 (𝑢)) − 3 sh(𝑢) 4 − 3 sh(𝑢)
= =
ch2 (𝑢) ch2 (𝑢)

4 4 4 4 2
𝑓 ′(𝑢0 ) = 0 ⇔ 4 − 3 sh(𝑢0 ) = 0 ⇔ sh(𝑢0 ) = ⇔ 𝑢0 = argsh ( ) = ln ( + √( ) + 1)
3 3 3 3

4 16 4 25 4 5
= ln ( + √ + 1) = ln ( + √ ) = ln ( + ) = ln(3)
3 9 3 9 3 3

Deuxième méthode
4 𝑒 𝑢0 − 𝑒 −𝑢0 4
sh(𝑢0 ) = ⇔ =
3 2 3
On pose 𝑋0 = 𝑒 𝑢0
1
4 𝑋0 −
𝑋0 4 1 8 8 8
sh(𝑢0 ) = ⇔ = ⇔ 𝑋0 − = ⇔ 𝑋02 − 1 = 𝑋0 ⇔ 𝑋02 − 𝑋0 − 1 = 0
3 2 3 𝑋0 3 3 3
Le discriminant vaut
64 100 10 2
Δ= +4= =( )
9 9 3
8 10
− 1
𝑋0,1 = 3 3 = − < 0
2 3
8 10
+
𝑋0,2 = 3 3 = 3
2
Donc
𝑒 𝑢0 = 3 ⇔ 𝑢0 = ln(3)

𝑢 −∞ ln(3) +∞
𝑓 ′(𝑢) + 0 −
𝑓(𝑢) 5
−4 4
1
𝑒 ln(3) + 𝑒 − ln(3) 3+3 5
ch(ln(3)) = = =
2 2 3

32
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

4
3+4×3
𝑓 (ln(3)) = =5
5
3
4.
Graphe de 𝑣 = 𝑓(𝑢)
6
𝑣 5
4
3
2
1 ln(3) 𝑢
0
-8 -6 -4 -2 -1 0 2 4 6 8
-2
-3
-4
-5

Aller à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1. 𝑓 est définie et continue si et seulement si ch(𝑥 ) − 1 ≠ 0, autrement dit si et seulement si 𝑥 ≠ 0.
2.
a.
(sh(𝑥) + 4ch(𝑥 ))(ch(𝑥 ) − 1) − (ch(𝑥 ) + 4sh(𝑥 ) + 2) sh(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
(ch(𝑥 ) − 1)2
sh(𝑥 ) ch(𝑥 ) − sh(𝑥 ) + 4 ch2 (𝑥 ) − 4 ch(𝑥 ) − ch(𝑥 ) sh(𝑥 ) − 4 sh2 (𝑥 ) − 2 sh(𝑥 )
=
(ch(𝑥 ) − 1)2
−3 sh(𝑥 ) − 4 ch(𝑥 ) + 4(ch2 (𝑥 ) − sh2 (𝑥 )) −3 sh(𝑥 ) − 4 ch(𝑥 ) + 4
= =
(ch(𝑥 ) − 1) 2 (ch(𝑥 ) − 1)2
b. On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1 1
𝑋−𝑋 𝑋+𝑋 −3(𝑋 2 − 1) − 4(𝑋 2 + 1) + 8𝑋
−3 sh(𝑥 ) − 4 ch(𝑥 ) + 4 = −3 −4 +4=
2 2 2𝑋
1 1
−7𝑋 2 + 8𝑋 − 1 7(𝑋 − 1) (𝑋 − ) 7(𝑒 𝑥 − 1) (𝑒 𝑥 − )
7 7
= =− =− 𝑥
2𝑋 2𝑋 2𝑒
2
1 2
𝑋+ 𝑋 2 − 2𝑋 + 1 (𝑋 − 1)4 (𝑒 𝑥 − 1)4
2
(ch(𝑥 ) − 1) = ( 𝑋 − 1) = ( ) = =
2 2𝑋 4𝑋 2 4𝑒 2𝑥

Donc
1
7(𝑒 𝑥 − 1) (𝑒 𝑥 − 7) 1 1
− 𝑥 14𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 1) (𝑒 𝑥 − 7) 14𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 7)
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2𝑒 =− =−
(𝑒 𝑥 − 1)4 (𝑒 𝑥 − 1)4 (𝑒 𝑥 − 1)3
4𝑒 2𝑥
3.

33
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑥 1
−∞ ln (7) = − ln(7) 0 +∞
−14𝑒 𝑥 − − −
𝑥
𝑒 −1 − − 0 +
𝑥
(𝑒 − 1) 3 − − 0 +
1 − 0 + +
𝑒𝑥 −
7
𝑓 ′ (𝑥 ) − 0 + −
Donc 𝑓 est décroissante sur ]−∞, − ln(7)], croissante sur [− ln(7) , 0[, puis décroissante sur ]0, +∞[
4. On pose 𝑋 = 𝑒 𝑥
1 1
𝑋 + 𝑋 4 (𝑋 − 𝑋)
ch(𝑥 ) + 4sh(𝑥 ) + 2 + + 2 𝑋 2 + 1 + 4(𝑋 2 − 1) + 4𝑋 5𝑋 2 + 4𝑋 − 3
( )
𝑓 𝑥 = = 2 2 = =
ch(𝑥 ) − 1 1 𝑋 2 + 1 − 2𝑋 (𝑋 − 1)2
𝑋+𝑋
2 −1
Si 𝑥 → +∞ alors 𝑋 → +∞ donc 𝑓 (𝑥 ) → 5
Si 𝑥 → −∞ alors 𝑋 → 0 donc 𝑓(𝑥 ) → −3
Si 𝑥 → 0− ou si 𝑥 → 0+ alors 𝑋 → 1− ou 𝑋 → 1+ donc 𝑓 (𝑥 ) → +∞, car le numérateur tend vers 6 et le
dénominateur vers 0+ .
Autre méthode que 𝑥 tende vers 0+ ou 0− , ch(𝑥 ) − 1 → 0+ et ch(𝑥 ) + 4 sh(𝑥 ) + 2 → 3 donc ces deux
limites tendent vers +∞
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1. 𝑓 est définie, continue et dérivable si et seulement si ch(𝑥 ) − 1 ≠ 0, autrement dit si et seulement si
𝑥 ≠ 0.
𝐷𝑓 = ℝ ∗
𝑥
2. On pose 𝑋 = 𝑒
1 1
𝑋+ 𝑋−
𝑋+ 𝑋+1
ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) + 1 2 2 𝑋 2 + 1 + 𝑋 2 − 1 + 2𝑋 2𝑋 2 + 2𝑋 2𝑋 (𝑋 + 1)
𝑓 (𝑥 ) = = = = =
ch(𝑥 ) − 1 1 𝑋 2 + 1 − 2𝑋 𝑋 2 − 2𝑋 + 1 (𝑋 − 1)2
𝑋+𝑋
2 −1
lim 𝑋 = 0
𝑥→−∞
Donc
2𝑋 2 + 2𝑋
lim 𝑓(𝑥) = lim =0
𝑥→−∞ 𝑋→0 𝑋 2 − 2𝑋 + 1
lim 𝑋 = +∞
𝑥→+∞
Donc
2𝑋 2 + 2𝑋 2𝑋 2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim =2
𝑥→+∞ 𝑋→+∞ 𝑋 2 − 2𝑋 + 1 𝑋→+∞ 𝑋 2

lim (ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) + 1) = 2


𝑥→0
lim (ch(𝑥 ) − 1) = 0+
𝑥→0±
Donc
lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0±

34
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

3.
(sh(𝑥 ) + ch(𝑥 ))(ch(𝑥 ) − 1) − (ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) + 1) sh(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
(ch(𝑥 ) − 1)2
sh(𝑥 ) ch(𝑥 ) − sh(𝑥 ) + ch2 (𝑥) − ch(𝑥 ) − ch(𝑥 ) sh(𝑥 ) − sh2 (𝑥) − sh(𝑥 )
=
(ch(𝑥 ) − 1)2
1 − ch(𝑥 ) − 2 sh(𝑥 )
=
(ch(𝑥 ) − 1)2
1
1 − ch ( 𝑥 ) − 2 sh( 𝑥 ) = 0 X+X 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ { ⇔ {1 − − (𝑋 − ) = 0
ch(𝑥 ) − 1 ≠ 0 2 𝑋
𝑥≠0
( 2 ) 2 2 1
⇔ {2𝑋 − 𝑋 + 1 − 2(𝑋 − 1) = 0 ⇔ {−3𝑋 + 2𝑋 + 1 = 0 ⇔ 𝑋 = −
X≠1 X≠1 3
𝑥 ′( )
Or 𝑋 = 𝑒 > 0 donc il n’y a pas de solution à 𝑓 𝑥 = 0.
1 − ch(𝑥 ) − 2 sh(𝑥) a le même signe que
1 1
−3𝑋 2 + 2𝑋 + 1 = −3(𝑋 − 1) (𝑋 + ) = −3(𝑒 𝑥 − 1) (𝑒 𝑥 + )
3 3
Si 𝑥 < 0, 𝑒 𝑥 − 1 < 0 donc 1 − ch(𝑥 ) − 2 sh(𝑥 ) > 0, Si 𝑥 > 0, 𝑒 𝑥 − 1 > 0 donc
1 − ch(𝑥 ) − 2 sh(𝑥 ) < 0
Sur ] − ∞, 0[, 𝑓 est croissante, sur ]0, +∞[, 𝑓 est décroissante.
4.

𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓 (𝑥) + −
𝑓(𝑥) 0 +∞ +∞ 2
5.
25 𝑦
20
15
10
5
𝑥
0
-4 -2 0 2 4 6

Aller à : Exercice 32

Correction exercice 33. (Hors programme)


2𝑥
1. On pose 𝑋 = 𝑥2 +1
2
2
2𝑥 2 (𝑥 2 + 1)2 − 4𝑥 2 𝑥 4 + 2𝑥 2 + 1 − 4𝑥 2 𝑥 4 − 2𝑥 2 + 1 𝑥2 − 1
1−𝑋 = 1−( 2 ) = = = = ( )
𝑥 +1 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 (𝑥 2 + 1)2 𝑥2 + 1
argth(X) est définie pour
2
2 2
𝑥2 − 1
−1 < 𝑋 < 1 ⇔ 𝑋 < 1 ⇔ 1 − 𝑋 > 0 ⇔ ( 2 ) >0
𝑥 +1
Ce qui est toujours le cas sauf pour 𝑥 2 = 1 ⇔ 𝑥 = ±1
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−1,1}
Comme argth est continue et dérivable sur son ensemble de définition, 𝑓 est continue et dérivable sur
ℝ ∖ {−1,1}

35
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑢′ (𝑥)
2. Si 𝑓 (𝑥 ) = argth(𝑢(𝑥 )) alors 𝑓 ′(𝑥 ) = 2
1−(𝑢(𝑥))
2(𝑥 2 +1)−2𝑥×2𝑥 2
2𝑥 1−𝑥 2 2 𝑥 2 −1
Ici 𝑢(𝑥 ) = 𝑥2 +1 donc 𝑢′(𝑥 ) = (𝑥 2 +1)2
= 2 (𝑥2 +1)2 et 1 − (𝑢(𝑥)) = (𝑥2 +1) , voir calcul ci-
dessus.
Donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1,1}
1 − 𝑥2
2 2 1 − 𝑥2 𝑥2 + 1
2
2(1 − 𝑥 2 ) 2
′( ) (𝑥 + 1)2
𝑓 𝑥 = 2 = 2 × ( ) = =
𝑥2 − 1 (𝑥 2 + 1)2 𝑥2 − 1 (1 − 𝑥 2 ) 2 1 − 𝑥 2
( 2 )
𝑥 +1
2𝑥
3. Pour tout 𝑥 ≠ ±1, −1 < 𝑥2 +1 < 1
donc
2𝑥 2𝑥
lim − 2 = −1+ ⇒ lim − argth ( 2 ) = −∞
𝑥→−1 𝑥 + 1 𝑥→−1 𝑥 +1
2𝑥 2𝑥
lim + 2 = −1+ ⇒ lim − argth ( 2 ) = −∞
𝑥→−1 𝑥 + 1 𝑥→−1 𝑥 +1
2𝑥 2𝑥
lim− 2 = 1− ⇒ lim− argth ( 2 ) = +∞
𝑥→1 𝑥 + 1 𝑥→1 𝑥 +1
2𝑥 2𝑥
lim+ 2 = 1− ⇒ lim+ argth ( 2 ) = +∞
𝑥→1 𝑥 + 1 𝑥→1 𝑥 +1
2𝑥 2𝑥
lim 2 = 0 ⇒ lim 𝑓(𝑥) = lim argth ( 2 ) = argth(0) = 0
𝑥→−∞ 𝑥 + 1 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 +1
2𝑥 2𝑥
lim 2 = 0 ⇒ lim 𝑓(𝑥) = lim argth ( 2 ) = argth(0) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 + 1 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 +1
2 2
𝑓 ′(𝑥 ) = 1−𝑥2 < 0 si 𝑥 < −1 ou si 𝑥 > 1 et 𝑓 ′ (𝑥 ) = 1−𝑥2 > 0 si −1 < 𝑥 < 1.
On en déduit le tableau de variation
𝑥 −∞ −1 1 +∞

𝑓 (𝑥) − + −
𝑓(𝑥) 0 −∞ −∞ +∞ +∞ 0

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4

Aller à : Exercice 33

Correction exercice 34.


1.
𝜋 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋 ⇔ −2𝜋 ≤ −𝜃 ≤ −𝜋 ⇔ 0 ≤ 2𝜋 − 𝜃 ≤ 𝜋
2. D’après 1.
arccos(cos(2𝜋 − 𝜃 )) = 2𝜋 − 𝜃

36
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Car 2𝜋 − 𝜃 ∈ [0, 𝜋]. D’autre part


cos(2𝜋 − 𝜃 ) = cos(−𝜃 ) = cos(𝜃 )
Par conséquent
arccos(cos(𝜃 )) = 2𝜋 − 𝜃
Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


1
1. 𝑓 est définie et continue si et seulement si −1 ≤ 𝑥 ≤ 1
Or
1 1
−1 ≤ ≤ 1 ⇔ 2 ≤ 1 ⇔ 𝑥 2 ≥ 1 ⇔ 𝑥 ∈ ]−∞, −1] ∪ [1, +∞[
𝑥 𝑥
2.
1 1
lim = 0 ⇒ lim arcsin ( ) = arcsin(0) = 0
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
1 1
lim = 0 ⇒ lim arcsin ( ) = arcsin(0) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
1 𝜋
lim − = −1 ⇒ lim − arcsin(−1) = −
𝑥→−1 𝑥 𝑥→−1 2
1 𝜋
lim = 1 ⇒ lim+ arcsin(1) =
𝑥→1+ 𝑥 𝑥→1 2

3.
1
− −1 −1 −|𝑥 |
𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑥2 = = = <0
√1 − 12 𝑥 2 √𝑥 −
2 1 𝑥 2 √𝑥 2 − 1 𝑥 2 √𝑥 2 − 1
𝑥 𝑥 2 |𝑥 |
𝑓 est décroissante sur ]−∞, −1] et 𝑓 est décroissante sur [1, +∞[.
4.
− |𝑥 |
lim − 𝑓 ′(𝑥 ) = lim − = −∞
𝑥→−1 𝑥 2 √𝑥 2 − 1 𝑥→−1
− |𝑥 |
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim+ = −∞
𝑥→1 𝑥→1 𝑥 2 √𝑥 2 − 1
Le graphe de 𝑓 admet des demi-tangente verticales en 𝑥 = −1 et en 𝑥 = 1.
5.
2

0
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
-1

-2

Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


𝜋 𝜋
1. Si – 2 ≤ 𝑥 ≤ 2 alors arcsin(sin(𝑥 )) = 𝑥,

37
Fonctions élémentaires Pascal Lainé
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Donc si – 2 + 2𝑘𝜋 ≤ 𝑥 ≤ 2 + 2𝑘𝜋 ⇔– 2 ≤ 𝑥 − 2𝑘𝜋 ≤ 2 , 𝑘 ∈ ℤ.
Alors sin(𝑥 ) = sin(𝑥 − 2𝑘𝜋) donc arcsin(sin(𝑥 )) = arcsin(sin(𝑥 − 2𝑘𝜋)) = 𝑥 − 2𝑘𝜋
𝜋 3𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Si 2 ≤ 𝑥 ≤ ⇔− ≤ −𝑥 ≤ − 2 ⇔ − 2 ≤ 𝜋 − 𝑥 ≤ 2 , comme sin(𝑥 ) = sin(𝜋 − 𝑥)
2 2
Alors arcsin(sin(𝑥 )) = arcsin(sin(𝜋 − 𝑥 )) = 𝜋 − 𝑥
𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋
Si 2 + 2𝑘𝜋 ≤ 𝑥 ≤ 2
+ 2𝑘𝜋 ⇔ 2
≤ 𝑥 − 2𝑘𝜋 ≤ 2
alors
sin(𝑥 ) = sin(𝑥 − 2𝑘𝜋) donc arcsin(sin(𝑥 )) = arcsin(sin(𝑥 − 2𝑘𝜋)) = 𝜋 − (𝑥 − 2𝑘𝜋) = −𝑥 +
(2𝑘 + 1)𝜋
𝜋 𝜋 𝜋
Remarque (inutile), pour tout 𝑥 ∈ ℝ, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑥 ∈ [− 2 + 2𝑘𝜋, 2 + 2𝑘𝜋] ou 𝑥 ∈ [ 2 +
3𝜋
2𝑘𝜋, + 2𝑘𝜋]
2
𝑔 est 2𝜋 périodique et paire, on étudie 𝑔 sur [0, 𝜋].
𝑔 est définie, continue si et seulement si 1 + cos(𝑥 ) ≠ 0, c’est-à-dire si et seulement si 𝑥 ≠ 𝜋,
𝑔(𝑥 ) = arctan(𝑢(𝑥 ))
1−cos(𝑥) 1−cos(𝑥)
Avec 𝑢(𝑥 ) = √1+cos(𝑥) = √𝑣(𝑥 ) avec 𝑣 (𝑥 ) = 1+cos(𝑥)
sin(𝑥 ) (1 + cos(𝑥 )) − (1 − cos(𝑥 ))(− sin(𝑥 )) 2 sin(𝑥 )
𝑣 ′ (𝑥 ) = =
(1 + cos(𝑥 )) 2 (1 + cos(𝑥 ))2
𝑣 ′ (𝑥 ) 2 sin(𝑥 ) 1 1 + cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
𝑢 ′ (𝑥 ) = = × ×√ = ×√
2√𝑣(𝑥 ) (1 + cos(𝑥 )) 2 2 1 − cos(𝑥 ) (1 + cos(𝑥 )) 2 1 − cos(𝑥 )
2 1 − cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) + 1 − cos(𝑥 ) 2
1 + (𝑢(𝑥)) = 1 + = =
1 + cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
𝑢 ′ (𝑥 ) sin(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
𝑔 ′ (𝑥 ) = 2 = ×√ ×
1 + (𝑢(𝑥)) (1 + cos(𝑥 )) 2 1 − cos(𝑥 ) 2

1 sin(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) 1 sin(𝑥 )


= × ×√ = ×
2 1 + cos(𝑥 ) 1 − cos(𝑥 ) 2 √1 + cos(𝑥 ) × √1 − cos(𝑥 )
1 sin(𝑥 ) 1 sin(𝑥 ) 1 sin(𝑥 )
= × = × = ×
2 √1 − cos 2 (𝑥 ) 2 √sin2(𝑥 ) 2 |sin(𝑥 )|
En 0 𝑔 n’est pas dérivable.
1
Sur ]0, 𝜋[, sin(𝑥 ) > 0 et donc |sin(𝑥 )| = sin(𝑥) entraine que 𝑔′(𝑥 ) = 2
𝑥
Sur ]0, 𝜋[, 𝑔(𝑥 ) = + 𝐾, comme 𝑔 est continue en 0 :
2
𝑥 0
𝑔(0) = lim+ 𝑔(𝑥) lim+ ( + 𝐾) = + 𝐾 (1)
𝑥→0 𝑥→0 2 2
La formule est donc vraie en 0 donc sur [0, 𝜋[.
1−cos(0)
On reprends (1) pour trouver 𝐾. 𝑔(0) = arctan (√1+cos(0)) = arctan(0) = 0 donc 𝐾 = 0.
𝑥
𝑔 (𝑥 ) =
2
−𝑥
𝑔 est paire, donc pour 𝑥 ∈] − 𝜋, 0], 𝑔(𝑥 ) = 𝑔(−𝑥 ) = car – 𝑥 ∈ [0, 𝜋[.
2
Pour arranger les choses
𝑥
𝑔 (𝑥 ) = | |
∀𝑥 ∈] − 𝜋, 𝜋[,
2
Ensuite on remarque que 𝑔 est 2𝜋 périodique donc (𝑥 ) = 𝑔(𝑥 − 2𝑘𝜋) 𝑘 ∈ ℤ.

38
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Si 𝑥 ∈] − 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝜋 + 2𝑘𝜋[, 𝑥 − 2𝑘𝜋 ∈] − 𝜋, 𝜋[,


𝑥 − 2𝑘𝜋
𝑔(𝑥 ) = 𝑔(𝑥 − 2𝑘𝜋) = | |
2
2. Graphe de 𝑓
𝜋/2
𝑦
−𝜋/2
𝑥

𝜋/2
−𝜋/2

Graphe de 𝑔, c’est le même à la différence près que sur l’axe des abscisses on divise par deux le « 𝑥 ».
Aller à : Exercice 36

Correction exercice 37.


𝑥
1. arcsin est définie et continue sur [−1,1], 𝑥 → √1−𝑥2 est définie et continue sur ]−1,1[ donc 𝑓 est
définie et continue sur ]−1,1[.
2.
1
𝑓 (𝑥 ) = arcsin(𝑥 ) − 𝑥 (1 − 𝑥 2 )−2
1 1 1 3
∀𝑥 ∈ ]−1,1[, 𝑓 ′ (𝑥 ) = − (1 − 𝑥 2 )−2 − 𝑥 (− ) (−2𝑥 )(1 − 𝑥 2 )− 2
√1 − 𝑥 2 2
1 1 3 3
= − − 𝑥 2 (1 − 𝑥 2 )− 2 = −𝑥 2 (1 − 𝑥 2 )− 2
√1 − 𝑥 2 √1 − 𝑥 2
𝑓 est dérivable sur ]−1,1[.
0
3. ∀𝑥 ∈ ]−1,1[, 𝑓 ′(𝑥 ) < 0, donc 𝑓 est décroissante sur ]−1,1[. Comme 𝑓 (0) = arcsin(0) − √1−02 = 0
Si 𝑥 < 0 alors 𝑓 (𝑥 ) > 𝑓 (0) = 0 et si 𝑥 > 0 alors 𝑓 (𝑥 ) < 𝑓 (0) = 0.
Allez à : Exercice 37

Correction exercice 38.


1.
2
1 − 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 − (1 − 𝑥 2 )2 1 + 2𝑥 2 + 𝑥 4 − (1 − 2𝑥 2 + 𝑥 4 ) 4𝑥 2
1−( ) = = = ≥0
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 ( 1 + 𝑥 2 )2 (1 + 𝑥 2 ) 2
Donc
1 − 𝑥2
∀𝑥 ∈ ℝ, −1 ≤ ≤1
1 + 𝑥2
𝑓 est définie et continue sur ℝ.
1−𝑥 2
2. On pose 𝑢(𝑥 ) = 1+𝑥2

′(
(−2𝑥 )(1 + 𝑥 2 ) − (1 − 𝑥 2 )(2𝑥 ) 4𝑥
𝑢 𝑥) = =−
(1 + 𝑥 )2 2 ( 1 + 𝑥 2 )2
2 4𝑥 2 2|𝑥 |
√1 − (𝑢(𝑥)) = √ =
(1 + 𝑥 2 ) 2 1 + 𝑥 2
−𝑢′ (𝑥 ) 4𝑥 1 + 𝑥2 2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = = × =
2 (1 + 𝑥 )
2 2 2|𝑥 | |𝑥 |(1 + 𝑥 2 )
√1 − (𝑢(𝑥))

39
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑓 est dérivable pour tout 𝑥 ≠ 0.


En 0− . 𝑥 < 0 donc |𝑥 | = −𝑥 et
−2
𝑓 ′ (𝑥 ) =
1 + 𝑥2
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = −2
𝑥→0
+
En 0 , 𝑥 > 0 donc |𝑥 | = 𝑥 et
2
𝑓 ′ (𝑥 ) =
1 + 𝑥2
′( )
lim+ 𝑓 𝑥 = 2
𝑥→0
𝑓 n’est pas dérivable en 0.
3.
lim 𝑢(𝑥 ) = −1 ⇒ lim 𝑓 (𝑥 ) = arccos(−1) = 𝜋
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑢(𝑥 ) = −1 ⇒ lim 𝑓 (𝑥 ) = arccos(−1) = 𝜋
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
4.
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥 ) − −2 2 +
𝑓 (𝑥 ) 𝜋 𝜋
0

3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
-15 -10 -5 0 5 10 15

5. Si 𝑥 < 0
2 1 − 𝑥2
𝑓 ′ (𝑥 ) = − ⇒ arccos ( ) = 𝑓 (𝑥 ) = −2 arctan(𝑥 ) + 𝐾1
1 + 𝑥2 1 + 𝑥2
On prend 𝑥 = −1
𝜋 𝜋
arccos(0) = −2 arctan(−1) + 𝐾1 ⇒ + 2 × (− ) = 𝐾1 ⇒ 𝐾1 = 0
2 4
Et
𝑓 (𝑥 ) = −2 arctan(𝑥 )
Si 𝑥 > 0
′(
2 1 − 𝑥2
𝑓 𝑥) = ⇒ arccos ( ) = 𝑓 (𝑥 ) = 2 arctan(𝑥 ) + 𝐾2
1 + 𝑥2 1 + 𝑥2
On prend 𝑥 = 1
𝜋 𝜋
arccos(0) = 2 arctan(1) + 𝐾1 ⇒ − 2 × = 𝐾2 ⇒ 𝐾2 = 0
2 4
Et

40
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑓(𝑥 ) = 2 arctan(𝑥 )
Aller à : Exercice 38

Correction exercice 39.


1. 𝑓 est définie et continue si et seulement
2
√ 1 − (1 − 𝑥 2 ) ≥ 0 𝑥2 ≥ 0
{√1 − 𝑥 ∈ [−1,1] ⇔ {1 − ( 1 − 𝑥 ) ≥ 0 ⇔ {
2 2
⇔{ ⇔ 𝑥 ∈ [−1,1]
1 − 𝑥2 ≥ 0 2 𝑥 ∈ [−1,1] 𝑥 ∈ [−1,1]
𝑥 ≤1
2.
2𝑥

2√1 − 𝑥 2 = − 𝑥 1 𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = × =−
√1 − (1 − 𝑥 2 ) √1 − 𝑥 2 √𝑥 2 |𝑥 |√1 − 𝑥 2
3.

Il y a deux demi-tangentes verticales


Pour 𝑥 < 0, |𝑥 | = −𝑥 et
1
𝑓 ′ (𝑥 ) =
√1 − 𝑥 2
′(
lim + 𝑓 𝑥 ) = +∞
𝑥→−1
Il y a une demi-tangente verticale
lim 𝑓 ′(𝑥 ) = 1
𝑥→0−
Il y a une demi-tangente oblique
Pour 𝑥 > 0, |𝑥 | = 𝑥 et
−1
𝑓 ′ (𝑥 ) =
√1 − 𝑥 2
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = −1
𝑥→0
Il y a une demi-tangente oblique
lim 𝑓 ′(𝑥 ) = −∞
𝑥→1−
Il y a une demi-tangente verticale
4. Si 𝑥 ∈ [0,1] la fonction est croissante, si 𝑥 ∈ [0,1] la fonction est décroissante.
5.

𝑥 −1 0 1
𝑓 ′ (𝑥 ) +∞ + 1 −1 − −∞
𝜋
𝑓 (𝑥 )
2
0 0

41
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1,8

1,6
1,4

1,2
1

0,8
0,6

0,4
0,2

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5

Allez à : Exercice 39

Correction exercice 40.


1. On pose 𝑋 = 1 − 2𝑥 2
1 − 𝑋 2 = 1 − (1 − 2𝑥 2 )2 = 1 − (1 − 4𝑥 2 + 4𝑥 4 ) = 4𝑥 2 − 4𝑥 4 = 4𝑥 2 (1 − 𝑥 2 )
𝑓 est définie et continue si et seulement si
−1 ≤ 1 − 2𝑥 2 ≤ 1 ⇔ (1 − 2𝑥 2 )2 ≤ 1 ⇔ 1 − 𝑋 2 ≥ 0 ⇔ 4𝑥 2 (1 − 𝑥 2 ) ≥ 0 ⇔ 1 − 𝑥 2 ≥ 0
Bref 𝑓 est définie et continue sur 𝐷𝑓 = [−1,1]
𝑢′ (𝑥)
2. Si 𝑓 (𝑥 ) = arccos(𝑢(𝑥 )) alors 𝑓 ′(𝑥 ) = − 2
√1−(𝑢(𝑥))
2
𝑢′ (𝑥 ) = −4𝑥 et 1 − (𝑢(𝑥)) = 1 − 𝑋 2 = 4𝑥 2 (1 − 𝑥 2 ) donc
−4𝑥 4𝑥 2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = − = =
√4𝑥 2 (1 − 𝑥 2 ) 2|𝑥 |√1 − 𝑥 2 |𝑥 |√1 − 𝑥 2
Si |𝑥 |√1 − 𝑥 2 ≠ 0, c’est-à-dire si 𝑥 ∈] − 1,0[∪]0,1[, 𝑓 est dérivable.
−2
lim 𝑓 ′ (𝑥) = lim = −∞
𝑥→−1+ 𝑥→−1 √1 − 𝑥 2
2
lim 𝑓 ′(𝑥) = lim = +∞
𝑥→1− 𝑥→−1 √1 − 𝑥 2
𝑓 n’est pas dérivable en ±1.
−2
lim− 𝑓 ′(𝑥) = lim = −2
𝑥→0 𝑥→−1 √1 − 𝑥 2
2
lim+ 𝑓 ′(𝑥) = lim =2
𝑥→0 𝑥→−1 √1 − 𝑥 2
𝑓 n’est pas dérivable en 0.
−2
3. Si 𝑥 ∈] − 1,0[ alors |𝑥 | = −𝑥 donc 𝑓 ′(𝑥 ) = √1−𝑥2 < 0
2
Si 𝑥 ∈]0,1[ alors |𝑥 | = 𝑥 donc 𝑓 ′ (𝑥 ) = √1−𝑥2 > 0
𝑓 (−1) = arccos(1 − 2(−1)2 ) = arccos(−1) = 𝜋
𝑓 (1) = arccos(1 − 2 × 12 ) = arccos(−1) = 𝜋
𝑓 (0) = arccos(1 − 2 × 02 ) = arccos(1) = 0
−2
lim 𝑓 ′ (𝑥) = lim = −∞
𝑥→−1+ 𝑥→−1 √1 − 𝑥 2

42
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Il y a donc une demi-tangente verticale en −1.


2
lim 𝑓 ′(𝑥) = lim = +∞
𝑥→1− 𝑥→−1 √1 − 𝑥2
Il y a donc une demi-tangente verticale en 1.
−2
lim− 𝑓 ′(𝑥) = lim = −2
𝑥→0 𝑥→−1 √1 − 𝑥2
Il y a donc une demi-tangente oblique en 0−.
2
lim+ 𝑓 ′(𝑥) = lim =2
𝑥→0 𝑥→−1 √1 − 𝑥2
Il y a donc une demi-tangente oblique en 0+.
𝑥 −1 0 1

𝑓 (𝑥) −∞ −2 2 +∞
𝑓(𝑥) 𝜋 𝜋
0

3,5

3 𝜋
2,5

1,5

0,5

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5
2
4. Sur ] − 1,0[, 𝑓 ′(𝑥 ) = − √1−𝑥2 donc 𝑓 (𝑥 ) = 2 arccos(𝑥 ) + 𝐾1
A priori on ne peut pas prendre la valeur −1, ni la valeur 0 car cette relation n’est valable que sur ] −
1,0[.
1
On peut prendre la valeur 𝑥 = − 2. On peut faire autrement, comme 𝑓 est continue en 0 (ou en −1), on
écrit :
𝑓(−1) = lim + 𝑓(𝑥)
𝑥→−1
Or pour 𝑥 > −1 𝑓 (𝑥 ) = 2 arccos(𝑥 ) + 𝐾1 donc
arccos(1 − 2 × 12 ) = lim + (2 arccos(𝑥 ) + 𝐾1 ) ⇔ arccos(−1) = 2 arccos(−1) + 𝐾1
𝑥→−1
⇔ 𝐾1 = − arccos(−1) = −𝜋
La continuité en 0 permet de conclure que :
∀𝑥 ∈ [−1,0], 𝑓 (𝑥 ) = 2 arccos(𝑥) − 𝜋
2
Remarque : on aurait pu utiliser que ∫ − √1−𝑥2 𝑑𝑥 = −2 arcsin(𝑥 ) + 𝐾 et on trouve alors 𝐾 = 0.
2
Sur ]0,1[, 𝑓 ′(𝑥 ) = donc 𝑓 (𝑥 ) = 2 arcsin(𝑥 ) + 𝐾2
√1−𝑥 2
1 1 1
Pour changer de méthode, je prends 𝑥 = 2 ∈ [0,1]. 𝑓 (2) = 2 arcsin (2) + 𝐾2 , donc

43
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 2 1 1 𝜋 𝜋 𝜋
𝐾2 = arccos (1 − 2 × ( ) ) − 2 arcsin ( ) = arccos ( ) − 2 × = − = 0
2 2 2 6 3 3
La continuité de 𝑓 en 0 et 1 permet d’affirmer que :
∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 (𝑥 ) = 2 arcsin(𝑥)
Aller à : Exercice 40

Correction exercice 41.


𝑓 est définie et continue si et seulement si
−1 ≤ 1 − 2𝑥 4 ≤ 1 ⇔ 1 − (1 − 2𝑥 4 )2 ≥ 0 ⇔ 1 − (1 − 4𝑥 4 + 4𝑥 8 ) ≥ 0 ⇔ 4𝑥 4 (1 − 𝑥 4 ) ≥ 0 ⇔ 𝑥 4
≤ 1 ⇔ −1 ≤ 𝑥 ≤ 1
′( )
8𝑥 3 8𝑥 3 8𝑥 3 4𝑥
𝑓 𝑥 =− =− =− =−
√1 − (1 − 2𝑥 4 )2 √4𝑥 4 (1 − 𝑥 4 ) 2𝑥 2 √1 − 𝑥 4 √1 − 𝑥 4
𝑓′ est définie sur ] − 1,1[ et 𝑓 est continue sur cette intervalle donc 𝑓 est dérivable sur ] − 1,1[
Remarque :
J’ai mis cet exercice parce que l’on pourrait croire que 𝑓 est dérivable si et seulement si −1 < 1 − 2𝑥 4 < 1 ⇔
1 − (1 − 2𝑥 4 )2 > 0 ⇔ 1 − (1 − 4𝑥 4 + 4𝑥 8 ) > 0 ⇔ 4𝑥 4 (1 − 𝑥 4 ) > 0 ⇔ 𝑥 ∈] − 1,0[∪]0,1[, mais c’est faux,
𝑓 est bien dérivable en 0. Ce qui est vrai c’est :
Si −1 < 1 − 2𝑥 4 < 1 alors 𝑓 est dérivable, la réciproque peut-être fausse.
Je rappelle qu’une fonction est dérivable en 𝑥0 si et seulement si la limite du taux de variation existe, dans tous
les exercices avec les fonctions réciproques qui ne sont pas dérivables en une valeur où elles sont définies, on
utilise le théorème suivant :
Si 𝑓 est continue en 𝑥0 et si 𝑓 ′ (𝑥) admet une limite en 𝑥0 alors 𝑓 est dérivable en 𝑥0 et 𝑓 ′(𝑥0 ) est la limite de
𝑓 ′ (𝑥) en 𝑥0 .
Aller à : Exercice 41

Correction exercice 42.


1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ
0 ≤ cos 4 (𝑥 ) ≤ 1 ⇔ −2 ≤ −2 cos 4 (𝑥 ) ≤ 0 ⇔ −1 ≤ 1 − 2 cos 4 (𝑥 ) ≤ 1
Donc 𝑓 est définie et continue sur ℝ en tant que composée de fonctions définies et continues sur ℝ.
2.
𝑓 (𝑥 ) = arcsin(1 − 2 cos 4 (𝑥 + 2𝜋)) = arcsin(1 − 2 cos 4 (𝑥 )) = 𝑓 (𝑥 )
Donc 𝑓 est 2𝜋 périodique.
Remarque : en fait 𝑓 est même 𝜋-périodique.
𝑓 (−𝑥 ) = arcsin(1 − 2 cos 4 (−𝑥 )) = arcsin(1 − 2 cos 4 (𝑥 )) = 𝑓 (𝑥 )
Donc 𝑓 est paire.
Par conséquent on étudiera 𝑓 sur 𝐼 = [0, 𝜋].
3. On pose 𝑢(𝑥 ) = 1 − 2 cos 4 (𝑥 )
𝑢 ′ (𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
2
√1 − (𝑢(𝑥))
𝑢′ (𝑥 ) = 8 cos 3 (𝑥 ) sin(𝑥 )
2
1 − (𝑢(𝑥)) = 1 − (1 − 2 cos 4 (𝑥 ))2 = 1 − (1 − 4 cos 4 (𝑥 ) + 4 cos 8 (𝑥 )) = 4 cos 4 (𝑥 ) − 4 cos 8 (𝑥 )
= 4 cos 4 (𝑥 ) (1 − cos 4 (𝑥 )) = 4 cos 4 (𝑥 ) (1 − cos 2 (𝑥 ))(1 + cos 2 (𝑥 ))
= 4 cos 4 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) (1 + cos 2 (𝑥 ))

44
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

8 cos 3 (𝑥 ) sin(𝑥 ) 8 cos 3 (𝑥 ) sin(𝑥 )


𝑓 ′ (𝑥 ) = =
√4 cos 4 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) (1 + cos 2 (𝑥 )) 2 cos 2 (𝑥 ) |sin(𝑥 )|√1 + cos 2 (𝑥 )
8 cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
=
2|sin(𝑥 )|√1 + cos 2 (𝑥 )
Il y aura évidemment un problème en 0+ et en 𝜋 −. Et sur ]0, 𝜋[, sin(𝑥 ) > 0 donc |sin(𝑥)| = sin(𝑥 )
Finalement pour tout 𝑥 ∈ ]0, 𝜋[
4 cos(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
√1 + cos 2 (𝑥 )
4.
4 cos(𝑥 ) 4 4
𝑓 ′ (𝑥 ) = +
→ = 2√2=
√1 + cos 2 (𝑥 ) 𝑥→0 √1 + 12 √2
4 cos(𝑥 ) −4 4
𝑓 ′ (𝑥 ) = → − =− = −2√2
√1 + cos 2 (𝑥 ) 𝑥→𝜋 √1 + 12 √2
Pour toutes les autres valeurs de 𝐼, 𝑓 est dérivable, par conséquent 𝑓 est dérivable sur ]0, 𝜋[.
5. Sur ]0, 𝜋[, sin(𝑥 ) > 0 et pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, sin(𝑥 ) = 0 ⇔ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 𝜋
D’après l’expression
4 cos(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
√1 + cos 2 (𝑥 )
𝜋
𝑓 ′(𝑥 ) a le même signe que cos(𝑥 ), c’est-à-dire strictement positif sur ]0, 2 [ et strictement négatif sur
𝜋
] , 𝜋[.
2
𝜋
𝑓 (0) = arcsin(1 − 2 cos 4 (0)) = arcsin(−1) = −
2
𝜋 4
𝜋 𝜋
𝑓 ( ) = arcsin (1 − 2 cos ( )) = arcsin(1) =
2 2 2
𝜋
𝑓(𝜋) = arcsin(1 − 2 cos 4 (𝜋)) = arcsin(−1) = −
2
𝜋
𝑥 0 𝜋
2
𝑓 ′ (𝑥 ) + 0 −
𝜋
𝑓 (𝑥 )
2
𝜋 𝜋
−2 −2
6.

45
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝜋
2

𝜋
2 𝜋

𝜋

2

Allez à : Exercice 42

Correction exercice 43.


1. 𝑃(𝑥 ) = (𝑥 2 + 1)(16𝑥 4 + 8𝑥 2 + 1) = (𝑥 2 + 1)(4𝑥 2 + 1)2 en faisant une division euclidienne par
exemple.
2.
a) argsh est définie, continue et dérivable sur ℝ donc 𝑓 est définie, continue et dérivable sur ℝ.
𝑢′ (𝑥)
b) Si 𝑓 (𝑥 ) = argsh(𝑢(𝑥 )) alors 𝑓 ′(𝑥 ) = sur l’intervalle ℝ.
2
√1+(𝑢(𝑥))

Ici 𝑢(𝑥 ) = 3𝑥 + 4𝑥 3 donc 𝑢′(𝑥 ) = 3 + 12𝑥 2 = 3(1 + 4𝑥 2 )


2
1 + (𝑢(𝑥)) = 1 + (3𝑥 + 4𝑥 3 )2 = 1 + 9𝑥 2 + 24𝑥 4 + 16𝑥 6 = 𝑃(𝑥)
3(1 + 4𝑥 2 ) 3(1 + 4𝑥 2 ) 3
𝑓 ′ (𝑥 ) = = =
√(𝑥 2 + 1)(4𝑥 2 + 1)2 (4𝑥 2 + 1)√(𝑥 2 + 1) √(𝑥 2 + 1)
𝑓 (𝑥 ) = 3 argsh(𝑥 ) + 𝐾
𝑓 (0) = argsh(3 × 0 + 4 × 03 ) = argsh(0) = 0
Donc
𝑓 (𝑥 ) = 3 argsh(𝑥 )
Aller à : Exercice 43

Correction exercice 44.


−1 < th(𝑥 ) < 1 donc 𝑓 esr définie, continue et dérivable sur ℝ
1 1
ch (𝑥 )
2 (
ch 𝑥 ) ch (𝑥 )
2 ch(𝑥 ) |ch(𝑥 )| 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = − = − = − =0
√1 − th2 (𝑥 ) 1 + sh (𝑥 ) √ 1 ch (𝑥) ch (𝑥 ) ch(𝑥 )
2 2 2

ch2 (𝑥 )
Car ch(𝑥 ) > 0 entraine |ch(𝑥)| = ch(𝑥).
Une fonction dont la dérivée est nulle sur un intervalle est constante.

46
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Et 𝑓 (0) = arcsin(th(0)) − arctan(sh(0)) = arcsin(0) − arctan(0) = 0 − 0 = 0


Donc arcsin(th(𝑥 )) − arctan(sh(𝑥 ) = 0 ⇔ arcsin(th(𝑥 )) = arctan(sh(𝑥 )
Aller à : Exercice 44

Correction exercice 45.


1.
118 59 60 − 1 𝜋
𝛼= 𝜋= 𝜋= 𝜋 = 12𝜋 −
10 5 5 5
Donc
118 𝜋 𝜋 𝜋
arccos (cos ( 𝜋)) = arccos (cos (− )) = arccos (cos ( )) =
10 5 5 5
𝜋
Car cos est paire et 5 ∈ [0, 𝜋]
118 𝜋 𝜋
arcsin (sin ( 𝜋)) = arcsin (sin (− )) = −
10 5 5
𝜋 𝜋 𝜋
Car – 5 ∈ [− 2 , 2 ]
118 𝜋 𝜋
arctan (tan ( 𝜋)) = arctan (tan (− )) = −
10 5 5
𝜋 𝜋 𝜋
Car – 5 ∈ ]− 2 , 2 [
252 84 80 + 4 4𝜋
𝛼= 𝜋= 𝜋= 𝜋 = 16𝜋 +
15 5 5 5
Donc
252 4𝜋 4𝜋
arccos (cos ( 𝜋)) = arccos (cos ( )) =
15 5 5
4𝜋
Car ∈ [0, 𝜋]
5
252 4𝜋 𝜋 𝜋
arcsin (sin ( 𝜋)) = arcsin (sin ( )) = arcsin (sin ( )) =
15 5 5 5
4𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Car sin ( 5 ) = sin (5 ) et 5 ∈ [− 2 , 2 ]
252 4𝜋 𝜋 𝜋
arctan (tan ( 𝜋)) = arctan (tan ( )) = arctan (tan (− )) = −
15 5 5 5
4𝜋 4𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Car tan ( ) = tan ( − 𝜋) = tan (− ) et – ∈] − , [
5 5 5 5 2 2
76 80 − 4 4𝜋
𝜋= 𝜋 = 16𝜋 −
5 5 5
Donc
76 4𝜋 4𝜋 4𝜋
arccos (cos ( 𝜋)) = arccos (cos (− )) = arccos (cos ( )) =
5 5 5 5
4𝜋
Car cos est paire et 5 ∈ [0, 𝜋]
76 4𝜋 𝜋 𝜋
arcsin (sin ( 𝜋)) = arcsin (sin (− )) = arcsin (sin (− )) =
5 5 5 5
4𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Car sin (− 5 ) = sin (− 5 ) et 5 ∈ [− 2 , 2 ]
76 4𝜋 𝜋 𝜋
arctan (tan ( 𝜋)) = arctan (tan (− )) = arctan (tan ( )) =
5 5 5 5
4𝜋 4𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Car tan (− ) = tan (− + 𝜋) = tan ( ) et ∈ ]− , [
5 5 5 5 2 2
2.
76𝜋 80𝜋 − 4𝜋 4𝜋
= = 16𝜋 −
5 5 5
76 4𝜋 4𝜋 4𝜋
arccos (cos ( 𝜋)) = arccos (cos (− )) = arccos (cos ( )) =
5 5 5 5
Aller à : Exercice 45

47
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Correction exercice 46.


1.
𝜋 𝜋
arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) = ⇒ tan(arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 )) = tan ( )
4 4
Il n’y a pas équivalence car tan(𝐴) = tan(𝐵) n’entraine pas que 𝐴 = 𝐵 sauf si on peut montrer à
𝜋 𝜋
l’avance que 𝐴 et 𝐵 sont tous les deux dans un intervalle du type ]− 2 + 𝑘𝜋, 2 + 𝑘𝜋[ avec 𝑘 ∈ ℤ.
Or
tan(𝑎) + tan(𝑏) 𝜋
tan(𝑎 + 𝑏) = et tan ( ) = 1
1 − tan(𝑎) tan(𝑏) 4
Donc
𝜋 tan(arctan(2𝑥 ) + tan(arctan(𝑥 ))
arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) = ⇒ =1
4 1 − tan(arctan(2𝑥 )) tan(arctan(𝑥 ))
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, tan(arctan(𝑥 )) = 𝑥 et donc tan(arctan(2𝑥 )) = 2𝑥.
𝜋 2𝑥 + 𝑥 3𝑥
arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) = ⇒ =1⇒ = 1 ⇒ 3𝑥 = 1 − 2𝑥 2 ⇒ 2𝑥 2 + 3𝑥 − 1
4 1 − 2𝑥 × 𝑥 1 − 2𝑥 2
=0
−3−√17 −3+√17
Le discriminant est Δ = 9 + 8 = 17, et les racines sont 𝑥1 = 4
et 𝑥2 = 4
−3−√17
Il est clair que arctan(2𝑥1 ) + arctan(𝑥1 ) < 0 car 𝑥1 = < 0, donc 𝑥1 n’est pas solution.
4
𝜋
Par contre pour 𝑥2 , je ne vois pas bien comment vérifier si arctan(2𝑥2 ) + arctan(𝑥2 ) = 4
Deuxième méthode :
On remarque que 𝑥 > 0 sinon arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) < 0, d’où arctan(𝑥 ) > 0
𝜋 𝜋
arctan(2𝑥 ) + arctan(𝑥 ) = ⇔ arctan(2𝑥 ) = − arctan(𝑥 )
4 4
𝜋 𝜋
arctan(2𝑥 ) ∈ ]− , [
2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
0 < arctan(𝑥 ) < ⇔ − < − arctan(𝑥 ) < 0 ⇔ − < − arctan(𝑥 ) <
2 2 4 4 4
Donc
𝜋 𝜋 𝜋
− arctan(𝑥 ) ∈ ]− , [
4 2 2
Par conséquent :
𝜋 𝜋
arctan(2𝑥 ) = − arctan(𝑥 ) ⇔ tan(2𝑥 ) = tan ( − arctan(𝑥 ))
4 4
𝜋
tan ( 4) − tan(arctan(𝑥 )) 1−𝑥
⇔ arctan(2𝑥 ) = 𝜋 ⇔ 2𝑥 = ⇔ 2𝑥 (1 + 𝑥 ) = 1 − 𝑥 ⇔ 2𝑥 2 + 3𝑥 − 1
1 + tan ( 4) tan(arctan(𝑥 )) 1 + 𝑥
=0
On retombe sur les mêmes solutions, on ne garde que la solution positive :
−3 + √17
𝑥=
4
( )
2. arcsin 2𝑥 − arcsin(√3𝑥) = arcsin(𝑥)
Si 𝑥 est solution alors – 𝑥 est aussi solution car arcsin est impaire. On peut se contenter de rechercher
les solutions positives ou nulle. (D’ailleurs 𝑥 = 0 est évidemment solution).
Par conséquent :
𝜋
0 ≤ arcsin(2𝑥 ) ≤
2
𝜋 𝜋
0 ≤ arcsin(√3𝑥) ≤ ⇔ − ≤ − arcsin(√3𝑥) ≤ 0
2 2
Donc
𝜋 𝜋
− ≤ arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥) ≤
2 2
Et bien sur

48
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝜋 𝜋
− ≤ arcsin(𝑥 ) ≤
2 2
D’où l’on tire l’équivalence :
arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥) = arcsin(𝑥 ) ⇔ sin(arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥)) = sin(arcsin(𝑥 ))
Comme sin(𝑎 − 𝑏) = sin(𝑎) cos(𝑏) − cos(𝑎) sin(𝑏)
arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥) = arcsin(𝑥 )
⇔ sin(arcsin(2𝑥 )) cos(arcsin(√3𝑥) − cos(arcsin(2𝑥 )) sin(arcsin(√3𝑥)) = 𝑥
2
⇔ 2𝑥 √1 − (√3𝑥) − √1 − (2𝑥 )2 √3𝑥 = 𝑥 ⇔ 2𝑥 √1 − 3𝑥 2 − √1 − 4𝑥 2 √3𝑥 = 𝑥
On simplifie par 𝑥 et on n’oubliera pas la solution 𝑥 = 0.
arcsin(2𝑥 ) − arcsin(√3𝑥) = arcsin(𝑥 ) ⇔ 2√1 − 3𝑥 2 − √1 − 4𝑥 2 √3 = 1
⇔ 2√1 − 3𝑥 2 − 1 = √1 − 4𝑥 2 √3
Là, je vais élever au carré, mais il faudra faire une réciproque parce que 𝐴 = 𝐵 ⇒ 𝐴2 = 𝐵2 la
réciproque est fausse à moins de vérifier que les deux expressions sont de mêmes signes.
2√1 − 3𝑥 2 − 1 = √1 − 4𝑥 2 √3 ⇒ 4(1 − 3𝑥 2 ) − 4√1 − 3𝑥 2 + 1 = 3(1 − 4𝑥 2 ) ⇒ 2 = 4√1 − 3𝑥 2
1 1
⇒ 1 = 2√1 − 3𝑥 2 ⇒ 1 = 4(1 − 3𝑥 2 ) ⇒ 12𝑥 2 = 3 ⇒ 𝑥 2 = ⇒ 𝑥 =
4 2
Puisque j’ai pris 𝑥 > 0 au début.
Réciproque :
1 1 √3 𝜋 𝜋 𝜋 1
arcsin (2 × ) − arcsin (√3 × ) = arcsin(1) − arcsin ( ) = − = = arcsin ( )
2 2 2 2 3 6 2
J’aurais pu faire la réciproque dans l’expression : 2√1 − 3𝑥 2 − √1 − 4𝑥 2 √3 = 1.
L’ensemble des solutions est :
1 1
𝑆 = {− , 0, }
2 2
Aller à : Exercice 46

Correction exercice 47.


La première idée est de prendre la tangente de ces deux expressions, mais on va avoir un problème de
7𝜋
réciproque et puis on ne connait pas tan ( 12 ). Alors on tente autre chose
7𝜋 7𝜋
arctan(𝑥 ) + arctan(√3𝑥) = ⇔ arctan(√3𝑥) = − arctan(𝑥 )
12 12
Et on tente de prendre la tangente de ces deux expressions, là l’ennui c’est que l’on ne connait toujours
7𝜋
pas tan (12 ).
7𝜋 (4+3)𝜋 4𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
On peut être malin et s’apercevoir que = = + 12 = 3 + 4 , puis utiliser la formule tan(𝑎 +
12 12 12
𝑏), mais bon, il faut être malin.
𝜋 √3
𝜋 sin( )
3
Pour résoudre cet exercice il est indispensable d’avoir déjà remarqué que tan (3 ) = 𝜋 = 2
1 = √3 et
cos( ) 2
3
𝜋 √3 𝜋
que donc arctan(√3) = (dans le même genre = arctan (6 )).
3 3
𝜋 𝜋 7𝜋
On voit alors que arctan(1) + arctan(√3) = 4 + 3 = 12
On étudie alors la fonction :
𝑓 (𝑥 ) = arctan(𝑥 ) + arctan(√3𝑥)
Cette fonction est définie, continue et dérivable sur ℝ et
1 √3
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2
+ >0
1+𝑥 1 + 3𝑥 2
lim 𝑓(𝑥) = −𝜋
𝑥→−∞
Et

49
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

lim 𝑓(𝑥) = 𝜋
𝑥→+∞
7𝜋 7𝜋
𝑓 est donc une bijection de ℝ sur ] − 𝜋, 𝜋[, comme ∈ ]−𝜋, 𝜋[, admet un unique antécédent or 𝑥 =
12 12
1 est solution, c’est donc le seul.
Aller à : Exercice 47

Correction exercice 48.


𝜋 𝜋
1. Si 𝑥 ≤ 0, arctan(2𝑥 ) ≤ 0 et 4 − arctan(𝑥 ) ≥ 4 donc il n’y a pas de solution négative.
2.
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
0 < arctan(𝑥 ) < ⇔ − < − arctan(𝑥 ) < 0 ⇔ − < − arctan(𝑥 ) <
2 2 4 4 4
Donc
𝜋 𝜋 𝜋
− arctan(𝑥 ) ∈ ]− , [
4 2 2
Par conséquent :
𝜋 𝜋
arctan(2𝑥 ) = − arctan(𝑥 ) ⇔ tan(2𝑥 ) = tan ( − arctan(𝑥 ))
4 4
𝜋
tan ( 4) − tan(arctan(𝑥 )) 1−𝑥
⇔ arctan(2𝑥 ) = 𝜋 ⇔ 2𝑥 = ⇔ 2𝑥 (1 + 𝑥 ) = 1 − 𝑥 ⇔ 2𝑥 2 + 3𝑥 − 1
1 + tan ( 4) tan(arctan(𝑥 )) 1 + 𝑥
=0
−3 ± √17
𝑥=
4
Comme 𝑥 > 0
−3 + √17
𝑥=
4
Aller à : Exercice 48

Correction exercice 49. (Hors programme)


1+ch(𝑥) 1+1
≥ 2 = 1, 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
2
𝑢 ′ (𝑥 )
𝑓(𝑥 ) = argch(𝑢(𝑥 )) ⇒ 𝑓 ′(𝑥 ) =
2
√(𝑢(𝑥)) − 1
Avec

1 + ch(𝑥 ) 𝑣 ′ (𝑥 )
𝑢 (𝑥 ) = √ = √𝑣(𝑣) ′( )
⇒𝑢 𝑥 =
2 2√𝑣(𝑥 )
Avec
1 + ch(𝑥 )
𝑣 (𝑥 ) =
2
sh(𝑥 ) 1 √2 sh(𝑥)
𝑢 ′ (𝑥 ) = × =
2 1 + ch(𝑥 ) 4√1 + ch(𝑥 )
2√ 2
2 1 + ch ( 𝑥) ch(𝑥 ) − 1
(𝑢(𝑥)) − 1 = −1=
2 2
Donc
√2 sh(𝑥 )
4√1 + ch(𝑥 ) 1 sh(𝑥) 1 sh(𝑥) 1 sh(𝑥) 1 sh(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) = = = = =
2 √1 + ch(𝑥 ) × √ch(𝑥 ) − 1 2 √ch2 (𝑥 ) − 1 2 √sh2(𝑥) 2 |sh(𝑥 )|
√ch(𝑥 ) − 1
2
50
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Si 𝑥 = 0 𝑓 n’est pas dérivable.


Si 𝑥 > 0 alors sh(𝑥 ) > 0 et donc |sh(𝑥)| = sh(𝑥) d’où
1
𝑓 ′ (𝑥 ) =
2
1
Ce qui entraine que 𝑓 (𝑥 ) = 2 𝑥 + 𝐾 sur l’intervalle ]0, +∞[.
𝑓 est continue en 0 donc
1
𝑓 (0) = lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ( 𝑥 + 𝐾) = 𝐾
𝑥→0 𝑥→0 2
1+ch(𝑥) 1
Or 𝑓 (0) = argch (√ ) = argch(1) = 0 d’où 𝐾 = 0 et 𝑓 (𝑥 ) = 2 𝑥
2

Si 𝑥 < 0 alors sh(𝑥 ) < 0 et donc |sh(𝑥)| = −sh(𝑥) d’où


1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −
2
1 ′
Ce qui entraine que 𝑓 (𝑥 ) = − 2 𝑥 + 𝐾 sur l’intervalle ] − ∞, 0[
𝑓 est continue en 0 donc
1
𝑓 (0) = lim− 𝑓(𝑥) = lim−(− 𝑥 + 𝐾 ′ ) = 𝐾′
𝑥→0 𝑥→0 2
1+ch(𝑥) 1
Or 𝑓 (0) = argch (√ ) = argch(1) = 0 d’où 𝐾 ′ = 0 et 𝑓 ′ (𝑥 ) = − 2 𝑥
2

Pour faire plus joli


𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 (𝑥 ) = | |
2
𝑔(𝑥 ) = argsh (2𝑥 √1 + 𝑥 2 ) = argsh(𝑢(𝑥 ))
𝑔 est définie, continue et dérivable sur ℝ car 2𝑥√1 + 𝑥 2 est définie, continue et dérivable sur ℝ ainsi
que argsh .
𝑢 ′ (𝑥 )
𝑔 ′ (𝑥 ) =
2
√1 + (𝑢(𝑥))
2𝑥 1 + 𝑥2 + 𝑥2 1 + 2𝑥 2
𝑢′ (𝑥 ) = 2√1 + 𝑥 2 + 2𝑥 × =2 =2
2√1 + 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 √1 + 𝑥 2
2
√1 + (𝑢(𝑥)) = √1 + 4𝑥 2 (1 + 𝑥 2 ) = √4𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1 = √(2𝑥 2 + 1)2 = |2𝑥 2 + 1| = 2𝑥 2 + 1

′(
1 + 2𝑥 2 1 2
𝑔 𝑥) = 2 × =
√1 + 𝑥 2 2𝑥 2 + 1 √1 + 𝑥 2
ℝ est un intervalle donc
𝑔(𝑥 ) = 2 argsh(𝑥 ) + 𝐾
𝑔(0) = argsh (2 × 0 × √1 + 02 ) = argsh(0) = 0
Donc 𝐾 = 0.
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥 ) = 2 argsh(𝑥 )
1 − 𝑥2
ℎ(𝑥 ) = argth ( ) = argth(𝑢(𝑥 ))
1 + 𝑥2

51
Fonctions élémentaires Pascal Lainé
2
2 1 − 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 − (1 − 𝑥 2 )2 1 + 2𝑥 2 + 𝑥 4 − (1 − 2𝑥 2 + 𝑥 4 )
1 − (𝑢(𝑥)) = 1 − ( ) = =
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 (1 + 𝑥 2 )2
4𝑥 2
=
(1 + 𝑥 2 )2
2 2
Donc ℎ est définie et continue sur ℝ∗ car 1 − (𝑢(𝑥)) > 0 ⇔ (𝑢(𝑥)) < 1
(−2𝑥 )(1 + 𝑥 2 ) − (1 − 𝑥 2 )(2𝑥 ) 4𝑥
𝑢 ′ (𝑥 ) = =−
(1 + 𝑥 )
2 2 ( 1 + 𝑥 2 )2
𝑢 ′ (𝑥 ) 4𝑥 (1 + 𝑥 2 )2 1
ℎ ′ (𝑥 ) = 2 = − × = −
1 − (𝑢(𝑥)) (1 + 𝑥 2 )2 4𝑥 2 𝑥
Sur l’intervalle ]0, +∞[, ℎ(𝑥 ) = − ln(𝑥 ) + 𝐾
ℎ(1) = argth(0) = 0
Et
ℎ(1) = − ln(1) + 𝐾 = 𝐾
donc 𝐾 = 0 et ℎ(𝑥 ) = − ln(𝑥 )
Sur l’intervalle ] − ∞, 0[, ℎ(𝑥 ) = − ln(−𝑥 ) + 𝐾′
ℎ(1) = argth(0) = 0
Et
ℎ(1) = − ln(1) + 𝐾 ′ = 𝐾 ′
donc 𝐾′ = 0 et ℎ(𝑥 ) = − ln(−𝑥 )
Soit encore
∀𝑥 ∈ ℝ, ℎ(𝑥 ) = − ln|𝑥 |
Aller à : Exercice 49

Correction exercice 50.


𝜋 𝜋
1. 𝑓 (0) = 2 arctan(√1 + 02 − 0) + arctan(0) = 2 arctan(1) = 2 × = 4 2
2.
2𝑥 𝑥 − √1 + 𝑥 2
−1
2√1 + 𝑥 2 1 √1 + 𝑥 2 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 × 2 + 1 + 𝑥2 = 2 × +
1 + (√1 + 𝑥 2 − 𝑥) 1 + (1 + 𝑥 2 − 2𝑥√1 + 𝑥 2 + 𝑥 2 ) 1 + 𝑥 2
𝑥 − √1 + 𝑥 2 1
= 2× +
√1 + 𝑥 2 (2 + 2𝑥 2 − 2𝑥√1 + 𝑥 2) 1 + 𝑥2
𝑥 − √1 + 𝑥 2 1 𝑥 − √1 + 𝑥 2 1
= + 2
= +
√1 + 𝑥 2 (1 + 𝑥 2 − 𝑥√1 + 𝑥 2 ) 1+𝑥 √1 + 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 − 𝑥) 1 + 𝑥 2
1 1
=− + =0
1 + 𝑥2 1 + 𝑥2
3. Sur l’intervalle ℝ :
𝑓 (𝑥 ) = 𝐾
𝜋 𝜋
Or 𝑓 (0) = donc 𝑓 (𝑥 ) = 2 .
2
Aller à : Exercice 50

Correction exercice 51.


89𝜋 𝜋 89𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
90 = 6 × 15 − 1 donc = 6𝜋 − 15 alors cos ( 15 ) = cos (6𝜋 − 15) = cos (− 15) = cos (15)
15
𝜋 𝜋 𝜋
Or 15 ∈ [0, 𝜋] donc arccos (cos (15)) = 15
52
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Par suite
89𝜋 𝜋 𝜋
arccos [cos ( )] = arccos [cos ( )] =
15 15 15
Aller à : Exercice 51

Correction exercice 52.


ch(𝑥) ch(𝑥) 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2
= 2 =
1 + sh (𝑥) ch (𝑥) ch(𝑥)
Aller à : Exercice 52

Correction exercice 53.


1
1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, ch(𝑥 ) ≥ 1 donc 0 < ch(𝑥) ≤ 1, par conséquent 𝑓 est définie et continue sur ℝ.
𝑢′ (𝑥) 1
2. Si 𝑓 (𝑥 ) = arcsin(𝑢(𝑥 )) alors 𝑓 ′ (𝑥 ) = avec 𝑢(𝑥 ) = ch(𝑥)
2
√1−(𝑢(𝑥))

sh(𝑥 )
𝑢 ′ (𝑥 ) = −
ch2 (𝑥 )
1 2 ch2 (𝑥 ) − 1 sh2 (𝑥 ) |sh(𝑥 )| |sh(𝑥 )|
√1 − ( ) =√ = √ = =
ch(𝑥 ) ch (𝑥 )
2 ch (𝑥 ) |ch(𝑥 )|
2 ch(𝑥 )
Car ch(𝑥 ) > 0.
sh(𝑥 ) ch(𝑥 ) sh(𝑥 ) −1
𝑓 ′ (𝑥 ) = − × = ×
ch2 (𝑥 ) |sh(𝑥 )| |sh(𝑥 )| ch(𝑥 )
𝑓 n’est pas dérivable en 0. 𝑓 est dérivable sur ℝ∗ .
C’est une manière rapide de dire que pour que 𝑓 soit dérivable en un point, il faut et il suffit que 𝑓 soit
continue en ce point et que 𝑓 ′ existe, ici, pour que 𝑓 soit dérivable, il faut et il suffit que 𝑓 ′ existe (car 𝑓 est
définie sur ℝ) et que manifestement la limite à gauche et à droite de 0 n’est pas la même.
Donc le raisonnement suivant :
1
𝑓 est dérivable si et seulement si −1 < < 1 ⇔ 𝑥 ≠ 0 n’est pas correct.
ch(𝑥)
𝑒𝑥
3. 𝑔′ (𝑥 ) = 1+𝑒2𝑥
4. Si 𝑥 > 0 alors sh(𝑥 ) > 0 et donc
′(
1 2 2𝑒 𝑥
𝑓 𝑥) = − =− 𝑥 = − 2𝑥 = −2𝑔′ (𝑥)
ch(𝑥 ) 𝑒 + 𝑒 −𝑥 𝑒 +1
Sur l’intervalle ]0, +∞[,
𝑓(𝑥 ) = −2𝑔(𝑥 ) + 𝐾
𝜋
lim 𝑓(𝑥) = arcsin(0) = 0 et lim 𝑔(𝑥) = lim arctan(𝑋) =
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑋→+∞ 2
Donc
𝐾=𝜋
Et
1
∀x > 0, arcsin ( ) = −2 arctan(𝑒 𝑥 ) + 𝜋
ch(𝑥 )
Aller à : Exercice 53

Correction exercice 54.


1.

53
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

2
2tan(𝜃) 5 10 5
tan(2𝜃 ) = = 2 = =
1 − tan2 (𝜃) 1 24 12
1 − (5)
5
2tan(2𝜃) 2 12 120 120
tan(4𝜃 ) = = 2 = =
1 − tan2 (2𝜃) 5 144 − 25 119
1 − (12)
1 1
2. 0 < 5 < , c’est trivial en élevant au carré.
√3
arctan est une fonction croissante donc :
1 1 1 𝜋
arctan(0) < arctan (5) < arctan ( 3) ⇔ 0 < arctan (5) <
√ 6
𝜋
En multipliant cette inégalité par 4 et en enlevant 4 on trouve :
𝜋 1 𝜋 4𝜋 𝜋 5𝜋 𝜋
− < 4 arctan ( ) − < − = <
4 5 4 6 4 12 2
3.
𝜋 120
tan(4𝜃 ) − tan ( 4)
1 𝜋
tan (4 arctan ( ) − ) = = 119 − 1 = 1
=
1
𝜋
5 4 1 + tan(4𝜃 ) tan ( ) 1 + 120 119 + 120 239
4 119
1 𝜋 𝜋 𝜋
4 arctan (5) − 4 est dans l’intervalle ]− 2 , 2 [
D’où
1 𝜋 1 𝜋 1 1
4 arctan ( ) − = arctan ( ) ⇔ = 4 arctan ( ) − arctan ( )
5 4 239 4 5 239
Aller à : Exercice 54

Correction exercice 55.


1.
1
1 𝑒 ln(3) + 𝑒 −ln(3) 3 + 3
𝑢 ∈ [− ln(3) , ln(3)] ⇔ ln ( ) ≤ 𝑢 ≤ ln(3) ⇔ 1 ≤ ch(𝑢) ≤ ch(ln(3)) = =
3 2 2
5
= ⇔ 3 ≤ 3 ch(𝑢) ≤ 5 ⇔ −1 ≤ 3 ch(𝑢) − 4 ≤ 1 ⇔ −1 ≤ 𝑓(𝑢) ≤ 1
3
2. 𝑔 est définie et continue si et seulement si −1 ≤ 3 ch(𝑢) − 4 ≤ 1, donc 𝑔 est définie et continue si
et seulement si 𝑢 ∈ [− ln(3) , ln(3)].
𝑓′ (𝑢)
3. Si 𝑔(𝑢) = arcsin(𝑓 (𝑢)) alors 𝑔′ (𝑢) = , 𝑓 ′(𝑢) = 3 sh(𝑢) et
2
√1−(𝑓(𝑢))
2
1 − (𝑓(𝑢)) = 1 − (3 ch(𝑢) − 4)2 = 1 − (9 ch2 (𝑢) − 24 ch(𝑢) + 16)
= −9 ch2 (𝑢) + 24 ch(𝑢) − 15 = 3(−3 ch2 (𝑢) + 8 ch(𝑢) − 5)
−3𝑋 2 + 8𝑋 − 5 = 0 a pour discriminant Δ = 64 − 4 × (−3) × (−5) = 4
Ses racines sont :
−8 − 2 5
𝑋1 = =
−6 3
Et
−8 + 2
𝑋2 = =1
−6
5
Donc −3𝑋 2 + 8𝑋 − 5 = −3 (𝑋 − 3) (𝑋 − 1)

54
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

5
Par conséquent −3 ch2 (𝑢) + 8 ch(𝑢) − 5 = −3(ch(𝑢) − 1) (ch(𝑢) − 3) = (ch(𝑢) − 1)(5 −
3 ch(𝑢))
On en déduit que :
3 sh(𝑢)
𝑔 ′ (𝑢 ) =
√3(ch(𝑢) − 1)(5 − 3 ch(𝑢))
5 5
4. D’après la première question ch(3) = donc ch(𝑢) = admet deux solutions 𝑢 = ln(3) et 𝑢 =
3 3
− ln(3)
et ch(𝑢) = 1 a une unique solution 𝑢 = 0.
(ch(𝑢) − 1)(5 − 3 ch(𝑢)) > 0 ⇔ 1 < ch(𝑢) < ln(3) ⇔ 𝑢 ∈] − ln(3) , 0[∪]0, ln(3)[
On doit donc calculer les limites de 𝑔′(𝑢) en – ln(3), 0 et ln(3).
En – ln(3)+ .
sh(− ln(3)) < 0 et 3(ch(𝑢) − 1)(5 − 3 ch(𝑢)) → 0+ (sinon cela veut dire que l’on s’est trompé et
que le terme sous la racine carrée est négatif).
lim + 𝑔′(𝑢) = −∞
𝑢→− ln(3)
Il y a donc une tangente verticale en 𝑥 = − ln(3).
En 0− .
sh(𝑢) = −√ch2 (𝑢) − 1 = −√ch(𝑢) − 1 × √ch(𝑢) + 1
Donc
−3√ch(𝑢) − 1 × √ch(𝑢) + 1 −3√ch(𝑢) + 1
𝑔 ′ (𝑢 ) = =
√3(ch(𝑢) − 1)(5 − 3 ch(𝑢)) √3(5 − 3 ch(𝑢))
−3√ch(0) + 1 3√2
lim− 𝑔′(𝑢) = =− = −√3
𝑢→0 √3(5 − 3 ch(0)) √3(5 − 3)
En 0+ .
sh(𝑢) = +√ch2 (𝑢) − 1 = √ch(𝑢) − 1 × √ch(𝑢) + 1
De même
3√ch(0) + 1 3√2
lim− 𝑔′(𝑢) = = = √3
𝑢→0 √3(5 − 3 ch(0)) √3(5 − 3)
En ln(3)−.
Comme en − ln(3)+ ou presque.
lim 𝑔′(𝑢) = +∞
𝑢→− ln(3)−
En fait la fonction est paire et la dérivée est impaire.
5. 𝑔 est continue sur [− ln(3) , ln(3)] et 𝑔′ est définie sur ] − ln(3) , 0[∪]0, ln(3)[ donc 𝑔 est
dérivable sur ] − ln(3) , 0[∪]0, ln(3)[.
6.
𝑢 −ln(3) 0 ln(3)

𝑔 (𝑢) −∞ −√3 √3 +∞
𝜋 𝜋
𝑔(𝑢)
2 2
𝜋
−2
𝜋
Car 𝑔(0) = arcsin(3 ch(0) − 4) = arcsin(3 − 4) = arcsin(−1) = − 2 et 𝑔(ln(3)) =
𝜋
arcsin(1) = 2

Et 𝑔 (𝑢) est du signe de sh(𝑢) lorsqu’elle est dérivable.

55
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1,5

−ln(3) 0,5
ln(3)
0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5
-0,5

-1

-1,5 𝜋

-2
2

Aller à : Exercice 55

56
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Limite, continuité, théorème des valeurs intermédiaires,


dérivabilité, théorèmes de Rolle et des accroissements finis

I Limites Continuités

Exercice 1 :
Soit 𝑓 : ]−1, +∞[ → ℝ la fonction définie par :
𝑥
𝑓 (𝑥 ) =
√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥
Déterminer les limites de 𝑓, si elle existent, en 0 et en +∞.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Soit 𝑓 : ℝ∗ → ℝ la fonction définie par
1
𝑓(𝑥 ) = 𝑥𝐸 (𝑥 − )
𝑥
Montrer que 𝑓 admet une limite en 0 et déterminer cette limite.
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Déterminer les limites suivantes
√1 + 𝑥 − √1 + 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥
𝑎) lim ; 𝑏) lim ;
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥2
𝑥≠0
ln(1 + 𝑥 2 ) ln(𝑥 )
𝑐) lim ; 𝑑) lim
𝑥→0 sin2 (𝑥 ) 𝑥→1 𝑥 − 1
𝑥≠0
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Calculer
𝐸(ln(𝑥 ))
lim
𝑥→+∞ 𝑥
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Calculer, si elles existent les limites
𝐸(ln(√𝑥)) ln(1 + 𝑥 ) − 𝑥
lim et lim
𝑥→+∞ √𝑥 𝑥→0 𝑥2
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit 𝑓 : ℝ → ℝ définie par
√𝑥 2
𝑓 (0) = 0 et 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + si 𝑥 ≠ 0
𝑥
Déterminer l’ensemble des points où elle est continue.
Allez à : Correction exercice 6 :

1
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Exercice 7 :
Calculer si elles existent
1.
ln(1 + 𝑒 2𝑥 )
lim
𝑥→+∞ 𝑥
2.
7 − 1
lim 𝑥 − 2 𝑒𝑥2
𝑥→0
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Soit 𝑓𝑛 : ℝ → ℝ l’application définie, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, par :
𝑓𝑛 (𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 𝑛 ) + 𝑥 − 1
1. Montrer qu’il existe 𝑐𝑛 ∈ [0,1] tel que 𝑓𝑛 (𝑐𝑛 ) = 0.
2. Montrer que 𝑓𝑛 est strictement croissante sur ℝ+, en déduire que 𝑐𝑛 est unique.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit 𝑓 la fonction définie sur [1, +∞[ par 𝑓𝑛 (𝑥 ) = 𝑥 𝑛 − 𝑥 − 1, avec 𝑛 ≥ 2.
1. Montrer qu’il existe un unique 𝑥𝑛 > 1 tel que 𝑓𝑛 (𝑥𝑛 ) = 0
2. Montrer que 𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) > 0.
3. En déduire que la suite (𝑥𝑛 ) est décroissante et quelle converge vers une limite 𝑙.
4. Déterminer 𝑙.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ . Soit 𝑓𝑛 une fonction définie sur [0,1] par :
𝑥
𝑓𝑛 (𝑥 ) = 1 − − 𝑥 𝑛
2
1. Montrer qu’il existe un unique 𝑥𝑛 ∈ [0,1] telle que 𝑓𝑛 (𝑥𝑛 ) = 0.
2. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) > 0,
3. En déduire que (𝑥𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est monotone et qu’elle converge vers une limite 𝑙.
4. Supposons qu’il existe 𝑀 ∈ ℝ tel que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ 0 ≤ 𝑥𝑛 ≤ 𝑀 < 1
a. Calculer la limite de 𝑥𝑛𝑛 lorsque 𝑛 tend vers l’infini.
b. Montrer qu’il y a une contradiction et en déduire la limite de (𝑥𝑛 )𝑛∈ℕ∗
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
1. Soient 𝑎 et 𝑏 des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une application de [𝑎, 𝑏] dans [𝑎, 𝑏]
a) On suppose que pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ [𝑎, 𝑏] × [𝑎, 𝑏] on a :
|𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦|
Montrer que 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑏].
En déduire qu’il existe 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥.
b) On suppose maintenant que pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ [𝑎, 𝑏] × [𝑎, 𝑏] 𝑥 ≠ 𝑦 on a :
|𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| < |𝑥 − 𝑦|
Montrer qu’il existe un unique 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥
2. On désigne par 𝑓 l’application de [0,2] dans ℝ, définie pour tout 𝑥 ∈ [0,2] par :
𝑓 (𝑥 ) = ln(2 + 𝑥 2 )
a) On pose

2
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑀 = max |𝑓 ′(𝑥 )|
𝑥∈[0,2]
Montrer que 𝑀 < 1.
b) En déduire, en montrant que 𝑓 ([0,2]) ⊂ [0,2], qu’il existe un unique 𝑥 ∈ [0,2] tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥.
On notera 𝑥̃ cet élément.
c) Montrer que l’application 𝑓 est injective.
On définit la suite (𝑥𝑛 )𝑛∈ℕ de nombres réels par la donnée de :
𝑥0 ∈ [0,2] et 𝑥𝑛+1 = 𝑓 (𝑥𝑛 ) si 𝑛 ≥ 0
d) Montrer que si 𝑥0 ≠ 𝑥̃, alors pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑥𝑛 ≠ 𝑥̃.
e) On suppose que 𝑥0 ≠ 𝑥̃. Montrer que pour tout 𝑛 ≥ 0
|𝑥𝑛+1 − 𝑥̃ |
≤𝑀
|𝑥𝑛 − 𝑥̃ |
f) En déduire que pour tout 𝑥0 ∈ [0,2], la suite (𝑥𝑛 )𝑛∈ℕ converge vers 𝑥̃.
On donne 0,69 < ln(2) < 0,7 et 1,79 < ln(6) < 1,8.
Allez à : Correction exercice 11 :

II Continuité dérivabilité

Exercice 12 :
Les fonctions 𝑓, 𝑔 et ℎ: ℝ → ℝ définies par :
3
𝑓 ( 𝑥 ) = 𝑥 |𝑥 | ; 𝑔 (𝑥 ) = 𝑥 5 ; ℎ(𝑥 ) = cos (√|𝑥 |)
Sont-elles dérivables en 0 ?
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Soit 𝑓 la fonction définie sur [0,1] par
0 si 𝑥 = 0
𝑥 ln(𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) = {𝑥 + si 0 < 𝑥 < 1
1−𝑥
0 si 𝑥 = 1
1. Montrer que 𝑓est continue sur [0,1].
2. Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ telle que 𝑓 ′(𝑐 ) = 0. (on ne demande pas la valeur de 𝑐).
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes et calculer la dérivée lorsqu’elle existe :
1. 𝑥 ↦ 𝑓 (𝑥 ) = ln(ln(𝑥 )) si 𝑥 > 1
2
2. 𝑥 ↦ 𝑔(𝑥 ) = ln(𝑒 𝑥 + 1) si 𝑥 ∈ ℝ
1
𝑒𝑥 si 𝑥 < 0
3. 𝑥 ↦ ℎ(𝑥 ) = { 0 si 𝑥 = 0
𝑥 ln(𝑥 ) − 𝑥 si 𝑥 > 0
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels
Soit 𝑓: ℝ → ℝ la fonction définie par

3
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

sin(𝑎𝑥 )
si 𝑥 < 0
𝑓 (𝑥 ) = { 𝑥
1 si 𝑥 = 0
𝑒 𝑏𝑥 − 𝑥 si 𝑥 > 0
1. A l’aide de la règle de L’Hospital déterminer la limite suivante
cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥)
lim
𝑥→0 𝑥2
2. Déterminer 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑓 soit continue sur ℝ.
3. Déterminer 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑓 soit dérivable sur ℝ.
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels. On définit la fonction 𝑓: ℝ → ℝ par
𝑎𝑥 + 𝑏 si 𝑥 ≤ 0
𝑥→{ 1
si 𝑥 > 0
1+𝑥
1. Donner une condition sur 𝑏 pour que 𝑓 soit continue sur ℝ.
2. Déterminer 𝑎 et 𝑏 tels que 𝑓 soit dérivable sur ℝ et dans ce cas calculer 𝑓 ′(0).
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Soit 𝑓: ]0, +∞[ → ℝ l’application définie par
𝑒𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒
𝑥
1. Etudier les variations de 𝑓.
2. Comparer les réels 𝑒 𝜋 et 𝜋 𝑒 .
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
On considère l’application 𝑓: [−1,1] → ℝ, définie par :
1
𝑓(𝑥 ) = (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 ) , si 𝑥 ≠ 0
{ 𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 0 si 𝑥 = 0
1. Montrer que 𝑓 est continue sur [−1,1].
2. Montrer que 𝑓 est dérivable sur ]−1,1[ et déterminer 𝑓′(𝑥) sur ]−1,1[.
3. Montrer que l’application dérivée 𝑓 ′: ]−1,1[ → ℝ est continue sur ]−1,1[.
Quel est l’ensemble des 𝑥 ∈ ]−1,1[ pour lesquels 𝑓 ′(𝑥 ) = 0.
4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer son graphe. En déduire que 𝑓 est injective.
5. On désigne par 𝑓̂ la bijection de [−1,1] sur 𝑓 ([−1,1]) définie par 𝑓̂(𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ), pour tout 𝑥 ∈
[−1,1] et on désigne par 𝑓̂ −1 sa bijection réciproque.

Justifier l’existence et déterminer (𝑓̂ −1 ) (0).
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soit 𝑓: ℝ → ℝ la fonction définie par :
𝑒𝑥 si 𝑥 < 0
𝑓 (𝑥 ) = {
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 si 𝑥 ≥ 0
Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐 dans ℝ tels que 𝑓 soit 𝐶 2 (c’est-à-dire deux fois dérivables et que la dérivée
seconde soit continue). Est-ce que dans ce cas 𝑓 est 𝐶 3 ?
Allez à : Correction exercice 19 :
4
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Exercice 20 :
On considère la fonction 𝑓 de ℝ dans ℝ définie par :
sin(𝑥 )
si 𝑥 < 0
𝑓 (𝑥 ) = { 𝑥
1 si 𝑥 = 0
2
𝑥 + 1 si 𝑥 > 0
1. La fonction 𝑓 est-elle continue sur ℝ ?
2. Déterminer l’ensemble des points où 𝑓 est dérivable ?
3. Calculer la dérivée de 𝑓 aux points 𝑥 où elle est dérivable ?
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit 𝑓: [0,1] → ℝ la fonction définie par :
1 1
si 0≤𝑥<
𝑓 (𝑥 ) = { 1 + 𝑥 2
1
2𝑥 + 𝜆𝑥 2 ≤𝑥≤1 si
2
1. Déterminer, s’ils existent, les 𝜆 ∈ ℝ pour que 𝑓 soit continue.
2. Déterminer, s’ils existent, les 𝜆 ∈ ℝ pour que 𝑓 soit dérivable.
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
1

𝑓 (𝑥 ) = { 𝑒 𝑥2 si 𝑥 ≠ 0
0 si 𝑥 = 0
1. Montrer que 𝑓 est continue sur ℝ.
2. Pour tout 𝑥 ≠ 0 calculer 𝑓 ′(𝑥 ).
3. Calculer
lim 𝑓 ′(𝑥 )
𝑥→0
𝑥≠0
Que peut-on en déduire ?
4. Déterminer les limites de 𝑓 en ±∞.
5. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer sommairement son graphe.
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soit 𝑓: ℝ → ℝ une fonction telle que
∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑦)| ≤ |sin(𝑥 ) − sin(𝑦)|
1. Montrer que la fonction 𝑓 est 2𝜋-périodique.
2. Montrer que 𝑓 est continue sur ℝ.
𝜋 𝜋
3. Montrer que 𝑓 est dérivable en 2 et calculer 𝑓 ′ (2 ).
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Calculer les dérivées des fonctions 𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ ∖ {𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℕ} et ℎ: ℝ → ℝ définies par
𝑓 (𝑥 ) = ln(𝑒 𝑥 ) ; 𝑔(𝑥 ) = ln(sin2 (𝑥 )) ; ℎ(𝑥 ) = 𝑥 + √1 + 𝑥 2
Montrer aussi que

5
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

ℎ (𝑥 )
ℎ ′ (𝑥 ) =
√1 + 𝑥 2
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Les fonctions 𝑓, 𝑔: ℝ → ℝ définies par
𝑓(𝑥 ) = |𝑥 | sin(𝑥 ) et 𝑔(𝑥 ) = ln(1 + |𝑥 |)
Sont-elles dérivable en 0 ?
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
Calculer, lorsqu’elles existent, les dérivées des fonctions suivantes :
1. 𝑓1 : 𝑥 ↦ ln(3 + sin(𝑥 ))
2. 𝑓2 : 𝑥 ↦ ln(√1 + 𝑥 2 )
2+cos(𝑥)
3. 𝑓3 : 𝑥 ↦ ln (2−cos(𝑥))
4. 𝑓4 : 𝑥 ↦ 𝑥 𝑥+1
5. 𝑓5 : 𝑥 ↦ sin((𝑒 𝑥 )2 )
sin(𝑥)
6. 𝑓6 : 𝑥 ↦ 𝑥 𝑥
Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Les fonctions 𝑓, 𝑔 et ℎ: ℝ → ℝ définies par :
1 1
( )
𝑓 𝑥 ={ sin ( ) si 𝑥 ≠ 0 (
, 𝑔 𝑥 ={) 𝑥 sin ( ) si 𝑥 ≠ 0 ;
𝑥 𝑥
0 si 𝑥 = 0 0 si 𝑥 = 0
2
1 3
1
ℎ (𝑥 ) = { 𝑥 sin ( ) si 𝑥 ≠ 0 ; 𝑖 (𝑥 ) = { 𝑥 sin ( ) si 𝑥 ≠ 0
𝑥 𝑥
0 si 𝑥 = 0 0 si 𝑥 = 0
Les fonctions 𝑓, 𝑔, ℎ, 𝑖 sont-elles continues en 0, dérivables en 0, de classe 𝐶 1 en 0.
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
Soit 𝑔: [0,1] → ℝ de classe 𝐶 1 telle que 𝑔(1) = 0.
Soit 𝑓𝑛 : [0,1] → ℝ définie pour tout 𝑛 > 0 par 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑔(𝑥)
1. Montrer que pour tout 𝑛 > 0, il existe 𝛼𝑛 ∈ ]0.1[ telle que :
sup |𝑓𝑛 (𝑥)| = 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) et 𝑓𝑛′ (𝛼𝑛 ) = 0
𝑥∈]0.1[
2. Calculer 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) en fonction de 𝛼𝑛 , 𝑔′ (𝛼𝑛 ) et 𝑛. En déduire
lim sup |𝑓𝑛 (𝑥)|
𝑛→+∞ 𝑥∈]0.1[

Allez à : Correction exercice 28 :

III Théorème de Rolle, théorème des accroissements finis.

Exercice 29 :
Soit 𝑓 la fonction 𝑓: ℝ → ℝ définie par
3 − 𝑥2
si 𝑥 ≤ 1
𝑓 (𝑥 ) = { 2
1
si 1 < 𝑥
𝑥
6
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ]02[ tel que : 𝑓 (2) − 𝑓 (0) = (2 − 0)𝑓 ′(𝑐 )
Déterminer les valeurs possible de 𝑐.
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
1. Montrer que pour tout 𝑥, 𝑦 réels on a :
| sin(𝑥 ) − sin(𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦|
2. Montrer que pour tout 𝑥 > 0
𝑥
< ln(1 + 𝑥 ) < 𝑥
1+𝑥
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Soit 𝑓 une application de l’intervalle [0,1] dans ℝ.
On suppose que 𝑓 est continue sur [0,1], dérivable sur ]0,1[, que 𝑓 (0) = 0 et que pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[,
on a 𝑓 ′(𝑥 ) ≠ 0.
Montrer que 𝑓 conserve un signe constant sur ]0,1[.
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
Soit 𝑓: [0,1] → ℝ une application continument dérivable sur [0,1] (ce qui signifie que 𝑓 est continue et
dérivable sur [0,1] et que 𝑓 ′ est continue sur [0,1]).
On suppose de plus que 𝑓 (0) = 0, et que, pour tout 𝑥 ∈ [0,1], on ait 𝑓 ′(𝑥 ) > 0. Montrer qu’il existe un
nombre réel 𝑚 > 0 tel que, pour tout 𝑥 ∈ [0,1], on ait :
𝑓(𝑥 ) ≥ 𝑚𝑥
Allez à : Correction exercice 32 :
Exercice 33 :
1
Soit 𝑓: [0,1] → ℝ une fonction continue telle que 𝑓 (0) = 𝑓 (1). Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ [0, 2 ] telle
que :
1
𝑓 (𝑐 ) = 𝑓 (𝑐 + )
2
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
Soit 𝑓𝑛 : [0,1] → ℝ définie par 𝑓𝑛 (𝑥 ) = 𝑥 𝑛 sin(𝜋𝑥 )
1. Montrer qu’il existe 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓𝑛′(𝛼𝑛 ) = 0. On pourra appliquer le théorème de Rolle en
rappelant les hypothèses.
2. Calculer 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) en fonction de 𝛼𝑛 , de 𝑛 et de cos(𝜋𝛼𝑛 ).
3. En déduire la limite de 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) lorsque 𝑛 tend vers l’infini.
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels tels que 𝑎 < 𝑏. Soit 𝑓 une fonction deux fois dérivable sur [𝑎, 𝑏] telle que
𝑓 (𝑎) = 𝑓(𝑏) = 0 et pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎, 𝑏[, 𝑓 ′′ (𝑥 ) ≤ 0. Montrer que, pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓(𝑥 ) ≥ 0.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :

7
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Soit 𝑓 une fonction continue sur [𝑎, 𝑏], avec 𝑓(𝑎) = 𝑓 (𝑏) = 0, telle que 𝑓 soit dérivable sur ]𝑎, 𝑏[ et
telle que sa dérivée soit strictement décroissante, c’est-à-dire que la fonction 𝑓 ′ est strictement
décroissante.
1. Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que 𝑓 ′(𝑐 ) = 0.
2. Montrer si 𝑡 ∈ ]𝑎, 𝑐 [ alors 𝑓 ′(𝑡) > 0 et que si 𝑡 ∈ ]𝑐, 𝑏[ alors 𝑓 ′ (𝑡) < 0.
3. Montrer que 𝑓 est strictement croissante sur [𝑎, 𝑐 ] et décroissante sur [𝑐, 𝑏]. On pourra utiliser le
théorème des accroissements finis (on fera attention au fait que 𝑓 n’est pas dérivable en 𝑎 et en
𝑏.
4. Montrer que 𝑓 admet un maximum global en 𝑥 = 𝑐.
5. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) ≥ 0.
Allez à : Correction exercice 36 :

Exercice 37 :
Soient 𝑎 et 𝑏 des réels tels que 0 < 𝑎 < 𝑏.
1. A l’aide du théorème des accroissements finis montrer que
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
< ln(𝑏) − ln(𝑎) <
𝑏 𝑎
1
2. Soit 𝑓: [0,1] → ℝ, de classe 𝐶 sur [0,1] et deux fois dérivable sur ]0,1[ telle que :
𝑓(0) = 0; 𝑓(1) = 0; 𝑓 ′ (0) > 0 et 𝑓 ′ (1) < 0
De plus on supposera que ∀𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑓 ′′ (𝑥) < 0.
2.1. Montrer qu’il existe 𝛼 > 0 tel que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼], 𝑓 ′ (𝑥) > 0.
2.2. Montrer que 𝑓(𝛼) > 0.
2.3. On suppose qu’il existe 𝛽 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓(𝛽) = 0, montrer qu’il existe 𝑐1 ∈ ]0, 𝛽[ et 𝑐2 ∈ ]𝛽, 1[ tel
que 𝑓 ′(𝑐1) = 𝑓 ′(𝑐2 ) = 0, en déduire une contradiction.
2.4. Déterminer le signe de 𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[.
3. On considère la fonction 𝑓 définie par :
𝑓(𝑥) = ln(𝑥𝑎 + (1 − 𝑥)𝑏) − 𝑥 ln(𝑎) − (1 − 𝑥) ln(𝑏)
Montrer que 𝑓 vérifie les hypothèses du 2 (En particulier on vérifiera que 𝑓 est bien définie [0,1]. Puis que pour
tout 𝑥 ∈ ]0,1[
ln(𝑥𝑎 + (1 − 𝑥)𝑏) > 𝑥 ln(𝑎) + (1 − 𝑥) ln(𝑏)
Allez à : Correction exercice 37 :

Exercice 38 :
Soient 𝑎 et 𝑏 des réels tels que 𝑎 < 𝑏.
1. A l’aide du théorème des accroissements finis montrer que
(𝑏 − 𝑎 )𝑒 𝑎 < 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 < (𝑏 − 𝑎 )𝑒 𝑏
2. Soit 𝑓: [0,1] → ℝ, de classe 𝐶 1 sur [0,1] et deux fois dérivable sur ]0,1[ telle que :
𝑓 (0) = 0; 𝑓 (1) = 0; 𝑓 ′(0) < 0 et 𝑓 ′ (1) > 0
De plus on supposera que ∀𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑓 ′′(𝑥 ) > 0.
2.1. Montrer qu’il existe 𝛼 > 0 tel que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼 ], 𝑓 ′(𝑥 ) < 0.
2.2. Montrer que 𝑓 (𝛼 ) < 0.
2.3. On suppose qu’il existe 𝛽 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝛽) = 0, montrer qu’il existe 𝑐1 ∈ ]0, 𝛽[ et 𝑐2 ∈ ]𝛽, 1[
tel que 𝑓 ′(𝑐1) = 𝑓 ′(𝑐2 ) = 0, en déduire une contradiction.
2.4. Déterminer le signe de 𝑓 (𝑥 ) pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[.
3. On considère la fonction 𝑓 définie par :
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥𝑎+(1−𝑥)𝑏 − 𝑥𝑒 𝑎 − (1 − 𝑥 )𝑒 𝑏
Montrer que 𝑓 vérifie les hypothèses du 2 (En particulier on vérifiera que 𝑓 est bien définie [0,1]. Puis que
pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[
𝑒 𝑥𝑎+(1−𝑥)𝑏 < 𝑥𝑒 a + (1 − 𝑥 )𝑒 𝑏
Allez à : Correction exercice 38 :
8
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Exercice 39 :
Soit 𝑝 un entier, 𝑝 ≥ 2.
1. Montrer, en utilisant le théorème des accroissements finis qu’il existe un réel 𝑐 dans l’intervalle
]0,1[ tel que :
1
ln(ln(𝑝 + 1)) − ln(ln(𝑝)) =
(𝑝 + 𝑐 ) ln(𝑝 + 𝑐 )
2. En déduire l’inégalité :
1
ln(ln(𝑝 + 1)) − ln(ln(𝑝)) <
𝑝 ln(𝑝)
3. Démontrer que
1 1 1
lim ( + + ⋯+ ) = +∞
𝑛→+∞ 2 ln(2) 3 ln(3) 𝑛 ln(𝑛)
Allez à : Correction exercice 39 :

Exercice 40 :
1. Enoncer le théorème des accroissements finis.
2. Soit 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 1. En appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction ln sur
l’intervalle [𝑛, 𝑛 + 1], montrer que :
1 1
< ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛) <
𝑛+1 𝑛
3. Pour 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 1, on pose :
1 1 1
𝑢𝑛 = + +⋯+
𝑛+1 𝑛+2 2𝑛
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est convergente et déterminer sa limite.
Allez à : Correction exercice 40 :

Exercice 41 :
Soit 𝑃(𝑋) un polynôme à coefficient réel de degré 𝑛 ≥ 1.
Montrer que l’équation 𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 n’a qu’un nombre fini de solutions réelles.
Allez à : Correction exercice 41 :

Exercice 42 :
Soit 𝑓: [0,1] → ℝ une fonction continue telle que 𝑓 (0) = 0 et 𝑓 (1) = 1
On suppose 𝑓 dérivable en 0 et en 1et que 𝑓 ′ (0) = 𝑓 ′(1) = 0
Montrer qu’il existe 𝛼 ∈ ]0,1[ tel que
𝑓 (𝛼 ) 𝑓 (𝛼 ) − 1
=
𝛼 𝛼−1
On pourra utiliser la fonction 𝑔: [0,1] → ℝ définie par
−1 si 𝑥 = 0
(
𝑓 𝑥 ) ( )
𝑓 𝑥 −1
𝑔 (𝑥 ) = { − si 𝑥 ∈ ]0,1[
𝑥 𝑥−1
1 si 𝑥 = 1
En déduire que 𝑓 (𝛼 ) = 𝛼
Allez à : Correction exercice 42 :

Exercice 43 :
Soit 𝑓: [𝑎, 𝑏] → ℝ une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[. On pose
𝜑(𝑥 ) = (𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎))𝑥 3 − (𝑏 3 − 𝑎3 )𝑓 (𝑥 )
1. Montrer que 𝜑 est continue sur [𝑎, 𝑏] et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[, calculer 𝜑 ′(𝑥 ).

9
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

2. Calculer 𝜑(𝑎) et 𝜑(𝑏) . En déduire qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :


3𝑐 2 (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎)) = (𝑏 3 − 𝑎3 )𝑓 ′(𝑐 )
Allez à : Correction exercice 43 :

Exercice 44 :
Soit 𝑓: [𝑎, 𝑏] → ℝ une application continue, on suppose que 𝑓 est dérivable sur ]𝑎, 𝑏[, et que pour tout
𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) > 0.
Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que
𝑓 (𝑏 ) 𝑓′ (𝑐)
(𝑏−𝑎)
=𝑒 𝑓(𝑐)
𝑓 (𝑎 )
Allez à : Correction exercice 44 :

Exercice 45 :
Soit 𝑓: [0, +∞[ → ℝ une application continue, dérivable dans ]0, +∞[, telle que 𝑓 (0) = 0. On désigne
par 𝑔: ]0, +∞[ → ℝ définie par
𝑓 (𝑥 )
𝑔 (𝑥 ) =
𝑥
1. Montrer que 𝑔 est dérivable sur ]0, +∞[ et calculer 𝑔′(𝑥 )
2. Montrer que si 𝑓 ′ est croissante sur ]0, +∞[, il en est de même de 𝑔.
Allez à : Correction exercice 45 :

Exercice 46 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels tels que 𝑎 < 𝑏. Soit 𝑓: [𝑎, 𝑏] → ℝ une application continue sur [𝑎, 𝑏] telle que
𝑓 (𝑎) < 𝑓(𝑏).On suppose de plus que 𝑓 est dérivable en 𝑎 et en 𝑏 et que 𝑓 ′(𝑎) = 𝑓 ′(𝑏) = 0.
1. On pose
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑥 − 𝑎 )
𝑏−𝑎
i. Montrer que
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
𝑔(𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑏) − (𝑥 − 𝑏)
𝑏−𝑎
ii. Montrer que 𝑔 est dérivable en 𝑎 et en 𝑏. Calculer 𝑔 𝑎 et 𝑔′(𝑏).
′( )

iii. En déduire qu’il existe 𝜂 > 0 tel que ∀𝑥 ∈ ]𝑎, 𝑎 + 𝜂], 𝑔(𝑥 ) < 0 et qu’il existe 𝜂′ > 0 tel que
∀𝑥 ∈ [𝑏 − 𝜂′ , 𝑏[, 𝑔(𝑥 ) > 0
2. En déduire qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que 𝑔(𝑐 ) = 0.
3. Montrer que
𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑏 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= =
𝑐−𝑎 𝑐−𝑏 𝑏−𝑎
Allez à : Correction exercice 46 :

Exercice 47 :
On considère une fonction 𝑓: ℝ → ℝ dérivable en tout réel 𝑎.
1. Que déclare le théorème des accroissements finis à propos de :
𝑓 (𝑎 + ℎ ) − 𝑓 (𝑎 )

2. Montrer que :
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑙 ⇒ 𝑙 = 𝑓 ′(𝑎)
𝑥→𝑎
lim 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑙 ⇒ 𝑙 = 𝑓 ′(𝑎)
𝑥→𝑎+
3. Soit 𝑔 une fonction croissante de ℝ dans ℝ, soient

10
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝐸 = {𝑔(𝑥 ), 𝑥 < 𝑎} et 𝐹 = {𝑔(𝑦), 𝑦 > 𝑎}


Montrer que 𝐸 admet une borne supérieure notée 𝑚 et que 𝐹 admet une borne inférieure notée 𝑀.
Puis montrer que
𝑚 ≤ 𝑔 (𝑎 ) ≤ 𝑀
4. Montrer que
lim− 𝑔(𝑥 ) = 𝑚 et lim+ 𝑔(𝑦) = 𝑀
𝑥→𝑎 𝑦→𝑎

5. Montrer que si la dérivée 𝑓 de 𝑓 est croissante alors cette dérivée est continue.
Allez à : Correction exercice 47 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
En 0 le numérateur et le dénominateur tendent vers 0, il s’agit donc d’une forme indéterminée.
Première méthode
On va multiplier par l’expression conjuguée.
𝑥 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥)
𝑓 (𝑥 ) = = =
√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥 (√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥)(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 1 + 𝑥 2 − (1 + 𝑥 )
𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) √1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥
= = =
𝑥2 − 𝑥 𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥−1
2
√1 + 𝑥 + √1 + 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim = −2
𝑥→0 𝑥→0 𝑥−1
𝑥≠0 𝑥≠0
Deuxième méthode
On va utiliser la règle de L’Hospital, on pose
𝑔 (𝑥 ) = 𝑥 ℎ(𝑥 ) = √1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥
et
𝑥 1
𝑔′(𝑥 ) = 1 et ℎ′ (𝑥 ) = −
√1 + 𝑥 2 2√1 + 𝑥
′( )
𝑔 𝑥 1 1
lim ′ = lim = = −2
𝑥→0 ℎ (𝑥 ) 𝑥→0 𝑥 1 1
𝑥≠0 𝑥≠0 − −2
√1 + 𝑥 2 2√1 + 𝑥
Par conséquent
𝑔 (𝑥 )
lim 𝑓 (𝑥 ) = lim = −2
𝑥→0 𝑥→0 ℎ (𝑥 )
𝑥≠0 𝑥≠0
En +∞ le numérateur tend vers l’infini et le dénominateur est de la forme +∞ − ∞, il est donc lui-
même une forme indéterminée. On peut penser à multiplié par l’expression conjuguée mais en regardant
cette expression on voit que l’on retombe sur une forme indéterminée, on peut aussi penser à la règle de
𝑥
L’Hospital mais lim √1+𝑥2 est encore une forme indéterminée (que l’on pourrait arranger assez
𝑥→0
𝑥≠0
facilement) nous allons donc voir une autre technique.
En +∞ 𝑥 > 0 donc |𝑥 | = 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥
𝑓 (𝑥 ) = = =
√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥 √ 2 1 1 1 1 1 1
𝑥 ( 2 + 1) − √𝑥 2 ( 2 + 𝑥 ) |𝑥 |√ 2 + 1 − |𝑥 |√ 2 + 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝑥 1
= =
1 1 1 1 1 1
𝑥 √ 2 + 1 − 𝑥√ 2 + 𝑥 √ 2 + 1 − √ 2 + 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
Donc
lim 𝑓 (𝑥 ) = 1
𝑥→+∞
11
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
Pour commencer on peut regarder comment se comporte 𝑓 (𝑥 ) pour des petites valeurs de 𝑥, prenons par
1
exemple 𝑥 = 𝑝 avec 𝑝 ∈ ℕ ∖ {0,1}
1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = 𝐸 ( − 𝑝) = × (−𝑝) = −1 → −1
𝑝 𝑝 𝑝
Lorsque 𝑝 → +∞
1
Si par exemple 𝑥 = − 𝑝 avec 𝑝 ∈ ℕ ∖ {0,1}
1 1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = − 𝐸 (− + 𝑝) = − (𝑝 − 1) = −1 + → −1
𝑝 𝑝 𝑝 𝑝
Il semble bien que 𝑓 admette une limite et que cette limite soit −1. Mais pour l’instant nous n’avons
rien démontré.
Pour tout 𝑥 > 0 réel il existe un unique 𝑛 ∈ ℕ tel que
1
𝑛 ≤ <𝑛+1
𝑥
1
En fait 𝑛 = 𝐸 (𝑥)
On en déduit que
1 1 1
<𝑥≤ et − 𝑛 − 1 < − ≤ −𝑛
𝑛+1 𝑛 𝑥
On additionne ces deux inégalités
1 1 1
−𝑛 − 1 + < 𝑥 − ≤ −𝑛 +
𝑛+1 𝑥 𝑛
Ce qui équivaut à
𝑛 1 1
−𝑛 − < 𝑥 − ≤ −𝑛 +
𝑛+1 𝑥 𝑛
1
On en déduit que 𝐸 (𝑥 − 𝑥) vaut – 𝑛 − 1 ou – 𝑛, ce que l’on résume par
1
−𝑛 − 1 ≤ 𝐸 (𝑥 − ) ≤ −𝑛 (1)
𝑥
On reprend les inégalités
1 1
<𝑥≤ (2)
𝑛+1 𝑛
Le but est de « multiplier » les inégalités (1) et les inégalités (2), si tous les termes étaient positifs, il
n’y aurait pas de problèmes mais dans les inégalités (1) les termes sont négatifs alors on va tout
multiplier par −1
1
𝑛 ≤ −𝐸 (𝑥 − ) ≤ 𝑛 + 1 (1)′
𝑥
On multiplie alors les inégalités (2) par les inégalités (1)′
𝑛 1 𝑛+1
≤ −𝑥𝐸 (𝑥 − ) ≤ (3)
𝑛+1 𝑥 𝑛
D’après
1
𝑛 ≤ <𝑛+1
𝑥
x → 0 ⇔ 𝑛 → +∞
On fait tendre 𝑛 vers +∞ dans (3) et on obtient
1
lim −𝑥𝐸 (𝑥 − ) = 1 ⇔ lim 𝑓 (𝑥 ) = −1
𝑥→0 𝑥 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0

12
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Pour la limite en 0− on peut faire un raisonnement semblable ou remarquer que si 𝑦 n’est pas un entier
(ce qui est le cas puisque le but est de faire tendre 𝑦 = −𝑥 vers 0)
𝐸(−𝑦) = −𝐸(𝑦) − 1
Donc pour 𝑥 < 0
1 1 1
𝑓(𝑥 ) = 𝑥𝐸 (𝑥 − ) = 𝑥 (−𝐸 (−𝑥 + ) − 1) = (−𝑥 )𝐸 ((−𝑥 ) − ( )) − 𝑥 = 𝑓 (−𝑥 ) − 𝑥
𝑥 𝑥 −𝑥
−𝑥 > 0, on peut appliquer le résultat ci-dessus
lim 𝑓(−𝑥 ) = −1
𝑥→0
𝑥<0
Comme la limite de – 𝑥 est aussi nulle
lim 𝑓 (𝑥 ) = −1
𝑥→0
𝑥<0
Finalement
lim 𝑓 (𝑥 ) = −1
𝑥→0
𝑥≠0
Ce qui montre à la fois que 𝑓 admet une limite lorsque 𝑥 → 0 (avec 𝑥 ≠ 0) et que cette limite est −1.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
a) Il s’agit d’une forme indéterminée. On va multiplier par l’expression conjuguée.
√1 + 𝑥 − √1 + 𝑥 2 (√1 + 𝑥 − √1 + 𝑥 2 )(√1 + 𝑥 + √1 + 𝑥 2 ) 1 + 𝑥 − (1 + 𝑥 2 )
= =
𝑥 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥)
𝑥 − 𝑥2 𝑥 (1 − 𝑥 ) 1−𝑥
= = =
𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) √1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥
√1 + 𝑥 − √1 + 𝑥 2 1−𝑥 1
lim = lim =
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 √1 + 𝑥 2 + 1 + 𝑥
√ 2
𝑥≠0 𝑥≠0

Allez à : Exercice 3 :
b) Il s’agit d’une forme indéterminée. On va multiplier par l’expression conjuguée.
√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥 (√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥)(√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 1 + 𝑥 2 − (1 + 𝑥 )
= =
𝑥2 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥)
1 + 𝑥 2 − (1 + 𝑥 ) 𝑥2 − 𝑥 𝑥 (𝑥 − 1)
= = =
𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥) 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥)
𝑥−1 𝑥−1 1
= = ×
2
𝑥(√1 + 𝑥 + √1 + 𝑥) 𝑥 2
√1 + 𝑥 + √1 + 𝑥
𝑥−1
lim =1
𝑥→+∞ 𝑥
C’est la limite des termes de plus haut degré.
1
lim =0
2
𝑥→+∞ √1 + 𝑥 + √1 + 𝑥

Car le dénominateur tend vers l’infini, finalement


√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥 𝑥−1 1
lim = lim ( × )
𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥→+∞ 𝑥 √1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥
𝑥−1 1
= lim × lim =1×0=0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ √1 + 𝑥 2 + √1 + 𝑥

Autre méthode
En +∞, 𝑥 > 0 donc |𝑥 | = 𝑥
13
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

√𝑥 2 ( 12 + 1) − √𝑥 2 ( 12 + 1) |𝑥 |√ 12 + 1 − |𝑥 |√ 12 + 1
√1 + 𝑥 2 − √1 + 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
2
= 2
= 2
𝑥 𝑥 𝑥
1 1 1 1 1 1
𝑥√ 2 + 1 − 𝑥 √ 2 + 𝑥 √ 2 + 1 − √ 2 + 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
= =
𝑥2 𝑥
Le numérateur tend vers 1 et le dénominateur vers l’infini, donc la limite du quotient tend vers 0.
Allez à : Exercice 3 :
c) Le numérateur et le dénominateur tendent vers 0, il s’agit d’une forme inderterminée, nous allons
utiliser la règle de L’Hospital, on pose
𝑓 (𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 2 ) et 𝑔(𝑥 ) = sin2 (𝑥 )
Alors
2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = et 𝑔′ (𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
1 + 𝑥2
2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) 1 + 𝑥2 𝑥 1
= = ×
𝑔′(𝑥 ) 2 sin(𝑥 ) cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) (1 + 𝑥 2 ) cos(𝑥 )
𝑥 1
On a « séparé » la partie indéterminée sin(𝑥) de la partie où il n’y a pas de problème (1+𝑥2 ) cos(𝑥)
Comme on sait que
sin(𝑥 )
lim =1
𝑥→0 𝑥
𝑥≠0
On a
𝑥
lim =1
𝑥→0 sin(𝑥 )
𝑥≠0
D’autre part
1
lim =1
𝑥→0 (1 + 𝑥 2 ) cos(𝑥 )
Finalement
ln(1 + 𝑥 2 ) 𝑥 1 𝑥 1
lim = lim ( × ) = lim × lim =1×1= 1
𝑥→0 sin (𝑥 )
2 𝑥→0 sin(𝑥 ) (1 + 𝑥 ) cos(𝑥 )
2 𝑥→0 sin(𝑥 ) 𝑥→0 (1 + 𝑥 ) cos(𝑥 )
2
𝑥≠0 𝑥≠0 𝑥≠0
Allez à : Exercice 3 :
d) Posons 𝑡 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = 1 + 𝑡
ln(𝑥 ) ln(1 + 𝑡)
=
𝑥−1 𝑡
Première méthode
On sait d’après le programme de terminale que
ln(1 + 𝑡) ln(𝑥 )
lim = 1 ⇒ lim =1
𝑡→0 𝑡 𝑥→1 𝑥 − 1
𝑡≠0 𝑥≠1
Deuxième méthode
On utilise la règle de L’Hospital, on pose
𝑓 (𝑥 ) = ln(𝑥 ) et 𝑔 (𝑥 ) = 𝑥 − 1
Alors
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = et 𝑔 ′ (𝑥 ) = 1
𝑥
1
𝑓 ′ (𝑥 ) 𝑥 1
= =
𝑔 ′ (𝑥 ) 1 𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) 𝑓 (𝑥 )
lim ′ = 1 ⇒ lim =1
𝑥→1 𝑔 (𝑥 ) 𝑥→1 𝑔(𝑥 )

14
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Troisième méthode
ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) − ln(1)
=
𝑥−1 𝑥−1
La limite de ce quotient en 1 est la limite du taux de variation de la fonction ln en 1, ln étant dérivable,
1
cette limite vaut ln ′(1) c’est-à-dire (𝑥) =1
𝑥=1
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
Par définition de la partie entière, 𝐸 (ln(𝑥 )) est l’unique entier tel que :
𝐸 (ln(𝑥 )) ≤ ln(𝑥 ) < 𝐸(ln(𝑥 )) + 1
Pour 𝑥 assez grand (𝑥 > 𝑒, ce qui équivaut à ln(𝑥 ) > 1 et donc 𝐸 (ln(𝑥 )) > 0) on a
0 < 𝐸 (ln(𝑥 )) ≤ ln(𝑥 )
En divisant cette inégalité par 𝑥 > 0
𝐸 (ln(𝑥 )) ln(𝑥 )
0< ≤
𝑥 𝑥
Comme
ln(𝑥 )
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥
On a
𝐸 (ln(𝑥 ))
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ+
𝐸(ln(√𝑥) ≤ ln(√𝑥) < 𝐸(ln(√𝑥) + 1
Donc
ln(√𝑥) − 1 < 𝐸(ln(√𝑥) ≤ ln(√𝑥)
On divise par √𝑥 > 0
ln(√𝑥) − 1 𝐸(ln(√𝑥)) ln(√𝑥)
< ≤
√𝑥 √𝑥 √𝑥
On pose 𝑡 = √𝑥 → +∞ lorsque 𝑥 → +∞
ln(√𝑥)−1 ln(𝑡) 1
= − 𝑡 → 0 lorsque 𝑡 → +∞
√𝑥 𝑡
ln(√𝑥) ln(𝑡)
Et = →0
√𝑥 𝑡
Par conséquent
𝐸(ln(√𝑥))
lim =0
√𝑥
𝑥→+∞
ln(1+𝑥)−𝑥
La limite de en 0 est une forme indéterminée car ln(1 + 𝑥 ) − 𝑥 → 0 et 𝑥 2 → 0 lorsque 𝑥 → 0.
𝑥2
Nous allons utiliser la règle de L’Hospital, on pose
𝑓(𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 ) − 𝑥 et 𝑔(𝑥 ) = 𝑥 2
Alors
1 𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = −1=− et 𝑔′ (𝑥 ) = 2𝑥
1+𝑥 1+𝑥
𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) 1
=−1+𝑥 = −
𝑔 (𝑥 )
′ 2𝑥 1+𝑥

15
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓 (𝑥 ) 𝑓 ′ (𝑥 ) 1
lim = lim ′ = lim − = −1
𝑥→0 𝑔 (𝑥 ) 𝑥→0 𝑔 (𝑥 ) 𝑥→0 1 + 𝑥
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
Notons déjà que cette fonction est définie sur ℝ et continue sur ℝ∗ il reste à étudier la continuité en 0.
D’autre part √𝑥 2 = |𝑥 |, nous allons donc distinguer deux cas 𝑥 < 0 et 𝑥 > 0.
−𝑥
Si 𝑥 < 0 alors 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + = 𝑥 − 1 donc𝑥
lim 𝑓 (𝑥 ) = −1
𝑥→0−
𝑥
Si 𝑥 > 0 alors 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + 𝑥 = 𝑥 + 1 donc
lim 𝑓 (𝑥 ) = 1
𝑥→0+
Par conséquent
lim 𝑓(𝑥 ) ≠ lim+ 𝑓 (𝑥 )
𝑥→0− 𝑥→0
Ce qui montre que 𝑓 n’est pas continue en 0.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. Le numérateur et le dénominateur tendent vers +∞, il s’agit d’une forme indéterminée. Nous allons
transformer le numérateur :
ln(1 + 𝑒 2𝑥 ) = ln(𝑒 2𝑥 (𝑒 −2𝑥 + 1)) = ln(𝑒 2𝑥 ) + ln(𝑒 −2𝑥 + 1) = 2𝑥 + ln(1 + 𝑒 −2𝑥 )
Donc
ln(1 + 𝑒 2𝑥 ) 2𝑥 + ln(1 + 𝑒 −2𝑥 ) ln(1 + 𝑒 −2𝑥 )
= = 2+
𝑥 𝑥 𝑥
ln(1+𝑒 −2𝑥 )
ln(1 + 𝑒 −2𝑥 ) → 0 lorsque 𝑥 tend vers +∞, par conséquent → 0 lorsque 𝑥 → +∞ et
𝑥
ln(1 + 𝑒 2𝑥 )
lim =2
𝑥→+∞ 𝑥
7 7
1 1 1
2. 𝑥 − 2 = 7 = 7 n’est définie que pour des 𝑥 > 0. 𝑥 − 2 = 7 → +∞ lorsque 𝑥 → 0+
𝑥2 √𝑥 𝑥2
1
1 − 2
− 𝑥2 → −∞ lorsque 𝑥 → 0 donc 𝑒 𝑥 → 0 lorsque 𝑥 → 0.
Il s’agit d’une forme indéterminée. Il est à peu près clair que la règle de L’Hospital ne donne
1
1
rien, on va faire un changement de variable 𝑋 = 𝑥2 ⇔ 𝑥 = 𝑋 − 2 , ainsi 𝑋 → +∞ lorsque 𝑥 → 0+ .
7
7 − 1 1 −4 7
− −
𝑥 2 𝑒 𝑥2 = (𝑋 2) 𝑒 −𝑋 = 𝑋 8 𝑒 −𝑋
Il s’agit d’une forme indéterminée dont le résultat est connu (l’exponentielle l’emporte) et vaut
0.
7 − 1 7
Lim+ 𝑥 − 2 𝑒 𝑥2 = lim 𝑋 8 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑋→+∞
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1. Si l’énoncé avait demandé « montrer qu’il existe un unique 𝑐𝑛 ∈ [0,1] tel que 𝑓𝑛 (𝑐𝑛 ) = 0 on aurait
étudier la fonction 𝑓𝑛 sur [0,1] en espérant pouvoir montrer que cette fonction est une bijection et
que 𝑓𝑛 (0) et 𝑓𝑛 (1) soient de signe distincts, mais ce n’est pas le cas. L’autre théorème qui permet ce
genre de résultat (sans l’unicité) est le théorème des valeurs intermédiaires.

16
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓𝑛 est une fonction continue sur [0,1], 𝑓𝑛 (0) = −1 < 0 et 𝑓𝑛 (1) = ln(2) > 0, d’après le théorème
des valeurs intermédiaires il existe 𝑐𝑛 ∈ [0,1] tel que 𝑓𝑛 (𝑐𝑛 ) = 0.
2. Alors là, il faut calculer la dérivée de 𝑓𝑛 (car, évidemment 𝑓𝑛 est dérivable)
′( )
𝑛𝑥 𝑛−1 𝑛𝑥 𝑛−1 + 1 + 𝑥 𝑛
𝑓𝑛 𝑥 = +1= >0
1 + 𝑥𝑛 1 + 𝑥𝑛
Pour tout 𝑥 ∈ [0, +∞[, par conséquent 𝑓𝑛 est une bijection de [0,1] sur [𝑓𝑛 (0), 𝑓𝑛 (1)] = [−1, ln(2)],
comme 0 ∈ [−1, ln(2)], 𝑓𝑛 admet un unique antécédent du réel 0, bref il existe un unique 𝑐𝑛 ∈ [0,1]
tel que 𝑓𝑛 (𝑐𝑛 ) = 0.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. 𝑓𝑛′(𝑥 ) = 𝑛𝑥 𝑛−1 − 1 > 0
𝑥 1 +∞
𝑓𝑛′(𝑥 ) +
𝑓𝑛 (𝑥 ) +∞
−1
𝑓𝑛 est une bijection de ]1, +∞[ sur ]−1, +∞[, comme 0 ∈ ]−1, +∞[, il existe un unique 𝑥𝑛 ∈
]1, +∞[ tel que 𝑓𝑛 (𝑥𝑛 ) = 0.
2. On a 𝑥𝑛𝑛 − 𝑥𝑛 − 1 = 0 donc 𝑥𝑛 + 1 = 𝑥𝑛𝑛
𝑛 𝑛
𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) = 𝑥𝑛+1 − 𝑥𝑛 − 1 = 𝑥𝑛+1 − 𝑥𝑛𝑛 = 𝑥𝑛𝑛 (𝑥𝑛 − 1) > 0
Car 𝑥𝑛 > 1.
−1
3. 𝑓𝑛+1 est une bijection croissante donc 𝑓𝑛+1 est aussi une bijection croissante
−1 −1
𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) > 0 ⇒ 𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) > 𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛+1 ) ⇒ 𝑓𝑛+1 (𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 )) > 𝑓𝑛+1 (𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛+1 )) ⇒ 𝑥𝑛 > 𝑥𝑛+1
La suite (𝑥𝑛 ) est décroissante et minorée par 1 donc elle converge vers une limite 𝑙 ≥ 1
4. Si 𝑙 > 1 alors
𝑥𝑛 > 𝑙 ⇒ 𝑥𝑛𝑛 > 𝑙 𝑛
Donc
lim 𝑥𝑛𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Ce qui est impossible car pour tout 𝑛 on a
𝑥𝑛𝑛 = 𝑥𝑛 + 1
Le terme de gauche tend vers +∞ et celui de droite vers 𝑙 + 1, il y a une contradiction. Donc 𝑙 = 1.
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1 1 1
1. 𝑓𝑛′(𝑥 ) = − 2 − 𝑛𝑥 𝑛−1 < 0, 𝑓𝑛 (0) = 1 et 𝑓𝑛 (1) = 1 − 2 − 1 = − 2

𝑥 0 1
′( )
𝑓𝑛 𝑥 −
𝑓𝑛 (𝑥 ) 1
1
−2

1 1
Donc 𝑓𝑛 est une bijection de [0,1] sur [− 2 , 1], comme 0 ∈ [− 2 , 1], il existe un unique
𝑥𝑛 ∈ [0,1] tel que 𝑓𝑛 (𝑥𝑛 ) = 0.
2.
𝑥𝑛
𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) = 1 − − 𝑥𝑛𝑛+1
2
Or

17
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑥𝑛 𝑥𝑛
𝑓𝑛 (𝑥𝑛 ) = 1 − − 𝑥𝑛𝑛 = 0 ⇔ 1 − = 𝑥𝑛𝑛
2 2
Donc
𝑥𝑛
𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) = 1 − − 𝑥𝑛𝑛+1 = 𝑥𝑛𝑛 − 𝑥𝑛𝑛+1 = 𝑥𝑛𝑛 (1 − 𝑥𝑛 ) ≥ 0
2
Car 𝑥𝑛 > 0 et 1 − 𝑥𝑛 > 0.
3. La question 2. Entraine que
𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 ) ≥ 0 = 𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛+1 )
La bijection réciproque de 𝑓𝑛+1 est décroissante donc
−1 −1
𝑓𝑛+1 (𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛 )) ≤ 𝑓𝑛+1 (𝑓𝑛+1 (𝑥𝑛+1 ))
Ce qui entraine que
𝑥𝑛 ≤ 𝑥𝑛+1
La suite (𝑥𝑛 )𝑛∈ℕ∗ est croissante, de plus elle est majorée par 1 donc elle converge vers une limite
finie.
4.
a. 0 ≤ 𝑥𝑛 ≤ 𝑀 entraine que 0 ≤ 𝑥𝑛𝑛 ≤ 𝑀𝑛 comme la limite de 𝑀𝑛 est 0,
lim 𝑥𝑛𝑛 = 0
𝑛→+∞
b. Comme
𝑥𝑛
1− − 𝑥𝑛𝑛 = 0
2
Cela entraine que
𝑙
1− =0⇔𝑙=2
2
Ce qui est impossible car 𝑙 ∈ [0,1]
Par conséquent 𝑙 = 1.
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1.
a) Soit 𝑥0 ∈ [𝑎, 𝑏], pour tout 𝜖 > 0, il existe 𝜂 = 𝜖 > 0 tel que
∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], |𝑥 − 𝑥0 | ≤ 𝜖 ⇒ |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| ≤ |𝑥 − 𝑥0 | ≤ 𝜖
Cela montre que 𝑓 est continue en 𝑥0 , pour tout 𝑥0 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑏].
On pose 𝑔(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) − 𝑥, 𝑔 est une application continue
𝑔 (𝑎 ) = 𝑓 (𝑎 ) − 𝑎 ≥ 0
Car𝑓(𝑎) ∈ [𝑎, 𝑏] ⇔ 𝑎 ≤ 𝑓 (𝑎) ≤ 𝑏 ⇒ 0 ≤ 𝑓(𝑎) − 𝑎
𝑔 (𝑏 ) = 𝑓 (𝑏 ) − 𝑏 ≤ 0
Car 𝑓(𝑏) ∈ [𝑎, 𝑏] ⇔ 𝑎 ≤ 𝑓 (𝑏) ≤ 𝑏 ⇒ 𝑓 (𝑏) − 𝑏 ≤ 0
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que 𝑔(𝑐 ) = 0, ce qui
équivaut à 𝑓 (𝑐 ) = 𝑐, il reste à changer le nom de 𝑐 pour obtenir le résultat.
Pour montrer que 𝑓 est continue en un 𝑥0 ∈ ℝ quelconque.
Première méthode :
∀𝜖 > 0, ∃𝜂 = 𝜖 > 0, ∀𝑥 |𝑥 − 𝑥0 | < 𝜖 ⇒ |𝑓(𝑥 ) − 𝑓(𝑥0 )| ≤ |𝑥 − 𝑥0 | < 𝜖
Donc 𝑓 est continue en 𝑥0 quelconque, donc sur ℝ.
Deuxième méthode
Pour montrer que 𝑓 est continue en un 𝑥0 ∈ ℝ quelconque.
0 ≤ |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑥0 )| ≤ |𝑥 − 𝑥0 |
Donc
0 ≤ lim |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| ≤ lim |𝑥 − 𝑥0 | = 0
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
On en déduit que
18
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

lim |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| = 0
𝑥→𝑥0
Ce qui est équivalent à
lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥0 )
𝑥→𝑥0
Autrement que 𝑓 est continue en 𝑥0 quelconque, et donc sur ℝ.
Allez à : Exercice 11 :
b) Comme
|𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| < |𝑥 − 𝑦| ⇒ |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦|
On peut appliquer le résultat du a). Il existe 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥, il reste à montrer
l’unicité de 𝑥. Supposons qu’il existe 𝑥1 ∈ [𝑎, 𝑏] et 𝑥2 ∈ [𝑎, 𝑏], avec 𝑥1 ≠ 𝑥2 tels que
𝑓 (𝑥1 ) = 𝑥1 et 𝑓 (𝑥2 ) = 𝑥2
Alors
|𝑓 (𝑥1 ) − 𝑓 (𝑥2 )| < |𝑥1 − 𝑥2 |
Ce qui entraine que
|𝑥1 − 𝑥2 | < |𝑥1 − 𝑥2 |
Or |𝑥1 − 𝑥2 | ≠ 0 donc cette dernière est fausse, par conséquent il existe un unique 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏] tel
que 𝑓(𝑥 ) = 𝑥.
Allez à : Exercice 11 :
2.
a) Etudions la fonction 𝑓 ′ sur l’intervalle [0,2]
2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) =
2 + 𝑥2
La dérivée de cette fonction est
′′ ( )
2(2 + 𝑥 2 ) − 2𝑥 × 2𝑥 2 + 𝑥 2 − 2𝑥 2 2 − 𝑥2
𝑓 𝑥 = =2 =2
(2 + 𝑥 2 )2 (2 + 𝑥 2 )2 (2 + 𝑥 2 )2

Tableau de variation de la fonction 𝑓 :
𝑥 0 √2 2
𝑓′′(𝑥) + 0 −
𝑓 ′ (𝑥 ) √2
2
2
0 3
On en déduit que
√2
𝑀= <1
2
Allez à : Exercice 11 :
b) D’après le tableau ci-dessus ∀𝑥 ∈ [0,2], 𝑓 ′(𝑥 ) ≥ 0 donc 𝑓 est croissante (et même strictement
croissante puisque la dérivée ne s’annule qu’en un point), donc 𝑓 ([0,2]) = [𝑓 (0), 𝑓(2)] =
[ln(2) , ln(6)] ⊂ [0,2] d’après les données à la fin de l’exercice.
De plus, d’après la formule des accroissements finis, pour tout 𝑥, 𝑦 ∈ [0,2], il existe 𝑐 ∈ [𝑥, 𝑦] si
𝑥 < 𝑦 ou 𝑐 ∈ [𝑦, 𝑥 ] si 𝑦 < 𝑥 tel que
𝑓(𝑥 ) − 𝑓(𝑦) = 𝑓′(𝑐)(𝑥 − 𝑦)
Ce qui entraine que
|𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| = |𝑓 ′ (𝑐 )||𝑥 − 𝑦| ≤ 𝑀 |𝑥 − 𝑦| < |𝑥 − 𝑦|
On peut donc appliquer le résultat du 1. b), il existe donc un unique 𝑥̃ ∈ [0,2] tel que
𝑓 (𝑥̃ ) = 𝑥̃
Remarque : on pouvait aussi montrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) − 𝑥 est une
bijection.
Allez à : Exercice 11 :
c) D’après b), 𝑓 est strictement croissante sur [0,2] donc elle est injective.

19
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Remarque : si vous n’êtes pas convaincu, il suffit d’utiliser la contraposée de l’injectivité


𝑥1 ≠ 𝑥2 ⇒ 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
En effet, si 𝑥1 ≠ 𝑥2 alors 𝑥1 < 𝑥2 ou 𝑥1 > 𝑥2 , dans le premier cas 𝑓 (𝑥1 ) < 𝑓(𝑥2 ) car 𝑓 est
strictement croissante et dans le second cas 𝑓 (𝑥1 ) > 𝑓(𝑥2 ) car 𝑓 est strictement croissante.
Allez à : Exercice 11 :
d) si 𝑥0 ≠ 𝑥̃ alors montrons, par récurrence, que pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑥̃ ≠ 𝑥𝑛 .
𝑥𝑛 ≠ 𝑥̃ ⇒ 𝑓(𝑥𝑛 ) ≠ 𝑓(𝑥̃ ) ⇒ 𝑥𝑛+1 ≠ 𝑥̃
Car 𝑓 est injective (on a utilisé la contraposée de l’injectivité), car 𝑓 (𝑥̃ ) = 𝑥̃ et 𝑓(𝑥𝑛 ) = 𝑥𝑛+1 ,
cela montre que pour tout 𝑛 ≥ 0.
𝑥𝑛 ≠ 𝑥̃
Allez à : Exercice 11 :
e) D’après l’inégalité du b)
|𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑦)| ≤ 𝑀 |𝑥 − 𝑦|
On applique cette formule à 𝑥 = 𝑥𝑛 et 𝑦 = 𝑥̃
|𝑓(𝑥𝑛 ) − 𝑓 (𝑥̃ )| ≤ 𝑀 |𝑥𝑛 − 𝑥̃ |
Donc pour tout 𝑛 ≥ 0
|𝑥𝑛+1 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀|𝑥𝑛 − 𝑥̃ |
Comme 𝑥𝑛 ≠ 𝑥̃
|𝑥𝑛+1 − 𝑥̃ |
≤𝑀
|𝑥𝑛 − 𝑥̃ |
Allez à : Exercice 11 :
f) Montrons par récurrence que pour tout 𝑛 ≥ 0.
|𝑥𝑛 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀𝑛 |𝑥0 − 𝑥̃ |
Pour 𝑛 = 0 l’inégalité est évidente, montrons que l’inégalité au rang 𝑛 entraine l’inégalité au
rang 𝑛 + 1. D’après e)
|𝑥𝑛+1 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀|𝑥𝑛 − 𝑥̃ |
D’après l’hypothèse de récurrence
|𝑥𝑛+1 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀|𝑥𝑛 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀 × 𝑀𝑛 |𝑥0 − 𝑥̃ | = 𝑀𝑛+1 |𝑥0 − 𝑥̃ |
Donc pour tout 𝑛 ≥ 0
|𝑥𝑛 − 𝑥̃ | ≤ 𝑀𝑛 |𝑥0 − 𝑥̃ |
Et enfin 0 < 𝑀 < 1 entraine que 𝑀𝑛 → 0 lorsque 𝑛 → +∞, cela montre que
lim 𝑥𝑛 = 𝑥̃
𝑛→+∞
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
Comme toujours on a deux méthodes, soit on calcule la limite du taux de variation, soit on essaye de
montrer que la fonction est 𝐶 1 en 0.
Première méthode : taux de variation
𝑓 (0) = 0
Donc
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) 𝑥 |𝑥 |
= = |𝑥 |
𝑥−0 𝑥
Et alors
𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (0)
lim = lim |𝑥 | = 0
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0
𝑥≠0 𝑥≠0
Par conséquent 𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 ′(0) = 0
Pour 𝑔, il y a un problème, est-ce que 𝑔 est définie pour 𝑥 < 0 ? La réponse est oui, mais ce n’est pas
1
une évidence. En général 𝑥 ↦ 𝑥 𝛼 n’est pas définie pour 𝑥 < 0, par exemple 𝑥 ↦ 𝑥 2 n’est pas définie
20
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑝
𝑝
pour 𝑥 < 0, lorsque 𝛼 = 𝑞 avec 𝑝 ∈ ℕ et 𝑞 ∈ ℕ et 𝑞 impair alors 𝑥 ↦ 𝑥 𝑞 est définie sur ℝ, en effet,
𝑥 ↦ 𝑥 𝑞 est une bijection sur ℝ (ce qui est faux si 𝑞 est pair), elle admet donc une bijection réciproque
1
notée 𝑥 ↦ 𝑥 𝑞 , ensuite rien n’empêche d’élever cette fonction à une puissance positive.
𝑔(0) = 0
Donc
3
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) 𝑥 5 2
= = 𝑥− 5
𝑥−0 𝑥
Et alors
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) 2 1
lim = lim 𝑥 − 5 = lim 2 = ±∞
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥→0
𝑥≠0 𝑥≠0 𝑥≠0 𝑥 5
Selon que 𝑥 < 0 ou que 𝑥 > 0, ce qui est important c’est que cette limite n’est pas finie, donc 𝑔 n’est
pas dérivable en 0.
ℎ(0) = cos(0) = 1
Donc
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0) cos (√|𝑥 |) − 1
=
𝑥−0 𝑥
Cette limite est indéterminée, on peut penser à utiliser la règle de L’Hospital, mais dériver 𝑥 ↦
cos (√|𝑥 |) n’a rien de réjouissant (et il faudrait absolument distinguer le cas 𝑥 < 0 et 𝑥 > 0) et puis
rien ne dit que cette fonction soit dérivable. Réfléchissons un peu, le numérateur est toujours négatif,
alors que le dénominateur est négatif si 𝑥 < 0 et positif si 𝑥 > 0, alors, sauf si la limite existe et qu’elle
est nulle, l’éventuelle limite sera différente en 0− et 0+ . C’est pour cela que l’on va faire deux cas,
𝑥 < 0 et 𝑥 > 0.
Si 𝑥 < 0, on pose ℎ = √−𝑥 = √|𝑥 |, donc 𝑥 = −ℎ2
cos (√|𝑥 |) − 1 cos(ℎ) − 1 1 − cos(ℎ)
= =
𝑥 −ℎ2 ℎ2
Maintenant il vaut mieux se souvenir du résultat connu en terminale qui dit que
1 − cos(ℎ) 1
lim =
ℎ→0 ℎ2 2
Sinon, il faut appliquer la règle de L’Hospital deux fois de suite.
Donc
cos (√|𝑥 |) − 1 1
lim− =
𝑥→0 𝑥 2
2
Si 𝑥 > 0, on pose ℎ = √𝑥 = √|𝑥 | donc 𝑥 = ℎ
cos (√|𝑥 |) − 1 cos(ℎ) − 1 1 − cos(ℎ)
= = −
𝑥 ℎ2 ℎ2
Avec le même résultat
cos (√|𝑥 |) − 11
lim+ =−
𝑥→0 𝑥 2
Ce qui montre que le taux de variation de ℎ en 0 n’a pas de limite, par conséquent ℎ n’est pas dérivable
en 0.
Allez à : Exercice 12 :
Deuxième méthode
Si 𝑥 < 0, 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥(−𝑥 ) = −𝑥 2 et 𝑓 ′ (𝑥 ) = −2𝑥 donc
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0

21
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Si 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥(𝑥 ) = 𝑥 2 et 𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑥 donc


lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0
𝑓 est continue en 0 (c’est évident) et la limite de 𝑓 ′(𝑥 ) en 0 est finie, donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0, donc
dérivable en 0 et 𝑓 ′ (0) = 0.
3 2
𝑔 ′ (𝑥 ) = 𝑥 − 5
5
La limite de 𝑔′(𝑥 ) est infinie donc 𝑔 n’est pas dérivable en 0.
Remarque : le seul cas où on ne peut pas conclure c’est quand la dérivée de la fonction n’admet pas de
limite, auquel cas il se peut que le taux de variation admette une limite.
Si 𝑥 < 0 alors ℎ(𝑥 ) = cos(√−𝑥) donc
−1 sin(√−𝑥)
ℎ ′ (𝑥 ) = (− sin(√−𝑥)) =
2√−𝑥 2√−𝑥
On sait que
sin(ℎ)
lim =1
ℎ→0 ℎ
Donc
sin(√−𝑥) 1
lim− =
𝑥→0 2√−𝑥 2
𝑥≠0
Si 𝑥 > 0 alors ℎ(𝑥 ) = cos(√𝑥) donc
− sin(√𝑥)
ℎ ′ (𝑥 ) =
2√𝑥
Donc
− sin(√𝑥) 1
lim+ =−
𝑥→0 2√𝑥 2
𝑥≠0
Les limites à gauche et à droite sont différentes donc ℎ n’est pas dérivable en 0.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1. Si 𝑥 ∈ ]0,1[ alors 𝑓 est continue.
En 𝑥 = 0
lim 𝑥 ln(𝑥 ) = 0
𝑥−0+
C’est une forme indéterminée dont la limite est connue.
Donc
𝑥 ln(𝑥 )
lim+ (𝑥 + )=0
𝑥−0 1−𝑥
On prolonge 𝑓 en 0 par 𝑓 (0) = 0
En 𝑥 = 1, on pose ℎ = 1 − 𝑥, c’est mieux que ℎ = 𝑥 − 1 parce qu’alors ℎ → 0+ lorsque 𝑥 → 1−.
𝑥 =1−ℎ
(1 − ℎ ) ln(1 − ℎ ) ln(1 − ℎ)
𝑓 (𝑥 ) = 1 − ℎ + = 1 − ℎ + (1 − ℎ )
ℎ ℎ
Comme
ln(1 − ℎ)
lim+ = −1
ℎ→0 ℎ
Soit parce que c’est la limite du taux de variation de la fonction ℎ → ln(1 − ℎ), soit en appliquant la
règle de L’Hospital, soit parce que la limite est connue.
Donc
22
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

ln(1 − ℎ)
lim− 𝑓 (𝑥 ) = lim+ (1 − ℎ + (1 − ℎ) )=1−1=0
𝑥→1 ℎ→0 ℎ
On prolonge 𝑓 en 𝑥 = 1 par 𝑓 (1) = 0.
2. 𝑓 ainsi prolongée est continue sur [0,1] et manifestement dérivable sur ]0,1[, de plus 𝑓 (0) = 𝑓 (1),
on peut appliquer le théorème de Rolle, il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que
𝑓 ′ (𝑐 ) = 0
Remarque : calculer 𝑓 ′ (𝑥 ) ne me parait pas raisonnable du tout.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. Si 𝑥 > 1 alors ln(𝑥 ) > 0 donc 𝑓 est définie, continue et dérivable sur ]1, +∞[
1
1
𝑓 𝑥 = 𝑥 =
′( )
ln(𝑥 ) 𝑥 ln(𝑥 )
Allez à : Exercice 14 :
2
2. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 𝑥 + 1 > 0, donc 𝑔 est définie, continue et dérivable sur ℝ
2
′( )
2𝑥𝑒 𝑥
𝑔 𝑥 = 2
1 + 𝑒𝑥
Allez à : Exercice 14 :
ℎ est évidemment définie sur ℝ, avant d’étudier la dérivabilité on va étudier la continuité, pour tout
𝑥 ∈ ℝ∗ ℎ est continue.
1
lim− ℎ(𝑥 ) = lim− 𝑒 𝑥 = 0 = ℎ(0)
𝑥→0 𝑥→0
1 −
Car 𝑥 → −∞ lorsque 𝑥 → 0 .
lim ℎ(𝑥 ) = lim+ 𝑥 ln(𝑥 ) − 𝑥 = 0 = ℎ(0)
𝑥→0+ 𝑥→0
Car la limite de 𝑥 ln(𝑥 ) en 0 est une forme indéterminée dont le résultat est connu et vaut 0.
Ces deux limites sont égales à ℎ(0) donc ℎ est continue en 0.
ℎ est dérivable sur ℝ∗ , on va étudier la dérivabilité en 0, il y a deux méthodes :
Première méthode :
On calcule la limite du taux de variation en 0, donc ici on va calculer la limite à gauche et à
droite de ce taux
Pour 𝑥 < 0
1
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0) 𝑒 𝑥
=
𝑥−0 𝑥
Il s’agit évidemment d’une forme indéterminée, on peut appliquer la règle de L’Hospital ou
1
poser 𝑋 = , ainsi 𝑋 → −∞ lorsque 𝑥 → 0−
𝑥
1
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0) 𝑒𝑥
lim− = lim− = lim 𝑋𝑒 𝑋
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑋→−∞
Il s’agit encore d’une forme indéterminée mais le résultat est connu, c’est l’exponentielle qui
l’emporte, la limite est donc nulle
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0)
lim− =0
𝑥→0 𝑥−0
Pour 𝑥 > 0
ℎ (𝑥 ) − ℎ(0) 𝑥 ln(𝑥 ) − 𝑥 𝑥 (ln(𝑥 ) − 1)
= = = ln(𝑥 ) − 1
𝑥−0 𝑥 𝑥
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0)
lim+ = lim+(ln(𝑥 ) − 1) = −∞
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0

23
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

ℎ(𝑥)−ℎ(0)
On en conclut que n’a pas de limite en 0 donc la fonction n’est pas dérivable en 0.
𝑥−0
Deuxième méthode
Le but est de montrer que la fonction est de classe 𝐶 1 en 0, c’est-à-dire que ℎ est dérivable et que
cette dérivée est continue (c’est un résultat plus fort que ce que demande l’énoncé mais dans de
nombreux exercices cela se révèle plus efficace).
1
1 1
Pour 𝑥 < 0, ℎ′ (𝑥 ) = − 𝑥2 𝑒 𝑥 , on pose 𝑋 = 𝑥, ainsi 𝑋 → −∞ lorsque 𝑥 → 0−
ℎ′ (𝑥 ) = −𝑋 2 𝑒 𝑋
Il s’agit encore d’une forme indéterminée mais le résultat est connu, c’est l’exponentielle qui
l’emporte, la limite est donc nulle
lim− ℎ′ (𝑥 ) = 0
𝑥→0
′( 1
Pour 𝑥 > 0, ℎ 𝑥 ) = 1 × ln(𝑥 ) + 𝑥 × 𝑥 − 1 = ln(𝑥 )
lim ℎ′ (𝑥 ) = −∞
𝑥→0+
ℎ′ (𝑥 ) admet des limites distinctes dans ℝ ∪ {−∞, +∞} donc ℎ n’est pas dérivable en 0. (Et donc
pas 𝐶 1 en 0).

Allez à : Exercice 14 :
Deuxième méthode
Le but est de montrer que la fonction est de classe 𝐶 1 en 0, c’est-à-dire que 𝑓 est dérivable et que cette
dérivée est continue (c’est un résultat plus fort que ce que demande l’énoncé mais dans de nombreux
exercices cela se révèle plus efficace).
1
1 1
Pour 𝑥 < 0, 𝑓 ′(𝑥 ) = − 𝑥2 𝑒 𝑥 , on pose 𝑋 = 𝑥, ainsi 𝑋 → −∞ lorsque 𝑥 → 0−
𝑓 ′(𝑥 ) = −𝑋 2 𝑒 𝑋
Il s’agit encore d’une forme indéterminée mais le résultat est connu, c’est l’exponentielle qui l’emporte,
la limite est donc nulle
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0
′( 1
Pour 𝑥 > 0, 𝑓 𝑥 ) = 1 × ln(𝑥 ) + 𝑥 × 𝑥 − 1 = ln(𝑥 )
lim 𝑓 ′ (𝑥 ) = −∞
𝑥→0+
𝑓 ′ (𝑥 ) admet des limites distinctes dans ℝ ∪ {−∞, +∞} donc 𝑓 n’est pas dérivable en 0. (Et donc pas 𝐶 1
en 0.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
cos(𝑥)𝑥−sin(𝑥)
1. La limite de en 0 est indéterminée, on regarde la limite du quotient des dérivées du
𝑥2
numérateur et du dénominateur
(cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥 ))′ − sin(𝑥 ) 𝑥 + cos(𝑥 ) − cos(𝑥 ) − sin(𝑥 ) 𝑥 sin(𝑥 )
= = = − → 0
(𝑥 2 )′ 2𝑥 2𝑥 2 𝑥→0
Donc
cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥)
lim =0
𝑥→0 𝑥2
2. Pour 𝑥 ≠ 0 𝑓 est définie, continue et dérivable, on étudie la continuité et la dérivabilité en 0
Si 𝑎 ≠ 0
sin(𝑎𝑥 ) sin(𝑎𝑥 )
=𝑎 → 𝑎
𝑥 𝑎𝑥 𝑥→0
Si 𝑎 = 0

24
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

sin(𝑎𝑥 )
= 0→ 0 = 𝑎
𝑥 𝑥→0
𝑏𝑥
𝑒 −𝑥→ 1
𝑥→0
𝑓 est continue en 0 si et seulement si
lim− 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (1)
𝑎=1
{𝑥→0 ⇔{ ⇔𝑎=1
lim+ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (1) 1=1
𝑥→0
3. 𝑓 doit-être continue, donc 𝑎 = 1
sin(𝑥)
Si 𝑥 < 0 alors 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥
cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) = → −0
𝑥2 𝑥→0
D’après la question 1.
Si 𝑥 > 0 alors 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑏𝑥 − 𝑥
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑏𝑒 𝑏𝑥 − 1 → 𝑏−1
𝑥−0+
Pour 𝑎 = 1 et 𝑏 = 1, 𝑓 ′(𝑥 ) admet une limite en 0, et 𝑓 est continue donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0, donc
dérivable.
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. Si 𝑥 ≠ 0, 𝑓 est continue.
lim− 𝑓(𝑥 ) = lim− 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑏 = 𝑓 (0)
𝑥→0 𝑥→0
1
lim+ 𝑓 (𝑥 ) = lim+ =1
𝑥→0 𝑥→0 1+𝑥
Donc 𝑓 est continue si et seulement si 𝑏 = 1.
2. Si 𝑥 ≠ 0 alors 𝑓 est dérivable. Si 𝑥 ≠ 0
−1
Si 𝑥 < 0 alors 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑎, si 𝑥 > 0 alors 𝑓 ′(𝑥 ) = (1+𝑥)2 et
−1
lim+ 𝑓 ′ (𝑥 ) = lim+ = −1
𝑥→0 𝑥→0 (1 + 𝑥 )2
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim− 𝑓 ′(𝑥 ) ⇔ −1 = 𝑎
𝑥→0 𝑥→0
Si 𝑏 = 1 et si 𝑎 = −1 alors 𝑓 est continue en 0 et
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim− 𝑓 ′ (𝑥 )
𝑥→0 𝑥→0
Donc 𝑓 est dérivable en 0. Finalement 𝑓 est dérivable sur ℝ.
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. On peut dériver cette application comme un quotient mais en la triturant un tout petit peu on peut se
ramener à la dérivation d’un produit, ce qui est toujours plus simple
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑥 −𝑒
Remarque : l’énoncé à décider de ne définir 𝑓 que sur ]0, +∞[ mais on aurait pu la définir sur ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑥 −𝑒 + 𝑒 𝑥 (−𝑒)𝑥 −𝑒−1
Il faut arranger cette expression pour pouvoir trouver son signe, pour cela il faut factoriser, par 𝑒 𝑥 ,
çà c’est évident, mais aussi par une puissance de 𝑥, le mieux est de factoriser par 𝑥 −𝑒−1 car si on
1
factorise par 𝑥 −𝑒 on se retrouverait avec un terme en 𝑥.
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑥 −𝑒−1 (𝑥 − 𝑒)
Comme ∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑒 𝑥 𝑥 −𝑒−1 > 0. On en déduit que :
∀𝑥 ∈ ]0, 𝑒[, 𝑓 ′(𝑥 ) < 0 et 𝑓 est décroissante et ∀𝑥 ∈ ]𝑒, +∞[, 𝑓 ′(𝑥 ) > 0 et 𝑓 est croissante.
2. Comparer deux réels signifie que l’on cherche à savoir lequel des deux est le plus grand. Comme
25
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑒𝜋
𝑓 (𝜋 ) =
𝜋𝑒
Le problème est de savoir si 𝑓 (𝜋) est inférieur ou supérieur à 1. Il est clair que 𝜋 > 𝑒, 𝑓 étant
croissante sur ]𝑒, +∞[ on a :
𝑓 (𝑒 ) < 𝑓 (𝜋 )
Et
𝑒𝑒
𝑓 (𝑒 ) = 𝑒 = 1
𝑒
On a 𝑓 (𝜋) > 1 et donc 𝑒 𝜋 > 𝜋 𝑒
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1. D’abord on peut vérifier que 𝑓 est bien définie sur [−1,1], en effet
−1 ≤ 𝑥 ≤ 1 ⇔ 𝑥 2 ≤ 1 ⇔ 1 − 𝑥 2 ≥ 0
Donc 𝑥 → √1 − 𝑥 2 est bien définie sur [−1,1].
Pour 𝑥 ≠ 0 𝑓 est continue, le problème est de savoir si 𝑓 est continue en 0. Pour cela il faut montrer
que la limite de 𝑓 en 0 vaut 𝑓 (0), il s’agit d’une forme indéterminée, on peut penser à utiliser la
règle de L’Hospital mais comme il y a des racines, on va plutôt utiliser l’expression conjuguée
1 ( 1 + 𝑥 2 ) − (1 − 𝑥 2 ) 2𝑥 2
(√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 ) = =
𝑥 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 ) 𝑥(√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
2𝑥
=
√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2
Le numérateur tend vers 0 et le dénominateur vers 2 donc
2𝑥
lim 𝑓 (𝑥 ) = lim = 0 = 𝑓(0)
𝑥→0 𝑥→0 √1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2
𝑥≠0 𝑥≠0
Donc 𝑓 est continue en 0 et donc sur [−1,1].
Allez à : Exercice 18 :
2. 𝑥 → √1 − 𝑥 2 est dérivable sur ]−1,1[ donc 𝑓 est dérivable sur ]−1,0[ ∪ ]0,1[, il reste à montrer que
𝑓 est dérivable en 0.
Première méthode : on calcule le taux de variation
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) 1 (1 + 𝑥 2 ) − (1 − 𝑥 2 ) 2𝑥 2
= 2 ( √1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 ) = =
𝑥−0 𝑥 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 ) 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
2
=
√1 + 𝑥 + √1 − 𝑥 2
2

Donc
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(0) 2
lim = lim =1
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 √1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2
𝑥≠0 𝑥≠0
On en déduit que 𝑓 est dérivable en 0 et que 𝑓 ′(0) = 1.
Deuxième méthode : on calcule la limite de 𝑓 ′ (𝑥 ) en 0.

26
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé


′( )
(√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 ) 𝑥 − (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 )
𝑓 𝑥 =
𝑥2
2𝑥 −2𝑥
( − ) 𝑥 − (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 )
2√1 + 𝑥 2 2√1 − 𝑥 2
=
𝑥2
1 1
( + ) 𝑥 2 − (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 )
√1 + 𝑥 2 √1 − 𝑥 2
=
𝑥2
√1 − 𝑥 2 + √1 + 𝑥 2 2
𝑥 − (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 )
√1 − 𝑥 2 √1 + 𝑥 2
=
𝑥2
(√1 − 𝑥 2 + √1 + 𝑥 2 )𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 (√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 )
=
√1 − 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 𝑥 2
(√1 − 𝑥 2 + √1 + 𝑥 2 )𝑥 2 − (1 + 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 + (1 − 𝑥 2 )√1 + 𝑥 2
=
𝑥 2 √1 − 𝑥 4
𝑥 2 √1 − 𝑥 2 + 𝑥 2 √1 + 𝑥 2 − (1 + 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 + (1 − 𝑥 2 )√1 + 𝑥 2
=
𝑥 2 √1 − 𝑥 4
−√1 − 𝑥 2 + √1 + 𝑥 2
=
𝑥 2 √1 − 𝑥 4
On a déjà fait un bel effort mais cela ne suffit pas, on tombe sur une forme indéterminée.
√1 + 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 1 + 𝑥 2 − (1 − 𝑥 2 ) 2𝑥 2
𝑓 ′ (𝑥 ) = = =
𝑥 2 √1 − 𝑥 4 𝑥 2 √1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 ) 𝑥 2 √1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
2
=
√1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
Donc
2
lim 𝑓 ′ (𝑥 ) = lim =1
𝑥→0 𝑥→0 √1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
𝑥≠0 𝑥≠0
Il faut bien préciser que 𝑓 est continue et que 𝑓 ′ (𝑥 ) admet une limite en 0 pour pouvoir conclure que 𝑓
est dérivable en 0, à dérivée continue et que 𝑓 ′ (0) = 1.
Avec les deux méthodes on conclut que 𝑓 est dérivable sur ]−1,1[.
Ici, cette méthode est nettement plus compliquée mais parfois elle est plus simple.
De plus l’énoncé demande de calculer 𝑓 ′ (𝑥 ) donc la deuxième méthode s’imposait.
Pour résoudre 𝑓 ′(𝑥 ) = 0 il fallait, de toutes façon calculer 𝑓 ′(𝑥 ) donc on n’a pas fait ce long calcul pour
rien.
Allez à : Exercice 18 :
3. Pour montrer que 𝑓 ′ est continue, c’est évident pour 𝑥 ≠ 0 et en 0 voir la deuxième méthode.
2
∀𝑥 ∈ ]−1,0[ ∪ ]0,1[, 𝑓 ′(𝑥 ) = > 0 et 𝑓 ′(0) = 1 > 0
√1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )
Il n’y a pas de 𝑥 ∈ ]−1,1[ tel que 𝑓 ′(𝑥 ) = 0.
Allez à : Exercice 18 :
4. 𝑓 (−1) = −√2 et 𝑓 (1) = √2 et pour tout 𝑥 ∈ ]−1,1[, 𝑓 ′ (𝑥 ) > 0, il reste à voir comment se
comporte 𝑓 ′(𝑥 ) en −1+ et 1− , comme 𝑓 ′ est paire ces deux limite seront égales.
2
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = lim− = +∞
𝑥→1 𝑥→1 √1 − 𝑥 4 (√1 + 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 )

Car le dénominateur tend vers 0+ . Ce qui signifie que 𝑓 admet des demi-tangentes verticales en −1
et en 1.

27
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑥 −1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) +
𝑓 (𝑥 ) √2
−√2

1,5
2
1

0,5

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5
-0,5

-1

-1,5 − 2
-2

𝑓 est strictement monotone donc 𝑓 est injective.


Allez à : Exercice 18 :
5. 𝑓̂: [−1,1] → 𝑓 ([−1,1]) = [−√2, √2] est une bijection. Comme 𝑓̂ ′ (0) = 1 ≠ 0 la bijection
réciproque est dérivable en 0 comme
1
𝑓̂ −1 (𝑥 ) = ′ −1
̂ ̂
𝑓 (𝑓 (𝑥))
On a
1 1 1
𝑓̂ −1 (0) = ′ −1 = ′ = =1
𝑓̂ (𝑓̂ (0)) 𝑓̂ (0) 1
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
Si 𝑥 ≠ 0 la fonction est 𝐶 ∞ donc tout va bien. Etudions la fonction en 𝑥 = 0.
Il faut d’abord que la fonction soit continue
lim− 𝑓(𝑥) = lim− 𝑒 𝑥 = 1 et lim+ 𝑓(𝑥) = lim+(𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥 + 𝑐 ) = 𝑐
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
La fonction est continue si et seulement si 𝑐 = 1. Dans ce cas regardons si la fonction est de classe 𝐶 1.
lim− 𝑓 ′ (𝑥) = lim− 𝑒 𝑥 = 1 et lim+ 𝑓 ′(𝑥) = lim+(2𝑎𝑥 + 𝑏) = 𝑏
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
lim− 𝑓 ′(𝑥) = lim+ 𝑓 ′ (𝑥) ⇔ 𝑏 = 1
𝑥→0 𝑥→0
Comme, lorsque 𝑐 = 1, 𝑓 est continue, 𝑓 est de classe 𝐶 1 si et seulement si 𝑏 = 𝑐 = 1.
Si 𝑥 < 0, 𝑓 ′′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 et si 𝑥 > 0, 𝑓 ′′(𝑥 ) = 2𝑎, la première dérivée seconde tend vers 1 et la deuxième
1
tend vers 2𝑎 donc cette fonction est de classe 𝐶 2 en 𝑥 = 0 si et seulement si 𝑎 = 2 (car bien sûr 𝑓 ′ est
continue).
Si 𝑥 < 0, 𝑓 ′′′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 et si 𝑥 > 0, 𝑓 ′′′ (𝑥 ) = 0, la première dérivée troisième tend vers 1 et la seconde
vers 0, donc cette fonction n’est jamais de classe 𝐶 2 en 𝑥 = 0.
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
1. Pour tout 𝑥 ≠ 0 la fonction est de classe 𝐶 ∞ donc dérivable.
sin(𝑥 )
lim− 𝑓(𝑥) = lim− = 1 = 𝑓 (0)
𝑥→0 𝑥→0 𝑥

28
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Certes, il s’agit d’une forme indéterminée, mais soit on la considère comme connue (de la
terminale), soit on la considère comme le taux de variation de la fonction 𝑥 → sin(𝑥 ) en 0 et cette
limite est la valeur de la fonction dérivée en 0, c’est-à-dire cos ′ (0) = 1, soit on applique la règle de
Riemann.
lim+ 𝑓(𝑥 ) = lim+ (𝑥 2 + 1) = 1 = 𝑓 (0)
𝑥→0 𝑥→0
Finalement on a :
lim 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (0)
𝑥→0− 𝑥→0
Ce qui entraine que
lim 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(0)
𝑥→0
𝑥≠0
Ce qui montre que 𝑓 est continue en 𝑥 = 0.
Allez à : Exercice 20 :
2. Calculons la fonction dérivée pour 𝑥 < 0 et pour 𝑥 > 0.
Pour 𝑥 < 0
cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥2
′( )
La limite de 𝑓 𝑥 en 𝑥 = 0 est une forme indéterminée, utilisons la règle de L’Hospital.
𝑔 (𝑥 )
𝑓 ′ (𝑥 ) =
ℎ (𝑥 )
′( )
𝑔 𝑥 = − sin 𝑥 𝑥 + cos 𝑥 ) − cos(𝑥 ) = −𝑥 sin(𝑥 )
( ) (
ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥
Donc
𝑔′ (𝑥 ) −𝑥 sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
= = −
ℎ ′ (𝑥 ) 2𝑥 2
On en déduit que
𝑔 ′ (𝑥 ) sin(𝑥 )
lim ′ = lim − = lim 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0 ℎ (𝑥 ) 𝑥→0 2 𝑥→0
𝑥<0 𝑥<0 𝑥<0
Par conséquent
𝑔 (𝑥 )
lim = lim 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0 ℎ (𝑥 ) 𝑥→0
𝑥<0 𝑥≠0
Pour 𝑥 > 0
𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑥
Donc
lim 2𝑥 = 2
𝑥→0
𝑥>0
On en déduit que
lim 𝑓 ′(𝑥 ) ≠ lim 𝑓 ′(𝑥 )
𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0
Ce qui montre que 𝑓 n’est pas dérivable en 𝑥 = 0.
Conclusion :
Pour 𝑥 < 0
cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥2
Pour 𝑥 > 0
𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑥
Pour 𝑥 = 0, 𝑓 n’est pas dérivable.
Allez à : Exercice 20 :

29
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Correction exercice 21 :
1.
1 1 2 1
lim− 𝑓 (𝑥 ) = lim− = = = 𝑓( )
𝑥→
1
𝑥→
1 1+𝑥 1+1 3 2
2 2 2
2)
1 1 2 𝜆
lim 𝑓(𝑥 ) = lim+ (2𝑥 + 𝜆𝑥 = 2× +𝜆( ) = 1+
𝑥→
1+
𝑥→
1 2 2 4
2 2
𝑓 est continue si et seulement si
2 𝜆 4
= 1+ ⇔ 𝜆 =−
3 4 3
2. Une condition nécessaire pour que 𝑓 soit continue est que 𝑓 soit continue, donc s’il y a une valeur de
4
𝜆 pour laquelle 𝑓 est dérivable, ce ne peut être que − 3
1 1
si 0 ≤ 𝑥 <
𝑓 (𝑥 ) = { 1 + 𝑥 2
4 2 1
2𝑥 − 𝑥 si ≤𝑥≤1
3 2
1
Si 0 ≤ 𝑥 < 2 alors
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −
(1 + 𝑥 )2
Et
1 1 4
lim− 𝑓 ′ (𝑥) = lim− − = − = −
𝑥→
1
𝑥→
1 (1 + 𝑥 )2 1 2 9
2 2 (1 + )
2
1
Si 2 < 𝑥 ≤ 1 alors
8
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 − 𝑥
3
8 8 1 4 2
lim+ 𝑓 ′ (𝑥 ) = lim+ (2 − 𝑥) = 2 − × = 2 − =
𝑥→
1
𝑥→
1 3 3 2 3 3
2 2
′( 1 1
𝑓 𝑥 ) n’a pas de limite lorsque 𝑥 → donc 𝑓 n’est pas dérivable en . Par conséquent il n’existe pas
2 2
de 𝜆 ∈ ℝ tel que la fonction 𝑓 soit dérivable.
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
1
1. Pour tout 𝑥 ≠ 0, 𝑥 ↦ − 𝑥2 est continue et l’exponentielle est continue sur ℝ donc 𝑓 est continue sur
ℝ∗ .
En 𝑥 = 0.
−1 −1
lim = −∞ ⇒ lim 𝑒 𝑥 2 = 0 = 𝑓 (0)
𝑥→0 𝑥 2 𝑥→0
𝑥≠0 𝑥≠0
Donc 𝑓 est continue en 0.
2.
∗ ′(
1 ′ − 12 −
1

1 2 − 12
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 𝑥 ) = (− ) 𝑒 𝑥 = (−𝑥 −2 )′ 𝑒 𝑥 2 = −(−2)𝑥 −3 𝑒 𝑥 2 = 𝑒 𝑥
𝑥2 𝑥3
1
3. On pose 𝑋 = 𝑥
2
𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑋 3 𝑒 −𝑋
2
Lorsque 𝑥 → 0± , −𝑋 2 → −∞ donc 𝑒 −𝑋 → 0 alors que 2𝑋 3 → ±∞, il s’agit d’une forme
indéterminée mais l’exponentielle l’emporte sur les fonctions polynômes. Donc

30
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

2
lim 𝑓 ′(𝑥 ) = lim 2𝑋 3 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑋→±∞
𝑥≠0
𝑓 ′(𝑥 ) admet une limite en 0 et 𝑓 est continue en 0 donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0, ce qui signifie que 𝑓
est dérivable et que 𝑓 ′(0) = 0.
4.
1 1
− 2
lim − = 0 ⇒ lim 𝑒 𝑥 = 𝑒0 = 1
𝑥→±∞ 𝑥2 𝑥→±∞
5. 𝑓 ′(𝑥 ) a le même signe que 𝑥 3 .
𝑥 −∞ 0 +∞
′( )
𝑓 𝑥 − 0 +
𝑓 (𝑥 ) 1 1
0

1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
-4 -3 -2 -1 -0,1 0 1 2 3 4

Attention, ce dessin donne l’impression qu’il y a un « plat » au voisinage de 0, c’est juste que les
valeurs sont très petites
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
1.
∀𝑥 ∈ ℝ, |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑥 + 2𝜋)| ≤ |sin(𝑥 ) − sin(𝑥 + 2𝜋)| = 0
Ce qui équivaut à ce que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 + 2𝜋), 𝑓 est 2𝜋 périodique.
2. Soit 𝑥0 ∈ ℝ,
Première méthode
∀𝜖 > 0, ∃𝜂 > 0, |𝑥 − 𝑥0 | < 𝜂 ⇒ |sin(𝑥 ) − sin(𝑥0 )| < 𝜖
Car la fonction sin est une fonction continue. Cela entraine que pour tout
∀𝜖 > 0, ∃𝜂 > 0, |𝑥 − 𝑥0 | < 𝜂 ⇒ |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑥0 )| ≤ |sin(𝑥 ) − sin(𝑥0 )| < 𝜖
Cela montre que la fonction 𝑓 est continue en 𝑥0 , ceci étant vrai pour tout 𝑥0 ∈ ℝ, la fonction 𝑓
est continue sur ℝ.
Deuxième méthode
Pour montrer que 𝑓 est continue en un 𝑥0 ∈ ℝ quelconque.
0 ≤ |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| ≤ |sin(𝑥 ) − sin(𝑥0 )|
Donc
0 ≤ lim |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| ≤ lim |sin(𝑥 ) − sin(𝑥0 )| = 0
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
Car sin est continue en 𝑥0
On en déduit que

31
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

lim |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑥0 )| = 0
𝑥→𝑥0
Ce qui est équivalent à
lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥0 )
𝑥→𝑥0
Autrement que 𝑓 est continue en 𝑥0 quelconque, et donc sur ℝ

3. Remarques préliminaires
Dans ce genre d’exercice il faut montrer qu’il existe 𝑙 ∈ ℝ tel que
𝜋
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ( )
2 =𝑙
lim𝜋 𝜋
𝑥→
2 𝑥−2
Autrement dit que
𝜋
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ( 2 )
lim𝜋 | 𝜋 − 𝑙| = 0
𝑥→ 𝑥 −
2 2
𝜋
𝑓(𝑥)−𝑓( )
2
Pour cela il faut majorer | 𝜋 − 𝑙| par une expression tendant vers 0.
𝑥−
2
𝜋
Le problème est qu’il faudrait deviner 𝑙 à priori et que l’on ne connait pas 𝑓 (2 ). Ce n’est pas
gagné d’avance. Il doit y avoir y avoir un truc plus simple.
D’après l’inégalité
∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, |𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑦)| ≤ |sin(𝑥 ) − sin(𝑦)|
On en déduit que
𝜋 𝜋
∀𝑥 ∈ ℝ, |𝑓(𝑥) − 𝑓 ( )| ≤ |sin(𝑥) − sin ( )|
2 2
𝜋
Puis en divisant par |𝑥 − 2 |
𝜋 𝜋
𝜋 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ( 2 ) sin(𝑥 ) − sin ( 2)
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ { } , | 𝜋 | ≤| 𝜋 |
2 𝑥−2 𝑥−2
𝜋
A droite, il s’agit du taux de variation de la fonction sin en 2 qui tend vers
𝜋 𝜋
sin ′ ( ) = cos ( ) = 0
2 2
Ce qui entraine que
𝜋
sin(𝑥) − sin ( 2) 𝜋
lim𝜋 | 𝜋 | = cos ( ) = 0
𝑥→ 𝑥−2 2
2

Ça, c’est un coup de chance parce que du coup, on en déduit que


𝜋
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ( 2 )
lim𝜋 | 𝜋 − 0| = 0
𝑥→
2 𝑥−2
𝜋
Et d’après les remarques préliminaire, cela signifie que 𝑓 ′ (2 ) = 0.
Si on avait trouvé une limite non nulle on n’aurait rien pu conclure.
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1. Si 𝑥 > 1 alors ln(𝑥 ) > 0 donc 𝑓 est définie, continue et dérivable sur ]1, +∞[
1
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑥 =
ln(𝑥 ) 𝑥 ln(𝑥 )

32
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

2
2. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 𝑥 + 1 > 0, donc 𝑔 est définie, continue et dérivable sur ℝ
2
′(
2𝑥𝑒 𝑥
𝑔 𝑥) = 2
1 + 𝑒𝑥
3. ℎ est évidemment définie sur ℝ, avant d’étudier la dérivabilité on va étudier la continuité, pour tout
𝑥 ∈ ℝ∗ ℎ est continue.
1
lim− 𝑓 (𝑥 ) = lim− 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥→0
1 −
Car 𝑥 → −∞ lorsque 𝑥 → 0 .
lim 𝑓(𝑥 ) = lim+ 𝑥 ln(𝑥 ) − 𝑥 = 0
𝑥→0+ 𝑥→0
Car la limite de 𝑥 ln(𝑥 ) en 0 est une forme indéterminée dont le résultat est connu et vaut 0.
Ces deux limites sont égales donc ℎ est continue en 0.
ℎ est dérivable sur ℝ∗ , on va étudier la dérivabilité en 0, il y a deux méthodes :
Première méthode :
On calcule la limite du taux de variation en 0, donc ici on va calculer la limite à gauche et à droite de ce
taux
Pour 𝑥 < 0
1
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(0) 𝑒 𝑥
=
𝑥−0 𝑥
Il s’agit évidemment d’une forme indéterminée, on peut appliquer la règle de L’Hospital ou poser 𝑋 =
1
, ainsi 𝑋 → −∞ lorsque 𝑥 → 0−
𝑥
1
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) 𝑒𝑥
lim− = lim− = lim 𝑋𝑒 𝑋
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑋→−∞
Il s’agit encore d’une forme indéterminée mais le résultat est connu, c’est l’exponentielle qui l’emporte,
la limite est donc nulle
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0)
lim− =0
𝑥→0 𝑥−0
Pour 𝑥 > 0
𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (0) 𝑥 ln(𝑥 ) − 𝑥 𝑥 (ln(𝑥 ) − 1)
= = = ln(𝑥 ) − 1
𝑥−0 𝑥 𝑥
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(0)
lim+ = lim+(ln(𝑥 ) − 1) = −∞
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
On en conclut que 𝑥−0 n’a pas de limite en 0 donc la fonction n’est pas dérivable en 0.
Deuxième méthode
Le but est de montrer que la fonction est de classe 𝐶 1 en 0, c’est-à-dire que 𝑓 est dérivable et que cette
dérivée est continue (c’est un résultat plus fort que ce que demande l’énoncé mais dans de nombreux
exercices cela se révèle plus efficace).
1
1 1
Pour 𝑥 < 0, 𝑓 ′(𝑥 ) = − 𝑥2 𝑒 𝑥 , on pose 𝑋 = 𝑥, ainsi 𝑋 → −∞ lorsque 𝑥 → 0−
𝑓 ′ (𝑥 ) = −𝑋 2 𝑒 𝑋
Il s’agit encore d’une forme indéterminée mais le résultat est connu, c’est l’exponentielle qui l’emporte,
la limite est donc nulle
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0
′( 1
Pour 𝑥 > 0, 𝑓 𝑥 ) = 1 × ln(𝑥 ) + 𝑥 × 𝑥 − 1 = ln(𝑥 )
lim 𝑓 ′(𝑥 ) = −∞
𝑥→0+
𝑓 ′ (𝑥 ) admet des limites distinctes dans ℝ ∪ {−∞, +∞} donc 𝑓 n’est pas dérivable en 0. (Et donc pas 𝐶 1
en 0.

33
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
Il est clair que ces fonctions sont continues en 0, c’est nécessaire. On a 𝑓 (0) = 0 et 𝑔(0) = 0
Première méthode :
On va montrer que 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0 (c’est-à-dire que 𝑓 est dérivable en 0 et que sa dérivée est
continue en 0).
Pour 𝑥 < 0, 𝑓 (𝑥 ) = −𝑥 sin(𝑥 ) et 𝑓 ′(𝑥 ) = − sin(𝑥 ) − 𝑥cos(𝑥 ), donc
lim− 𝑓′(𝑥) = 0
𝑥→0
′(
Pour 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 sin(𝑥 ) et 𝑓 𝑥 ) = 𝑥 sin(𝑥 ) + 𝑥 cos(𝑥 ), donc
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑥→0
Ces deux limites sont finies et égales et 𝑓 est continue en 0, donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0, on en déduit
que 𝑓 est dérivable en 0.
Même technique pour 𝑔
1
Pour 𝑥 < 0, 𝑔(𝑥 ) = ln(1 − 𝑥 ) et 𝑓 ′(𝑥 ) = − , donc
1−𝑥
lim 𝑔′(𝑥) = −1
𝑥→0−
1
Pour 𝑥 > 0, 𝑔(𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 ) et 𝑔′(𝑥 ) = 1+𝑥, donc
lim 𝑔′ (𝑥 ) = 1
𝑥→0+
Ces deux limites sont finies et différentes donc 𝑔 n’est pas dérivable en 0.
Deuxième méthode :
Pour montrer que 𝑓 est dérivable il faut montrer que le taux de variation
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0)
𝑥−0
Admet une limite finie en 0, avec 𝑥 ≠ 0.
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) |𝑥 | sin(𝑥 ) |𝑥 |
= = sin(𝑥 )
𝑥−0 𝑥 𝑥
|𝑥|
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝑥 = ±1, cette expression est bornée et sin(𝑥 ) → 0 lorsque 𝑥 → 0 donc
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(0)
lim =0
𝑥→0 𝑥−0
𝑥≠0
𝑓 est dérivable en 0.
Pour montrer que 𝑔 est dérivable il faut montrer que le taux de variation
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) ln(1 + |𝑥 |)
=
𝑥−0 𝑥
Admet une limite finie en 0, avec 𝑥 ≠ 0.
Pour 𝑥 < 0,
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) ln(1 − 𝑥 )
=
𝑥−0 𝑥
Il s’agit évidemment d’une forme indéterminée, soit on applique la règle de L’Hospital, soit on applique
le résultat connu
ln(1 + 𝑡)
lim =1
𝑡→0 𝑡
𝑡≠0
Avec 𝑡 = −𝑥 pour trouver que
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) ln(1 − 𝑥 )
lim = lim = −1
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
𝑥<0 𝑥<0
Pour 𝑥 > 0,

34
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) ln(1 + 𝑥 )


=
𝑥−0 𝑥
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) ln(1 + 𝑥 )
lim = lim =1
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
𝑥>0 𝑥>0
Ces deux limites sont distinctes donc 𝑔 n’est pas dérivable.
Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1. Comme ∀𝑥 ∈ ℝ, 3 + sin(𝑥 ) ≥ 2, 𝑓1 est dérivable sur ℝ
cos(𝑥 )
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓1′ (𝑥 ) =
3 + sin(𝑥 )
Allez à : Exercice 26 :
2. Comme ∀𝑥 ∈ ℝ, √1 + 𝑥 2 ≥ 1, 𝑓2 est dérivable sur ℝ
On peut dériver cette fonction en considérant qu’elle est de la forme ln(𝑢(𝑥 )) mais ce n’est pas très
malin, en effet
1
𝑓2 (𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 2 )
2
Donc
1 2𝑥 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓2′(𝑥 ) = × 2
=
2 1+𝑥 1 + 𝑥2
Allez à : Exercice 26 :
3. ∀𝑥 ∈ ℝ, 2 + cos(𝑥 ) ≥ 1 et 2 − cos(𝑥 ) ≥ 1 donc 𝑓3 est dérivable sur ℝ.
On peut dériver cette fonction en considérant qu’elle est de la forme ln(𝑢(𝑥 )) mais ce n’est pas très
malin, en effet
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓3 (𝑥 ) = ln(2 + 𝑐𝑜𝑠(𝑥 )) − ln(2 − 𝑐𝑜𝑠(𝑥 ))
Donc
− sin(𝑥 ) − sin(𝑥 ) − sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓3′ (𝑥 ) = − (− )= −
2 + cos(𝑥 ) 2 − cos(𝑥 ) 2 + cos(𝑥 ) 2 − cos(𝑥 )
Ce résultat est juste mais il faut toujours essayer d’arranger les choses, ici il faut réduire au même
dénominateur dans le but, si cela était demander, de trouver le signe de cette expression en fonction
de 𝑥.
1 1 2 − cos(𝑥 ) + 2 + cos(𝑥 )
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓3′(𝑥 ) = − sin(𝑥 ) ( + ) = − sin(𝑥 ) =
2 + cos(𝑥 ) 2 − cos(𝑥 ) (2 + cos(𝑥 ))(2 − cos(𝑥 ))
−4 sin(𝑥 )
=
4 − cos 2 (𝑥 )
Remarque : avec cette expression il est clair que 𝑓3′(𝑥 ) a le même signe que − sin(𝑥 ).
Allez à : Exercice 26 :
4. Attention, il ne faut pas dériver cette fonction comme si elle était de la forme 𝑥 𝛼 car le « 𝛼 » n’est
pas constant, il s’agit d’une fonction « puissance » qui s’écrit
𝑓4 (𝑥 ) = 𝑒 (𝑥+1) ln(𝑥)
Cette fonction est dérivable pour tout 𝑥 > 0
′ 𝑥 + 1 (𝑥+1) ln(𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓4′ (𝑥 ) = ((𝑥 + 1) ln(𝑥 )) 𝑒 (𝑥+1) ln(𝑥) = (ln(𝑥) + )𝑒
𝑥
Là encore il faut réduire au même dénominateur
𝑥 ln(𝑥 ) + 𝑥 + 1 (𝑥+1) ln(𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓4′ (𝑥 ) = 𝑒
𝑥
Remarque : heureusement que l’on ne demande pas le signe de 𝑓4′ (𝑥 ) parce que ce n’est pas si
simple, pour ceux que cela intéresse, ∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓4′ (𝑥 ) > 0.
Allez à : Exercice 26 :
35
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

5. 𝑓5 est dérivable sur ℝ, il faut quand même faire une petite transformation si on veut dériver cette
fonction simplement
∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑒 𝑥 )2 = 𝑒 2𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓5 (𝑥 ) = sin((𝑒 𝑥 )2 ) = sin(𝑒 2𝑥 )
Donc
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓5′(𝑥 ) = 2𝑒 2𝑥 cos(𝑒 2𝑥 )
Allez à : Exercice 26 :
6. Attention, il ne faut pas dériver cette fonction comme si elle était de la forme 𝑥 𝛼 car le « 𝛼 » n’est
pas constant, il s’agit d’une fonction « puissance » qui s’écrit
sin(𝑥)
𝑓6 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ln(𝑥)
Cette fonction est dérivable pour tout 𝑥 > 0.
Pour éviter d’écrire une formule longue à écrire, on va d’abord dériver
sin(𝑥 )
𝑔6 : 𝑥 ↦ ln(𝑥 )
𝑥

′( )
sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) 1 cos(𝑥 ) 𝑥 − sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
𝑔6 𝑥 = ( ) ln(𝑥 ) + × = ln ( 𝑥 ) +
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥2 𝑥2
cos(𝑥 ) 𝑥 ln(𝑥 ) − sin(𝑥 ) ln(𝑥 ) + sin(𝑥 )
=
𝑥2
Donc
cos(𝑥 ) 𝑥 ln(𝑥 ) − sin(𝑥 ) ln(𝑥 ) + sin(𝑥 ) sin(𝑥) ln(𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑓6′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥
𝑥2
Remarque : 𝑓6′ (𝑥 ) a le même signe que cos(𝑥 ) 𝑥 ln(𝑥 ) − sin(𝑥 ) ln(𝑥 ) + sin(𝑥 ) et heureusement que
l’on ne se demande pas quel est son signe, là, je cale et je pense que ce n’est pas gagné d’avance !
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
1
lim = ±∞
𝑥→0 𝑥
𝑥≠0
Donc les fonctions
1 1
𝑥 ↦ sin ( ) et 𝑥 ↦ cos ( )
𝑥 𝑥
N’admettent pas de limites en 0 (ni de limite finie ni de limite infinie)

D’après les remarques préliminaires 𝑓 n’est pas continue en 0, par suite 𝑓 est ni dérivable ni de classe
𝐶 1.

1
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝑔 est le produit d’une fonction bornée 𝑥 ↦ sin (𝑥) par une fonction 𝑥 ↦ 𝑥 qui tend vers 0
en 0 donc
lim 𝑔(𝑥 ) = 0 = 𝑔(0)
𝑥→0
𝑥≠0
Ce qui signifie que 𝑔 est continue en 0.
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(0) 1
= sin ( )
𝑥−0 𝑥
D’après les remarques préliminaires le taux de variation de 𝑔 en 0 n’admet pas de limite, donc 𝑔 n’est
pas dérivable en 0, par conséquent 𝑔 n’est pas de classe 𝐶 1 en 0.

1
Pour 𝑥 ≠ 0, ℎ est le produit d’une fonction bornée 𝑥 ↦ sin (𝑥) par une fonction 𝑥 ↦ 𝑥 2 qui tend vers 0
en 0 donc
36
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

lim ℎ(𝑥 ) = 0 = ℎ(0)


𝑥→0
𝑥≠0
Ce qui signifie que ℎ est continue en 0.
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0) 1
= 𝑥 sin ( )
𝑥−0 𝑥
1
Pour 𝑥 ≠ 0, le taux de variation de ℎ en 0 est le produit d’une fonction bornée 𝑥 ↦ sin (𝑥) par une
fonction qui tend vers 0 𝑥 ↦ 𝑥 en 0 donc
ℎ(𝑥 ) − ℎ(0)
lim =0
𝑥→0 𝑥−0
𝑥≠0
Ce taux de variation admet une limite donc ℎ est dérivable en 0 et ℎ′ (0) = 0 (le résultat de la limite)
1 1 1 1 1
∀𝑥 ≠ 0, ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥 sin ( ) + 𝑥 2 × (− 2 ) cos ( ) = 2𝑥 sin ( ) − cos ( )
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 1 ′
𝑥 ↦ 𝑥 sin (𝑥) tend vers 0 en 0, mais 𝑥 ↦ cos (𝑥) n’admet pas de limite en 0 donc ℎ n’admet pas de
limite en 0 donc ℎ′ n’est pas continue en 0, ce qui signifie que ℎ n’est pas de classe 𝐶 1 en 0.

1
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝑖 est le produit d’une fonction bornée 𝑥 ↦ sin (𝑥) par une fonction 𝑥 ↦ 𝑥 3 qui tend vers 0
en 0 donc
lim 𝑖 (𝑥 ) = 0 = 𝑖 (0)
𝑥→0
𝑥≠0
Ce qui signifie que 𝑖 est continue en 0.
𝑖 (𝑥 ) − 𝑖 (0) 1
= 𝑥 2 sin ( )
𝑥−0 𝑥
1
Pour 𝑥 ≠ 0, le taux de variation de 𝑖 en 0 est le produit d’une fonction bornée 𝑥 ↦ sin (𝑥) par une
fonction 𝑥 ↦ 𝑥 2 qui tend vers 0 en 0 donc
𝑖 (𝑥 ) − 𝑖 (0)
lim =0
𝑥→0 𝑥−0
𝑥≠0
Ce taux de variation admet une limite donc 𝑖 est dérivable en 0 et 𝑖 ′(0) = 0 (le résultat de la limite)
1 1 1 1 1
∀𝑥 ≠ 0, 𝑖 ′ (𝑥 ) = 3𝑥 2 sin ( ) + 𝑥 3 × (− 2 ) cos ( ) = 3𝑥 2 sin ( ) + 𝑥 cos ( )
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
2 1 1
𝑥 ↦ 𝑥 sin (𝑥) tend vers 0 en 0 et𝑥 ↦ 𝑥 cos (𝑥) tendent vers 0 en 0 (toujours car elles sont le produit
d’une fonction bornée par une fonction qui tend vers 0 lorsque 𝑥 tend vers 0) , donc
lim 𝑖 ′ (𝑥 ) = 0
𝑥→0
𝑥≠0
Le fait que 𝑖 ′ (𝑥 ) admette une limite finie en 0 et que 𝑖 soit continue en 0 montre que 𝑖 est de classe 𝐶 1.
Remarque :
En montrant que 𝑖 est de classe 𝐶 1 en 0 on montre au passage que 𝑖 est dérivable en 0, du coup, dans
cette question on pouvait se passer du calcul de la limite du taux de variation de 𝑖 en 0.
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
1. Les fonctions 𝑓𝑛 sont continues sur un intervalle fermé borné [0,1] donc les fonctions 𝑓𝑛 sont bornées et
atteignent leur maximum pour un réel 𝛼𝑛 ∈ [0,1]. Si 𝛼𝑛 ∈ {0,1}, que ce passe-t-il ? Comme 𝑓𝑛 (0) = 0𝑛 ×
𝑔(0) = 0 et 𝑓𝑛 (1) = 1𝑛 × 𝑔(1) = 0, cela signifie que la fonction 𝑓𝑛 est constante et nulle sur [0,1], dans ce
cas particulier n’importe valeur strictement comprise entre 0 et 1 vérifie
sup |𝑓𝑛 (𝑥)| = 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 )(= 0) et 𝑓𝑛′ (𝛼𝑛 ) = 0
𝑥∈]0.1[
Si 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[ |𝑓𝑛 | atteint un extremum à l’intérieur de l’intervalle [0,1] donc sa dérivée est nulle.
2.
37
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓𝑛′ (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1 𝑔(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝑔′ (𝑥) = 𝑥 𝑛−1 (𝑛𝑔(𝑥) + 𝑥𝑔′ (𝑥))


Par conséquent 𝑓𝑛′ (𝛼𝑛 ) = 0 et 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[ entraine que
𝑛𝑔(𝛼𝑛 ) + 𝛼𝑛 𝑔′ (𝛼𝑛 ) = 0
Donc
𝛼𝑛 𝑔′ (𝛼𝑛 )
𝑔(𝛼𝑛 ) = −
𝑛
Et
𝛼𝑛 𝑔′ (𝛼𝑛 ) 𝛼𝑛𝑛+1 𝑔′ (𝛼𝑛 )
𝑓(𝛼𝑛 ) = 𝛼𝑛𝑛 (− )=−
𝑛 𝑛
On en déduit que
𝛼𝑛𝑛+1 𝑔′ (𝛼𝑛 ) |𝛼𝑛 |𝑛+1 |𝑔𝑛′ (𝛼𝑛 )| |1|𝑛+1 |𝑔𝑛′ (𝛼𝑛 )| |𝑔𝑛′ (𝛼𝑛 )|
|𝑓(𝛼𝑛 )| = | |= ≤ =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Comme 𝑔′ est continue, 𝑔′ est bornée, ce qui signifie qu’il existe 𝑀 telle que pour tout 𝑥 ∈ [0,1], |𝑔′ (𝑥)| ≤
𝑀
D’où
𝑀
|𝑓(𝛼𝑛 )| ≤ → 0
𝑛
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
Pour utiliser le théorème des accroissements finis, il faut d’abord montrer que 𝑓 est dérivable sur ℝ. Si
𝑥 ≠ 1, 𝑓 est dérivable. Etudions la fonction en 𝑥 = 1.
3 − 𝑥2 1
lim− 𝑓(𝑥) = lim− = 1 = 𝑓 (1) et lim+ 𝑓(𝑥) = lim− = 1 = 𝑓 (1)
𝑥→1 𝑥→1 2 𝑥→1 𝑥→1 𝑥
Ce qui montre que la fonction est continue en 𝑥 = 1.
Pour 𝑥 < 1 :
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = (−2𝑥 ) = −𝑥
2
lim− 𝑓 ′(𝑥) = lim− −𝑥 = −1
𝑥→1 𝑥→1
Pour 𝑥 > 1 :
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −
𝑥2
1
lim+ 𝑓 ′ (𝑥 ) = lim+ − 2 = −1
𝑥→1 𝑥→1 𝑥
Le fait que 𝑓 soit continue en 1 et que lim𝑥→1− 𝑓 ′(𝑥) = lim𝑥→1+ 𝑓 ′(𝑥), montre que 𝑓 est dérivable en
𝑥 = 1.
Bref, 𝑓 est dérivable sur ℝ, en particulier 𝑓 est continue sur [0,2] et dérivable sur ]0,2[, on peut
appliquer le théorème des accroissements finis sur [0,2] donc il existe 𝑐 ∈ ]02[ tel que : 𝑓 (2) − 𝑓 (0) =
(2 − 0)𝑓 ′(𝑐 ).
1 3 − 02 3
𝑓(2) = et 𝑓 (0) = =
2 2 2
Par conséquent
1 3 1
𝑓 (2) − 𝑓 (0) = (2 − 0)𝑓 ′(𝑐 ) ⇔ − = 2𝑓 ′ (𝑐 ) ⇔ 𝑓 ′ (𝑐 ) = −
2 2 2
Supposons que 0 ≤ 𝑐 ≤ 1 alors
1 1 1
𝑓 ′(𝑐 ) = − ⇔ −𝑐 = − ⇔ 𝑐 =
2 2 2
1 1
On vérifie que 0 ≤ 2 ≤ 1 donc 𝑐 = 2 est une solution.
Supposons que 1 < 𝑐 ≤ 2 alors

38
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

1 1 1
𝑓 ′(𝑐 ) = − ⇔ − 2 = − ⇔ 𝑥 2 = 2 ⇔ 𝑥 = ±√2
2 𝑥 2
1
On a −√2 ∉ ]1,2] et √2 ∈ ]1,2], donc √2 est solution, il y a donc deux solutions 𝑐 = 2 et 𝑐 = √2.
Allez à : Exercice 29 :

Correction exercice 30 :
1. Pour 𝑥 ≠ 𝑦. La fonction sin est continue et dérivable sur ℝ, on peut appliquer le théorème des
accroissements finis sur [𝑥, 𝑦] si 𝑥 < 𝑦 (ou sur [𝑦, 𝑥 ] si 𝑦 < 𝑥). Il existe 𝑐 ∈ ]𝑥, 𝑦[ (ou ]𝑦, 𝑥 [) tel que
sin(𝑥 ) = sin(𝑦) + (𝑥 − 𝑦) cos(𝑐 )
Donc
sin(𝑥 ) − sin(𝑦) = (𝑥 − 𝑦) cos(𝑐 )
On prend la valeur absolue
|sin(𝑥 ) − sin(𝑦)| = |𝑥 − 𝑦| × |cos(𝑐 )|
Puis comme |cos(𝑐 )| ≤ 1 on a
| sin(𝑥 ) − sin(𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦|
Pour 𝑥 = 𝑦 l’inégalité est triviale.
2. La fonction 𝑓: 𝑥 → ln(1 + 𝑥 ) est continue est dérivable sur ℝ+ donc on peut appliquer le théorème
des accroissements finis.
1
𝑓 ′ (𝑥 ) =
1+𝑥
Par conséquent il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑥 [ tel que
1 𝑥
ln(1 + 𝑥 ) = ln(1) + (𝑥 + 1 − 1) × =
1+𝑐 1+𝑐
1 1 𝑥 𝑥
0 < 𝑐 < 𝑥 ⇔ 1 <1+𝑐 < 1+𝑥 ⇔ < <1⇔ < <𝑥
1+𝑥 1+𝑐 1+𝑥 1+𝑐
Car 𝑥 > 0
On en déduit que
𝑥
< ln(1 + 𝑥 ) < 𝑥
1+𝑥
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
Dans ce genre d’exercice on ne sait pas forcément comment commencer mais 𝑓 vérifie les hypothèses
du théorème des accroissements finis. Il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que
𝑓 (1) − 𝑓(0) = (1 − 0)𝑓 ′(𝑐 ) ⇔ 𝑓 (1) = 𝑓 ′(𝑐 )
Cela montre que 𝑓(1) ≠ 0,
Supposons que 𝑓(1) > 0 et faisons l’hypothèse qu’il existe 𝑥0 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝑥0 ) < 0 (en espérant
arriver à une contradiction).
𝑓 étant continue sur [𝑥0 , 1] et comme 𝑓 (𝑥0 ) < 0 et 𝑓 (1) > 0, d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, il existe 𝑥1 ∈ ]𝑥0 , 1[ tel que 𝑓 (𝑥1 ) = 0. Puis appliquons le théorème de Rolle entre 0 et
𝑥1 (𝑓 vérifie évidemment ses hypothèses), il existe 𝑑 ∈ ]0, 𝑥1 [ tel que 𝑓 ′(𝑑 ) = 0, ce qui contredit
l’énoncé.
Si 𝑓 (1) < 0 on suppose qu’il existe 𝑥0 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝑥0 ) > 0 et on fait pareil.
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :

39
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓 ′ est une fonction continue sur [0,1] donc 𝑓 ′ a un minimum et 𝑓 ′ atteint ce minimum, autrement dit il
existe 𝑥0 ∈ [0,1] tel que 𝑓 ′(𝑥0 ) = min{𝑓 ′(𝑥 ), 𝑥 ∈ [0,1]}, on pose 𝑚 = 𝑓 ′(𝑥0 ) > 0 car pour tout
𝑥 ∈ [0,1] 𝑓 ′ (𝑥 ) > 0.
Puis on applique le théorème des accroissements finis à 𝑓 entre 0 et 𝑥 ∈ ]0,1], 𝑓 vérifie les hypothèses
du théorème, donc il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑥 [ tel que
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) = (𝑥 − 0)𝑓 ′ (𝑐 )
Ce qui équivaut à
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥𝑓 ′(𝑐 ) > 𝑥𝑓 ′(𝑥0 ) = 𝑚𝑥
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
1
Soit 𝑔 la fonction définie sur [0, 2] défini par
1
𝑔(𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑥 + )
2
1 1 1 1 1
𝑔(0) = 𝑓(0) − 𝑓 ( ) et 𝑔 ( ) = 𝑓 ( ) − 𝑓(1) = 𝑓 ( ) − 𝑓 (0) = − (𝑓 (0) − 𝑓 ( )) = −𝑔(0)
2 2 2 2 2
1
La fonction 𝑔 est continue, 𝑔(0) et 𝑔 (2) sont de signes opposés, d’après le théorème des valeurs
1
intermédiaires il existe 𝑐 ∈ [0, 2] tel que 𝑔(𝑐 ) = 0, c’est-à-dire tel que
1
𝑓 (𝑐 ) = 𝑓 (𝑐 + )
2
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. 𝑓𝑛 est continue sur [0,1] et dérivable sur ]0,1[, de plus 𝑓𝑛 (0) = 𝑓𝑛 (1) = 0, on peut appliquer le
théorème de Rolle alors il existe 𝛼𝑛 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓𝑛′(𝛼𝑛 ) = 0
2. 𝑓𝑛′(𝑥 ) = 𝑛𝑥 𝑛−1 sin(𝜋𝑥 ) + 𝑥 𝑛 cos(𝜋𝑥 ) = 𝑥 𝑛−1 (𝑛 sin(𝜋𝑥 ) + 𝜋𝑥 cos(𝜋𝑥 ))
𝑓𝑛′(𝛼𝑛 ) = 0 ⇔ 𝛼𝑛 𝑛−1 (𝑛 sin(𝜋𝛼𝑛 ) + 𝛼𝑛 cos(𝜋𝛼𝑛 )) = 0 ⇔ 𝑛 sin(𝜋𝛼𝑛 ) + 𝜋𝛼𝑛 cos(𝜋𝛼𝑛 )
Car 𝛼𝑛 ≠ 0
Donc
𝜋𝛼𝑛
𝑓𝑛′(𝛼𝑛 ) = 0 ⇔ sin(𝜋𝛼𝑛 ) = − cos(𝜋𝛼𝑛 )
𝑛
On en déduit que
𝑛
𝛼𝑛 𝑛+1
𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 𝛼𝑛 sin(𝜋𝛼𝑛 ) = −𝜋 cos(𝜋𝛼𝑛 )
𝑛
3.
𝛼𝑛 𝑛+1 𝜋 𝜋
|𝑓𝑛 (𝛼𝑛 )| = |−𝜋 cos(𝜋𝛼𝑛 )| = |𝛼𝑛 𝑛+1 cos(𝜋𝛼𝑛 )| <
𝑛 𝑛 𝑛
Car |𝛼𝑛 𝑛+1 | < 1 et |cos(𝜋𝛼𝑛 )| ≤ 1
Par conséquent
lim 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0
𝑛→+∞
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
D’après le théorème de Rolle (les hypothèses sont clairement vérifiées), il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que
𝑓 ′ (𝑐 ) = 0

40
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

La fonction 𝑓 vérifie ∀𝑥 ∈ ]𝑎, 𝑏[, 𝑓 ′′(𝑥 ) ≤ 0, ce qui signifie que la fonction 𝑓 ′ est décroissante,
autrement dit si 𝑥 ≤ 𝑐 alors 𝑓 ′(𝑥 ) ≥ 𝑓 ′(𝑐 ) = 0 et si 𝑥 ≥ 𝑐 alors 𝑓 ′ (𝑥 ) ≤ 𝑓 ′ (𝑐 ) = 0. La fonction 𝑓 est
croissante sur [𝑎, 𝑐 ] et décroissante sur [𝑐, 𝑏]. On en déduit que
𝑥 ∈ [𝑎, 𝑐 ], 0 = 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓 (𝑥 ) et 𝑥 ∈ [𝑐, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) ≥ 𝑓 (𝑏) = 0
Ce qui montre bien que pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) ≥ 0.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1. 𝑓 vérifie les hypothèses du théorème de Rolle donc il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que 𝑓 ′(𝑐 ) = 0.
2. Si 𝑡 ∈ ]𝑎, 𝑐 [ alors 𝑎 < 𝑡 < 𝑐 alors 𝑓 ′ (𝑡) > 𝑓 ′ (𝑐 ) = 0 ( car 𝑓 ′ est décroissante).
Si 𝑡 ∈ ]𝑐, 𝑏[ alors 𝑐 < 𝑡 < 𝑏 alors 𝑓 ′ (𝑡) < 𝑓 ′(𝑐 ) = 0 (car 𝑓 ′ est décroissante).
3. Soit 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑐 ] et 𝑦 ∈ [𝑎, 𝑐 ] avec 𝑥 < 𝑦, 𝑓 est continue sur [𝑥, 𝑦] et dérivable sur ]𝑥, 𝑦[ donc il
existe 𝑑 ∈ ]𝑥, 𝑦[ ⊂ ]𝑎, 𝑐 [ tel que
𝑓 (𝑦) − 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 ′(𝑑 )(𝑦 − 𝑥 ) > 0
Car 𝑦 > 𝑥 et 𝑓 ′(𝑑 ) > 0 d’après la question 2. On en déduit que pour tout
𝑥 ∈ [𝑎, 𝑐 ], 𝑓 (𝑦 ) > 𝑓 (𝑥 )
donc 𝑓 est strictement croissante sur [𝑎, 𝑐 ].
Soit 𝑥 ∈ [𝑐, 𝑏] et 𝑦 ∈ [𝑐, 𝑏] avec 𝑥 < 𝑦, 𝑓 est continue sur [𝑥, 𝑦] et dérivable sur ]𝑥, 𝑦[
donc il existe 𝑒 ∈ ]𝑥, 𝑦[ ⊂ ]𝑐, 𝑏[ tel que
𝑓 (𝑦) − 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 ′ (𝑒)(𝑦 − 𝑥 ) > 0
Car 𝑦 > 𝑥 et 𝑓 ′(𝑒) < 0 d’après la question 2. On en déduit que pour tout
𝑥 ∈ [𝑐, 𝑏], 𝑓 (𝑦 ) < 𝑓 (𝑥 )
donc 𝑓 est strictement décroissante sur [𝑐, 𝑏].
4. D’après la question 3. La fonction est strictement croissante sur [𝑎, 𝑐 ] et strictement décroissante
sur [𝑐, 𝑏] donc elle admet un maximum global en 𝑥 = 𝑐.
5. 𝑓 est croissante sur [𝑎, 𝑐 ] donc pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎, 𝑐 ], 𝑥 < 𝑎, donc 𝑓 (𝑥 ) ≥ 𝑓(𝑎) = 0 et 𝑓 est
strictement décroissante sur [𝑐, 𝑏] donc pour tout 𝑥 ∈ [𝑐, 𝑏[, 𝑥 > 𝑏 donc 𝑓 (𝑥 ) ≥ 𝑓(𝑏) = 0
Comme 𝑓 (𝑎) = 𝑓(𝑏) = 0, pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) ≥ 0.
Allez à : Exercice 36 :

Correction exercice 37 :
1. 𝑔: 𝑥 → ln(𝑥 ), 𝑔 est de classe 𝐶 1 sur ]0, +∞[, on peut appliquer le théorème des accroissements finis
1
à la fonction 𝑔 entre 𝑎 et 𝑏. 𝑔′ (𝑥 ) = 𝑥 donc il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :
1
ln(𝑏) − ln(𝑎) = (𝑏 − 𝑎) ×
𝑐
1 1 1 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
0<𝑎<𝑐<𝑏⇒ < < ⇒ < <
𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎
Car 𝑏 − 𝑎 > 0.
Donc
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
< ln(𝑏) − ln(𝑎) <
𝑏 𝑎
2.
2.1. Première méthode :
𝑓 (0) = 𝑓(1) et 𝑓 est 𝐶 1 sur [0,1] d’après le théorème de Rolle il existe 𝛼 ∈ ]0.1[ tel que
𝑓 ′(𝛼 ) = 0, la fonction 𝑓 ′ étant strictement décroissante, pour tout 𝑥 tel que 0 < 𝑥 < 𝛼, 𝑓 ′(0) >
𝑓 ′(𝑥 ) > 𝑓 ′(𝛼 ) = 0.
Deuxième méthode :
𝑓 ′ est continue et 𝑓 ′(0) > 0 donc pour tout 𝜖 > 0 il existe 𝛼 ≥ 0 tel que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼 ]

41
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

|𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑓 ′ (0)| < 𝜖


Ce qui entraine que
𝑓 ′(0) − 𝜖 < 𝑓 ′(𝑥 ) < 𝑓 ′(0) + 𝜖
𝑓′ (0)
Il suffit de prendre 𝜖 = pour montrer que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼 ], 𝑓 ′(𝑥 ) > 0.
2
2.2. Première méthode :
Appliquons le théorème des accroissements finis entre 0 et 𝛼, les hypothèses sont évidemment
vérifiées, il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝛼 [ tel que
𝑓(𝛼 ) − 𝑓(0) = 𝛼𝑓′(𝑐)

Comme 𝑓 (0) = 0 et 𝑓 (𝑐 ) > 0, on a 𝑓 (𝛼 ) > 0
Deuxième méthode :
D’après 2.1. la dérivée est strictement positive sur l’intervalle ]0, 𝛼 ] et la fonction est nulle en 0
donc elle est strictement croissante sur [0, 𝛼 ], par conséquent 0 < 𝛼 ⇒ 0 = 𝑓 (0) < 𝑓(𝛼 ).
2.3. S’il existe 𝛽 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝛽) = 0, les hypothèses du théorème de Rolle sont vérifiées entre
0 et 𝛽 et entre 𝛽 et 1 donc il existe 𝑐1 ∈ ]0, 𝛽[ et 𝑐2 ∈ ]𝛽, 1[ tel que 𝑓 ′ (𝑐1 ) = 0 et 𝑓 ′(𝑐2 ) = 0,
comme 𝑓 ′′(𝑥 ) < 0 entraine que 𝑓 ′ étant strictement décroissante ce « 𝑐 » est unique, d’où la
contradiction
2.4. D’après 2.2. il existe une valeur 𝛼 ∈ ]0,1[ telle que 𝑓 (𝛼 ) > 0, d’après 2.3. 𝑓 ne s’annule pas sur
]0,1[ et 𝑓 est continue, par conséquent pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑓 (𝑥 ) > 0.
3. Soit 𝑔: [0,1] → ℝ définie par 𝑔(𝑥 ) = 𝑎𝑥 + (1 − 𝑥 )𝑏
𝑔(0) = 𝑏; 𝑔(1) = 𝑎; 𝑔′ (𝑥 ) = 𝑎 − 𝑏 < 0
Donc 𝑔 est une bijection décroissante de [0,1] sur [𝑎, 𝑏] en fait le fait que 𝑔 soit bijective n’a pas
beaucoup d’importance mais cela permet d’affirmer facilement que 𝑔([0,1]) = [𝑎, 𝑏] et donc que
𝑔(𝑥 ) > 0 sur [0,1], le reste de la fonction ne pose pas de problème donc 𝑓 est définie, continue, et
dérivable autant de fois que l’on veut.
𝑓(0) = ln(0 × 𝑎 + (1 − 0)𝑏) − 0 × ln(𝑎) − (1 − 0) ln(𝑏) = ln(𝑏) − ln(𝑏) = 0
𝑓 (1) = ln(1 × 𝑎 + (1 − 1)𝑏) − 1 × ln(𝑎) − (1 − 1) ln(𝑏) = ln(𝑎) − ln(𝑎) = 0
𝑎−𝑏
∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 ′ (𝑥 ) = − ln(𝑎) + ln(𝑏)
𝑥𝑎 + (1 − 𝑥 )𝑏
(𝑎 − 𝑏)(𝑎 − 𝑏) (𝑎 − 𝑏 )2
∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 ′′ (𝑥 ) = − = − <0
(𝑥𝑎 + (1 − 𝑥 )𝑏)2 (𝑥𝑎 + (1 − 𝑥 )𝑏)2
𝑎−𝑏 𝑎−𝑏 𝑏−𝑎
𝑓 ′ (0) = + ln(𝑏) − ln(𝑎) > + =0
𝑏 𝑏 𝑏
D’après 1. Inégalité de gauche.
𝑎−𝑏 𝑎−𝑏 𝑏−𝑎
𝑓 ′ (1) = + ln(𝑏) − ln(𝑎) < + =0
𝑎 𝑎 𝑎
D’après 1. Inégalité de droite.
D’après 2.4. la fonction 𝑓 est strictement positive sur ]0,1[ donc
ln(𝑥𝑎 + (1 − 𝑥 )𝑏) − 𝑥 ln(𝑎) − (1 − 𝑥 ) ln(𝑏) > 0
Autrement dit
∀𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑥 ln(𝑎) + (1 − 𝑥 ) ln(𝑏) < ln(𝑥𝑎 + (1 − 𝑥 )𝑏)

Allez à : Exercice 37 :

Correction exercice 38 :
4. 𝑔: 𝑥 → 𝑒 𝑥 , 𝑔 est de classe 𝐶 1 sur ℝ on peut appliquer le théorème des accroissements finis à la
fonction 𝑔 entre 𝑎 et 𝑏. 𝑔′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 donc il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :
𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 = (𝑏 − 𝑎 ) × 𝑒 𝑐
𝑎 < 𝑐 < 𝑏 ⇒ 𝑒 𝑎 < 𝑒 𝑐 < 𝑒 𝑏 ⇒ (𝑏 − 𝑎 ) 𝑒 𝑎 < 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 < (𝑏 − 𝑎 ) 𝑒 𝑏

42
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Car 𝑏 − 𝑎 > 0.
5.
5.1. Première méthode :
𝑓 (0) = 𝑓(1) et 𝑓 est 𝐶 1 sur [0,1] d’après le théorème de Rolle il existe 𝛼 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 ′(𝛼 ) = 0, la
fonction 𝑓 ′ étant strictement croissante, pour tout 𝑥 tel que 0 < 𝑥 < 𝛼, 𝑓 ′ (0) < 𝑓 ′(𝑥 ) < 𝑓 ′(𝛼 ) = 0.
Deuxième méthode :
𝑓 ′ est continue et 𝑓 ′(0) < 0 donc pour tout 𝜖 > 0 il existe 𝛼 ≥ 0 tel que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼 ]
|𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑓 ′ (0)| < 𝜖
Ce qui entraine que
𝑓 ′(0) − 𝜖 < 𝑓 ′(𝑥 ) < 𝑓 ′(0) + 𝜖
𝑓′ (0)
Il suffit de prendre 𝜖 = − pour montrer que pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝛼 ], 𝑓 ′(𝑥 ) < 0.
2
5.2. Première méthode :
Appliquons le théorème des accroissements finis entre 0 et 𝛼, les hypothèses sont évidemment vérifiées, il
existe 𝑐 ∈ ]0, 𝛼 [ tel que
𝑓(𝛼 ) − 𝑓(0) = 𝛼𝑓′(𝑐)
Comme 𝑓 (0) = 0 et 𝑓 ′ (𝑐 ) < 0, on a 𝑓 (𝛼 ) < 0
Deuxième méthode :
D’après 2.1. la dérivée est strictement négative sur l’intervalle ]0, 𝛼 ] et la fonction est nulle en 0 donc elle
est strictement décroissante sur [0, 𝛼 ], par conséquent 0 < 𝛼 ⇒ 0 = 𝑓 (0) > 𝑓 (𝛼 ).
5.3. S’il existe 𝛽 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝛽) = 0, les hypothèses du théorème de Rolle sont vérifiées entre
0 et 𝛽 et entre 𝛽 et 1 donc il existe 𝑐1 ∈ ]0, 𝛽[ et 𝑐2 ∈ ]𝛽, 1[ tel que 𝑓 ′ (𝑐1 ) = 0 et 𝑓 ′(𝑐2 ) = 0,
comme 𝑓 ′′(𝑥 ) > 0 entraine que 𝑓 ′ étant strictement croissante ce « 𝑐 » est unique, d’où la
contradiction, par conséquent il n’existe pas de 𝛽 ∈ ]0,1[ tel que 𝑓 (𝛽) = 0.
5.4. D’après 2.2. il existe une valeur 𝛼 ∈ ]0,1[ telle que 𝑓 (𝛼 ) < 0, d’après 2.3. 𝑓 ne s’annule pas sur
]0,1[ et 𝑓 est continue, par conséquent pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[, 𝑓 (𝑥 ) < 0.
6. 𝑓 est définie, continue, et dérivable autant de fois que l’on veut.
𝑓 (0) = 𝑒 0×𝑎+(1−0)𝑏 − 0 × 𝑒 𝑎 − (1 − 0)𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑏 = 0
𝑓 (1) = 𝑒 1×𝑎+(1−1)𝑏 − 𝑒 𝑎 − (1 − 1)𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑎 = 0
∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 ′(𝑥 ) = (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑎𝑥+(1−𝑥)𝑏 − 𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏
∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 ′′(𝑥 ) = (𝑎 − 𝑏)2 𝑒 𝑎𝑥+(1−𝑥)𝑏 > 0
𝑓 ′(0) = (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 = (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 < (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑏 + (𝑏 − 𝑎)𝑒 𝑏 = 0
D’après 1. Inégalité de droite.
𝑓 ′(1) = (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 = (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎 > (𝑎 − 𝑏)𝑒 𝑏 + (𝑏 − 𝑎)𝑒 𝑏 = 0
D’après 1. Inégalité de gauche.
D’après 2.4. la fonction 𝑓 est strictement négative sur ]0,1[ donc
𝑒 𝑥𝑎+(1−𝑥)𝑏 − 𝑥𝑒 𝑎 − (1 − 𝑥 )𝑒 𝑏 < 0
Pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[
𝑒 𝑥𝑎+(1−𝑥)𝑏 < 𝑥𝑒 a + (1 − 𝑥 )𝑒 𝑏

Allez à : Exercice 38 :

Correction exercice 39 :
1. Appliquons le théorème des accroissements finis à la fonction
𝑓𝑝 (𝑥 ) = ln(ln(𝑝 + 𝑥 ))
Entre 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1
Vérifions que cette fonction vérifie les hypothèses,
0 ≤ 𝑥 ≤ 1 ⇔ 𝑝 ≤ 𝑥 + 𝑝 ≤ 𝑝 + 1 ⇔ ln(𝑝) ≤ ln(𝑥 + 𝑝) ≤ ln(𝑝 + 1)

43
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Il faut encore prendre le logarithme, ce qui est possible car 2 ≤ 𝑝 entraine que ln(2) ≤ ln(𝑝) et bien
sur ln(2) > 0, donc
0 ≤ 𝑥 ≤ 1 ⇔ ln(𝑝) ≤ ln(𝑥 + 𝑝) ≤ ln(𝑝 + 1) ⇔ ln(ln(𝑝)) ≤ ln(ln(𝑥 + 𝑝)) ≤ ln(ln(𝑝 + 1))
Cela montre que la fonction est définie et continue sur [0,1], et qu’elle est dérivable sur [0,1] donc
sur ]0,1[.
1 1
𝑓𝑝′(𝑥 ) = ×
ln(𝑝 + 𝑥 ) 𝑝 + 𝑥
Il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que
1 1
𝑓𝑝 (1) − 𝑓𝑝 (0) = (1 − 0) ×
ln(𝑝 + 𝑐 ) 𝑝 + 𝑐
Ce qui équivaut à
1
ln(ln(𝑝 + 1)) − ln(ln(𝑝)) =
(𝑝 + 𝑐 ) ln(𝑝 + 𝑐 )
2.
𝑝+𝑐 >𝑝 >0 1 1
{ ⇒ (𝑝 + 𝑐 ) ln(𝑝 + 𝑐 ) > 𝑝 ln(𝑝) > 0 ⇒ <
ln(𝑝 + 𝑐 ) > ln(𝑝) > 0 (𝑝 + 𝑐 ) ln(𝑝 + 𝑐 ) 𝑝 ln(𝑝)
3.
1
ln(ln(3)) − ln(ln(2)) <
2 ln(2)
1
ln(ln(4)) − ln(ln(3)) <
3 ln(3)

1
ln(ln(𝑛)) − ln(ln(𝑛 − 1)) <
(𝑛 − 1) ln(𝑛 − 1)
1
ln(ln(𝑛 + 1)) − ln(ln(𝑛)) <
𝑛 ln(𝑛)
En faisant la somme de ces 𝑛 − 1 lignes
1 1 1
ln(ln(𝑛 + 1)) − ln(ln(2)) < + +⋯+
2 ln(2) 3 ln(3) 𝑛 ln(𝑛)
Comme
lim ln(ln(𝑛 + 1)) = +∞
𝑛→+∞
1 1 1
lim ( + + ⋯+ ) = +∞
𝑛→+∞ 2 ln(2) 3 ln(3) 𝑛 ln(𝑛)
Allez à : Exercice 39 :

Correction exercice 40 :
1. Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels avec 𝑎 < 𝑏, soit 𝑓 une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[,
alors il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) = (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ (𝑐 )
2. D’après le théorème des accroissements finis appliqué à la fonction ln , qui est 𝐶 ∞, il existe
𝑐 ∈ ]𝑛, 𝑛 + 1[ tel que :
1 1
ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛) = (𝑛 + 1 − 𝑛) × =
𝑐 𝑐
Comme pour 𝑛 ≥ 1
1 1
𝑛 <𝑐 <𝑛+1⇔ <𝑐<
𝑛+1 𝑛
On a
1 1
< ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛) <
𝑛+1 𝑛

44
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

3. En appliquant la question 2 à 𝑛, puis 𝑛 + 1,…, puis à 𝑛 + 𝑛 − 1 = 2𝑛


1 1
< ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛) <
𝑛+1 𝑛
1 1
< ln(𝑛 + 2) − ln(𝑛 + 1) <
𝑛+2 𝑛+1

1 1
< ln(𝑛 + (𝑛 − 2) + 1) − ln(𝑛 + (𝑛 − 2)) <
𝑛 + (𝑛 − 2) + 1 𝑛 + (𝑛 − 2)
1 1
< ln(𝑛 + (𝑛 − 1) + 1) − ln(𝑛 + (𝑛 − 1)) <
𝑛 + (𝑛 − 1) + 1 𝑛 + (𝑛 − 1)
Puis on fait la somme de ces 𝑛 inégalités
1 1 1 1 1 1 1
+ +⋯+ < ln(2𝑛) − ln(𝑛) < + + +⋯+
𝑛+1 𝑛+2 2𝑛 𝑛 𝑛+1 𝑛+2 2𝑛 − 1
Car dans le terme central les logarithmes se simplifient
Cela donne
2𝑛 1 1 1
𝑢𝑛 < ln ( ) < + 𝑢𝑛 − = 𝑢𝑛 +
𝑛 𝑛 2𝑛 2𝑛
L’inégalité de droite donne
𝑢𝑛 < ln(2)
Et celle de gauche donne
1
ln(2) − < 𝑢𝑛
2𝑛
En réunissant ces deux inégalités
1
ln(2) − < 𝑢𝑛 < ln(2)
2𝑛
Le théorème des gendarmes entraine que
lim 𝑢𝑛 = ln(2)
𝑛→+∞
Autre façon de faire, on applique la question 2 à 𝑛 + 𝑘 𝑘 ∈ {0, … , 𝑛 − 1}
1 1
< ln(𝑛 + 𝑘 + 1) − ln(𝑛 + 𝑘 ) <
𝑛+𝑘+1 𝑛+𝑘
On fait la somme
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
1 1
∑ < ∑(ln(𝑛 + 𝑘 + 1) − ln(𝑛 + 𝑘 )) < ∑
𝑛+𝑘+1 𝑛+𝑘
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
Donc
𝑛−1 𝑛−1
1 1 1
𝑢𝑛 < ∑ ln(𝑛 + 𝑘 + 1) − ∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) < + 𝑢𝑛 − = 𝑢𝑛 +
𝑛 2𝑛 2𝑛
𝑘=0 𝑘=0
En faisant le changement d’indice 𝑘 = 𝑘 + 1 dans la première somme, si 𝑘 = 0 alors 𝑘 ′ = 1 et si

𝑘 = 𝑛 − 1 alors 𝑘 ′ = 𝑛
𝑛 𝑛−1
′)
1
𝑢𝑛 < ∑ ln(𝑛 + 𝑘 − ∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) < 𝑢𝑛 +
2𝑛
𝑘 ′ =1 𝑘=0

L’indice 𝑘 est un indice « muet » donc on peut l’appeler 𝑘
𝑛 𝑛−1
1
𝑢𝑛 < ∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) − ∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) < 𝑢𝑛 +
2𝑛
𝑘=1 𝑘=0
Comme
𝑛 𝑛−1
2𝑛
∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) − ∑ ln(𝑛 + 𝑘 ) = ln(𝑛 + 𝑛) − ln(𝑛) = ln ( ) = ln(2)
𝑛
𝑘=1 𝑘=0

45
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Car on ne garde que le dernier terme de la première somme et le premier de la seconde somme. Puis on
finit de la même façon.
Allez à : Exercice 40 :

Correction exercice 41 :
On pose 𝑓(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 − 𝑃(𝑥 ), ainsi le problème est de trouver le nombre de solution réelle de 𝑓 (𝑥 ) = 0
Soit 𝑃0 = 𝑎 ∈ ℝ∗ un polynôme de degré 1,
𝑓 (𝑥 ) = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 = 𝑎
Si 𝑎 ≤ 0 il n’y a pas de solution et si 𝑎 > 0 alors il y a une solution. Donc 𝑓 (𝑥 ) = 0 a au plus 1
solution.
Posons (𝐻𝑛 ) « 𝑓 (𝑥 ) = 0 a au plus 𝑛 solutions où 𝑛 = 𝑑°𝑃 »
(𝐻0 ) est vraie.
Montrons que (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 )
Soit 𝑃𝑛+1 un polynôme de degré 𝑛 + 1, et supposons que 𝑓, définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 − 𝑃𝑛+1 (𝑥 ) admet au
moins 𝑛 + 2 solutions que l’on notera 𝑎0 , 𝑎1 , … , 𝑎𝑛+1 avec 𝑎0 < 𝑎1 < ⋯ < 𝑎𝑛+1 .
D’après le théorème de Rolle, puisque 𝑓 est dérivable sur ℝ,
∀𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛}, ∃𝑐𝑘 ∈ ]𝑎𝑘 , 𝑎𝑘+1 [, 𝑓 ′ (𝑐𝑘 ) = 0
Ce qui entraine que 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 a au moins 𝑛 + 1 solutions mais
′ ( )
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 − 𝑃𝑛+1 𝑥
′ ′
𝑃𝑛+1 est de degré 𝑛 donc d’après (𝐻𝑛 ) 𝑓 (𝑥 ) = 0 à au plus 𝑛 solutions d’où la contradiction, ce qui
montre que 𝑓 (𝑥 ) = 0 a au plus 𝑛 + 1 solutions, on a bien montré que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 ) donc
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, où 𝑛 = 𝑑°𝑃 𝑒 𝑥 = 𝑃 (𝑥 ) a au plus 𝑛 solutions, et donc un nombre finis de solutions.
Allez à : Exercice 41 :

Correction exercice 42 :
Comme 𝑓 est dérivable en 0
𝑓 (𝑥 ) 𝑓(𝑥 ) − 𝑓(0)
lim+ = lim+ = 𝑓 ′ (0) = 0
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥−0
Donc
𝑓 (𝑥 ) 𝑓 (𝑥 ) − 1 𝑓(0) − 1 −1
lim+ ( − )=0− =− = −1
𝑥→0 𝑥 𝑥−1 0−1 −1
Comme 𝑓 est dérivable en 1 et que
𝑓 (𝑥 ) − 1 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(1)
lim− = lim− = 𝑓 ′(1) = 0
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1
Donc
𝑓 (𝑥 ) 𝑓 ( 𝑥 ) − 1 𝑓(1) 1
lim− ( − )= −0= = 1
𝑥→1 𝑥 𝑥−1 1 1
Cela montre que 𝑔 est une fonction continue sur [0,1], on peut alors utiliser le théorème des valeurs
intermédiaires. 𝑔(0) = −1 et 𝑔(1) = 1, et 0 ∈ ]−1,1[ donc il existe 𝛼 ∈ ]0,1[ tel que
𝑔 (𝛼 ) = 0
Ce qui équivaut à
𝑓 (𝛼 ) 𝑓 (𝛼 ) − 1
=
𝛼 𝛼−1
(
𝑓 𝛼 ) ( )
𝑓 𝛼 −1
= ⇔ (𝛼 − 1)𝑓(𝛼 ) = 𝛼 (𝑓 (𝛼 ) − 1) ⇔ 𝛼𝑓 (𝛼 ) − 𝑓 (𝛼 ) = 𝛼𝑓(𝛼 ) − 𝛼 ⇔ 𝑓(𝛼 ) = 𝛼
𝛼 𝛼−1
Allez à : Exercice 42 :

Correction exercice 43 :

46
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

1. 𝑥 → 𝑥 3 et 𝑓 sont continues sur [𝑎, 𝑏] et dérivables sur ]𝑎, 𝑏[ donc 𝜑 est continue sur [𝑎, 𝑏] et
dérivable sur ]𝑎, 𝑏[.
𝜑 ′ (𝑥 ) = (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎))3𝑥 2 − (𝑏3 − 𝑎3 )𝑓 ′(𝑥 )
2.
𝜑(𝑎) = (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎))𝑎3 − (𝑏3 − 𝑎3 )𝑓(𝑎) = 𝑎3 𝑓 (𝑏) − 𝑎3 𝑓 (𝑎) − 𝑏3 𝑓 (𝑎) + 𝑎3 𝑓 (𝑎)
= 𝑎 3 𝑓 (𝑏 ) − 𝑏 3 𝑓 (𝑎 )
𝜑(𝑏) = (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎))𝑏3 − (𝑏3 − 𝑎3 )𝑓 (𝑏) = 𝑏3 𝑓 (𝑏) − 𝑏3 𝑓 (𝑎) − 𝑏3 𝑓 (𝑏) + 𝑎3 𝑓 (𝑏)
= −𝑏3 𝑓 (𝑎) + 𝑎3 𝑓(𝑏)
Donc
𝜑 (𝑎 ) = 𝜑 (𝑏 )
D’après 1. 𝜑 est continue sur [𝑎, 𝑏] et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[ et alors 𝜑 vérifie les hypothèses du
théorème de Rolle, il existe donc 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que
𝜑 ′(𝑐 ) = 0 ⇔ 3𝑐 2 (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎)) − (𝑏3 − 𝑎3 )𝑓 ′ (𝑐 ) = 0
⇔ 3𝑐 2 (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎)) = (𝑏3 − 𝑎3 )𝑓 ′(𝑐 )
Allez à : Exercice 43 :

Correction exercice 44 :
𝑓 vérifie les hypothèses du théorème des accroissements finis mais la formule à montrer ne correspond
pas à la formule habituelle. Comme il y a une exponentielle on peut penser à considérer le logarithme de
cette égalité, ce qui est possible parce que pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) > 0.
𝑓 (𝑏 ) 𝑓′ (𝑐) 𝑓 (𝑏 ) 𝑓 ′ (𝑐 ) 𝑓 ′ (𝑐 )
(𝑏−𝑎)
=𝑒 𝑓(𝑐) ⇔ ln ( ) = (𝑏 − 𝑎 ) ⇔ ln(𝑓(𝑏)) − ln(𝑓 (𝑎)) = (𝑏 − 𝑎)
𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑐 ) 𝑓 (𝑐 )
Vu ainsi, cela devient plus clair, on va appliquer la formule des accroissements finis à la fonction 𝑔
définie par :
𝑔(𝑥 ) = ln(𝑓(𝑥 ))
𝑔: [𝑎, 𝑏] → ℝ une application continue sur [𝑎, 𝑏] et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[ car 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑏] et
dérivable sur ]𝑎, 𝑏[ et que ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓 (𝑥 ) > 0, donc il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ telle que :
𝑔 (𝑏 ) − 𝑔 (𝑎 ) = (𝑏 − 𝑎 ) 𝑔 ′ (𝑐 ) (1)
Comme
𝑓 ′ (𝑥 )
𝑔 ′ (𝑥 ) =
𝑓 (𝑥 )
(1) équivaut à
𝑓 ′ (𝑐 ) 𝑓 (𝑏 ) 𝑓 ′ (𝑐 ) 𝑓 (𝑏 ) 𝑓′ (𝑐)
(𝑏−𝑎)
ln(𝑓 (𝑎)) − ln(𝑓(𝑏)) = (𝑏 − 𝑎) ⇔ ln ( ) = (𝑏 − 𝑎 ) ⇔ =𝑒 𝑓(𝑐)
𝑓 (𝑐 ) 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑐 ) 𝑓 (𝑎 )
Allez à : Exercice 44 :

Correction exercice 45 :
1.
𝑓 ′ (𝑥 )𝑥 − 𝑓 (𝑥 ) 𝑓 ′ (𝑥 ) 𝑓 (𝑥 )
∀𝑥 ∈ ℝ+∗ , 𝑔 ′ (𝑥 ) = = − 2
𝑥2 𝑥 𝑥
2. Appliquons le théorème des accroissements finis entre 0 et 𝑥. 𝑓 est continue sur [0, 𝑥 ] et dérivable
sur ]0, 𝑥 [ donc les conditions sont réalisées. Il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑥 [ tel que :
𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (0) = 𝑓 ′ (𝑐 )(𝑥 − 0) ⇔ 𝑓(𝑥 ) = 𝑥𝑓 ′(𝑐 )
Donc
𝑥𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑥𝑓 ′ (𝑐 ) 𝑥(𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑓 ′(𝑐 )) 𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑓 ′(𝑐 )
𝑔 ′ (𝑥 ) = = =
𝑥2 𝑥2 𝑥

47
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Comme 𝑥 > 0 et que 𝑓 ′ croissante entraine que 𝑐 < 𝑥 ⇒ 𝑓 ′(𝑐 ) ≤ 𝑓 ′(𝑥 ), on a


𝑔 ′ (𝑥 ) ≥ 0
Dons 𝑔 est croissante sur l’intervalle ]0, +∞[

Allez à : Exercice 45 :

Correction exercice 46 :
Remarque préliminaire
𝑓 (𝑎 ) − 𝑓 ( 𝑏 ) 𝑎𝑓 (𝑏) − 𝑏𝑓 (𝑎)
𝑦= 𝑥+
𝑎−𝑏 𝑎−𝑏
Est l’équation de la droite passant par 𝐴 = (𝑎, 𝑓 (𝑎)) et par 𝐵 = (𝑏, 𝑓 (𝑏)), il suffit de remplacer 𝑥 par 𝑎
et on trouve que 𝑦 = 𝑓 (𝑎), puis de remplacer 𝑥 par 𝑏 et on trouve que 𝑦 = 𝑓 (𝑏)
Donc 𝑔 mesure la différence entre la droite (𝐴𝐵) et la courbe représentative de 𝑓 (et ceci entre 𝑥 = 𝑎 et
𝑥 = 𝑏). Le but des questions est de montrer que lorsque 𝑥 est proche de 𝑎 alors la droite est au-dessous
de la courbe (donc que 𝑔(𝑥 ) > 0) et que lorsque que 𝑥 est proche de 𝑏 alors la courbe est au-dessus de
la courbe (donc que 𝑔(𝑥 ) < 0). Sur le dessin ci-dessous cela paraitra plus clair.

𝑓(𝑏) × 𝐵

𝑓 (𝑎 ) ×
𝐴
× ×
𝑎 𝑏
Cette courbe représente le graphe d’une fonction dérivable mais l’énoncé n’impose pas qu’elle le soit,
on sait simplement qu’elle est dérivable en 𝑎 et en 𝑏 (Et de dérivée nulle).

1.
i. On va calculer la différence entre les deux valeurs de 𝑔.

48
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑥 − 𝑎 ) − (𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑏) − (𝑥 − 𝑏) )
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) − 𝑥 +𝑎 − 𝑓 (𝑥 ) + 𝑓 (𝑏 )
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
+𝑥 −𝑏
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 ( 𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
= −𝑓(𝑎) + 𝑎 + 𝑓 (𝑏 ) − 𝑏
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) + (𝑎 − 𝑏 )
𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑏 − 𝑎 ) = 𝑓 (𝑏) − 𝑓 (𝑎) − (𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎))
𝑏−𝑎
=0
Donc
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
𝑔(𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑏) − (𝑥 − 𝑏)
𝑏−𝑎
Allez à : Exercice 46 :
ii. Il est clair que 𝑔(𝑎) = 0.
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑎 ) 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑥 − 𝑎 ) 𝑏−𝑎 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= = −
𝑥−𝑎 𝑥−𝑎 𝑥−𝑎 𝑏−𝑎
En prenant la définition de 𝑔
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑎 ) 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
lim+ = lim+ − = 𝑓 ′ (𝑎 ) −
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎 𝑥→𝑎 𝑥−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
=−
𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔 (𝑏 ) = 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑏 − 𝑎 ) = 𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎) − (𝑓(𝑏) − 𝑓 (𝑎)) = 0
𝑏−𝑎
En prenant
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
𝑔(𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (𝑏) − (𝑥 − 𝑏)
𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔(𝑥 ) − 𝑔(𝑏) 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑏) − (𝑥 − 𝑏) 𝑏−𝑎 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑏 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
= = −
𝑥−𝑏 𝑥−𝑏 𝑥−𝑏 𝑏−𝑎
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑏 ) 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑏 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 ( 𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
lim− = lim− − = 𝑓 ′ (𝑏 ) −
𝑥→𝑏 𝑥−𝑏 𝑥→𝑏 𝑥−𝑏 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
=−
𝑏−𝑎
Cela montre que 𝑔 est dérivable en 𝑎 et en 𝑏 et que
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 ( 𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔 ′ (𝑎 ) = − et que 𝑔 ′ (𝑏 ) =
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
Allez à : Exercice 46 :
iii. Comme 𝑏 > 𝑎 et 𝑓 (𝑏) > 𝑓(𝑎) on a :
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
Δ= >0
𝑏−𝑎
Donc 𝑔′(𝑎) < 0 et 𝑔′(𝑏) > 0.
Attention rien ne dit que 𝑔 est dérivable pour des valeurs plus grandes que 𝑎 même toutes
petites donc en déduire que sur [𝑎, 𝑎 + 𝜂] 𝑔′(𝑥 ) < 0 donc que 𝑔 est décroissante, et puisque
𝑔(𝑎) = 0 on a 𝑔(𝑥 ) < 0 est faux.
Reprenons la définition de la limite avec les « 𝜖 »

49
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
lim+ 𝑔′(𝑥 ) = − = −Δ ⇔ ∀𝜖 > 0, ∃𝜂 > 0, ∀𝑥, 0 ≤ 𝑥 − 𝑎 ≤ 𝜂
𝑥→𝑎 𝑏−𝑎
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑎 )
⇒| + Δ| ≤ 𝜖
𝑥−𝑎
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑎 ) 𝑔 (𝑥 ) 𝑔 (𝑥 )
| + Δ| ≤ 𝜖 ⇔ −𝜖 ≤ + Δ ≤ 𝜖 ⇔ −𝜖 − Δ ≤ ≤ 𝜖−Δ
𝑥−𝑎 𝑥−𝑎 𝑥−𝑎
⇒ 𝑔(𝑥 ) ≤ (𝑥 − 𝑎)(ϵ − Δ)
Δ
Car 𝑥 − 𝑎 > 0, il reste à prendre 𝜖 = 2 , en tous les cas strictement inférieur à Δ pour montrer
que pour tout 𝑥 vérifiant 0 < 𝑥 − 𝑎 ≤ 𝜂 c’est-à-dire 𝑎 < 𝑥 ≤ 𝑎 + 𝜂 on a 𝑔(𝑥 ) < 0

𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
lim− 𝑔′ (𝑥 ) = = Δ ⇔ ∀𝜖 > 0, ∃𝜂′ > 0, ∀𝑥, 0 ≤ 𝑏 − 𝑥 ≤ 𝜂′
𝑥→𝑏 𝑏−𝑎
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑏 )
⇒| − Δ| ≤ 𝜖
𝑥−𝑏
𝑔 (𝑥 ) − 𝑔 (𝑏 ) 𝑔 (𝑥 ) 𝑔 (𝑥 )
| − Δ| ≤ 𝜖 ⇔ −𝜖 ≤ − Δ ≤ 𝜖 ⇔ −𝜖 + Δ ≤ ≤𝜖+Δ
𝑥−𝑏 𝑥−𝑏 𝑥−𝑏
⇒ (−𝜖 + Δ)(𝑥 − 𝑏) ≥ 𝑔(𝑥 )
Δ
Car 𝑥 − 𝑏 < 0, il reste à prendre 𝜖 = 2 , en tous les cas strictement inférieur à Δ pour montrer
que pour tout 𝑥 vérifiant 0 < 𝑏 − 𝑥 ≤ 𝜂′ c’est-à-dire 𝑏 − 𝜂′ ≤ 𝑥 < 𝑏 on a
Δ Δ
𝑔(𝑥 ) < (− + Δ) (𝑥 − 𝑏) = (𝑥 − 𝑏) < 0
2 2
Car 𝑥 < 𝑏.
Allez à : Exercice 46 :
2. Il suffit de prendre 𝑥1 ∈ ]𝑎, 𝑎 + 𝜂[ et 𝑥2 ∈ ]𝑏 − 𝜂′ , 𝑏[ pour avoir 𝑔(𝑥1 ) < 0 et 𝑔(𝑥2 ) > 0, 𝑔 étant
continue sur [𝑥1 , 𝑥2 ], 𝑔(𝑥 ) prend toutes les valeurs comprise entre 𝑔(𝑥1 ) et 𝑔(𝑥2 ) d’après le
théorème des valeurs intermédiaires, en particulier, il existe 𝑐 ∈ ]𝑥1 , 𝑥2 [ ⊂ ]𝑎, 𝑏[ tel que 𝑔(𝑐 ) = 0.
Allez à : Exercice 46 :
3. En prenant la définition de 𝑔
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑔 (𝑐 ) = 0 ⇔ 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) − (𝑐 − 𝑎 ) = 0 ⇔ 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) = (𝑐 − 𝑎 )
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
⇔ =
𝑐−𝑎 𝑏−𝑎
En prenant 𝑔(𝑥) dans le 1. i
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑏 ) − (𝑐 − 𝑏 ) = 0 ⇔ 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑏 ) = (𝑐 − 𝑏 )
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 ( 𝑏 ) 𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 ( 𝑎 )
⇔ =
𝑐−𝑏 𝑏−𝑎
On en déduit les deux égalités demandées.
Allez à : Exercice 46 :

Correction exercice 47 :
1. 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑎 + ℎ] et dérivable sur ]𝑎, 𝑎 + ℎ[ si ℎ > 0 (ou continue sur [𝑎 + ℎ, 𝑎] et
dérivable sur ]𝑎 + ℎ, 𝑎[ si ℎ < 0) donc on peut appliquer le théorème des accroissements finis à 𝑓
sur [𝑎, 𝑎 + ℎ] si ℎ > 0 (ou sur [𝑎 + ℎ, ℎ] si ℎ < 0), ce qu’il signifie qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑎 + ℎ[ (ou
sur ]𝑎 + ℎ, 𝑎[ si ℎ < 0). Dans ces deux cas |𝑐 − 𝑎| < ℎ
𝑓(𝑎 + ℎ) − 𝑓 (𝑎) = (𝑎 + ℎ − 𝑎)𝑓 ′(𝑐 ) = ℎ𝑓 ′(𝑐 )
Donc

50
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

𝑓 (𝑎 + ℎ ) − 𝑓 (𝑎 )
= 𝑓 ′ (𝑐 )

Allez à : Exercice 47 :
2. 𝑓 ′ admet une limite 𝑙 en 𝑎− si
∀𝜖 > 0, ∃𝜂 > 0, 𝑎 − 𝑥 ≤ 𝜂 ⇒ |𝑓 ′ (𝑥 ) − 𝑙 | ≤ 𝜖
Car |𝑥 − 𝑎| = −(𝑥 − 𝑎) = 𝑎 − 𝑥
On choisit donc ℎ = 𝜂 ainsi
|𝑓 ′ ( 𝑐 ) − 𝑙 | ≤ 𝜖
Ce qui entraine que
𝑓 (𝑎 + 𝜂 ) − 𝑓 (𝑎 )
∀𝜖 > 0, ∃𝜂 > 0, | − 𝑙| ≤ 𝜖
𝜂
Autrement dit
𝑓 (𝑎 + 𝜂 ) − 𝑓 (𝑎 )
lim =𝑙
𝜂→0 𝜂
𝜂>0
La fonction 𝑓 étant dérivable en 𝑎, cette limite vaut 𝑓 ′ (𝑎), par conséquent 𝑓 ′(𝑎) = 𝑙.
Le raisonnement est identique pour montrer l’autre limite, ou alors on peut considérer la fonction
𝑓−(𝑥 ) = −𝑓(−𝑥 ) ce qui équivaut à ce que et ce qui entraine que 𝑓−′ (𝑥 ) = −(−𝑓 ′(−𝑥 )) = 𝑓 ′(−𝑥 )
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim+ 𝑓−′ (−𝑥 )
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Puis on fait le changement de variable 𝑡 = −𝑥, lorsque 𝑥 → 𝑎+ alors 𝑡 → −𝑎− par conséquent
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim+ 𝑓−′ (−𝑥 ) = lim − 𝑓−′ (𝑡) = 𝑓−′ (−𝑎)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑡→−𝑎
D’après la démonstration ci-dessus et donc
lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = lim+ 𝑓−′ (−𝑥 ) = lim − 𝑓−′(𝑡) = 𝑓−′(−𝑎) = 𝑓 ′(𝑎)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑡→−𝑎
Allez à : Exercice 47 :
3. 𝐸 est non vide et majoré par 𝑔(𝑎) car 𝑔 est croissante donc 𝐸 admet une borne supérieure 𝑚. 𝑔(𝑎)
est un majorant de 𝐸 et 𝑚 est le plus petit des majorant donc
𝑚 ≤ 𝑔 (𝑎 )
𝐹 est non vide et minorée par 𝑔(𝑎) car 𝑔 est croissante donc 𝐹 admet une borne inférieure 𝑀. 𝑔(𝑎)
est un minorant de 𝐹 et 𝑀 est le plus grand des minorants donc
𝑔 (𝑎 ) ≤ 𝑀
Allez à : Exercice 47 :
4. Nous allons utiliser le fait que 𝑚 est la borne supérieure de 𝐸.
Pour tout 𝜖 > 0 il existe 𝑔(𝑡) ∈ 𝐸 tel que
𝑚 − 𝜖 < 𝑔 (𝑡 ) < 𝑚
Donc, comme 𝑔 est croissante, pour tout 𝑥 tel que 𝑡 < 𝑥 < 𝑎, 𝑔(𝑡) < 𝑔(𝑥 ) < 𝑔(𝑎), 𝑚 étant la
borne supérieure de 𝐸, on a 𝑔(𝑡) < 𝑔(𝑥 ) < 𝑚, ce qui entraine que 𝑔(𝑡) − 𝑚 < 𝑔(𝑥 ) − 𝑚 < 0
On en déduit que pour tout 𝜖 > 0, il existe 𝜂 = 𝑎 − 𝑡 tel que 𝑎 − 𝜂 < 𝑥 < 𝑎 (ce qui équivaut à
𝑡 = 𝑎 − (𝑎 − 𝑡) < 𝑥 < 𝑎, on a 𝑔(𝑡) < 𝑔(𝑥 ) < 𝑚, ce qui entraine que
𝑚 − 𝜖 < 𝑔(𝑡) < 𝑔(𝑥 ) < 𝑚 ⇒ −𝜖 < 𝑔(𝑥 ) − 𝑚 < 0
Ce qui montre bien que la limite de 𝑔(𝑥 ) lorsque 𝑥 tend vers 𝑎− est 𝑚.
Nous allons utiliser le fait que 𝑀 est la borne supérieure de 𝐹.
Pour tout 𝜖 > 0 il existe 𝑔(𝑢) ∈ 𝐹 tel que
𝑀 < 𝑔 (𝑢 ) < 𝑀 + 𝜖
Donc, comme 𝑔 est croissante, pour tout 𝑦 tel que 𝑎 < 𝑦 < 𝑢, 𝑔(𝑎) < 𝑔(𝑦) < 𝑔(𝑢), 𝑀 étant la
borne inférieure de 𝐹, on a 𝑀 < 𝑔(𝑦) < 𝑔(𝑢), ce qui entraine que 0 < 𝑔(𝑦) − 𝑀 < 𝑔(𝑢) − 𝑀. On
en déduit que pour tout 𝜖 > 0, il existe 𝜂 = 𝑢 − 𝑎 tel que 𝑎 < 𝑦 < 𝑎 + 𝜂 (ce qui équivaut à
𝑎 < 𝑦 < 𝑎 + 𝑢 − 𝑎 = 𝑢, on a 𝑀 < 𝑔(𝑦) < 𝑔(𝑢), ce qui entraine que
𝑀 < 𝑔 (𝑦 ) < 𝑔 (𝑢 ) < 𝑀 + 𝜖
51
Limites, continuité dérivabilité Pascal Lainé

Ce qui montre bien que la limite de 𝑔(𝑦) lorsque 𝑦 tend vers 𝑎+ est 𝑀.
Allez à : Exercice 47 :
5. Comme 𝑓 est dérivable en 𝑎, d’après le 2. Il suffit de montrer que 𝑓 ′ (𝑥 ) admet une limite en 𝑎− et
en 𝑎+.
On applique à 𝑓 ′ le résultat de 3.
𝑚 ≤ 𝑓 ′ (𝑎 ) ≤ 𝑀

𝑚 = inf{𝑓 ′(𝑥 ), 𝑥 < 𝑎} et 𝑀 = sup{𝑓 ′ (𝑦), 𝑦 > 𝑎}
On a montré au 5.
lim− 𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑚 et lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑀
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
′( − +
D’après le 2. (puisque 𝑓 𝑥 ) admet une limite en 𝑎 et 𝑎
lim− 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑓 ′(𝑎) et lim+ 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑓 ′(𝑎)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Ce qui montre que
lim 𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑓 ′ (𝑎)
𝑥→𝑎
Autrement dit 𝑓 ′ est continue.
Allez à : Exercice 47 :

52
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Fonctions élémentaires

Exercice 1.
Déterminer les limites de 𝑥 𝑛 lorsque 𝑛 → +∞ selon les valeurs de 𝑥.
Aller à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Déterminer les limites de (ln(𝑥 ))𝑛 , avec 𝑛 ∈ ℕ, lorsque 𝑛 → +∞
Aller à : Correction exercice 2

Exercice 3.
Résoudre
𝑥𝑦 = 𝑦𝑥
Lorsque 𝑥 et 𝑦 sont des entiers strictement positifs.
Aller à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Déterminer la limite quand 𝑥 tend vers 0+ (avec 𝑥 ≠ 0) de :
1
− 2
𝑒 𝑥

𝑥3
(On pourra utiliser une variable auxiliaire bien choisie tendant vers +∞).
Aller à : Correction exercice 4

Exercice 5.
1 2
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓 (𝑥 ) = (𝑥 + 2) 𝑒 −𝑥
1. Déterminer les limites de 𝑓 à l'infini.
2. Etudier les variations de 𝑓.
3. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓 (𝑥 ) = (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 + 4
1. Etudier les variation de 𝑓 sur ℝ.
2. Calculer les limites de 𝑓 en ±∞.
3. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soient 𝑓 et 𝑔 les fonctions définies par
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 + (1 − 𝑒 −𝑥 ) ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) et 𝑔(𝑥 ) = ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) 𝑒 𝑥
1. Montrer que 𝑓 et 𝑔 sont définies pour tout 𝑥 ∈ ℝ+∗.
2. Calculer les variations de 𝑓 et en déduire que pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) > 0.
𝑒𝑥
3. Montrer que 𝑔′ (𝑥 ) = 1−𝑒 −𝑥 𝑓(𝑥 ).
4. En déduire les variations de 𝑔
1
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

5. Calculer la limite de 𝑔 en 0+ , puis calculer la limite de 𝑔 en +∞ (on pourra poser 𝑋 = −𝑒 −𝑥 )


6. Tracer le graphe de 𝑔.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit 𝑓: [0, ∞[ → ℝ définie par
1

𝑓 (𝑥 ) = {𝑒 𝑥 si 𝑥 > 0
0 si 𝑥 = 0
+
1. Montrer que 𝑓 est continue sur ℝ .
2. Pour tout 𝑥 > 0 calculer 𝑓 ′(𝑥 ).
3. Calculer
lim+ 𝑓 ′ (𝑥 )
𝑥→0
Que peut-on en déduire graphiquement ?
4. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
Que peut-on en déduire graphiquement ?
5. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer sommairement son graphe.
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
1

𝑓 (𝑥 ) = {𝑥𝑒 𝑥2 si 𝑥 ≠ 0
0 si 𝑥=0
1. Montrer que 𝑓 est continue et dérivable sur ℝ.
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ) et en déduire les variations de 𝑓.
3. Calculer les limites de 𝑓 en ±∞. Puis les limites en ±∞ de 𝑓(𝑥 ) − 𝑥, en déduire que le graphe de 𝑓
admet une asymptote en ±∞.
4. Tracer sommairement le graphe de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
1+𝑥
𝑓 (𝑥 ) = ln ( )
1−𝑥
1. Quel est l’ensemble de définition de 𝑓 ?
2. Calculer la dérivée de 𝑓
3. Quelles sont les variations de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(𝑥 ) = ln (𝑥 + √𝑥 2 + 1)
1. Vérifier que 𝑓 est bien définie sur ℝ.
𝛼
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ). On exprimera 𝑓′(𝑥) sous la forme (𝑢(𝑥)) où 𝑢 est un polynôme et 𝛼 un réel.
3. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
Aller à : Correction exercice 11
2
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Exercice 12.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
𝑓(𝑥 ) = ln (𝑥 − √𝑥 2 − 1)
1. Déterminer l’ensemble sur lequel 𝑓 est définie et continue.
𝛼
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥 ). On exprimera 𝑓′(𝑥) sous la forme 𝛽(𝑢(𝑥 )) où 𝑢 est un polynôme et 𝛼 et 𝛽 sont des
réels.
3. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
Aller à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) + sin(2𝑥 ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe.
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Aller à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓 (𝑥 ) = 2 cos(𝑥 ) + sin(2𝑥 ).
1. Déterminer l'ensemble de définition de 𝑓, sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et déterminer son signe sur [−𝜋, 𝜋].
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de 𝑓 sur [−𝜋, 𝜋].
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼 = ℝ par :
1
𝑓 (𝑥 ) = sin2 (𝑥 ) + cos(𝑥 )
2
1. Etudier la parité de 𝑓 et sa périodicité, en déduire un intervalle d’étude.
𝜋 𝜋
2. Montrer qu’il existe un unique 𝑥0 ∈ [ 3 , 2 ], tel que 𝑓 ′(𝑥0 ) = 0.
3. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, 𝜋].
4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer le graphe de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
1 3
𝑓 (𝑥 ) =
cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 )
3 4
1. Déterminer la période de 𝑓, sa parité et en déduire un intervalle d’étude 𝐼.
2. Exprimer sin(3𝑥 ) et sin(2𝑥 ) en fonction de cos(𝑥 ) et sin(𝑥 ).
3. Etudier les variation de 𝑓 sur 𝐼.
𝜋 2𝜋 1 1
On admettra qu’il existe un unique 𝑥0 ∈ [ 2 , ] tel que cos(𝑥0 ) = − tel que cos(𝑥 ) ≥ − si 𝑥 ∈ [0, 𝑥0 ] et
3 4 4
1
cos(𝑥 ) ≤ − 4 si 𝑥 ∈ [𝑥0 , 𝜋].
3
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Si on connait les fonctions trigonométriques réciproques donner un nom à 𝑥0 . (Hors programme)


4. Calculer 𝑓 (0), 𝑓 (𝑥0 ) et 𝑓 (𝜋) sous forme rationnelle.
5. Dresser le tableau de variation. Tracer sommairement le graphe de 𝑓 sur trois périodes.
Aller à : Correction exercice 16

Corrections

Correction exercice 1.
Si 𝑥 < −1 alors 𝑥 𝑛 n’a pas de limite mais lim |𝑥 |𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Si 𝑥 = −1 alors 𝑥 𝑛 = (−1)𝑛 n’a pas de limite.
Si |𝑥 | < 1 ⇔ −1 < 𝑥 < 1 alors lim 𝑥 𝑛 = 0
𝑛→+∞
Si 𝑥 = 1 alors 𝑥 𝑛 = 1 donc lim 𝑥 𝑛 = 1
𝑛→+∞
Si 𝑥 > 1 alors lim 𝑥 𝑛 = +∞
𝑛→+∞
Profitons de ce petit exercice pour rappeler les équivalences très importantes suivantes :
−1 < 𝑥 < 1 ⇔ |𝑥 | < 1 ⇔ 𝑥 2 < 1 ⇔ 1 − 𝑥 2 > 0
Aller à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1
−1 < ln(𝑥 ) < 1 ⇔ 𝑒 −1 < 𝑥 < 𝑒 ⇔ <𝑥<𝑒
𝑒
Donc
Evidemment 𝑥 > 0.
1
Si 0 < 𝑥 ≤ 𝑒 alors ln(𝑥 ) < −1 et (ln(𝑥 ))𝑛 n’a pas de limite.
1
Si 𝑒 < 𝑥 < 𝑒 alors −1 < ln(𝑥 ) < 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 → 0
Si 𝑥 = 𝑒 alors ln(𝑥 ) = 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 = 1 → 1
Si 𝑥 > 𝑒 alors ln(𝑥 ) > 1 et (ln(𝑥 ))𝑛 → +∞
Aller à : Exercice 2

Correction exercice 3.
ln(𝑥 ) ln(𝑦)
𝑥 𝑦 = 𝑦 𝑥 ⇔ 𝑒 𝑦 ln(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln(𝑦) ⇔ 𝑦 ln(𝑥 ) = 𝑥 ln(𝑦) ⇔ = ⇔ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(𝑦)
𝑥 𝑦
ln(𝑡)
Si on pose 𝑓 (𝑡) =
𝑡
1
𝑡 − ln(𝑡) × 1 1 − ln(𝑡)
𝑓 𝑡) = 𝑡
′(
=
𝑡2 𝑡2
Les variations de cette fonction sont résumées dans le tableau ci-dessous
𝑡 0 1 𝑒 +∞
𝑓 ′(𝑡) + 0 −
𝑓(𝑡) 1
−∞ 0 0
𝑒

Si 𝑥 ≤ 1, il y a une unique solution (𝑥, 𝑥).


Si 1 < 𝑥 < 𝑒, il y a deux couples de solutions (𝑥, 𝑥) et (𝑥, 𝑦) avec 𝑦 > 𝑒.
Si 𝑥 = 𝑒, il y a une unique solution (𝑒, 𝑒)

4
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Si 𝑥 > 𝑒, il y a deux couples de solutions (𝑥, 𝑥) et (𝑥, 𝑦) avec 𝑦 < 𝑒.


Maintenant cherchons les solutions dans (ℕ∗ )2 :
𝑥 = 𝑛 = 1 donne la solution (1,1).
𝑥 = 𝑛 = 2 ∈]1, 𝑒[ , on cherche l’unique 𝑦 = 𝑚 > 𝑒 tel que 2𝑚 = 𝑚2 (s’il existe).
𝑚 = 3 ne marche pas, 𝑚 = 4 est solution (c’est donc la seule).
Aller à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1
On pose 𝑋 = 𝑥, si 𝑥 → 0+ alors 𝑋 → +∞
1
− 2
𝑒 𝑥 2
= 𝑋 3 𝑒 −𝑋
𝑥3
2
Il s’agit d’une forme indéterminée puisque 𝑋 3 tend vers l’infini et 𝑒 −𝑋 tend vers 0.
La fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions puissances (lors d’une forme indéterminée)
1

𝑒 𝑥2 2
lim+ 3 = lim 𝑋 3 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑥 𝑋→+∞
Aller à : Exercice 4
Correction exercice 5.
1
1. Si 𝑥 < 0 on pose 𝑥 2 = 𝑋 ⇔ 𝑥 = −√𝑋, donc 𝑓 (𝑥 ) = (−√𝑋 + )𝑒 −𝑋 → 0
2 𝑋→+∞
lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→−∞
1
Si 𝑥 > 0 on pose 𝑥 2 = 𝑋 ⇔ 𝑥 = √𝑋, donc 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑋 + 2)𝑒 −𝑋 → 0
𝑋→+∞
lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞
Ceci dit dans ce cas les limites sont presque évidentes.
2 1 2 2
2. 𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 + (𝑥 + 2) (−2𝑥 )𝑒 −𝑥 = (−2𝑥 2 − 𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
1
Le polynôme −2𝑋 2 − 𝑋 + 1 admet 𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 2 comme racines donc
1
−2𝑋 2 − 𝑋 + 1 = −2(𝑋 + 1)(𝑋 − 2)
1 2
Donc 𝑓 ′(𝑥 ) = −2(𝑥 + 1)(𝑥 − 2)𝑒 −𝑥
On en déduit le tableau de variation de 𝑓
1
𝑥 −∞ −1 +∞
2

𝑓 (𝑥) − 0 + 0 −
1
𝑓(𝑥) 0 𝑒 −
4

−1
0
2𝑒
−1 1
−4
3. ≈ −0,2 en gros et 𝑒 ≈ 0,8 en gros.
2𝑒

5
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

𝑦1
𝑒 −1/4 0,8

0,6

0,4

0,2
1/2 𝑥
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
-0,2 1/2𝑒
-0,4

Aller à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1
1. 𝑓 est évidemment définie, continue et dérivable sur ℝ. Comme 𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥 × 𝑒 −1 = 𝑒 𝑒 𝑥 on a
1
𝑓 (𝑥 ) = (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 + 4 =(2𝑥 − 1)𝑒 𝑥 + 4
𝑒
𝑓 ′(𝑥 ) = 2𝑒 𝑥−1 + (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 (2 + 2𝑥 − 1) = 𝑒 𝑥−1 (2𝑥 + 1)
Comme 𝑒 𝑥−1 > 0, le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) est celui de 2𝑥 + 1
1 1
Si 𝑥 < − 2 alors 𝑓 ′(𝑥 ) est négative et 𝑓 est décroissante sur l’intervalle ]−∞, − 2[.
1 1
Si 𝑥 > − 2 alors 𝑓 ′(𝑥 ) est positive et 𝑓 est croissante sur l’intervalle ]− 2 , +∞[.
2. L’exponentielle l’emporte sur les fonction polynômes donc
lim 𝑓 (𝑥 ) = 4 𝑒𝑡 lim 𝑓 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
3.
7
6
𝑓 𝑥 = 2𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 4 5
4
3
2
1
0
-3,5 -3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2

Aller à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1.
𝑥 > 0 ⇔ −𝑥 < 0 ⇔ 𝑒 −𝑥 < 1 ⇔ 1 − 𝑒 −𝑥 > 0
Donc 𝑓 et 𝑔 sont définie, continue et dérivable sur ℝ+∗ .
2.
′( −𝑥 −𝑥 −𝑥 ) −𝑥 )
𝑒 −𝑥
𝑓 𝑥 ) = −𝑒 +𝑒 ln(1 − 𝑒 + (1 − 𝑒 × = −𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) + 𝑒 −𝑥
1 − 𝑒 −𝑥
= 𝑒 −𝑥 ln(1 − 𝑒 −𝑥 )
6
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) est le même que celui de ln(1 − 𝑒 −𝑥 ), comme 𝑒 −𝑥 > 0, on a 1 − 𝑒 −𝑥 < 0, donc
ln(1 − 𝑒 −𝑥 ) < 0, on en déduit que 𝑓 est décroissante sur ℝ+∗ .
Pour montrer que pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) > 0 il faut et il suffit de montrer que la limite de 𝑓 (𝑥 ) en +∞
est positive, comme la limite de 𝑒 −𝑥 en +∞ est nulle, la limite de 𝑓 (𝑥 ) est 0 + 1 × ln(1) = 0, ce qui
achève la démonstration.
3.
𝑒 −𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑔 ′ (𝑥 ) = × 𝑒 𝑥
+ ln ( 1 − 𝑒 −𝑥 ) 𝑥
𝑒 = ( 𝑒 −𝑥
+ ( 1 − 𝑒 −𝑥 ) (
ln 1 − 𝑒 −𝑥 ))
= 𝑓 (𝑥 )
1 − 𝑒 −𝑥 1 − 𝑒 −𝑥 1 − 𝑒 −𝑥
>0
−𝑥
Car 1 − 𝑒 > 0 et 𝑓 (𝑥 ) > 0 pour tout 𝑥 > 0.
4. Pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′(𝑥 ) > 0 donc 𝑔 est croissante
5.
lim+ 𝑔(𝑥 ) = −∞
𝑥→0
1 1+𝑋
𝑔(𝑥 ) = ln(1 + 𝑋) × = − ln ( )→ − 1
−𝑋 𝑋 𝑋→0
Car
lim (−𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞
6.
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
-3
-3,5
-4
-4,5
-5

Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. Pour 𝑥 > 0 𝑓 est continue et dérivable en tant que composée de fonctions continues et dérivables.
En 0 ∗ +
1 1
lim+ − = −∞ ⇒ lim+ 𝑒 − 𝑥 = 0 = 𝑓(0)
𝑥→0 𝑥 𝑥→0
Donc 𝑓 est continue en 0+ . Donc sur ℝ+.
2. 𝑓 est dérivable en tant que composée de fonction dérivable sur ℝ+∗ .
1 ′ −1 1 1
𝑓 𝑥 = (− ) 𝑒 𝑥 = 2 𝑒 − 𝑥
′( )
𝑥 𝑥
1 + 1
3. On pose 𝑋 = 𝑥 → +∞ lorsque 𝑥 → 0 , ce qui équivaut à 𝑥 = 𝑋
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑋 2 𝑒 −𝑋
lim+ 𝑓 ′ (𝑥 ) = lim 𝑋 2 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑋→+∞
7
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Par croissance comparée.


𝑓 est continue en 0 et 𝑓 ′ admet une limite en 0 donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 en 0. En particulier 𝑓 est
dérivable en 0 et admet une demi-tangente horizontale en 0.
4.
1 1
lim − = 0 ⇒ lim 𝑒 − 𝑥 = 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
La droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote en +∞.
5. Il est clair que pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 ′(𝑥 ) > 0
𝑥 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 +
𝑓 (𝑥 ) 1
0
1

0,8

0,6

0,4

0,2

0
0 2 4 6 8 10 12
-0,2

Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1. Si 𝑥 ≠ 0 𝑓 est la composée et le produit de fonction continue et dérivable, donc 𝑓 est dérivable.
−1 −
1
lim 2 = −∞ ⇒ lim 𝑒 𝑥2 = 0
𝑥→0 𝑥 𝑥→0
1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = 0 = 𝑓(0)
𝑥→0
𝑓 est continue en 0.
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) −
1
= 𝑒 𝑥2
𝑥−0
𝑓(𝑥 ) − 𝑓(0)
lim =0
𝑥→0 𝑥−0
𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 ′(0) = 0.
2. Pour tout 𝑥 ≠ 0
1 2
La dérivée de − 𝑥2 = −𝑥 −2 est −(−2)𝑥 −3 = 𝑥3 ,
1

′( ) −
1 2 − 12 𝑒 𝑥2 2
𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥2+ 𝑥 × 3 𝑒 𝑥 = 2 (𝑥 + 2) > 0
𝑥 𝑥
Comme 𝑓 ′(0) = 0, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ.
3.
−1 1
− 2
lim = 0 ⇒ lim 𝑒 𝑥 =1
𝑥→±∞ 𝑥 2 𝑥→0

1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = −∞
𝑥→−∞

8
Fonctions élémentaires Pascal Lainé
1
− 2
lim 𝑥𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
2

1

1 1 2 𝑒 −𝑋 − 1
𝑓 (𝑥 ) − 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥2
−𝑥 = − 1) = (𝑒 −𝑋 − 1) =
𝑥 (𝑒 𝑥2
𝑋 𝑋−0
−𝑋 2 ′( )
Il s’agit du taux de variation de la fonction 𝜑: 𝑋 → 𝑒 en 0, sa limite est 𝜑 0
2
𝜑 ′(𝑋) = −2𝑋𝑒 −𝑋 ⇒ 𝜑 ′ (0) = 0
2
𝑒 −𝑋 − 1
lim (𝑓(𝑥 ) − 𝑥 ) = lim = 𝜑 ′(0) = 0
𝑥→±∞ 𝑋→0 𝑋 − 0
La droite d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe en ±∞.
4.
5
4 𝑦=𝑥
3
2
1
0
-6 -4 -2 0 2 4 6
-1
-2
-3
1 -4
− 2
𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥
-5

Aller à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1.
1+𝑥
On cherche les valeurs de 𝑥 telles que 1−𝑥 > 0
𝑥 −∞ −1 1 +∞
1−𝑥 + + 0 −
1+𝑥 − 0 + +
1+𝑥
− 0 + −
1−𝑥
Par conséquent 𝐷𝑓 = ]−1,1[
2. ∀𝑥 ∈ ]−1,1[, 𝑓 (𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 ) − ln(1 − 𝑥 )
Donc
1 −1 1 1 1−𝑥+1+𝑥 2
𝑓 ′ (𝑥 ) = − = + = =
1 + 𝑥 1 − 𝑥 1 + 𝑥 1 − 𝑥 (1 + 𝑥 )(1 − 𝑥 ) 1 − 𝑥 2
3.
∀𝑥 ∈ ]−1,1[, 𝑥 2 < 1
Donc 1 − 𝑥 2 > 0, ce qui montre que 𝑓 ′(𝑥 ) > 0 et que la fonction est strictement croissante.
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1.
∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 ≤ |𝑥 | ⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 ≤ √𝑥 2 ⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, −𝑥 < √𝑥 2 + 1
9
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

⇒ ∀𝑥 ∈ ℝ, 0 < 𝑥 + √𝑥 2 + 1
Ce qui montre que 𝑓 est définie sur ℝ. (et même continue et dérivable sur ℝ).
1
2. La dérivée de 𝑔: 𝑥 → 𝑥 + √𝑥 2 + 1 = 𝑥 + (𝑥 2 + 1)2 est
1 1 𝑥 √𝑥 2 + 1 + 𝑥
𝑔′ (𝑥 ) = 1 + (𝑥 2 + 1)−2 × 2𝑥 = 1 + =
2 √𝑥 2 + 1 √𝑥 2 + 1
√𝑥 2 + 1 + 𝑥
2+1 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = √𝑥 = = (𝑥 2 + 1)−2
𝑥 + √𝑥 2 + 1 √𝑥 2 + 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si 𝑥 → +∞ alors 𝑥 + √𝑥 2 + 1 → +∞ et 𝑓 (𝑥 ) → +∞
(𝑥 + √𝑥 2 + 1)(𝑥 − √𝑥 2 + 1) 𝑥 2 − (𝑥 2 + 1) −1
𝑥 + √𝑥 2 + 1 = = =
2
𝑥 − √𝑥 + 1 2
𝑥 − √𝑥 + 1 𝑥 − √𝑥 2 + 1
Si 𝑥 → −∞ alors 𝑥 − √𝑥 2 + 1 → −∞ et alors
−1
→ 0+
2
𝑥 − √𝑥 + 1
Donc
−1
𝑓(𝑥 ) = ln ( ) → −∞
𝑥 − √𝑥 2 + 1
Aller à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. Nécessairement 𝑥 2 ≥ 1, soit 𝑥 ≤ −1, soit 𝑥 ≥ 1, mais si 𝑥 ≤ −1 alors 𝑥 − √𝑥 2 − 1 < 0 donc 𝑓 n’est
pas définie.
Si 𝑥 > 1
𝑥 2 − 1 ≤ 𝑥 2 ⇒ √ 𝑥 2 − 1 ≤ |𝑥 | = 𝑥 ⇒ 𝑥 − √ 𝑥 2 − 1 > 0
𝑓 est définie et continue sur [1, +∞[.
Remarque :
Un raisonnement qui ressemble plus ou moins à çà est faux
𝑥 − √ 𝑥 2 − 1 > 0 ⇔ 𝑥 > √𝑥 2 − 1 ⇔ 𝑥 2 > 𝑥 2 − 1
Il a deux problèmes majeurs, d’abord on oublie que 𝑥 2 − 1 doit être positif et je rappelle que 𝑎 = 𝑏 ⇒ 𝑎2 = 𝑏2
et que si l’on veut qu’il y ait équivalence il faut que 𝑎 et 𝑏 soit de même signe. Dans notre exercice
𝑥 > √𝑥 2 − 1 est évidemment faux pour un 𝑥 < 0.
1
2. La dérivée de 𝑔: 𝑥 → 𝑥 − √𝑥 2 − 1 = 𝑥 + (𝑥 2 − 1)− 2 est
1 1 𝑥 √𝑥 2 − 1 − 𝑥
𝑔′(𝑥 ) = 1 − (𝑥 2 − 1)− 2 × 2𝑥 = 1 − =
2 √𝑥 2 − 1 √𝑥 2 − 1
√𝑥 2 − 1 − 𝑥
2 −1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = √𝑥 − 1 = = −(𝑥 2 − 1)− 2
𝑥 − √𝑥 2 − 1 √𝑥 2 − 1
C’est bien la forme que suggérait l’énoncé.
3. Si 𝑥 → +∞ alors √𝑥 2 − 1 → +∞
Il s’agit d’une forme indéterminée
(𝑥 − √𝑥 2 − 1)(𝑥 + √𝑥 2 − 1) 𝑥 2 − (𝑥 2 − 1) 1
𝑥 − √𝑥 2 − 1 = = =
𝑥 + √𝑥 2 − 1 𝑥 + √𝑥 2 − 1 𝑥 + √𝑥 2 − 1
10
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Si 𝑥 → +∞ alors 𝑥 + √𝑥 2 − 1 → +∞ et alors
1
→ 0+
𝑥 + √𝑥 2 − 1
Donc
1
𝑓(𝑥 ) = ln ( ) → −∞
𝑥 + √𝑥 2 − 1

Aller à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. 𝑓 est définie (continue et dérivable) sur ℝ, 2𝜋 périodique et impaire (ce sont des évidences qu’il n’est
pas nécessaire de développer), on étudiera 𝑓 sur l’intervalle [0, 𝜋], par parité on connaitra les variation
de 𝑓 sur [0,2𝜋], puis par périodicité sur ℝ.
2.
𝑓 ′(𝑥 ) = 2 cos(𝑥) + 2 cos(2𝑥 ) = 2(cos(x) +2 cos 2 (𝑥) − 1) = 2(2 cos 2 (𝑥 ) + cos(𝑥) − 1)
1
Le polynôme 2𝑋 2 + 𝑋 − 1 admet 𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 2 comme racine donc
1 1
2𝑋 2 + 𝑋 − 1 = 2(𝑋 + 1)(𝑋 − ), on en déduit que 𝑓 ′(𝑥 ) = 4(cos(𝑥 ) + 1)(cos(𝑥 ) − )
2 2
Dressons un tableau de signe :
𝜋
𝑥 0 𝜋
3
cos(𝑥 ) + 1 + + 0
1 + −
cos(𝑥 ) + 2 0
𝑓 ′(𝑥) + 0 − 0
𝜋 𝜋
𝑓 est croissante sur [0, ] et décroissante sur [ , 𝜋].
3 3
3. On en déduit le tableau de variation de 𝑓.
𝜋 𝜋 2𝜋 √3 √3 3√3
𝑓 ( ) = 2 sin ( ) + sin ( ) = 2 + =
3 3 3 2 2 2
𝜋
𝑥 0 𝜋
3
𝑓 ′(𝑥) + 0 − 0
𝑓(𝑥) 3 √3
2
0 0
4°)

3√3 𝑦 3
2 2

1
𝑥
0
-8 -6 -4 -2 0 𝜋/3 2 𝜋 4 6 8
-1

-2

-3

Aller à : Exercice 13

Correction exercice 14.


11
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1. 𝑓 est définie sur ℝ, 2𝜋-périodique mais elle est ni paire ni impaire. On l’étudiera sur [−𝜋, 𝜋].
1 1
2. 𝑓 ′(𝑥 ) = −2 sin(𝑥 ) + 2 cos(2𝑥 ) = −2 sin(𝑥 ) + 2(1 − 2 sin2 (𝑥 )) = −4 (sin2 (𝑥 ) + 2 sin(𝑥 ) − 2)
1 1 1 1 1 1
Le polynôme 𝑋 2 − 2 𝑋 + 2 admet −1 et 2 comme racine donc 𝑋 2 − 2 𝑋 + 2 = (𝑋 + 1) (𝑋 − 2), on en
déduit que :
1
𝑓 ′(𝑥 ) = −4(sin(𝑥 ) + 1) (sin(𝑥) − )
2
sin(𝑥 ) + 1 = 0 𝜋
{ ⇔𝑥=−
𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋] 2
𝜋
Et pour tout 𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋] avec 𝑥 ≠ − 2 , sin(𝑥 ) + 1 > 0
1
sin(𝑥 ) −
=0 𝜋 5𝜋
{ 2 ⇔ 𝑥 = ou 𝑥 =
6 6
𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋]
𝜋 1
Si 𝑥 ∈ [−𝜋, 6 [, sin(𝑥 ) − 2 < 0
𝜋 5𝜋 1
Si 𝑥 ∈ ] 6 , [, sin(𝑥 ) − > 0
6 2
5𝜋
Si 𝑥 ∈ ] 6 , 𝜋], sin(𝑥 ) < 0
On en déduit le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) sur [−𝜋, 𝜋]
𝑥 𝜋 𝜋 5𝜋
−𝜋 − 2 6 6
𝜋
′(
𝑓 𝑥) + 0 + 0 − 0 +
3.

𝑥 𝜋 𝜋 5𝜋
−𝜋 −2 𝜋
6 6
′(
𝑓 𝑥) + 0 + 0 − 0 +
𝑓 (𝑥 ) 3√3
−2
2
0
3√3
−2 − 2

4.
3

0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
-1

-2

-3

12
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1. 𝑓 est paire et 2𝜋 périodique, on étudie 𝑓 sur [0, 𝜋]
1 𝜋 𝜋 1 1 1 1 𝜋 𝜋 1 1
2. On pose 𝑔(𝑥 ) = cos(𝑥 ) − 4, 𝑔 ( 3 ) = cos ( 3 ) − 4 = 2 − 4 = 4 > 0 et 𝑔 ( 2 ) = cos ( 2 ) − 4 = − 4 < 0
𝜋 𝜋
D’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe une valeur qui annule 𝑔 dans ] 3 , 2 [. D’autre part
𝑔′(𝑥 ) = − sin(𝑥 ) < 0 sur cet intervalle, donc cette valeur est unique.
1 1
3. 𝑓 ′(𝑥 ) = 2 cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) − 2 sin(𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) (cos(𝑥 ) − 4)
sin(𝑥 ) = 0
∀𝑥 ∈ [0, 𝜋], 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ {1
cos(𝑥 ) =
4
Il y a deux valeurs qui annulent sin(𝑥 ) dans [0, 𝜋], ce sont 0 et 𝜋.
1
Pour ∈ [0, 𝜋] cos(𝑥0 ) = 4.

𝑥 0 𝑥0 𝜋
sin(𝑥 ) 0 + + 0
1
cos(𝑥 ) + 4 + 0 −
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 est croissante sur [0, 𝑥0 ]
𝑓 est décroissante sur [𝑥0 , 𝜋]
4.
1
𝑓 (0) =
2
1 1 1 1 1 16 − 1 + 2 17
𝑓(𝑥0 ) = sin2 (𝑥0 ) + cos(𝑥0 ) = 1 − cos 2 (𝑥0 ) + × = 1 − + = =
2 2 4 16 8 16 16
1
𝑓 (𝜋 ) = −
2
𝑥 0 𝑥0 𝜋
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 (𝑥 ) 17
16
1 1
−2
2
1,2

0,8

0,6

0,4

0,2

0
-15 -10 -5 0 5 10 15
-0,2

-0,4

-0,6

13
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1.
1 3 1 3
𝑓 (𝑥 + 2𝜋) = cos(3(𝑥 + 2𝜋)) − cos(2(𝑥 + 2𝜋)) = cos(3𝑥 + 6𝜋) − cos(2𝑥 + 4𝜋)
3 4 3 4
1 3
= cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = 𝑓(𝑥)
3 4
𝑓 est 2𝜋 périodique.
1 3 1 3
𝑓(−𝑥 ) = cos(−3𝑥 ) − cos(−2𝑥 ) = cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 )
3 4 3 4
𝑓 est paire (et 2𝜋 périodique) donc on étudie 𝑓 sur [0, 𝜋].
2.
3
cos(3𝑥 ) + 𝑖 sin(3𝑥 ) = 𝑒 3𝑖𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 ) = (cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ))3
= cos 3 (𝑥 ) + 3𝑖 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 ) − 𝑖 sin3 (𝑥 )
= cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 ) + 𝑖 (3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 ))
Voir cours pour plus de détails. Puis on égalise les parties réelle et imaginaire
cos(3𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 )
{
sin(3𝑥 ) = 3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 )
sin(2𝑥 ) = 2 sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
C’est une formule connue.
3.
3
𝑓 ′ (𝑥 ) = − sin(3𝑥 ) + sin(2𝑥 ) = −(3 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) − sin3 (𝑥 )) + 3 sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
2
= sin 𝑥 ) (−3 cos 2 (𝑥 ) + sin2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ))
(
= sin(𝑥 ) (−3 cos 2 (𝑥 ) + 1 − cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ))
= sin(𝑥 ) (−4 cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ) + 1)
1
Soit 𝑃 le polynôme 𝑃 = −4𝑋 2 + 3𝑋 + 1, il admet 1 et − 4 comme racine. On déduit que
1
𝑃 = −4(𝑋 − 1) (𝑋 + )
4
Et que
1
−4 cos 2 (𝑥 ) + 3 cos(𝑥 ) + 1 = −4(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥) + )
4
Et la dérivée vaut
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −4sin(𝑥)(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥) + )
4
Faisons un tableau de signe pour trouver le signe de 𝑓 ′(𝑥 ) selon les valeurs de 𝑥 ∈ [0, 𝜋]
𝑥 0 𝑥0 𝜋
sin(𝑥 ) 0 + + 0
cos(𝑥 ) − 1 0 − −
1
cos(𝑥 ) + 4 + 0 −
1 0 − 0 + 0
sin(𝑥)(cos(𝑥 ) − 1) (cos(𝑥 ) + ) 4
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 est croissante sur [0, 𝑥0 ] et décroissante sur [𝑥0 , 𝜋]
1 1
En fait 𝑥0 = arccos (− 4) (Hors programme), c’est l’unique valeur de [0, 𝜋] dont le cosinus vaut − 4.
4.
14
Fonctions élémentaires Pascal Lainé

1 3 5
𝑓 (0) = cos(0) − cos(0) = −
3 4 12
1 3 1 3 13
𝑓 (𝜋) = cos(3𝜋) − cos(2𝜋) = − − = −
3 4 3 4 12
1 3 1 3
𝑓 (𝑥 ) = cos(3𝑥 ) − cos(2𝑥 ) = (cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) sin2 (𝑥 )) − (2 cos 2 (𝑥 ) − 1)
3 4 3 4
1 3
= (cos 3 (𝑥 ) − 3 cos(𝑥 ) (1 − cos 2 (𝑥 )) − (2 cos 2 (𝑥 ) − 1)
3 4
4 3 3
= cos 3 (𝑥 ) − cos 2 (𝑥 ) − cos(𝑥 ) +
3 2 4
1
Sachant que cos(𝑥0 ) = − 4
4 3
3 2
3 4 1 3 3 1 2 1 3 1 3
𝑓(𝑥0 ) = cos (𝑥0 ) − cos (𝑥0 ) − cos(𝑥0 ) + = (− ) − (− ) + + = − − +1
3 2 4 3 4 2 4 4 4 48 32
−2 − 9 + 96 85
= =
96 96
5.
𝑥 0 𝑥0 𝜋
𝑓 ′ (𝑥 ) 0 + 0 − 0
𝑓 (𝑥 ) 85
96
5 13
− 12 − 12

0,5

0
-8 -6 -4 -2 0
𝑥02 4 6 8
-0,5

-1

-1,5

Aller à : Exercice 16

15
Calculs de primitives Pascal Lainé

Calculs de primitives

Exercice 1.
Calculer
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ cos 3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ sin3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
3.
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ cos 4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
4.
𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ sin4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
5.
𝑥
𝐹5 (𝑡) = ∫ cos 2 (𝑡) sin2 (𝑡) 𝑑𝑡
0
6.
𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ cos 2 (𝑡) sin3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
7.
𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ cos(𝑡) sin4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Calculer
𝜋
2
𝐼 = ∫ cos 3 (𝑡) sin2 (𝑡) 𝑑𝑡
0
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ ch3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ sh3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
3.
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ ch4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
4.

1
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ sh4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
5.
𝑥
𝐹5 (𝑡) = ∫ ch2 (𝑡) sh2 (𝑡) 𝑑𝑡
0
6.
𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ ch2 (𝑡) sh3 (𝑡) 𝑑𝑡
0
7.
𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ ch(𝑡) sh4 (𝑡) 𝑑𝑡
0
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Calculer les primitives suivantes :
1.
𝐹1 (𝑥 ) = ∫(cos(𝑥) cos(2𝑥 ) + sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ))𝑑𝑥
2.
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ cos(𝑥 ) sin4 (𝑥) 𝑑𝑥
3.
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ cos 6 (𝑥 ) 𝑑𝑥
4.
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ sin4 (𝑥 ) 𝑑𝑥
5.
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ sin3 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) 𝑑𝑥
6.
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ ch2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 ) 𝑑𝑥
7.
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ sh(𝑥 ) ch3 (𝑥 ) 𝑑𝑥
8.
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ ch(𝑥 ) sh3 (𝑥) 𝑑𝑥
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0
2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0
3.

2
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡
0
4.
𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡
0
5.
𝑥
𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 2𝑡 cos (𝑡 − ) 𝑑𝑡
0 4
6.
𝑥
𝜋
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −2𝑡 cos (𝑡 + ) 𝑑𝑡
0 4
7.
𝑥
𝜋
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −𝑡 cos (2𝑡 + ) 𝑑𝑡
0 3
8.
𝑥
𝜋
𝐹8 𝑥 = ∫ 𝑒 𝑡 cos (2𝑡 − ) 𝑑𝑡
( )
0 3
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡
0
2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
0
3.
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
0
4.
𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡
1
5.
𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 ln(𝑡) 𝑑𝑡
1
6.
𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 ln(𝑡) 𝑑𝑡
1
7.
𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0
8.
𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0
9.

3
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝑥
𝐹9 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0
10.
𝑥
𝐹10(𝑥 ) = ∫ 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0
11.
𝑥
𝐹11 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0
12.
𝑥
𝐹12 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0
13.
𝑥
𝐹13 (𝑥 ) = ∫ arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
0
14.
𝑥
𝐹14 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 arcsin(𝑡)𝑑𝑡
0
15.
𝑥
𝐹15 (𝑥 ) = ∫ arctan(𝑡) 𝑑𝑡
0
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
1.
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥
2.
ln(𝑥 )
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 , 𝑛≠1
𝑥𝑛
3.
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑥 arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥
4.
𝐹4 (𝑥 ) = ∫(𝑥 2 + 𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Calculer
1.
𝑑𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫
𝑥 (𝑥 − 1)
2.
𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫
1 − 𝑥2
3.
𝑑𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫
𝑥 (𝑥 2 − 1)
4
Calculs de primitives Pascal Lainé

4.
𝑥3
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 + 4
5.
𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 +4
6.
𝑥2
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 + 3
7.
1
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 2 (𝑥 2 − 1)
8.
1
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 2 − 1)2
9.
1
𝐹9 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 − 1)2
10.
1
𝐹10 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2
11.
𝑥+1
𝐹11(𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 + 1)2
12.
2𝑥 + 3
𝐹12 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 − 2)(𝑥 + 5)
13.
𝑥
𝐹13 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1)(𝑥 + 3)
14.
𝑑𝑥
𝐹14 (𝑥 ) = ∫
𝑥4 − 𝑥2 − 2
15.
𝑑𝑥
𝐹15 (𝑥 ) = ∫
(𝑥 + 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 5)
16.
16𝑑𝑥
𝐹16 (𝑥 ) = ∫
𝑥 2 (𝑥 2 + 2)3
17.
𝑥4 + 1
𝐹17 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 1)3
18.
1
𝐹18 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 2 + 1)2
19.
Trouver une primitive de

5
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑡
𝑡→
𝑡2 + 2𝑡 + 4

Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
1. Calculer
−𝑡 + 1
𝐺 (𝑡 ) = ∫ 𝑑𝑡
𝑡2 + 2𝑡 + 5
2. Calculer
ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 5)
𝐹 (𝑡 ) = ∫ 𝑑𝑡
(𝑡 − 1)2

Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
1. Décomposer en éléments simple
2𝑥 + 1
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥 2 (𝑥 + 1)
2. Calculer
1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ ln(𝑥 2 + 𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑥2
A l’aide d’une intégration par partie
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.

Calculer les primitives suivantes :


1.
𝑑𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫
𝑥2 +5
2.
𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫
√𝑥 2 − 5
3.
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑒 𝑥 ) 𝑑𝑥
4.
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ tan3 (𝑥 ) 𝑑𝑥
5.
1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
tan3 (𝑥 )
6.
2𝑥 + 3
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 , 𝑚 ≠ 1
(𝑥 2 + 3𝑥 + 7)𝑚
7.
ln(𝑥 )
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥
8.
6
Calculs de primitives Pascal Lainé

ch(𝑥 )
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
sh5 (𝑥 )
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Calculer
1.
𝑑𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑎≠0
𝑥2 + 𝑎2
2.
𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫
(1 + 𝑥 2 )2
3.
𝑥3
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 − 4
4.
4𝑥𝑑𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫
(𝑥 − 2)2
5.
𝑑𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫
𝑥2 + 𝑥 + 1
6.
𝑑𝑡
𝐹6 (𝑡) = ∫
𝑡2 + 2𝑡 − 1
7.
(3𝑡 + 1)𝑑𝑡
𝐹7 (𝑡) = ∫
(𝑡 2 − 2𝑡 + 10)2
8.
(3𝑡 + 1)𝑑𝑡
𝐹8 (𝑡) = ∫
𝑡 2 − 2𝑡 + 10
9.
𝑑𝑡
𝐹9 (𝑡) = ∫
𝑡3 + 1
10.
𝑥3 + 2
𝐹10 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 + 1)3
11.
𝑥+1
𝐹11 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 2)2
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Calculer les intégrales de fractions rationnelles suivantes.
1.
1
𝑑𝑥
𝐼1 = ∫ 2
0 𝑥 +2

2.
1
2𝑑𝑥
𝐼2 = ∫ 2
− 1−𝑥
1
2

3.
7
Calculs de primitives Pascal Lainé
3(
2𝑥 + 1)𝑑𝑥
𝐼3 = ∫
2 𝑥2 + 𝑥 − 3
4.
2
𝑥
𝐼4 = ∫ 𝑑𝑥
0 𝑥4 + 16
5.
1
5𝑥 + 6
𝐼5 = ∫ 𝑑𝑥
0 (𝑥 2 − 4)(𝑥 + 2)
6.
√3 𝑥−1
𝐼6 = ∫ 𝑑𝑥
1 𝑥 2 (𝑥 2
+ 1)

Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Calculer les primitives suivantes :
1.
cos 3 (𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
sin5 (𝑥 )
2.
sin3 (𝑥 )
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
1 + cos(𝑥 )
3.
𝑑𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫
cos 4 (𝑥 ) + sin4 (𝑥 )
4.
cos(𝑥 ) − 2
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
sin(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
𝜋
3 𝑑𝑥
𝐼=∫
𝜋 cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
6
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
𝜋
2 cos 3 (𝑡)
𝐼=∫ 𝑑𝑡
𝜋 sin4 (𝑡)
6
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
1. Déterminer une primitive de la fonction 𝑓 définie par :
1
𝑓 (𝑡 ) =
sin(2𝑡)
8
Calculs de primitives Pascal Lainé

2. A l’aide du changement de variable 𝑥 = 2𝑡, calculer


𝑑𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫
sin(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
𝜋 𝜋
Calculer sur ]− 2 , 2 [
2𝑑𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫
1 + tan(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Calculer
1
𝐹 (𝑡 ) = ∫ 𝑑𝑡
1 + ch(𝑡)
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Déterminer une primitive sur ℝ de la fonction 𝑓 définie par :
1 + sh(𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) =
1 + ch(𝑥)
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
𝑑𝑥

(ch(𝑥 ) + 1)2
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Calculer pour 𝑥 > 0
ch(𝑥 ) − sh(𝑥 )
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
ch(𝑥 ) − 1
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Calculer
2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 )
∫ 𝑑𝑥
2 ch(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
1. Décomposer en élément simple la fraction
1
𝑓(𝑥) =
𝑥 (𝑥 − 1)2
2. Calculer
𝑑𝑡
𝐹 (𝑡 ) = 2 ∫
ch(𝑡) sh3 (𝑡)
9
Calculs de primitives Pascal Lainé

A l’aide du changement de variable 𝑥 = ch2 (𝑡)


Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
Calculer
𝐹 (𝑥 ) = ∫(3𝑡 2 − 2𝑡) ln(𝑡 2 + 1) 𝑑𝑡
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
A l’aide d’une intégration par partie calculer les intégrales suivantes
a.
𝑒
𝐼1 = ∫ 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡
1
b.
𝜋
2
𝐼2 = ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0
c.
√3
𝐼3 = ∫ 3𝑥 2 ln(𝑥 2 + 1) 𝑑𝑥
0
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
1. Calculer
2𝑥
∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 − 1)2
2. Calculer sur ]1, +∞[
2𝑥
𝐺 (𝑥 ) = ∫ ln(𝑥 ) 𝑑𝑥
(𝑥 2 − 1)2
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
Calculer
1
∫ arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥
(𝑥 + 1)2
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Calculer
1.
1 6
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 3 𝑑𝑥 ; 𝑡 = √2 + 𝑥
√2 + 𝑥 + √2 + 𝑥
Avec 𝑥 ∈ ]−2, +∞[
2.
1 𝑥−1
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 ; = th(𝑢)
((𝑥 − 1)2 − 4)2 2
Avec 𝑥 ∈] − 1,3[
3.
10
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝐹3 (𝑥 ) = ∫(arcsin(𝑥))2 𝑑𝑥
4.
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑥 2 √1 + 𝑥 3 𝑑𝑥
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
1. Calculer
𝑡2
𝐹 (𝑡 ) = 2 ∫ 𝑑𝑡
𝑡2 − 1
2. En déduire
𝐺 (𝑥 ) = ∫ √𝑒 𝑥 + 1𝑑𝑥

A l’aide du changement de variable 𝑡 = √𝑒 𝑥 + 1


Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
Calculer les primitives suivantes sur l’intervalle 𝐼 :
1. 𝐼 =]1, +∞[
𝑑𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫
𝑥 + √𝑥 − 1
2. 𝐼 = ℝ+∗
𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫
𝑥√𝑥 2 + 𝑥 + 1
3. 𝐼 = ℝ
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
√9 + 4𝑥 2
1−√2 1+√2
4. 𝐼 = ] , [
2 2
𝑥+1
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
√−4𝑥 2 + 4𝑥 + 1
1 5
5. 𝐼 = ]− 2 , 2[
8𝑥 − 3
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
√12𝑥 − 4𝑥 2 − 5
6. 𝐼 = ]1, +∞[
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ √𝑥 2 − 1𝑑𝑥
7. 𝐼 = ]1,4[
𝑥 √𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 − 5𝑥 + 4
8. 𝐼 =] − 1,1[
1 1−𝑡
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ √ 𝑑𝑡
1−𝑡 1+𝑡
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
11
Calculs de primitives Pascal Lainé

Calculer
𝑑𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫
1 + √1 − 𝑥
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
1. Calculer
𝑑𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫
𝑥 2 (𝑥
− 1)
2. Calculer
1 𝑑𝑡
𝐺 (𝑡 ) = ∫
2 𝑡 𝑡
𝑡(𝑡 + 1) (√𝑡 + 1 − 𝑡 + 1)

𝑡
A l’aide du changement de variable 𝑥 = √
𝑡+1
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ (𝑡 2 + 1) arctan(𝑡) 𝑑𝑡
0
2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ (𝑡 + 1) arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
0
Allez à : Correction exercice 34

CORRECTION

Correction exercice 1.
1. On peut mettre cos 3 (𝑡) sous la forme 𝑓 (sin(𝑡)) cos(𝑡) car la puissance de cos est impaire.
𝑥 𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ cos 3 (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ cos 2 (𝑡) cos(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ (1 − sin2 (𝑡)) cos(𝑡) 𝑑𝑡
0 0 0
On pose 𝑢 = sin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = sin(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = sin(𝑥 )
sin(𝑥) sin(𝑥)
2)
𝑢3 sin3 (𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ (1 − 𝑢 𝑑𝑢 = [𝑢 − ] = sin(𝑥 ) −
0 3 0 3

2. On peut mettre sin3 (𝑡) sous la forme 𝑓 (cos(𝑡)) sin(𝑡) car la puissance de sin est impaire.

𝑥 𝑥 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ sin3 (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ sin2 (𝑡) sin(𝑡) 𝑑𝑡 = − ∫ (1 − cos 2 (𝑡))(− sin(𝑡))𝑑𝑡
0 0 0
On pose 𝑢 = cos(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = − sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = cos(0) = 1
12
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = cos(𝑥 )
cos(𝑥) cos(𝑥)
2)
𝑢3 cos 3 (𝑥 ) 1
𝐹2 (𝑥 ) = − ∫ (1 − 𝑢 𝑑𝑢 = − [𝑢 − ] = − (cos(𝑥 ) − ) + (1 − )
1 3 1 3 3
cos 3 (𝑥 ) 2
= − cos(𝑥 ) + +
3 3
3. Ici les puissances de sin et cos sont paires (respectivement 0 et 4) on doit linéariser cos 4 (𝑡)
4
𝑒 𝑖𝑡 + 𝑒 −𝑖𝑡 𝑒 4𝑖𝑡 + 4𝑒 2𝑖𝑡 + 6 + 4𝑒 −2𝑖𝑡 + 𝑒 4𝑖𝑡 𝑒 4𝑖𝑡 + 𝑒 4𝑖𝑡 + 4(𝑒 2𝑖𝑡 + 𝑒 −2𝑖𝑡 ) + 6
(cos(𝑡 ))4
=( ) = =
2 16 16
2 cos(4𝑡) + 4 × 2 cos(2𝑡) + 6 cos(4𝑡) + 4 cos(2𝑡) + 3
= =
16 8
𝑥
1 𝑥 1 1 4
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ (cos(4𝑡) + 4 cos(2𝑡) + 3)𝑑𝑡 = [ sin(4𝑡) + sin(2𝑡) + 3𝑡]
8 0 8 4 2 0
1 1 4 1 1 3
= ( sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + 3𝑥) = sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + 𝑥
8 4 2 32 4 8

4. Ici les puissances de sin et cos sont paires (respectivement 4 et 0) on doit linéariser sin4 (𝑡)
4
𝑒 𝑖𝑡 − 𝑒 −𝑖𝑡 𝑒 4𝑖𝑡 − 4𝑒 2𝑖𝑡 + 6 − 4𝑒 −2𝑖𝑡 + 𝑒 4𝑖𝑡 𝑒 4𝑖𝑡 + 𝑒 4𝑖𝑡 − 4(𝑒 2𝑖𝑡 + 𝑒 −2𝑖𝑡 ) + 6
(sin(𝑡 ))4
=( ) = =
2𝑖 16 16
2 cos(4𝑡) − 4 × 2 cos(2𝑡) + 6 cos(4𝑡) − 4 cos(2𝑡) + 3
= =
16 8
𝑥 𝑥
1 1 1 4
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ (cos(4𝑡) − 4 cos(2𝑡) + 3)𝑑𝑡 = [ sin(4𝑡) − sin(2𝑡) + 3𝑡]
8 0 8 4 2 0
1 1 4 1 1 3
= ( sin(4𝑥 ) − sin(2𝑥 ) + 3𝑥) = sin(4𝑥 ) − sin(2𝑥 ) + 𝑥
8 4 2 32 4 8

5. Ici les puissances de sin et cos sont paires (respectivement 2 et 2) on doit linéariser cos 2 (𝑡) sin2 (𝑡)
2 2
2 2
𝑒 𝑖𝑡 + 𝑒 −𝑖𝑡 𝑒 𝑖𝑡 − 𝑒 −𝑖𝑡 𝑒 2𝑖𝑡 + 2 + 𝑒 −2𝑖𝑡 𝑒 2𝑖𝑡 − 2 + 𝑒 −2𝑖𝑡
cos (𝑡) sin (𝑡) = ( ) ( ) =( )( )
2 2𝑖 4 −4
𝑒 4𝑖𝑡 − 2𝑒 2𝑖𝑡 + 1 + 2𝑒 2𝑖𝑡 − 4 + 2𝑒 −2𝑖𝑡 + 1 − 2𝑒 −2𝑖𝑡 + 𝑒 −4𝑖𝑡 𝑒 4𝑖𝑡 + 𝑒 −4𝑖𝑡 − 2
= =
−16 −16
2 cos(4𝑡) − 2 1 1
= = − cos(4𝑡) +
−16 8 8
𝑥
1 𝑥 1 1 1 𝑥
𝐹5 (𝑡) = ∫ (− cos(4𝑡) + 1)𝑑𝑡 = − [ sin(4𝑡) + 𝑡] = − sin(4𝑥 ) −
8 0 8 4 0 32 8

6. On peut mettre cos 2 (𝑡) sin3 (𝑡) sous la forme 𝑓 (cos(𝑡)) sin(𝑡) car la puissance de sin est impaire.
𝑥 𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ cos 2 (𝑡) sin3 (𝑡) 𝑑𝑡 = − ∫ cos 2 (𝑡) sin2 (𝑡) (− sin(𝑡))𝑑𝑡
0 0
𝑥
= − ∫ cos 2 (𝑡) (1 − cos 2 (𝑡))(− sin(𝑡))𝑑𝑡
0
On pose 𝑢 = cos(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = − sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = cos(0) = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = cos(𝑥 )

13
Calculs de primitives Pascal Lainé

cos(𝑥) cos(𝑥) cos(𝑥)


2( 2) 4 2)
𝑢5 𝑢3
𝐹6 (𝑥 ) = − ∫ 𝑢 1 − 𝑢 𝑑𝑡 = ∫ (𝑢 − 𝑢 𝑑𝑡 = [ − ]
1 1 5 3 1
5( 3(
cos 𝑥 ) cos 𝑥 ) 1 1 cos 5 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 ) 2
= − −( − ) = − +
5 3 5 3 5 3 15

7. cos(𝑡) sin4 (𝑡) est sous la forme 𝑓 (sin(𝑡)) cos(𝑡) car la puissance de cos est impaire.

On pose 𝑢 = sin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = cos(𝑡) 𝑑𝑡


𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = sin(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = sin(𝑥 )
sin(𝑥) sin(𝑥)
4
𝑡5 sin5 (𝑥 )
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 𝑑𝑡 = [ ] =
0 5 0 5
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
𝜋
2
𝐼 = ∫ cos 2 (𝑡) sin2 (𝑡) cos(𝑡) 𝑑𝑡
0
On pose 𝑥 = sin(𝑡), 𝑑𝑥 = cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑥 = sin(0) = 0
𝜋 𝜋
𝑡 = ⇒ 𝑥 = sin ( ) = 1
2 2
1 1 1
2 2 2 4
𝑥3 𝑥5 1 1 2
𝐼 = ∫ (1 − 𝑥 )𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (𝑥 − 𝑥 )𝑑𝑥 = [ − ] = − =
0 0 3 5 0 3 5 15
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1. On peut toujours poser 𝑢 = 𝑒 𝑡 mais parfois, il y a plus simple.
𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ ch3 (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ ch2 (𝑡) ch(𝑡) 𝑑𝑡
0 0
On pose 𝑢 = sh(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = ch(𝑡) 𝑑𝑡, ch2 (𝑡) = 1 + sh2 (𝑡) = 1 + 𝑢2
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = sh(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = sh(𝑥 )
sh(𝑥) sh(𝑥)
2)
u3 sh3 (𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ (1 + 𝑢 𝑑𝑢 = [𝑢 + ] = sh(𝑥 ) +
0 3 0 3
Allez à : Exercice 3

2. On peut toujours poser 𝑢 = 𝑒 𝑡 mais parfois, il y a plus simple.


𝑥 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ sh (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ sh2 (𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡
3
0 0
On pose 𝑢 = ch(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = sh(𝑡) 𝑑𝑡, sh 𝑡) = ch 𝑡) − 1 = 𝑢2 − 1
2( 2(

𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = ch(0) = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = ch(𝑥 )
ch(𝑥) ch(𝑥)
2
𝑢3 ch3 (𝑥 ) 1 ch3 (𝑥 ) 2
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ (𝑢 − 1)𝑑𝑢 = [ − 𝑢] = − ch(𝑥 ) − ( − 1) = − ch(𝑥 ) +
1 3 1
3 3 3 3

14
Calculs de primitives Pascal Lainé

Allez à : Exercice 3

3. Ici les puissances de sh et ch sont paires (respectivement 0 et 4) on pose


𝑑𝑢
𝑢 = 𝑒 𝑡 ⇔ 𝑡 = ln(𝑢) ⇒ 𝑑𝑡 =
𝑢
𝑡 −𝑡 4 4𝑡 2𝑡 −2𝑡 −4𝑡
𝑒 +𝑒 𝑒 + 4𝑒 + 6 + 4𝑒 +𝑒 1 4 1 2 3 1 −2 1 −4
( ) = = 𝑢 + 𝑢 + + 𝑢 + 𝑢
2 16 16 4 8 4 16
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = 𝑒0 = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = 𝑒𝑥
𝑒 𝑥
1 1 3 1 1 𝑑𝑢
𝐹3 𝑥 = ∫ ( 𝑢4 + 𝑢2 + + 𝑢−2 + 𝑢−4 )
( )
1 16 4 8 4 16 𝑢
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 𝑒 3 1 𝑒 3 𝑒 1 1 𝑒 −3 1 𝑒 −5
= ∫ 𝑢 𝑑𝑢 + ∫ 𝑢𝑑𝑢 + ∫ 𝑑𝑢 + ∫ 𝑢 𝑑𝑢 + ∫ 𝑢 𝑑𝑢
16 1 4 1 8 1 𝑢 4 1 16 1
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
1 𝑢4 1 𝑢2 3 𝑥 1 𝑢−2 1 𝑢−4
= [ ] + [ ] + [ln(𝑢)]1𝑒 + [ ] + [ ]
16 4 1 4 2 1 8 4 −2 1 16 −4 1
1 4𝑥 1 3 1 1
= (𝑒 − 1) + (𝑒 2𝑥 − 1) + (ln(𝑒 𝑥 ) − ln(1)) − (𝑒 −2𝑥 − 1) − (𝑒 −4𝑥 − 1)
64 8 8 8 64
1 4𝑥 1 3 sh ( 4𝑥 ) sh( 2𝑥 ) 3𝑥
= (𝑒 − 𝑒 −4𝑥 ) + (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 ) + 𝑥 = + +
64 8 8 32 4 8
Autre méthode
4
𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 𝑒 4𝑡 + 4𝑒 2𝑡 + 6 + 4𝑒 −2𝑡 + 𝑒 −4𝑡 𝑒 4𝑡 + 𝑒 −4𝑡 + 4(𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 ) + 6
( ) = =
2 16 16
2 ch(4𝑡) + 4 × ch(2𝑡) + 6 1 1 3
= = ch(4𝑡) + ch(2𝑡) +
16 8 4 8
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 1 3 1 sh(4𝑡) 1 sh(2𝑡) 3
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ ch(4𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ ch(2𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ 𝑑𝑡 = [ ] + [ ] +
8 0 4 0 8 0 8 4 0 4 2 0 8
1 1 3𝑥
= sh(4𝑥 ) + sh(2𝑥 ) +
32 8 8
Allez à : Exercice 3

4. Ici les puissances de sh et ch sont paires (respectivement 4 et 0) on pose


𝑑𝑢
𝑢 = 𝑒 𝑡 ⇔ 𝑡 = ln(𝑢) ⇒ 𝑑𝑡 =
𝑢
𝑡 −𝑡 4 4𝑡 2𝑡 −2𝑡 −4𝑡
𝑒 +𝑒 𝑒 − 4𝑒 + 6 − 4𝑒 +𝑒 1 4 1 2 3 1 −2 1 −4
( ) = = 𝑢 − 𝑢 + − 𝑢 + 𝑢
2 16 16 4 8 4 16
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = 𝑒0 = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = 𝑒𝑥
𝑒 𝑥
1 1 3 1 1 −4 𝑑𝑢
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ ( 𝑢4 − 𝑢2 + − 𝑢−2 + 𝑢 )
1 16 4 8 4 16 𝑢
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 𝑒 3 1 𝑒 3 𝑒 1 1 𝑒 1 𝑒 −5
= ∫ 𝑢 𝑑𝑢 − ∫ 𝑢𝑑𝑢 + ∫ 𝑑𝑢 − ∫ 𝑢−3 𝑑𝑢 + ∫ 𝑢 𝑑𝑢
16 1 4 1 8 1 𝑢 4 1 16 1
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
1 𝑢4 1 𝑢2 3 𝑥 1 𝑢−2 1 𝑢−4
= [ ] − [ ] + [ln(𝑢)]1𝑒 − [ ] + [ ]
16 4 1 4 2 1 8 4 −2 1 16 −4 1

15
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 4𝑥 1 3 1 1
= (𝑒 − 1) − (𝑒 2𝑥 − 1) + (ln(𝑒 𝑥 ) − ln(1)) + (𝑒 −2𝑥 − 1) − (𝑒 −4𝑥 − 1)
64 8 8 8 64
1 4𝑥 1 3 sh ( 4𝑥 ) sh( 2𝑥 ) 3𝑥
= (𝑒 − 𝑒 −4𝑥 ) − (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 ) + 𝑥 = − +
64 8 8 32 4 8
Autre méthode
4
𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 𝑒 4𝑡 − 4𝑒 2𝑡 + 6 − 4𝑒 −2𝑡 + 𝑒 −4𝑡 𝑒 4𝑡 + 𝑒 −4𝑡 − 4(𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 ) + 6
( ) = =
2 16 16
2 ch(4𝑡) − 4 × ch(2𝑡) + 6 1 1 3
= = ch(4𝑡) + ch(2𝑡) +
16 8 4 8
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 1 3 1 sh(4𝑡) 1 sh(2𝑡) 3
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ ch(4𝑡) 𝑑𝑡 − ∫ ch(2𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ 𝑑𝑡 = [ ] − [ ] +
8 0 4 0 8 0 8 4 0 4 2 0 8
1 1 3𝑥
= sh(4𝑥 ) − sh(2𝑥 ) +
32 8 8
Allez à : Exercice 3

5. Ici les puissances de sh et ch sont paires (respectivement 2 et 2) on pose


𝑑𝑢
𝑢 = 𝑒 𝑡 ⇔ 𝑡 = ln(𝑢) ⇒ 𝑑𝑡 =
𝑢
2 2 2 2
𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 𝑒 2𝑡 − 𝑒 −2𝑡 𝑒 4𝑡 − 2 + 𝑒 −4𝑡
( ) ( ) = (( )( )) = ( ) =
2 2 2 2 4 16
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = 𝑒0 = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = 𝑒𝑥
𝑥 𝑥 𝑒𝑥
1 𝑒 4 −4
𝑑𝑢 1 𝑒 3
2 −5
1 𝑢4 𝑢−4
𝐹5 (𝑡) = ∫ (𝑢 − 2 + 𝑢 ) = ∫ (𝑢 − + 𝑢 ) 𝑑𝑢 = [ − 2 ln(𝑢) − ]
16 1 𝑢 16 1 𝑢 16 4 4 1
1 𝑒 4𝑥 𝑥
𝑒 −4𝑥 1 1 1 𝑒 4𝑥 − 𝑒 −4𝑥 𝑥 sh(4𝑥 ) 𝑥
= ( − 2 ln(𝑒 ) − ) − ( − 2 ln(1) − ) = − = −
16 4 4 16 4 4 64 8 32 8
Autre méthode
2 2
𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 𝑒 4𝑡 − 2 + 𝑒 −4𝑡 2 ch(4𝑡) − 2 1 1
( ) ( ) = = = ch(4𝑡) −
2 2 16 16 8 8
𝑥
1 𝑥 1 sh(4𝑡) sh(4𝑥 ) 𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ (ch(4𝑡) − 1)𝑑𝑡 = [ − 𝑡] = −
8 0 8 4 0
32 8
Allez à : Exercice 3

6. On peut mettre ch2 (𝑡) sh3 (𝑡) sous la forme 𝑓(ch(𝑡)) sh(𝑡) car la puissance de sh est impaire.
𝑥 𝑥 𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ ch (𝑡) sh (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ ch (𝑡) sh (𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ ch2 (𝑡) (ch2 (𝑡) − 1) sh(𝑡) 𝑑𝑡
2 3 2 2
0 0 0
On pose 𝑢 = ch(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = sh(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = ch(0) = 1
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = ch(𝑥 )
ch(𝑥) ch(𝑥) ch(𝑥)
2( 2 4 2)
𝑡5 𝑡3 ch5 (𝑥 ) ch3 (𝑥 ) 1 1
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 𝑡 − 1)𝑑𝑡 = ∫ (𝑡 − 𝑡 𝑑𝑡 = [ − ] = − −( − )
1 1 5 3 1 5 3 5 3
5( 3(
ch 𝑥 ) ch 𝑥 ) 2
= − +
5 3 15
Allez à : Exercice 3

16
Calculs de primitives Pascal Lainé

7. ch(𝑡) sh4(𝑡) est de la forme 𝑓 (sh(𝑡)) ch(𝑡)


On pose 𝑢 = sh(𝑡) ⇒ 𝑑𝑢 = ch(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = sh(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = sh(𝑥 )
sh(𝑥)
sh5 (𝑥 )
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑢4 𝑑𝑢 =
0 5
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1. Avec la formule d’addition
cos(𝑎) cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏) = cos(𝑎 + 𝑏)
cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ) = cos(𝑥 − 2𝑥 ) = cos(−𝑥 ) = cos(𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ cos(𝑥 ) 𝑑𝑥 = sin(𝑥 ) + 𝐾
Allez à : Exercice 4

2. La puissance en cos(𝑥 ) est impaire et celle en sin(𝑥 ) est paire, on peut mettre cos(𝑥) en facteur.
On pose 𝑡 = sin(𝑥 ), 𝑑𝑡 = cos(𝑥 ) 𝑑𝑥
1 1
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 4 𝑑𝑡 = 𝑡 5 + 𝐾 = sin5 (𝑡) + 𝐾
5 5
Allez à : Exercice 4

3. La puissance en cos(𝑥 ) est paire et la puissance en sin(𝑥 ) est paire (en fait elle est nulle), il faut
linéariser.
6
6( )
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥
cos 𝑥 = ( )
2
1 6 5 4 2 3 −3 2 4
= ((𝑒 𝑖𝑥 ) + 6(𝑒 𝑖𝑥 ) (𝑒 −𝑖𝑥 ) + 15(𝑒 𝑖𝑥 ) (𝑒 −𝑖𝑥 ) + 20(𝑒 𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 ) + 15(𝑒 𝑖𝑥 ) (𝑒 −𝑖𝑥 )
64
5 6
+ 6(𝑒 𝑖𝑥 )(𝑒 −𝑖𝑥 ) + (𝑒 −𝑖𝑥 ) )
1 6𝑖𝑥
= (𝑒 + 6𝑒 4𝑖𝑥 + 15𝑒 2𝑖𝑥 + 20 + 15𝑒 −2𝑖𝑥 + 6𝑒 −4𝑖𝑥 + 𝑒 −6𝑖𝑥 )
64
1 6𝑖𝑥
= (𝑒 + 𝑒 −6𝑖𝑥 + 6(𝑒 4𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥 ) + 15(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 ) + 20)
64
1
= (2 cos(6𝑥 ) + 6 × 2 cos(4𝑥 ) + 15 × cos(2𝑥 ) + 20)
64
1 3 15 5
= cos(6𝑥 ) + cos(4𝑥 ) + cos(2𝑥 ) +
32 16 32 16
Par conséquent :
1 3 15 5
𝐹3 (𝑥 ) = sin(6𝑥 ) + sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + 𝑥 + 𝐾
32 × 6 16 × 4 32 × 2 16
1 3 15 5
= sin(6𝑥 ) + sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + 𝑥+𝐾
192 64 64 16
Allez à : Exercice 4

4. La puissance en cos(𝑥 ) est paire et la puissance en sin(𝑥 ) est paire, il faut linéariser.

17
Calculs de primitives Pascal Lainé
4
4(
𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 1 4𝑖𝑥
sin 𝑥 ) = ( ) = (𝑒 + 4𝑒 2𝑖𝑥 + 6 + 4𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥 )
2𝑖 16
1 4𝑖𝑥 1
= (𝑒 + 𝑒 −4𝑖𝑥 ) + 4(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 + 6) = (2 cos(4𝑥 ) + 4 × 3 cos(2𝑥 ) + 6)
16 16
1 3 3
= cos(4𝑥 ) + cos(2𝑥 ) +
8 4 8
Par conséquent :
1 3 3𝑥 1 3 3𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + +𝐾= sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + +𝐾
8×4 4×2 8 32 8 8
Allez à : Exercice 4

5. La puissance en cos(𝑥 ) est paire et celle en sin(𝑥 ) est impaire, on peut mettre sin(𝑥) en facteur.
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ sin3 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫ sin2 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫(1 − cos 2 (𝑥 )) cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝑑𝑥

= ∫(cos 2 (𝑥 ) − cos 4 (𝑥 )) sin(𝑥 ) 𝑑𝑥


On pose 𝑡 = cos(𝑥 ) donc 𝑑𝑡 = − sin(𝑥 ) 𝑑𝑥
1 1 1 1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫(𝑡 2 − t4 )(−𝑑𝑡) = −∫ (𝑡 2 − 𝑡 4 )𝑑𝑡 = − ( 𝑡 3 − 𝑡 5 ) + 𝐾 = − cos 3 (𝑥 ) + cos 5 (𝑥 ) + 𝐾
3 5 3 5
3 2
𝑒 𝑖𝑥 −𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 𝑖𝑥 +𝑒 −𝑖𝑥
En fait rien n’empêche de linéariser sin3 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) = ( ) ×( ) =⋯
2𝑖 2
Mais la première méthode est bien plus simple.
Allez à : Exercice 4

6. La puissance de ch(𝑥 ) est paire et la puissance de sh(𝑥 ) est paire, il faut poser 𝑡 = 𝑒 𝑥
2
2 2
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 2 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 2 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 1 2𝑥
ch (𝑥) sh (𝑥) = ( ) ( ) = (( )( )) = (𝑒 − 𝑒 −2𝑥 )2
2 2 2 2 16
1 4𝑥 1 4𝑥 1 1 −4𝑥
= (𝑒 − 2 + 𝑒 −4𝑥 ) = 𝑒 − + 𝑒
16 16 8 16
Par conséquent :
1 1 1 −4𝑥 1 4𝑥 𝑥 1
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ ch2 (𝑥) sh2 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝑒 4𝑥 − + 𝑒 ) 𝑑𝑥 = 𝑒 − − 𝑒 −4𝑥 + 𝐾
16 8 16 64 8 64
1 𝑥
= sh(4𝑥 ) − + 𝐾
32 8
Allez à : Exercice 4

7. La puissance de sh(𝑥 ) est impaire, il peut poser 𝑡 = ch(𝑥 ) donc 𝑑𝑡 = sh(𝑥 ) 𝑑𝑥


𝑡4 ch4 (𝑥 )
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ sh(𝑥 ) ch3 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑡 3 𝑑𝑡 = + 𝐾 = +𝐾
4 4
On peut aussi poser 𝑡 = 𝑒 𝑥 mais la première méthode est bien plus simple.
Autre méthode (moins bonne), la puissance de ch(𝑥 ) est impaire on peut poser 𝑡 = sh(𝑥 ) donc 𝑑𝑡 =
ch(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ sh(𝑥 ) ch3 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ sh(𝑥 ) ch2 (𝑥) ch(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ sh(𝑥 ) (1 + sh2 (𝑥 ))ch(𝑥)𝑑𝑥
𝑡2 𝑡4 ch2 (𝑥 ) ch4 (𝑥 )
= ∫ 𝑡(1 + 𝑡 2 )𝑑𝑡 = ∫(𝑡 + 𝑡 3 )𝑑𝑡 = + +𝐾 = + +𝐾
2 4 2 4
Allez à : Exercice 4

8. La puissance de ch(𝑥 ) est impaire, il peut poser 𝑡 = sh(𝑥 ) donc 𝑑𝑡 = ch(𝑡) 𝑑𝑡


3 3
𝑡4 sh4 (𝑥 )
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ ch(𝑥 ) sh (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑡 𝑑𝑡 = + 𝐾 = +𝐾
4 4

18
Calculs de primitives Pascal Lainé

Autre méthode (moins bonne)


La puissance de sh(𝑥 ) est impaire, on peut poser 𝑡 = ch(𝑥 ) donc 𝑑𝑡 = sh(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ ch(𝑥 ) sh3 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ ch(𝑥 ) sh2 (𝑥) sh(𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫ ch(𝑥 ) (ch2 (𝑥 ) − 1) sh(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑡4 ch4 (𝑥 )
= ∫ 𝑡(𝑡 2 − 1)𝑑𝑡 = ∫(𝑡 3 − 𝑡)𝑑𝑡 = −𝑡+𝐾 = − ch(𝑥 ) + 𝐾 ′
4 4
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑒 𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑒 𝑡
𝑣(𝑡) = cos(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = −sin(𝑡)
𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 cos(𝑡)]0𝑥 − ∫0 𝑒 𝑡 (− sin(𝑡))𝑑𝑡
𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 cos(𝑡)]0𝑥 + ∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
0 0
Il faut refaire une autre intégration par partie
𝑥
∫0 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑒 𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑒 𝑡
𝑣(𝑡) = sin(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = cos(𝑡)
𝑥 𝑥
∫0 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − ∫0 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑥 𝑥
∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − ∫ 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − 𝐹1 (𝑥)
0 0
Ce que l’on remplace dans
𝑥 𝑥
𝑡
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡
cos(𝑡)]0𝑥 + ∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 cos(𝑡)]0𝑥 + [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − 𝐹1 (𝑥 )
0 0
⇔ 2𝐹1 (𝑥 ) = [𝑒 𝑡 cos(𝑡)]0𝑥 + [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 = 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) − 1 + 𝑒 𝑥 sin(𝑥 )
1 1 1
⇔ 𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) − + 𝑒 𝑥 sin(𝑥 )
2 2 2
Remarque :
Lors de la seconde intégration par partie il faut continuer à intégrer 𝑒 𝑥 sinon on retombe sur la même
intégrale.
On aurait aussi pu dériver 𝑒 𝑥 lors de la première intégration par partie et bien sûr dans la seconde aussi.
Allez à : Exercice 5

2.
Première méthode :
On fait exactement pareil.
Deuxième méthode :
On utilise le résultat ci-dessus
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − 𝐹1 (𝑥)
0
Puis
1 𝑥 1
𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥 ) + 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) + 𝐾
2 2

19
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 1 1
𝐹2 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) − ( 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) + 𝑒 𝑥 sin(𝑥 )) + 𝐾 ′ = − 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) + 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) + 𝐾′
2 2 2 2
Troisième méthode :
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) + 𝑖𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝑖 ∫ 𝑒 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑒 𝑡 (cos(𝑡) + 𝑖 sin(𝑡))𝑑𝑡 = ∫ 𝑒 𝑡 𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡
0 0 0 0
𝑥 𝑥
1 (1+𝑖)𝑡 1 (1+𝑖)𝑥 1 0 1 − 𝑖 𝑥 𝑖𝑥 1 − 𝑖
= ∫ 𝑒 (1+𝑖)𝑡 𝑑𝑡 = [ 𝑒 ] = 𝑒 − 𝑒 = 𝑒 𝑒 −
0 1+𝑖 0 1+𝑖 1+𝑖 2 2
𝑡
𝑒 1 𝑖
= (1 − 𝑖 )(cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 )) − +
2 2 2
𝑒𝑥 1 𝑖
= (cos(𝑥 ) + sin(𝑥 ) + 𝑖 (− cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) − +
2 2 2
𝐹1 (𝑥) est la partie réelle et 𝐹2 (𝑥) est la partie imaginaire
𝑒𝑥 1
𝐹1 (𝑥 ) = (cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) −
2 2
𝑥
𝑒 1
𝐹2 (𝑥 ) = (− cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) +
2 2
On a en même temps 𝐹1 (𝑥) et 𝐹2 (𝑥).
Allez à : Exercice 5

3. Le plus simple serait de calculer 𝐹3 (𝑥 ) + 𝑖𝐹4 (𝑥) comme dans l’exercice ci-dessus
Pour changer, on va faire une intégration par parties en dérivant l’exponentielle et en intégrant le
« cos(2𝑡) »
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = cos(2𝑡) 1
𝑢(𝑡) = 2 sin(2𝑡)
𝑣(𝑡) = 𝑒 −𝑡 𝑣 ′(𝑡) = −𝑒 −𝑡
𝑥 1 𝑥 𝑥 1
𝐹3 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡 = [2 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡)] − ∫0 (−𝑒 −𝑡 ) 2 sin(2𝑡) 𝑑𝑡
0
𝑥 𝑥
−𝑡
1 −𝑡 1 𝑥 −𝑡
( ) ( ) (
𝐹3 𝑥 = ∫ 𝑒 cos 2𝑡 𝑑𝑡 = [ 𝑒 sin 2𝑡 )] + ∫ 𝑒 sin(2𝑡) 𝑑𝑡
0 2 0 2 0
On refait une intégration par parties
𝑥
∫0 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(2𝑡) 1
𝑢(𝑡) = − 2 cos(2𝑡)
𝑣(𝑡) = 𝑒 −𝑡 𝑣 ′(𝑡) = −𝑒 −𝑡
𝑥 1 𝑥 𝑥 1
∫0 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡 ) = [𝑒 −𝑡 (− 2 cos(2𝑡))] − ∫0 (−𝑒 −𝑡 ) (− 2 cos(2𝑡)) 𝑑𝑡
0
𝑥 𝑥
1 1 𝑥
∫ 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡 ) = [𝑒 −𝑡 (− cos(2𝑡))] − ∫ 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡
0 2 0 2 0
Ce que l’on remplace dans
𝑥 𝑥
−𝑡
1 −𝑡 1 𝑥 −𝑡
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 cos(2𝑡) 𝑑𝑡 = [ 𝑒 sin(2𝑡)] + ∫ 𝑒 sin(2𝑡) 𝑑𝑡
0 2 0 2 0
𝑥 𝑥
1 1 1 1 𝑥
= [ 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡)] + ([𝑒 −𝑡 (− cos(2𝑡))] − ∫ 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡)
2 0 2 2 0 2 0
1 1 1 1
= 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ) + − 𝐹3 (𝑥)
2 4 4 4
Donc

20
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 1 1
(1 + ) 𝐹3 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ) +
4 2 4 4
Puis
4 1 −𝑥 1 1 2 1 1
𝐹3 (𝑥 ) = ( 𝑒 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ) + ) = 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ) +
5 2 4 4 5 5 5
Allez à : Exercice 5

4. On reprend l’égalité ci-dessus


𝑥 𝑥
−𝑡
1 −𝑡 1 𝑥 1 1
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 cos(2𝑡) 𝑑𝑡 = [ 𝑒 sin(2𝑡)] + ∫ 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) + 𝐹4 (𝑥)
0 2 0 2 0 2 2
Par conséquent
2 1
𝐹4 (𝑥 ) = 2𝐹3 (𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) = 2 ( 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 )) − 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 )
5 5
1 −𝑥 2 −𝑥
= − 𝑒 sin(2𝑥 ) − 𝑒 cos(2𝑥 )
5 5
Et on rajoute comme d’habitude une constante
1 2
𝐹4 (𝑥 ) = − 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ) + 𝐾
5 5
Allez à : Exercice 5

5.
𝑥 𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 2𝑡 cos (𝑡 − ) 𝑑𝑡
4
′( 𝜋 𝜋
𝑢 𝑡) = cos (𝑡 − 4 ) 𝑢(𝑡) = sin (𝑡 − 4 )
𝑣(𝑡) = 𝑒 2𝑡 𝑣 ′(𝑡) = 2𝑒 2𝑡
𝑥 𝜋 𝜋 𝑥 𝑥 𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = ∫0 𝑒 2𝑡 cos (𝑡 − 4 ) 𝑑𝑡 = [𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − 4 )] − ∫0 2𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − 4 ) 𝑑𝑡
0
𝑥 𝑥
𝜋 𝜋 𝑥 𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 2𝑡 cos (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = [𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − )] − 2 ∫ 𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − ) 𝑑𝑡
0 4 4 0 0 4
On fait une seconde intégration par partie
𝑥 𝜋
∫0 𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − 4 ) 𝑑𝑡
𝜋 𝜋
𝑢′ (𝑡) = sin (𝑡 − 4 ) 𝑢(𝑡) = − cos (𝑡 − 4 )
𝑣(𝑡) = 𝑒 2𝑡 𝑣 ′(𝑡) = 2𝑒 2𝑡
𝑥 𝜋 𝜋 𝑥 𝑥 𝜋
∫0 𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − 4 ) 𝑑𝑡 = [𝑒 2𝑡 (− cos (𝑡 − 4 )] − ∫0 2𝑒 𝑡 (− cos (𝑡 − 4 )) 𝑑𝑡
0
𝑥 𝑥
𝜋 𝜋 𝑥 𝜋
∫ 𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = [𝑒 2𝑡 (− cos (𝑡 − )] + 2 ∫ 𝑒 𝑡 cos (𝑡 − ) 𝑑𝑡
0 4 4 0 0 4
𝜋 𝜋
= −2𝑒 2𝑥 cos (𝑥 − ) + cos ( ) + 2𝐹5 (𝑥)
4 4
Ce que l’on remplace dans
𝑥 𝑥
𝜋 𝜋 𝑥 𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 cos (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = [𝑒 sin (𝑡 − )] − 2 ∫ 𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = 𝐹5 (𝑥 )
2𝑡 2𝑡
0 4 4 0 0 4
𝜋 𝑥 𝜋 𝜋
= [𝑒 2𝑡 sin (𝑡 − )] − 2 (−2𝑒 2𝑥 cos (𝑥 − ) + cos ( ) + 2𝐹5 (𝑥 ))
4 0 4 4
Donc
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
5𝐹5 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 sin (𝑥 − ) − sin (− ) − 2 cos ( ) + 4𝑒 2𝑥 cos (𝑥 − )
4 4 4 4
21
Calculs de primitives Pascal Lainé

√2 𝜋 𝜋
=− + 𝑒 2𝑥 sin (𝑥 − ) + 4𝑒 2𝑥 cos (𝑥 − )
2 4 4
Et enfin
1 𝜋 4 𝜋
𝐹5 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 sin (𝑥 − ) + 𝑒 2𝑥 cos (𝑥 − )
5 4 5 4
Allez à : Exercice 5

6. On fait le changement de variable 𝑢 = −𝑡 ⇔ 𝑡 = −𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢


𝑡=0⇒𝑢=0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = −𝑥
−𝑥 −𝑥
𝜋 𝜋
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 cos (−𝑢 + ) (−𝑑𝑢) = − ∫ 𝑒 2𝑢 cos (𝑢 − ) 𝑑𝑢 = −𝐹5 (−𝑥 )
2𝑢
0 4 0 4
1 −2𝑥 𝜋 4 2𝑥 𝜋
= −( 𝑒 sin (−𝑥 − ) + 𝑒 cos (−𝑥 − )) + 𝐾 ′
5 4 5 4
1 −2𝑥 𝜋 4 2𝑥 𝜋
= 𝑒 sin (𝑥 + ) − 𝑒 cos (𝑥 + ) + 𝐾′
5 4 5 4
Allez à : Exercice 5

7. On peut faire des intégrations par parties ou utiliser les résultats précédents en utilisant la formule
cos(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎) cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏)
𝑥
𝜋 𝜋
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −𝑡 (cos(2𝑡) cos ( ) − sin(2𝑡) sin ( )) 𝑑𝑡
0 3 3
𝜋 𝑥 𝜋 𝑥 1 √3
= cos ( ) ∫ 𝑒 −𝑡 cos(2𝑡) 𝑑𝑡 − sin ( ) ∫ 𝑒 −𝑡 sin(2𝑡) 𝑑𝑡 = 𝐹3 (𝑥 ) − 𝐹 (𝑥 )
3 0 3 0 2 2 4
1 2 −𝑥 1 √3 1 2
= ( 𝑒 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 )) − (− 𝑒 −𝑥 sin(2𝑥 ) − 𝑒 −𝑥 cos(2𝑥 ))
2 5 5 2 5 5
2 − √3 −𝑥 (−1 + 2√3) −𝑥
= 𝑒 sin(2𝑥 ) + 𝑒 cos(2𝑥 )
10 10
Allez à : Exercice 5

8. On fait le changement de variable 𝑢 = −𝑡 ⇔ 𝑡 = −𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢


𝑡=0⇒𝑢=0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = −𝑥
−𝑥 −𝑥
𝜋 𝜋
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 −𝑢 cos (−2𝑢 − ) (−𝑑𝑢) = − ∫ 𝑒 −𝑢 cos(2𝑢 + )𝑑𝑢 = −𝐹7 (−𝑥 )
−0 3 0 3
2 − √3 𝑥 (−1 + 2√3) 𝑥
= −( 𝑒 sin(−2𝑥 ) + 𝑒 cos(−2𝑥 ))
10 10
2 − √3 𝑥 (−1 + 2√3) 𝑥
= 𝑒 sin(2𝑥 ) − 𝑒 cos(2𝑥 )
10 10
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1.
𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑒 𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑒 𝑡
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
22
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑡𝑒 𝑡 ]0𝑥 − ∫0 1 × 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑡𝑒 𝑡 ]0𝑥 − ∫ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑥𝑒 𝑥 − [𝑒 𝑡 ]0𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 1
0 0
Allez à : Exercice 6

2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 2 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑒 𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑒 𝑡
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 2 𝑣 ′ (𝑡) = 2𝑡
𝑥 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 2 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑡 2 𝑒 𝑡 ]0𝑥 − ∫0 2𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 𝑒 𝑑𝑡 = 2 𝑡 [𝑡 2 𝑒 𝑡 ]0𝑥 − 2 ∫ 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑥 2 𝑒 𝑥 − 2𝐹1 (𝑥 ) = 𝑥 2 𝑒 𝑥 − 2(𝑥 − 1)𝑒 𝑥 − 2
0 0
= (𝑥 2 − 2𝑥 + 2)𝑒 𝑥 − 2
Allez à : Exercice 6

3.
𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑒 𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑒 𝑡
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 3 𝑣 ′(𝑡) = 3𝑡 2
𝑥 𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑡 3 𝑒 𝑡 ]0𝑥 − ∫0 3𝑡 2 𝑒 𝑡 𝑑𝑡

𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑡 3 𝑒 𝑡 ]0𝑥 − 3𝐹2 (𝑡) = 𝑥 3 𝑒 𝑥 − 3(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)𝑒 𝑥 + 6
0
= (𝑥 3 − 3𝑥 2 + 6𝑥 − 6)𝑒 𝑥 + 6
Allez à : Exercice 6

4.
𝑥
𝐹4 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 𝑡2
𝑢 (𝑡 ) = 2
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) ′(
𝑣 𝑡) = 𝑡
𝑥 𝑥 𝑡2
𝑥 𝑡2 1
𝐹4 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [ 2 ln(𝑡)] − ∫1 2 × 𝑡 𝑑𝑡
1

𝑥 𝑥 𝑥
𝑡2 1 𝑥 𝑥2 1 𝑡2 𝑥2 1
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [ ln(𝑡)] − ∫ 𝑡𝑑𝑡 = ln(𝑥 ) − [ ] = ln(𝑥 ) − (𝑥 2 − 1)
1 2 1
2 1 2 2 2 1 2 4
Allez à : Exercice 6

5.
𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 2 ln(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 2 𝑡3
𝑢 (𝑡 ) = 3
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) ′(
𝑣 𝑡) = 𝑡

23
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = − cos(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
𝑥 𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 (− cos(𝑡)]0𝑥 − ∫0 1 × (− cos(𝑡))𝑑𝑡
𝑥 𝑡3
𝑥 𝑡3 1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 2 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [ 3 ln(𝑡)] − ∫ 3
× 𝑡 𝑑𝑡
1
𝑥 3 𝑥 𝑥 𝑥
2
𝑡 1 2
𝑥3 1 𝑡3 𝑥3 1
( )
𝐹5 𝑥 = ∫ ( )
𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡 = [ (
ln 𝑡 )] − ∫ ( )
𝑡 𝑑𝑡 = ln 𝑥 − [ ] = ln(𝑥 ) − (𝑥 3 − 1)
1 3 1
3 1 3 3 3 1 3 9
Allez à : Exercice 6
6.
𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 3 ln(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 3 𝑡4
𝑢 (𝑡 ) = 4
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) ′(
𝑣 𝑡) = 𝑡
𝑥 𝑥 𝑡4
𝑥 𝑡4 1
𝐹6 (𝑥 ) = ∫1 𝑡 3 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [ 4 ln(𝑡)] − ∫1 4 × 𝑑𝑡
𝑡
1

𝑥 𝑥 𝑥
𝑡4 1 𝑥 𝑥4 1 𝑡4 𝑥4 1
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [ ln(𝑡)] − ∫ 𝑡 3 𝑑𝑡 = ln(𝑥 ) − [ ] = ln(𝑥 ) − (𝑥 4 − 1)
3
1 4 1
4 1 4 4 4 1 4 16
Allez à : Exercice 6

7.
𝑥 𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡(− cos(𝑡)]0𝑥 + ∫ cos(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝑥 cos(𝑥 ) + [sin(𝑡)]0𝑥
0 0
= −𝑥 cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )
Allez à : Exercice 6

8.
𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 2 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = − cos(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 2 𝑣 ′(𝑡) = 2𝑡
𝑥 2 𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 2 (− cos(𝑡))]0𝑥 − ∫0 2𝑡 (− cos(𝑡))𝑑𝑡

𝑥 𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 2 (− cos(𝑡))]0𝑥 + 2 ∫ 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0 0
Il faut faire une seconde intégration par parties.

𝑥
∫0 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = cos(𝑡) 𝑢(𝑡) = sin(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
𝑥 𝑥
∫0 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − ∫0 1 × sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑥 𝑥
∫ 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 sin(𝑡)]0𝑥 − ∫ sin(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑥 sin(𝑥 ) − [− cos(𝑡)]0𝑥 = 𝑥 sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ) − 1
0 0

24
Calculs de primitives Pascal Lainé

Ce que l’on remplace dans


𝑥 𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 2 (− cos(𝑡)]0𝑥 + 2 ∫ 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0 0
= −𝑥 cos(𝑥 ) + 2(𝑥 sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ) − 1) = (−𝑥 2 + 2) cos(𝑥 ) + 2𝑥 sin(𝑥 ) − 2
2

Allez à : Exercice 6

9.
𝑥
𝐹9 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 3 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = − cos(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 3 𝑣 ′(𝑡) = 3𝑡 2
𝑥 𝑥
𝐹9 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 3 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 3 (− cos(𝑡))]0𝑥 − ∫0 3𝑡 2 (− cos(𝑡))𝑑𝑡

𝑥 𝑥
𝐹9 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 3 (− cos(𝑡))]0𝑥 + 3 ∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡
0 0
Il faut faire une seconde intégration par parties.

𝑥
∫0 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = cos(𝑡) 𝑢(𝑡) = sin(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 2 𝑣 ′(𝑡) = 2𝑡
𝑥 𝑥
∫0 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 2 sin(𝑡)]0𝑥 − ∫0 2𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡

𝑥 𝑥
∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 2 sin(𝑡)]0𝑥 − 2 ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑥 2 sin(𝑥 ) − 2𝐹7 (𝑥 )
0 0
= 𝑥 sin(𝑥 ) − 2(−𝑥 cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) = (𝑥 2 − 2) sin(𝑥 ) + 2𝑥 cos(𝑥 )
2

Ce que l’on remplace dans


𝑥
𝐹9 (𝑥 ) = −𝑥 cos(𝑥 ) + 3 ∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝑥 3 cos(𝑥 ) + 3((𝑥 2 − 2) sin(𝑥 ) + 2𝑥 cos(𝑥 ))
3
0
= (−𝑥 3 + 6𝑥 ) cos(𝑥 ) + (3𝑥 2 − 6) sin(𝑥 )
Allez à : Exercice 6

10. On peut faire une intégration par parties mais on va voir une autre technique qui permet de calculer
𝐹10 (𝑥) et 𝐹7 (𝑥) en même temps.
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝐹10 (𝑥 ) + 𝑖𝐹7 = ∫ 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝑖 ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑡 (cos(𝑡) + 𝑖 sin(𝑡))𝑑𝑡 = ∫ 𝑡𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡
0 0 0 0
Et on fait une intégration par parties.

𝑥
𝐹10 (𝑥 ) + 𝑖𝐹7 = ∫0 𝑡𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡
1
𝑢′ (𝑡) = 𝑒 𝑖𝑡 𝑢(𝑡) = 𝑖 𝑒 𝑖𝑡 = −𝑖𝑒 𝑖𝑡
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
𝑥 𝑥 𝑥
𝐹10 (𝑥 ) + 𝑖𝐹7 = ∫0 𝑡𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡 = [−𝑡𝑖𝑒 𝑖𝑡 ]0 − ∫0 1 × (−𝑖𝑒 𝑖𝑡 )𝑑𝑡

25
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝑥 𝑥 𝑥
𝑥 1
𝐹10 (𝑥 ) + 𝑖𝐹7 = ∫ 𝑡𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡 = [−𝑡𝑖𝑒 𝑖𝑡 ]0 + 𝑖 ∫ 𝑒 𝑖𝑡 𝑑𝑡 = 𝑖𝑥𝑒 𝑖𝑥 + 𝑖 [ 𝑒 𝑖𝑡 ] = 𝑖𝑥𝑒 𝑖𝑥 + (𝑒 𝑖𝑥 − 1)
0 0 𝑖 0
𝑖𝑥 𝑖𝑥
= −𝑖𝑥𝑒 + 𝑒 − 1 = −𝑖𝑥 (cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 )) + cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ) − 1
= −𝑖𝑥 cos(𝑥 ) + 𝑥 sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ) − 1
= (𝑥 sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ) − 1) + 𝑖(−𝑥 cos(𝑥 ) + sin(𝑥 ))
𝐹10 (𝑥 ) = 𝑥 sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ) − 1
𝐹7 (𝑥 ) = −𝑥 cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )
Allez à : Exercice 6

11. On peut faire deux intégrations par parties ou calculer 𝐹11 (𝑥 ) + 𝑖𝐹8 (𝑥), nous allons voir une autre
technique.
𝜋 𝜋
On pose 𝑢 = 2 − 𝑡 ⇔ 𝑡 = 2 − 𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢
𝜋
𝑡=0⇒𝑢=
2
𝜋
𝑡=𝑥⇒𝑢= −𝑥
2
𝜋 𝜋
−𝑥 −𝑥
2 𝜋 2 𝜋 2
2
𝜋2
𝐹11 (𝑥 ) = ∫ (𝑢 − ) cos ( − 𝑢) 𝑑𝑡 = − ∫ (𝑢 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢
𝜋 2 2 𝜋 4
2 2
𝜋
0 2−𝑥
𝜋 2
2 𝜋2
= − ∫ (𝑢 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢 − ∫ (𝑢2 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢 = 𝐶1 − 𝐺 (𝑥 )
𝜋 4 0 4
2

𝜋
−𝑥
2 𝜋2
𝐺 (𝑥 ) = ∫ (𝑢2 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢
0 4
𝜋
0 2
𝜋 2
2
2
𝜋2
𝐶1 = − ∫ (𝑢 − 𝜋 + ) sin 𝑢 𝑑𝑢 = ∫ (𝑢 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢 = 𝐺 (0)
( )
𝜋 4 0 4
2
Et
𝜋
−𝑥
2 𝜋2
𝐺 (𝑥 ) = ∫ (𝑢2 − 𝜋 + ) sin(𝑢) 𝑑𝑢
0 4
𝜋 𝜋 𝜋
−𝑥 −𝑥
2
2 𝜋 2 2 −𝑥
2
=∫ 𝑢 sin(𝑢) 𝑑𝑢 − 𝜋 ∫ 𝑢 sin(𝑢) 𝑑𝑢 + ∫ sin(𝑢) 𝑑𝑢
0 0 4 0
𝜋
𝜋 𝜋 𝜋2 −𝑥
= 𝐹8 ( − 𝑥) − 𝜋𝐹7 ( − 𝑥) + [− cos(𝑢)]02
2 2 4
𝜋 2 𝜋 𝜋 𝜋
= (− ( − 𝑥) + 1) cos ( − 𝑥) + 2 ( − 𝑥) sin ( − 𝑥)
2 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋2 𝜋
− 𝜋 (− ( − 𝑥) cos ( − 𝑥) + sin ( − 𝑥)) + (− cos ( − 𝑥) + 1)
2 2 2 4 2
𝜋 2 𝜋
= (1 − ( ) + 𝜋𝑥 − 𝑥 2 ) sin(𝑥 ) + (𝜋 − 2𝑥 ) cos(𝑥 ) − 𝜋 (− ( − 𝑥) sin(𝑥 ) + cos(𝑥 ))
2 2
𝜋2
+ (− sin(𝑥 ) + 1)
4
𝜋 2 𝜋 𝜋2 𝜋2
= (𝜋 − 2𝑥 − 𝜋) cos(𝑥 ) + (1 − ( ) + 𝜋𝑥 − 𝑥 2 + 𝜋 ( − 𝑥) − ) sin(𝑥 ) +
2 2 4 4
2
𝜋
= −2𝑥 cos(𝑥 ) + (1 − 𝑥 2 ) sin(𝑥 ) +
4
26
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝜋2
Comme 𝐺 (0) = 4
𝐹11 (𝑥 ) = −2𝑥 cos(𝑥 ) + (1 − 𝑥 2 ) sin(𝑥 )
Franchement c’est plus compliqué que de faire deux intégrations par parties, c’était juste pour varier les
plaisirs.
Allez à : Exercice 6

12. Toutes les méthodes décrites ci-dessus fonctionnent, voyons une autre façon de faire :
On cherche une primitive de la forme
𝐹12(𝑥 ) = (𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 + 𝑑 ) cos(𝑥 ) + (𝑎′ 𝑥 3 + 𝑏′ 𝑥 2 + 𝑐 ′𝑥 + 𝑑 ′) sin(𝑥 ) + 𝐾
Où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏′ et 𝑐′ sont des constantes réelles.
En faisant le changement de variables 𝑢 = −𝑡 on constate que 𝐹12 est une fonction paire, on peut alors
améliorer la forme de la primitive
𝐹12 (𝑥 ) = (𝑏𝑥 2 + 𝑑 ) cos(𝑥 ) + (𝑎′ 𝑥 3 + 𝑐 ′ 𝑥 ) sin(𝑥 ) + 𝐾
On dérive
′ ( )
𝐹12 𝑥 = 2𝑏𝑥 cos(𝑥 ) − (𝑏𝑥 2 + 𝑑 ) sin(𝑥 ) + (3𝑎′ 𝑥 2 + 𝑐 ′) sin(𝑥 ) + (𝑎′ 𝑥 3 + 𝑐 ′ 𝑥 ) cos(𝑥 )
= (2𝑏 + 𝑎′ 𝑥 3 + 𝑐 ′𝑥 ) cos(𝑥 ) + (−(𝑏𝑥 2 + 𝑑 ) + 3𝑎′ 𝑥 2 + 𝑐 ′) sin(𝑥 )
= (𝑎′ 𝑥 3 + (𝑐 ′ + 2𝑏)𝑥 ) cos(𝑥 ) + ((3𝑎′ − 𝑏)𝑥 2 + 𝑐 ′ − 𝑑) sin(𝑥 )
𝑎′ = 1 𝑎′ = 1 𝑎′ = 1
′ 3 ′ 3
′ ( ) 𝑎 𝑥 + (𝑐 + 2𝑏)𝑥 = 𝑥 ′
𝑐 + 2𝑏 = 0 ′
𝑐 = −2𝑏 𝑐′ = 6
𝐹12 𝑥 = 𝑥 3 cos(𝑥 ) ⇔ { ⇔ { ⇔ { ⇔ {
(3𝑎′ − 𝑏)𝑥 2 + 𝑐 ′ − 𝑑 = 0 3𝑎′ − 𝑏 = 0 𝑏 = −3𝑎′ 𝑏 = −3

𝑐 −𝑑 = 0 𝑑 = 𝑐′ 𝑑=6
2 3
𝐹12 (𝑥 ) = (−3𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (𝑥 + 6𝑥 ) sin(𝑥 ) + 𝐾
0
Comme 𝐹12 (0) = ∫0 𝑡 3 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = 0, et que
𝐹12 (𝑥 ) = (−302 + 6) cos(0) + (03 + 6 × 0) sin(0) + 𝐾 = 6 + 𝐾
cela entraine que 𝐾 = −6 et
𝐹12(𝑥 ) = (−3𝑥 2 + 6) cos(𝑥 ) + (𝑥 3 + 6𝑥 ) sin(𝑥 ) − 6
Allez à : Exercice 6

13. Il faut faire une intégration par parties mais il n’y a qu’une fonction, alors on écrit 𝐹13 (𝑥) de la façon
suivante :
𝑥
𝐹13(𝑥 ) = ∫ 1 × arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
0
𝑥
𝐹13 (𝑥 ) = ∫0 1 × arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
1
𝑣(𝑡) = arcsin(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = √1−𝑡 2
𝑥 𝑥 𝑡
𝐹13 (𝑥 ) = ∫0 1 × arcsin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 arcsin(𝑡)]0𝑥 − ∫0 𝑑𝑡
√1−𝑡 2

𝑥 𝑥
𝑡
𝐹13 (𝑥 ) = ∫ 1 × arcsin(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 arcsin(𝑡)]0𝑥 −∫ 𝑑𝑡
0 0 √1 − 𝑡 2
1 1
𝑥 𝑡 𝑡 1 −
∫0 𝑑𝑡 peut se calculer directement en remarquant que √1−𝑡 2 = 𝑡(1 − 𝑡 2 )−2 = − 2 𝑢′(𝑡)(𝑢(𝑡)) 2
√1−𝑡 2
avec 𝑢(𝑡) = 1 − 𝑡 2
Donc
𝑥
𝑡 1 𝑥 1 1
∫ 𝑑𝑡 = [−(𝑢(𝑡))2 ] = −(𝑢(𝑥 ))2 + (𝑢(0))2 = −√ 1 − 𝑥 2 + 1
0 √1 − 𝑡 2 0
27
Calculs de primitives Pascal Lainé

Sinon on pose 𝑡 = sin(𝑢) ⇔ 𝑢 = arcsin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑡 = cos(𝑢) 𝑑𝑢


√1 − 𝑡 2 = √1 − sin2 (𝑢) = √cos 2 (𝑢) = |cos(𝑢)|
𝜋 𝜋
Mais −1 ≤ 𝑥 ≤ 1 donc −1 ≤ 𝑡 ≤ 1 donc on peut prendre – 2 ≤ 𝑢 ≤ 2 et alors cos(𝑢) ≥ 0.
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = arcsin(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = arcsin(𝑥 )
𝑥 arcsin(𝑥) arcsin(𝑥)
𝑡 sin(𝑢) arcsin(𝑥)
∫ 𝑑𝑡 = ∫ cos(𝑢) 𝑑𝑢 = ∫ sin(𝑢) 𝑑𝑢 = [− cos(𝑢)]0
0 √1 − 𝑡
2
0 cos ( 𝑢 ) 0

= − cos(arcsin(𝑥 )) + cos(0) = −√1 − 𝑥 2 + 1


Encore une autre méthode, on fait le changement de variable 𝑣 = 𝑡 2 parce que l’on a remarqué qu’au
1
numérateur le « 𝑡 » était, à une constante multiplicative près, la dérivée de 𝑣 et que √1−𝑡 2 ne dépend que
de 𝑣 = 𝑡 2 .
𝑑𝑣 = 2𝑡𝑑𝑡
𝑡=0⇒𝑣=0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑣 = 𝑥2
𝑥 2 2 2
𝑡 1 𝑥 𝑑𝑣 1 𝑥 1 1 1 𝑥 1
∫ 𝑑𝑡 = ∫ = ∫ (1 − 𝑣 )− 2 𝑑𝑣 = [−2(1 − 𝑣 )2] = −(1 − 𝑥 2 )2 + 1
0 √1 − 𝑡
2 2 0 √1 − 𝑣 2 0 2 0

𝑥 𝑡
𝐹13 (𝑥 ) = [𝑡 arcsin(𝑡)]0𝑥 − ∫0 𝑑𝑡 = 𝑥 arcsin(𝑥 ) + √1 − 𝑥 2 − 1
√1−𝑡 2
Allez à : Exercice 6

14.
𝑥
𝐹14 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 arcsin(𝑡)𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 𝑡2
𝑢 (𝑡 ) = 2
1
𝑣(𝑡) = arcsin(𝑡) ′(
𝑣 𝑡) = √1−𝑡 2
𝑥 𝑡2
𝑥 𝑡2
𝐹14 (𝑥 ) = ∫0 𝑡 arcsin(𝑡)𝑑𝑡 = [ 2 arcsin(𝑡)] − ∫𝑥 2 𝑑𝑡
0 0 √1−𝑡 2
𝑥 𝑥
𝑡2 1 𝑥 𝑡2
𝐹14 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 arcsin(𝑡)𝑑𝑡 = [ arcsin(𝑡)] − ∫ 𝑑𝑡
0 2 0
2 0 √1 − 𝑡 2
𝑥 𝑡2
Pour le calcul de ∫0 𝑑𝑡
√1−𝑡 2
On pose 𝑡 = sin(𝑢) ⇔ 𝑢 = arcsin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑡 = cos(𝑢) 𝑑𝑢
√1 − 𝑡 2 = √1 − sin2 (𝑢) = √cos 2 (𝑢) = |cos(𝑢)|
𝜋 𝜋
Mais −1 ≤ 𝑥 ≤ 1 donc −1 ≤ 𝑡 ≤ 1 donc on peut prendre – 2 ≤ 𝑢 ≤ et alors cos(𝑢) ≥ 0.
2
𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = arcsin(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = arcsin(𝑥 )
𝑥 arcsin(𝑥) arcsin(𝑥)
𝑡2 sin2 (𝑢)
∫ 𝑑𝑡 = ∫ cos(𝑢) 𝑑𝑢 = ∫ sin2 (𝑢) 𝑑𝑢
0 √1 − 𝑡
2
0 cos ( 𝑢 ) 0
Il faut linéariser sin2 (𝑢) ou ce qui revient au même utiliser la formule
1 − cos(2𝑢)
sin2 (𝑢) =
2

28
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑥 arcsin(𝑥) arcsin(𝑥)
𝑡2 1 − cos(2𝑢) 1 1
∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑢 = [𝑢 − sin(2𝑢)]
0 √1 − 𝑡
2
0 2 2 2 0
1 1
= arcsin(𝑥 ) − sin(2 arcsin(2𝑢))
2 4
1 1 1 1
= arcsin(𝑥 ) − × 2 sin(arcsin(𝑥 )) cos(arcsin(𝑥 )) = arcsin(𝑥 ) − 𝑥 √1 − 𝑥 2
2 4 2 2
Par conséquent
𝑥 𝑥
𝑡2 1 𝑥 𝑡2
𝐹14 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 arcsin(𝑡)𝑑𝑡 = [ arcsin(𝑡)] − ∫ 𝑑𝑡
0 2 0
2 0 √1 − 𝑡 2

𝑥2 1 1 1 2𝑥 2 − 1 1
( )
= arcsin 𝑥 − ( ( ) √ 2
arcsin 𝑥 − 𝑥 1 − 𝑥 =) arcsin(𝑥 ) + 𝑥√1 − 𝑥 2
2 2 2 2 4 4
Allez à : Exercice 6

15. Pour faire une intégration par parties on écrit 𝐹15 (𝑥) sous la forme
𝑥
𝐹15 (𝑥 ) = ∫ 1 × arctan(𝑡) 𝑑𝑡
0
𝑥
𝐹15 (𝑥 ) = ∫0 1 × arctan(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
1
𝑣(𝑡) = arctan(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = 1+𝑡 2
𝑥 𝑥 𝑡
𝐹15 (𝑥 ) = ∫0 1 × arctan(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡arctan(𝑡)]0𝑥 − ∫0 𝑑𝑡
1+𝑡 2
𝑥 𝑥
𝑡 1 𝑥 2𝑡
𝐹15 (𝑥 ) = ∫ 1 × arctan(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 arctan(𝑡)]0𝑥 − ∫ 2
𝑑𝑡 = 𝑥 arctan ( 𝑥 ) − ∫ 𝑑𝑡
0 0 1+𝑡 2 0 1 + 𝑡2
1 1
= 𝑥 arctan(𝑥 ) − [ln(1 + 𝑡 2 )]0𝑥 = 𝑥 arctan(𝑥 ) − ln(1 + 𝑥 2 )
2 2
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1. Pour 𝐹1 on peut faire deux intégrations par parties

∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑢 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥
𝑣(𝑥 ) = cos(𝑥) 𝑣 ′(𝑥 ) = −sin(𝑥)
𝐹1 (𝑥 ) = [𝑒 𝑥 cos(𝑥 )] − ∫ 𝑒 𝑥 (− sin(𝑥 ))𝑑𝑥

𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) + ∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) 𝑑𝑥

∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑢 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥
𝑣(𝑥 ) = sin(𝑥 ) 𝑣 ′(𝑥 ) = cos(𝑥)
∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) 𝑑𝑥 = [𝑒 𝑥 sin(𝑥 )] − ∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥

∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) − ∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥


Donc

29
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) + (𝑒 𝑥 sin(𝑥 ) − ∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥) ⇔ 𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 (cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) − 𝐹1 (𝑥 )


1 1
⇔ 2𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 (cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) ⇔ 𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ( cos(𝑥 ) + sin(𝑥 ))
2 2
Il ne reste plus qu’à rajouter une constante
1 1
𝐹1 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ( cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) + 𝐾
2 2
Deuxième méthode
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑥 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑒 𝑥 ℛ𝑒(𝑒 𝑖𝑥 )𝑑𝑥 = ∫ ℛ𝑒(𝑒 𝑥 𝑒 𝑖𝑥 )𝑑𝑥 = ∫ ℛ𝑒(𝑒 (1+𝑖)𝑥 )𝑑𝑥
1 (1+𝑖)𝑥
= ℛ𝑒 (∫ 𝑒 (1+𝑖)𝑥 𝑑𝑥) = ℛ𝑒 ( 𝑒 )+𝐾
1+𝑖
1−𝑖 𝑥
= ℛ𝑒 ( 𝑒 (cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ))) + 𝐾
2
𝑒𝑥 𝑒𝑥
= ℛ𝑒 (cos(𝑥 ) − 𝑖 cos(𝑥 ) + 𝑖 sin(𝑥 ) + sin(𝑥 )) + 𝐾 = (cos(𝑥 ) + sin(𝑥 )) + 𝐾
2 2
Allez à : Exercice 7

2. A l’aide d’une intégration par partie

ln(𝑥)
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 −𝑛 ln(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑥𝑛
𝑢′ (𝑥 ) = 𝑥 −𝑛 1 1
𝑢(𝑥 ) = −𝑛+1 𝑥 −𝑛+1 = − 𝑛−1 × 𝑥𝑛−1
1

𝑣(𝑥 ) = ln(𝑥) 1
𝑣 ′ (𝑥 ) = 𝑥
ln(𝑥) −1 1
𝐹2 (𝑥 ) = [− (𝑛−1)𝑥𝑛−1] − ∫ 𝑛−1 × 𝑥𝑛 𝑑𝑥
ln(𝑥 ) 1 ln(𝑥 ) 1
𝐹2 (𝑥 ) = − 𝑛−1
— 1𝑛 − 1 × 𝑛 𝑑𝑥 = − 𝑛−1
+ ∫ 𝑥 −𝑛 𝑑𝑥
(𝑛 − 1)𝑥 𝑥 (𝑛 − 1)𝑥 𝑛−1
ln(𝑥 ) 1 1
=− + × 𝑥 −𝑛+1 + 𝐾
(𝑛 − 1)𝑥 𝑛−1 𝑛 − 1 −𝑛 + 1
ln(𝑥 ) 1 1 ln(𝑥 ) 1
=− 𝑛−1
+ × 𝑥 −𝑛+1 + 𝐾 = − 𝑛−1
− +𝐾
(𝑛 − 1)𝑥 𝑛 − 1 −𝑛 + 1 (𝑛 − 1)𝑥 (𝑛 − 1)2 𝑥 𝑛−1
Allez à : Exercice 7

3. A l’aide d’une intégration par partie

∫ 𝑥 arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑥 𝑥2
𝑢 (𝑥 ) =
2
𝑣(𝑥 ) = arctan(𝑥) ′( 1
𝑣 𝑥 ) = 1+𝑥2
𝑥2 1 𝑥2
𝐹3 (𝑥 ) = [ 2 arctan(𝑥 )] − ∫ 𝑑𝑥
2 1+𝑥 2
𝑥2 1 𝑥2 𝑥2 1 𝑥2 + 1 − 1
𝐹3 (𝑥 ) = ( )
arctan 𝑥 − ∫ ( )
𝑑𝑥 = arctan 𝑥 − ∫ 𝑑𝑥
2 2 1 + 𝑥2 2 2 1 + 𝑥2
𝑥2 1 𝑥2 + 1 −1 𝑥2 1 1
( )
= arctan 𝑥 − ∫ ( + ) 𝑑𝑥 = arctan ( 𝑥 ) − ∫ (1 − ) 𝑑𝑥
2 2 1 + 𝑥2 1 + 𝑥2 2 2 1 + 𝑥2
𝑥2 1 1 𝑥
= arctan(𝑥 ) − (𝑥 − arctan(𝑥 )) + 𝐾 = (𝑥 2 − 1) arctan(𝑥 ) − + 𝐾
2 2 2 2
Allez à : Exercice 7

30
Calculs de primitives Pascal Lainé

4. On cherche une primitive de la forme


𝐹4 (𝑥 ) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 )𝑒 𝑥 + 𝐾
′( )
𝐹4 𝑥 = (2𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 + (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 )𝑒 𝑥 = (𝑎𝑥 2 + (2𝑎 + 𝑏)𝑥 + 𝑏 + 𝑐 )𝑒 𝑥
𝑥

(𝑥 2 + 𝑥 + 1)𝑒 𝑥 = (𝑎𝑥 2 + (2𝑎 + 𝑏)𝑥 + 𝑏 + 𝑐 )𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 2 + 𝑥 + 1 = 𝑎𝑥 2 + (2𝑎 + 𝑏)𝑥 + 𝑏 + 𝑐


𝑎=1 𝑎=1
⇔ {2𝑎 + 𝑏 = 1 ⇔ {𝑏 = −1
𝑏+𝑐 =1 𝑐=2
Donc
𝐹4 (𝑥 ) = (𝑥 2 − 𝑥 + 2)𝑒 𝑥 + 𝐾
On aurait pu faire aussi deux intégrations par partie.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1.
1 𝑎 𝑏
= +
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 = 0
1
𝑎=[ ] = −1
𝑥 − 1 𝑥=0
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1
𝑏=[ ] =1
𝑥 𝑥=1
1 −1 1
= +
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥−1
𝑑𝑥 −1 1 𝑥−1
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ = ∫( + ) 𝑑𝑥 = − ln|𝑥 | + ln|𝑥 − 1| + 𝐾 = ln | |+𝐾
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥−1 𝑥
Allez à : Exercice 8

2.
1 1 −1 𝑎 𝑏
= = = +
1 − 𝑥 2 −(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 − 1 𝑥 + 1
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1 1
𝑎 = [− ] =−
𝑥 + 1 𝑥=1 2
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
1 1
𝑏 = [− ] =
𝑥 − 1 𝑥=−1 2
1 1
𝑑𝑥 −2
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ = ∫ ( + 2 ) 𝑑𝑥 = 1 (− ln|𝑥 − 1| + ln|𝑥 + 1|) + 𝐾 = 1 ln |𝑥 + 1| + 𝐾
1 − 𝑥2 𝑥−1 𝑥+1 2 2 𝑥−1

Remarque :
𝐹2 (𝑥 ) = argth(𝑥 ) + 𝐾
A condition que l’on cherche une intégrale sur l’intervalle ] − 1,1[, sinon c’est faux.
On peut éventuellement décomposer de la façon suivante :
1 1
1 1 𝑎 𝑏 2
2
= = + = + 2
1−𝑥 (1 − 𝑥 )(𝑥 + 1) 1 − 𝑥 𝑥 + 1 1 − 𝑥 𝑥 + 1
Mais alors il faut faire attention

31
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑑𝑥
∫ = − ln|1 − 𝑥 | + 𝐾 = − ln|𝑥 − 1| + 𝐾
1−𝑥
Allez à : Exercice 8

3.
Première méthode
1 1 𝑎 𝑏 𝑐
= = + +
𝑥 (𝑥 2 − 1) 𝑥(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 − 1 𝑥 + 1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 = 0
1
𝑎=[ ] = −1
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥=0
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1 1
𝑏=[ ] =
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥=1 2
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
1 1
𝑐=[ ] =
𝑥(𝑥 − 1) 𝑥=−1 2
1 1
𝑑𝑥 −1 2 1 1
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 2
= ∫( + + 2 ) 𝑑𝑥 = − ln|𝑥 | + ln|𝑥 − 1| + ln|𝑥 + 1| + 𝐾
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥−1 𝑥+1 2 2

√|𝑥 2 − 1|
= ln +𝐾
|𝑥 |
Deuxième méthode
𝑑𝑥 𝑥𝑑𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ = ∫
𝑥(𝑥 2 − 1) 𝑥 2 (𝑥 2 − 1)
On pose 𝑡 = 𝑥 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 2𝑥𝑑𝑥
𝑥𝑑𝑥 1 𝑑𝑡 1 1 𝑡−1 1 𝑥2 − 1
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 2 2 = ∫ = 𝐹1 (𝑡) = ln | | + 𝐾 = ln | 2 | + 𝐾
𝑥 (𝑥 − 1) 2 𝑡(𝑡 − 1) 2 2 𝑡 2 𝑥
Allez à : Exercice 8

4. Il faut faire une division euclidienne


𝑥 3 = 𝑥 3 + 4𝑥 − 4𝑥 = 𝑥 (𝑥 2 + 4) − 4𝑥
Donc
𝑥3 4𝑥
= 𝑥 −
𝑥2 + 4 𝑥2 + 4
4𝑥 2𝑥 𝑥2
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ (𝑥 − 2 ) 𝑑𝑥 = ∫ (𝑥 − 2 2 ) 𝑑𝑥 = − 2 ln(𝑥 2 + 4) + 𝐾
𝑥 +4 𝑥 +4 2
Remarque :
La valeur absolu dans le logarithme est inutile puisque 𝑥 2 + 4 > 0.
Allez à : Exercice 8

5.
𝑥 1 2𝑥 1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 2 𝑑𝑥 = ln(𝑥 2 + 4) + 𝐾
𝑥2 +4 2 𝑥 +4 2
Allez à : Exercice 8

32
Calculs de primitives Pascal Lainé

6. Il faudrait faire une division mais


𝑥2 𝑥2 + 3 − 3 3
= = 1 −
𝑥2 + 3 𝑥2 + 3 𝑥2 + 3
2
𝑥 3 𝑑𝑥
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 2 𝑑𝑥 = 𝐹6 (𝑥 ) = ∫ (1 − 2 ) 𝑑𝑥 = 𝑥 − 3 ∫ 2
𝑥 +3 𝑥 +3 𝑥 2 + (√3)
1 𝑥 𝑥
= 𝑥−3× arctan ( ) + 𝐾 = 𝑥 − √3 arctan ( )+𝐾
√3 √3 √3
Allez à : Exercice 8

7.
1 1 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
= = + + +
𝑥 2 (𝑥 2 − 1) 𝑥 2 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 2 𝑥 − 1 𝑥 + 1
2
On multiplie par 𝑥 , puis 𝑥 = 0
1
𝑏=[ ] = −1
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥=0
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1 1
𝑐=[ ] =
𝑥 2 (𝑥 + 1) 𝑥=1 2
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
1 1
𝑑=[ ] =−
𝑥 2 (𝑥− 1) 𝑥=−1 2
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0= 𝑎+𝑐+𝑑 ⇔𝑎 =0
1 1
1 1 −1 −2
= = + 2 +
𝑥 2 (𝑥 2 − 1) 𝑥 2 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 2 𝑥 − 1 𝑥 + 1
1 1
1 −1 −2 1 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 2 2 𝑑𝑥 = ∫ ( 2 + 2 + ) 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑥 −2 𝑑𝑥 + ∫ − ∫
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥−1 𝑥+1 2 𝑥−1 2 𝑥+1
1 1 1 1 𝑥−1
= −[−𝑥 −1 ] + ln|𝑥 − 1| − ln|𝑥 + 1| + 𝐾 = + ln | |+𝐾
2 2 𝑥 2 𝑥+1
Allez à : Exercice 8

8.
1 1 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑒
= = + + + +
𝑥 (𝑥 2− 1) 2 2
𝑥 (𝑥 − 1) (𝑥 + 1) 2 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1) 2 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
Cela risque d’être long, rusons :
1 𝑥𝑑𝑥
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ 2 2
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 (𝑥 − 1)2
On pose 𝑡 = 𝑥 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 2𝑥𝑑𝑥
1 𝑑𝑡
𝐹8 (𝑥 ) = ∫
2 𝑡(𝑡 − 1)2
1 𝑎 𝑏 𝑐
2
= + +
𝑡(𝑡 − 1) 𝑡 𝑡 − 1 (𝑡 − 1)2
C’est déjà beaucoup mieux
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0

33
Calculs de primitives Pascal Lainé

1
𝑎=[ ] =1
(𝑡 − 1)2 𝑡=0
On multiplie par (𝑡 − 1)2 , puis 𝑡 = 1
1
𝑐=[ ] =1
𝑡 𝑡=1
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = −1
1 1 1 1
= − +
𝑡(𝑡 − 1)2 𝑡 𝑡 − 1 (𝑡 − 1)2
1 1 1 1 1 1 1
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ ( − + 2
) 𝑑𝑡 = ln|𝑡| − ln|𝑡 − 1| + ∫(𝑡 − 1)−2 𝑑𝑡
2 𝑡 𝑡 − 1 (𝑡 − 1) 2 2 2
2
1 𝑡 1 1 𝑥 1 1
= ln | | + [(𝑡 − 1)−1 ] + 𝐾 = ln | 2 |+ × 2 +𝐾
2 𝑡−1 2 2 𝑥 −1 2 𝑥 −1
Allez à : Exercice 8

9.
1 1 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
= = + + +
(𝑥 2 − 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
On multiplie par (𝑥 − 1)2 , puis 𝑥 = 1
1 1
𝑏=[ ] =
(𝑥 + 1)2 𝑥=1 4
On multiplie par (𝑥 + 1)2 , puis 𝑥 = −1
1 1
𝑑=[ 2
] =
(𝑥 + 1) 𝑥=1 4
𝑥=0
1
1 = −𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝑑 ⇔ −𝑎 + 𝑐 =
2
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0= 𝑎+𝑐
On en déduit aisément que :
1 1
𝑎=− 𝑒𝑡 𝑐 =
4 4
1 1 −1 1 1 1
2 2
= ( + 2
+ + )
(𝑥 − 1) (𝑥 + 1) 4 𝑥 − 1 (𝑥 − 1) 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
1 1 −1 1 1 1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( + + + ) 𝑑𝑥
(𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2 4 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
1
= (− ln|𝑥 − 1| + ln|𝑥 + 1| + ∫((𝑥 − 1)−2 + (𝑥 + 1)−2 )𝑑𝑥)
4
1 𝑥−1
= (ln | | + [−(𝑥 − 1)−1 − (𝑥 + 1)−1 ]) + 𝐾
4 𝑥+1
1 𝑥−1 1 1 1 1 𝑥−1 1 2𝑥
= ln | |− ( + ) + 𝐾 = ln | |− +𝐾
4 𝑥+1 4 𝑥−1 𝑥+1 4 𝑥+1 4 (𝑥 2 − 1)
1 𝑥−1 1 𝑥
= ln | |− 2
+𝐾
4 𝑥+1 2 (𝑥 − 1)
Allez à : Exercice 8

10.

34
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑒 𝑓
= 2 = + 2+ + + +
𝑥 2 (𝑥 2
− 1) 2 2
𝑥 (𝑥 − 1) (𝑥 + 1) 2 𝑥 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1) 2 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
Là cela risque d’être long.
En effet, on peut facilement déterminer 𝑏, 𝑑 et 𝑓, ensuite en multipliant par 𝑥 puis faire tendre 𝑥 → +∞,
on trouve une autre relation, il en manque encore 2 (car il y a 6 coefficients), mais on ne peut pas faire
𝑥 = 0, ni 𝑥 = 1, ni 𝑥 = −1, à mon avis 𝑥 = 𝑖 donnerait de bon résultats mais on va être un peu
astucieux et cela va s’arranger relativement simplement.
1 − 𝑥2 + 𝑥2 1 − 𝑥2 𝑥2 1 1
= + = − +
𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2 𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2 𝑥 2 (𝑥 2 − 1)2 𝑥 2 (𝑥 2 − 1) (𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2
1 1 1
𝐹10 (𝑥 ) = ∫ 2 2 2
𝑑𝑥 = ∫ (− 2 2 + ) 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 (𝑥 − 1) (𝑥 − 1) (𝑥 + 1)2
2

𝑑𝑥 1
= −∫ 2 2 +∫ 𝑑𝑥 = −𝐹7 (𝑥 ) + 𝐹9 (𝑥)
𝑥 (𝑥 − 1) (𝑥 − 1) (𝑥 + 1)2
2

Par conséquent
1 1 𝑥−1 1 𝑥−1 1 2𝑥
𝐹10(𝑥 ) = −𝐹7 (𝑥 ) + 𝐹9 (𝑥) = − ( + ln | |) + ln | |− +𝐾
𝑥 2 𝑥+1 4 𝑥+1 4 (𝑥 2 − 1)
1 1 𝑥−1 1 𝑥
= − − ln | |− +𝐾
𝑥 4 𝑥+1 2 (𝑥 2 − 1)
Allez à : Exercice 8

11.
𝑥+1 𝑥 1
𝐹11 (𝑥 ) = ∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ 2 2
𝑑𝑥 + ∫ 2 𝑑𝑥
(𝑥 + 1) (𝑥 + 1) (𝑥 + 1)2
𝑥 1 2𝑥 1 −1
∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ 2 2
𝑑𝑥 = × 2
(𝑥 + 1) 2 (𝑥 + 1) 2 𝑥 +1
1
∫ (𝑥2 +1)2 𝑑𝑥 est le cas le plus compliqué des fractions rationnelles, il y a deux méthodes
Première méthode
1 1
arctan(𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 1 × 2 𝑑𝑥
𝑥2 +1 𝑥 +1
Et on intègre par parties
1
∫ 1 × 𝑥2 +1 𝑑𝑥
𝑢 ′ (𝑥 ) = 1 𝑢 (𝑥 ) = 𝑥
1 2𝑥
𝑣(𝑥 ) = 𝑥2 +1 𝑣 ′(𝑥 ) = − (𝑥2 +1)2
1 𝑥 (−2𝑥)
∫ 𝑥2 +1 𝑑𝑥 = [𝑥2 +1] − ∫𝑥 𝑥 2 +1
𝑑𝑥
1 𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥2 + 1 − 1
arctan(𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = [ ] + 2 ∫ 𝑑𝑥 = + 2 ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 + 1 𝑥2 + 1 (𝑥 2 + 1)2 𝑥2 + 1 (𝑥 2 + 1)2
𝑥 𝑥2 + 1 1
= 2 + 2∫ 2 2
𝑑𝑥 − 2 ∫ 2 𝑑𝑥
𝑥 +1 (𝑥 + 1) (𝑥 + 1)2
𝑥 1 1
= 2 + 2∫ 2 𝑑𝑥 − 2 ∫ 2 𝑑𝑥
𝑥 +1 𝑥 +1 (𝑥 + 1)2
𝑥 1
= 2 + 2 arctan(𝑥 ) − 2 ∫ 2 𝑑𝑥
𝑥 +1 (𝑥 + 1)2
Donc
1 𝑥 1 1 𝑥 1
2∫ 𝑑𝑥 = + arctan ( 𝑥 ) ⇒ ∫ 𝑑𝑥 = × + arctan(𝑥 ) + 𝐾
(𝑥 2 + 1)2 𝑥2 + 1 (𝑥 2 + 1)2 2 𝑥2 + 1 2
35
Calculs de primitives Pascal Lainé

Deuxième méthode
On fait le changement de variable 𝑥 = tan(𝑡) ⇔ 𝑑𝑥 = (1 + tan2 (𝑡))𝑑𝑡
1 1 + tan2 (𝑡) 𝑑𝑡 2
1 + cos(2𝑡)
∫ 2 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ = ∫ cos (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
(𝑥 + 1)2 (1 + tan2 (𝑡))2 1 + tan2 (𝑡) 2
1 1 1 1 1 1 sin(𝑡)
= (𝑡 + sin(2𝑡)) + 𝐾 = 𝑡 + × 2 sin(𝑡) cos(𝑡) = 𝑡 + cos 2 (𝑡)
2 2 2 4 2 (
2 cos 𝑡 )
1 1 sin(𝑡) 1 1 1 1
= 𝑡+ × × = arctan(𝑥 ) + 𝑥
2 2 cos(𝑡) 1 + tan2 (𝑡) 2 2 1 + 𝑥2
1 −1 1 1 𝑥 1 𝑥−1 1
𝐹11 (𝑥 ) = × 2 + arctan(𝑥 ) + × 2
+𝐾 = × 2 + arctan(𝑥 ) + 𝐾
2 𝑥 +1 2 2 1+𝑥 2 𝑥 +1 2
Allez à : Exercice 8

2𝑥+3
12. A priori il faut décomposer (𝑥−2)(𝑥+5) en éléments simples mais (𝑥 − 2)(𝑥 + 5) = 𝑥 2 + 3𝑥 − 10
2𝑥+3 𝑢′ (𝑥)
Donc (𝑥−2)(𝑥+5) est de la forme et alors
𝑢(𝑥)
𝐹12 (𝑥 ) = ln|𝑥 2 + 3𝑥 − 10| + 𝐾
Allez à : Exercice 8

13.
𝑥 𝑎 𝑏 𝑐
= + +
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1)(𝑥 + 3) 𝑥 − 1 𝑥 + 1 𝑥 + 3
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
𝑥 1
𝑎=[ ] =
(𝑥 + 1)(𝑥 + 3) 𝑥=1 8
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
𝑥 1
𝑏=[ ] =
(𝑥 − 1)(𝑥 + 3) 𝑥=−1 4
On multiplie par 𝑥 + 3, puis 𝑥 = −3
𝑥 3
𝑐=[ ] =−
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥=−3 8
1 1 3
−8 1 1 3
𝐹13 (𝑥 ) = ∫ ( 8 + 4 + ) 𝑑𝑥 = ln|𝑥 − 1| + ln|𝑥 + 1| − ln|𝑥 + 3| + 𝐾
𝑥−1 𝑥+1 𝑥+3 8 4 8

Allez à : Exercice 8

14.
𝑥 4 − 𝑥 2 − 2 = 𝑋2 − 𝑋 − 2
Ce polynôme a deux racines 𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 2 donc
𝑥 4 − 𝑥 2 − 2 = 𝑋 2 − 𝑋 − 2 = (𝑋 + 1)(𝑋 − 2) = (𝑥 2 + 1)(𝑥 2 − 2) = (𝑥 2 + 1)(𝑥 − √2)(𝑥 + √2)
1 1 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑐 𝑑
4 2
= = 2 + +
𝑥 − 𝑥 − 2 (𝑥 2 + 1)(𝑥 − √2)(𝑥 + √2) 𝑥 + 1 𝑥 − √2 𝑥 + √2
On multiplie par 𝑥 2 + 1, puis 𝑥 = 𝑖
1 1 1
𝑎𝑖 + 𝑏 = [ ] =[ ] =−
(𝑥 − √2)(𝑥 + √2) 𝑥2 − 2 𝑥=𝑖 3
𝑥=𝑖
1
Donc 𝑎 = 0 et 𝑏 = − 3

36
Calculs de primitives Pascal Lainé

On multiplie par 𝑥 − √2, puis 𝑥 = √2


1 1 √2
𝑐=[ ] = =
(𝑥 2 + 1)(𝑥 + √2) 3 × 2√2 12
𝑥=√2
On multiplie par 𝑥 + √2, puis 𝑥 = −√2
1 −1 √2
𝑑=[ ] = =−
(𝑥 2 + 1)(𝑥 − √2) 3 × 2√2 12
𝑥=− √2
1 √2 √2
−3 − 12
𝐹14 (𝑥 ) = ∫ ( 2 + 12 + ) 𝑑𝑥
𝑥 + 1 𝑥 − √2 𝑥 + √2

1 √2 √2 √2 √2
= − arctan(𝑥 ) + ln |𝑥 − | − ln |𝑥 + | + 𝐾
3 12 12 12 12
√2
1 √2 𝑥−
= − arctan(𝑥 ) + ln | 12 | + 𝐾
3 12 √2
𝑥+
12
Allez à : Exercice 8

15. 𝑥 2 + 2𝑥 + 5 n’a pas de racine réelle.


1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐
= + 2
(𝑥 + 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 5) 𝑥 + 2 𝑥 + 2𝑥 + 5
On multiplie par 𝑥 = 2, puis 𝑥 = −2
1 1
𝑎=[ 2 ] =
𝑥 + 2𝑥 + 5 𝑥=−2 5
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
1
0=𝑎+𝑏 ⇔𝑏 =−
5
𝑥=0
1 𝑎 𝑐 1 5
= + ⇔ 1 = 5𝑎 + 2𝑐 ⇔ 𝑐 = − 𝑎 = 0
10 2 5 2 2
1 1
− 𝑥 1 1 𝑥
𝐹15(𝑥 ) = ∫ ( 5 + 2 5 ) 𝑑𝑥 = ln|𝑥 + 2| − ∫ 2 𝑑𝑥
𝑥 + 2 𝑥 + 2𝑥 + 5 5 5 𝑥 + 2𝑥 + 5
𝑥 𝑥
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
𝑥2
+ 2𝑥 + 5 (𝑥 + 2)2 + 1
On pose 𝑡 = 𝑥 + 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 − 2 ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
𝑥 𝑡−2 𝑡 1 1
∫ 2 𝑑𝑥 = ∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 2 𝑑𝑡 − 2 ∫ 2 𝑑𝑡 = ln(𝑡 2 + 1) − 2 arctan(𝑡) + 𝐾
𝑥 + 2𝑥 + 5 𝑡 +1 𝑡 +1 𝑡 +1 2
1
= ln((𝑥 + 2)2 + 1) − 2 arctan(𝑥 + 2) + 𝐾
2
1
= ln(𝑥 2 + 2𝑥 + 5) − 2 arctan(𝑥 + 2) + 𝐾
2
1 1 1
𝐹15 (𝑥 ) = ln|𝑥 + 2| − ( ln(𝑥 2 + 2𝑥 + 5) − 2 arctan(𝑥 + 2)) + 𝐾
5 5 2
1 1 2
= ln|𝑥 + 2| − ln(𝑥 2 + 2𝑥 + 5) + arctan(𝑥 + 2) + 𝐾
5 10 5
Allez à : Exercice 8

37
Calculs de primitives Pascal Lainé

16. C’est très difficile.


16 𝑎 𝑏 𝑐𝑥 + 𝑑 𝑒𝑥 + 𝑓 ℎ𝑥 + 𝑗
= + 2+ 2 + 2 + 2
𝑥 2 (𝑥 2
+ 2) 3 𝑥 𝑥 𝑥 + 2 (𝑥 + 2) 2 (𝑥 + 2)3
16
est paire donc
𝑥 2 (𝑥 2 +2)3
16 𝑎 𝑏 −𝑐𝑥 + 𝑑 −𝑒𝑥 + 𝑓 −ℎ𝑥 + 𝑗
= + + + +
𝑥 2 (𝑥 2
+ 2) 3 −𝑥 (−𝑥) 2 2 2
(−𝑥) + 2 ((−𝑥) + 2) 2 ((−𝑥)2 + 2)3
On en déduit que :
𝑎=𝑐=𝑒=ℎ=0
16 𝑏 𝑑 𝑓 𝑗
2 2 3
= 2+ 2 + 2 2
+ 2
𝑥 (𝑥 + 2) 𝑥 𝑥 + 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2)3
On multiplie par 𝑥 2 puis 𝑥 = 0
16
𝑏=[ 2 ] =2
(𝑥 + 2)3 𝑥=0
On multiplie par (𝑥 2 + 2)3 puis 𝑥 = 𝑖 √2
16
𝑗=[ ] = −8
𝑥 2 𝑥=𝑖√2
On multiplie par 𝑥 2 , puis 𝑥 2 → +∞
0 = 𝑏 + 𝑑 ⇔ 𝑑 = −2
𝑥=𝑖
−16 = −𝑏 + 𝑑 + 𝑓 + 𝑗 ⇔ −16 = −2 − 2 + 𝑓 − 8 ⇔ 𝑓 = −4
16 2 2 4 8
2 2 3
= 2− 2 − 2 2
− 2
𝑥 (𝑥 + 2) 𝑥 𝑥 + 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2)3
16𝑑𝑥 2 2 4 8
𝐹16 (𝑥 ) = ∫ 2 2 = ∫ ( − − − ) 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 + 2)3 𝑥 2 𝑥 2 + 2 (𝑥 2 + 2)2 (𝑥 2 + 2)3
2 2 𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
=− − arctan ( ) − 4 ∫ 2 − 8 ∫ 3
𝑥 √2 √2 𝑥 2 𝑥 2
4 (( ) + 1) 8 (( ) + 1)
√2 √2
2 2 𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
=− − arctan ( ) − ∫ 2 −∫ 3
𝑥 √2 √2 𝑥 2 𝑥 2
(( ) + 1) (( ) + 1)
√2 √2
𝑥
Dans les deux intégrales on fait le changement de variable 𝑡 = ⇔ 𝑥 = √2𝑡 ⇒ 𝑑𝑥 = √2𝑑𝑡
√2
2 𝑥 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐹16(𝑥 ) = − − √2 arctan ( ) − √2 ∫ 2 − √2 ∫
𝑥 √2 (𝑡 + 1)2 (𝑡 2 + 1)3
Or
1 1 𝑥 1
∫ 𝑑𝑥 = × + arctan(𝑥 )
(𝑥 2 + 1)2 2 𝑥2 + 1 2
D’après le cours, ce que l’on a revu dans le calcul de 𝐹11 (𝑥).
Donc
𝑑𝑡 1 𝑡 1
∫ 2 = × + arctan(𝑡)
(𝑡 + 1)2 2 𝑡 2 + 1 2
𝑑𝑡 1
∫ 2 2
= ∫1 × 2 𝑑𝑡
(𝑡 + 1) (𝑡 + 1)2
On intègre par parties

38
Calculs de primitives Pascal Lainé

1
∫ 1 × (𝑡 2 +1)2 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
1 4𝑡
𝑣(𝑡) = (𝑡 2 = (𝑡 2 + 1)−2 𝑣 ′(𝑡) = − (𝑡 2
+1)2 +1)3
1 𝑡 4𝑡
∫ (𝑡 2 +1)2 𝑑𝑡 = [(𝑡 2 +1)2] − ∫ 𝑡 × (− (𝑡 2 +1)3) 𝑑𝑡
1 𝑡 𝑡2 𝑡 𝑡2 + 1 − 1
∫ 𝑑𝑡 = [ ] + 4 ∫ 𝑑𝑡 = + 4 ∫ 𝑑𝑡
(𝑡 2 + 1)2 (𝑡 2 + 1)2 (𝑡 2 + 1)3 (𝑡 2 + 1)2 (𝑡 2 + 1)3
𝑡 𝑡2 + 1 1
= 2 + 4 ∫ 𝑑𝑡 − 4 ∫ 𝑑𝑡
(𝑡 + 1)2 (𝑡 2 + 1)3 (𝑡 2 + 1)3
𝑡 1 1
= 2 2
+4∫ 2 2
𝑑𝑡 − 4 ∫ 2 𝑑𝑡
(𝑡 + 1) (𝑡 + 1) (𝑡 + 1)3
Donc
1 𝑡 1
4∫ 𝑑𝑡 = 2 + 3∫ 2 𝑑𝑡
+ 1) (𝑡 2
3 (𝑡 + 1) 2 (𝑡 + 1)2
1 1 𝑡 1 𝑡 1
∫ 2 3
𝑑𝑡 = × 2 2
+3( × 2 + arctan(𝑡))
(𝑡 + 1) 4 (𝑡 + 1) 2 𝑡 +1 2
On en déduit que
2 2 𝑥 1 𝑡 1
𝐹16 (𝑥 ) = − − arctan ( ) − 2√2 ( × 2 + arctan(𝑡))
𝑥 √2 √2 2 𝑡 +1 2
1 𝑡 1 𝑡 1
− 2√2 ( × 2 2
+ 3( × 2 + arctan(𝑡))) + 𝐾
4 (𝑡 + 1) 2 𝑡 +1 2
2 2 𝑥 𝑡 √2 𝑡
=− − arctan ( ) − √2 2 − √2 arctan(𝑡) − × 2
𝑥 √2 √2 𝑡 +1 2 (𝑡 + 1)2
− 3√2 arctan(𝑡) + 𝐾
2 𝑥 𝑥 𝑥 1 𝑥
= − − √2 arctan ( ) − 2 − √2 arctan ( ) − × 2
𝑥 √2 𝑥 √ 2 2 𝑥 2
( ) +1 (( ) + 1)
√2 √2
𝑥 2 𝑥 2𝑥 2𝑥
− 3√2 arctan ( ) + 𝐾 = − − 5√2 arctan ( ) − 2 − 2 +𝐾
√2 𝑥 √2 𝑥 + 2 (𝑥 + 2)2
Allez à : Exercice 8

17. Attention il faut faire une division euclidienne.


𝑥 (𝑥 − 1)3 = 𝑥 (𝑥 3 − 3𝑥 2 + 3𝑥 − 1) = 𝑥 4 − 3𝑥 3 + 3𝑥 2 − 𝑥
𝑥4 +1 𝑥 4 − 3𝑥 3 + 3𝑥 2 − 𝑥
𝑥 4 − 3𝑥 3 + 3𝑥 2 − 𝑥 1
3 2
3𝑥 − 3𝑥 + 𝑥 + 1
𝑥 + 1 = 1 × (𝑥 4 − 3𝑥 3 + 3𝑥 2 − 𝑥 ) + 3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1
4

Donc
𝑥4 + 1 3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1
=1+
𝑥 (𝑥 − 1)3 𝑥 (𝑥 − 1)3
3 2
3𝑥 − 3𝑥 + 𝑥 + 1 3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1
𝐹17 (𝑥 ) = ∫ (1 + ) 𝑑𝑥 = 𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 1)3 𝑥 (𝑥 − 1)3
3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
= + + +
𝑥 (𝑥 − 1)3 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2 (𝑥 − 1)3
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 = 0
39
Calculs de primitives Pascal Lainé

3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1
𝑎=[ ] = −1
(𝑥 − 1)3 𝑥=0
On multiplie par (𝑥 − 1)3 , puis 𝑥 = 1
1
𝑑=[ ] =1
𝑥 𝑥=1
On multiplie par 𝑥 puis 𝑥 → +∞
3 = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = −4
𝑥=2
3×8−3×4+2+1 𝑎 15 1
= +𝑏+𝑐+𝑑 ⇔ = − − 4 + 𝑐 + 1 ⇔ 𝑐 = 8 + 4 − 1 = 11
2×1 2 2 2
3 2
3𝑥 − 3𝑥 + 𝑥 + 1 −1 4 11 1
3
= − + 2
+
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1) (𝑥 − 1)3
3𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 1 −1 4 11 1
∫ 3
𝑑𝑥 = ∫ ( − + 2
+ ) 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1) (𝑥 − 1)3
11 1 1
= − ln|𝑥 | − 4 ln|𝑥 − 1| − − × +𝐾
𝑥 − 1 2 (𝑥 − 1)2
11 1 1
𝐹17 (𝑥 ) = 𝑥 − ln|𝑥 | − 4 ln|𝑥 − 1| − − × +𝐾
𝑥 − 1 2 (𝑥 − 1)2
Allez à : Exercice 8

18. Si on n’a rien vu il faut décomposer la fraction


1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑑𝑥 + 𝑒
= + +
𝑥(𝑥 2 + 1)2 𝑥 𝑥 2 + 1 (𝑥 2 + 1)2
2 2
On multiplie par (𝑥 + 1) puis 𝑥 = 𝑖
1 1 𝑑 = −1
𝑑𝑖 + 𝑒 = [ ] = = −𝑖 ⇒ {
𝑥 𝑥=𝑖 𝑖 𝑒=0
On multiplie par 𝑥 puis 𝑥 = 0
1
𝑎=[ 2 ] =1
(𝑥 + 1)2 𝑥=0
1
𝑥 → 𝑥(𝑥2 +1)2 est impaire donc
1 1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑑𝑥 + 𝑒
= − ⇔ + +
𝑥(𝑥 2 + 1)2 (−𝑥 )((−𝑥 )2 + 1)2 𝑥 𝑥 2 + 1 (𝑥 2 + 1)2
𝑎 −𝑏𝑥 + 𝑐 −𝑑𝑥 + 𝑒 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑑𝑥 + 𝑒
= −( + + ) ⇔ + +
−𝑥 (−𝑥 )2 + 1 ((−𝑥 )2 + 1)2 𝑥 𝑥 2 + 1 (𝑥 2 + 1)2
𝑎 𝑏𝑥 − 𝑐 𝑑𝑥 − 𝑒
= + 2 + 2 ⇒𝑐=𝑒=0
𝑥 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
Et enfin on multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = −1
1 1 −𝑥 −𝑥
2 2
= + 2 + 2
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
1 1 −𝑥 −𝑥
𝐹18 (𝑥 ) = ∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ ( + 2 + 2 ) 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2
1 1 1
= ln|𝑥 | − ln(𝑥 2 + 1) + × 2 +𝐾
2 2 𝑥 +1
Mais on peut faire mieux

40
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 𝑥𝑑𝑥
𝐹18 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 2 2
𝑥 (𝑥 2
+ 1) 2 𝑥 (𝑥 + 1)2
On peut alors faire le changement de variable 𝑡 = 𝑥 2 donc 𝑑𝑡 = 2𝑥𝑑𝑥
𝑥𝑑𝑥 1 𝑑𝑡
𝐹18 (𝑥 ) = ∫ 2 2 2
= ∫
𝑥 (𝑥 + 1) 2 𝑡(𝑡 + 1)2
Puis on décompose la fraction en éléments simple
1 𝑎 𝑏 𝑐
2
= + +
𝑡(𝑡 + 1) 𝑡 𝑡 + 1 (𝑡 + 1)2
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0
1
𝑎=[ ] =1
(𝑡 + 1)2 𝑡=0
On multiplie par (𝑡 + 1)2 puis 𝑡 = −1
1
𝑐=[ ] = −1
𝑡 𝑡=−1
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = −1
1 1 −1 −1 1 1
𝐹18 (𝑥 ) = ∫ ( + + 2
) 𝑑𝑡 = (ln|𝑡| − ln|𝑡 + 1| + )+𝐾
2 𝑡 𝑡 + 1 (𝑡 + 1) 2 𝑡+1
1 1 1 1 1
= (ln(𝑥 2 ) − ln(𝑥 2 + 1) + 2 ) + 𝐾 = ln|𝑥 | − ln(𝑥 2 + 1) − × 2 +𝐾
2 𝑥 +1 2 2 𝑥 +1
Allez à : Exercice 8
19.
Le polynôme 𝑡 2 + 2𝑡 + 4 n’admet pas de racines réelles, cette fraction est donc un élément simple, il
faut donc mettre le dénominateur sous sa forme canonique
𝑡 2 + 2𝑡 + 4 = (𝑡 + 1)2 + 3
𝑡 𝑡
∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
𝑡 + 2𝑡 + 4 (𝑡 + 1)2 + 3

Puis faire le changement de variable 𝑥 = 𝑡 + 1 ⇔ 𝑡 = 𝑥 − 1, ce qui entraine que 𝑑𝑡 = 𝑑𝑥


𝑡 𝑥−1 𝑥 1 1 1
∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 2 𝑑𝑥 = ∫ 2 𝑑𝑥 − ∫ 2 𝑑𝑥 = ln(𝑥 2 + 3) − ∫ 2 𝑑𝑥
𝑡 + 2𝑡 + 4 𝑥 +3 𝑥 +3 𝑥 +3 2 𝑥 2 + (√3)
1 1 𝑥 1 1 𝑡+1
= ln(𝑥 2 + 3) − arctan ( ) + 𝐾 = ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 4) − arctan ( )+𝐾
2 √3 √3 2 √3 √3
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1.
−𝑡 + 1 −𝑡 + 1
∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
𝑡2
+ 2𝑡 + 5 (𝑡 + 1)2 + 4
On fait le changement de variable 𝑢 = 𝑡 + 1 ⇔ 𝑡 = 𝑢 − 1, 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
−(𝑢 − 1) + 1 −𝑢 + 2 −𝑢 2
𝐺 (𝑡 ) = ∫ 2
𝑑𝑡 = ∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 2 𝑑𝑡 + ∫ 2 𝑑𝑡
𝑢 +4 𝑢 +4 𝑢 +4 𝑢 +4
1 2 𝑢 1 𝑡+1
= − ln(𝑢2 + 4) + arctan ( ) = − ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 5) + arctan ( )+𝐾
2 2 2 2 2
Allez à : Exercice 9

2. On fait une intégration par partie


41
Calculs de primitives Pascal Lainé

ln(𝑡 2 +2𝑡+5)
𝐹 (𝑡 ) = ∫ 𝑑𝑡
𝑡2
1 1
𝑢 ′ (𝑡 ) = (𝑡−1)2
𝑢(𝑡) = − 𝑡−1
( 2 2𝑡+2
𝑣(𝑡) = ln 𝑡 + 2𝑡 + 5) 𝑣 ′(𝑡) = 𝑡 2 +2𝑡+5
ln(𝑡 2 +2𝑡+5) 2𝑡+2
𝐹 (𝑡) = [− ] + ∫ (𝑡−1)(𝑡 2 +2𝑡+5) 𝑑𝑡
𝑡−1
Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
2𝑡 + 2 𝑎 𝑏𝑡 + 𝑐
= +
(𝑡 − 1)(𝑡 2 + 2𝑡 + 5) 𝑡 − 1 𝑡 2 + 2𝑡 + 5
Je multiplie par 𝑡 − 1, puis 𝑡 = 1
2𝑡 + 2 1
𝑎=[ 2 ] =
𝑡 + 2𝑡 + 5 𝑡=1 2
Je multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → +∞
1
0=𝑎+𝑏 ⇔𝑏 =−
2
𝑡 = 0,
2 𝑐 1
− = −𝑎 + ⇔ 𝑐 = −2 + 5𝑎 =
5 5 2
2𝑡 + 2 1 1 −𝑡 + 1 1 −𝑡 + 1
∫ 2
𝑑𝑡 = ∫ ( + 2 ) 𝑑𝑡 = (ln|𝑡 − 1| + ∫ 2 𝑑𝑡)
(𝑡 − 1)(𝑡 + 2𝑡 + 5) 2 𝑡 − 1 𝑡 + 2𝑡 + 5 2 𝑡 + 2𝑡 + 5
1 1 1 𝑡+1
= ln|𝑡 − 1| − ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 5) + arctan ( )+𝐾
2 4 2 2
Donc
ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 5) 1 1 1 𝑡+1
𝐹 (𝑡 ) = − + ln|𝑡 − 1| − ln(𝑡 2 + 2𝑡 + 5) + arctan ( )+𝐾
𝑡−1 2 4 2 2
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1. Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que :
2𝑥 + 1 𝑎 𝑏 𝑐
𝑓 (𝑥 ) = = + 2+
𝑥 2 (𝑥
+ 1) 𝑥 𝑥 𝑥+1
On multiplie par 𝑥 2 , puis 𝑥 = 0
2𝑥 + 1
𝑏=[ ] =1
𝑥 + 1 𝑥=0
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
2𝑥 + 1
𝑐=[ ] = −1
𝑥 2 𝑥=−1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0=𝑎+𝑐 ⇒𝑎 = 1
Par conséquent
2𝑥 + 1 1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = = + 2−
𝑥 2 (𝑥
+ 1) 𝑥 𝑥 𝑥+1
2.
1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ ln(𝑥 2 + 𝑥 ) 𝑑𝑥
𝑥2
1 1
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑥 2 𝑢 (𝑥 ) = − 𝑥
2𝑥+1
𝑣(𝑥 ) = ln(𝑥 2 + 𝑥 ) 𝑣 ′(𝑥 ) = 𝑥2 +𝑥
1 2𝑥+1
𝐹 (𝑥 ) = − 𝑥 ln(𝑥 2 + 𝑥 ) − ∫ −𝑥(𝑥2 +𝑥) 𝑑𝑥
42
Calculs de primitives Pascal Lainé

Donc
1 2𝑥 + 1 1 1 1 1
𝐹 (𝑥 ) = − ln(𝑥 2 + 𝑥 ) + ∫ 2 𝑑𝑥 = − ln(𝑥 2 + 𝑥 ) + ∫ ( + 2 − ) 𝑑𝑥
𝑥 𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥+1
1 1
= − ln(𝑥 2 + 𝑥 ) + ln|𝑥 | − − ln|𝑥 + 1| + 𝐾, 𝐾 ∈ ℝ
𝑥 𝑥
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1.
𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ =∫ 2 = arctan ( ) + 𝐾
𝑥2 +5 𝑥 2 + (√5) √5 √5
Allez à : Exercice 11

2.
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ = ∫
√𝑥 2 −5 √5
𝑥 2
√( ) −1
√5
𝑥
On fait le changement de variable 𝑡 = ⇔ 𝑥 = √5𝑡 ⇒ 𝑑𝑥 = √5𝑑𝑡
√5
1 √5𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ =∫ = argch(𝑡) + 𝐾 = argch ( )+𝐾
√5 √𝑡 2 − 1 √𝑡 2 − 1 √5
Allez à : Exercice 11

3.
𝑑𝑡
On fait le changement de variable 𝑡 = 𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 = ln(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑡
𝑑𝑡
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 sin(𝑡) ( ) = ∫ sin(𝑡) 𝑑𝑡 = − cos(𝑡) + 𝐾 = − cos(𝑒 𝑥 ) + 𝐾
𝑡
Autre méthode : on remarque que 𝑑𝑡 = 𝑒 𝑥 𝑑𝑥, or ce terme est dans l’intégrale donc
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑥 sin(𝑒 𝑥 )𝑑𝑥 = ∫ sin(𝑒 𝑥 )(𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ) = ∫ sin(𝑡) 𝑑𝑡 = − cos(𝑡) + 𝐾 = − cos(𝑒 𝑥 ) + 𝐾
Allez à : Exercice 11

𝑑𝑡
4. On pose 𝑡 = tan(𝑥 ) ⇔ 𝑥 = arctan(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = 1+𝑡 2
𝑑𝑡 𝑡3 𝑡(𝑡 2 + 1) − 𝑡 𝑡
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 3 × 2
= ∫ 2
𝑑𝑡 = ∫ 2
𝑑𝑡 = ∫ (𝑡 − ) 𝑑𝑡
1+𝑡 1+𝑡 1+𝑡 1 + 𝑡2
𝑡2 1 1 1
= − ln(1 + 𝑡 2 ) + 𝐾 = tan2 (𝑥) − ln(1 + tan2 (𝑥 )) + 𝐾
2 2 2 2
Autre méthode
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ tan3 (𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫ tan(𝑥 )(tan2 (𝑥 ) + 1 − 1)𝑑𝑥

= ∫ tan(𝑥 ) (1 + tan2 (𝑥 ))𝑑𝑥 − ∫ tan(𝑥 ) 𝑑𝑥 + 𝐾 ′

′(
sin(𝑥 ) ′
1 2
cos ′ (𝑥 )
= ∫ tan(𝑥 ) tan 𝑥 ) 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 + 𝐾 = tan (𝑥 ) + ∫ 𝑑𝑥 + 𝐾 ′
cos(𝑥 ) 2 cos(𝑥 )
1
= tan2 (𝑥 ) + ln|cos(𝑥 )| + 𝐾′
2
On peut se demander si ces deux primitives sont bien égales à une constante près.
1
ln(1 + tan2 (𝑥 )) = ln ( 2 ) = − ln(cos 2 (𝑥 )) = −2 ln|cos(𝑥 )|
cos (𝑥 )
Donc tout va bien.
43
Calculs de primitives Pascal Lainé

Allez à : Exercice 11

5.
1 1 + tan2 (𝑥) − tan2 (𝑥) 1 + tan2 (𝑥) tan2 (𝑥)
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥
tan3 (𝑥 ) tan3 (𝑥 ) tan3 (𝑥 ) tan3 (𝑥 )
tan ′(𝑥 ) 1 1 1 cos(𝑥 )
=∫ 3
𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 = − × 2
−∫ 𝑑𝑥
tan (𝑥 ) tan(𝑥 ) 2 tan (𝑥 ) sin(𝑥 )
1 1 sin′(𝑥 ) 1 1
=− × − ∫ 𝑑𝑥 = − × − ln|sin(𝑥 )| + 𝐾
2 tan2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) 2 tan2 (𝑥 )
Autre méthode
1 cos 3 (𝑥 ) cos(𝑥 ) cos 2 (𝑥) cos(𝑥 ) (1 − sin2 (𝑥 ))
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
tan3 (𝑥 ) sin3 (𝑥 ) sin3 (𝑥 ) sin3 (𝑥 )
1 − sin2 (𝑥 )
=∫ cos(𝑥 ) 𝑑𝑥
sin3 (𝑥 )
On fait alors le changement de variable 𝑡 = sin(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 = cos(𝑥 ) 𝑑𝑥
1 − sin2 (𝑥 ) 1 − 𝑡2 1 1
( )
𝐹5 𝑥 = ∫ 3
cos ( 𝑥 ) 𝑑𝑥 = ∫ 3
( 𝑑𝑡 ) = ∫ ( 3
− ) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑡 −3 𝑑𝑡 − ln|𝑡| + 𝐾 ′
sin 𝑥 ( ) 𝑡 𝑡 𝑡
1 1 1 1 1
= − × 𝑡 −2 − ln|𝑡| + 𝐾 ′ = − × 2 − ln|𝑡| + 𝐾 ′ = − × 2
− ln|sin(𝑥 )| + 𝐾 ′
2 2 𝑡 2 sin (𝑥 )
Là encore on peut se demander si ces deux primitives sont égales à une constante près.
1 cos 2 (𝑥 ) + sin2 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) 1
2
= 2
= 2
+1= +1
sin (𝑥 ) sin (𝑥 ) sin (𝑥 ) tan2 (𝑥 )
Donc
1 1 1 1
𝐹5 (𝑥 ) = − × 2 − ln|sin(𝑥 )| + 𝐾 ′ = − × ( 2 + 1) − ln|sin(𝑥 )| + 𝐾 ′
2 sin (𝑥 ) 2 tan (𝑥 )
1 1 1
=− × 2
− ln|sin(𝑥 )| − + 𝐾 ′
2 tan (𝑥 ) 2
1
On en déduit que 𝐾 = − 2 + 𝐾′.
Allez à : Exercice 11

6. A priori il faudrait décomposer la fraction en éléments simples mais ici cela s’arrange plus simplement.
On pose 𝑡 = 𝑥 2 + 3𝑥 + 7 ⇒ 𝑑𝑡 = (2𝑥 + 3)𝑑𝑥
𝑑𝑡 1 1 1
𝐹6 (𝑥 ) = ∫ 𝑚 = ∫ 𝑡 −𝑚 𝑑𝑡 = 𝑡 −𝑚+1 + 𝐾 = − × 𝑚−1 + 𝐾
𝑡 1−𝑚 𝑚−1 𝑡
1 1
=− × +𝐾
𝑚 − 1 (𝑥 2 + 3𝑥 + 7)𝑚−1
Allez à : Exercice 11

7.
ln(𝑥 ) 𝑑𝑥 1
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ln(𝑥 ) × = ∫ ln(𝑥 ) × ln ′(𝑥) 𝑑𝑥 = ln2 (𝑥) + 𝐾
𝑥 𝑥 2
Autre méthode (très semblable)
𝑑𝑥
On pose 𝑡 = ln(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑥
ln(𝑥 ) 𝑑𝑥 1 1
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ln(𝑥 ) × = ∫ 𝑡𝑑𝑡 = × 𝑡 2 + 𝐾 = ln2 (𝑥) + 𝐾
𝑥 𝑥 2 2
Encore une autre méthode
On pose 𝑡 = ln(𝑥 ) ⇔ 𝑥 = 𝑒 𝑡 ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
ln(𝑥 ) ln(𝑒 𝑡 ) 𝑡
1 2
1 2
( )
𝐹7 𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ × 𝑒 𝑑𝑡 = ∫ 𝑡𝑑𝑡 = × 𝑡 + 𝐾 = ln (𝑥) + 𝐾
𝑥 𝑒𝑡 2 2
Allez à : Exercice 11
44
Calculs de primitives Pascal Lainé

8. La « méthode normale » voudrait que l’on pose 𝑡 = 𝑒 𝑥 mais ici cela s’arrange plus simplement.
On pose 𝑡 = sh(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 = ch(𝑥 ) d𝑥
1 1 1 1 1
𝐹8 (𝑥 ) = ∫ 5 𝑑𝑡 = ∫ 𝑡 −5 𝑑𝑡 = × 𝑡 −4 + 𝐾 = − × 4 + 𝐾 = − +𝐾
𝑡 −4 4 𝑡 4 sh4 (𝑥 )
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. Ce n’est qu’un rappel d’un résultat du cours :
1 𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = arctan ( ) + 𝐾
𝑎 𝑎
Allez à : Exercice 12

1
2. Pour 𝐹2 , on constate que (1+𝑥2 )2 est un élément simple, donc il n’y a pas de décomposition à faire.
Première méthode (décrite dans le cours)
1
arctan(𝑥 ) = ∫ 1 × 𝑑𝑥
1+𝑥 2
𝑢 ′ (𝑥 ) = 1 𝑢 (𝑥 ) = 𝑥
1
𝑣(𝑥 ) = 1+𝑥2 = (1 + 𝑥 2 )−1 𝑣 ′(𝑥 ) = −2𝑥(1 + 𝑥 2 )−2
1 𝑥 2𝑥
∫ 1+𝑥2 𝑑𝑥 = [1+𝑥2 ] − ∫ 𝑥(− (1+𝑥2 )2 )𝑑𝑥
𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥2 + 1 − 1
arctan(𝑥 ) = + 2 ∫ 𝑑𝑥 = + 2 ∫ 𝑑𝑥
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 ) 2
𝑥 1 1
= 2
+ 2∫( 2
− ) 𝑑𝑥
1+𝑥 1+𝑥 (1 + 𝑥 2 )2
𝑥 1 1
= + 2 (∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥)
1 + 𝑥2 1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 ) 2
𝑥 1 𝑥
= + 2 (arctan(𝑥) − ∫ 𝑑𝑥) = + 2 arctan(𝑥 ) − 2𝐹2 (𝑥)
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 1 + 𝑥2
Par conséquent :
1 1 𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = arctan(𝑥 ) + × +𝐾
2 2 1 + 𝑥2
Deuxième méthode
On pose 𝑥 = tan(𝑡), alors 𝑑𝑥 = (1 + tan2 (𝑡))𝑑𝑡
(1 + tan2 (𝑡)) 1 2
1 + cos(2𝑡)
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ cos (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
(1 + tan2 (𝑡))2 1 + tan2 (𝑡) 2
𝑡 1 arctan(𝑥 ) 1
= + sin(2𝑡) + 𝐾 = + sin(2 arctan(𝑥 )) + 𝐾 ′
2 4 2 4
arctan(𝑥 ) 2
= + sin(arctan(𝑥 )) cos(arctan(𝑥 )) + 𝐾 ′
2 4
arctan(𝑥 ) 1 𝑥 1 arctan(𝑥 ) 1 𝑥
= + + 𝐾′ = + × + 𝐾′
2 2 √1+𝑥 2 √1+𝑥 2 2 2 1 + 𝑥2
En effet :
1 1
cos 2 (arctan(𝑥 )) = =
1 + tan (arctan(𝑥 )) 1 + 𝑥 2
2
𝜋 𝜋
Ensuite arctan(𝑥 ) ∈] − , [ donc cos(arctan(𝑥 )) > 0 donc
2 2
1
cos(arctan(𝑥 )) =
√1 + 𝑥 2
Puis

45
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑥
sin(arctan(𝑥 )) = tan(arctan(𝑥 )) cos(arctan(𝑥 )) =
√1 + 𝑥 2
Si on trouve que
arctan(𝑥 ) 1
𝐹2 (𝑥 ) = + sin(2 arctan(𝑥 )) + 𝐾 ′
2 4
C’est bon.

Allez à : Exercice 12

3. Il faut faire une division euclidienne : 𝑥 3 = 𝑥 3 − 4𝑥 + 4𝑥 = 𝑥 (𝑥 2 − 4) + 4𝑥


Donc
𝑥3 4𝑥
2
=𝑥+ 2
𝑥 −4 𝑥 −4
4𝑥
Normalement il faudrait encore décomposer 𝑥2 −4 mais cette fraction est, à une constante multiplicative
𝑢′ (𝑥)
près, de la forme .
𝑢(𝑥)
4𝑥 𝑥2
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ (𝑥 + ) 𝑑𝑥 = + 2 ln|𝑥 2 − 4| + 𝐾
𝑥2 − 4 2
Allez à : Exercice 12

4.
4𝑥 𝑎 𝑏
2
= 2
+
(𝑥 − 2) (𝑥 − 2) 𝑥−2
𝑎 = [4𝑥 ]𝑥=2 = 8
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
4=𝑏
8 4 1
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ ( 2
+ ) 𝑑𝑥 = 8 ∫(𝑥 − 2)−2 𝑑𝑥 + 4 ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 − 2) 𝑥−2 𝑥−2
8
= 8(−1)(𝑥 − 2)−1 + 4 ln|𝑥 − 2| + 𝐾 = − + 4 ln|𝑥 − 2| + 𝐾
𝑥−2
Allez à : Exercice 12

5.
1
𝑥 2 + 𝑥 + 1 n’a pas de racines réelles donc 𝑥2 +𝑥+1 est un élément simple et il faut mettre 𝑥 2 + 𝑥 + 1
sous forme canonique.
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 2 =∫
𝑥 +𝑥+1 1 2 3
(𝑥 + 2) + 4
1 1
On fait le changement de variable 𝑡 = 𝑥 + 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 − 2 ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 2𝑡 2 2𝑥 + 1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ =∫ 2 = arctan ( ) + 𝐾 = arctan ( )+𝐾
2 3 √ 3 √3 √ 3 √ 3
𝑡 +4 3
𝑡 2 + (√4)
Allez à : Exercice 12

6. 𝑡 2 + 2𝑡 − 1 admet deux racines réelles distinctes


−2 − √8
𝑡1 = = −1 − √2
2
Et
𝑡2 = −1 + √2
𝑡 2 + 2𝑡 − 1 = (𝑡 − 𝑡1 )(𝑡 − 𝑡2 )

46
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 𝑎 𝑏
= = +
𝑡2 + 2𝑡 − 1 (𝑡 − 𝑡1 )(𝑡 − 𝑡2 ) 𝑡 − 𝑡1 𝑡 − 𝑡2
1 1 1 √2
𝑎=[ ] = =− =−
𝑡 − 𝑡2 𝑡=𝑡 𝑡1 − 𝑡2 2√2 4
1
1 1 √2
𝑏=[ ] = =
𝑡 − 𝑡1 𝑡=𝑡2 𝑡2 − 𝑡1 4
√2 −1 1 √2 √2 𝑡 − 𝑡2
𝐹6 (𝑡) = ∫( + ) 𝑑𝑡 = (− ln|𝑡 − 𝑡1 | + ln|𝑡 − 𝑡2 |) + 𝐾 = ln | |+𝐾
4 𝑡 − 𝑡1 𝑡 − 𝑡2 4 4 𝑡 − 𝑡1
√2 𝑡 + 1 − √2
= ln | |+𝐾
4 𝑡 + 1 + √2
Allez à : Exercice 12

3𝑡+1
7. 𝑡 2 − 2𝑡 + 10 n’a pas de racine réelle donc (𝑡 2 −2𝑡+10)2 est un élément simple et il faut mettre 𝑡 2 − 2𝑡 +
10 sous sa forme canonique.
(3𝑡 + 1)𝑑𝑡
𝐹7 (𝑡) = ∫
((𝑡 − 1)2 + 9)2
On fait le changement de variable 𝑢 = 𝑡 − 1 ⇔ 𝑡 = 𝑢 + 1 ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
(3(𝑢 + 1) + 1)𝑑𝑢 (3𝑢 + 4)𝑑𝑢 3𝑢𝑑𝑢 4𝑑𝑢
𝐹7 (𝑡) = ∫ 2 2
=∫ 2 2
=∫ 2 2
+∫ 2
(𝑢 + 9) (𝑢 + 9) (𝑢 + 9) (𝑢 + 9)2
3𝑢𝑑𝑢 4𝑑𝑢
𝐼1 (𝑡) = ∫ 2 2
𝑒𝑡 𝐼2 (𝑡) = ∫ 2
(𝑢 + 9) (𝑢 + 9)2
Dans 𝐼1 on fait le changement de variable 𝑣 = 𝑢2 ⇒ 𝑑𝑣 = 2𝑢𝑑𝑢
3
𝑑𝑣 3 3 3 3
𝐼1 (𝑡) = ∫ 2 = ∫(𝑣 + 9 ) −2
𝑑𝑣 = ( −1 )( 𝑣 + 9) −1
= − = −
(𝑣 + 9)2 2 2 2(𝑣 + 9) 2(𝑢2 + 9)
3 3
=− =−
2((𝑡 − 1)2 + 9) 2(𝑡 2 − 2𝑡 + 10)
4𝑑𝑢 4𝑑𝑢
𝐼2 (𝑡) = ∫ 2 2
=∫ 2
(𝑢 + 9) 𝑢 2
92 (( ) + 1)
3
𝑢
On fait le changement de variable 𝑣 = 3 ⇔ 𝑢 = 3𝑣 ⇒ 𝑑𝑢 = 3𝑑𝑣
12 𝑑𝑣 4 𝑑𝑣
𝐼2 (𝑡) = ∫ 2 2
= ∫ 2
81 (𝑣 + 1) 27 (𝑣 + 1)2
Comme on l’a déjà revu avec 𝐹2
𝑑𝑣 1 1 𝑣
∫ 2 2
= arctan(𝑣 ) + +𝐾
(𝑣 + 1) 2 2 1 + 𝑣2
𝑢
4 1 1 𝑣 2 𝑢 2 3
𝐼2 (𝑡) = ( arctan(𝑣 ) + )+𝐾 = arctan ( ) +
27 2 2 1 + 𝑣2 27 3 27 𝑢 2
1 + (3 )
2 𝑢 2 𝑢 2 𝑡−1 2 𝑡−1
= arctan ( ) + × 2
= arctan ( )+ × 2
27 3 9 9+𝑢 27 3 9 𝑡 − 2𝑡 + 10
Et finalement
3 2 𝑡−1 2 𝑡−1
𝐹7 (𝑡) = − 2
+ arctan ( )+ × 2
2(𝑡 − 2𝑡 + 10) 27 3 9 𝑡 − 2𝑡 + 10
2 31
2 𝑡−1 𝑡−
= arctan ( ) + 29 18
27 3 𝑡 − 2𝑡 + 10
Allez à : Exercice 12

47
Calculs de primitives Pascal Lainé

8. 𝑡 2 − 2𝑡 + 10 n’a pas de racine réelle donc


3𝑡 + 1
𝑡 2 − 2𝑡 + 10
2
est un élément simple, on met 𝑡 − 2𝑡 + 10 sous forme canonique.
3𝑡 + 1
𝐹8 (𝑡) = ∫ 𝑑𝑡
((𝑡 − 1)2 + 9)
On pose 𝑢 = 𝑡 − 1 ⇔ 𝑡 = 𝑢 + 1 ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
3(𝑢 + 1) + 1 3𝑢 + 4 3𝑢 4
𝐹8 (𝑡) = ∫ 2
𝑑𝑢 = ∫ 2 𝑑𝑢 = ∫ 2 𝑑𝑢 + ∫ 2 𝑑𝑢
(𝑢 + 9) 𝑢 +9 𝑢 +9 𝑢 + 32
3 4 𝑢 3 4 𝑡−1
= ln(𝑢2 + 9) + arctan ( ) + 𝐾 = ln(𝑡 2 − 2𝑡 + 10) + arctan ( )+𝐾
2 3 3 2 3 3
Allez à : Exercice 12

9.
1 1 𝑎 𝑏𝑡 + 𝑐
= = + 2
𝑡3 2
+ 1 (𝑡 + 1)(𝑡 − 𝑡 + 1) 𝑡 + 1 𝑡 − 𝑡 + 1
1 1
𝑎=[ 2 ] =
𝑡 − 𝑡 + 1 𝑡=−1 3
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → +∞
1
0=𝑎+𝑏 ⇒𝑏 =−
3
𝑡 = 0,
2
1= 𝑎+𝑐 ⇒𝑐 =
3
1 1 1 1 −𝑡 + 2
3
= 2
= ( + 2 )
𝑡 + 1 (𝑡 + 1)(𝑡 − 𝑡 + 1) 3 𝑡 + 1 𝑡 − 𝑡 + 1
1 𝑑𝑡 1 −𝑡 + 2 1 1 −𝑡 + 2
𝐹9 (𝑡) = ∫ + ∫ 2 𝑑𝑡 = ln|𝑡 + 1| + ∫ 𝑑𝑡
3 𝑡+1 3 𝑡 −𝑡+1 3 3 1 2 3
(𝑡 − 2) + 4
1 1
On pose 𝑢 = 𝑡 − 2 ⇔ 𝑡 = 𝑢 + 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
3
−𝑢 + 2 𝑢 3 1 1 3 3 2 2𝑢
∫ 𝑑𝑢 = − ∫ 𝑑𝑢 + ∫ 2 𝑑𝑢 = − ln (𝑢2 + ) + × arctan ( ) + 𝐾
3 3 2 2 4 2 √3 √3
𝑢2 + 4 𝑢2 + 4 2 √ 3
𝑢 + ( 4)
1 2𝑡 − 1
= − ln(𝑡 2 − 𝑡 + 1) + √3 arctan ( )+𝐾
2 √3
Par conséquent
1 𝑑𝑡 1 −𝑡 + 2
𝐹9 (𝑡) = ∫ + ∫ 2 𝑑𝑡
3 𝑡+1 3 𝑡 −𝑡+1
1 1 1 2𝑡 − 1
= ln|𝑡 + 1| + (− ln(𝑡 2 − 𝑡 + 1) + √3 arctan ( )) + 𝐾
3 3 2 √3
1 1 √3 2𝑡 − 1
= ln|𝑡 + 1| − ln(𝑡 2 − 𝑡 + 1) + arctan ( )+𝐾
3 6 3 √3
Allez à : Exercice 12

10. Il faut diviser 𝑥 3 + 2 par (𝑥 + 1)3 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 3𝑥 + 1,


𝑥 3 + 2 = 1 × (𝑥 3 + 3𝑥 2 + 3𝑥 + 1) + (−3𝑥 2 − 3𝑥 + 1)
Ce qui entraine que
𝑥3 + 2 −3𝑥 2 − 3𝑥 + 1
= 1 +
(𝑥 + 1)3 (𝑥 + 1)3
On cherche alors 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que :
48
Calculs de primitives Pascal Lainé

−3𝑥 2 − 3𝑥 + 1 𝑎 𝑏 𝑐
= + +
(𝑥 + 1)3 𝑥 + 1 (𝑥 + 1)2 (𝑥 + 1)3
2
𝑐 = [−3𝑥 − 3𝑥 + 1]𝑥=−1 = 1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
−3 = 𝑎
𝑥=0
1 = 𝑎+𝑏+𝑐 ⇒ 𝑏 = 1−𝑎−𝑐 = 3
3
𝑥 +2 3 3 1
𝐹10 (𝑥 ) = ∫ 3
𝑑𝑥 = ∫ (1 − + 2
+ ) 𝑑𝑥
(𝑥 + 1) 𝑥 + 1 (𝑥 + 1) (𝑥 + 1)3
= 𝑥 − 3 ln|𝑥 + 1| + 3 ∫(𝑥 + 1)−2 𝑑𝑥 + ∫(𝑥 + 1)−3 𝑑𝑥
1
= 𝑥 − 3 ln|𝑥 + 1| + 3(−(𝑥 + 1)−1 ) + (− ) (𝑥 + 1)−2 + 𝐾
2
3 1 1
= 𝑥 − 3 ln|𝑥 + 1| − − × +𝐾
𝑥 + 1 2 (𝑥 + 1)2
Allez à : Exercice 12

11.
On cherche alors 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que :
𝑥+1 𝑎 𝑏 𝑐
= + +
𝑥(𝑥 − 2)2 𝑥 𝑥 − 2 (𝑥 − 2)2
𝑥+1 3
𝑐=[ ] =
𝑥 𝑥=2 2
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0= 𝑎+𝑏
𝑥=1
1
2= 𝑎−𝑏+𝑐 ⇔𝑎−𝑏 =
2
1 1
Donc 𝑎 = 4 et 𝑏 = − 4

1 1 3
𝑥+1 4 4 2
𝐹11 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( − + ) 𝑑𝑥
𝑥 (𝑥 − 2)2 𝑥 𝑥 − 2 (𝑥 − 2)2
1 1 3 1 𝑥 3 1
= ln|𝑥 | − ln|𝑥 − 2| + ∫(𝑥 − 2)−2 𝑑𝑥 = ln | |− × +𝐾
4 4 2 4 𝑥−2 2 𝑥−2
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1.
1 1
𝑑𝑥 1 𝑥 1 1 1 1 1
𝐼1 = ∫ 2 =[ arctan ( )] = arctan ( )− arctan(0) = arctan ( )
0𝑥 2 + (√2) √2 √2 0 √2 √2 √2 √2 √2
Allez à : Exercice 13

2.
1 1
𝑑𝑥 2 2 𝑑𝑥
𝐼2 = ∫ 2
= 2∫ 2
− 1−𝑥 0 1−𝑥
1
2
1
Car 𝑥 → 1−𝑥2 est paire
1
Première méthode parce que [0, 2] ⊂] − 1,1[

49
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1
𝑑𝑥
2 1
1 1 1+2
𝐼2 = 2 ∫ 2
= 2[argth(𝑥 )]0 = 2 argth ( ) − 2 argth(0) = 2 × ln ( ) = ln(3)
0 1−𝑥
2 2 2 1
1−
2
Deuxième méthode (qui marche sur n’importe quel intervalle ne contenant pas −1 et 1).
1 1
1 1 𝑎 𝑏 1 1 1
2
= = + = 2 + 2 = ( + )
1−𝑥 (1 − 𝑥 )(1 + 𝑥 ) 1 − 𝑥 1 + 𝑥 1 − 𝑥 1 + 𝑥 2 1 − 𝑥 1 + 𝑥
1 1 1
1
2 𝑑𝑥 1 2 1 1 2 = [ln (
1+𝑥 2
𝐼2 = 2 ∫ 2
= 2 × ∫ ( + ) 𝑑𝑥 = [ − ln ( 1 − 𝑥 ) + ln ( 1 + 𝑥 )] 0
)]
0 1−𝑥 2 0 1−𝑥 1+𝑥 1−𝑥 0
1
1+2
= ln ( ) − ln(1) = ln(3)
1
1−2
𝑑𝑥
Attention ∫ 1−𝑥 = − ln(1 − 𝑥 ) + 𝐾, il ne faut pas oublier le signe −.
Allez à : Exercice 13

−1− 13
√ −1+ 13
√ −1− 13 −1+ 13
√ √ 2𝑥+1
3. 𝑥 2 + 𝑥 − 3 s’annule en 2 et 2 , comme [2,3] ⊂ ] 2 , 2 [ 𝑥 → 𝑥2 +𝑥−3 est définie et
continue sur [2,3].
2𝑥+1
A priori il faut décomposer 𝑥2 +𝑥−3 en éléments simples mais il se trouve que 2𝑥 + 1 est la dérivée de
𝑥 2 + 𝑥 − 3, donc
9
𝐼3 = [ln|𝑥 2 + 𝑥 − 3|]32 = ln(9) − ln(3) = ln ( ) = ln(3)
3
Allez à : Exercice 13

4. On pose 𝑡 = 𝑥 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 2𝑥𝑑𝑥
𝑥 = 0 ⇒ 𝑡 = 0 et 𝑥 = 2 ⇒ 𝑡 = 4

1 2 2𝑥𝑑𝑥 1 4 𝑑𝑡 1 1 𝑡 4 1 1 𝜋
𝐼4 = ∫ 2 2
= ∫ 2 2
= × [arctan ( )] = (arctan(1) − arctan(0)) = ×
2 0 (𝑥 ) + 16 2 0 𝑡 + 4 2 4 4 0 8 8 4
𝜋
=
32
Allez à : Exercice 13
5.
Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
5𝑥 + 6 5𝑥 + 6 𝑎 𝑏 𝑐
= = + +
(𝑥 2 − 4)(𝑥 + 2) (𝑥 − 2)(𝑥 + 2)2 𝑥 − 2 𝑥 + 2 (𝑥 + 2)2
On multiplie par 𝑥 − 2, puis 𝑥 = 2
5𝑥 + 6 10 + 6
𝑎=[ ] = =1
(𝑥 + 2)2 𝑥=−2 (2 + 2)2
On multiplie par 𝑥 + 2, puis 𝑥 = −2
5𝑥 + 6 −10 + 6
𝑐=[ ] = =1
𝑥 − 2 𝑥=−2 −2 − 2
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = −1
Par conséquent
1
1 −1 1 1 𝑥=1
𝐼5 = ∫ ( + + ) 𝑑𝑥 = [ln|𝑥 | | |
− 2 − ln 𝑥 + 2 − ]
0 𝑥−2 𝑥 + 2 (𝑥 + 2)2 𝑥 + 2 𝑥=0
1 1 1
= ln|−1| − ln(3) − − (ln|−2| − ln(2) − ) = − ln(3)
3 2 6
50
Calculs de primitives Pascal Lainé

Allez à : Exercice 13
6.
Il existe 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 quatre réels tels que :
𝑥−1 𝑎 𝑏 𝑐𝑥 + 𝑑
2 2
= + 2+ 2
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 𝑥 +1
2
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑋 = 𝑖
𝑥−1 𝑖−1
𝑐𝑖 + 𝑑 = [ 2 ] = =1−𝑖
𝑥 𝑋=𝑖 −1
Donc 𝑐 = −1 et 𝑑 = 1
On multiplie par 𝑥 2 , puis 𝑥 = 0
𝑥−1
𝑏=[ 2 ] = −1
𝑥 + 1 𝑋=0
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0=𝑎+𝑐
Donc 𝑎 = −𝑐 = 1, finalement
𝑥−1 1 1 −𝑥 + 1
2 2
= − 2+ 2
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 𝑥 +1
√3 𝑥−1 √3 1 1 −𝑥 + 1 √3 1 1 1 2𝑥 1
𝐼6 = ∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ ( − 2 + 2 ) 𝑑𝑥 = ∫ ( − 2 − × 2 + 2 ) 𝑑𝑥
1 𝑥 (𝑥 + 1) 1 𝑥 𝑥 𝑥 +1 1 𝑥 𝑥 2 𝑥 +1 𝑥 +1
√3
1 1
= [ln(𝑥) + − ln(𝑥 2 + 1) + arctan(𝑥 )]
𝑥 2 1
1 1 1
= ln(√3) + − ln(3 + 1) + arctan(√3) − (ln(1) + 1 − ln(1 + 1) + arctan(1))
√3 2 2
1 1 1 𝜋 1 𝜋 1 2 1 𝜋
= ln(3) + − ln(4) + − 1 + ln(2) − = ln (3 × ) + −1+
2 √3 2 3 2 4 2 4 √3 12
1 3 1 𝜋
= ln ( ) + −1+
2 2 √3 12
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1.
cos 3 (𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
sin5 (𝑥 )
D’après les règles de Bioche
cos 3 (−𝑥 ) cos 3 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 )
𝑑 ( −𝑥 ) = ( −𝑑𝑥 ) = ( −𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥
sin5 (−𝑥 ) (− sin(𝑥 ))5 − sin5 (𝑥 ) sin5 (𝑥 )
cos 3 (𝑥 + 𝜋) (− cos(𝑥 ))3 − cos 3 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 )
𝑑 ( 𝑥 + 𝜋 ) = 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥
sin5 (𝑥 + 𝜋) (− sin(𝑥 ))5 − sin5 (𝑥 ) sin5 (𝑥 )
Ici deux des changements de variables sont possibles, 𝑡 = cos(𝑥 ) et 𝑡 = tan(𝑥 ), on va essayer les deux
pour constater que 𝑡 = tan(𝑥 ) est meilleur (ce qui est toujours le cas lorsque l’on a le choix entre
cos(𝑥 ) ou sin(𝑥 ) et tan(𝑥 ))
Changement de variable 𝑡 = cos(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 = − sin(𝑥 ).
cos 3 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 ) cos 3 (𝑥 )
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ sin(𝑥 ) 𝑑𝑥 = − ∫ (− sin(𝑥 ) 𝑑𝑥)
sin5 (𝑥 ) sin6 (𝑥 ) (sin2 (𝑥 ))3
cos 3 (𝑥 ) 𝑡3
=− ∫ ( ( ) )
− sin 𝑥 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑡
(1 − cos 2 (𝑥 ))3 (1 − 𝑡 2 )3
Il n’est pas tout simple de décomposer cette fraction rationnelle, on peut toutefois poser 𝑢 = 𝑡 2 ⇒ 𝑑𝑢 =
2𝑡𝑑𝑡
51
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 𝑡2 1 𝑢 1 𝑢−1+1
( )
𝐹1 𝑥 = − ∫ 2𝑡𝑑𝑡 = − ∫ 𝑑𝑢 = − ∫ 𝑑𝑢
2 (1 − 𝑡 2 ) 3 2 (1 − 𝑢 )3 2 (1 − 𝑢 )3
1 1 1 1 1
= − ∫ (− 2
+ 3
) 𝑑𝑢 = ∫(1 − 𝑢)−2 𝑑𝑢 − ∫(1 − 𝑢)−3 𝑑𝑢
2 (1 − 𝑢 ) (1 − 𝑢 ) 2 2
1 1 1 1
= [− (−1)(1 − 𝑢)−1 ] − [− (−1)(1 − 𝑢)−2 ] + 𝐾
2 2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
= × − × 2
+𝐾 = × 2
− × +𝐾
4 1 − 𝑢 4 (1 − 𝑢 ) 4 1−𝑡 4 (1 − 𝑡 2 ) 2
1 1 1 1 1 1 1 1
= × 2
− × 2 2
+𝐾= × 2 − × 4 +𝐾
4 1 − cos (𝑡) 4 (1 − cos (𝑡)) 4 sin (𝑥 ) 4 sin (𝑥 )
1 (sin2 (𝑥 ) − 1) 1 1
= 4
+𝐾=− × +𝐾
4 sin (𝑥 ) 4 tan4 (𝑥 )
𝑑𝑥
Changement de variable 𝑡 = tan(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 = cos2(𝑥)
cos 3 (𝑥 ) cos 5 (𝑥 ) 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ =∫ 5 =∫ = ∫ 5 𝑑𝑡
5
sin (𝑥 ) 5 2
sin (𝑥 ) cos (𝑥 ) sin (𝑥 ) cos (𝑥 )
2 5 2
tan (𝑥) cos (𝑥 ) 𝑡
cos 5 (𝑥 )
1 1 1
= ∫ 𝑡 −5 𝑑𝑡 = − 𝑡 −4 + 𝐾′ = − × + 𝐾′
4 4 tan4 (𝑥 )
C’est nettement plus simple.
Allez à : Exercice 14

2. On applique encore les règles de Bioche.


sin3(−𝑥 ) − sin3 (𝑥 ) sin3 (𝑥 )
𝑑(−𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥
1 + cos(−𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
C’est le seul invariant qui fonctionne, on doit faire le changement de variable 𝑡 = cos(𝑥 ) ⇒ 𝑑𝑡 =
− sin(𝑥 ) 𝑑𝑥
sin2 (𝑥 ) 1 − 𝑡2 𝑡2 − 1 𝑡2
( )
𝐹2 𝑥 = − ∫ ( ( ) )
− sin 𝑥 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 = ∫(𝑡 )
− 1 𝑑𝑡 = − 𝑡 + 𝐾
1 + cos(𝑥 ) 1+𝑡 1+𝑡 2
cos 2 (𝑥 )
= − cos(𝑥 ) + 𝐾
2
Allez à : Exercice 14

3.
𝑑(𝑥 + 𝜋) 𝑑𝑥 𝑑𝑥
= =
cos 4 (𝑥 4 4
+ 𝜋) + sin (𝑥 + 𝜋) (− cos(𝑥 )) +(− sin(𝑥 )) 4 cos (𝑥 ) + sin4 (𝑥 )
4
Donc on doit faire le changement de variable 𝑡 = tan(𝑥 )
Première méthode
𝑑𝑥
On fait apparaître 𝑑𝑡 = cos2(𝑥)
cos 2 (𝑥 ) 𝑑𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫
cos (𝑥 ) + sin (𝑥 ) cos 2 (𝑥 )
4 4
cos2(𝑥)
Et la règle de Bioche dit que cos4(𝑥)+sin4(𝑥) peut s’exprimer en fonction de tan(𝑥 )
cos 2 (𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) 1
= =
cos 4 (𝑥 ) + sin4 (𝑥 ) cos 4 (𝑥 ) (1 + tan4 (𝑥 )) cos 2 (𝑥 ) (1 + tan4 (𝑥 ))
1
Or cos2(𝑥) = 1 + tan2 (𝑥)
cos 2 (𝑥 ) 1 + tan2 (𝑥)
=
cos 4 (𝑥 ) + sin4 (𝑥 ) 1 + tan4 (𝑥 )
Donc
1 + 𝑡2
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡
1 + 𝑡4
52
Calculs de primitives Pascal Lainé

Deuxième méthode
𝑑𝑡
𝑡 = tan(𝑥 ) ⇔ 𝑥 = arctan(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 =
1 + 𝑡2
1 1
cos 2 (𝑥) = ⇒ cos 4
(𝑥) =
1 + tan2 (𝑥 ) (1 + tan2 (𝑥 ))2
2( )
1 tan 𝑥 tan4 (𝑥)
sin2 (𝑥) = 1 − cos 2 (𝑥) = 1 − = ⇒ sin4
(𝑥) =
1 + tan2 (𝑥 ) 1 + tan2 (𝑥 ) (1 + tan2 (𝑥 ))2
Donc
1 1 𝑑𝑡 (1 + 𝑡 2 )2 𝑑𝑡
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ = ∫
cos (𝑥 ) + sin4 (𝑥 )
4 1 𝑡4 1 + 𝑡2 1 + 𝑡4 1 + 𝑡2
+
(1 + 𝑡 2 )2 (1 + 𝑡 2 ) 2
1 + 𝑡2
=∫ 𝑑𝑡
1 + 𝑡4
1+𝑡 2
On retrouve le même résultat heureusement, il reste à trouver une primitive de 𝑡 → 1+𝑡 4 et ce n’est pas
simple.
1 + 𝑡2 1 + 𝑡2 1 + 𝑡2 1 + 𝑡2
= = =
1 + 𝑡 4 𝑡 4 + 2𝑡 2 + 1 − 2𝑡 2 (𝑡 2 + 1)2 − (√2𝑡)2 (𝑡 2 − √2𝑡 + 1)(𝑡 2 − √2𝑡 + 1)
𝑎𝑡 + 𝑏 𝑐𝑡 + 𝑑
= +
𝑡 2 − √2𝑡 + 1 𝑡 2 + √2𝑡 + 1
Car 𝑡 2 − √2𝑡 + 1 et 𝑡 2 + √2𝑡 + 1 sont deux polynômes sans racines réelles.
Remarque :
𝜋 𝑘𝜋
𝑖( + )
On peut aussi résoudre dans ℂ : 𝑡 4 = −1, on trouve quatre racines complexes 𝑧𝑘 = 𝑒 4 2 ,𝑘∈
{0,1,2,3} que l’on regroupe ainsi
𝑡 4 + 1 = [(𝑡 − 𝑧0 )(𝑡 − 𝑧3 )][(𝑡 − 𝑧1 )(𝑧 − 𝑧3 )]
Puisque 𝑧0 = 𝑧3 et 𝑧1 = 𝑧2
1+𝑡 2
𝑡 → 1+𝑡 4 est paire, on en déduit que :
𝑎𝑡 + 𝑏 𝑐𝑡 + 𝑑 −𝑎𝑡 + 𝑏 −𝑐𝑡 + 𝑑
𝑡 4 + 1 = (−𝑡)4 + 1 ⇔ + = +
2 2 2
𝑡 − √2𝑡 + 1 𝑡 + √2𝑡 + 1 𝑡 + √2𝑡 + 1 𝑡 − √2𝑡 + 12
Donc 𝑐 = −𝑎 et 𝑑 = 𝑏
1
𝑡 = 0 entraine que 1 = 𝑏 + 𝑑 par conséquent 𝑏 = 𝑑 = 2.
𝑡 = 𝑖 entraine que
1 1
𝑎𝑖 + −𝑎𝑖 +
0= 2 + 2 ⇔ 0 = − 2𝑎 ⇔ 𝑎 = 0
−√2𝑖 √2𝑖 √2
1 + 𝑡2 1 1 1
= ( + )
1 + 𝑡 4 2 𝑡 2 − √2𝑡 + 1 𝑡 2 + √2𝑡 + 1
𝑑𝑡 𝑑𝑡
∫ =∫ 2
𝑡 2 − √2𝑡 + 1 √2 1
(𝑡 − 2 ) + 2
√2 √2
On pose 𝑢 = 𝑡 − ⇔ 𝑡 = 𝑢 + 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
2
𝑑𝑡 𝑑𝑢
∫ =∫ 2 = √2 arctan(𝑢√2) = √2 arctan(√2𝑡 − 1))
𝑡 2 − √2𝑡 + 1 1
𝑢2 + ( )
√2
𝑑𝑡
∫ = √2 arctan(√2𝑡 + 1))
𝑡 2 + √2𝑡 + 1
En faisant pareil ou en faisant le changement de variable 𝑡 ′ = −𝑡.
Donc

53
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 + 𝑡2
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡 = √2 arctan(√2𝑡 − 1)) + √2 arctan(√2𝑡 + 1)) + 𝐾
1 + 𝑡4
= √2 arctan(√2 tan(𝑥 ) − 1)) + √2 arctan(√2 tan(𝑥 ) + 1)) + 𝐾
4.
Avec les règles de Bioche
cos(−𝑥 ) − 2 cos(𝑥 ) − 2 cos(𝑥 ) − 2
𝑑(−𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥
sin(−𝑥 ) − sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
On fait le changement de variable 𝑡 = cos(𝑥 )
𝑑𝑡 = − sin(𝑥 ) 𝑑𝑥
Alors
cos(𝑥 ) − 2 cos(𝑥 ) − 2 cos(𝑥 ) − 2
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ (− sin(𝑥 ))𝑑𝑥 = − ∫ (− sin(𝑥 ))𝑑𝑥
sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) (− sin(𝑥 )) sin2 (𝑥 )
cos(𝑥 ) − 2 𝑡−2 𝑡−2
= −∫ ( − sin( 𝑥 )) 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
1 − cos 2 (𝑥 ) 1 − 𝑡2 𝑡2 − 1
𝑡−2
Il faut alors décomposer la fraction rationnelle 𝑡 2 −1 en élément simple
𝑡−2 𝑡−2
2
=
𝑡 − 1 (𝑡 − 1)(𝑡 + 1)
Il existe 𝑎 et 𝑏 réels tels que
𝑡−2 𝑎 𝑏
= +
(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡 − 1 𝑡 + 1
On multiplie par 𝑡 − 1, puis 𝑡 = 1
𝑡−2 1
𝑎=[ ] =−
𝑡 + 1 𝑡=1 2
On multiplie par 𝑡 + 1, puis 𝑡 = −1
𝑡−2 3
𝑏=[ ] =−
𝑡 − 1 𝑡=−1 2
Donc
1 3
cos(𝑥 ) − 2 − 1 3
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( 2 + 2 ) 𝑑𝑡 = − ln|𝑡 − 1| + ln|𝑡 + 1| + 𝐾
sin(𝑥 ) 𝑡−1 𝑡+1 2 2
1 3
= − ln|cos(𝑥 ) − 1| + ln|cos(𝑥 ) + 1| + 𝐾
2 2
1 3
= − ln(1 − cos(𝑥 )) + ln(cos(𝑥 ) + 1) + 𝐾
2 2

Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1
On pose 𝑓 (𝑥 ) = cos(𝑥) sin(𝑥) pour appliquer les règles de Bioches
1 −1 1
𝑓(−𝑥 )𝑑 (−𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥
cos(−𝑥 ) sin(−𝑥 ) cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
On peut faire le changement de variable 𝑡 = cos(𝑥 )
1 1
𝑓 (𝜋 − 𝑥 )𝑑 (𝜋 − 𝑥 ) = (𝑑(𝜋 − 𝑥 )) = (−𝑑𝑥 )
cos(𝜋 − 𝑥 ) sin(𝜋 − 𝑥 ) − cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
1
= 𝑑𝑥
cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
On peut faire le changement de variable 𝑡 = sin(𝑥 )
54
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 1
𝑓 (𝜋 + 𝑥 ) = 𝑑 (𝜋 + 𝑥 ) = 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥
cos(𝜋 + 𝑥 ) sin(𝜋 + 𝑥 ) (− cos(𝑥 ))(− sin(𝑥 )) cos(𝑥 ) sin(𝑥 )
On peut faire le changement de variable 𝑡 = tan(𝑥 )
Le meilleur est 𝑡 = tan(𝑥 ), mais on va en faire deux histoire de comparer les différents changements de
variables.
On commence par 𝑡 = sin(𝑥 ), il faut faire apparaitre la dérivée de sin au numérateur
𝜋 𝜋 𝜋
3 𝑑𝑥 3 cos(𝑥)𝑑𝑥 3 cos(𝑥)𝑑𝑥
∫ =∫ 2
=∫
𝜋 cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝜋 cos (𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝜋 (1 − sin2 (𝑥 )) sin(𝑥 )
6 6 6
𝜋 𝜋 1
𝑥 = ⇒ 𝑡 = sin ( ) =
6 6 2
𝜋 𝜋 √3
𝑥 = ⇒ 𝑡 = sin ( ) =
3 3 2
𝑑𝑡 = cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝜋 √3
3 cos(𝑥)𝑑𝑥 2 𝑑𝑡
∫ 2
=∫
𝜋 (1 − sin (𝑥 )) sin(𝑥 ) 1 (1 − 𝑡 2 ) 𝑡
6 2
Or
1 −1 𝑎 𝑏 𝑐
= = + +
(1 − 𝑡 2 )𝑡 (𝑡 − 1)(𝑡 + 1)𝑡 𝑡 − 1 𝑡 + 1 𝑡
On multiplie par 𝑡 − 1, puis 𝑡 = 1
−1 1
𝑎=[ ] =−
(𝑡 + 1)𝑡 𝑡=1 2
On multiplie par 𝑡 + 1, puis 𝑡 = −1
−1 1
𝑏=[ ] =−
(𝑡 − 1)𝑡 𝑡=−1 2
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0
−1
𝑎=[ ] =1
(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡=0
Par conséquent
√3 √3 1 1 √3
2 𝑑𝑡 2 −2 −2 1 1 1 2
𝐼=∫ = ∫ ( + + ) 𝑑𝑡 = [− ln | 𝑡 − 1| − ln | 𝑡 + 1| + ln | 𝑡 |]
1 (1 − 𝑡 2 )𝑡 1 𝑡−1 𝑡+1 𝑡 2 2 1
2 2 2

√3 √3 1
𝑡 2 2 2 1
= [ln | |] = ln || || − ln || || = ln(√3) − ln (
) = 2 ln(√3)
√1 − 𝑡 2 1 3 1 √ 3
2 √1 − √1 −
4 4
Pour le changement de variable 𝑡 = cos(𝑥 ) c’est quasiment pareil, il faut faire apparaitre la dérivée de
cos au numérateur, on passe
Changement de variable 𝑡 = tan(𝑥 ), il faut faire apparaitre la dérivée de tan au numérateur
𝑑𝑥
𝑑𝑡 = = (1 + tan2 (𝑥 ))𝑑𝑥
cos 2 (𝑥 )

55
Calculs de primitives Pascal Lainé
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
3 𝑑𝑥 3 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥 3 cos(𝑥 ) 𝑑𝑥 3 1 𝑑𝑥
∫ =∫ = ∫ × = ∫ ×
𝜋 cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝜋 cos 2 (𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝜋 sin(𝑥 ) cos 2 (𝑥 ) 𝜋 sin(𝑥 ) cos 2 (𝑥 )
6 6 6 6
cos(𝑥 )
𝜋
3 1 𝑑𝑥
=∫ ×
𝜋 tan(𝑥 ) cos 2 (𝑥 )
6
𝜋 1
𝜋 𝜋 sin (6)
𝑥 = ⇒ 𝑡 = tan(𝑥 ) = tan ( ) = 2 = 1
6 6 𝜋 = √3 √3
cos (6)
2
𝜋 3
𝜋 𝜋 sin (3) √
𝑥 = ⇒ 𝑡 = tan(𝑥 ) = tan ( ) = 2
3 3 𝜋 = 1 = √3
cos (3)
2
𝜋 𝜋
3 𝑑𝑥 3 1 𝑑𝑥 √3 1 1
∫ =∫ × 2
= ∫ 𝑑𝑡 = [ln(𝑡)]√13 = ln(√3) − ln ( )
𝜋 cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) 𝜋 tan(𝑥 ) cos (𝑥 ) 1 𝑡 √3
6 6 3 √
√3
= ln(√3) + ln(√3) = 2 ln(√3)
C’est effectivement plus simple.
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


cos 3 (−𝑡) cos 3 (𝑡) cos 3 (𝑡)
𝑑 ( −𝑡 ) = − 𝑑𝑡 ≠ 𝑑𝑡
sin4 (−𝑡) sin4 (𝑡) sin4 (𝑡)
cos 3 (𝜋 − 𝑡) (− cos(−𝑡))3 cos 3 (𝑡)
𝑑 ( 𝜋 − 𝑡 ) = ( −𝑑𝑡 ) = 𝑑𝑡
sin4 (𝜋 − 𝑡) (sin(𝑡))4 sin4 (𝑡)
cos 3 (𝜋 + 𝑡) (− cos(𝑡))3 − cos 3 (𝑡) cos 3 (𝑡) cos 3 (𝑡)
(
𝑑 𝜋+𝑡 = ) 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 = − 𝑑𝑡 ≠ 𝑑𝑡
sin4 (𝜋 + 𝑡) (− sin(𝑡))4 sin4 (𝑡) sin4 (𝑡) sin4 (𝑡)
On fait le changement de variable 𝑥 = sin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝜋 𝜋 𝜋
2 cos 3 (𝑡) 2 cos 2 (𝑡) 21 − sin2 (𝑡)
𝐼=∫ 𝑑𝑡 = ∫ cos(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝜋 sin4 (𝑡) 𝜋 sin4 (𝑡) 𝜋 sin4 (𝑡)
6 6 6
𝜋 𝜋 1
𝑡= ⇒ 𝑥 = sin ( ) =
6 6 2
𝜋 𝜋
𝑡 = ⇒ 𝑥 = sin ( ) = 1
2 2
1
1
1 − 𝑥2 1
1 1 1
−4 −2
1 −3 −1
1 11
𝐼=∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( 4 − 2 ) 𝑑𝑥 ∫ (𝑥 − 𝑥 )𝑑𝑥 = [− 𝑥 + 𝑥 ]1 = [− 3 + ]1
1 𝑥4 1 𝑥 𝑥 1 3 3𝑥 𝑥
2 2 2 2 2
3
1 1 2 7 4
= − + − (− + 2) = − 1 =
3 1 3 3 3
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1. Avec les règles de Bioche
1 1
𝑓 (𝑡 + 𝜋 )𝑑 (𝑡 + 𝜋 ) = 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 = 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
sin(2(𝑡 + 𝜋)) sin(2𝑡)
On peut faire le changement de variable 𝑢 = tan(𝑡)

56
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑑𝑡
𝑑𝑢 =
cos 2 (𝑡)
1 1 cos(𝑡) 1 1 1 𝑑𝑡
= = = × ×
sin(2𝑡) 2 sin(𝑡) cos(𝑡) 2 sin(𝑡) cos (𝑡) 2 tan(𝑡) cos 2 (𝑡)
2

Donc
1 1 𝑑𝑡 1 1 1 1
∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = ∫ × × 2
= ∫ 𝑑𝑢 = ln|𝑢| + 𝐾 = ln|tan(𝑡)|
2 tan(𝑡) cos (𝑡) 2 𝑢 2 2
On a pris 𝐾 = 0 car une demande « une » primitive de 𝑓.
𝑥
2. 𝑑𝑥 = 2𝑑𝑡 et 𝑡 = 2
1 1 1 𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = 2 ∫ 𝑑𝑡 = 2 × ln|tan(𝑡)| + 𝐾 = ln |tan ( )| + 𝐾
sin(𝑥 ) sin(2𝑡) 2 2
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


2
On pose 𝑓 (𝑥 ) = 1+tan(𝑥)
2 −2
𝑓(−𝑥 )𝑑(−𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥 ≠ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
1 + tan(−𝑥 ) 1 − tan(𝑥 )
2 −2
𝑓 (𝜋 − 𝑥 )𝑑 (𝜋 − 𝑥 ) = (−𝑑𝑥 ) = 𝑑𝑥 ≠ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
1 + tan(𝜋 − 𝑥 ) 1 − tan(𝑥 )
2 2
𝑓 (𝜋 + 𝑥 )𝑑 (𝜋 + 𝑥 ) = 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥 = 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥
1 + tan(𝜋 + 𝑥 ) 1 + tan(𝑥 )
On fait le changement de variable 𝑡 = tan(𝑥 ), 𝑑𝑡 = (1 + tan2 (𝑥 ))𝑑𝑥
2 2
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 2
(1 + tan2 (𝑥 ))𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑡
(1 + tan(𝑥 ))(1 + tan (𝑥 )) (1 + 𝑡)(1 + 𝑡 2 )
Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
2 𝑎 𝑏𝑡 + 𝑐
= +
(1 + 𝑡)(1 + 𝑡 ) 1 + 𝑡 1 + 𝑡 2
2

On multiplie par 𝑡 + 1, puis 𝑡 = −1


2
𝑎=[ ] =1
1 + 𝑡 2 𝑡=−1
On multiplie par 𝑡 2 + 1, puis 𝑡 = 𝑖
2 2 2 (1 − 𝑖 )
𝑏𝑖 + 𝑐 = [ ] = = =1−𝑖
1 + 𝑡 𝑡=𝑖 1 + 𝑖 2
Donc 𝑏 = −1 et 𝑐 = 1
1 −𝑡 + 1 𝑡 1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ ( + 2
) 𝑑𝑡 = ln|𝑡 + 1| − ∫ 2 𝑑𝑡 + ∫ 𝑑𝑡
1+𝑡 1+𝑡 𝑡 +1 1 + 𝑡2
1
= ln|𝑡 + 1| − ln(𝑡 2 + 1) + arctan(𝑡) + 𝐾
2
1
= ln|tan(𝑥 ) + 1| − ln(tan2 (𝑥 ) + 1) + arctan(tan(𝑥 )) + 𝐾
2
1 1 sin(𝑥 )
= ln|tan(𝑥 ) + 1| − ln ( 2 ) + 𝑥 + 𝐾 = ln | + 1| + ln|cos(𝑥 )| + 𝑥 + 𝐾
2 cos (𝑥 ) cos(𝑥 )
= ln|sin(𝑥 ) + cos(𝑥 )| + 𝑥 + 𝐾
Allez à : Exercice 18

57
Calculs de primitives Pascal Lainé

Correction exercice 19.


𝑑𝑥
On pose 𝑥 = 𝑒 𝑡 donc 𝑡 = ln(𝑥 ) et 𝑑𝑡 = 𝑥
D’autre part
1
𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 𝑥+𝑥 𝑥 2 + 1 2𝑥 + 𝑥 2 + 1 (𝑥 + 1)2
1 + ch(𝑡) = 1 + =1+ =1+ = =
2 2 2𝑥 2𝑥 2𝑥
Donc
2𝑥 𝑑𝑥 1 −2
𝐹 (𝑡 ) = ∫ 2
= 2∫ 2
𝑑𝑥 = 2 ∫(𝑥 + 1)−2 𝑑𝑥 = −2(𝑥 + 1)−1 + 𝐾 = +𝐾
(𝑥 + 1) 𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥+1
−2
= 𝑡 +𝐾
𝑒 +1
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


1 + sh(𝑥 )
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥
1 + ch(𝑥)
𝑑𝑡
On fait le changement de variable 𝑡 = 𝑒 𝑥 , soit 𝑥 = ln(𝑡), 𝑑𝑥 = 𝑡
1
𝑡− 2
1 + 𝑡 1+𝑡 −1 2 2
1 + sh(𝑥 ) 2 = 2𝑡 = 2𝑡 + 𝑡 − 1 = 𝑡 + 2𝑡 − 1
=
1 2 2 (𝑡 + 1)2
1 + ch(𝑥) 𝑡 + 𝑡 1 + 𝑡 + 1 2𝑡 + 𝑡 + 1
1+ 2 2𝑡
1 + sh(𝑥 ) 𝑡 2 + 2𝑡 − 1 𝑑𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫
1 + ch(𝑥) (𝑡 + 1)2 𝑡
𝑡 2 +2𝑡−1
On décompose en éléments simples, il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que :
𝑡(𝑡−1)2
𝑡 2 + 2𝑡 − 1 𝑎 𝑏 𝑐
2
= + 2
+
𝑡(𝑡 + 1) 𝑡 (𝑡 + 1) 𝑡+1
𝑡 2 +2𝑡−1
Je multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0, 𝑎 = [ ]
(𝑡+1)2 𝑡=0
= −1
𝑡 2 +2𝑡−1
Je multiplie par (𝑡 + 1)2 , puis 𝑡 = −1, 𝑏 = [ ] =2
𝑡 𝑡=−1
Je multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → ∞, 1 = 𝑎 + 𝑐, donc 𝑐 = 2.
−1 2 2 2
𝐹 (𝑥 ) = ∫ ( + 2
+ ) 𝑑𝑡 = − ln|𝑡| − + 2 ln|𝑡 + 1| + 𝐾
𝑡 (𝑡 + 1) 𝑡+1 𝑡+1
2
𝐹(𝑥) = −𝑥 − 𝑥 + 2 ln|𝑒 𝑥 + 1| + 𝐾
𝑒 +1
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


𝑑𝑡
On pose 𝑡 = 𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 = ln(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑡
𝑥 −𝑥
𝑒 +𝑒 𝑒 2𝑥 + 1 𝑡2 + 1 𝑡 2 + 1 + 2𝑡 (𝑡 + 1)2
ch(𝑥 ) + 1 = +1= + 1 = + 1 = =
2 2𝑒 𝑥 2𝑡 2𝑡 2𝑡

58
Calculs de primitives Pascal Lainé
2
𝑑𝑥 2𝑡 𝑑𝑡 4𝑡 𝑡+1−1
∫ = ∫ ( ) = ∫ 𝑑𝑡 = 4 ∫ 𝑑𝑡
(ch(𝑥 ) + 1)2 (𝑡 + 1)2 𝑡 (𝑡 + 1)4 (𝑡 + 1)4
1 1
= 4∫( − ) 𝑑𝑡 = 4 ∫((𝑡 + 1)−3 − (𝑡 + 1)−4 )𝑑𝑡
(𝑡 + 1)3 (𝑡 + 1)4
1 1 2 4
= 4 [− (𝑡 + 1)−2 + (𝑡 + 1)−3 ] + 𝐾 = − 2
+ +𝐾
2 3 (𝑡 + 1) 3(𝑡 + 1)3
2 4 6(𝑒 𝑥 + 1) + 4 3𝑒 𝑥 + 5
=− 𝑥 + + 𝐾 = + 𝐾 = 2 +𝐾
(𝑒 + 1)2 3(𝑒 𝑥 + 1)3 3(𝑒 𝑥 + 1)3 3(𝑒 𝑥 + 1)3
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


𝑑𝑡
On pose 𝑡 = 𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 = ln(𝑡) donc 𝑑𝑥 = 𝑡
1
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑡 + 𝑡 𝑡 2 + 1
ch(𝑥 ) = = =
2 2 2𝑡
1
𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑡 − 𝑡 𝑡 2 − 1
sh(𝑥 ) = = =
2 2 2𝑡
𝑡2 + 1 𝑡2 − 1 1
ch(𝑥 ) − sh(𝑥 ) − 1
= 2𝑡2 2𝑡 =
2
𝑡 =
ch(𝑥 ) − 1 𝑡 +1 𝑡 + 1 − 2𝑡 (𝑡 − 1)2
− 1
2𝑡 2𝑡
2𝑑𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫
𝑡(𝑡 − 1)2
Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que :
2 𝑎 𝑏 𝑐
2
= + +
𝑡(𝑡 − 1) 𝑡 𝑡 − 1 (𝑡 − 1)2
Je multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0
2
𝑎=[ ] =2
(𝑡 − 1)2 𝑡=0
Je multiplie par (𝑡 − 1)2 , puis 𝑡 = 1
2
𝑐=[ ] =2
𝑡 𝑡=0
Je multiplie par 𝑡, puis 𝑡 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = −2
1 1 1 1
𝐹 (𝑥 ) = 2 ∫ ( − + 2
) 𝑑𝑡 = 2 (ln|𝑡| − ln|𝑡 − 1| − )+𝐾
𝑡 𝑡 − 1 (𝑡 − 1) 𝑡−1
1 2
= 2 (ln(𝑒 𝑥 ) − ln(𝑒 𝑥 − 1) − 𝑥 ) + 𝐾 = 2𝑥 − 2 ln(𝑒 𝑥 − 1) − 𝑥 + 𝐾,
𝑒 −1 𝑒 −1
𝐾∈ℝ
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


Il s’agit d’une fraction rationnelle de fonctions hyperboliques, on peut faire le changement de variable 𝑡 =
𝑑𝑡
𝑒 𝑥 , donc 𝑥 = ln(𝑡) et 𝑑𝑥 =
𝑡
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 1
2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) 2 − 2 + 2 2 − 𝑒 −𝑥 2 − 𝑡 2𝑡 − 1
= = 𝑥 = =
2 ch(𝑥 ) 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑒 + 𝑒 −𝑥 𝑡 + 1 𝑡 2 + 1
2 2 𝑡
59
Calculs de primitives Pascal Lainé

2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) 2𝑡 − 1 𝑑𝑡 2𝑡 − 1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 2 =∫ 2 𝑑𝑡
2 ch(𝑥 ) 𝑡 +1 𝑡 (𝑡 + 1)𝑡
Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
2𝑡 − 1 𝑎 𝑏𝑡 + 𝑐
2
= + 2
(𝑡 + 1)𝑡 𝑡 𝑡 + 1
2𝑡 − 1
𝑎=[ 2 ] = −1
𝑡 + 1 𝑡=0
2𝑡 − 1 2𝑖 − 1
𝑏𝑖 + 𝑐 = [ ] = = 2+𝑖
𝑡 𝑡=𝑖 𝑖
𝑏 = 1 et 𝑐 = 2. Par conséquent
2𝑡 − 1 −1 𝑡 + 2
2
= + 2
(𝑡 + 1)𝑡 𝑡 𝑡 +1
( )
2 − ch 𝑥 + sh 𝑥 ( ) −1 𝑡 + 2 1 2𝑡 1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( + 2 ) 𝑑𝑡 = − ln|𝑡| + ∫ 2 𝑑𝑡 + 2 ∫ 2 𝑑𝑡
2 ch(𝑥 ) 𝑡 𝑡 +1 2 𝑡 +1 𝑡 +1
1
= − ln|𝑡| + ln(𝑡 2 + 1) + 2 arctan(𝑡) + 𝐾
2
1
= − ln(𝑒 𝑥 ) + ln(𝑒 2𝑥 + 1) + 2 arctan(𝑒 𝑥 ) + 𝐾
2
1
= −𝑥 + ln(𝑒 2𝑥 + 1) + 2 arctan(𝑒 𝑥 ) + 𝐾
2
Autre méthode
2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) 1 1 1 sh(𝑥 )
= − +
2 ch(𝑥 ) ch(𝑥 ) 2 2 ch(𝑥 )
Donc
2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) 1 1 1 sh(𝑥 )
∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( − + ) 𝑑𝑥
2 ch(𝑥 ) ch(𝑥 ) 2 2 ch(𝑥 )
Comme
1
𝑑𝑥 2𝑑𝑡
∫ = ∫ 2 𝑡 𝑑𝑡 = ∫ 2 = 2 arctan(𝑡) + 𝐾 = 2 arctan(𝑒 𝑥 )
ch(𝑥 ) 𝑡 +1 𝑡 +1
2𝑡
2 − ch(𝑥 ) + sh(𝑥 ) 𝑥 1
∫ 𝑑𝑥 = 2 arctan(𝑒 𝑥 ) − + ln(ch(𝑥 ) + 𝐾 ′
2 ch(𝑥 ) 2 2
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


1. Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que :
1 𝑎 𝑏 𝑐
𝑓(𝑥) = 2
= + +
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 = 0
1
𝑎=[ ] =1
(𝑥 − 1)2 𝑋=0
On multiplie par (𝑥 − 1)2 , puis 𝑥 = 1
1
𝑐=[ ] =1
𝑥 𝑥=1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = −1

60
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = 2
= − +
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2

2. 𝑑𝑥 = 2 ch(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡

𝑑𝑡 ch(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡 ch(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡 ch(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡


𝐹 (𝑡 ) = 2 ∫ 3
= 2∫ 2 4
= 2∫ 2 4
= 2∫ 2
ch(𝑡) sh (𝑡) ch (𝑡) sh (𝑡) ch (𝑡) sh (𝑡) ch (𝑡) (sh2 (𝑡))2
2 ch(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡 𝑑𝑥 1 1 1
=∫ 2 2 2
=∫ 2
= ∫( − + ) 𝑑𝑥
ch (𝑡) (ch (𝑡) − 1) 𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 − 1 (𝑥 − 1)2
1 1
= ln|𝑥 | − ln|𝑥 − 1| − + 𝐾 = ln(ch(𝑡)) − ln(ch(t) − 1) − + 𝐾, 𝐾
𝑥−1 ch(𝑡) − 1
∈ℝ

Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


A l’aide d’une intégration par partie
∫(2𝑡 − 1) ln(𝑡 2 + 1) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = 3𝑡 2 − 2𝑡 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡 3 − 𝑡 2
𝑣(𝑡) = ln(𝑡 2 + 1) 2𝑡
𝑣 ′(𝑡) = 𝑡 2 +1
2𝑡
𝐹 (𝑥 ) = [(𝑡 3 − 𝑡 2 ) ln(𝑡 2 + 1)] − ∫(𝑡 3 − 𝑡 2 ) 𝑡 2 +1
𝑡4 − 𝑡3
𝐹 (𝑥 ) = [(𝑡 3 − 𝑡 2 ) ln(𝑡 2 + 1)] − 2 ∫ 𝑑𝑡
𝑡2 + 1
Il faut diviser 𝑡 4 − 𝑡 3 par 𝑡 2 + 1
𝑡4 − 𝑡3 𝑡2 + 1
𝑡4 + 𝑡2 𝑡2 − 𝑡 − 1
−𝑡 3 − 𝑡 2
−𝑡 3 −𝑡
2
−𝑡 + 𝑡
−𝑡 2 −1
𝑡+1
𝑡3 − 𝑡2 𝑡+1
𝑡 − 𝑡 = (𝑡 2 + 1)(𝑡 2 − 𝑡 − 1) + 𝑡 + 1 ⇒
4 3
= 𝑡 2
− 𝑡 − 1 +
𝑡2 + 1 𝑡2 + 1
𝑡+1
𝐹 (𝑥 ) = (𝑡 3 − 𝑡 2 ) ln(𝑡 2 + 1) − 2 ∫ (𝑡 2 − 𝑡 − 1 + 2 ) 𝑑𝑡
𝑡 +1
𝑡3 𝑡2 𝑡 1
= (𝑡 3 − 𝑡 2 ) ln(𝑡 2 + 1) − 2 ( − + 𝑡) − 2 (∫ 2 𝑑𝑡 + ∫ 2 𝑑𝑡)
3 2 𝑡 +1 𝑡 +1
2
= (𝑡 3 − 𝑡 2 ) ln(𝑡 2 + 1) − 𝑡 3 + 𝑡 2 − 2𝑡 − ln(𝑡 2 + 1) − 2 arctan(𝑡) + 𝐾
3
2
= (𝑡 3 − 𝑡 2 − 1) ln(𝑡 2 + 1) − 𝑡 3 + 𝑡 2 − 2𝑡 − 2 arctan(𝑡) + 𝐾
3
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


a.
𝑒
𝐼1 = ∫1 𝑡 ln(𝑡) 𝑑𝑡

61
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 𝑢 (𝑡 ) =
𝑡2
2
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) 𝑣 ′ (𝑡 ) = 𝑡
𝑒 𝑒𝑡
𝑡2 ∫1 2 𝑑𝑡
𝐼1 = [ 2 ln(𝑡)] −
1

Donc
𝑒
𝑒2 12 𝑡2 𝑒 2 𝑒 2 − 1 2𝑒 2 − 𝑒 2 + 1 𝑒 2 + 1
𝐼1 = ln(𝑒) − ln(1) − [ ] = − = =
2 2 4 1 2 4 4 4
b.
𝜋
𝐼2 = ∫02 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = − cos(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
𝜋 𝜋

𝐼2 = [−𝑡 cos(𝑡)]02 + ∫02 cos(𝑡) 𝑑𝑡

Donc
𝜋
𝜋 𝜋 𝜋
𝐼2 = − cos ( ) + 0 × cos(0) + [sin(𝑡)]02 = sin ( ) = 1
2 2 2
c.

√3
∫0 3𝑥 2 ln(𝑥 2 + 1) 𝑑𝑥
𝑢′ (𝑥 ) = 3𝑥 2 𝑢 (𝑥 ) = 𝑥 3
2𝑥
𝑣(𝑥 ) = ln(𝑥 2 + 1) 𝑣 ′(𝑥 ) = 𝑥2 +1
√3 √3 2𝑥 4
∫0 3𝑥 2 ln(𝑥 2 + 1) 𝑑𝑥 = [𝑥 3 ln(𝑥 2 + 1)]√0 3 − ∫0 𝑥 2 +1
𝑑𝑥

2𝑥 4
Il faut alors décomposer 𝑥2 +1 en éléments simples, pour cela il faut faire une division euclidienne de
2𝑥 4 par 𝑥 2 + 1
2𝑥 4 𝑥2 + 1
2𝑥 4 + 2𝑥 2 2𝑥 2 − 2
−2𝑥 2
−2𝑥 2 − 2
2
Donc
2𝑥 4 = (𝑥 2 + 1)(2𝑥 2 − 2) + 2
Ce qui entraine que
2𝑥 4 2
2
= 2𝑥 2 − 2 + 2
𝑥 +1 𝑥 +1
Par conséquent

62
Calculs de primitives Pascal Lainé

√3 √3 2
𝐼3 = ∫ 3𝑥 2 ln(𝑥 2 + 1) 𝑑𝑥 = [𝑥 3 ln(𝑥 2 + 1)]√0 3 − ∫ (2𝑥 2 − 2 + ) 𝑑𝑥
0 0 𝑥2 +1
√3
3 2 2 3
= (√3) [ (
ln ((√3) + 1) − 𝑥 − 2𝑥 + 2 arctan 𝑥 )]
3 0
2 3
= 3√3 ln(4) − ( (√3) − 2√3 + 2 arctan(√3))
3
𝜋 2𝜋
= 6√3 ln(2) − (2√3 − 2√3 + 2 × ) = 6√3 ln(2) −
3 3
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


2𝑥 𝑢′ (𝑥)
1. (𝑥 2 −1)2
est de la forme 2 , cela serait maladroit de décomposer cette fraction en éléments simple
(𝑢(𝑥))
(mais c’est possible)
2𝑥 −1
∫ 2 2
𝑑𝑥 = ∫ 2𝑥 (𝑥 2 − 1)−2 𝑑𝑥 = −(𝑥 2 − 1)−1 + 𝐾 = 2 +𝐾
(𝑥 − 1) 𝑥 −1

2.
2𝑥 −1 −1
𝐺 (𝑥 ) = ∫ ln(𝑥 ) 𝑑𝑥 = [ 2 ln(𝑥 )] − ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 − 1) 2 𝑥 −1 𝑥(𝑥 2 − 1)
−1 1
= 2 ln(𝑥 ) + ∫ 𝑑𝑥
𝑥 −1 𝑥 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1)
1 𝑎 𝑏 𝑐
= + +
𝑥 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 − 1 𝑥 + 1
Je multiplie par 𝑥, puis 𝑥 = 0
1
𝑎=[ ] = −1
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥=0
Je multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1 1
𝑏=[ ] =
𝑥 (𝑥 + 1) 𝑥=0 2
Je multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = −1
1 1
𝑐=[ ] =
𝑥 (𝑥 − 1) 𝑥=0 2
1 1
1 −1 2
= + + 2
𝑥 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥−1 𝑥+1
1 1
−1 −1 2
𝐺 (𝑥 ) = 2 ln(𝑥 ) + ∫ ( + + 2 ) 𝑑𝑥
𝑥 −1 𝑥 𝑥−1 𝑥+1
−1 1 1
= ln(𝑥 ) − ln|𝑥 | + ln|𝑥 − 1| + ln|𝑥 + 1| + 𝐾
𝑥2
−1 2 2
−1 1 1
= 2 ln(𝑥 ) − ln(𝑥 ) + ln(𝑥 − 1) + ln(𝑥 + 1) + 𝐾
𝑥 −1 2 2
2
−𝑥 1
= 2 ln(𝑥 ) + ln(𝑥 2 − 1) + 𝐾
𝑥 −1 2
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


63
Calculs de primitives Pascal Lainé
1
∫ (𝑥+1)2 arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥
1 1
𝑢′ (𝑥 ) = (𝑥+1)2 = (𝑥 + 1)−2 𝑢(𝑥 ) = −(𝑥 + 1)−1 = − 𝑥+1
1
𝑣(𝑥 ) = arctan(𝑥 ) 𝑣 ′(𝑥 ) = 𝑥2 +1
1 1 −1 1
∫ (𝑥+1)2 arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥 = [− 𝑥+1 arctan(𝑥 )] − ∫ 𝑥+1 × 𝑥2 +1 𝑑𝑥

1 1 1 1
∫ arctan ( 𝑥 ) 𝑑𝑥 = [− arctan ( 𝑥 )] + ∫ × 𝑑𝑥
(𝑥 + 1)2 𝑥+1 𝑥 + 1 𝑥2 + 1
Or il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
1 1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐
× 2 = + 2
𝑥+1 𝑥 +1 𝑥+1 𝑥 +1
On multiplie par 𝑥 + 1 , puis 𝑥 = −1
1 1
𝑎=[ 2 ] =
𝑥 + 1 𝑥=−1 2
2
On multiplie par 𝑥 + 1, puis 𝑥 = 𝑖
1 1 1−𝑖
𝑏𝑖 + 𝑐 = [ ] = =
𝑥 + 1 𝑥=𝑖 1 + 𝑖 2
1 1
Donc 𝑏 = − 2 et 𝑐 = 2.
Par conséquent
1 1 1 1 −𝑥 + 1
∫ 2
arctan(𝑥 ) 𝑑𝑥 = − arctan(𝑥 ) + ∫ ( + 2 ) 𝑑𝑥
(𝑥 + 1) 𝑥+1 2 𝑥+1 𝑥 +1
1 1 1 𝑥 1
=− arctan(𝑥 ) + ln|𝑥 + 1| + (∫ − 2 𝑑𝑥 + ∫ 2 𝑑𝑥)
𝑥+1 2 2 𝑥 +1 𝑥 +1
1 1 1 1
=− arctan(𝑥 ) + ln|𝑥 + 1| + (− ln(𝑥 2 + 1) + arctan(𝑥 )) + 𝐾
𝑥+1 2 2 2
1 1 1 1
=− arctan(𝑥 ) + ln|𝑥 + 1| − ln(𝑥 2 + 1) + arctan(𝑥 ) + 𝐾
𝑥+1 2 4 2
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


1. Dans cet exemple il ne faut pas calculer 𝑑𝑡, mais il faut trouver 𝑥 en fonction de 𝑡 :
6
𝑡 = √2 + 𝑥 ⇔ 𝑡 6 = 2 + 𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑡 6 − 2 ⇒ 𝑑𝑥 = 6𝑡 5 𝑑𝑡
D’autre part
3
1 1 1 1
√2 + 𝑥 = (2 + 𝑥 )3 = (𝑡 6 )3 = 𝑡 2 𝑒𝑡 √2 + 𝑥 = (2 + 𝑥 )2 = (𝑡 6 )2 = 𝑡 3
1 1 5
6𝑡 3
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 6𝑡 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
3
√2 + 𝑥 + √2 + 𝑥 𝑡3 + 𝑡2 𝑡+1
La division euclidienne de 𝑡 3 par 𝑡 + 1 donne 𝑡 3 = (𝑡 + 1)(𝑡 2 − 𝑡 + 1) − 1
(𝑡 + 1)(𝑡 2 − 𝑡 + 1) − 1 1
( )
𝐹1 𝑥 = 6 ∫ 𝑑𝑡 = 6 ∫ (𝑡 2 − 𝑡 + 1 − ) 𝑑𝑡
𝑡+1 𝑡+1
= 2𝑡 3 − 3𝑡 2 + 6𝑡 − ln|𝑡 + 1| + 𝐾
6 3 6 2 6
= 2√2 + 𝑥 − 3√2 + 𝑥 + 6𝑡 − ln|√2 + 𝑥 + 1| + 𝐾
3 6
= 2√2 + 𝑥 − 3√2 + 𝑥 + 6𝑡 − ln| √2 + 𝑥 + 1| + 𝐾
Allez à : Exercice 29

2.
𝑥−1
= th(𝑢) ⇔ 𝑥 = 2 th(𝑢) + 1 ⇒ 𝑑𝑥 = 2(1 − th2 (𝑢))𝑑𝑢
2

64
Calculs de primitives Pascal Lainé

1 1 2(1 − th2 (𝑢))


𝐹2 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( ( ))
2 1 − th 𝑢 𝑑𝑢 = ∫ 𝑑𝑢
((𝑥 − 1)2 − 4)2 ((2 th(𝑢))2 − 4)2 16(th2 (𝑢) − 1)2
1 1 − th2 (𝑢) 1 1 1
= ∫ 2 2
𝑑𝑢 = ∫ 2
𝑑𝑢 = ∫ ch2 (𝑢) 𝑑𝑢
8 (1 − th (𝑢)) 8 1 − th (𝑢) 8
sh2(𝑢) ch2(𝑢)−sh2(𝑢) 1
Car 1 − th2 (𝑢) = 1 − ch2(𝑢) = = ch2(𝑢)
ch2(𝑢)
−𝑢 2
1 𝑒𝑢 + 𝑒 1 1 𝑒 2𝑢 𝑒 −2𝑢
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ ( ) 𝑑𝑢 = ∫(𝑒 2𝑢 + 2 + 𝑒 −2𝑢 )𝑑𝑢 = ( + 2𝑢 − )+𝐾
8 2 32 32 2 2
𝑥−1
Il reste à remplacer 𝑢 par sa valeur en fonction de 𝑥, soit 𝑢 = argth ( )
2
𝑥−1 𝑥−1
Pour 𝑥 ∈] − 1,3[, ∈] − 1,1[ et si on pose 𝑡 =
2 2
𝑥−1
1 1+𝑡 1 1+ 2 1 𝑥+1
𝑢 = argth(𝑡) = ln ( ) = ln ( ) = ln ( )
2 1−𝑡 2 𝑥−1 2 3−𝑥
1− 2
Donc
𝑥+1 1 3−𝑥
𝑒 2𝑢 = 𝑒𝑡 𝑒 −2𝑢 = 2𝑢
=
𝑥−3 𝑒 𝑥+1
Finalement
1 𝑥+1 1 𝑥+1 1 3−𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = × + × ln ( )− × +𝐾
64 𝑥 − 3 32 3−𝑥 64 𝑥 + 1
1 (𝑥 + 1)2 − (3 − 𝑥 )2 1 𝑥+1
= × + × ln ( )+𝐾
64 (3 − 𝑥 )(𝑥 + 1) 32 3−𝑥
1 8𝑥 − 8 1 𝑥+1
= × + × ln ( )+𝐾
64 (3 − 𝑥 )(𝑥 + 1) 32 3−𝑥
1 𝑥−1 1 𝑥+1
= × + × ln ( )+𝐾
8 (3 − 𝑥 )(𝑥 + 1) 32 3−𝑥
Remarque :
1 1
On aurait pu décomposer la fraction rationnelle ((𝑥−1)2−4)2 = (𝑥−3)2 (𝑥+1)2 en éléments simples.
Allez à : Exercice 29

3. On pose 𝑡 = arcsin(𝑥 ) ⇔ 𝑥 = sin(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = cos(𝑡) 𝑑𝑡


𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡
A l’aide d’une intégration
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑡 2 cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = cos(𝑡) 𝑢(𝑡) = sin(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 2 𝑣 ′(𝑡) = 2𝑡
𝐹3 (𝑥 ) = [𝑡 2 sin(𝑡)] − ∫ 2𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝐹3 (𝑥 ) = 𝑡 2 sin(𝑡) − 2 ∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
A l’aide d’une deuxième intégration par partie

∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = −cos(𝑡)
𝑣 (𝑡 ) = 𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) = 1
∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [−𝑡cos(𝑡)] − ∫(− cos(𝑡))𝑑𝑡
∫ 𝑡 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = [−𝑡cos(𝑡)] − ∫(− cos(𝑡))𝑑𝑡 = −𝑡 cos(𝑡) + sin(𝑡) + 𝐾
Donc
𝐹3 (𝑥 ) = 𝑡 2 sin(𝑡) − 2(−𝑡 cos(𝑡) + sin(𝑡)) + 𝐾 = (𝑡 2 − 2) sin(𝑡) + 2𝑡 cos(𝑡) + 𝐾
65
Calculs de primitives Pascal Lainé

= ((arcsin(𝑥 ))2 − 2)𝑥 + 2 arcsin(𝑥 ) cos(arcsin(𝑥 )) + 𝐾


= ((arcsin(𝑥 ))2 − 2)𝑥 + 2 arcsin(𝑥 ) √1 − x 2 + 𝐾
Allez à : Exercice 29

4.
1
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑥 2 √1 + 𝑥 3 𝑑𝑥 = ∫ √1 + 𝑥 3 (3𝑥 2 𝑑𝑥)
3
On pose 𝑡 = 1 + 𝑥 3 ⇔ 𝑑𝑡 = 3𝑥 2 𝑑𝑥
1 1 1 1 2 3 2 3 2
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ √𝑡𝑑𝑡 = ∫ 𝑡 2 𝑑𝑡 = × × 𝑡 2 + 𝐾 = (1 + 𝑥 3 )2 + 𝐾 = (1 + 𝑥 3 )√1 + 𝑥 3 + 𝐾
3 3 3 3 9 9
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


1. On décompose en éléments simple
2𝑡 2 𝑡2 − 1 + 1 2 2 1 1
2
= 2 2
= 2+ 2 =2+ =2+ −
𝑡 −1 𝑡 −1 𝑡 −1 (𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡−1 𝑡+1
1 1
𝐹 (𝑡) = ∫ (2 + − ) 𝑑𝑡 = 2𝑡 + ln|𝑡 − 1| − ln|𝑡 + 1| + 𝐾
𝑡−1 𝑡+1
2.
𝑡 = √𝑒 𝑥 + 1 ⇔ 𝑡 2 = 𝑒 𝑥 + 1 ⇔ 𝑒 𝑥 = 𝑡 2 − 1 ⇔ 𝑥 = ln(𝑡 2 − 1)
Ce qui entraine que
2𝑡
𝑑𝑥 = 2 𝑑𝑡
𝑡 −1
Par conséquent
2𝑡 𝑡2
( )
𝐺 𝑥 = ∫𝑡 × 2 𝑑𝑡 = 2 ∫ 2 𝑑𝑡 = 2𝑡 + ln|𝑡 − 1| − ln|𝑡 + 1| + 𝐾
𝑡 −1 𝑡 −1
= 2√𝑒 𝑥 + 1 + ln|√𝑒 𝑥 + 1 − 1| − ln|√𝑒 𝑥 + 1 + 1| + 𝐾

Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1. On pose 𝑡 = √𝑥 − 1 ⇔ 𝑡 2 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = 𝑡 2 + 1 ⇒ 𝑑𝑥 = 2𝑡𝑑𝑡
𝑑𝑥 2𝑡𝑑𝑡 𝑡 𝑡
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ =∫ 2 = 2∫ 2 𝑑𝑡 = 2 ∫ 𝑑𝑡
𝑥 + √𝑥 − 1 𝑡 +1+𝑡 𝑡 +𝑡+1 1 2 3
(𝑡 + ) +
2 4
1 1
On pose 𝑢 = 𝑡 + 2 ⇔ 𝑡 = 𝑢 − 2 ⇒ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
1
𝑢−2 2𝑢 1
𝐹1 (𝑥 ) = 2 ∫ 2 𝑑𝑢 =∫ 𝑑𝑢 + ∫ 2 𝑑𝑢
3
√3 𝑢2 + 4 √3
𝑢2 + ( 2 ) 𝑢2 + ( 2 )
3 2 2𝑢 2 2𝑡 − 1
= ln (𝑢2 + ) + arctan ( ) + 𝐾 = ln(𝑡 2 + 𝑡 + 1) + arctan ( )+𝐾
4 √3 √3 √3 √3
2 2√𝑥 − 1 − 1
= ln(𝑥 − 1 + √𝑥 − 1 + 1) + arctan ( )+𝐾
√3 √3
2 2√𝑥 − 1 − 1
= ln(𝑥 + √𝑥 − 1) + arctan ( )+𝐾
√3 √3
Allez à : Exercice 31

66
Calculs de primitives Pascal Lainé

2.
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ =∫ =∫
𝑥√𝑥 2 + 𝑥 + 1 1 2 3
𝑥 √(𝑥 + 2) + 4 3 4 1 2
𝑥√4 (3 (𝑥 + 2) + 1)

2 𝑑𝑥
= ∫
√3
2𝑥 + 1 2
𝑥 √( ) +1
√3
2𝑥+1 √3𝑡−1 √3
On pose 𝑡 = ⇔ √3𝑡 = 2𝑥 + 1 ⇔ 𝑥 = ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
√3 2 2
√3
𝐹2 (𝑥 ) = ∫
2 2 𝑑𝑡 = 2∫
𝑑𝑡
√3 √3𝑡 − 1 2 (√3𝑡 − 1)√𝑡 2 + 1
√𝑡 +1
2
On pose alors 𝑡 = sh(𝑢) ⇒ 𝑑𝑡 = ch(𝑢) 𝑑𝑢, donc √sh2(𝑢) + 1 = ch(𝑢)
ch(𝑢) 𝑑𝑢 𝑑𝑢
𝐹2 (𝑥 ) = 2 ∫ = 2∫
(√3 sh(𝑢) − 1) ch(𝑢) √3 sh(𝑢) − 1
𝑑𝑣
On pose 𝑣 = 𝑒 𝑢 ⇔ 𝑢 = ln(𝑣 ) ⇒ 𝑑𝑢 = 𝑣
𝑑𝑢 𝑑𝑢 2𝑒 𝑢
𝐹2 (𝑥 ) = 2 ∫ = 2∫ = 2 ∫ 𝑑𝑢
√3 sh(𝑢) − 1 (𝑒 𝑢 − 𝑒 −𝑢 ) √3 ( 𝑒 2𝑢 − 1) − 2𝑒 𝑢
√3 2 −1
2𝑣 𝑑𝑣 𝑑𝑣 4 𝑑𝑣
= 2∫ = 4∫ = ∫
√3(𝑣 − 1) − 2𝑣 𝑣
2 √3𝑣 − 2𝑣 − √3 √3 𝑣 2 − 2 𝑣 − 1
2
√3
2 4 16 4 2
𝑣2 − 𝑣 − 1 a deux racines réelles : Δ = 3 + 4 = = ( 3)
3
√ 3 √
2 4
+
√3 √3 1 √3
𝑣1 = = √3 𝑒𝑡 𝑣2 = − =−
2 √3 3
2 3
𝑣2 − 𝑣 − 1 = (𝑣 − √3) (𝑣 − )
√3 √3
1 1 𝑎 𝑏
= = +
2 3
𝑣2 − 𝑣 − 1 (𝑣 − √3) (𝑣 − ) 𝑣 − √3 𝑣 − √3
√3 √3 3

1 3 √3
𝑎=[ ] = =
√3 2√3 2
𝑣− 3
𝑣=√3
1 √3
𝑏=[ ] =−
𝑣 − √3 𝑣=
1 2
√3

67
Calculs de primitives Pascal Lainé

√3 √3
4 2 2 ) 𝑑𝑣 = 2 (ln|𝑣 − √3| − ln |𝑣 − √3|) + 𝐾
𝐹2 (𝑥 ) = ∫( −
√3 𝑣 − √3 𝑣 − 3 3
√3

3 𝑒 𝑢 − √3
= 2 (ln|𝑒 𝑢 − √3| − ln |𝑒 𝑢 − |) + 𝐾 = 2 ln | |+𝐾
√3 √3
𝑒𝑢 − 3
2𝑥+1
Or 𝑡 = sh(𝑢) ⇔ 𝑢 = argsh(𝑡) = ln(𝑡 + √𝑡 2 + 1) et 𝑡 =
√3
2
2𝑥 + 1 2𝑥 + 1 2𝑥 + 1 √4𝑥 2 + 4𝑥 + 4
𝑢 = argsh(𝑡) = ln ( + √( ) + 1) = ln ( + )
√3 √3 √3 √3

2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 + 1
= ln ( )
√3
Donc
2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 + 1
𝑒𝑢 =
√3
2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 + 1 3 2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 − 2
𝑒 𝑢 − √3 = − =
⇒ √3 √3 √3
√3 2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 + 1 1 2
2√𝑥 + 𝑥 + 1 + 2𝑥
𝑒𝑢 − = − =
{ 3 √3 √3 √3
Finalement
2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 − 2
√3 2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 − 2
𝐹2 (𝑥 ) = 2 ln || || + 𝐾 = 2 ln | |+𝐾
2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥 2√𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 2𝑥
√3
Allez à : Exercice 31

3.
𝑥 𝑥
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
√9 + 4𝑥 2 2
2𝑥
√9 (1 + (
3) )
2𝑥 3 3
On pose 𝑡 = ⇔ 𝑥 = 𝑡 ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
3 2 2
3
2𝑡 3 3 𝑡 3 3 2𝑥 2
𝐹3 (𝑥 ) = ∫ × 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 = √1 + 𝑡 2 + 𝐾 = √1 + ( ) + 𝐾
3√1 + 𝑡 2 2 4 √1 + 𝑡 2 4 4 3
3 1 1
= × √9 + 4𝑥 2 + 𝐾 = √9 + 4𝑥 2 + 𝐾
4 3 8
Allez à : Exercice 31

4. Sur 𝐼, −4𝑥 2 + 4𝑥 + 1 > 0

68
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑥+1 𝑥+1 𝑥+1


𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
√−4𝑥 2 + 4𝑥 + 1 √−4 (𝑥 2 − 𝑥 − 1) 1 3 2
4 √−4 ((𝑥 − ) − )
2 4
𝑥+1 𝑥+1 𝑥+1
=∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
2
√3 − 4 (𝑥 − 1) 4 1 2
2𝑥 − 1 2
2 √3 (1 − (𝑥 − ) ) √3√1 − ( )
3 2 √3
2𝑥−1 √3𝑡+1 √3
On pose 𝑡 = ⇔ √3𝑡 = 2𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
√3 2 2
√3𝑡 + 1
1 + 1 √3 1 √3𝑡 + 3 √3 𝑡 1 3
𝐹4 (𝑥 ) = ∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 + ∫ 𝑑𝑡
√3 √1 − 𝑡 2 2 4 √1 − 𝑡 2 4 √1 − 𝑡 2 4 √1 − 𝑡 2

√3 3 √3 2𝑥 − 1 2 3 2𝑥 − 1
=− √1 − 𝑡 + arcsin(𝑡) + 𝐾 = −
2 √1 − ( ) + arcsin ( )+𝐾
4 4 4 √3 4 √3
1 3 2𝑥 − 1
= − √−4𝑥 2 + 4𝑥 + 1 + arcsin ( )+𝐾
4 4 √3
Allez à : Exercice 31

5. Sur 𝐼, −4𝑥 2 + 12𝑥 − 5 > 0


8𝑥 − 3 8𝑥 − 3 8𝑥 − 3
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
√−4𝑥 2 + 12𝑥 − 5 5 2
√−4 (𝑥 2 − 3𝑥 + 4) 3
√−4 ((𝑥 − ) − 1)
2
8𝑥 − 3 8𝑥 − 3 1 8𝑥 − 3
=∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
2 2 2
√4 − 4 (𝑥 − 3) 3 2
√1 − (𝑥 − 3)
2 √4 (1 − (𝑥 − ) ) 2
2
3 3
On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 2 ⇒ 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡
3
1 8 (𝑡 + 2) − 3 8𝑡 + 9 𝑡 1
𝐹5 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 = 8 ∫ 𝑑𝑡 + 9 ∫ 𝑑𝑡
2 √1 − 𝑡 2 √1 − 𝑡 2 √1 − 𝑡 2 √1 − 𝑡 2
3 2 3
√ 2 ( ) √
= −8 1 − 𝑡 + 9 arcsin 𝑡 + 𝐾 = −8 1 − (𝑥 − ) + 9 arcsin (𝑥 − ) + 𝐾
2 2

5 3
= −8√4 (−𝑥 2 + 3𝑥 − ) + 9 arcsin (𝑥 − ) + 𝐾
4 2
3
= −8√−4𝑥 2 + 12𝑥 − 5 + 9 arcsin (𝑥 − ) + 𝐾
2
Allez à : Exercice 31

6. On pose 𝑥 = ch(𝑡) ⇒ 𝑑𝑥 = sh(𝑡) 𝑑𝑡 avec 𝑡 ≥ 0, √𝑥 2 − 1 = √ch2 (𝑡) − 1 = √sh2(𝑡) = sh(𝑡)

69
Calculs de primitives Pascal Lainé
2
2
𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 𝑒 2𝑡 − 2 + 𝑒 −2𝑡
∫ √𝑥 2
𝐹6 (𝑥 ) = − 1𝑑𝑥 = ∫ sh(𝑡) sh(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ sh (𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ ( ) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
2 4
1 1 1 1
= ∫(𝑒 2𝑡 − 2 + 𝑒 −2𝑡 )𝑑𝑡 = ( 𝑒 2𝑡 − 2𝑡 − 𝑒 −2𝑡 ) + 𝐾
4 8 2 2
1 2argch(𝑥) 1 1 −2argch(𝑥)
= 𝑒 − argch(𝑡) + 𝑒 +𝐾
16 4 16
Mais on peut trouver une forme plus agréable
1 1 2𝑡 1 1 2𝑡 1 1 𝑡
( 𝑒 − 2𝑡 − 𝑒 −2𝑡 ) = (𝑒 − 𝑒 −2𝑡 ) − 𝑡 = (𝑒 + 𝑒 −𝑡 )(𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 )
8 2 2 16 4 16
1 1 1 1 1 1
= × 2 ch(𝑡) × 2 sh(𝑡) − 𝑡 = ch(𝑡) sh(𝑡) − 𝑡 = ch(𝑡) √ch2 (𝑡) − 1 − 𝑡
16 4 4 4 4 4
1 1
= 𝑥 √𝑥 2 − 1 − argch(𝑥 )
4 4
Donc
1 1
𝐹6 (𝑥 ) = 𝑥 √𝑥 2 − 1 − argch(𝑥 ) + 𝐾
4 4
Allez à : Exercice 31

7. On pose 𝑡 = √𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑡 2 ⇒ 𝑑𝑥 = 2𝑡𝑑𝑡
𝑥 √𝑥 𝑡 2𝑡 𝑡3
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ 2 𝑑𝑥 = ∫ 4 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
𝑥 − 5𝑥 + 4 𝑡 − 5𝑡 2 + 4 𝑡 4 − 5𝑡 2 + 4
𝑡 4 − 5𝑡 2 + 4 = (𝑡 2 − 4)(𝑡 2 − 1) = (𝑡 − 2)(𝑡 + 2)(𝑡 − 1)(𝑡 + 1)
𝑡3 𝑡3 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
= = + + +
𝑡 4 − 5𝑡 2 + 4 (𝑡 − 2)(𝑡 + 2)(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡 − 2 𝑡 + 2 𝑡 − 1 𝑡 + 1
𝑡3 8 2
𝑎=[ ] = =
(𝑡 + 2)(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡=2 4 × 1 × 3 3
𝑡3 −8 2
𝑏=[ ] = =−
(𝑡 − 2)(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡=−2 −4 × (−3) × (−1) 3
𝑡3 1 1
𝑐=[ ] = =−
(𝑡 − 2)(𝑡 + 2)(𝑡 + 1) 𝑡=1 (−1) × 3 × 2 6
𝑡3 1 1
𝑑=[ ] = =
(𝑡 − 2)(𝑡 + 2)(𝑡 − 1) 𝑡=−1 (−3) × 1 × (−2) 6
2 2 1 1
𝑡3 𝑡3 3 3 6
= = − + − 6
𝑡 4 − 5𝑡 2 + 4 (𝑡 − 2)(𝑡 + 2)(𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡 − 2 𝑡 + 2 𝑡 − 1 𝑡 + 1
2 2 1 1
𝐹7 (𝑥 ) = ∫ ( 3 − 3 + 6 − 6 ) 𝑑𝑡
𝑡−2 𝑡+2 𝑡−1 𝑡+1
2 2 1 1
= ln|𝑡 − 2| − ln|𝑡 + 2| + ln|𝑡 − 1| − ln|𝑡 + 1| +
3 3 6 6
2 |𝑡 − 2| 1 |𝑡 − 1| 2 √𝑥 − 2 1 √𝑥 − 1
= ln ( ) + ln ( ) + 𝐾 = ln | | + ln ln | |+𝐾
3 |𝑡 + 2| 6 |𝑡 + 1| 3 √𝑥 + 2 6 √𝑥 + 1
Allez à : Exercice 31

1−𝑡
8. On pose 𝑢 = √1+𝑡

70
Calculs de primitives Pascal Lainé

1−𝑡 1−𝑡
𝑢=√ ⇔ 𝑢2 = ⇔ 𝑢2 (1 + 𝑡) = 1 − 𝑡 ⇔ 𝑢2 + 𝑡𝑢2 = 1 − 𝑡 ⇔ 𝑡𝑢2 + 𝑡 = 1 − 𝑢2
1+𝑡 1+𝑡

2 2
1 − 𝑢2
⇔ 𝑡(𝑢 + 1) = 1 − 𝑢 ⇔ 𝑡 = 2
𝑢 +1
Donc
−2𝑢(𝑢2 + 1) − 2𝑢 (1 − 𝑢2 ) −4𝑢
𝑑𝑡 = 2 2
= 2 𝑑𝑢
(𝑢 + 1) (𝑢 + 1)2
D’autre part
1 − 𝑢 2 𝑢 2 + 1 − (1 − 𝑢 2 ) 2𝑢2
1−𝑡 =1− 2 = = 2
𝑢 +1 𝑢2 + 1 𝑢 +1
Par conséquent
1 1−𝑡 1 −4𝑢 𝑑𝑢
𝐹8 (𝑡) = ∫ √ 𝑑𝑡 = ∫ 2 ×𝑢× 2 2
𝑑𝑢 = −2 ∫ 2 = −2 arctan(𝑢) + 𝐾
1−𝑡 1+𝑡 2𝑢 (𝑢 + 1) 𝑢 +1
𝑢2 + 1
1−𝑡
= −2 arctan (√ )+𝐾
1+𝑡

Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


On pose
𝑡 = √1 − 𝑥 ⇔ 𝑡 2 = 1 − 𝑥 ⇔ 𝑥 = 1 − 𝑡 2 ⇒ 𝑑𝑥 = −2𝑡𝑑𝑡
2𝑡 𝑡 𝑡+1−1 1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ − 𝑑𝑡 = −2 ∫ 𝑑𝑡 = −2 ∫ 𝑑𝑡 = −2 ∫ (1 − ) 𝑑𝑡
1+𝑡 1+𝑡 𝑡+1 𝑡+1
= −2𝑡 + 2 ln(𝑡 + 1) + 𝐾 = −2√1 − 𝑥 + 2 ln(√1 − 𝑥 + 1) + 𝐾
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1. Il existe 𝑎, 𝑏 et 𝑐 réels tels que
1 𝑎 𝑏 𝑐
= + +
𝑥 2 (𝑥 − 1) 𝑥 𝑥 2 𝑥 − 1
On multiplie par 𝑥 2 , puis 𝑥 = 0
1
𝑏=[ ] = −1
𝑥 − 1 𝑥=0
On multiplie par 𝑥 − 1, puis 𝑥 = 1
1
𝑐=[ ] =1
𝑥 2 𝑥=1
On multiplie par 𝑥, puis 𝑥 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑐 ⇒ 𝑎 = −1
Par conséquent
𝑑𝑥 −1 1 1 1
∫ = ∫( + 2+ ) 𝑑𝑥 = − ln|𝑥 | − + ln|𝑥 − 1| + 𝐾
𝑥 2 (𝑥
− 1) 𝑥 𝑥 𝑥−1 𝑥
2.

71
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑡 𝑡
𝑥=√ ⇔ 𝑥2 = ⇔ 𝑥 2 (𝑡 + 1) = 𝑡 ⇔ 𝑥 2 𝑡 + 𝑥 2 = 𝑡 ⇔ 𝑥 2 𝑡 − 𝑡 = −𝑥 2 ⇔ 𝑡(𝑥 2 − 1) = −𝑥 2
𝑡+1 𝑡+1
−𝑥 2
⇔𝑡= 2
𝑥 −1
On en déduit que
−2𝑥 (𝑥 2 − 1) − (−𝑥 2 )(2𝑥 ) −2𝑥 3 + 2𝑥 + 2𝑥 3 2𝑥
𝑑𝑡 = 2 2
𝑑𝑥 = 2 2
𝑑𝑥 = 2 𝑑𝑥
(𝑥 − 1) (𝑥 − 1) (𝑥 − 1)2
1 1 𝑥2 − 1
= =
𝑡 𝑡 −𝑥 2 −𝑥 2 2)
2 2
2 (−𝑥 + 𝑥 − 1) (𝑥 − 𝑥 2 )
(
𝑡(𝑡 + 1) (√𝑡 + 1 − 𝑡 + 1) 𝑥 2 − 1 𝑥 2 − 1 + 1) ( 𝑥 − 𝑥 −𝑥
𝑥2 − 1
(𝑥 2 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2 (𝑥 2 − 1)2
= 2 = =− 3
𝑥 (𝑥 − 𝑥 2 ) 𝑥 3 (1 − 𝑥 ) 𝑥 (𝑥 − 1)
Par conséquent
1 (𝑥 2 − 1)2 2𝑥 1 1
𝐺 (𝑡 ) = − ∫ 3 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥
2 𝑥 (𝑥 − 1) (𝑥 2 − 1)2 𝑥 2 (𝑥 − 1) 𝑥 2 (𝑥 − 1)
1 𝑡 𝑡+1 𝑡
= ln|𝑥 | + − ln|𝑥 − 1| + 𝐾 = ln |√ |+√ − ln |√ − 1| + 𝐾
𝑥 𝑡+1 𝑡 𝑡+1
Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


1.

𝑥
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 (𝑡 2 + 1) arctan(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 2 + 1 𝑡3
𝑢 (𝑡 ) = +𝑡
3
1
𝑣(𝑡) = arctan(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = 1+𝑡 2
𝑥 𝑡3
𝑥 𝑡3
𝐹1 (𝑥 ) = ∫0 (𝑡 2 + 1) arctan(𝑡) 𝑑𝑡 = [( 3 + t) arctan(𝑡)] − 𝑥 3 +𝑡
0 ∫0 1+𝑡 2 𝑑𝑡

𝑥 𝑡3
𝑥
𝑡 3 𝑥 +𝑡
𝐹1 (𝑥 ) = ∫ (𝑡 2 + 1) arctan(𝑡) 𝑑𝑡 = [( + 𝑡 ) arctan(𝑡)] − ∫ 3 2
𝑑𝑡
0 3 0 0 1 + 𝑡
𝑥3 1 𝑥 𝑡 3 + 3𝑡
= ( + 𝑥) arctan(𝑥 ) − ∫ 2 𝑑𝑡
3 3 0 𝑡 +1
𝑡 3 +𝑡
est une fraction rationnelle, il faut la décomposer en élément simple, pour cela on commence par
𝑡 2 +1
faire une division euclidienne

𝑡 3 + 3𝑡 𝑡2 + 1
𝑡3 + 𝑡 𝑡
2𝑡
3 2
Donc 𝑡 + 3𝑡 = (𝑡 + 1)𝑡 + 2𝑡, d’où l’on déduit que
𝑡 3 + 3𝑡 (𝑡 2 + 1)𝑡 + 2𝑡 2𝑡
= = 𝑡 +
𝑡2 + 1 𝑡2 + 1 𝑡2 + 1
Par conséquent
72
Calculs de primitives Pascal Lainé

𝑥 3 𝑥 𝑥
𝑡 + 3𝑡 2𝑡 𝑡2 𝑥2
∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ (𝑡 + 2 ) 𝑑𝑡 = [ + ln(𝑡 2 + 1)] = + ln(𝑥 2 + 1)
0 𝑡 + 1 0 𝑡 + 1 2 0
2
𝑥3 𝑥2
𝐹1 (𝑥 ) = ( + 𝑥) arctan(𝑥 ) − − ln(𝑥 2 + 1)
3 2
Allez à : Exercice 34

2.
𝑥
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ (𝑡 + 1) arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
0

𝑥
∫0 (𝑡 + 1) arcsin(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 𝑡 + 1 𝑡2
𝑢 (𝑡 ) = +𝑡
2
1
𝑣(𝑡) = arcsin(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = √1−𝑡 2
𝑥 𝑡2
𝑥 𝑡2
∫0 (𝑡 + 1) arcsin(𝑡) 𝑑𝑡 = [( 2 + 𝑡) arcsin(𝑡)] − 𝑥 2 +𝑡
0 ∫0 √1−𝑡 2
𝑑𝑡
𝑥 𝑡2
𝑥
𝑡2 𝑥 𝑡+
𝐹2 (𝑥 ) = ∫ (𝑡 + 1) arcsin(𝑡) 𝑑𝑡 = [( + 𝑡) arcsin(𝑡)] − ∫ 2 𝑑𝑡
0 2 0 0 √1 − 𝑡 2
2
𝑡
𝑥2 𝑥 +𝑡
= ( + 𝑥) arcsin(𝑥 ) − ∫ 2 𝑑𝑡
2 0 √1 − 𝑡
2

On fait le changement de variable 𝑡 = sin(𝑢) ⇔ 𝑢 = arcsin(𝑡)


𝑡 = 0 ⇒ 𝑢 = arcsin(0) = 0
𝑡 = 𝑥 ⇒ 𝑢 = arcsin(𝑥 )
𝑑𝑡 = cos(𝑢) 𝑑𝑢
2 2( )
𝑡 sin 𝑢 sin2 (𝑢) sin2 (𝑢)
+ 𝑡 + sin(𝑢 ) + sin (𝑢 ) + sin(𝑢)
2 = 2 = 2 = 2
√1 − 𝑡 2 √1 − sin2 (𝑢) √cos 2(𝑢) |cos(𝑢)|
𝜋 𝜋
Mais comme 𝑢 = arcsin(𝑡) ∈ [− , ], cos(𝑢) > 0 et alors |cos(𝑢)| = cos(𝑢)
2 2
2 2(
𝑡 sin 𝑢)
𝑥 + 𝑡 arcsin(𝑥) + sin(𝑢) arcsin(𝑥)
sin2 (𝑢)
∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 2 cos(𝑢) 𝑑𝑢 = ∫ ( + sin(𝑢)) 𝑑𝑢
0 √1 − 𝑡
2
0 cos(𝑢) 0 2
1 arcsin(𝑥) 2 arcsin(𝑥)
= ∫ sin (𝑢) 𝑑𝑢 + ∫ sin(𝑢) 𝑑𝑢
2 0 0
1−cos(2𝑢)
Pour la première intégrale il faut utiliser la formule sin2 (𝑢) = 2
𝑡2
𝑥 +𝑡 1 arcsin(𝑥) 1 − cos(2𝑢)
∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑢 + [− cos(𝑢)]arcsin(𝑥)
0
0 √1 − 𝑡
2 2 0 2

73
Calculs de primitives Pascal Lainé

arcsin(𝑥)
1 1
= [𝑢 − sin(2𝑢)] − cos(arcsin(𝑥 )) + 1
4 2 0
1 1
= (arcsin(𝑥) − sin(2 arcsin(𝑥 ))) − cos(arcsin(𝑥 )) + 1
4 2
1 1
= (arcsin(𝑥) − × 2 sin(arcsin(𝑥 )) cos(arcsin(𝑥 ))) − √1 − 𝑥 2 + 1
4 2
1 1
= arcsin(𝑥 ) − 𝑥 √1 − 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 + 1
4 4
1 1
= arcsin(𝑥 ) − 𝑥 √1 − 𝑥 2 − √1 − 𝑥 2 + 1
4 4
Car
cos(arcsin(𝑥 )) = √1 − 𝑥 2
sin(2𝑎) = 2 sin(𝑎) cos(𝑎)
arcsin(sin(𝑥 )) = 𝑥
Finalement
𝑥2 1 1
𝐹2 𝑥 = ( + 𝑥) arcsin(𝑥 ) − arcsin(𝑥 ) + 𝑥 √1 − 𝑥 2 + √1 − 𝑥 2 − 1
( )
2 4 4
Allez à : Exercice 34

74
Intégration Pascal Lainé

Intégration

Exercice 1.
Répondre par vrai ou faux en justifiant votre réponse
On considère la fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 sur l’intervalle 𝐼 = [0,2].
1.
2𝑛
𝑖

𝑛
𝑖=1
Est une somme de Riemann associe à 𝑓 sur 𝐼.
2.
2𝑛
𝑖

𝑛2
𝑖=1
Est une somme de Riemann associe à 𝑓 sur 𝐼.
3.
𝑛
2𝑖

𝑛2
𝑖=1
Est une somme de Riemann associe à 𝑓 sur 𝐼.
4.
𝑛
4𝑖

𝑛2
𝑖=1
Est une somme de Riemann associe à 𝑓 sur 𝐼.
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Répondre par vrai ou faux en justifiant votre réponse
Toutes les fonctions considérées sont supposées intégrables sur l’intervalle considéré.
1. L’intégrale sur [0,1] d’une fonction négative ou nulle est négative ou nulle.
2. L’intégrale sur [0,1] d’une fonction paire est positive ou nulle.
3. L’intégrale sur [−1,1] d’une fonction impaire est nulle.
4. L’intégrale sur [0,1] d’une fonction minorée par 1 est inférieure ou égale à 1.
5. L’intégrale sur [−1,1] d’une fonction majorée par 1 est inférieure ou égale à 1.
6. L’intégrale sur [−1,1] d’une fonction majorée par 2 est inférieure ou égale à 4.
7. Si une fonction 𝑓 est telle que pour tout 𝑥 ∈ [−1,1], 𝑓(𝑥 ) < 𝑥 3 , alors son intégrale sur [−1,1] est
strictement négative.
8. Si l’intégrale sur [0,1] d’une fonction 𝑓 continue vaut 𝑦, alors il existe 𝑥 ∈ [0,1] tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑦.
9. Si l’intégrale sur [−1,1] d’une fonction 𝑓 vaut 𝑦, alors il existe 𝑥 ∈ [0,1] tel que 𝑓(𝑥 ) = 2𝑦.
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
Répondre par vrai ou faux en justifiant votre réponse
1. Toute fonction intégrable sur [𝑎, 𝑏] est continue.
2. Si 𝑓 est une fonction continue sur [𝑎, 𝑏], sauf en un point, alors 𝑓 admet une primitive qui s’annule en 𝑏.
3. Toutes fonctions continue sur [𝑎, 𝑏] admet une primitive qui s’annule en 𝑏.
4. Toute primitive d’une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] s’annule en un point de [𝑎, 𝑏].
5. Toute primitive d’une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] est dérivable sur ]𝑎, 𝑏[.
6. Toute primitive d’une fonction continue sur ]𝑎, 𝑏[ est dérivable à droite en 𝑎.
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Répondre par vrai ou faux en justifiant votre réponse
1
Intégration Pascal Lainé

1. Toute primitive d’une fonction positive ou nulle est positive ou nulle.


2. Toute primitive d’une fonction négative ou nulle est décroissante.
3. Toute fonction continue est la primitive d’une fonction continue.
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
1. Soit 𝑓 une fonction de classe 𝐶 1 sur l’intervalle [𝑎, 𝑏]. Montrer que
𝑏
lim ∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑎

2. Soit 𝑓 une fonction en escalier sur l’intervalle [𝑎, 𝑏]. Montrer que
𝑏
lim ∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑎

On pourra commencer par montrer que pour tout 𝛼 < 𝛽


𝛽
lim ∫ sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝛼

3. Soit 𝑓 une fonction continue sur l’intervalle [𝑎, 𝑏]. Montrer que
𝑏
lim ∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑎

On rappelle que pour toute fonction continue sur [𝑎, 𝑏], pour tout 𝜖 > 0, il existe une fonction en
escalier 𝜒 telle que
sup |𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡)| < 𝜖
𝑡∈[𝑎,𝑏 ]
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Soit 𝑓 la fonction indicatrice de ℚ.
1 si 𝑥 ∈ ℚ
𝑓 (𝑥 ) = {
0 si 𝑥 ∉ ℚ
On rappelle que tout intervalle ouvert non vide de ℝ contient des rationnels et des irrationnels. Soit 𝑛 un
𝑖
entier strictement positif. Pour 𝑖 = 0, … , 𝑛, on pose 𝑎𝑖 = .
𝑛
1. Montrer que pour tout 𝑖 = 1, … , 𝑛, il existe 𝑥𝑖 et 𝑦𝑖 dans [𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 ] tels que 𝑓(𝑥𝑖 ) = 1 et 𝑓 (𝑦𝑖 ) = 0.
2. On considère les deux subdivisions pointées
𝐷1 = {([𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 ], 𝑥𝑖 )}1≤𝑖≤𝑛 et 𝐷2 = {([𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 ], 𝑦𝑖 )}1≤𝑖≤𝑛
Montrer que 𝑆𝐷1 (𝑓 ) = 1 et 𝑆𝐷2 (𝑓 ) = 0
On rappelle que
𝑛

𝑆𝐷 (𝑓 ) = ∑ 𝑓 (𝛼𝑖 )(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−1 )


𝑖=1
Pour 𝐷 = {([𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 ], 𝛼𝑖 )}1≤𝑖≤𝑛
3. En déduire que 𝑓 n’est pas intégrable.
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
1. Montrer que le produit de deux fonctions en escalier est une fonction en escalier.
2. La composée de deux fonctions en escalier est toujours une fonction en escalier. Est-ce vrai ou faux ?
(Justifier).
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Montrer que si 𝑓 est intégrable, alors |𝑓 | est également intégrable.
On rappelle le théorème
2
Intégration Pascal Lainé

Soit 𝑓 une fonction bornée sur [𝑎, 𝑏].


Si pour tout 𝜖 > 0 il existe g Riemann-intégrable sur [𝑎, 𝑏] tel que
sup |𝑓(𝑥 ) − 𝑔(𝑥 )| ≤ 𝜖
[𝑎,𝑏]
Alors 𝑓 est Riemann-intégrable.
Et on pourra utiliser une forme de l’inégalité triangulaire.
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels fixés, avec 𝑎 < 𝑏. On note 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) l’espace vectoriel des fonctions continues
de [𝑎, 𝑏] vers ℝ et ℰ0 l’espace vectoriel des fonctions en escalier de [𝑎, 𝑏] vers ℝ nulles en 𝑎.
1. Montrer que 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et ℰ0 sont en somme directe.
2. Montrer que l’espace 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ⊕ ℰ0 est égal à l’espace des fonctions continues par morceaux de [𝑎, 𝑏]
vers ℝ.
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Calculer la limite, si elle existe, des suites suivantes :
𝑛−1 𝑛 2𝑛−1
1 1 𝑛2 1
𝑆1,𝑛 =∑ ; 𝑆2,𝑛 = ∑ ; 𝑆3,𝑛 = 𝑛 ∑ ;
𝑛+𝑘 𝑛 (𝑛 + 𝑘 )2 𝑘2
𝑘=0 𝑘=1 𝑘=1
𝑛 2𝑛 𝑛
1 𝑘 𝑛−𝑘
𝑆4,𝑛 = ∑ ; 𝑆5,𝑛 = ∑ ; 𝑆6,𝑛 = ∑ √
√𝑛2 + 2𝑘𝑛 𝑘 2 + 𝑛2 𝑛3 + 𝑛2 𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1

Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Calculer, si elle existe
1
𝑒𝑡
lim ∫ 𝑑𝑡
𝑛→+∞ 0 1 + 𝑡𝑛
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
1
Soit 𝐼𝑛 = ∫0 (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑑𝑡
1. Établir une relation de récurrence entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 .
2. Calculer 𝐼𝑛 .
3. En déduire que
𝑛
(−1)𝑘 𝑛 22𝑛 (𝑛!)2
𝐼𝑛 = ∑ ( )=
2𝑘 + 1 𝑘 (2𝑛 + 1)!
𝑘=0

Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
𝜋
Soit 𝐼𝑛 = ∫02 sin𝑛 (𝑡) 𝑑𝑡
1. Établir une relation de récurrence entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+2 .
2. En déduire 𝐼2𝑝 et 𝐼2𝑝+1.
3. Montrer que (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante et strictement positive.
4. En déduire que 𝐼𝑛 ∼ 𝐼𝑛+1 .
3
Intégration Pascal Lainé

5. Calculer 𝑛𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 .


6. Donner alors un équivalent simple de 𝐼𝑛 .
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
1 𝑥𝑛
Soit 𝐼𝑛 = ∫0 1+𝑥 𝑑𝑥
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ → 0.
2. Calculer 𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 .
(−1)𝑘+1
3. Déterminer lim (∑𝑛𝑘=1 )
𝑛→+∞ 𝑘
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
On pose pour tout 𝑛 ≥ 0
𝑒
𝐼𝑛 = ∫ (ln(𝑡))𝑛 𝑑𝑡
1
1. Calculer 𝐼0 et 𝐼1
2. Pour tout 𝑛 ≥ 1 trouver une relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛−1 et pour tout 𝑛 ≥ 2 en déduire une relation entre 𝐼𝑛
et 𝐼𝑛−2 .
3. Déterminer 𝐼𝑛 pour tout 𝑛 ≥ 0.
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Calculer par récurrence :
𝜋
4 𝑑𝑢
𝐼𝑛 = ∫
0 cos 𝑛 (𝑢)
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
Calculer par récurrence :
𝑒
𝐽𝑛 = ∫ (ln(𝑢))𝑛 𝑑𝑢
1
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
Soit 𝑓 une fonction continue sur ℝ, 2𝜋 périodique et impaire.
On pose
𝑥+2𝜋
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑥
1. A l’aide du changement de variable 𝑢 = −𝑡 calculer
𝜋
𝐹 (−𝜋) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
−𝜋
′(
2. Montrer que 𝐹 est dérivable sur ℝ et calculer 𝐹 𝑥 ), que peut-on en déduire sur 𝐹.
3. Calculer
4𝜋
∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
2𝜋
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Soit 𝐹 la fonction définie pour tout 𝑥 > 1 par

4
Intégration Pascal Lainé

𝑥 2 −1
𝑑𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫
𝑥−1 ln(1 + 𝑡 )
1. A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange montrer que pour tout 𝑡 > 0 :
𝑡2
𝑡 − < ln(1 + 𝑡) < 𝑡
2
2. En déduire que pour tout 𝑥 ∈ ]1, √3[:
|𝑥 − 3|
ln(1 + 𝑥 ) ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ ln(1 + 𝑥 ) + ln ( 2 )
|𝑥 − 3|
Puis
lim 𝐹 (𝑥 )
𝑥→1
𝑥>1
3. Calculer, pour tout > 1, 𝐹 ′ (𝑥 ).
4. En déduire que pour tout 𝑥 > 1, 𝐹 (𝑥 ) > ln(2).
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Soit 𝐼 = ]1, +∞[. On désigne par 𝑓 l'application de 𝐼 dans ℝ, définie, pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, par
𝑥2
ln(𝑡)
𝑓 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡
𝑥 (𝑡 − 1)
2

Première partie
Dans cette partie on ne cherchera pas à exprimer 𝑓 à l’aide de fonctions usuelles
1. Déterminer le signe de 𝑓(𝑥).
2. Justifier la dérivabilité de 𝑓 sur 𝐼, et calculer 𝑓′(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, on exprimera 𝑓′(𝑥) de la manière la
plus simple possible.
3.
a) Montrer que pour tout 𝑡 ∈ 𝐼,
(𝑡 − 1)2
𝑡−1− < ln(𝑡) < 𝑡 − 1
2
On pourra utiliser la formule de Taylor Lagrange entre 1 et 𝑡.
b) En déduire l’existence et la valeur de
lim+ 𝑓(𝑥)
𝑥→1
Deuxième partie
ln(𝑡)
1. Déterminer une primitive de la fonction 𝑡 ⟼ (𝑡−1)2 à l’aide d’une intégration par parties.
2. Exprimer la fonction 𝑓 à l’aide de fonctions usuelles de la façon la plus simple possible.
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
𝜋
Soit 𝐹 la fonction définie sur ]0, 2 [ par
2𝑥
𝑑𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫
𝑥 sin(𝑡)
𝜋
1. Montrer que 𝐹 est bien définie sur ]0, 2 [, puis qu’elle est de classe 𝐶 1 sur cet intervalle.
𝜋
2. Calculer 𝐹 ′ (𝑥 ), en déduire les variations de 𝐹 sur ]0, 2 [.
𝜋
3. A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange montrer que pour tout 𝑡 ∈ [𝑥, 2𝑥 ] ⊂ ]0, 2 [ (c’est-à-dire pour
𝜋
𝑥 ∈ ]0, 4 [).
5
Intégration Pascal Lainé

𝑡2
0 < 𝑡 − < sin(𝑡) < 𝑡
2
4. En déduire que
1 1 1 1
< < +
𝑡 sin(𝑡) 𝑡 2 − 𝑡
𝜋
5. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0, 2 [
2 − 2𝑥
ln(2) < 𝐹 (𝑥 ) < ln(2) − ln ( )
2−𝑥
6. En déduire la limite de 𝐹 (𝑥 ) lorsque 𝑥 → 0.
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]−1,1[ par :
ln(1 + 𝑡)
𝑓 (𝑡 ) = { si 𝑡 ≠ 0
𝑡
1 si 𝑡 = 0
Soit 𝐹 la fonction définie sur ]−1,1[ par :
𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
−𝑥
1. Montrer que 𝑓 est continue sur ]−1,1[.
2. En déduire que 𝐹 est de classe 𝐶 1 sur ]−1,1[.
3. Calculer 𝐹 ′ (𝑥 ) pour 𝑥 ≠ 0 et calculer 𝐹 ′(0).
4. Montrer que 𝐹 est impaire.
5. Déterminer les variations de 𝐹 sur ]0,1[. Puis sur ]−1,0[.
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Soit 𝐼 = [𝑎, 𝑏] et soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues de 𝐼 dans ℝ telles que:
𝑓 est décroissante et 𝑔(𝐼 ) ⊂ [0,1]
𝑏 𝑥 𝑎+𝐺(𝑥) 𝑥
et on pose 𝜆 = ∫𝑎 𝑔(𝑡)𝑑𝑡, 𝐺 (𝑥 ) = ∫𝑎 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 et 𝐹 (𝑥 ) = ∫𝑎 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 − ∫𝑎 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡
1. Montrer que 𝐹 et 𝐺 sont de classe 𝐶 1 sur 𝐼.
2. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, 𝑎 + 𝐺 (𝑥 ) ≤ 𝑥
3. Etudier les variations de 𝐹 sur 𝐼 = [𝑎, 𝑏].
4. En déduire l'inégalité
𝑏 𝑎+𝜆
∫ 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡 ≤ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
𝑎 𝑎
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
Soit 𝑓 une fonction dérivable et strictement monotone sur [0, 𝑎] telle que 𝑓 (0) = 0.
Soit 𝑔 une fonction définie sur [0, 𝑎] par :
𝑥 𝑓(𝑥)
𝑔(𝑥 ) = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 + ∫ 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 − 𝑥𝑓(𝑥)
0 0
1. Montrer que 𝑔 est dérivable.
2. Calculer 𝑔′ et en déduire 𝑔.
Allez à : Correction exercice 24

6
Intégration Pascal Lainé

Exercice 25.
Soit 0 < 𝑎 < 1. On considère
1
𝑎 ln(𝑥 )
𝐼=∫ 𝑑𝑥
𝑎 1 + 𝑥2
1. Montrer que
𝑎 1
ln(𝑥 ) ln(𝑥 )
∫ 2
𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥
1+𝑥 1 1 + 𝑥2
1
𝑎
1
On pourra utiliser le changement de variable 𝑥 = 𝑡
2. En déduire la valeur de 𝐼.
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
Soit 𝑎 ∈ ]−𝜋, 𝜋[. Les trois questions sont indépendantes.
𝑎 sin(𝑥) 𝑎 cos(𝑥) 𝑎 1
Soient 𝐹 (𝑎) = ∫0 𝑑𝑥 , 𝐺 (𝑎) = ∫0 𝑑𝑥 et 𝐻 (𝑎) = ∫0 𝑑𝑥
1+cos(𝑥) 1+cos(𝑥) 1+cos(𝑥)
1. Calculer 𝐹(𝑎).
2. Le but de cette question est de calculer 𝐺(𝑎) à l’aide d’un changement de variable.
a) A l’aide des règles de Bioche, déterminer le « bon changement de variable ».
b) Calculer 𝐺(𝑎) à l’aide de ce changement de variable.
3. Trouver une relation élémentaire entre 𝐺(𝑎) et 𝐻(𝑎) et en déduire 𝐻(𝑎).
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
2𝑥 𝑑𝑡
Soit 𝑓: ℝ → ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = ∫𝑥 √4+𝑡 4
2𝑥 1 1
Soit 𝑔: ℝ → ℝ, définie par 𝑔(𝑥 ) = 𝑥 ∫𝑥 (𝑡 2 − √4+𝑡 4 ) 𝑑𝑡
1. Montrer que 𝑓 est définie, continue et dérivable sur ℝ. On admettra que 𝑓 est impaire.
2. Calculer la dérivée de 𝑓 et en déduire les variations de 𝑓.
1 2 𝑑𝑡 1
Et montrer que 2√5 ≤ ∫1 ≤
√4+𝑡 4 √5
3. Donner le développement limité de 𝑓 à l’ordre 1 en 0 et en déduire une équation de la tangente au point
d’abscisse 0.
1
4. Encadrer √4+𝑡 4, en déduire un encadrement de 𝑓(𝑥), puis la limite de 𝑓 en +∞.
1 1 2
5. Montrer que 0 ≤ − ≤ , puis montrer que
𝑡2 √4+𝑡 4 𝑡6
31
0 ≤ 𝑔(𝑥) ≤
80𝑥 4
En déduire un équivalent de 𝑓(𝑥) en +∞.
6. Tracer sommairement le graphe de 𝑓 sur ℝ.
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
Soit 𝐹 l’application définie par :
2𝑥
𝑑𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫
𝑥 √𝑡 4 + 𝑡2 + 1
1. Montrer que 𝐹 est définie, continue et dérivable sur ℝ.
2. A l’aide du changement de variable 𝑢 = −𝑡, étudier la parité de 𝐹.
3. Montrer que pour tout 𝑥 > 0 :
7
Intégration Pascal Lainé

1
0 < 𝐹 (𝑥 ) <
2𝑥
En déduire la limite de 𝐹 en +∞.
4. Calculer la dérivée de 𝐹 et résoudre 𝐹 ′(𝑥 ) = 0, pour 𝑥 > 0.
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Soit 𝐹: ℝ → ℝ définie par
2𝑥
𝑒 −𝑡
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡
{ 𝑥 𝑡
𝐹 (0) = ln(2)
1. Montrer que pour tout 𝑥 ≠ 0, 𝐹 est dérivable.
2.
a) A l’aide de la formule de Taylor Lagrange, montrer que pour tout 𝑡 ∈ ℝ il existe 𝑐 ∈] − |𝑡|, |𝑡|[ tel
que :
𝑒 −𝑡 = 1 − 𝑡𝑒 −𝑐
b) En déduire que pour tout 𝑡 ∈ [−1,1], 𝑡 ≠ 0.
1 1 𝑒 −𝑡
< − <𝑒
𝑒 𝑡 𝑡
c) Trouver un encadrement de 𝐹 et en déduire que 𝐹 est continue en 𝑥 = 0.
3. Pour tout 𝑥 ≠ 0, calculer la dérivée 𝐹′ de 𝐹. 𝐹 est-elle dérivable en 0 ? que peut-on en déduire sur
l’allure de le graphe de 𝐹 ?
4. Etudier les variations de 𝐹.
𝑒 −𝑡
5. Montrer que pour tout 𝑡 ≥ 1, ≤ 𝑒 −𝑡 , en déduire une majoration de 𝐹 et sa limite en +∞.
𝑡
6. En reprenant l’égalité du 2. a), montrer que pour tout 𝑡 < 0, 𝑒 −𝑡 > 1 − 𝑡 en déduire que pour tout 𝑥 < 0
𝐹 (𝑥 ) > − ln(2) − 𝑥
En déduire la limite de 𝐹 en −∞.
7. Tracer l’allure du graphe de 𝐹.
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
ln(𝑡)
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓(𝑡) = pour 𝑡 ≠ 1 et 𝑓(1) = 1
𝑡−1
𝑥2
Soit 𝐹, la fonction définie sur ]0, +∞[ 𝐹 (𝑥 ) = ∫𝑥 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
1. Montrer que 𝑓 est continue sur ]0, +∞[.
2. Déterminer le signe de 𝑓 sur ]0, +∞[ selon les valeurs de 𝑡.
3. Déterminer le signe de 𝐹 sur ]0, +∞[ selon les valeurs de 𝑥.
4. Montrer que 𝐹 est de classe 𝐶 1, calculer 𝐹 ′(𝑥) et en déduire les variations de 𝐹 sur ]0, +∞[.
Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
1 ln(𝑥) 𝑎 ln(𝑥)
Soient 𝐼 = ∫0 𝑑𝑥 et 𝐼𝜀,𝑎 = ∫𝜀 𝑑𝑥
√1−𝑥 √1−𝑥
2𝑡 2
1. Calculer ∫ 𝑡 2 −1 𝑑𝑡
√1−𝑥
2. A l’aide du changement de variable 𝑡 = √1 − 𝑥 calculer ∫ 𝑑𝑥
𝑥
3. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que :

8
Intégration Pascal Lainé

ln(𝑥 )
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = −2 ln(𝑥 ) √1 − 𝑥 + 4√1 − 𝑥 + 2 ln(1 − √1 − 𝑥)) − 2 ln(1 + √1 − 𝑥) + 𝐾
√1 − 𝑥
Où 𝐾 est une constante réelle.
4. Montrer que 𝐼 est une intégrale généralisée en 0 et en 1.
5. Montrer que 𝐼 converge.
6. A l’aide d’un développement limité, à l’ordre 1, au voisinage de 0, de 𝑥 → √1 − 𝑥 :
Calculer la limite en 0 de : 𝑔(𝑥 ) = −2 ln(𝑥 ) √1 − 𝑥 + 2 ln(1 − √1 − 𝑥), puis de 𝐹(𝑥).
7. Calculer 𝐼𝜀,𝑎 . En déduire la valeur de 𝐼.
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
Soit 𝑓 une fonction de classe 𝐶 1 sur [0,1] telle que ∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 ′(𝑥 ) > 0, 𝑓 ( 0) = 0 et 𝑓 (1) = 1
1. Montrer, à l’aide du théorème des accroissements finis que
1 𝑎
𝑓 (1 − ) ≤ 1 −
√𝑛 √𝑛
+∗
Où 𝑎 ∈ ℝ est une constante que l’on ne cherchera pas à déterminer.
2.
Montrer que
1
𝑛
lim ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 = 0
𝑛→+∞ 0

On pourra poser
1
1− 1
√𝑛 𝑛 𝑛
𝐼𝑛 = ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 et 𝐽𝑛 = ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥
1
0 1−
√𝑛
Et montrer que ces deux intégrales tendent vers 0.
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
Soit  la fonction réelle définie sur R par:
1

𝜑(0) = 0 et 𝜑(𝑥 ) = 𝑒 𝑥2 pour x non nul
et pour tout entier naturel n N , soit un la fonction réelle définie par :
1
1 1 − 2
𝑢𝑛 (𝑥 ) = 𝑥𝑛 𝜑(𝑥 ) = 𝑥𝑛 𝑒 𝑥 pour 𝑥 non nul
Première partie
1. Prouver que:
lim 𝑢𝑛 (𝑥) = 0 pour tout 𝑛 entier naturel
𝑥→0
2. Montrer que 𝜑 est continue et dérivable sur ℝ.
Montrer que la dérivée 𝜑′ est continue et vérifie :
𝜑 ′(0) = 0 et 𝜑 ′(𝑥 ) = 2𝑢3 (𝑥) pour x non nul
En déduire la relation
2𝜑(𝑥 ) = 𝑥 3 𝜑 ′(𝑥) pour tout x réel (1)
3. Etudier les variations de 𝜑 et tracer sommairement sa courbe représentative, en précisant les points
d'inflexion éventuels.
Deuxième partie
Soit 𝑓 la fonction réelle définie sur ℝ par:
1
𝑥
𝑓 (0) = 0 et 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡

9
Intégration Pascal Lainé

4. Montrer que 𝑓 est impaire.


5. Montrer que pour 𝑥 > 0, on a :
1
𝑥 − 2
0 ≤ ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 ≤ 𝑥𝑒 𝑥 (2)
6. En déduire que 𝑓 est continue sur ℝ.
7. Pour tout 𝑥 non nul, montrer que 𝑓 est dérivable et calculer sa dérivée 𝑓 ′(𝑥).
8. En utilisant (1), montrer que pour tout 𝑥 ≥ 0, on a la relation:
𝑥 𝑥3 3 𝑥
∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 = 𝜑(𝑥 ) − 2 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 (3)
2
En déduire que 𝑓 est dérivable en 0 et que 𝑓 ′(0) = 0
𝑓(𝑥)
9. Pour 𝑥 non nul, calculer la limite de lorsque 𝑥 tend vers 0. (On pourra appliquer la règle de
𝑥3
𝐹(𝑥) 𝑥
l'Hospital au quotient 𝐺(𝑥) où 𝐹 (𝑥 ) = ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 et 𝐺 (𝑥 ) = 𝑥 3 𝜑(𝑥)).
En déduire le développement limité de f à l'ordre 3 en 0.
Allez à : Correction exercice 33

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
Remarque :
Si on coupe l’intervalle en 𝑛 partie égale, une somme de Riemann associe à 𝑓 sur [𝑎, 𝑏] est
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 2 2𝑖 4 𝑖 4
𝑆𝑛 = ∑ 𝑓 (𝑎 + 𝑖 ) = ∑ = ∑ = 2 ∑𝑖
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
Si 𝑎 = 0, 𝑏 = 2 et 𝑓(𝑥 ) = 𝑥.
De plus
𝑛 2
4 4 𝑛(𝑛 + 1) 𝑛+1
𝑆𝑛 = 2 ∑ 𝑖 = 2 × =2 → 2 = ∫ 𝑥𝑑𝑥
𝑛 𝑛 2 𝑛 0
𝑖=1
1. Cela ne semble pas être bon, vérifions le
2𝑛 2𝑛
𝑖 1 1 2𝑛(2𝑛 + 1)
∑ = ∑𝑖 = × = 2𝑛 + 1 → +∞
𝑛 𝑛 𝑛 2
𝑖=1 𝑖=1
Cette somme ne tend pas vers 2, ce n’est pas une somme de Riemann de 𝑓 sur 𝐼.
2. Vu ainsi cela ne ressemble pas à la remarque préliminaire, pourtant, en utilisant le 1°), la somme est
équivalente à celle-ci-dessus diviser par 𝑛 et donc tend vers 2. Cela ne suffit pas à dire qu’il s’agit d’une
somme de Riemann de 𝑓 sur 𝐼, mais on va regarder de plus près.
On coupe l’intervalle en 2𝑛 partie égale
2𝑛 2𝑛 2𝑛 2𝑛
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 2 2 1 2 𝑖
𝑆𝑛 = ∑ 𝑓 (𝑎 + 𝑖 )= ∑ 𝑓 (𝑖 ) = ∑ 𝑖 =∑ 2
2𝑛 2𝑛 2𝑛 2𝑛 𝑛 2𝑛 𝑛
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
C’est bon.
3. D’après la remarque préliminaire
𝑛 𝑛
4 𝑖
𝑆𝑛 = 2 ∑ 𝑖 = 𝑆𝑛 = 4 ∑ 2
𝑛 𝑛
𝑖=1 𝑖=1
𝑖
Donc 2 ∑𝑛𝑖=1 𝑛2 n’est pas une somme de Riemann de 𝑓 sur 𝐼.
Remarque :
𝑖
On aurait aussi pu calculer la limite de 2 ∑𝑛𝑖=1 𝑛2 et voir qu’elle valait 1 ≠ 2.
4. Oui, voir la remarque préliminaire.
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
10
Intégration Pascal Lainé

1. Le résultat du cours est :


𝑏
« si 𝑓 est une fonction positive ou nulle, intégrable sur [𝑎, 𝑏] avec 𝑎 < 𝑏, alors ∫𝑎 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≥ 0 »
1 1
−𝑓 est une fonction positive ou nulle sur [0,1] donc ∫0 (−𝑓(𝑡))𝑑𝑡 ≥ 0, ce qui équivaut à − ∫0 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≥
1
0, d’où l’on déduit que ∫0 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≥ 0.
2.
1 1
𝑥3
2
1
∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ ] = ≠ 0
0 3 0 3
C’est faux.
3. Dans l’intégrale
1
∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
−1
On fait le changement de variable 𝑢 = −𝑡 ⇔ 𝑡 = −𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢
𝑡 = −1 ⇒ 𝑢 = 1
𝑡 = 1 ⇒ 𝑢 = −1
1 −1 −1 −1 1 1
∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑓(−𝑢)(−𝑑𝑢) = ∫ −𝑓 (𝑢)(−𝑑𝑢) = ∫ 𝑓(𝑢)𝑑𝑢 = − ∫ 𝑓(𝑢)𝑑𝑢 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
−1 1 1 1 −1 −1
La première égalité est le changement de variable, la seconde vient du fait que 𝑓 est impair, la troisième
est la simplification du produit de deux signes négatifs, la quatrième vient de l’interversion des bornes et
la cinquième vient du fait que la variable d’intégration est une variable « muette » (on peut lui donner
n’importe quel nom).
D’où l’on déduit que
1 1
2 ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0 ⇒ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0
−1 −1
C’est vrai.
4. Prenons la fonction constante égale à 2.
1
∫ 2𝑑𝑡 = [2𝑡]10 = 2 > 1
0
C’est faux
3
5. Prenons la fonction constante égale à 4 < 1
1
3 3𝑡 1 3 3 3
∫ 𝑑𝑡 = [ ] = − (− ) = > 1
−1 4 4 −1 4 4 2
C’est faux.
6.
1 1 1
∀𝑥 ∈ [−1,1], 𝑓 (𝑡) ≤ 2 ⇒ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≤ ∫ 2𝑑𝑡 ⇒ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≤ [2𝑡]1−1 = 2 − (−2) = 4
−1 −1 −1
C’est vrai.
7.
1 1
∫ 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑥 3 𝑑𝑥 = 0
−1 −1
Car 𝑥 → 𝑥 3 est impair et d’après la question 3°). Rien n’empêche de faire le calcul directement.
C’est vrai.
8. D’après la formule de la moyenne il existe 𝑥 ∈ [0,1] tel que
1 1
1
𝑓 (𝑥 ) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑦
1−0 0 0
C’est vrai.
9. D’après la formule de la moyenne il existe 𝑥 ∈ [−1,1] tel que
1
1 1 1 1
( )
𝑓 𝑥 = ∫ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝑦
( )
1 − (−1) −1 2 −1 2

11
Intégration Pascal Lainé

Cela ne marche pas. On va chercher un contre-exemple, cherchons un truc simple, la fonction constante
𝑦 1 𝑦 𝑦𝑡 1 𝑦 𝑦 𝑦
égale à , ∫−1 𝑑𝑡 = [ ] = − (− ) = 𝑦 et pourtant ≠ 2𝑦 sauf pour 𝑦 = 0, c’est encore raté.
2 2 2 −1 2 2 2
3 2
Prenons 𝑓 (𝑡) = 2 𝑦𝑡
1 1
3 3 𝑦𝑡 3 3 𝑦 𝑦 3 2𝑦
∫ 𝑦𝑡 2 𝑑𝑡 = [ ] = ( − (− )) = × =𝑦
−1 2 2 3 −1 2 3 3 2 3
3 3 3 3
Si 𝑡 ∈ [−1,1] alors 𝑡 2 ∈ [0,1] et donc |2 𝑦𝑡 2 | ≤ 2 |𝑦| ce qui montre que − 2 |𝑦| < 𝑓(𝑡) < 2 |𝑦|,
∀𝑡 ∈ [−1,1], 𝑓 (𝑡) ≠ 𝑦. Il a fallu faire intervenir la valeur absolue car on ne sait pas si 𝑦 est positif ou
négatif.
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1. Une fonction en escalier non continue est intégrable. C’est faux.
1 1 1
2. Si 𝑎 = 0, 𝑏 = 1, 𝑓 (𝑥 ) = 0 pour 𝑥 ∈ [0, 2[ ∪ ]2 , 1] et 𝑓 (2) = 1.
Supposons qu’il existe une primitive de 𝑓 sur [0,1] qui vérifie, 𝐹 (1) = 0.
1
Sur l’intervalle [0, [, les primitives de la fonction continue 𝑓 sont les constantes, 𝐹 (𝑥 ) = 𝑘1 .
2
1
Sur l’intervalle ]2 , 1] , les primitives de la fonction continue 𝑓 sont les constantes, 𝐹 (𝑥 ) = 𝑘2 .
Pour que 𝐹 (1) = 0 on doit prendre 𝑘2 = 0.
1
Le problème est en , on veut que
2
1
𝐹 (𝑥 ) − 𝐹 (2) 1
lim = 𝑓( ) = 1
1 1 2
𝑥→
2 𝑥−2
1 1
Si 𝑥 tend vers 2 avec 𝑥 > 2,
1 1
𝐹 (𝑥 ) − 𝐹 (2) −𝐹 (2)
=
1 1
𝑥−2 𝑥−2
1 1
Lorsque 𝑥 tend vers 2 , avec 𝑥 > 2, le dénominateur tend vers 0+ , comme le numérateur est constant
1
donc la limite ne peut pas être égale à 1. (on aurait pu faire le même raisonnement sur [0, 2[).
C’est faux.
3. Soit 𝐹 définie par
𝑏
𝐹 (𝑥 ) = − ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡
𝑥
𝐹 ′(𝑥 ) = −(−𝑓(𝑥 )) = 𝑓(𝑥)
𝑏
𝐹 est une primitive de 𝑓. De plus 𝐹 (𝑏) = − ∫𝑏 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0
C’est vrai.
4. Soit 𝐹 une primitive de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏], Soit 𝑀 = sup |𝐹 (𝑥 )| ≥ 0
𝑥∈[𝑎,𝑏]
𝐺 définie par 𝐺 (𝑥 ) = 𝐹 (𝑥 ) + 2𝑀 + 1 est aussi une primitive de 𝑓
−𝑀 ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑀 ⇒ 𝑀 + 1 ≤ 𝐹 (𝑥 ) + 2𝑀 + 1 ≤ 3𝑀 + 1 ⇒ 0 < 𝑀 + 1 ≤ 𝐺 (𝑥 )
𝐺 (𝑥 ) n’est jamais nulle, c’est faux.
5. Par la définition une primitive de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏] est une fonction 𝐹 qui vérifie ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝐹 ′(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 )
C’est vrai, et même sur [𝑎, 𝑏].
1
6. Soit 𝑓 définie par 𝑓(𝑥 ) = 𝑥 sur ]0,1[. 𝑓 est continue. Les primitives de 𝑓 sont de la forme
𝐹 (𝑥 ) = ln(𝑥 ) + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
Ces fonctions ne sont même pas définies en 0, donc certainement pas continues.
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
12
Intégration Pascal Lainé

1. Soit 𝐹 une primitive de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏], Soit 𝑀 = sup |𝐹 (𝑥 )| ≥ 0


𝑥∈[𝑎,𝑏]
𝐺 définie par 𝐺 (𝑥 ) = 𝐹 (𝑥 ) − 2𝑀 − 1 est aussi une primitive de 𝑓
−𝑀 ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑀 ⇒ −3𝑀 − 1 ≤ 𝐹 (𝑥 ) − 2𝑀 − 1 ≤ −𝑀 − 1 ⇒ 𝐺 (𝑥 ) ≤ −𝑀 − 1 < 0
Donc c’est faux.
Remarque :
Il ne faut pas confondre avec le résultat suivant : Si 𝑎 < 𝑏 et si 𝑓(𝑥 ) ≤ 0 sur [𝑎, 𝑏] alors
𝑏
∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≤ 0
𝑎
2. Soit 𝐹 une primitive de 𝑓 sur un intervalle 𝐼. 𝐹 ′ (𝑥 ) = 𝑓(𝑥 ) ≤ 0 donc 𝐹 est décroissante.
C’est vrai.
3. Si pour toute fonction 𝐹 continue sur [𝑎, 𝑏], il existe 𝑓 continue telle que ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝐹 ′(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) cela
pose un problème cela voudrait que toutes les fonctions continues sont de classes 𝐶 1, ce qui est faux,
trouvons un contre-exemple.
Soit 𝐹 (𝑥 ) = |𝑥 | sur [−1,1], autrement dit 𝐹 (𝑥 ) = −𝑥 sur [−1,0] et 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 sur [0,1], cette fonction
est continue, si 𝑥 < 0, 𝐹 ′(𝑥 ) = −1 et si 𝑥 > 0, 𝐹 ′ (𝑥 ) = 1. Les limites à gauche et à droite de 𝐹 ′ (𝑥 ) en
0 sont différentes donc 𝐹 n’est même pas dérivable en 0, ce n’est pas la primitive d’une fonction
continue.
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1.
𝑏
∫𝑎 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑛𝑡) 1
𝑢(𝑡) = − cos(𝑛𝑡)
𝑛
𝑣 (𝑡 ) = 𝑓 (𝑡 ) 𝑣 ′ ( 𝑡 ) = 𝑓 ′ (𝑡 )
𝑏 𝑏 𝑏 1
1
∫𝑎 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = [− 𝑛 cos(𝑛𝑡) 𝑓 ′ (𝑡)] − ∫𝑎 (− cos(𝑛𝑡)) 𝑓 ′ (𝑡)𝑑𝑡
𝑛
𝑎
𝑏 𝑏
1 1 𝑏
∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = [− cos(𝑛𝑡) 𝑓 ′(𝑡)] + ∫ cos(𝑛𝑡) 𝑓 ′(𝑡)𝑑𝑡
𝑎 𝑛 𝑎 𝑛 𝑎
1 1 1 𝑏
= − cos(𝑛𝑏) 𝑓 ′(𝑏) + − cos(𝑛𝑎) 𝑓 ′ (𝑎) + ∫ cos(𝑛𝑡) 𝑓 ′(𝑡)𝑑𝑡
𝑛 𝑛 𝑛 𝑎
𝑏 𝑏
1 ′
1 ′
1 𝑏 ′
| ∫ cos(𝑛𝑡) 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡| ≤ ∫ |cos(𝑛𝑡) 𝑓 (𝑡)|𝑑𝑡 ≤ ∫ |𝑓 (𝑡)|𝑑𝑡
𝑛 𝑎 𝑛 𝑎 𝑛 𝑎

Car |𝑓 | est continue donc intégrable.
1 𝑏
lim ∫ |𝑓 ′(𝑡)|𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑛 𝑎

Par conséquent
1 𝑏
lim ∫ cos(𝑛𝑡) 𝑓 ′(𝑡)𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑛 𝑎

Comme
1 1
lim (− cos(𝑛𝑏) 𝑓 ′(𝑏) + − cos(𝑛𝑎) 𝑓 ′ (𝑎)) = 0
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛
On a
𝑏
lim ∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑎

2.
𝛽 𝛽
1 1 1
∫ sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = [− cos(𝑛𝑡)] = − cos(𝑛𝛽) + − cos(𝑛𝛼 ) → 0
𝛼 𝑛 𝛼 𝑛 𝑛
Soit 𝜒 une fonction en escalier sur [𝑎, 𝑏], il existe 𝑡0 , 𝑡1 , … , 𝑡𝑝 et 𝑦0 , 𝑦1 , … , 𝑦𝑝−1 tels que
13
Intégration Pascal Lainé

𝑎 = 𝑡0 < 𝑡1 < ⋯ < 𝑡𝑝−1 < 𝑡𝑝 = 𝑏


Les valeurs de 𝜒 en 𝑡𝑖 n’ont pas d’importance.
Et
∀𝑖 ∈ {0,1, … , 𝑝 − 1}, ∀𝑡 ∈ ]𝑡𝑖 , 𝑡𝑖+1 [, 𝜒(𝑡) = 𝑦𝑖
Par conséquent
𝑝−1 𝑝−1
𝑏 𝑡𝑖+1 𝑡𝑖+1
∫ 𝜒(𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = ∑ ∫ 𝑦𝑖 sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = ∑ 𝑦𝑖 ∫ sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡
𝑎 𝑖=0 𝑡𝑖 𝑖=0 𝑡𝑖
𝑝−1
1 1
= ∑ 𝑦𝑖 (− cos(𝑛𝑡𝑖+1 ) + cos(𝑛𝑡𝑖 )) → 0
𝑛 𝑛
𝑖=0
Car une somme finie de termes qui tendent vers 0 tend vers 0.
3. Pour tout 𝜖 > 0, il existe une fonction en escalier 𝜒 telle que sup |𝑓 (𝑡) − 𝜒(𝑡)| < 𝜖
𝑡∈[𝑎,𝑏]
𝑏 𝑏 𝑏
|∫ (𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡)) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡| ≤ ∫ |𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡)| × |sin(𝑛𝑡)|𝑑𝑡 ≤ ∫ 𝜖𝑑𝑡 = 𝜖 (𝑏 − 𝑎)
𝑎 𝑎 𝑎
Comme
𝑏
lim ∫ 𝜒(𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡
𝑛→+∞ 𝑎

Pour le 𝜖 choisit ci-dessus, il existe 𝑁 ∈ ℕ tel que pour tout 𝑛 > 𝑁


𝑏
|∫ 𝜒(𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡| < 𝜖
𝑎
or
𝑏 𝑏
∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ (𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡) + 𝜒(𝑡)) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡
𝑎 𝑎
𝑏 𝑏
= ∫ (𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡)) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ 𝜒(𝑡)sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡
𝑎 𝑎
Donc
𝑏 𝑏 𝑏
|∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡| ≤ |∫ (𝑓(𝑡) − 𝜒(𝑡)) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡| + |∫ 𝜒(𝑡)sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡| ≤ 𝜖 (𝑏 − 𝑎) + 𝜖
𝑎 𝑎 𝑎
Cela montre bien que
𝑏
lim ∫ 𝑓 (𝑡) sin(𝑛𝑡) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 𝑎

Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1. Pour tout 𝑖 = 1, … , 𝑛, ]𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 [ est un intervalle non vide de ℝ, il contient des rationnels donc un
rationnel que l’on nomme 𝑥𝑖 , par conséquent 𝑓 (𝑥𝑖 ) = 1 et des irrationnels donc un irrationnels (c’est-à-
dire des éléments de ℝ ∖ ℚ) que l’on nomme 𝑦𝑖 par conséquent 𝑓 (𝑦𝑖 ) = 0.
2.
𝑛 𝑛

𝑆𝐷1 (𝑓 ) = ∑ 𝑓 (𝑥𝑖 )(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−1 ) = ∑(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−1 ) = (𝑎1 − 𝑎0 ) + (𝑎2 − 𝑎1 ) + ⋯ + (𝑎𝑛 − 𝑎𝑛−1 )
𝑖=1 𝑖=1
= −𝑎0 + 𝑎𝑛 = 0 + 1 = 1
𝑛 𝑛

𝑆𝐷2 (𝑓 ) = ∑ 𝑓 (𝑦𝑖 )(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−1 ) = ∑ 0 × (𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−1 ) = 0


𝑖=1 𝑖=1
3.
𝑛

𝐿(𝑓, 𝐷 ) = ∑(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−𝑖 ) inf 𝑓(𝑥) ≤ 𝑆𝐷2 (𝑓 ) = 0 ⇒ sup 𝐿(𝑓, 𝐷 ) ≤ 0


𝑎𝑖−1 ≤𝑥≤𝑎𝑖 𝐷
𝑖=1

14
Intégration Pascal Lainé
𝑛

𝑈(𝑓, 𝐷 ) = ∑(𝑎𝑖 − 𝑎𝑖−𝑖 ) sup 𝑓(𝑥) ≥ 𝑆𝐷1 (𝑓 ) = 1 ⇒ inf 𝑈(𝑓, 𝐷 ) ≥ 1


𝑎𝑖−1 ≤𝑥≤𝑎𝑖 𝐷
𝑖=1

sup 𝐿(𝑓, 𝐷 ) ≠ inf 𝑈(𝑓, 𝐷 )


𝐷 𝐷
𝑓 n’est pas intégrable.
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1. Soit 𝐷1 = {𝑎0 , 𝑎1 , … , 𝑎𝑛 } avec 𝛼 = 𝑎0 < 𝑎1 < ⋯ < 𝑎𝑛−1 < 𝑎𝑛 = 𝛽
Soit 𝐷2 = {𝑏0 , 𝑏1 , … , 𝑏𝑚 } avec 𝛼 = 𝑏0 < 𝑏1 < ⋯ < 𝑏𝑚−1 < 𝑏𝑚 = 𝛽
Soient 𝑥0 , 𝑥1 , … , 𝑥𝑛−1 et 𝑦0 , 𝑦1 , … , 𝑦𝑚−1
On définit deux fonctions en escalier
∀𝑖 ∈ {1,2, … , 𝑛}, ∀𝑥 ∈ ]𝑎𝑖−1 , 𝑎𝑖 [, 𝑓1 (𝑥 ) = 𝑥𝑖
∀𝑗 ∈ {1,2, … , 𝑚}, ∀𝑥 ∈ ]𝑏𝑗−1 , 𝑏𝑗 [, 𝑓2 (𝑥 ) = 𝑦𝑗
Et peu importe les valeurs de 𝑓 pour 𝑥 = 𝑎𝑖 et de 𝑔 pour 𝑥 = 𝑏𝑖
Soit 𝐷 = 𝐷1 ∪ 𝐷2 , il s’agit d’un ensemble fini donc il existe 𝑐0 , 𝑐1 , … , 𝑐𝑝 tels que 𝐷 = {𝑐0, 𝑐1 , … , 𝑐𝑝 } et
𝛼 = 𝑐0 < 𝑐1 < ⋯ < 𝑐𝑝 = 𝛽
S’il existe 𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑝} et 𝑖0 ∈ {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑐𝑘−1 < 𝑎𝑖0 < 𝑐𝑘 il y a une contradiction car cela
signifie que 𝑎𝑖0 ∉ 𝐷 or 𝑎𝑖0 ∈ 𝐷1 ⊂ 𝐷. De même il n’existe pas de 𝑏𝑗0 entre deux 𝑐𝑘 .
Par conséquent pour tout ∈ {1,2, … , 𝑝} , il existe 𝑖 ∈ {1,2, … , 𝑛} ]𝑐𝑘−1 , 𝑐𝑘 [ ⊂ ]𝑎𝑘−1 , 𝑎𝑘 [ et il existe 𝑗 ∈
{1,2, … , 𝑚} tel que ]𝑐𝑘−1 , 𝑐𝑘 [ ⊂ ]𝑏𝑗−1 , 𝑏𝑗 [.
On déduit de cela que pour tout 𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑝} et pour tout 𝑥 ∈ ]𝑐𝑘−1 , 𝑐𝑘 [, 𝑓1 (𝑥 ) = 𝑥𝑖 et 𝑓2 (𝑥 ) = 𝑦𝑗 et
donc
𝑓1 (𝑥 )𝑓2(𝑥 ) = 𝑥𝑖 𝑦𝑗
Cela montre que 𝑓1 × 𝑓2 est une fonction en escalier.
2. C’est faux, si on prend la fonction constante égale à 2 sur [0,1], ∀𝑥 ∈ [0,1], 𝑓 (𝑥 ) = 2
𝑓 ∘ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(𝑓(𝑥 )) = 𝑓(2)
Mais 𝑓 n’est pas définie pour 𝑥 = 2.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
𝑓 est intégrable (donc bornée), pour tout 𝜖 > 0, il existe une fonction en escalier 𝜒 telle que
sup |𝑓 (𝑥 ) − 𝜒(𝑥 )| ≤ 𝜖
[𝑎,𝑏]
D’après l’inégalité triangulaire
||𝐴| − |𝐵|| ≤ |𝐴 − 𝐵|
Donc
||𝑓(𝑥)| − |𝜒(𝑥 )|| ≤ |𝑓(𝑥) − 𝜒(𝑥 )|
Ce qui entraine que pour tout 𝜖 > 0, il existe une fonction en escalier (donc intégrable) telle que
sup||𝑓(𝑥)| − |𝜒(𝑥 )|| ≤ sup|𝑓(𝑥 ) − 𝜒(𝑥 )| < 𝜖
[𝑎,𝑏 ] [𝑎,𝑏]
Ce qui montre que |𝑓 | est intégrable.
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
Remarque :

15
Intégration Pascal Lainé

Une combinaison linéaire de fonctions continues et nulle en 𝑎 est évidemment une fonction continue
nulle en 𝑎 donc 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions continues par
morceaux sur [𝑎, 𝑏] (on aurait pu dire des fonctions définies sur [𝑎, 𝑏]).
Une combinaison linéaire de fonction en escalier est évidemment une fonction continues par morceaux
donc ℰ0 est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions continues par morceaux sur
[𝑎, 𝑏].
C’est ce qui justifie la question 1.
1. Il n’y a qu’à montrer que l’intersection est réduite au vecteur nulle (donc l’application nulle sur [𝑎, 𝑏]
notée 𝜃[𝑎,𝑏] ). Soit 𝑓 ∈ 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ⊕ ℰ0
Cette fonction est continue sur [𝑎, 𝑏] et 𝑓 (𝑎) = 0 d’une part et 𝑓 est une fonction en escalier d’autre
part.
Une fonction continue et en escalier sur [𝑎, 𝑏] est constante (C’est assez évident pour pouvoir
l’affirmer), comme 𝑓 (𝑎) = 0 cette constante est nulle, par conséquent 𝑓 = 𝜃[𝑎,𝑏] , on a bien
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ∩ ℰ0 = {𝜃[𝑎,𝑏] }
2. On appelle 𝐸 l’espaces de fonctions continues par morceaux, il faut montrer que
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ⊕ ℰ0 = 𝐸
Remarque :
On ne peut pas utiliser le résultat sur les dimensions de 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et de ℰ0 car ces espaces vectoriels
sont de dimension infini.
On va montrer que toute fonction 𝑓 dans 𝐸 se décompose en une somme d’une fonction 𝑔 dans
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et d’une fonction ℎ dans ℰ0 pour montrer que
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) + ℰ0 = 𝐸
Comme
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ∩ ℰ0 = {𝜃[𝑎,𝑏] }
On aura bien
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ⊕ ℰ0 = 𝐸
Allez à : Exercice 9
Première partie
On va d’abord considérer une fonction 𝑓 qui n’admet qu’un point de discontinuité en 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏].
Si 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[. On appelle
𝑓(𝑐 −) = lim− 𝑓(𝑥) et 𝑓 (𝑐 +) = lim+ 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑐 𝑥→𝑐
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐

𝑔: 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏] → { 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) si 𝑥=𝑐
− +
𝑓 (𝑥 ) + 𝑓(𝑐 ) − 𝑓(𝑐 ) − 𝑓(𝑎) si 𝑐 < 𝑥 ≤ 𝑏
𝑎 ∈ [𝑎, 𝑐 [ ⇒ 𝑔(𝑎) = 𝑓 (𝑎) − 𝑓 (𝑎) = 0
lim− 𝑔(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎) = 𝑙1 − 𝑓 (𝑎) = 𝑓 (𝑐 )
𝑥→𝑐 𝑥→𝑐
lim+ 𝑔(𝑥) = lim+ 𝑓(𝑥) + 𝑓 (𝑐 −) − 𝑓 (𝑐 +) − 𝑓 (𝑎) = 𝑓(𝑐 +) + 𝑓(𝑐 −) − 𝑓 (𝑐 +) − 𝑓 (𝑎) = 𝑓 (𝑐 − ) − 𝑓 (𝑎)
𝑥→𝑐 𝑥→𝑐
= 𝑔 (𝑐 )
𝑔 est continue en 𝑐, et pour 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑐 [ ∪ ]𝑐, 𝑏] 𝑔 est continue car 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑐 [ et sur ]𝑐, 𝑏].
Bref 𝑔 est continue sur [𝑎, 𝑏] et 𝑔(𝑎) = 0, autrement dit 𝑔 ∈ 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]).
Soit
𝑓 (𝑎 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐

ℎ: [𝑎, 𝑏] → { 𝑓 𝑎 − 𝑓 𝑐 + 𝑓 𝑐 ) si
( ) ( ) ( 𝑥=𝑐
( −) ( +) ( )
−𝑓 𝑐 + 𝑓 𝑐 + 𝑓 𝑎 si 𝑐 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏
ℎ est une fonction en escalier, ℎ ∈ 𝐸.

16
Intégration Pascal Lainé

𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐
∀∈ [𝑎, 𝑏], 𝑔(𝑥 ) + ℎ(𝑥 ) = { 𝑓 (𝑐 − 𝑓 (𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) − 𝑓 (𝑐 − ) + 𝑓 ( 𝑐 )
−)
si 𝑥=𝑐
− + − +
𝑓 (𝑥 ) + 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎) − 𝑓(𝑐 ) + 𝑓(𝑐 ) + 𝑓(𝑎) si 𝑐 < 𝑥 ≤ 𝑏
𝑓 (𝑥 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐
= { 𝑓 (𝑐 ) si 𝑥=𝑐 = 𝑓 (𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) si 𝑐 < 𝑥 ≤ 𝑏
On a montré l’existence de deux fonctions 𝑔 dans 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et d’une fonction ℎ dans ℰ0 telles que 𝑓 =
𝑔 + ℎ.
C’est bien ce que l’on voulait.
Pour 𝑐 = 𝑎 ou 𝑐 = 𝑏 la méthode précédente ne marche pas tout-à-fait mais on peut l’adapter facilement.
Allez à : Exercice 9
Deuxième partie
On considère maintenant une fonction discontinue en deux points 𝑐 et 𝑑, on appelle
𝑓(𝑑 −) = lim− 𝑓(𝑥 ) et 𝑓 (𝑑 +) = lim+ 𝑓 (𝑥 )
𝑥→𝑑 𝑥→𝑑
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (𝑎 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐

𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) si 𝑥=𝑐
− +
𝑔: 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏] → 𝑓(𝑥 ) + 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎) si 𝑐 < 𝑥 < 𝑑
− − +
𝑓 ( 𝑑 ) + 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎 ) si 𝑥=𝑑
− + − +
{𝑓 (𝑥 ) + 𝑓(𝑑 ) − 𝑓 (𝑑 ) + 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑐 ) − 𝑓 (𝑎) si 𝑑 < 𝑥 ≤ 𝑏
Et
𝑓 (𝑎 ) si 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑐

𝑓 (𝑎 ) − 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑐 ) si 𝑥=𝑐
− +
ℎ: [𝑎, 𝑏] → −𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑎) si 𝑐 < 𝑥 < 𝑑
− − +
𝑓 (𝑑 ) − 𝑓 (𝑑 ) − 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑎 ) si 𝑥=𝑑
− + − +
{−𝑓 (𝑑 ) + 𝑓 (𝑑 ) − 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑐 ) + 𝑓 (𝑎) si 𝑑 < 𝑥 ≤ 𝑏
Je laisse au lecteur qui me lit encore le soin de vérifier que 𝑔(𝑎) = 0, que 𝑔 est continue sur [𝑎, 𝑏], que
ℎ est une fonction en escalier (çà c’est trivial) et que 𝑓 = 𝑔 + ℎ. Faire cela pour 𝑛 points de
discontinuités me parait bien compliqué à écrire, alors je vais faire une récurrence
Allez à : Exercice 9
Troisième partie
Soit 𝑓 une fonction discontinue en 𝑛 points notés 𝑐1 < 𝑐2 < ⋯ < 𝑐𝑛 , avec 𝑎 < 𝑐1 et 𝑐𝑛 < 𝑏, on note
𝐼1 = [𝑎, 𝑐1 [; 𝐼2 = ]𝑐1 , 𝑐2 [; … ; 𝐼𝑛 = ]𝑐𝑛−1 , 𝑐𝑛 [; 𝐼𝑛+1 = ]𝑐𝑛 , 𝑏]
𝑓 (𝑥 ) si 𝑥 ∈ 𝐼𝑖
∀𝑖 ∈ {1, 𝑛 + 1}, ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑓𝑖 (𝑥 ) = {
0 si 𝑥 ∉ 𝐼𝑖
Et 𝑓𝑖 est nulle aux points de discontinuités (c’est juste pour simplifier la fin du raisonnement, on pourrait
donner n’importe quelle valeurs aux points de discontinuités).
Toutes ces fonctions sont continues par morceaux.
Supposons que pour tout 𝑘 ∈ {1, … , 𝑛 + 1}, 𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 est la somme d’une fonction 𝑔𝑘 ∈ 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et
d’une fonction ℎ𝑘 ∈ 𝐸 telles que 𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 = 𝑔𝑘 + ℎ𝑘 , on appelle (𝐻𝑘 ) cette proposition
𝑓1 est une fonction continue par morceaux, avec un seul point de discontinuité en 𝑐1, d’après la première
partie il existe deux fonctions 𝑔1 dans 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et d’une fonction ℎ1 dans ℰ0 telles que 𝑓1 = 𝑔1 + ℎ1.
Montrons que (𝐻𝑘 ) entraine (𝐻𝑘+1 )
𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 + 𝑓𝑘+1 = (𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 ) + 𝑓𝑘+1
D’après (𝐻𝑘 ) 𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 = 𝑔𝑘 + ℎ𝑘 où fonction 𝑔𝑘 ∈ 𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) et d’une fonction ℎ𝑘 ∈ 𝐸.
𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 + 𝑓𝑘+1 = 𝑔𝑘 + ℎ𝑘 + 𝑓𝑘+1 = (𝑔𝑘 + 𝑓𝑘+1 ) + ℎ𝑘
𝑔𝑘 + 𝑓𝑘+1 est la somme d’une fonction continue et d’une fonction continue par morceaux, c’est donc
une fonction continue par morceaux, 𝑓𝑘+1 est discontinue en 𝑐𝑘−1 et en 𝑐𝑘 , donc 𝑔𝑘 + 𝑓𝑘+1 aussi,
d’après la deuxième partie, on en déduit que 𝑔𝑘 + 𝑓𝑘+1 est la somme d’une fonction 𝑔𝑘+1 continue sur
[𝑎, 𝑏], nulle en 𝑎, et d’une fonction ℎ𝑘+1 en escalier,
𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑘 + 𝑓𝑘+1 = (𝑔𝑘 + 𝑓𝑘+1 ) + ℎ𝑘 = 𝑔𝑘+1 + ℎ𝑘+1
La récurrence est montrée, on l’applique à 𝑘 = 𝑛 + 1
𝑓1 + ⋯ + 𝑓𝑛+1 = 𝑔𝑛+1 + ℎ𝑛+1
On a presque fini, pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], avec 𝑥 ≠ 𝑐𝑖 on a
17
Intégration Pascal Lainé

𝑓 (𝑥 ) = 𝑓1(𝑥 ) + ⋯ + 𝑓𝑛+1 (𝑥)


Soit 𝐻 la fonction définie par
𝐻(𝑥 ) = 0 si 𝑥 ≠ 𝑐𝑖
{
𝐻 (𝑐𝑖 ) = 𝑓(𝑐𝑖 )
Donc pour tout 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]
𝑓 (𝑥 ) = 𝑔𝑛+1 (𝑥 ) + ℎ𝑛+1 (𝑥 ) + 𝐻(𝑥)
ℎ𝑛+1 + 𝐻 est une fonction en escalier et 𝑔𝑛+1 est continue sur [𝑎, 𝑏] et nulle en 𝑎. C’est fini, il ne reste
plus qu’à conclure. On vient de montrer que
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) + ℰ0 = 𝐸
Comme
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ∩ ℰ0 = {𝜃[𝑎,𝑏] }
On a bien
𝐶𝑎 ([𝑎, 𝑏]) ⊕ ℰ0 = 𝐸
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


Remarque préliminaire, si 𝑓 est intégrable
𝑛 1 𝑛−1 1
1 𝑘 1 𝑘
lim ∑ 𝑓 ( ) = ∫ 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 et lim ∑ 𝑓 ( ) = ∫ 𝑓(𝑥 )𝑑𝑥
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 0 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 0
𝑘=1 𝑘=0
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
1 1 1 1 𝑘
𝑆1,𝑛 = ∑ = ∑ = ∑𝑓( )
𝑛+𝑘 𝑛 𝑘 𝑛 𝑛
𝑘=0 𝑘=0 1 + 𝑘=0
𝑛
1
Avec 𝑓(𝑥 ) = 1+𝑥 donc
1
𝑑𝑥
lim 𝑆1,𝑛 = ∫ = [ln(1 + 𝑥 )]10 = ln(2) − ln(1) = ln(2)
𝑛→+∞ 0 1+𝑥
𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑛2 1 1 1 𝑘
𝑆2,𝑛 = ∑ = ∑ = ∑𝑓( )
𝑛 (𝑛 + 𝑘 ) 2 𝑛
𝑘=1 (1
𝑘 2 𝑛 𝑛
𝑘=1 + 𝑛) 𝑘=1
1
Avec 𝑓(𝑥 ) = (1+𝑥)2, donc
𝑑𝑥 1
1 1 1 1
lim 𝑆2,𝑛 = ∫ = [− ] = − + 1 =
0 (1 + 𝑥 )
𝑛→+∞ 2 1+𝑥 0 2 2
Dans cet exercice 𝑘 ne varie pas de 0 (ou 1) à 𝑛 − 1 (ou 𝑛), il faut faire attention.
On pose 𝑘 ′ = 𝑘 − 𝑛 ⇔ 𝑘 = 𝑘 ′ + 𝑛
𝑘 = 𝑛 ⇒ 𝑘′ = 0
𝑘 = 2𝑛 − 1 ⇒ 𝑘 ′ = 𝑛 − 1
2𝑛−1 𝑛−1
1 1
𝑆3,𝑛 =𝑛 ∑ 2=𝑛∑ ′
𝑘 ′
(𝑘 + 𝑛 ) 2
𝑘=1 𝑘 =0
Ensuite rien n’empêche de renommer 𝑘 ′ en 𝑘.
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1
1 1 11
𝑆3,𝑛 =𝑛∑ =𝑛∑ 2 = ∑ 2 = 𝑆2,𝑛
( 𝑘 + 𝑛 )2 𝑘 𝑛 𝑘
𝑘=0 𝑘=0 𝑛2 ( + 1) 𝑘=0 ( + 1)
𝑛 𝑛
1
lim 𝑆3,𝑛 =
𝑛→+∞ 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1 1 1 1 𝑘
𝑆4,𝑛 = ∑ =∑ = ∑ = ∑𝑓( )
√𝑛2 + 2𝑘𝑛 𝑘=1 𝑛 𝑘 𝑛 𝑛
𝑘=1 √𝑛2 (1 + 2𝑘 ) 𝑘=1 1 + 2
𝑛 𝑘=1
𝑛
1
Avec 𝑓(𝑥 ) = 1+2𝑥 donc

18
Intégration Pascal Lainé

1 1
𝑑𝑥 1 1 1
lim 𝑆4,𝑛 = ∫ = [ ln(1 + 2𝑥 )] = ln(3) − ln(1) = ln(√3)
𝑛→+∞ 0 1 + 2𝑥 2 0 2 2
Dans cet exercice 𝑘 ne varie pas de 0 (ou 1) à 𝑛 − 1 (ou 𝑛), il faut faire attention.
2𝑛 2𝑛 2𝑛 𝑘
𝑘 𝑘 1
𝑆5,𝑛 = ∑ 2 =∑ 2 = ∑ 2𝑛
𝑘 +𝑛 2 𝑘 𝑛 𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑛2 ( 2 + 1) 𝑘=1 2 + 1
𝑛 𝑛
Allez à : Exercice 10
Première méthode :
Attention cette dernière expression ne donne rien, si on coupe l’intervalle [0,1] en 𝑛 segments égaux la
somme doit aller de 0 (ou 1) à 𝑛 − 1 (ou 𝑛) cela ne va pas, si on coupe l’intervalle [0,2] en 𝑛 segments
2 2𝑘
égaux le pas de la subdivision est 𝑛 cela ne va pas non plus car on devrait voir apparaitre 𝑓 ( 𝑛 ) dans la
𝑘
somme , si on coupe l’intervalle [0,2] en 2𝑛 segments égaux le pas de la subdivision le pas est 𝑛 et la
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
somme va de 0 (ou 1) à 2𝑛 − 1 (ou 2𝑛), c’est mieux mais le « » devant la somme devient =
𝑛 2𝑛
2−0 1
= ,
2𝑛 𝑛
2𝑛 𝑘 2
1 𝑥𝑑𝑥 1 1 1
𝑆5,𝑛 = ∑ 2𝑛 → ∫ 2 = [ln(1 + 𝑥 2 )]20 = ln(5) − ln(1) = ln(√5)
𝑛 𝑘 0 𝑥 +1 2 2 2
𝑘=1 2 + 1
𝑛
Allez à : Exercice 10
Deuxième méthode
1
On coupe l’intervalle [0,1] en 2𝑛 segments égaux, le pas de la subdivision est 2𝑛, il faut arranger la
forme de cette somme :
2𝑛 𝑘 2𝑛 𝑘
1 1 2 ×
𝑆5,𝑛 = ∑ 2 𝑛 = ∑ 2𝑛
2
𝑛 𝑘 𝑛 𝑘
𝑘=1 2 + 1 𝑘=1 4 × (
2𝑛 + 1
𝑛 )
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 1−0 1
Le « 𝑛 » devant la somme devient 2𝑛 = 2𝑛 = 2𝑛
2𝑛 𝑘 2𝑛 𝑘
1 1 2𝑛 1 2𝑛
1
𝑥𝑑𝑥 1 2
1 1
𝑆5,𝑛 = × ∑ = ∑ →∫ = [ln (𝑥 + )]
2+1
2 2
𝑛 2 𝑘 1 2𝑛 𝑘 1 0 𝑥 2 4 0
𝑘=1 ( ) + 𝑘=1 ( ) +
2𝑛 4 2𝑛 4 4
1 1 1 1 1 5 1 1 1 5
= ln (1 + ) − ln ( ) = ln ( ) − ln ( ) = ln ( × 4) = ln(√5)
2 4 2 4 2 4 2 4 2 4
𝑛 𝑛 𝑘 𝑛 𝑘 𝑛 𝑘 𝑛
𝑛−𝑘 𝑛 (1 − 𝑛) 1−𝑛 1 1−𝑛 1 𝑘
𝑆6,𝑛 = ∑ √ 3 = ∑√ = ∑√ = ∑√ = ∑𝑓( )
𝑛 +𝑛 𝑘 2
3 𝑘 2 𝑘 𝑛 𝑘 𝑛 𝑛
𝑘=1 𝑘=1 𝑛 (1 + ) 𝑘=1 𝑛 (1 + ) 𝑘=1 1 + 𝑘=1
𝑛 𝑛 𝑛
1−𝑥
Avec 𝑓(𝑥 ) = √1+𝑥
1
1−𝑥
lim 𝑆6,𝑛 = ∫ √ 𝑑𝑥
𝑛→+∞ 0 1+𝑥
On fait le changement de variable.
1−𝑥 1−𝑥
𝑡=√ ⇔ 𝑡2 = ⇔ 𝑡 2 (1 + 𝑥 ) = 1 − 𝑥 ⇔ 𝑡 2 + 𝑥𝑡 2 = 1 − 𝑥 ⇔ 𝑥 + 𝑥𝑡 2 = 1 − 𝑡 2
1+𝑥 1+𝑥
1 − 𝑡2 −2𝑡(1 − 𝑡 2 ) − (1 + 𝑡 2 )2𝑡 −4𝑡
⇔ 𝑥 (1 + 𝑡 2 ) = 1 − 𝑡 2 ⇔ 𝑥 = ⇒ 𝑑𝑥 = =
1+𝑡 2 (1 + 𝑡 )2 2 (1 + 𝑡 2 )2
𝑥=0⇒𝑡=1
𝑥=1⇒𝑡=0

19
Intégration Pascal Lainé

1 0 1
1−𝑥 −4𝑡 4𝑡 2
∫ √ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑡 × 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡
0 1+𝑥 1 (1 + 𝑡 2 )2 0 (1 + 𝑡 )
2 2

On décompose cette fraction en éléments simples


4𝑡 2 𝑎𝑡 + 𝑏 𝑐𝑡 + 𝑑
= +
(1 + 𝑡 )2 2 1+𝑡 2 (1 + 𝑡 2 )2
Une petite ruse permet de ne pas se fatiguer
4𝑡 2 𝑡2 + 1 − 1 1 1
= 4 =4 ( 2 − )
(1 + 𝑡 )
2 2 (1 + 𝑡 )2 2 𝑡 + 1 ( 1 + 𝑡 2 )2
1 1 1
1−𝑥 1 1 1
𝑑𝑡
∫ √ 𝑑𝑥 = 4 ∫ ( 2 − ) 𝑑𝑡 = 4[ arctan ( 𝑡 )]0 − 4 ∫
0 1+𝑥 0 𝑡 +1 (1 + 𝑡 2 )2 0 (1 + 𝑡 )
2 2

1
𝑑𝑡
= 𝜋 − 4∫
0 (1 + 𝑡 )
2 2

Dans cette dernière intégrale on fait le changement de variable 𝑡 = tan(𝜃 ) ⇔ 𝜃 = arctan(𝑡)


𝑑𝑡 = (1 + tan2 (𝜃 ))𝑑𝜃
𝑡 = 0 ⇒ 𝜃 = arctan(0) = 0
𝜋
𝑡 = 1 ⇒ 𝜃 = arctan(1) =
𝜋 𝜋 𝜋
4 𝜋
1 2
𝑑𝑡 4 (1 + tan (𝜃 ))𝑑𝜃 4 𝑑𝜃 4 41
∫ =∫ 2 =∫ = ∫ cos 2 (𝜃 ) 𝑑𝜃 = ∫ (1 + cos(2𝜃 ))𝑑𝜃
0 (1 + 𝑡 ) 0 1 + tan (𝜃 )
2 2 2
0 ((1 + tan2 (𝜃 ))) 0 0 2
𝜋
1 1 4 1 𝜋 1 𝜋 1 𝜋 1
= [𝜃 + sin(2𝜃 )] = ( + sin (2 × ) − 0 − sin(0)) = +
2 2 0 2 4 2 4 2 8 4
Et enfin
1
1−𝑥 𝜋 1 𝜋
lim 𝑆6,𝑛 = ∫ √ 𝑑𝑥 = 𝜋 − 4 ( + ) = − 1
𝑛→+∞ 0 1+𝑥 8 4 2
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


𝑒𝑡
Pour 𝑡 ∈ [0,1[, 𝑡 𝑛 → 0 donc 1+𝑡 𝑛 → 𝑒 𝑡 mais on n’a pas le droit d’écrire
1 1 1
𝑒𝑡 𝑒𝑡
lim ∫ 𝑑𝑡 = ∫ lim 𝑑𝑡 = ∫ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑒 − 1
𝑛→+∞ 0 1 + 𝑡 𝑛 0 𝑛→+∞ 1 + 𝑡 𝑛
0
Mais on va essayer de le montrer, c’est un peu technique.
Pour tout 𝜖 > 0
1 1 1 1 𝑛 𝑡
𝑒𝑡 𝑡 |
𝑒𝑡 𝑡
𝑡 𝑒
|∫ 𝑛
𝑑𝑡 − ∫ 𝑒 𝑑𝑡 = |∫ ( 𝑛
− 𝑒 ) 𝑑𝑡 | = |∫ 𝑛
𝑑𝑡|
0 1+𝑡 0 0 1+𝑡 0 1+𝑡
𝜖 𝜖
1− 1 1− 1
2𝑒 𝑡𝑛𝑒𝑡 𝑡𝑛𝑒𝑡 2𝑒 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡 𝑡𝑛𝑒𝑡
= |∫ 𝑑𝑡 + ∫ 𝑑𝑡 | ≤ |∫ 𝑑𝑡 | + |∫ 𝑑𝑡|
0 1 + 𝑡𝑛 1−
𝜖 1 + 𝑡𝑛 0 1 + 𝑡𝑛 1−
𝜖 1 + 𝑡𝑛
2𝑒 2𝑒
𝜖 𝑛
Dans la première intégrale on majore 𝑡 𝑛 par (1 − 2𝑒) , 𝑒 𝑡 par 𝑒 et au dénominateur on minore 𝑡 𝑛 + 1
par 1.
𝜖 𝜖 𝜖 𝑛
2𝑒 (1 − 2𝑒) 𝑒
1− 1−
2𝑒 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡 𝜖 𝑛+1
|∫ 𝑑𝑡 | ≤ ∫ 𝑑𝑡 = (1 − ) 𝑒
0 1 + 𝑡𝑛 0 1 2𝑒
Dans la seconde intégrale on majore 𝑡 𝑛 par 1, 𝑒 𝑡 par 𝑒 et au dénominateur on minore 1 + 𝑡 𝑛 par 1
1 1
𝑡𝑛𝑒𝑡 𝑒 𝜖 𝜖
|∫ 𝑑𝑡 | ≤ ∫ 𝑑𝑡 = 𝑒 (1 − (1 − )) =
𝜖 1 + 𝑡𝑛 𝜖 1 2𝑒 2
1− 1−
2𝑒 2𝑒
Ensuite on choisit 𝑛 telle que

20
Intégration Pascal Lainé

𝜖 𝑛+1 𝜖
(1 −
) 𝑒≤
2𝑒 2
𝜖
Comme 0 < 1 − 2𝑒 < 1 (On a choisit 𝜖 pour qu’il soit aussi petit que possible donc on peut s’arranger
𝜖
pour que 0 < 1 − ) par conséquent
2𝑒
𝜖 𝑛+1
(1 −) →𝑛→+∞ 0
2𝑒
Ensuite on choisit 𝑁 ∈ ℕ telle que pour tout 𝑛 > 𝑁
𝜖 𝑛+1 𝜖
(1 − ) 𝑒≤
2𝑒 2
On reprend les majorations et pour tout 𝜖 > 0, il existe 𝑁, tel que pour tout 𝑛 > 𝑁
1 1
𝑒𝑡 𝜖 𝜖
|∫ 𝑛
𝑑𝑡 − ∫ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡| ≤ + = 𝜖
0 1+𝑡 0 2 2
C’est la définition de la limite
1 1
𝑒𝑡
lim ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 ]10 = 𝑒 − 1
𝑛→+∞ 0 1 + 𝑡 𝑛 0
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1 1
1. 𝐼𝑛 = ∫0 (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑑𝑡 = ∫0 1 × (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑑𝑡
1
∫0 1 × (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
𝑣 (𝑡 ) = (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑣 ′(𝑡) = −2𝑛𝑡(1 − 𝑡 2 )𝑛−1
1 1
∫0 (1 − 𝑡 2 )𝑛 𝑑𝑡 = [𝑡(1 − 𝑡 2 )𝑛 ]10 − ∫0 𝑡(−2𝑛𝑡(1 − 𝑡 2 )𝑛−1 )𝑑𝑡
Pour 𝑛 ≥ 1, [𝑡(1 − 𝑡 2 )𝑛 ]10 = 0
1 1 1
2 )𝑛 2 2 )𝑛−1 2 )𝑛
𝐼𝑛 = ∫ (1 − 𝑡 𝑑𝑡 = −2𝑛 ∫ (−𝑡 )(1 − 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑡 (1 − 𝑡 − 2𝑛 ∫ (1 − 𝑡 2 − 1)(1 − 𝑡 2 )𝑛−1 𝑑𝑡
0 0 0
1 1
= −2𝑛 ∫ (1 − 𝑡 2 )(1 − 𝑡 2 )𝑛−1 𝑑𝑡 + 2𝑛 ∫ (1 − 𝑡 2 )𝑛−1 𝑑𝑡 = −2𝑛𝐼𝑛 + 2𝑛𝐼𝑛−1
0 0
Donc
2𝑛
(2𝑛 + 1)𝐼𝑛 = 2𝑛𝐼𝑛−1 ⇔ 𝐼𝑛 = 𝐼
2𝑛 + 1 𝑛−1
C’est raté, cela donne une relation de récurrence entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛−1 , ce n’est pas grave, pour 𝑛 ≥ 0 :

2𝑛 + 2
𝐼𝑛+1 = 𝐼
2𝑛 + 3 𝑛
2.
2𝑛 2𝑛 2𝑛 − 2 2𝑛 2𝑛 − 2 2𝑛 − 4
𝐼𝑛 = 𝐼𝑛−1 = × 𝐼𝑛−2 = × × 𝐼
2𝑛 + 1 2𝑛 + 1 2𝑛 − 1 2𝑛 + 1 2𝑛 − 1 2𝑛 − 3 𝑛−3
Montrons par récurrence que pour tout 𝑘 ∈ {1,2, … , 𝑛}
2𝑛 2𝑛 − 2𝑘 + 2
𝐼𝑛 = ×…× 𝐼
2𝑛 + 1 2𝑛 − 2𝑘 + 3 𝑛−𝑘
Or
2(𝑛 − 𝑘) 2𝑛 − 2𝑘
𝐼𝑛−𝑘 = 𝐼𝑛−𝑘−1 = 𝐼
2(𝑛 − 𝑘) + 1 2𝑛 − 2𝑘 + 1 𝑛−𝑘−1
Donc
2𝑛 2𝑛 − 2𝑘 + 2 2𝑛 − 2𝑘
𝐼𝑛 = ×…× × 𝐼
2𝑛 + 1 2𝑛 − 2𝑘 + 3 2𝑛 − 2𝑘 + 1 𝑛−𝑘−1
On prend 𝑘 = 𝑛
2𝑛 2𝑛 − 2 2𝑛 − 4 2
𝐼𝑛 = × × × … × 𝐼0
2𝑛 + 1 2𝑛 − 1 2𝑛 − 3 3
Et

21
Intégration Pascal Lainé
1
𝐼0 = ∫ (1 − 𝑡 2 )0 𝑑𝑡 = 1
0
2𝑛 2𝑛 − 2 2𝑛 − 4 2
𝐼𝑛 = × × × …×
2𝑛 + 1 2𝑛 − 1 2𝑛 − 3 3
Pour faire joli :
[2𝑛 × 2(𝑛 − 1) × 2(𝑛 − 2) × … × 2 × 1]2 [2𝑛 × 𝑛!]2 22𝑛 (𝑛!)2
𝐼𝑛 = = =
(2𝑛 + 1) × (2𝑛) × (2𝑛 − 1) × (2𝑛 − 2) × (2𝑛 − 3) × … × 3 × 2 (2𝑛 + 1)! (2𝑛 + 1)!
En multipliant en haut et en bas par :
2𝑛 × 2(𝑛 − 1) × 2(𝑛 − 2) × … × 2(1) = 2𝑛 × (2𝑛 − 2) × (2𝑛 − 4) × … × 2
3.
1 1 𝑛 𝑛 1 𝑛 1
2 )𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
∫ (1 − 𝑡 𝑑𝑡 = ∫ ∑ ( ) 1𝑛−𝑘 (−𝑡 2 )𝑘 𝑑𝑡 = ∑ (( ) ∫ (−𝑡 2 )𝑘 𝑑𝑡) = ∑ (( ) (−1)𝑘 ∫ 𝑡 2𝑘 𝑑𝑡)
0 0
𝑘 𝑘 0 𝑘 0
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
𝑛 𝑛 𝑛
2𝑘+1 1
(−1 (−1)𝑘 𝑛 )𝑘
𝑛 𝑘
𝑡 𝑛
= ∑ (( ) (−1) [ ] ) = ∑( ( )) = ∑ ( )
𝑘 2𝑘 + 1 0 2𝑘 + 1 𝑘 2𝑘 + 1 𝑘
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
D’après 2.
𝑛
(−1)𝑘 𝑛 22𝑛 (𝑛!)2
𝐼𝑛 = ∑ ( )=
2𝑘 + 1 𝑘 (2𝑛 + 1)!
𝑘=0
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. Le problème est qu’apparemment il n’y a qu’une fonction, si on fait comme « d’habitude » c’est-à-dire
que l’on intègre le « 1 » on va faire apparaître un « 𝑡 » qui ne donnera rien de bon, la bonne idée c’est
d’écrire 𝐼𝑛+2 de la façon suivante :
𝜋
2
𝐼𝑛+2 = ∫ sin(𝑡) sin𝑛+1 (𝑡) 𝑑𝑡
0

𝜋
𝐼𝑛+2 = ∫02 sin(𝑡) sin𝑛+1 (𝑡) 𝑑𝑡
𝑢′ (𝑡) = sin(𝑡) 𝑢(𝑡) = − cos(𝑡)
𝑣(𝑡) = sin𝑛+1 (𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = (𝑛 + 1) sin𝑛 (𝑡) cos(𝑡)
𝜋 𝜋

𝐼𝑛 = [− cos(𝑡) sin 𝑛+1 (


𝑡)]0 −
2 ∫0 (− cos(𝑡))(𝑛 + 1) sin𝑛 (𝑡) cos(𝑡) 𝑑𝑡
2

𝜋
𝜋 2
𝑛+1 (
𝐼𝑛+2 = [− cos(𝑡) sin 𝑡)]02 + (𝑛 + 1) ∫ sin𝑛 (𝑡) cos 2 (𝑡) 𝑑𝑡
0
𝜋
𝜋 𝜋 2
= − cos ( ) sin𝑛+1 ( ) + cos(0) sin𝑛+1 (0) + (𝑛 + 1) ∫ sin𝑛 (𝑡) (1 − sin2 (𝑡))𝑑𝑡
2 2 0
𝜋 𝜋
2 2
= (𝑛 + 1) ∫ sin 𝑡) 𝑑𝑡 − (𝑛 + 1) ∫ sin𝑛+2 (𝑡) 𝑑𝑡 = (𝑛 + 1)𝐼𝑛 − (𝑛 + 1)𝐼𝑛+2
𝑛(
0 0
Donc
𝑛+1
(𝑛 + 2)𝐼𝑛+2 = (𝑛 + 1)𝐼𝑛 ⇒ 𝐼𝑛+2 = 𝐼
𝑛+2 𝑛
2. On pose 𝑛 = 2𝑝 − 2,
2𝑝 − 1 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 1
𝐼2𝑝 = 𝐼2𝑝−2 = × 𝐼2𝑝−4 = × × … × 𝐼0
2𝑝 2𝑝 2𝑝 − 2 2𝑝 2𝑝 − 2 2
En fait il faudrait faire une récurrence (mais c’est assez évident).
Et
𝜋 𝜋
2
0(
2 𝜋
𝐼0 = ∫ sin 𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑡 =
0 0 2

22
Intégration Pascal Lainé

2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 1 𝜋
𝐼2𝑝 = × × …× ×
2𝑝 2𝑝 − 2 2 2

On pose 𝑛 = 2𝑝 − 1
2𝑝 2𝑝 2𝑝 − 2 2𝑝 2𝑝 − 2 2
𝐼2𝑝+1 = 𝐼2𝑝−1 = × 𝐼2𝑝−3 = × × … × 𝐼1
2𝑝 + 1 2𝑝 + 1 2𝑝 − 1 2𝑝 + 1 2𝑝 − 1 3
Et
𝜋
𝜋
2 𝜋
𝐼1 = ∫ sin1 (𝑡) 𝑑𝑡 = [− cos(𝑡)]02 = − cos ( ) + cos(0) = 1
0 2
2𝑝 2𝑝 − 2 2
𝐼2𝑝+1 = × × …×
2𝑝 + 1 2𝑝 − 1 3
𝜋
3. Pour 𝑡 ∈ [0, 2 ]
0 ≤ sin(𝑡) ≤ 1 ⇒ 0 ≤ sin𝑛+1 (𝑡) ≤ sin𝑛 (𝑡)
𝜋
En intégrant entre 0 et 2
𝜋 𝜋
2 2
0 < 𝐼𝑛+1 = ∫ sin𝑛+1 (𝑡) 𝑑𝑡 < 𝐼𝑛 = ∫ sin𝑛 (𝑡) 𝑑𝑡
0 0
Ce qui montre que (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement positive et décroissante.
4. On déduit de la question précédente que la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente (décroissante et minorée par
0). Si cette limite est non nulle, c’est fini, 𝐼𝑛 ∼ 𝑙 et 𝐼𝑛+1 ∼ 𝑙 entraine que 𝐼𝑛 ∼ 𝐼𝑛+1 , seulement voilà
pour l’instant rien n’empêche cette limite d’être nulle, auquel cas on ne peut pas conclure que 𝐼𝑛 ∼ 0, et
au point où j’en suis j’ai bien l’impression que la limite est nulle (mais rien ne me permet de
l’affirmer !).
𝑛+1
Reprenons l’égalité 𝐼𝑛+2 = 𝑛+2 𝐼𝑛
𝑛+1 𝑛 + 1 𝐼𝑛+1
0 < 𝐼𝑛+2 < 𝐼𝑛+1 < 𝐼𝑛 ⇒ 0 < 𝐼𝑛 < 𝐼𝑛+1 < 𝐼𝑛 ⇒ 0 < < <1
𝑛+2 𝑛+2 𝐼𝑛
En faisant tendre 𝑛 vers l’infini on trouve que :
𝐼𝑛+1
lim =1
𝑛→+∞ 𝐼𝑛
Autrement dit 𝐼𝑛+1 ∼ 𝐼𝑛
Remarque :
On ne connait toujours pas la valeur de la limite.
5. On ne connait que 𝐼2𝑝 et 𝐼2𝑝+1 , alors on va envisager deux cas, 𝑛 = 2𝑝, puis 𝑛 = 2𝑝 − 1.
𝑛 = 2𝑝
2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 3 1 𝜋 2𝑝 2𝑝 − 2 4 2
𝑛𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 = 2𝑝𝐼2𝑝 𝐼2𝑝+1 = 2𝑝 × ( × × …× × × ) × ( × × …× × )
2𝑝 2𝑝 − 2 4 2 2 2𝑝 + 1 2𝑝 − 1 5 3
2𝑝 𝜋 𝑛 𝜋
= × = ×
2𝑝 + 1 2 𝑛 + 1 2
𝑛 = 2𝑝 − 1
𝑛𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 = (2𝑝 − 1)𝐼2𝑝−1 𝐼2𝑝
2𝑝 − 2 4 2 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 3 1 𝜋
= (2𝑝 − 1) × ( × …× × ) × ( × × …× × × )
2𝑝 − 1 5 3 2𝑝 2𝑝 − 2 4 2 2
2𝑝 − 1 𝜋 𝑛 𝜋
= × = ×
2𝑝 2 𝑛+1 2
Donc
𝑛 𝜋
𝑛𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 = ×
𝑛+1 2
6.
𝑛 𝜋 𝜋
𝑛𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 ∼ 𝑛𝐼𝑛2 𝑒𝑡 × ∼
𝑛+1 2 2
Donc

23
Intégration Pascal Lainé

𝜋 𝜋
𝐼𝑛2 ∼ ⇒ 𝐼𝑛 ∼ √
2𝑛 2𝑛
Car 𝐼𝑛 > 0.
Remarque :
J’ai bien eu raison de me méfier parce que la limite de 𝐼𝑛 est bien nulle. (En fait, je le savais mais je ne
vous l’avais pas dit pour ménager le suspense).
Commentaires :
Ces intégrales sont connues sous le nom de « intégrales de Wallis »
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


𝑥𝑛
1. Il faut majorer 1+𝑥, il y a deux options, soit majorer le numérateur, soit minorer le dénominateur, et on
doit pouvoir trouver une primitive du majorant. 𝑥 𝑛 ≤ 1, je ne vois pas mieux, et alors
1 1
𝑥𝑛 1 𝑥𝑛 1
0≤ ≤ ⇒0<∫ 𝑑𝑥 < ∫ 𝑑𝑥 = [ln(1 + 𝑥 )]10 = ln(2)
1+𝑥 1+𝑥 0 1 + 𝑥 0 1 + 𝑥
Et là on est coincé, il n’y a plus de 𝑛, et la valeur à gauche et à droite sont distinctes cela ne donne rien.
1
On va minorée le dénominateur 1+𝑥2, il y a deux possibilités :
Pour tout 𝑛 ≥ 0
1 1 1
1 1 𝑥𝑛 𝑛
𝑥 𝑛+1 1
0≤ ≤ = 1 ⇒ 0 < 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 < ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ ] = →0
1+𝑥 1+0 0 1+𝑥 0 𝑛+1 0 𝑛+1
Donc 𝐼𝑛 → 0
Ou
Pour tout 𝑛 ≥ 1
1 1 1 1
𝑥𝑛 1 𝑛
𝑥 1
𝑥𝑛 1 1
0≤ ≤ = ⇒ 0 < 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 < ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑛−1 𝑑𝑥 = [ ] = → 0
1+𝑥 0+𝑥 𝑥 0 1+𝑥 0 𝑥 0 𝑛 0 𝑛
Donc 𝐼𝑛 → 0
Je préfère la première possibilité, mais les deux marchent.
2.
1 1 𝑛+2 1 𝑛 1 𝑛 1 1
𝑥𝑛 𝑥 𝑥 + 𝑥 𝑛+1 𝑥 (1 + 𝑥) 𝑛
𝑥 𝑛+1
𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ ]
0 1+𝑥 0 1+𝑥 0 1+𝑥 0 1+𝑥 0 𝑛+1 0
1
=
𝑛+1
3.
𝑛−1
1 − (−𝑥 )𝑛 1 𝑥𝑛
∑(−1)𝑘 𝑥 𝑘 = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 + ⋯ + (−𝑥 )𝑛−1 = = (
+ −1) 𝑛+1
1+𝑥 1+𝑥 1+𝑥
𝑘=0
En intégrant entre 0 et 1.
1 𝑛−1 1
1 𝑥𝑛
∫ ∑(−1)𝑘 𝑥 𝑘 𝑑𝑥 = ∫ ( + (−1)𝑛+1 ) 𝑑𝑥
0 𝑘=0 0 1+𝑥 1+𝑥
𝑛−1 1 1 1
𝑑𝑥 𝑥𝑛
⇔ ∑(−1)𝑘 ∫ 𝑥 𝑘 𝑑𝑥 = ∫ + (−1)𝑛+1 ∫ 𝑑𝑥
0 0 1+𝑥 0 1+𝑥
𝑘=0
𝑛−1
𝑘+1 1
𝑥
⇔ ∑(−1)𝑘 [ ] = [ln(1 + 𝑥 )]10 + (−1)𝑛+1 𝐼𝑛
𝑘+1 0
𝑘=0
𝑛−1
(−1)𝑘
⇔∑ = ln(2) − (−1)𝑛+1 𝐼𝑛
𝑘+1
𝑘=0
Or

24
Intégration Pascal Lainé
𝑛−1 𝑛 𝑛
(−1)𝑘 (−1)0 (−1)1 (−1)2 (−1)𝑛−1 (−1)𝑘−1 (−1)𝑘+1
∑ = + + + ⋯+ =∑ =∑
𝑘+1 0+1 1+1 2+1 𝑛−1+1 𝑘 𝑘
𝑘=0 𝑘=1 𝑘=1
Donc
𝑛
(−1)𝑘+1
∑ = ln(2) + (−1)𝑛+1 𝐼𝑛 → ln(2)
𝑘
𝑘=1
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1.
𝑒
𝐼0 = ∫ 𝑑𝑡 = 𝑒 − 1
1
𝑒
𝐼1 = ∫ 1 × ln(𝑡) 𝑑𝑡
1
A l’aide d’une intégration par partie
𝑒
𝐼1 = ∫1 1 × ln(𝑡) 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) 𝑣 ′ (𝑡 ) = 𝑡
𝑒 𝑒
𝐼1 = ∫1 ln(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 ln(𝑡)]1𝑒 − ∫1 𝑑𝑡
𝐼1 = 𝑒 ln(𝑒) − ln(1) − (𝑒 − 1) = 1
2. pour 𝑛 ≥ 1

𝑒
𝐼𝑛 = ∫1 1 × (ln(𝑡))𝑛 𝑑𝑡
𝑢 ′ (𝑡 ) = 1 𝑢 (𝑡 ) = 𝑡
𝑛
𝑣(𝑡) = (ln(𝑡))𝑛 𝑣 ′(𝑡) = 𝑡 (ln(𝑡))𝑛−1
𝑒 𝑒
𝐼𝑛 = ∫1 (ln(𝑡))𝑛 𝑑𝑡 = [𝑡(ln(𝑡))𝑛 ]1𝑒 − 𝑛 ∫1 (ln(𝑡))𝑛−1 𝑑𝑡
𝐼𝑛 = 𝑒 − 𝑛𝐼𝑛−1
Pour 𝑛 ≥ 2
𝐼𝑛 = 𝑒 − 𝑛𝐼𝑛−1 = 𝑒 − 𝑛(𝑒 − (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 ) = 𝑒(1 − 𝑛) + 𝑛(𝑛 − 1)𝐼𝑛−2
3.
𝐼𝑛 = 𝑒(1 − 𝑛) + 𝑛(𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 = 𝑒(1 − 𝑛) + 𝑛(𝑛 − 1)(𝑒 − (𝑛 − 2)𝐼𝑛−3 )
= 𝑒(1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1)) − 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)𝐼𝑛−3
𝑛!
= 𝑒(1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1)) + (−1)3 𝐼
(𝑛 − 2)! 𝑛−3
Montrons par récurrence sur 𝑘 que
𝑛!
𝐼𝑛 = 𝑒(1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1) − ⋯ + (−1)𝑘−1 𝑛(𝑛 − 1) … (𝑛 − 𝑘 + 2)) + (−1)𝑘 𝐼𝑛−𝑘
(𝑛 − (𝑘 − 1))!
𝐼𝑛 = 𝑒(1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1) − ⋯ + (−1)𝑘−1 𝑛(𝑛 − 1) … (𝑛 − 𝑘 + 2))
𝑛!
+ (−1)𝑘 (𝑒 − (𝑛 − 𝑘 )𝐼𝑛−(𝑘+1) )
(𝑛 − (𝑘 − 1))!

𝑛!
= 𝑒 (1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1) − ⋯ + (−1)𝑘−1 𝑛(𝑛 − 1) … (𝑛 − 𝑘 + 2) + (−1)𝑘 ( 𝑛 − 𝑘 ))
(𝑛 − (𝑘 − 1))!
𝑛!
− (−1)𝑘 (𝑛 − 𝑘 )𝐼𝑛−(𝑘+1)
(𝑛 − (𝑘 − 1))!

25
Intégration Pascal Lainé

𝑛!
= 𝑒 (1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1) − ⋯ + (−1)𝑘−1 𝑛(𝑛 − 1) … (𝑛 − 𝑘 + 2) + (−1)𝑘 ( 𝑛 − 𝑘 ))
(𝑛 − (𝑘 − 1))!
𝑛!
− (−1)𝑘 (𝑛 − 𝑘 )𝐼𝑛−(𝑘+1)
(𝑛 − (𝑘 − 1))!
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1
Il faut écrire cos𝑛(𝑢) en produit de deux fonctions donc on connait une primitive de l’une de ces
fonctions. Pour 𝑛 ≥ 2.
1 1 1
= ×
cos (𝑢) cos (𝑢) cos (𝑢)
𝑛 2 𝑛−2
𝜋
1 1
𝐼𝑛 = ∫04 cos2(𝑢) × cos𝑛−2(𝑢) 𝑑𝑢
1 𝑓 (𝑢) = tan(𝑢)
𝑓 ′ (𝑢 ) =
cos2(𝑢)
1
𝑔 (𝑢 ) = = cos −𝑛+2 (𝑢) 𝑔′(𝑢) = (−𝑛 + 2) cos −𝑛+1 (𝑢) (− sin(𝑢))
cos𝑛−2(𝑢)
𝜋 𝜋

𝐼𝑛 =
tan(𝑢) 4
[ 𝑛−2(𝑢)] − ∫04 tan(𝑢)(−𝑛 + 2) cos −𝑛+1 (𝑢) (− sin(𝑢))𝑑𝑢
cos 0
𝜋 𝜋
tan(𝑢) 4 4
𝐼𝑛 = [ 𝑛−2 ] − ∫ tan(𝑢)(−𝑛 + 2) cos −𝑛+1 (𝑢) (− sin(𝑢))𝑑𝑢
cos (𝑢) 0 0
𝜋 𝜋
tan ( ) 4 sin2 (𝑢 ) 1
4 ( ) ∫
= 𝜋 + −𝑛 + 2 𝑑𝑢
0 cos (𝑢 ) cos (𝑢 )
𝑛−1
cos 𝑛−2 (4)
𝜋 𝜋 𝜋
tan ( 4 ) 4 sin2 (𝑢 ) 1 4 1 − cos 2 (𝑢 )
= 𝜋 + ( −𝑛 + 2) ∫ 𝑑𝑢 = 𝑛−2 − ( 𝑛 − 2) ∫ 𝑑𝑢
0 cos (𝑢 )
𝑛 cos 𝑛 (𝑢 )
cos 𝑛−2 (4) √ 2 0
(2)
𝜋
𝑛−2 41 − cos 2 (𝑢)
= (√2) − (𝑛 − 2) ∫ 𝑑𝑢
0 cos 𝑛 (𝑢)
𝜋 𝜋
𝑛−2 1
4 4 1
= (√2) − (𝑛 − 2) [∫ 𝑑𝑢 − ∫ 𝑑𝑢]
0 cos (𝑢 ) (𝑢 )
𝑛 𝑛−2
0 cos
𝑛−2 𝑛−2
= (√2) − (𝑛 − 2)[𝐼𝑛 − 𝐼𝑛−2 ] = (√2) − (𝑛 − 2)𝐼𝑛 + (𝑛 − 2)𝐼𝑛−2
Donc
𝑛−2
(𝑛 − 1)𝐼𝑛 = (√2) + (𝑛 − 2)𝐼𝑛−2
Par récurrence approximative
𝑛−2
(√2) 𝑛−2
𝐼𝑛 = + 𝐼
𝑛−1 𝑛 − 1 𝑛−2
𝑛−2 𝑛−4 𝑛−2 𝑛−4
(√2) 𝑛 − 2 (√2) 𝑛−4 (√2) 𝑛 − 2 (√2) 𝑛−2 𝑛−4
𝐼𝑛 = + ( + 𝐼𝑛−4 ) = + × + × 𝐼
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−3 𝑛−3 𝑛−1 𝑛−1 𝑛−3 𝑛 − 1 𝑛 − 3 𝑛−4
Si 𝑛 = 2𝑝, par une récurrence (que je n’ai pas envie de faire)
2𝑝−2 2𝑝−4 2𝑝−6
(√2) 2𝑝 − 2 (√2) 2𝑝 − 2 2𝑝 − 4 (√2) 2𝑝 − 2 2𝑝 − 4
𝐼2𝑝 = + × + × × +⋯+ × ×…
2𝑝 − 1 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 2𝑝 − 5 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3
2
× 𝐼0
1
Avec

26
Intégration Pascal Lainé
𝜋
4 𝜋
𝐼0 = ∫ 1 × 𝑑𝑢 =
0 4
Si 𝑛 = 2𝑝 + 1, par une récurrence (que je n’ai pas envie de faire)
2𝑝−1 2𝑝−3 2𝑝−5
(√2) 2𝑝 − 1 (√2) 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3 (√2) 2𝑝 − 1 2𝑝 − 3
𝐼2𝑝+1 = + × + × × + ⋯+ × ×…
2𝑝 2𝑝 2𝑝 − 2 2𝑝 2𝑝 − 2 2𝑝 − 4 2𝑝 2𝑝 − 2
3
× 𝐼1
2
Avec les règles de Bioche on voit que l’on peut faire le changement de variable 𝑡 = sin(𝑢)
𝜋 𝜋 𝜋
4 𝑑𝑢 4 cos(𝑢 ) 𝑑𝑢 4 cos(𝑢 ) 𝑑𝑢
𝐼1 = ∫ =∫ = ∫
0 cos(𝑢 ) 0 cos (𝑢 ) 0 1 − sin (𝑢 )
2 2

On pose 𝑡 = sin(𝑢) ⇒ 𝑑𝑡 = cos(𝑢) 𝑑𝑢


𝑢 = 0 ⇒ 𝑡 = sin(0) = 0
𝜋 𝜋 √2
𝑢 = ⇒ 𝑡 = sin ( ) =
4 4 2
𝜋 √2 √2 1 1 √2
4 cos(𝑢 ) 𝑑𝑢 2 1 2 2 + 2 ) 𝑑𝑡 = 1 [− ln(1 − 𝑡) + ln(1 + 𝑡)] 2
𝐼1 = ∫ = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ (
0 1 − sin (𝑢 )
2 2 0
0 1−𝑡 0 1−𝑡 1+𝑡 2
√2 √2
1 1+𝑡 2 1 1+ 2 1 1 2 + √2
= [ln ( )] = (ln ( ) − ln ( )) = ln ( )
2 1−𝑡 0 2 √2 1 2 2 − √2
1− 2
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


𝑒
∫1 1 × (ln(𝑢))𝑛 𝑑𝑢
𝑓 ′ (𝑢 ) = 1 𝑓 (𝑢 ) = 𝑢
𝑔(𝑢) = (ln(𝑢))𝑛 𝑔 ′ (𝑢 ) =
𝑛(ln(𝑢))𝑛−1
𝑢
𝐽𝑛 = [𝑢 × (ln(𝑢))𝑛 ]1𝑒 − 𝑒
∫1 𝑢 ×
𝑛(ln(𝑢))𝑛−1
𝑑𝑢
𝑢
𝑒
𝐽𝑛 = [𝑢 × (ln(𝑢))𝑛 ]1𝑒 − 𝑛 ∫ (ln(𝑢))𝑛−1 𝑑𝑢 = 𝑒 × (ln(𝑒))𝑛 − 1 × (ln(1))𝑛 − 𝑛𝐽𝑛−1 = 𝑒 − 𝑛𝐽𝑛−1
1
𝐽𝑛 = 𝑒 − 𝑛𝐽𝑛−1 = 𝑒 − 𝑛(𝑒 − (𝑛 − 1)𝐽𝑛−2 ) = 𝑒 (1 − 𝑛) + 𝑛(𝑛 − 1)𝐽𝑛−2
= 𝑒(1 − 𝑛) + 𝑛(𝑛 − 1)(𝑒 − (𝑛 − 2)𝐽𝑛−3
= 𝑒(1 − 𝑛 + 𝑛(𝑛 − 1)) − 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)𝐽𝑛−3
𝑛! 𝑛! 𝑛!
= 𝑒 ( − + ) + (−1)3 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)𝐽𝑛−3
0! 1! 2!
𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
= 𝑒( − + ) + (−1)3 𝐽
𝑛! (𝑛 − 1)! (𝑛 − 2)! (𝑛 − 3)! 𝑛−3

Montrons par récurrence sur 𝑘 que :


𝑘−1
𝑛! 𝑛!
𝐽𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑘 𝐽
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 )! 𝑛−𝑘
𝑖=0
Pour 𝑘 = 1, c’est l’égalité 𝐽𝑛 = 𝑒 − 𝑛𝐽𝑛−1.
Si
𝑘−1
𝑛! 𝑛!
𝐽𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑘 𝐽
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 )! 𝑛−𝑘
𝑖=0
Alors, comme 𝐽𝑛−𝑘 = 𝑒 − (𝑛 − 𝑘 )𝐽𝑛−𝑘−1

27
Intégration Pascal Lainé
𝑘−1
𝑛! 𝑛!
𝐽𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑘 (𝑒 − (𝑛 − 𝑘 )𝐽𝑛−𝑘−1 )
( 𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 )!
𝑖=0
𝑘
𝑛! 𝑛!
= 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑘+1 𝐽
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 − 1)! 𝑛−𝑘−1
𝑖=0
𝑘
𝑛! 𝑛!
= 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑘+1 𝐽𝑛−(𝑘+1)
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − (𝑘 + 1))!
𝑖=0
La relation est vérifiée donc elle est vraie pour tout 𝑘, appliquons ce résultat à 𝑘 = 𝑛
𝑛−1 𝑛−1
𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
𝐽𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑛 𝐽𝑛−𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑛 𝐽
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 )! ( 𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑛 )! 0
𝑖=0 𝑖=0
𝑒
Avec 𝐽0 = ∫1 1 × 𝑑𝑢 = 𝑒 − 1
𝑛−1 𝑛−1
𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
𝐽𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑛 𝐽𝑛−𝑛 = 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑛 (𝑒 − 1)
(𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑘 ) ! (𝑛 − 𝑖 )! (𝑛 − 𝑛 ) !
𝑖=0 𝑖=0
𝑛
𝑛!
= 𝑒 ∑(−1)𝑖 + (−1)𝑛+1 𝑛!
(𝑛 − 𝑖 )!
𝑖=0
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1.
𝑢 = −𝑡 ⇔ 𝑡 = −𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢
𝑡 = −𝜋 ⇒ 𝑢 = 𝜋
𝑡 = 𝜋 ⇒ 𝑢— 𝜋
𝑓 𝑡 = 𝑓 (−𝑢) = −𝑓(𝑢)
( )
𝜋 −𝜋 −𝜋 𝜋 𝜋
∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ (−𝑓(𝑢))(−𝑑𝑢) = ∫ 𝑓 (𝑢)𝑑𝑢 = − ∫ 𝑓 (𝑢)𝑑𝑢 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
−𝜋 𝜋 𝜋 −𝜋 −𝜋
Par conséquent
𝜋 𝜋
2 ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0 ⇒ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0
−𝜋 −𝜋
2. 𝑓 est continue et 𝑥 → 𝑥 + 2𝜋 est dérivable donc 𝐹 est dérivable.
𝐹 ′(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 + 2𝜋) − 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(𝑥 ) = 0
𝐹 ′ est nulle sur l’intervalle ℝ donc 𝐹 est constante.
3.
4𝜋 𝜋
∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝐹 (2𝜋) = 𝐹 (−𝜋) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = 0
2𝜋 −𝜋
La seconde égalité vient du fait que 𝐹 est constante, la troisième vient du 1.
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


1. On pose 𝑓 (𝑡) = ln(1 + 𝑡) pour tout 𝑡 > 0. Cette fonction est 𝐶 ∞ sur ℝ+∗ , on peut appliquer la formule
de Taylor-Lagrange à n’importe quel ordre, donc avec un reste à l’ordre 2.
1 1
𝑓 ′ (𝑡 ) = et 𝑓 ′′(𝑡) = −
1+𝑡 ( 1 + 𝑡 )2
Il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑡[ tel que
𝑡2 𝑡2 1
𝑓 (𝑡) = 𝑓(0) + 𝑡𝑓 ′(0) + 𝑓 ′′(𝑐 ) = 𝑡 − ×
2 2 (1 + 𝑐 ) 2

28
Intégration Pascal Lainé

Il est clair que 𝑓(𝑡) < 𝑡 et d’autre part


1 1 −𝑡 2
0 < 𝑐 < 𝑡 ⇒ 1 < 1 + 𝑐 < 1 + 𝑡 ⇒ 1 < (1 + 𝑐 < (1 + 𝑡 ⇒ )2 <)2 <1⇒
(1 + 𝑡 )2 ( 1 + 𝑐 )2 2(1 + 𝑡)2
𝑡2 1 𝑡2 −𝑡 2 𝑡2 1 𝑡2
>− > − ⇒ 𝑡 − > 𝑡 − > 𝑡 −
2 (1 + 𝑐 )2 2 2(1 + 𝑡)2 2 ( 1 + 𝑐 )2 2
𝑡2
L’inégalité de droite montre que ln(1 + 𝑡) > 𝑡 − 2 . On a donc montré les deux inégalités.
2. Pour tout 𝑥 ∈ ]1, √3[
1 < 𝑥 < √3 ⇒ 1 < 𝑥 < 𝑥 2 < 3 ⇒ 0 < 𝑥 − 1 < 𝑡 < 𝑥 2 − 1 < 2
𝑡2 𝑡 𝑡2
Comme 𝑡 − = 2 (2 − 𝑡) est le produit de deux réels positifs (𝑡 > 0 et 2 − 𝑡 > 0), 𝑡 − >0
2 2
𝑡2
0 < 𝑡 − < ln(1 + 𝑡) < 𝑡
2
1 1 1
⇒ < <
𝑡 ln(1 + 𝑡) 𝑡2
𝑡−
2
𝑥 2 −1 𝑥 2 −1 𝑥 2 −1
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⇒∫ ≤∫ ≤∫ 2
𝑥−1 𝑡 𝑥−1 ln(1 + 𝑡 ) 𝑥−1 𝑡 − 𝑡
2
𝑥 2 −1
𝑥 2 −1
−2
⇒ [ln(𝑡)]𝑥−1 ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ ∫ 𝑑𝑡
𝑥−1 𝑡(𝑡 − 2)
𝑥 2 −1
1 1
⇒ ln(𝑥 2 − 1) − ln(𝑥 − 1) ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ ∫ ( − ) 𝑑𝑡
𝑥−1 𝑡 𝑡−2
2
𝑥 −1 𝑥 2 −1
⇒ ln ( ) ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ [ln(𝑡) − ln|𝑡 − 2|]𝑥−1
𝑥−1
|𝑥 − 3|
⇒ ln(𝑥 + 1) ≤ 𝐹 (𝑥 ) ≤ ln(𝑥 + 1) − ln|𝑥 2 − 3| + ln|𝑥 − 3| = ln(1 + 𝑥 ) + ln ( )
|𝑥 2 − 3|
Ce qui est bien l’inégalité demandée.
|𝑥 − 3| |−2|
lim ln ( 2 ) = ln ( ) = ln(1) = 0 et lim ln(1 + 𝑥 ) = ln(2)
𝑥→1 |𝑥 − 3| |−2| 𝑥→1
𝑥>1 𝑥>1
Par conséquent
lim 𝐹 (𝑥 ) = ln(2)
𝑥→1
𝑥>1
3. Pour tout 𝑥 > 1
2𝑥 1 2𝑥 1 2𝑥 1 𝑥−1
𝐹 ′ (𝑥 ) = − = − = − =
ln(1 + 𝑥 − 1) ln(1 + 𝑥 − 1) ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) 2 ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) ln(𝑥 )
2 2

4. 𝑥 > 1 entraine que 𝑥 − 1 > 0 et que ln(𝑥 ) > 1, donc 𝐹 ′ (𝑥 ) > 0, 𝐹 est une fonction strictement
croissante sur ]1, +∞[ et lim 𝐹 (𝑥 ) = ln(2), par conséquent, pour tout 𝑥 > 1, on a 𝐹 (𝑥 ) > ln(2).
𝑥→1
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


Première partie
1. Si 𝑥 > 1 alors 𝑥 2 > 𝑥 et si 𝑡 ≥ 𝑥 > 1 alors ln(𝑡) > 0 donc 𝑓(𝑥 ) > 0
2.
ln(𝑡)
𝑡→
(𝑡 − 1)2
2
Est continue et 𝑥 → 𝑥 est dérivable donc 𝑓 est dérivable.

29
Intégration Pascal Lainé

′(
ln(𝑥 2 ) ln(𝑥 ) 4𝑥 ln(𝑥 ) ln(𝑥 )
𝑓 𝑥) = 2 × 2𝑥 − = −
(𝑥 − 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2 (𝑥 − 1)2
ln(𝑥 ) 2)
ln(𝑥 )
= ( 4𝑥 − ( 𝑥 + 1 ) = (4𝑥 − 𝑥 2 − 2𝑥 − 1)
(𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2 (𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2
ln(𝑥 ) 2
ln(𝑥 )
=− ( 𝑥 − 2𝑥 + 1) = −
(𝑥 − 1)2 (𝑥 + 1)2 (𝑥 + 1)2
3.
a) La formule de Taylor Lagrange pour la fonction ln entre 1 et 𝑡 > 1 dit qu’il existe 𝑐 ∈]1, 𝑡[ tel que
(𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2
ln(𝑡) = ln(1) + (𝑡 − 1) ln′ (1) + ln′′(𝑐) ⇔ ln(𝑡) = 𝑡 − 1 −
2 2𝑐 2
(𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1)2
2 2
1 1
1<𝑐<𝑡⇔1<𝑐 <𝑡 ⇔ 2< 2<1⇔ < <
𝑡 𝑐 2𝑡 2 2𝑐 2 2
(𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2
⇔− <− <− ⇔𝑡−1− <𝑡−1−
2 2𝑐 2 2𝑡 2 2 2𝑐 2
(𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1)2
< 𝑡−1− ⇔ 𝑡 − 1 − < ln ( 𝑡 ) < 𝑡 − 1 −
2𝑡 2 2 2𝑡 2
(𝑡−1)2
Comme 𝑡 − 1 − 2𝑡 2
< 𝑡 − 1, on a bien
(𝑡 − 1)2
𝑡−1− < ln(𝑡) < 𝑡 − 1
2
b) On divise par (𝑡 − 1)2 > 0
1 1 ln(𝑡) 1
− < <
𝑡 − 1 2 (𝑡 − 1)2 𝑡 − 1

Comme 𝑥 < 𝑥 2 on intègre


𝑥2 𝑥 2 2
1 1 1 𝑡 𝑥 2
∫ ( − ) 𝑑𝑡 ≤ 𝑓 (𝑥 ) ≤ ∫ 𝑑𝑡 ⇔ [ln(𝑡 − 1) − ] ≤ 𝑓(𝑥 ) ≤ [ln(𝑡 − 1)]𝑥𝑥
𝑥 𝑡−1 2 𝑥 𝑡−1 2𝑥
𝑥2 𝑥
⇔ ln(𝑥 2 − 1) − − ln(𝑥 − 1) + ≤ 𝑓 (𝑥 ) ≤ ln(𝑥 2 − 1) − ln(𝑥 − 1)
2 2
𝑥 𝑥2
⇔ ln(𝑥 + 1) + − ≤ 𝑓 (𝑥 ) ≤ ln(𝑥 + 1)
2 2
On fait tendre 𝑥 vers 1+ et on trouve que
lim+ 𝑓 (𝑥 ) = ln(2)
𝑥→1
Allez à : Exercice 20
Deuxième partie
1.
ln(𝑡) 1
∫ 𝑑𝑡 = ∫ ln(𝑡) 𝑑𝑡
(𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1)2
1
∫ (𝑡−1)2 ln(𝑡) 𝑑𝑡
1 1
𝑢′ (𝑡) = (𝑡−1)2 𝑢(𝑡) = − 𝑡−1
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) 𝑣 ′ (𝑡 ) =
𝑡
ln(𝑡) 1
𝑓 (𝑥 ) = [− ]− ∫ − (𝑡−1)𝑡 𝑑𝑡
𝑡−1

ln(𝑡) ln(𝑡) 1 ln(𝑡) 1


∫ 𝑑𝑡 = [− ] − ∫ − 𝑑𝑡 = − +∫ 𝑑𝑡
(𝑡 − 1) 2 𝑡−1 (𝑡 − 1)𝑡 𝑡−1 𝑡(𝑡 − 1)
Or

30
Intégration Pascal Lainé

1 𝑎 𝑏
= +
𝑡 (𝑡 − 1) 𝑡 𝑡 − 1
On multiplie par 𝑡, puis 𝑡 = 0
1
𝑎=[ ] = −1
𝑡 − 1 𝑡=0
On multiplie par 𝑡 − 1, puis 𝑡 = 1
1
𝑏=[ ] =1
𝑡 𝑡=1
ln(𝑡) ln(𝑡) 1 1 ln(𝑡)
∫ 𝑑𝑡 = − + ∫ (− + ) 𝑑𝑡 = − − ln(𝑡) + ln(𝑡 − 1)
(𝑡 − 1) 2 𝑡−1 𝑡 𝑡−1 𝑡−1
2.
𝑥2
ln(𝑡)
𝑓 (𝑥 ) = [− − ln(𝑡) + ln(𝑡 − 1)]
𝑡−1 𝑥
ln(𝑥 2 − 1) 2) 2
ln(𝑥 )
=− − ln( 𝑥 + ln ( 𝑥 − 1) − (− − ln(𝑥 ) + ln(𝑥 − 1))
𝑥2 − 1 𝑥−1
ln(𝑥 2 ) ln(𝑥 ) 𝑥2 − 1
=− 2 + − 2 ln(𝑥 ) + ln(𝑥 ) + ln ( )
𝑥 −1 𝑥−1 𝑥−1
2 ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) (𝑥 + 1)(𝑥 − 1)
=− + − ln(𝑥 ) + ln ( )
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥 − 1 𝑥−1
ln(𝑥 )
= (−2 + 𝑥 + 1) − ln(𝑥 ) + ln(𝑥 + 1)
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1)
ln(𝑥 ) ln(𝑥 )
= (𝑥 − 1) − ln(𝑥 ) + ln(𝑥 + 1) = − ln(𝑥 ) + ln(𝑥 + 1)
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥+1
𝑥
= ln(𝑥 + 1) − ln(𝑥 )
𝑥+1
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


Remarque : il est sans doute possible de faire cet exercice d’une autre façon si on sait qu’une primitive de
1 𝑡
𝑡 → sin(𝑡) est 𝑡 → ln (tan (2) )
1.
𝜋
𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 2𝑥 ⇒ 0 < 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 2𝑥 < 2 × = 𝜋 ⇒ 0 < sin(𝑡)
2
1 𝜋
Donc 𝑡 → sin(𝑡) est continue sur [𝑥, 2𝑥 ], ce qui montre que 𝐹 est définie, continue et dérivable sur ]0, 2 [.
2.
2 1 2 1 1 1 1 − cos(𝑥 )
𝐹 ′ (𝑥 ) = − = − = − =
sin(2𝑥 ) sin(𝑥 ) 2 sin(𝑥 ) cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) cos(𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) cos(𝑥 )
𝜋
Pour tout ∈ ]0, 2 [ 1 − cos(𝑥 ) > 0, cos(𝑥 ) > 0 et sin(𝑥 ) > 0, donc 𝐹 ′ (𝑥 ) > 0
Cette fonction est strictement croissante.
𝜋
3. comme sin est 𝐶 ∞ sur ℝ on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 2 sur [0, 2 ], il
𝜋
existe 𝑐 ∈ ]0, 2 [ tel que
𝑡2
sin(𝑡) = sin(0) + 𝑡 sin′ (0) + sin ′′(𝑐 )
2
Donc

31
Intégration Pascal Lainé

𝑡2
sin(𝑡) = 𝑡 − cos(𝑡)
2
𝜋
Pour 𝑡 ∈ ]0, 2 [, 0 < cos(𝑡) < 1 donc
𝑡2 𝑡2
− < − cos(𝑡) < 0
2 2
Ce qui entraine que
𝑡2 𝑡2
𝑡− < 𝑡 − cos(𝑡) < 𝑡
2 2
Autrement dit
𝑡2
𝑡 − < sin(𝑡) < 𝑡
2
D’autre part
𝑡2 𝑡
𝑡− = (2 − 𝑡 )
2 2
𝜋
𝑡 > 0 et 𝑡 < < 2
2
𝑡2
Entraine que 𝑡 − 2
>0
4.
Par conséquent
1 1 1 2 1 1 1 1
< < = = + = −
𝑡 sin(𝑡) 𝑡2 𝑡 (2 − 𝑡 ) 𝑡 2 − 𝑡 𝑡 𝑡 − 2
𝑡− 2
A l’aide d’une décomposition en élément simple.
5.
On intègre entre 𝑥 et 2𝑥 (on a bien 𝑥 < 2𝑥)
2𝑥 2𝑥 2𝑥
𝑑𝑡 𝑑𝑡 1 1
∫ <∫ <∫ ( − ) 𝑑𝑡 ⇔ [ln(𝑡)]2𝑥 2𝑥
𝑥 < 𝐹 (𝑥 ) < [ln(𝑡 ) − ln(𝑡 − 2)]𝑥
𝑥 𝑡 𝑥 sin(𝑡 ) 𝑥 𝑡 𝑡−2
2𝑥
⇔ ln(2𝑥 ) − ln(𝑥 ) < 𝐹 (𝑥 ) < ln(2𝑥 ) − ln(2𝑥 − 2) − (ln(𝑥 ) + ln(𝑥 − 2)) ⇔ ln ( )
𝑥
2𝑥 2𝑥 − 2 2𝑥 − 2
< 𝐹 (𝑥 ) < ln ( ) − ln ( ) ⇔ ln(2) < 𝐹 (𝑥 ) < ln(2) − ln ( )
𝑥 𝑥−2 𝑥−2
6.
Comme
2𝑥 − 2
lim ln ( ) = ln(1) = 0
𝑥→0 𝑥−2
On a d’après le théorème des gendarmes
lim 𝐹 (𝑥 ) = ln(2)
𝑥→0
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


1.
ln(1 + 𝑡) 𝑡 + 𝑜(𝑡)
= = 1 + 𝑜(1) → 1 = 𝑓 (0)
𝑡 𝑡
Donc 𝑓 est continue en 0, pour 𝑡 ≠ 0 𝑓 est le quotient de fonctions continues.
2. Les bornes sont des fonctions de classe 𝐶 1 (𝑥 → −𝑥 et 𝑥 → 𝑥) et 𝑓 est continue donc 𝐹 est de classe 𝐶 1.
3. Pour 𝑥 ≠ 0

32
Intégration Pascal Lainé

ln(1 + 𝑥 ) ln(1 − 𝑥 ) 1
𝐹 ′ (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) − (−1)𝑓 (−𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) + 𝑓 (−𝑥 ) = + = (ln(1 + 𝑥 ) − ln(1 − 𝑥 ))
𝑥 −𝑥 𝑥
1 1+𝑥
= ln ( )
𝑥 1−𝑥
On sait déjà que 𝐹 est 𝐶 1 en 0, donc 𝐹 ′ (0) est la limite de 𝐹 ′ (𝑥 ) lorsque 𝑥 → 0
1 1 1
𝐹 ′(𝑥 ) = (ln(1 + 𝑥 ) − ln(1 − 𝑥 )) = (𝑥 + 𝑜(𝑥 ) − (−𝑥 + 𝑜 (𝑥 )) = (2𝑥 + 𝑜(𝑥 )) = 2 + 𝑜 (1) → 2
𝑥 𝑥 𝑥
′( )
Donc 𝐹 0 = 2.
4.
−𝑥 𝑥
𝐹 (−𝑥 ) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = −𝐹 (𝑥 )
𝑥 −𝑥
𝐹 est impaire.
1+𝑥 1 1+𝑥
5. Pour 0 < 𝑥 < 1, 1 + 𝑥 > 1 − 𝑥 > 0 donc 1−𝑥 > 1, par conséquent 𝐹 ′ (𝑥 ) = 𝑥 ln (1−𝑥) > 0 ce qui
montre que 𝐹 est croissante sur ]0,1[
1+𝑥 1+𝑥
Pour −1 < 𝑥 < 0, 0 < 1 + 𝑥 < 1 − 𝑥 donc 1−𝑥 < 1, par conséquent ln (1−𝑥) < 0 et alors 𝐹 ′ (𝑥 ) =
1 1+𝑥
ln (1−𝑥) > 0 ce qui montre que 𝐹 est croissante sur ]−1,0[.
𝑥
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


1. 𝑔 est continue sur 𝐼 donc 𝐺 est de classe 𝐶 1 sur 𝐼. Comme 𝑓 et 𝑔 sont continues sur 𝐼, 𝑓 × 𝑔 est
𝑥
continue sur 𝐼 et et 𝑥 → ∫𝑎 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡 est de classe 𝐶 1 sur 𝐼, de plus 𝑓 est continue sur 𝐼 et 𝑥 → 𝑎 +
𝐺(𝑥) est de classe 𝐶 1 sur 𝐼 par conséquent 𝐹 est de classe 𝐶 1 sur 𝐼.
𝑥 𝑥
2. Comme ∀𝑡 ∈ 𝐼, 𝑔(𝑡) ≤ 1 alors ∫𝑎 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 ≤ ∫𝑎 1 × 𝑑𝑡, autrement dit
𝐺 (𝑥 ) ≤ 𝑥 − 𝑎
Ce qui entraine que 𝑎 + 𝐺 (𝑥 ) ≤ 𝑥
3.
𝐹 ′(𝑥 ) = 𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 ))𝐺 ′(𝑥 ) − 𝑓 (𝑥 )𝑔(𝑥 ) = 𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 ))𝑔(𝑥 ) − 𝑓(𝑥 )𝑔(𝑥 )
= 𝑔(𝑥 ) (𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 )) − 𝑓 (𝑥 ))
∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑔(𝑥 ) ≥ 0
D’autre part, comme 𝑓 est décroissante 𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 )) ≥ 𝑓 (𝑥 ) ⇒ 𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 )) − 𝑓 (𝑥 ) ≥ 0, de plus pour
𝑥 ∈ [0,1] 𝑔(𝑥 ) ≥ 0 donc 𝐹 ′ (𝑥 ) = 𝑔(𝑥 ) (𝑓(𝑎 + 𝐺 (𝑥 )) − 𝑓 (𝑥 )) ≥ 0.
On en déduit que 𝐹 est croissante sur 𝐼.
4.
𝑎+𝐺(𝑎) 𝑎
𝐹 (𝑎 ) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 − ∫ 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡 = 0
𝑎 𝑎
Et 𝐹 est croissante donc 𝐹 (𝑏) ≥ 0
Donc
𝑎+𝐺(𝑏) 𝑏 𝑎+𝜆 𝑏
∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 − ∫ 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡 ≥ 0 ⇔ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 ≥ ∫ 𝑓 (𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.

33
Intégration Pascal Lainé
𝑥
1. 𝑓 est continue donc 𝑥 → ∫0 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 est dérivable, 𝑓 est strictement monotone et continue donc admet
𝑓(𝑥)
une bijection réciproque continue 𝑓 −1 et 𝑓 est dérivable par conséquent 𝑥 → ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 est
dérivable et enfin 𝑥 → 𝑥𝑓(𝑥) est dérivable, ce qui fait de 𝑔 une fonction dérivable.
2. 𝑔′(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ) + 𝑓 −1 (𝑓(𝑥))𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑓 (𝑥 ) − 𝑥𝑓 ′(𝑥 ) = 0
𝑔 est donc constante sur un intervalle donc pour tout 𝑥 ∈ [0, 𝑎],
0 𝑓(0)
𝑔(𝑥 ) = 𝑔(0) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 + ∫ 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 − 0𝑓 (0) = 0
0 0
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


ln(𝑥)
Remarque : les trois intégrales de cet exercice sont définies car 𝑥 → 1+𝑥2 est continue sur ℝ+∗
1 1
1. 𝑥 = 𝑡 ⇔ 𝑡 = 𝑥
𝑑𝑡
𝑑𝑥 = −
𝑡2
1
𝑥=1⇒𝑡= =1
1
1
𝑥= ⇒𝑡=𝑎
𝑎
1
ln(𝑥 ) ln ( ) 𝑡 2 (− ln(𝑡))
𝑡 =
=
1 + 𝑥2 1 + 1 𝑡2 + 1
𝑡 2

Donc
1
𝑎 2( 𝑎 𝑎
𝑎 ln(𝑥 ) 𝑡 − ln(𝑡)) 𝑑𝑡 ln(𝑡) ln(𝑥 )
∫ 2
𝑑𝑥 = ∫ 2 2
= − ∫ 2
𝑑𝑡 = − ∫ 2
𝑑𝑥
1 1+𝑥 1 𝑡 +1 𝑡 1 𝑡 +1 1 𝑥 +1
2.
1 1 1
1 𝑎
𝑎ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) 𝑎 ln(𝑥 ) ln(𝑥 ) 𝑎 ln(𝑥 )
𝐼=∫ 2
𝑑𝑥 = ∫ 2
𝑑𝑥 + ∫ 2
𝑑𝑥 = − ∫ 2
𝑑𝑥 + ∫ 2
𝑑𝑥 = 0
𝑎 1+𝑥 𝑎 1+𝑥 1 1+𝑥 1 1+𝑥 1 1+𝑥
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


𝑎 sin(𝑥)
1. 𝐹 (𝑎) = ∫0 𝑑𝑥 = [−ln(1 + cos(𝑥 )]𝑎0 = − ln(1 + cos(𝑎)) + ln(2)
1+cos(𝑥)
2.
a)
cos(−𝑥 ) cos(𝑥) sin(𝑥 )
𝑑 (−𝑥 ) = − 𝑑𝑥 ≠ 𝑑𝑥
1 + cos(−𝑥 ) 1 + cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
sin(𝜋 − 𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
𝑑 (𝜋 − 𝑥 ) = − 𝑑𝑥 ≠ 𝑑𝑥
1 + cos(𝜋 − 𝑥 ) 1 − cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
sin(𝑥 + 𝜋) −sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
𝑑 (𝑥 + 𝜋 ) = 𝑑𝑥 ≠ 𝑑𝑥
1 + cos(𝑥 + 𝜋) 1 − cos(𝑥 ) 1 + cos(𝑥 )
𝑥
On doit faire le changement de variable 𝑡 = tan ( )
2
𝑥
2𝑑𝑡 1−tan2( ) 1−𝑡 2 0
b) 𝑥 = 2 arctan(𝑡) donc 𝑑𝑥 = 1+𝑡 2 , cos(𝑥 ) = 2
𝑥 = 1+𝑡 2 , si 𝑥 = 0 alors 𝑡 = tan (2) = 0 et si
1+tan2( )
2
𝑎
𝑥 = 𝑎 alors 𝑡 = tan (2 )

34
Intégration Pascal Lainé

𝑎
𝑎
tan( )
1 − 𝑡2 𝑎
tan( )
cos(𝑥 ) 2 1 + 𝑡2 2𝑑𝑡 2 1 − 𝑡2
𝐺 (𝑎 ) = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ = ∫ 𝑑𝑡
1 + cos(𝑥 ) 1 − 𝑡2 1 + 𝑡2 1 + 𝑡2
0 0 1+ 0
1 + 𝑡2
𝑎 𝑎
tan( ) tan( )
2 2 − (1 + 𝑡 2 ) 2 2
=∫ 𝑑𝑡 = ∫ ( − 1) 𝑑𝑡
0 1 + 𝑡2 0 1 + 𝑡2
𝑎 𝑎
tan( ) tan( ) 𝑎
1 2 2 tan( ) 𝑎
2 − tan ( )
= 2∫ 2
𝑑𝑡 − ∫ 𝑑𝑡 = 2 [ arctan (𝑡) ] 0
0 1+𝑡 0 2
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
= 2 arctan (tan ( )) − tan ( ) = 2 − tan ( ) = 𝑎 − tan ( )
2 2 2 2 2
𝑎 𝑎 𝑎 𝜋 𝜋
arctan (tan ( )) = car ∈ ]− , [
2 2 2 2 2
𝑎 cos(𝑥) 𝑎 1 𝑎 cos(𝑥)+1 𝑎
3. 𝐺 (𝑎) + 𝐻(𝑎) = ∫0 1+cos(𝑥) 𝑑𝑥 + ∫0 1+cos(𝑥) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = 𝑎
1+cos(𝑥)
𝑎
Donc 𝐻(𝑎) = 𝑎 − 𝐺 (𝑎) = tan (2 )
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


1
1. 𝑡 → √4+𝑡 4 est continue sur ℝ, 𝑥 → 2𝑥 est de classe 𝐶 1 sur ℝ. Donc 𝑓 est de classe 𝐶 1 sur ℝ, donc
dérivable.
2. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
2 1 1 1 √4 + 𝑥 4 − √1 + 4𝑥 4
𝑓 ′ (𝑥 ) = − = − =
√4 + 16𝑥 4 √4 + 𝑥 4 √1 + 4𝑥 4 √4 + 𝑥 4 √1 + 4𝑥 4 √4 + 𝑥 4
4 + 𝑥 4 − 1 − 4𝑥 4
=
(√4 + 𝑥 4 + √1 + 4𝑥 4 )√1 + 4𝑥 4 √4 + 𝑥 4
3(1 − 𝑥 4 ) 3(1 − 𝑥 2 )(1 + 𝑥 2 )
𝑓 ′(𝑥) = =
(√4 + 𝑥 4 + √1 + 4𝑥 4 )√1 + 4𝑥 4 √4 + 𝑥 4 (√4 + 𝑥 4 + √1 + 4𝑥 4 )√1 + 4𝑥 4 √4 + 𝑥 4
Donc 𝑓 ′(𝑥) a le même signe que 1 − 𝑥 2 .
Si 𝑥 ∈ ]−∞, −1[ 𝑓 est décroissante.
Si 𝑥 ∈ ]−1,1[ 𝑓 est croissante.
Si 𝑥 ∈ ]1, +∞[ 𝑓 est décroissante.
1 1 1
1 ≤ 𝑡 ≤ 2 ⇔ 1 ≤ 𝑡 2 ≤ 16 ⇔ √5 ≤ √𝑡 2 + 4 ≤ 2√5 ⇔ ≤ ≤
2√5 √𝑡 2 + 4 √5
1 1
En intégrant entre 1 et 2, on trouve que ≤ 𝑓(1) ≤
2√5 √5
′( 1 1 1
3. 𝑓 (0) = 0, 𝑓 0) = donc 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + 𝑜(𝑥) et une équation de la tangente est 𝑦 = 𝑥
2 2 2
1 1 1 2𝑥 2𝑥 1 2𝑥 1
4. 0 ≤ √4+𝑡 4 ≤ √𝑡 4 = 𝑡 2 et 𝑥 ≤ 2𝑥donc ∫𝑥 0𝑑𝑥 ≤ ∫𝑥 √4+𝑡 4 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑥 𝑡 2 𝑑𝑥
−1 2𝑥 1
On en déduit que 0 ≤ 𝑓 (𝑥 ) ≤ [ 𝑡 ] = 2𝑥 et que lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥 𝑥→+∞
5.
1 1 √4 + 𝑡 4 −𝑡 2 4 + 𝑡4 − 𝑡4 4 4
− = = = ≤ 2
𝑡 2
√4 + 𝑡 4 𝑡 2 √4 + 𝑡 4 (√4 + 𝑡 4 +𝑡 2 )𝑡 2 √4 + 𝑡 4 (√4 + 𝑡 4 +𝑡 2 )𝑡 2 √4 + 𝑡 4 (𝑡 + 𝑡 2 )𝑡 2 𝑡 2
2
= 6
𝑡
4
Et il est clair que 4 2 2 √4+𝑡 4
≥0
(√4+𝑡 +𝑡 )𝑡
Comme 𝑥 ≤ 2𝑥, on a

35
Intégration Pascal Lainé

12𝑥
1 2𝑥
2 2 2𝑥 1 2 31
0≤∫ ( 2− ) 𝑑𝑡 ≤ ∫ 6 𝑑𝑡 = [− 5 ] = − 5
+ 5=
𝑥 𝑡 √4 + 𝑡 4 𝑥 𝑡 5𝑡 𝑥 80𝑥 5𝑥 80𝑥 5
On multiplie tout cela par 𝑥 > 0
31
0 ≤ 𝑔(𝑥) ≤
80𝑥 4
D’où lim 𝑔(𝑥) = 0
𝑥→+∞
2𝑥 1 1 2𝑥 1
D’autre part, 𝑔(𝑥 ) = 𝑥 (∫𝑥 𝑑𝑡 − 𝑓(𝑥)) = 𝑥 [− ] − 𝑥𝑓 (𝑥 ) = − 𝑥𝑓(𝑥)
𝑡2 𝑡 𝑥 2
1 1
Donc lim 𝑥𝑓 (𝑥 ) = 2, où encore 𝑓 (𝑥 ) ∼ .
𝑥→+∞ +∞ 2𝑥
1 1 1 1
6. D’après la question 2°) 2√5 ≤ 𝑓(1) ≤ , 𝑓(1) est « en gros » compris entre 4 et 2 si on approxime √5
√5
avec 2.

1
𝑦= 𝑥
1 2
−1 2

Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


1
1. 𝑡 → √𝑡 4 est définie et continue sur ℝ, 𝑥 → 2𝑥 est dérivable sur ℝ donc 𝐹 est définie, continue et
+𝑡 2 +1
dérivable sur ℝ.
2.
−2𝑥
𝑑𝑡
𝐹 (−𝑥 ) = ∫
−𝑥 √𝑡 4 + 𝑡 2 + 1

𝑢 = −𝑡 ⇔ 𝑡 = −𝑢 ⇒ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢
𝑡 = −𝑥 ⇒ 𝑢 = 𝑥
𝑡 = −2𝑥 ⇒ 𝑢 = 2𝑥
2𝑥 2𝑥
−𝑑𝑢 𝑑𝑢
( )
𝐹 −𝑥 = ∫ = −∫ = −𝐹(𝑥)
4 2
𝑥 √(−𝑢)4 + (−𝑢)2 + 1 𝑥 √𝑢 + 𝑢 + 1
𝐹 est impaire.
3.
1 1 1
0< < =
√𝑡 4 + 𝑡 2 + 1 √𝑡 4 𝑡2
Et 𝑥 < 2𝑥 entraine que

36
Intégration Pascal Lainé

2𝑥 2𝑥
𝑑𝑡 2𝑥
𝑑𝑡 1 2𝑥 1 1 1
∫ 0𝑑𝑡 = 0 < ∫ <∫ 2
= [− ] = − + =
𝑥 𝑥 √𝑡 4 + 𝑡 2 + 1 𝑥 𝑡 𝑡 𝑥 2𝑥 𝑥 2𝑥
Par conséquent
lim 𝐹(𝑥) = 0
𝑥→+∞
4.
2 1 2√𝑥 4 + 𝑥 2 + 1 − √16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1
𝐹 ′ (𝑥 ) = − =
√(2𝑥 )4 + (2𝑥 )2 + 1 √𝑥 4 + 𝑥 2 + 1 √16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1 × √𝑥 4 + 𝑥 2 + 1
4(𝑥 4 + 𝑥 2 + 1) − (16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1)
=
√16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1 × √𝑥 4 + 𝑥 2 + 1(2√𝑥 4 + 𝑥 2 + 1 − √16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1)
3 − 12𝑥 4
=
√16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1 × √𝑥 4 + 𝑥 2 + 1(2√𝑥 4 + 𝑥 2 + 1 − √16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1)
3(1 − 4𝑥 4 )
=
√16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1 × √𝑥 4 + 𝑥 2 + 1(2√𝑥 4 + 𝑥 2 + 1 − √16𝑥 4 + 4𝑥 2 + 1)
Donc
′( ) 4 4
1 1
{𝐹 𝑥 = 0 1 − 4𝑥 = 0 𝑥 =
⇔{ ⇔{ 4 ⇔𝑥=
𝑥>0 𝑥>0 √2
𝑥>0
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


𝑒 −𝑡
1. Si 𝑥 > 0, 0 < 𝑥 < 2𝑥 et pour tout 𝑡 ∈ [𝑥, 2𝑥 ], 𝑡 → est continue donc 𝐹 est de classe 𝐶 1.
𝑡
𝑒 −𝑡
Si 𝑥 < 0, 2𝑥 < 𝑥 < 0 et pour tout 𝑡 ∈ [2𝑥, 𝑥 ], 𝑡 → est continue donc 𝐹 est de classe 𝐶 1.
𝑡
Donc pour tout 𝑥 ≠ 0, 𝐹 est dérivable.
2.
a) 𝑡 → 𝑒 −𝑡 est suffisamment dérivable pour admettre une formule de Taylor Lagrange à l’ordre 1.
Il existe 𝑐 dans l’intervalle 0, 𝑡, c’est-à dire ]𝑡, 0[ si 𝑡 < 0 et ]0, 𝑡[ si 𝑡 > 0 (donc dans ] − -
|𝑡|, |𝑡|[ tel que :
𝑓 (𝑡) = 𝑓(0) + 𝑡𝑓 ′(𝑐 ) ⇔ 𝑒 −𝑡 = 1 + 𝑡(−𝑒 −𝑐 ) = 1 − 𝑡𝑒 −𝑐

b) Comme −1 < 𝑐 < 1 on a : −1 < −𝑐 < 1 et donc 𝑒 −1 < 𝑒 −𝑐 < 𝑒 1


D’autre part
1 𝑒 −𝑡
𝑒 −𝑐 = −
𝑡 𝑡
Ce qui entraine que
1 1 𝑒 −𝑡
< − <𝑒
𝑒 𝑡 𝑡
c) Si 𝑥 > 0 alors 𝑥 < 2𝑥
2𝑥 2𝑥 2𝑥 2𝑥
1 1 𝑒 −𝑡 1 1
∫ 𝑑𝑡 ≤ ∫ ( − ) 𝑑𝑡 ≤ ∫ 𝑒𝑑𝑡 ⇔ (2𝑥 − 𝑥 ) ≤ ∫ 𝑑𝑡 − 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑒(2𝑥 − 𝑥 )
𝑥 𝑒 𝑥 𝑡 𝑡 𝑥 𝑒 𝑥 𝑡
𝑥 𝑥 𝑥
⇔ ≤ [ln(𝑡)]2𝑥 𝑥 − 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑒𝑥 ⇔ ≤ ln(2𝑥 ) − ln(𝑥) − 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑒𝑥 ⇔ ≤ ln(2) − 𝐹 (𝑥 ) ≤ 𝑒𝑥
𝑒 𝑒 𝑒
+ 𝑥 +
Lorsque 𝑥 tend vers 0 , 𝑒 et 𝑒𝑥 tendent vers 0 donc 𝐹(𝑥) tend vers ln(2) = 𝐹 (0) ce qui montre
que 𝐹 est continue à droite.
Si 𝑥 < 0 alors 2𝑥 < 𝑥

37
Intégration Pascal Lainé
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 −𝑡
1 1 𝑒 −𝑡 1 1 𝑒
∫ 𝑑𝑡 ≤ ∫ ( − ) 𝑑𝑡 ≤ ∫ 𝑒𝑑𝑡 ⇔ (𝑥 − 2𝑥 ) ≤ ∫ 𝑑𝑡 − ∫ 𝑑𝑡 ≤ 𝑒(𝑥 − 2𝑥 )
2𝑥 𝑒 2𝑥 𝑡 𝑡 2𝑥 𝑒 2𝑥 𝑡 2𝑥 𝑡
𝑥 𝑥
𝑥 𝑥
⇔ − ≤ [ln(𝑡)]2𝑥 + 𝐹 (𝑥 ) ≤ −𝑒𝑥 ⇔ − ≤ ln(𝑥 ) − ln(2𝑥 ) + 𝐹 (𝑥 ) ≤ −𝑒𝑥 ⇔ −
𝑒 𝑒 𝑒
≤ − ln(2) + 𝐹 (𝑥 ) ≤ −𝑒𝑥
− 𝑥
Lorsque 𝑥 tend vers 0 , 𝑒 et 𝑒𝑥 tendent vers 0− donc 𝐹(𝑥) tend vers ln(2) = 𝐹 (0) ce qui montre
que 𝐹 est continue à gauche.
Finalement 𝐹 est continue en 0.
3.
𝑒 −2𝑥 𝑒 −𝑥 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥 −𝑥
𝐹 ′ (𝑥 ) = ×2− = = (𝑒 − 1)
2𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥 (−𝑥 + 𝑜(𝑥 ))
𝐹 ′ (𝑥 ) = (1 − 𝑥 + 𝑜(𝑥 ) − 1) = = 𝑒 −𝑥 (−1 + 𝑜(1))
𝑥 𝑥
lim 𝐹 ′(𝑥 ) = lim 𝑒 −𝑥 (−1 + 𝑜 (1)) = −1
𝑥→0 𝑥→0
Le graphe de 𝐹 admet une tangente oblique en 𝑥 = 0 de pente −1.
4. Si 𝑥 < 0 alors 𝑒 −𝑥 − 1 > 0 et donc 𝐹 ′ (𝑥 ) < 0
Si 𝑥 > 0 alors 𝑒 −𝑥 − 1 < 0 et donc 𝐹 ′(𝑥 ) < 0
Si 𝑥 = 0 alors 𝐹 ′(0) = −1 < 0
𝐹 est décroissante sur ℝ
5.
1 𝑒 −𝑡
𝑡≥1⇔0≤ ≤1⇔0≤ ≤ 𝑒 −𝑡
𝑡 𝑡
Donc, puisque si 𝑥 > 0, 𝑥 < 2𝑥
2𝑥 −𝑡 2𝑥
𝑒
0≤∫ 𝑑𝑡 ≤ ∫ 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡 = [−𝑒 −𝑡 ]2𝑥
𝑥 = −𝑒
−2𝑥
+ 𝑒 −𝑥 →(𝑥→+∞) 0
𝑥 𝑡 𝑥
lim 𝐹(𝑥) = 0
𝑥→∞
6. Il existe 𝑐 ∈]𝑡, 0[ tel que 𝑒 −𝑡 = 1 − 𝑡𝑒 −𝑐
𝑡 < 𝑐 < 0 ⇔ 0 < −𝑐 < −𝑡 ⇔ 𝑒 0 < 𝑒 −𝑐 < 𝑒 −𝑡 ⇒ 1 < 𝑒 −𝑐 ⇒ −𝑡 < −𝑡𝑒 −𝑐
Car −𝑡 > 0, puis on rajoute 1 de chaque côté pour obtenir
1 − 𝑡 < 1 − 𝑡𝑒 −𝑐 = 𝑒 −𝑡
On multiplie cette inégalité par 𝑡 < 0
1 − 𝑡 𝑒 −𝑡
>
𝑡 𝑡
Ensuite on intègre entre 2𝑥 et 𝑥, car pour 𝑥 < 0, 2𝑥 < 𝑥
𝑥 𝑥 −𝑡 𝑥
1−𝑡 𝑒 1 𝑥
∫ 𝑑𝑡 > ∫ 𝑑𝑡 ⇔ ∫ ( − 1) 𝑑𝑡 > −𝐹 (𝑥 ) ⇔ [ln(𝑡) − 𝑡]2𝑥 > −𝐹 (𝑥 )
2𝑥 𝑡 2𝑥 𝑡 2𝑥 𝑡
𝑥
⇔ ln(𝑥 ) − 𝑥 − (ln(2𝑥 ) − 2x) > −𝐹 (𝑥 ) ⇔ 𝑥 − ln ( ) > −𝐹 (𝑥 ) ⇔ 𝐹 (𝑥 )
2𝑥
1
> −𝑥 + ln ( ) = −𝑥 − ln(2)
2
Comme
lim − ln(2) − 𝑥 = +∞
𝑥→−∞
On a
lim 𝐹(𝑥) = +∞
𝑥→−∞
7.

38
Intégration Pascal Lainé

ln(2)

Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


1. Si 𝑡 > 0 et 𝑡 ≠ 1, 𝑓 est le quotient de fonctions continues donc 𝑓 est continue.
Pour 𝑡 = 1, on fait le changement de variable 𝑢 = 𝑡 − 1, 𝑡 = 1 + 𝑢,
ln(𝑡) ln(1+𝑢) 𝑢+𝑜(𝑢)
𝑓 (𝑡 ) = = = = 1 + 𝑜(1) donc lim 𝑓(𝑡) = lim (1 + 𝑜 (1)) = 1 = 𝑓(1)
𝑡−1 𝑢 𝑢 𝑡→1 𝑢→0
𝑓 est continue, l’intégrale est faussement impropre.
2. Si 0 < 𝑡 < 1, ln(𝑡) < 0 et 𝑡 − 1 < 0 donc 𝑓 (𝑡) > 0
Si 𝑡 > 1, ln(𝑡) > 0 et 𝑡 − 1 > 0 donc 𝑓 (𝑡) > 0.
Si 𝑡 = 1, 𝑓(1) = 1 > 0
Donc pour tout 𝑡 > 0, 𝑓 (𝑡) > 0.
3. Si 0 < 𝑥 < 1 alors 𝑥 2 < 𝑥, comme 𝑓(𝑡) > 0, 𝐹 (𝑥 ) < 0.
Si 𝑥 > 1 alors 𝑥 2 > 𝑥, comme 𝑓 (𝑡) > 0, 𝐹 (𝑥 ) > 0.
4. 𝑓 est continue et 𝑥 → 𝑥 2 est de classe 𝐶 1 donc 𝐹 est de classe 𝐶 1 .
2𝑥ln(𝑥 2 ) ln(𝑥 ) 4𝑥ln(𝑥 ) (𝑥 + 1) ln(𝑥 ) (3𝑥 − 1) ln(𝑥 ) (3𝑥 − 1)
𝐹 ′ (𝑥 ) = 2 − = 2 − = = 𝑓(𝑥)
𝑥 −1 𝑥−1 𝑥 −1 𝑥2 − 1 (𝑥 + 1) 𝑥 − 1 (𝑥 + 1)
Comme 𝑓 (𝑥 ) > 0 et que 𝑥 + 1 > 0 car 𝑥 > 0, 𝐹 ′ (𝑥) a le même signe que 3𝑥 − 1.
1
Si 0 < 𝑥 < 3, 𝐹 ′ (𝑥 ) < 0 et 𝐹 est décroissante.
1
Si 𝑥 > 3, 𝐹 ′(𝑥 ) > 0 et 𝐹 est croissante.
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1.
2𝑡 2 2𝑡 2 − 2 + 2 2(𝑡 2 − 1) + 2 2
2
= 2
= 2
= 2+ 2
𝑡 −1 𝑡 −1 𝑡 −1 𝑡 −1
2 2 𝑎 𝑏
= = +
𝑡 2 − 1 (𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡 − 1 (𝑡 + 1)
Je multiplie par 𝑡 − 1, puis 𝑡 = 1
2
𝑎=[ ] =1
𝑡 + 1 𝑡=1
Je multiplie par 𝑡 + 1, puis 𝑡 = −1
2
𝑏=[ ] = −1
𝑡 − 1 𝑡=−1
39
Intégration Pascal Lainé

Donc
2 2 1 −1
= = +
𝑡2 − 1 (𝑡 − 1)(𝑡 + 1) 𝑡 − 1 𝑡 + 1
2𝑡 2 𝑡−1
∫ 𝑑𝑡 = 2𝑡 + ln | 𝑡 − 1| − ln | 𝑡 + 1| + 𝐾 = 2𝑡 + ln | |+𝐾
𝑡2 − 1 𝑡+1
2.
𝑡 = √1 − 𝑥 ⇔ 𝑡 2 = 1 − 𝑥 ⇔ 𝑥 = 1 − 𝑡 2 donc 𝑑𝑥 = −2𝑡𝑑𝑡
√1 − 𝑥 𝑡 2𝑡 2 𝑡−1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ (−2𝑑𝑡) = ∫ 𝑑𝑡 = 2𝑡 + ln | |+𝐾
𝑥 1 − 𝑡2 𝑡2 − 1 𝑡+1
√1 − 𝑥 − 1
= 2√1 − 𝑥 + ln | |+𝐾
√1 − 𝑥 + 1
3.
ln(𝑥 ) 1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑥 = [−2√1 − 𝑥 ln(𝑥 )] + ∫ 2√1 − 𝑥 𝑑𝑥
√1 − 𝑥 𝑥
√1 − 𝑥 − 1
𝐹 (𝑥 ) = −2√1 − 𝑥 ln(𝑥 ) + 4√1 − 𝑥 + 2 ln | |+𝐾
√1 − 𝑥 + 1
𝐹 (𝑥 ) = −2√1 − 𝑥 ln(𝑥 ) + 4√1 − 𝑥 + 2 ln(1 − √1 − 𝑥) − 2 ln(1 + √1 − 𝑥) + 𝐾
𝐾 a changé en cours de route, est-ce bien grave ? J’ai enlevé les valeurs absolues parce que j’en ai le
droit.
ln(𝑥)
4. 𝑥 → n’est pas définie en 0 et 1, donc cette fonction n’est pas continue, il s’agit d’une intégrale
√1−𝑥
généralisée en 0 et en 1.
1
ln(𝑥) 1
5. En 0. ∼ ln(𝑥 ), 𝑥 2 ln(𝑥 ) → 0 et 2 < 1, donc l’intégrale converge en 0.
√1−𝑥
ln(𝑥) ln(1+𝑡) 𝑡
En 1, on pose 𝑡 = 1 − 𝑥, 𝑥 = 1 − 𝑡, = ∼ = √𝑡 → 0, l’intégrale est faussement impropre
√1−𝑥 √𝑡 √𝑡
(généralisée) en 1 donc l’intégrale converge en 1.
6. 𝑔(𝑥 ) = −2 ln(𝑥 ) √1 − 𝑥 + 2 ln(1 − √1 − 𝑥))
𝑥 𝑥
𝑔(𝑥 ) = −2 ln(𝑥 ) (1 − + 𝑜(𝑥 )) + 2 ln (1 − (1 − + 𝑜 (𝑥 )))
2 2
𝑥
= −2 ln(𝑥 ) + 𝑥 ln(𝑥 ) (1 + 𝑜(1)) + 2 ln ( + 𝑜(𝑥 ))
2
1
= −2 ln(𝑥 ) + 𝑥 ln(𝑥 ) (1 + 𝑜(1)) + 2 ln (𝑥 ( + 𝑜(1)))
2
1
= −2 ln(𝑥 ) + 𝑥 ln(𝑥 ) (1 + 𝑜(1)) + 2 ln(𝑥 ) + 2 ln ( + 𝑜(1))
2
1
= 𝑥 ln(𝑥 ) (1 + 𝑜(1)) + 2 ln ( + 𝑜(1))
2
1
Comme lim 𝑥 ln(𝑥) = 0, lim 𝑔(𝑥) = lim (2 ln (2 + 𝑜(1))) = −2ln(2)
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
lim 𝐹(𝑥) = −2 ln(2) + 4 − 2 ln(2) + 𝐾 = 4 − 4 ln(2) + 𝐾
𝑥→0
7.
𝑎
ln(𝑥 )
𝑑𝑥 = 𝐹 (𝑎) − 𝐹 (𝜖 )
𝐼𝜀,𝑎 = ∫
√1 − 𝑥 𝜀
𝐼𝜀,𝑎 = 2√1 − 𝑎 ln(𝑎) − 4√1 − 𝑎 + 2 ln(1 − √1 − 𝑎) − 2 ln(1 + √1 − 𝑎) − (2√1 − 𝜀 ln(𝜀)
− 4√1 − 𝜀 + 2 ln(1 − √1 − 𝜀) − 2 ln(1 + √1 − 𝜀)
40
Intégration Pascal Lainé

Clairement 𝐹 (1) = 𝐾 et 𝐹 (0) = lim 𝐹(𝜀) = 4 − 4 ln(2) + 𝐾


𝜖→0
Donc 𝐼 = 𝐹 (1) − 𝐹 (0) = 4 − 4ln(2)
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1. 𝑓 est continue sur [0,1] et dérivable sur ]0,1[ , on peut appliquer le théorème des accroissements finis,
par conséquent il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que :
1 1 1 ′
𝑓 (1 − ) = 𝑓(1) + (1 − − 1) 𝑓 ′ (𝑐 ) = 1 − 𝑓 (𝑐 )
√𝑛 √𝑛 √𝑛
Comme 𝑓 ′ est continue sur un intervalle fermé borné [0,1], 𝑓 ′ est borné et atteint ses bornes donc il
existe 𝑥𝑚 et 𝑥𝑀 dans [0,1] tels que pour tout 𝑐 ∈ ]0,1[
𝑓 ′(𝑥𝑚 ) ≤ 𝑓 ′(𝑐 ) ≤ 𝑓 ′(𝑥𝑀 )
Or 𝑓 ′ (𝑥𝑚 ) > 0 donc
0 < 𝑓 ′(𝑥𝑚 ) ≤ 𝑓 ′(𝑐 )
Ce qui montre que
1 ′ 1 ′
1− 𝑓 (𝑐 ) ≤ 1 − 𝑓 (𝑥𝑚 )
√𝑛 √𝑛
Puis on pose 𝑎 = 𝑓 ′ (𝑥𝑚 ) pour montrer le résultat.
2.
1 1 𝑛
1− 1−
√𝑛 𝑛 √𝑛 1
𝐼𝑛 = ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑡 ≤ ∫ (𝑓 (1 − )) 𝑑𝑡
0 0 √𝑛
Car 𝑓 est croissante
𝑛 𝑛 1
1 1 1 𝑛 ln(𝑓(1− ))
𝐼𝑛 ≤ (𝑓 (1 − )) (1 − ) < (𝑓 (1 − )) = 𝑒 √𝑛
√𝑛 √𝑛 √𝑛
1 𝑎 𝑎 1
𝑛 ln (𝑓 (1 − )) < 𝑛 ln (1 − ) = 𝑛 (− +𝑜( )) = −√𝑛(𝑎 + 𝑜(1))
√𝑛 √𝑛 √𝑛 √𝑛
Comme ∀𝑥 ∈ [0,1], 0 ≤ 𝑓 (𝑥 )
0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 −√𝑛(𝑎+𝑜(1)) → 0
𝑛→+∞
1 1
𝑛
0 ≤ 𝐽𝑛 = ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑑𝑥
1 1
1− 1−
√𝑛 √𝑛
Car ∀𝑥 ∈ [0,1], 0 ≤ 𝑓 (𝑥 ) ≤ 1
1
𝑛 1 1
0 ≤ 𝐽𝑛 = ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 ≤ 1 − (1 − )= → 0
1 √𝑛 √𝑛 𝑛→+∞
1−
√𝑛
D'après le théorème des gendarmes 𝐼𝑛 et 𝐽𝑛 tendent vers 0, puis d’après la relation de Chasles
1
𝑛
∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑡 = 𝐼𝑛 + 𝐽𝑛
0
Donc
1
𝑛
lim ∫ (𝑓(𝑥)) 𝑑𝑡 = 0
𝑛→+∞ 0

Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


Première partie
1 2
1. On pose 𝑋 = 𝑥, Pour 𝑥 ≠ 0, 𝑢𝑛 (𝑥 ) = 𝑋 𝑛 𝑒 −𝑋
41
Intégration Pascal Lainé
2
lim 𝑢𝑛 (𝑥) = lim 𝑋 𝑛 𝑒 −𝑋 = 0
𝑥→0 𝑋→∞
Car l’exponentielle l’emporte sur les fonctions polynômes.
2. On peut faire le même changement de variable qu’à la question 1°) ou remarquer que 𝑢0 (𝑥 ) = 𝜑(𝑥)
d’où l’on déduit que : lim 𝑢0 (𝑥) = lim 𝜑(𝑥) = 0 = 𝜑(0)
𝑥→0 𝑥→0
Donc 𝜑 est continue en 0, pour 𝑥 ≠ 0, 𝜑 est continue en tant que composée de fonctions continues.
2 −1
𝜑 ′(𝑥 ) = 3 𝑒 𝑥2 = 2𝑢3 (𝑥)
𝑥
Donc, en utilisant la première question lim 𝜑′(𝑥) = 0, comme de plus 𝜑 est continue en 0, on en déduit
𝑥→0
que 𝜑 est dérivable en 0 et 𝜑 ′(0) = lim 𝜑′(𝑥) = 0. (Et même de classe 𝐶 1). Pour 𝑥 ≠ 0, 𝜑′ est
𝑥→0
dérivable en tant que composée de fonctions dérivable.
1
2 − 2 2
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝜑 ′ (𝑥 ) = 𝑥3 𝑒 𝑥 = 𝑥3 𝜑(𝑥) donc 𝑥 3 𝜑′(𝑥 ) = 2𝜑(𝑥)
Pour 𝑥 = 0, 𝑥 3 𝜑 ′(𝑥 ) = 𝑜 3 × 0 = 0 et 2𝜑(𝑥 ) = 2 × 0 = 0, il y a aussi égalité.

3. Pour 𝑥 < 0, 𝜑 ′(𝑥 ) < 0 donc 𝜑 est décroissante.


Pour 𝑥 > 0, 𝜑 ′(𝑥 ) > 0 donc 𝜑 est croissante.
L’étude des points d’inflexion n’est plus vraiment au programme, mais je rappelle que le graphe d’une
fonction deux fois dérivable admet un point d’inflexion si et seulement si la dérivée seconde s’annule en
changeant de signe.
1 1 1
6 − 2 2 2 − 2 2 − 2
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝜑 ′′ (𝑥 ) = − 𝑥4 𝑒 𝑥 + 𝑥3 (𝑥3 ) 𝑒 𝑥 = 𝑥6 (−3𝑥 2 + 2)𝑒 𝑥

Pour 𝑥 = 0, 𝜑 ′′ (𝑥 ) = −6𝑢4 (𝑥 ) + 4𝑢6 (𝑥) donc sa limite en 0 est nulle.


2 2
Il y a trois valeurs qui annulent 𝜑 ′′ (𝑥), −√3, 0 et √3,
Pour 𝑥 proche de 0 et non nul, il est clair que 𝜑 ′′ (𝑥 ) > 0 donc il n’y a pas de points d’inflexion en 0.
2
Par contre −3𝑥 2 + 2 change de signe en ±√3, donc 𝜑 admet un point d’inflexion en chacun de ces
points.
Allez à : Exercice 33
Deuxième partie
4.
1 −𝑥 1 −𝑥
𝑓 (−𝑥 ) = 𝑒 (−𝑥)2 ∫ 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 = 𝑒 𝑥2 ∫ 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
0 0
1
Je fais le changement de variable 𝑡 = −𝑢 dans l’intégrale, 𝑑𝑡 = −𝑑𝑢, 𝜑(𝑡) = 𝜑(−𝑢) = 𝑒 (−𝑢)2 = 𝜑(𝑢)
Si 𝑡 = 0 alors 𝑢 = 0 et si 𝑡 = −𝑥 alors 𝑢 = 𝑥 donc
1 −𝑥 1 𝑥
𝑓 (−𝑥 ) = 𝑒 (−𝑥)2 ∫ 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 = 𝑒 𝑥2 ∫ 𝜑(𝑢)(−𝑑𝑢) = −𝑓(𝑥)
0 0
𝑓 est impaire.
5.
Pour 𝑥 > 0, 𝜑 est croissante donc 0 < 𝑡 < 𝑥 entraine 0 = 𝜑(0) < 𝜑(𝑡) < 𝜑(𝑥)
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
J’intègre entre 0 et 𝑥 : ∫0 0𝑑𝑥 ≤ ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 ≤ ∫0 𝜑(𝑥 )𝑑𝑥 ⇔ 0 ≤ ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 ≤ 𝑥𝜑(𝑥)
1 1 1
𝑥
6. Je multiplie ces inégalités par 𝑒 𝑥2 : 0 ≤ 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 ≤ 𝑥𝜑(𝑥 )𝑒 𝑥2 = 𝑥
Je fais tendre 𝑥 vers 0+ , j’en déduis que lim+ 𝑓(𝑥) = 0 = 𝑓(0), 𝑓 est continue en 0.
𝑥→0
Comme 𝑓 est impaire la limite en 0− est −0 = 0 = 𝑓(0).

42
Intégration Pascal Lainé
1
𝑥
Pour 𝑥 ≠ 0, 𝜑 continue entraine 𝑥 → ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 est dérivable donc continue. Pour 𝑥 ≠ 0 𝑥 → 𝑒 𝑥2 est
continue, 𝑓 est le produit de deux fonctions continues, 𝑓 est continue.
1
𝑥
7. 𝑥 → ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 est dérivable (on l’a déjà vu) et 𝑥 → 𝑒 𝑥2 est dérivable pour 𝑥 ≠ 0, donc 𝑓 est dérivable.
1 1 1
2 𝑥 2 𝑥
On calcule 𝑓 ′(𝑥) pour 𝑥 ≠ 0, 𝑓 ′(𝑥 ) = − 𝑥3 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 + 𝑒 𝑥2 𝜑(𝑥 ) = − 𝑥3 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 + 1
8. (1) est 𝑡 3 𝜑′(𝑡) = 2𝜑(𝑡) en changeant 𝑥 en 𝑡.
𝑥 𝑥
Donc ∫0 2𝜑 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫0 𝑡 3 𝜑′(𝑡)𝑑𝑡
J’intègre la seconde intégrale par partie (en intégrant 𝜑 ′ (𝑡) et en dérivant 𝑡 3 )
𝑥 𝑥 𝑥
2 ∫ 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 = [𝑡 3 𝜑(𝑡)]0𝑥 − ∫ 3𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 = 𝑥 3 𝜑(𝑥 ) − 3 ∫ 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
0 0 0
C’est bien ce qu’il fallait montrer. (il reste à diviser par 2)
Je vais tenter quelque chose de classique mais qui ne permet pas de conclure.
2 12 𝑥 1 12 3 𝑥
𝑓 𝑥 = − 3 𝑒 ∫ 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 + 1 = − 3 𝑒 (𝑥 𝜑(𝑥 ) − 3 ∫ 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡) + 1
′( ) 𝑥 𝑥
𝑥 0 𝑥 0
1
𝑥 𝑥
1 3 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 3𝑒 𝑥2 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
= −1 + 𝑒 𝑥2 +1=
𝑥3 𝑥3
1
𝑥
′ 3𝑒 𝑥2 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
J’aurais aimé pouvoir calculer la limite de 𝑓 (𝑥) en 0 mais la limite de 𝑥3
n’a rien de simple,
si j’avais trouvé cette limite j’aurais conclu de la façon suivante :
𝑓 ′(𝑥) admet une limite en 0 et 𝑓 est continue en 0 donc 𝑓 est dérivable en 0 (et même 𝐶 1).
Dans ce cas la bonne solution est de revenir à la définition de la dérivée, c’est-à-dire au taux de
variation.
1 1 1
𝑥 𝑥 𝑥
𝑓(𝑥 ) − 𝑓 (0) 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 𝑥 3 𝑒 𝑥2 𝜑(𝑥 ) − 3𝑒 𝑥2 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 𝑥 2 3 12 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
= = = − 𝑒𝑥
𝑥−0 𝑥 2𝑥 2 2 𝑥
𝑥 𝑥
∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡
Il reste à calculer la limite en 0 de 1 = , on pourrait appliquer la règle de l’Hospital,
− 𝑥𝜑(𝑥)
𝑥𝑒 𝑥2
𝑥
mais on a vu que pour 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝑥 on a 0 ≤ 𝜑(𝑡) ≤ 𝜑(𝑥), donc pour 𝑥 > 0, 0 < ∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 <
𝑥 𝜑(𝑥)𝑥 3
𝜑(𝑥 ) ∫0 𝑡 2 𝑑𝑡 = 3
𝑥
∫0 𝑡 2 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 𝑥2 𝑓(𝑥)−𝑓(0)
Par conséquent : 0 < < , d’où l’on déduit que la limite en 0+ de est nulle, 𝑓 étant
𝑥𝜑(𝑥) 2 𝑥−0
impaire, on en déduit qu’en 0− la limite est aussi nulle.
On en déduit que 𝑓 est dérivable et que 𝑓 ′(0) = 0.
Remarque :
On ne peut pas conclure que 𝑓 est 𝐶 1 en 0.
𝐹(𝑥) 𝐹′ (𝑥)
9. est une forme indéterminée lorsque 𝑥 → 0, si admet une limite en 0 c’est la même que celle
𝐺(𝑥) 𝐺 ′ (𝑥)
𝐹(𝑥)
de 𝐺(𝑥).
𝐹 ′ (𝑥 ) = 𝜑(𝑥) et 𝐺 ′(𝑥 ) = 3𝑥 2 𝜑(𝑥 ) + 𝑥 3 𝜑 ′(𝑥 ) = 3𝑥 2 𝜑(𝑥 ) + 2𝜑(𝑥 ) = (3𝑥 2 + 2)𝜑(𝑥)
𝐹 ′ (𝑥 ) 𝜑 (𝑥 ) 1
= =
𝐺 ′(𝑥 ) (3𝑥 2 + 2)𝜑(𝑥 ) 3𝑥 2 + 2
𝐹 ′ (𝑥 ) 1 1
lim ′ = lim 2 =
𝑥→0 𝐺 (𝑥 ) 𝑥→0 3𝑥 + 2 2
𝐹(𝑥) 𝐹′ (𝑥)
Donc 𝐺(𝑥) admet une limite en 0 qui est la même que celle de 𝐺 ′ (𝑥)

43
Intégration Pascal Lainé

𝐹 (𝑥 ) 1
lim =
𝑥→0 𝐺 (𝑥 ) 2
1
𝑥 − 𝑥
𝐹(𝑥) ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 𝑒 𝑥2 ∫0 𝜑(𝑡)𝑑𝑡 𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 1
Or 𝐺(𝑥) = = = , donc lim =2
𝑥 3 𝜑(𝑥) 𝑥3 𝑥3 𝑥→0 𝑥 3
𝑓(𝑥) 1
Cette limite s’écrit aussi 𝑥3
= 2 + 𝑜(1) avec lim 𝑜(1) = 0
𝑥→0
1
En multipliant par 𝑥 on obtient : 𝑓 (𝑥 ) = 2 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
3 3

C’est le développement limité de 𝑓 à l’ordre 3.


Allez à : Exercice 33

44
Intégrales Généralisées

Exercice 1.
Montrer la convergence et calculer la valeur des intégrales :
+∞ +∞ +∞
3 −𝑡
1 𝑡 ln(𝑡)
𝐼1 = ∫ 𝑡 𝑒 𝑑𝑡 ; 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑡 ; 𝐼3 = ∫ 𝑑𝑡
0 1 𝑡√𝑡 2 + 1 0 (𝑡 2 + 1)2
Allez à : Correction exercice 1
Exercice 2.
Les intégrales généralisées suivantes convergentes ou divergentes ?
+∞ 2 +∞ +∞ +∞
2 𝑡5
𝐼1 = ∫ ln(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝐼2 = ∫ ln(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝐼3 = ∫ 𝑒 −4𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼4 = ∫ 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼5 = ∫ 𝑑𝑡
2 0 0 0 0 (𝑡 4 + 1)√𝑡
𝜋 +∞ 1 +∞
1 1 1
𝐼6 = ∫ ln(sin(𝑡)) 𝑑𝑡 ; 𝐼7 = ∫ (1 − cos ( )) 𝑑𝑡 ; 𝐼8 = ∫ sin ( ) 𝑑𝑡 , 𝐼9 = ∫ ln (cos ( )) 𝑑𝑡
0 2 𝑡 0 𝑡 2 𝑡
𝜋
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
1. Soit 𝐹 la fonction définie par :
𝑥
ln(1 + 𝑡 2 )
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡
1 𝑡2
Calculer 𝐹 (𝑥 ).
2. En déduire que l’intégrale
+∞
ln(1 + 𝑡 2 )
𝐼=∫ 𝑑𝑡
1 𝑡2
Est convergente et déterminer sa valeur.
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
1. Calculer
𝑥
1
𝐹(𝑥) = ∫ 𝑑𝑡
1 𝑡√𝑡 2 + 1
A l’aide du changement de variable 𝑢 = √𝑡 2 + 1
2. Montrer avec les règles de Riemann que
+∞
1
𝐼=∫ 𝑑𝑡
1 𝑡√𝑡 2 + 1
Converge.
3. Calculer
+∞
1
𝐼=∫ 𝑑𝑡
1 𝑡√𝑡 2 + 1
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Etudier la convergence des intégrales :
+∞ +∞
𝑑𝑡 arctan(𝑡)
𝐼1 = ∫ ; 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑡
2 𝑡(ln(𝑡))2 3 𝑡 2 + 2𝑡 + 7
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
1
Etudier la convergence de l’intégrale
+∞ 𝑥
𝑡 + 𝑡 2−𝑥
𝐼=∫ 𝑑𝑡
0 𝑡 3 + √𝑡
Selon les valeurs de 𝑥 ∈ ℝ
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soient 𝑎 et 𝑏 deux paramètres réels. Discuter selon leurs valeurs de la convergence de
+∞
𝑑𝑡

2 𝑡 (ln(𝑡))𝑏
𝑎

On pourra :
a) Lorsque 𝑎 ≠ 1, utiliser les règles de Riemann.
𝐴 𝑑𝑡
b) Lorsque 𝑎 = 1, calculer explicitement ∫2 pour 𝐴 réel destiné à tendre vers +∞.
𝑡(ln(𝑡))𝑏
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
+∞ sin(𝑡)
1. Soit 𝛼 > 0. Montrer que l’intégrale ∫1 𝑑𝑡 converge.
𝑡 𝛼+1
+∞ cos(𝑡)
En déduire que ∫1 𝑑𝑡 converge (intégrer par partie).
𝑡𝛼
+∞ cos2(𝑡)
2. Montrer que ∫1 𝑑𝑡 diverge (linéariser sin2 (𝑡))
𝑡
+∞ sin(𝑡)
En déduire que ∫1 | | 𝑑𝑡 diverge.
𝑡
Vérifier que quand 𝑡 → +∞
cos(𝑡) cos(𝑡) cos 2 (𝑡)
∼ +
√𝑡 √𝑡 𝑡
+∞ cos(𝑡) +∞ cos(𝑡) cos2(𝑡)
Mais que pourtant ∫1 𝑑𝑡 et ∫0 ( + ) 𝑑𝑡 ne sont pas de même nature.
√𝑡 √𝑡 𝑡
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
1 𝑥−1
1. Démontrer la convergence de l’intégrale ∫0 𝑑𝑥.
ln(𝑥)
𝑥−1
2. Montrer que, pour tout 𝑥 ∈ ]0,1[, ≤ ln(𝑥 ) < 𝑥 − 1.
𝑥
3. Pour 𝑋 ∈ ]0,1[, démontrer l’égalité :
𝑋 𝑋 2
𝑥𝑑𝑥 𝑑𝑥
∫ =∫
0 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 )
𝑋 𝑥−1
4. En déduire un encadrement de ∫0 𝑑𝑥 et montrer que
ln(𝑥)
1
𝑥−1
∫ 𝑑𝑥 = ln(2)
0 ln(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues et strictement positives toutes deux définies sur un même intervalle
[𝑎, 𝑏[ (où 𝑏 peut-être un réel ou désigner +∞), équivalentes au voisinages de 𝑏.
𝑏 𝑏
On sait bien sûr que les deux intégrales ∫𝑎 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 et ∫𝑎 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 sont de même nature.
𝑏 𝑏
Montrer que si ces intégrales convergent, alors ∫𝑥 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 et ∫𝑥 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 sont équivalentes lorsque 𝑥 tend vers
𝑏 par valeurs strictement inférieures.
2
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
+∞ ln(𝑡)
Soit 𝐼 = ∫0 𝑑𝑡 avec 𝑎 > 0.
𝑡 2 +𝑎2
𝑋 ln(𝑡)
Pour tout 𝜀 > 0 et pour tout 𝑋 > 0 on définit : 𝐼𝜀,𝑋 = ∫𝜀 𝑑𝑡
𝑡 2 +𝑎2
1. Montrer que 𝐼 est une intégrale convergente.
𝑎2
2. A l’aide du changement de variable 𝑡 = montrer que :
𝑥
𝑎2
2 ln(𝑎) 𝑎 2 ln(𝑎) 𝑎 ln(𝑡) 𝑋
𝐼𝜀,𝑋 = − arctan ( ) + arctan ( ) + ∫ 2 2 𝑑𝑡
𝑎 𝑋 𝑎 𝜀 𝑎 𝑡 + 𝑎2
𝜀
3. En faisant tendre 𝜀 vers 0 et 𝑋 vers +∞ dans l’équation ci-dessus et en déduire une relation vérifiée par
𝐼, puis la valeur de 𝐼.
Allez à : Correction exercice 11

Corrections

Correction exercice 1.

lim 𝑡 2 × 𝑡 3 𝑒 −𝑡 = 0
𝑡→+∞
D’après les règles de Riemann 𝑡 𝛼 𝑓 (𝑡) → 0 en +∞ avec 𝛼 > 1 montre que 𝐼1 converge.
On cherche une primitive de 𝑡 → 𝑡 3 𝑒 −𝑡 de la forme
𝐹 (𝑡) = (𝑎𝑡 3 + 𝑏𝑡 2 + 𝑐𝑡 + 𝑑 )𝑒 −𝑡
𝐹 ′ (𝑡) = (3𝑎𝑡 2 + 2𝑏𝑡 + 𝑐 )𝑒 −𝑡 − (𝑎𝑡 3 + 𝑏𝑡 2 + 𝑐𝑡 + 𝑑 )𝑒 −𝑡
= (−𝑎𝑡 3 + (3𝑎 − 𝑏)𝑡 2 + (2𝑏 − 𝑐 )𝑡 + 𝑐 − 𝑑 )𝑒 −𝑡
−𝑎 = 1 𝑎 = −1
(−𝑎𝑡 3 + (3𝑎 − 𝑏)𝑡 2 + (2𝑏 − 𝑐 )𝑡 + 𝑐 − 𝑑 )𝑒 −𝑡 = 𝑡 3 𝑒 −𝑡 ⇔ {3𝑎 − 𝑏 = 0 ⇔ {𝑏 = −3
2𝑏 − 𝑐 = 0 𝑐 = −6
𝑐−𝑑 =0 𝑑 = −6
𝑋
∫ 𝑡 3 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡 = [(−𝑡 3 − 3𝑡 2 − 6𝑡 − 6)𝑒 −𝑡 ]0𝑋 = (−𝑋 3 − 3𝑋 2 − 6𝑋 − 6)𝑒 −𝑋 + 6 →𝑋→+∞ 6
0
𝐼1 = 6
Allez à : Exercice 1
 La fonction est positive
1 1
∼+∞
𝑡√𝑡 2 + 1 𝑡2
Il s’agit d’une fonction de Riemann intégrable 𝛼 = 2 > 1
On fait le changement de variable 𝑢 = 𝑡 2 + 1 ⇔ 𝑡 = √𝑢 − 1 dans l’intégrale
𝑋 𝑋
1 𝑡𝑑𝑡
∫ 𝑑𝑡 = ∫
2 2 2
1 𝑡√𝑡 + 1 1 𝑡 √𝑡 + 1
On retrouve « presque » 𝑑𝑢 = 2𝑡𝑑𝑡 au numérateur
𝑡 = 1 ⇒ 𝑢 = 12 + 1 = 2 et 𝑡 = 𝑋 ⇒ 𝑢 = 𝑋2 + 1
𝑋 2 +1
𝑡𝑑𝑡 1 𝑋 𝑑𝑢
∫ = ∫
2 2
1 𝑡 √𝑡 + 1 2 2
(𝑢 − 1)√𝑢
2
On fait le changement de variable 𝑣 = √𝑢 ⇔ 𝑢 = 𝑣 , 𝑑𝑢 = 2𝑣𝑑𝑣
𝑢 = 2 ⇒ 𝑣 = √2 𝑒𝑡 𝑢 = 𝑋 2 + 1 ⇒ 𝑣 = √𝑋 1 + 1

3
2 +1 2 +1 2
1 𝑋 𝑑𝑢 1 √𝑋 2𝑣𝑑𝑣 √𝑋 +1
𝑑𝑣
∫ = ∫ = ∫
2 2 (𝑢 − 1)√𝑢 2 √2 (𝑣 − 1)𝑣
2
√2
2
𝑣 −1
1 1
1 1 −
= = 2 + 2
𝑣 2 − 1 (𝑣 − 1)(𝑣 + 1) 𝑣 − 1 𝑣 + 1
√𝑋 2 +1 2 +1 2 +1
𝑑𝑣 √𝑋
1 1 2 +1 𝑣 − 1 √𝑋
∫ = ∫ ( − ) 𝑑𝑣 = [ln|𝑣 − 1| − ln|𝑣 + 1|]√𝑋 = [ln | |]
√2 𝑣2 − 1 √2 𝑣−1 𝑣+1 √2 𝑣 + 1 √2
√𝑋 2 + 1 − 1 √2 − 1
= ln | | − ln | |
√𝑋 2 + 1 + 1 √2 + 1
1 1
𝑋 (√1 +
𝑋 2 − 𝑋) √1 + 12 − 1
√𝑋 2 +1−1 𝑋 𝑋
ln | | = ln || | = ln |
| | || → 0
√𝑋 2 + 1 + 1 1 1 1 1
𝑋 (√1 + 2 + 𝑋) √1 + 2 +
𝑋 𝑋 𝑋
2
√2 − 1 √2 + 1 (√2 − 1)
− ln | | = ln ( ) = ln = 2 ln(√2 − 1)
√2 + 1 √2 − 1 (√2 + 1)(√2 − 1)
Donc 𝐼2 = 2 ln(√2 − 1)
Allez à : Exercice 1
 Il y a deux problèmes, un en 0 et un autre en +∞.
𝑡 ln(𝑡)
lim 2 =0
𝑡→0 (𝑡 + 1)2
Donc la fonction à intégrer est prolongeable par continuité en 0, elle est intégrable
En l’infini
𝑡 ln(𝑡) ln(𝑡)

(𝑡 2 + 1)2 𝑡3
ln(𝑡) ln(𝑡)
𝑡2 × 3 = →0
𝑡 𝑡
D’après les règles de Riemann 𝑡 𝛼 𝑓 (𝑡) →+∞ 0 avec 𝛼 > 1, la fonction est intégrable. On pose
𝑋
𝑡 ln(𝑡)
𝐼3 (𝜖, 𝑋) = ∫ 𝑑𝑡
0 (𝑡 + 1)
2 2

Puis on fait une intégration par partie


𝑋 𝑡 ln(𝑡)
∫𝜖 (𝑡 2 +1)2
𝑑𝑡
𝑡 1 1
𝑢′ (𝑡) = (t2 +1)2 𝑢(𝑡) = − 2 × 𝑡 2 +1
1
𝑣(𝑡) = ln(𝑡) 𝑣 ′ (𝑡 ) =𝑡
𝑋 𝑡 ln(𝑡) 1 1 𝑋 1 𝑋 1
∫𝜖 (𝑡 2 +1)2 𝑑𝑡 = [− 2 × 𝑡 2 +1 ln(𝑡)] − (− 2) ∫𝜖 𝑡(𝑡 2 +1) 𝑑𝑡
𝜖

4
𝑋 𝑋
𝑡 ln(𝑡) 1 1 1 𝑋 1
∫ 𝑑𝑡 = [− × ln( 𝑡 )] + ∫ 𝑑𝑡
𝜖 (𝑡 + 1) 2 𝜖 𝑡(𝑡 2 + 1)
2 2 2 𝑡2 + 1 𝜖
1 1 1 1 1 𝑋 1 𝑡
=− × 2 ln(𝑋) + × 2 ln(𝜖 ) + ∫ ( − 2 ) 𝑑𝑡
2 𝑋 +1 2 𝜖 +1 2 𝜖 𝑡 𝑡 +1
𝑋
1 1 1 1 1 1 2
=− × 2 ln(𝑋) + × 2 ln(𝜖 ) + [ln(𝑡) − ln(𝑡 + 1)]
2 𝑋 +1 2 𝜖 +1 2 2 𝜖
1 1 1 1
=− × 2 ln(𝑋) + × 2 ln(𝜖 )
2 𝑋 +1 2 𝜖 +1
1 1 1
+ (ln(𝑋) − ln(𝑋 2 + 1) − ln(𝜖 ) − ln(𝜖 2 + 1))
2 2 2
1 1 1 1 1 𝑋 1
=− × 2 ln(𝑋) + ln(𝜖 ) ( 2 − 1) + ln ( ) − ln(𝜖 2 + 1)
2 𝑋 +1 2 𝜖 +1 2 √𝑋 2 + 1 4

1 1 1 𝜖2 1 1 1
=− × 2 ln(𝑋) − ln(𝜖 ) 2 + ln − ln(𝜖 2 + 1)
2 𝑋 +1 2 𝜖 +1 2 1 4

( 1 + 𝑋2 )
Maintenant il n’y a plus de forme indéterminée compliquée, la limite est nulle
𝐼3 = 0
Remarque :
Il existe une bonne ruse pour cette intégrale, sachant que l’intégrale converge on peut faire le
1 1 𝑑𝑢
changement de variable 𝑡 = 𝑢 ⇔ 𝑢 = 𝑡 , 𝑑𝑡 = − 𝑢2
𝑡 = 0+ ⇒ 𝑢 = +∞
𝑡 = +∞ ⇒ 𝑢 = 0
1 1
+∞
𝑡 ln(𝑡) 0 ln (𝑢) 𝑑𝑢 +∞
1 − ln(𝑢) 𝑑𝑢
𝑢
𝐼3 = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ 2 (− ) = − ∫ 2 (− 2 )
0 (𝑡 + 1)
2 2
+∞ 1 𝑢 2
0 𝑢 1+𝑢 2 𝑢
( 2 + 1) ( )
𝑢 𝑢 2
+∞ ( ) +∞ ( )
1 ln 𝑢 𝑢 ln 𝑢
= −∫ 𝑑𝑢 = − ∫ 𝑑𝑢 = −𝐼3
0 𝑢 (1 + 𝑢 )
3 2 2
0 (𝑢2 + 1)2
𝑢4
Donc 𝐼3 = 0
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.

 Il y a un problème en +∞, soit on sait qu’une primitive de ln est 𝑡 → 𝑡 ln(𝑡) − 𝑡 et cette primitive tend
1
vers l’infini, soit on applique les règles de Riemann en +∞ avec 𝛼 = 2 ≤ 1
1
𝑡 2 ln(𝑡) → +∞
𝐼1 diverge.
Allez à : Exercice 2
 Il y a un problème en 0, soit on sait qu’une primitive de ln est 𝑡 → 𝑡 ln(𝑡) − 𝑡 et cette primitive tend
vers une limite finie 0 donc l’intégral converge, soit on applique les règles de Riemann en 0 avec
1
𝛼=2<1
1
𝑡 2 ln(𝑡) → 0
𝐼2 converge.
Allez à : Exercice 2

5
+∞
−4𝑡
1 −4𝑡 +∞ 1 1
𝐼3 = ∫ 𝑒 𝑑𝑡 = [− 𝑒 ] = 0 + =
0 4 0 4 4
𝐼3 converge.
Allez à : Exercice 2
 Problème en +∞
2
𝑡 2 𝑒 −𝑡 → 0
D’après les règles de Riemann 𝑥 𝛼 𝑓 (𝑥 ) → 0 avec 𝛼 > 1 entraine que la fonction est intégrable en +∞
Allez à : Exercice 2
 Il y a un problème en 0 et un en +∞
En +∞
𝑡5 1
∼ √𝑡 = 1
(𝑡 4 + 1)√𝑡 𝑡 −2
1
Il s'agit d’une fonction de Riemann avec 𝛼 = − 2 ≤ 1 donc l’intégrale 𝐼5 diverge (ce qui est évident, si
on essaye d’intégrer 𝑡 → √𝑡 on voit clairement le problème en +∞). 𝐼4 diverge.
Du coup il est inutile d’étudier l’intégrabilité en 0 mais cela ne posait pas de problème
𝑡5 𝑡5 9
∼ = 𝑡 2
(𝑡 4 + 1)√𝑡 √𝑡
La fonction est prolongeable par continuité en 0.
Allez à : Exercice 2
 Il y a deux problèmes un en 0 et un autre en 𝜋
En 0
ln(𝑠𝑖𝑛(𝑡)) = ln(𝑡 + 𝑜(𝑡)) = ln(𝑡 + 𝑜 (𝑡)) = ln(𝑡(1 + 𝑜 (1)) = ln(𝑡) + ln(1 + 𝑜 (1)) ∼ ln(𝑡)
3
On applique les règles de Riemann en 0 avec 𝛼 = 2 > 1
3
𝑡 2 ln(𝑡) → 0
L’intégrale converge en 0
En 𝜋, on pose 𝑢 = 𝜋 − 𝑡 → 0 (c’est mieux que 𝑢 = 𝑡 − 𝜋)
ln(sin(𝑡)) = ln(𝑠𝑖𝑛(𝑢 − 𝜋)) = ln(𝑠𝑖𝑛(𝑢))
Comme précédemment l’intégrale converge.
Finalement l’intégrale 𝐼6 converge.
Allez à : Exercice 2
 Il y a un problème en +∞

1 2
1 1 (𝑡) 1 1 1
1 − cos ( ) = 1 − 1 − + 𝑜 ( 2) = 2
+ 𝑜 ( 2) ∼ 2
𝑡 2! 𝑡 2𝑡 𝑡 2𝑡
( )
Il s’agit d’une fonction de Riemann avec 𝛼 = 2 intégrable en +∞. 𝐼7 converge.
Allez à : Exercice 2
1
 Il y a un problème en 0, mais attention on ne peut pas faire de développement limité de 𝑡 → sin ( 𝑡 ) car
1 1 1
la variable 𝑡 tend vers l’infini. On pose 𝐼8 (𝜖 ) = ∫𝜖 sin ( 𝑡 ) 𝑑𝑡, puis on fait le changement de variable
1 1 𝑑𝑢 1
𝑢 = ⇔ 𝑡 = , 𝑑𝑡 = − . 𝑡 = 𝜖 ⇒ 𝑢 = et 𝑡 = 1 ⇒ 𝑢 = 1
𝑡 𝑢 𝑢2 𝜖
1 1
1
1 𝜖 𝑑𝑢 𝜖 sin(𝑢 )
𝐼8 (𝜖 ) = ∫ sin ( ) 𝑑𝑡 = ∫ sin(𝑢) (− 2 ) = − ∫ 𝑑𝑢
𝜖 𝑡 1 𝑢 1 𝑢2
1 sin(𝑢)
→ +∞ il s’agit de voir si la fonction 𝑢 → est intégrable en +∞
𝜖 𝑢2

6
sin(𝑢) 1
| | ≤
𝑢2 𝑢2
sin(𝑢)
Il s’agit d’une fonction de Riemann avec 𝛼 = 2 > 1 intégrable en +∞ donc la fonction 𝑢 → est
𝑢2
absolument intégrable en +∞ donc intégrable et 𝐼8 converge.
Allez à : Exercice 2
2 2 𝜋
 Attention il y a deux problèmes en 𝜋 parce que cos ( 2 ) = cos ( 2 ) = 0 et un autre en +∞
𝜋
2 2 2
En on pose 𝑢 = 𝑡 − ⇔ 𝑡 = 𝑢 +
𝜋 𝜋 𝜋

1 1 1 𝜋 1
ln (cos ( )) = ln (cos ( )) = ln (cos ( )) = ln (cos ( ))
𝑡 𝑢+𝜋
2 2
(1 +
𝜋
𝑢) 21+𝜋𝑢
𝜋 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋2
= ln (cos ( (1 − 𝑢 + 𝑜(𝑢)))) = ln (cos ( − 𝑢 + 𝑜 (𝑢)))
2 2 2 4
𝜋2 𝜋2 𝜋2
= ln (sin ( 𝑢 + 𝑜(𝑢))) = ln ( 𝑢 + 𝑜(𝑢)) = ln ( ) + ln(𝑢 + 𝑜(𝑢)) ∼ ln(𝑢)
4 4 4
1
𝑢2 ln(𝑢) → 0
Lorsque 𝑢 tend vers 0, d’après les règles de Riemann si 𝑢𝛼 𝑓 (𝑢) → 0 avec 𝛼 < 1 alors la fonction est
1 2
intégrable en 0 donc 𝑡 → ln (cos ( 𝑡 )) est intégrable en 𝜋
En +∞

1 2
1 1 (𝑡) 1 1 1
ln (cos ( )) = ln 1 − + 𝑜 ( 2) =− 2
+ 𝑜 ( 2) ∼ − 2
𝑡 2! 𝑡 2𝑡 𝑡 2𝑡
( )
Il s’agit d’une fonction de Riemann intégrable en +∞ avec 𝛼 = 2 > 1
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1.
𝑥 ln(1+𝑡 2 )
𝐹 (𝑥 ) = ∫1 𝑑𝑡
𝑡2
1 1
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑡 2 𝑢 (𝑥 ) = − 𝑡
𝑣(𝑥 ) = ln(1 + 𝑡 2 ) 𝑣 ′(𝑥 ) = 1+𝑡 2
2𝑡

1 𝑥 𝑥 2𝑡
𝐹 (𝑥 ) = [− 𝑡 ln(1 + 𝑡 2 )] − ∫1 𝑑𝑡
−𝑡(𝑡 2 +1)
1
𝑥 𝑥
1 1 1
𝐹 (𝑥 ) = [− ln(1 + 𝑡 2 )] + 2 ∫ 2
𝑑𝑡 = − ln(1 + 𝑥 2 ) + ln(2) + 2 arctan(𝑥 ) − 2 arctan(1)
𝑡 1 1 1+𝑡 𝑥
1 𝜋
= − ln(1 + 𝑥 2 ) + ln(2) + 2 arctan(𝑥 ) −
𝑥 2
2.
1
lim − ln(1 + 𝑥 2 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥
Et
𝜋
lim arctan(𝑥 ) =
𝑥→+∞ 2
Donc 𝐹 (𝑥 ) admet une limite finie, ce qui signifie que 𝐼 converge et

7
𝑥
ln(1 + 𝑡 2 ) 𝜋 𝜋
𝐼 = lim ∫ 𝑑𝑡 = ln ( 2) + 𝜋 − = ln ( 2) +
𝑥→+∞ 1 𝑡2 2 2
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1. 𝑢 = √𝑡 2 + 1 ⇔ 𝑢2 = 𝑡 2 + 1 ⇔ 𝑡 2 = 𝑢2 − 1 ⇔ 𝑡 = √𝑢2 − 1
Ce qui entraine que
2𝑢𝑑𝑢 𝑢𝑑𝑢
𝑑𝑡 = =
2√𝑢2 − 1 √𝑢2 − 1
𝑡 = 1 ⇒ 𝑢 = √2
𝑡 = 𝑋 ⇒ 𝑢 = √𝑋 2 + 1
𝑥 √𝑋 2 +1 √𝑋 2 +1
1 1 𝑢𝑑𝑢 𝑑𝑢
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑑𝑡 = ∫ =∫
1 𝑡√𝑡 2
+1 √2 − −1 √2 √𝑢2 1𝑢 √𝑢2 𝑢2−1
Il existe 𝑎 et 𝑏 deux réels tels que :
1 1 𝑎 𝑏
= = +
𝑢 − 1 (𝑢 − 1)(𝑢 + 1) 𝑢 − 1 𝑢 + 1
2

On multiplie par 𝑢 − 1, puis 𝑢 = 1


1 1
𝑎=[ ] =
𝑢 + 1 𝑢=1 2
On multiplie par 𝑢 + 1, puis 𝑢 = −1
1 1
𝑏=[ ] =−
𝑢 − 1 𝑢=1 2
√𝑋 2 +1 2 +1
𝑑𝑢 1 √𝑋 1 1 1 2 +1
𝐹 (𝑥 ) = ∫ = ∫ ( − ) 𝑑𝑢 = [ln|𝑢 − 1| − ln|𝑢 + 1|]√𝑋
√2 𝑢2 − 1 2 √2 𝑢−1 𝑢+1 2 √2

2 +1
1 𝑢 − 1 √𝑋 1 √𝑋 2 + 1 − 1 1 √2 − 1
= [ln | |] = ln | | − ln | |
2 𝑢 + 1 √2 2 √𝑋 2 + 1 + 1 2 √2 + 1
3
2. > 1 et
2
3 1
lim 𝑡 2 =0
𝑡→+∞ 𝑡√𝑡 2 + 1
1
Donc est intégrable en +∞
𝑡√𝑡 2 +1
3. Première méthode
1 1
𝑋 (√1 +
2 − 𝑋2 )
1 𝑋 | − 1 ln (√2 − 1)
𝐹 (𝑥 ) = ln ||
2
√ 1 1 | 2 √2 + 1
𝑋 ( 1 + 2 + 2)
𝑋 𝑋

√1 + 12 − 12 (√2 − 1)
2
1 𝑋 𝑋 1 √2 − 1 1 √2 − 1 1
= ln || || − ln ( )→ − ln ( ) = − ln ( )
2 1 1 2 √2 + 1 𝑋→+∞ 2 √2+1 2 2−1
√1 + 2 + 2
𝑋 𝑋
= − ln(√2 − 1)
Deuxième méthode, on pose 𝑡 = √𝑋 2 + 1 → +∞
1 𝑡−1 1 √2 − 1 1 √2 − 1
𝐹 (𝑥 ) = ln | | − ln | |→ − ln | |
2 𝑡+1 2 √2 + 1 𝑡→+∞ 2 √2 + 1
Allez à : Exercice 4

8
Correction exercice 5.
 Il y a un problème en +∞. Malheureusement les règles de Riemann ne marchent, essayons quand même
Convergence
𝛼
1 𝑡 𝛼−1
𝑡 = →0
𝑡(ln(𝑡))2 (ln(𝑡))2
Impose que 𝛼 ≤ 1 mais pour utiliser la règle de Riemann concluant à la convergence en +∞ il faut que
𝛼 soit strictement supérieur à 1
Divergence
1 𝑡 𝛼−1
𝑡𝛼 = → +∞
𝑡(ln(𝑡))2 (ln(𝑡))2
Impose que 𝛼 > 1 mais pour utiliser la règle de Riemann concluant à la divergence en +∞ il faut que 𝛼
soit inférieur ou égal à 1.
Dans ce cas on fait autrement
𝑋
𝑑𝑡 1 𝑋 1 1 1
𝐼1 (𝑋) = ∫ = [− ] =− + →
2 𝑡 (ln(𝑡 )) ln(𝑡) 2 ln(𝑋) ln(2) ln(2)
2

Donc 𝐼1 converge.
Allez à : Exercice 5
 𝑡 2 + 2𝑡 + 7 n’est jamais nul
𝜋
arctan(𝑡) 𝜋
| 2 | < 22 = 2
𝑡 + 2𝑡 + 7 𝑡 2𝑡
Il s’agit d’une fonction de Riemann intégrable en +∞ avec 𝛼 = 2. Donc 𝐼2 converge.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
Il y a deux problème, un en 0 et un +∞
En 0, 𝑡 3 + √𝑡 ∼ √𝑡
Si 𝑥 ≥ 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 ≥ 1, alors 𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 ∼ 𝑡 2−𝑥
Donc
𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 𝑡 2−𝑥 1
∼ = 3
𝑡 3 + √𝑡 √𝑡𝑡 𝑥− 2
3 5
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en 0) si et seulement si 𝑥 − 2 < 1 ⇔ 𝑥 < 2
5 5
𝑥 ≥ 1 et 𝑥 < 2 . Il y a convergence pour 𝑥 ∈ [1, 2[
Si 𝑥 ≤ 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 ≤ 1, alors 𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 ∼ 𝑡 𝑥
Donc
𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 𝑡𝑥 1
∼ = 1
𝑡 3 + √𝑡 √𝑡 𝑡 2− 𝑥
1 1
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente si et seulement si 2 − 𝑥 < 1 ⇔ 𝑥 > − 2
1 1
𝑥 ≤ 1 et 𝑥 > − 2 . Il y a convergence si 𝑛 ∈ ]− 2 , 1]
1 5
Finalement il y a convergence en 0 si et seulement si 𝑥 ∈ ]− 2 , 2[
En +∞, 𝑡 3 + √𝑡 ∼ 𝑡 3
Si 𝑥 ≤ 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 ≤ 1, alors 𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 ∼ 𝑡 2−𝑥
Donc
𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 𝑡 2−𝑥 1
∼ =
𝑡 3 + √𝑡 𝑡3 𝑡 𝑥+1

9
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en +∞) si et seulement si 𝑛 + 1 > 1 ⇔ 𝑛 > 0
𝑥 ≤ 1 et 𝑥 > 0 . il y a convergence pour 𝑥 ∈ ]0,1].
Si 𝑥 ≥ 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 ≥ 1, alors 𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 ∼ 𝑡 𝑥
Donc
𝑡 𝑥 + 𝑡 2−𝑥 𝑡 𝑥 1
∼ =
𝑡 3 + √𝑡 𝑡 3 𝑡 3−𝑥
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en +∞) si et seulement si 3 − 𝑥 > 1 ⇔ 𝑥 < 2
𝑥 ≥ 1 et 𝑥 < 2 . Il y a convergence si 𝑥 ∈ [1,2[
Finalement il y a convergence en +∞ si et seulement si 𝑥 ∈ ]0,2[
1 5
𝐼3 converge si et seulement si 𝑥 ∈ ]0,2[ ∩ ]− 2 , 2[ = ]0,2[
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
a)
Si 𝑎 > 1, on choisit 𝛼 ∈ ]1, 𝑎[
𝛼
1 𝑡 𝛼−𝑎
𝑡 𝑎 = →0
𝑡 (ln(𝑡))𝑏 (ln(𝑡))𝑏
Lorsque 𝑡 → +∞
D’après les règles de Riemann l’intégrale converge en +∞ car 𝛼 > 1
Si 𝑎 < 1, on choisit 𝛼 ∈ ]𝑎, 1[
𝛼
1 𝑡 𝛼−𝑎
𝑡 𝑎 = → +∞
𝑡 (ln(𝑡))𝑏 (ln(𝑡))𝑏
Lorsque 𝑡 → +∞
D’après les règles de Riemann l’intégrale diverge en +∞ car 𝛼 < 1
b) Si 𝑏 ≠ 1
1 −𝑏
1 (ln(𝑡))−𝑏+1
∫ 𝑑𝑡 = ∫(ln(𝑡)) × 𝑑𝑡 = +𝐾
𝑡 (ln(𝑡))𝑏 𝑡 −𝑏 + 1
Si −𝑏 + 1 > 0 ⇔ 𝑏 < 1
(ln(𝑡))−𝑏+1 → +∞
Lorsque 𝑡 → +∞ alors l’intégrale diverge
Si −𝑏 + 1 < 0 ⇔ 𝑏 > 1
(ln(𝑡))−𝑏+1 → 0
Lorsque 𝑡 → +∞ alors l’intégrale converge
Si 𝑏 = 1
𝑑𝑡
∫ = ln(𝑙𝑛(𝑡)) + 𝐾 → +∞
𝑡ln(𝑡)
Lorsque 𝑡 → +∞ alors l’intégrale diverge.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. Il y a un problème en +∞
sin(𝑡) 1
| | ≤
𝑡 𝛼+1 𝑡 𝛼+1
sin(𝑡)
Or 𝛼 + 1 > 1, donc il s’agit d’une fonction de Riemann intégrable en +∞, donc 𝑡 → est absolument
𝑡 𝛼+1
intégrable et donc intégrable.

10
+𝑋 sin(𝑡)
∫1 𝑑𝑡
𝑡 𝛼+1
1 𝑡 −𝛼
𝑢′ (𝑡) = 𝑡 𝛼+1 = 𝑡 −𝛼−1 𝑢 (𝑡 ) = −𝛼
𝑣(𝑡) = sin(𝑡) 𝑣 ′(𝑡) = cos(𝑡)
𝑋 sin(𝑡) 𝑡 −𝛼 𝑋 𝑋 𝑡 −𝛼
∫1 𝑑𝑡 = [ −𝛼 sin(𝑡)] − ∫1 ( −𝛼 ) cos(𝑡) 𝑑𝑡
𝑡 𝛼+1 1
𝑋 𝑋 𝑋
sin(𝑡) 𝑡 −𝛼
1 −𝛼
sin(𝑋) sin(1) 1 𝑋 cos(𝑡)
∫ 𝛼+1
𝑑𝑡 = [ (
sin 𝑡 )] + ∫ ( )
𝑡 cos 𝑡 𝑑𝑡 = − + + ∫ 𝑑𝑡
1 𝑡 −𝛼 1 𝛼 1 𝛼𝑋 𝛼 𝛼 𝛼 1 𝑡𝛼
Soit encore
𝑋 𝑋
sin(𝑡) 𝑡 −𝛼 1 𝑋 sin(𝑋) sin(1) 1 𝑋 cos(𝑡)
∫ 𝛼+1 𝑑𝑡 = [ sin(𝑡)] + ∫ 𝑡 −𝛼 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = − + + ∫ 𝑑𝑡
1 𝑡 −𝛼 1 𝛼 1 𝛼𝑋 𝛼 𝛼 𝛼 1 𝑡𝛼
𝑋 𝑋
cos(𝑡) sin(𝑡) sin(𝑋)
∫ 𝛼
𝑑𝑡 = 𝛼 ∫ 𝛼+1 𝑑𝑡 + − sin(1)
1 𝑡 1 𝑡 𝑋𝛼
+∞ cos(𝑡)
Les termes de droites admettent une limite lorsque 𝑋 → +∞ donc ∫1 𝑑𝑡 converge.
𝑡𝛼
2.
cos 2 (𝑡) 1 + cos(2𝑡) 1 cos(2𝑡)
= = +
𝑡 2𝑡 2𝑡 2𝑡
𝑋 2𝑋 2𝑋
cos(2𝑡) 1 cos(𝑢) 1 cos(𝑢) 1 1 cos(𝑢)
∫ 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝑢 = ∫ 𝑑𝑢 + ∫ 𝑑𝑢
1 2𝑡 2 2 𝑢 2 1 𝑢 2 2 𝑢
En faisant le changement de variable 𝑢 = 2𝑡
cos(2𝑡)
La première intégrale converge grâce au 1. et la seconde est finie donc est intégrable en +∞, et
2𝑡
1 cos2(𝑡)
comme 2𝑡 n’est pas intégrable en +∞ (fonction de Riemann avec 𝛼 = 1) par conséquent n’est pas
𝑡
intégrable en +∞ (la somme d’une intégrale divergente et d’une intégrale convergente diverge).
Comme |cos(𝑡)| < 1 on a cos 2 (𝑡) ≤ |cos(𝑡)| et donc
cos 2 (𝑡) |cos(𝑡)|

𝑡 𝑡
La première fonction n’étant pas intégrable en +∞ la seconde ne l’ai pas n’ont plus. Autrement dit
+∞ cos(𝑡)
∫1 | | 𝑑𝑡 diverge
𝑡
cos(𝑡) cos 2 (𝑡)
+
√𝑡 𝑡 cos(𝑡)
=1+ →1
cos(𝑡) √𝑡
√𝑡
Donc
cos(𝑡) cos(𝑡) cos 2 (𝑡)
∼ +
√𝑡 √𝑡 𝑡
+∞ cos(𝑡)
∫1 𝑑𝑡 converge grâce au 1.
√𝑡
cos(𝑡) cos2(𝑡)
+ est la somme d’une fonction intégrable en +∞ et d’une qui ne l’ai pas donc
√𝑡 𝑡
+∞ cos(𝑡) cos2(𝑡)
∫1 ( √𝑡 + 𝑡 ) 𝑑𝑡 diverge.
Remarque :
Le résultat qui veut que deux fonctions équivalentes en +∞ soit de même nature nécessite que ces deux
fonctions soient de signes constants (positif dans la cours, mais pour négatif cela revient au même) or
ces deux fonctions sont parfois positives et parfois négatives.
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
11
1. Il y a deux problème en 0 et en 1
En 0 :
𝑥−1 1
→0𝑥2
ln(𝑥 )
D’après les règles de Riemann en 0 si 𝑥 𝛼 𝑓 (𝑥 ) → 0 avec 𝛼 < 0 alors la fonction est intégrable en 0.
En 1 on pose 𝑡 = 1 − 𝑥 → 0
𝑥−1 −𝑡 −𝑡 1
= = = →1
ln(𝑥 ) ln(1 − 𝑡) −𝑡 + 𝑜(𝑡) 1 + 𝑜(1)
La fonction est prolongeable par continuité en 1 par 𝑓 (1) = 1 donc la fonction est intégrable.
2. A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange appliquée à la fonction 𝑓 (𝑥 ) = ln(𝑥) il existe 𝑐 ∈ ]𝑥, 1[ tel
que
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(1) + (𝑥 − 1)𝑓 ′(𝑐 )
1
ln(𝑥 ) = (𝑥 − 1) ×
𝑐
1 1 𝑥−1 𝑥−1
𝑥<𝑐<1⇔1< < ⇔𝑥−1> >
𝑐 𝑥 𝑐 𝑥
Car 𝑥 − 1 < 0, on en déduit que
𝑥−1
𝑥 − 1 > ln(𝑥 ) >
𝑥
3. On fait le changement de variable 𝑡 = 𝑥 , 𝑑𝑡 = 2𝑥𝑑𝑥, 𝑥 = 0 ⇒ 𝑡 = 0 et 𝑥 = 𝑋 ⇒ 𝑡 = 𝑋 2
2

𝑋 2 2 2 2
𝑥𝑑𝑥 1 𝑋 𝑑𝑡 1 𝑋 𝑑𝑡 𝑋
𝑑𝑡 𝑋
𝑑𝑥
∫ = ∫ = ∫ =∫ =∫
0 ln(𝑥 ) 2 0 ln(𝑡 ) 2 0 2 ln(𝑡) 0 ln(𝑡 ) 0 ln(𝑥 )
2

4.
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 2 𝑋 2
𝑥−1 𝑥 1 1 1 1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
0 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 ) 𝑋 ln(𝑥 )
A partir de
𝑥−1
< ln(𝑥 ) < 𝑥 − 1
𝑥
En divisant par 𝑥 − 1 < 0
1 1 𝑥
> >
𝑥 − 1 ln(𝑥 ) 𝑥 − 1
𝑋2 𝑋 2 𝑋 2
𝑥 1 1
∫ 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑑𝑥
𝑋 𝑥−1 𝑋 ln(𝑥 ) 𝑋 𝑥−1
𝑋2 𝑋2 𝑋 𝑋 2 2
𝑥 𝑥−1+1 1 𝑋2 − 1
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥 = 𝑋 2 − 𝑋 + ln ( )
𝑋 𝑥−1 𝑋 𝑥−1 𝑋 𝑋 𝑥−1 𝑋−1
= 𝑋(𝑋 − 1) + ln(𝑋 + 1)
𝑋2
1
∫ 𝑑𝑥 = ln(𝑋 + 1)
𝑋 𝑥−1
On en déduit que
𝑋2 𝑋
1 𝑥−1
𝑋(𝑋 − 1) + ln(𝑋 + 1) ≤ ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 ≤ ln(𝑋 + 1)
𝑋 ln(𝑥 ) 0 ln(𝑥 )
En faisant tendre 𝑋 vers 1on trouve que
1
𝑥−1
∫ 𝑑𝑥 = ln(2)
0 ln(𝑥 )
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


On pose
12
𝑏 𝑏
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑓 (𝑡)𝑑𝑡 et 𝐺 (𝑥 ) = ∫ 𝑔(𝑡)𝑑𝑡
𝑥 𝑥
D’après le théorème des accroissements finis généralisés (pour deux fonctions), entre 𝑥 et 𝑋 > 𝑥, il
existe 𝑐 ∈ ]𝑥, 𝑋[ tel que
(𝐹 (𝑥 ) − lim− 𝐹 (𝑋)) 𝐺 ′(𝑐𝑥 ) = (𝐺 (𝑥 ) − lim− 𝐹 (𝑋)) 𝐹 ′ (𝑐𝑥 )
𝑋→𝑏 𝑋→𝑏
On a
𝐹 ′ (𝑥 ) = −𝑓 (𝑥 ) et 𝐺 ′(𝑥 ) = −𝑔(𝑥 )
Et
lim 𝐹 (𝑋) = 0 et lim 𝐹 (𝑋)
𝑋→𝑏 − 𝑋→𝑏−
Donc
𝐹 (𝑥 )𝑔(𝑐𝑥 ) = 𝐺 (𝑥 )𝑓 (𝑐𝑥 )
Comme 𝑓 et 𝑔 sont équivalentes au voisinage de 𝑏, il existe une fonction 𝜖 tendant vers 0 lorsque
𝑥 → 𝑏 − tel que
𝑓 (𝑥 )
= 1 + 𝜖 (𝑥 ) ⇔ 𝑓(𝑥 ) = 𝑔(𝑥 )(1 + 𝜖 (𝑥 ))
𝑔 (𝑥 )
Donc
𝐹 (𝑥 )𝑔(𝑐𝑥 ) = 𝐺 (𝑥 )𝑔(𝑐𝑥 )(1 + 𝜖 (𝑐𝑥 ))
𝑔 ne peut être identiquement nulle lorsque l’on s’approche de 𝑏− sinon 𝑓 et 𝑔 ne peuvent pas être
équivalente, bref on simplifie par 𝑔(𝑐𝑥 )
𝐹 (𝑥 ) = 𝐺 (𝑥 )(1 + 𝜖 (𝑐𝑥 ))
Comme 𝑐 ∈ ]𝑥, 𝑏 −[
lim− 𝜖 (𝑐𝑥 ) = 0
𝑥→𝑏
Ce qui montre que 𝐹 ∼ 𝐺
Allez à : Exercice 10

Remarque :
En 1988 c’est tombé à l’agrégation de mathématiques, il n’y en a pas un sur dix qui a su faire !

Correction exercice 11.


Ln(𝑡) ln(𝑡)
1. En 0. 𝑡 2 +𝑎2 ∼ 𝑎2
1
ln(𝑡) 1 ln(𝑡)
𝑡 2 → 0 et 2 < 1, d’après les règles de Riemann, l’intégrale ∫0 𝑑𝑡 converge.
𝑎2 𝑎2
ln(𝑡) ln(𝑡)
est de signe constant au voisinage de 0 donc l’intégrale ∫0 𝑑𝑡 converge.
𝑎2 𝑡 2 +𝑎2
Ln(𝑡) ln(𝑡)
En +∞. 𝑡 2 +𝑎2 ∼ 𝑡2
3 +∞ ln(𝑡)
ln(𝑡) 3
𝑡 2 → 0 et 2 > 1, d’après les règles de Riemann, l’intégrale ∫ 𝑑𝑡 converge.
𝑡2 𝑡2
ln(𝑡) +∞ ln(𝑡)
est de signe constant en +∞ donc ∫ 𝑑𝑡.
𝑡2 𝑡 2 +𝑎2
Finalement 𝐼 converge.
𝑎2
𝑎2 ln(𝑡) ln( )
𝑥
2. 𝑑𝑡 = − 𝑥2 𝑑𝑥 et 𝑡 2 +𝑎2 = 𝑎4
+𝑎 2
𝑥2
𝑎2 𝑎2
3. Si 𝑡 = 𝜀 alors 𝑥 = et si 𝑡 = 𝑋 alors 𝑥 =
𝜀 𝑋

13
𝑎2 𝑎2 𝑎2 𝑎2
𝑋
ln(𝑡) 𝑋
ln ( 𝑥 )
𝑎2 𝑋 ln(𝑎2 ) − ln(𝑥) 𝑎2 𝑋 2ln(𝑎) − ln(𝑥)
𝐼𝜀,𝑋 =∫ 2 𝑑𝑡 = ∫ 4 (− ) 𝑑𝑥 = ∫ 2 (− ) 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥
2 𝑎 𝑎 𝑥2 𝑎 𝑥2 𝑎2 + 𝑥 2
𝜀 𝑡 +𝑎
2 𝑎 2 𝑎 2
+𝑎 2 ( 2 + 1) 𝑎 2
𝜀 𝜀 𝜀
𝑥2 𝑥
𝑎2 𝑎2 𝑎2 𝑎2
𝑋 1 𝑋ln(𝑥) 1 𝑥 ln(𝑥) 𝑋 𝑋
= −2 ln(𝑎) ∫ 2 𝑑𝑥 + ∫ 2 2 𝑑𝑥 = −2 ln(𝑎) [ arctan ( )]𝑎2 + ∫ 2 2 𝑑𝑥
𝑎 𝑎2 +𝑥 2 𝑎 𝑎 +𝑥 2 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 + 𝑥2
𝜀 𝜀 𝜀 𝜀
𝑎2
ln(𝑎) 𝑎 ln(𝑎) 𝑎 ln(𝑥) 𝑋
= −2 arctan ( ) + 2 arctan ( ) + ∫ 2 2 𝑑𝑥
𝑎 𝑋 𝑎 𝜀 𝑎 𝑎 + 𝑥2
𝜀
𝑎2
𝑎2 𝑎2 ln(𝑥) 0 ln(𝑥)
4. Lim𝜀→0+ = +∞ et lim𝑋→+∞ = 0 donc lim 𝜀→0+ ∫ 𝑋
𝑎2
𝑑𝑥 = ∫+∞ 𝑎2 +𝑥2 𝑑𝑥 = −𝐼
𝜀 𝑋 𝑎2 +𝑥 2
𝑋→+∞ 𝜀
𝑎 𝜋 𝑎
lim𝜀→0+ arctan (𝜀 ) = et lim𝑋→+∞ arctan (𝑋) = arctan(0) = 0
2
En faisant tendre 𝜀 vers 0 et 𝑋 vers l’infini dans la relation ci-dessous on a :
2 × ln(𝑎) 𝜋
𝐼= −𝐼
𝑎 2
D’où
ln(𝑎) 𝜋
𝐼=
𝑎 2
Allez à : Exercice 11

14
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

Equations différentielles linéaires d’ordre 2 à coefficients constants

Exercice 1.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 2𝑥 2 − 6𝑥 + 4 (𝐸)
Allez à : Correction exercice 1
Exercice 2.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ = 2 (𝐸)
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −𝑥 (𝐸)
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 36𝑥𝑒 −𝑥 (𝐸)
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Résoudre
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 2𝑒 −𝑥 (𝐸)
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Résoudre
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 5 cos(2𝑥 ) − 3 sin(2𝑥 ) (𝐸 )
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Résoudre
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = (4𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (−2𝑥 + 6) sin(𝑥 ) (𝐸)
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Résoudre
𝑦 ′′ + 𝑦 = sin(𝑥 ) (𝐸)
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Résoudre
1
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 𝑒 −𝑥 (6 cos(𝑥 ) − 3 sin(𝑥 )) (𝐸)


Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Résoudre
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Résoudre
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −𝑥 + 6𝑥
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Résoudre
𝑦 ′′ + 4𝑦 = cos 2 (𝑥)
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Soit 𝑘 ∈ ℝ
1. Selon les valeurs de 𝑘 résoudre
𝑦 ′′ − (1 + 𝑘 )𝑦 ′ + 𝑘𝑦 = 0
2. Selon les valeurs de 𝑘 résoudre
𝑦 ′′ − (1 + 𝑘 )𝑦 ′ + 𝑘𝑦 = 𝑒 2𝑥
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Soit 𝑘 ∈ ℝ
1. Selon les valeurs de 𝑘 résoudre
𝑦 ′′ − (1 + 𝑘 )𝑦 ′ + 𝑘𝑦 = 0
2. Selon les valeurs de 𝑘 résoudre
𝑦 ′′ − (1 + 𝑘 )𝑦 ′ + 𝑘𝑦 = 𝑒 2𝑥
Allez à : Correction exercice 15

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 − 3𝑟 + 2 = 0 ⇔ 𝑟 = 1 ou 𝑟 = 2
Donc la solution générale de (𝐸′ ) est 𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥
On cherche une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 + 𝐶
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑥 + 𝐵
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 2𝐴
On remplace cela dans (𝐸), pour tout 𝑥 ∈ ℝ

2
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 2𝑥 2 − 6𝑥 + 4 ⇔ 2𝐴 − 3(2𝐴𝑥 + 𝐵) + 2(𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 + 𝐶 ) = 2𝑥 2 − 6𝑥 + 4


2𝐴 = 2
2 2
⇔ 2𝐴𝑥 + (−6𝐴 + 2𝐵)𝑥 + 2𝐴 − 3𝐵 + 2𝐶 = 2𝑥 − 6𝑥 + 4 ⇔ { −6𝐴 + 2𝐵 = −6
2𝐴 − 3𝐵 + 2𝐶 = 4
𝐴=1 𝐴=1
⇔ { −6 + 2𝐵 = −6 ⇔ {𝐵 = 0
2 − 3𝐵 + 2𝐶 = 4 𝐶=1
On en déduit que 𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 2 + 1
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥 + 𝑥 2 + 1
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ = 0 (𝐸′ )
L’équation caractéristique de (𝐸′ ) est : 𝑟 2 − 3𝑟 = 0 ⇔ 𝑟 = 0 ou 𝑟 = 3
La solution générale de (𝐸′ ) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 + 𝜆2 𝑒 3𝑥
0 est une solution simple de l’équation caractéristique et le degré du polynôme 2 est 0 donc il existe une
solution particulière de (𝐸) de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑥
𝜑𝑃 𝑥 = 𝐴 et 𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 0
′( )

On remplace cela dans (𝐸)


2
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2 ⇔ −3𝐴 = 2 ⇔ 𝐴 = −
3
Donc
2
𝜑 𝑃 (𝑥 ) = − 𝑥
3
Et la solution générale de (𝐸)
2
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 + 𝜆2 𝑒 3𝑥 − 𝑥
3
Remarque :
Si on pose 𝑧 ′ = 𝑦 alors (𝐸) devient
𝑧 ′ − 3𝑧 = 2
Il s’agit d’une équation du premier ordre dont la solution est :
2
𝜓(𝑥 ) = 𝜇𝑒 3𝑥 −
3
Il ne reste plus qu’à intégrer cette équation pour retrouver la solution générale ci-dessus.
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 − 3𝑟 + 2 = 0 ⇔ 𝑟 = 1 ou 𝑟 = 2
Donc la solution générale de (𝐸′ ) est 𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥
Le second membre est le produit d’une constante 1 (donc d’un polynôme de degré 0) par une
exponentielle avec 𝛼 = −1, −1 n’est pas solution de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc (𝐸)
admet une solution particulière de la forme

3
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 −𝑥
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = −𝐴𝑒 −𝑥 et 𝜑𝑃′′ (𝑥 ) = 𝐴𝑒 −𝑥
On remplace cela dans (𝐸)
1
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 ⇔ 𝐴𝑒 −𝑥 − 3(−𝑒 −𝑥 ) + 2𝐴𝑒 −𝑥 = 𝑒 −𝑥 ⇔ 6𝐴 = 1 ⇔ 𝐴 =
6
Donc
1
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥
6
Et la solution générale de (𝐸) est
1
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥 + 𝑒 −𝑥
6
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 − 3𝑟 + 2 = 0 ⇔ 𝑟 = 1 ou 𝑟 = 2
Donc la solution générale de (𝐸′ ) est 𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥
Le second membre est le produit d’un polynôme de degré 1 par une exponentielle avec 𝛼 = −1,
or −1 n’est pas solution de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc (𝐸) admet une solution
particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 −𝑥
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 𝐴𝑒 −𝑥 − (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 −𝑥 = (−𝐴𝑥 + 𝐴 − 𝐵)𝑒 −𝑥
𝜑𝑃′′ (𝑥 ) = −𝐴𝑒 −𝑥 − (−𝐴𝑥 + 𝐴 − 𝐵)𝑒 −𝑥 = (𝐴𝑥 − 2𝐴 + 𝐵)𝑒 −𝑥
On remplace cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 36𝑥𝑒 −𝑥
⇔ (𝐴𝑥 − 2𝐴 + 𝐵)𝑒 −𝑥 − 3(−𝐴𝑥 + 𝐴 − 𝐵)𝑒 −𝑥 + 2(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 −𝑥 = 36𝑒 −𝑥
6𝐴 = 36 𝐴=6
⇔ (6𝐴𝑥 − 5𝐴 + 6𝐵)𝑒 −𝑥 = 36𝑥𝑒 −𝑥 ⇔ { ⇔{
−5𝐴 + 6𝐵 = 0 𝐵=5
Donc
𝜑𝑃 (𝑥 ) = (6𝑥 + 5)𝑒 −𝑥
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥 + (6𝑥 + 5)𝑒 −𝑥
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 (𝐸′ )
4
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝑟 2 − 3𝑟 + 2 = 0 ⇔ 𝑟 = 1 ou 𝑟 = 2
Donc la solution générale de (𝐸′ ) est 𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥
Le second membre est le produit d’un polynôme de degré 1 par une exponentielle avec 𝛼 = 1, or
1 est solution de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc (𝐸) admet une solution particulière de la
forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥 = (𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 )𝑒 𝑥
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = (2𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥 + (𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 )𝑒 𝑥 = (𝐴𝑥 2 + (2𝐴 + 𝐵)𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥
𝜑𝑃′′ (𝑥 ) = (2𝐴𝑥 + 2𝐴 + 𝐵)𝑒 𝑥 + (𝐴𝑥 2 + (2𝐴 + 𝐵)𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥
= (𝐴𝑥 2 + (4𝐴 + 𝐵)𝑥 + 2𝐴 + 2𝐵)𝑒 𝑥
On remplace cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥𝑒 𝑥
⇔ (𝐴𝑥 2 + (4𝐴 + 𝐵)𝑥 + 2𝐴 + 2𝐵)𝑒 𝑥 − 3(𝐴𝑥 2 + (2𝐴 + 𝐵)𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥
+ 2(𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 )𝑒 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥
⇔ (𝐴 − 3𝐴 + 2𝐴)𝑥 2 + (4𝐴 + 𝐵 − 6𝐴 − 3𝐵 + 2𝐵)𝑥 + 2𝐴 + 2𝐵 − 3𝐵 = 𝑥
1
−2𝐴 = 1
⇔ −2𝐴𝑥 + 2𝐴 − 𝐵 = 𝑥 ⇔ { ⇔ {𝐴 = − 2
2𝐴 − 𝐵 = 0
𝐵 = −1
Donc
1 1
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 (− 𝑥 − 1) 𝑒 𝑥 = (− 𝑥 2 − 𝑥) 𝑒 𝑥
2 2
Et la solution générale de (𝐸) est :
1 1
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥 + (− 𝑥 2 − 𝑥) 𝑒 𝑥 = 𝜆2 𝑒 2𝑥 + (− 𝑥 2 − 𝑥 + 𝜆1 ) 𝑒 𝑥
2 2
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (𝐸)
𝑟 2 + 2𝑟 + 1 = 0 ⇔ (𝑟 + 1)2 = 0 ⇔ 𝑟 = −1
−1 est une racine double de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc la solution générale de (𝐸′ )
est :
𝜑(𝑥 ) = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 −𝑥
Le second membre est le produit d’une constante 2 (donc d’un polynôme de degré 0) par une
exponentielle avec 𝛼 = −1, −1 est solution double de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc
(𝐸) admet une solution particulière de la forme

𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑥 2 𝑒 −𝑥
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑥 − 𝐴𝑥 2 𝑒 −𝑥 = 𝐴(−𝑥 2 + 2𝑥 )𝑒 −𝑥
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 𝐴((−2𝑥 + 2)𝑒 −𝑥 − (−𝑥 2 + 2𝑥 )𝑒 −𝑥 ) = 𝐴(𝑥 2 − 4𝑥 + 2)𝑒 −𝑥

5
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

On remplace cela dans (𝐸)


𝜑𝑃′′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 𝜑𝑃 (𝑥 ) = 2𝑒 −𝑥 ⇔ 𝐴(𝑥 2 − 4𝑥 + 2)𝑒 −𝑥 + 2𝐴(−𝑥 2 + 2𝑥 )𝑒 −𝑥 + 𝐴𝑥 2 𝑒 −𝑥
= 2𝑒 −𝑥 ⇔ (𝐴 − 2𝐴 + 𝐴)𝑥 2 + (−4𝐴 + 4𝐴)𝑥 + 2𝐴 = 2 ⇔ 𝐴 = 1
Donc
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 2 𝑒 −𝑥
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 −𝑥 + 𝑥 2 𝑒 −𝑥 = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 + 𝑥 2 )𝑒 −𝑥
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 + 2𝑟 + 5 = 0 ⇔ 𝑟 = −1 + 2𝑖 ou 𝑟 = −1 − 2𝑖
La solution générale de (𝐸′ ) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 ))
Ici 𝜔 = 2 et 2𝑖 n’est pas une racine de l’équation caractéristique, donc (𝐸) admet une solution
particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴 cos(2𝑥) + 𝐵 sin(2𝑥 )
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = −2𝐴 sin(2𝑥 ) + 2𝐵 cos(2𝑥 )
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = −4𝐴 cos(2𝑥 ) − 4𝐵 sin(2𝑥 )
On remplace cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = 5 cos(2𝑥 ) − 3 sin(2𝑥 )
⇔ −4𝐴 cos(2𝑥 ) − 4𝐵 sin(2𝑥 ) + 2(−2𝐴 sin(2𝑥 ) + 2𝐵 cos(2𝑥 ))
+ 5(𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 )) = 5 cos(2𝑥 ) − 3 sin(2𝑥 )
⇔ (−4𝐴 + 5𝐴 + 4𝐵) cos(2𝑥 ) + (−4𝐵 − 4𝐴 + 5𝐵) sin(2𝑥 )
𝐴 + 4𝐵 = 5 𝐴=1
= 5 cos(2𝑥 ) − 3 sin(2𝑥 ) ⇔ { ⇔{
−4𝐴 + 𝐵 = −3 𝐵=1
Donc 𝜑𝑃 (𝑥 ) = cos(2𝑥 ) + sin(2𝑥)
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 )) + cos(2𝑥 ) + sin(2𝑥)
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 + 2𝑟 + 5 = 0 ⇔ 𝑟 = −1 + 2𝑖 ou 𝑟 = −1 − 2𝑖
La solution générale de (𝐸′ ) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 ))
6
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

Ici 𝜔 = 1 et 𝑖 n’est pas une racine de l’équation caractéristique, est un polynôme de degré 1,
donc (𝐸) admet une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = (𝐴𝑥 + 𝐵) cos(𝑥 ) + (𝐶𝑥 + 𝐷 ) sin(𝑥 )
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 𝐴 cos(𝑥 ) − (𝐴𝑥 + 𝐵) sin(𝑥 ) + 𝐶 sin(𝑥 ) + (𝐶𝑥 + 𝐷 ) cos(𝑥 )
= (𝐶𝑥 + 𝐷 + 𝐴) cos(𝑥 ) + (−𝐴𝑥 − 𝐵 + 𝐶 ) sin(𝑥 )
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 𝐶 cos(𝑥 ) − (𝐶𝑥 + 𝐷 + 𝐴) sin(𝑥 ) − 𝐴 sin(𝑥 ) + (−𝐴𝑥 − 𝐵 + 𝐶 ) cos(𝑥 )
= (−𝐴𝑥 − 𝐵 + 2𝐶 ) cos(𝑥 ) + (−𝐶𝑥 − 𝐷 − 2𝐴) sin(𝑥 )
On remplace cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = (4𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (−2𝑥 + 6) sin(𝑥 )
⇔ (−𝐴𝑥 − 𝐵 + 2𝐶 ) cos(𝑥 ) + (−𝐶𝑥 − 𝐷 − 2𝐴) sin(𝑥 )
+ 2((𝐶𝑥 + 𝐷 + 𝐴) cos(𝑥 ) + (−𝐴𝑥 − 𝐵 + 𝐶 ) sin(𝑥 ))
+ 5((𝐴𝑥 + 𝐵) cos(𝑥 ) + (𝐶𝑥 + 𝐷 ) sin(𝑥 ))
= (4𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (−2𝑥 + 6) sin(𝑥 )
⇔ ((−𝐴 + 2𝐶 + 5𝐴)𝑥 − 𝐵 + 2𝐶 + 2𝐷 + 2𝐴 + 5𝐵) cos(𝑥 )
+ ((−𝐶 − 2𝐴 + 5𝐶 )𝑥 − 𝐷 − 2𝐴 − 2𝐵 + 2𝐶 + 5𝐷) sin(𝑥 )
= (4𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (−2𝑥 + 6) sin(𝑥 )
⇔ ((4𝐴 + 2𝐶 )𝑥 + 2𝐴 + 4𝐵 + 2𝐶 + 2𝐷) cos(𝑥 )
+ ((−2𝐴 + 4𝐶 )𝑥 − 2𝐴 − 2𝐵 + 2𝐶 + 4𝐷) sin(𝑥 )
4𝐴 + 2𝐶 = 4
2𝐴 + 4𝐵 + 2𝐶 + 2𝐷 = 6
= (4𝑥 + 6) cos(𝑥 ) + (−2𝑥 + 6) sin(𝑥 ) ⇔ {
−2𝐴 + 4𝐶 = −2
−2𝐴 − 2𝐵 + 2𝐶 + 4𝐷 = 6
2𝐴 + 𝐶 = 2
𝐴 + 2𝐵 + 𝐶 + 𝐷 = 3
⇔{
−𝐴 + 2𝐶 = −1
−𝐴 − 𝐵 + 𝐶 + 2𝐷 = 3
Résolvons d’abord
𝐿1 2𝐴 + 𝐶 = 2 𝐿1 2𝐴 + 𝐶 = 2 𝐴=1
{ ⇔ { ⇔{
𝐿2 −𝐴 + 2𝐶 = −1 𝐿1 + 2𝐿2 5𝐶 = 0 𝐶=0
On remet cela dans les deux autres équations
𝐴 + 2𝐵 + 𝐶 + 𝐷 = 3 1 + 2𝐵 + 𝐷 = 3 𝐿 2𝐵 + 𝐷 = 2
{ ⇔{ ⇔ 1{
−𝐴 − 𝐵 + 𝐶 + 2𝐷 = 3 −1 − 𝐵 + 2𝐷 = 3 𝐿2 −𝐵 + 2𝐷 = 4
𝐿1 2𝐵 + 𝐷 = 2 2𝐵 + 𝐷 = 2 𝐵=0
⇔ { ⇔{ ⇔{
𝐿1 + 2𝐿2 5𝐷 = 10 𝐷=2 𝐷=2
Donc 𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 cos(𝑥 ) + 2 sin(𝑥 )
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 )) + 𝑥 cos(𝑥 ) + 2 sin(𝑥 )
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
𝑦 ′′ + 𝑦 = 0 (𝐸 ′ )
7
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝑟 2 + 1 = 0 ⇔ 𝑟 = −𝑖 ou 𝑟 = 𝑖
La solution générale de (𝐸′ ) est 𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 cos(𝑥 ) + 𝜆2 sin(𝑥 )
𝜔 = 1 et 𝑖𝜔 = 𝑖 est solution de l’équation caractéristique de (𝐸′ ) donc (𝐸) amet une solution
particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 (𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 ))
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 ) + 𝑥(−𝐴 sin(𝑥 ) + 𝐵 cos(𝑥 ))
= (𝐵𝑥 + 𝐴) cos(𝑥 ) + (−𝐴𝑥 + 𝐵) sin(𝑥 )
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 𝐵 cos(𝑥 ) − (𝐵𝑥 + 𝐴) sin(𝑥 ) − 𝐴 sin(𝑥 ) + (−𝐴𝑥 + 𝐵) cos(𝑥 )
= (−𝐴𝑥 + 2𝐵) cos(𝑥 ) + (−𝐵𝑥 − 2𝐴) sin(𝑥 )
On remplace cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 𝜑𝑃 (𝑥 ) = sin(𝑥 )
⇔ (−𝐴𝑥 + 2𝐵) cos(𝑥 ) + (−𝐵𝑥 − 2𝐴) sin(𝑥 ) + 𝑥(𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 ))
1
= sin(𝑥 ) ⇔ 2𝐵 cos(𝑥 ) − 2𝐴 sin(𝑥 ) = sin(𝑥 ) ⇔ {𝐴 = − 2
𝐵=0
Donc
𝑥
𝜑𝑃 (𝑥 ) = − cos(𝑥 )
2
Et la solution générale de (𝐸) est
𝑥
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 cos(𝑥 ) + 𝜆2 sin(𝑥 ) − cos(𝑥 )
2
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 + 2𝑟 + 5 = 0 ⇔ 𝑟 = −1 + 2𝑖 ou 𝑟 = −1 − 2𝑖
La solution générale de (𝐸′ ) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 ))
𝛼 = −1 et 𝜔 = 1 donc 𝛼 + 𝑖𝜔 = −1 + 𝑖 n’est pas une racine de l’équation caractéristique de
(𝐸′ ), donc (𝐸) admet une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 ))
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = −𝑒 −𝑥 (𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 )) + 𝑒 −𝑥 (−𝐴 sin(𝑥 ) + 𝐵 cos(𝑥 ))
= 𝑒 −𝑥 ((−𝐴 + 𝐵) cos(𝑥 ) + (−𝐴 − 𝐵) sin(𝑥 ))

𝜑𝑃′′(𝑥 )
= −𝑒 −𝑥 ((−𝐴 + 𝐵) cos(𝑥 ) + (−𝐴 − 𝐵) sin(𝑥 ))
+ 𝑒 −𝑥 (−(−𝐴 + 𝐵) sin(𝑥 ) + (−𝐴 − 𝐵) cos(𝑥 ))
= 𝑒 −𝑥 (−2𝐵 cos(𝑥 ) + 2𝐴 sin(𝑥 ))
8
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

On remet cela dans (𝐸)


𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (6 cos(𝑥 ) − 3 sin(𝑥 ))
⇔ 𝑒 −𝑥 (−2𝐵 cos(𝑥 ) + 2𝐴 sin(𝑥 ))
+ 2𝑒 −𝑥 ((−𝐴 + 𝐵) cos(𝑥 ) + (−𝐴 − 𝐵) sin(𝑥 )) + 5𝑒 −𝑥 (𝐴 cos(𝑥 ) + 𝐵 sin(𝑥 ))
= 𝑒 −𝑥 (6 cos(𝑥 ) − 3 sin(𝑥 ))
⇔ (−2𝐵 − 2𝐴 + 2𝐵 + 5𝐴) cos(𝑥 ) + (2𝐴 − 2𝐴 − 2𝐵 + 5𝐵) sin(𝑥 )
= 6 cos(𝑥 ) − 3 sin(𝑥 ) ⇔ 3𝐴 cos(𝑥 ) + 3𝐵 sin(𝑥 ) = 6 cos(𝑥 ) − 3 sin(𝑥 )
3𝐴 = 6 𝐴=2
⇔{ ⇔{
3𝐵 = −3 𝐵 = −1
Donc
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (2 cos(𝑥 ) − sin(𝑥 ))
Et la solution générale de (𝐸) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 )) + 𝑒 −𝑥 (2 cos(𝑥 ) − sin(𝑥 ))
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 (𝐸′ )
𝑟 2 + 2𝑟 + 5 = 0 ⇔ 𝑟 = −1 + 2𝑖 ou 𝑟 = −1 − 2𝑖
La solution générale de (𝐸′ ) est :
𝜑(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 ))
𝛼 = −1 et 𝜔 = 2 donc 𝛼 + 𝑖𝜔 = −1 + 2𝑖 est une racine de l’équation caractéristique de (𝐸′ ),
donc (𝐸) admet une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥𝑒 −𝑥 (𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 ))
Là, on a un problème, 𝜑𝑃 est un produit de trois termes, la dérivée est la somme de trois termes
qui eux-mêmes sont le produit de trois termes, la dérivée la somme de neuf termes qui eux-
mêmes sont le produit de trois termes, certes on pourrait arranger 𝜑𝑃′ et 𝜑𝑃′′ en regroupant des
termes et en mettant 𝑒 −𝑥 en facteur mais il vaut mieux utiliser l’exponentielle complexe.

−𝑥 ( −𝑥
𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥𝑒 𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 )) = 𝑥𝑒 (𝐴 +𝐵 )
2 2𝑖
𝑒 −𝑥 2𝑖𝑥
=𝑥 (𝑒 (𝐴 − 𝑖𝐵) + 𝑒 −2𝑖𝑥 (𝐴 + 𝑖𝐵)) =
2
1 1
= 𝑥 (𝑒 (−1+2𝑖)𝑥 (𝐴 + 𝑖𝐵) + 𝑒 (−1−2𝑖)𝑥 (𝐴 − 𝑖𝐵)) = 𝑥 𝑅𝑒 (𝑒 (−1+2𝑖)𝑥 (𝐴 + 𝑖𝐵))
2 2
On pose alors 𝐶 = 𝐴 + 𝑖𝐵
1
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥 𝑅𝑒(𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 )
2
1 1
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 𝑥 𝑅𝑒(𝑧0 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ) + 𝑅𝑒 (𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 )
2 2

9
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

1 1 1
𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 𝑥 𝑅𝑒(𝑧02 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ) + 𝑅𝑒(𝑧0 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 ) + 𝑅𝑒 (𝑧0 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 )
2 2 2
1 1
= 𝑥 𝑅𝑒(𝑧02 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ) + × 2𝑅𝑒(𝑧0 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 )
2 2
On remet cela dans (𝐸)
𝜑𝑃′′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
1 1
⇔ 𝑥 𝑅𝑒 (𝑧02 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 ) + 2 × 𝑅𝑒(𝑧0 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 )
2 2
1 1 1
+ 2 (𝑥 𝑅𝑒 (𝑧0 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ) + 𝑅𝑒(𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 )) + 5 (𝑥 𝑅𝑒(𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ))
2 2 2
−𝑥 (
= 𝑒 2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
1
⇔ 𝑅𝑒(𝑥𝑧02 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 + 2𝑧0 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 + 2(𝑥𝑅𝑒 (𝑧0 𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 ) + 𝑅𝑒 (𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 )) + 5𝑥𝑒 𝑧0𝑥 𝐶)
2
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
1
⇔ 𝑅𝑒 (𝑥𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 (𝑧02 + 2𝑧0 + 5) + 2𝑧0 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 + 2𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 )
2
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
Comme 𝑧02 + 2𝑧0 + 5 = 0
1
𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 )) ⇔ 𝑅𝑒 (2𝑧0 𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 + 2𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 )
2
1
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 )) ⇔ 𝑅𝑒(2𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 (𝑧0 + 1))
2
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 )) ⇔ 𝑅𝑒(𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 (𝑧0 + 1))
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ))
Il reste à calculer la partie réelle de

2𝑒 𝑧0 𝑥 𝐶 (𝑧0 + 1) = 2𝑒 (−1+2𝑖)𝑥 (𝐴 + 𝑖𝐵)((−1 + 2𝑖 ) + 1) = 2𝑒 −𝑥 𝑒 2𝑖𝑥 (𝐴 + 𝑖𝐵)2𝑖


= 4𝑖𝑒 −𝑥 (cos(2𝑥 ) + 𝑖 sin(2𝑥 ))(𝐴 + 𝑖𝐵)
= 4𝑖𝑒 −𝑥 (A cos(2𝑥 ) − 𝐵 sin(2𝑥 ) + 𝑖 (𝐵 cos(2𝑥 ) + 𝐴 sin(2𝑥 )))
= 𝑒 −𝑥 (−4𝐵 cos(2𝑥 ) − 4𝐴 sin(2𝑥 ) + 𝑖 (4 cos(2𝑥 ) − 4𝐵 sin(2𝑥 )))

Par conséquent
1
𝜑𝑃′′(𝑥 ) + 2𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 5𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 )) ⇔ 𝑅𝑒(𝑒 𝑧0𝑥 𝐶 (2𝑧0 + 1))
2
1
= 𝑒 −𝑥 (2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 )) ⇔ (−4𝐵 cos(2𝑥 ) − 4𝐴 sin(2𝑥 ))
2
= 2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ) ⇔ −2𝐵 cos(2𝑥 ) − 2𝐴 sin(2𝑥 )
−2𝐵 = 2 𝐵 = −1
= 2 cos(2𝑥 ) + 4 sin(2𝑥 ) ⇔ { ⇔{
−2𝐴 = 4 𝐴 = −2
Donc
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑥𝑒 −𝑥 (−2 cos(2𝑥 ) − sin(2𝑥 ))
Et la solution générale de (𝐸) est :

10
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 (𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 )) + 𝑥𝑒 −𝑥 (−2 cos(2𝑥 ) − sin(2𝑥 ))


= 𝑒 −𝑥 ((𝐴 − 2𝑥 ) cos(2𝑥 ) + (𝐵 − 𝑥 ) sin(2𝑥 ))

Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


On appelle 𝜑𝑃1 une solution particulière de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −𝑥

On appelle 𝜑𝑃2 une solution particulière de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 6𝑥

−1 n’est pas solution de l’équation caractéristique donc il existe une solution particulière de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ +
2𝑦 = 𝑒 −𝑥 de la forme
𝜑𝑃1 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 −𝑥

Ce qui entraine que 𝜑𝑃′ 1 (𝑥 ) = −𝐴𝑒 −𝑥 et 𝜑𝑃′′1 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 −𝑥 ce que l’on remplace dans l’équation
1
𝜑𝑃′′1 (𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ 1 (𝑥 ) + 2𝜑𝑃1 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 ⇔ 𝐴𝑒 −𝑥 − 3(−𝐴𝑒 −𝑥 ) + 2𝐴𝑒 −𝑥 = 𝑒 −𝑥 ⇔ 6𝐴 = 1 ⇔ 𝐴 =
6
1
𝜑𝑃1 (𝑥 ) = 𝑒 −𝑥
6
6𝑥 est un polynôme de degré 1 donc il existe une solution particulière de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 6𝑥 de la forme
𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 𝐴𝑥 + 𝐵

Ce qui entraine que 𝜑𝑃′ 2 (𝑥 ) = 𝐴 et 𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 0, ce que l’on remplace dans l’équation

𝜑𝑃′′2 (𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ 2 (𝑥 ) + 2𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 6𝑥 ⇔ 0 − 3𝐴 + 2(𝐴𝑥 + 𝐵) = 6𝑥 ⇔ 2𝐴𝑥 − 3𝐴 + 2𝐵 = 6𝑥


𝐴=3
2𝐴 = 6 9
⇔{ ⇔{
−3𝐴 + 2𝐵 = 0 𝐵=
2
9
𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 3𝑥 +
2
On solution particulière de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −𝑥 + 6𝑥 est
1 −𝑥 9
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝜑𝑃 1 (𝑥 ) + 𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 𝑒 + 3𝑥 +
6 2
Et la solution générale de 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −𝑥 + 6𝑥 est
1 9
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 𝑒 𝑥 + 𝜆2 𝑒 2𝑥 + 𝑒 −𝑥 + 3𝑥 +
6 2
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


L'équation caractéristique de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0 est 𝑟 2 + 4 = 0, ses racines est 𝑟1 = −2𝑖 et 𝑟2 = 2𝑖, la solution
générale de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0 est
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 )

11
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

cos 2 (𝑥 ) n’est pas de la forme 𝑒 𝛼𝑥 (𝑃 (𝑥 ) cos(𝜔𝑥 ) + 𝑄 (𝑥 ) sin(𝜔𝑥 )) donc il faut linéariser cos 2 (𝑥 ), c’est-à-
1+cos(2𝑥) 1 1
dire cos 2 (𝑥 ) = = 2 + 2 cos(2𝑥 )
2
1 1
On pose 𝑓1 (𝑥 ) = 2 et 𝑓2 (𝑥 ) = 2 cos(2𝑥 )
1
On appelle 𝜑𝑃1 une solution particulière de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 2, la théorie veut qu’il existe une solution particulière
de la forme 𝜑𝑃1 (𝑥 ) = 𝐴, mais il est clair que
1
𝜑𝑃1 (𝑥 ) =
8
Est une solution particulière.
1
On appelle 𝜑𝑃2 une solution particulière de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 2 cos(2𝑥 )

Ici 𝛼 + 𝑖𝜔 = 0 + 2𝑖 = 2𝑖 est solution de l’équation caractéristique de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0, donc il existe une


1
solution particulière de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 2 cos(2𝑥 ) de la forme

𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 𝑥 (𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 ))

Ce qui entraine que


𝜑𝑃′ 2 (𝑥 ) = 𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 ) + 𝑥 (−2𝐴 sin(2𝑥 ) + 2𝐵 cos(2𝑥 ))
= (2𝐵𝑥 + 𝐴) cos(2𝑥 ) + (−2𝐴𝑥 + 𝐵) sin(2𝑥 )
𝜑𝑃 ′′
2
(𝑥 ) = 2𝐵 sin(2𝑥 ) − 2(2𝐵𝑥 + 𝐴) sin(2𝑥 ) − 2𝐴 sin(2𝑥 ) + 2(−2𝐴𝑥 + 𝐵) cos(2𝑥 )
= (−4𝐴𝑥 + 4𝐵) cos(2𝑥 ) + (−4𝐵𝑥 − 4𝐴) sin(2𝑥 )
Ce que l’on remplace dans l’équation
1
𝜑𝑃′′2 (𝑥 ) + 4𝜑𝑃2 (𝑥 ) = cos(2𝑥 )
2
⇔ (−4𝐴𝑥 + 4𝐵) cos(2𝑥 ) + (−4𝐵𝑥 − 4𝐴) sin(2𝑥 ) + 4𝑥 (𝐴 cos(2𝑥 ) + 𝐵 sin(2𝑥 ))
1 1 −4𝐴 = 0 𝐴=0
= cos(2𝑥 ) ⇔ 4𝐵 cos(2𝑥 ) − 4𝐴 sin(2𝑥 ) = cos(2𝑥 ) ⇔ { 1 ⇔{ 1
2 2 4𝐵 = 𝐵=
2 8
𝑥
Donc 𝜑𝑃2 (𝑥 ) = 8 sin(2𝑥 ), par conséquent une solution particulière de 𝑦 ′′ + 4𝑦 = cos 2 (𝑥 ) est :

1 𝑥
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝜑𝑃1 (𝑥 ) + 𝜑𝑃2 (𝑥 ) = + sin(2𝑥 )
8 8
Et la solution générale est :
1 𝑥
𝜑(𝑥 ) = 𝜆1 cos(2𝑥 ) + 𝜆2 sin(2𝑥 ) + + sin(2𝑥 )
8 8
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. L’équation caractéristique est 𝑟 2 − (1 + 𝑘 )𝑟 + 𝑘 = 0, le discriminant vaut
Δ = (1 + 𝑘 )2 − 4𝑘 = 1 + 2𝑘 + 𝑘 2 − 4𝑘 = 1 − 2𝑘 + 𝑘 2 = (1 − 𝑘 )2
Si 𝑘 = 1 alors il y a une racine réelle double 𝑟0 = 1, la solution de l’équation est :
12
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

𝑦 = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 𝑥
Si 𝑘 ≠ 1 alors il y a deux racines réelles distinctes
1 + 𝑘 − (1 − 𝑘 ) 1 + 𝑘 + (1 − 𝑘 )
𝑟1 = = 𝑘 et 𝑟2 = =1
2 2
La solution de l’équation est
𝑦 = 𝜆1 𝑒 𝑘𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥
2. Si 𝑘 ≠ 2, il existe une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 2𝑥
Donc
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑒 2𝑥 et 𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 4𝐴𝑒 2𝑥
En remplaçant dans l’équation
𝜑𝑃′′ (𝑥 ) − (1 + 𝑘 )𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 𝑘𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 ⇔ 4𝐴𝑒 2𝑥 − (1 + 𝑘 )2𝐴𝑒 2𝑥 + 𝑘𝐴𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
1
⇔ 𝐴(4 − 2(1 + 𝑘 ) + 𝑘 ) = 1 ⇔ 𝐴 =
2−𝑘
Par conséquent
1
𝜑 𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥
2−𝑘
Si 𝑘 = 1 la solution générale est
𝑦 = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥
Si 𝑘 ≠ 1 et 𝑘 ≠ 2 la solution générale est
1
𝑦 = 𝜆1 𝑒 𝑘𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥
2−𝑘
Si 𝑘 = 2, il existe une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑥𝑒 2𝑥
Donc
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑥𝑒 2𝑥 + 𝐴𝑒 2𝑥 = (2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 et 𝜑𝑃′′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑒 2𝑥 + 2(2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 = (4𝐴𝑥 + 4𝐴)𝑒 2𝑥
Par conséquent
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 ⇔ (4𝐴𝑥 + 4𝐴)𝑒 2𝑥 − 3(2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 + 2𝐴𝑥𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
⇔ 4𝐴𝑥 + 4𝐴 − 3(2𝐴𝑥 + 𝐴) + 2𝐴𝑥 = 1 ⇔ (4𝐴 − 6𝐴 + 2𝐴)𝑥 + 4𝐴 − 3𝐴 = 1 ⇔ 𝐴
=1
Dans ce cas la solution générale est
𝑦 = 𝜆1 𝑒 2𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


3. L’équation caractéristique est 𝑟 2 − (1 + 𝑘 )𝑟 + 𝑘 = 0, le discriminant vaut
Δ = (1 + 𝑘 )2 − 4𝑘 = 1 + 2𝑘 + 𝑘 2 − 4𝑘 = 1 − 2𝑘 + 𝑘 2 = (1 − 𝑘 )2
Si 𝑘 = 1 alors il y a une racine réelle double 𝑟0 = 1, la solution de l’équation est :
𝑦 = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 𝑥
Si 𝑘 ≠ 1 alors il y a deux racines réelles distinctes
1 + 𝑘 − (1 − 𝑘 ) 1 + 𝑘 + (1 − 𝑘 )
𝑟1 = = 𝑘 et 𝑟2 = =1
2 2
La solution de l’équation est
𝑦 = 𝜆1 𝑒 𝑘𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥
4. Si 𝑘 ≠ 2, il existe une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 2𝑥
Donc
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑒 2𝑥 et 𝜑𝑃′′(𝑥 ) = 4𝐴𝑒 2𝑥
13
Equations différentielles d’ordre 2 à coefficients constants Pascal Lainé

En remplaçant dans l’équation


𝜑𝑃′′ (𝑥 ) − (1 + 𝑘 )𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 𝑘𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 ⇔ 4𝐴𝑒 2𝑥 − (1 + 𝑘 )2𝐴𝑒 2𝑥 + 𝑘𝐴𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
1
⇔ 𝐴(4 − 2(1 + 𝑘 ) + 𝑘 ) = 1 ⇔ 𝐴 =
2−𝑘
Par conséquent
1
𝜑 𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥
2−𝑘
Si 𝑘 = 1 la solution générale est
𝑦 = (𝜆1 + 𝜆2 𝑥 )𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥
Si 𝑘 ≠ 1 et 𝑘 ≠ 2 la solution générale est
1
𝑦 = 𝜆1 𝑒 𝑘𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥
2−𝑘
Si 𝑘 = 2, il existe une solution particulière de la forme
𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝐴𝑥𝑒 2𝑥
Donc
𝜑𝑃′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑥𝑒 2𝑥 + 𝐴𝑒 2𝑥 = (2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 et 𝜑𝑃′′ (𝑥 ) = 2𝐴𝑒 2𝑥 + 2(2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 = (4𝐴𝑥 + 4𝐴)𝑒 2𝑥
Par conséquent
𝜑𝑃′′(𝑥 ) − 3𝜑𝑃′ (𝑥 ) + 2𝜑𝑃 (𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 ⇔ (4𝐴𝑥 + 4𝐴)𝑒 2𝑥 − 3(2𝐴𝑥 + 𝐴)𝑒 2𝑥 + 2𝐴𝑥𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
⇔ 4𝐴𝑥 + 4𝐴 − 3(2𝐴𝑥 + 𝐴) + 2𝐴𝑥 = 1 ⇔ (4𝐴 − 6𝐴 + 2𝐴)𝑥 + 4𝐴 − 3𝐴 = 1 ⇔ 𝐴
=1
Dans ce cas la solution générale est
𝑦 = 𝜆1 𝑒 2𝑥 + 𝜆2 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥

Allez à : Exercice 15

14
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Formule de Taylor-Lagrange

Exercice 1.
Soit 𝑥 un réel strictement positif et 𝑓 une fonction sur [0, 𝑥].
1. Quelles sont les hypothèses qui permettent d’écrire la formule de Taylor-Lagrange pour 𝑓 sur [0, 𝑥 ] à
l’ordre 3 (c’est-à-dire avec un reste où intervient la dérivée troisième de 𝑓) ? Ecrire cette formule.
2. On pose 𝑓 (𝑡) = ln⁡(1 + 𝑡). Justifier la possibilité d’écrire la formule de Taylor-Lagrange pour 𝑓 à
l’ordre 3, et écrire cette formule.
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Soit 𝑎 un réel strictement positif.
1. Ecrire la formule de Taylor-Lagrange pour la fonction cosinus hyperbolique, sur l’intervalle [0, 𝑎], avec
le reste à l’ordre 5.
2. Montrer que
𝑎2 𝑎4 𝑎5
0 ≤ ch(𝑎) − 1 − − ≤ sh(𝑎)
2! 4! 5!
3. En déduire que :
433 1 433 1
≤ ch ( ) ≤ +
384 2 384 3840
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
1
1. Ecrire la formule de Taylor-Lagrange pour la fonction 𝑓 définie par 𝑓 (𝑥 ) = entre 𝑎 = 4 et 𝑏 = 5
√𝑥
avec un reste à l’ordre 2.
7 1 3
2. En déduire que 16 une valeur approchée de à 256 près.
√5
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
1
Soit la fonction définie sur ℝ+∗ par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4
1. Ecrire la formule de Taylor-Lagrange avec un reste à l’ordre 2 de 𝑓 entre 16 et 17.
2. En déduire que
8317 1 65
< 174 <
4096 32
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
1
1. Ecrire la formule de Taylor-Lagrange pour la fonction 𝑓 (𝑥 ) = entre 16 et 17 avec un reste à l’ordre
√𝑥
2.
31 1
2. Montrer que 128 est une valeur approchée de à 5 × 10−4 près.
√17
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 6. (Hors programme)


Montrer que pour tout 𝑥 ∈ [0,1[ :
𝑥 3 1+3𝑥 2
𝑥 ≤ argth(𝑥 ) ≤ 𝑥 + 3 (1−𝑥 2 )3

1
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 5

Exercice 7.
A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange avec un reste à l’ordre 2 montrer que 10−2 est une valeur
approchée à 5 × 10−5 près de sin(10−2 ).
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
1. Enoncer le théorème de Taylor-Lagrange, on notera 𝑛 + 1 l’ordre du reste dans la formule.
1
2. Ecrire la conclusion de ce théorème lorsqu’on l’applique à la fonction 𝑓: 𝑡 ↦ , entre 100 et 101 et
√𝑡
avec un reste à l’ordre 2.
1
3. En déduire un nombre décimal qui approche avec une précision inférieur à 5 × 10−6 près.
√101
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit 𝑥 ∈ ℝ+∗ ,
1. Montrer que
𝑥2 𝑥3 𝑥
0 < 𝑒𝑥 − 1 − 𝑥 −
< 𝑒
2 6
0,1 −4
2. En déduire une valeur approchée de 𝑒 à 5 × 10 près.
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Montrer que pour tout 𝑡 ∈ 𝐼 = ]1, +∞[,
(𝑡 − 1)2
𝑡−1− < ln(𝑡) < 𝑡 − 1
2
On pourra utiliser la formule de Taylor Lagrange entre 1 et 𝑡.
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
1. Enoncé le théorème de Taylor-Lagrange.
2. Soit 𝑓: [0, +∞[→ ℝ définie par 𝑓 (𝑡) = ln(1 + 𝑡).
Calculer les dérivées successives de 𝑓 jusqu’à l’ordre 4.
3. En utilisant Taylor-Lagrange, en déduire l’encadrement de ln(2) suivant :
7 157
≤ ln(2) ≤
12 192
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
1. Soit 𝑎 > 0. Démontrer que
𝑎2 𝑎4 𝑎5
|cos(𝑎) − 1 + − |≤
2! 4! 5!
2. En déduire que
337 1 1 337 1
− ≤ cos ( ) < +
384 3840 2 384 3840
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.

2
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ [0, +∞[ :


𝑥 2𝑥 2 14𝑥 3 1 𝑥 2𝑥 2
1− + − ≤3 ≤ 1− +
3 9 81 √1 + 𝑥 3 9
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Démontrer que
1 1 1 1 1 1 1 3
|𝑒 − (1 + 1 + + + + + + + )| ≤
2! 3! 4! 5! 6! 7! 8! 9!
En déduire une valeur approchée de 𝑒⁡à⁡10−5 près.
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Inégalités de Kolmogorov
Soit 𝑓 une fonction définie sur ℝ, de classe 𝐶 2. On suppose que 𝑓 et 𝑓 ′′ sont bornées, et on pose :
𝑀0 = sup|𝑓 (𝑥 )| , 𝑀2 = sup|𝑓 ′′(𝑥 )|
𝑥∈ℝ 𝑥∈ℝ
(𝑀0 et 𝑀2 sont donc des nombres réels tels que, pour tout 𝑥 réel, on a |𝑓(𝑥 )| ≤ 𝑀0 et |𝑓 ′′ (𝑥 )| ≤ 𝑀2 . Le
but de cet exercice est de prouver que 𝑓 ′ est bornée, et de majorer 𝑀1 = sup𝑥∈ℝ |𝑓 ′(𝑥 )| en fonction de
𝑀0 et 𝑀2 . Soit 𝑥 ∈ ℝ, et ℎ > 0.
1. Appliquer la formule de Taylor-Lagrange à 𝑓 entre 𝑥 et 𝑥 + ℎ à l’ordre 2.
2. En déduire l’inégalité :
2𝑀0 ℎ𝑀2
|𝑓 ′(𝑥 )| ≤ +
ℎ 2
En particulier, si on choisit ℎ = 1, on obtient, pour tout 𝑥 ∈ ℝ :
𝑀
|𝑓 ′(𝑥 )| ≤ 2𝑀0 + 2
2
′ 𝑀2
Ce qui prouve que 𝑓 est bornée, avec 𝑀1 ≤ 2𝑀0 + 2 . On se propose de trouver une meilleure
majoration :
2𝑀0 ℎ𝑀2
3. Etudier la fonction ℎ → + sur ]0, +∞[.
ℎ 2
4. En déduire que 𝑀1 ≤ 2√𝑀0 𝑀2
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Soit 𝑓: [0,1] → ℝ de classe 𝐶 2 vérifiant 𝑓 (0) = 𝑓 ′(0) = 𝑓 ′ (1) = 0 et 𝑓 (1) = 1. Montrer qu’il existe
𝑐 ∈ [0,1] tel que |𝑓 ′′(𝑐 )| ≥ 4.
1 1
Indication, on pourra appliquer la formule de Taylor-Lagrange entre 0 et 2, puis entre 2 et 1.
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
Soit 𝑓: ℝ → ℝ une fonction de classe 𝐶 ∞ vérifiant la propriété suivante : il existe un polynôme de degré
impair tel que pour tout 𝑛 ≥ 0, pour tout 𝑥 ∈ ℝ,
|𝑓 (𝑛) (𝑥 )| ≤ |𝑃 (𝑥 )|
1. Montrer qu’il existe 𝑎 ∈ ℝ tel que 𝑓 (𝑛) (𝑎) = 0 pour tout 𝑛 ≥ 0.
2. En déduire que 𝑓 est identiquement nulle.
3. Le résultat subsiste-t-il si on suppose que 𝑃 est de degré pair ?
Allez à : Correction exercice 17

3
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Exercice 18.
Soit 𝑓: ℝ → ℝ de classe 𝐶 ∞ et 𝜆 > 0 vérifiant :
𝑓 (𝑛) (0) = 0, ∀𝑛 ≥ 0
{sup|𝑓 (𝑛) (𝑥 )| ≤ 𝜆𝑛 𝑛!

1 1
1. Montrer que 𝑓 = 0 sur l’intervalle ]− 𝜆 , 𝜆[.
2. Montrer que 𝑓 = 0 sur ℝ.
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 ∈ 𝐶 3 ([𝑎, 𝑏]).
𝑎+𝑏
1. Montrer qu’il existe 𝑐1 ∈ ] , 𝑏[ tel que :
2
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 (𝑐1 )
2 2 2 8 2 48
𝑎+𝑏
2. Montrer qu’il existe 𝑐2 ∈ ]𝑎, 2 [ tel que :
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
𝑓 (𝑎 ) = 𝑓 ( )− 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )− 𝑓 (𝑐2)
2 2 2 8 2 48
3. Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :
𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 (𝑎 ) + (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ ( )+ 𝑓 (𝑐 )
2 24
On utilisera bien sur les questions 1. et 2. et on pourra appliquer le théorème des valeurs intermédiaires à
𝑓 ′′′ .
Allez à : Correction exercice 19

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
1. Si 𝑓 est de classe 𝐶 2 sur [0, 𝑥] et de classe 𝐶 3 sur ]0, 𝑥[ on peut appliquer la formule de Taylor à l’ordre
3.
Il existe 𝑐 ∈]0, 𝑥[ tel que :
′( )
𝑥 2 ′′ 𝑥 3 (3)
( ) ( )
𝑓 𝑥 = 𝑓 0 + 𝑥𝑓 0 + 𝑓 0 + 𝑓 (𝑐) ( )
2 6
2. 𝑓 est 𝐶 +∞ sur ] − 1, +∞[ donc sur [0, 𝑥], on peut écrire la formule de Taylor-Lagrange à n’importe quel
ordre.
1 1 2
𝑓 (0) = 0, 𝑓 ′(𝑡) = 1+𝑡 ⇒ 𝑓 ′ (0) = 1, 𝑓 ′′(𝑡) = − (1+𝑡)2 ⇒ 𝑓 ′′(0) = −1 et 𝑓 (3)(𝑡) = (1+𝑡)3
Il existe 𝑐 ∈]0, 𝑥[.
𝑥2 𝑥3 2 𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 − + × = 𝑥 − +
2 6 (1 + 𝑐 )3 2 3(1 + 𝑐 )3
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1. Les dérivées de ch ⁡sont
ch′(𝑡) = sh(𝑡), ch′′(𝑡) = ch(𝑡), ch(3)(𝑡) = sh(𝑡), ch(4)(𝑡) = ch(𝑡) et ch(5) (𝑡) = sh(𝑡)
ch ⁡ est une fonction de classe 𝐶 5(et même 𝐶 ∞) sur ℝ donc sur [0, 𝑎]. Il existe 𝑐 ∈]0, 𝑎[ tel que :
𝑎2 𝑎3 𝑎4 𝑎5 𝑎2 𝑎4 𝑎5
ch(𝑎) = ch(0) + sh(0) 𝑎 + ch(0) + sh(0) + ch(0) ⁡+ sh(𝑐 ) = 1 + + + sh(𝑐 )
2! 3! 4 5! 2 24 120
2. D’après la question précédente
4
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

𝑎2 𝑎4 𝑎5
ch(𝑎) − 1 − − = sh(𝑐 )
2 24 120
Or sh ⁡est une fonction croissante sur [0, 𝑎], donc sh(0) < sh(𝑐 ) < sh⁡(𝑎)
Donc, puisque 𝑎 > 0 :
a5 𝑎5 𝑎5 𝑎2 𝑎4 𝑎5
( )
sh 0 < ( )
sh 𝑐 < ( ) ( )
sh 𝑎 ⇔ 0 < ch 𝑎 − 1 − − < sh(𝑎)
120 120 120 2 24 120
On a même des inégalités strictes.
1
3. On prend 𝑎 = 2.
1 2 1 4 1 5
1 ( ) ( ) ( ) 1
0 < ch ( ) − 1 − 2 − 2 < 2 sh ( )
2 2 24 120 2
1 2 1 4 1 2 1 4 1 5
(2) (2) 1 ( ) ( ) ( ) 1
⇔ 1+ + < ch ( ) < 1 + 2 + 2 + 2 sh ( )
2 24 2 2 24 120 2
2 4
1 1
(2) (2) 1 1 384 + 48 + 1 433
1+ + = 1+ + = =
2 24 8 384 384 384
Et
1 5
(2) 1 1
= =
120 32 × 120 3840
De plus
1
1 1 𝑒 ln(2) − 𝑒 − ln(2) 2 − 2 3
< ln(2) ⇒ sh ( ) < sh(ln(2)) = = = <1
2 2 2 2 4
Donc
433 1 433 1 1 433 1
< ch ( ) < + sh ( ) < +
384 2 384 3840 2 384 3840
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1. 𝑓 est 𝐶 ∞ sur ℝ+∗ donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange sur [4,5].
1 1 3 3 5 3 1
𝑓(𝑥 ) = 𝑥 −⁡2 ;⁡⁡⁡𝑓 ′ (𝑥 ) = − 𝑥 −⁡2 ;⁡⁡𝑓 ′′ (𝑥 ) = 𝑥 −⁡2 = × 5
2 4 4
𝑥2
1 1 1 1 1 1 1
𝑓 (4) = = ;⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑓 ′(4) = − × 3 = − × 3 = − ;⁡⁡
√4 2 2
42
2 2 16
Il existe 𝑐 ∈ ]4,5[ tel que :
(5 − 4)2 ′′
𝑓 (5) = 𝑓 (4) + (5 − 4)𝑓 ′(4) + 𝑓 (𝑐 )
2
Donc
1 1 1 1 3 1 7 3 1 7
= − + × × 5= + × 5>
√5 2 16 2 4 𝑐 2 16 8 𝑐 2 16
5 5 1 1
𝑐 > 4 ⇔ 𝑐 2 > 42 = 25 = 32 ⇔ 5 <
32
𝑐2
Donc
1 7 3 1 7 3 1 7 3
= + × 5< + × = +
√5 16 8 𝑐 2 16 8 32 16 256
On en déduit les encadrements
7 1 7 3
< < +
16 √5 16 256
5
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

7 1 3
Ce qui montre que 16 est une valeur approchée de à 256 près.
√5
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1.
1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 ⇒ 𝑓 (16) = (16)4 = (24 )4 = 2
1 3 1 3 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑥 −⁡4 ⇒ 𝑓 ′ (16) = × (24 )−4 = × 2−3 =
4 4 4 32
3 −⁡
7 3 −⁡
7
𝑓 ′′(𝑥 ) = − 𝑥 4 ⇒ 𝑓 ′′ (𝑐 ) = − 𝑐 4
16 16
Il existe 𝑐 ∈ ]16,17[ tel que
′( ′′ ( )
(17 − 16)2 1 1 3 −⁡7
( ) ( ) )(
𝑓 17 = 𝑓 16 + 𝑓 16 17 − 16 + 𝑓 𝑐 ) ⇔ 174 = 2 + − 𝑐 4
2! 32 32
2.
1 1 7 7 7 7
16 < 𝑐 < 17 ⇒ 2 < 𝑐 4 < 174 ⇒ 27 < 𝑐 4 < 174 ⇒ 17−⁡4 < 𝑐 −⁡4 < 2−7
3 3 7 3 7 3 3 7
⇒ − 2−7 < − 𝑐 −⁡4 < − × 17−⁡4 ⇒ − < − 𝑐 −⁡4 < 0
32 32 32 32 × 128 32
1 3 1 3 −⁡ 7 1
⇒2+ − <2+ − 𝑐 4 <2+
32 4096 32 32 32
8192 + 128 − 3 1 65
⇒ < 174 <
4096 32
8317 1 65
⇒ < 174 <
4096 32
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1. 𝑓 est 𝐶 1 sur [16,17] et deux fois dérivable sur ]16,17[ donc on peut appliquer la formule de Taylor-
Lagrange entre 16 et 17. Donc il existe 𝑐 ∈ ]16,17[ tel que :
1 1 1
𝑓 (𝑥 ) = = 𝑥 −⁡2 ⇒ 𝑓 (16) =
√𝑥 4
1 3 1 1 1 1 1 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = − 𝑥 −⁡2 = − × 3 ⇒ 𝑓 ′ (16) = − × 3 = − × 3 = −
2 2 2 2 4 128
𝑥2 162
3 5
𝑓 ′′(𝑥 ) = 𝑥 −⁡2
4
𝑓 ′′ (𝑐 )
𝑓 (17) = 𝑓 (16) + (17 − 16)𝑓 ′(16) + (17 − 16)
2
1 1 1 3 1 32 1 3 1 31 3 1
= − + × 5= − + × 5= + × 5
√17 4 128 8 𝑐 2 4 × 32 128 8 𝑐 2 128 8 𝑐 2
2. D’après 1.
1 31 1 31
> ⇔ − >0
√17 128 √17 128
Et
5 5 1 1 3 1 3 1 4 1
𝑐 > 16 ⇒ 𝑐 2 > 162 = 45 = 1024 ⇒ 5 < ⇒ × 5< × < × = 0,5 × 10−3
1024 8 8 1024 8 1000
𝑐2 𝑐2
= 5 × 10−4
Ce qui montre que
1 31 1 31
< + 5 × 10−4 ⇔ − < 5 × 10−4
√17 128 √17 128

6
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Finalement
1 31
−5 × 10−4 < 0 < − < 5 × 10−4
√17 128
31 1
est bien une valeur approchée de 17⁡ à 5 × 10−4 près.
128 √
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6. (Hors programme)


argth est une fonction de classe 𝐶 2 sur [0, 𝑥 ] et dérivable sur ]0, 𝑥 [, on peut appliquer la formule de
Taylor-Lagrange à l’ordre 3. Pour 𝑥 > 0
1 1+𝑡 1 1
𝑓 (𝑡) = 2 ln (1−𝑡) = 2 ln(1 + 𝑡) − 2 ln⁡(1 − 𝑡), d’où 𝑓 (0) = 0
1 1
Donc 𝑓 ′(𝑡) = 2 (1 + 𝑡)−1 + 2 (1 − 𝑡)−1 , d’où 𝑓 ′ (0) = 1
1 1
𝑓"(𝑡) = − 2 (1 + 𝑡)−2 + 2 (1 − 𝑡)−2 d’où 𝑓"(0) = 0
𝑓 (3) (𝑡) = (1 + 𝑡)−3 + (1 − 𝑡)−3 , d’où
1 1 (1+𝑐)3 +(1−𝑐)3 1+3𝑐+3𝑐 2 +𝑐3 +1−3𝑐+3𝑐 2 −𝑐3 1+3𝑐 2
𝑓 (3) (𝑐) = (1+𝑐)3 + (1−𝑐)3 = (1−𝑐 2 )3
= (1−𝑐2 )3
= 2 (1−𝑐2 )3
Il existe 𝑐 dans l’intervalle ]0, 𝑥 [ tel que :
𝑥 3 1 + 3𝑐 2 𝑥 3 1 + 3𝑐 2
argth(𝑥 ) = 𝑥 +
2 = 𝑥 +
6 (1 − 𝑐 2 )3 3 (1 − 𝑐 2 )3
0 < 𝑐 < 𝑥 donc 0 < 𝑐 2 < 𝑥 2 d’où 1 + 3𝑐 2 < 1 + 3𝑥 2
1 1 1 1
Et 0 < 1 − 𝑥 2 < 1 − 𝑐 2 < 1 entraine que 1 < 1−𝑐 2 < 1−𝑥2 et que donc 1 < (1−𝑐2 )3 < (1−𝑥2 )3
1+3𝑐 2 1+3𝑥 2
On en déduit que 0 < (1−𝑐 2 )3 < (1−𝑥2 )3
𝑥3 𝑥 3 1+3𝑐 2 𝑥 3 1+3𝑥 2
On multiplie ces inégalité par > 0, 0 < < , il ne reste qu’à ajouter 𝑥 à ces
3 3 (1−𝑐 2 )3 3 (1−𝑥 2 )3
inégalités pour conclure.
Si 𝑥 = 0 les égalités sont vérifiées trivialement.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 7.
𝑓 (𝑡) = sin(𝑡) ⇒ 𝑓 (0) = 0
𝑓 ′(𝑡) = cos(𝑡) ⇒ 𝑓 ′ (0) = 1
𝑓 ′′(𝑡) = −sin⁡(𝑡)
𝑓 est 𝐶 1 sur [0,10−2 ] et 𝐶 2 sur ]0,10−2 [ car 𝑓 est 𝐶 ∞ sur ℝ. Il existe 𝑐 ∈]0,10−2 [
(10−2 − 0)2
sin(10−2 ) = sin(0) + (10−2 − 0) cos(0) + (− sin(𝑐 )) ⇔ sin(10−2 )
2
10−4
= 10−2 − sin(𝑐 ) ⇔ sin(10−2 ) − 10−2 = −5 × 10−5 sin(𝑐 )
2
⇒ |sin(10−2 ) − 10−2 | = 5 × 10−5 |sin(𝑐 )| ⇒ |sin(10−2 ) − 10−2 | ≤ 5 × 10−5
Donc 10−2 est une valeur approchée de sin(10−2 ) à 5 × 10−5
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. Si 𝑓 est une application de classe 𝐶 𝑛 sur [𝑎, 𝑏] et de classe 𝐶 𝑛+1 sur ]𝑎, 𝑏[ alors il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel
que
(𝑏 − 𝑎)2 ′′ (𝑏 − 𝑎)𝑛 (𝑛) (𝑏 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 ( 𝑎 ) + (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ ( 𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) + ⋯ + 𝑓 (𝑎 ) + 𝑓 (𝑐 )
2! 𝑛! (𝑛 + 1)!
2.

7
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

1 1 1
𝑓 (𝑡) = 𝑡 −2 ⇒ 𝑓 (100) = =
√100 10
1 3 1 1 1 1 1 1 1
𝑓 ′(𝑡) = − 𝑡 −⁡2 = − × ⇒ 𝑓 ′(100) = − × =− × =−
2 2 𝑡√𝑡 2 100 × √100 2 1000 2000
1 3 5 3 1 3 1
𝑓 ′′(𝑡) = − × (− ) 𝑡 −⁡2 = × 2 ⇒ 𝑓 ′′ (𝑐 ) = × 2
2 2 4 𝑡 √𝑡 4 𝑐 √𝑐
Il existe 𝑐 ∈ ]100,101[
1 1 1 (101 − 100)2 3 1 1 1 3 1
= ( )
+ 101 − 100 × (− )+ × × 2 = − + × 2
√101 10 2000 2 4 𝑐 √𝑐 10 2000 8 𝑐 √𝑐
3.
1 1 1 3 1
| − + |= × 2
√101 10 2000 8 𝑐 √𝑐
1 3 1
100 < 𝑐 < 101 ⇔ 1002 √100 < 𝑐 2 √𝑐 < 1012 √101 ⇒ 105 < 𝑐 2 √𝑐 ⇒ < 10−5 ⇒ × 2
𝑐 2 √𝑐 8 𝑐 √𝑐
3 3 4
< × 10−5 < 5 × × 10−5 < 5 × × 10−5 = 5 × 10−6
8 40 40
Donc
1 1 1
| − + | < 5 × 10−5
√101 10 2000
−5 1
Une valeur approchée à 5 × 10 de 101 est

1 1 199
− = = 0,0995
10 2000 2000
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1. L’exponentielle est une fonction 𝐶 ∞ donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange avec un
reste à l’ordre 3. Il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑥 [ tel que :
𝑥2 𝑥3 𝑥2 𝑥3
𝑒 𝑥 = 𝑒 0 + 𝑥𝑒 0 + 𝑒 0 + 𝑒 𝑐 = 1 + 𝑥 + + 𝑒 𝑐
2! 3! 2 6
3 3
𝑥 𝑥
0 < 𝑒𝑐 < 𝑒 𝑥 ⇒ 0 < 𝑒𝑐 < 𝑒 𝑥
6 6
Car l’exponentielle est croissante et que 𝑥 > 0, par conséquent
𝑥2 𝑥2 𝑥3 𝑐 𝑥2 𝑥3 𝑥
1+𝑥+ < 1+𝑥+ + 𝑒 < 1+𝑥+ + 𝑒
2 2 6 2 6
Ce qui entraine que
𝑥2 𝑥2 𝑥3
1+𝑥+ < 𝑒𝑥 < 1 + 𝑥 + + 𝑒𝑥
2 2 6
Soit encore
𝑥2 𝑥3 𝑥
0 < 𝑒𝑥 − 1 − 𝑥 − < 𝑒
2 6
2. On pose 𝑥 = 0,1 = 10−1
0,1
1 1 10−3 0,1 10−3
0 < 𝑒 −1− − < 𝑒 < × 3 = 0,5 × 10−3 = 5 × 10−4
10 200 6 6
Donc
1 1
1+ + = 1 + 0,1 + 0,005 = 1,105
10 200
Est une valeur approchée de 𝑒 0,1 à 5 × 10−4 près.
Allez à : Exercice 9

8
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Correction exercice 10.


La formule de Taylor Lagrange pour la fonction ln ⁡entre 1 et 𝑡 > 1 dit qu’il existe 𝑐 ∈]1, 𝑡[⁡tel que

(𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2
ln(𝑡) = ln(1) + (𝑡 − 1) ln (1) + ln′′(𝑐) ⇔ ln(𝑡) = 𝑡 − 1 −
2 2𝑐 2
(𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1)2
1 1
1 < 𝑐 < 𝑡 ⇔ 1 < 𝑐2 < 𝑡2 ⇔ 2 < 2 < 1 ⇔ < <
𝑡 𝑐 2𝑡 2 2𝑐 2 2
(𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1) 2 (𝑡 − 1)2
⇔− <− < − ⇔ 𝑡 − 1 − < 𝑡 − 1 − < 𝑡 − 1 −
2 2𝑐 2 2𝑡 2 2 2𝑐 2 2𝑡 2
(𝑡 − 1)2 (𝑡 − 1)2
⇔𝑡−1− < ln(𝑡) < 𝑡 − 1 −
2 2𝑡 2
(𝑡−1)2
Comme 𝑡 − 1 − < 𝑡 − 1, on a bien
2𝑡 2
(𝑡 − 1)2
𝑡−1− < ln(𝑡) < 𝑡 − 1
2
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. Si 𝑓 est une application de classe 𝐶 𝑛 sur [𝑎, 𝑏] et de classe 𝐶 𝑛+1 sur ]𝑎, 𝑏[ alors il existe 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel
que
(𝑏 − 𝑎)2 ′′ (𝑏 − 𝑎)𝑛 (𝑛) (𝑏 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 (𝑎 ) + (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ (𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) + ⋯ + 𝑓 (𝑎 ) + 𝑓 (𝑐 )
2! 𝑛! (𝑛 + 1)!
2.
1
𝑓 ′ (𝑡 ) = = (1 + 𝑡)−1
1+𝑡
1
𝑓 ′′(𝑡) = −(1 + 𝑡)−2 = −
(1 + 𝑡 )2
2
𝑓 ′′′(𝑡) = −(−2)(1 + 𝑡)−3 =
(1 + 𝑡 )3
6
𝑓 (4)(𝑡) = 2(−3)(1 + 𝑡)−4 = −
(1 + 𝑡 )4
Remarque :
𝑢 ′
Il est très maladroit de dériver ces fonctions comme des quotients et donc d’utiliser la formule (𝑣 ) , il
est bien préférable de s’apercevoir que ces fonctions sont de la forme 𝑢𝛼 et que leur dérivée sont de la
forme 𝛼𝑢𝛼−1 𝑢′.
3. On va utiliser la formule avec 𝑎 = 0, 𝑏 = 1 et 𝑛 = 3 (donc le reste est à l’ordre 4)
Il existe 𝑐 ∈ ]0,1[

(1 − 0)2 ′′ (1 − 0)3 ′′′ (1 − 0)4 (4)
𝑓 (1) = 𝑓 (0) + (1 − 0)𝑓 (0) + 𝑓 (1) + 𝑓 (0) + 𝑓 (𝑐 )
2! 3! 4!
1 1 1 6 1 1 1 1
ln(2) = ln(1) + 1 + × (−1) + × 2 + × (− )= 1− + − ×
2! 3! 4! (1 + 𝑐 ) 4 2 3 4 (1 + 𝑐 )4
6−3+2 1 1 5 1 1
= − × = − ×
6 4 (1 + 𝑐 ) 4 6 4 (1 + 𝑐 )4
1 1 1 1
0 < 𝑐 < 1 ⇒ 1 < 1 + 𝑐 < 2 ⇒ 1 < (1 + 𝑐 )4 < 24 = 16 ⇒ < < 1 ⇒ <
16 (1 + 𝑐 )4 64 4(1 + 𝑐 )4
1
<
4
1 1 1 5 1 5 1 5 1
⇒− <− <− ⇒ − < − < −
4 (1 + 𝑐 ) 4 64 6 4 6 (1 + 𝑐 ) 4 6 64
10 − 3 5 × 32 3 7 157
⇒ < ln(2) < − ⇒ < ln(2) <
12 6 × 32 64 × 3 12 192
9
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. cos ⁡est 𝐶 ∞ sur ℝ donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à n’importe quel ordre et sur
n’importe quel intervalle, on va l’appliquer entre 0 et 𝑎 > 0 avec un reste à l’ordre 5. On pose 𝑓(𝑡) =
cos(𝑡)
Il existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑎[ tel que :

𝑎2 ′′ 𝑎3 (3) 𝑎4 (4) 𝑎5 (5)
𝑓 (𝑎) = 𝑓(0) + 𝑎𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (𝑐 )
2! 3! 4! 5!
𝑓 (0) = cos(0) = 1
𝑓 ′ (𝑡) = − sin(𝑡) ⇒ 𝑓 ′(0) = 0
𝑓 ′′(𝑡) = − cos(𝑡) ⇒ 𝑓 ′′ (0) = −1
𝑓 (3) (0) = sin(𝑡) ⇒ 𝑓 (3) (0) = 0
𝑓 (4) (𝑡) = cos(𝑡) ⇒ 𝑓 (4) (0) = 1
𝑓 (5) (𝑡) = − sin(𝑡)
𝑎2 𝑎4 𝑎5
cos(𝑎) = 1 − + − sin(𝑐 )
2! 4! 5!
Ce qui entraine que
𝑎2 𝑎4 𝑎5
cos(𝑎) − 1 + − = − sin(𝑐 )
2! 4! 5!
Maintenant on peut prendre la valeur absolue puis majorer la valeur absolu du sinus par 1.
𝑎2 𝑎4 𝑎5 𝑎5 𝑎5
|cos(𝑎) − 1 + − | = |− sin(𝑐 )| = |sin(𝑐 )| ≤
2! 4! 5! 5! 5!
1
2. On prend bien sur 𝑎 = 2
1 2 1 4 1 5 1 5 1 2 1 4 1 5
1 ( ) ( ) ( ) ( ) 1 ( ) ( ) ( )
|cos ( ) − 1 + 2 − 2 | ≤ 2 ⇔ − 2 ≤ cos ( ) − 1 + 2 − 2 ≤ 2
2 2! 4! 5! 5! 2 2! 4! 5!

1 2 1 4 1 5 1 2 1 4 1 5
(2) (2) (2) ( ) ( ) (
1 2 2 2)
⇔ 1− + − ≤ cos ( ) ≤ 1 − + +
2! 4! 5! 2 2! 4! 5!
Il reste à simplifier les fractions
1 2 1 4
( ) ( ) 1 1 384 − 48 + 1 337
1− 2 + 2 =1− + = =
2! 4! 8 16 × 24 384 384
1 5
(2) 1 1
= =
5! 32 × 120 3840

337 1 1 337 1
− ≤ cos ( ) ≤ +
384 3840 2 384 3840
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


Soit 𝑥 > 0
1 1
𝑓 (𝑡 ) = 3 = (1 + 𝑡)−⁡3
√1 + 𝑡

Pour 𝑡 > −1 cette fonction est 𝐶 donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à n’importe
quel ordre et sur n’importe quel intervalle, on va l’appliquer entre 0 et 𝑥 > 0 avec un reste à l’ordre 3. Il
existe 𝑐 ∈ ]0, 𝑥 [ tel que :
10
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

′(
𝑥 2 ′′ 𝑥 3 (3)
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (0) + 𝑥𝑓 0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (𝑐 )
2! 3!
1 1
𝑓 (𝑡 ) = 3 = (1 + 𝑡)−⁡3 ⇒ 𝑓 (0) = 1
√ 1 + 𝑡
1 4 1
𝑓 ′ (𝑡) = (− ) (1 + 𝑡)−3 ⇒ 𝑓 ′(0) = −
3 3
1 4 7 1 4 4
𝑓 ′′(𝑡) = (− ) (− ) (1 + 𝑡)−3 ⇒ 𝑓 ′′(0) = (− ) (− ) =
3 3 3 3 9
1 4 7 10 1 4 7 10
𝑓 (3) (𝑡) = (− ) (− ) (− ) (1 + 𝑡)−⁡ 3 ⇒ 𝑓 (3) (𝑐 ) = (− ) (− ) (− ) (1 + 𝑐 )−⁡ 3
3 3 3 3 3 3
28 10
= − (1 + 𝑐 )−⁡ 3
27
−⁡
1 1 4 𝑥 2 𝑥 3 28 −⁡
10 𝑥 2𝑥 2 14𝑥 3 10
(1 + 𝑡 ) = 1 − 𝑥 + × − ×
3 (1 + 𝑐 ) 3 = 1− + − (1 + 𝑐 )−⁡ 3
3 9 2 6 27 3 9 81
10 10 10 10
0 < 𝑐 < 𝑥 ⇒ 1 < 1 + 𝑐 < 1 + 𝑥 ⇒ 1 < (1 + 𝑐 ) 3 < (1 + 𝑥 ) 3 ⇒ (1 + 𝑥 )−⁡ 3 < (1 + 𝑐 )−⁡ 3 < 1
14𝑥 3 10 14𝑥 3 10 14𝑥 3
⇒− (1 + 𝑥 )−⁡ 3 > − (1 + 𝑐 )−⁡ 3 > −
81 81 81
2 3 2 3
𝑥 2𝑥 14𝑥 −⁡
10 𝑥 2𝑥 14𝑥 −⁡
10 𝑥 2𝑥 2 14𝑥 3
⇒1− + − (1 + 𝑥 ) 3 > 1− + − (1 + 𝑐 ) 3 > 1− + −
3 9 81 3 9 81 3 9 81
𝑥 2𝑥 2 14𝑥 3 10 1 𝑥 2𝑥 2
14𝑥 3
⇒1− + − (1 + 𝑥 )−⁡ 3 > 3 > 1− + −
3 9 81 √1 + 𝑥 3 9 81
2 3 2 3
𝑥 2𝑥 14𝑥 1 𝑥 2𝑥 14𝑥 10 𝑥 2𝑥 2
⇒1− + − <3 < 1− + − (1 + 𝑥 )−⁡ 3 < 1 − +
3 9 81 √1 + 𝑥 3 9 81 3 9
Car
14𝑥 3 10
− (1 + 𝑥 )−⁡ 3 < 0
81
Si 𝑥 = 0 alors les trois termes de ces inégalités sont nuls et dans ce cas il y a égalité. Pour tout 𝑥 ≥ 0
𝑥 2𝑥 2 14𝑥 3 1 𝑥 2𝑥 2
1− + − ≤3 ≤1− +
3 9 81 √1 + 𝑥 3 9
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


𝑓: 𝑡 → 𝑒 𝑡 ⁡est 𝐶 ∞ sur ℝ donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à n’importe quel ordre et
sur n’importe quel intervalle, on va l’appliquer entre 0 et 1 > 0 avec un reste à l’ordre 9.
Il existe 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que :
(1 − 0)2 ′′ (1 − 0)3 (3) (1 − 0)4 (4)
𝑓 (1) = 𝑓 (0) + (1 − 0)𝑓 ′(0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0)
2! 3! 4!
(1 − 0)5 (5) (1 − 0)6 (6) (1 − 0)7 (7) (1 − 0)8 (8)
+ 𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑓 (0)
5! 6! 7! 8!
(1 − 0)9 (9)
+ 𝑓 (𝑐 )
9!
Or pour tout 𝑘 ≥ 0, 𝑓 (𝑘) (𝑡) = 𝑒 𝑡 donc 𝑓 (𝑘) (0) = 1, on a donc
1 1 1 1 1 1 1 1
𝑒 = 1 + 1 + + + + + + + + 𝑒𝑐
2! 3! 4! 5! 6! 7! 8! 9!
Ce qui entraine que
1 1 1 1 1 1 1 1
𝑒 − (1 + 1 + + + + + + + ) = 𝑒 𝑐
2! 3! 4! 5! 6! 7! 8! 9!
Puis on prend la valeur absolue et on majore 𝑒 𝑐 par 𝑒 1 = 𝑒, puis 𝑒 par 3
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3
|𝑒 − (1 + 1 + + + + + + + )| = | 𝑒 𝑐 | = 𝑒 𝑐 < 𝑒 <
2! 3! 4! 5! 6! 7! 8! 9! 9! 9! 9!
11
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

3 3 1 1 1 1
= = = × ×
9! 2 × 3 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 2 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 2 × 5 4 × 6 7 × 8 × 9
1 1 1 1 5 1 5 5
< × × = × × = 10−3 × = 10−3 ×
10 20 7 × 8 × 9 10 100 7 × 8 × 9 7×8×9 504
5 1
< 10−3 × = 10−3 × = 10−5
500 100
Par conséquent
1 1 1 1 1 1 1
1+1+ + + + + + +
2! 3! 4! 5! 6! 7! 8!
−5
Est une valeur approchée de 𝑒 à 10 près.
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1. 𝑓 est de classe 𝐶 2 sur ℝ, on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange avec un reste à l’ordre 2.
Il existe 𝑐 ∈ ]𝑥, 𝑥 + ℎ[ tel que :
(𝑥 + ℎ − 𝑥 )2 ′′
𝑓 (𝑥 + ℎ ) = 𝑓 (𝑥 ) + (𝑥 + ℎ − 𝑥 )𝑓 ′ (𝑥 ) + 𝑓 (𝑐 ) ⇔ 𝑓 (𝑥 + ℎ )
2!

ℎ2 ′′
= 𝑓(𝑥 ) + ℎ𝑓 (𝑥 ) + 𝑓 (𝑐 )
2!
2. D’après 1. :
ℎ2 ′′ 1 ℎ2
𝑓 (𝑥 + ℎ) = 𝑓 (𝑥 ) + ℎ𝑓 ′ (𝑥 ) + 𝑓 (𝑐 ) ⇔ 𝑓 ′(𝑥 ) = (𝑓(𝑥 + ℎ) − 𝑓(𝑥 ) − 𝑓 ′′(𝑐 ))
2! ℎ 2
2
ℎ2 ℎ ′′
|𝑓(𝑥 + ℎ) − 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ′′ (𝑐 )| |𝑓(𝑥 + ℎ) + (−𝑓(𝑥)) + (− 2 𝑓 (𝑐 ))|
2
⇒ |𝑓 ′(𝑥 )| = =
ℎ ℎ
ℎ2 ′′ 2
|𝑓 (𝑥 + ℎ)| + |−𝑓(𝑥 )| + |− 𝑓 (𝑐 )| |𝑓 (𝑥 + ℎ)| + |𝑓(𝑥 )| + ℎ |𝑓 ′′ (𝑐 )|
2 2
≤ =
ℎ ℎ
ℎ2
𝑀0 + 𝑀0 + 2 𝑀2 2𝑀0 ℎ𝑀2
≤ = +
ℎ ℎ 2
Franchement j’ai fait des chichis parce que l’on peut très bien écrire directement que :
ℎ2 ℎ2
|𝑓(𝑥 + ℎ) − 𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 ′′ (𝑐 )| ≤ |𝑓 (𝑥 + ℎ)| + |𝑓 (𝑥 )| + |𝑓 ′′(𝑐 )|
2 2
On rappelle l’inégalité triangulaire
| 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 | ≤ |𝐴 | + |𝐵 | + | 𝐶 |
On rappelle que l’inégalité suivante est en générale très fausse
|𝐴 − 𝐵 | ≤ |𝐴 | − |𝐵 |
Et puisqu’on est dedans rappelons que
||𝐴| − |𝐵|| ≤ |𝐴 − 𝐵|
2𝑀0 ℎ𝑀2
3. Posons 𝑔(ℎ) = + , pour ℎ > 0.
ℎ 2

′(
2𝑀0 𝑀2 −4𝑀0 + ℎ2 𝑀2 𝑀2 2 4𝑀0 𝑀2 𝑀0 𝑀0
𝑔 ℎ) = − + = = (ℎ − ) = (ℎ − 2√ ) (ℎ + 2√ )
ℎ2 2 2ℎ2 2ℎ2 𝑀2 2ℎ2 𝑀2 𝑀2

Cette dérivée s’annule pour


𝑀0
ℎ0 = 2√
𝑀2
Elle négative pour

12
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

0 < ℎ < ℎ0
Et positive pour
ℎ > ℎ0
Elle admet un minimum en ℎ0
𝑀
2𝑀0 ℎ0 𝑀2 2𝑀0 2√𝑀0 𝑀2
2
𝑔(ℎ0 ) = + = + = √𝑀0 𝑀2 + √𝑀0 𝑀2 = 2√𝑀0 𝑀2
ℎ0 2 𝑀0 2
2√𝑀
2
On déduit de cela que pour tout ℎ
𝑔(ℎ) ≤ 2√𝑀0 𝑀2

Or |𝑓 (𝑥 )| ≤ 𝑔(ℎ) donc pour tout 𝑥
|𝑓 ′ (𝑥 )| ≤ 2√𝑀0 𝑀2
Par conséquent
𝑀1 = sup|𝑓 ′ (𝑥 )| ≤ 2√𝑀0 𝑀2
𝑥∈ℝ
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


𝑓 est de classe 𝐶 2 sur ℝ, on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange avec un reste à l’ordre 2 entre
1
0 et 2
Il existe 𝑐1 ∈ ]0, ℎ[ tel que :
2
1
1 1 ( − 0)
𝑓 ( ) = 𝑓(0) + ( − 0) 𝑓 ′(0) + 2 𝑓 ′′(𝑐1)
2 2 2!
Ce qui équivaut à
1 1
𝑓 ( ) = 𝑓 ′′(𝑐1)
2 8
2
𝑓 est de classe 𝐶 sur ℝ, on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange avec un reste à l’ordre 2 entre
1
et 1
2
1
Il existe 𝑐2 ∈ ]2 , 1[ tel que :
2
1
1 1 (2 − 1)
𝑓 ( ) = 𝑓 (1) + ( − 1) 𝑓 ′ (1) + 𝑓 ′′(𝑐2 )
2 2 2!
1
On rappelle que la formule « marche » aussi si 𝑏 = 2 < 𝑎 = 1
Ce qui équivaut à
1 1
𝑓 ( ) = 1 + 𝑓 ′′ (𝑐2 )
2 8
On en déduit que
1 ′′ 1
𝑓 (𝑐1) = 1 + 𝑓 ′′(𝑐2 )
8 8
D’où
𝑓 ′′(𝑐1) − 𝑓 ′′ (𝑐2) = 8
Si −4 < 𝑓 ′′ (𝑐1 ) < 4 ⇔ |𝑓 ′′ (𝑐1)| < 4 et −4 < 𝑓 ′′(𝑐2 ) < 4 ⇔ |𝑓 ′′(𝑐2 )| < 4 alors −4 < −𝑓(𝑐2 ) < 4 et
−8 < 𝑓 ′′ (𝑐1 ) − 𝑓 ′′(𝑐2 ) < 8, l’inégalité de droite contredit 𝑓 ′′(𝑐1 ) − 𝑓 ′′(𝑐2 ) = 8, par conséquent soit
|𝑓 ′′(𝑐1 )| ≥ 4, soit |𝑓 ′′ (𝑐2)| ≥ 4, il existe bien une valeur 𝑐 ∈ ]0,1[ tel que |𝑓 ′′(𝑐 )| ≥ 4.
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.

13
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

1. 𝑃 est un polynôme de degré impair donc 𝑃 admet une racine réelle (c’est une conséquent quasi-évidente
du théorème des valeurs intermédiaire puisque les limites en ±∞ d’un polynôme sont ±∞ et que les
polynômes sont des fonctions continues), appelons 𝑎 cette racine
|𝑓 (𝑛) (𝑎)| ≤ |𝑃 (𝑎)| = 0
2. On applique la formule de Taylor-Lagrange, avec reste à l’ordre 𝑛 + 1, sur ]𝑎, 𝑥 [ ou ]𝑥, 𝑎[, selon que
𝑎 < 𝑥 ou que 𝑥 < 𝑎, intervalle que l’on nomme 𝐼, il existe 𝑐 ∈ 𝐼 tel que
′( )
(𝑥 − 𝑎)2 ′′ (𝑥 − 𝑎)𝑛 (𝑛) (𝑥 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
( ) ( ) (
𝑓 𝑥 = 𝑓 𝑎 + 𝑥−𝑎 𝑓 𝑎 + ) ( )
𝑓 𝑎 + ⋯+ 𝑓 ( )
𝑎 + 𝑓 (𝑐 )
2! 𝑛! (𝑛 + 1)!
(𝑥 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
= 𝑓 (𝑐 )
(𝑛 + 1)!
Donc
|𝑥 − 𝑎|𝑛+1 (𝑛+1) |𝑥 − 𝑎|𝑛+1
|𝑓 (𝑥 )| = |𝑓 (𝑐 )| ≤ |𝑃(𝑐 )|
(𝑛 + 1)! (𝑛 + 1)!
L’inégalité vient de l’hypothèse de l’énoncé. Puis comme 𝑃 est une fonction continue sur un intervalle
fermé borné, il existe 𝑀 tel que pour tout 𝑐 ∈ 𝐼, |𝑃 (𝑥 )| ≤ 𝑀, par conséquent
|𝑥 − 𝑎|𝑛+1
|𝑓 (𝑥 )| ≤ 𝑀
(𝑛 + 1)!
|𝑥−𝑎|𝑛+1
Et enfin on fait tendre 𝑛 vers l’infini, comme 𝑀 ne dépend pas de 𝑛, (𝑛+1)!
𝑀 tend vers 0, on en déduit
que 𝑓(𝑥 ) = 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
3. Non, il suffit de prendre une fonction à dérivée bornée comme 𝑓 = cos ⁡, les dérivées successives de
cette fonction sont ± cos ⁡et ± sin ⁡ donc
|𝑓 (𝑛) (𝑥 )| ≤ 1
1 étant le polynôme constant égal à 1 (il s’agit donc d’un polynôme de degré pair), et pourtant 𝑓 ≠ 0.
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. On applique la formule de Taylor-Lagrange, avec reste à l’ordre 𝑛, sur ]0, 𝑥 [ ou ]𝑥, 0[, selon que 0 < 𝑥
ou que 𝑥 < 0, intervalle que l’on nomme 𝐼, il existe 𝑐 ∈ 𝐼 tel que
′( )
𝑥 2 ′′ 𝑥 𝑛−1 (𝑛)( ) 𝑥 𝑛 (𝑛+1) 𝑥 𝑛 (𝑛)
( ) ( )
𝑓 𝑥 = 𝑓 0 + 𝑥𝑓 0 + 𝑓 0 + ⋯ + ( ) 𝑓 0 + 𝑓 ( )
𝑐 = 𝑓 (𝑐 )
2! (𝑛 − 1)! 𝑛! 𝑛!
1 1 1
On prend 𝑥 ∈ ]− 𝜆 , 𝜆[ ⇔ |𝑥 | < 𝜆
𝑥 𝑛 (𝑛) |𝑥 |𝑛 (𝑛) |𝑥 | 𝑛
|𝑓(𝑥)| = | 𝑓 (𝑐 )| = |𝑓 (𝑐 )| ≤ sup|𝑓 (𝑛)(𝑥 )| ≤ (𝜆|𝑥 |)𝑛
𝑛! 𝑛! 𝑛! ℝ
Comme 𝜆|𝑥 | ∈ ]0,1[,
lim (𝜆|𝑥 |)𝑛 = 0
𝑛→+∞
Cela montre que 𝑓(𝑥 ) = 0 pour tout 𝑥 ≠ 0. Comme 𝑓 (0) = 𝑓 la première condition entraine que
𝑓 (0) = 0. On aurait peut conclure aussi en invoquant la continuité de 𝑓 en 0.
2. Soit
1
𝑔(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 + )
2𝜆
1
𝑔(𝑛)(𝑥 ) = 𝑓 (𝑛) (𝑥 + )
2𝜆
C’est évident, il faut quand même noter que la dérivée de 𝑔 est la dérivée composée de 𝑓 avec la
1 1
fonction 𝑥 → 𝑥 + 2𝜆, dont la dérivée est 1, et que donc que 𝑔′ (𝑥 ) = 𝑓 ′ (𝑥 + 2𝜆) × 1, les dérivées
suivantes s’en déduisent par une récurrence bien évidente.
Reprenons

14
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

1
𝑔(𝑛)(0) = 𝑓 (𝑛) (
)=0
2𝜆
1 1 1 1 1
Car 2𝜆 ∈ ]− 𝜆 , 𝜆[, en utilisant la question 1°) pour 𝑔 (au lieu de 𝑓) 𝑔 = 0 sur ]− 𝜆 , 𝜆[, comme
1 1 1 1 3
− <𝑥< ⇔− <𝑥+ <
𝜆 𝜆 2𝜆 2𝜆 2𝜆
1 3 1 3
On en déduit que 𝑓 = 0 sur ]− , [, et donc sur ]− , [, ce qui signifie que l’on a « agrandi »
2𝜆 2𝜆 𝜆 2𝜆
1
l’intervalle où 𝑓 est nulle de 2𝜆 à droite. Cela doit vous convaincre qu’en recommençant on pourra
agrandir l’intervalle autant qu’on le souhaite à droite, et évidemment on peut faire pareil à gauche. Pour
cela considérons les fonctions
𝑝
𝑔𝑝 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 + ) , 𝑝 ∈ ℕ
2𝜆
Et faisons un raisonnement par récurrence
1 𝑝+2
𝐻𝑝 : ∀𝑥 ∈ ]− , [ , 𝑓 (𝑥 ) = 0
𝜆 2𝜆
𝐻0 est vraie c’est le 1°), 𝐻1 , c’est ce que nous venons de montrer.
Montrons que pour 𝑝 ≥ 0, 𝐻𝑝 ⇒ 𝐻𝑝+1
Comme ci-dessus
(𝑛) 𝑝+1
𝑔𝑝+1 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑛) (𝑥 + )
2𝜆
Par conséquence
(𝑛) 𝑝+1
𝑔𝑝+1 (0) = 𝑓 (𝑛) ( )=0
2𝜆
𝑝+1 1 𝑝+2
Car 2𝜆 ∈ ]− 𝜆 , 2𝜆 [ et d’après l’hypothèse de récurrence.
En utilisant le 1°) pour la fonction 𝑔𝑝+1 au lieu de la fonction 𝑓
1 1
∀𝑥 ∈ ]− , [ , 𝑔𝑝+1 (𝑥 ) = 0
𝜆 𝜆
Ce qui entraine que
1 1 𝑝+1
∀𝑥 ∈ ]− , [ , 𝑓 (𝑥 + )=0
𝜆 𝜆 2𝜆
1 1 1 𝑝+1 𝑝+1 1 𝑝+1 𝑝−1 𝑝+1 𝑝+3
− <𝑥< ⇔− + <𝑥+ < + ⇔ <𝑥+ <
𝜆 𝜆 𝜆 2𝜆 2𝜆 𝜆 2𝜆 2𝜆 2𝜆 2𝜆
𝑝−1 𝑝+3 1 𝑝+2
On en déduit que 𝑓 est nulle sur ] 2𝜆 , 2𝜆 [, comme 𝑓 était déjà nulle sur ]− 𝜆 , 2𝜆 [, 𝑓 est nulle sur
1 𝑝+3
]− , [
𝜆 2𝜆
C’est bien la proposition 𝐻𝑝+1 .
Ceci étant vraie pour tout 𝑝 on en déduit que 𝑓 est nulle sur
1
]− , +∞[
𝜆
1
Par un raisonnement analogue on en déduit que 𝑓 est nulle sur ]−∞, 𝜆[ et donc sur ℝ.
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


1.
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
𝑓 est 𝐶 2 sur [ , 𝑏] et 𝐶 3 sur ] , 𝑏[, on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange sur [ , 𝑏]
2 2 2

15
Formule de Taylor-Lagrange Pascal Lainé

𝑎+𝑏 2 𝑎+𝑏 3
)(𝑏 − (𝑏 −
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 ′ 𝑎+𝑏 2 𝑎+𝑏 2 ) ′′′ ( )
𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 ( ) + (𝑏 − )𝑓 ( )+ 𝑓 ′′ ( )+ 𝑓 𝑐1
2 2 2 2! 2 3!
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
= 𝑓( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 (𝑐1 )
2 2 2 8 2 48
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
2. 𝑓 est 𝐶 2 sur [𝑎, 2 ] et 𝐶 3 sur ]𝑎, 2 [, on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange sur [𝑎, 2 ]
𝑎+𝑏 2 𝑎+𝑏 3
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 ′ 𝑎+𝑏 (𝑎 − 2 ) 𝑎+𝑏 (𝑎 − 2 )
𝑓 (𝑎 ) = 𝑓 ( ) + (𝑎 − )𝑓 ( )+ 𝑓 ′′ ( )+ 𝑓 ′′′ (𝑐2)
2 2 2 2! 2 3!
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏 ′ 𝑎+𝑏 (𝑎 − 𝑏)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑎 − 𝑏)3 ′′′
= 𝑓( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 (𝑐2 )
2 2 2 8 2 48
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
= 𝑓( )− 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )− 𝑓 (𝑐2 )
2 2 2 8 2 48
3.
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 )
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
= (𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )+ 𝑓 (𝑐1))
2 2 2 8 2 48
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎 ′ 𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)2 ′′ 𝑎 + 𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
− (𝑓 ( )− 𝑓 ( )+ 𝑓 ( )− 𝑓 (𝑐2))
2 2 2 8 2 48

′(
𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
= (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 )+ (𝑓 (𝑐1 ) + 𝑓 ′′′(𝑐2 ))
2 48
𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 𝑓 ′′′(𝑐1) + 𝑓 ′′′ (𝑐2 )
= (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ ( )+ ×
2 24 2
𝑓′′′ (𝑐1 )+𝑓′′′ (𝑐2) 𝑓′′′ (𝑐1 )+𝑓′′′ (𝑐2)
est le milieu de 𝑓 ′′′(𝑐1 ) et de 𝑓 ′′′(𝑐2 ) donc est compris entre 𝑓 ′′′(𝑐1 ) et
2 2
𝑓 ′′′ (𝑐2), autrement dit
Si 𝑓 ′′′ (𝑐1 ) < 𝑓 ′′′(𝑐2 )
𝑓 ′′′ (𝑐1) + 𝑓 ′′′ (𝑐2)
∈ ]𝑓 ′′′ (𝑐1), 𝑓 ′′′ (𝑐2)[
2
Et si 𝑓 ′′′ (𝑐2 ) < 𝑓 ′′′ (𝑐1 )
𝑓 ′′′ (𝑐1) + 𝑓 ′′′ (𝑐2)
∈ ]𝑓 ′′′ (𝑐2 ), 𝑓 ′′′ (𝑐1)[
2
Comme 𝑓 ′′′ est continue sur [𝑎, 𝑏] donc sur [𝑐1, 𝑐2 ], d’après le théorème des valeurs intermédiaire il existe
𝑐 ∈ [𝑐1 , 𝑐2 ] tel que
𝑓 ′′′(𝑐1 ) + 𝑓 ′′′(𝑐2 )
= 𝑓 ′′′ (𝑐 )
2
Par conséquent
𝑎+𝑏 (𝑏 − 𝑎)3 ′′′
𝑓 (𝑏 ) − 𝑓 (𝑎 ) = (𝑏 − 𝑎 ) 𝑓 ′ ( )+ 𝑓 (𝑐 )
2 24
Je n’ai pas traité le cas où 𝑓 ′′′ (𝑐1) = 𝑓 ′′′(𝑐2 ), mais dans ce cas 𝑐 = 𝑐1 ou 𝑐 = 𝑐2 convient de manière
évidente.
Allez à : Exercice 19

16
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Exercice 1.
Déterminer le développement limité en 0 à l’ordre 𝑛 des fonctions suivantes :
𝑒𝑥
1. 𝑓(𝑥 ) = (1+𝑥)3 𝑛 = 2
sin(𝑥)
2. 𝑔(𝑥 ) = 1+ln(1+𝑥) 𝑛 = 3
sh(𝑥)
3. ℎ(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑛 = 1
4. 𝑖(𝑥 ) = sin(𝑥 2 ) 𝑛 = 6
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
1
1. Ecrire le développement limité de 1+𝑥 au voisinage de 0, à l’ordre 3.
1
2. En déduire le développement limité de 1+𝑒𝑥 au voisinage de 0, à l’ordre 3.
𝑥
3. Soit 𝑓 (𝑥 ) = 1 . En utilisant ce qui précède, déterminer l’asymptote au graphe de 𝑓 pour 𝑥 → +∞.
1+𝑒 𝑥
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 6, au voisinage de 0, de :
𝑓(𝑥 ) = ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 )
2. Déterminer le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de 0, de :
𝑒𝑥
𝑓 (𝑥 ) =
cos(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Soient 𝑢, 𝑣 et 𝑓 définies par :
1
𝑢(𝑥 ) = (𝑥 3 + 𝑥 2 + 𝑥 + 1)3 , 𝑣(𝑥 ) = √𝑥 2 + 𝑥 + 1
1
𝑓 (𝑥 ) = (𝑥 3 + 𝑥 2 + 𝑥 + 1)3 − √𝑥 2 + 𝑥 + 1
1. Donner le développement limité de 𝑢, 𝑣 et 𝑓 au voisinage de 0 à l’ordre 2.
2. En déduire l’équation d’une droite asymptote au graphe de 𝑓 en +∞.
3. En déduire l’équation d’une droite asymptote au graphe de 𝑓 en −∞ et positionner 𝑓 par rapport à
cette asymptote.
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Soit 𝑓 la fonction pour tout 𝑥 ∈ ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = √1 + 𝑥 + 𝑥 2
1. Déterminer le développement limité de 𝑓, à l’ordre 2 au voisinage de 0.
2. En déduire l’équation de la tangente au point d’abscisse 𝑥 = 0 et la position de la tangente par rapport à
la courbe.
3. Déterminer une équation de l’asymptote en +∞ ainsi que la position de cette asymptote par rapport à la
courbe.
Allez à : Correction exercice 5

1
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Exercice 6.

Soit 𝑓 l’application de 𝑈 =] − 1,1[∪]1, +∞[ dans ℝ, définie pour tout 𝑥 ∈ 𝑈 par :


1+𝑥
𝑓 (𝑥 ) = (𝑥 2 − 1) ln | |
1−𝑥
1. Donner le développement limité de 𝑓, à l’ordre 3, dans un voisinage de 0.
En déduire que le graphe de 𝑓 admet une tangente (𝑇) au point d’abscisse 0. Donner une équation
cartésienne de (𝑇) et préciser la position du graphe par rapport à (𝑇).
2. En utilisant un développement asymptotique de 𝑓 en +∞, démontrer que le graphe de 𝑓 admet une
asymptote (𝐴).
Donner une équation cartésienne de (𝐴) et préciser la position du graphe de 𝑓 par rapport à (𝐴).
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
1. Soit 𝑓 la fonction définie pour tout 𝑥 ∈ ℝ par
𝑓(𝑥 ) = arctan(𝑥 )
En calculant le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de 0 de la fonction dérivée 𝑓′, en déduire
le développement limité de 𝑓 à l’ordre 5.
2. Calculer le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de 0 de la fonction 𝑔 définie par
arctan(𝑥 ) − 𝑥
𝑔 (𝑥 ) =
sin(𝑥 ) − 𝑥
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Déterminer le développement limité à l’ordre 6, au voisinage de 0, de la fonction :
𝑓 (𝑥 ) = arccos⁡(𝑥 2 )
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit 𝑓 la fonction définie par :
𝑓 (𝑥 ) = arctan(𝑥 + 1)
1. Calculer le développement limité à l’ordre 3 de la fonction dérivée 𝑓′ au voisinage de 0.
2. En déduire le développement limité à l’ordre 4 de 𝑓au voisinage de 0.
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Déterminer le développement limité à l’ordre 3, au voisinage de 0 de la fonction définie par :
ch(𝑥 ) ln(1 + 𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) =
cos(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Déterminer le développement limité en 𝑥 = 𝑎 à l’ordre 𝑛 de
𝜋
1. 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥) , 𝑎 = 2 , 𝑛 = 2.
𝜋
−arctan⁡(𝑥)
2. 𝑔(𝑥 ) = 4
, 𝑎 = 1, 𝑛 = 1.
ln(𝑥)
Allez à : Correction exercice 11

2
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Exercice 12.
𝜋
Déterminer le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de 3 , de la fonction :
𝑓 (𝑥 ) = cos(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Déterminer le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de 1 de la fonction
√1 + 𝑥
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥2
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Déterminer le développement limité à l’ordre 1, au voisinage de 1 de la fonction définie par :
1
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 𝑥−1
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
𝜋
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de , de :
2
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 sin(𝑥)
𝜋
2. Donner un équivalent de 𝑓 (𝑥 ) − 𝑒, en 2 .
3. En déduire
𝑓 (𝑥 ) − 𝑒
lim𝜋
𝑥→⁡ 𝜋 2
2 (𝑥 − )
2
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
𝜋
Justifier l’existence et calculer le développement limité à l’ordre 3, relatif à , des applications
2
suivantes :
1.
𝑓(𝑥 ) = ln(sin(𝑥 ))
2.
1
𝑓 (𝑥 ) = (1 + cos(𝑥 ))𝑥
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
1. Calculer un développement limité à l’ordre 2 en 𝑥 = 2 de 𝑓 (𝑥 ) = ln(𝑥 ) et de 𝑔(𝑥 ) = 𝑥 3 − 𝑥 2 − 𝑥 − 2.
2. En déduire
ln(𝑥 ) − ln(2)
lim 3
𝑥→2 𝑥 − 𝑥 2 − 𝑥 − 2
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
1. Calculer un développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 de :
sin(𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥
3
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

2. En déduire qu’on peut prolonger cette fonction par continuité en 𝑥 = 0 et que la fonction ainsi
prolongée admet une dérivée première en 𝑥 = 0.
3. Calculer un développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 𝑥 = 0 de :
sin(𝑥 )⁡
𝑔(𝑥 ) = ln ( )
𝑥
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Justifier l’existence et calculer le développement limité à l’ordre 4, relatif à 0, de l’application suivante :
𝑥
𝑓 (𝑥 ) =
sin(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Déterminer le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de 0, de :
ln(ch(𝑥 ))
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥ln(1 + 𝑥 )
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Déterminer le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de 0, de :
ln(cos(𝑥 ))
𝑓 (𝑥 ) =
𝑥ln(1 − 𝑥 )
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ∗ par :
ln(ch(𝑥 ))
𝑓 (𝑥 ) =
sh(𝑥 )
1. Déterminer le développement limité de 𝑓, au voisinage de 0, à l’ordre 3.
2. Montrer que 𝑓 est prolongeable par continuité en 0 et que ce prolongement est dérivable en 0 (on
donnera la valeur de 𝑓 ′(0).
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Déterminer le développement limité à l’ordre 3, au voisinage de 0 de la fonction
cos(𝑥 ) − 1
𝑓 (𝑥 ) = ⁡
ln(1 + 𝑥 ) sh(𝑥 )⁡

Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 3, au voisinage de 0, de :
𝑓(𝑥) = ln(1 + sh(𝑥 ))
2. Déterminer le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de 0, de :
ln(1 + sh(𝑥 ))
𝑔 (𝑥 ) =
sin(𝑥 )
3. Montrer que 𝑔 est prolongeable par continuité en 𝑥 = 0.
4
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
Soit 𝑓 la fonction réelle définie par :
𝑓 (𝑥 ) = 9 sin(𝑥 ) − 11𝑥 cos(𝑥 ) + 2𝑥 cos(2𝑥 )
1. Donner les développements limités en 0, à l’ordre 5, des fonctions sin(𝑥 ), cos(𝑥 ) et cos(2𝑥 ).
𝑓(2𝑥)
2. En déduire la limite, lorsque 𝑥 tend vers 0 (𝑥 ≠ 0), de l’expression .
𝑓(𝑥)
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de 0 de la fonction définie par :
sin(𝑥 ) sh(𝑥 )
ℎ (𝑥 ) =
sin(𝑥 2 )
2. En déduire un équivalent de ℎ(𝑥 ) − 1 au voisinage de 0.
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
Justifier l’existence et calculer le développement limité à l’ordre 𝑛, relatif à 0, des applications
suivantes :
1.
𝑥
𝑓 (𝑥 ) = ⁡⁡⁡⁡⁡𝑛 = 4
sin(𝑥 )
2.
1 1
𝑓 (𝑥 ) = − ⁡⁡⁡⁡⁡𝑛 = 3
sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 )
3.
3
𝑓 (𝑥 ) = (cos(2𝑥 ))𝑥2 ⁡⁡⁡⁡⁡𝑛 = 4
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
1. Donner le développement limité à l’ordre 1, en 0 de √1 + 3𝑋 + 2𝑋 2 − 1
2. Calculer
lim (√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥)
𝑥→+∞
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Déterminer le développement limité à l’ordre 5, au voisinage de 0 de la fonction
2
𝑓 (𝑥 ) = sin3 (𝑥 ) (𝑒 𝑥 − 1)
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
cos(𝑥) 1
Ecrire le développement limité à l’ordre 3, en 0, de − et en déduire sa limite en 0.
sin2 (𝑥) 𝑥2
Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
5
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑓 (𝑥 ) = ln (𝑒 𝑥 + √𝑒 2𝑥 + 1)
1. Déterminer le développement limité la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑋) = ln(1 + √1 + 𝑋) à l’ordre 1, au
voisinage de 0.
2. Montrer que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + ln(1 + √1 + 𝑒 −2𝑥 ), à l’aide de la question 1. montrer que 𝑓 admet une
asymptote oblique en +∞, on déterminera la position du graphe de 𝑓 par rapport à cette asymptote.
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 32.
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 6, au voisinage de 0 de la fonction définie par 𝑔(𝑥 ) =
ln(1 + 𝑥 3 )
2. Déterminer le développement limité à l’ordre 5, au voisinage de 0 de la fonction définie par ℎ(𝑥 ) =
√1 + 𝑥 2 − 1
𝑔(𝑥)
3. En déduire le développement limité à l’ordre 4, au voisinage de 0 de la fonction définie par 𝑓 (𝑥 ) = ℎ(𝑥)
4. Montrer que 𝑓 est prolongeable par continuité en 0 et que la fonction ainsi prolongée est dérivable, on
donnera 𝑓 ′ (0).
5. Déterminer la position de la courbe par rapport à la tangente au voisinage de 0.
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
1
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 2 en 0 de : (1 + ℎ)ℎ .
1 𝑋
2. En déduire le développement généralisé à l’ordre 2 de (1 + 𝑋) lorsque 𝑋 → +∞.
3. En déduire
1 𝑥 1 2𝑥 1 3𝑥
lim 𝑥 2 [(1 + ) − 4 (1 + ) + 3 (1 + ) ]
𝑥→∞ 𝑥 2𝑥 3𝑥
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Calculer
1.
2
𝑒 𝑥 − cos(𝑥 )
lim
𝑥→0 𝑥2
2.
ln⁡(𝑥)
lim
𝑥→1 𝑥 2 − 1
3.
lim (√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥)
𝑥→+∞
4.
𝑒𝑥 − 1 − 𝑥
lim
𝑥→0 sin2 (𝑥 )
5.
(ln(𝑥 ))2
lim
𝑥→1 ch(𝑥 − 1) − 1

Allez à : Correction exercice 34

6
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Exercice 35.
Calculer, si elles existent, les limites suivantes :
sin(3𝑥 ) sin(3𝑥 ) (1 − 𝑒 𝑥 )sin⁡(𝑥) 𝑒 𝑥 − cos(𝑥 ) − 𝑥
lim ;⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡lim ;⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡lim ;⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡lim .⁡⁡
𝑥→0 tan(2𝑥 ) 𝑥→0 𝑥 tan(2𝑥 ) 𝑥→0 𝑥2 + 𝑥3 𝑥→0 ln(1 + sin(𝑥 )) − 𝑥
Allez à : Correction exercice 35

Exercice 36.
Déterminer la limite suivante, sans préjugée qu’elle existe :
𝑒 cos(𝑥) − 𝑒 ch(𝑥)
lim
𝑥→0 cos(𝑥 ) − ch(𝑥 )
Allez à : Correction exercice 36

Exercice 37.
Calculer les limites
1.
2𝑥 + 1 2𝑥
lim ( )
𝑥→+∞ 2𝑥 − 1
2.
sin(𝑥)
𝑥 𝑥−sin(𝑥)
lim ( )
𝑥→0 sin(𝑥 )
𝑥≠0
𝑥−sin(𝑥)
On pourra poser 𝑋 =
sin(𝑥)
3.
𝑒 sin(𝑥) − 𝑒 tan(𝑥)
lim
𝑥→0 sin(𝑥 ) − tan(𝑥 )
𝑥>0
4.
sin(𝑥 2 )
lim
𝑥→0 𝑥⁡ln⁡(1 + 𝑥)
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
1. Déterminer le développement limité à l’ordre 1, au voisinage de 0 de la fonction définie par
ln(1 + 𝑋)
𝑓 (𝑋 ) =
𝑋
2. Calculer
1 𝑥
lim 𝑥 ((1 + ) − 𝑒)
𝑥→+∞ 𝑥
Allez à : Correction exercice 38

Exercice 39.
Soit 𝑓 l’application définie par 𝑓 (𝑥 ) = 2𝑥 + sin(𝑥 )
1. Déterminer un développement limité de 𝑓 à l’ordre 3 en 𝑥 = 0.
2. Montrer que 𝑓 est une bijection et que sa bijection réciproque 𝑓 −1 est de classe 𝐶 3, en déduire que 𝑓 −1
a un développement limité à l’ordre 3.
On note 𝑓 −1 (𝑥 ) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ) le développement limité de 𝑓 −1 en 0.
3. En déduire le développement limité de 𝑓 −1 en exploitant la relation 𝑓 −1 (𝑓(𝑥)) = 𝑥.
Allez à : Correction exercice 39
7
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Exercice 40.
2
Soit 𝑓: ℝ → ℝ l’appliquation définie pour tout 𝑥 ∈ ℝ par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥𝑒 𝑥
1. Justifier que 𝑓 est de classe 𝐶 ∞ sur ℝ puis déterminer le développement limité à l’ordre 5 en 0 de 𝑓.
2. Montrer que 𝑓 est une bijection de ℝ sur ℝ.
3. On admet que 𝑓 −1 est aussi 𝐶 ∞ sur ℝ. Montrer que 𝑓 −1 admet un développement limité à l’ordre 5 en 0
de la forme :
𝑓 −1 (𝑥 ) = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 3 + 𝑐𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )
Où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des réels.
4. A partir de l’identité 𝑓(𝑓 −1 (𝑥 )) = 𝑥 valable pour tout 𝑥 ∈ ℝ, déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐.
Allez à : Correction exercice 40

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
1.
𝑥2 (−3)(−4) 2
𝑓(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥 )−3 = (1 + 𝑥 + + 𝑜(𝑥 2 )) (1 − 3𝑥 + 𝑥 + 𝑜(𝑥 2 ))
2 2
𝑥2
= (1 + 𝑥 + + 𝑜 (𝑥 2 )) (1 − 3𝑥 + 6𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 ))
2
1 7
= 1 + (−3 + 1)𝑥 + (6 − 3 + ) 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 ) = 1 − 2𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )
2 2
2.
𝑥3
sin(𝑥 ) 𝑥 − 6 + 𝑜 (𝑥 3 )
𝑔 (𝑥 ) = =
1 + ln(1 + 𝑥 ) 𝑥2 𝑥3
1 + 𝑥 − 2 + 3 + 𝑜 (𝑥 3 )

𝑥3 𝑥2 𝑥3
𝑥⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − + 𝑜 (𝑥 3 ) 1+𝑥− + + 𝑜 (𝑥 3 )
6 2 3
𝑥3 4
𝑥 + 𝑥2 − + 𝑜(𝑥 3 ) 𝑥 − 𝑥2 + 3 𝑥3
2
1 3
⁡⁡⁡⁡⁡−𝑥 2 + 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
3
⁡⁡⁡⁡⁡−𝑥 2 − 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
3
4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 3 )
Donc
4
𝑔(𝑥 ) = 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
3
3.
sh(𝑥) 𝑥+𝑜(𝑥 2 )
ℎ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 =𝑒 𝑥 = 𝑒 1+𝑜(𝑥) = 𝑒 × 𝑒 𝑜(𝑥) = 𝑒(1 + 𝑜(𝑥 )) = 𝑒 + 𝑜(𝑥)
4.
𝑥6
𝑖 (𝑥 ) = sin(𝑥 2 ) = 𝑥 2 − + 𝑜(𝑥 6 )
6
Allez à : Exercice 1

8
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Correction exercice 2.
1.
1
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
1+𝑥
2.
Première méthode
1 1 1
= =
1 + 𝑒𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥3 𝑥2
2 + 𝑥 + + ( 3)
( ) 6 +𝑜 𝑥
1 + (1 + 𝑥 + 2 + 6 + 𝑜 𝑥 ) 3
2
1 1 1 1
= = × = (1 − 𝑋 + 𝑋 2 − 𝑋 3 + 𝑜 (𝑋 3 ))
𝑥 𝑥 2 𝑥 3 2 1+𝑋 2
2 (1 + 2 + 4 + 12 + 𝑜(𝑥 3 ))

Avec
𝑥 𝑥2 𝑥3
𝑋= + + + 𝑜 (𝑥 3 )
2 4 12
𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥3 𝑥2 𝑥3
𝑋2 = ( + + + 𝑜 (𝑥 3 )) ( + + + 𝑜(𝑥 3 )) = + + + 𝑜 (𝑥 3 ) = + + 𝑜(𝑥 3 )
2 4 12 2 4 12 4 8 8 4 4
𝑥3
𝑋3 = + 𝑜 (𝑥 3 )
8
Et
𝑜 (𝑋 3 ) = 𝑜(𝑥 3 )
1 1
= (1 − 𝑋 + 𝑋 2 − 𝑋 3 + 𝑜(𝑋 3 ))
1 + 𝑒𝑥 2
1 𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥3
= (1 − ( + + + 𝑜 (𝑥 3 )) + ( + + 𝑜(𝑥 3 )) − ( + 𝑜(𝑥 3 )) + 𝑜(𝑥 3 ))
2 2 4 12 4 4 8

1 𝑥 1 1 1 1 𝑥 𝑥3
= (1 − + (− + − ) 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )) = − + + 𝑜(𝑥 3 )
2 2 12 4 8 2 4 48
Allez à : Exercice 2
Deuxième méthode
1⁡ 𝑥2 𝑥3
2+𝑥+ + + 𝑜 (𝑥 3 )
2 6
𝑥 𝑥2 𝑥3 1 𝑥 𝑥3
1+2+ 4
+ 12 + 𝑜(𝑥 3 ) − 4 − 48
2
𝑥 𝑥2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡− 2 − − 12 + 𝑜(𝑥 3 )
4
𝑥 𝑥2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡− 2 − − + 𝑜(𝑥 3 )
4 8
𝑥3
+ 𝑜(𝑥 3 )
24
𝑥3
− 24 + 𝑜(𝑥 3 )
⁡𝑜(𝑥 3 )
1
3. On pose 𝑋 = 𝑥, 𝑋 → 0
𝑥→+∞
𝑥 1 1 1 𝑋 𝑋3 3 ))
1 1 𝑋2
𝑓 (𝑥 ) = 1 = = ( − − + 𝑜 ( 𝑋 = − − + 𝑜 (𝑋 2 )
𝑋(1 + 𝑒 𝑋 ) 𝑋 2 4 48 2𝑋 4 48
1 + 𝑒𝑥
𝑥 1 1 1
= − − 2
+ 𝑜 ( 2)
2 4 48𝑥 𝑥

9
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

1 1
2
+ 𝑜 ( 2) → 0 −
48𝑥 𝑥 𝑥→+∞
𝑥 1
Donc 𝑦 = 2 − 4 est asymptote au graphe en +∞.
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1.
𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥5 𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥4
ln(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + − − + 𝑜(𝑥 5 ) = 𝑥(1 − + − + + 𝑜 (𝑥 4 ))
2 3 4 5 2 3 4 5
3 5 2 4
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
sin(𝑥 ) = 𝑥 − + + 𝑜(𝑥 5 ) = 𝑥 (1 − + + 𝑜(𝑥 4 ))
3 120 6 120
Donc
𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥2 𝑥4
ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − + − + + 𝑜(𝑥 4 )) (1 − + + 𝑜(𝑥 4 ))
2 3 4 5 6 120
𝑥2 𝑥4 𝑥 𝑥3 𝑥2 𝑥4 𝑥3 𝑥4
ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − + − + + − − + + 𝑜 (𝑥 4 ))
6 120 2 12 3 18 4 5
𝑥 1 1 1 1 1 1 1
ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − + 𝑥 2 (− + ) + 𝑥 3 ( − ) + 𝑥 4 ( − + ) + 𝑜 (𝑥 4 ))
2 6 3 12 4 120 18 5
𝑥 1 1 11 4
ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 4 ))
2 6 6 72
𝑥 3 𝑥 4 𝑥 5 11𝑥 6
ln(1 + 𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝑥 2 − + − + + 𝑜 (𝑥 6 )
2 6 6 72
2.
𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥2 𝑥4
1+𝑥+ + + 24 + 𝑜(𝑥 4 ) 1− + 24 + 𝑜(𝑥 4 )
2 6 2
𝑥2 𝑥4 4
1⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 24 + 𝑜(𝑥 )
2
𝑥3 2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥 + 𝑥 + 2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + ⁡𝑜(𝑥 4 ) 1 + 𝑥 + 𝑥2 + 3 𝑥3 + + 𝑜(𝑥 4 )
6 2
𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 4 )
2
2 3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥 2 + 𝑥 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡+ 𝑜(𝑥 4 )
3
𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥 2 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − + 𝑜(𝑥 4 )
2
2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 + + 𝑜(𝑥 4 )
2
2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 4 )
𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡
2
+ 𝑜(𝑥 4 )
𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡
2
+ 𝑜(𝑥 4 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 4 )
𝑒𝑥 2 𝑥4
Donc = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + + 𝑜(𝑥 4 )
cos⁡(𝑥) 3 2
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1.

10
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

3 2
1 1 1 1 2 𝑋2
( ) ( ) ( )
𝑢 𝑥 = 𝑥 +𝑥 +𝑥+1 = 1+𝑋 = 1+ 𝑋+ ×
3 3 (− ) × + 𝑜 (𝑋 2 )
3 3 3 2
1 1 2
= 1 + 𝑋 − 𝑋 + 𝑜 (𝑋 2 )
3 9
Avec
𝑋 = 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 = 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑋 2 = 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑜 (𝑋 2 ) = 𝑜 (𝑥 2 )
1 1 1 2
𝑢(𝑥) = 1 + (𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )) − (𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )) = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
3 9 3 9
1 1 1
𝑣 (𝑥 ) = √ 𝑥 2 + 𝑥 + 1 = (1 + 𝑋 )2 = 1 + 𝑋 − 𝑋 2 + 𝑜 (𝑋 2 )⁡
2 8
Avec
𝑋 = 𝑥 + 𝑥2
𝑋 2 = 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑜 (𝑋 2 ) = 𝑜 (𝑥 2 )
1 1 1 3
𝑣(𝑥) = 1 + (𝑥 + 𝑥 2 ) − (𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )) + 𝑜(𝑥 2 ) = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )
2 8 2 8
Donc
1 2 1 3 1 11
𝑓(𝑥 ) = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 − (1 + 𝑥 + 𝑥 2 ) + 𝑜(𝑥 2 ) = − 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )
3 9 2 8 6 72
1
La courbe admet une tangente d’équation 𝑦 = − 6 𝑥 à l’origine
1
2. On pose 𝑋 = 𝑥 → 0+ , donc 𝑋 > 0.
1
1 1 1 1 3 1 1
𝑓 (𝑥 ) = ( 𝑥 3 + 𝑥 2 + 𝑥 + 1)3 − √𝑥 2 + 𝑥 + 1 = ( 3 + 2 + + 1) − √ 2 + + 1
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋
1 1 1
1 + 𝑋 + 𝑋2 + 𝑋3 3 1 + 𝑋 + 𝑋 2 (1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 )3 (1 + 𝑋 + 𝑋 2 )2
=( ) − √ = −
𝑋3 𝑋2 𝑋 𝑋
1 11 2 2
𝑓 (𝑋) − 6 𝑋 − 72 𝑋 + 𝑜 (𝑋 ) 1 11 1 11 1
= = = − − 𝑋 + 𝑜 (𝑋 ) = − − +𝑜( )
𝑋 𝑋 6 72 6 72𝑥 𝑥
1
La courbe admet une asymptote horizontale d’équation 𝑦 = − 6 en +∞
1
3. On pose 𝑋 = 𝑥 → 0− donc 𝑋 < 0.
1
1 1 1 1 3 1 1
3 2
𝑓 (𝑥 ) = ( 𝑥 + 𝑥 + 𝑥 + 1)3 − √𝑥 2 + 𝑥 + 1 = ( 3 + 2 + + 1) − √ 2 + + 1
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋
1 1 1
1 + 𝑋 + 𝑋2 + 𝑋3 3 1 + 𝑋 + 𝑋 2 (1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 )3 (1 + 𝑋 + 𝑋 2 )2
=( ) − √ = −
𝑋3 𝑋2 𝑋 −𝑋
1 2 2 2 1 3 2 2
𝑢 (𝑋 ) + 𝑣 (𝑋 ) 1 + 3 𝑋 + 9 𝑋 + 𝑜 (𝑥 ) + 1 + 2 𝑋 + 8 𝑋 + 𝑜 (𝑋 )
= =
𝑋 𝑋
5 43 2
2 + 𝑋 + 𝑋 + 𝑜 (𝑋 2 ) 2 5 43 5 43 1
= 6 72 = + + 𝑋 + 𝑜(𝑋) = 2𝑥 + + +𝑜( )
𝑋 𝑋 6 72 6 72𝑥 𝑥
5
La courbe admet une asymptote d’équation 𝑦 = 6 + 2𝑥 en −∞, comme au voisinage de −∞
5 43 1
𝑓 (𝑥 ) − (2𝑥 + ) = +𝑜( )< 0
6 72𝑥 𝑥

11
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

La courbe est au-dessous de l’asymptote.


Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1.
1 1 1 𝑋2 1 1
𝑓(𝑥 ) = √1 + 𝑋 = 1 + 𝑋 + (− ) + 𝑜 (𝑋 2 ) = 1 + 𝑋 − 𝑋 2 + 𝑜 (𝑋 2 )
2 2 2 2 2 8
2 2 2 2 2 2
Avec 𝑋 = 𝑥 + 𝑥 , 𝑋 = 𝑥 + 𝑜(𝑥 ) et 𝑜(𝑋 ) = 𝑜(𝑥 )
1 1 1 3
𝑓 (𝑥 ) = 1 + (𝑥 + 𝑥 2 ) − (𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )) + 𝑜 (𝑥 2 ) = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )
2 8 2 8
1
2. Une équation de la tangente en 0 est 𝑦 = 1 + 2 𝑥
1 3 3
𝑓(𝑥 ) − (1 + 𝑥) = 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 ) = 𝑥 2 ( + 𝑜(1))
2 8 8
Cette expression est positive dans un voisinage de 0 donc la courbe est au-dessus de la tangente dans un
voisinage de 0.
1
3. On pose 𝑋 = 𝑥 → 0 lorsque 𝑥 → +∞.

1 1 𝑋 2 + 𝑋 + 1 √𝑋 2 + 𝑋 + 1 √1 + 𝑋 + 𝑋 2
𝑓 (𝑥 ) = √1 + + 2=√ = =
𝑋 𝑋 𝑋2 |𝑋| 𝑋
Car 𝑋 > 0.
En utilisant le développement limité du 1. on en déduit que
1 3
1 + 2 𝑋 + 8 𝑋 2 + 𝑜 (𝑋 2 ) 1 1 3 1 3 1
𝑓 (𝑥 ) = = + + 𝑋 + 𝑜 (𝑋 ) = 𝑥 + + +𝑜( )
𝑋 𝑋 2 8 2 8𝑥 𝑥
1
Une équation de l’asymptote en +∞ est 𝑦 = 𝑥 + 2
1 3 1 1 3 1
𝑓 (𝑥 ) − (𝑥 + ) = + 𝑜 ( ) = ( + 𝑜 ( ))
2 8𝑥 𝑥 𝑥 8 𝑥
Cette expression est positive lorsque que 𝑥 → +∞ donc la courbe est au-dessus de l’asymptote en +∞.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1.
1+𝑥
𝑓 (𝑥 ) = (𝑥 2 − 1) ln | | = (𝑥 2 − 1)[ln|1 + 𝑥 | − ln|1 − 𝑥 |]
1−𝑥
Au voisinage de 0,
𝑓(𝑥 ) = (𝑥 2 − 1)[ln(1 + 𝑥 ) − ln(1 − 𝑥 )]
𝑥2 𝑥3 𝑥2 𝑥3
= (𝑥 2 − 1) [𝑥 − + + 𝑜 𝑥 − (−𝑥 − − + 𝑜(𝑥 3 ))]
( 3)
2 3 2 3
2 2 4
= (𝑥 2 − 1) [2𝑥 + 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )] = 2𝑥 3 − 2𝑥 − 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ) = −2𝑥 + 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
3 3 3
4 3
Une équation de la tangente en 0 est 𝑦 = −2𝑥, et comme 𝑓(𝑥 ) − (−2𝑥 ) = 3 + 𝑜(𝑥 ) est du signe de
4
𝑥 3 lorsque 𝑥 est proche de 0.
3
Si 𝑥 > 0 la tangente est au dessous de la courbe.
Si 𝑥 < 0 la tangente est au dessus de la courbe.
Remarque :

12
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

4
Attention au raisonnement suivant, si 𝑓 (𝑥 ) = −2𝑥 + 3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ) alors 𝑓 ′(𝑥 ) = −2 + 4𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 ), si
𝑓 ′(𝑥) admet un développement limité à l’ordre 2, par exemple parce que 𝑓′ est de classe 𝐶 3 dans un
voisinage de 0, alors ce développement est celui-là, autrement dit on ne peut pas dériver un
développement limité sans justifier que la fonction dérivée admet un développement limité. Par contre
on peut toujours intégrer un développement limité.
1
2. On pose 𝑡 = 𝑥,
1 𝑡+1
1 1+ 𝑡 1 − 𝑡2 1 − 𝑡2 𝑡+1
𝑓 (𝑡) = ( 2 − 1) ln | |= ln | 𝑡 | = ln | |
𝑡 1 𝑡2 𝑡−1 𝑡2 𝑡−1
1− 𝑡 𝑡
Lorsque 𝑥 → +∞, 𝑡 → 0 et au voisinage de 0,
1 − 𝑡2 𝑡+1 𝑡2 − 1 𝑡 + 1 1 4 2 4
2
ln | | = − 2
ln | | = − 2 (−2𝑡 + 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )) = − 𝑡 + 𝑜 (𝑡)
𝑡 𝑡−1 𝑡 𝑡−1 𝑡 3 𝑡 3
4 1
= 2𝑥 − +𝑜( )
3𝑥 𝑥
𝑡 2 −1 𝑡+1
On trouve le développement limité en 0 de ln |𝑡−1| à l’aide du 1.
𝑡2
4 1
lim𝑥→+∞ − 3𝑥 + 𝑜 (𝑥) = 0 donc la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥 est asymptote à la courbe.
4 1
Comme 𝑓 (𝑥 ) − 2𝑋 = − 3𝑥 + 𝑜 (𝑥) est strictement négatif lorsque 𝑥 → +∞, la courbe est au dessus de
l’asymptote.
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1.
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = = 1 − 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 )
1 + 𝑥2
En intégrant
𝑥3 𝑥5 𝑥3 𝑥5
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (0) + 𝑥 − + + 𝑜 𝑥 = 𝑥 − + + 𝑜 (𝑥 5 )
( 5)
3 5 3 5
Car 𝑓(0) = arctan(0) = 0
2.
𝑥3 𝑥5 𝑥3 𝑥5
arctan(𝑥 ) − 𝑥 𝑥 − 3 + + 𝑜 (𝑥 5 ) − 𝑥 − 3 + + 𝑜 (𝑥 5 )
𝑔 (𝑥 ) = = 5 = 5
sin(𝑥 ) − 𝑥 𝑥 3 𝑥 5 𝑥 3 𝑥5
𝑥 − 6 + 120 + 𝑜(𝑥 5 ) − 𝑥 − 6 + 120 + 𝑜(𝑥 5 )
1 𝑥2 1 𝑥2 1 𝑥2
𝑥 3 (− + + 𝑜(𝑥 2 )) − 3 + + 𝑜 (𝑥 2 ) − 3 + + 𝑜 (𝑥 2 )
3 5 5 5
= = 2 =
1 𝑥2 1 𝑥 1 𝑥2
𝑥 3 (− 6 + 120 + 𝑜(𝑥 2 )) − 6 + 120 + 𝑜 (𝑥 ) − 6 (1 − 20 + 𝑜(𝑥 2 ))
2

1 𝑥2 1
= −6 (− + + 𝑜(𝑥 2 ))
3 5 𝑥2
1 − 20 + 𝑜(𝑥 2 )
1 𝑥2 2
𝑥2 1 1 1 2
= −6 (− + + 𝑜(𝑥 )) (1 + + 𝑜 (𝑥 2 )) = −6 (− + (− + ) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 ))
3 5 20 3 60 5
11 2 11 2
=2−6× 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 ) = 2 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 )
60 10
Allez à : Exercice 7

13
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Correction exercice 8.
−2𝑥 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = = 2𝑥 (1 − 𝑥 4 )−2
√1 − 𝑥 4
1 1 1
(1 − 𝑋)−2 = 1 − (− ) 𝑋 + 𝑜(𝑋) = 1 + 𝑋 + 𝑜(𝑋)
2 2
Donc
1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = −2𝑥 (1 − 𝑥 4 )−2 = −2𝑥 (1 + 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )) = −2𝑥 − 𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )
2
Donc
𝑥6 𝜋 𝑥6
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (0) − 𝑥 2 − + 𝑜 (𝑥 6 ) = − 𝑥 2 − + 𝑜 (𝑥 6 )
6 2 6
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = =
1 + (1 + 𝑥 )2 2 + 2𝑥 + 𝑥 2
Première méthode : division suivant les puissances croissantes

1 2 + 2𝑥 + 𝑥 2
𝑥2 1 𝑥 𝑥2
1+𝑥+ −2+
2 2 4
𝑥2
⁡⁡⁡⁡−𝑥 − 2
2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡−𝑥 − 𝑥 − 2
𝑥2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 2 + 2
𝑥2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 2 + + 𝑜 (𝑥 3 )
2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 3 )
Par conséquent
1 𝑥 𝑥2 𝑥3
𝑓 ′ (𝑥 ) = − + − + 𝑜 (𝑥 3 )
2 2 4 2
Deuxième méthode
1 1 1 1 1 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = = × = × = × (1 − 𝑋 + 𝑋 2 − 𝑋 3 + 𝑜(𝑋 3 ))
2 + 2𝑥 + 𝑥 2 2 𝑥2 2 1+𝑋 2
1+𝑥+ 2
Avec
𝑥2
𝑋=𝑥+
2
2 2 3
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥3
𝑋 = (𝑥 + ) (𝑥 + ) = 𝑥 + + + 𝑜(𝑥 3 ) = 𝑥 2 + 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
2 2
2 2 2 2
𝑋 = 𝑥 + 𝑜(𝑥 )⁡⁡⁡et⁡⁡⁡𝑜 (𝑋 3 ) = 𝑜(𝑥 3 )
3 3 3

Par conséquent
1
𝑓 ′ (𝑥 ) = × (1 − 𝑋 + 𝑋 2 − 𝑋 3 + 𝑜(𝑋 3 ))
2
1 𝑥2
= × (1 − (𝑥 + ) + (𝑥 2 + 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )) − (𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )) + 𝑜(𝑥 3 ))
2 2
1 𝑥2 1 𝑥 𝑥2
= × (1 − 𝑥 + + 𝑜(𝑥 3 )) = − + + 𝑜(𝑥 3 )
2 2 2 2 4

14
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

On en déduit le développement de f à l’ordre 4 en déterminant une primitive du polynôme de Taylor de


𝑓 ′ (𝑥 )
𝑥 𝑥2 𝑥3 4)
𝑥 𝑥2 𝑥3
( ) ( )
𝑓 𝑥 =𝑓 0 + − + ( ( )
+ 𝑜 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 1 + − + + 𝑜 (𝑥 4 )
2 4 12 2 4 12
𝜋 𝑥 𝑥2 𝑥3
= + − + + 𝑜 (𝑥 4 )
4 2 4 12

Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


𝑥2 𝑥2 𝑥3 𝑥2 1 1
ch(𝑥 ) ln(1 + 𝑥 ) = (1 + + 𝑜(𝑥 3 )) (𝑥 − + + 𝑜(𝑥 3 )) = 𝑥 + + ( + ) 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 2 3 2 3 2
𝑥 2 5𝑥 3
=𝑥− + + 𝑜 (𝑥 3 )
2 6

𝑥2 5𝑥 3 𝑥2
𝑥− + + 𝑜 (𝑥 3 ) 1− + 𝑜(𝑥 3 )
2 6 2
𝑥3 𝑥2 4
𝑥⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − + 𝑜(𝑥 3 ) 𝑥− + 3 𝑥3
2 2
𝑥2 4
⁡⁡⁡⁡− + 3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
2
𝑥2
⁡⁡⁡⁡− ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 3 )
2
4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 + ⁡⁡𝑜(𝑥 3 )
4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡3 𝑥 3 + ⁡⁡𝑜(𝑥 3 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 3 )

ch(𝑥 ) ln(1 + 𝑥 ) 𝑥2 4 3
= 𝑥 − + 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
cos(𝑥 ) 2 3
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


𝜋 𝜋 𝜋
1. On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 2 , cos(𝑥 ) = cos (𝑡 + 2 ) = − sin(𝑡)

− sin(𝑡) −𝑡+𝑜(𝑡 2 )
𝑇2
𝑇 2 2
𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 2 )
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 =𝑒 =𝑒 =1+𝑇+ + 𝑜(𝑇 ) = 1 + (−𝑡 + 𝑜 (𝑡 )) + + 𝑜(𝑡 2 )
2! 2!
En posant 𝑇 = −𝑡 + 𝑜(𝑡 2 ), 𝑇 2 = 𝑡 2 + 𝑜(𝑡 2 ) et 𝑜 (𝑇 2 ) = 𝑜(𝑡 2 )
𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 2 ) 𝑡2
𝑓 (𝑥 ) = 1 + (−𝑡 + 𝑜(𝑡 2 )) + + 𝑜 ( 𝑡 2 ) = 1 − 𝑡 + + 𝑜 (𝑡 2 )
2! 2
𝜋 2
𝜋 (𝑥 − 2) 𝜋 2
= 1 − (𝑥 − ) + + 𝑜 ((𝑥 − ) )
2 2 2
2. On pose 𝑡 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = 1 + 𝑡
𝜋
− arctan⁡(1 + 𝑡)
𝑔 (𝑥 ) = 4
ln(1 + 𝑡)
Le dénominateur et le numérateur s’annulent en 𝑡 = 0. Il faut trouver un développement limité à l’ordre
2 (au moins) du numérateur et du dénominateur. Pour le dénominateur il n’y a pas de problème, par

15
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝜋
contre le développement limité de ℎ(𝑡) = 4 − arctan(1 + 𝑡) ne fait pas parti des formules connues,
pour cela on va chercher un développement à l’ordre 1 de sa dérivée.
1 1 1 1 1
ℎ ′ (𝑡 ) = − = − = − = − ×
1 + (1 + 𝑡 )2 1 + 1 + 2𝑡 + 𝑡 2 2 + 2𝑡 + 𝑡 2 2 𝑡2
1+𝑡+ 2
1 1 𝑡
= − (1 − 𝑡 + 𝑜(𝑡)) = − + + 𝑜(𝑡)
2 2 2
Donc
𝑡 𝑡2 𝜋 𝑡 𝑡2 𝑡 𝑡2
ℎ(𝑡) = ℎ(0) − + + 𝑜 (𝑡 2 ) = − arctan(1) − + + 𝑜(𝑡 2 ) = − + + 𝑜(𝑡 2 )
2 4 4 2 4 2 4
2
𝑡 𝑡 1 𝑡
− 2 + 4 + 𝑜 ( 𝑡 2 ) − 2 + 4 + 𝑜 (𝑡 ) 1 𝑡
𝑔 (𝑥 ) = = = (− + + 𝑜 (𝑡)) (1 + 𝑡 + 𝑜 (𝑡))
𝑡 − 𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 2 ) 1 − 𝑡 + 𝑜 (𝑡 ) 2 4
1 1 1 1 𝑡 1 𝑥−1
= − + (− + ) 𝑡 + 𝑜(𝑡) = − − + 𝑜(𝑡) = − − + 𝑜((𝑥 − 1))
2 2 4 2 4 2 4
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


Première méthode :
𝑓 est 𝐶 +∞ donc 𝑓 admet un développement limité à n’importe quel ordre, on peut appliquer la formule
de Taylor-Young
𝜋 1
𝑓 (0) = cos ( ) =
3 2
𝜋 √3
𝑓 ′ (𝑥 ) = − sin(𝑥 ) ⇒ 𝑓 ′(0) = − sin ( ) = −
3 2
𝜋 𝜋 1
𝑓 ′′(𝑥 ) = − cos(𝑥 ) ⇒ 𝑓 ′′ ( ) = − cos ( ) = −
3 3 2
𝜋 𝜋 √3
𝑓 (3)(𝑥 ) = sin(𝑥 ) ⇒ 𝑓 (3) ( ) = sin ( ) =
3 3 2
𝜋 𝜋 1
𝑓 (4) (𝑥 ) = cos(𝑥 ) ⇒ 𝑓 (4) ( ) = cos ( ) =
3 3 2
1 √3 𝜋 1 𝜋 2 √3 𝜋 3 1 𝜋 4 𝜋 4
cos(𝑥 ) = − (𝑥 − ) − (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + 𝑜 ((𝑥 − ) )
2 2 3 4 3 12 3 48 3 3
Allez à : Exercice 12

Deuxième méthode
𝜋 𝜋
On pose 𝑡 = 𝑥 − 3 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 3
𝜋 𝜋 𝜋
𝑓(𝑥 ) = cos (𝑡 + ) = cos(𝑡) cos ( ) − sin(𝑡) sin ( )
3 3 3
2 4
𝑡 𝑡 1 𝑡3 √3
= (1 − + + 𝑜(𝑡 4 )) × − (𝑡 − + 𝑜(𝑡 4 )) ×
2! 4! 2 3! 2
1 √3 1 √3 3 1 4
= − 𝑡 − 𝑡2 + 𝑡 + 𝑡 + 𝑜 (𝑡 4 )
2 2 4 12 48
1 √3 𝜋 1 𝜋 2 √3 𝜋 3 1 𝜋 4 𝜋 4
= − (𝑥 − ) − (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + 𝑜 ((𝑥 − ) )
2 2 3 4 3 12 3 48 3 3
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.

16
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

On pose 𝑡 = 𝑥 − 1, 𝑥 = 1 + 𝑡
1
√2 + 𝑡 𝑡 2
𝑓 (𝑥 ) = = √2 (1 + ) (1 + 𝑡)−2
(1 + 𝑡 ) 2 2
𝑡 2
1 𝑡 1 1 (2) 2 ) (1
𝑡2
= √2 1 + ( ) + (− ) (
+𝑜 𝑡 (
− 2𝑡 − 2 −3) + 𝑜(𝑡 2 ))
2 2 2 2 2 2
( )
2
𝑡 𝑡
= √2 (1 + − + 𝑜(𝑡 2 )) (1 − 2𝑡 + 3𝑡 2 + 𝑜(𝑡 2 ))
4 32
1 1 1 7 79
= √2 (1 + (−2 + ) 𝑡 + (3 − − ) 𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 2 )) = √2 (1 − 𝑡 + 𝑡 2 + 𝑜(𝑡 2 ))
4 2 32 4 32
7√2 79√2
= √2 − (𝑥 − 1) + (𝑥 − 1)2 + 𝑜((𝑥 − 1)2 )
4 32
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


On pose 𝑡 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = 1 + 𝑡
1 1 1
𝑓(𝑥 ) = 𝑥 𝑥−1 = (1 + 𝑡) 𝑡 = 𝑒 𝑡 ln(1+𝑡)
𝑡2
ln(1 + 𝑡) 𝑡 − + 𝑜 (𝑡 2 ) 𝑡
= 2 = 1 − + 𝑜(𝑡)
𝑡 𝑡 2
𝑡 𝑡 (𝑥 − 1)
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 1−𝑡+𝑜(𝑡) = 𝑒𝑒 −𝑡+𝑜(𝑡) = 𝑒 (1 − + 𝑜(𝑡)) = 𝑒 − 𝑒 + 𝑜 (𝑡) = 𝑒 − 𝑒 + 𝑜((𝑥 − 1))
2 2 2
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


𝜋 𝜋
1. On pose = 𝑥 − 2 , soit 𝑥 = 𝑡 + 2 ,
𝜋 𝑡2 𝑡4 𝑡2 𝑡4
4) 4) 𝑋2
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 sin(𝑡+2 ) = 𝑒 cos(𝑡) = 𝑒 1− 2 +24+𝑜(𝑡 = 𝑒𝑒 − 2 +24+𝑜(𝑡 = 𝑒𝑒 𝑋 = 𝑒(1 + 𝑋 + + 𝑜(𝑋 2 )
2
𝑡2 𝑡4 𝑡4
Avec 𝑋 = − + 24 + 𝑜(𝑡 4 ), 𝑋 2 = + 𝑜(𝑡 4 ) et 𝑜 (𝑋 2 ) = 𝑜(𝑡 4 )
2 4

𝑡2 𝑡4 1 𝑡4 𝑒 𝑒
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 (1 − + + 𝑜(𝑡 4 ) + ( + 𝑜(𝑡 4 )) + 𝑜(𝑡 4 )) = 𝑒 − 𝑡 2 + 𝑡 4 + 𝑜(𝑡 4 )
2 24 2 4 2 6
𝑒 𝜋 𝑒 𝜋 𝜋
= 𝑒 − (𝑥 − )2 + (𝑥 − )4 + 𝑜 ((𝑥 − )4 )
2 2 6 2 2
2.
𝑒 𝜋 𝜋 𝑒 𝜋 2
𝑓 (𝑥 ) − 𝑒 = − (𝑥 − )2 + 𝑜 ((𝑥 − )2 ) ∼ − (𝑥 − )
2 2 2 𝜋 2 2
2

3.
𝑒 𝜋 2
( )
𝑓 𝑥 −𝑒 (𝑥 − )
2 2 = − 𝑒⁡
∼ −
𝜋 2𝜋 𝜋 2 2
(𝑥 − 2) 2 (𝑥 − 2)
donc

17
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑓 (𝑥 ) − 𝑒 𝑒
lim𝜋 2 =−
𝑥→ 𝜋 2
2 (𝑥 − )
2
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


𝜋
1. sin ( 2 ) = 1 et ln ⁡est 𝐶 +∞ au voisinage de 1, donc 𝑓 admet un développement limité à n’importe quel
ordre.
𝜋 𝜋
On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 2
𝜋 𝑡2 𝑇2
𝑓 (𝑥 ) = ln (sin (𝑡 + )) = ln(cos(𝑡)) = ln (1 − + 𝑜(𝑡 3 )) = ln(1 + 𝑇) = 𝑇 − + 𝑜(𝑇 2 )
2 2 2
Avec
𝑡2
𝑇=− + 𝑜 (𝑡 3 ),⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑇 2 = 𝑜 (𝑡 3 )⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑒𝑡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑇 2 ) = 𝑜(𝑡 3 )
2
𝜋 2
(𝑥 − 2) + 𝑜 ((𝑥 − 𝜋)3 )
2 2
𝑇 𝑡
𝑓 (𝑥 ) = 𝑇 − + 𝑜 (𝑇 2 ) = − + 𝑜 (𝑡 3 ) = −
2 2 2 2
𝜋 𝜋
2. On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 2
1 𝜋 1
1 𝜋 ln(1+cos(𝑡+ 2 )) 𝜋 ln(1−sin(𝑡))
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ln(1+cos(𝑥))
= 𝑡+
𝑒 2 = 𝑡+
𝑒 2
= 𝑔(𝑡)
+∞
𝑔 est une fonction 𝐶 au voisinage de 0 donc elle admet un développement limité à n’importe quel
1
ordre. On fait d’abord un développement limité à l’ordre 3 de 𝜋 ln(1 − sin⁡(𝑡))
𝑡+
2
1
2 1 2 1 2
𝜋=𝜋× = × = (1 − 𝑇 + 𝑇 2 − 𝑇 3 + 𝑜 (𝑇 3 ))
𝑡+2 2𝑡 𝜋 1 + 𝑇 𝜋
1+ 𝜋
2 2𝑡 2𝑡 2 2𝑡 3 2 2𝑡 4𝑡 2 8𝑡 3
= (1 − + ( ) − ( ) + 𝑜(𝑡 )) = (1 − + 2 − 3 + 𝑜(𝑡 3 ))
3
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑡3 𝑇2 𝑇3
ln(1 − sin⁡(𝑡)) = ln (1 − 𝑡 + + 𝑜 (𝑡 3 )) = ln(1 + 𝑇) = 𝑇 − + + 𝑜(𝑇 3 )
6 2 3
𝑡3 𝑡3 𝑡3
Avec 𝑇 = −𝑡 + + 𝑜(𝑡 3 ), 𝑇 2 = (−𝑡 + + 𝑜(𝑡 3 )) (−𝑡 + + 𝑜 (𝑡 3 )) = 𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 3 ), 𝑇 3 = 𝑡 3 +
6 6 6

𝑜(𝑡 3 ) et 𝑜(𝑇 3 ) = 𝑜(𝑡 3 )


𝑇2 𝑇3 𝑡3 𝑡 2 + 𝑜 (𝑡 3 ) 𝑡 3 + 𝑜 (𝑡 3 )
ln(1 − sin⁡(𝑡)) = 𝑇 − + + 𝑜(𝑇 3 ) = −𝑡 + + 𝑜 (𝑡 3 ) − + + 𝑜 (𝑡 3 )
2 3 6 2 3
𝑡2 𝑡3
= −𝑡 − + + 𝑜(𝑡 3 )
2 2
Cette fois il fallait bien faire un développement limité à l’ordre 3 en 𝑇 parce que le premier terme de 𝑇
est en 𝑡.

18
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

1 2 1 𝑡3
𝜋 ln( 1 − sin⁡
( 𝑡) ) = × ln (1 − 𝑡 + + 𝑜(𝑡 3 ))
𝑡+2 𝜋 2𝑡 6
(1 + 𝜋 )
2 2𝑡 4𝑡 2 8𝑡 3 𝑡2 𝑡3
= (1 − + 2 − 3 + 𝑜(𝑡 3 )) (−𝑡 − + + 𝑜(𝑡 3 ))
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2 2
2 2 1 4 1 1
= (−𝑡 + (− − ) 𝑡 2 + (− 2 + + ) 𝑡 3 + 𝑜 (𝑡 3 ))
𝜋 𝜋 2 𝜋 𝜋 2
2 4 8 2 1
= 𝑡 − ( + 1) 𝑡 2 + (− 3 + 2 + ) 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
1
𝑡+
𝜋 ln(1−sin(𝑡)) 2 4 8 2 1
𝑡−( +1)𝑡2 +(− 3 + 2+ )𝑡 3 +𝑜(𝑡 3 ) 𝑇
𝑇2 𝑇3
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 2 = 𝑒𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 =𝑒 =1+𝑇+ + + 𝑜(𝑇 3 )
2 6
Avec
2 4 8 2 1
𝑇= 𝑡 − ( + 1) 𝑡 2 + (− 3 + 2 + ) 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 4 8 2 1 2 4 8 2 1
𝑇 2 = ( 𝑡 − ( + 1) 𝑡 2 + (− 3 + 2 + ) 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )) ( 𝑡 − ( + 1) 𝑡 2 + (− 3 + 2 + ) 𝑡 3
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
4 2 4 2 4
+ 𝑜(𝑡 3 )) = 2 𝑡 2 − ( ( + 1) + ( + 1)) 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
4 16 4
= 2 𝑡 2 − ( 2 + ) 𝑡 3 + 𝑜 (𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋
8
𝑇 3 = 3 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑒𝑡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑇 3 ) = 𝑜(𝑡 3 )
𝜋
2 3
𝑇 𝑇
𝑓 (𝑥 ) = 1 + 𝑇 + + + 𝑜 (𝑇 3 )
2 6
4 2 16 4 3 3
2 4 8 2 1 3 𝜋 2 𝑡 − (𝜋 2 + 𝜋 ) 𝑡 + 𝑜(𝑡 )
2 3
= 1 + 𝑡 − ( + 1) 𝑡 + (− 3 + 2 + ) 𝑡 + 𝑜 (𝑡 ) +
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2
8 3 3
3 𝑡 + 𝑜 (𝑡 )
+𝜋 + 𝑜 (𝑡 3 )
6
2 4 2 8 2 1 8 2 4
= 1 + 𝑡 + (− − 1 + 2 ) 𝑡 2 + (− 3 + 2 + − 2 − + 3 ) 𝑡 3 + 𝑜 (𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 3𝜋
2 2 4 20 6 1
= 1 + 𝑡 + ( 2 − − 1) 𝑡 2 + (− 3 − 2 − ) 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )
𝜋 𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
2 𝜋 2 4 𝜋 2 20 6 1 𝜋 3
= 1 + (𝑥 − ) + ( 2 − − 1) (𝑥 − ) + (− 3 − 2 − ) (𝑥 − )
𝜋 2 𝜋 𝜋 2 3𝜋 𝜋 𝜋 2
𝜋 3
+ 𝑜 ((𝑥 − ) )
2
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1. On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 = 𝑡 + 2
𝑡 2
𝑡 𝑡 𝑡 ( )
𝑓 (𝑥 ) = ln(𝑡 + 2) = ln (2 (1 + )) = ln(2) + ln (1 + ) = ln(2) + − 2 + 𝑜(𝑡 2 )
2 2 2 2
2 2
𝑡 𝑡 𝑥 − 2 (𝑥 − 2)
= ln(2) + − + 𝑜 (𝑡 2 ) = ln(2) + − + 𝑜((𝑥 − 2)2 )
2 8 2 8
On peut utiliser la même méthode ou utiliser la formule de Taylor pour les polynômes de degré 3
3 2 ′ ( )( ′′ ( )
(𝑥 − 2)2 ′′′ ( )
(𝑥 − 2)3
( ) (
𝑔 𝑥 =𝑥 −𝑥 −𝑥−2=𝑔 2 +𝑔 2 𝑥−2 +𝑔 2 ) ) +𝑔 2
2! 3!
19
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑔(2) = 23 − 22 − 2 − 2 = 0
𝑔′(𝑥 ) = 3𝑥 2 − 2𝑥 − 1 ⇒ 𝑔′(2) = 7
𝑔′′ (𝑥 ) = 6𝑥 − 2 ⇒ 𝑔′′(2) = 10
𝑔′′′ (𝑥 ) = 6 ⇒ 𝑔′′′ (2) = 6
𝑔(𝑥 ) = 7(𝑥 − 2) + 5(𝑥 − 2)2 + (𝑥 − 2)3 = 7(𝑥 − 2) + 5(𝑥 − 2)2 + 𝑜 ((𝑥 − 2)2 )
2.
𝑥 − 2 (𝑥 − 2)2 1 𝑥−2
− + 𝑜((𝑥 − 2)2 ) ( )
ln(𝑥 ) − ln(2)
= 2 8 = 2− 8 +𝑜 𝑥−2
𝑥 3 − 𝑥 2 − 𝑥 − 2 7(𝑥 − 2) + 5(𝑥 − 2)2 + 𝑜((𝑥 − 2)2 ) 7 + 5(𝑥 − 2) + 𝑜(𝑥 − 2)
ln(𝑥 ) − ln(2) 1
lim 3 2
=
𝑥→2 𝑥 − 𝑥 − 𝑥 − 2 14
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. Comme on va diviser par 𝑥, il faut faire un d.l. de sin(𝑥 ) à l’ordre 5.
𝑥3 𝑥5
𝑥 − 6 + 120 + 𝑜(𝑥 5 ) 𝑥2 𝑥4
𝑓 (𝑥 ) = =1− + + 𝑜(𝑥 4 )
𝑥 6 120
2.
𝑥2 𝑥4
lim 𝑓(𝑥) = lim (1 − + + 𝑜(𝑥 4 )) = 1
𝑥→0 𝑥→0 6 120
𝑥≠0 𝑥≠0
On peut prolonger 𝑓 par continuité en posant 𝑓 (0) = 1.
1
𝑓 admet un d.l. à l’ordre 1, donc 𝑓 ′(0) existe et 𝑓 ′(0) = − 6 (le coefficient de 𝑥 dans le d.l. de 𝑓(𝑥)).
On rappelle que l’on ne peut pas conclure des résultats identiques sur les dérivées d’ordre supérieures si
on n’a pas montré auparavant que la fonction admettait une dérivée à l’ordre voulue.
3.
sin(𝑥 ) 𝑥2 𝑥4 𝑋2 𝑋3 𝑋4
𝑔(𝑥 ) = ln ( ) = ln (1 − + + 𝑜(𝑥 4 )) = ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + − + 𝑜 (𝑋 4 )
𝑥 6 120 2 3 4
𝑥2 𝑥4 𝑥4
Avec 𝑋 = − + 120 + 𝑜(𝑥 4 ), 𝑋 2 = 36 + 𝑜(𝑥 4 ) et 𝑋 3 = 𝑋 4 = 𝑜(𝑋 4 ) = 𝑜(𝑥 4 )
6
Donc
𝑥4
𝑋 2
𝑋 𝑋 3 4
𝑥 𝑥 )
2 4 ( 𝑥2 𝑥4 𝑥4
36
𝑔 (𝑥 ) = 𝑋 − + − + 𝑜 (𝑋 4 ) = − + − + 𝑜 (𝑥 4 ) = − + − + 𝑜 (𝑥 4 )
2 3 4 6 120 2 6 120 72
𝑥2 𝑥4
=− − + 𝑜(𝑥 4 )
6 180
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


𝑓(𝑥) tend vers 1 lorsque 𝑥 tend vers 0, donc 𝑓 est prolongeable par continuité 0, 𝑥 et sin(𝑥 ) sont 𝐶 +∞
donc ces fonctions admettent des développement limité à n’importe quelle ordre, leur quotient aussi.
Il va y avoir une simplification par 𝑥, donc il faut faire un développement limité du numérateur et du
dénominateur à l’ordre 5, 𝑥 est un polynôme de degré inférieur à 5, son développement limité est lui-
même.
𝑥 1
𝑓 (𝑥 ) = = 2
𝑥 3 𝑥 5 𝑥 𝑥4
𝑥 − 6 + 120 + 𝑜(𝑥 5 ) 1 − 6 + 120 + 𝑜 (𝑥 4 )
1
Là, il y a deux techniques, soit la division suivant les puissances croissantes ou utiliser la formule 1+𝑋.

20
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Je vais faire une division


1 𝑥2 𝑥4
1− + 120 + 𝑜(𝑥 4 )
6
𝑥2 𝑥4 4) 𝑥2 7
1− + 120 + 𝑜(𝑥 1+ + 360 𝑥 4
6 6
𝑥2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − + 𝑜 (𝑥 4 )
6 120
𝑥2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 6 − 36 + 𝑜(𝑥 4 )
7
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡360 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )
7
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡360 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )

⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 4 )

𝑥 𝑥2 7 4
𝑓 (𝑥 ) = = ⁡1 + + 𝑥 + 𝑜(𝑥 4 )
sin(𝑥 ) 6 360
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


𝑥2 𝑥4 𝑋2
ln(ch(𝑥 )) = ln (1 + + + 𝑜(𝑥 4 )) = ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + 𝑜(𝑋 2 )
2 24 2
𝑥2 𝑥4 𝑥4
Avec 𝑋 = + 24 + 𝑜 (𝑥 4 ), 𝑋 2 = + 𝑜(𝑥 4 ) et 𝑜 (𝑋 2 ) = 𝑜(𝑥 4 )
2 4
Donc
𝑥2 𝑥4 1 𝑥4 𝑥2 𝑥4
ln(ch(𝑥 )) = + + 𝑜(𝑥 4 ) − ( + 𝑜 (𝑥 4 )) + 𝑜(𝑥 4 ) = − + 𝑜 (𝑥 4 )
2 24 2 4 2 12
𝑥2 𝑥3 𝑥3 𝑥4
𝑥ln(1 + 𝑥 ) = 𝑥 (𝑥 − + + 𝑜(𝑥 )) = 𝑥 − + + 𝑜(𝑥 4 )
3 2
2 3 2 3
𝑥2 𝑥4 1 𝑥2
ln(ch(𝑥 )) − + 𝑜 (𝑥 4 ) − 12 + 𝑜(𝑥 2 )
𝑓 (𝑥 ) = = 2 12 = 2
𝑥ln(1 + 𝑥 ) 𝑥3 𝑥4 𝑥 𝑥2
𝑥 − 2 + 3 + 𝑜(𝑥 ) 1 − 2 + 3 + 𝑜(𝑥 2 )
2 4

1 𝑥2 𝑥 𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − 12 + 𝑜(𝑥 2 ) 1−2+
2 3
1 𝑥 𝑥2
−4+
2 6
𝑥 𝑥2 1 𝑥 𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡4 − + 𝑜(𝑥 2 ) +4−
4 2 8
𝑥 𝑥2 2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡4 − + 𝑜(𝑥 )
8
𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− + 𝑜(𝑥 2 )
8
𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− + 𝑜(𝑥 2 )
8

⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 2 )
1 𝑥 𝑥2
Donc 𝑓 (𝑥 ) = 2 − 4 − + 𝑜(𝑥 2 )
8
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.

21
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑥2 𝑥4 𝑋2
ln(cos(𝑥 )) = ln (1 − + + 𝑜(𝑥 4 )) = ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + 𝑜(𝑋 2 )
2 24 2
𝑥2 𝑥4 𝑥4
Avec 𝑋 = − + 24 + 𝑜(𝑥 4 ), 𝑋 2 = + 𝑜(𝑥 4 ) et 𝑜(𝑋 2 ) = 𝑜(𝑥 4 )
2 4
Donc
𝑥2 𝑥4 1 𝑥4 𝑥2 𝑥4
ln(cos(𝑥 )) = − + + 𝑜 (𝑥 4 ) − ( + 𝑜(𝑥 4 )) + 𝑜(𝑥 4 ) = − − + 𝑜 (𝑥 4 )
2 24 2 4 2 12
𝑥2 𝑥3 𝑥3 𝑥4
𝑥ln(1 − 𝑥 ) = 𝑥 (−𝑥 − − + 𝑜(𝑥 )) = −𝑥 − − + 𝑜(𝑥 4 )
3 2
2 3 2 3
𝑥2 𝑥4 1 𝑥2 1 𝑥2
ln(cos(𝑥 )) − 2 − 12 + 𝑜(𝑥 4 ) − 2 − 12 + 𝑜(𝑥 2 ) + 12 + 𝑜(𝑥 2 )
𝑓 (𝑥 ) = = = = 2
𝑥ln(1 − 𝑥 ) 𝑥3 𝑥4 𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥2
−𝑥 − 2 − 3 + 𝑜(𝑥 ) −1 − 2 − 3 + 𝑜(𝑥 ) 1 + 2 + 3 + 𝑜(𝑥 2 )
2 4 2

1 𝑥2 𝑥 𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡+ 12 + 𝑜(𝑥 2 ) 1+2+
2 3
1 𝑥 𝑥2
+4+
2 6
𝑥 𝑥2 1 𝑥 𝑥2
⁡⁡⁡− 4 − 12 + 𝑜(𝑥 2 ) − 4 + 24
2
𝑥 𝑥2
⁡⁡−⁡ 4 − + 𝑜(𝑥 2 )
8
𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡24 + 𝑜(𝑥 2 )
𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡24 + 𝑜(𝑥 2 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 2 )
1 𝑥 𝑥2
Donc 𝑓 (𝑥 ) = 2 − 4 + 24 + 𝑜(𝑥 2 )
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


1.
𝑥2 2
𝑥2
ln(ch(𝑥 )) = ln (1 + + 𝑜(𝑥 )) = + 𝑜 (𝑥 2 )
2 2
On pourra mettre 𝑥 2 en facteur au numérateur
sh(𝑥 ) = 𝑥 + 𝑜(𝑥 )
On pourra mettre 𝑥 en facteur au dénominateur
ln(ch(𝑥 )) 𝑥 2 𝑓1 (𝑥 ) 𝑓1 (𝑥 )
= =𝑥
sh(𝑥 ) 𝑥𝑔1 (𝑥 ) 𝑔1(𝑥 )
Il suffit de faire un développement limité à l’ordre 4 au numérateur et 3 au dénominateur, car après
simplificateur de 𝑥 2 par 𝑥, il y aura un 𝑥 en facteur donc des développements à l’ordre 2 de 𝑓1 et de 𝑔1
suffisent
𝑥2 𝑥4 𝑋2
ln(ch(𝑥 )) = ln (1 + + + 𝑜(𝑥 4 )) = ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + 𝑜 (𝑋 2 )
2 24 2
𝑥2 𝑥4 𝑥4
Avec 𝑋 = + 24 + 𝑜 (𝑥 4 ) et donc 𝑋 2 = + 𝑜 (𝑥 4 ) et 𝑜(𝑋 2 = 𝑜(𝑥 4 )
2 4
𝑥4
𝑥2 𝑥4 4 + 𝑜 (𝑥 4 ) 𝑥2 1 1
4 4
ln(ch(𝑥 )) = + + 𝑜 (𝑥 ) − + 𝑜 (𝑥 ) = + ( − ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 )
2 24 2 2 24 8
2 4 2
𝑥 𝑥 1 𝑥
= − + 𝑜 (𝑥 4 ) = 𝑥 2 ( − + 𝑜 (𝑥 2 ))
2 12 2 12

22
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑥3 𝑥2
sh(𝑥 ) = 𝑥 + + 𝑜(𝑥 3 ) = 𝑥 (1 + + 𝑜(𝑥 2 ))
6 6
Par conséquent
1 𝑥2 1 𝑥2
𝑥 2 (2 − 12 + 𝑜(𝑥 2 )) − 12 + 𝑜(𝑥 2 )
2 1 𝑥2 2
𝑥2
( )
𝑓 𝑥 = =𝑥 = 𝑥( − (
+𝑜 𝑥 )) (1 − + 𝑜(𝑥 2 ))
𝑥2 𝑥2 2 12 6
𝑥 (1 + 6 + 𝑜 (𝑥 2 )) 1 + 6 + 𝑜 (𝑥 )
2

1 1 1 1 1 1 1
= 𝑥 ( + (− − ) 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )) = 𝑥 ( − 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )) = 𝑥 − 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
2 12 12 2 6 2 6
2.
lim 𝑓 (𝑥 ) = 0
𝑥→0
Donc il suffit de poser 𝑓(0) = 0 pour prolonger 𝑓 par continuité en 0.
1 1 3 3
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) 2 𝑥 − 4 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ) 1 1 2 1
= = − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 ) →
𝑥−0 𝑥 2 4 2
′( ) 1
Alors 𝑓 0 = 2.
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


ln(1 + 𝑥 ) sh(𝑥 ) ∼0 𝑥 2
Et
𝑥2
cos(𝑥 ) − 1 ∼0 −
2
Donc on pourra mettre 𝑥 en facteur au numérateur et au dénominateur, puis simplifier par 𝑥 2 , il
2

faut donc faire des développements limités à l’ordre 2 + 3 = 5 pour finalement obtenir un
développement limité à l’ordre 3.
𝑥2 𝑥4 5
𝑥2 𝑥4 5 2
1 𝑥2
cos(𝑥 ) − 1 = 1 − + + 𝑜 (𝑥 ) − 1 = − + + 𝑜 (𝑥 ) = 𝑥 (− + + 𝑜 (𝑥 3 ))
2 24 2 24 2 24
𝑥2 𝑥3 𝑥4 4 )) (𝑥
𝑥3
ln(1 + 𝑥 ) sh(𝑥 ) = (𝑥 − (
+ − +𝑜 𝑥 − + 𝑜(𝑥 4 ))
2 3 4 6
𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥2
= 𝑥 2 (1 − + − + 𝑜(𝑥 3 )) (1 − + 𝑜(𝑥 3 ))
2 3 4 2
Je me suis contenter de faire des développements à l’ordre 4 parce que les deux factorisations par
𝑥 (donc par 𝑥 2 ) permettent d’obtenir le produit de 𝑥 2 par un produit de développements limités à
l’ordre 3 (qui donne un développement limité à l’ordre 3) c’est-à-dire un développement limité à
l’ordre 5.
Si on avait fait des développements limités de ln(1 + 𝑥 ) et de sh(𝑥 ) à l’ordre 5, on aurait juste
constaté que les deux termes de degré 5 n’auraient servi à rien (donc rien de bien grave).
𝑥 𝑥2 𝑥3 𝑥2
ln(1 + 𝑥 ) sh(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − (
+ − +𝑜 𝑥 3 )) (1
+ + 𝑜(𝑥 3 ))
2 3 4 6
𝑥 1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 − + [ + ] 𝑥 2 + [− − ] 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ))
2 6 3 12 4
1 1 1
= 𝑥 2 (1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ))
2 2 3
Donc
23
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

1 𝑥2 1 𝑥2
𝑥 2 (− 2 + 24 + 𝑜(𝑥 3 )) − 2 + 24 + 𝑜(𝑥 3 )
𝑓 (𝑥 ) = =
1 1 1 1 1 1
𝑥2 (1 − 2 𝑥 + 2 𝑥 2 − 3 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )) 1 − 2 𝑥 + 2 𝑥 2 − 3 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )

Il reste à faire une division suivant les puissances croissantes


1 1 1 1 1
− ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑥 2 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 3 ) 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 24 2 2 3
1 1 1 1 1 1 1 1
− + 𝑥 − 𝑥 2 ⁡ + 𝑥 3 ⁡ + 𝑜 (𝑥 3 ) − − 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 4 4 6 2 4 6 24
1 7 1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− 4 𝑥 + 24 𝑥 2 − 6 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )
1 1 1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− 4 𝑥 + 8 𝑥 2 ⁡ − 8 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
1 1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡6 𝑥 2 − 24 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
1 1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡6 𝑥 2 − 12 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡24 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
1
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡24 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡+𝑜(𝑥 3 )
Et finalement
1 1 1 1 3
𝑓 (𝑥 ) = − − 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 4 6 24
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


1.
𝑥3 𝑋2 𝑋3
ln(1 + sh(𝑥 )) = ln (1 + 𝑥 + + 𝑜 (𝑥 3 )) = ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + + 𝑜 (𝑋 3 )
6 2 3
𝑥3 𝑥3 𝑥3
Avec 𝑋 = 𝑥 + + 𝑜 (𝑥 3 ), 𝑋 2 = (𝑥 + + 𝑜 (𝑥 3 )) (𝑥 + + 𝑜(𝑥 3 )) = 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ), 𝑋 3 = 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
6 6 6

et 𝑜 (𝑋 3 ) = 𝑜(𝑥 3 )
𝑋2 𝑋3 𝑥3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 ) 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 )
ln(1 + sh(𝑥 )) = 𝑋 − + + 𝑜 (𝑋 3 ) = 𝑥 + + 𝑜 (𝑥 3 ) − + + 𝑜 (𝑥 3 )
2 3 6 2 3
𝑥2 𝑥3
= 𝑥 − + + 𝑜 (𝑥 3 )
2 2
2.
𝑥3
sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 )
6
Donc
𝑥2 𝑥3 3 𝑥 𝑥2 2
ln(1 + sh(𝑥 )) 𝑥 − 2 + 2 + 𝑜 (𝑥 ) 1 − 2 + 2 + 𝑜(𝑥 )
𝑔 (𝑥 ) = = =
sin(𝑥 ) 𝑥3 𝑥2
𝑥 − 6 + 𝑜 (𝑥 )
3 1 − 6 + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑥 𝑥2 1
= (1 − + + 𝑜(𝑥 2 )) ×
2 2 𝑥2
1 − 6 + 𝑜 (𝑥 2 )
1 1
= = 1 − 𝑋 + 𝑜(𝑋)
𝑥2 1+𝑋
1 − 6 + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑥2
Avec 𝑋 = − + 𝑜(𝑥 2 ) et 𝑜(𝑋) = 𝑜(𝑥 2 )
6

24
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

1 𝑥2
= 1 + + 𝑜 (𝑥 2 )
𝑥2 6
1 − 6 + 𝑜 (𝑥 2 )
On aurait aussi pu faire une division suivant les puissances croissantes
𝑥 𝑥2 𝑥2 𝑥 1 1
𝑔(𝑥) = (1 − + + 𝑜(𝑥 2 )) (1 + + 𝑜(𝑥 2 )) = 1 − + ( + ) 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
2 2 6 2 2 6
𝑥 2 2
= 1− + 𝑥 + 𝑜(𝑥 2 )
2 3
3.
𝑥 2 2
lim 𝑔(𝑥) = lim (1 − + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 )) = 1
𝑥→0 𝑥→0 2 3
𝑔(𝑥 )⁡⁡si⁡⁡⁡⁡𝑥 ≠ 0
donc 𝑔 est prolongeable par continuité par la fonction définie par : {
1⁡⁡⁡⁡⁡si⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑥 = 0
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


1.
𝑥3 𝑥5
sin(𝑥 ) = 𝑥 − + + 𝑜(𝑥 5 )
6 120
𝑥2 𝑥4
( )
cos 𝑥 = 1 − + + 𝑜(𝑥 5 )
2 24
(2𝑥 )2 (2𝑥 )4 2𝑥 4
cos(2𝑥 ) = 1 − + + 𝑜 (𝑥 5 ) = 1 − 2𝑥 2 + + 𝑜 (𝑥 5 )
2 24 3
2.
𝑥3 𝑥5 5 ))
𝑥2 𝑥4 5 )) 2
2𝑥 4
𝑓(𝑥 ) = 9 (𝑥 − + (
+𝑜 𝑥 − 11𝑥 (1 − + (
+𝑜 𝑥 + 2𝑥 (1 − 2𝑥 + + 𝑜 (𝑥 5 ))
6 120 2 24 3
9 11 9 11 4 5 19 5
= (9 − 11 + 2)𝑥 + (− + − 4) 𝑥 3 + ( − + ) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 5 ) = 𝑥 + 𝑜(𝑥 5 )
6 2 120 24 3 20
19 19 × 8 5 152 5
𝑓 (2𝑥 ) = (2𝑥 )5 + 𝑜 (𝑥 5 ) = 𝑥 + 𝑜 (𝑥 5 ) = 𝑥 + 𝑜(𝑥 5 )
20 5 5
Donc
19 5 19
𝑓(2𝑥 ) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 5 ) + 𝑜(1) 19 5 1
= 20 = 20 ~ × =
𝑓 (𝑥 ) 152 5 152
( 5) ( ) 20 19 × 8 32
5 𝑥 +𝑜 𝑥 5 +𝑜 1
Et
𝑓 (2𝑥 ) 1
lim =
𝑥→0 𝑓 (𝑥 ) 32
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


1.

25
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑥3 𝑥5 𝑥3 𝑥5
sin(𝑥 ) sh(𝑥 ) = (𝑥 − + + 𝑜(𝑥 5 )) (𝑥 + + + 𝑜(𝑥 5 ))
6 120 6 120
𝑥2 𝑥4 𝑥2 𝑥4
= 𝑥 2 (1 − + + 𝑜(𝑥 4 )) (1 + + + 𝑜(𝑥 4 ))
6 120 6 120
1 1 1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 + (− + ) 𝑥 2 + ( − × + ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 ))
6 6 120 6 6 120
1 1
= 𝑥 2 (1 − 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )) = 𝑥 2 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )
90 90
Donc
Il faut faire un développement limité au même ordre du dénominateur
1 1
𝑥 2 − 90 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 ) 1 − 90 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 ) 1 4 𝑥4
4 ) (1
ℎ (𝑥 ) = 6 = 4 = (1 − 𝑥 + 𝑜 ( 𝑥 ) + + 𝑜(𝑥 4 ))
𝑥 𝑥 90 6
𝑥 2 − 6 + 𝑜 (𝑥 6 ) 1 − 6 + 𝑜 (𝑥 4 )
1 1 7 4
= 1 + ( − ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 ) = 1 + 𝑥 + 𝑜(𝑥 4 )
6 90 45
2.
7 4 7 4
ℎ (𝑥 ) − 1 = 𝑥 + 𝑜 (𝑥 4 ) ∼ 𝑥
45 45
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


1. 𝑓(𝑥) tend vers 1 lorsque 𝑥 tend vers 0, donc 𝑓 est prolongeable par continuité 0, 𝑥 et sin(𝑥 ) sont 𝐶 +∞
donc ces fonctions admettent des d.l. à n’importe quelle ordre, leur quotient aussi.
Il va y avoir une simplification par 𝑥, donc il faut faire un d.l. du numérateur et du dénominateur à l’ordre
5, 𝑥 est un polynôme de degré inférieur à 5, son d.l. est lui-même.
𝑥 1
𝑓 (𝑥 ) = = 2
𝑥 3 𝑥 5 𝑥 𝑥4
𝑥 − 6 + 120 + 𝑜(𝑥 5 ) 1 − 6 + 120 + 𝑜 (𝑥 4 )
1
Là, il y a deux techniques, soit la division suivant les puissances croissantes ou utiliser la formule 1+𝑋.
Je vais faire une division

1 𝑥2 𝑥4
1− + 120 + 𝑜(𝑥 4 )
6
𝑥2 𝑥4 4) 𝑥2 7
1− + 120 + 𝑜(𝑥 1+ + 360 𝑥 4
6 6
𝑥2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 6 − 120 + 𝑜(𝑥 4 )
𝑥2 𝑥4
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 6 − 36 + 𝑜(𝑥 4 )
7
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡360 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )
7
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡360 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 4 )

𝑥 𝑥2 7 4
𝑓 (𝑥 ) = = ⁡1 + + 𝑥 + 𝑜(𝑥 4 )
sin(𝑥 ) 6 360
2. Il faut évidemment réduire au même dénominateur

26
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

1 1 sh2 (𝑥 ) − sin2 (𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) = − =
sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 )
Le terme de plus petit degré du dénominateur est 𝑥 car sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 ) ~0 𝑥 2 × 𝑥 2 = 𝑥 4
4

Pour que cette fonction admette un développement limité il faut que le terme de plus bas degré du
numérateur soit en 𝑥 4 .
sh2 (𝑥 ) − sin2 (𝑥 ) est paire, cette fonction est nulle en 0, le terme en 𝑥 2 est 𝑥 2 − 𝑥 2 = 0 car
2 2
𝑥3 𝑥3
sh 𝑥 ) − sin2 (𝑥 ) = (𝑥 −
2(
+ ⋯ ) − (𝑥 + + ⋯ ) = 𝑥 2 + ⋯ − (𝑥 2 + ⋯ )
6 6
Tout va bien, le terme de plus bas degré de cette fonction est en 𝑥 4 (le terme en 𝑥 3 est nul car la
fonction est paire. Donc cette fonction admet un développement limité en 0 et il y aura une
simplification par 𝑥 4 . Pour faire un développement limité à l’ordre 4, il faut faire un développement
limité à l’ordre 4 + 3 = 7 du numérateur et du dénominateur.
2 2
2( )
𝑥3 𝑥5 6 2
𝑥2 𝑥4
sh 𝑥 = (𝑥 + + + 𝑜 (𝑥 )) = 𝑥 (1 + + + 𝑜(𝑥 5 ))
6 120 6 120

2
𝑥2 𝑥4 5
𝑥2 𝑥4
= 𝑥 (1 + + (
+𝑜 𝑥 )) (1 + + + 𝑜(𝑥 5 ))
6 120 6 120
1 1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 + ( + ) 𝑥 2 + ( + + ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 ))
6 6 120 36 120
1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 + 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 )
3 90 3 90
On remarquera que le développement limité à l’ordre 6 de sh⁡(𝑥) permet de trouver le développement
limité à l’ordre 7 de sh2 (𝑥)
2 2
2(
𝑥3 𝑥5 𝑥2 𝑥4
sin 𝑥 ) = (𝑥 − + + 𝑜 (𝑥 6 )) = 𝑥 2 (1 − + + 𝑜(𝑥 5 ))
6 120 6 120
𝑥2 𝑥4 𝑥2 𝑥4
= 𝑥 2 (1 − + + 𝑜(𝑥 5 )) (1 − + + 𝑜(𝑥 5 ))
6 120 6 120
1 1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 + (− − ) 𝑥 2 + ( + + ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 ))
6 6 120 36 120
1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 − 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 )
3 90 3 90
1 1 1 1 6 2
sh2 (𝑥 ) − sin2 (𝑥 ) = 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 ) − (𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 7 )) = 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 7 )
3 90 3 90 3
1 1
sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 ) = (𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 )) (𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 ))
3 3

4 (1
𝑥2 3 )) (1
𝑥2
=𝑥 (
+ +𝑜 𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 )) = 𝑥 4 (1 + 𝑜 (𝑥 3 )) = 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 7 )
3 3
2 4 7 2 3
sh2 (𝑥 ) − sin2 (𝑥 ) 3 𝑥 + 𝑜(𝑥 ) 3 + 𝑜(𝑥 ) 2
𝑓 (𝑥 ) = = 4 = = + 𝑜(𝑥 3 )
sin2 (𝑥 ) sh2 (𝑥 ) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 7 ) 1 + 𝑜 (𝑥 3 ) 3
3 3
ln(cos(2𝑥))
3. 𝑓 (𝑥 ) = (cos(2𝑥 ))𝑥2 = 𝑒 𝑥2
3
Il faut déjà faire un développement limité à l’ordre 4 de 𝑥2 ln(cos(2𝑥 ))
On va diviser par 𝑥 2 donc il faut faire un développement limité de ln(cos(2𝑥 )) à l’ordre 6.

27
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

(2𝑥 )2 (2𝑥 )4 (2𝑥 )6 2 4 6


ln(cos(2𝑥 )) = ln (1 − + − + 𝑜 (𝑥 6 )) = ln (1 − 2𝑥 2 + 𝑥 4 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 6 ))
2 24 720 3 45
𝑋2 𝑋3
= ln(1 + 𝑋) = 𝑋 − + + 𝑜(𝑋 3 )
2 3
Avec
2 4
𝑋 = −2𝑥 2 + 𝑥 4 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )
3 45
2 4 2 4
𝑋 2 = (−2𝑥 2 + 𝑥 4 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )) (−2𝑥 2 + 𝑥 4 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 ))
3 15 3 15
4 4 8
= 4𝑥 4 + (− − ) 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 ) = 4𝑥 4 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )
3 3 3
𝑋 3 = −8𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )
𝑜 (𝑋 3 ) = 𝑜(𝑥 6 )
Donc il était bien inutile de faire un développement limité à l’ordre 6 de ln⁡(1 + 𝑋), l’ordre 3 suffit car
le terme de plus bas degré de 𝑋 est 𝑥 2 .
𝑋2 𝑋3
( ( )) (
ln cos 2𝑥 = ln 1 + 𝑋 = 𝑋 − ) + + 𝑜 (𝑋 3 )
2 3
8
2 4 4 6 4𝑥 4 − 3 𝑥 6 + 𝑜 (𝑥 6 ) −8𝑥 6 + 𝑜(𝑥 6 )
2 6
= −2𝑥 + 𝑥 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ) − + + 𝑜 (𝑥 6 )
3 45 2 3
4 124 6
= −2𝑥 2 − 𝑥 4 − 𝑥 + 𝑜(𝑥 6 )
3 45
3 3 4 124 6 124 4
2
ln(cos(2𝑥 )) = 2 (−2𝑥 2 − 𝑥 4 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 6 )) = −6 − 4𝑥 2 − 𝑥 + 𝑜(𝑥 4 )
𝑥 𝑥 3 45 45
3 2 −19𝑥 4 +𝑜(𝑥 4 ) 2 −124𝑥 4 +𝑜(𝑥 4 )
ln(cos(2𝑥))
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 2 = 𝑒 −6−4𝑥 5 = 𝑒 −6 𝑒 −4𝑥 45 = 𝑒 −6 𝑒 𝑋
𝑋2
= 𝑒 −6 (1 + 𝑋 + + 𝑜(𝑋 2 ))
2
Avec
124 4
𝑋 = −4𝑥 2 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 4 )
45
𝑋 2 = 16𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )⁡⁡𝑒𝑡⁡𝑜(𝑋 2 ) = 𝑜(𝑥 4 )
𝑋2 124 4 16𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 −6 (1 + 𝑋 + (
+𝑜 𝑋 2 ))
=𝑒 −6 (1 2
− 4𝑥 − ( 4)
𝑥 +𝑜 𝑥 + + 𝑜(𝑥 4 ))
2 45 2

−6 2
236 4 4 −6 −6 2
236𝑒 −6 4
=𝑒 (1 − 4𝑥 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 )) = 𝑒 − 4𝑒 𝑥 + 𝑥 + 𝑜(𝑥 4 )
45 45
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


1 3
1. 1 + 2 × 3𝑋 + 𝑜(𝑋) − 1 = 2 𝑋 + 𝑜 (𝑋)
1
2. On pose 𝑋 = 𝑥, 𝑋 tend vers 0 lorsque 𝑥 tend vers l’infini.

1 3 1 1 + 3𝑋 + 2𝑋 2 1 √1 + 3𝑋 + 2𝑋 2 1
√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥 = √ + + 2 − = √ − = −
𝑋2 𝑋 𝑋 𝑋2 𝑋 𝑋 𝑋
Car 𝑋 > 0
3
√1 + 3𝑋 + 2𝑋 2−1 𝑋 + 𝑜 (𝑋 ) 3
√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥 = =2 = + 𝑜(1)
𝑋 𝑋 2
28
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

3 3
lim (√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥) = lim ( + 𝑜 (1)) =
𝑥→+∞ 𝑋→0 2 2
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


2 3
𝑓 (𝑥 ) = sin3 (𝑥 ) (𝑒 𝑥 − 1) = (𝑥 + 𝑜(𝑥 )) (1 + 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 ) − 1) = (𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ))(𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 ))
= 𝑥 3 (1 + 𝑜(1))𝑥 2 (1 + 𝑜(1)) = 𝑥 5 (1 + 𝑜(1)) = 𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


cos(𝑥) 1
Ni sin2 (𝑥) ni 𝑥2 n’admettent de développement limité en 0, il faut absolument réduire au même
dénominateur.
cos(𝑥 ) 1 𝑥 2 cos(𝑥 ) − sin2 (𝑥 )
− =
sin2 (𝑥 ) 𝑥 2 𝑥 2 sin2 (𝑥 )
Le dénominateur s’annule en 0, il faut faire attention ! Le terme de plus bas degré est 𝑥 4 , cela se voit. Si
le terme de plus bas degré du numérateur est 𝑥 𝑝 avec 𝑝 < 4, la fonction n’admet pas de développement
limité en 0.
Etudions brièvement 𝑥 2 cos(𝑥 ) − sin2 (𝑥 ), cette fonction s’annule en 0, il n’y a pas de terme constant,
elle est paire donc il n’y a pas de terme en 𝑥 et 𝑥 3 , il reste à regarder le terme en 𝑥 2 : 𝑥 2 cos(𝑥 ) =
2
𝑥2 𝑥3
𝑥 2 (1 − + ⋯ ) le premier terme est 𝑥 2 , (sin(𝑥 ))2 = (𝑥 − + ⋯ ) donc le premier terme est aussi
2 6
𝑥 2 , il n’y a pas de terme en 𝑥 2 . Cette étude justifie le fait que cette fonction admet un développement
limité en 0. De plus il y aura une simplification par 𝑥 4 il faut donc faire des développement limité à
l’ordre 4 + 3 = 7 pour pouvoir obtenir un développement limité à l’ordre 3.
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥6
𝑥 2 cos(𝑥 ) = 𝑥 2 (1 − + + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥 2 − + + 𝑜(𝑥 7 )
2 24 2 24
On notera qu’un développement limité à l’ordre 5 de cos(𝑥) suffit pour obtenir un développement limité
à l’ordre 7 de 𝑥 2 cos(𝑥 ).
2 2
2( )
𝑥3 𝑥5 6 2
𝑥2 𝑥4
sin 𝑥 = (𝑥 − + + 𝑜(𝑥 )) = 𝑥 (1 − + + 𝑜 (𝑥 5 ))
6 120 6 120

2 (1
𝑥2 𝑥4 5 )) (1
𝑥2 𝑥4
=𝑥 − + (
+𝑜 𝑥 − + + 𝑜 (𝑥 5 ))
6 120 6 120
1 1 1 1 1 1
= 𝑥 2 (1 − ( + ) 𝑥 2 + ( + (− ) (− ) + ) 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 )
6 6 120 6 6 120
1 2 1 2
= 𝑥 2 (1 − 𝑥 2 + 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 )
3 45 3 45
On notera qu’un développement limité à l’ordre 6 de sin⁡(𝑥) suffit pour obtenir un développement limité
à l’ordre 7 de sin2 (𝑥). Cela vient du fait que le développement limité de sin(𝑥 ) commence par 𝑥.
On en déduit que :
𝑥4 𝑥6 1 2
𝑥 2 cos(𝑥 ) − sin2 (𝑥 ) = 𝑥 2 − + + 𝑜(𝑥 7 ) − (𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 ))
2 24 3 45
1 1 6
= − 𝑥4 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 7 )
6 360
1 1
𝑥 2 sin2 (𝑥 ) = 𝑥 2 (𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥 4 − 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 )
3 3

29
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

En faisant une troncature du développement limité de sin2 (𝑥) trouver ci-dessus.


1 1 1 1
cos(𝑥 ) 1 − 6 𝑥 4 − 360 𝑥 6 + 𝑜(𝑥 7 ) − 6 − 360 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
− = =
sin2 (𝑥 ) 𝑥 2 1 1
𝑥 4 − 3 𝑥 6 + 𝑜 (𝑥 7 ) 1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
La première (et plus délicate) partie est finie, il faut trouver le développement limité d’un quotient de
fonction dont le dénominateur ne s’annule pas. On peut faire une division suivant les puissance
1
croissante mais ici on peut appliquer la formule 1+𝑋, cela me parait plus simple.
1 1
− 6 − 360 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ) 1 1 2 1
= (− − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )) ×
1 6 360 1
1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 ) 1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
1 1
= = 1 − 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑜 (𝑋 2 )
1 2 1 + 𝑋
1 − 3 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ) 3

1
Avec 𝑋 = − 3 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ), 𝑋 2 = 𝑜(𝑥 3 ) et 𝑜(𝑋 2 ) = 𝑜(𝑥 3 ). On remarquera qu’un d.l. à l’ordre 1 du d.l.
1
de 1+𝑋 = 1 − 𝑋 + 𝑜(𝑋) pose un problème parce que 𝑜(𝑋) = 𝑜(𝑥 2 ) or on souhaite obtenir un d.l. à
l’ordre 3.
1 1
= = 1 − 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑜 (𝑋 2 )
1 1+𝑋
1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
1 1 1
= 1 − (− 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 )) + 𝑜(𝑥 3 ) + 𝑜(𝑥 3 ) = 1 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 )
1 2 3 3
1 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )
3
On en déduit que :
1 1
− 6 − 360 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ) 1 1 2 1
= (− − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )) ×
1 6 360 1
1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 ) 1 − 3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
1 1 2 1 1 1 1
= (− − 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )) × (1 + 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 )) = − + (− − ) 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
6 360 3 6 18 360
1 7 2
=− − 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
6 120
cos(𝑥 ) 1 1 7 2
− = − − 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )
sin2 (𝑥 ) 𝑥 2 6 120
Et enfin
cos(𝑥 ) 1 1 7 2 1
lim ( 2 − 2 ) = lim (− − 𝑥 + 𝑜(𝑥 3 )) = −
𝑥→0 sin (𝑥 ) 𝑥 𝑥→0 6 120 6
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1.
1 𝑋 𝑋
𝑔(𝑋) = ln (1 + 1 + 𝑋 + 𝑜 (𝑋)) = ln (2 + + 𝑜(𝑋)) = ln (2 (1 + + 𝑜(𝑋)))
2 2 4
𝑋 𝑋
= ln(2) + ln (1 + + 𝑜 (𝑋)) = ln(2) + + 𝑜(𝑋)
4 4
2.
𝑓(𝑥 ) = ln (𝑒 𝑥 + √𝑒 2𝑥 (1 + 𝑒 −2𝑥 )) = ln (𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 √1 + 𝑒 −2𝑥 ) = ln (𝑒 𝑥 (1 + √1 + 𝑒 −2𝑥 ))

= ln(𝑒 𝑥 ) + ln (1 + √1 + 𝑒 −2𝑥 ) = 𝑥 + ln (1 + √1 + 𝑒 −2𝑥 )


30
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Lorsque 𝑥 → +∞, 𝑒 −2𝑥 → 0, on peut poser 𝑋 = 𝑒 −2𝑥 donc


𝑋 𝑒 −2𝑥
ln (1 + √1 + 𝑒 −2𝑥 ) = ln(1 + √1 + 𝑋) = ln(2) + ( ) ( )
+ 𝑜 𝑋 = ln 2 + + 𝑜(𝑒 −2𝑥 )
4 4
Par conséquent
𝑒 −2𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 + ln(2) + + 𝑜(𝑒 −2𝑥 )
4
𝑒 −2𝑥
Comme + 𝑜(𝑒 −2𝑥 ) → 0 lorsque 𝑥 → +∞, la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + ln(2) est asymptote au
4
graphe de 𝑓 en +∞.
𝑒 −2𝑥 1
𝑓 (𝑥 ) − (𝑥 + ln(2)) = + 𝑜(𝑒 −2𝑥 ) = 𝑒 −2𝑥 ( + 𝑜(1))
4 4
1
+ 𝑜(1) > 0 lorsque 𝑥 → +∞, 𝑒 −2𝑥 > 0 ce qui entraine que 𝑓 (𝑥 ) − (𝑥 + ln(2)) > 0, ce qui montre
4
que le graphe est au-dessus de l’asymptote.
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1.
ℎ 2 ℎ3
ℎ− + +𝑜(ℎ 3 )
1 ln(1+ℎ) 2 3 ℎ ℎ2
1− + +𝑜(ℎ2 ) 𝑋2
(1 + ℎ )ℎ = 𝑒 ℎ = 𝑒 ℎ = 𝑒 2 3 = 𝑒𝑒 𝑋 = 𝑒 (1 + 𝑋 + + 𝑜(𝑋 2 ))
2
ℎ ℎ2 ℎ2
Avec 𝑋 = − 2 + + 𝑜(ℎ2 ), 𝑋 2 = + 𝑜(ℎ2 ) et 𝑜(𝑋 2 ) = 𝑜(ℎ2 ).
3 4
Donc
1 𝑋2 ℎ ℎ3 ℎ2
(1 + ℎ) ℎ = 𝑒 (1 + 𝑋 + + 𝑜(𝑋 )) = 𝑒 (1 − + + 𝑜 (ℎ ) + + 𝑜 (ℎ2 ) + 𝑜(ℎ2 ))
2 2
2 2 3 8
𝑒 11
= 𝑒 − ℎ + ℎ2 + 𝑜(ℎ2 )
2 24
1
2. On pose ℎ = 𝑋,
1 𝑋 1 𝑒 11 2 𝑒 11𝑒 1
(1 + ) = (1 + ℎ)ℎ = 𝑒 − ℎ + ℎ + 𝑜 (ℎ 2 ) = 𝑒 − + 2
+ 𝑜 ( 2 )⁡
𝑋 2 24 2𝑋 24𝑋 𝑋
3.
1 𝑥 1 2𝑥 1 3𝑥
𝑥 2 [(1 + ) − 4 (1 + ) + 3 (1 + ) ]
𝑥 2𝑥 3𝑥
𝑒 11𝑒 1 𝑒 11𝑒 1
= 𝑥 2 [𝑒 − + + 𝑜 ( ) − 4 (𝑒 − + + 𝑜 ( ))
2𝑥 24𝑥 2 𝑥2 2 × 2𝑥 24 × (2𝑥 )2 𝑋2
𝑒 11𝑒 1
+ 3 (𝑒 − + + 𝑜 ( 2 ))]
2 × 3𝑥 24 × (3𝑥 ) 2 𝑋
𝑒 11𝑒 1 𝑒 11𝑒 1
= 𝑥 2 [𝑒 − + 2
+ 𝑜 ( 2 ) − 4 (𝑒 − + 2
+ 𝑜 ( 2 ))
2𝑥 24𝑥 𝑥 4𝑥 24 × 4𝑥 𝑋
𝑒 11𝑒 1
+ 3 (𝑒 − + + 𝑜 ( ))]
6𝑥 24 × 9𝑥 2 𝑋2
𝑒 11𝑒 1 𝑒 11𝑒 1 𝑒 11𝑒 1
= 𝑥 2 [𝑒 − + + 𝑜 ( ) − 4𝑒 + − + 𝑜 ( ) + 3𝑒 − + + 𝑜 ( )]
2𝑥 24𝑥 2 𝑥2 𝑥 24𝑥 2 𝑥2 2𝑥 24 × 3𝑥 2 𝑥2
11𝑒 1 11𝑒
= 𝑥 2 [+ 2
+ 𝑜 ( 2 )] = + 𝑜(1)
24 × 3𝑥 𝑥 72
Donc

31
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

2 [(1
1 𝑥 1 2𝑥 1 3𝑥 11𝑒
lim 𝑥 + ) − 4 (1 + ) + 3 (1 + ) ] =
𝑥→∞ 𝑥 2𝑥 3𝑥 72
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1.
𝑥6
𝑔 (𝑥 ) = 𝑥 3 − + 𝑜 (𝑥 6 )
2
2.
1 1 1 1 𝑥4 1 1
ℎ(𝑥 ) = (1 + 𝑥 2 )2 − 1 = 1 + 𝑥 2 + (− ) + 𝑜(𝑥 5 ) − 1 = 𝑥 2 − 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 )
2 2 2 2 2 8
3.
𝑥6 3 𝑥3 𝑥3
𝑥 (1 − ( 3)
3 6
𝑥 − 2 + 𝑜 (𝑥 ) 2 +𝑜 𝑥 ) 1 − 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
𝑓 (𝑥 ) = = =𝑥
1 2 1 4 1 1 2
𝑥 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 5 ) 𝑥 2 ( 1 − 1 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )) − 8 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 8 2 8 2
𝑥3 1 1
1⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ − + 𝑜 (𝑥 3 ) − 8 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 )
2 2
𝑥2 𝑥2
1 − 4⁡⁡ ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 3 ) 2+ − 𝑥3
2
𝑥2 𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 4 − + 𝑜 (𝑥 3 )
2
𝑥2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ 4 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ + 𝑜(𝑥 3 )
𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− + 𝑜 (𝑥 3 )
2
𝑥3
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡− + 𝑜 (𝑥 3 )
2
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑜(𝑥 3 )
Donc
𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 (2 + − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 )) = 2𝑥 + − 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 )
3 3
2 2
4.
𝑥3
lim 𝑓 (𝑥 ) = lim (2𝑥 + − 𝑥 4 + 𝑜(𝑥 4 )) = 0
𝑥→0 𝑥→0 2
On pose alors 𝑓 (0) = 0

𝑥3 𝑥2 3
𝑥 (2 + ( 3)
4
𝑓 (𝑥 ) − 𝑓 (0) 2𝑥 + 2 − 𝑥 + 𝑜(𝑥 )
4
2 −𝑥 +𝑜 𝑥 ) 𝑥2
= = = 2 + − 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 ) → 2
𝑥−0 𝑥 𝑥 2
′( )
Ce qui montre que 𝑓 est dérivable en 0 et que 𝑓 0 = 2
5. L’équation de la tangente en 0 est 𝑦 = 2𝑥
𝑥3 1
𝑓(𝑥 ) − 2𝑥 = − 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 4 ) = 𝑥 3 ( − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ) )
2 2
1
− 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ) > 0 lorsque 𝑥 est proche de 0, par conséquent 𝑓 (𝑥 ) − 2𝑥 a le même signe que 𝑥 3
2
Si 𝑥 < 0, 𝑓 (𝑥 ) − 2𝑥 < 0 et la courbe est au-dessous de la tangente.
Si 𝑥 > 0, 𝑓 (𝑥 ) − 2𝑥 > 0 et la courbe est au-dessus de la tangente.
Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


1.
32
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑥2 3 2
𝑥2 1 + 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 ) − (1 − 2 + 𝑜 (𝑥 2 )) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 ) 3
𝑒 − cos(𝑥 ) 2
= = = + 𝑜(1)
𝑥2 𝑥2 𝑥2 2
Donc
2
𝑒 𝑥 − cos(𝑥 ) 3 3
lim 2
= lim + 𝑜(1) =
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 2 2
2. On pose 𝑡 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑥 = 1 + 𝑡
ln(𝑥 ) ln(1 + 𝑡) ln(1 + 𝑡) ln(1 + 𝑡) 𝑡 + 𝑜(𝑡) 1 + 𝑜(1)
= = = = =
𝑥 2 − 1 (1 + 𝑡)2 − 1 1 + 2𝑡 + 𝑡 2 − 1 𝑡 (2 + 𝑡 ) 𝑡 (2 + 𝑡 ) 2+𝑡
ln(𝑥 ) 1 + 𝑜 (1) 1
lim = lim =
𝑥→1 𝑥 2 − 1 𝑡→0 2 + 𝑡 2
1
3. On pose 𝑋 = 𝑥, 𝑋 tend vers 0 lorsque 𝑥 tend vers l’infini.

1 3 1 1 + 3𝑋 + 2𝑋 2 1 √1 + 3𝑋 + 2𝑋 2 1
√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥 = √ + + 2 − = √ − = −
𝑋2 𝑋 𝑋 𝑋2 𝑋 𝑋 𝑋
Car 𝑋 > 0
1 3
√1 + 3𝑋 + 2𝑋 2−1 1 + 2 × 3𝑋 + 𝑜(𝑋) − 1 2 𝑋 + 𝑜(𝑋) 3
√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥 = = = = + 𝑜(1)
𝑋 𝑋 𝑋 2
3 3
lim (√𝑥 2 + 3𝑥 + 2 − 𝑥) = lim ( + 𝑜 (1)) =
𝑥→+∞ 𝑋→0 2 2
4.
𝑥2 𝑥2 𝑥2
𝑒𝑥 − 1 − 𝑥 = 1 + 𝑥 + + 𝑜 (𝑥 2 ) − 1 − 𝑥 = + 𝑜 (𝑥 2 ) ∼ 0 ⁡
2 2 2
2 2
sin (𝑥) ∼0 𝑥
Donc
𝑒𝑥 − 1 − 𝑥 1
lim =
𝑥→0 sin2 (𝑥 ) 2
5.
On pose 𝑡 = 𝑥 − 1, donc 𝑡 → 0 lorsque 𝑥 → 1
(ln(𝑥 ))2 (ln(1 + 𝑡))2
=
ch(𝑥 − 1) − 1 ch(𝑡) − 1
2
𝑡 𝑡2 1
ch(𝑡) − 1 = 1 + + 𝑜(𝑡 2 ) − 1 = + 𝑜(𝑡 2 ) = 𝑡 2 ( + 𝑜(𝑡))
2 2 2
2 2
(ln(1 + 𝑡))2 = (𝑡 + 𝑜(𝑡)) = 𝑡 2 (1 + 𝑜(1)) = 𝑡 2 (1 + 𝑜(1))
(ln(𝑥 ))2 (ln(1 + 𝑡))2 𝑡 2 (1 + 𝑜(1)) 1 + 𝑜 (1)
= = =
ch(𝑥 − 1) − 1 ch(𝑡) − 1 1 1
𝑡 2 (2 + 𝑜(1)) 2 + 𝑜 (1)

Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


sin(3𝑥 ) 3𝑥 + 𝑜(𝑥) 𝑥(3 + 𝑜 (1)) 3 + 𝑜(1) 3
= = = → ⁡
tan(2𝑥 ) 2𝑥 + 𝑜(𝑥) 𝑥(2 + 𝑜 (1)) 2 + 𝑜(1) 𝑥→0 2
sin(3𝑥 ) 3𝑥 + 𝑜(𝑥 ) 𝑥(3 + 𝑜(1)) 3 + 𝑜 (1)
= = 2 =
𝑥 tan(2𝑥 ) 𝑥(2𝑥 + 𝑜 (𝑥 )) 𝑥 (2 + 𝑜 (1)) 𝑥(2 + 𝑜(1))
sin(3𝑥) sin(3𝑥)
Si 𝑥 → 0+, 𝑥 tan(2𝑥) → +∞ et si 𝑥 → 0−, 𝑥 tan(2𝑥) → −∞.

33
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

sin(3𝑥)
Mais 𝑥 tan(2𝑥) n’admet pas de limite en 0.

(1 − 𝑒 𝑥 )sin⁡(𝑥) (1 − (1 − 𝑥 + 𝑜 (𝑥 ))) (𝑥 + 𝑜(𝑥 )) (𝑥 + 𝑜(𝑥 ))(𝑥 + 𝑜(𝑥 ))


= =
𝑥2 + 𝑥3 𝑥 2 (1 + 𝑥 ) 𝑥 2 (1 + 𝑥 )
𝑥 2 (1 + 𝑜(1))(1 + 𝑜(1)) (1 + 𝑜(1))(1 + 𝑜(1))
= = → 1
𝑥 2 (1 + 𝑥 ) (1 + 𝑥 ) 𝑥→0
2 2
𝑥 𝑥
𝑥 1 + 𝑥 + 2 + 𝑜(𝑥 2 ) − (1 − 2 + 𝑜(𝑥 2 )) − 𝑥
𝑒 − cos(𝑥 ) − 𝑥 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 2 )
= =
ln(1 + sin(𝑥 )) − 𝑥 ln (1 + (𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 ))) − 𝑥 𝑥2
𝑥 − 2 + 𝑜 (𝑥 2 ) − 𝑥
𝑥 2 (1 + 𝑜(1)) 1 + 𝑜(1)
= = → −2
1 1 𝑥→0
𝑥 2 (− 2 + 𝑜(1)) − 2 + 𝑜 (1)

Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


𝑥2 𝑥2
cos(𝑥 ) − ch(𝑥 ) = 1 − + 𝑜 (𝑥 ) − (1 + + 𝑜 (𝑥 2 )) = −𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 ) = 𝑥 2 (−1 + 𝑜 (1))
2
2 2
𝑥2 𝑥2 𝑥2 𝑥2
1− +𝑜(𝑥 2 ) 1+ +𝑜(𝑥 2 ) − +𝑜(𝑥 2 ) 2
𝑒 cos(𝑥)
−𝑒 ch(𝑥)
= 𝑒 2 − 𝑒 2 = 𝑒𝑒 2 − 𝑒𝑒 2 +𝑜(𝑥 )
2 2
𝑥 𝑥
= 𝑒 (1 − + 𝑜 (𝑥 2 )) − 𝑒 (1 + + 𝑜(𝑥 2 )) = 𝑒(−𝑥 2 + 𝑜(𝑥 2 )) = 𝑥 2 (−𝑒 + 𝑜(1))
2 2
𝑒 cos(𝑥) − 𝑒 ch(𝑥) 𝑥 2 (−𝑒 + 𝑜(1)) −𝑒 + 𝑜(1)
= =
cos(𝑥 ) − ch(𝑥 ) 𝑥 2 (−1 + 𝑜(1)) −1 + 𝑜(1)
Par conséquent
𝑒 cos(𝑥) − 𝑒 ch(𝑥)
lim =𝑒
𝑥→0 cos (𝑥 ) − ch(𝑥 )
Allez à : Exercice 36

Correction exercice 37.


1
1. On pose 𝑋 = 2𝑥 → 0 lorsque 𝑥 → +∞.
1
1 𝑋 1
2𝑥 + 1 + 1
2𝑥
1 + 𝑋 𝑋 1 1+𝑋 1
( ) = (𝑋 ) =( ) = 𝑒 𝑋 ln(1−𝑋) = 𝑒 𝑋(ln(1+𝑋)−ln(1−𝑋))
2𝑥 − 1 1 1−𝑋
𝑋−1
1
(ln(1 + 𝑋) − ln(1 − 𝑋)) est une forme indéterminée lorsque 𝑋 → 0 car le numérateur et le
𝑋
dénominateur tende vers 0. Le terme de plus bas degré du dénominateur est 𝑋 (c’est le seul), il faut donc
faire un d.l. à l’ordre 1 du numérateur.
ln(1 + 𝑋) − ln(1 − 𝑋) = 𝑋 + 𝑜(𝑋) − (−𝑋 + 𝑜(𝑋)) = 2𝑋 + 𝑜(𝑋)
Donc
1 2𝑋 + 𝑜 (𝑋)
(ln(1 + 𝑋) − ln(1 − 𝑋)) = = 2 + 𝑜(1)
𝑋 𝑋
Et
2𝑥 + 1 2𝑥 1
lim ( ) = lim 𝑒 𝑋(ln(1+𝑋)−ln(1−𝑋)) = lim 𝑒 2+𝑜(1) = 𝑒 2
𝑥→+∞ 2𝑥 − 1 𝑋→0 𝑋→0
2.

34
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

sin(𝑥)
𝑥 sin(𝑥) 𝑥
𝑥−sin(𝑥) ln( )
( ) = 𝑒 𝑥−sin(𝑥) sin(𝑥)
sin(𝑥 )
On peut toujours vérifier, il s’agit d’une forme indéterminée.
𝑥−sin(𝑥)
Il faut faire apparaître 𝑋 = ,
sin(𝑥)
𝑥 − sin(𝑥 ) 𝑥 𝑥
𝑋= = −1⇔𝑋+1=
sin(𝑥 ) sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
Donc
sin(𝑥)
𝑥 sin(𝑥) 𝑥 1
𝑥−sin(𝑥) ln( )
( ) = 𝑒 𝑥−sin(𝑥) sin(𝑥) = 𝑒 𝑋 ln(1+𝑋)
sin(𝑥 )
Là on est forcément tenter d’utiliser la formule ln(1 + 𝑋) = 𝑋 + 𝑜(𝑋) mais attention, il faut vérifier que
𝑋 → 0 lorsque 𝑥 → 0.
𝑥 − sin(𝑥 ) 𝑥
𝑋= = −1
sin(𝑥 ) sin(𝑥 )
sin(𝑥) 𝑥
Soit on sait que la limite de tend vers 1 lorsque 𝑥 → 0, donc sin(𝑥) tend aussi vers 1, soit on ne le
𝑥
sait pas et on cherche un équivalent de 𝑋.
𝑥3 3 ))
𝑥3 3
𝑥3
𝑥 − sin(𝑥 ) = 𝑥 − (𝑥 − (
+𝑜 𝑥 = + 𝑜(𝑥 )~
6 6 6
Donc
𝑥3
𝑥 − sin(𝑥 ) 6 𝑥2
𝑋= ~ = →0
sin(𝑥 ) 𝑥 6
C’est bon 𝑋 → 0
sin(𝑥)
𝑥 𝑥−sin(𝑥) 1 1
( ) = 𝑒 𝑋 ln(1+𝑋) = 𝑒 𝑋(𝑋+𝑜(𝑋)) = 𝑒 1+𝑜(1)
sin(𝑥 )
sin(𝑥)
𝑥 𝑥−sin(𝑥) 1
lim ( ) = lim 𝑒 𝑋 ln(1+𝑋) = lim 𝑒 1+𝑜(1) = 𝑒 1 = 𝑒
𝑥→0 sin(𝑥 ) 𝑋→0 𝑋→0
𝑥≠0
3.
𝑒 sin(𝑥) − 𝑒 tan(𝑥)
lim
𝑥→0 sin(𝑥 ) − tan(𝑥 )
𝑥≠0
Bien sûr, il s’agit d’une forme indéterminée, il va falloir faire un développement limité, mais à quel
ordre ?
Regardons le dénominateur, manifestement les termes en 𝑥 s’annulent, il n’y a pas de terme en 𝑥 2 , on va
faire un développement limité du dénominateur à l’ordre 3.
𝑥3 3)
𝑥3 3
𝑥3
sin(𝑥 ) − tan(𝑥 ) = 𝑥 − ( (
+ 𝑜 𝑥 − (𝑥 + + 𝑜 𝑥 )) = − + 𝑜(𝑥 3 )
6 3 2
On va faire alors un développement limité du numérateur à l’ordre 3.
𝑥3 𝑥3
sin(𝑥) tan(𝑥) 𝑥−⁡ +𝑜(𝑥 3 ) 𝑥+ +𝑜(𝑥 3 )
𝑒 −𝑒 = 𝑒 6 − 𝑒 3
𝑥3
𝑥−⁡ +𝑜(𝑥 3 ) 𝑢2 𝑢3
𝑒 6 = 𝑒𝑢 = 1 + 𝑢 + + + 𝑜(𝑢3 ) avec
2 6
𝑥3
𝑢=𝑥− + 𝑜(𝑥 3 ), 𝑢2 = 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ) et 𝑢3 = 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ) et 𝑜(𝑢3 ) = 𝑜(𝑥 3 ) donc
6
𝑥3
𝑥−⁡ +𝑜(𝑥 3 ) 𝑥3 3
𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 ) 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 ) 𝑥2
𝑒 6 (
= 1 + (𝑥 − + 𝑜 𝑥 )) + + + 𝑜 𝑥 = 1 + 𝑥 + + 𝑜(𝑥 3 )
( 3 )
6 2 6 2

35
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑥3 3) 𝑣2 𝑣3
𝑒 𝑥+ 3 +𝑜(𝑥 = 𝑒𝑣 = 1 + 𝑣 + + + 𝑜(𝑣 3 ) avec
2 6
𝑥3
𝑣=𝑥+ + 𝑜(𝑥 3 ), 𝑣 2 = 𝑥 2 + 𝑜(𝑥 3 ) et 𝑣 3 = 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ) et 𝑜(𝑣 3 ) = 𝑜(𝑥 3 ) donc
3
𝑥3 3) 𝑥3 𝑥 2 + 𝑜 (𝑥 3 ) 𝑥 3 + 𝑜 ( 𝑥 3 )
𝑒 𝑥+ 3 +𝑜(𝑥 = 1 + (𝑥 + + 𝑜 (𝑥 3 )) + + + 𝑜 (𝑥 3 )
3 2 6
𝑥2 𝑥3
=1+𝑥+ + + 𝑜(𝑥 3 )
2 2
Donc
sin(𝑥) tan(𝑥)
𝑥2 3)
𝑥2 𝑥3 3
𝑥3
𝑒 −𝑒 ( (
= 1 + 𝑥 + + 𝑜 𝑥 − (1 + 𝑥 + + + 𝑜 𝑥 )) = − + 𝑜(𝑥 3 )
2 2 2 2
Et
𝑥3 1
𝑒 sin(𝑥)
−𝑒 −
tan(𝑥) + 𝑜 (𝑥 3 ) − + 𝑜 (1) 1 + 𝑜(1)
= 23 = 2 = = 1 + 𝑜(1)
sin(𝑥 ) − tan(𝑥 ) 𝑥 1 1 + 𝑜 (1)
− + 𝑜 (𝑥 ) − 2 + 𝑜 1
3 ( )
2
sin(𝑥)
𝑒 − 𝑒 tan(𝑥)
lim = lim (1 + 𝑜(1)) = 1
𝑥→0 sin(𝑥 ) − tan(𝑥 ) 𝑥→0
𝑥≠0 𝑥≠0
4.
sin(𝑥 2 ) 𝑥2
∼ =1
𝑥 ln(1 + 𝑥 ) 0 𝑥 × 𝑥
sin(𝑥 2 )
lim =1
𝑥→0 𝑥⁡ln⁡(1 + 𝑥)
Allez à : Exercice 37

Correction exercice 38.


1.
𝑋2
ln(1 + 𝑋) 𝑋 − ⁡ + 𝑜 (𝑋 2 ) 𝑋
= 2 = 1 − ⁡ + 𝑜(𝑋)
𝑋 𝑋 2
2. 𝑋 → 0 lorsque 𝑥 → +∞
1 ln(1+𝑋) 𝑋 𝑋 𝑋
1 𝑥 (1 + 𝑋)𝑋 − 𝑒 𝑒 𝑋 − 𝑒 𝑒 1−⁡2 +𝑜(𝑋) − 𝑒 𝑒𝑒 −⁡2 +𝑜(𝑋) − 𝑒 𝑒 −⁡2 +𝑜(𝑋) − 1
𝑥 ((1 + ) − 𝑒) = = = = =𝑒
𝑥 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋
𝑋 1
1 − 2 + 𝑜 (𝑋 ) − 1 − 2 + 𝑜 (1) 1 𝑒
=𝑒 = 𝑒𝑋 = 𝑒 (− + 𝑜(1)) → −
𝑋 𝑋 2 2
Allez à : Exercice 38

Correction exercice 39.


1.
𝑥3 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = 2𝑥 + 𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 ) = 3𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 )
6 6
2.
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 + cos(𝑥 ) ≥ 1 > 0
lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞
Donc 𝑓 est une fonction strictement croissante de ℝ sur ℝ, c’est une bijection.

36
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

Si 𝑓 est une fonction strictement croissante donc 𝑓 −1 est une fonction strictement croissante de ℝ sur ℝ

(les ℝ s’inversent), comme la dérivée de 𝑓 n’est jamais nulle, 𝑓 −1 est dérivable et
1
(𝑓 −1 )′(𝑥 ) = ′ −1
𝑓 (𝑓 (𝑥 ))

𝑓 −1 est donc définie sur ℝ et continue sur ℝ car 𝑓 ′ est continue. Par une récurrence quasi immédiate,
on en déduit que 𝑓 −1 est 𝐶 ∞ sur ℝ et donc admet un développement limité à n’importe quel ordre.
3. 𝑓 (0) = 0 on peut appliquer la formule du développement limité de 𝑓 −1 à 𝑓(𝑥) au voisinage de 𝑥 = 0.
𝑓 −1 (𝑓(𝑥)) = 𝑥
2 3
𝑥3 𝑥3 𝑥3
⇔ 𝑎0 + 𝑎1 (3𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 )) + 𝑎2 (3𝑥 − + 𝑜 (𝑥 3 )) + 𝑎3 (3𝑥 − + 𝑜 (𝑥 3 ))
6 6 6
3
𝑥3 𝑥3
+ 𝑜 ((3𝑥 − + 𝑜(𝑥 3 )) ) = 𝑥 ⇔ 𝑎0 + 𝑎1 (3𝑥 − ) + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎3 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 ) = 𝑥
6 6
𝑎0 = 0
𝑎0 = 0 1
𝑎1 3𝑎1 = 1 𝑎1 =
⇔ 𝑎0 + 3𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑥 2 + (− + 𝑎3 ) 𝑥 3 + 𝑜 (𝑥 3 ) = 𝑥 ⇔ 𝑎2 = 0 ⇔ 3
6 𝑎1 𝑎2 = 0
− + 𝑎3 = 0 1
{ 6 𝑎 =
{ 3
18

1 1 3
𝑓 −1 (𝑥 ) = 𝑥 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥 3 )
3 18
Allez à : Exercice 39

Correction exercice 40.


1. 𝑓 est le produit et la composée de fonction 𝐶 ∞ donc 𝑓 est 𝐶 ∞ sur ℝ.
(𝑥 2 )2 𝑥5
𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 (1 + 𝑥 2 + + 𝑜 (𝑥 4 )) = 𝑥 + 𝑥 3 + + 𝑜 (𝑥 5 )
2! 2
2.
2 2 2
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 + 𝑥 (2𝑥 )𝑒 𝑥 = (1 + 2𝑥 2 )𝑒 𝑥 > 0
Donc la fonction est strictement croissante sur l’intervalle ℝ.
lim 𝑓(𝑥 ) = −∞⁡⁡⁡⁡⁡⁡et⁡⁡ lim 𝑓 (𝑥 ) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
Par conséquent 𝑓 est une bijection de ℝ sur ℝ.
3. 𝑓 est impaire donc 𝑓 −1 est aussi impaire par conséquent son développement limité n’a que des termes
de degrés impairs.
4. ⁡
𝑓(𝑓 −1 (𝑥 )) = 𝑥 ⇔ 𝑓(𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 3 + 𝑐𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑥
On pose
𝑋 = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 3 + 𝑐𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )
𝑋 2 = (𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 3 + 𝑐𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 ))(𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 3 + 𝑐𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )) = 𝑎2 𝑥 2 + 2𝑎𝑏𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 )
𝑋 3 = 𝑎3 𝑥 3 + (𝑎2 𝑏 + 2𝑎2 𝑏)𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 ) = 𝑎3 𝑥 3 + 3𝑎2 𝑏𝑥 5 + 𝑜(𝑥 5 )
𝑋 4 = 𝑎 4 𝑥 4 + 𝑜 (𝑥 5 )
𝑋 5 = 𝑎 5 𝑥 5 + 𝑜 (𝑥 5 )
D’après 1. on a

37
Développements limités, équivalents et calculs de limites Pascal Lainé

𝑋5 𝑎5 𝑥 5
𝑓 (𝑋 ) = 𝑋 + 𝑋 3 + ( 5) 3 5 3 3
+ 𝑜 𝑋 = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐𝑥 + 𝑎 𝑥 + 3𝑎 𝑏𝑥 + 2 5
+ 𝑜 (𝑥 5 )
2 2
5
𝑎
= 𝑎𝑥 + (𝑎3 + 𝑏)𝑥 3 + ( + 3𝑎2 𝑏 + 𝑐) 𝑥 5 + 𝑜 (𝑥 5 )
2
Par conséquent
𝑎=1
5 3
𝑎 𝑎 +𝑏 = 0
𝑓(𝑓 −1 (𝑥 )) = 𝑥 ⇔ 𝑎𝑥 + (𝑎3 + 𝑏)𝑥 3 + ( + 3𝑎2 𝑏 + 𝑐) 𝑥 5 + 𝑜 (𝑥 5 ) = 𝑥 ⇒ { 5
2 𝑎
+ 3𝑎2 𝑏 + 𝑐 = 0
2
𝑎=1
𝑏 = −1
⇒{ 5
𝑐=
2
Allez à : Exercice 40

38
Pascal Lainé

Géométrie dans le plan

Exercice 1.
Montrer que l’ensemble des 𝑧 ∈ ℂ tels que soient alignés les points d’affixe 𝑧, 𝑖𝑧 et 𝑖 est un cercle de centre
1 1
Ω (2 , 2) dont on donnera le rayon.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2. (hors programme)


Soit 𝜆 ∈ ℝ et 𝐴, 𝐵 deux points du plan, déterminer l’ensemble des points 𝑀 tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑀 = 𝜆
Selon les valeurs de 𝜆.
On pourra faire intervenir 𝐼 le milieu de [𝐴, 𝐵].
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3.
Soit ℎ une homothétie de rapport 𝑘 et ℎ′ une homothétie de rapport 𝑘 ′ et de centres respectifs Ω,
d’affixe 𝜔, et Ω′, d’affixe 𝜔′.
1. Soit 𝑡 une translation de vecteur 𝑢
⃗ . Montrer que les composés ℎ ∘ 𝑡 et 𝑡 ∘ ℎ sont des homothéties
de rapport 𝑘.
2. Si 𝑘𝑘 ′ ≠ 1, montrer que ℎ ∘ ℎ′ est une homothétie de rapport 𝑘𝑘 ′ et que les centres de ℎ, ℎ′ et
ℎ ∘ ℎ′ sont alignés.
3. Si 𝑘𝑘 ′ = 1, montrer que ℎ ∘ ℎ′ est une translation.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4.
Soit 𝑧 ∈ ℂ. Soient 𝑀, d’affixe 𝑧, 𝑁, d’affixe 𝑖𝑧 et 𝑃 d’affixe 2𝑖.
Montrer que si 𝑀, 𝑁 et 𝑃 sont alignés l’ensemble des points d’affixe 𝑧 sont sur un cercle de
centre Ω d’affixe 1 + 𝑖, et dont on précisera le rayon.
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5.
On rappelle que
2𝑖𝜋
𝑗 = 𝑒 3 ; 𝑗 2 = 𝑗 et que 𝑗 3 = 1
Soit 𝑟 une transformation du plan qui a un point 𝑀 associe le point 𝑀′ d’affixe 𝑀′ = 𝑟(𝑀) d’affixe
𝑧 ′ = −𝑗 2𝑧 + 1 + 𝑗 2
Soit 𝑠 une transformation du plan qui a un point 𝑀 d’affixe 𝑧 associe le point 𝑀′ = 𝑠(𝑀) d’affixe
𝑧 ′ = −𝑗 2𝑧 + 1 + 𝑗 2
1. Montrer que 𝑟 est une rotation du plan dont on donnera l’affixe du centre Ω et l’angle de la
rotation.
2. Montrer que Ω est un point fixe de 𝑠.
3. Montrer que 𝑠 est une symétrie orthogonale. (on ne demande pas l’axe de la symétrie).
4. Calculer l’affixe 𝑧 ′′ du point 𝑀′′ = 𝑟 ∘ 𝑠(𝑀), où 𝑀 est un point d’affixe 𝑧. Que peut-on en
déduire de 𝑟 ∘ 𝑠 ?
Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6.
Soit 𝑓 la transformation du plan complexe qui, à un point 𝑀 d’affixe 𝑧 associe le point d’affixe
𝑧 ′ = (−1 + 𝑖√3)𝑧 − 𝑖√3
1. Montrer que 𝑓 est une similitude directe, dont on donnera le rapport et le centre.
2. Montrer que 𝑓 est la composée d’une homothétie de centre 𝑂 dont on donnera le rapport et d’une
rotation, dont on donnera le centre et l’angle.
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7.
Soit 𝑓 la transformation du plan complexe qui, à un point 𝑀 d’affixe 𝑧 associe le point d’affixe
𝑧 ′ = −𝑖𝑧 + 1 + 𝑖
Soit 𝑔 la transformation du plan complexe qui, à un point 𝑀 d’affixe 𝑧 associe le point d’affixe
𝑧 ′ = 𝑖𝑧 − 1 + 𝑖
1. Déterminer les points fixes de 𝑓 et les points fixes de 𝑔.
On posera 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
2. Soit ℎ = 𝑓 ∘ 𝑔, quelle est cette transformation, que peut-on dire de son centre ?
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8.
On note 𝐴 le point d’affixe 4 + 2𝑖 et 𝑂 le point d’affixe 0.
Calculer les affixes des points 𝐵 tels que le triangle 𝑂𝐴𝐵 soit équilatéral.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9.
Soit 𝐴(1,1) et 𝐵(−1,2) de deux points du plan.
Déterminer les points 𝑀 tels que le triangle 𝐴𝐵𝑀 soit équilatéral.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10.
Soit 𝑓 la similitude directe définie par 𝑓 (𝑧) = 𝑎𝑧 + 𝑏, où 𝑎, 𝑏 ∈ ℂ, avec 𝑎 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 et 𝜌 ≠ 1.

1. Montrer que 𝑓 admet un unique point fixe 𝜔.


2. Donner l’image d’un complexe 𝑧 par la rotation 𝑟 de centre 𝜔 et d’angle 𝜃.
3. Donner l’image d’un complexe 𝑧 par l’homothétie ℎ de centre 𝜔 et de rapport 𝜌.
4. Donner l’image d’un complexe 𝑧 par 𝑟 ∘ ℎ en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑧, que peut-on en conclure ?
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11.
On rappelle l’identification canonique de ℝ2 et de ℂ par l’application affixe et sa réciproque :
ℝ2 → ℂ ℂ → ℝ2
et
(𝑥, 𝑦) ↦ 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑧 ↦ (𝑅𝑒(𝑧), 𝐼𝑚(𝑧))

1. Rappeler l’effet sur ℂ des transformations du plan suivantes :


a) Pour tout 𝑎 ∈ ℂ, la translation du vecteur d’affixe 𝑎.
b) Pour tout (𝑎, 𝜆) ∈ ℂ × ℝ, l’homothétie de rapport 𝜆 et de centre d’affixe 𝑎.
Pascal Lainé

c) Pour tout (𝑎, 𝜃 ) ∈ ℂ × ℝ, la rotation d’angle 𝜃 et de centre d’affixe 𝑎.


d) Pour tout (𝑎, 𝜃 ) ∈ ℂ × ℝ, la symétrie par rapport à un axe formant un angle 𝜃 avec l’axe réel
et passant par un point d’affixe 𝑎.
2. Montrer que la composée de deux symétries est une translation ou une rotation.
3. Montrer que la composée de deux rotations est une translation ou une rotation.
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12.
⃗ = (−1,2), 𝑣 = (3, −4), 𝑤
Soient 𝑢 ⃗⃗ = (−1,1),
1. Déterminer 𝛼 et 𝛽 réels tels que
𝑤
⃗⃗ = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣
2. Soient 𝑡 = (𝑥, 𝑦), exprimer 𝑡 dans la base (𝑢⃗ , 𝑣 ), puis dans la base (𝑢 ⃗⃗ ).
⃗ ,𝑤
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13.
Soit 𝐷 la droite d’équation 𝑥 + 𝑦 = 0 et 𝐷′ la droite d’équation −2𝑦 = 0 , soit 𝑠 la symétrie, par rapport à
𝐷 parallèlement à 𝐷 ′.
1. Déterminer la matrice 𝑆, dans la base canonique de la symétrie 𝑠.
2. Déterminer la matrice 𝑆 ′, dans la base (⃗⃗⃗ 𝑒2 ) où ⃗⃗⃗
𝑒1 , ⃗⃗⃗ 𝑒1 = (1, −1) et ⃗⃗⃗
𝑒2 = (2,1), de cette symétrie.
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14.
Soit 𝑟 la rotation d’angle 𝜃 et 𝑠 la symétrie orthogonale dont la matrice dans la base canonique est :
cos(𝜃 ) sin(𝜃 )
𝑆=( )
sin(𝜃 ) − cos(𝜃 )
1. Quelle est la matrice de 𝑟 ∘ 𝑠 dans la base canonique ?
2. Déterminer l’ensemble des points invariants de 𝑟 ∘ 𝑠, quelle est cette application linéaire ?
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15.
On appelle 𝛽 = (⃗⃗⃗ 𝑒2 ) la base canonique de ℝ2
𝑒1 , ⃗⃗⃗
Soit 𝑝: ℝ2 → ℝ2 l’application linéaire définie par sa matrice dans la base canonique par
−1 2
𝑃=( )
−1 2
Soit 𝑠 l’application linéaire dont l’image d’un vecteur 𝑢⃗ = (𝑥, 𝑦) est :
1 2 4 1
𝑠 (𝑢
⃗ ) = ( 𝑥 + 𝑦, 𝑥 − 𝑦)
3 3 3 3

1. Montrer que 𝑠 est une application linéaire.


2. Donner un vecteur directeur de ker(𝑝) et un vecteur directeur de 𝐼𝑚(𝑝).
3. Déterminer la matrice 𝑆 de 𝑠 dans la base canonique et montrer que 𝑠 est une symétrie.
4. Montrer que 𝑝 est une projection.
5. Déterminer un vecteur directeur de l’ensemble des vecteurs invariants de 𝑠 et un vecteur directeur de
l’ensemble 𝐸 = {𝑢 ⃗ ∈ ℝ 2 , 𝑠 (𝑢
⃗ ) = −𝑢
⃗}
6. Soit 𝑓 = 𝑝 ∘ 𝑠, déterminer la matrice 𝑀 de 𝑓 dans la base canonique.
7. Montrer que 𝑓 est une projection.
Pascal Lainé

𝑢2 = (4,7), montrer que 𝛽′ = (⃗⃗⃗⃗


𝑢1 = (1,1) et ⃗⃗⃗⃗
8. Soit ⃗⃗⃗⃗ 𝑢2 ) est une base de ℝ2 et déterminer la matrice de
𝑢1 , ⃗⃗⃗⃗
𝑓 dans la base 𝛽′ .
Allez à : Correction exercice 15 :

Corrections

Correction exercice 1 :
Première méthode
Soit 𝑀 le point d’affixe 𝑧, 𝑁 le point d’affixe 𝑖𝑧 et 𝐴 le point d’affixe 𝑖, ces trois points sont alignés si et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
seulement si det(𝐴𝑀 𝐴𝑁) = 0, ou, ce qui est équivalent à ce que
𝐼𝑚 ((𝑧 − 𝑖 )(𝑖𝑧 − 𝑖 )) = 0 ⇔ (𝑧 − 𝑖 )(𝑖𝑧 − 𝑖 ) ∈ ℝ ⇔ (𝑧 + 𝑖 )(𝑖𝑧 − 𝑖 ) = (𝑧 − 𝑖 )(−𝑖𝑧 + 𝑖 ) = 0
⇔ 𝑖 |𝑧|2 − 𝑖𝑧 − 𝑧 + 1 = −𝑖 |𝑧|2 + 𝑖𝑧 − 𝑧 + 1 ⇔ 2𝑖 |𝑧|2 − 𝑖𝑧 − 𝑧 − 𝑖𝑧 + 𝑧 = 0
1−𝑖 1+𝑖
⇔ 2𝑖 |𝑧|2 + (1 − 𝑖 )𝑧 − (1 + 𝑖 )𝑧 = 0 ⇔ |𝑧|2 + 𝑧− 𝑧=0
2𝑖 2𝑖
−1 − 𝑖 1−𝑖 1+𝑖 1−𝑖
⇔ |𝑧 |2 + 𝑧− 𝑧 = 0 ⇔ |𝑧 |2 = 𝑧+ 𝑧
2 2 2 2
2 1+𝑖 2 1+𝑖 1−𝑖 1−𝑖 1+𝑖 (1 + 𝑖 )(1 − 𝑖 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = |𝑧 −
‖Ω𝑀 | = (𝑧 − ) (𝑧 − ) = |𝑧 | 2 − 𝑧− 𝑧+
2 2 2 2 2 4
1+𝑖 1−𝑖 1−𝑖 1+𝑖 (1 + 𝑖 )(1 − 𝑖 ) 1 + 1 1
= 𝑧+ 𝑧− 𝑧− 𝑧+ = =
2 2 2 2 4 4 2
1 1 1
Donc l’ensemble des solutions est le cercle centre Ω (2 , 2) de rayon 2.

Deuxième méthode
Soit 𝑀 le point d’affixe 𝑧, 𝑁 le point d’affixe 𝑖𝑧 et 𝐴 le point d’affixe 𝑖, ces trois points sont alignés si et
seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 sont colinéaires, ce qui équivaut à ce qu’il existe 𝜆 ∈ ℝ tel que
𝑖 (1 − 𝜆 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜆𝐴𝑁
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔ 𝑧 − 𝑖 = 𝜆(𝑖𝑧 − 𝑖 ) ⇔ 𝑧 − 𝑖𝜆𝑧 = 𝑖 − 𝑖𝜆 ⇔ 𝑧 =
1 − 𝑖𝜆
1+𝑖 (
𝑖 1−𝜆 ) 1+𝑖 ( ) ( )(
2𝑖 1 − 𝜆 − 1 + 𝑖 1 − 𝜆𝑖 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = |𝑧 −
‖Ω𝑀 |=| − |=| |
2 1 − 𝜆𝑖 2 2(1 − 𝜆𝑖 )
1 2𝑖 (1 − 𝜆) − (1 − 𝜆𝑖 + 𝑖 + 𝜆) 1 −1 − 𝜆 + 𝑖 (2 − 2𝜆 + 𝜆 − 1)
= | |= | |
2 1 − 𝜆𝑖 2 1 − 𝜆𝑖
1 −1 − 𝜆 + 𝑖 (1 − 𝜆) 1 √(1 − 𝜆)2 + (1 + 𝜆)2 1 √1 − 2𝜆 + 𝜆2 + 1 + 2𝜆 + 𝜆2
= | |= =
2 1 − 𝜆𝑖 2 √1 + 𝜆2 2 √1 + 𝜆2
1 √2 + 2𝜆2 √2 √1 + 𝜆2 1
= = =
2 √1 + 𝜆2 2 √1 + 𝜆2 √2
1 1 1
Et l’ensemble des points est le cercle de centre Ω (2 , 2) et de rayon .
√2
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2 :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝑀
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜆 ⇔ (𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ ). (𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜆 ⇔ 𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜆
Comme 𝐼 est le milieu de [𝐴, 𝐵], 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗ = −𝐵𝐼 ⃗⃗⃗⃗
2 2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝑀
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜆 ⇔ −𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ − 𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ + ‖𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝜆 ⇔ −‖𝐵𝐼
⃗⃗⃗⃗ ‖ + ‖𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝜆 ⇔ ‖𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2
⃗⃗⃗⃗ ‖
= 𝜆 + ‖𝐵𝐼
Pascal Lainé

2 2
⃗⃗⃗⃗ ‖ alors l’ensemble des solutions est le cercle de centre 𝐼 et de rayon √𝜆 + ‖𝐵𝐼
Si 𝜆 > −‖𝐵𝐼 ⃗⃗⃗⃗ ‖
2
⃗⃗⃗⃗ ‖ alors l’ensemble des solutions est le point 𝐼.
Si 𝜆 = −‖𝐵𝐼
2
⃗⃗⃗⃗ ‖ alors l’ensemble des solutions est l’ensemble vide.
Si 𝜆 < −‖𝐵𝐼
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3 :
1. Si 𝑡 est la translation de vecteur 𝑢
⃗ et soit 𝑎 l’affixe du vecteur 𝑢 ⃗ . Soit 𝑀 un point d’affixe 𝑧,
𝑀 = 𝑡(𝑀) le point d’affixe 𝑧′ et 𝑀 = ℎ ∘ 𝑡(𝑀) le point d’affixe 𝑧 ′′ , donc il existe 𝑘 ∈ ℝ ∖ {1}
′ ′′

et 𝑏 ∈ ℂ tels que 𝑧 ′′ = 𝑘𝑧 ′ + 𝑏
On a
𝑀 ′ = 𝑡 (𝑀 ) 𝑧′ = 𝑧 + 𝑎 𝑧′ = 𝑧 + 𝑎 𝑧′ = 𝑧 + 𝑎
{ ⇔ { ′′ ⇔ { ⇔ {
ℎ ∘ 𝑡(𝑀) = ℎ(𝑡(𝑀)) 𝑧 = 𝑘𝑧 ′ + 𝑏 𝑧 ′′ = 𝑘 (𝑧 + 𝑎) + 𝑏 𝑧 ′′ = 𝑘𝑧 + 𝑘𝑎 + 𝑏
On en déduit que ℎ ∘ 𝑡 est une homothétie de rapport 𝑘.
Question non demandée : quel est son centre ?
Pour cela on cherche son point fixe Ω1 d’affixe 𝜔1
𝑘𝑎 + 𝑏
𝜔1 = 𝑘𝜔1 + 𝑘𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝜔1 (1 − 𝑘 ) = 𝑘𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝜔1 =
1−𝑘
Si de plus on exprimer l’affixe de ce centre en fonction de l’affixe de Ω le centre de ℎ d’affixe
𝑏
𝜔. Le centre de ℎ est le point fixe de ℎ d’affixe 𝜔 = (voir cours ou refaire cette petite
1−𝑘
démonstration) donc 𝑏 = 𝜔(1 − 𝑘 ), ce que l’on remplace dans
𝑘𝑎 + 𝑏 𝑘𝑎 + 𝜔(1 − 𝑘 ) 𝑘𝑎
𝜔1 = = =𝜔+
1−𝑘 1−𝑘 1−𝑘

Si 𝑡 est la translation de vecteur 𝑢⃗ et soit 𝑎 l’affixe du vecteur 𝑢


⃗ . Soit 𝑀 un point d’affixe 𝑧,
𝑀 = ℎ(𝑀) le point d’affixe 𝑧′ et 𝑀 = 𝑡 ∘ ℎ(𝑀) le point d’affixe 𝑧 ′′ , donc il existe
′ ′′
𝑘∈
ℝ ∖ {1} et 𝑏 ∈ ℂ tels que 𝑧′ = 𝑘𝑧 + 𝑏
𝑀 ′ = ℎ (𝑀 ) 𝑧 ′ = 𝑘𝑧 + 𝑏 𝑧 ′ = 𝑘𝑧 + 𝑏
{ ⇔ { ′′ ′ ⇔ { ′′
𝑡 ∘ ℎ(𝑀) = 𝑡(ℎ(𝑀)) 𝑧 =𝑧 +𝑎 𝑧 = 𝑘𝑧 + 𝑏 + 𝑎
On en déduit que 𝑡 ∘ ℎ est une homothétie de rapport 𝑘.
Question non demandée : quel est son centre ?
Pour cela on cherche le point fixe Ω2 d’affixe 𝜔2
𝑎+𝑏
𝜔2 = 𝑘𝜔2 + 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝜔2 =
1−𝑘
Si de plus on exprimer l’affixe de ce centre en fonction de l’affixe de Ω le centre de ℎ d’affixe
𝑏
𝜔. Le centre de ℎ est le point fixe de ℎ d’affixe 𝜔 = 1−𝑘 (voir cours ou refaire cette petite
démonstration) donc 𝑏 = 𝜔(1 − 𝑘 ), ce que l’on remplace dans
𝑎 + 𝑏 𝑎 + 𝜔 (1 − 𝑘 ) 𝑎
𝜔2 = = =𝜔+
1−𝑘 1−𝑘 1−𝑘
Allez à : Exercice 3
2. Soit 𝑀 un point d’affixe 𝑧, 𝑀′ = ℎ′ (𝑀) le point d’affixe 𝑧′ et 𝑀′′ = ℎ ∘ ℎ′ (𝑀) le point d’affixe
𝑧 ′′ .
Il existe 𝑘, 𝑘 ′ ∈ ℝ avec 𝑘𝑘 ′ ≠ 1 et 𝑏, 𝑏′ ∈ ℂ tels que
′ ′ ′
{𝑧 ′′ = 𝑘 𝑧′+ 𝑏
𝑧 = 𝑘𝑧 + 𝑏
Pascal Lainé

Donc 𝑧 ′′ = 𝑘 (𝑘 ′𝑧 + 𝑏) + 𝑏′ = 𝑘𝑘 ′𝑧 + 𝑘𝑏 + 𝑏′
Ce qui montre que ℎ ∘ ℎ′ est une homothétie de rapport 𝑘𝑘 ′ car 𝑘𝑘 ′ ≠ 1.
Le centre de ℎ a pour affixe 𝜔 et celui de ℎ′ a pour affixe 𝜔′ tels que
𝑏′
𝜔= ′ ′
{ 1 − 𝑘 ′ ⇔ { 𝑏 = (1 − 𝑘 )𝜔
𝑏 𝑏 ′ = (1 − 𝑘 )𝜔
𝜔′ =
1−𝑘
On en déduit que
𝑧 ′′ = 𝑘𝑘 ′ 𝑧 + 𝑘𝑏 + 𝑏′ = 𝑘𝑘 ′ 𝑧 + 𝑘(1 − 𝑘 ′ )𝜔′ + (1 − 𝑘 )𝜔
Le centre de ℎ ∘ ℎ′ est le point fixe Ω′′ d’affixe 𝜔′′
𝑘 (1 − 𝑘 ′ )𝜔 ′ + (1 − 𝑘 )𝜔
𝜔′′ = 𝑘𝑘 ′𝜔′′ + 𝑘 (1 − 𝑘 ′)𝜔′ + (1 − 𝑘 )𝜔 ⇔ 𝜔′′ =
1 − 𝑘𝑘 ′
′ ′
′′
𝑘 (1 − 𝑘 )𝜔 + (1 − 𝑘 )𝜔 𝑘 (1 − 𝑘 )𝜔 + (1 − 𝑘 )𝜔 − (1 − 𝑘𝑘 ′ )𝜔
′ ′
𝜔 −𝜔 = −𝜔 =
1 − 𝑘𝑘 ′ 1 − 𝑘𝑘 ′
𝑘 (1 − 𝑘 )𝜔 − 𝑘𝜔 + 𝑘𝑘 𝜔 𝑘𝜔 (1 − 𝑘 ) − 𝑘𝜔(1 − 𝑘 ′ )
′ ′ ′ ′ ′
= =
1 − 𝑘𝑘 ′ 1 − 𝑘𝑘 ′

𝑘 (1 − 𝑘 ) ′
= (𝜔 − 𝜔 )
1 − 𝑘𝑘 ′

Ce qui signifie que les vecteurs ΩΩ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′′ = 𝑘(1−𝑘′ ) ΩΩ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′
1−𝑘𝑘
Donc les trois centres sont alignés.
Allez à : Exercice 3
3. Soit 𝑀 un point d’affixe 𝑧, 𝑀′ = ℎ′ (𝑀) le point d’affixe 𝑧′ et 𝑀′′ = ℎ ∘ ℎ′ (𝑀) le point d’affixe
𝑧 ′′ . Il existe 𝑘, 𝑘 ′ ∈ ℝ avec 𝑘𝑘 ′ ≠ 1 et 𝑏, 𝑏′ ∈ ℂ tels que
′ ′ ′
{𝑧 ′′ = 𝑘 𝑧′+ 𝑏
𝑧 = 𝑘𝑧 + 𝑏
Donc 𝑧 = 𝑘 (𝑘 𝑧 + 𝑏) + 𝑏 = 𝑘𝑘 𝑧 + 𝑘𝑏 + 𝑏′ = 𝑧 + 𝑘𝑏 + 𝑏′
′′ ′ ′ ′

Ce qui montre que ℎ ∘ ℎ′ est une translation de vecteur 𝑢 ⃗ d’affixe 𝑘𝑏 + 𝑏′


On peut, si on veut exprimer l’affixe de ce vecteur en fonction de 𝜔 et de 𝜔′ les affixes des
centres des deux homothéties. On a
𝑏′
𝜔= ′ ′
{ 1 − 𝑘 ′ ⇔ { 𝑏 = (1 − 𝑘 )𝜔
𝑏 𝑏 ′ = (1 − 𝑘 )𝜔
𝜔′ =
1−𝑘
On en déduit que
𝑧 ′′ = 𝑘𝑘 ′ 𝑧 + 𝑘𝑏 + 𝑏′ = 𝑧 + (𝑘 − 1)𝜔′ + (1 − 𝑘 )𝜔 = 𝑧 + (1 − 𝑘 )(𝜔 − 𝜔′ )
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4 :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜆𝑃𝑁
𝑀, 𝑁 et 𝑃 sont alignés si et seulement si 𝑃𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ce qui équivaut à
1−𝜆
𝑧 − 2𝑖 = 𝜆(𝑖𝑧 − 2𝑖 ) ⇔ 𝑧 − 𝑖𝜆𝑧 = 2𝑖 − 2𝑖𝜆 ⇔ 𝑧 = 2𝑖
1 − 𝑖𝜆
Pascal Lainé

1−𝜆 2𝑖 (1 − 𝜆) − (1 − 𝑖𝜆)(1 + 𝑖 )
|𝑧 − (1 + 𝑖 )| = |2𝑖 − (1 + 𝑖 )| = | |
1 − 𝑖𝜆 1 − 𝑖𝜆
2𝑖 (1 − 𝜆) − (1 + 𝑖 − 𝑖𝜆 + 𝜆) −(1 + 𝜆) + 𝑖 (2 − 2𝜆 + 𝜆 − 1)
=| |=| |
1 − 𝑖𝜆 1 − 𝑖𝜆
− (1 + 𝜆 ) + 𝑖 (1 − 𝜆 ) √ (1 + 𝜆 )2 + (1 − 𝜆 ) 2
=| |=
1 − 𝑖𝜆 √1 + 𝜆2
√1 + 2𝜆 + 𝜆2 + 1 − 2𝜆 + 𝜆2 √2 + 2𝜆2
= =
= √2
√1 + 𝜆2 √1 + 𝜆2
Les points 𝑀 sont sur le cercle de centre Ω d’affixe 1 + 𝑖 et de rayon √2.
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5 :
4𝑖𝜋 7𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝜋
1. −𝑗 2 = 𝑒 𝑖𝜋 𝑒 3 =𝑒 3 = 𝑒 3 donc 𝑟 est une rotation d’angle 3 , son point fixe vérifie 𝑟(Ω) = Ω
donc 𝜔 = −𝑗 2𝜔 + 1 + 𝑗 2 , ce qui entraine que :
1 + 𝑗2
𝜔= =1
1 + 𝑗2
2. L’affixe de 𝑠(Ω) est
−𝑗 2 × 1 + 1 + 𝑗 2 = −𝑗 2 + 1 + 𝑗 2 = 1
Ce qui montre que
𝑠 (Ω ) = Ω
Autrement dit Ω est un point fixe de 𝑠.
3. L’affixe de l’image par 𝑠 d’un point 𝑀 est de la forme 𝑎𝑧 + 𝑏, de plus
𝑎𝑏 + 𝑏 = −𝑗 2 (1 + 𝑗 2 ) + 1 + 𝑗 2 = −𝑗 2 (1 + 𝑗) + 1 + 𝑗 2 = −𝑗 2 − 𝑗 3 + 1 + 𝑗 2 = 0
Donc 𝑠 est une symétrie orthogonale.
4. Soit 𝑀′ = 𝑠(𝑀) d’affixe 𝑧 ′ = −𝑗 2 𝑧 + 1 + 𝑗 2 . Soit 𝑀′′ = 𝑟(𝑀′ ) = 𝑟 ∘ 𝑠(𝑀) d’affixe 𝑧 ′′ =
−𝑗 2 𝑧 ′ + 1 + 𝑗 2, on a
𝑧 ′′ = −𝑗 2 𝑧 ′ + 1 + 𝑗 2 = −𝑗 2(−𝑗 2 𝑧 + 1 + 𝑗 2 ) + 1 + 𝑗 2 = 𝑗 4 𝑧 − 𝑗 2 − 𝑗 4 + 1 + 𝑗 2 = 𝑗𝑧 + 1 − 𝑗
C’est de la forme 𝑎𝑧 + 𝑏, il reste à vérifier que 𝑎𝑏 + 𝑏 = 0 pour montrer qu’il s’agit d’une
symétrie orthogonale.
𝑎𝑏 + 𝑏 = 𝑗(1 − 𝑗) + 1 − 𝑗 = 𝑗(1 − 𝑗 2 ) + 1 − 𝑗 = 𝑗 − 𝑗 3 + 1 − 𝑗 = 0
𝑟 ∘ 𝑠 est une symétrie orthogonale.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6 :
1. 𝑧′ est de la forme 𝑎𝑧 + 𝑏 donc 𝑓 est une similitude directe.
|−1 + 𝑖√3| = √(−1)2 + 3 = 2 est le rapport de la similitude
Son centre d’affixe 𝑎 vérifie
−𝑖√3 (−𝑖 √3)(2 + 𝑖 √3) 3 2𝑖 √3
𝑎 = (−1 + 𝑖√3)𝑎 − 𝑖√3 ⇔ (2 − 𝑖 √3)𝑎 = −𝑖√3 ⇔ 𝑎 = = = −
2 − 𝑖 √3 4+3 7 7

2. |−1 + 𝑖√3| = √(−1)2 + 3 = 2


Pascal Lainé

1 √3 √3 2𝑖𝜋 √3
𝑧 ′ = 2 ((− + 𝑖 ) 𝑧 − 𝑖 ) = 2 (𝑒 3 𝑧 − 𝑖 )
2 2 2 2

On appelle ℎ l’homothétie de centre 𝑂 rapport est 2, à un point 𝑀 d’affixe 𝑧 elle associe le point 𝑀′
d’affixe 𝑧 ′ = 2𝑧
2𝑖𝜋
2𝜋 2𝜋
On appelle 𝑟 la rotation d’angle (car est un argument du complexe de module 1 : 𝑒 3 ), à un point
3 3
2𝑖𝜋
√3
𝑀 d’affixe 𝑧 elle associe le point d’affixe 𝑀′ d’affixe 𝑧 ′ = 𝑒 3 𝑧−𝑖 2
𝑀′′ = ℎ(𝑟(𝑀)) et 𝑀′ = 𝑟(𝑀)
Equivaut à
𝑧 ′′ = 2𝑧 ′
{ 2𝑖𝜋 √3
𝑧′ = 𝑒 3 𝑧 −𝑖
2
Donc
2𝑖𝜋 √3
𝑧 ′′ = 2 (𝑒 3 𝑧 ) = (−1 + 𝑖√3)𝑧 − 𝑖√3
−𝑖
2
On a bien 𝑓 = ℎ ∘ 𝑟. Il reste à trouver le centre de la rotation, c’est-à-dire son point fixe Ω d’affixe 𝜔
qui vérifie
3 √3
−𝑖 √3 (2 + 𝑖 2 )
1 √3 √3 1 √3 √3 −𝑖√3
𝜔 = (− + 𝑖 ) 𝜔 − 𝑖 ⇔ (1 + − 𝑖 ) 𝜔 = −𝑖 ⇔𝜔= =
2 2 2 2 2 2 3 √3 9 3
2 − 𝑖 2 4+4
3 3𝑖 √3
−2+ 2 1 √3
= =− +𝑖 =𝑗
3 2 2
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7 :
1. On cherche les points d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tels que 𝑓 (𝑀) = 𝑀, ce qui équivaut à
𝑥 =1−𝑦
𝑧 = −𝑖𝑧 + 1 + 𝑖 ⇔ 𝑥 + 𝑖𝑦 = −𝑖 (𝑥 − 𝑖𝑦) + 1 + 𝑖 = 1 − 𝑦 + 𝑖 (1 − 𝑥 ) ⇔ { ⇔𝑥+𝑦 =1
𝑦 =1−𝑥
Il s’agit d’une droite.
On cherche les points d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tels que 𝑔(𝑀) = 𝑀, ce qui équivaut à
𝑥 = −1 + 𝑦
𝑧 = 𝑖𝑧 − 1 + 𝑖 ⇔ 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑖 (𝑥 − 𝑖𝑦) − 1 + 𝑖 = −1 + 𝑦 + 𝑖 (1 + 𝑥 ) ⇔ { ⇔ 𝑦 = 1+𝑥
𝑦 = 1+𝑥
Il s’agit d’une droite.
2. On pose 𝑀′′ = 𝑓(𝑔(𝑀)) et 𝑀′ = 𝑓 (𝑀) donc
′′ ′
{𝑧 ′= −𝑖𝑧 + 1 + 𝑖
𝑧 = 𝑖𝑧 − 1 + 𝑖
Par conséquent
𝑧 ′′ = −𝑖(𝑖𝑧 − 1 + 𝑖 ) + 1 + 𝑖 = −𝑖(−𝑖𝑧 − 1 − 𝑖 ) + 1 + 𝑖 = −𝑧 + 𝑖 − 1 + 1 + 𝑖 = −𝑧 + 2𝑖
ℎ est à la fois une homothétie de rapport −1 et une rotation d’angle 𝜋, l’affixe de son centre vérifie
𝑧 = −𝑧 + 2𝑖 ⇔ 𝑧 = 𝑖
On peut remarquer que c’est l’intersection des deux droites invariante de 𝑓 et 𝑔.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8 :
Pascal Lainé

× 𝐵1

× 𝐴(4,2)

×
𝐼(2,1)

× ×
𝑂(0,0) 𝐶(4,0)

× 𝐵2

D’après le dessin il y a deux solutions


Première méthode (Mauvaise)
On appelle 𝐼 le point d’affixe 2 + 𝑖, c’est le milieu de [𝑂, 𝐴]
Les solutions sont sur la perpendiculaire à (𝑂𝐴), un point 𝑀 (𝑥, 𝑦) de cette droite vérifie
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑂𝐴
𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⇔ (𝑥 − 2) × 4 + (𝑦 − 1) × 2 = 0 ⇔ 4𝑥 + 2𝑦 − 10 = 0 ⇔ 2𝑥 + 𝑦 − 5 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑂𝐴
Pour que le triangle 𝑂𝐴𝐵 soit équilatéral, on doit rajouter la condition ‖𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √42 + 22 = √20 = 2√5
‖𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑥 2 + 𝑦 2
‖𝑂𝐵
Si ces deux distances sont égales la troisième ‖𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ sera égale au deux premières.
Donc
𝑥 2 + 𝑦 2 = 20
Il s’agit donc de trouver les points 𝐵 vérifiant :
2𝑥 + 𝑦 − 5 = 0
{ 2
𝑥 + 𝑦 2 = 20
D’après la première équation, 𝑦 = −2𝑥 + 5, ce que l’on remplace dans la seconde.
𝑥 2 + (−2𝑥 + 5)2 = 20 ⇔ 𝑥 2 + 4𝑥 2 − 20𝑥 + 25 = 20 ⇔ 5𝑥 2 − 20𝑥 + 5 = 0 ⇔ 𝑥 2 − 4𝑥 + 1
=0
Les racines de cette équation sont
4 + 2√3
𝑥1 = = 2 + √3 et 𝑥2 = 2 − √3
2
On en déduit les ordonnées des points 𝐵 solutions
𝑦1 = −2(2 + √3) + 5 = 1 − 2√3 et 𝑦2 = −2(2 − √3) + 5 = 1 + 2√3
Donc les deux solutions sont
𝐵1 (2 + √3, 1 − 2√3) et 𝐵2 (2 − √3, 1 + 2√3)
Deuxième solution (La bonne)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Soit 𝜃 = (𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ± 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
, 𝑂𝐵 3
Par conséquent l’affixe 𝑧 de 𝐵 vérifie
𝑧 = 𝑒 𝑖𝜃 (4 + 2𝑖)
Autrement dit ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ), où 𝑅𝜃 est la rotation de centre 𝑂 et d’angle 𝜃.
𝑂𝐵 = 𝑅𝜃 (0𝐴
𝜋
Si 𝜃 = 3 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ alors
Pascal Lainé

1 √3
𝑧 = ( + 𝑖 ) (4 + 2𝑖 ) = 2 + 𝑖 + 2𝑖√3 − √3 = 2 − √3 + 𝑖(1 + 2√3)
2 2
𝜋
Si 𝜃 = − 3 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ alors
1 √3
𝑧 = ( − 𝑖 ) (4 + 2𝑖 ) = 2 + 𝑖 − 2𝑖√3 + √3 = 2 + √3 + 𝑖(1 − 2√3)
2 2
Donc les deux solutions sont
𝐵1 (2 + √3, 1 − 2√3) et 𝐵2 (2 − √3, 1 + 2√3)
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9 :
𝜋
Soit 𝑀 est l’image de 𝐵 par la rotation d’angle 3 et de centre 𝐴, soit 𝑀 est l’image de 𝐵 par la rotation
𝜋
d’angle − 3 et de centre 𝐴.
On pose 𝑎 = 1 + 𝑖 l’affixe de 𝐴, 𝐵 = −1 + 2𝑖, l’affixe de 𝐵 et 𝑀 (𝑥, 𝑦) d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
Dans le premier cas
𝑖𝜋 1 √3 1 √3
𝑧 − 𝑎 = 𝑒 3 (𝑏 − 𝑎) ⇔ 𝑧 = ( + 𝑖 ) (−1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖 )) + 1 + 𝑖 = ( + 𝑖 ) (−2 + 𝑖 ) + 1 + 𝑖
2 2 2 2
√3 1 √3 3
= −1 − + 𝑖 (−√3 + ) + 1 + 𝑖 = − + 𝑖 ( − √3)
2 2 2 2
√3 3
La première solution est 𝑀1 (− , − √3)
2 2
Dans le second cas
𝑖𝜋 1 √3 1 √3
𝑧 − 𝑎 = 𝑒 − 3 (𝑏 − 𝑎) ⇔ 𝑧 = ( − 𝑖 ) (−1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖 )) + 1 + 𝑖 = ( − 𝑖 ) (−2 + 𝑖 ) + 1 + 𝑖
2 2 2 2
√3 1 √3 3
= −1 + + 𝑖 (√3 + ) + 1 + 𝑖 = + 𝑖 ( + √3)
2 2 2 2
√3 3
La seconde solution est 𝑀2 ( 2 , 2 + √3)
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10 :
1. soit 𝜔 un éventuel point fixe
𝑏
𝜔 = 𝑎𝜔 + 𝑏 ⇔ 𝜔(1 − 𝑎) = 𝑏 ⇔ 𝜔 = 1−𝑎
Car 𝑎 ≠ 1 vu que |𝑎| ≠ 1.
Donc 𝑓 admet un unique point fixe.
2.
𝑟(𝑧) − 𝜔 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝜔) ⇔ 𝑟(𝑧) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔(1 − 𝑒 (𝑖𝜃) )
3.
ℎ(𝑧) − 𝜔 = 𝜌(𝑧 − 𝜔) ⇔ ℎ(𝑧) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔(1 − 𝜌)
4.
𝑟(𝑧) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔(1 − 𝑒 (𝑖𝜃) )
ℎ(𝑧) = 𝜌𝑧 + 𝜔(1 − 𝜌) = 𝑧 ′
Pascal Lainé

𝑟 ∘ ℎ(𝑧) = 𝑟(ℎ(𝑧)) = 𝑟(𝑧 ′) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 ′ + 𝜔(1 − 𝑒 (𝑖𝜃) ) = 𝑒 𝑖𝜃 (𝜌𝑧 + 𝜔(1 − 𝜌)) + 𝜔(1 − 𝑒 𝑖𝜃 )


= 𝜌𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔𝑒 𝑖𝜃 − 𝜔𝜌𝑒 𝑖𝜃 + 𝜔 − 𝜔𝑒 𝑖𝜃 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 𝑧 − 𝜔𝜌𝑒 𝑖𝜃 + 𝜔 = 𝑎𝑧 − 𝑎𝜔 + 𝜔
𝑏
= 𝑎𝑧 + 𝜔(1 − 𝑎) = 𝑎𝑧 + (1 − 𝑎) = 𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑓 (𝑧)
1−𝑎
Donc toute similitude directe de centre 𝜔 est la composée d’une rotation de centre 𝜔 et d’une
homothétie de centre 𝜔.
Il est important de montrer que le « 𝑎 » et le « 𝑏 » sont ceux de 𝑓.
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11 :
1.
a) Soit 𝑀′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′) l’image de 𝑀 (𝑥, 𝑦) par 𝑡𝑢⃗ la translation de vecteur 𝑢 ⃗ dont les coordonnés
sont (𝑎1 , 𝑎2 ) avec 𝑎 = 𝑎1 + 𝑖𝑎2 .
On a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑥 ′ − 𝑥 = 𝑎1 𝑥 ′ = 𝑥 + 𝑎1
𝑀𝑀′ = 𝑢 ⃗ ⇔{ ′ ⇔{ ′
𝑦 − 𝑦 = 𝑎2 𝑦 = 𝑦 + 𝑎2
Ce qui montre qu’à un point 𝑀 d’affixe 𝑧 la translation de vecteur 𝑢 ⃗ = (𝑎1 , 𝑎2 ) on associe le

point 𝑀 d’affixe 𝑧 + 𝑎.
Allez à : Exercice 11
b) Soit 𝑀′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′) l’image de 𝑀 (𝑥, 𝑦) par l’homothétie de centre Ω (𝑎1 , 𝑎2 ) (avec 𝑎 = 𝑎1 +
𝑖𝑎2 ) et de rapport 𝜆, on a :
′ ( ) ′ ( ) ′ ( )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝜆Ω𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔ { 𝑥 ′ − 𝑎1 = 𝜆 𝑥 − 𝑎1 ⇔ {𝑥 ′ = 𝑎1 + 𝜆 𝑥 − 𝑎1 ⇔ {𝑥 ′ = 𝑎1 1 − 𝜆 + 𝜆𝑥
𝑦 − 𝑎2 = 𝜆 𝑦 − 𝑎2( ) (
𝑦 = 𝑎2 + 𝜆 𝑦 − 𝑎2 ) 𝑦 = 𝑎2 1 − 𝜆) + 𝜆𝑦
(
Ce qui montre qu’à un point d’affixe 𝑀 d’affixe 𝑧 l’homothétie de centre Ω (𝑎1 , 𝑎2 ) (avec
𝑎 = 𝑎1 + 𝑖𝑎2 ) et de rapport 𝜆 on associe le point 𝑀′ d’affixe 𝜆𝑧 + (1 − 𝜆)𝑎.
Allez à : Exercice 11
c) Soit 𝑀′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′) l’image de 𝑀 (𝑥, 𝑦) par la rotation de centre Ω le point d’affixe 𝑎 = 𝑎1 +
𝑖𝑎2 , donc l’angle entre les vecteurs Ω𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et Ω𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ est 𝜃.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀 = (𝑥 − 𝑎1 , 𝑦 − 𝑎2 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = (𝑥 ′ − 𝑎1 , 𝑦 ′ − 𝑎2 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ on associe le complexe 𝑧 − 𝑎 (avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦) et au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Au vecteur Ω𝑀 Ω𝑀′ on
associe le vecteur 𝑧 ′ − 𝑎 (avec 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′). L’angle entre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ est 𝜃 donc
𝑧 ′ − 𝑎 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎)
Autrement dit l’image de 𝑀 (𝑥, 𝑦) par la rotation de centre Ω le point d’affixe 𝑎 est le
point 𝑀′ d’affixe
𝑧 ′ = 𝑎 + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎)

Au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀 on associe le complexe 𝑧 − 𝑎 (avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦) et au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ on
associe le vecteur 𝑧 ′ − 𝑎 (avec 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′). L’angle entre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ est 𝜃 donc
𝑧 ′ − 𝑎 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎)
Autrement dit l’image de 𝑀 (𝑥, 𝑦) par la rotation de centre Ω le point d’affixe 𝑎 est le
point 𝑀′ d’affixe
𝑧 ′ = 𝑎 + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎)
Allez à : Exercice 11
d)
Pascal Lainé

′ ′
× 𝑀 (𝑧 )
× 𝐴(𝑎)
× 𝑧 + 𝑧′
𝐼( )
2

𝜃 𝑀 (𝑧 )
×

Un vecteur directeur de la droite passant par 𝐴 faisant un angle 𝜃 avec l’axe des abscisses
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
est 𝑢 (𝜃 ) = (cos(𝜃 ) , sin(𝜃 )) et donc d’affixe cos(𝜃 ) + 𝑖 sin(𝜃 ) = 𝑒 𝑖𝜃 .
𝑧+𝑧 ′
Le point 𝐼, milieu de [𝑀, 𝑀′ ] a pour affixe , 𝐴 est le point d’affixe 𝑎.
2
𝑀′ est le symétrique de 𝑀 par la symétrie par rapport à la droite passant par 𝐴 faisant un
angle 𝜃 avec l’axe des abscisses si et seulement si 𝑀𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ est orthogonal à 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ est
(𝜃 ) et si 𝐼𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
colinéaire à 𝑢 (𝜃 ), autrement dit si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ . 𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗ = 0 et si det ( 𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ , 𝑢 ( 𝜃 )) = 0
Nous allons utiliser les complexes, rappelons que si 𝑢
⃗ a pour affixe 𝑎 et 𝑣 a pour affixe 𝑏
alors :
𝑅𝑒(𝑎𝑏) = 𝑢⃗ . 𝑣 et 𝐼𝑚(𝑎𝑏) = det(𝑢 ⃗ , 𝑣)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑅𝑒 ((𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 𝑖𝜃 ) = 0 (𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 𝑖𝜃 ∈ 𝑖ℝ


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ . 𝑢 (𝜃 ) = 0
{ ⇔{ 𝑧 + 𝑧 ′ 𝑖𝜃 ⇔{ 𝑧 + 𝑧 ′ 𝑖𝜃
det ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴, 𝑢 (𝜃 )) = 0 (𝑎 − )𝑒 ∈ ℝ
𝐼𝑚 ((𝑎 − )𝑒 ) = 0
2 2
(𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 𝑖𝜃 = −(𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 𝑖𝜃
⇔{ 𝑧 + 𝑧 ′ 𝑖𝜃 𝑧 + 𝑧 ′ 𝑖𝜃
(𝑎 − ) 𝑒 = (𝑎 − )𝑒
2 2
(𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 𝑖𝜃 = −(𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 −𝑖𝜃
⇔{
(2𝑎 − 𝑧 − 𝑧 ′)𝑒 𝑖𝜃 = (2𝑎 − 𝑧 − 𝑧 ′ )𝑒 −𝑖𝜃
𝐿1 (𝑧 ′ − 𝑧)𝑒 2𝑖𝜃 = −𝑧 ′ + 𝑧
⇔ {
𝐿2 (2𝑎 − 𝑧 − 𝑧 ′)𝑒 2𝑖𝜃 = 2𝑎 − 𝑧 − 𝑧 ′
Le but est de trouver 𝑧 ′ en fonction du reste, il suffit de calculer 𝐿1 + 𝐿2
(2𝑎 − 2𝑧)𝑒 2𝑖𝜃 = 2𝑎 − 2𝑧 ′
Ce qui donne
𝑧 ′ = 𝑎 − (𝑎 − 𝑧)𝑒 2𝑖𝜃
Si 𝑀′ est le symétrique de 𝑀, d’affixe 𝑧, par la symétrie par rapport à la droite passant
par 𝐴 faisant un angle 𝜃 avec l’axe des abscisses, alors 𝑀′ est le point d’affixe
𝑧 ′ = 𝑎 − (𝑎 − 𝑧)𝑒 2𝑖𝜃
Allez à : Exercice 11
Pascal Lainé

2. Si on appelle 𝑠: ℂ → ℂ l’application qui à 𝑧, l’affixe d’un point 𝑀, associe 𝑧 ′ = 𝑠(𝑧), d’affixe 𝑀′ le


symétrique de 𝑀 par la symétrie par rapport à la droite passant par 𝐴, d’affixe 𝑎 et faisant un angle 𝜃
avec l’axe des abscisses, on a
𝑧 ′ = 𝑠(𝑧) = 𝑎 − (𝑎 − 𝑧)𝑒 2𝑖𝜃
Si on appelle 𝑠′: ℂ → ℂ l’application qui à 𝑧 ′ , l’affixe d’un point 𝑀′ , associe 𝑧 ′′ = 𝑠(𝑧), d’affixe
𝑀′′ le symétrique de 𝑀′ par la symétrie par rapport à la droite passant par 𝐴′, d’affixe 𝑎′ et faisant
un angle 𝜃 avec l’axe des abscisses, on a

𝑠 ′(𝑧 ′ ) = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑧 ′ )𝑒 2𝑖𝜃
L’image d’un point 𝑀 par composée de la symétrie par rapport à la droite passant par 𝐴, d’affixe 𝑎,
et faisant un angle 𝜃 par rapport à l’axe des abscisses et la symétrie par rapport à la droite passant
par 𝐴′, d’affixe 𝑎′ , et faisant un angle 𝜃 ′ avec l’axe des abscisses est le point 𝑀′′ , d’affixe 𝑧 ′′ qui
vérifie
′ ′
𝑧 ′′ = 𝑠 ′ ∘ 𝑠(𝑧) = 𝑠 ′ (𝑧 ′) = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑧 ′ )𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎 − (𝑎 − 𝑧)𝑒 2𝑖𝜃 ) 𝑒 2𝑖𝜃
′ ′ ′
= 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎 + (𝑎 − 𝑧)𝑒 −2𝑖𝜃 )𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − (𝑎 − 𝑧)𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
Si 𝜃 ′ = 𝜃[𝜋] ⇔ 𝜃 ′ = 𝜃 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ (ce qui est équivalent à dire que 2(𝜃 ′ − 𝜃 ) = 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ) alors
𝑧 ′′ = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − (𝑎 − 𝑧) = 𝑧 + 𝑎′ − 𝑎 − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃
Ce qui montre que 𝑠 ′ ∘ 𝑠(𝑧) est l’affixe d’un point 𝑀′′ tel que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′′ = 𝑢 ⃗
𝑎′ − 𝑎 − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 étant l’affixe du vecteur 𝑢 ⃗.
′[ ] ′
Si 𝜃 ≠ 𝜃 𝜋 ⇔ 𝜃 − 𝜃 ≠ 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, alors
′ ′ ′ ′ ′
𝑧 ′′ = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 + (𝑧 − 𝑎)𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃) = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃) + 𝑧𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
Pour pouvoir affirmer qu’il s’agit de l’affixe d’un point 𝑀′′ qui soit l’image d’un point 𝑀 par une
rotation de centre 𝑏 et d’angle 𝛼 , il faut montrer que
𝑧 ′′ = 𝑏 + (𝑧 − 𝑏)𝑒 𝑖𝛼 = 𝑏(1 − 𝑒 𝑖𝛼 ) + 𝑧𝑒 𝑖𝛼
Il suffit de poser
′ ′
𝑏(1 − 𝑒 𝑖𝛼 ) = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
{ ′
𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
′ ′ ′
𝑏(1 − 𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)) = 𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
⇔{ ′
𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
′ ′
𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)
⇔ {𝑏 = ′
1 − 𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃)

𝛼 = 2(𝜃 − 𝜃 ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
Cela montre que, dans ce cas, la composée de deux symétries est bien une rotation.
Certes l’expression de 𝑏, l’affixe du centre, est assez obscure mais nous allons voir que ce point est
bien celui que vous avez vu au lycée.
Pour introduire un peu de symétrie dans l’expression de 𝑏, on va multiplier le numérateur et le
dénominateur par 𝑒 2𝑖𝜃
′ ′ ′ ′
𝑒 2𝑖𝜃 (𝑎′ − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃) ) 𝑎′ 𝑒 2𝑖𝜃 − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖(𝜃+𝜃 ) − 𝑎𝑒 2𝑖𝜃
𝑏= ′ = ′
𝑒 2𝑖𝜃 (1 − 𝑒 2𝑖(𝜃 −𝜃) ) 𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑒 2𝑖𝜃
Remarque : (non demandée par l’énoncé)
Déterminons le point d’intersection des droites 𝐷𝜃 , droite passant par le point 𝐴, d’affixe 𝑎 et faisant
en angle 𝜃 avec l’axe des abscisse et la droite 𝐷𝜃′ (droite passant par le point 𝐴′, d’affixe 𝑎′ ) et
faisant en angle 𝜃 ′ avec l’axe des abscisse. Soit 𝐵 ∈ 𝐷𝜃 ∩ 𝐷𝜃′
Pascal Lainé

𝐵 ∈ 𝐷𝜃 ∩ 𝐷𝜃′ ⇔ ∃𝜆 ∈ ℝ, ∃𝜆′ ∈ ℝ,
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝜆𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝜃 ) 𝑖𝜃 𝑏 = 𝑎 + 𝜆𝑒 𝑖𝜃
{ ⇔ { 𝑏 − 𝑎′ = 𝜆𝑒′ 𝑖𝜃′ ⇔ { ′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′ 𝐵 = 𝜆′ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝜃 ′ ) 𝑏−𝑎 = 𝜆𝑒 𝑏 = 𝑎′ + 𝜆′ 𝑒 𝑖𝜃
𝑏 = 𝑎 + 𝜆𝑒 𝑖𝜃
⇔{ ′
𝑎 + 𝜆𝑒 𝑖𝜃 = 𝑎′ + 𝜆′ 𝑒 𝑖𝜃
Le but est de trouver 𝜆 (ou 𝜆′) afin de trouver 𝐵. Seulement voilà, il n’y a qu’une équation et deux

inconnue (𝑎 + 𝜆𝑒 𝑖𝜃 = 𝑎′ + 𝜆′ 𝑒 𝑖𝜃 ). Mais il s’agit d’une inconnue complexe, cette équation est en
fait deux équations l’équation de l’égalité des parties réelles et l’égalité des parties imaginaires. Il y
a un moyen de trouver 𝜆 (où 𝜆′ ) avec une petite astuce, considérons le conjugué de cette équation
′ ′
𝑎 + 𝜆𝑒 𝑖𝜃 = 𝑎′ + 𝜆′ 𝑒 𝑖𝜃 ⇔ 𝑎 + 𝜆𝑒 −𝑖𝜃 = 𝑎′ + 𝜆′ 𝑒 −𝑖𝜃 car 𝜆 et 𝜆′ sont réels. Par conséquent 𝜆 et 𝜆′
vérifient
𝑖𝜃 ′ ′ 𝑖𝜃 ′
𝑖𝜃 ′ 𝑖𝜃 ′ ′
{ 𝑎 + 𝜆𝑒−𝑖𝜃 = 𝑎 + 𝜆′ 𝑒 −𝑖𝜃′ ⇔ { 𝜆𝑒−𝑖𝜃 − 𝜆′ 𝑒 −𝑖𝜃′= 𝑎 − 𝑎
𝑎 + 𝜆𝑒 = 𝑎′ + 𝜆 𝑒 𝜆𝑒 −𝜆𝑒 = 𝑎′ − 𝑎
Appliquons le bon vieux théorème de Cramer (à condition que cela marche)
𝑖𝜃 𝑖𝜃 ′
| 𝑒−𝑖𝜃 −𝑒−𝑖𝜃′ | = −𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 ) = −(𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) − 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 ) ) = −2𝑖 (sin(𝜃 − 𝜃 ′ )) ≠ 0
′ ′ ′ ′

𝑒 −𝑒
Car 𝜃 − 𝜃 ′ ≠ 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
On peut y aller avec le théorème de Cramer (qui marche même avec des complexes)
′ ′ 𝑖𝜃
|𝑎 − 𝑎 −𝑒 ′ | ′ ′
𝑎 ′ − 𝑎 −𝑒 −𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎) + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎)
𝜆= 𝑖𝜃′
= ′ ′
𝑒
| −𝑖𝜃
𝑖𝜃 −𝑒 | −𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )

𝑒 −𝑒 −𝑖𝜃
𝑖𝜃 ′ ′
| −𝑒 ′ 𝑎 − 𝑎| ′ ′
′ −𝑒 −𝑖𝜃
𝑎 ′−𝑎 −(𝑎′ − 𝑎)𝑒 𝑖𝜃 + (𝑎′ − 𝑎)𝑒 −𝑖𝜃
𝜆 = 𝑖𝜃′
= ′ ′
𝑒
| −𝑖𝜃
𝑖𝜃 −𝑒 | −𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
{ 𝑒 −𝑒 −𝑖𝜃

Par conséquent
L’affixe de 𝐵 est
′ ′
−𝑒 −𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎) + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎)
𝑏=𝑎+ ′ ′ 𝑒 𝑖𝜃
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
′ ′ ′ ′
𝑎(−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )) + (−𝑒 −𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎) + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑎′ − 𝑎)) 𝑒 𝑖𝜃
= ′ ′
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
′ ′ ′ ′
−𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑎𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 ) − 𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) (𝑎′ − 𝑎) + 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) (𝑎′ − 𝑎)
= ′ ′
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
′ ′ ′ ′ ′ ′
𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) + 𝑎𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 )
= ′ ′
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
′ ′ ′ ′
𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 )
= ′ ′
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 )
′ ′ ′ ′ ′
𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃 −𝜃) − 𝑎′ 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑎𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
= ′ ′ × 𝑖(𝜃+𝜃′ )
−𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) + 𝑒 −𝑖(𝜃−𝜃 ) 𝑒
2𝑖𝜃′ ′) ′ ′
−𝑎𝑒 ′
+ (𝑎 − 𝑎)𝑒 2𝑖(𝜃+𝜃
+𝑎 𝑒 ′ 2𝑖𝜃
𝑎 𝑒 − (𝑎′ − 𝑎)𝑒 2𝑖(𝜃+𝜃 ) − 𝑎𝑒 2𝑖𝜃
′ 2𝑖𝜃
= ′ = ′
−𝑒 2𝑖𝜃 + 𝑒 2𝑖𝜃 𝑒 2𝑖𝜃 − 𝑒 2𝑖𝜃
C’est justement le centre de la rotation.
Allez à : Exercice 11
Pascal Lainé

3. On a vu que l’image de 𝑀 d’affixe 𝑧 par la rotation 𝑟 de centre Ω le point d’affixe 𝑎 et d’angle 𝜃 est
le point 𝑀′ d’affixe 𝑧 ′ = 𝑎 + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎)
Donc l’image de 𝑀′ , d’affixe 𝑧′ par la rotation 𝑟 ′ de centre Ω′ le point d’affixe 𝑎′ et d’angle 𝜃 ′ est le

point 𝑀′′ d’affixe 𝑧 ′′ = 𝑎′ + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 ′ − 𝑎′ )
Donc l’image d’un point 𝑀, d’affixe 𝑧 par 𝑟 ′ ∘ 𝑟 est le point 𝑀′′ d’affixe
′ ′ ′ ′
𝑧 ′′ = 𝑎′ + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 ′ − 𝑎′ ) = 𝑎′ + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑎 + 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 − 𝑎) − 𝑎′ ) = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) (𝑧 − 𝑎)
Si 𝜃 + 𝜃 ′ = 0 [2𝜋] alors
′ ′
𝑧 ′′ = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 + 𝑧 − 𝑎 = 𝑧 + (𝑎 − 𝑎′ )(𝑒 𝑖𝜃 − 1)

Et alors 𝑟 ′ ∘ 𝑟 la translation de vecteur 𝑢
⃗ d’affixe (𝑎 − 𝑎′ )(𝑒 𝑖𝜃 − 1)
Si 𝜃 + 𝜃 ′ ≠ 0 [2𝜋] alors
′ ′ ′ ′ ′
𝑧 ′′ = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )(𝑧 − 𝑎) = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) + 𝑧𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
Pour pouvoir affirmer qu’il s’agit de l’affixe d’un point 𝑀′′ qui soit l’image d’un point 𝑀 par une
rotation de centre 𝑏 et d’angle 𝛼 , il faut montrer que
𝑧 ′′ = 𝑏 + (𝑧 − 𝑏)𝑒 𝑖𝛼 = 𝑏(1 − 𝑒 𝑖𝛼 ) + 𝑧𝑒 𝑖𝛼
Il suffit de poser
′ ′
𝑏(1 − 𝑒 𝑖𝛼 ) = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
{ ′
𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
′ ′ ′
𝑏(1 − 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) ) = 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
⇔ { ′
𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
′ ′
𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
⇔ {𝑏 = ′
1 − 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
𝛼 = 𝜃 + 𝜃 ′ + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
Cela montre que, dans ce cas, la composée de deux rotations est bien une rotation d’angle 𝜃 + 𝜃′.
Question non demandée : où est le centre ?
Certes, il s’agit du point 𝐵 d’affixe 𝑏, mais encore.
Transformons un peu 𝑏
′ ′ ′ ′
𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) 𝑎′ + (𝑎 − 𝑎′ )𝑒 𝑖𝜃 − 𝑎𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
𝑏= ′ = 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
1 − 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 )
𝑒 𝑖 2 (𝑒 −𝑖 2 − 𝑒 𝑖 2 )
𝜃+𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′
𝑎′ 𝑒 −𝑖 2 + (𝑎 − 𝑎 ′ )𝑒 𝑖 2 − 𝑎𝑒 𝑖 2
= 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
−𝑖 𝑖
𝑒 2 −𝑒 2
Ainsi, l’expression
Donc
Pascal Lainé

𝜃+𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′


′ −𝑖 2 ′) 𝑖 2 𝑖
𝑎𝑒 + (𝑎 − 𝑎 𝑒 − 𝑎𝑒 2
𝑏−𝑎 = 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
−𝑎
𝑒 −𝑖 2 − 𝑒𝑖 2
𝜃+𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
′ −𝑖 2 𝑖 ′ 𝑖 2 𝑖 −𝑖 𝑖
𝑎𝑒 + 𝑎𝑒 2 − 𝑎𝑒 − 𝑎𝑒 2 − 𝑎 (𝑒 2 −𝑒 2 )

= 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
𝑒 −𝑖 2 − 𝑒𝑖 2
𝜃−𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′ 𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′
𝑖 𝑖
𝑎𝑒 2 −𝑎 ′𝑒 2
− 𝑎𝑒 𝑖 2 + 𝑎𝑒 𝑖 2 (𝑎 − 𝑎 ′ )𝑒 𝑖 2 − (𝑎 − 𝑎 ′ ) 𝑒 𝑖 2
= 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
= 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
−𝑖 𝑖
𝑒 2 −𝑒 2 𝑒 −𝑖 2 − 𝑒𝑖 2
𝜃−𝜃′ 𝜃+𝜃′
(𝑎 − 𝑎′ ) (𝑒 𝑖 2 − 𝑒𝑖 2 ) 𝜃′ 𝜃′
𝜃 𝑒 −𝑖 2 − 𝑒 𝑖 2
= 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
= (𝑎 − 𝑎 ′ )𝑒 𝑖 2 𝜃+𝜃′ 𝜃+𝜃′
−𝑖 𝑖
𝑒 2 −𝑒 2 − 𝑒𝑖 2 𝑒 −𝑖 2

𝜃 𝜃′
−2𝑖 sin ( ) sin ( )
′ 𝑖
𝜃 2 𝑖
𝜃
′ 2
= (𝑎 − 𝑎 )𝑒 2 = 𝑒 (𝑎 − 𝑎 )
2
𝜃 + 𝜃′ 𝜃 + 𝜃′
−2𝑖 sin ( 2 ) sin ( 2 )
𝜃′
𝜃 sin( )
⃗⃗⃗⃗⃗ et
Ce qui montre que les droites vecteurs Ω𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω′ Ω font un angle 2 car
2
∈ ℝ+ .
𝜃+𝜃′
sin( )
2

De même (ou presque) en changeant les rôles de 𝑎 et 𝑎′ ainsi que ceux de 𝜃 et 𝜃 ′.


𝜃
𝜃′ sin (2)
𝑖
𝑏 − 𝑎′ = 𝑒 2 (𝑎′ − 𝑎)
𝜃 + 𝜃′
sin ( 2 )
𝜃
′ sin( )
Ce qui montre que les droites vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ font un angle 𝜃 car
Ω′𝐵 et ΩΩ 2
∈ ℝ+ .
2 𝜃+𝜃′
sin( )
2

Cela permet de placer le point.


Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12 :
1.
−𝛼 + 3𝛽 = −1
𝑤 ⃗ + 𝛽𝑣 ⇔ 𝛼 (−1,2) + 𝛽(3, −4) = (−1,1) ⇔ {
⃗⃗ = 𝛼𝑢
2𝛼 − 4𝛽 = 1
−1 3
|
| = 4 − 6 = −2 ≠ 0
2 −4
Il s’agit donc d’un système de Cramer
|−1 3 | 1
𝛼 = 1 −4 = −
−1 3 2
| |
2 −4

|−1 −1|
𝛽= 2 1 = −1
−1 3 2
| |
2 −4
1 1
𝑤
⃗⃗ = − 𝑢⃗ − 𝑣 ⇔ 𝑣 = −𝑢
⃗ − 2𝑤
⃗⃗
2 2
2. On cherche 𝛼 et 𝛽 réels tels que
−𝛼 + 3𝛽 = 𝑥
⃗ + 𝛽𝑣 ⇔ 𝛼 (−1,2) + 𝛽(3, −4) = (𝑥, 𝑦) ⇔ {
𝑡 = 𝛼𝑢
2𝛼 − 4𝛽 = 𝑦
Pascal Lainé

−1 3
| | = 4 − 6 = −2 ≠ 0
2 −4

Il s’agit donc d’un système de Cramer


𝑥 3
| | −4𝑥 − 3𝑦 3
𝑦 −4
𝛼= = = 2𝑥 + 𝑦
−1 3 −2 2
| |
2 −4
−1 𝑥
| | −𝑦 − 2𝑥 1
2 𝑦
𝛽= = =𝑥+ 𝑦
−1 3 −2 2
| |
2 −4
3 1
𝑡 = (2𝑥 + 𝑦) 𝑢 ⃗ + (𝑥 + 𝑦) 𝑣
2 2
D’après 1, 𝑣 = −𝑢
⃗ − 2𝑤⃗⃗ , donc
3 1
𝑡 = (2𝑥 + 𝑦) 𝑢 ⃗ − (𝑥 + 𝑦) (𝑢 ⃗⃗ ) = (𝑥 + 𝑦)𝑢
⃗ + 2𝑤 ⃗ − (2𝑥 + 𝑦)𝑤
⃗⃗
2 2
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13 :
1. Un vecteur directeur de 𝐷 est 𝑢 ⃗ = (1, −1) = 𝑖 − 𝑗 , et un vecteur directeur de 𝐷 ′ est 𝑣 = (2,1) = 2𝑖 + 𝑗
On a 𝑠(𝑢 ⃗)=𝑢 ⃗ et 𝑠(𝑣 ) = 𝑣 ce qui équivaut à
𝑠 (𝑖 − 𝑗 ) = 𝑖 − 𝑗 𝐿 𝑠 ( 𝑖) − 𝑠 ( 𝑗 ) = 𝑖 − 𝑗
{ ⇔ 1{
𝑠(2𝑖 + 𝑗) = −(2𝑖 + 𝑗) = −2𝑖 − 𝑗 𝐿 2 2𝑠(𝑖) + 𝑠(𝑗 ) = −2𝑖 − 𝑗
𝐿2 + 𝐿1 donne 3𝑠(𝑖) = −𝑖 − 2𝑗 et 2𝐿1 − 𝐿2 donne −3𝑠(𝑗) = −4𝑖 − 𝑗
Ce qui donne
1 2
𝑠(𝑖) = − 𝑖 − 𝑗
{ 3 3
4 1
𝑠 (𝑗 ) = − 𝑖 + 𝑗
3 3
Donc
1 4
− −
𝑆 = mat (𝑖,𝑗) (𝑠) = ( 3 3) = 1 (−1 −4)
2 1 3 −2 1

3 3
𝑒1 est un vecteur directeur de 𝐷 donc 𝑠(⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗ 𝑒1 ) = ⃗⃗⃗
𝑒1 et ⃗⃗⃗ 𝑒2 est un vecteur directeur de 𝐷 ′ donc 𝑠(⃗⃗⃗
𝑒2 ) = −𝑒⃗⃗⃗2
Par conséquent
1 0
𝑆 ′ = mat (𝑒⃗⃗⃗⃗1 ,𝑒⃗⃗⃗⃗2 ) (𝑠) = ( )
0 −1
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14 :
1.
cos(𝜃 ) − sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) sin(𝜃 ) cos 2 (𝜃 ) − sin2 (𝜃 ) 2 sin(𝜃 ) cos(𝜃 )
( )( )=( )
sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) sin(𝜃 ) − cos(𝜃 ) 2 sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) − sin2 (𝜃 ) + cos 2 (𝜃 )
cos(2𝜃 ) sin(2𝜃 )
=( )
sin(2𝜃 ) − cos(2𝜃 )
Donc 𝑟 ∘ 𝑠 est une symétrie orthogonale.
2. Soit 𝑢⃗ = (𝑥, 𝑦) un point invariant de 𝑟 ∘ 𝑠
Pascal Lainé

cos(2𝜃 ) sin(2𝜃 ) 𝑥 𝑥 cos(2𝜃 ) 𝑥 + sin(2𝜃 ) 𝑦 = 𝑥


( ) (𝑦) = (𝑦) ⇔ {
sin(2𝜃 ) − cos(2𝜃 ) sin(2𝜃 ) 𝑥 − cos(2𝜃 ) 𝑦 = 𝑦
(cos(2𝜃 ) − 1)𝑥 + sin(2𝜃 ) 𝑦 = 0 −2 sin2 (𝜃 ) 𝑥 + 2 sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) 𝑦 = 0
⇔ { ⇔ {
sin(2𝜃 ) 𝑥 − (cos(2𝜃 ) + 1)𝑦 = 0 2 sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) 𝑥 − 2 cos 2 (𝜃 ) 𝑦 = 0
− sin2 (𝜃 ) 𝑥 + sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) 𝑦 = 0
⇔{
sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) 𝑥 − cos 2 (𝜃 ) 𝑦 = 0
Le déterminant de ce système est nul, donc ces deux équations sont proportionnelles, soit sin(𝜃 ) ≠ 0
soit cos(𝜃 ) ≠ 0, donc on peut simplifier l’une ou l’autre des équations, finalement l’ensemble des
points invariants est
sin(𝜃 ) 𝑥 − cos(𝜃 ) 𝑦 = 0
Et 𝑟 ∘ 𝑠 est la symétrie orthogonale par rapport à cette droite.
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15 :
1. Pour tout 𝜆 ∈ ℝ, pour tout 𝜆′ ∈ ℝ, pour tout 𝑢 ⃗ = (𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 et pour tout ⃗⃗⃗
𝑢 ′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) ∈ ℝ 2
⃗⃗⃗′ ) = 𝑠(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′)
⃗ + 𝜆′ 𝑢
𝑠(𝜆𝑢
2 1 4 1
= ( (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) − (𝜆𝑦 + 𝜆′𝑦 ′ ))
3 3 3 3
2 1 2 1 4 1 4 1
= (𝜆 ( 𝑥 + 𝑦) + 𝜆′ ( 𝑥 ′ + 𝑦 ′ ) , 𝜆 ( 𝑥 − 𝑦) + 𝜆′ ( 𝑥 ′ − 𝑦 ′))
3 3 3 3 3 3 3 3
2 1 4 1 2 1 4 1
= 𝜆 ( 𝑥 + 𝑦, 𝑥 − 𝑦) + 𝜆′ ( 𝑥 ′ + 𝑦 ′, 𝑥 ′ − 𝑦 ′) = 𝜆𝑠(𝑥, 𝑦) + 𝜆′ 𝑠(𝑥 ′ , 𝑦 ′)
3 3 3 3 3 3 3 3
= 𝜆𝑠(𝑢 ⃗ ) + 𝜆𝑠(𝑢 ⃗⃗⃗ )

Donc 𝑠 est linéaire.


2.
−1 2 𝑥 0
⃗ ∈ ker(𝑝) ⇔ 𝑝(𝑢
𝑢 ⃗ ) = ⃗0 ⇔ 𝑃𝑋 = 𝑂 = ( ) (𝑦) = ( ) ⇔ −𝑥 + 2𝑦 = 0 ⇔ 𝑥 = 2𝑦
−1 2 0
Donc 𝑢⃗ = (2𝑦, 𝑦) = (2,1)
Un vecteur directeur de ker(𝑝) est (2,1) = 2⃗⃗⃗⃗ 𝑒1 + ⃗⃗⃗
𝑒2
Soit 𝑣 ∈ 𝐼𝑚(𝑝), il existe 𝑢 ⃗ = (𝑥, 𝑦) tel que
𝑣 = 𝑝 (𝑢⃗ ) = (−𝑥 + 2𝑦, −𝑥 + 2𝑦) = (−𝑥 + 2𝑦)(1,1) = (𝑥 + 𝑦)(⃗⃗⃗ 𝑒1 + ⃗⃗⃗ 𝑒2 )
Un vecteur directeur de 𝐼𝑚(𝑝) est (1,1) = ⃗⃗⃗ 𝑒1 + ⃗⃗⃗𝑒2
3.
1 4 2 1
𝑠(⃗⃗⃗
𝑒1 ) = 𝑠(1,0) = ( , ) et 𝑠(⃗⃗⃗ 𝑒2 ) = 𝑠(0,1) = ( , − )
3 3 3 3
Donc la matrice 𝑆 est
⃗⃗⃗⃗1 ) 𝑠(𝑒
𝑠(𝑒 ⃗⃗⃗⃗2 )
1 2
𝑒
⃗⃗⃗ 1 1 2
𝑆 = (3 3 ) 1 = ( )
4 1 ⃗⃗⃗
𝑒2 3 4 −1

3 3
1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 2 1 9 0
𝑆2 = ( ) ( )= ( )( )= ( )=𝐼
3 4 −1 3 4 −1 9 4 −1 4 −1 9 0 9
Et 𝑠 ≠ ±𝑖𝑑
Donc 𝑠 est une symétrie.
Autre méthode
Pascal Lainé

1 8 1 1
det(𝑆) = − − = −1 et tr(𝑆) = 𝑎 + 𝑑 = − =0
9 9 3 3
𝑎 𝑐
Lorsque 𝑆 = ( )
𝑏 𝑑
Entraine que 𝑠 est une symétrie
4.
−1 2 −1 2 −1 2
𝑃2 = ( )( )=( )=𝑃
−1 2 −1 2 −1 2
Et 𝑝 ≠ 𝑖𝑑 donc 𝑝 est une projection
Autre méthode
det(𝑃) = −2 + 2 = 0 et tr(𝑃) = −1 + 2 = 1
Entraine que 𝑝 est une projection
𝑥
5. Si 𝑢 ⃗ = (𝑥, 𝑦) pose 𝑋 = (𝑦) ses coordonnées dans la base canonique
𝑢
⃗ est invariant si et seulement si
1 2 𝑥 2𝑦 2𝑥 2𝑦
𝑥 𝑥 + =𝑥 − + =0
(
𝑠 𝑢 )
⃗ =𝑢 ⃗ ⇔ 𝑆𝑋 = 𝑋 ⇔ ( 3 3 ) ( ) = (𝑦) ⇔ { 3 3 ⇔{ 3 3 ⇔𝑥−𝑦 =0⇔𝑦
4 1 𝑦 4𝑥 𝑦 4𝑥 4𝑦
− − =𝑦 − =0
3 3 3 3 3 3
=𝑥
Donc 𝑢 ⃗ = (𝑥, 𝑥 ) = 𝑥 (1,1), par conséquent un vecteur invariant non nul de 𝑠 est (1,1) = ⃗⃗⃗
𝑒1 + ⃗⃗⃗
𝑒2

1 2 𝑥 2𝑦 4𝑥 2𝑦
𝑥 𝑥 + = −𝑥 + =0
⃗ ∈ 𝐸 ⇔ 𝑠 (𝑢
𝑢 ⃗ ) = −𝑢⃗ ⇔ 𝑆𝑋 = −𝑋 ⇔ (3 3 ) (𝑦) = − (𝑦) ⇔ {3 3 ⇔{3 3
4 1 4𝑥 𝑦 4𝑥 2𝑦
− − = −𝑦 + =0
3 3 3 3 3 3
⇔ 2𝑥 + 𝑦 = 0 ⇔ 𝑦 = −2𝑥
Donc 𝑢 ⃗ = 𝑥, −2𝑥 ) = 𝑥 (1, −2)
(
Un vecteur directeur de 𝐸 est (1, −2) = ⃗⃗⃗ 𝑒1 − 2𝑒⃗⃗⃗2
6. La matrice 𝑀 de 𝑓 dans la base canonique est :
−1 2 1 1 2 1 −1 2 1 2 1 7 −4
𝑀 = 𝑃𝑆 = ( ) ( )= ( )( )= ( )
−1 2 3 4 −1 3 −1 2 4 −1 3 7 −4
7.
1 7 −4 1 7 −4 1 7 −4 7 −4 1 21 −12 1 7 −4
𝑀2 = ( ) ( )= ( )( )= ( )= ( )=𝑀
3 7 −4 3 7 −4 9 7 −4 7 −4 9 21 −12 3 7 −4
Donc 𝑀 est une projection.
Autre méthode
7 4 4 7 7 4
det(𝑀) = × (− ) + × = 0 et tr(𝑃) = − = 1
3 3 3 3 3 3
Entraine que 𝑓 est une projection
8.
𝑢1 et 𝑢
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗2 ne sont pas proportionnels donc ils forment une base de ℝ2
1
On pose 𝑋⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢1 = ( ) les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 dans la base canonique
1
Les coordonnées de 𝑓 (⃗⃗⃗⃗ 𝑢1 ) dans la base 𝛽 sont
1 7 −4 1 1 3 1
𝑀𝑋⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢1 = ( ) ( ) = ( ) = ( ) = 𝑋⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢1
3 7 −4 1 3 3 1
Donc 𝑓 (⃗⃗⃗⃗
𝑢1 ) = ⃗⃗⃗⃗
𝑢1
4
On pose 𝑋⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢2 = ( ) les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 dans la base canonique
7
Pascal Lainé

Les coordonnées de 𝑓 (𝑢
⃗⃗⃗⃗2 ) dans la base 𝛽 sont
1 7 −4 4 1 0 0
𝑀𝑋⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢2 = ( ) ( ) = ( ) = ( ) = 0 × 𝑋⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢2
3 7 −4 7 3 0 0
𝑢2 ) = ⃗0
Donc 𝑓 (⃗⃗⃗⃗
La matrice 𝑀′ de 𝑓 dans la base 𝛽′ est donc
⃗⃗⃗⃗⃗1 ) 𝑓(𝑢
𝑓(𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗2 )
1 0 𝑢⃗⃗⃗⃗
𝑀′ = ( ) 1
0 0 𝑢⃗⃗⃗⃗2

Allez à : Exercice 15
Logique

Exercice 1 :
Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si Napoléon était chinois alors
2. Soit Cléopâtre était chinoise, soit les grenouilles aboient.
3. Soit les roses sont des animaux, soit les chiens ont pattes.
4. Si l’homme est un quadrupède, alors il parle.
5. Les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs.
6. Paris est en France ou Madrid est en chine.
7. La pierre ponce est un homme si et seulement si les femmes sont des sardines.
8. Les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise.
Aller à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Soient ( ), ( ) et ( ) trois propositions, donner la négation de
a) ( ) ( ( ) ( ))
b) (( ) ( )) ( )
Aller à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Soient et trois assertions. Pour chacune des assertions suivantes :
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( ) ( ( ))
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ) ( ) (( ) ( ))
Ecrire sa négation.
Aller à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Donner la négation mathématique des phrases suivantes
1. Toutes les boules contenues dans l’urne sont rouges.
2. Certains nombres entiers sont pairs.
3. Si un nombre entier est divisible par , alors il se termine par .
Soit
4. est positive, c’est-à-dire « , ( ) »
5. est paire sur , c’est-à-dire « , ( ) ( )»
Aller à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soient les propositions, ( ) « J’ai mon permis de conduire » et ( ) « j’ai plus de ans »
Les propositions ( ) ( ) et ( ) ( ) sont-elles vraies ? Que peut-on conclure ?
Aller à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. ( ) ( )
4. ( ) ( )
1
5. ( ) ( )
Aller à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Soient et deux parties de . Ecrire en utilisant les assertions

Aller à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
On considère la proposition ( ) suivante :
( ) « Pour tout nombre réel , il existe au moins un entier naturel supérieur ou égal à »
1. Ecrire la proposition ( ) avec des quantificateurs.
2. Ecrire la négation avec des quantificateurs puis l’énoncer en français.
Aller à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Notons l’ensemble des étudiants, l’ensemble des jours de la semaine et pour un étudiant , ( )
son heure de réveil le jour .
a) Ecrire avec des symboles mathématiques la proposition « Tout étudiant se réveille au moins un
jour de la semaine avant 8h »
b) Ecrire la négation de cette proposition avec des symboles mathématiques puis en français.
Aller à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Soit l’ensemble des nombres premiers et une partie de . Ecrire en utilisant les assertions
est une partie finie de , est une partie infinie de .
Tout entier naturel admet un diviseur premier, les éléments de ont un diviseur premier
commun, les éléments de n’ont aucun diviseur premier commun.
Aller à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
Soit un entier naturel quelconque. Parmi les implications suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont
fausses et pourquoi ? Donner leur contraposée et leur négation.
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. ( ) ( )
4. ( ) ( )
5. ( ) ( )
6. ( ) ( )
Aller à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Parmi les équivalences suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. (( ) ( ) ( )
Aller à : Correction exercice 12 :

2
Exercice 13 :
Soient les assertions suivantes :
a.
b.
c.
d.
1. Les assertions et sont-elles vraies ou fausses ?
2. Donner leur négation
Aller à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Soit ( ) une suite de nombres rationnels. Que signifie en mots les assertions suivantes

| |
Attention : il ne s’agit pas de faire la lecture à voix haute de ces quatre suites de symboles mais de traduire
l’énoncé en phrase courte dont la compréhension est immédiate.
Aller à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
1. Donner la négation de la phrase mathématique suivante :
| |
2. Donner la contraposée de la phrase mathématique suivante :
| |
Aller à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Soient et une application de dans .
| | | ( ) ( )|
Donner la négation et la contraposée de cette phrase logique.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Compléter, lorsque c’est possible, avec ou pour que les énoncés suivants soient vrais.
a) ( )
b)
c)
d)
Aller à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Les propositions suivantes sont-elles vraies ? Lorsqu’elles sont fausses, énoncer leur négation.
a)
b)
c)
d)
Aller à : Correction exercice 18 :

3
Corrections

Correction exercice 1 :
1. Il s’agit, ici d’une implication. « Napoléon est chinois » est faux et « » est faux, or la
seule possibilité pour qu’une implication soit fausse est qu’une assertion vraie implique une
assertion fausse, donc l’assertion 1. est vraie.
2. Une phrase, en français, du genre « soit …, soit … » se traduit mathématiquement par « … ou … »
« Cléopâtre était chinoise » est faux et « les grenouilles aboient » est faux donc l’assertion 2. est
fausse.
3. « les roses sont des animaux » est faux et « les chiens ont pattes » est vrai, donc l’assertion 3. est
vraie.
4. « l’homme est un quadrupède » est faux et «il parle » est vrai, donc l’assertion 4. est vraie.
5. « les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs » peut se traduire par « les roses ne sont pas des
animaux et les roses ne sont pas des fleurs ». « les roses ne sont pas des animaux » est vrai et « les
roses ne sont pas des fleurs » est faux donc « les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs » est
faux. Avec un minimum de bon sens c’est assez évident !
6. « Paris est en France » est vrai et « Madrid est en chine » est faux, donc « Paris est en France ou
Madrid est en chine » est vrai.
7. « la pierre ponce est un homme » est faux et «les femmes sont des sardines » est faux, une
équivalence entre deux assertion fausse est vraie.
8. « les poiriers ne donnent pas de melons » est vrai et «Cléopâtre n’est pas chinoise » est vrai, donc
« les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise » est vrai.
Aller à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
a)
(( ) ( ( ) ( ))) ( ( ) ( ( ) ( )))
( ( ) (( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) (( ) ( ))
Les deux dernières équivalences logiques me paraissent acceptables, parce qu’il y a souvent
différentes façon d’exprimer une négation, ensuite il faut voir dans les exercices comment se
présentent les propositions ( ) ( ) et ( ).
b)
((( ) ( )) ( )) (( ) ( )) ( ) ( ) ( ) ( )
Aller à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
Il y a d’autres expressions possibles de cette négation.
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
Il y a d’autres expressions possibles de cette négation.

4
( ) ( ( )) ( ( ) ( ))
( ) ( ) ( ( ) ( )) ( ) ( )
( ) (( ( ) )) ( ( ( )) ) (( ) )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) (( ) ( )) ( ( ) ( ( )))
( ( ) ) ( ) ( ) ( ( )) ( ( )
Aller à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
1. Il existe une boule qui n’est pas rouge dans l’urne. (La négation de « pour tout » est « il existe » et la
négation « rouge » est « n’est pas rouge »).
2. Tous les nombres entiers sont pairs. (La négation de « il existe » (dans l’énoncé « certains » signifie
« il existe ») est « tous ». Dans cette question on ne se demande pas si la proposition est vraie ou
fausse.
3. Il s’agit d’une implication, la négation de ( ) ( ) est : ( ) ( ) donc la négation
demandée est « un nombre entier est divisible par et il ne se termine pas par ». Dans cette
question on ne se demande pas si l’implication est vraie ou fausse.
4. tel que ( ) .
5. , ( ) ( )
Aller à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
( ) ( ) est vraie, par contre ( ) ( ) est fausse, on en conclut que ces deux propositions ne sont
pas équivalentes.
Aller à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. ( ) est vrai et ( ) est vrai donc ( ) ( ) est vrai.
2. ( ) est vrai et ( ) est faux, l’un des deux est faux donc ( ) ( ) est
faux.
3. ( ) est vrai et ( ) est faux, l’un des deux est vrai donc ( ) ( ) est
vrai.
4. ( ) est vrai et ( ) est vrai, les deux sont vrais donc ( ) ( ) est
vrai.
5. ( ) est vrai donc ( ) est faux (on peut aussi dire que ( ) ( ) qui est
faux) et ( ) est faux par conséquent ( ) ( ) est faux car les deux
assertions sont fausses.
Aller à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :

Aller à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1.
2. . Il existe un réel tel que pour tout entier, est strictement inférieur à
.
Aller à : Exercice 8 :
5
Correction exercice 9 :
a) ( ) .
b) ( ) . Il y a un étudiant qui se lève à 8h ou après 8h tous les jours de la
semaine. (Donc c’est un gros fainéant).
Aller à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :

Aller à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. ( ) ( ) est vraie.
Sa contraposée est ( ) ( ) ou encore ( ) ( ).
(On rappelle que (( ) ( )) ( ( ) ( )) donc la négation de (( ) ( )) est
(( ( ) ( ))) ( ( ( )) ( )) (( ) ( ))
(( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( ))
La négation est : ( ) ( )
2. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux (idem
pour ).
Sa contraposée est ( ) ( ) ( ) ( ).
Sa négation est ( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
3. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux.
Sa contraposée est ( ) ( ) ( ) ( ).
Sa négation est
( ( ) ( )) ( ( ) ( )) ( )
4. ( ) ( ) si ( ) est vrai alors et comme , cela signifie que
divise , par conséquent ( ) ( ) est vrai.
Il n’y a que cela à vérifier parce que si est faux, quoiqu’il arrive à la conclusion, l’implication
est vraie.
On aura pu aussi voir que :
( ) ( ) ( )
Sa contraposée est ( ( ) ( )) ( ) ( ).
Vu ainsi il est clair que la contraposée est vraie et que donc ( ) ( ) est
vrai.
La négation est : ( ) ( )
5. Comme dans le 4. ( ) ( ) mais ne divise pas , sinon cela signifierait qu’il
existe tel que ce qui est faux par conséquent ( ) ( ) est
faux. En effet une assertion vraie ne peut pas impliquer une assertion fausse.
La contraposée est ( ) ( ).
La négation est ( ( ) ( )). Vérifions que cette implication est
vraie : soit et ( ) est vrai et ( ) est vrai ce qui entraine que
( ( ) ( )) est vrai.
6. ( ) ( { }), si alors et si alors
donc ( ) ( ).
La contraposée est ( ) ( )
6
Sa négation est ( ) ( ).
Aller à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. ( ) ( ) car un entier strictement supérieur à est supérieur ou égal à .
2. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux.
3. Les diviseurs entiers et positifs de sont { } donc les diviseurs entiers et supérieurs ou
égaux à sont et , bref, il suffit de dire que rend vrai (( ) ( ) et faux
( ) pour pouvoir affirmer que (( ) ( ) ( ) est faux.
Aller à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1. a. est faux car si un tel existe, il suffit de prendre pour que soit faux, en
effet ( )
b. est vrai, car pour un fixé, on choisit de façon à ce que ( ) .
c. est faux car si on prend alors est faux et donc on n’a pas
d. Il suffit de prendre , ainsi pour tout , , l’assertion est vraie.
2. a.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est vraie).
b.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est fausse).
c.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est vraie).
d.
Aller à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
La suite ( ) est une suite d’entiers.
La suite ( ) est constante dont la valeur est entière.
La suite ( ) prend toutes les valeurs entières.
La suite ( ) est constante et vaut .
Aller à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1.
| |
2.
| |
Aller à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
La négation est :
| | | ( ) ( )|
La contraposée est
| | | ( ) ( )| | |
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
7
a) ( )
b)
c)
d) ou
Aller à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
a) Vraie
b) Fausse par exemple pour , la négation est :
c) Vraie
d) Fausse car la négation est manifestement vraie, la négation est : .
Aller à : Exercice 18 :

8
Pascal Lainé

Ensembles-Applications

Exercice 1 :
Soient 𝐴 = {1,2,3} et 𝐵 = {0,1,2,3}. Décrire les ensembles 𝐴 ∩ 𝐵, 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝐴 × 𝐵.

Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Soient 𝐴 = [1,3] et 𝐵 = [2,4]. Déterminer 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵.

Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐵 =] − ∞, 1[ et 𝐶 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐶ℝ 𝐴 𝑒𝑡 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soient 𝐴 =] − ∞, 3], 𝐵 =] − 2,7] et 𝐶 =] − 5, +∞[ trois parties de ℝ.
Déterminer 𝐴 ∩ 𝐵, 𝐴 ∪ 𝐵, 𝐵 ∩ 𝐶, 𝐵 ∪ 𝐶, ℝ ∖ 𝐴, 𝐴 ∖ 𝐵, (ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵), (ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵), (𝐴 ∩ 𝐵) ∪
(𝐴 ∩ 𝐶) et 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶).
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois parties d’un ensemble 𝐸. Montrer que :
1. 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
2. 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soient 𝐸 un ensemble et 𝐴 et 𝐵 deux parties de 𝐸. On suppose que :
𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅; 𝐴 ∪ 𝐵 ≠ 𝐸; 𝐴 ⊈ 𝐵; 𝐵 ⊈ 𝐴
On pose
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐵; 𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵; 𝐴3 = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴; 𝐴4 = 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)
1. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont non vides.
2. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
3. Montrer que 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∪ 𝐴4 = 𝐸.
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐵 =] − ∞, 1[ et 𝐶 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐶ℝ 𝐴 et 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶

Allez à : Correction exercice 7 :

1
Pascal Lainé

Exercice 8 :
Justifier les énoncés suivants.
a) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 est inclus dans 𝐵, alors le
complémentaire de 𝐵 dans 𝐸 est inclus dans le complémentaire de 𝐴 dans 𝐸.
b) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 et 𝐵 sont disjoints, alors tout élément
de 𝐸 est soit dans 𝐶𝐸𝐴 soit dans 𝐶𝐸𝐵 .
c) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 un sous-ensemble de 𝐸. Déterminer les ensembles suivants :
𝐶𝐸 (𝐶𝐸 𝐴) ; 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ; 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 ; 𝐶𝐸 ∅ ; 𝐶𝐸 𝐸
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
1. Montrer que (𝐴 ∖ 𝐵) ∖ 𝐶 = 𝐴 ∖ (𝐵 ∪ 𝐶)
2. Montrer que (𝐴 ∖ 𝐵) ∩ (𝐶 ∖ 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖ (𝐵 ∪ 𝐷)
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
On rappelle que l’on note
𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴)
1. Montrer que
(𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
(𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵
2. En déduire que
(𝐴 ∩ 𝐵)Δ(𝐴 ∩ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
On rappelle que pour toutes parties 𝑈 et 𝑉 d’un ensemble 𝐸, on note
𝑈Δ𝑉 = (𝑈 ∖ 𝑉 ) ∪ (𝑉 ∖ 𝑈)
1. Montrer que pour toutes parties 𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’un ensemble 𝐸.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
(𝐴 ∪ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵
2. En déduire que
(𝐴 ∪ 𝐵)Δ(𝐴 ∪ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois parties d’un ensemble 𝐸.
1. Que pensez-vous de l’implication
𝐴 ∪ 𝐵 ⊈ 𝐶 ⇒ (𝐴 ⊈ 𝐶 ou 𝐵 ⊈ 𝐶 ) ?
Justifiez (on pourra utiliser la contraposée).
2. On suppose que l’on a les inclusions suivantes : 𝐴 ∪ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∩ 𝐶. Montrer que
𝐵 ⊂ 𝐶.
3.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Soient 𝐴 et 𝐵 deux parties d’un ensemble 𝐸 . Démontrer les égalités suivantes :
1. 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
2
Pascal Lainé

2. 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Si 𝐴 ⊂ 𝐵, montrer 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 𝐴
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Soit 𝐸 un ensemble et 𝐹 et 𝐺 deux parties de 𝐸. Démontrer que :
1. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
2. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soit 𝐸 un ensemble et soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Pour 𝐴 et 𝐵 dans 𝒫(𝐸), on appelle
différence symétrique de 𝐴 par 𝐵 l’ensemble, noté 𝐴Δ𝐵 défini par :
𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵)
1. Montrer que 𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴).
2. Calculer 𝐴Δ𝐴, 𝐴Δ∅ et 𝐴Δ𝐸.
3. Montrer que pour tous 𝐴, 𝐵 et 𝐶 dans 𝒫(𝐸), on a :
a) Montrer que : (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
b) Montrer que : (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴)
c) Montrer que 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶) = (𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴
d) A l’aide du b), montrer que (𝐴𝛥𝐵)𝛥𝐶 = (𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴,
e) En déduire que : (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶)
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2
1. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑓: ℝ+ → ℝ+ 𝑓: [0,1] → [0,2]
2 2
𝑥↦𝑥 𝑥↦𝑥 𝑥 ↦ 𝑥2
𝑔: ℝ → ℝ ℎ: ℝ → ℝ 𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Soit 𝐼 ⊂ ℝ et 𝐽 ⊂ ℝ, deux intervalles de ℝ. Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 une fonction strictement croissante.
1. Montrer que 𝑓 est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que 𝑥1 ≠ 𝑥2 équivaut à 𝑥1 < 𝑥2 ou 𝑥2 < 𝑥1 )
2. Déterminer l’ensemble 𝐾 tel que 𝑓: 𝐼 → 𝐾 soit bijective.
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soit 𝑓: ℕ2 → ℕ définie pour tout (𝑛, 𝑚) ∈ ℕ2 par 𝑓(𝑛, 𝑚) = 𝑚𝑛
3
Pascal Lainé

Soit 𝑔: ℕ → ℕ2 définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑔(𝑛) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )


1. 𝑓 est-elle injective ?
2. 𝑓 est-elle surjective ?
3. 𝑔 est-elle injective ?
4. 𝑔 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soient
𝑔: ℕ → ℕ
𝑓: ℕ → ℕ 𝑛
𝑛 ↦ 2𝑛 𝑛 ↦ 𝐸( )
2
Où 𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer 𝑓 ∘ 𝑔 et 𝑔 ∘ 𝑓.
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐸 telle que :
𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸
Montrer que 𝑓 est surjective.
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
On considère l’application 𝑓: ℕ → ℕ définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑓 (𝑛) = 𝑛2
1. Existe-t-il 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ?
2. Existe-t-il ℎ: ℕ → ℕ telle que :ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ?
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soit 𝑓: ℤ → ℤ définie par 𝑓 (𝑛) = 2𝑛
1. Existe-t-il une fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ ?
2. Existe-t-il une fonction ℎ: ℤ → ℤ telle que ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℤ ?
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application, où 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐹 )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i) 𝑓 est injective
(ii) 𝑓 est surjective
(iii) 𝑓 est bijective
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications 𝑢: ℕ → ℤ et 𝑣: ℤ → ℕ sont bijectives, alors l’application 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢: ℕ → ℤ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. L’application 𝑓: ℕ3 → ℕ: (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) ↦ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 est une application

4
Pascal Lainé

(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0,1}. L’application 𝜑: ℤ → ℕ qui à l’entier 𝑙 ∈ ℤ associe le reste de la division
euclidienne de 𝑙 par 𝑛 est une application.
4. bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
5. Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 = 1. Déterminer l’application réciproque de la bijection
𝑓: ℤ2 → ℤ2
(𝑢, 𝑣 ) ↦ (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1)
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
1. Soient 𝑞1 ∈ ℕ ∖ {0,1} et 𝑞2 ∈ ℕ ∖ {0,1}
Montrer que :
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2. Soit 𝑓: ℤ × ℕ ∖ {0,1} → ℚ l’application définie par :
1
𝑓 (𝑝, 𝑞) = 𝑝 +
𝑞
a. Montrer que 𝑓 est injective ?
b. 𝑓 est-elle surjective ?

Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Montrer qu’il n’existe pas d’application surjective 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸).
Considérer la partie 𝐴 = {𝑥 ∈ 𝐸, 𝑥 ∉ 𝑓 (𝑥 )}.
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
Pour un entier 𝑛 ∈ ℕ on désigne par 𝐼𝑛 l’ensemble {1,2, … , 𝑛}.
1. On suppose 𝑛 ≥ 2. Combien y-a-t-il d’application injectives 𝑓: 𝐼2 → 𝐼𝑛 ?
2. A quelle condition portant sur les entiers 𝑚 et 𝑛 peut-on définir une application 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛 qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
Soient 𝐸, 𝐹 et 𝐺 trois ensemble et soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐺 deux applications.
1. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Que peut-on conclure sur 𝑔 ∘ 𝑓 si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives ?
4. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective alors 𝑓 est injective.
5. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective alors 𝑔 est surjective.
6. Si à présent 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐸, déduire de ce qui précède ce que l’on peut dire dans les cas
suivants :
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹

5
Pascal Lainé

c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
Soient 𝑋 et 𝑌 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝑋 dans 𝑌. Une application 𝑠, de 𝑌 dans
𝑋, telle que 𝑓 ∘ 𝑠 = 𝐼𝑑𝑌 s’appelle une section de 𝑓.
1. Montrer que si 𝑓 admet au moins une section alors 𝑓 est surjective.
2. Montrer que toute section de 𝑓 est injective.
Une application 𝑟, de 𝑌 dans 𝑋, telle que 𝑟 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝑋 s’appelle une rétraction de 𝑓.
3. Montrer que si 𝑓 possède une rétraction alors 𝑓 est injective.
4. Montrer que si 𝑓 est injective alors 𝑓 possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de 𝑓 est surjective.
6. En déduire que si 𝑓 possède à la fois une section 𝑠 et une rétraction 𝑟, alors 𝑓 est bijective et l’on a :
𝑟 = 𝑠(= 𝑓 −1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴 et 𝐵 deux parties de 𝐸,
montrer que :
1. 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
2. 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐵)
Donner un exemple où cette dernière inclusion est stricte. Montrer alors que 𝑓 est injective si et
seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 et pour toute partie 𝐵 de 𝐸, on a 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓(𝐵).
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
1. Soit 𝑓 l’application de l’ensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
𝑓(1) = 4, 𝑓(2) = 1 , 𝑓 (3) = 2, 𝑓 (4) = 2.
−1
Déterminer 𝑓 (𝐴) lorsque 𝐴 = {2}, 𝐴 = {1,2}, 𝐴 = {3}.
2. Soit 𝑓 l’application de ℝ dans ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 . Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {1},
𝐴 = [1,2].
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
1. Soit 𝑓: ℝ2 → ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥. Déterminer 𝑓 ([0,1] × [0,1]), 𝑓 −1 ([−1,1]).
2. Soit 𝑓: ℝ → [−1,1] définie par 𝑓(𝑥 ) = cos(𝜋𝑥 ), déterminer 𝑓 (ℕ), 𝑓 (2ℕ), 𝑓 −1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴′ et 𝐵′ deux parties
quelconques de 𝐹, non vides. Montrer que :
1. 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
2. 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹 .
1. Montrer que pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).

6
Pascal Lainé

2. Montrer que pour toute partie 𝐵 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵.


3. Montrer que 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 = 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).
4. Montrer que 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐵 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) = 𝐵.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :
Soit 𝐷 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 ≤ 𝑦}
Soit 𝑓: 𝐷 → ℝ × ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥 2 + 𝑦 2 , 2𝑥𝑦)
1. Représenter 𝐷 dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (𝑥1 , 𝑦1 ) et (𝑥2 , 𝑦2 ) vérifient
𝑥 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{ 1
𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
Alors (𝑥1 , 𝑦1 ) = (𝑥2 , 𝑦2 ) (autrement dit 𝑥1 = 𝑥2 et 𝑦1 = 𝑦2).
b. Montrer que 𝑓 est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que 𝑓 est surjective ?
Allez à : Correction exercice 36 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
𝐴 ∩ 𝐵 = {1,2,3} ; 𝐴 ∪ 𝐵 = {0,1,2,3}
Remarque :
Comme 𝐴 ⊂ 𝐵 on a 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝐴 et 𝐴 ∪ 𝐵 = 𝐵
𝐴 × 𝐵 = {(1,0), (1,1), (1,2), (1,3), (2,0), (2,1), (2,2), (2,3), (3,0), (3,1), (3,2), (3,3)
Remarque :
Card(𝐴 × 𝐵) = Card(𝐴) × Card(𝐵) = 3 × 4 = 12
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
𝐴 ∩ 𝐵 = [2,3] ; 𝐴 ∪ 𝐵 = [1,4]
Allez à : Exercice 2 :
Correction exercice 3 :
1.
𝐶ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐶ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐶ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐶ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐶ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = 𝐶ℝ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = 𝐶ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
𝐴 ∩ 𝐵 =] − 2,3]
𝐴 ∪ 𝐵 =] − ∞, 7]
𝐵 ∩ 𝐶 =] − 2,7]
7
Pascal Lainé

𝐵 ∪ 𝐶 =] − 5, +∞[
ℝ ∖ 𝐴 =]3, +∞[
𝐴 ∖ 𝐵 =] − ∞, −2]
(ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵) =]3, +∞[∩ (] − ∞, −2] ∪]7, +∞[) = (]3, +∞[∩] − ∞, −2]) ∪ (]3, +∞[∩]7, +∞[)
= ∅ ∪]7, +∞[=]7, +∞[
Ou mieux
(ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵) = ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) =]7, +∞[
(ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) =]7, +∞[
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) =] − 2,3] ∪] − 5,3] =] − 5,3]
Ou
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Il s’agit de résultats du cours que l’on peut utiliser sans démonstration mais cet exercice demande de les
redémontrer.
1. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ (𝐵 ∩ 𝐶 ))
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Si 𝑥 ∈ 𝐴 alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶, par conséquent 𝑥 ∈ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ).
Si (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 ) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 )
Donc si (𝑥 ∈ 𝐴 ou (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 )
On a montré que 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) ⊂ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
Si 𝑥 ∈ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 ).
(𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 ) ⇔ ((𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵) et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Si (𝑥 ∈ 𝐴 et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Si (𝑥 ∈ 𝐵 et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ⊂ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ⊂ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
On a montré que (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ⊂ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
Finalement 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
2. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵) ou (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
On a montré que 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) ⊂ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Si 𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵) ou (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴) et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ) et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴) et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶
Comme 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐴 entraine que 𝑥 ∈ 𝐴

8
Pascal Lainé

𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) ⇒ 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶 ⇒ 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
On a montré que (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) ⊂ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
Et finalement 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1.
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅
D’après l’énoncé
𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = 𝐴 ∖ 𝐵 ≠ ∅
Car 𝐴 ⊈ 𝐵.
𝐴3 = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐵 ∖ 𝐴 ≠ ∅
Car 𝐵 ⊈ 𝐴
𝐴4 = 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐸 ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) ≠ ∅
Car 𝐴 ∪ 𝐵 ≠ 𝐸, en fait 𝐴 ∪ 𝐵 ⊈ 𝐸 car 𝐴 ⊂ 𝐸 et 𝐵 ⊂ 𝐸.
2.
𝐴1 ∩ 𝐴2 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = (𝐵 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐵 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = ∅
𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = ∅ ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = ∅
3. 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)
= [(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)] ∪ [(𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [(𝐴 ∪ 𝐴) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐵 ∪ 𝐴) ∩ (𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
∪ [(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [𝐴 ∩ (𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ 𝐸] ∪ [(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ 𝐸 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [𝐴 ∩ {(𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵)}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ (𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐵)}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {𝐶𝐸 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ ∅}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {𝐶𝐸 𝐴 ∪ ∅}] = [𝐴 ∩ 𝐴] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴] = 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐸
Remarque :
(𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 ) est une partition de 𝐸.

𝐴 𝐵

𝐴2 𝐴1 𝐴3

𝐸
𝐴4

Sur un schéma c’est une évidence (𝐸 est le carré sur le schéma).

9
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1.
𝐶ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐶ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐶ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐶ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐶ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = 𝐶ℝ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = 𝐶ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
a) Soit 𝑥 ∈ 𝐵 = ∁𝐵𝐸 , 𝑥 ∉ 𝐵, comme 𝐴 ⊂ 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴, autrement dit 𝑥 ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴 ce qui montre que si
𝑥 ∈ 𝐵 alors 𝑥 ∈ 𝐴.
b) Si 𝑥 ∈ 𝐴 alors 𝑥 ∉ 𝐵 (car 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅) donc 𝑥 ∈ 𝐵 = ∁𝐵𝐸 .
Si 𝑥 ∉ 𝐴 alors 𝑥 ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴
c) 𝐶𝐸 (𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴, 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = ∅, 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐸, 𝐶𝐸 ∅ = 𝐸 et 𝐶𝐸 𝐸 = ∅
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. (𝐴 ∖ 𝐵) ∖ 𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∖ 𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ 𝐶 = 𝐴 ∩ (𝐵 ∩ 𝐶) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝐴 ∖ (𝐵 ∪ 𝐶)
2. (𝐴 ∖ 𝐵) ∩ (𝐶 ∖ 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐵 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐵 ∪ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖
(𝐵 ∪ 𝐷)
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1.
(𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶)
=𝐴∩𝐵∩𝐶
Pour la seconde il suffit d’intervertir 𝐵 et 𝐶.
2.
(𝐴 ∩ 𝐵)Δ(𝐴 ∩ 𝐶 ) = ((𝐴 ∩ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐶 )) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵))
= ((𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶)) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵)) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵)
= 𝐴 ∩ ((𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵)) = 𝐴 ∩ ((𝐵 ∖ 𝐶 ) ∪ (𝐶 ∖ 𝐵)) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = (𝐴 ∩ (𝐴 ∩ 𝐶)) ∪ (𝐵 ∩ (𝐴 ∩ 𝐶))
= (𝐴 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) = ∅ ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) = 𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶 = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
Pour la seconde égalité il suffit d’intervertir les rôles de 𝐵 et 𝐶.
2.
(𝐴 ∪ 𝐵)Δ(𝐴 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ∪ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵)
= 𝐴 ∩ ((𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵)) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∖ 𝐶 ∪ 𝐶 ∖ 𝐵) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )

10
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. La contraposée de cette implication est :
(𝐴 ⊂ 𝐶 et 𝐵 ⊂ 𝐶 ) ⇒ 𝐴 ∪ 𝐵 ⊂ 𝐶
Cette implication est vraie.
2. Prenons 𝑥 ∈ 𝐵.
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵, alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 d’après l’hypothèse.
Si 𝑥 ∈ 𝐶 c’est fini. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∖ 𝐶 alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 (puisque l’on a pris 𝑥 ∈ 𝐵), d’après l’hypothèse
𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶.
On a bien montré que 𝐵 ⊂ 𝐶.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵), 𝑥 ∉ 𝐴 ∩ 𝐵 et donc 𝑥 ∉ 𝐴 ou 𝑥 ∉ 𝐵, ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
Cela montre que 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵.
Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴 ou 𝑥 ∉ 𝐵 donc 𝑥 ∉ 𝐴 ∩ 𝐵 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵).
Cela montre que 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵).
Et finalement
𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
Remarque :
On aurait raisonner par équivalence.
2. Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵), 𝑥 ∉ 𝐴 ∪ 𝐵 et donc 𝑥 ∉ 𝐴 et 𝑥 ∉ 𝐵, ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Cela montre que 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) ⊂ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵.
Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴 et 𝑥 ∉ 𝐵 donc 𝑥 ∉ 𝐴 ∪ 𝐵 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵).
Cela montre que 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵).
Et finalement
𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Remarque :
On aurait pu raisonner par équivalence.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐹 ⊂ 𝐺 ou 𝑥 ∈ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐺. Donc 𝐹 ∪ 𝐺 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺, par conséquent 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
Supposons que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
Soit 𝑥 ∈ 𝐹, 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 donc 𝑥 ∈ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
2. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺, 𝑥 ∈ 𝐹 et 𝑥 ∉ 𝐺 ⊃ 𝐹 donc 𝑥 ∈ 𝐹 et 𝑥 ∉ 𝐹 ce qui est impossible par conséquent
𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅
Supposons que 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.

11
Pascal Lainé

Soit 𝑥 ∈ 𝐹, supposons que 𝑥 ∉ 𝐺 ⇔ 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐺 ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅, c’est impossible


donc l’hypothèse 𝑥 ∉ 𝐺 est fausse, par conséquent 𝑥 ∈ 𝐺 et 𝐹 ⊂ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅ ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵)
= (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐵) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ ∅
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴)
2.
𝐴Δ𝐴 = (𝐴 ∪ 𝐴) ∖ (𝐴 ∩ 𝐴) = 𝐴 ∖ 𝐴 = ∅
𝐴Δ∅ = (𝐴 ∪ ∅) ∖ (𝐴 ∩ ∅) = 𝐴 ∖ ∅ = 𝐴
𝐴Δ𝐸 = (𝐴 ∪ 𝐸) ∖ (𝐴 ∩ 𝐸) = 𝐸 ∖ 𝐴 = 𝐴
3.
a)
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐵 ∪ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ ∅ ∪ ∅ ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
b)
(𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = ((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)) Δ𝐶 = (((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)) ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴))

= (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ ((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)))

= (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴)
c)
(𝐴Δ𝐵)ΔC = (𝐶 ∩ 𝐴Δ𝐵) ∪ ((𝐴Δ𝐵) ∩ 𝐶) = ((𝐴Δ𝐵) ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴Δ𝐵) = 𝐶Δ(𝐴Δ𝐵)
or 𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐵Δ𝐴 donc (𝐴Δ𝐵)ΔC = 𝐶Δ(𝐴Δ𝐵) = 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴)
d)
(𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴 = (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶 ) = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶), en changeant 𝐴 et
𝐶.
e)
(𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴) d’après d) or 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴) = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶) d’après c).
Donc (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶).
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [−1,1].
2. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [0,1].
3. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [−1,1].
4. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [0,1].
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2
12
Pascal Lainé

𝑓 (−1) = 𝑓(1) donc 𝑓 n’est pas injective.


−4 n’a pas d’antécédent, car 𝑓 (𝑥 ) = −4 ⇔ 𝑥 2 = −4 n’a pas de solution dans ℝ. 𝑓 n’est pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction n’est pas
bijective.
𝑓: ℝ+ → ℝ+
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗ , (celui de l’ensemble d’arrivée), il existe 𝑥 = √𝑦 ∈ ℝ∗, (celui de l’ensemble de départ)
2
tel que : 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), en effet 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑦) = 𝑦 donc 𝑓 est surjective.
𝑓 est bijective.
𝑓: [0,1] → [0,2]
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
2 n’a pas d’antécédent, car 𝑓(𝑥 ) = 2 ⇔ 𝑥 2 = 2 n’a pas de solution dans [0,1]. 𝑓 n’est pas surjective.
𝑔: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3
𝑔 est une fonction dérivable, 𝑔′ (𝑥 ) = 1 + 3𝑥 2 > 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur ℝ.
La contraposée de 𝑔(𝑥1 ) = 𝑔(𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2 est 𝑥1 ≠ 𝑥2 ⇒ 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 )
Supposons que 𝑥1 ≠ 𝑥2 , alors 𝑥1 < 𝑥2 (ou 𝑥2 < 𝑥1 , ce que revient au même), on en déduit que 𝑔(𝑥1 ) <
𝑔(𝑥2 ) car 𝑔 est strictement croissante, par conséquent 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 ), 𝑔 est injective.
lim 𝑔(𝑥) = −∞ et lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔 est une bijection strictement croissante de ℝ sur ℝ, par conséquent pour tout 𝑦 ∈ ℝ, il existe un
unique 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = 𝑔(𝑥), 𝑔 est surjective. Mais l’unicité du « 𝑥 » fait que 𝑔 est bijective donc il
était inutile de montrer l’injectivité de 𝑔.
ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
ℎ est une fonction dérivable sur ℝ. ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥 + 3𝑥 2 = 𝑥(2 + 3𝑥)
lim ℎ(𝑥) = −∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 3 » l’emporte sur le « 𝑥 2 ».
2 2 2 2 3 4 8 4
ℎ(0) = 0 et ℎ (− ) = (− ) + (− ) = − =
3 3 3 9 27 27
2
𝑥 −∞ −3 0 +∞

ℎ (𝑥) + 0 − 0 +
4
ℎ(𝑥) +∞
27
−∞ 0
Les seules bijections de 𝐸 ⊂ ℝ sur 𝐹 ⊂ ℝ sont les fonctions strictement monotones dont l’image de 𝐸
est 𝐹.
ℎ n’est pas une bijection.
Comme ℎ(−1) = 0 = ℎ(0), ℎ n’est pas injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ il existe 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = ℎ (𝑥 ), et bien il n’y a pas unicité sinon ℎ serait bijective.
4 4
Pour tout 𝑦 ∈ [0, 27 [ il existe trois valeurs 𝑥 tel que 𝑦 = ℎ(𝑥), pour 𝑦 = 27, il y en a deux pour les
autres 𝑦 n’a qu’un antécédent.

13
Pascal Lainé

𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
On va étudier cette fonction, 𝑘 est dérivable et 𝑘 ′(𝑥 ) = 1 + 4𝑥 3
1
1 1 3 1
𝑘 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ 1 + 4𝑥 3 = 0 ⇔ 𝑥 3 = − ⇔ 𝑥 = (− 2 ) = − 2
4 2
23
3
1 1 1 1 1 1 3 3
𝑘 (− 2) = (− 2 ) (1 + (− 2) ) = (− 2 ) (1 − ) = (− 2 ) × = − 8
4 4
23 23 23 23 23 23
lim ℎ(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 4 » l’emporte sur le « 𝑥 ».
3
𝑥 −∞ − 8 +∞
23
𝑘 ′(𝑥) − 0 +
𝑘(𝑥) +∞ +∞
3
− 8
23
3
Pour tout 𝑦 > − 8 , 𝑦 admet deux antécédents, 𝑘 est ni surjective ni injective.
23
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1.
Si 𝑥1 < 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) < 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Si 𝑥1 > 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) > 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Donc 𝑓 est injective.
2. 𝐾 = 𝑓 (𝐼 )
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
1.
𝑓 (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = 𝑓 (2,1)
Donc 𝑓 n’est pas injective.
2. 𝑓 (1, 𝑝) = 1 × 𝑝 = 𝑝
Donc pour tout 𝑝 ∈ ℕ, il existe (𝑛, 𝑚) = (1, 𝑝) tel que 𝑝 = 𝑓 (𝑛, 𝑚)
𝑓 est surjective.
3.
𝑛1 = 𝑛2
𝑔(𝑛1 ) = 𝑔(𝑛2 ) ⇒ (𝑛1 , (𝑛1 + 1)2 ) = (𝑛2 , (𝑛2 + 1)2 ) ⇒ {( ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑛1 + 1)2 = (𝑛2 + 1)2
Donc 𝑔 est injective.
4. On va montrer que (1,1) n’admet pas d’antécédent. Supposons que
(1,1) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
Alors
1=𝑛
{
1 = (𝑛 + 1)2
Ce qui équivaut à
1=𝑛
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) n’admet pas d’antécédent, 𝑔 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 19 :

14
Pascal Lainé

Correction exercice 20 :
𝑓 (𝑛1 ) = 𝑓 (𝑛2 ) ⇒ 2𝑛1 = 2𝑛2 ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑓 est injective.
1 n’a pas d’antécédent car il n’existe pas d’entier naturel 𝑛 tel que 1 = 2𝑛, 𝑓 n’est pas surjective.
0 1
𝑔(0) = 𝐸 (2) = 𝐸 (0) = 0 et 𝑔(1) = 𝐸 (2) = 0, donc 𝑔(0) = 𝑔(1) ce qui entraine que 𝑔 n’est pas
injective.
Pour tout 𝑦 = 𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble d’arrivé) il existe 𝑥 = 2𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble de départ) tel
que :
𝑥 2𝑛
𝑔 (𝑥 ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( 𝑛 ) = 𝑛 = 𝑦
2 2
𝑔 est surjective.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝
2𝑝
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓(𝐸 (𝑝)) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛
2
Si 𝑛 est impaire, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝 + 1
2𝑝 + 1 1
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝 + 1)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓 (𝐸 (𝑝 + )) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛 − 1
2 2
𝑛 si 𝑛 est pair
𝑓 ∘ 𝑔 (𝑛 ) = {
𝑛 − 1 si 𝑛 est impair
Que 𝑛 soit paire ou impaire
2𝑛
𝑔 ∘ 𝑓 (𝑛) = 𝑔(𝑓 (𝑛)) = 𝑔(2𝑛) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (𝑛) = 𝑛
2
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑 pour que 𝑔 soit la bijection réciproque
de 𝑓. La définition de la bijection réciproque d’une fonction 𝑓1 : 𝐸 → 𝐸 est :
« S’il existe une fonction 𝑓2 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝑓1 ∘ 𝑓2 = 𝑓2 ∘ 𝑓1 = 𝑖𝑑𝐸 alors 𝑓2 = 𝑓1−1 » on a alors : 𝑓1 et
𝑓2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸 donc 𝑓(𝑓(𝐸)) ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, or 𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸 donc 𝐸 ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, par conséquent
𝐸 = 𝑓(𝐸) ce qui signifie que 𝑓 est surjective.
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
2
1. Supposons que 𝑔 existe, 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, (𝑔(𝑛)) = 𝑛
2
Si 𝑛 n’est pas un carré cela ne marche pas, par exemple si 𝑛 = 2, (𝑔(2)) = 2 donc 𝑔(2) = ±√2 ∉ ℕ
Il n’existe pas de fonction 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ.
2. Supposons que ℎ existe, ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑛2 ) = 𝑛
Les valeurs ℎ(𝑝) prennent les valeurs qu’elles veulent sauf lorsque 𝑝 est un carré auquel cas
ℎ(𝑝) = √𝑝, donnons une fonction ℎ qui répond à la question :
Si 𝑝 ≠ 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = 0 et si 𝑝 = 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = √𝑝 = 𝑛.
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :

15
Pascal Lainé

1. Si 𝑔 existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ 2𝑔(𝑛) = 𝑛, si 𝑛 est impair 𝑔(𝑛) ∉ ℤ donc il
n’existe pas de fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ .

2. Si ℎ existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ℎ(2𝑛) = 𝑛


Soit ℎ la fonction définie, pour tout 𝑝 ∈ ℤ, par ℎ(2𝑝) = 𝑝 et ℎ(2𝑝 + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
On pose 𝐸 = {𝑒1 , 𝑒2 , … , 𝑒𝑛 } et 𝐹 = {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, et bien sur tous les 𝑒𝑗 sont distincts ainsi que tous les
𝑓𝑖 .
On rappelle que le fait que 𝑓 soit une application entraine que {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓(𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }
On suppose que 𝑓 est injective, on va montrer que 𝑓 est surjective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas surjective alors 𝑓 n’est
pas injective.
Soit 𝑓𝑖 ∈ 𝐹 et on suppose qu’il n’existe pas de 𝑒𝑗 ∈ 𝐸 tel que 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑒𝑗 ) (𝑓 n’est pas surjective)
Donc {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , … , 𝑓𝑖−1 , 𝑓𝑖+1 , … , 𝑓𝑛 }, il y a 𝑛 éléments dans le premier ensemble et
𝑛 − 1 dans le second, donc il existe 𝑗1 et 𝑗2 , avec 𝑗1 ≠ 𝑗2 dans {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑓(𝑒𝑗1 ) = 𝑓(𝑒𝑗2 ), or
𝑒𝑗1 ≠ 𝑒𝑗2 donc 𝑓 n’est pas injective.
On suppose que 𝑓 est surjective et on va montrer que 𝑓 est injective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas injective alors 𝑓 n’est
pas surjective.
Si 𝑓 (𝑒𝑖 ) = 𝑓(𝑒𝑗 ) = 𝑢 avec 𝑒𝑖 ≠ 𝑒𝑗 alors
{𝑓(𝑒1 ), … , 𝑓 (𝑒𝑖−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑖+1 ), … , 𝑓(𝑒𝑗−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑗+1 ) … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, le premier ensemble a
𝑛 − 1 éléments et le second 𝑛 donc il existe un 𝑓𝑗 qui n’a pas d’antécédent, cela montre que 𝑓 n’est pas
surjective.
On a montré que (𝑖 ) ⇔ (𝑖𝑖), par définition (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖) et (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖𝑖). Si on a (𝑖) alors on a (𝑖𝑖) et
(𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖) de même si on a (𝑖𝑖) alors on a (𝑖) et (𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
1. 𝑢 et 𝑣 sont surjectives donc 𝑢(ℕ) = ℤ et 𝑣 (ℤ) = ℕ par conséquent
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(ℕ) = 𝑢 (𝑣(𝑢(ℕ))) = 𝑢(𝑣(ℤ)) = 𝑢(ℕ) = ℤ
Cela montre que 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est surjective.
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥1 ))) = 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥2 ))) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 ))
Car 𝑢 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 )) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 )
Car 𝑣 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑢 est injective
Finalement 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est injective et donc bijective (puisqu’elle est surjective).
2. 7 n’admet pas d’antécédent donc 𝑓 n’est pas surjective.
′ ′ ′
𝑓 (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑓 (𝑎′ , 𝑏′ , 𝑐 ′) ⇔ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 = 2𝑎 3𝑏 5𝑐
L’unicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que 𝑎 = 𝑎′ ,
𝑏 = 𝑏′ et 𝑐 = 𝑐 ′, autrement dit 𝑓 est injective.
Donc 𝑓 est injective et pas surjective.

16
Pascal Lainé

3. 𝜑(𝑛) = 0 𝑒𝑡 𝜑(2𝑛) = 0
Donc 𝜑 n’est pas injective.
𝜑(ℤ) = {0,1, … , 𝑛 − 1} ⊊ ℕ
Donc 𝜑 n’est pas surjective.
4. Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ on cherche s’il existe un unique couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ tel que
Premier cas 𝑎 ≠ 0
𝑥 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑎, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝐿 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔ 1{ ⇔ {
𝐿2 𝑦 + 1 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 𝑐𝐿1 − 𝑎𝐿2 𝑐(𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = 𝑐𝑏𝑣 − 𝑎𝑑𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔{ ( ⇔{ (
𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = (𝑐𝑏 − 𝑎𝑑)𝑣 𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = −𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = −𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = 𝑏𝑐 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = (𝑏𝑐 + 1)(𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) 𝑎𝑢 = 𝑎𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1)
⇔{ ⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
1
Si 𝑎 = 0, alors 𝑏𝑐 = −1, en particulier 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 = −𝑐
𝑥 = 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (0, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑥−1
𝑣 = 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ 𝑏 ⇔{ ⇔{
( )
𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐 𝑥 − 1 − 1 𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐(𝑥 − 1) − 1
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ ⇔{ 1+𝑦
𝑐𝑢 = 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) + 1 + 𝑦 𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) +
𝑐
𝑣 = −𝑐 (𝑥 − 1)
⇔{
𝑢 = 𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(1 + 𝑦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où 𝑎 ≠ 0
Donc pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ2 il existe un unique couple
(𝑢, 𝑣 ) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) ∈ ℤ2
tel que (𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑢, 𝑣), 𝑓 est bijective et
𝑓 −1 (𝑥, 𝑦) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1.
1 1
𝑞1 ≥ 2 ⇒ 0 <
≤ (1)
𝑞1 2
1 1 1 1
𝑞2 ≥ 2 ⇒ 0 < ≤ ⇒ − ≤ − < 0 (2)
𝑞2 2 2 𝑞2
En additionnant (1) et (2)
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2

17
Pascal Lainé

2.
a. Pour tout (𝑝1 , 𝑞1 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1} et (𝑝2 , 𝑞2 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1}
1 1 1 1
𝑓(𝑝1 , 𝑞1 ) = 𝑓 (𝑝2 , 𝑞2 ) ⇒ 𝑝1 + = 𝑝2 + ⇒ − = 𝑝2 − 𝑝1
𝑞1 𝑞2 𝑞1 𝑞2
1 1
D’après la première question cela montre que 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ]− 2 , 2[ or 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ℤ donc 𝑝2 − 𝑝1 = 0,
autrement dit 𝑝1 = 𝑝2 , puis en reportant dans
1 1
𝑝1 + = 𝑝2 +
𝑞1 𝑞2
1 1
Cela montre que 𝑞 = 𝑞 et que 𝑞1 = 𝑞2
1 2
Finalement
(𝑝1 , 𝑞1 ) = (𝑝2 , 𝑞2 )
Ce qui montre que 𝑓 est injective.
b. Regardons si 1 ∈ ℚ admet un antécédent, on suppose qu’il existe, on l’appelle (𝑝, 𝑞)
1
𝑝+ =1
𝑞
Ce qui équivaut à
1
=1−𝑝
𝑞
1
Mais 𝑞 ∉ ℤ et 1 − 𝑝 ∈ ℤ, ce qui est impossible. Par conséquent 𝑓 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
Supposons qu’il existe 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸) surjective et on cherche s’il existe un antécédent à 𝐴. On appelle
𝑥0 ∈ 𝐸, un antécédent de 𝐴, donc par définition 𝑓 (𝑥0 ) = 𝐴,
si 𝑥0 ∈ 𝑓(𝑥0 ) alors 𝑥0 ∈ 𝐴 et donc 𝑥0 ∉ 𝑓(𝑥0 ) ce qui est contradictoire
Si 𝑥0 ∉ 𝑓(𝑥0 ) alors par définition de 𝐴, 𝑥0 ∈ 𝐴 = 𝑓(𝑥0 ) ce qui est aussi contradictoire.
L’hypothèse est donc fausse, il n’y a pas d’application surjective de 𝐸 dans 𝒫(𝐸).
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (𝐻𝑛 ) il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Regardons si (𝐻2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
𝑓1 (1) = 1 et 𝑓1 (2) = 1
𝑓2 (1) = 1 et 𝑓2 (2) = 2
𝑓3 (1) = 2 et 𝑓3 (2) = 1
𝑓4 (1) = 2 et 𝑓4 (2) = 2
Seules 𝑓2 et 𝑓3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼2 .
Montrons que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 )
Il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, … , 𝑛}.
Supposons que 𝑓(1) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (2) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Supposons que 𝑓(2) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (1) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Au total, il y a 𝑛(𝑛 − 1) + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 − 𝑛 + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 + 𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)
L’hypothèse est vérifiée.

18
Pascal Lainé

Conclusion pour tout 𝑛 ≥ 2, il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .


Deuxième méthode :
Si 𝑓 (1) = 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛} alors 𝑓(2) ∈ {1, … , 𝑘 − 1, 𝑘 + 1, … , 𝑛}.
Cela fait 𝑛 choix possibles pour 𝑓(1) et 𝑛 − 1 pour 𝑓 (2), soit 𝑛(𝑛 − 1) choix possibles pour
(𝑓(1), 𝑓 (2)) de façon à ce que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2) (autrement dit pour que 𝑓 soit injective).
2. 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛
𝑓 injective équivaut à 𝑓(1) = 𝑘1 ; 𝑓 (2) = 𝑘2 ; … ; 𝑓 (𝑚) = 𝑘𝑚 , avec 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑚 ∈ {1,2, … , 𝑛}
tous distincts par conséquent 𝑚 ≤ 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑚} dans {1,2, … , 𝑛} sont injectives !
Supposons que 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑛} (les 𝑘𝑖 tous distincts) il existe 𝑙1 , 𝑙2 , … , 𝑙𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑚} tels
que 𝑘𝑖 = 𝑓(𝑙𝑖 ) par définition d’une application tous les 𝑙𝑖 sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent 𝑛 ≤ 𝑚.
Pour que 𝑓 soit bijective il faut (et il suffit) que 𝑓 soit injective et sujective, par conséquent il
faut que 𝑚 ≤ 𝑛 et que 𝑛 ≤ 𝑚, autrement dit il faut que 𝑚 = 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑛} dans {1,2, … , 𝑛} sont bijectives.
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1. 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
Car 𝑔 est injective
𝑔 ∘ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑓 est injective.
Donc 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective.
Comme pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective. On en déduit que
pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) autrement dit 𝑔 ∘ 𝑓 est
surjective.
Remarque :
(a) D’habitude on appelle 𝑦 un élément de l’image 𝐺 mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
l’on va appeler 𝑥 l’élément de 𝐹 et on ne saura pas trop comment appeler l’élément de 𝐸, c’est pour cela qu’il
est plus malin de l’appeler 𝑧.
(b) Si on commence par écrire « pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective » puis
« pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective » donc « pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸
tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que 𝜑: 𝑈 → 𝑉 est surjective si et seulement si 𝜑(𝑈) = 𝑉
Donc 𝑓 (𝐸) = 𝐹 et 𝑔(𝐹 ) = 𝐺, par conséquent 𝑔 ∘ 𝑓 (𝐸) = 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 et on en déduit
que 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives alors elles sont injectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives
alors elles sont surjectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, on en déduit que 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, par conséquent 𝑓 est injective.
5. Première méthode :

19
Pascal Lainé

Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑔(𝑓 (𝑥 )), donc il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que
𝑧 = 𝑔(𝑦) ce qui signifie que 𝑔 est surjective.
Deuxième méthode :
Comme 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, 𝑔 ∘ 𝑓(𝐸) = 𝐺 ⇔ 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝐺 or 𝑓(𝐸) ⊂ 𝐹 donc
𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹)
Comme 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺, cela donne
𝐺 = 𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺
D’où
𝑔(𝑓 (𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 ⇒ 𝑔(𝐹 ) = 𝐺
Ce qui montre que 𝑔 est surjective.
6.
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective (l’identité est bijective)
𝑔 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑔 est surjective.
Remarque :
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 n’entraine pas que 𝑔 = 𝑓 −1 et que donc 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 est bijective (l’identité est bijective)
𝑓 ∘ 𝑔 est injective, d’après 4°), 𝑔 est injective.
𝑓 ∘ 𝑔 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective
𝑓 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑓 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
Par conséquent 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 29 :

Correction exercice 30 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑌 il existe 𝑥 = 𝑠(𝑦) ∈ 𝑋 tel que 𝑦 = 𝐼𝑑𝑌 (𝑦) = 𝑓(𝑠(𝑦)) = 𝑓(𝑥), 𝑓 est surjective.
2. 𝑠(𝑦1 ) = 𝑠(𝑦2 ) ⇒ 𝑓(𝑠(𝑦1 )) = 𝑓(𝑠(𝑦2 )) ⇒ 𝑦1 = 𝑦2
𝑠 est injective.
3. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑟(𝑓 (𝑥1 )) = 𝑟(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝐼𝑑𝑋 (𝑥1 ) = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
𝑓 est injective.
4. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, pose 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) ⇒ 𝑥 = 𝑥 ′ à chaque 𝑦 ∈ 𝑌 telle que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) on associe bien une unique
valeur 𝑥, on définit alors 𝑟: 𝑓(𝑋) → 𝑋 par 𝑟(𝑦) = 𝑥. Pour les 𝑦 ∈ 𝑌 qui ne sont pas dans l’image
de 𝑋 par 𝑓, autrement dit qui ne sont pas de la forme 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), on leur attribue n’importe quelle
valeur dans 𝑋, mettons 𝑥0 pour fixé les idées (d’ailleurs, on n’est pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋.
𝑥 = 𝑟(𝑦) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) ⇔ 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓
𝑟 est bien une rétraction de 𝑓.
Remarque :
Si 𝑦 ∉ 𝑓(𝑋), 𝑟(𝑦) = 𝑥0 ne sert à rien pour montrer que 𝑟 est une rétraction.
5. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que :
𝑥 = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥 ) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) = 𝑟(𝑦)
Cela montre que 𝑟 est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de 𝑥 et 𝑦 ont été inversés pour respecter les notations de l’énoncé.
20
Pascal Lainé

6.
Si 𝑓 admet une section alors 𝑓 est surjective d’après 1°).
Si 𝑓 admet une rétraction alors 𝑓 est injective d’après 3°).
Par conséquent 𝑓 est bijective, on note 𝑓 −1 : 𝑌 → 𝑋 sa bijection réciproque.
Comme 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓, en composant par 𝑓 −1 à droite :
𝐼𝑑𝑋 ∘ 𝑓 −1 = (𝑟 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑓 −1 ⇔ 𝑓 −1 = 𝑟 ∘ (𝑓 ∘ 𝑓 −1 ) = 𝑟
Comme 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 ∘ 𝑠, en composant par 𝑓 −1 à gauche :
𝑓 −1 ∘ 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 −1 ∘ (𝑓 ∘ 𝑠) ⇔ 𝑓 −1 = (𝑓 −1 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑠 = 𝑠
D’où 𝑟 = 𝑠 = 𝑓 −1 .
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∪ 𝐵), il existe 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴), comme 𝑥 ∈ 𝐵, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐵) par conséquent
𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐵 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∪ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓(𝐵), 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴) ou 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐵)
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) alors il existe 𝑥 ∈ 𝐴 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), mais 𝑥 ∈ 𝐴 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐵 donc 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵 )
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐵) alors il existe 𝑥 ∈ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), mais 𝑥 ∈ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐵 donc 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵 )
Cela montre que s tous les cas 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) et que donc
𝑓 ( 𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐵 ) ⊂ 𝑓 ( 𝐴 ∪ 𝐵 )
Finalement 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵), il existe 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴), comme 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐵, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐵) par
conséquent
𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∩ 𝑓 (𝐵 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓 (𝐵)
Pour trouver un exemple où l’inclusion est stricte, d’après la suite, il ne faut pas prendre une
fonction injective, par exemple prenons 𝑓: ℝ → ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 , ensuite il faut prendre
𝐴 et 𝐵 où 𝑓 n’est pas injective, par exemple :
𝐴 = [−4,2] et 𝐵 = [−2,3]
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ([−4,2]) = [0,16] ; 𝑓(𝐵) = 𝑓 ([−2,3]) = [0,9] ⇒ 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓 (𝐵) = [0,9]
𝐴 ∩ 𝐵 = [−2,2] ⇒ 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) = [0,4]
On a bien 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊊ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐵)
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
1. 𝑓 −1 ({2}) = {3,4}; 𝑓 −1 ({1,2}) = {2,3,4} ; 𝑓 −1 ({3}) = ∅
2.
𝑓 −1 ({1}) = {−1,1}
𝑓 −1 ([1,2]) = [−√2, −1] ∪ [1, √2]
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
1. [0,1] × [0,1] = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 et 0 ≤ 𝑦 ≤ 1}
Donc
21
Pascal Lainé

𝑓 ([0,1] × [0,1]) = {𝑥 ∈ ℝ, 0 ≤ 𝑥 ≤ 1} = [0,1]


−1 ([
𝑓 −1,1]) = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(𝑥, 𝑦) ∈ [−1,1]} = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ∈ [−1,1]} = [−1,1] × ℝ
2.
𝑓 (ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = (−1)n , 𝑛 ∈ ℕ} = {−1,1}
𝑓 (2ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(2𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = 1, 𝑛 ∈ ℕ} = {1}
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, cos(𝜋𝑥 ) = ±1}
Or cos(𝑥 ) = 1 ⇔ 𝑥 = 2𝑘𝜋 et cos(𝑥 ) = −1 ⇔ 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 avec 𝑘 ∈ ℤ
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 = 2𝑘𝜋 , 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 , k ∈ ℤ} = {𝑛𝜋, 𝑛 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐵′ donc 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ ou 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , par conséquent
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′ ), autrement dit 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′ )
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′), 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), par conséquent 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ou
𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , autrement dit 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐵′ , donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
2. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐵′ donc 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ et 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′, par conséquent
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), autrement dit 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′ )
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′), 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), par conséquent 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ et
𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , autrement dit 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐵′ , donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
1. Pour tout 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴) et donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), ce qui montre que 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴))
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)), il existe 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), comme 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵
ce qui entraine que 𝑦 ∈ 𝐵, ce qui montre que 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵.
3. Comme « pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 ⊃ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) »
Si 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴) ce qui signifie qu’il existe 𝑥 ′ ∈ 𝐴 (attention, à priori ce
n’est pas le même 𝑥 que celui du début de la phrase) tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) comme 𝑓 est injective
𝑥 = 𝑥 ′ , par conséquent 𝑥 ∈ 𝐴.
On a montré que 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴.
Si pour toute partie 𝐴 ⊂ 𝐸, 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) = 𝑦
On prend 𝐴 = {𝑥1 }
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ({𝑥1 }) = {𝑓 (𝑥1 )} = {𝑦} ⇒ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) = 𝑓 −1 ({𝑦}) = 𝑓 −1 (𝑦)
D’après l’hypothèse 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴 donc {𝑓 −1 (𝑦)} ⊂ {𝑥1 }
Or 𝑥2 ∈ 𝑓 −1 (𝑦) car 𝑓(𝑥2 ) = 𝑦 donc 𝑥2 ∈ {𝑥1 } par conséquent 𝑥1 = 𝑥2 ce qui signifie que 𝑓 est
injective.
22
Pascal Lainé

Finalement on a montré l’équivalence demandée.


4. Comme « pour toute partie 𝐵 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵 » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐵 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊃ 𝐵 »
Si 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑦 ∈ 𝐵, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) car 𝑓 est surjective.
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) entraine que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)), cela montre que 𝐵 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)).
Si pour tout 𝐵 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵))
On pose 𝐵 = {𝑦}, alors {𝑦} ⊂ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})) ce qui s’écrit aussi 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})), il existe donc
𝑥 ∈ 𝑓 −1 ({𝑦}) tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), cela montre bien que 𝑓 est surjective.
Finalement on a montré l’équivalence demandée.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1. Le point (0,1) vérifie 𝑥 ≤ 𝑦 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ≤ 𝑦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie −𝑦 ≤ 𝑥 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 } est le demi-plan supérieur droit, 𝐷 est l’intersection de ces
deux demi-plan, 𝐷 est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.

𝑦 = −𝑥 𝐷 𝑦=𝑥

× (0,1)

2. a.
𝐿1 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{
𝐿2 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
En additionnant 𝐿1 et 𝐿2 on trouve que 2𝑥1 = 2𝑥2 , donc 𝑥1 = 𝑥2 , puis en remplaçant dans 𝐿1 , on trouve
que 𝑦1 = 𝑦2 .
b.
𝐿 𝑥 2 + 𝑦12 = 𝑥22 + 𝑦22
𝑓 (𝑥1 , 𝑦1 ) = 𝑓(𝑥2 , 𝑦2 ) ⇒ (𝑥12 + 𝑦12 , 2𝑥1 𝑦1 ) = (𝑥22 + 𝑦22 , 2𝑥2 𝑦2 ) ⇒ 1 { 1
𝐿2 2𝑥1 𝑦1 = 2𝑥2 𝑦2
𝐿1 – 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 − 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 − 2𝑥2 𝑦2, ce qui entraine que (𝑥1 − 𝑦1 )2 = (𝑥2 − 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 − 𝑦 ≤ 0 sur 𝐷, cela donne −(𝑥1 − 𝑦1 ) = −(𝑥2 − 𝑦2 ) ou encore 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2 .
𝐿1 + 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 + 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 + 2𝑥2 𝑦2 , ce qui entraine que (𝑥1 + 𝑦1 )2 = (𝑥2 + 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 + 𝑦 ≥ 0 sur 𝐷, cela donne 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 .
D’après 2.a. cela donne que 𝑥1 = 𝑥2 et que 𝑦1 = 𝑦2, ce qui montre que 𝑓 est injective.
3. (−1, 1) ∈ ℝ × ℝ n’a pas d’antécédent dans 𝐷 car 𝑥 2 + 𝑦 2 > 0.
Allez à : Exercice 36 :

23
Pascal Lainé

Ensembles-Applications

Exercice 1 :
Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2
1. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑓: ℝ+ → ℝ+ 𝑓: [0,1] → [0,2]
2 2
𝑥↦𝑥 𝑥↦𝑥 𝑥 ↦ 𝑥2
𝑔: ℝ → ℝ ℎ: ℝ → ℝ 𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Soit 𝐼 ⊂ ℝ et 𝐽 ⊂ ℝ, deux intervalles de ℝ. Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 une fonction strictement croissante.
1. Montrer que 𝑓 est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que 𝑥1 ≠ 𝑥2 équivaut à 𝑥1 < 𝑥2 ou 𝑥2 < 𝑥1 )
2. Déterminer l’ensemble 𝐾 tel que 𝑓: 𝐼 → 𝐾 soit bijective.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soit 𝑓: ℕ2 → ℕ définie pour tout (𝑛, 𝑚) ∈ ℕ2 par 𝑓(𝑛, 𝑚) = 𝑚𝑛
Soit 𝑔: ℕ → ℕ2 définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑔(𝑛) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
1. 𝑓 est-elle injective ?
2. 𝑓 est-elle surjective ?
3. 𝑔 est-elle injective ?
4. 𝑔 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soient
𝑔: ℕ → ℕ
𝑓: ℕ → ℕ 𝑛
𝑛 ↦ 2𝑛 𝑛 ↦ 𝐸( )
2
Où 𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer 𝑓 ∘ 𝑔 et 𝑔 ∘ 𝑓.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐸 telle que :
𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸
Montrer que 𝑓 est surjective.

1
Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
On considère l’application 𝑓: ℕ → ℕ définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑓 (𝑛) = 𝑛2
1. Existe-t-il 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ?
2. Existe-t-il ℎ: ℕ → ℕ telle que :ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ?
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Soit 𝑓: ℤ → ℤ définie par 𝑓 (𝑛) = 2𝑛
1. Existe-t-il une fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ ?
2. Existe-t-il une fonction ℎ: ℤ → ℤ telle que ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℤ ?
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application, où 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐹 )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i) 𝑓 est injective
(ii) 𝑓 est surjective
(iii) 𝑓 est bijective
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications 𝑢: ℕ → ℤ et 𝑣: ℤ → ℕ sont bijectives, alors l’application 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢: ℕ → ℤ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. L’application 𝑓: ℕ3 → ℕ: (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) ↦ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 est une application
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0,1}. L’application 𝜑: ℤ → ℕ qui à l’entier 𝑙 ∈ ℤ associe le reste de la division
euclidienne de 𝑙 par 𝑛 est une application.
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
4. Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 = 1. Déterminer l’application réciproque de la bijection
𝑓: ℤ2 → ℤ2
(𝑢, 𝑣 ) ↦ (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1)
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
1. Soient 𝑞1 ∈ ℕ ∖ {0,1} et 𝑞2 ∈ ℕ ∖ {0,1}
Montrer que :
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2. Soit 𝑓: ℤ × ℕ ∖ {0,1} → ℚ l’application définie par :
1
𝑓 (𝑝, 𝑞) = 𝑝 +
𝑞
2
Pascal Lainé

a. Montrer que 𝑓 est injective ?


b. 𝑓 est-elle surjective ?

Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Pour un entier 𝑛 ∈ ℕ on désigne par 𝐼𝑛 l’ensemble {1,2, … , 𝑛}.
1. On suppose 𝑛 ≥ 2. Combien y-a-t-il d’application injectives 𝑓: 𝐼2 → 𝐼𝑛 ?
2. A quelle condition portant sur les entiers 𝑚 et 𝑛 peut-on définir une application 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛 qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Soient 𝐸, 𝐹 et 𝐺 trois ensemble et soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐺 deux applications.
1. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Que peut-on conclure sur 𝑔 ∘ 𝑓 si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives ?
4. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective alors 𝑓 est injective.
5. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective alors 𝑔 est surjective.
6. Si à présent 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐸, déduire de ce qui précède ce que l’on peut dire dans les cas
suivants :
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Soient 𝑋 et 𝑌 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝑋 dans 𝑌. Une application 𝑠, de 𝑌 dans
𝑋, telle que 𝑓 ∘ 𝑠 = 𝐼𝑑𝑌 s’appelle une section de 𝑓.
1. Montrer que si 𝑓 admet au moins une section alors 𝑓 est surjective.
2. Montrer que toute section de 𝑓 est injective.
Une application 𝑟, de 𝑌 dans 𝑋, telle que 𝑟 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝑋 s’appelle une rétraction de 𝑓.
3. Montrer que si 𝑓 possède une rétraction alors 𝑓 est injective.
4. Montrer que si 𝑓 est injective alors 𝑓 possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de 𝑓 est surjective.
6. En déduire que si 𝑓 possède à la fois une section 𝑠 et une rétraction 𝑟, alors 𝑓 est bijective et l’on a :
𝑟 = 𝑠(= 𝑓 −1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
1. Soit 𝑓 l’application de l’ensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
𝑓(1) = 4, 𝑓(2) = 1 , 𝑓 (3) = 2, 𝑓 (4) = 2.
Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {2}, 𝐴 = {1,2}, 𝐴 = {3}.
2. Soit 𝑓 l’application de ℝ dans ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 . Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {1}, 𝐴 =
[1,2].
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
1. Soit 𝑓: ℝ2 → ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥. Déterminer 𝑓 ([0,1] × [0,1]), 𝑓 −1 ([−1,1]).
3
Pascal Lainé

2. Soit 𝑓: ℝ → [−1,1] définie par 𝑓(𝑥 ) = cos(𝜋𝑥 ), déterminer 𝑓 (ℕ), 𝑓 (2ℕ), 𝑓 −1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Soit 𝐷 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 ≤ 𝑦}
Soit 𝑓: 𝐷 → ℝ × ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥 2 + 𝑦 2 , 2𝑥𝑦)
1. Représenter 𝐷 dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (𝑥1 , 𝑦1 ) et (𝑥2 , 𝑦2 ) vérifient
𝑥 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{ 1
𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
( ) ( )
Alors 𝑥1 , 𝑦1 = 𝑥2 , 𝑦2 (autrement dit 𝑥1 = 𝑥2 et 𝑦1 = 𝑦2).
b. Montrer que 𝑓 est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que 𝑓 est surjective ?
Allez à : Correction exercice 17 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
1. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [−1,1].
2. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [0,1].
3. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [−1,1].
4. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [0,1].
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓 (−1) = 𝑓(1) donc 𝑓 n’est pas injective.
−4 n’a pas d’antécédent, car 𝑓 (𝑥 ) = −4 ⇔ 𝑥 2 = −4 n’a pas de solution dans ℝ. 𝑓 n’est pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction n’est pas
bijective.
𝑓: ℝ+ → ℝ+
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗ , (celui de l’ensemble d’arrivée), il existe 𝑥 = √𝑦 ∈ ℝ∗, (celui de l’ensemble de départ)
2
tel que : 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), en effet 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑦) = 𝑦 donc 𝑓 est surjective.
𝑓 est bijective.
𝑓: [0,1] → [0,2]
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
4
Pascal Lainé

2 n’a pas d’antécédent, car 𝑓(𝑥 ) = 2 ⇔ 𝑥 2 = 2 n’a pas de solution dans [0,1]. 𝑓 n’est pas surjective.
𝑔: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3
𝑔 est une fonction dérivable, 𝑔′ (𝑥 ) = 1 + 3𝑥 2 > 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur ℝ.
La contraposée de 𝑔(𝑥1 ) = 𝑔(𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2 est 𝑥1 ≠ 𝑥2 ⇒ 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 )
Supposons que 𝑥1 ≠ 𝑥2 , alors 𝑥1 < 𝑥2 (ou 𝑥2 < 𝑥1 , ce que revient au même), on en déduit que 𝑔(𝑥1 ) <
𝑔(𝑥2 ) car 𝑔 est strictement croissante, par conséquent 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 ), 𝑔 est injective.
lim 𝑔(𝑥) = −∞ et lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔 est une bijection strictement croissante de ℝ sur ℝ, par conséquent pour tout 𝑦 ∈ ℝ, il existe un
unique 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = 𝑔(𝑥), 𝑔 est surjective. Mais l’unicité du « 𝑥 » fait que 𝑔 est bijective donc il
était inutile de montrer l’injectivité de 𝑔.
ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
ℎ est une fonction dérivable sur ℝ. ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥 + 3𝑥 2 = 𝑥(2 + 3𝑥)
lim ℎ(𝑥) = −∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 3 » l’emporte sur le « 𝑥 2 ».
2 2 2 2 3 4 8 4
ℎ(0) = 0 et ℎ (− ) = (− ) + (− ) = − =
3 3 3 9 27 27
2
𝑥 −∞ − 0 +∞
3

ℎ (𝑥) + 0 − 0 +
ℎ(𝑥) 4
+∞
27
−∞ 0
Les seules bijections de 𝐸 ⊂ ℝ sur 𝐹 ⊂ ℝ sont les fonctions strictement monotones dont l’image de 𝐸
est 𝐹.
ℎ n’est pas une bijection.
Comme ℎ(−1) = 0 = ℎ(0), ℎ n’est pas injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ il existe 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = ℎ(𝑥 ), et bien il n’y a pas unicité sinon ℎ serait bijective.
4 4
Pour tout 𝑦 ∈ [0, [ il existe trois valeurs 𝑥 tel que 𝑦 = ℎ(𝑥), pour 𝑦 = , il y en a deux pour les
27 27
autres 𝑦 n’a qu’un antécédent.
𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
On va étudier cette fonction, 𝑘 est dérivable et 𝑘 ′(𝑥 ) = 1 + 4𝑥 3
1
1 1 3 1
𝑘 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ 1 + 4𝑥 3 = 0 ⇔ 𝑥 3 = − ⇔ 𝑥 = (− 2 ) = − 2
4 2
23
3
1 1 1 1 1 1 3 3
𝑘 (− 2) = (− 2 ) (1 + (− 2) ) = (− 2 ) (1 − ) = (− 2 ) × = − 8
4 4
23 23 23 23 23 23
lim ℎ(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
4
Le « 𝑥 » l’emporte sur le « 𝑥 ».
3
𝑥 −∞ − 8 +∞
23
𝑘 ′(𝑥) − 0 +
𝑘(𝑥) +∞ +∞
3
− 8
23
3
Pour tout 𝑦 > − 8 , 𝑦 admet deux antécédents, 𝑘 est ni surjective ni injective.
23

5
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
1.
Si 𝑥1 < 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) < 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Si 𝑥1 > 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) > 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Donc 𝑓 est injective.
2. 𝐾 = 𝑓 (𝐼 )
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
1.
𝑓 (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = 𝑓 (2,1)
Donc 𝑓 n’est pas injective.
2. 𝑓 (1, 𝑝) = 1 × 𝑝 = 𝑝
Donc pour tout 𝑝 ∈ ℕ, il existe (𝑛, 𝑚) = (1, 𝑝) tel que 𝑝 = 𝑓 (𝑛, 𝑚)
𝑓 est surjective.
3.
𝑛1 = 𝑛2
𝑔(𝑛1 ) = 𝑔(𝑛2 ) ⇒ (𝑛1 , (𝑛1 + 1)2 ) = (𝑛2 , (𝑛2 + 1)2 ) ⇒ {( ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑛1 + 1)2 = (𝑛2 + 1)2
Donc 𝑔 est injective.
4. On va montrer que (1,1) n’admet pas d’antécédent. Supposons que
(1,1) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
Alors
1=𝑛
{
1 = (𝑛 + 1)2
Ce qui équivaut à
1=𝑛
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) n’admet pas d’antécédent, 𝑔 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
𝑓 (𝑛1 ) = 𝑓 (𝑛2 ) ⇒ 2𝑛1 = 2𝑛2 ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑓 est injective.
1 n’a pas d’antécédent car il n’existe pas d’entier naturel 𝑛 tel que 1 = 2𝑛, 𝑓 n’est pas surjective.
0 1
𝑔(0) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (0) = 0 et 𝑔(1) = 𝐸 ( ) = 0, donc 𝑔(0) = 𝑔(1) ce qui entraine que 𝑔 n’est pas
2 2
injective.
Pour tout 𝑦 = 𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble d’arrivé) il existe 𝑥 = 2𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble de départ) tel
que :
𝑥 2𝑛
𝑔 (𝑥 ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( 𝑛 ) = 𝑛 = 𝑦
2 2
𝑔 est surjective.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝
2𝑝
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓(𝐸 (𝑝)) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛
2
Si 𝑛 est impaire, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝 + 1
2𝑝 + 1 1
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝 + 1)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓 (𝐸 (𝑝 + )) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛 − 1
2 2
6
Pascal Lainé

𝑛 si 𝑛 est pair
𝑓 ∘ 𝑔 (𝑛 ) = {
𝑛−1 si 𝑛 est impair
Que 𝑛 soit paire ou impaire
2𝑛
𝑔 ∘ 𝑓 (𝑛) = 𝑔(𝑓 (𝑛)) = 𝑔(2𝑛) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (𝑛 ) = 𝑛
2
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑 pour que 𝑔 soit la bijection réciproque
de 𝑓. La définition de la bijection réciproque d’une fonction 𝑓1 : 𝐸 → 𝐸 est :
« S’il existe une fonction 𝑓2 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝑓1 ∘ 𝑓2 = 𝑓2 ∘ 𝑓1 = 𝑖𝑑𝐸 alors 𝑓2 = 𝑓1−1 » on a alors : 𝑓1 et
𝑓2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸 donc 𝑓(𝑓(𝐸)) ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, or 𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸 donc 𝐸 ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, par conséquent
𝐸 = 𝑓(𝐸) ce qui signifie que 𝑓 est surjective.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
2
1. Supposons que 𝑔 existe, 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, (𝑔(𝑛)) = 𝑛
2
Si 𝑛 n’est pas un carré cela ne marche pas, par exemple si 𝑛 = 2, (𝑔(2)) = 2 donc 𝑔(2) = ±√2 ∉ ℕ
Il n’existe pas de fonction 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ.
2. Supposons que ℎ existe, ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑛2 ) = 𝑛
Les valeurs ℎ(𝑝) prennent les valeurs qu’elles veulent sauf lorsque 𝑝 est un carré auquel cas
ℎ(𝑝) = √𝑝, donnons une fonction ℎ qui répond à la question :
Si 𝑝 ≠ 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = 0 et si 𝑝 = 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = √𝑝 = 𝑛.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1. Si 𝑔 existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ 2𝑔(𝑛) = 𝑛, si 𝑛 est impair 𝑔(𝑛) ∉ ℤ donc il
n’existe pas de fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ .

2. Si ℎ existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ℎ(2𝑛) = 𝑛


Soit ℎ la fonction définie, pour tout 𝑝 ∈ ℤ, par ℎ(2𝑝) = 𝑝 et ℎ(2𝑝 + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
On pose 𝐸 = {𝑒1 , 𝑒2 , … , 𝑒𝑛 } et 𝐹 = {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, et bien sur tous les 𝑒𝑗 sont distincts ainsi que tous les
𝑓𝑖 .
On rappelle que le fait que 𝑓 soit une application entraine que {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓(𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }
On suppose que 𝑓 est injective, on va montrer que 𝑓 est surjective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas surjective alors 𝑓 n’est
pas injective.
Soit 𝑓𝑖 ∈ 𝐹 et on suppose qu’il n’existe pas de 𝑒𝑗 ∈ 𝐸 tel que 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑒𝑗 ) (𝑓 n’est pas surjective)
Donc {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , … , 𝑓𝑖−1 , 𝑓𝑖+1 , … , 𝑓𝑛 }, il y a 𝑛 éléments dans le premier ensemble et
𝑛 − 1 dans le second, donc il existe 𝑗1 et 𝑗2 , avec 𝑗1 ≠ 𝑗2 dans {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑓(𝑒𝑗1 ) = 𝑓(𝑒𝑗2 ), or
𝑒𝑗1 ≠ 𝑒𝑗2 donc 𝑓 n’est pas injective.
7
Pascal Lainé

On suppose que 𝑓 est surjective et on va montrer que 𝑓 est injective.


On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas injective alors 𝑓 n’est
pas surjective.
Si 𝑓 (𝑒𝑖 ) = 𝑓(𝑒𝑗 ) = 𝑢 avec 𝑒𝑖 ≠ 𝑒𝑗 alors
{𝑓(𝑒1 ), … , 𝑓 (𝑒𝑖−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑖+1 ), … , 𝑓(𝑒𝑗−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑗+1 ) … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, le premier ensemble a
𝑛 − 1 éléments et le second 𝑛 donc il existe un 𝑓𝑗 qui n’a pas d’antécédent, cela montre que 𝑓 n’est pas
surjective.
On a montré que (𝑖 ) ⇔ (𝑖𝑖), par définition (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖) et (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖𝑖). Si on a (𝑖) alors on a (𝑖𝑖) et
(𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖) de même si on a (𝑖𝑖) alors on a (𝑖) et (𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. 𝑢 et 𝑣 sont surjectives donc 𝑢(ℕ) = ℤ et 𝑣 (ℤ) = ℕ par conséquent
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(ℕ) = 𝑢 (𝑣(𝑢(ℕ))) = 𝑢(𝑣(ℤ)) = 𝑢(ℕ) = ℤ
Cela montre que 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est surjective.
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥1 ))) = 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥2 ))) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 ))
Car 𝑢 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 )) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 )
Car 𝑣 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑢 est injective
Finalement 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est injective et donc bijective (puisqu’elle est surjective).
2. 7 n’admet pas d’antécédent donc 𝑓 n’est pas surjective.
′ ′ ′
𝑓 (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑓 (𝑎′ , 𝑏′ , 𝑐 ′) ⇔ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 = 2𝑎 3𝑏 5𝑐
L’unicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que 𝑎 = 𝑎′ , 𝑏 =
𝑏′ et 𝑐 = 𝑐 ′, autrement dit 𝑓 est injective.
Donc 𝑓 est injective et pas surjective.
3. 𝜑(𝑛) = 0 𝑒𝑡 𝜑(2𝑛) = 0
Donc 𝜑 n’est pas injective.
𝜑(ℤ) = {0,1, … , 𝑛 − 1} ⊊ ℕ
Donc 𝜑 n’est pas surjective.
4. Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ on cherche s’il existe un unique couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ tel que
Premier cas 𝑎 ≠ 0

8
Pascal Lainé

𝑥 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑎, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔ { ⇔ {
𝐿2 𝑦 + 1 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 𝑐𝐿1 − 𝑎𝐿2 𝑐(𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = 𝑐𝑏𝑣 − 𝑎𝑑𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔{ ( ⇔{ (
𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = (𝑐𝑏 − 𝑎𝑑)𝑣 𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = −𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = −𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = 𝑏𝑐 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = (𝑏𝑐 + 1)(𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) 𝑎𝑢 = 𝑎𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1)
⇔{ ⇔{
( ) (
𝑣 = −𝑐 𝑥 − 1 + 𝑎 𝑦 + 1 ) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
1
Si 𝑎 = 0, alors 𝑏𝑐 = −1, en particulier 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 = −𝑐
𝑥 = 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (0, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑥−1
𝑣 = 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ 𝑏 ⇔{ ⇔{
𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) − 1 𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐(𝑥 − 1) − 1
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ ⇔{ 1+𝑦
𝑐𝑢 = 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) + 1 + 𝑦 𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) +
𝑐
𝑣 = −𝑐 (𝑥 − 1)
⇔{
𝑢 = 𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(1 + 𝑦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où 𝑎 ≠ 0
Donc pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ2 il existe un unique couple
(𝑢, 𝑣 ) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) ∈ ℤ2
tel que (𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑢, 𝑣), 𝑓 est bijective et
𝑓 −1 (𝑥, 𝑦) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1.
1 1
𝑞1 ≥ 2 ⇒ 0 <
≤ (1)
𝑞1 2
1 1 1 1
𝑞2 ≥ 2 ⇒ 0 < ≤ ⇒ − ≤ − < 0 (2)
𝑞2 2 2 𝑞2
En additionnant (1) et (2)
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2.
a. Pour tout (𝑝1 , 𝑞1 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1} et (𝑝2 , 𝑞2 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1}
1 1 1 1
𝑓(𝑝1 , 𝑞1 ) = 𝑓 (𝑝2 , 𝑞2 ) ⇒ 𝑝1 + = 𝑝2 + ⇒ − = 𝑝2 − 𝑝1
𝑞1 𝑞2 𝑞1 𝑞2
1 1
D’après la première question cela montre que 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ]− 2 , 2[ or 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ℤ donc 𝑝2 − 𝑝1 = 0,
autrement dit 𝑝1 = 𝑝2 , puis en reportant dans
9
Pascal Lainé

1 1
𝑝1 + = 𝑝2 +
𝑞1 𝑞2
1 1
Cela montre que 𝑞 = 𝑞 et que 𝑞1 = 𝑞2
1 2
Finalement
(𝑝1 , 𝑞1 ) = (𝑝2 , 𝑞2 )
Ce qui montre que 𝑓 est injective.
b. Regardons si 1 ∈ ℚ admet un antécédent, on suppose qu’il existe, on l’appelle (𝑝, 𝑞)
1
𝑝+ =1
𝑞
Ce qui équivaut à
1
=1−𝑝
𝑞
1
Mais 𝑞 ∉ ℤ et 1 − 𝑝 ∈ ℤ, ce qui est impossible. Par conséquent 𝑓 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (𝐻𝑛 ) il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Regardons si (𝐻2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
𝑓1 (1) = 1 et 𝑓1 (2) = 1
𝑓2 (1) = 1 et 𝑓2 (2) = 2
𝑓3 (1) = 2 et 𝑓3 (2) = 1
𝑓4 (1) = 2 et 𝑓4 (2) = 2
Seules 𝑓2 et 𝑓3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼2 .
Montrons que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 )
Il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, … , 𝑛}.
Supposons que 𝑓(1) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (2) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Supposons que 𝑓(2) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (1) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Au total, il y a 𝑛(𝑛 − 1) + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 − 𝑛 + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 + 𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)
L’hypothèse est vérifiée.
Conclusion pour tout 𝑛 ≥ 2, il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Deuxième méthode :
Si 𝑓 (1) = 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛} alors 𝑓(2) ∈ {1, … , 𝑘 − 1, 𝑘 + 1, … , 𝑛}.
Cela fait 𝑛 choix possibles pour 𝑓(1) et 𝑛 − 1 pour 𝑓 (2), soit 𝑛(𝑛 − 1) choix possibles pour
(𝑓(1), 𝑓 (2)) de façon à ce que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2) (autrement dit pour que 𝑓 soit injective).
2. 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛
𝑓 injective équivaut à 𝑓(1) = 𝑘1 ; 𝑓 (2) = 𝑘2 ; … ; 𝑓 (𝑚) = 𝑘𝑚 , avec 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑚 ∈ {1,2, … , 𝑛}
tous distincts par conséquent 𝑚 ≤ 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑚} dans {1,2, … , 𝑛} sont injectives !
Supposons que 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑛} (les 𝑘𝑖 tous distincts) il existe 𝑙1 , 𝑙2 , … , 𝑙𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑚} tels
que 𝑘𝑖 = 𝑓(𝑙𝑖 ) par définition d’une application tous les 𝑙𝑖 sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent 𝑛 ≤ 𝑚.

10
Pascal Lainé

Pour que 𝑓 soit bijective il faut (et il suffit) que 𝑓 soit injective et sujective, par conséquent il
faut que 𝑚 ≤ 𝑛 et que 𝑛 ≤ 𝑚, autrement dit il faut que 𝑚 = 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑛} dans {1,2, … , 𝑛} sont bijectives.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1. 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
Car 𝑔 est injective
𝑔 ∘ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑓 est injective.
Donc 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective.
Comme pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective. On en déduit que
pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) autrement dit 𝑔 ∘ 𝑓 est
surjective.
Remarque :
(a) D’habitude on appelle 𝑦 un élément de l’image 𝐺 mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
l’on va appeler 𝑥 l’élément de 𝐹 et on ne saura pas trop comment appeler l’élément de 𝐸, c’est pour cela qu’il
est plus malin de l’appeler 𝑧.
(b) Si on commence par écrire « pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective » puis
« pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective » donc « pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸
tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que 𝜑: 𝑈 → 𝑉 est surjective si et seulement si 𝜑(𝑈) = 𝑉
Donc 𝑓 (𝐸) = 𝐹 et 𝑔(𝐹 ) = 𝐺, par conséquent 𝑔 ∘ 𝑓 (𝐸) = 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 et on en déduit
que 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives alors elles sont injectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives
alors elles sont surjectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, on en déduit que 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, par conséquent 𝑓 est injective.
5. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑔(𝑓 (𝑥 )), donc il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que
𝑧 = 𝑔(𝑦) ce qui signifie que 𝑔 est surjective.
Deuxième méthode :
Comme 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, 𝑔 ∘ 𝑓(𝐸) = 𝐺 ⇔ 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝐺 or 𝑓(𝐸) ⊂ 𝐹 donc
𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹)
Comme 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺, cela donne
𝐺 = 𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺
D’où
𝑔(𝑓 (𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 ⇒ 𝑔(𝐹 ) = 𝐺
Ce qui montre que 𝑔 est surjective.
6.
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective (l’identité est bijective)
𝑔 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑔 est surjective.
11
Pascal Lainé

Remarque :
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 n’entraine pas que 𝑔 = 𝑓 −1 et que donc 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 est bijective (l’identité est bijective)
𝑓 ∘ 𝑔 est injective, d’après 4°), 𝑔 est injective.
𝑓 ∘ 𝑔 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective
𝑓 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑓 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
Par conséquent 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑌 il existe 𝑥 = 𝑠(𝑦) ∈ 𝑋 tel que 𝑦 = 𝐼𝑑𝑌 (𝑦) = 𝑓(𝑠(𝑦)) = 𝑓(𝑥), 𝑓 est surjective.
2. 𝑠(𝑦1 ) = 𝑠(𝑦2 ) ⇒ 𝑓(𝑠(𝑦1 )) = 𝑓(𝑠(𝑦2 )) ⇒ 𝑦1 = 𝑦2
𝑠 est injective.
3. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑟(𝑓 (𝑥1 )) = 𝑟(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝐼𝑑𝑋 (𝑥1 ) = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
𝑓 est injective.
4. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, pose 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) ⇒ 𝑥 = 𝑥 ′ à chaque 𝑦 ∈ 𝑌 telle que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) on associe bien une unique
valeur 𝑥, on définit alors 𝑟: 𝑓(𝑋) → 𝑋 par 𝑟(𝑦) = 𝑥. Pour les 𝑦 ∈ 𝑌 qui ne sont pas dans l’image
de 𝑋 par 𝑓, autrement dit qui ne sont pas de la forme 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), on leur attribue n’importe quelle
valeur dans 𝑋, mettons 𝑥0 pour fixé les idées (d’ailleurs, on n’est pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋.
𝑥 = 𝑟(𝑦) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) ⇔ 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓
𝑟 est bien une rétraction de 𝑓.
Remarque :
Si 𝑦 ∉ 𝑓(𝑋), 𝑟(𝑦) = 𝑥0 ne sert à rien pour montrer que 𝑟 est une rétraction.
5. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que :
𝑥 = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥 ) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) = 𝑟(𝑦)
Cela montre que 𝑟 est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de 𝑥 et 𝑦 ont été inversés pour respecter les notations de l’énoncé.
6.
Si 𝑓 admet une section alors 𝑓 est surjective d’après 1°).
Si 𝑓 admet une rétraction alors 𝑓 est injective d’après 3°).
Par conséquent 𝑓 est bijective, on note 𝑓 −1 : 𝑌 → 𝑋 sa bijection réciproque.
Comme 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓, en composant par 𝑓 −1 à droite :
𝐼𝑑𝑋 ∘ 𝑓 −1 = (𝑟 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑓 −1 ⇔ 𝑓 −1 = 𝑟 ∘ (𝑓 ∘ 𝑓 −1 ) = 𝑟
Comme 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 ∘ 𝑠, en composant par 𝑓 −1 à gauche :
𝑓 −1 ∘ 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 −1 ∘ (𝑓 ∘ 𝑠) ⇔ 𝑓 −1 = (𝑓 −1 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑠 = 𝑠
D’où 𝑟 = 𝑠 = 𝑓 −1 .
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. 𝑓 −1 ({2}) = {3,4}; 𝑓 −1 ({1,2}) = {2,3,4} ; 𝑓 −1 ({3}) = ∅
2.
12
Pascal Lainé

𝑓 −1 ({1}) = {−1,1}
𝑓 −1 ([1,2]) = [−√2, −1] ∪ [1, √2]
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. [0,1] × [0,1] = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 et 0 ≤ 𝑦 ≤ 1}
Donc
𝑓 ([0,1] × [0,1]) = {𝑥 ∈ ℝ, 0 ≤ 𝑥 ≤ 1} = [0,1]
−1 ([
𝑓 −1,1]) = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(𝑥, 𝑦) ∈ [−1,1]} = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ∈ [−1,1]} = [−1,1] × ℝ
2.
𝑓 (ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = (−1)n , 𝑛 ∈ ℕ} = {−1,1}
𝑓 (2ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(2𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = 1, 𝑛 ∈ ℕ} = {1}
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, cos(𝜋𝑥 ) = ±1}
Or cos(𝑥 ) = 1 ⇔ 𝑥 = 2𝑘𝜋 et cos(𝑥 ) = −1 ⇔ 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 avec 𝑘 ∈ ℤ
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 = 2𝑘𝜋 , 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 , k ∈ ℤ} = {𝑛𝜋, 𝑛 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. Le point (0,1) vérifie 𝑥 ≤ 𝑦 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ≤ 𝑦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie −𝑦 ≤ 𝑥 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 } est le demi-plan supérieur droit, 𝐷 est l’intersection de ces
deux demi-plan, 𝐷 est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.

𝑦 = −𝑥 𝐷 𝑦=𝑥

× (0,1)

2. a.
𝐿1 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{
𝐿2 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
En additionnant 𝐿1 et 𝐿2 on trouve que 2𝑥1 = 2𝑥2 , donc 𝑥1 = 𝑥2 , puis en remplaçant dans 𝐿1 , on trouve
que 𝑦1 = 𝑦2 .
b.
𝐿 𝑥 2 + 𝑦12 = 𝑥22 + 𝑦22
𝑓 (𝑥1 , 𝑦1 ) = 𝑓(𝑥2 , 𝑦2 ) ⇒ (𝑥12 + 𝑦12 , 2𝑥1 𝑦1 ) = (𝑥22 + 𝑦22 , 2𝑥2 𝑦2 ) ⇒ 1 { 1
𝐿2 2𝑥1 𝑦1 = 2𝑥2 𝑦2
2 2 2 2
𝐿1 – 𝐿2 donne 𝑥1 + 𝑦1 − 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 − 2𝑥2 𝑦2, ce qui entraine que (𝑥1 − 𝑦1 )2 = (𝑥2 − 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 − 𝑦 ≤ 0 sur 𝐷, cela donne −(𝑥1 − 𝑦1 ) = −(𝑥2 − 𝑦2 ) ou encore 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2 .

13
Pascal Lainé

𝐿1 + 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 + 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 + 2𝑥2 𝑦2 , ce qui entraine que (𝑥1 + 𝑦1 )2 = (𝑥2 + 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 + 𝑦 ≥ 0 sur 𝐷, cela donne 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 .
D’après 2.a. cela donne que 𝑥1 = 𝑥2 et que 𝑦1 = 𝑦2, ce qui montre que 𝑓 est injective.
3. (−1, 1) ∈ ℝ × ℝ n’a pas d’antécédent dans 𝐷 car 𝑥 2 + 𝑦 2 > 0.
Allez à : Exercice 17 :

14
Relation binaire Pascal Lainé

RELATION BINAIRE

Exercice 1 :
Soit { } et la relation binaire sur dont le graphe est
{( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )}
1. Vérifier que la relation est une relation d’équivalence.
2. Faire la liste des classes d’équivalences distinctes et donner l’ensemble quotient .
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
1. Montrer que la relation de congruence modulo
[ ]
Est une relation d’équivalence sur .
2. En vous servant de la division euclidienne, montrer qu’il y a exactement classes d’équivalentes
distinctes.
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Sur , on considère la relation définie par
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. Décrire la classe d’équivalence ( ̇ ) du couple ( ).
3. On désigne par l’ensemble quotient pour cette relation. Montrer que l’application
[ [
( ̇ )
Est bien définie et que c’est une bijection.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soient et deux ensembles et une application. On définit une relation sur en posant, pour tout
( ) ,
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. Décrire la classe ̇ de l’élément .
3. Pourquoi l’application

̇ ( )
Est-elle bien définie ? Montrer qu’elle est injective. Que peut-on conclure sur l’ensemble quotient ?
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soit un ensemble et soit une partie de . On définit dans ( ) la relation d’équivalence en
posant, pour tout couple ( ) de parties de :

1. Expliciter les classes ̇ , ̇ , ̇ et ̇ .


2. Montrer que si , alors est l’unique représentant de ̇ contenu dans .
3. Expliciter une bijection entre ( ) et ( ).

1
Relation binaire Pascal Lainé

Remarque : ne pas hésiter, si nécessaire, à expliciter les classes pour un cas particulier, par exemple
{ } et { }.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit l’ensemble des nombres premiers strictement supérieurs à . On considère la relation entre
deux éléments de définie par :

La relation est-elle réflexive, symétrique et transitive ?


Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Soient un ensemble fini non vide et un élément fixé de . Les relations définies ci-dessous sont-elles des
relations d’équivalences sur ( ) ?
1. ( ),
2. ( ),
3. ( ),
4. ( ), ( )
5. Soit , ( ),
6. Soit , ( ), ( )
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Dans , on définit une relation en posant

1. Montrer que est une relation d’ordre partiel sur .


On considère dans la suite de l’exercice que l’ensemble est ordonné par la relation .
2. L’ensemble possède-t-il un plus grand élément ? un plus petit élément ?
3. Soit { }. L’ensemble possède-t-il un plus grand élément ? Un plus petit élément ?
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Dans , on définit une relation en posant pour tout ( ) :

1. Montrer que est une relation d’ordre partiel sur .


On considère dans la suite de l’exercice que l’ensemble est ordonné par la relation .
2. Soit { }. Déterminer le plus grand élément et le plus petit élément de .
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Dans , on définit la relation en posant ( ) ( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’ordre. Est-ce une relation d’ordre total ?
2. Déterminer l’ensemble des majorants et des minorants du singleton {( )} et représenter les dans .
3. Soit {( ) ( )}. Déterminer et .
Allez à : Correction exercice 10 :

2
Relation binaire Pascal Lainé

Exercice 11 :
Soient un ensemble fini non vide et un élément fixé de . Les relations définies ci-dessous sont-elles des
relations d’ordre sur ( ) ?
1. ( ),
2. ( ),
3. ( ),
4. ( ),
5. ( ), ( )
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Les relations définies ci-dessous sont-elles des relations d’ordre sur .
1. ,
2. ,
3. ,
4. , | | | |
5. ,
6. ,
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Montrer que la relation binaire définie par :
( ) ( )
Est une relation d’ordre.
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Les relations défines ci-dessous sont-elles des relations d’équivalence sur ?
1. | | | |
2. | |
3.
4. | |
| |
5.
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soit , la relation définie sur par :

1. Montrer que est une relation d'équivalence.


2. Déterminer la classe d'équivalence de pour tout réel .
3. Déterminer l'ensemble quotient.
Allez à : Correction exercice 15 :

3
Relation binaire Pascal Lainé

Exercice 16 :
Soit la relation définie sur ] [ par :

Montrer que est une relation d’ordre total.


Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Soit , déterminer en fonction de l’ensemble des complexes tels que .
Soit { }
On définit sur la relation
2. Montrer que est une relation d’équivalence sur .
3. Décrire l’ensemble des classes d’équivalence.
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
On définit sur la relation

( ) ( ) {

1. Montrer que est une relation d’ordre.


2. On admettra qu’il s’agit d’une relation d’ordre totale. Classer par ordre croissant les dix premiers
couples de muni de la relation d’ordre .
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soient une relation définie sur par :
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. soit ( ) , avec , décrire la classe d’équivalence de ( ).
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soit la relation définie sur par :

( ) ( ) {

Montrer que est une relation d’ordre total.


Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit un ensemble.
On pose ( ) ( )
On définit dans l'ensemble ( ) des parties de , la relation , en posant, pour tout couple ( ) de
parties de :
est un ensemble fini ayant un nombre fini pair d’élément.
Montrer que est une relation d'équivalence dans ( ).
Allez à : Correction exercice 21 :

4
Relation binaire Pascal Lainé

CORRECTIONS
Correction exercice 1 :
1. D’après le graphe, on a :

Pour tout { } on a donc la relation est réflexive. On a et d’une part et et


ce qui montre que la relation est symétrique et évidemment elle est transitive, donc il s’agit d’une relation
d’équivalence.
2. Il y a deux classes d’équivalence { } et { } par conséquent
{ }
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
1. divise car existe tel que , il suffit de prendre , par conséquent
[ ]
est réflexive.
Si [ ] alors divise , c'est-à-dire qu’il existe tel que , ce qui entraine
que ( ) , donc divise , autrement dit [ ].
est symétrique.
[ ]
Si { alors il existe et tel que { , en faisant la somme de ces deux
[ ]
égalités ( ) , comme , divise , autrement
dit [ ].
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Soit , effectuons la division euclidienne de par . Il existe un unique couple
( ) { } tel que , donc autrement dit [ ]. Il y a
exactement classes d’équivalence { }.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
1.
( ) ( )
est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( )
est symétrique.
( ) ( )
{ { ( ) ( )
( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2.
( ) ( ̇ ) ( ) ( )
Si on pose alors , donc la classe de ( ) est le cercle de centre ( ) de
rayon . Si ( ) ( ) la classe de ( ) est réduite à ( ) (c’est un cercle un peu spécial).
3. On appelle cette « application », en fait cela sera une application lorsque l’on aura montré que lorsque
que l’on change de représentant la valeur de ne change pas, c’est ce que l’énoncé veut dire en
demandant de montrer que est bien définie.

5
Relation binaire Pascal Lainé

Précisons un peu : si on a ( ̇ ) ( ̇ ) ce qui équivaut à ( ) ( ) (si ce n’est pas évident pour


vous, réfléchissez un peu et vous verrez c’est évident) et si (( ̇ )) (( ̇ ) ) on voit bien que cela
pose un problème dans la définition de .
Si ( ̇ ) ( ̇ ) alors donc (( ̇ )) (( ̇ ) ),
tout va bien est bien définie.
Remarque :
Si (( ̇ )) alors n’est pas une application.
Montrons que est une bijection.
Pout tout [ [ il faut montrer qu’il existe une unique classe ( ̇ ) tel que (( ̇ ) )
(( ̇ ) )
Soit il est évident que tous les couples ( ) qui vérifie sont dans la même classe, soit on
fait l’effort de le montrer, ce que nous allons faire.
Un couple solution est (√ ) car (√ ) . Soit ( ) un autre couple solution on a alors

Mais comme (√ ) on en déduit que (√ ̇ ) ( ̇ ), cela montre qu’il n’y a qu’une


classe ( ̇ ) telle que (( ̇ ) ), est bijective.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 4 :
1.
( ) ( )
est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( )
est symétrique.
( ) ( )
{ { ( ) ( )
( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Pour tout ̇, et donc ( ) ( ) donc
̇ { ( ) ( )}
3. Notons cette « application », c’est le même problème que dans l’exercice précédent, pour une classe
on doit le même résultat quel que soit le représentant de la classe, si on a ̇ ̇ a-t-on forcément
( ̇) ( ̇)?
̇ ̇ ( ) ( ) donc ( ̇ ) ( ) ( ) ( ̇ ), tout va bien, est bien définie,
autrement dit est une application.
Montrons que est injective.
( ̇) ( ̇) ( ) ( ) ̇ ̇
Donc est injective.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Ici on ne demande pas de montrer que est une relation d’équivalence.
1.
̇
̇ { ( ) }

6
Relation binaire Pascal Lainé

̇
̇ { ( ) }
̇
̇ { ( ) }
̇
̇ { ( ) }
Remarque : ̇ ̇
2. Montrons que ̇:
( ) ( )
Donc ̇ , il est clair que , mais est-ce le seul ?
Soit ̇ et , car ce qui entraine que .
est le seul élément de la classe de qui soit inclus dans .
3. On rappelle que ( ) est l’ensemble des classes pour la relation d’équivalence .
On pose ( ) ( ) définie par ( ̇ ) .
Est-ce que est bien définie ? Si on prends ̇ ̇ a-t-on ( ̇ ) ( ̇ )?
̇ ̇
Donc
( ̇) ( ̇)
Tout va bien.
Pour tout on cherche s’il existe un unique ̇ ( ) tel que ( ̇) ?
D’après la question 2. est le seul élément de la classe de qui soit inclus dans , c’est
parfait c’est exactement ce que l’on voulait. est bijective.
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
Pour tout

est réflexive.

est symétrique.
Cherchons un peu

{ {

Il faudrait pouvoir en déduire que et à ce moment là on doit se dire que cela n’a pas l’air
évident et que donc, puisque l’énoncé demande « la relation est-elle transitive ? » et non pas « montrer
que la relation est transitive » il se peut que la réponse soit « non », on va donc chercher un contre-
exemple, pour cela on va faire un tableau.

7
Relation binaire Pascal Lainé

On a coché en jaune les cases des couples ( ) en relation.


On a et et pourtant n’est pas en relation avec .
Remarque :
Pour trouver un contre-exemple il faut qu’il y ait au moins deux cases cochées en jaune autre que celle
de la case , donc sur ce tableau l’exemple cité est le seul contre-exemple, pour en trouver d’autre il
faudrait faire un tableau plus grand.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. donc est réflexive
donc est symétrique.
{ { donc est transitive.
Cette relation est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
2. donc est réflexive.
{ { donc est transitive.
Mais si alors mais donc on n’a pas donc la relation n’est pas symétrique.
Cette relation n’est pas une relation d’équivalence.
Remarque : il était inutile de montrer que cette relation était réflexive et transitive.
Allez à : Exercice 7 :
3. Si alors donc cette relation n’est pas réflexive.
Donc ce n’est pas une relation d’équivalence, on va tout de même regarder les deux autres propriétés.
donc cette relation est symétrique.
{ {
Cela n’entraine pas que , prenons un exemple { }, { } et { }.
Cette relation n’est pas transitive.
Allez à : Exercice 7 :
4. Il vaut mieux réfléchir un peu avant de se lancer, comment peuvent être deux ensembles et qui ne
vérifient pas ? C’est clair il faut que ces deux ensembles soient tous les deux égal à
l’ensemble vide, mais alors . Il semble bien que pour tout ensemble et on ait ,
démontrons cela.
Soient et deux ensembles :
Si alors et donc .
Si alors et donc .
La relation binaire est une relation d’équivalence, si vous n’êtes pas convaincu :
donc est réflexive.
Si alors ( étant vraie pour tout et pour tout ). Donc est symétrique.
Si et si alors ( étant vraie pour tout et pour tout ). Donc est transitive.
8
Relation binaire Pascal Lainé

Remarque :
Il n’y a qu’une seule classe d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
5. Si alors et donc on n’a pas , n’est pas réflexive.
Par conséquent n’est pas une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
6. Soit , ( ), ( )
ou donc , ce qui signifie que est réflexive.
( ) ( ) , la relation est donc
symétrique.
{ { (( ) ( )) (( ) ( ))
Or
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
De même
( ) ( ) ( ) ( )
Donc
(( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( ))
( ) ( ) ( ) ( )
(( ) ( )) (( ) ( )) ( ( )) ( ( ))

( ) ( ( )) (( ) ) ( )
( ( )) (( ) ) (( ) ( ))
( ( )) (( ) ) ( ) ( ) (( ) )
( ) ( )
Or et donc
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Par conséquence :
( ) ( )
Et alors

Ce qui montre que est transitive et finalement est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1.
Il existe tel que , il suffit de prendre , donc .
est réflexive.
Si { alors il existe tels que { , d’où , en simplifiant par ,
.
et sont deux entiers positifs, la seul solution est , on en déduit que .
est antisymétrique.

9
Relation binaire Pascal Lainé

Si { alors il existe tels que { , d’où , comme on a .


est transitive.
Finalement est une relation d’ordre partiel.
Remarque :
n’est pas une relation d’ordre totale car il y a des couples de qui ne sont pas en relation, par
exemple on a ni ni .
2. Supposons que admette un plus grand élément noté alors avec donc
ce qui signifie que est plus grand (au sens de ) que ce qui est contradictoire puisque
est le plus grand, donc il n’y a pas de plus grand élément.
Remarque préliminaire : si alors puisque avec donc .
S’il y a un plus petit élément cela ne peut être que le plus petit élément de au sens de , c'est-à-dire . Est-
ce que est le plus petit élément au sens de ?
Pour tout , il existe tel que donc , c’est bon est le plus petit
élément de .
Remarque :
{ }, c’est-à-dire l’ensemble des entiers supérieur ou égal à n’a pas de plus petit élément puisque ne
vérifie pas avec pour tout .
3. Avec la remarque préliminaire du 2. le seul plus petit élément de possible est 4 mais il n’existe pas de
tel que : . Il n’y a pas de plus petit élément (On a pris mais on aurait pu prendre
ou .
De même le seul plus grand élément possible serait mais il n’existe pas de tel que
(on a pris mais on aurait pu prendre ou .
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. Pour tout
Il existe tel que donc .
est réflexive.

S’il existe tels que { alors ( ) donc , comme et sont des

entiers positifs, la seule solution est , par conséquent .


est antisymétrique.

Si { il existe tels que { alors ( ) comme on a .

est une relation d’ordre partiel.


Remarque :
Ce n’est pas une relation d’ordre totale car il y a des couples ( ) qui ne sont pas en relation, par exemple on a
ni ni .
2. Remarque : si alors car il existe ( ) tel que car
.
Le seul plus petit élément possible est .

Donc est le plus petit élément de { }


Le seul plus grand élément est .

10
Relation binaire Pascal Lainé

Donc est le plus grand élément de { }


Remarque :
{ } est un ensemble totalement ordonné pour la relation d’ordre , autrement dit est une relation
d’ordre totale (sur cet ensemble).
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. ( ) donc ( ) ( ).
est réflexive.
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {

{ { ( ) ( )

est antisymétrique.
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’ordre (partiel).
Est-ce que cette relation est une relation d’ordre total ?
Considérons deux couples ( ) et ( ).
Il y a plusieurs cas :
Si alors ( ) ( )
Si alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( ) (on a ( ) ( ) et ( ) ( ))
Tous les couples sont comparables, est une relation d’ordre total.
2. On cherche tous les couples ( ) tels que ( ) ( ), ce sont les couples qui vérifient :
{

( )

Il s’agit d’un quart de plan limité en bas par la demi-droite (demi-droite comprise) et à
gauche par la demi-droite (demi-droite non comprise).
L’ensemble des couples ( ) tel que ( ) ( ) est le complémentaire de ce quart de plan.
11
Relation binaire Pascal Lainé

3. {()( )}
Si alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) ( ) ( ).
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. la relation est réflexive.
{ { la relation est antisymétrique.

{ { la relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
Allez à : Exercice 11 :
2. la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { la relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
Allez à : Exercice 11 :
3. donc on n’a pas , la relation n’est pas réflexive, et ce n’est pas une relation
d’équivalence.
Regardons tout de même les deux autres propriétés.
{ { ( ) ( ) ( ) ( )

On ne peut avoir et donc la relation n’est pas antisymétrique.


{ { { , la relation est transitive.
Allez à : Exercice 11 :
4. donc , la relation est réflexive.
{ {

On est mal parti pour en déduire que , il faut trouver un contre exemple.
Soient contenant et contenant , et tel que ne soit pas inclus dans et que ne soit pas inclus
dans .
donc , donc et pourtant . La relation n’est pas
antisymétrique.
Donc la relation n’est pas une relation d’ordre, regardons tout de même la transitivité.
{ { ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

Donc
12
Relation binaire Pascal Lainé

( ) ( ) ( )
On en déduit que , on a alors . La relation est transitive.
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. est faux donc la relation n’est pas réflexive, ce n’est pas une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 12 :
2. , la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { , la relation est transitive.


est une relation d’ordre.
Remarque : cette relation est une relation d’ordre totale puisque pour tout et pour tout , soit ,
soit .
Allez à : Exercice 12 :
3. , la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { , la relation est transitive.


est une relation d’ordre.
Remarque : cette relation est une relation d’ordre totale puisque pour tout et pour tout , soit
, soit .
Allez à : Exercice 12 :
4. | | | | , la relation est réflexive.
| | | |
{ { | | | |
| | | |
C’est mal parti pour affirmer que , il faut trouver un contre exemple.
( ) ( ) | | | |
{ {
( ) ( ) | | | |
Et évidemment , la relation n’est pas antisymétrique.
Allez à : Exercice 12 :
5. donc , la relation est réflexive.
{ { { ( ) ( )

Si la somme de deux entiers positifs est nul, c’est que ces deux entiers sont nuls, par conséquent
.
Donc . La relation est antisymétrique.
{ {
( ) ( ) , la relation est transitive.
Finalement est une relation d’ordre.
Remarque : Cette relation n’est pas une relation d’ordre totale car et (par exemple) ne sont pas en relation,
c’est une relation d’ordre partielle.
Allez à : Exercice 12 :
6. donc , la relation est réflexive.
{ { {
13
Relation binaire Pascal Lainé

C’est mal parti, rien n’indique que , prenons un contre-exemple.

{ { {

Et pourtant . La relation n’est pas antisymétrique.


Ce n’est pas une relation d’ordre. Regardons si elle est transitive (par curiosité).
{ {
( ) ( ) , la relation est transitive.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
( ) ( ) entraine que , la relation est réflexive.
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ) alors ( ) ( ), est strictement monotone donc
est injective, par conséquent , ce qui signifie que est antisymétrique.
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ) donc ( ) ( ) ce qui signifie que , est
transitive. On pourrait montrer que c’est une relation d’ordre totale.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. donc est réflexive.
Si alors alors alors donc est symétrique.
Si et alors et , en additionnant ces deux égalités on trouve
. est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Soit ̇ si c’est-à-dire si autrement dit si est
solution de l’équation du second degré , évidemment est solution, le produit des
solutions est ( ) donc l’autre solution est . Donc ̇ { } sauf si
̇
alors { }.
3. L’ensemble quotient est l’ensemble des classes d’équivalence :
{{ } }

On est obligé de considérer (ou ) car pour , donc si on considère , on


écrirait deux fois chaque classe.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. | | | | , la relation est réflexive.
| | | | | | | | , la relation est symétrique.
| | | |
{ { | | | | , la relation est transitive, il s’agit donc d’une relation
| | | |
d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :
2. Il y a un piège parce que sur ,| | | | | | et on vient de voir au 1°) qu’il s’agit une relation
d’équivalence, le problème est en . La réflexivité dit que pour tout , on a , ce qui est faux
pour car | | n’a pas de sens.
Ce n’est pas une relation d’équivalence.
14
Relation binaire Pascal Lainé

Allez à : Exercice 15 :
3. , la relation est réflexive.
, la relation est symétrique.
{ { , la relation est transitive. Il s’agit d’une relation
d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :
4. | | donc on n’a pas , la relation n’est pas réflexive et ce n’est donc pas une relation
d’équivalence.
Regardons tout de même les autres propriétés.
| | | | , la relation est symétrique.
| |
{ {
| |
On ne voit pas bien pourquoi on aurait | | .
On prend , et
| | | |
{ et | | | | √ √ , la relation n’est pas transitive.
| | | |
Allez à : Exercice 15 :
5. | | | | , la relation est réflexive.
( )
| | | | | | | |
la relation est symétrique.
| |
{ { | | | | | | | |
| |
| |
la relation est transitive, il s’agit donc d’une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
Première méthode
donc , est réflexive.
Si et alors et donc ( ) ( )
( ) ( ) ( )( )
car et entraine en particulier . Donc
est antisymétrique.
Si et alors et donc , d’où . est transitive.
Finalement est une relation d’ordre.
Soit et alors , soit et alors , il s’agit d’une relation d’ordre total.
Deuxième méthode
Soit ] [ définie par ( ) , ( )
( )
donc est décroissante sur ] [
Donc ( ) ( ) , est une relation d’ordre total donc est une relation d’ordre
total
Allez à : Exercice 16 :

15
Relation binaire Pascal Lainé

Correction exercice 17 :
1.
( ) { }
Donc

Ou
{ }
2. cette relation est réflexive.
cette relation est réflexive.
{ { cette relation est transitive.
Donc est une relation d’équivalence.
3. Remarque : est aussi une relation d’équivalence sur , pas seulement sur .On rappelle que les
éléments de sont les complexes , { }
Regardons la classe de
̇ { } { } { { }}

Regardons la classe de
̇
{ } { } { }

{ { }}

Regardons la classe de
̇
{ } { } { }

{ { }}

Et c’est fini. Il y a trois classes de éléments (cela fait bien éléments).


Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1.

{ ( ) ( )

Cette relation est réflexive.


( )
( ) ( )
{ {
( ) ( )
( )

{ { { {

Les trois premiers systèmes n’ont pas de solutions donc


( ) ( )
{ { { { ( ) ( )
( ) ( )
Cette relation est antisymétrique.
16
Relation binaire Pascal Lainé

( )
( ) ( )
{ {
( ) ( )
( )

{ { { {

( ) ( ) ( ) ( )

{ ( ) ( )

Cette relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
2.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
1. donc ( ) ( ), est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( ) donc est symétrique.

Si ( ) ( ) et ( ) ( ) alors { alors { car

Donc , on multiplie par et on simplifie par , on a alors , c’est-à-dire


( ) ( ), donc est transitive.
est une relation d’équivalence.
) ⏜ ̇
2. Si ( ( ) , donc divise et d’après le théorème de Gauss divise ,
il existe tel que , cela que l’on remplace dans , ce qui donne ,
̇
donc , l’ensemble des couples de (⏜ ) sont les couples de la forme ( ).
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :

{ { donc { d’où ( ) ( ), est réflexive.

( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {

{ { ( ) ( )
est antisymétrique.
Si ( ) ( ) et ( ) ( ) alors

{ et {

Si et alors ) ( donc ( )
Si et donc (
alors ) ( ).
Si et donc (
alors ) ( ).
Si et alors et donc ( ) ( ).
Soit ( ) et ( ) deux couples de .
17
Relation binaire Pascal Lainé

Si ou si alors ( ) ( ) ou ( ) ( ).
Si alors soit soit donc ( ) ( ) ou ( ) ( ).
La relation est donc une relation d’ordre totale.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
( ) ( ) a zéro élément. Donc on a . est réflexive.
Si , ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments.
Alors ( ) ( ) ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre
pair
d’éléments. Donc est réflexive.
Si et alors ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments
et ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments.
Comme , (( ) ( )) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Donc ( ) ( ) ( ) et ( ) ( ) ( )

Donc
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
C’est un nombre fini et pair donc , est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 21 :

18
Arithmétique Pascal Lainé

ARITHMETIQUE

Exercice 1 :
Étant donnés cinq nombres entiers consécutifs, on trouve toujours parmi eux (vrai ou faux et pourquoi) :
1. au moins deux multiples de 2.
2. au plus trois nombres pairs.
3. au moins deux multiples de 3.
4. exactement un multiple de 5.
5. au moins un multiple de 6.
6. au moins un nombre premier.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. 60 a plus de diviseurs (positifs) que 100.
2. 60 a moins de diviseurs (positifs) que 90.
3. 60 a moins de diviseurs (positifs) que 120.
4. si un entier divise 60, alors il divise 120.
5. si un entier strictement inférieur à 60 divise 60, alors il divise 90.
6. si un nombre premier divise 120, alors il divise 60.
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
On veut constituer la somme exacte de 59 euros seulement à l’aide de pièces
de 2 euros et de billets de 5 euros. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies,
lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Il y a au plus 22 pièces de 2 euros.
2. Il peut y avoir exactement 10 pièces de 2 euros.
3. Il peut y avoir exactement 12 pièces de 2 euros.
4. Il peut y avoir un nombre pair de billets de 5 euros.
5. Il y a au moins un billet de 5 euros.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un nombre est divisible par 9, alors il est divisible par 6.
2. Si un nombre est divisible par 100, alors il est divisible par 25.
3. Si un nombre est divisible par 2 et par 3, alors il est divisible par 12.
4. Si un nombre est divisible par 10 et par 12, alors il est divisible par 15.
5. Si un nombre est divisible par 6 et par 8, alors il est divisible par 48.
6. Le produit des entiers de 3 à 10 est divisible par 1000.
7. Le produit des entiers de 3 à 10 est divisible par 1600.
8. Si la somme des chiffres d’un entier en écriture décimale vaut 39, alors il est divisible par 3 mais pas par
9.
9. Si la somme des chiffres d’un entier en écriture décimale vaut 18, alors il est divisible par 6 et par 9.
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur produit.
2. Si un entier est divisible par deux entiers premiers entre eux, alors il est divisible par leur produit.
3. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur PPCM.
4. Si un nombre divise le produit de deux entiers, alors il divise au moins un de ces deux entiers.
5. Si un nombre premier divise le produit de deux entiers, alors il divise au moins un de ces deux entiers.
6. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur somme.
Arithmétique Pascal Lainé

7. Si un entier divise deux entiers, alors il divise leur somme.


8. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors chacun d’eux est premier avec leur somme.
9. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors chacun d’eux est premier avec leur produit.
10. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors leur somme et leur produit sont premiers entre eux.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑑 trois entiers. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et
pourquoi ?
1. Si 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏, alors 𝑑 divise leur 𝑃𝐺𝐶𝐷.
2. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
3. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
4. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 𝑑.
5. Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 𝑑, alors il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣) unique, tel que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
6. L’entier 𝑑 est un multiple de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) si et seulement si il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣), tel que
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un entier est congru à 0 modulo 6, alors il est divisible par 6.
2. Si le produit de deux entiers est congru à 0 modulo 6 alors l’un des deux est multiple de 6.
3. Si un entier est congru à 5 modulo 6 alors toutes ses puissances paires sont congrues à 1 modulo 6.
4. Si deux entiers sont congrus à 4 modulo 6, alors leur somme est congrue à 2 modulo 6.
5. Si deux entiers sont congrus à 4 modulo 6, alors leur produit est congru à 2 modulo 6.
6. Si un entier est congru à 4 modulo 6 alors toutes ses puissances sont aussi congrues à 4 modulo 6.
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si le produit de deux entiers est congru à 0 modulo 5 alors l’un des deux est multiple de 5.
2. Si un entier est congru à 2 modulo 5 alors sa puissance quatrième est congrue à 1 modulo 5.
3. Si deux entiers sont congrus à 2 modulo 5, alors leur somme est congrue à 1 modulo 5.
4. Pour tout entier, non multiple de 5, il existe un entier tel que le produit des deux soit congru à 1 modulo
5.
5. Aucun entier n’est tel que son carré soit congru à −1 modulo 5.
6. Aucun entier n’est tel que son carré soit congru à 2 modulo 5.
7. La puissance quatrième d’un entier quelconque est toujours congrue à 1 modulo 5.
8. La puissance quatrième d’un entier non multiple de 5 est toujours congrue à 1 modulo 5.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit 𝑛 ∈ ℕ un entier.
1. Démontrer que si 𝑛 n’est divisible par aucun entier inférieur ou égal à √𝑛, alors 𝑛 est premier.
2. Démontrer que les nombres 𝑛! + 2, 𝑛! + 3,…,𝑛! + 𝑛 ne sont pas premiers.
3. En déduire que pour tout 𝑛, il existe 𝑛 entiers consécutifs non premiers.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Le premier janvier 2007 était un lundi. Calculer quel jour de la semaine sera le
1. 2 juillet 2007
2. 15 janvier 2008
3. 19 mars 2008 (attention, 2008 est une année bissextile)
4. 14 juillet 2010
5. 26 août 2011
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
On choisit un nombre entier, on le divise par 7 et on trouve un reste égal à 5. On divise à nouveau le quotient
obtenu par 7, on trouve un reste égal à 3 et un quotient égal à 12. Quel était le nombre de départ ?
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
On donne l’égalité suivante.
96842 = 256 × 375 + 842
Déterminer, sans effectuer la division, le quotient et le reste de la division euclidienne de 96842 par 256 et par
375.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
On donne les deux égalités suivantes.
3379026 = 198765 × 17 + 21, 609806770 = 35870986 × 17 + 8
On s’intéresse au nombre entier 𝑁 = 3379026 × 609806770. Quel est le reste de la division euclidienne de 𝑁
par 17 ?
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Donner la décomposition en facteurs premiers des entiers suivants.
60 ; 360 ; 2400 ; 4675 ; 9828 ; 15200 ; 45864 ; 792792.
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(2244,1089) et déterminer l’identité de Bézout correspondante.
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
On considère les couples d’entiers (𝑎, 𝑏) suivants.
a) 𝑎 = 60, 𝑏 = 84 Allez à correction a)
b) 𝑎 = 360, 𝑏 = 240 Allez à la correction b)
c) 𝑎 = 160, 𝑏 = 171 Allez à la correction 0
d) 𝑎 = 360, 𝑏 = 345 Allez à la correction d)
e) 𝑎 = 325, 𝑏 = 520 Allez à la correction e)
f) 𝑎 = 720, 𝑏 = 252 Allez à la correction f)
g) 𝑎 = 955, 𝑏 = 183 Allez à la correction 0
h) 𝑎 = 1665, 𝑏 = 1035 Allez à la correction h)
i) 𝑎 = 18480, 𝑏 = 9828 Allez à la correction i)

Pour chacun de ces couples :


1. Calculer 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) par l’algorithme d’Euclide.
2. En déduire une identité de Bézout.
3. Calculer 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏).
4. Déterminer l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣) d’entiers relatifs tels que : 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
5. Donner la décomposition en facteurs premiers de 𝑎 et 𝑏.
6. En déduire la décomposition en facteurs premiers de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) et 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), et retrouver les
résultats des questions 1 et 3.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Calculer le PGCD de 8303 et 2717 et donner l'identité de Bézout correspondante.
Arithmétique Pascal Lainé

2. En déduire le PPCM de 8303 et 2717.


3. Calculer le PGCD de 1001 et 315 et donner l'identité de Bézout correspondante.
4. Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(2244,1089) et déterminer l’identité de Bézout correspondante.
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Résoudre dans ℤ × ℤ les équations suivantes :
1. 3𝑥 − 5𝑦 = 13
2. 212𝑥 + 45𝑦 = 3
3. 42𝑥 + 45𝑦 = 4
4. 7𝑥 + 5𝑦 = 3
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
1. Donner, en le justifiant, le nombre de diviseurs positifs de 100100 .
2. Déterminer le reste de la division de 101101 par 3, et par 5, en déduire le reste de la division
euclidienne de 101101 par 15.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ un entier naturel et 𝑝 un nombre premier supérieur ou égal à 3. En utilisant un résultat du
𝑝−1 𝑝−1
cours, montrer que si 0 < 𝑛 < 𝑝 alors 𝑝 divise l’un des entiers 𝑛 2 − 1 et 𝑛 2 +1
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Déterminer le nombre de diviseurs positifs de
𝑁 = 7210 × 16250
On pourra présenter le résultat sous forme d’un produit de nombre entier.
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Quel est le plus petit entier naturel, qui divisé par 8, 15, 18 et 24 donne pour restes respectifs 7, 14, 17 et 23 ?
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
Dans une UE de maths à l’université Claude Bernard, il y a entre 500 et 1000 inscrits. L’administration de
l’université a remarqué qu’en les répartissant en groupes de 18, ou bien en groupes de 20, ou bien aussi en
groupes de 24, il restait toujours 9 étudiants. Quel est le nombre d’inscrits ?
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers tels que 1 ≤ 𝑎 < 𝑏.
1. Soient 𝑞1 et 𝑟1 (respectivement : 𝑞2 et 𝑟2 ) le quotient et le reste de la division euclidienne de 𝑎
(respectivement : 𝑏) par 𝑏 − 𝑎. Démontrer que 𝑟1 = 𝑟2 et 𝑞2 = 𝑞1 + 1.
2. On note 𝑞 le quotient de la division euclidienne de 𝑏 − 1 par 𝑎. Soit 𝑛 > 0 un entier. Exprimer en
fonction de 𝑞, 𝑟 et 𝑛 le quotient et le reste de la division euclidienne de 𝑏𝑎𝑛 − 1 par 𝑎𝑛+1 .
3. Soit 𝑑 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏. Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 et 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏
4. Soit 𝑑 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏. Montrer que 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
5. Démontrer que si 𝑑 = 1 (𝑎 et 𝑏 sont premiers entre eux), alors pour tous 𝑚 ∈ ℕ et 𝑛 ∈ ℕ, 𝑎𝑚 et 𝑏𝑛 sont
premiers entre eux.
6. En déduire que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎𝑛 et 𝑏𝑛 est 𝑑 𝑛 .
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois entiers relatifs non nuls.
Arithmétique Pascal Lainé

1. Montrer que 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑐𝑎, 𝑐𝑏) = |𝑐 | × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).


2. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 et si 𝑐 divise 𝑎, alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑐, 𝑏) = 1.
3. Montrer que 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1 si et seulement si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
4. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐 ) = 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐).
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Soient 𝑎 ∈ ℕ, 𝑏 ∈ ℕ deux entiers tels que 0 < 𝑎 < 𝑏.
1. Démontrer que si 𝑎 divise 𝑏, alors pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛𝑎 − 1 divise 𝑛𝑏 − 1.
2. Pour 𝑛 ∈ ℕ∗, démontrer que le reste de la division euclidienne de 𝑛𝑏 − 1 par 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑟 − 1, où 𝑟 est
le reste de la division euclidienne de 𝑏 par 𝑎.
3. Pour 𝑛 ∈ ℕ∗, démontrer que le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑛𝑏 − 1 et 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑑 − 1, où 𝑑 est le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏.
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
Soit 𝑛 un entier relatif. On pose 𝑎 = 2𝑛 + 3 et 𝑏 = 5𝑛 − 2.
1. Calculer 5𝑎 − 2𝑏. En déduire le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏 en fonction de 𝑛.
2. Procéder de même pour exprimer en fonction de 𝑛 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 2𝑛 − 1 et 9𝑛 + 4.
Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Soient 𝑎 = 2𝑛 + 1 et 𝑏 = 5𝑛 + 1 deux entiers.
1. Déterminer deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 3
2. En déduire les valeurs possibles de 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) ?
3. Montrer que si 𝑛 ≡ 1 [3] alors 𝑑 = 3, que vaut 𝑑 sinon ?
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
Soit ∈ ℕ∗ , pour quelles valeurs les nombres 2𝑛 et 3𝑛 + 1 sont premiers entre eux ?
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℤ, les entiers 14𝑛 + 3 et 5𝑛 + 1 sont premiers entre eux
2. On considère l’équation (𝐸) : 87𝑥 + 31𝑦 = 2 où 𝑥 et 𝑦 sont des entiers relatifs
2.1. Montrer que 87 et 31 sont premiers entre eux.
2.2. En déduire un couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 tels que 87𝑢 + 31𝑣 = 1, puis une solution (𝑥0 , 𝑦0 ) de (𝐸)
2.3. Déterminer l’ensemble des solutions de (𝐸).
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
1. Déterminer les restes possibles de la division euclidienne du carré d’un nombre impair par 8.
2. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ un entier pair. En déduire que l’équation
𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 = 𝑧𝑛
N’a pas de solution pour 𝑥, 𝑦 et 𝑧 impairs.
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Déterminer le reste de la division euclidienne de 51000 par 7.
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
Arithmétique Pascal Lainé

Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, l'entier 3𝑛+3 − 44𝑛+2 est un multiple de 11.
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
Montrer que : 4𝑛 est congru à 1 + 3𝑛 modulo 9. En déduire que 22𝑛 + 15𝑛 − 1 est toujours divisible par 9.
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
1. Montrer par récurrence que pour 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
2. Soit 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 = 42𝑛+2 − 15𝑛 − 16, calculer 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 et montrer que 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 est un multiple de
225 = 15 × 15 .
3. Montrer que pour tout entier 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 est un multiple de 225.
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 est divisible par 7.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :
On se propose de déterminer tous les couples (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ solutions de l'équation : 2𝑚 − 3𝑛 = 1.
1. Soit 𝑘 ∈ ℕ∗ .
a) Quel est le reste de la division euclidienne de 9𝑘 par 8 ?
b) Déterminer les restes de la division euclidienne de 32𝑘 + 1 par 8, puis de 32𝑘+1 + 1 par 8
2. Soit (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ un couple de solution, montrer à l'aide de 1°) que 𝑚 ≤ 2.
3. En déduire tous les couples (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ d'entier naturels solutions de l'équation.
Allez à : Correction exercice 36 :

Exercice 37 :
Montrer que 3 divise 𝑎3 − 𝑏3 si et seulement si 3 divise 𝑎 − 𝑏.
Allez à : Correction exercice 37 :

Exercice 38 :
Montrer que 7 divise 𝑎2 + 𝑏2 si et seulement si 7 divise 𝑎 et 𝑏.
Allez à : Correction exercice 38 :

Exercice 39 :
Déterminer toutes les solutions dans ℤ × ℤ de l’équation :
7𝑥 + 5𝑦 = 3
Allez à : Correction exercice 39 :

Exercice 40 :
Résoudre dans ℤ, 12𝑥 ≡ 5 [35]
Allez à : Correction exercice 40 :

Exercice 41 :
1. Trouver une solution particulière de 13𝑢 + 5𝑣 = 3
2. Déterminer tous les couples d’entiers (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 tels que 13𝑢 + 5𝑣 = 3.
3. Déterminer les restes de la division euclidienne de 22013 par 5 et par 13.
4. Déduire des deux questions qui précèdent le reste de la division euclidienne de 22013 par 65.
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 41 :


Exercice 42 :
(1) a. Déterminer le reste de la division de 𝑁 = 222333 par 7 et par 11.
b. Déterminer deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 7𝑢 + 11𝑣 = 1.
c. En déduire le reste de la division de 𝑁 par 77.
(2) Toto veut faire don des livres de sa bibliothèque. Il en a plus de 10. S’il les répartit dans les cartons
contenant 20 livres ou des cartons qui en contiennent 25, il lui reste toujours 7 livres. Quel est le nombre
minimal de livres dans la bibliothèque de Toto ?
Allez à : Correction exercice 42 :

Exercice 43 :
1. Ecrire une identité de Bézout entre 99 et 56.
2. Résoudre le système
𝑥 ≡ 2 [56]
{
𝑥 ≡ 3 [99]
Allez à : Correction exercice 43 :

Exercice 44 :
Déterminer la plus petite solution positive du système :
𝑥 ≡ 6 [11]
{
𝑥 ≡ 3 [13]
Allez à : Correction exercice 44 :

Exercice 45 :
1. Déterminer toutes les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59
2. Donner tous les couples (𝑢, 𝑣) tels que la somme de 𝑢 pièces de 2 euros et de 𝑣 billets de 5 euros égale
à 59 euros.
Allez à : Correction exercice 45 :

Exercice 46 :
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8]
1. Résoudre : {
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [8]
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
2. Résoudre : {
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9]
Allez à : Correction exercice 46 :

Exercice 47 :
Résoudre dans ℤ les systèmes suivants :
1.
𝑛 ≡ 1 [6]
{
𝑛 ≡ 5 [9]
2.
𝑛 ≡ 3 [6]
{
𝑛 ≡ 6 [9]
Allez à : Correction exercice 47 :

Exercice 48 :
Soit 𝑝 ≥ 3 un nombre premier
1. Quels sont les éléments 𝑥 ∈ ℤ tels que : 𝑥 2 ≡ 1 [𝑝] ?
Arithmétique Pascal Lainé

2. En déduire le théorème de Wilson : si 𝑝 est premier alors (𝑝 − 1)! + 1 est divisible par 𝑝.
Allez à : Correction exercice 48 :

Exercice 49 :
On considère un entier 𝑛 ≥ 3.
1. Montrer que, quel que soit l’entier 𝑥, les carrés des nombres 𝑥 et 𝑛 − 𝑥 sont congrus modulos 𝑛.
2. On note ℤ/𝑛ℤ l’ensemble {0,1, … , 𝑛 − 1} des restes modulo 𝑛, et 𝑐 l’application de ℤ/𝑛ℤ dans ℤ/𝑛ℤ
qui a un reste associe son carré modulo 𝑛. Cette application est-elle injective ? surjective ?
3. Dresser la table des carrés modulo 7.
4. Montrer que l’équation 𝑥 2 − 6𝑥𝑦 + 2𝑦 2 = 7003 n’a pas de solutions (𝑥, 𝑦) entière. (Exprimer le
premier membre comme un carré modulo 7).
Allez à : Correction exercice 49 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
1. Si 𝑛 est pair, 𝑛 + 2 et 𝑛 + 4 sont pairs alors que 𝑛 + 1 et 𝑛 + 3 sont impairs.
Si 𝑛 est impair, 𝑛 + 2 et 𝑛 + 4 sont impairs alors que 𝑛 + 1 et 𝑛 + 3 sont pairs.
Il y a deux ou trois nombres pairs parmi ces cinq entiers, donc au moins deux nombres pairs.
2. D’après 1°) il y a deux ou trois nombres impairs donc au plus trois.
3. D’après 1°) et 2°) il y a au moins deux multiples de trois.
4. Parmi cinq nombres consécutifs il y a au moins un multiple de cinq, notons le 𝑛 + 𝑘, 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}, le
multiple de cinq suivant est 𝑛 + 𝑘 + 5 qui n’appartient pas à {𝑛, 𝑛 + 1, 𝑛 + 2, 𝑛 + 3, 𝑛 + 4}, donc il y a
exactement un multiple de cinq.
5. C’est faux, par exemple dans {1,2,3,4,5} il ni a pas de multiple de six.
6. C’est faux, par exemple dans {24,25,26,27,28} il n’y a pas de nombre premier.
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
1. 60 = 22 × 31 × 51 donc les diviseurs positifs de 60 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1,2} × {0,1} × {0,1}
60 a donc 3 × 2 × 2 = 12 diviseurs
100 = 22 × 52 donc les diviseurs positifs de 100 sont de la forme 2𝑖 × 5𝑗 avec
(𝑖, 𝑗) ∈ {0,1,2} × {0,1,2}
100 a donc 3 × 3 = 9 diviseurs.
60 a plus de diviseurs positifs que 100.
2. 90 = 21 × 32 × 51 donc les diviseurs positifs de 90 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1} × {0,1,2} × {0,1}
90 a donc 2 × 3 × 2 = 12 diviseurs
60 a le même nombre de diviseurs positifs que 90, la réponse est donc vraie.
3. 120 = 23 × 31 × 51 donc les diviseurs positifs de 120 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1,2,3} × {0,1} × {0,1}
120 a donc 4 × 2 × 2 = 16 diviseurs
Donc 60 a moins de diviseurs positifs que 120.
Deuxième méthode : 120 = 2 × 60 donc les diviseurs de 60 sont aussi des diviseurs de 120, comme
120 est un diviseur de 120 mais pas de 60, 120 a plus de diviseurs que 60.
4. Soit 𝑛 un diviseur de 60, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 60 = 𝑘 × 𝑛 donc 120 = 2𝑘 × 𝑛 par conséquent 𝑛 est
un diviseur de 120.
5. C’est faux, 20 divise 60 et 20 ne divise pas 90.
6. Les diviseurs premiers de 120 sont 2, 3 et 5, ils divisent tous les trois 60.
Arithmétique Pascal Lainé

Autre méthode :
120 = 2 × 60. 2 divise 60, et soit 𝑝 > 2 un diviseur premier de 120, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que
120 = 𝑝 × 𝑘, alors 𝑝 × 𝑘 = 2 × 60, d’après le théorème de Gauss, 𝑝|2 × 60 et 𝑝 est premier avec 2
donc 𝑝 divise 60.
Remarque : cette deuxième méthode est plus longue que la première mais dans d’autres circonstances cela peut
s’avérer utile.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
Première méthode théorique (indispensable à connaitre)
On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59 (1) avec 𝑢 ∈ ℕ (c’est le nombre de pièces de 2 euros) et
𝑣 ∈ ℕ (c’est le nombre de billets de 5 euros), comme 2 et 5 sont premier entre eux, il existe 𝑢0 et 𝑣0 tels
que 2𝑢0 + 5𝑣0 = 1, il existe une solution évidente 2 × (−2) + 5 × 1 = 1, si ce n’est pas le cas on
utilise l’algorithme d’Euclide. En multiplie par 59 : 2 × (−118) + 5 × 59 = 59 (2),
En soustrayant (1) et (2) on trouve :
2(𝑢 + 118) + 5(𝑣 − 59) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 2) = −5(𝑣 − 1)
2 est premier avec 5 et 2 divise −5(𝑣 − 59), d’après le théorème de Gauss 2 divise – (𝑣 − 59), donc il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 59) = 2𝑘 ⇔ 𝑣 = −2𝑘 + 59, on remplace – (𝑣 − 59) = 2𝑘 dans
2(𝑢 + 118) = −5(𝑣 − 59), on trouve 2(𝑢 + 118) = 5 × 2𝑘 ⇔ 𝑢 + 118 = 5𝑘 ⇔ 𝑢 = 5𝑘 − 118, la
réciproque est évidente.
𝑢 = 5𝑘 − 118
Les solutions de (1) sont { avec 𝑘 ∈ ℤ.
𝑣 = −2𝑘 + 59
Or 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0,
118 3
𝑘≥ = 23 +
5𝑘 − 118 ≥ 0 5 5 ⇔ {𝑘 ≥ 24
{ ⇔{
−2𝑘 + 59 ≥ 0 59 1 𝑘 ≤ 29
𝑘≤ = 29 +
2 2
Chaque valeur de 𝑘 ∈ {24,25,26,27,28,29} donne une solution de l’équation (1) avec 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0.
1. D’après les considérations ci-dessus
Prenons 𝑘 = 29, 𝑢 = 5 × 29 − 118 = 145 − 118 = 27 et 𝑣 = −2 × 29 + 59 = 1
(Pour se rassurer 27 × 2 + 5 = 59) donc (27,1) est une solution avec 27 pièces de 2 euros.
C’est faux.
2. Est-il possible que 𝑢 = 10 ? Or 𝑢 = 5𝑘 − 118, cela entrainerait que 5𝑘 − 118 = 10 ⇔ 5𝑘 = 128, ce
qui n’est pas possible.
3. Est-il possible que 𝑢 = 12 ? Or 𝑢 = 5𝑘 − 118, cela qui est équivalent à 5𝑘 − 118 = 12 ⇔ 5𝑘 =
130 ⇔ 𝑘 = 26 ∈ {24,25,26,27,28,29}, la réponse est oui.
4. Est-il possible que 𝑣 = 2 × 𝑙, 𝑙 ∈ ℕ ? Or 𝑣 = −2𝑘 + 59, cela entrainerait que −2𝑘 + 59 = 2𝑙 ⇔
59 = 2(𝑙 + 𝑘), ce qui est impossible. La réponse est non.
5. Est-il possible que 𝑣 = 0 ? Or 𝑣 = −2𝑘 + 59, cela entrainerait que 2𝑘 = 59, ce qui est impossible,
donc il y a au moins un billet de 5 euros.
Deuxième solution sans théorie
1. On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59, avec 𝑢 ∈ ℕ (c’est le nombre de pièces de 2 euros) et 𝑣 ∈ ℕ
(c’est le nombre de billets de 5 euros).
5 + 2 × 27 = 59, donc un billet de 5 euros et 27 pièces de deux euros convient, « il y a au plus 22
pièces de deux euros » est faux.
2. 2 × 10 + 5𝑣 = 59 ⇔ 5𝑣 = 39, c’est impossible, il ne peut pas y avoir exactement 10 pièces de 2
euros.
3. 2 × 12 + 5𝑣 = 59 ⇔ 5𝑣 = 35 ⇔ 𝑣 = 7, la réponse est oui.
4. 𝑣 = 2𝑙, 2𝑢 + 5𝑣 = 59 ⇔ 2𝑢 + 10𝑙 = 59, ce qui est impossible car 59 est impair.
5. 𝑣 = 0 ⇔ 2𝑢 = 59, c’est impossible.
Remarque : c’est plus simple ainsi, mais ne négligez pas la première méthode.
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
Arithmétique Pascal Lainé

1. 9 est divisible par 9 mais pas par 6.


2. Soit 𝑛 un nombre divisible par 100, donc il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑛 = 100𝑘 = 25 × 4𝑘 donc 𝑛 est
divisible par 25.
3. 6 est divisible par 2 et 3 mais pas par 12.
4. Soit 𝑛 un nombre divisible par 10 et par 12, ilexiste 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ tels que :
𝑛 = 10𝑘
{ ⇒ 10𝑘 = 12𝑘 ′ ⇒ 5𝑘 = 6𝑘′
𝑛 = 12𝑘′
5 divise 6𝑘′ et 5 est premier avec 6, d’après le théorème de Gauss, 5 divise 𝑘′, il existe 𝑙 ∈ ℤ tel que
𝑘 ′ = 5𝑙, ce que l’on remplace dans 𝑛 = 12𝑘′, 𝑛 = 12𝑘 ′ = 12 × 5𝑙 = 4 × 3 × 5𝑙 = 15 × 4𝑙, donc 𝑛 est
divisible par 15.
Autre méthode :
𝑛 est divisible par 𝑃𝑃𝐶𝑀 (10,12) = 60, par conséquent il existe 𝑙 ′ ∈ ℤ tel que 𝑛 = 60𝑙 ′ = 15 × 4𝑙′,
donc 𝑛 est divisible par 15.
5. 24 est divisible par 6 et 8 mais 24 n’est pas divisible par 48.
6. On pose 𝑛 = 3 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 × 10.
1000 = 103 = (2 × 5)3 = 23 × 53
𝑛 = 3 × 22 × 5 × (2 × 3) × 7 × 23 × 32 × (2 × 5) = 26 × 34 × 52 × 7 = 23 × 52 × 34 × 7
4
3 × 7 n’est pas divisible par 5 donc 𝑛 n’est pas divisible par 1000.
7. 1600 = 16 × 100 = 24 × 4 × 25 = 26 × 52
Donc 𝑛 = 1600 × 34 × 7, 𝑛 est un multiplie de 1600.
8. Soit 𝑁 un entier dont l’écriture décimale est 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎2 𝑎1 𝑎0 alors
𝑛
𝑛 𝑛−1
𝑁 = 𝑎𝑛 10 + 𝑎𝑛−1 10 + ⋯ + 𝑎2 10 + 𝑎1 10 + 𝑎0 = ∑ 𝑎𝑖 10𝑖
2

𝑖=0
Exemple :
Si 𝑁 = 2534 alors 𝑁 = 2000 + 500 + 30 + 4 = 2 × 103 + 5 × 102 + 3 × 10 + 4
L’énoncé ce traduit par :
𝑎𝑛 + 𝑎𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 + 𝑎1 + 𝑎0 = 39
On rappelle qu’un nombre est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible par
3, et qu’un nombre est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible par 9.
39 est divisible par 3 et pas par 9, d’où le résultat.
9. 18 est divisible par 6 et par 9 d’où le résultat.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
1. Faux, 12 est divisible par 4 et par 6 mais 12 n’est pas divisible par 4 × 6 = 24.
2. Soit 𝑛 un entier divisible par 𝑝 et 𝑞, (avec 𝑝 et 𝑞 premier entre eux) alors il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels
que :
𝑛 = 𝑘𝑝
{ ⇒ 𝑘𝑝 = 𝑙𝑞
𝑛 = 𝑙𝑞
𝑝 divise 𝑙𝑞 et 𝑝 est premier avec 𝑞, d’après le théorème de Gauss, 𝑝 divise 𝑙, il existe 𝑘 ′ ∈ ℤ tel que
𝑙 = 𝑘′𝑝, ce que l’on remplace dans 𝑛 = 𝑙𝑞, 𝑛 = 𝑘′𝑞𝑝 donc 𝑝𝑞 divise 𝑛.
3. Soit 𝑛 divisible par 𝑎 et par 𝑏, il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑛 = 𝑘𝑎 et 𝑛 = 𝑙𝑏, soit 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏),
il existe 𝑘 ′ ∈ ℤ et 𝑙 ′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘 ′𝑑 et 𝑏 = 𝑙 ′𝑑 avec 𝑘 ′ et 𝑙 ′ premier entre eux.
𝑛 = 𝑘𝑎
{ ⇒ 𝑘𝑎 = 𝑙𝑏 ⇒ 𝑘𝑘 ′ 𝑑 = 𝑙𝑙 ′𝑑 ⇒ 𝑘𝑘 ′ = 𝑙𝑙 ′
𝑛 = 𝑙𝑏
𝑘 ′ divise 𝑙𝑙 ′ et 𝑘 ′ est premier avec 𝑙 ′, d’après le théorème de Gauss 𝑘 ′ divise 𝑙, il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que
𝑙 = 𝑘 ′ 𝑘 ′′ , ce que l’on remplace dans 𝑛 = 𝑙𝑏, alors 𝑛 = 𝑘 ′ 𝑘 ′′ 𝑏
𝑎𝑏 (𝑘 ′ 𝑑)𝑏
Comme 𝑎𝑏 = 𝑑𝑚 où 𝑚 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), 𝑚 = 𝑑 = 𝑑 = 𝑘′𝑏, donc
𝑛 = 𝑘 ′′(𝑘 ′ 𝑏) = 𝑘′′𝑚
Ce qui montre bien que 𝑛 est divisible par 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏).
4. 12 = 2 × 6, 4 divise 12 mais 4 ne divise pas 2 et ne divise pas 6. C’est faux
5. Soit 𝑝 un nombre premier qui divise 𝑛 = 𝑎𝑏, en décomposant 𝑎 et 𝑏 en produit de facteurs premiers on
sent bien que la réponse est vraie, on va faire un peu mieux.
Arithmétique Pascal Lainé

Supposons que 𝑝 ne divise pas 𝑏, donc 𝑝 et 𝑏 sont premiers entre eux, or 𝑝 divise 𝑎𝑏, d’après le
théorème de Gauss 𝑝 divise 𝑎. Cela suffit pour prouver que 𝑝 divise 𝑎 ou que 𝑝 divise 𝑏.
6. 12 est divisible par 2 et par 6 mais 12 n’est pas divise par 2 + 6 = 8.
7. Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑛 trois entiers tels que 𝑛 divise 𝑎 et 𝑛 divise 𝑏, il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘𝑛 et
𝑏 = 𝑙𝑛, alors 𝑎 + 𝑏 = (𝑘 + 𝑙 )𝑛 donc 𝑛 divise 𝑎 + 𝑏. La réponse est vraie.
8. Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers premiers entre eux, d’après l’identité de Bézout ils existent 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ
tels que : 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1, alors 𝑎𝑢 + 𝑏𝑢 − 𝑏𝑢 + 𝑏𝑣 = 1 ⇔ (𝑎 + 𝑏)𝑢 + (−𝑢 + 𝑣 )𝑏 = 1 ce qui montre
que 𝑎 + 𝑏 et 𝑏 sont premiers entre eux, en inversant les rôle de 𝑎 et 𝑏 on montre de même que 𝑎 + 𝑏 et
𝑎 sont premier entre eux.
9. C’est faux, 2 et 3 sont premiers entre eux mais aucun des deux n’est premier avec 2 × 3 = 6.
10. Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers premiers entre eux, d’après 8. 𝑎 est premier avec 𝑎 + 𝑏 et 𝑏 est premier avec
𝑎 + 𝑏, autrement dit les diviseurs premiers de 𝑎 ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, de même
les diviseurs premiers de 𝑏 ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, donc les diviseurs premiers de
𝑎𝑏 (ce sont ceux de 𝑎 et ceux de 𝑏) ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, ce qui montre que 𝑎𝑏 et
𝑎 + 𝑏 sont premiers entre eux.
Autre méthode : On reprend 8°) et on pose 𝑐 = 𝑎 + 𝑏, il existe des entiers 𝑢, 𝑢′, 𝑣 et 𝑣′ tels que :
𝑎𝑢 + 𝑐𝑣 = 1
{ ′ ⇒ (𝑎𝑢 + 𝑐𝑣 )(𝑏𝑢′ + 𝑐𝑣 ′) = 1 × 1 = 1 ⇒ 𝑎𝑏𝑢𝑢′ + 𝑎𝑐𝑢𝑣 ′ + 𝑏𝑐𝑣𝑢′ + 𝑐 2 𝑣𝑣 ′ = 1
𝑏𝑢 + 𝑐𝑣 ′ = 1
⇒ 𝑎𝑏(𝑢𝑢′) + 𝑐(𝑎𝑢𝑣 ′ + 𝑏𝑣𝑢′ + 𝑐𝑣𝑣 ′) = 1
𝑢𝑢 ∈ ℤ, 𝑎𝑢𝑣 + 𝑏𝑣𝑢′ + 𝑐𝑣𝑣 ′ ∈ ℤ d’après Bézout 𝑎𝑏 et 𝑐 = 𝑎 + 𝑏 sont premiers entre eux.
′ ′

Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. Soit 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏), d’après l’identité de Bézout il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝐷
Si 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏 alors il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘𝑑 et 𝑏 = 𝑙𝑑, ce que l’on remplace dans
l’identité ci-dessus
𝑘𝑑𝑢 + 𝑙𝑑𝑣 = 𝐷 ⇔ 𝑑(𝑘𝑢 + 𝑙𝑣 ) = 𝐷
Donc 𝑑 divise 𝐷.
2. 8 × 3 + (−4) × 5 = 4, mais 4 n’est pas le 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3,5) = 1, c’est faux.
3. En reprenant l’exemple ci-dessus 4 ne divise pas 1 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(3,5), c’est faux.
4. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑎′ 𝐷 et 𝑏 = 𝑏′ 𝐷 avec 𝑎′ et 𝑏′ premier
entre eux. Ce que l’on remplace dans 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
𝑎′ 𝐷𝑢 + 𝑏′ 𝐷𝑣 = 𝑑 ⇔ 𝐷 (𝑎′ 𝑢 + 𝑏 ′ 𝑣 ) = 𝑑
Donc 𝐷 divise 𝑑. C’est vrai.
5. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑎′ 𝐷 et 𝑏 = 𝑏′ 𝐷 avec 𝑎′ et 𝑏′ premier
entre eux. Si 𝐷 divise 𝑑 il existe 𝑘𝑑 ∈ ℤ tel que 𝑑 = 𝑘𝑑 𝐷
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑 ⇔ 𝑎′ 𝐷𝑢 + 𝑏′ 𝐷𝑣 = 𝑘𝑑 𝐷 ⇔ 𝑎′ 𝑢 + 𝑏′𝑣 = 𝑘𝑑 (1)
′ ′
Comme 𝑎 et 𝑏 sont premiers entre eux, il existe 𝑢0 ∈ ℤ et 𝑣0 ∈ ℤ tel que ;
𝑎′ 𝑢0 + 𝑏′ 𝑣0 = 1
En multipliant par 𝑘𝑑
𝑎′ 𝑘𝑑 𝑢0 + 𝑏′ 𝑘𝑑 𝑣0 = 𝑘𝑑 (2)
En soustrayant (1) et (2) :
𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) + 𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) = 0 ⇔ 𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 )
𝑎′ divise −𝑏 𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) et 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux, d’après le théorème de Gauss, 𝑎′ divise
′(

𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 donc il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 = 𝑘𝑎′ ⇔ 𝑣 = 𝑘𝑑 𝑣0 + 𝑘𝑎′ , ce que l’on remplace dans
𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) ⇔ 𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′ 𝑘𝑎′ ⇔ 𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 = −𝑏′ 𝑘 ⇔ 𝑢 = 𝑘𝑑 𝑢0 − 𝑏′𝑘
La réciproque est évidente.
Tous les couples (𝑢, 𝑣 ) = (𝑘𝑑 𝑢0 − 𝑏′𝑘, 𝑘𝑑 𝑣0 + 𝑘𝑎′ ) 𝑘 ∈ ℤ sont solutions de
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
Il y a une infinité de solutions.
Prenons un exemple pour « visualiser » les choses.
10 × 30 + 14 × (−21) = 6
10 × 9 + 14 × (−6) = 6
Arithmétique Pascal Lainé

C’est-à-dire 𝑎 = 10, 𝑏 = 14, 𝑑 = 6, on a deux couples (𝑢, 𝑣) ((30, −21) et (9, −6)) tels que :
10𝑢 + 14𝑣 = 6
6. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
Si 𝑑 est un multiple de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑑 = 𝑘𝐷, or d’après l’identité de Bézout il
existe 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tels que 𝑎𝑢′ + 𝑏𝑣 ′ = 𝐷, en multipliant cette égalité par 𝑘 on trouve
𝑎(𝑘𝑢′) + 𝑏(𝑘𝑣 ′) = 𝑘𝐷, on pose alors 𝑢 = 𝑘𝑢′ et 𝑣 = 𝑘𝑣 ′ ce qui donne 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, on a montré
l’une des deux implications
Réciproque : s’il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣), tel que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
On utilise 4°) et alors 𝐷 divise 𝑑, autrement dit 𝑑 est un multiple de 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. Soit 𝑛 un entier congru à 0 modulo 6, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛 = 0 + 6𝑘 = 6𝑘, ce qui montre que 6
divise 𝑛 (c’était vraiment évident).
2. 2 × 3 = 6 ≡ 0 [6] et pourtant ni 2, ni 3 ne sont congrus à 0 modulo 6.
3. Soit 𝑛 un entier congru à 5 modulo 6, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛 = 5 + 6𝑘, alors
𝑛 = −1 + 6 + 6𝑘 = −1 + 6(𝑘 + 1)
Ce qui montre que 𝑛 est congru à −1 modulo 6. (On peut affirmer ceci sans faire la démonstration ci-
dessus).
Maintenant on va utiliser les propriétés des congruences
𝑛 ≡ −1 [6] ⇒ 𝑛2𝑝 ≡ (−1)2𝑝 [6] ≡ 1 [6]
C’est bien cela, les puissances paires de 𝑛 sont congrus à −1 modulo 6.
4. Si 𝑎 ≡ 4 [6] et 𝑏 ≡ 4 [6] alors 𝑎 + 𝑏 ≡ 4 + 4 [6] ≡ 8 [6] ≡ 2 [6]
5. Si 𝑎 ≡ 4 [6] et 𝑏 ≡ 4 [6] alors 𝑎𝑏 ≡ 4 × 4 [6] ≡ 16 [6] ≡ 4 [6]
L’affirmation est fausse.
6. D’après le 5. 𝑎2 ≡ 4 [6], puis par une récurrence très simple, 𝑎𝑛 ≡ 4 [6].
L’affirmation est vraie.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1. Soient 𝑎 ∈ ℤ et 𝑏 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑏 ≡ 0 [5], il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑎𝑏 = 5𝑘
Supposons que 𝑎 ne soit pas un multiple de 5, 5 étant premier, 𝑎 et 5 sont premiers entre eux, de plus 5
divise 5𝑎, d’après le théorème de Gauss 5 divise 𝑏, autrement dit 𝑏 est un multiple de 5. Cela suffit à
montrer que 𝑎 ou 𝑏 est un multiple de 5.
2. Soit 𝑎 ∈ ℤ tels que 𝑎 ≡ 2 [5], 𝑎2 ≡ 22 [5] ≡ 4 [5] ≡ −1 [5], 𝑎4 ≡ (−1)2 [5] ≡ 1 [5].
3. Soient 𝑎 ∈ ℤ et 𝑏 ∈ ℤ tels que 𝑎 ≡ 2 [5] et 𝑏 ≡ 2 [5] alors 𝑎 + 𝑏 ≡ 2 + 2 [5] ≡ 4 [5], l’affirmation
est fausse.
4. Soit 𝑎 ∈ ℤ non multiple de 5, 𝑎 et 5 sont premier entre eux, d’après l’identité de Bézout, il existe 𝑢 ∈ ℤ
et 𝑣 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑢 + 5𝑣 = 1, on en déduit que 𝑎𝑢 = 1 + 5(−𝑣), autrement dit 𝑎𝑢 ≡ 1 [5].
L’affirmation est vraie, pour tout 𝑎 ∈ ℤ il existe 𝑢 ∈ ℤ tel que : 𝑎𝑢 ≡ 1 [5]
5. 3 × 3 = 9 ≡ −1 [5], l’affirmation est fausse.
6. 02 = 0 ≡ 0 [5], 12 = 1 ≡ 1 [5], 22 = 4 ≡ −1 [5] , 33 = 9 ≡ −1 [5], 42 = 16 ≡ 1 [5].
Pour les autres entiers, ils sont congrus soit à 0 [5], soit à 1 [5], soit à 2 [5], soit à 3 [5], soit à
4 [5], donc leur carré est congru à 02 [5], soit à 12 [5], soit 22 [5], soit à 32 [5], soit à 42 [5], par
conséquent il n’y a pas d’entier dont le carré soit congru à 2 modulo 5.
7. C’est faux 04 = 0 [5].
8. Au 6. on a vu que tous les entiers non multiples de 5 avait un carré congru à −1 ou 1. Dont le carré du
carré (la puissance 4ième) est congru à 1 modulo 5.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. La contraposée de cette proposition est :
Si 𝑛 n’est pas premier alors 𝑛 est divisible par au moins un nombre inférieur ou égal à √𝑛.
Démontrons cela.
Arithmétique Pascal Lainé

𝑛 n’est pas premier, il existe 𝑎 ∈ ℕ et 𝑏 ∈ ℕ tels que 𝑛 = 𝑎𝑏 et 𝑎 ≥ 𝑏 (Si cela ne vous plait pas, on peut
prendre 𝑎 ≤ 𝑏), donc 𝑛 ≥ 𝑏2 , par conséquent √𝑛 ≥ 𝑏.
2. 𝑛! + 2 est divisible par 2, 𝑛! + 3 est divisible par 3,…, 𝑛! + 𝑛 est divisible par 𝑛, ces nombres ne sont
pas premiers.
3. 𝑛! + 2, 𝑛! + 3,…,𝑛! + 𝑛 sont 𝑛 − 1 entiers consécutifs non premiers, ceci étant vrai pour tout 𝑛 ∈ ℕ, il
existe 𝑛 entiers consécutifs non premiers. ((𝑛 + 1)! + 2, (𝑛 + 1)! + 3,…,(𝑛 + 1)! + (𝑛 + 1)).
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
Réfléchissons un peu avant de nous lancer dans les calculs. Il y a 7 jours par semaines, la congruence
modulo 7 va nous rendre service.
Ensuite on va compter le nombre de jours entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et un jour
quelconque.
Il y a 𝑛1 = 31 jours en Janvier, 𝑛2 = 28 (ou 𝑛2′ = 29 en Février 2008), 𝑛3 = 31 jours en Mars,…
𝑎 = 𝑛1 = 𝑛3 = 𝑛5 = 𝑛7 = 𝑛8 = 𝑛10 = 𝑛12 = 31 ≡ 3 [7]
𝑛2 = 28 ≡ 0 [7] 𝑜𝑢 𝑛2′ = 29 ≡ 1 [7]
𝑏 = 𝑛4 = 𝑛6 = 𝑛9 = 𝑛11 = 30 ≡ 2 [7]
Si on s’y prend de cette façon (ce n’est pas la seule façon de faire), si on tombe sur un nombre congru à
1 c’est un Lundi, si le nombre est congru à 2 c’est un Mardi, si le nombre est congru à 3 c’est un
Mercredi, si le nombre est congru à 4 c’est un Jeudi, si le nombre est congru à 5 c’est un Vendredi, si le
nombre est congru à 6 c’est un Samedi et enfin si le nombre est congru à 6 c’est un Dimanche.
1. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 2 Juillet 2007 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 2 = 3𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 2 ≡ 9 + 0 + 4 + 2 [7] ≡ 13 [7] ≡ 1 [7]
Le 2 Juillet 2007 était un Lundi.
2. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 15 Janvier 2008 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 + 15 = 7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏 + 15
≡ 0 × 3 + 0 + 4 × 2 + 1 [7] ≡ 2 [7]
Le 15 Janvier 2008 était un Mardi.
3. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 19 Mars 2008 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 + 𝑛1 + 𝑛2′ + 19
= 8𝑎 + 𝑛2 + 𝑛2′ + 4𝑏 + 19 ≡ 1 × 3 + +0 + 1 + 4 × 2 + 5 [7] ≡ 3 [7]
Le 19 Mars 2008 était un Mercredi.
4. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 14 Juillet 2010 est :
On va un peu raccourcir, du 1 Janvier 2007 au 31 Décembre 2009, cela fait 3 ans, dont une année
bissextile.
𝑁 = 3(𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 ) + 1 + 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4
+ 𝑛5 + 𝑛6 + 14 = 3(7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏) + 1 + 3𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 14
= 24𝑎 + 4𝑛2 + 14𝑏 + 15 ≡ 3 × 3 + 4 × 0 + 0 × 2 + 1 [7] ≡ 3 [7]
Le 14 Juillet 2010 était un Mercredi.
5. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 26 Août 2011 est :
On va un peu raccourcir, du 1 Janvier 2007 au 31 Décembre 2010, cela fait 4 ans, dont une année
bissextile.
𝑁 = 4(𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 ) + 1 + 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4
+ 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 26 = 4(7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏) + 1 + 4𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 26
= 32𝑎 + 5𝑛2 + 18𝑏 + 27 ≡ 4 × 3 + 5 × 0 + 4 × 2 + 6 [7] ≡ 5 [7]
Le 26 Août 2011 sera un Vendredi.
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
Soit 𝑛 ce nombre, il existe 𝑞 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 7𝑞 + 5 et 𝑞 = 7 × 12 + 3 = 87 donc
𝑛 = 7 × 87 + 5 = 611
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
Arithmétique Pascal Lainé

842 = 256 × 3 + 74
Donc
96842 = 256 × 375 + 3 × 256 + 74 = 256 × 378 + 74
Le reste de la division euclidienne de 96842 par 256 est 74.
842 = 375 × 2 + 92
Donc
96842 = 256 × 375 + 375 × 2 + 92 = 375 × 258 + 92
Le reste de la division euclidienne de 96842 par 375 est 92.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
𝑁 = 3379026 × 609806770 = (198765 × 17 + 21) × (35870986 × 17 + 8)
= 198765 × 17 × 35870986 × 17 + 198765 × 17 × 8 + 21 × 35870986 × 17 + 21
× 8 = 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986) + 21 × 8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986) + (17 + 4)
×8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 4 × 8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 32
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 17 + 15
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8 + 1) + 15
Comme 0 ≤ 15 < 17.
Le reste de la division euclidienne de 𝑁 par 17 est 15.
Autre méthode
En utilisant les congruences modulo 17.
3379026 = 198765 × 17 + 21 ≡ 21 [17] ≡ 4 [17]
609806770 = 35870986 × 17 + 8 ≡ 8 [17]
Donc 𝑁 ≡ 4 × 8 [17] ≡ 32 [17] ≡ 15 [17]
Comme 0 ≤ 15 < 17.
Le reste de la division euclidienne de 𝑁 par 17 est 15.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
La méthode classique veut que l’on regarde si 2 divise ce nombre, si la réponse est oui, on divise par 2
sinon on regarde si 3 divise ce nombre, si la réponse est oui on divise par 3, sinon on regarde si 5 divise
ce nombre, etc…pour tous les nombres premiers jusqu’à la partie entière de la racine carrée de ce
nombre.
60 = 2 × 30 = 22 × 15 = 22 × 3 × 5
360 = 2 × 180 = 22 × 90 = 23 × 45 = 23 × 3 × 15 = 23 × 32 × 5
2400 = 2 × 1200 = 22 × 600 = 23 × 300 = 24 × 150 = 25 × 75 = 25 × 3 × 25 = 25 × 3 × 52
4675 = 5 × 935 = 52 × 187 = 52 × 11 × 17
9828 = 2 × 4914 = 22 × 2457 = 22 × 3 × 819 = 22 × 32 × 273 = 22 × 33 × 91
= 22 × 33 × 7 × 13
15200 = 2 × 7600 = 22 × 3800 = 23 × 1900 = 24 × 950 = 25 × 475 = 25 × 5 × 95
= 25 × 52 × 19
45864 = 2 × 22932 = 22 × 11466 = 23 × 5733 = 23 × 3 × 1911 = 23 × 32 × 637
= 23 × 32 × 7 × 91 = 23 × 32 × 72 × 13
792792
Cela risque d’être pénible si on utilise la méthode classique, on remarque que :
792792 = 792 × 1001
1001 = 7 × 143 = 7 × 11 × 13
792 = 2 × 396 = 22 × 198 = 23 × 99 = 23 × 3 × 33 = 23 × 32 × 11
Donc
792792 = 7 × 11 × 13 × 23 × 32 × 11 = 23 × 32 × 7 × 112 × 13
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
2244 = 2 × 1089 + 66, 1089 = 16 × 66 + 33 et 66 = 2 × 33 + 0
Donc 𝑃𝐺𝐶𝐷 (2244,1089) = 33 et
33 = 1089 − 16 × 66 = 1089 − 16 × (2244 − 2 × 1089) = −16 × 2244 + 33 × 1089
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
a)
84 = 1 × 60 + 24
60 = 2 × 24 + 12
24 = 2 × 12
𝑃𝐺𝐶𝐷 (84,60) = 12
C’est le dernier reste non nul.
84 × 60 84 × 60
𝑃𝑃𝐶𝑀 (84,60) = = = 420
𝑃𝐺𝐶𝐷(84,60) 12
12 = 60 − 2 × 24 = 60 − 2 × (84 − 1 × 60) = −2 × 84 + 3 × 60
Une solution particulière de 60𝑢 + 84𝑣 = 12 est :
3 × 60 + (−2) × 84 = 12
On fait la soustraction de 60𝑢 + 84𝑣 = 12 avec 3 × 60 + (−2) × 84 = 12
60(𝑢 − 3) + 84(𝑣 + 2) = 0 ⇔ 60(𝑢 − 3) = −84(𝑣 + 2) ⇔ 5(𝑢 − 3) = −7(𝑣 + 2)
5 divise −7(𝑣 + 2) et 5 est premier avec 7, d’après le théorème de Gauss 5 divise – (𝑣 + 2), par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 2) = 5𝑘 ⇔ 𝑣 = −2 − 5𝑘, ce que l’on remplace dans
5(𝑢 − 3) = −7(𝑣 + 2), ce qui donne 5(𝑢 − 3) = 7 × 5𝑘 ⇔ 𝑢 − 3 = 7𝑘 ⇔ 𝑢 = 3 + 7𝑘.
Réciproque
60(𝑢 − 3) + 84(𝑣 + 2) = 60(3 + 7𝑘 − 3) + 84(−2 − 5𝑘 + 2) = 60 × 7𝑘 − 84 × 5𝑘 = 0
L’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont :
(3 + 7𝑘, −2 − 5𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
60 = 22 × 3 × 5 𝑒𝑡 84 = 22 × 3 × 7
𝑃𝐺𝐶𝐷(60,84) = 22 × 3 = 12
𝑃𝑃𝐶𝑀 (60,84) = 22 × 3 × 5 × 7 = 420
Allez à : Exercice 16 :
b)
360 = 1 × 240 + 120
240 = 2 × 120
𝑃𝐺𝐶𝐷(360,240) = 120
C’est le dernier reste non nul
360 × 240
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,240) = = 720
120
120 = 1 × 360 − 1 × 240
Une solution particulière de 360𝑢 + 240𝑣 = 120 est 120 = 1 × 360 − 1 × 240
On fait la soustraction 360𝑢 + 240𝑣 = 120 avec 1 × 360 − 1 × 240 = 120
360(𝑢 − 1) + 240(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 360(𝑢 − 1) = −240(𝑣 + 1) ⇔ 3(𝑢 − 1) = −2(𝑣 + 1)
3 divise −2(𝑣 + 1) et 3 est premier avec 2, d’après le théorème de Gauss 3 divise – (𝑣 + 1), par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 1) = 3𝑘 ⇔ 𝑣 = −1 − 3𝑘, ce que l’on remplace dans
3(𝑢 − 1) = −2(𝑣 + 1), ce qui donne 3(𝑢 − 1) = 2 × 3𝑘 ⇔ 𝑢 − 1 = 2𝑘 ⇔ 𝑢 = 1 + 2𝑘.
Arithmétique Pascal Lainé

La réciproque est évidente (voir a)), l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont :
(1 + 2𝑘, −1 − 3𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
360 = 23 × 32 × 5
240 = 24 × 3 × 5
𝑃𝐺𝐶𝐷(360,240) = 23 × 3 × 5 = 120
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,240) = 24 × 32 × 5 = 720
Allez à : Exercice 16 :
c)
171 = 1 × 160 + 11
160 = 14 × 11 + 6
11 = 1 × 6 + 5
6 = 1×5+1
5=5×1
𝑃𝐺𝐶𝐷(171,160) = 1
C’est le dernier reste non nul.
𝑃𝑃𝐶𝑀 (171,160) = 171 × 160 = 27360
1 = 6 − 1 × 5 = 6 − 1 × (11 − 1 × 6) = −1 × 11 + 2 × 6 = −1 × 11 + 2 × (160 − 14 × 11)
= 2 × 160 − 29 × 11 = 2 × 160 − 29 × (171 − 1 × 160) = −29 × 171 + 31 × 160
−29 × 171 + 31 × 160 = 1
Une solution particulière de 160𝑢 + 171𝑣 = 1 est 31 × 160 − 29 × 171 = 1.
On fait la soustraction de 160𝑢 + 171𝑣 = 1 par 31 × 160 − 29 × 171 = 1
160(𝑢 − 31) + 171(𝑣 + 29) + 0 ⇔ 160(𝑢 − 31) = −171(𝑣 + 29)
160 divise −171(𝑣 + 29) et 160 est premier avec 171, d’après le théorème de Gauss 160 divise
– (𝑣 + 29), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 29) = 160𝑘 ⇔ 𝑣 = −29 − 160𝑘, ce que l’on remplace dans
160(𝑢 − 31) = −171(𝑣 + 29) ⇔ 160(𝑢 − 31) = 171 × 160𝑘 ⇔ 𝑢 − 31 = 171𝑘 ⇔ 𝑢
= 31 + 171𝑘
La réciproque étant toujours aussi évidente, les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont :
(31 + 171𝑘, −29 − 160𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
171 = 32 × 19
160 = 25 × 5
𝑃𝐺𝐶𝐷(171,160) = 1
𝑃𝑃𝐶𝑀 (171,160) = 25 × 32 × 5 × 19 = 27360
Allez à : Exercice 16 :
d)
360 = 1 × 345 + 15
345 = 23 × 15
𝑃𝐺𝐶𝐷 (360,345) = 15
360 × 345
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,345) = = 8280
15
15 = 1 × 360 − 1 × 345
Une solution particulière de 360𝑢 + 345𝑣 = 15 est 1 × 360 − 1 × 345 = 15
On fait la soustraction de 360𝑢 + 345𝑣 = 15 par 1 × 360 − 1 × 345 = 15
360(𝑢 − 1) + 345(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 360(𝑢 − 1) = −345(𝑣 + 1) ⇔ 24(𝑢 − 1) = −23(𝑣 + 1)
24 divise −23(𝑣 + 1) et 24 est premier avec 23, d’après le théorème de Gauss 24 divise – (𝑣 + 1), il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 1) = 24𝑘 ⇔ 𝑣 = −1 − 24𝑘, ce que l’on remplace dans
24(𝑢 − 1) = −23(𝑣 + 1) ⇔ 24(𝑢 − 1) = 23 × 24𝑘 ⇔ 𝑢 − 1 = 23𝑘 ⇔ 𝑢 = 1 + 23𝑘
Comme d’habitude la réciproque est évidente, les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
Arithmétique Pascal Lainé

(1 + 23𝑘, −1 − 24𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
360 = 23 × 32 × 5
345 = 3 × 5 × 23
𝑃𝐺𝐶𝐷 360,345) = 3 × 5 = 15
(
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,345) = 23 × 32 × 5 × 23 = 8280
Allez à : Exercice 16 :
e)
520 = 1 × 325 + 195
325 = 1 × 195 + 130
195 = 1 × 130 + 65
130 = 2 × 65
𝑃𝐺𝐶𝐷 (520,325) = 65
520 × 325
𝑃𝑃𝐶𝑀 (520,325) = = 2600
65
65 = 195 − 1 × 130 = 195 − 1 × (325 − 1 × 195) = −1 × 325 + 2 × 195
= −1 × 325 + 2 × (520 − 1 × 325) = 2 × 520 − 3 × 325
Une solution particulière de 325𝑢 + 520𝑣 = 65 est −3 × 325 + 2 × 520 = 65
On fait la soustraction de 325𝑢 + 520𝑣 = 65 par −3 × 325 + 2 × 520 = 65
325(𝑢 + 3) + 520(𝑣 − 2) = 0 ⇔ 325(𝑢 + 3) = −520(𝑣 − 2) ⇔ 5(𝑢 + 3) = −8(𝑣 − 2)
5 divise −8(𝑣 − 2) et 5 est premier avec 8, d’après le théorème de Gauss 5 divise – (𝑣 − 2), il existe
𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 2) = 5𝑘 ⇔ 𝑣 = 2 − 5𝑘, ce que l’on remplace dans
5(𝑢 + 3) = −8(𝑣 − 2) ⇔ 5(𝑢 + 3) = 8 × 5𝑘 ⇔ 𝑢 + 3 = 8𝑘 ⇔ 𝑢 = −3 + 8𝑘
Les couples recherchés sont
(−3 + 8𝑘, 2 − 5𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
520 = 23 × 5 × 13
325 = 52 × 13
𝑃𝐺𝐶𝐷(325,520) = 5 × 13 = 65
𝑃𝑃𝐶𝑀(325,520) = 23 × 52 × 13 = 2600
Remarque : pour faire ce genre de calculs la calculatrice est totalement inutile, il suffit de bien s’y prendre et le
calcul est on ne peut plus simple :
23 × 52 × 13 = (2 × 5) × (2 × 5) × 2 × 13 = 10 × 10 × 26 = 2600
Cela se fait de tête !
Allez à : Exercice 16 :
f)
720 = 2 × 252 + 216
252 = 1 × 216 + 36
216 = 6 × 36
𝑃𝐺𝐶𝐷 (720,252) = 36
720 × 252
𝑃𝑃𝐶𝑀 (720,252) = = 5040
36
36 = 252 − 1 × 216 = 252 − 1 × (720 − 2 × 252) = −1 × 720 + 3 × 252
Une solution particulière de 720𝑢 + 252𝑣 = 36 est −1 × 720 + 3 × 252 = 36
On fait la soustraction de 720𝑢 + 252𝑣 = 36 par −1 × 720 + 3 × 252 = 36
720(𝑢 + 1) + 252(𝑣 − 3) = 0 ⇔ 720(𝑢 + 1) = −252(𝑣 − 3) ⇔ 20(𝑢 + 1) = −7(𝑣 − 3)
20 divise −7(𝑣 − 3) et 20 est premier avec −7(𝑣 − 3), d’après le théorème de Gauss 20 divise
– (𝑣 − 3), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 3) = 20𝑘 ⇔ 𝑣 = 3 − 20𝑘, ce que l’on remplace dans
20(𝑢 + 1) = −7(𝑣 − 3) ⇔ 20(𝑢 + 1) = 7 × 20𝑘 ⇔ 𝑢 + 1 = 7𝑘 ⇔ 𝑢 = −1 + 7𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
Arithmétique Pascal Lainé

(−1 + 7𝑘, 3 − 20𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ


720 = 24 × 32 × 5
252 = 22 × 32 × 7
𝑃𝐺𝐶𝐷(720,252) = 22 × 32 = 36
𝑃𝑃𝐶𝑀 (720,252) = 24 × 32 × 5 × 7 = 5040
Allez à : Exercice 16 :
g)
955 = 5 × 183 + 40
183 = 4 × 40 + 23
40 = 1 × 23 + 17
23 = 1 × 17 + 6
17 = 2 × 6 + 5
6 = 1×5+1
5=5×1
𝑃𝐺𝐶𝐷(955,183) = 1
𝑃𝑃𝐶𝑀 (955,183) = 955 × 183 = 174765
1 = 6 − 1 × 5 = 6 − 1 × (17 − 2 × 6) = −1 × 17 + 3 × 6 = −1 × 17 + 3 × (23 − 1 × 17)
= 3 × 23 − 4 × 17 = 3 × 23 − 4 × (40 − 1 × 23) = −4 × 40 + 7 × 23
= −4 × 40 + 7 × (183 − 4 × 40) = 7 × 183 − 32 × 40
= 7 × 183 − 32 × (955 − 5 × 183) = −32 × 955 + 167 × 183
Une solution particulière de 955𝑢 + 183𝑣 = 1 est −32 × 955 + 167 × 183 = 1
On fait la soustraction de 955𝑢 + 183𝑣 = 1 par −32 × 955 + 167 × 183 = 1
955(𝑢 + 32) + 183(𝑣 − 167) = 0 ⇔ 955(𝑢 + 32) = −183(𝑣 − 167)
955 divise −183(𝑣 − 167) et 955 est premier avec 183, d’après le théorème de Gauss 955 divise
– (𝑣 − 167), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 167) = 955𝑘 ⇔ 𝑣 = 167 − 955𝑘, ce que l’on remplace
dans
955(𝑢 + 32) = −183(𝑣 − 167) ⇔ 955(𝑢 + 32) = 183 × 955𝑘 ⇔ 𝑢 + 32 = 183𝑘 ⇔ 𝑢
= −32 + 183𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
(−32 + 183𝑘, 167 − 955𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
955 = 5 × 191
191 est premier mais ce n’est pas si évident, ce nombre n’est pas divise par 2, ni par 3, ni par 5,
191 191 191 191
= 27,28 … donc ni par 7, = 17,36 … donc ni par 11, = 14,69 … donc ni par 13, =
7 11 13 17
11,23 … donc ni par 17 et là on s’arrête parce que 11,23 … < 17 on a vu ce résultat, mais c’est assez
intuitif, en effet si ce nombre était divisible par un nombre premier supérieur ou égal à 17 le résultat
serait inférieur à 11,23 … et du coup on s’en serait déjà rendu compte.
183 = 3 × 61
61 est premier, c’est l’occasion de rappeler que tous les nombres inférieurs à 100 qui « ont l’air
premier » (c’est-à-dire qui ne sont divisibles ni par 2, ni par 3, ni par 5, ni par 7 en étant inférieur à 77)
sont premiers sauf 91 car 91 = 7 × 13.
𝑃𝐺𝐶𝐷(955,183) = 1
𝑃𝐺𝐶𝐷 (955,183) = 3 × 5 × 61 × 191 = 174765
Là, il faut une machine.
Allez à : Exercice 16 :
h)
1665 = 1 × 1035 + 630
1035 = 1 × 630 + 405
630 = 1 × 405 + 225
Arithmétique Pascal Lainé

405 = 1 × 225 + 180


225 = 1 × 180 + 45
180 = 4 × 45
𝑃𝐺𝐶𝐷(1665,1065) = 45
1665 × 1035
𝑃𝑃𝐶𝑀 (1665,1035) = = 38295
45
45 = 225 − 1 × 180 = 225 − 1 × (405 − 1 × 225) = −1 × 405 + 2 × 225
= −1 × 405 + 2 × (630 − 1 × 405) = 2 × 630 − 3 × 405
= 2 × 630 − 3 × (1035 − 1 × 630) = −3 × 1035 + 5 × 630
= −3 × 1035 + 5 × (1665 − 1 × 1035) = 5 × 1665 − 8 × 1035
Une solution particulière de 1665𝑢 + 1035𝑣 = 45 est 5 × 1665 − 8 × 1035 = 45
On fait la soustraction de 1665𝑢 + 1035𝑣 = 45 par 5 × 1665 − 8 × 1035 = 45
1665(𝑢 − 5) + 1035(𝑣 + 8) = 0 ⇔ 1665(𝑢 − 5) = −1035(𝑣 + 8) ⇔ 37(𝑢 − 5) = −23(𝑣 + 8)
37 divise −23(𝑣 + 8) et 37 est premier avec 23, d’après le théorème de Gauss 37 divise – (𝑣 + 8) il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 8) = 37𝑘 ⇔ 𝑣 = −8 − 37𝑘, ce que l’on remplace dans
37(𝑢 − 5) = −23(𝑣 + 8) ⇔ 37(𝑢 − 5) = 23 × 37𝑘 ⇔ 𝑢 − 5 = 23𝑘 ⇔ 𝑢 = 5 + 23𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont
(5 + 23𝑘, −8 − 37𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
1665 = 32 × 5 × 37
1035 = 32 × 5 × 23
𝑃𝐺𝐶𝐷(1665,1035) = 32 × 5 = 45
𝑃𝑃𝐶𝑀 (1665,1035) = 32 × 5 × 23 × 37 = 38295
Allez à : Exercice 16 :
i)
𝑎 = 18480, 𝑏 = 9828
18480 = 1 × 9828 + 8652
9828 = 1 × 8652 + 1176
8652 = 7 × 1176 + 420
1176 = 2 × 420 + 336
420 = 1 × 336 + 84
336 = 4 × 84
𝑃𝐺𝐶𝐷(18480,9828) = 84
18480 × 9828
𝑃𝑃𝐶𝑀 (18480,9828) = = 2162160
84
84 = 420 − 1 × 336 = 420 − 1 × (1176 − 2 × 420) = −1 × 1176 + 3 × 420
= −1 × 1176 + 3 × (8652 − 7 × 1176) = 3 × 8652 − 22 × 1176
= 3 × 8652 − 22 × (9828 − 1 × 8652) = −22 × 9828 + 25 × 8652
= −22 × 9828 + 25 × (18480 − 1 × 9828) = 25 × 18480 − 47 × 9828
Une solution particulière de 18480𝑢 + 9828𝑣 = 84 est 25 × 18480 − 47 × 9828 = 84
On fait la division de 18480𝑢 + 9828𝑣 = 84 par 25 × 18480 − 47 × 9828 = 84
18480(𝑢 − 25) + 9828(𝑣 + 47) = 0 ⇔ 18480(𝑢 − 25) = −9828(𝑣 + 47)
⇔ 220(𝑢 − 25) = −117(𝑣 + 47)
220 divise −117(𝑣 + 47) et 220 est premier avec 117, d’après le théorème de Gauss 220 divise
– (𝑣 + 47), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 47) = 220𝑘 ⇔ 𝑣 = −47 − 220𝑘, ce que l’on remplace dans
220(𝑢 − 25) = −117(𝑣 + 47) ⇔ 220(𝑢 − 25) = 117 × 220𝑘 ⇔ 𝑢 − 25 = 117𝑘 ⇔ 𝑢
= 25 + 117𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont
(25 + 117𝑘, −47 − 220𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
18480 = 24 × 3 × 5 × 7 × 11
9828 = 22 × 33 × 7 × 13
𝑃𝐺𝐶𝐷 (18480,9828) = 22 × 3 × 7 = 84
𝑃𝑃𝐶𝑀 (18480,9828) = 24 × 33 × 5 × 7 × 11 × 13 = 2162160
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. 8303 = 3 × 2717 + 152 ; 2717 = 17 × 152 + 133 ; 152 = 1 × 133 + 19 ; 133 = 7 × 19 + 0.
19 = 152 − 1 × 133 = 152 − 1 × (2717 − 17 × 152) = −1 × 2717 + 18 × 152
= −1 × 2717 + 18 × (8303 − 3 × 2717) = 18 × 8303 − 55 × 2717
Et 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (8303,2717) = 19
8303×2717
2. 𝑀 = = 1187329
19
3. 1001 = 3 × 315 + 56 ; 315 = 5 × 56 + 35 ; 56 = 1 × 35 + 21 ; 35 = 1 × 21 + 14 ; 21 = 1 × 14 +
7 ; 14 = 2 × 7 + 0.
7 = 21 − 1 × 14 = 21 − 1 × (35 − 1 × 21) = −1 × 35 + 2 × 21 = −1 × 35 + 2 × (56 − 1 × 35)
= 2 × 56 − 3 × 35 = 2 × 56 − 3 × (315 − 5 × 56) = −3 × 315 + 17 × 56
= −3 × 315 + 17 × (1001 − 3 × 315) = 17 × 1001 − 54 × 315
4. 2244 = 2 × 1089 + 66, 1089 = 16 × 66 + 33 et 66 = 2 × 33 + 0
Donc 𝑃𝐺𝐶𝐷 (2244,1089) = 33 et
33 = 1089 − 16 × 66 = 1089 − 16 × (2244 − 2 × 1089) = −16 × 2244 + 33 × 1089
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1. Une identité de Bézout entre 3 et 5 est 2 × 3 − 5 = 1, on multiplie cette égalité par 13 :
26 × 3 − 13 × 5 = 13
On soustrait 3𝑥 − 5𝑦 = 13 et 26 × 3 − 13 × 5 = 13 :
3(𝑥 − 26) − 5(𝑦 − 13) = 0 ⇔ 3(𝑥 − 26) = 5(𝑦 − 13)
D’après le théorème de Gauss, comme 3 divise 5(𝑦 − 13) et que 3 et 5 sont premiers entre eux, 3 divise
𝑦 − 13, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑦 − 13 = 3𝑘, d’où 𝑦 = 13 + 3𝑘, on remplace cela dans 3(𝑥 −
26) = 5(𝑦 − 13), cela donne 3(𝑥 − 26) = 5 × 3𝑘 ⇔ 𝑥 − 26 = 5𝑘 ⇔ 𝑥 = 26 + 5𝑘. Les solutions
sont :
𝑆 = {(26 + 5𝑘, 13 + 3𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
2. Il faut d’abord trouver une solution particulière de 212𝑥 + 45𝑦 = 3, pour cela on va écrire une équation
de Bézout entre 212 et 45, ici c’est moins évident que dans le 1.
212 = 4 × 45 + 32 ; 45 = 1 × 32 + 13 ; 32 = 2 × 13 + 6 ; 13 = 2 × 6 + 1 ; 6 = 6 × 1 + 0
1 = 13 − 2 × 6 = 13 − 2 × (32 − 2 × 13) = −2 × 32 + 5 × 13 = −2 × 32 + 5 × (45 − 1 × 32)
= 5 × 45 − 7 × 32 = 5 × 45 − 7 × (212 − 4 × 45) = −7 × 212 + 33 × 45
On a 1 = −7 × 212 + 33 × 45, on multiplie cette égalité par 3 : 3 = −21 × 212 + 99 × 45
On soustrait cette égalité à 212𝑥 + 45𝑦 = 3, on trouve
(−21 − 𝑥 ) × 212 + (99 − 𝑦) × 45 = 0 ⇔ 45(99 − 𝑦) = 212(21 + 𝑥)
D’après le théorème de Gauss, comme 45 et 212 sont premiers entre eux et que 45 divise 212(21 + 𝑥),
45 divise 21 + 𝑥, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 21 + 𝑥 = 45𝑘 ⇔ 𝑥 = −21 + 45𝑘, on remplace cette égalité
dans 45(99 − 𝑦) = 212(21 + 𝑥), on trouve alors que :
45(99 − 𝑦) = 212 × 45𝑘 ⇔ 99 − 𝑦 = 212𝑘 ⇔ 𝑦 = −212𝑘 + 99
L’ensemble des solutions est 𝑆 = {(−21 + 45𝑘, 99 − 212𝑘 )}
3. 42 = 3 × 14 et 45 = 3 × 15 donc le (42,45) = 3 or 4 n’est pas un multiple de 3, donc il n’y a pas de
solution.
4.
7 = 1×5+2
5 = 2×2+1
2 = 2×1+0
Arithmétique Pascal Lainé

Donc 1 = 5 − 2 × 2 = 5 − 2 × (7 − 1 × 5) = −2 × 7 + 3 × 5
On multiplie cette égalité par 3 : −6 × 7 + 9 × 5 = 3. On soustrayant 7𝑥 + 5𝑦 = 3 et −6 × 7 + 9 ×
5 = 3 on trouve que : 7(𝑥 + 6) + 5(𝑦 − 9) = 0, ce qui équivaut à 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9), d’après le
théorème de Gauss, 7 divise 5(𝑦 − 9) et 7 ∧ 5 = 1 donc 7 divise 𝑦 − 9, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que :
𝑦 − 9 = 7𝑘, ce que je remplace dans 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9) ce qui donne 7(𝑥 + 6) = −5 × 7𝑘, puis
en simplifiant par 7 : 𝑥 + 6 = −5𝑘.
L’ensemble des solutions est 𝒮 = {(−6 − 5𝑘, 9 + 7𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :

1.
100100 = (22 × 52 )100 = 2200 × 5200
Les diviseurs positifs de 1000000 sont de la forme 2𝑘 5𝑙 avec 𝑘 ∈ {0,1, … ,200} et 𝑙 ∈ {0,1, … ,200}, il y
a donc 201 × 201 = (200 + 1)2 = 4000 + 400 + 1 = 40401 diviseurs positifs.
2. 101 = 3 × 33 + 2 donc 101 ≡ 2 [3]
101101 ≡ 2101 [3] ≡ (−1)101 [3] ≡ −1 [3] ≡ 2 [3]
0 ≤ 2 < 3, donc le reste de la division euclidienne de 101101 par 3 est 2.
101 = 4 × 25 + 1 donc 101 ≡ 1 [5]
101101 ≡ 1101 [5] ≡ 1 [5]
0 ≤ 1 < 5, donc le reste de la division euclidienne de 101101 par 5 est 1.
Première méthode
On pose 𝑁 = 101101, 𝑁 ≡ 2 [3] et 𝑁 ≡ 1 [5] donc il existe 𝑘, 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑁 = 2 + 3𝑘 et 𝑁 = 1 +
5𝑙
On trouve alors que
2 + 3𝑘 = 1 + 5𝑙 ⇔ 1 = 5𝑙 − 3𝑘
Dont une solution particulière est 1 = 5(−1) − 3(−2)
En faisant la différence on trouve que
0 = 5(𝑙 + 1) − 3(𝑘 + 2) ⇔ 5(𝑙 + 1) = 3(𝑘 + 2)
Comme 5 divise 3(𝑘 + 2) et que 5 est premier avec 3, le théorème de Gauss permet d’affirmer que 5
divise 𝑘 + 2, il existe donc 𝑢 ∈ ℤ tels que 𝑘 + 2 = 5𝑢 ⇔ 𝑘 = −2 + 5𝑢 (on peut chercher les valeurs
que prends 𝑙 mais cela ne sert à rien ici), ce que l’on remplace dans 𝑁 = 2 + 3𝑘 = 2 + 3(−2 + 5𝑢) =
−4 + 15𝑢
Attention −4 n’est pas le reste recherché, comme 𝑁 ≡ −4 [15] ≡ 11 [15] le reste de la division de 𝑁
par 15 est 11 car 0 ≤ 11 < 15.
Deuxième méthode en utilisant le théorème des restes chinois
𝑁 = 101101 ≡ 2 [3]
{
𝑁 = 101101 ≡ 1 [5]
𝑀 = 3 × 5 = 15
15
𝑎1 = 2, 𝑚1 = 3 𝑀1 = 3 = 5, 5𝑦1 ≡ 1 [3] admet une solution évidente 𝑦1 = 2
15
𝑎2 = 1, 𝑚1 = 5 𝑀2 = 5 = 3, 3𝑦2 ≡ 1 [5] admet une solution évidente 𝑦2 = 2
D’après le théorème il existe une unique solution
𝑁 ≡ 𝑎1 𝑀1 𝑦1 + 𝑎2 𝑀2 𝑦2 [𝑀] ≡ 2 × 5 × 2 + 1 × 3 × 2 [15] ≡ 26 [15] ≡ 11 [15]
0 ≤ 11 < 15 donc 11 est le reste de la division de 101101 par 15.
𝑝−1 𝑝−1 𝑝−1 2
3. (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ) = (𝑛 2 ) − 1 = 𝑛𝑝−1 − 1 ≡ 0 [𝑝]
D’après le petit théorème de Fermat car 𝑝 est premier et que 𝑛 n’est pas un multiple de 𝑝. Donc 𝑝
𝑝−1 𝑝−1
divise (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ).
𝑝−1 𝑝−1
Si 𝑛 2 − 1 est un multiple de 𝑝 c’est fini, 𝑝 divise 𝑛 2 − 1.
Arithmétique Pascal Lainé
𝑝−1 𝑝−1 𝑝−1
Sinon 𝑛 2 − 1 et 𝑝 sont premiers entre eux et comme 𝑝 divise (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ), le théorème
𝑝−1
de Gauss permet d’affirmer que 𝑝 divise 𝑛 2 + 1.
𝑝−1 𝑝−1
Cela montre que 𝑝 divise l’un des entiers 𝑛 2 − 1 et 𝑛 2 +1
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
𝑁 = (23 × 32 )10 × (2 × 34 )50 = 23×10+50 × 32×10+4×50 = 280 × 3220
Les diviseurs de 𝑁 sont de la forme
2𝑘 × 3𝑙
Avec 𝑘 ∈ {0,1, … ,80} et 𝑙 ∈ {0,1, … ,220}
Il y a donc 81 × 211 = 17901 diviseurs
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
Soit 𝑛 un entier qui vérifie ces conditions :
𝑛 ≡ 7 [8] ≡ −1 [8]
𝑛 ≡ 14 [15] ≡ −1 [15]
𝑛 ≡ 17 [18] ≡ −1 [18]
𝑛 ≡ 23 [24] ≡ −1 [24]
Il existe 𝑘1 ∈ ℕ, 𝑘2 ∈ ℕ, 𝑘3 ∈ ℕ et 𝑘4 ∈ ℕ tels que :
𝑛 = −1 + 8𝑘1
𝑛 = −1 + 15𝑘2
𝑛 = −1 + 18𝑘3
𝑛 = −1 + 24𝑘4
On en déduit que : 8𝑘1 = 15𝑘2 = 18𝑘3 = 24𝑘4 (1)
8𝑘1 = 15𝑘2
8 est premier avec 15 et 8 divise 15𝑘2 , d’après le théorème de Gauss, 8 divise 𝑘2 , il existe 𝑢 ∈ ℕ tel
que 𝑘2 = 8𝑢, ce que l’on remplace dans 8𝑘1 = 15𝑘2 et obtient que 𝑘1 = 15𝑢, la réciproque étant
trivial.
On remplace dans (1) : 15 × 8𝑢 = 18𝑘3 = 24𝑘4 (1′)
Ce que l’on divise par 6 : 20𝑢 = 3𝑘3 = 4𝑘4 (2)
20𝑢 = 3𝑘3
J’abrège un peu, 3 et 20 sont premiers entre eux et d’après le théorème de Gauss il existe 𝑣 ∈ ℕ tel que :
𝑢 = 3𝑣 et 𝑘3 = 20𝑣, cela entraine en particulier que 𝑘1 = 15 × 3𝑣 = 45𝑣 et 𝑘2 = 8 × 3𝑣 = 24𝑣.
On remplace dans (2) : 20 × 3𝑣 = 4𝑘4 (2′)
Ce que l’on divise par 4 : 15𝑣 = 𝑘4
On remplace 𝑘1 , 𝑘2 , 𝑘3 et 𝑘4 dans les expressions de 𝑛 :
𝑛 = −1 + 8𝑘1 = −1 + 8 × 45𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 15𝑘2 = −1 + 15 × 24𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 18𝑘3 = −1 + 18 × 20𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 24𝑘4 = −1 + 24 × 15𝑣 = −1 + 360𝑣
Le plus petit entier naturel qui vérifie les conditions ci-dessus est 359.
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
Soit 𝑛 le nombre d’étudiants recherché.
Il existe 𝑘1 ∈ ℕ, 𝑘2 ∈ ℕ et 𝑘3 ∈ ℕ tels que :
𝑛 = 9 + 18𝑘1
𝑛 = 9 + 20𝑘2
𝑛 = 9 + 24𝑘3
On en déduit que :
18𝑘1 = 20𝑘2 = 24𝑘3
Arithmétique Pascal Lainé

Ce que l’on divise par 2 :


9𝑘1 = 10𝑘2 = 12𝑘3 (1)
9𝑘1 = 10𝑘2 , comme 9 et 10 sont premiers entre eux et que 9 divise 10𝑘2 , le théorème de Gauss permet
d’affirmer que 9 divise 𝑘2 , il existe donc 𝑢 ∈ ℕ tel que 𝑘2 = 9𝑢, ce que l’on remplace dans 9𝑘1 = 10𝑘2
pour trouver 𝑘1 = 10𝑢, la réciproque étant évidente.
On remplace dans (1) : 90𝑢 = 12𝑘3 , ce que l’on divise par 6 : 15𝑢 = 2𝑘3 . 15 est premier avec 2 et 15
divise 2𝑘3, le théorème de Gauss permet d’affirmer que 15 divise 𝑘3 , il existe 𝑣 ∈ ℕ tel que 𝑘3 = 15𝑣,
ce que l’on remplace dans 90𝑢 = 12𝑘3 , d’où l’on déduit que 90𝑢 = 12 × 15𝑣 entraine que 𝑢 = 2𝑣, la
réciproque est toujours aussi évidente. Puis on remplace 𝑢 = 2𝑣 dans 𝑘1 = 10𝑢 = 20𝑣, 𝑘2 = 9𝑢 =
18𝑣, on remple 𝑘1 , 𝑘2 et 𝑘3 dans
𝑛 = 9 + 18𝑘1
𝑛 = 9 + 20𝑘2
𝑛 = 9 + 24𝑘3
Et on trouve à chaque fois 𝑛 = 9 + 360𝑣, la réciproque est évidente, il reste à trouver 𝑣 tel que
500 < 9 + 360𝑣 < 1000
Ce qui équivaut à :
491 < 360𝑣 < 991
Il est à peu près clair que 𝑣 = 2 (on rappelle que 𝑣 est un entier)
Le nombre d’étudiants inscrits est 𝑛 = 9 + 2 × 360 = 729.
Dans cet exercice on ne s’intéresse pas au nombre d’étudiants présents sous peine de faire fonctionner
son système lacrymal.
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
1. D’après l’énoncé
𝑎 = (𝑏 − 𝑎)𝑞1 + 𝑟1 , 0 ≤ 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎
𝑏 = (𝑏 − 𝑎)𝑞2 + 𝑟2 0 ≤ 𝑟2 < 𝑏 − 𝑎 ⇒ −(𝑏 − 𝑎) < −𝑟2 ≤ 0
En faisant la différence entre ces deux équations :
𝑏 − 𝑎 = ((𝑏 − 𝑎)𝑞2 + 𝑟2 ) − ((𝑏 − 𝑎)𝑞1 + 𝑟1 ) = (𝑏 − 𝑎)(𝑞2 − 𝑞1 ) + 𝑟2 − 𝑟1
⇔ (𝑏 − 𝑎)(1 − (𝑞2 − 𝑞1 )) = 𝑟2 − 𝑟1
Donc 𝑏 − 𝑎 divise 𝑟2 − 𝑟1, comme : – (𝑏 − 𝑎) < 𝑟2 − 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎 en additionnant les inégalités
0 ≤ 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎 et − (𝑏 − 𝑎) < −𝑟2 ≤ 0
Le seul multiple de 𝑏 − 𝑎 strictement compris entre – (𝑏 − 𝑎) et 𝑏 − 𝑎 est 0, par conséquent 𝑟2 − 𝑟1 =
0, ce que l’on remplace dans
(𝑏 − 𝑎)(1 − (𝑞2 − 𝑞1 )) = 𝑟2 − 𝑟1
Pour en déduire que 1 − (𝑞2 − 𝑞1 ) = 0, finalement
𝑟1 = 𝑟2 𝑒𝑡 𝑞2 = 𝑞1 + 1
2. On pose
𝑏𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑟𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟𝑛 < 𝑎𝑛+1
D’après l’énoncé 𝑏 − 1 = 𝑞𝑎 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 𝑎 donc pour 𝑛 = 0, 𝑞0 = 𝑞 et 𝑟0 = 𝑟
Pour 𝑛 = 1 :
𝑏𝑎 − 1 = 𝑞1 𝑎2 + 𝑟1
On va chercher 𝑞1 et 𝑟1 .
𝑏 − 1 = 𝑞𝑎 + 𝑟 ⇔ 𝑏 = 𝑞𝑎 + 𝑟 + 1
𝑏𝑎 − 1 = (𝑞𝑎 + 𝑟 + 1)𝑎 − 1 = 𝑞𝑎2 + (𝑟 + 1)𝑎 − 1 = 𝑞𝑎2 + 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1
𝑟 < 𝑎 ⇔ 𝑟 ≤ 𝑎 − 1 ⇔ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 ≤ (𝑎 − 1)𝑎 + 𝑎 − 1 = 𝑎2 − 1 ⇒ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 < 𝑎2
Et 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 ≥ 𝑎 − 1 ≥ 0, cela montre que 𝑟1 = 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 est le reste de la division euclidienne de
𝑏𝑎 − 1 par 𝑎2 car 0 ≤ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 < 𝑎2 , en même temps on a montré que 𝑞1 = 𝑞.
Pour un 𝑛 quelconque :
En fait ce que l’on a fait ci-dessus ne va servir à rien, c’était juste pour voir ce qu’il se passait.
𝑏𝑎𝑛 − 1 = (𝑞𝑎 + 𝑟 + 1)𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑎𝑛+1 + (𝑟 + 1)𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑎𝑛+1 + 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1
𝑟 < 𝑎 ⇔ 𝑟 ≤ 𝑎 − 1 ⇔ 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 ≤ (𝑎 − 1)𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 = 𝑎𝑛+1 − 1 ⇒ 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 < 𝑎𝑛+1
Et
Arithmétique Pascal Lainé

𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 ≥ 𝑎𝑛 − 1 ≥ 0
Donc 𝑟𝑛 = 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 est le bon reste, et 𝑞𝑛 = 𝑞.
3. 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏 donc 𝑑 divise 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏, de même 𝑑 divise 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏, par conséquent 𝑑 divise
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵).
𝐿1 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 𝐿1 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 ( )
{ ⇔ { ⇔ {𝐴 = 15 3𝐴 − 4𝐵 + 4𝑏
𝐿2 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏 3𝐿1 − 4𝐿2 3𝐴 − 4𝐵 = 𝑎 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵
−44𝐴 + 60𝐵 = 4𝑏 𝑏 = −11𝐴 + 15𝐵
⇔{ ⇔{
𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵
𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝐴 et 𝐵 donc 𝐷 divise 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵 et 𝑏 = −11𝐴 + 15𝐵.
Ce qui implique 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝑑.
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝑑 et 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵), puisque que ces entiers sont positifs, entraine que :
𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵)
4. Soient 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷 𝑎, 𝑏 et 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
( )
𝑑 divise 𝑎 et 𝑑 divse 𝑏 donc 𝑑 divise 𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) est un multiple de 𝑎 et de 𝑏 donc 𝑑 divise
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), par conséquent 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
𝑑 est le pgcd de 𝑎 et 𝑏 alors il existe 𝑎′ et 𝑏′ deux entiers premiers entre eux tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et
𝑎𝑏
𝑏 = 𝑘𝑏′ , d’autre part 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑑 .
Rappel :
Soient 𝑎′ et 𝑏′ deux entiers premiers entre eux, la somme 𝑎′ + 𝑏′ et le produit 𝑎′ 𝑏′ sont premiers entre
eux. Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑢(𝑎′ + 𝑏′ ) + 𝑣𝑎′ 𝑏′ = 1
En multipliant cette égalité par 𝑑, on trouve que :
𝑑𝑎′ 𝑑𝑏′ 𝑎𝑏
𝑢𝑑 (𝑎′ + 𝑏′ ) + 𝑣𝑑𝑎′ 𝑏′ = 𝑑 ⇒ 𝑢(𝑑𝑎′ + 𝑑𝑏′) + 𝑣 = 𝑑 ⇒ 𝑢 (𝑎 + 𝑏 ) + 𝑣 =𝑑
𝑑 𝑑
⇒ 𝑢(𝑎 + 𝑏) + 𝑣𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑑
Donc 𝐷 divise 𝑑, or on a vu plus haut que 𝑑 divise 𝐷, ces deux nombres étant positifs ils sont égaux.
5. D’après Bézout Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
Ce que l’on élève au carré
𝑢2 𝑎2 + 2𝑢𝑎𝑣𝑏 + 𝑣 2 𝑏2 = 1 ⇔ 𝑎(𝑢𝑎 + 2𝑢𝑣𝑏) + 𝑣 2 𝑏2 = 1
Cette dernière identité montre que 𝑎 et 𝑏2 sont premiers entre eux.
Supposons que 𝑎 et 𝑏𝑚 sont premiers entre eux. D’après Bézout Il existe 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tel que :
𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑏𝑛 = 1
Ce que l’on multiplie par 𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑏𝑛 ) = 1 × 1 ⇔ 𝑢𝑢′ 𝑎2 + 𝑢𝑎𝑣 ′𝑏𝑛 + 𝑣𝑏𝑢′ 𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑛+1 = 1
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′ 𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑏𝑛 + 𝑢′ 𝑣𝑏) + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑛+1 = 1
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏𝑛+1 sont premiers entre eux.
Il reste à dire que l’on a fait une démonstration par récurrence pour en déduire que :
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑎 et 𝑏𝑛 sont premiers entre eux.
On réutilise la démonstration ci-dessus en changeant 𝑎 en 𝑏𝑛 , 𝑏 en 𝑎 et 𝑛 en 𝑚 pour en déduire que :
∀𝑚 ∈ ℕ, 𝑏𝑚 et 𝑎𝑛 sont premiers entre eux.
6. Il existe 𝑎′ ∈ ℕ et 𝑏′ ∈ ℕ tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et 𝑏 = 𝑑𝑏′ où 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Donc 𝑎𝑛 = 𝑑 𝑛 𝑎′ et 𝑏𝑛 = 𝑑 𝑛 𝑏′ , comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux d’après la question
précédente, 𝑑 𝑛 est le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎𝑛 et 𝑏𝑛 .
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1. On pose 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏). Il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et 𝑏 = 𝑑𝑏′ où 𝑎′ et 𝑏′ sont
premiers entre eux.
Si 𝑐 > 0, 𝑎𝑐 = (𝑑𝑐 )𝑎′ et 𝑏𝑐 = (𝑑𝑐 )𝑏′, comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux,
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑐, 𝑏𝑐 ) = 𝑑𝑐 = |𝑐|𝑑
Si 𝑐 < 0, 𝑎𝑐 = (𝑑(−𝑐))(−𝑎 ) et 𝑏𝑐 = (𝑑(−𝑐))(−𝑏′), comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux,

𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑐, 𝑏𝑐 ) = 𝑑(−𝑐 ) = |𝑐|𝑑


Remarque : le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de deux entiers relatifs est un entier positif.
Arithmétique Pascal Lainé

2. D’après Bézout Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :


𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
Comme 𝑐 divise 𝑎, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑎 = 𝑘𝑐, ce que l’on remplace dans l’égalité ci-dessus.
𝑢𝑘𝑐 + 𝑣𝑏 = 1
Cela montre que 𝑐 et 𝑏 sont premiers entre eux.
3. Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1 alors d’après Bézout il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏𝑐 = 1
Donc
𝑢𝑎 + (𝑣𝑏)𝑐 = 1
C’est une identité de Bézout.
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑐 sont premier entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
De même
𝑢𝑎 + (𝑣𝑐 )𝑏 = 1
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏 sont premier entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1.
On a montré l’implication de gauche à droite.
Réciproquement
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
il existe 𝑢 ∈ ℤ, 𝑣 ∈ ℤ, 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑐 = 1
On multiplie ces deux égalités
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′𝑎 + 𝑣 ′𝑐 ) = 1 × 1 ⇔ 𝑢𝑢′𝑎2 + 𝑢𝑣 ′𝑎𝑐 + 𝑣𝑢′ 𝑏𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑐 = 1
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑐 + 𝑣𝑢′𝑏) + (𝑣𝑣 ′ )𝑏𝑐 = 1
C’est une identité de Bézout.
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏𝑐 sont premiers entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1.
4. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐 ) = 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐).
On pose 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐), 𝑑1 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) et 𝑑2 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐)
Ecrivons les identités de Bézout suivantes :
Il existe des entiers 𝑢, 𝑣, 𝑢′ et 𝑣′ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 𝑑1 𝑒𝑡 𝑢′𝑎 + 𝑣 ′𝑐 = 𝑑2
En faisant le produit de deux identités
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑐 ) = 𝑑1 𝑑2 ⇔ 𝑢𝑢′ 𝑎2 + 𝑢𝑣 ′𝑎𝑐 + 𝑣𝑢′𝑏𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑐 = 𝑑1 𝑑2
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑐 + 𝑣𝑢′ 𝑏) + (𝑣𝑣 ′)𝑏𝑐 = 𝑑1 𝑑2
C’est une identité de Bézout entre 𝑎 et 𝑏𝑐 cela montre que 𝑑 divise 𝑑1 𝑑2.
Comme 𝑎 et 𝑏𝑐 sont premiers entre eux il existe 𝑢 et 𝑣 deux entiers tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏𝑐 = 𝑑
Donc
𝑢𝑎 + (𝑣𝑏)𝑐 = 𝑑
C’est une identité de Bézout donc 𝑑2 divise 𝑑.
De même 𝑑1 divise 𝑑.
Attention on ne peut pas en déduire que 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑, et puis il y a une hypothèse que nous n’avons pas
utilisé, c’est le fait que 𝑏 et 𝑐 sont premiers entre eux.
Evidemment 𝑑1 divise 𝑏 et 𝑑2 divise 𝑐 donc il existe 𝑘 et 𝑘′, des entiers, tels que :
𝑏 = 𝑘𝑑1 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑘 ′ 𝑑2
Ecrivons une identité de Bézout entre 𝑏 et 𝑐, il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑏 + 𝑣𝑐 = 1 ⇒ 𝑢𝑘𝑑1 + 𝑣𝑘 ′ 𝑑2 = 1 ⇒ (𝑢𝑘 )𝑑1 + (𝑣𝑘 ′ )𝑑2 = 1
D’où l’on déduit que 𝑑1 et 𝑑2 sont premiers entre eux.
On a déjà montré le résultat suivant :
Si 𝑑1 divise 𝑑 et 𝑑2 divise 𝑑 avec 𝑑1 et 𝑑2 premiers entre eux alors 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑 mais nous allons
recommencer.
Il existe 𝛼 ∈ ℤ et 𝛽 ∈ ℤ tels que 𝑑 = 𝛼𝑑1 = 𝛽𝑑2 , comme 𝑑1 et 𝑑2 sont premier entre eux, le théorème
de Gauss entraine que 𝑑1 divise 𝛽, il existe donc 𝛾 ∈ ℤ tel que 𝛽 = 𝛾𝑑1 , ce que l’on remplace dans
𝑑 = 𝛽𝑑2 = 𝛾𝑑1 𝑑2 , ce qui montre bien que 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑.
𝑑 divise 𝑑1 𝑑2 et 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑, ces deux nombres étant positifs, on en déduit que :
𝑑 = 𝑑1 𝑑2 ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐)
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
1. Nous allons utiliser les congruences modulo 𝑛𝑎 − 1.
Il existe 𝑘 ∈ ℕ∗ tel que 𝑏 = 𝑘𝑎, alors
𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑘𝑎 − 1 = (𝑛𝑎 )𝑘 − 1 ≡ 1𝑘 − 1 [𝑛𝑎 − 1] ≡ 0 [𝑛𝑎 − 1]
Ce qui montre que 𝑛𝑏 − 1 est divise par 𝑛𝑎 − 1.
(En effet il existe 𝐾 ∈ ℤ tel que 𝑛𝑏 − 1 = 0 + 𝐾(𝑛𝑎 − 1)).
2. D’après la division euclidienne de 𝑏 par 𝑎, il existe un unique couple (𝑞, 𝑟) ∈ ℕ × {0,1,2, … , 𝑎 − 1} tel
que : 𝑏 = 𝑎𝑞 + 𝑟.
Comme ci-dessus nous allons utiliser les congruences modulo 𝑛𝑎 − 1.
𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑎𝑞+𝑟 − 1 = (𝑛𝑎 )𝑞 𝑛𝑟 − 1 ≡ 1𝑞 𝑛𝑟 − 1 [𝑛𝑎 − 1] ≡ 𝑛𝑟 − 1 [𝑛𝑎 − 1]
il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑟 − 1 + 𝑘(𝑛𝑎 − 1).
Attention :
On ne peut pas encore conclure que 𝑛𝑟 − 1 est le « bon » reste, il faut vérifier que celui-ci est compris
entre 0 et (𝑛𝑎 − 1) − 1.
𝑛𝑟 > 0 ⇒ 𝑛𝑟 ≥ 1 ⇒ 𝑛𝑟 − 1 ≥ 0
𝑟 < 𝑎 ⇒ 𝑛𝑟 < 𝑛𝑎 ⇒ 𝑛𝑟 − 1 < 𝑛𝑎 − 1
C’est bon le reste de la division euclidienne de 𝑛𝑏 − 1 par 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑟 − 1.
3. On va utiliser l’algorithme d’Euclide
𝑏 = 𝑎𝑞1 + 𝑟1 0 ≤ 𝑟1 < 𝑎
𝑎 = 𝑟1 𝑞2 + 𝑟2 0 ≤ 𝑟2 < 𝑟1
𝑟1 = 𝑟2 𝑞3 + 𝑟3 0 ≤ 𝑟3 < 𝑟2
Jusqu’à
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1 𝑞𝑛 + 𝑟𝑛 0 ≤ 𝑟𝑛 < 𝑟𝑛−1
𝑟𝑛−1 = 𝑟𝑛 𝑞𝑛+1
On rappelle que le dernier reste non nul est 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑎) = 𝑟𝑛 .
D’après la question précédente il existe 𝑄1 , 𝑄2 ,…,𝑄𝑛+1 tels que :
𝑛𝑏 − 1 = (𝑛𝑎 − 1)𝑄1 + 𝑛𝑟1 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟1 − 1 < 𝑛𝑎 − 1
𝑛𝑎 − 1 = (𝑛𝑟1 − 1)𝑄2 + 𝑛𝑟2 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟2 − 1 < 𝑛𝑟1 − 1
𝑛𝑟1 − 1 = (𝑛𝑟2 − 1)𝑄3 + 𝑛𝑟3 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟3 − 1 < 𝑛𝑟2 − 1
Jusqu’à
𝑛𝑟𝑛−2 − 1 = (𝑛𝑟𝑛−1 − 1)𝑄𝑛 + 𝑛𝑟𝑛 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟𝑛 − 1 < 𝑛𝑟𝑛−1 − 1
𝑛𝑟𝑛−1 − 1 = (𝑛𝑟𝑛−1 − 1)𝑄𝑛+1
On rappelle que le dernier reste non nul est 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑛𝑏 − 1, 𝑛𝑎 − 1) = 𝑛𝑟𝑛 − 1 = 𝑛𝑑 − 1.
Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1.
5𝑎 − 2𝑏 = 5(2𝑛 + 3) − 2(5𝑛 − 2) = 19
Il s’agit d’une identité de Bézout, donc 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 19, 19 étant premier, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) vaut 1 ou
19 selon les valeurs de 𝑛. Il faut préciser ce premier résultat.
Cherchons une condition nécessaire et suffisante pour que 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 19.
Il existe alors 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ, 𝑘 et 𝑘′ premiers entre eux (cela ne servira à rien) tels que :
2𝑛 + 3 = 19𝑘 𝑒𝑡 5𝑛 − 2 = 19𝑘′
Ce qui entraine que
(5𝑛 − 2) − 2(2𝑛 + 3) = 19𝑘 ′ − 2 × 19𝑘 = 19(𝑘 ′ − 2𝑘 ) ⇔ 𝑛 − 8 = 19(𝑘 ′ − 2𝑘 )
Cette combinaison linéaire est faite de façon à trouver 𝑛 (plus une constante) dans l’expression de
gauche.
Il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que 𝑛 = 8 + 19𝑘 ′′ ⇔ 𝑛 ≡ 8 [19]
Réciproque :
si 𝑛 = 8 + 19𝑘′′ alors
𝑎 = 2(8 + 19𝑘 ′′ ) + 3 = 19 + 2 × 19𝑘 ′′ = 19(1 + 2𝑘 ′′ )
Arithmétique Pascal Lainé

𝑏 = 5(8 + 19𝑘 ′′ ) − 2 = 38 + 5 × 19𝑘 ′′ = 19(2 + 5𝑘 ′′ )


Comme
−2(2 + 5𝑘 ′′ ) + 5(1 + 2𝑘 ′′ ) = 1
C’est une identité de Bézout qui montre que 2 + 5𝑘 ′′ et 1 + 2𝑘 ′′ sont premiers entre eux et que donc
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 19
Conclusion :
𝑛 ≡ 8 [19] ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 19
Sinon
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 1
2. On pose 𝑎 = 2𝑛 − 1 et 𝑏 = 9𝑛 + 4.
Pour éliminer les « 𝑛 », on calcule :
9𝑎 − 2𝑏 = 9(2𝑛 − 1) − 2(9𝑛 + 4) = −17
Il s’agit d’une identité de Bézout, donc 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 17, 17 étant premier, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) vaut 1 ou
17 selon les valeurs de 𝑛. Il faut préciser ce premier résultat.
Cherchons une condition nécessaire et suffisante pour que 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17.
Il existe alors 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ, 𝑘 et 𝑘′ premiers entre eux (cela ne servira à rien) tels que :
2𝑛 − 1 = 17𝑘 𝑒𝑡 9𝑛 + 4 = 17𝑘′
Ce qui entraine que
−4(2𝑛 − 1) + (9𝑛 + 4) = 4 × 17𝑘 + 17𝑘 ′ ⇔ 𝑛 + 8 = 17(4𝑘 + 𝑘 ′)
Cette combinaison linéaire est faite de façon à trouver 𝑛 (plus une constante) dans l’expression de
gauche.
Il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que : 𝑛 = −8 + 17𝑘 ′′ ⇔ 𝑛 ≡ −8 [17] ≡ 9 [17]
Réciproque
Si 𝑛 = −8 + 17𝑘 ′′ alors
𝑎 = 2(−8 + 17𝑘 ′′ ) − 1 = −17 + 2 × 17𝑘 ′′ = 17(−1 + 2𝑘 ′′ )
𝑏 = 9(−8 + 17𝑘 ′′ ) + 4 = −68 + 9 × 17𝑘 ′′ = 17(−4 + 9𝑘 ′′ )
Comme
−9(−1 + 2𝑘 ′′ ) + 2(−4 + 9𝑘 ′′ ) = 1
C’est une identité de Bézout qui montre que −1 + 2𝑘 ′′ et −4 + 9𝑘 ′′ sont premiers entre eux et que
donc
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17
Conclusion
𝑛 ≡ −8 [17] ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17
Sinon
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 1
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
1. 5𝑎 − 2𝑏 = 5(2𝑛 + 1) − 2(5𝑛 + 1) = 3
2. 𝑑 divise 3, donc 𝑑 = 1 ou 𝑑 = 3.
3. Si 𝑛 ≡ 1 [3], 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 3 [3] ≡ 0 [3] donc 3 divise 𝑎 et 𝑏 = 5𝑛 + 1 ≡ 6 [3] ≡ 0 [3] donc 3
divise 𝑏. 3 est un diviseur commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 ≥ 3, dans ce cas 𝑑 = 3.
Si 𝑛 ≡ 0 [3] alors 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 1 [3] ≢ 0 [3] donc 3 ne divise pas 𝑎, 3 n’est pas un diviseur
commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 = 1.
Si 𝑛 ≡ 2 [3] alors 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 5 [3] ≡ 2 [3] ≢ 0 [3] donc 3 ne divise pas 𝑎, 3 n’est pas un
diviseur commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 = 1.
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
2 × (3𝑛 + 1) − 3 × 2𝑛 = 2
Le 𝑃𝐺𝐶𝐷(3𝑛 + 1,2𝑛) divise 2, donc il vaut 1 ou 2.
Arithmétique Pascal Lainé

Regardons pour quelles valeurs de 𝑛 ce 𝑃𝐺𝐶𝐷 vaut 2. Dans ce cas il existe 𝑎 et 𝑏 des entiers premiers
entre eux tels que 3𝑛 + 1 = 2𝑎 et 2𝑛 = 2𝑏, la deuxième conditions entraine que 𝑛 = 𝑏, ce que l’on
remplace dans 3𝑛 + 1 = 2𝑎 ⇔ 2𝑎 − 3𝑏 = 1, une solution particulière de cette équation est 𝑎 = −1 et
𝑏 = −1.
On a
2𝑎 − 3𝑏 = 1
{
2 × (−1) + 3 = 1
En soustrayant la seconde ligne à la première
2(𝑎 + 1) − 3(𝑏 + 1) = 0 ⇔ 2(𝑎 + 1) = 3(𝑏 + 1) (∗)
2 est premier avec 3 et 2 divise 3(𝑏 + 1), d’après le théorème de Gauss, 2 divise 𝑏 + 1, il existe donc
𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑏 + 1 = 2𝑘 ⇔ 𝑏 = −1 + 2𝑘, ce que l’on remplace dans (∗),
2(𝑎 + 1) = 3 × 2𝑘 ⇔ 𝑎 = −1 + 3𝑘
Puis on remplace l’une ou l’autre des valeurs de 𝑎 ou de 𝑏 dans 3𝑛 + 1 = 2𝑎 ou dans 𝑛 = 𝑏 pour
trouver que
𝑛 = −1 + 2𝑘
On peut toujours faire une réciproque
2 × (3𝑛 + 1) − 3 × 2𝑛 = 2(3(−1 + 2𝑘 ) + 1) − 6(−1 + 2𝑘 ) = 2(−3 + 6𝑘 + 1) + 6 − 12𝑘 = 2
Cela marche
Conclusion si 𝑛 = −1 + 2𝑘 (autrement dit si 𝑛 est impair) 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3𝑛 + 1,2𝑛) = 2
Sinon 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3𝑛 + 1,2𝑛) = 1
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1.
5(14𝑛 + 3) − 14(5𝑛 + 1) = 1
Est une identité de Bézout, 1 divise le PGCD de 14𝑛 + 3 et de 5𝑛 + 1 donc leur PGCD vaut 1, ils sont
premiers entre eux.
2.
2.1. 87 = 14 × 6 + 3 et 31 = 5 × 6 + 1 d’après la première question, ils sont premiers entre eux.
2.2. D’après la première question
5(14 × 6 + 3) − 14(5 × 6 + 1) = 1 ⇔ 5 × 87 + (−14) × 31 = 1 (1)
Donc (𝑢, 𝑣 ) = (5, −14) convient.
Il suffit de multiplier (1) par 2.
10 × 87 + (−28) × 31 = 2
2.3.
𝐿1 87𝑥 + 31𝑦 = 2
{
𝐿2 10 × 87 + (−28) × 31 = 2
𝐿1 − 𝐿2 : 87(𝑥 − 10) + 31(𝑦 + 28) = 0
87(𝑥 − 10) = 31(−𝑦 − 28) (2)
87 et 31 sont premier entre eux et 87 divise 31(−𝑦 − 28) donc 87 divise −𝑦 − 28, il existe 𝑘 ∈ ℤ
tel que :
−𝑦 − 28 = 87𝑘 (3) ⇔ 𝑦 = −87𝑘 − 28
On remplace (3) dans (2)
87(𝑥 − 10) = 31 × 87𝑘 ⇔ 𝑥 − 10 = 31𝑘 ⇔ 𝑥 = 10 + 31𝑘
La réciproque est évidente et l’ensemble des solutions est :
{(10 + 31𝑘, −28 − 87𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 29 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 30 :
1.
12 = 1 ≡ 1 [8]
32 = 9 ≡ 1 [8]
52 = 25 ≡ 1 [8]
72 = 49 ≡ 1 [8]
0 ≤ 1 < 8 donc le reste de la division euclidienne du carré d’un nombre impair par 8 est 1.
2. 𝑛 = 2𝑚, 𝑚 ∈ ℕ∗
𝑥 𝑛 + 𝑦 𝑛 = (𝑥 2 )𝑚 + (𝑦 2 )𝑚 ≡ 1𝑚 + 1𝑚 [8] ≡ 2 [8]
𝑧 𝑛 = (𝑧 2 )𝑚 ≡ 1𝑚 [8] ≡ 1 [8]
Donc l’équation n’a pas de solution.
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
D’après le petit théorème de Fermat 56 ≡ 1 [7] car 7 est premier et 5 est premier avec 7.
1000 = 166 × 6 + 4
Donc
51000 = 56×166+4 = (56 )166 × 54 ≡ 1166 × 54 [7] ≡ 52 × 52 [7] ≡ 25 × 25 [7] ≡ 4 × 4 [7]
≡ 16 [7] ≡ 2 [7]
Comme 0 ≤ 2 < 7, 2 est le reste de la division euclidienne de 51000 par 7.
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
3𝑛+3 − 44𝑛+2 = 33 × 3𝑛 − 42 × (44 )𝑛 = 27 × 3𝑛 − 16 × (16 × 16)𝑛 ≡ 5 × 3𝑛 − 5 × (5 × 5)𝑛 [11]
≡ 5 × 3𝑛 − 5 × 25𝑛 [11] ≡ 5 × 3𝑛 − 5 × 3𝑛 [11] ≡ 0 [11]
Donc 3𝑛+3 − 44𝑛+2 est un multiple de 11.
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
𝑛
𝑛 )𝑛
4 = (3 + 1 = ∑ 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 = 𝐶𝑛0 + 3𝐶𝑛1 + 32 𝐶𝑛2 + ⋯ + 3𝑛 𝐶𝑛𝑛 = 1 + 3𝑛 + 32 (𝐶𝑛2 + ⋯ + 3𝑛−2 𝐶𝑛𝑛 )
𝑘=0
= 1 + 3𝑛 + 9𝑘
𝑛
Donc 4 est congru à 1 + 3𝑛 modulo 9.
22𝑛 + 15𝑛 − 1 = (22 )𝑛 + 15𝑛 − 1 = 4𝑛 + 15𝑛 − 1 ≡ 1 + 3𝑛 + 15𝑛 − 1 [9] ≡ 18𝑛 [9] ≡ 0 [0]
Donc 22𝑛 + 15𝑛 − 1 est divisible par 9.
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. 𝑎0 = 42 − 1 = 16 − 1 = 15 est un multiple de 15.
On appelle (𝐻𝑛 ) : 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
𝑎0 = 42 − 1 = 16 − 1 = 15 est un multiple de 15. Donc (𝐻0 ) est vraie.
Si 𝑎𝑛 est un multiple de 15, il existe 𝑘𝑛 ∈ ℕ tel que : 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 = 15𝑘𝑛 alors
𝑎𝑛+1 = 42(𝑛+1)+2 − 1 = 42𝑛+2 × 42 − 1 = 16 × 42𝑛+2 − 1 = 16(15𝑘𝑛 + 1) − 1 = 16 × 15𝑘𝑛 + 15
= 15(16𝑘𝑛 + 1)
Donc 𝑎𝑛+1 est un multiple de 15.
Donc (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 ).
Pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
Arithmétique Pascal Lainé

2.
𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = 42(𝑛+1)+2 − 15(𝑛 + 1) − 16 − [42𝑛+2 − 15𝑛 − 16]
= 42𝑛+4 − 15𝑛 − 15 − 42𝑛+2 + 15𝑛 + 16 = 42𝑛+2 (42 − 1) − 15 = 15 × 42𝑛+2 − 15
= 15(42𝑛+2 − 1)
Or il existe 𝑘𝑛 tel que 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 = 15𝑘𝑛 donc 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = 15 × 15𝑘𝑛 = 225𝑘𝑛
On en déduit que 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 est un multiple de 225.
3. On pose (𝐻𝑛 ) pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 est un multiple de 225
𝑏0 = 42×0+2 − 15 × 0 − 16 = 42 − 16 = 0 est un multiple de 225, en effet 0 = 0 × 225, (𝐻0 ) est
vraie.
S’il existe 𝑘𝑛′ ∈ ℕ tel que 𝑏𝑛 = 225𝑘𝑛′ alors 𝑏𝑛+1 − 225𝑘𝑛′ = 225𝑘𝑛 donc 𝑏𝑛+1 = 225(𝑘𝑛 + 𝑘𝑛′ ), ce
qui signifie que 𝑏𝑛+1 est un multiple de 225.
Donc (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 )
Pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 = 42𝑛+2 − 15𝑛 − 16 est un multiple de 225.
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 = 52 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × (52 )𝑛 = 25 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × 25𝑛 [7]
≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × 4𝑛 [7] ≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 12𝑛 [7] ≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 5𝑛 [7]
≡ 7 × 5𝑛 [7] ≡ 0 [7]
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 est divisible par 7.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1.
a) 9𝑘 ≡ 1𝑘 [8] ≡ 1 [8] , comme 0 ≤ 1 < 8, le reste de la division euclidienne de 9𝑘 par 8 est 1.
b) 32𝑘 + 1 ≡ 9𝑘 + 1 [8] ≡ 2 [8], de même le reste de la division euclidienne de 32𝑘 + 1 par 8 est 2.
32𝑘+1 + 1 = 3 × 9𝑘 + 1 ≡ 3 × 1 + 1 [8] ≡ 4 [8], le reste est alors 4.
2. Si 𝑛 = 2𝑘
2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇒ 2𝑚 − 32𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (32 )𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (9)𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (1)𝑘 ≡ 1 [8]
⇒ 2𝑚 ≡ 2 [8] ⇒ 2𝑚 = 2 + 8𝑙
avec 𝑙 ∈ ℕ donc 2𝑚−1 = 1 + 4𝑙 or si 𝑚 ≥ 2, 2𝑚−1 est paire et 1 + 4𝑙 est impaire, on en déduit que si
𝑛 = 2𝑘 alors 𝑚 < 2,
Si 𝑛 = 2𝑘 + 1
2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇒ 2𝑚 − 32𝑘+1 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − 3 × (32 )𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − 3 × (9)𝑘 ≡ 1 [8]
⇒ 2𝑚 − 3 × (1)𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 ≡ 4 [8] ⇒ 2𝑚 = 4 + 8𝑙 ⇒ 2𝑚−2 = 1 + 2𝑙
avec 𝑙 ∈ ℕ donc 2𝑚−2 = 1 + 2𝑙 or si 𝑚 ≥ 3, 2𝑚−2 est paire et 1 + 2𝑙 est impaire, on en déduit que si
𝑛 = 2𝑘 + 1 alors 𝑚 < 3.
Que 𝑛 soit pair ou impair 𝑚 ≤ 2
3. Il n’y a que trois cas possibles 𝑚 = 0, 𝑚 = 1 et 𝑚 = 2.
Si 𝑚 = 0 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 1 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 0 ce qui est impossible.
Si 𝑚 = 1 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 2 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 1 ⇔ 𝑛 = 0
Si 𝑚 = 2 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 4 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 3 ⇔ 𝑛 = 1
L’ensemble des solutions est :
𝑆 = {(1,0), (2,1)}
Allez à : Exercice 36 :

Correction exercice 37 :
Arithmétique Pascal Lainé

Comme 3 est premier, 𝑎3 ≡ 𝑎 [3] et 𝑏3 ≡ 𝑏 [3],


𝑎3 − 𝑏3 ≡ 0 [3] ⇔ 𝑎 − 𝑏 ≡ 0 [3]
Allez à : Exercice 37 :

Correction exercice 38 :
7 divise 𝑎2 + 𝑏2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7]
𝑛 0 1 2 3 4 5 6
𝑛2 0 1 4 2 2 4 1
La seule solution pour que la somme de deux des nombres (au carré) de la seconde ligne soit
congru à 0 modulo 7 est que ces nombres (au carré) soit congru à 0 modulo 7, donc que ces nombres
soit congrus à 0 modulo 7.
On a montré que si 7 divise 𝑎2 + 𝑏2 alors 7 divise 𝑎 et 𝑏.
Réciproquement si 7 divise 𝑎 et 𝑏 alors 7 divise 𝑎2 et 𝑏2 donc 𝑎2 + 𝑏 2 .
Autre solution
Avec le petit théorème de Fermat, comme 7 est premier, pour 𝑎 ≢ 0 [7], 𝑎6 ≡ 1 [7] et pour
𝑏 ≢ 0 [7], 𝑏6 ≡ 1 [7].
Si 𝑎 ≢ 0 [7] et 𝑏 ≢ 0 [7],
(𝑎2 + 𝑏2 )3 = 𝑎6 + 3𝑎4 𝑏2 + 3𝑎2 𝑏4 + 𝑏6 ≡ 1 + 3𝑎2 𝑏2 (𝑎2 + 𝑏2 ) + 1 [7] ≡ 2 + 3𝑎2 𝑏2 (𝑎2 + 𝑏2 ) [7]
Supposons que 𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7], l’égalité ci-dessus donne 0 ≡ 2 [7], ce qui est faux donc
𝑎2 + 𝑏2 ≢ 0 [7]
La contraposée de Si 𝑎 ≢ 0 [7] et 𝑏 ≢ 0 [7] alors 𝑎2 + 𝑏2 ≢ 0 [7] est :
𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7] entraine 𝑎 ≡ 0 [7] et 𝑏 ≡ 0 [7].
La réciproque est évidente.
Allez à : Exercice 38 :

Correction exercice 39 :
7 = 1×5+2
5 = 2×2+1
2 = 2×1+0
Donc 1 = 5 − 2 × 2 = 5 − 2 × (7 − 1 × 5) = −2 × 7 + 3 × 5
On multiplie cette égalité par 3 : −6 × 7 + 9 × 5 = 3. On soustrayant 7𝑥 + 5𝑦 = 3 et −6 × 7 + 9 × 5 = 3 on
trouve que : 7(𝑥 + 6) + 5(𝑦 − 9) = 0, ce qui équivaut à 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9), d’après le théorème de
Gauss, 7 divise 5(𝑦 − 9) et 7 ∧ 5 = 1 donc 7 divise 𝑦 − 9, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que :
𝑦 − 9 = 7𝑘, ce que je remplace dans 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9) ce qui donne 7(𝑥 + 6) = −5 × 7𝑘, puis en
simplifiant par 7 : 𝑥 + 6 = −5𝑘.
L’ensemble des solution est 𝒮 = {(−6 − 5𝑘, 9 + 7𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 39 :

Correction exercice 40 :
12𝑥 ≡ 5 [35] ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 12𝑥 = 5 + 35𝑘 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 12𝑥 − 35𝑘 = 5
35 = 2 × 12 + 11, 12 = 1 × 11 + 1 et 11 = 1 × 11 + 0
Donc 1 = 12 − 1 × 11 = 12 − 1 × (35 − 2 × 11) = −1 × 35 + 3 × 12
Donc 3 × 12 ≡ 1 [35]
12𝑥 ≡ 5 [35] ⇒ 3 × 12𝑥 ≡ 3 × 5 [35] ⇒ 𝑥 ≡ 15 [35]
Réciproque 12 × 15 = 180 = 5 × 35 + 5 ≡ 5 [35]
L’ensemble des solutions est 𝒮 = {15 + 35𝑘, 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 40 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 41 :
1. On voit que 13 × 2 − 5 × 5 = 1 , en multipliant par 3 on trouve que
13 × 6 − 5 × 15 = 3
donc (6, −15) est une solution particulière.
2.
𝐿1 13𝑢 + 5𝑣 = 1
{
𝐿2 13 × 6 − 5 × 15 = 1
𝐿1 − 𝐿2 donne 13(𝑢 − 6) + 5(𝑣 + 15) = 0
Ce qui équivaut à
13(𝑢 − 6) = −5(𝑣 + 15)
( )
13 divise −5 𝑣 + 15 et 13 est premier avec 5, d’après le théorème de Gauss, 13 divise −(𝑣 + 15), il
existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que
−(𝑣 + 15) = 13𝑘 ⇔ 𝑣 = −15 − 13𝑘
On remplace −(𝑣 + 15) = 13𝑘 dans 13(𝑢 − 6) = −5(𝑣 + 15), on obtient
13(𝑢 − 6) = 5 × 13𝑘 ⇔ 𝑢 = 6 + 5𝑘
La réciproque est évidente, donc l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) vérifiant 13𝑢 + 5𝑣 = 3 est
{(6 + 5𝑘, −15 − 13𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
3. Comme 5 premier, d’après le théorème de Fermat
24 ≡ 1 [5]
La division euclidienne de 2013 par 4 est 2013 = 4 × 503 + 1, donc
22013 = 24×503+1 = (24 )503 × 2 ≡ 1503 × 2 [5] ≡ 2 [5]
0 ≤ 2 < 5 donc 2 est le reste de la division euclidienne de 22013 par 5
Comme 13 premier, d’après le théorème de Fermat
212 ≡ 1 [13]
La division euclidienne de 2013 par 12 est 2013 = 12 × 167 + 9, donc
22013 = 212×167+9 = (212 )167 × 29 ≡ 1167 × 29 [13] ≡ 24 × 24 × 2 [13] ≡ 16 × 16 × 2 [13]
≡ 3 × 3 × 2 [13] ≡ 18 [13] ≡ 5 [13]
0 ≤ 5 < 13 donc 5 est le reste de la division euclidienne de 22013 par 13
4. D’après la question 3, il existe 𝑎 et 𝑏 des entiers tels que
22013 = 5𝑎 + 2 et 22013 = 13𝑏 + 5
En faisant la soustraction de la seconde égalité et de la première, on trouve que
0 = 13𝑏 − 5𝑎 + 3 ⇔ −13𝑏 + 5𝑎 = 3
D’après la question 2 les solutions de 13𝑢 + 5𝑣 = 3 sont
{(6 + 5𝑘, −15 − 13𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
On pose 𝑎 = 𝑣 et 𝑏 = −𝑢 donc
𝑎 = −15 − 13𝑘 et 𝑏 = −6 − 5𝑘
Ce que l’on remplace dans
22013 = 5𝑎 + 2 ou 22013 = 13𝑏 + 5
2013
2 = 5(−15 − 13𝑘 ) + 2 = −73 − 65𝑘
On cherche le reste de la division de 22013 par 65, donc ce reste 𝑟, vérifie 0 ≤ 𝑟 < 65, on doit prendre
𝑘 = −2, donc
𝑟 = −73 + 2 × 65 = 57
Allez à : Exercice 41 :

Correction exercice 42 :
(1) a.
222 = 2 × 3 × 37 donc 7 et 222 sont premiers entre eux, 7 est premier, on peut appliquer le petit
théorème de Fermat
2226 ≡ 1 [7]
Puis on divise 333 par 6
333 = 6 × 55 + 3
Par conséquent
222333 = 2226×55+3 = (2226 )55 × 2223 ≡ 155 × 2223 [7] ≡ 2223 [7]
Arithmétique Pascal Lainé

On divise 222 par 7


222 = 7 × 31 + 5
333
222 ≡ 222 7 ≡ 7 × 31 + 5)3 [7] ≡ 53 [7] ≡ 25 × 5 [7] ≡ 4 × 5 [7] ≡ 6 [7]
3 [ ] (
Comme 0 ≤ 6 < 7, 6 est le reste de la division euclidienne de 222333 par 7.
222 = 2 × 3 × 37 donc 11 et 222 sont premiers entre eux, 11 est premier, on peut appliquer le petit
théorème de Fermat
22210 ≡ 1 [11]
Puis on divise 333 par 10
333 = 10 × 33 + 3
Par conséquent
222333 = 22210×33+3 = (22210 )33 × 2223 ≡ 133 × 2223 [7] ≡ 2223 [7]
On divise 222 par 11
222 = 11 × 20 + 2
333
222 ≡ 222 11] ≡ (11 × 20 + 2)3 [11] ≡ 23 [11] ≡ 8 [11]
3[

Comme 0 ≤ 8 < 11, 8 est le reste de la division euclidienne de 222333 par 11.
b. Il y a une solution évidente 7 × (−3) + 11 × 2 = 1

c.
𝑁 ≡ 6 [7]
𝑁 ≡ 8 [11]
7 × (−3) + 11 × 2 = 1 ⇒ 11 × 2 = 1 + 3 × 7
D’après le théorème des restes chinois il existe un unique 𝑥 modulo 77 = 7 × 11 tel que 𝑁 ≡ 𝑥 [77]
𝑥 = 8 − 2 × 11 × 2 = 8 − 2 × (1 + 3 × 7) = −36 ≡ 41 [77]
Vérifie
𝑥 = 8 − 4 × 11 ≡ 8 [11] et 𝑥 = 6 − 6 × 7 ≡ 6 [7]
41 est la solution car 0 ≤ 41 < 77.
Autre méthode
𝑁 = 6 + 7𝑘 et 𝑁 = 8 + 11𝑙
Donc
6 + 7𝑘 = 8 + 11𝑙 ⇒ 7𝑘 − 11𝑙 = 2
Or
7 × (−3) + 11 × 2 = 1 ⇒ 7 × (−6) + 11 × 4 = 2
En soustrayant ces deux égalités
7(𝑘 + 6) − 11(𝑙 + 4) = 0 ⇒ 7(𝑘 + 6) = 11(𝑙 + 4)
Comme 7 divise 11(𝑙 + 4) et que 7 et 11 sont premiers entre eux, le théorème de Gauss permet
d’affirmer que 7 divise 𝑙 + 4, il existe 𝑛 ∈ ℤ tel que 𝑙 + 4 = 7𝑛 ⇒ 𝑙 = −4 + 7𝑙, ce que l’on remplace
dans 𝑁 = 8 + 11𝑙 = 8 + 11(−4 + 7𝑙 ) = −36 + 77𝑙 = 41 + 77(𝑙 − 1)
41 est la solution car 0 ≤ 41 < 77.

(2) On appelle 𝑁 le nombre de livres de Toto, d’après l’énoncé


𝑁 ≡ 7 [20] et 𝑁 ≡ 7 [25]
Il existe 𝑘, 𝑙 ∈ ℕ tels que 𝑁 = 7 + 20𝑘 et 𝑁 = 7 + 25𝑙 donc 20𝑘 = 25𝑙, on simplifie par 5, par
conséquent 4𝑘 = 5𝑙, 4 et 5 sont premiers entre eux, 4 divise 5𝑙, d’après le théorème de Gauss, 4 divise
𝑙, il existe 𝑢 ∈ ℕ tel que 𝑙 = 4𝑢. On en déduit que 𝑁 = 7 + 25 × 4𝑢, 𝑢 = 0 n’est pas solution car
𝑁 < 10, 𝑢 = 1 est la solution 𝑁 = 7 + 100 = 107
Allez à : Exercice 42 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 43 :
1.
99 = 1 × 56 + 43
56 = 1 × 43 + 13
43 = 3 × 13 + 4
13 = 3 × 4 + 1
1 = 13 − 3 × 4 = 13 − 3 × (43 − 3 × 13) = −3 × 43 + 10 × 13
= −3 × 43 + 10 × (56 − 1 × 43) = 10 × 56 − 13 × 43
= 10 × 56 − 13 × (99 − 1 × 56) = −13 × 99 + 23 × 56
1 = −13 × 99 + 23 × 56
2.
𝑥 ≡ 2 [56] 𝑥 = 2 + 56𝑘
{ ⇔ ∃𝑘, 𝑙 ∈ ℤ, {
𝑥 ≡ 3 [99] 𝑥 = 3 + 99𝑙

2 + 56𝑘 = 3 + 99𝑙 ⇔ −99𝑙 + 56𝑘 = 1 𝐿1


Or
−13 × 99 + 23 × 56 = 1 𝐿2
En faisant la soustraction entre 𝐿1 et 𝐿2
99(−𝑙 + 13) + 56(𝑘 − 23) = 0 ⇔ 56(𝑘 − 𝑙 ) = 99(𝑙 − 13)
56 et 99 sont premiers entre eux et 56 divise 99(𝑙 − 13), d’après le théorème de Gauss
56 divise 𝑙 − 13, il existe donc 𝑎 ∈ ℤ tel que 𝑙 − 13 = 56𝑎 ⇔ 𝑙 = 13 + 56𝑎, ce que l’on remplace
dans 𝑥 = 3 + 99𝑙
𝑥 = 3 + 99(13 + 56𝑘 ) = 3 + 99 × 13 + 99 × 56𝑘 = 1290 + +5544𝑘

Allez à : Exercice 43 :

Correction exercice 44 :
On cherche une solution particulière de 13𝑎 + 11𝑏 = 1, ce qui est possible puisque 11 ∧ 13 = 1
13 = 1 × 11 + 2, 11 = 5 × 2 + 1 et 2 = 2 × 1 + 0
Donc 1 = 11 − 5 × 2 = 11 − 5 × (13 − 1 × 11) = −5 × 13 + 6 × 11
Comme 11 et 13 sont premiers entre eux, on peut appliquer le théorème des restes chinois.
On pose 𝑀 = 11 × 13 = 143, 𝑀1 = 13, 𝑀2 = 11, on cherche 𝑦1 tel que
𝑀1 𝑦1 ≡ 1 [11] ⇔ 13𝑦1 ≡ 1 [11]
Et 𝑦2 tel que 𝑀2 𝑦2 ≡ 1 [13] ⇔ 11𝑦2 ≡ 1 [13], soit, en regardant l’égalité
1 = −5 × 13 + 6 × 11, 𝑦1 = −5 et 𝑦2 = 6 conviennent. L’unique solution modulo 143 est :
𝑥 = 6 × 13 × (−5) + 3 × 11 × 6 [143] ≡ 6 × (−65 + 33) [143] ≡ −6 × 32 [143]
≡ −192 [143]
Les solutions dans ℤ sont de la forme 𝑥 = −186 + 143𝑘, 𝑘 ∈ ℤ. La plus petite solution positive est :
𝑥 = −192 + 2 × 143 = −192 + 286 = 94

Allez à : Exercice 44 :

Correction exercice 45 :
1. On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59 (1) avec 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ, comme 2 et 5 sont premier entre
eux, il existe 𝑢0 et 𝑣0 tels que 2𝑢0 + 5𝑣0 = 1, il existe une solution évidente 2 × (−2) + 5 × 1 = 1, si
ce n’est pas le cas on utilise l’algorithme d’Euclide. En multiplie par 59 : 2 × (−118) + 5 × 59 =
59 (2),
En soustrayant (1) et (2) on trouve :
Arithmétique Pascal Lainé

2(𝑢 + 118) + 5(𝑣 − 59) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 2) = −5(𝑣 − 1)


2 est premier avec 5 et 2 divise −5(𝑣 − 59), d’après le théorème de Gauss 2 divise – (𝑣 − 59), donc il existe
𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 59) = 2𝑘 ⇔ 𝑣 = −2𝑘 + 59, on remplace – (𝑣 − 59) = 2𝑘 dans 2(𝑢 + 118) = −5(𝑣 −
59), on trouve 2(𝑢 + 118) = 5 × 2𝑘 ⇔ 𝑢 + 118 = 5𝑘 ⇔ 𝑢 = 5𝑘 − 118, la réciproque est évidente.
𝑢 = 5𝑘 − 118
Les solutions de (1) sont { avec 𝑘 ∈ ℤ.
𝑣 = −2𝑘 + 59
2. Or 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0,
118 3
𝑘≥ = 23 +
5𝑘 − 118 ≥ 0 5 5 ⇔ {𝑘 ≥ 24
{ ⇔{
−2𝑘 + 59 ≥ 0 59 1 𝑘 ≤ 29
𝑘≤ = 29 +
2 2
Chaque valeur de 𝑘 ∈ {24,25,26,27,28,29} donne une solution de l’équation (1) avec 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0.
Soit
{(2,11), (7,9), (12,7), (17,5), (22,3), (27,1)}
Allez à : Exercice 45 :

Correction exercice 46 :
1.
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8] −𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8]
{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [8] 5𝑥 + 4𝑦 ≡ 0 [8] 5𝑥 + 4𝑦 ≡ 0 [8] 5(5𝑦 − 2) + 4𝑦 ≡ 0 [8]
𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 10 − 2 [8] 𝑥 ≡ 0 [8]
⇔{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
29𝑦 + 4𝑦 ≡ 10 [8] 𝑦 ≡ 2 [8] 𝑦 ≡ 2 [8] 𝑦 ≡ 2 [8]
′ ′
𝑆 = {(8𝑘, 2 + 8𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ, 𝑘 ∈ ℤ}
2.
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9] 7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9] 7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
{ ⇔ 𝐿1 + 𝐿2 { ⇔ { ⇒
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9] 12𝑥 + 9𝑦 ≡ 18 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9]
2(7𝑥 + 5𝑦) ≡ 2 × 2 [9] 14𝑥 + 10𝑦 ≡ 4 [9] 5𝑥 + 𝑦 ≡ 4 [9] −𝑥 + 𝑦 ≡ 4 [9]
{ ⇒{ ⇒{ ⇒{ ⇒
3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9]
𝑦 ≡ 4 + 𝑥 [9]
{
3𝑥 ≡ 0 [9]
On ne peut pas en déduire que 𝑥 ≡ 0 [9], par exemple si 𝑥 ≡ 3 [9], on a 3𝑥 ≡ 0 [9] sans que
𝑥 ≡ 0 [9].
𝑥 ≡ 0 [9]
3𝑥 ≡ 0 [9] ⇔il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 3𝑥 = 9𝑘 ⇔ 𝑥 = 3𝑘 ⇔ {𝑥 ≡ 3 [9]
𝑥 ≡ 6 [9]
Si 𝑥 ≡ 0 [9] alors 𝑦 ≡ 4 [9], si 𝑥 ≡ 3 [9] alors 𝑦 ≡ 4 + 3 [9] ≡ 7 [9], si 𝑥 ≡ 6 [9] alors
𝑦 ≡ 4 + 6 [9] ≡ 10 [9] ≡ 1 [9].
Pour la réciproque, on remplace les trois couples de solutions modulo 9, (0,4), (3,7) et (6,1) dans
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
{ pour constater que cela marche.
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9]
Allez à : Exercice 46 :

Correction exercice 47 :
1.
𝑛 ≡ 1 [6] 𝑛 = 1 + 6𝑢
{ ⇔ ∃(𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 , {
𝑛 ≡ 5 [9] 𝑛 = 5 + 9𝑣
Cela entraine que 1 + 6𝑢 = 5 + 9𝑣, ce qui équivaut à 6𝑢 − 9𝑣 = 4, comme le PGCD de 6 et 9 est 3 et
que 3 ne divise pas 4, il n’y a pas de solution.
2.
Arithmétique Pascal Lainé

𝑛 ≡ 3 [6] 𝑛 = 3 + 6𝑢
{ ⇔ ∃(𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 , {
𝑛 ≡ 6 [9] 𝑛 = 6 + 9𝑣
Cela entraine que 3 + 6𝑢 = 6 + 9𝑣, ce qui équivaut à 6𝑢 − 9𝑣 = 3, soit encore 2𝑢 − 3𝑣 = 1
Il existe une solution évidente, 𝑢 = −1 et 𝑣 = −1, autrement dit 2(−1) − 3(−1) = 1
2𝑢 − 3𝑣 = 1
{
2(−1) − 3(−1) = 1
On fait la soustraction de ces deux équations
2(𝑢 + 1) − 3(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 1) = 3(𝑣 + 1) (∗)
2 divise 3(𝑣 + 1) et 2 est premier avec 3 donc d’après le théorème de Gauss, 2 divise 𝑣 + 1, par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑣 + 1 = 2𝑘 (ou 𝑣 = −1 + 2𝑘), ce que l’on remplace dans (∗), ce qui
donne 2(𝑢 + 1) = 3 × 2𝑘, en simplifiant par 2, 𝑢 + 1 = 3𝑘 (ou 𝑢 = −1 + 3𝑘).
La réciproque étant évidente
𝑛 = 3 + 6𝑢 = 3 + 6(−1 + 3𝑘 ) = −3 + 18𝑘, 𝑘∈ℤ
Si on avait prit 𝑛 = 6 + 9𝑣, on aurait trouvé le même ensemble de solution.
Allez à : Correction exercice 47 :

Correction exercice 48 :
1. 𝑥 2 ≡ 1 [𝑝] ⇔ 𝑥 2 − 1 ≡ 0 [𝑝] ⇔ (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) ≡ 0 [𝑝] ⇔ il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que :
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 𝑘𝑝
Si 𝑥 − 1 n’est pas un multiple de 𝑝, 𝑥 − 1 est premier avec 𝑝, d’après le théorème de Gauss 𝑝 divise
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = (𝑥 − 1)(𝑥 − (𝑝 − 1)) entraine que 𝑝 divise 𝑥 + 1 autrement dit 𝑥 ≡ −1 [𝑝]
Sinon 𝑥 − 1 est un multiple de 𝑝, autrement dit 𝑥 ≡ 1 [𝑝]
L’ensemble des solutions est :
𝑆 = {1 + 𝑘𝑝, −1 + 𝑘𝑝} avec 𝑘 ∈ ℤ.
2. Soit 𝑎 tel que 2 ≤ 𝑎 ≤ 𝑝 − 2, 𝑎 est premier avec 𝑝 donc il existe 𝑏 et 𝑙 tels que 𝑎𝑏 + 𝑝𝑙 = 1, d’après
Bézout, donc 𝑎𝑏 ≡ 1 [𝑝], en rajoutant 𝑘𝑝, 𝑘 ∈ ℤ, à 𝑏, on peut prendre 1 ≤ 𝑏 ≤ 𝑝 − 1 (les valeurs 0 et
𝑝 ne sont pas possible), 𝑏 ne peut pas prendre les valeurs 1 et 𝑝 − 1 ≡ −1 [𝑝] car alors 𝑎𝑏 ≢ ±1 [𝑝].
D’après la question 1°) 𝑏 ≠ 𝑎 car sinon 𝑎 = 1 ou 𝑎 = 𝑝 − 1 ≡ −1 [𝑝].
(𝑝 − 1)! = 2 × 3 × … × (𝑝 − 2) × (𝑝 − 1)
𝑝−3
Dans le produit 2 × 3 × … × (𝑝 − 2), il y a 𝑝 − 3 termes (nombre pair) constitué de couples du type
2
𝑎𝑏 tels que 𝑎𝑏 ≡ 1 [𝑝], donc 2 × 3 × … × (𝑝 − 2) ≡ 1 [𝑝], par conséquent
(𝑝 − 1)! ≡ 𝑝 − 1 [𝑝] ≡ −1 [𝑝]
Allez à : Exercice 48 :

Correction exercice 49 :
1. (𝑛 − 𝑥 )2 = 𝑛2 − 2𝑛𝑥 + 𝑥 2 ≡ 𝑥 2 [𝑛]
2. Précisons un peu ℤ/𝑛ℤ, si 𝑚 ∈ ℤ d’après la division euclidienne, il existe un unique couple (𝑏, 𝑟) ∈ ℤ ×
{0,1, … , 𝑛 − 1} tel que 𝑚 = 𝑏𝑛 + 𝑟, 𝑟 est un reste donc un élément de ℤ/𝑛ℤ.
Soit 𝑟 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 𝑐(𝑟) est le reste de la division de 𝑟 2 par 𝑛, donc 𝑟 2 = 𝑏𝑛 + 𝑐(𝑟) ce qui
équivaut à 𝑟 2 ≡ 𝑐(𝑟) [𝑛] et 𝑐 (𝑟) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}.
Comme 𝑐(1) ≡ 12 [𝑛] ≡ 1 [𝑛], on a 𝑐(𝑛 − 1) ≡ (𝑛 − 1)2 [𝑛] ≡ 12 [𝑛] ≡ 𝑐(1) [𝑛]
Puisque 𝑐 (𝑛 − 1) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} et 𝑐(1) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} et que 𝑐(𝑛 − 1) ≡ 𝑐(1) [𝑛], on a
𝑐 (1) = 𝑐(𝑛 − 1)
Et pourtant 1 ≠ 𝑛 − 1, sauf si 𝑛 = 2, mais 𝑛 ≥ 3.
Donc 𝑐 n’est pas injective.
On utilise l’exercice 1, 𝑐 n’est pas surjective. Sinon on refait une démonstration semblable.
3.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6
𝑛2 0 1 4 9 ≡ 2 [7] 16 ≡ 2 [7] 25 ≡ 4 [7] 36 ≡ 1 [7]
Arithmétique Pascal Lainé

4.
𝑥 2 − 6𝑥𝑦 + 2𝑦 2 = (𝑥 − 3𝑦)2 − 9𝑦 2 + 2𝑦 2 = (𝑥 − 3𝑦)2 + 7𝑦 2 ≡ (𝑥 − 3𝑦)2 (7]
Et 7003 ≡ 3 [7], d’après le 3°) il n’y a pas de carré qui soit congru à 3 modulo 7 donc il n’y a pas de
solution.
Allez à : Exercice 49 :
Pascal Lainé

NOMBRES COMPLEXES

Exercice 1 :
2 1
On donne 𝜃0 un réel tel que : cos(𝜃0 ) = et sin(𝜃0 ) = .
√5 √5
Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de 𝜃0 ) :
(4+2𝑖)(−1+𝑖)
𝑎 = 3𝑖 (2 + 𝑖 )(4 + 2𝑖 )(1 + 𝑖 ) et 𝑏 = (2−𝑖)3𝑖
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Mettre sous la forme 𝑎 + 𝑖𝑏, 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ (forme algébrique) les nombres complexes
3 + 6𝑖 1+𝑖 2 2 + 5𝑖 2 − 5𝑖
𝑧1 = ; 𝑧2 = ( ) ; 𝑧3 = +
3 − 4𝑖 2−𝑖 1−𝑖 1+𝑖
3
5 + 2𝑖 1 √3 ( 1 + 𝑖 )9
𝑧4 = ; 𝑧5 = (− + 𝑖 ) ; 𝑧6 =
1 − 2𝑖 2 2 (1 − 𝑖 ) 7
2 1 1 + 2𝑖
𝑧7 = − ; 𝑧8 = ; 𝑧9 =
1 − 𝑖 √3 (1 + 2𝑖 )(3 − 𝑖 ) 1 − 2𝑖
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants
2𝑖𝜋 𝜋 7𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋
𝑧1 = 2𝑒 3 ; 𝑧2 = √2𝑒 𝑖 8 ; 𝑧3 = 3𝑒 − 8 ; 𝑧4 = (2𝑒 4 ) (𝑒 − 4 );

𝑖𝜋 𝑖𝜋
2𝑒 4 𝑖
𝜋 5𝑖𝜋 2𝑒 3
𝑧5 = ; 𝑧6 = (2𝑒 3 ) (3𝑒 6 ) ; 𝑧7 =
3𝑖𝜋 5𝑖𝜋
𝑒− 4 3𝑒 − 6
𝜋
𝑧8 , le nombre de module 2 et d’argument 3 .
𝜋
𝑧9 le nombre de module 3 et d’argument − 8 .
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants, ainsi que leur conjugués :
4
𝑧1 = 3 + 3𝑖; 𝑧2 = −1 − 𝑖 √3; 𝑧3 = − 𝑖; 𝑧4 = −2; 𝑧5 = 𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 2𝑖𝜃 , 𝜃 ∈] − 𝜋, 𝜋[
3
3𝑖𝜃
Pour 𝑧5 , factoriser par 𝑒 2

1 + 𝑖√3
𝑧6 = 1 + 𝑖; 𝑧7 = 1 + 𝑖 √3; 𝑧8 = √3 + 𝑖; 𝑧9 = ; 𝑧10 = 1 + 𝑒 𝑖𝜃 , 𝜃 ∈] − 𝜋, 𝜋[
√3 − 𝑖
𝑖𝜃
Pour 𝑧10, factoriser par 𝑒 2
2. Calculer le module et un argument des nombres complexes suivants, ainsi que de leur conjugués.
tan(𝜑) − 𝑖 1
𝑧1 = 1 + 𝑖(1 + √2); 𝑧2 = √10 + 2√5 + 𝑖(1 − √5); 𝑧3 = ; 𝑧4 =
tan(𝜑) + 𝑖 1 + 𝑖 tan(𝜃 )
Indication :
Ecrire 𝑧1 sous la forme 𝛼(𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 2𝑖𝜃 )
Calculer 𝑧25
3. Calculer

1
Pascal Lainé

2010
1 + 𝑖 √3
( )
2
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Effectuer les calculs suivants :
1. (3 + 2𝑖 )(1 − 3𝑖 )
𝜋
2. Produit du nombre complexe de module 2 et d’argument par le nombre complexe de module 3 et
3
5𝜋
d’argument − .
6
𝜋
3. Quotient du nombre complexe de modulo 2 et d’argument par le nombre complexe de module 3 et
3
5𝜋
d’argument − .
6
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Etablir les égalités suivantes :
1.
𝜋 𝜋 1 − 𝑖 √3 5𝜋 5𝜋
(cos ( ) + 𝑖 sin ( )) ( ) (1 + 𝑖 ) = √2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( ))
7 7 2 84 84
2.
𝜋 𝜋 13𝜋 13𝜋
(1 − 𝑖 ) (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) (√3 − 𝑖) = 2√2 (cos ( ) − 𝑖 sin ( ))
5 5 60 60
3.
𝜋 𝜋
√2 (cos (12) + 𝑖 sin (12)) √3 − 𝑖
=
1+𝑖 2
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Soit
𝑢 = 1 + 𝑖 et 𝑣 = −1 + 𝑖√3
1. Déterminer les modules de 𝑢 et 𝑣.
2. Déterminer un argument de 𝑢 et un argument de 𝑣.
3. En déduire le module et un argument pour chacune des racines cubiques de 𝑢.
𝑢
4. Déterminer le module et un argument de .
𝑣
5. En déduire les valeurs de
5𝜋 5𝜋
cos (− ) et sin (− )
12 12
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Calculer le module et un argument de
√6 − 𝑖 √2
𝑢= et 𝑣 = 1−𝑖
2
𝑢
En déduire le module et un argument de 𝑣 .
Allez à : Correction exercice 8 :

2
Pascal Lainé

Exercice 9 :
Effectuer les calculs suivants en utilisant la forme exponentielle.
1+𝑖 1+𝑖 3 4 5 5
𝑧1 = ; 𝑧2 = ( ) ; 𝑧3 = (1 + 𝑖√3) ; 𝑧4 = (1 + 𝑖√3) + (1 − 𝑖√3) ;
1−𝑖 1−𝑖
1 + 𝑖 √3 √6 − 𝑖 √2
𝑧5 = ; 𝑧6 =
√3 + 𝑖 2 − 2𝑖
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Calculer les racines carrées des nombres suivants.
𝑧1 = −1; 𝑧2 = 𝑖; 𝑧3 = 1 + 𝑖; 𝑧4 = −1 − 𝑖; 𝑧5 = 1 + 𝑖√3;
𝑧6 = 3 + 4𝑖; 𝑧7 = 7 + 24𝑖; 𝑧8 = 3 − 4𝑖; 𝑧9 = 24 − 10𝑖
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
1+𝑖 𝜋 𝜋
1. Calculer les racines carrées de 2 . En déduire les valeurs de cos ( 8 ) et sin ( 8 ).

√3+𝑖 𝜋 𝜋
2. Calculer les racines carrées de . En déduire les valeurs de cos (12) et sin (12).
2
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Résoudre dans ℂ les équations suivantes :
1. 𝑧 2 + 𝑧 + 1 = 0.
2. 𝑧 2 − (5𝑖 + 14)𝑧 + 2(5𝑖 + 12) = 0.
3. 𝑧 2 − √3𝑧 − 𝑖 = 0.
4. 𝑧 2 − (1 + 2𝑖 )𝑧 + 𝑖 − 1 = 0.
5. 𝑧 2 − (3 + 4𝑖 )𝑧 − 1 + 5𝑖 = 0.
6. 4𝑧 2 − 2𝑧 + 1 = 0.
7. 𝑧 4 + 10𝑧 2 + 169 = 0.
8. 𝑧 4 + 2𝑧 2 + 4 = 0.
9. 𝑥 4 − 30𝑥 2 + 289 = 0.
10. 𝑥 4 + 4𝑥 3 + 6𝑥 2 + 4𝑥 − 15 = 0.
11. 𝑧 3 + 3𝑧 − 2𝑖 = 0.
12. 𝑧 2 − (1 + 𝑎)(1 + 𝑖 )𝑧 + (1 + 𝑎2 )𝑖 = 0.
13. 𝑖𝑧 2 + (1 − 5𝑖 )𝑧 + 6𝑖 − 2 = 0.
14. (1 + 𝑖 )𝑧 2 − (3 + 𝑖 )𝑧 − 6 + 4𝑖 = 0.
15. (1 + 2𝑖 )𝑧 2 − (9 + 3𝑖 )𝑧 − 5𝑖 + 10 = 0.
16. (1 + 3𝑖 )𝑧 2 − (6𝑖 + 2)𝑧 + 11𝑖 − 23 = 0.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Résoudre l’équation :
𝑍 4 + (3 − 6𝑖 )𝑍 2 − 8 − 6𝑖 = 0
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
(1 − 𝑖 )𝑋 3 − (5 + 𝑖 )𝑋 2 + (4 + 6𝑖 )𝑋 − 4𝑖 = 0
1. Montrer que cette équation admet une racine réelle.
2. Résoudre cette équation.

3
Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
1. Montrer que
𝑋 3 + (1 − 2𝑖 )𝑋 2 − 3(1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖 = 0 (𝐸)
Admet une ou plusieurs racines réelles.
2. Résoudre (𝐸)
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Résoudre dans ℂ l’équation
𝑧 6 − 𝑖𝑧 3 − 1 − 𝑖 = 0
Indication : Poser 𝑍 = 𝑧 3 et résoudre d’abord 𝑍 2 − 𝑖𝑍 − 1 − 𝑖 = 0.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Soit (𝐸) l’équation
𝑋 4 − 3𝑋 3 + (2 − 𝑖 )𝑋 2 + 3𝑋 − 3 + 𝑖 = 0
1. Montrer que (𝐸) admet des racines réelles.
2. Résoudre (𝐸).
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
1. Résoudre 𝑋 3 = −2 + 2𝑖
2. Résoudre 𝑍 3 = −8𝑖
3. Résoudre
1 6
𝑍 + (1 + 3𝑖 )𝑍 3 + 8 + 8𝑖 = 0
2
On rappelle que √676 = 26.
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soit l’équation 𝑧 3 − 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖 = 0 (𝐸)
1. Montrer que (𝐸) admet une racine réelle.
2. Déterminer les solutions de (𝐸).
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soit (𝐸) l’équation
𝑋 4 − (3 + √3)𝑋 3 + (2 + 3√3 − 𝑖)𝑋 2 + (−2√3 + 3𝑖)𝑋 − 2𝑖 = 0
1. Montrer que (𝐸) admet des racines réelles.
2. Résoudre (𝐸).
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit 𝑧 = √2 + √3 + 𝑖 √2 − √3
1. Calculer 𝑧 2 , puis déterminer le module et un argument de 𝑧 2 , puis écrire 𝑧 2 sous forme trigonométrique.
2. En déduire le module et un argument de 𝑧.

4
Pascal Lainé

𝜋 𝜋
3. En déduire cos (12) et sin (12).
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
1. Donner les solutions de :
𝑢4 = −4
Sous forme algébrique et trigonométrique.
2. Donner les solutions de :
(𝑧 + 1)4 + 4(𝑧 − 1)4 = 0
Sous forme algébrique.
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
1. Résoudre
𝑋 3 = −2√2
On donnera les solutions sous forme algébrique.
2.
Trouver les solutions de
(𝑧 + 𝑖 )3 + 2√2(𝑧 − 𝑖 )3 = 0
On donnera les solutions (et sous forme algébrique en bonus).
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
1. Donner les solutions complexes de 𝑋 4 = 1.
1 √3
2. Résoudre 𝑋 4 = − 2 − 𝑖 2
1 √3 1 √3
3. Résoudre 𝑋 8 + (− 2 + 𝑖 ) 𝑋4 − 2 − 𝑖 =0
2 2
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Ecrire sous forme algébrique et trigonométrique le nombre complexe
2
1 + 𝑖 − √3(1 − 𝑖 )
( )
1+𝑖
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
1+𝑖 1+𝑖 2010
1. Déterminer le module et un argument de 1−𝑖, calculer (1−𝑖)
2010
2. Déterminer le module et un argument de 1 + 𝑖 √3, calculer (1 + 𝑖 √3)
3. Calculer les puissances 𝑛-ième des nombres complexes.
1 + 𝑖√3 1 + 𝑖 tan(𝜃 )
𝑧1 = ; 𝑧2 = 1 + 𝑗; 𝑧3 = ; 𝑧4 = 1 + cos(𝜙) + 𝑖 sin(𝜙)
1+𝑖 1 − 𝑖 tan(𝜃 )
Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
𝑛
Comment choisir l’entier naturel 𝑛 pour que (√3 + 𝑖) soit réel ? Imaginaire ?
Allez à : Correction exercice 27 :

5
Pascal Lainé

Exercice 28 :
Soit 𝑧 un nombre complexe de module 𝜌 et d’argument 𝜃, et soit 𝑧 son conjugué. Calculer
(𝑧 + 𝑧)(𝑧 2 + 𝑧2 ) … (𝑧 𝑛 + 𝑧𝑛 )
En fonction de 𝜌 et 𝜃. Et de cos(𝜃 ) cos(2𝜃 ) … cos(𝑛𝜃 )
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
1. Pour quelles valeurs de 𝑧 ∈ ℂ a-t-on |1 + 𝑖𝑧| = |1 − 𝑖𝑧|
2. On considère dans ℂ l’équation
1 + 𝑖𝑧 𝑛 1 + 𝑖𝑎
( ) = , 𝑎∈ℝ
1 − 𝑖𝑧 1 − 𝑖𝑎
Montrer, sans les calculer, que les solutions sont réelles. Trouver alors les solutions.
√3+𝑖
3. Calculer les racines cubiques de
√3−𝑖
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
Résoudre dans ℂ l’équation
2𝑧 + 1 4
( ) =1
𝑧−1
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Résoudre dans ℂ l’équation
4
4
1−𝑖
𝑧 =( )
1 − 𝑖 √3
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
1. Déterminer les deux solutions complexes de 𝑢2 = −2 + 2𝑖 √3.
2. Résoudre
𝑧+𝑖 2
( ) = −2 + 2𝑖√3
𝑧−𝑖
On explicitera les solutions sous forme algébrique.
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
Résoudre dans ℂ
𝑧−1 3
( ) = −8
𝑧−𝑖
On donnera les solutions sous forme algébrique.
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
1 √3
On appelle 𝑗 = − 2 + 𝑖 2
1. Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑋 3 = 1 (donner les solutions sous forme algébrique et trigonométrique)
2. Montrer que 𝑗 = 𝑗 2

6
Pascal Lainé

3. Montrer que 𝑗 −1 = 𝑗 2
4. Montrer que 1 + 𝑗 + 𝑗 2 = 0
1
5. Calculer 1+𝑗.
6. Calculer 𝑗 𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Résoudre dans ℂ l’équation
1
𝑧3 = (−1 + 𝑖 )
4
Et montrer qu’une seule de ces solutions a une puissance quatrième réelle.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :
1. Donner les solutions complexes de 𝑋 4 = 1.
1 √3
2. Résoudre 𝑋 4 = − 2 − 𝑖 2
1 √3 1 √3
3. Résoudre 𝑋 8 + (− 2 + 𝑖 2 ) 𝑋4 −2−𝑖 =0
2
Allez à : Correction exercice 36 :

Exercice 37 :
Trouver les racines cubiques de 11 + 2𝑖.
Allez à : Correction exercice 37 :

Exercice 38 :
Calculer
1 + 𝑖 √3
2
√2 1 + 𝑖 )
(
2
𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋
Algébriquement, puis trigonométriquement. En déduire cos (12), sin (12), tan (12) et tan (12 ).
Allez à : Correction exercice 38 :

Exercice 39 :
Trouver les racines quatrième de 81 et de −81.
Allez à : Correction exercice 39 :

Exercice 40 :
Soit 𝑛 ≥ 2, un entier.
1.
a. Déterminer les complexes qui vérifient 𝑧 2𝑛 = 1.
b. Déterminer les complexes qui vérifient 𝑧 𝑛 = −1.
2. Calculer la somme des complexes qui vérifient 𝑧 𝑛 = −1.
Allez à : Correction exercice 40 :

Exercice 41 :
Soit 𝑧 une racine n-ième de −1, donc 𝑧 𝑛 = −1. Avec 𝑛 > 2 et 𝑧 ≠ −1
Calculer

7
Pascal Lainé

𝑛−1

𝑆𝑛 = ∑ 𝑧 2𝑘 = 1 + 𝑧 2 + 𝑧 4 + ⋯ + 𝑧 2(𝑛−1)
𝑘=0
Allez à : Correction exercice 41 :

Exercice 42 :
1. Soient 𝑧1 , 𝑧2 , 𝑧3 trois nombres complexes ayant le même cube.
Exprimer 𝑧2 et 𝑧3 en fonction de 𝑧1.
2. Donner, sous forme polaire (forme trigonométrique) les solutions dans ℂ de :
𝑧 6 + (7 − 𝑖 )𝑧 3 − 8 − 8𝑖 = 0
Indication : poser 𝑍 = 𝑧 3 et calculer (9 + 𝑖 )2 .
Allez à : Correction exercice 42 :

Exercice 43 :
Déterminer les racines quatrième de −7 − 24𝑖.
Allez à : Correction exercice 43 :

Exercice 44 :
Résoudre les équations suivantes :
1 + 𝑖 √3 1−𝑖
𝑧6 = ; 𝑧4 = ; 𝑧 6 + 27 = 0; 27(𝑧 − 1)6 + (𝑧 + 1)6 = 0
1 − 𝑖 √3 1 + 𝑖 √3
Allez à : Correction exercice 44 :

Exercice 45 :
Résoudre dans ℂ :
1. 𝑧 5 = 1
2. 𝑧 5 = 1 − 𝑖
3. 𝑧 3 = 2 − 2𝑖
4. 𝑧 5 = 𝑧
Allez à : Correction exercice 45 :

Exercice 46 :
1. Calculer les racines 𝑛-ième de −𝑖 et de 1 + 𝑖.
2. Résoudre 𝑧 2 − 𝑧 + 1 − 𝑖 = 0.
3. En déduire les racines de 𝑧 2𝑛 − 𝑧 𝑛 + 1 − 𝑖 = 0.
Allez à : Correction exercice 46 :

Exercice 47 :
1. Montrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et pour tout nombre 𝑧 ∈ ℂ, on a :
(𝑧 − 1)(1 + 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 ) = 𝑧 𝑛 − 1
Et en déduire que si 𝑧 ≠ 1, on a :
𝑧𝑛 − 1
1 + 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 =
𝑧−1
𝑖𝑥
𝑥
2. Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a 𝑒 𝑖𝑥 − 1 = 2𝑖𝑒 2 sin (2 ).
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ . Calculer pour tout 𝑥 ∈ ℝ la somme :
𝑍𝑛 = 1 + 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 2𝑖𝑥 + ⋯ + 𝑒 (𝑛−1)𝑖𝑥
Et en déduire les valeurs de

8
Pascal Lainé

𝑋𝑛 = 1 + cos(𝑥 ) + cos(2𝑥 ) + ⋯ + cos((𝑛 − 1)𝑥)


𝑌𝑛 = sin(𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + ⋯ + sin((𝑛 − 1)𝑥)
Allez à : Correction exercice 47 :

Exercice 48 :
Soit 𝛼 ∈ ℂ ∖ {1} une racine cinquième de 1, donc 𝛼 5 = 1.
1. Quelles sont les 4 complexes qui vérifient ces conditions ?
2. Montrer que 1 + 𝛼 + 𝛼 2 + 𝛼 3 + 𝛼 4 = 0
3. Calculer 1 + 2𝛼 + 3𝛼 2 + 4𝛼 3 + 5𝛼 4
Indication : On calculera de deux façon différente la dérivée de la fonction 𝑓 définie par
𝑓 (𝑥 ) = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 + 𝑥 4 + 𝑥 5
On donnera le résultat sous forme algébrique.
Allez à : Correction exercice 48 :

Exercice 49 :
Soit 𝜖 une racine 𝑛-ième de l’unité, 𝜖 ≠ 1 ; calculer
𝑆 = 1 + 2𝜖 + 3𝜖 2 + ⋯ + 𝑛𝜖 𝑛−1
Allez à : Correction exercice 49 :

Exercice 50 :
Résoudre dans ℂ, l’équation (𝑧 + 1)𝑛 = (𝑧 − 1)𝑛 .
Allez à : Correction exercice 50 :

Exercice 51 :
Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑧 𝑛 = 𝑧 où 𝑛 ≥ 1.
Allez à : Correction exercice 51 :

Exercice 52 :
Soit 𝛽 ∈ ℂ tel que 𝛽7 = 1 et 𝛽 ≠ 1. Montrer que
𝛽 𝛽2 𝛽3
+ + = −2
1 + 𝛽2 1 + 𝛽4 1 + 𝛽6
Allez à : Correction exercice 52 :

Exercice 53 :
Linéariser :
𝐴(𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) ; 𝐵(𝑥 ) = sin3 (𝑥 ) ; 𝐶 (𝑥 ) = cos 4 (𝑥 ) ; 𝐷(𝑥 ) = sin4 (𝑥 ) ; 𝐸 (𝑥 ) = cos 2 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) ;
𝐹 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) sin3 (𝑥 ) ; 𝐺 (𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) sin(𝑥 ) ; 𝐻 (𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) ;
𝐼 (𝑥 ) = cos 2 (𝑥) sin3 (𝑥 ) ; 𝐽(𝑥 ) = cos(𝑥 ) sin4 (𝑥 )
Allez à : Correction exercice 53 :

Exercice 54 :
1−𝑧
1. Déterminer l’ensemble des complexes 𝑧 tels que 1−𝑖𝑧 soit réel.
1−𝑧
2. Déterminer l’ensemble des complexes 𝑧 tels que 1−𝑖𝑧 soit imaginaire pur.
Allez à : Correction exercice 54 :

Exercice 55 :
Soit 𝜌 ∈ ℝ+∗ et 𝜃 ∈ ℝ, avec 𝜌𝑒 𝑖𝜃 ≠ 1
Soit

9
Pascal Lainé

1 + 𝜌𝑒 𝑖𝜃
𝑧=
1 − 𝜌𝑒 𝑖𝜃
Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de 𝑧.
Allez à : Correction exercice 55 :

Exercice 56 :
1. Montrer que (1 + 𝑖 )6 = −8𝑖
2. En déduire une solution de l’équation (𝐸) 𝑧 2 = −8𝑖.
3. Ecrire les deux solutions de (𝐸) sous forme algébrique, et sous forme exponentielle.
4. Déduire de la première question une solution de l’équation (𝐸0 ) 𝑧 3 = −8𝑖.
Allez à : Correction exercice 56 :

Exercice 57 :
Soit 𝑓: ℂ → ℂ définie par 𝑓(𝑧) = 𝑧(1 − 𝑧)
1. Déterminer les points fixes de 𝑓 c’est-à-dire résoudre 𝑓 (𝑧) = 𝑧.
1 1 1 1
2. Montrer que si |𝑧 − 2| < 2 alors |𝑓(𝑧) − 2| < 2
1 1 1
Indication : 𝑧(1 − 𝑧) = (𝑧 − 2) (2 − 𝑧) + 4
Allez à : Exercice 57 :

Exercice 58 :
Posons 𝐸 = ℂ ∖ {−𝑖 }. Soit 𝑓: 𝐸 → ℂ ∖ {1} l’application définie pour tout 𝑧 ∈ 𝐸 par :
𝑧−𝑖
𝑓 (𝑧 ) =
𝑧+𝑖
1. Montrer que l’application est injective.
2. Montrer que pour tout 𝑧 ∈ 𝐸 on a 𝑓(𝑧) ≠ 1.
3. Démontrer l’égalité
𝑓 (𝐸) = ℂ ∖ {1}
Que peut-on en déduire sur 𝑓.
4. Soit 𝑧 ∈ 𝐸. Montrer que
ℐ𝑚 (𝑧)
1 − |𝑓(𝑧)|2 = 4
|𝑧 + 𝑖 | 2
5. Notons 𝒰 l’ensemble des complexes de module 1. Montrer que l’on a
𝑓 (ℝ) = 𝒰 ∖ {1}

Allez à : Correction exercice 58 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
│𝑎│ = │3𝑖 (2 + 𝑖 )(4 + 2𝑖 )(1 + 𝑖 )│ = │3𝑖│ × │2 + 𝑖│ × │4 + 2𝑖│ × │1 + 𝑖│
2
= 3 × √22 + 12 × 2 × │2 + 𝑖│ × √12 + 12 = 6 (√22 + 12 ) × √2 = 6 × 5√2
= 30√2

10
Pascal Lainé

arg(𝑎) = arg(3𝑖 (2 + 𝑖 )(4 + 2𝑖 )(1 + 𝑖 )) = arg(3𝑖 ) + arg(2 + 𝑖 ) + arg(4 + 2𝑖 ) + arg(1 + 𝑖 ) + 2𝑘𝜋


𝜋 𝜋
= + arg(2 + 𝑖 ) + arg(2(2 + 𝑖 )) + + 2𝑘𝜋
2 4
3𝜋 3𝜋
= + arg(2 + 𝑖 ) + 𝑎𝑟𝑔2 + arg(2 + 𝑖 ) + 2𝑘𝜋 = + 2 arg(2 + 𝑖 ) + 2𝑘𝜋
4 4
2 2 1 1
Soit 𝜃 un argument de 2 + 𝑖, cos(𝜃 ) = √22 2 = et sin(𝜃 ) = √22 2 = donc cos(𝜃 ) = cos(𝜃0 ) et
+1 √5 +1 √5
sin(𝜃 ) = sin(𝜃0 ), on en déduit que 𝜃 = 𝜃0 + 2𝑘𝜋
Par suite
3𝜋
arg(𝑎) = + 2θ0 + 2𝑘𝜋
4
(4 + 2𝑖 )(−1 + 𝑖 ) │4 + 2𝑖│ × │ − 1 + 𝑖│ 2 × |2 + 𝑖 | × √(−1)2 + 12 2 × √5 × √2
│𝑏│ = │ │= = =
(2 − 𝑖 )3𝑖 │2 − 𝑖│ × │3𝑖│ √22 + (−1)2 × 3 √5 × 3
2√2
=
3
3𝜋 𝜋
arg(𝑏) = arg(4 + 2𝑖 ) + arg(−1 + 𝑖 ) − arg(2 − 𝑖 ) − arg(3𝑖 ) + 2𝑘𝜋 = 𝜃0 + − (−𝜃0 ) − + 2𝑘𝜋
4 2
𝜋
= + 2𝜃0 + 2𝑘𝜋
4
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
3 + 6𝑖 (3 + 6𝑖)(3 + 4𝑖) 9 + 12𝑖 + 18𝑖 − 24 −15 + 30𝑖 3 6
𝑧1 = = 𝑧1 = = = =− + 𝑖
3 − 4𝑖 3 + (−4)
2 2 25 25 5 5
2 2 2 2
1+𝑖 (1 + 𝑖)(2 + 𝑖) 2 + 𝑖 + 2𝑖 − 1 1 + 3𝑖 1 + 6𝑖 − 9 8 6
𝑧2 = ( ) =( 2 ) =( 2 ) =( ) = =− + 𝑖
2−𝑖 2 + (−1) 2 2 + (−1) 2 5 25 25 25
Autre méthode
1 + 𝑖 2 (1 + 𝑖 )2 1 + 2𝑖 − 1 2𝑖 2𝑖 (3 + 4𝑖 ) 6𝑖 − 8 8 6
𝑧2 = ( ) = = = = = =− + 𝑖
2−𝑖 (2 − 𝑖 ) 2 4 − 4𝑖 − 1 3 − 4𝑖 3 + (−4) 2 2 25 25 25
2 + 5𝑖 2 − 5𝑖 ( )( ) (
2 + 5𝑖 1 + 𝑖 + 2 − 5𝑖 1 − 𝑖 )( ) 2 + 2𝑖 + 5𝑖 − 5 + 2 − 2𝑖 − 5𝑖 − 5
𝑧3 = + = =
1−𝑖 1+𝑖 (1 − 𝑖 )(1 + 𝑖 ) 12 − 𝑖 2
6
= − = −3
2
Autre méthode
2 + 5𝑖 2 − 5𝑖 2 + 5𝑖 2 + 5𝑖 2 + 5𝑖
𝑧3 = + = + = 2ℛ𝑒 ( )
1−𝑖 1+𝑖 1−𝑖 1−𝑖 1−𝑖
Or
2 + 5𝑖 (2 + 5𝑖 )(1 + 𝑖 ) 2 + 2𝑖 + 5𝑖 − 5 −3 + 7𝑖 3 7
= = = =− + 𝑖
1−𝑖 1 + (−1)
2 2 2 2 2 2
Donc
3
𝑧3 = 2 × (− ) = −3
2
5 + 2𝑖 (5 + 2𝑖 )(1 + 2𝑖 ) 5 + 10𝑖 + 2𝑖 − 4 −1 + 12𝑖 1 12
𝑧4 = = = = = − + 𝑖
1 − 2𝑖 12 + (−2)2 5 5 5 5
3 2 3
1 √3 1 3 1 2 √3 1 √3 √3
𝑧5 = (− + 𝑖 ) = (− ) + 3 (− ) (𝑖 ) + 3 (− ) (𝑖 ) + (𝑖 )
2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 √3 3 3 3√3 1 3√3 9 3√3
=− +3× ×𝑖 − × (− ) − 𝑖 = − +𝑖 + −𝑖 =1
8 4 2 2 4 8 8 8 8 8
Autre méthode

11
Pascal Lainé

3
1 √3 2𝑖𝜋 3
𝑧5 = (− + 𝑖 ) = (𝑒 3 ) = 𝑒 2𝑖𝜋 = 1
2 2
Ou encore
𝑧5 = 𝑗 3 = 1
(1 + 𝑖 )9
𝑧6 =
(1 − 𝑖 )7
On peut toujours s’amuser à développer (1 + 𝑖 ) et (1 − 𝑖 )7 mais franchement ce n’est pas une bonne
9

idée.
7
(1 + 𝑖 )9 2
(1 + 𝑖 )7 2(
1+𝑖 7 (1 + 𝑖 )(1 + 𝑖 )
𝑧6 = = ( 1 + 𝑖 ) = ( 1 + 𝑖 ) ) = (1 + 2𝑖 − 1) ( 2 )
(1 − 𝑖 ) 7 (1 − 𝑖 ) 7 1−𝑖 1 + (−1)2
1 + 2𝑖 − 1 7 2𝑖 (2𝑖 )7 28 𝑖 8
= 2𝑖 ( ) = = 7 = 2𝑖 8 = 2
2 27 2
Autre méthode
9
√2 √2 𝜋 9
(√2 ( + 𝑖 )) 9 2 9𝜋
(1 + 𝑖 )9 2 2 (√2) (𝑒 𝑖 4 ) (√2) 𝑒 𝑖 4 9𝜋 7𝜋 16𝑖𝜋
𝑖( + )
𝑧6 = = 7 = 𝜋 7
= 7𝜋 = 2𝑒 4 4 = 2𝑒 4 = 2𝑒 4𝑖𝜋
(1 − 𝑖 )7 7 −𝑖
√2 √2 (√2) (𝑒 −𝑖 4 ) 𝑒 4
(√2 ( − 𝑖 ))
2 2
=2
2 2(1 + 𝑖 √3) 2(1 + 𝑖 √3) 1 √3
𝑧7 = − =− 2 =− = − −𝑖
1 − 𝑖 √3 12 + (−√3) 4 2 2
Autre méthode
2 1 𝑗2 1 1 √3
𝑧7 = − = = = 3 = 𝑗2 = − − 𝑖
1 − 𝑖 √3 1 √3 𝑗 𝑗 2 2
−2 +𝑖 2
1 1 1 1 1 1 1−𝑖 1 1
𝑧8 = = = = × = × 2 = − 𝑖
(1 + 2𝑖 )(3 − 𝑖 ) 3 − 𝑖 + 6𝑖 + 2 5 + 5𝑖 5 1 + 𝑖 5 1 + 12 10 10
1 + 2𝑖 (1 + 2𝑖 )(1 + 2𝑖 ) (1 + 2𝑖 )2 1 + 4𝑖 − 4 3 4
𝑧9 = = = = = − + 𝑖
1 − 2𝑖 12 + (−2)2 5 5 5 5
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
2𝜋 2𝜋 1 √3
𝑧1 = 2 (cos () + 𝑖 sin ( )) = 2 (− + 𝑖 ) = −1 + 𝑖√3
3 3 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧2 = √2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = √2 cos ( ) + 𝑖 √2 sin ( )
8 8 8 8
7𝑖𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
𝑧3 = 3𝑒 − 8 = 3 (cos (− ) + 𝑖 sin (− )) = 3 cos ( ) − 3𝑖 sin ( )
8 8 8 8
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
= 3 cos (𝜋 − ) − 3𝑖 sin (𝜋 − ) = −3 cos (− ) − 3𝑖 sin (− )
8 8 8 8
𝜋 𝜋
= −3 cos ( ) + 3𝑖 sin ( )
8 8
𝑖𝜋 3𝑖𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋
𝑧4 = (2𝑒 4 ) (𝑒 − 4 ) = 2𝑒 𝑖( 4 − 4 ) = 2𝑒 − 𝑖 2 = −2𝑖
𝑖𝜋
2𝑒 4 𝜋 3𝜋
𝑧5 = 3𝑖𝜋
= 2𝑒 𝑖( 4 + 4 ) = 2𝑒 𝑖𝜋 = −2
𝑒− 4

12
Pascal Lainé

𝜋 5𝑖𝜋 𝜋 5𝜋 7𝑖𝜋 7𝜋 7𝜋 √3 1
𝑧6 = (2𝑒 𝑖 3 ) (3𝑒 6 ) = 6𝑒 𝑖( 3 + 6 ) = 6𝑒 6 = 6 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 6 (− − 𝑖)
6 6 2 2
= −3√3 − 3𝑖
𝑖𝜋
2𝑒 3 2 𝑖(𝜋+5𝜋) 2 8𝑖𝜋 2 4𝑖𝜋 2 1 √3 1 √3
𝑧7 = 5𝑖𝜋 = 𝑒 3 6 = 𝑒 6 = 𝑒 3 = (− − 𝑖 ) = − − 𝑖
3 3 3 3 2 2 3 3
3𝑒 −6
𝜋 𝜋 𝜋 1 √3
𝑧8 = 2𝑒 𝑖 3 = 2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 2 ( + 𝑖 ) = 1 + 𝑖√3
3 3 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧9 = 3𝑒 −𝑖 8 = 3 (cos (− ) + 𝑖 sin (− )) = 3 cos ( ) − 3𝑖 sin ( )
8 8 8 8
𝜋 𝜋
A moins de connaitre cos (8 ) et sin (8 ) on ne peut pas faire mieux.
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
1. 𝑧1 = 3(1 + 𝑖 ) donc |𝑧1| = 3|1 + 𝑖 | = 3 × √12 + 12 = 3√2
Si on ne met pas 3 en facteur
|𝑧1 | = √32 + 32 = √9 + 9 = √18 = √32 × 2 = 3√2
C’est moins simple.
On appelle 𝜃1 un argument de 𝑧1
3 1 √2 3 1 √2
cos(𝜃1 ) = = = et sin(𝜃1 ) = = =
3√2 √2 2 3√2 √2 2
𝜋 𝜋
𝜋 𝑖 −𝑖
Donc 𝜃1 = 4 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et 𝑧1 = 3√2𝑒 , et 𝑧1 = 3√2𝑒 4 4

Autre méthode (meilleure), on met le module en facteur


1 1 √2 √2 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧1 = 3√2 ( + 𝑖 ) = 3√2 ( + 𝑖 ) = 3√2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 3√2𝑒 𝑖 4
√2 √2 2 2 4 4
2
|𝑧2 | = √(−1)2 + (−√3) = √4 = 2, soit 𝜃2 un argument de 𝑧2
1 √3
cos(𝜃2 ) = − et sin(𝜃2 ) = −
2 2
4𝑖𝜋 2𝑖𝜋
4𝜋
Donc 𝜃2 = 3
+ 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et 𝑧2 = 2𝑒 3 = 2𝑒 − 3

Autre méthode (meilleure), on met le module en facteur


1 √3 4𝜋 4𝜋 4𝑖𝜋 2𝑖𝜋
𝑧2 = 2 (− − 𝑖 ) = 2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 2𝑒 3 = 2𝑒 − 3
2 2 3 3
2𝑖𝜋
Et 𝑧2 = 2𝑒 3
Pour 𝑧3 la détermination du cosinus et du sinus n’est pas une bonne méthode.
4 4 𝜋
𝑧3 = − 𝑖 = − 𝑒 𝑖 2
3 3
4
Cette forme n’est pas la forme trigonométrique car − 3 est négatif, ce n’est donc pas le module, mais
𝜋 𝜋
4 4 4 3𝑖𝜋 4 𝑖𝜋
−1 = 𝑒 𝑖𝜋 , donc 𝑧3 = 3 𝑒 𝑖𝜋 𝑒 𝑖 2 = 3 𝑒 𝑖( 2 +𝜋) = 3 𝑒 2 = 3 𝑒− 2 .
3𝑖𝜋 𝑖𝜋
On aurait pu directement écrire que −𝑖 = 𝑒 2 = 𝑒− 2 .
𝑖𝜋
4
Et 𝑧3 = 3 𝑒 2
Pour 𝑧4 la détermination du cosinus et du sinus n’est pas une bonne méthode.
𝑧4 = −2 = 2𝑒 𝑖𝜋

13
Pascal Lainé

Et 𝑧4 = 𝑒 −𝑖𝜋 = 𝑒 𝑖𝜋

C’est plus dur


3𝑖𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 3𝑖𝜃 3𝑖𝜃
𝑧5 = 𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑒 (𝑒 −𝑖 2 + 𝑒 𝑖 2 ) = 𝑒
× 2 cos ( ) = 2 cos ( ) 𝑒 2
2 2
2 2
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 𝜃
Comme −𝜋 < 𝜃 < 𝜋, − 2 < 2 < 2 par conséquent cos (2 ) > 0, ce qui signifie que 2 cos (2 ) est bien le
module.
3𝑖𝜃
𝜃
Et 𝑧5 = 2 cos ( ) 𝑒 − 2
2
|𝑧6 | = √12 + 12 = √2, soit 𝜃6 un argument de 𝑧6
1 √2 1 √2
cos(𝜃2 ) = = et sin(𝜃2 ) = =
√2 2 √2 2
𝜋
𝜋 𝑖
Donc 𝜃6 = 4 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et 𝑧6 = 2𝑒 4

Autre méthode (meilleure), on met le module en facteur


1 1 √2 √2 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧6 = √2 ( +𝑖 ) = √2 ( + 𝑖 ) = 2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 2𝑒 𝑖 4
√2 √2 2 2 4 4
𝜋
−𝑖
Et 𝑧6 = 2𝑒 4

2
|𝑧7 | = √12 + (√3) = √4 = 2, soit 𝜃7 un argument de 𝑧7
1 √3
cos(𝜃7 ) = et sin(𝜃7 ) =
2 2
𝑖𝜋
𝜋
Donc 𝜃7 = 3 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et 𝑧7 = 2𝑒 3
Autre méthode (meilleure), on met le module en facteur
1 √3 𝜋 𝜋 𝑖𝜋
𝑧7 = 2 ( + 𝑖 ) = 2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 2𝑒 3
2 2 3 3
𝑖𝜋
Et 𝑧7 = 2𝑒 − 3
2
|𝑧8 | = √(√3) + 12 = √4 = 2, soit 𝜃8 un argument de 𝑧8
√3 1
cos(𝜃8 ) = et sin(𝜃8 ) =
2 2
𝑖𝜋
𝜋
Donc 𝜃8 = 6 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et 𝑧8 = 2𝑒 6
Autre méthode (meilleure), on met le module en facteur
√3 1 𝜋 𝜋 𝑖𝜋
𝑧8 = 2 ( + 𝑖 ) = 2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 2𝑒 6
2 2 6 6
Première méthode
1 + 𝑖 √3 1 √3 𝜋
1 + 𝑖 √3 + 𝑖 𝑒 𝑖
𝑧9 = = 2 =2 2 = 3 = 𝑒 𝑖𝜋3 𝑒 𝑖 𝜋6 = 𝑒 𝑖 𝜋2
√3 − 𝑖 √3 − 𝑖 √3 1 𝑒 − 𝑖𝜋
− 𝑖 6
2 2 2
Deuxième méthode
1 + 𝑖 √3 (1 + 𝑖√3)(√3 + 𝑖) √3 + 𝑖 + 3𝑖 − √3 4𝑖 𝑖
𝜋
𝑧9 = = 2 = = = 𝑖 = 𝑒 2
√3 − 𝑖 (√3) + 12 4 4
C’est plus dur
𝑖𝜃 𝜃 𝜃 𝑖𝜃 𝜃 𝜃 𝑖𝜃
𝑧10 = 1 + 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 2 (𝑒 −𝑖2 + 𝑒 𝑖 2 ) = 𝑒 2 × 2 cos ( ) = 2 cos ( ) 𝑒 2
2 2

14
Pascal Lainé

𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 𝜃
Comme −𝜋 < 𝜃 < 𝜋, − 2 < < par conséquent cos (2 ) > 0, ce qui signifie que 2 cos (2 ) est bien le
2 2
module.
𝑖𝜃
𝜃
Et 𝑧10 = 2 cos ( ) 𝑒 − 2
2
2. Faisons comme d’habitude
2 2
|𝑧1 | = √12 + (1 + √2) = √1 + 1 + 2√2 + (√2) = √4 + 2√2
Soit 𝜃1 un argument de 𝑧1
1 1 + √2
cos(𝜃1 ) = et sin(𝜃1 ) =
√4 + 2√2 √4 + 2√2
L’ennui c’est que l’on ne connait pas d’angle dont le cosinus et le sinus valent ces valeurs.
Il faut être malin.
√2 √2 𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑧1 = 1 + 𝑖(1 + √2) = 1 + 𝑖 + √2𝑖 = √2 ( + 𝑖 ) + √2𝑖 = √2 (𝑒 4 + 𝑒 2 )
2 2
3𝑖𝜋 𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 𝜋 𝜋 3𝑖𝜋
= √2𝑒 8 (𝑒 − 8 + 𝑒 8 ) = √2𝑒 8 × 2 cos ( ) = 2 √2cos ( ) 𝑒 8
8 8
𝜋 3𝜋 𝜋
2 √2cos (8 ) > 0 donc 𝜃1 = 8 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ et |𝑧1 | = 2 √2cos ( 8 )
Remarque :
𝜋
2 √2cos ( ) = √4 + 2√2
8
𝜋 3𝜋
Le module de 𝑧1 est aussi 2√2 cos (8 ) = √4 + 2√2 et un argument est − 8 .
Faisons comme d’habitude

𝑧2 = √10 + 2√5 + 𝑖(1 − √5)


2
2 2
|𝑧2 | = √(√10 + 2√5) + (1 − √5) = √10 + 2√5 + 1 − 2√5 + (√5) = √16 = 4

Soit 𝜃2 un argument de 𝑧2
√10 + 2√5 1 − √5
cos(𝜃2 ) = et sin(𝜃2 ) =
4 4
L’ennui c’est que l’on ne connait pas d’angle dont le cosinus et le sinus valent ces valeurs.
Calculons 𝑧25

15
Pascal Lainé

𝑧25 = (√10 + 2√5 + 𝑖(1 − √5))

5 4 3
2
= (√10 + 2√5) + 5 (√10 + 2√5) 𝑖(1 − √5) + 10 (√10 + 2√5) (𝑖(1 − √5))
2
3 4 5
+ 10 (√10 + 2√5) (𝑖(1 − √5)) + 5√10 + 2√5 (𝑖(1 − √5)) + (𝑖(1 − √5))

2 2
= (10 + 2√5) √10 + 2√5 + 5𝑖(10 + 2√5) (1 − √5)
2 3
− 10(10 + 2√5)(1 − √5) √10 + 2√5 − 10𝑖(10 + 2√5)(1 − √5)
4 5
+ 5√10 + 2√5(1 − √5) + 𝑖(1 − √5)
2 2 4
= √10 + 2√5 ((10 + 2√5) − 10(10 + 2√5)(1 − √5) + 5(1 − √5) )
2 2 4
+ 𝑖(1 − √5) (5(10 + 2√5) − 10(10 + 2√5)(1 − √5) + (1 − √5) )

2 2 4
(10 + 2√5) − 10(10 + 2√5)(1 − √5) + 5(1 − √5)
= 100 + 40√5 + 20 − 10(10 + 2√5)(1 − 2√5 + 5)
2 3 4
+ 5 (1 − 4√5 + 6 × (√5) − 4(√5) + (√5) )
= 120 + 40√5 − 10(10 + 2√5)(6 − 2√5) + 5(56 − 24√5)
= 120 + 40√5 − 10(60 − 20√5 + 12√5 − 20) + 280 − 120√5 = 0
2 2 4
5(10 + 2√5) − 10(10 + 2√5)(1 − √5) + (1 − √5)
= 5(100 + 40√5 + 20) − 10(10 + 2√5)(1 − 2√5 + 5)
2 3 4
+ (1 − 4√5 + 6 × (√5) − 4(√5) + (√5) )
= 600 + 200√5 − 10(40 − 8√5) + 56 − 24√5 = 2566 + 256√5
= 256(1 + √5)
𝑧25 = 256𝑖(1 − √5)(1 + √5) = 256𝑖 × (−4) = −210 𝑖
𝑖𝜋
Ensuite il faut trouver les solutions de 𝑍 5 = −210 𝑖 = 210 𝑒 − 2
𝑖𝜋 |𝑍 5 | = 210 |𝑍| = 22
5 10 10 − 2 𝜋 𝜋
𝑍 = −2 𝑖 = 2 𝑒 ⇔{ ⇔{
arg(𝑍 5 ) = − + 2𝑘𝜋 5 arg(𝑍) = − + 2𝑘𝜋
2 2
|𝑍 | = 4
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑍) = − + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}
10 5
𝜋 3𝑖𝜋 7𝑖𝜋 11𝑖𝜋 15𝑖𝜋
𝑍0 = 4𝑒 −𝑖10 ; 𝑍1 = 4𝑒 10 ; 𝑍2 = 4𝑒 10 ; 𝑍3 = 4𝑒 10 ; 𝑍4 = 4𝑒 10 = −4𝑖
Parmi ces cinq complexes, le seul qui a une partie réelle positive et une partie imaginaire
𝜋 𝜋
𝜋
négative est 4𝑒 −𝑖10 d’où 𝑧2 = 4𝑒 −𝑖 10 donc un argument de 𝑧2 est − 10.
𝜋
Le module de 𝑧2 est 4 et un argument est 10.

16
Pascal Lainé

tan(𝜑) − 𝑖 (tan(𝜑) − 𝑖)(tan(𝜑) − 𝑖) tan2 (𝜑) − 2𝑖 tan(𝜑) − 1


𝑧3 = = =
tan(𝜑) + 𝑖 tan2 (𝜑) + 12 1
cos 2 (𝜑)
= cos 2 (𝜑) (tan2 (𝜑) − 1) − 2𝑖 cos 2 (𝜑) tan(𝜑)
sin2 (𝜑) sin(𝜑)
= cos 2 (𝜑) ( 2 − 1) − 2𝑖 cos 2 (𝜑)
cos (𝜑) cos(𝜑)
= −(cos 2 (𝜑) − sin2 (𝜑)) − 2𝑖sin(𝜑)cos(𝜑) = − cos(2𝜑) − 𝑖sin(2𝜑)
= −(cos(2𝜑) + 𝑖 sin(2𝜑)) = 𝑒 𝑖𝜋 𝑒 −2𝑖𝜑 = 𝑒 𝑖(𝜋−2𝜑)
Le module de 𝑧3 est 1 et un argument est 𝜋 − 2𝜑
Autre méthode
sin(𝜑)
tan(𝜑) − 𝑖 𝑖 (tan(𝜑) − 𝑖 ) 𝑖 tan(𝜑) + 1 𝑖 cos(𝜑) + 1 𝑖 sin(𝜑) + cos(𝜑)
𝑧3 = = = = =
tan(𝜑) + 𝑖 𝑖 (tan(𝜑) + 𝑖 ) 𝑖 tan(𝜑) − 1 sin(𝜑) 𝑖 sin(𝜑) − cos(𝜑)
𝑖 −1
cos(𝜑)
cos(𝜑) + 𝑖 sin(𝜑) 𝑒 𝑖𝜑
= = − −𝑖𝜑 = −𝑒 2𝑖𝜑 = 𝑒 𝑖𝜋 𝑒 2𝑖𝜑 = 𝑒 𝑖(𝜋+2𝜑)
−(cos(𝜑) − 𝑖 sin(𝜑)) 𝑒
Un argument de 𝑧3 est −𝜋 − 2𝜑
1 1 cos(𝜃 ) cos(𝜃 )
𝑧4 = = = = = cos(𝜃 ) 𝑒 −𝑖𝜃
1 + 𝑖 tan(𝜃 ) sin(θ) cos(𝜃 ) + 𝑖 sin(𝜃 ) 𝑒 𝑖𝜃
1+𝑖
cos(𝜃 )
Si 𝜃est tel que cos(𝜃 ) > 0 alors |𝑧4 | = cos(𝜃 ) et un argument de 𝑧4 est −𝜃
Si 𝜃est tel que cos(𝜃 ) < 0 alors |𝑧4 | = − cos(𝜃 ) et un argument de 𝑧4 est −𝜃 + 𝜋
1 √3 1 √3
3. On sait que 𝑗 2 = − 2 − 𝑖 donc 2 + 𝑖 = −𝑗 2
2 2
2010
1 + 𝑖 √3
( ) = (−𝑗 2 )2010 = (𝑗 2 )2010 = 𝑗 4020 = 𝑗 3×1340 = (𝑗 3 )1340 = 11340 = 1
2
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
1. (3 + 2𝑖 )(1 − 3𝑖 ) = 3 − 9𝑖 + 2𝑖 − 6𝑖 2 = 3 − 7𝑖 + 6 = 9 − 7𝑖
2.
𝜋 5𝜋 𝜋 5𝜋 𝜋
2𝑒 𝑖 3 × 3𝑒 𝑖 (− 6 ) = 6𝑒 𝑖( 3 − 6 ) = 6 𝑒 𝑖 (−2 ) = −6𝑖
3.
𝜋
2𝑒 𝑖 3 2 𝑖𝜋 5𝑖𝜋 2 𝑖(𝜋+5𝜋) 2 7𝑖𝜋
5𝜋 = 𝑒 3𝑒 6 = 𝑒 3 6 = 𝑒 6
𝑖 (− ) 3 3 3
3𝑒 6
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1.
𝜋 𝜋 1 − 𝑖 √3 𝜋 𝜋 √2 √2 𝜋 𝜋 𝜋
(cos ( ) + 𝑖 sin ( )) ( ) (1 + 𝑖 ) = 𝑒 𝑖 7 𝑒 −𝑖 3 √2 ( + 𝑖 ) = √2𝑒 𝑖 7 𝑒 −𝑖 3 𝑒 𝑖 4
7 7 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 12𝜋 28𝜋 21𝜋 5𝜋 5𝜋 5𝜋
= √2𝑒 𝑖 ( 7 −3 +4 ) = √2𝑒 𝑖( 84 − 84 + 84 ) = √2𝑒 84 = √2 (cos ( ) + 𝑖 sin ( ))
84 84
2.

17
Pascal Lainé

𝜋 𝜋 √2 √2 𝜋 𝜋 √3 1
(1 − 𝑖 ) (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) (√3 − 𝑖) = √2 ( − 𝑖 ) (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) 2 ( − 𝑖)
5 5 2 2 5 5 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 15𝜋 12𝜋 10𝜋 13𝑖𝜋
= 2√2𝑒 −𝑖 4 𝑒 𝑖 5 𝑒 −𝑖 6 = 2√2𝑒 𝑖(−4 +5 −6 ) = 2√2𝑒 𝑖(− 60 + 60 − 60 ) = 2√2𝑒 − 60
13𝜋 13𝜋
= 2√2 (cos ( ) − 𝑖 sin ( ))
60 60
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝑖𝜋
√2 (cos (12) + 𝑖 sin (12)) cos (12) + 𝑖 sin (12) 𝑒 12 𝜋 𝜋 2𝑖𝜋 𝑖𝜋
= = 𝑖𝜋 = 𝑒 𝑖(12− 4 ) = 𝑒 − 12 = 𝑒 − 6
1+𝑖 √2 √2 𝑒4
2 + 2 𝑖
𝜋 𝜋 √3 1
= cos ( ) − 𝑖 sin ( ) = − 𝑖
6 6 2 2
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
2
1. |𝑢| = √12 + 12 = √2 et |𝑣 | = √(−1)2 + √3 = 2
2.
√2 √2 𝜋
𝑢 = √2 ( + 𝑖 ) = √2𝑒 𝑖 4
2 2
𝜋
Donc un argument de 𝑢 est 4 .
1 √3 2𝑖𝜋
𝑣 = 2 (− + 𝑖 ) = 2𝑒 3
2 2
2𝜋
Donc un argument de 𝑣 est .
3
3. On cherche les solutions complexes de 𝑧 3 = 𝑢
1
|𝑧 3 | = √2 |𝑧|3 = 22
3 𝜋
𝑧 =𝑢⇔{ ⇔{ 𝜋
arg(𝑧 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg (𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4 4
1
|𝑧| = 26
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
12 3
𝑢 admet trois racines cubiques
1 𝜋 1 𝜋 2𝜋 1 9𝜋 1 3𝑖𝜋 1 𝜋 4𝜋 1 17𝑖𝜋
𝑧0 = 26 𝑒 𝑖12 ; 𝑧1 = 26 𝑒 𝑖(12+ 3 ) = 26 𝑒 𝑖 12 = 26 𝑒 4 𝑒𝑡 𝑧2 = 26 𝑒 𝑖(12+ 3 ) = 26 𝑒12
4.
𝜋
𝑢 √2𝑒 𝑖 4 √2 𝑖(𝜋− 2𝜋) √2 − 5𝑖𝜋 √2 5𝜋 5𝜋
= 2𝑖𝜋 = 𝑒 4 3 = 𝑒 12 = (cos (− ) + 𝑖 sin (− ))
𝑣 2 2 2 12 12
2𝑒 3
Et
𝑢 1+𝑖 (1 + 𝑖 )(−1 − 𝑖 √3) −1 + √3 + 𝑖(−1 − √3)
= = =
𝑣 −1 + 𝑖 √3 4 4
Par conséquent
√2 5𝜋 −1 + √3 5𝜋 −1 + √3 −√2 + √6
cos (− ) = cos (− ) = =
2 12 4 12 2√2 4

√2 5𝜋 −1 − √3 5𝜋 −1 − √3 −√2 − √6
sin (− ) = sin (− ) = =
{ 2 12 4 { 12 2√2 4
Allez à : Exercice 7 :

18
Pascal Lainé

Correction exercice 8 :
|√6 − 𝑖√2| √6 + 2 √8 √4 × 2 2√2
|𝑢 | = = = = = = √2
2 2 2 2 2
√6 − 𝑖√2 √2 × 3 − 𝑖 √2 √2 × √3 − 𝑖√2 √3 − 𝑖 𝜋
𝑢= = √2 ( ) = √2 ( ) = √2 ( ) = √2𝑒 −𝑖 6
2 2√2 2√2 2
𝜋
Donc |𝑢| = √2 et un argument de 𝑢 est − 6 .
|𝑣 | = √12 + (−1)2 = √2
√2 √2 𝜋
𝑣 = √2 ( − 𝑖 ) = √2𝑒 −𝑖 4
2 2
𝜋
Donc |𝑣 | = √2 et un argument de 𝑣 est − 4 .
𝜋
𝑢 √2𝑒 −𝑖 6 𝜋 𝜋
𝑖(− + )
𝜋
= 𝜋 =𝑒 6 4 = 𝑒 𝑖12
𝑣 √2𝑒 −𝑖 4
𝑢 𝑢 𝜋
Donc |𝑣 | = 1 et un argument de 𝑣 est 12.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
(1 + 𝑖 )(1 + 𝑖 ) 1 + 2𝑖 − 1 𝑖
𝜋
𝑧1 = = = 𝑖 = 𝑒 2
12 + 12 2
1+𝑖 3 𝜋 3 3𝑖𝜋
𝑧2 = ( ) = (𝑒 𝑖 2 ) = 𝑒 2
1−𝑖
4
14 √3 𝜋 4 4𝑖𝜋
𝑧3 = (1 + 𝑖√3) = (2 ( + 𝑖 )) = 24 (𝑒 𝑖 3 ) = 16𝑒 3
2 2
5 5
5 5 1 √3 1 √3 𝜋 5 𝜋 5
𝑧4 = (1 + 𝑖√3) + (1 − 𝑖√3) = (2 ( + 𝑖 )) + (2 ( − 𝑖 )) = 25 (𝑒 𝑖 3 ) + 25 (𝑒 −𝑖 3 )
2 2 2 2
5𝑖𝜋 5𝑖𝜋 5𝜋 1
= 32 (𝑒 3 + 𝑒− 3 ) = 32 × 2 cos (
) = 64 (− ) = −32
3 2
1 + 𝑖 √3 (1 + 𝑖 √3)(√3 − 𝑖) √3 − 𝑖 + 3𝑖 + √3 2√3 + 2𝑖 √3 1 𝜋
𝑧5 = = 2 = = = + 𝑖 = 𝑒𝑖6
√3 + 𝑖 (√3) + 12 4 4 2 2
Autre méthode
1 √3
2 (2 + 𝑖 2 ) 𝜋
1 + 𝑖√3 𝑒𝑖3 𝜋 𝜋
𝑖( − )
𝜋
𝑧5 = = = 𝜋 =𝑒 3 6 = 𝑒𝑖6
√3 + 𝑖 √3 1 𝑒𝑖6
2( + 𝑖)
2 2
√6 − 𝑖 √2 (√6 − 𝑖√2)(2 + 2𝑖 ) 2√6 + 2𝑖 √6 − 2𝑖 √2 + 2√2 2√6 + 2√2 + 2𝑖(√6 − √2)
𝑧6 = = = =
2 − 2𝑖 22 + (−2)2 8 8
√6 + √2 + 𝑖(√6 − √2)
=
4
√2
Remarque : il aurait mieux valu mettre 2 en facteur d’entrée.
Là on est mal parti, il va falloir trouver le module, puis le mettre en facteur,
√6 + √2 + 𝑖(√6 − √2) √2
𝑧6 = = (√3 + 1 + 𝑖(√3 − 1))
4 4
√2 2 2 √2 √ √2 √2
|𝑧6 | = √(√3 + 1) + (√3 − 1) = 3 + 2√3 + 1 + 3 − 2√3 + 1 = √8 = × 2√2 = 1
4 4 4 4

19
Pascal Lainé

√6 + √2 √6 − √2
𝑧6 = +𝑖 = cos(𝜃 ) + 𝑖 sin(𝜃 )
4 4
Mais on ne connait pas d’angle vérifiant cela. Il faut faire autrement
2 2
|√6 − 𝑖√2| = √(√6) + (√2) = √8 = 2√2
|2 − 2𝑖 | = √22 + (−2)2 = √8 = 2√2
√3 1
2√2 ( 2 − 2 𝑖) 𝜋
√6 − 𝑖 √2 𝑒 −𝑖 6 𝜋 𝜋
𝑖(− + )
𝜋
𝑧6 = = = 𝜋 = 𝑒 6 4 = 𝑒 𝑖 12
2 − 2𝑖 √2 √2 −𝑖
2√2 ( 2 − 𝑖 2 ) 𝑒 4
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
On cherche les nombres complexes tels que 𝑧 2 = −1
𝑍1 = −𝑖 et 𝑍2 = 𝑖
𝑖𝜋
On cherche les nombres complexes tels que 𝑧 2 = 𝑖 = 𝑒 2
𝜋 √2 √2 𝜋 √2 √2
𝑧1 = −𝑒 𝑖 4 = − −𝑖 et 𝑧2 = 𝑒 𝑖 4 = +𝑖
2 2 2 2
1 𝑖𝜋
√ 2 √2
On cherche les nombres complexes tels que 𝑧 2 = 1 + 𝑖 = √2 ( 2 + 𝑖 2 ) = 22 𝑒 4
1 𝑖𝜋 1 𝑖𝜋
𝑍1 = −24 𝑒 8 et 𝑍2 = 24 𝑒 8
𝜋 𝜋
C’est un peu insuffisant parce que l’on ne connait pas les valeurs de cos (8 ) et de sin ( 8 )
Autre méthode, on cherche 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ tels que
𝐿 2 2
(𝑎 + 𝑖𝑏)2 = 1 + 𝑖 ⇔ 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 = 1 + 𝑖 ⇔ 1 {𝑎 − 𝑏 = 1
𝐿2 2𝑎𝑏 = 1
On rajoute l’équation 𝐿3
2
|(𝑎 + 𝑖𝑏)2 | = |1 + 𝑖 | ⇔ |𝑎 + 𝑖𝑏|2 = √12 + 12 ⇔ (√𝑎2 + 𝑏2 ) = √2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √2
En faisant la somme de 𝐿1 et de 𝐿3
1 √2 1 + √2 2 + 2√2 √2 + 2√2
2𝑎2 = 1 + √2 ⇔ 𝑎2 = + ⇔ 𝑎 = ±√ = ±√ =±
2 2 2 4 2
En faisant la différence de 𝐿3 et de 𝐿1
1 √2 −1 + √2 −2 + 2√2 √−2 + 2√2
2𝑏2 = −1 + √2 ⇔ 𝑏2 = − + ⇔ 𝑏 = ±√ = ±√ =±
2 2 2 4 2
2
D’après 𝐿2 𝑎 et 𝑏 sont de même signe donc les deux solutions de 𝑧 = 1 + 𝑖 sont
√2 + 2√2 √−2 + 2√2 √2 + 2√2 √−2 + 2√2
𝑍1 = +𝑖 et 𝑍2 = − −𝑖
2 2 2 2
1 5𝑖𝜋
2 √2 √2
On cherche les nombres complexes tels que 𝑧 = −1 − 𝑖 = √2 (− 2 − 𝑖 2 ) = 22 𝑒 4
1 5𝑖𝜋 1 5𝑖𝜋
𝑍1 = −24 𝑒 8 et 𝑍2 = 24 𝑒 8
5𝜋 5𝜋
C’est un peu insuffisant parce que l’on ne connait pas les valeurs de cos ( 8 ) et de sin ( 8 )
Autre méthode, on cherche 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ tels que
𝐿 2 2
(𝑎 + 𝑖𝑏)2 = −1 − 𝑖 ⇔ 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 = −1 − 𝑖 ⇔ 1 {𝑎 − 𝑏 = −1
𝐿2 2𝑎𝑏 = −1
On rajoute l’équation 𝐿3
2
|(𝑎 + 𝑖𝑏)2 | = |−1 − 𝑖 | ⇔ |𝑎 + 𝑖𝑏|2 = √(−1)2 + (−1)2 ⇔ (√𝑎2 + 𝑏2 ) = √2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏 2 = √2
En faisant la somme de 𝐿1 et de 𝐿3

20
Pascal Lainé

1 √2 −1 + √2 −2 + 2√2 √−2 + 2√2


2𝑎2 = −1 + √2 ⇔ 𝑎2 = − + ⇔ 𝑎 = ±√ = ±√ ±
2 2 2 4 2
En faisant la différence de 𝐿3 et de 𝐿1
1 √2 1 + √2 2 + 2√2 √2 + 2√2
2𝑏2 = 1 + √2 ⇔ 𝑏2 = + ⇔ 𝑏 = ±√ = ±√ ±
2 2 2 4 2
2
D’après 𝐿2 𝑎 et 𝑏 sont de signes opposés donc les deux solutions de 𝑧 = −1 − 𝑖 sont
√−2 + 2√2 √2 + 2√2 √−2 + 2√2 √2 + 2√2
𝑍1 = −𝑖 et 𝑍2 = − +𝑖
2 2 2 𝜋
2
2 1 √3 𝑖
On cherche les nombres complexes tels que 𝑧 = 1 + 𝑖√3 = 2 (2 + 𝑖 2 ) = 2𝑒 3
𝜋 √3 1 √6 √2 𝜋 √3 1 √6 √2
𝑍1 = √2𝑒 𝑖 6 = √2 ( + 𝑖) = +𝑖 et 𝑍2 = −√2𝑒 𝑖 6 = √2 ( + 𝑖) = − −𝑖
2 2 2 2 2 2 2 2
2
On cherche les nombres complexes tels que 𝑍 = 3 + 4𝑖
𝐿 2 2
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, 𝑍 2 ⇔ 3 + 4𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ 3 + 4𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔ 1 {𝑎 − 𝑏 = 3
𝐿2 2𝑎𝑏 = 4
On rajoute l’équation |𝑍 | ⇔ |3 + 4𝑖 | = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑎 + 𝑏 = √32 + 42 ⇔ 𝑎 + 𝑏2 = √25 = 5 𝐿3
2 2 2 2 2 2
2 2
Avec le système {𝑎2 − 𝑏2 = 3, en faisant la somme des deux équations 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve 2𝑎2 = 8 ⇔
𝑎 +𝑏 =5
𝑎 = 4, d’où l’on tire 𝑏2 = 1. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±2 et les valeurs possibles de 𝑏 sont ±1,
2

d’après l’équation 2𝑎𝑏 = 4 ⇔ 𝑎𝑏 = 2, on en déduit que 𝑎𝑏 > 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de même signe.
Si 𝑎 = 2 alors 𝑏 = 1 et 𝑍1 = 2 + 𝑖 et si 𝑎 = −2 alors 𝑏 = −1 et 𝑍2 = −2 − 𝑖
Deuxième méthode
3 + 4𝑖 = 4 + 4𝑖 − 1 = (2 + 𝑖 )2 et on retrouve le même résultat.
Troisième méthode
On reprend le système
2 2 4
2 2 𝑎 2
− ( ) =3 𝑎2 − 2 = 3 𝑎4 − 4 = 3𝑎2 𝑎4 − 3𝑎2 − 4 = 0
{𝑎 − 𝑏 = 3 ⇔ 𝑎 ⇔{ 𝑎 ⇔{ 2 ⇔{ 2
2𝑎𝑏 = 4 2 2 𝑏= 𝑏=
𝑏= 𝑏= 𝑎 𝑎
{ 𝑎 𝑎
𝐴2 − 3𝐴 − 4 = 0
⇔{ 2
𝑏=
𝑎
Les solutions de 𝐴 − 3𝐴 − 4 = 0 sont 𝐴1 = −1 < 0 et 𝐴2 = 4, donc 𝑎2 = 4,
2
2 2
Si 𝑎 = −2 alors 𝑏 = 𝑎 = −1 et alors 𝑍2 = −2 − 𝑖, si 𝑎 = 2 alors 𝑏 = 𝑎 = 1 et alors 𝑍1 = 2 + 𝑖.
On cherche les nombres complexes tels que 𝑍 2 = −7 − 24𝑖
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, 𝑍 2 ⇔ −7 − 24𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ −7 − 24𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔
𝐿1 𝑎2 − 𝑏2 = −7
{
𝐿2 2𝑎𝑏 = −24
On rajoute l’équation
|𝑍 2 | ⇔ |3 + 4𝑖 | = 𝑎2 + 𝑏2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √(−7)2 + (−24)2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √49 + 576 = √625
= 25 𝐿3
2 2
Avec le système {𝑎 2 − 𝑏 2 = −7, en faisant la somme des deux équations 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve 2𝑎2 =
𝑎 + 𝑏 = 25
18 ⇔ 𝑎2 = 9, d’où l’on tire 𝑏2 = 16. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±3 et les valeurs possibles de 𝑏
sont ±4, d’après l’équation 2𝑎𝑏 = −24 ⇔ 𝑎𝑏 = −12, on en déduit que 𝑎𝑏 < 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont
de signe opposé.
Si 𝑎 = 3 alors 𝑏 = −4 et 𝑍1 = 3 − 4𝑖 et si 𝑎 = −3 alors 𝑏 = 4 et 𝑍2 = −3 + 4𝑖
Deuxième méthode

21
Pascal Lainé

−7 − 24𝑖 = 9 − 24𝑖 − 16 = (3 − 4𝑖 )2 et on retrouve le même résultat.


Troisième méthode
On reprend le système
−12 2 2
144
2 2 𝑎 2
− ( ) = −7 𝑎 − 2
= −7 𝑎4 − 144 = −7𝑎2
{𝑎 − 𝑏 = −7 ⇔ 𝑎 ⇔{ 𝑎 ⇔{ 12
2𝑎𝑏 = −24 12 12 𝑏=−
𝑏=− 𝑏=− 𝑎
{ 𝑎 𝑎
𝑎4 + 7𝑎2 − 144 = 0 𝐴2 + 7𝐴 − 144 = 0
⇔{ 12 ⇔{ 12
𝑏=− 𝑏=−
𝑎 𝑎
Les solutions de 𝐴 + 7𝐴 − 144 = 0 sont 𝐴1 = −16 < 0 et 𝐴2 = 9, donc 𝑎2 = 9,
2
12 12
Si 𝑎 = 3 alors 𝑏 = − = −4 et alors 𝑍2 = 3 − 4𝑖, si 𝑎 = 3 alors 𝑏 = − = −4 et alors 𝑍1 = −3 +
𝑎 𝑎
4𝑖.
On cherche les nombres complexes tels que 𝑍 2 = 3 − 4𝑖 = 𝑧8 , on peut refaire comme précédemment
mais on va prendre la méthode la plus simple
𝑍 2 = 3 − 4𝑖 = 4 − 4𝑖 − 1 = (2 − 𝑖 )2
Il y a deux solutions
𝑍1 = 2 − 𝑖 et 𝑍2 = −2 + 𝑖
2
On cherche les complexes 𝑍 tels que 𝑍 = 𝑧9 = 24 − 10𝑖
Là encore, on va aller au plus simple
24 − 10𝑖 = 25 − 10𝑖 − 1 = (5 − 𝑖 )2
Donc il y a deux solutions
𝑍1 = 5 − 𝑖 et 𝑍2 = −5 + 𝑖
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. On cherche les complexes 𝑍 tels que
1+𝑖 √2 √2
𝑍2 = = +𝑖
√2 2 2
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏,
√2
√ 2 √ 2 √ 2 √ 2 √ 2 √ 2 𝐿 𝑎2 − 𝑏 2 =
𝑍2 = +𝑖 ⇔ +𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ +𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔ 1 2
2 2 2 2 2 2 𝐿2 √2
2𝑎𝑏 =
{ 2
On rajoute l’équation
2 2
√2 √2 √2 √2 1 1
|𝑍 2|
⇔ | + 𝑖 | = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⇔ 𝑎 2 + 𝑏 2 = √( ) + ( ) ⇔ 𝑎 2 + 𝑏 2 = √ + = 1 𝐿3
2 2 2 2 2 2
2 2 √2
Avec le système { 𝑎 − 𝑏 = 2 , en faisant la somme des deux équations 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve
𝑎2 + 𝑏 2 = 1
√2 2 + √2
2𝑎2 = 1 + ⇔ 𝑎2 =
2 4
En faisant la différence de 𝐿3 et de 𝐿1
√2 2 − √2
2𝑏2 = 1 − ⇔ 𝑏2 =
2 4
√2+√2 √2−√2
Les valeurs possibles de 𝑎 sont ± et les valeurs possibles de 𝑏 sont ± , d’après l’équation
2 2
√2 √2
2𝑎𝑏 = ⇔ 𝑎𝑏 = , on en déduit que 𝑎𝑏 > 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de même signe.
2 4

22
Pascal Lainé

√2+√2 √2−√2 √2+√2 √2−√2


Si 𝑎 = alors 𝑏 = et 𝑍1 = +𝑖
2 2 2 2
√2+√2 √2−√2 √2+√2 √2−√2
Et si 𝑎 = − alors 𝑏 = − et 𝑍2 = − −𝑖
2 2 2 2
D’autre part
√2 √2 𝜋
𝑍2 =
+𝑖 = 𝑒𝑖4
𝜋
2 2 𝜋
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Admet deux solutions 𝑍3 = 𝑒 𝑖 8 = cos ( ) + 𝑖 sin ( ) et 𝑧4 = −𝑒 𝑖 8 = − cos ( ) − 𝑖 sin ( )
8 8 8 8

𝜋 𝜋
Comme cos (8 ) > 0 et que sin ( 8 ) > 0,

𝜋 √2 + √2
𝜋 𝜋 √2 + √2 √2 − √2 cos ( ) =
cos ( ) + 𝑖 sin ( ) = +𝑖 ⇔ 8 2
8 8 2 2 𝜋 √2 − √2
sin ( ) =
{ 8 2
2. On cherche les complexes 𝑍 tels que
√3 + 𝑖 √3 1
𝑍2 = = + 𝑖
2 2 2
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏,
√3
√ 3 1 √ 3 1 √ 3 1 𝐿 𝑎2 − 𝑏 2 =
𝑍2 = + 𝑖⇔ + 𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ + 𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔ 1 2
2 2 2 2 2 2 𝐿2 1
{ 2𝑎𝑏 = 2
On rajoute l’équation
2
√3 1 √3 1 2 3 1
2 2 2 2 √
|𝑍 | ⇔ | + 𝑖| = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑎 + 𝑏 = ( ) + ( ) ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √ + = 1 𝐿3
2
2 2 2 2 4 4
2 2 √3
Avec le système { 𝑎 − 𝑏 = 2, en faisant la somme des deux équations 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve
𝑎2 + 𝑏 2 = 1
√3 2 + √3
2𝑎2 = 1 + ⇔ 𝑎2 =
2 4
En faisant la différence de 𝐿3 et de 𝐿1
√3 2 − √3
2𝑏2 = 1 − ⇔ 𝑏2 =
2 4
√2+√3 √2−√3
Les valeurs possibles de 𝑎 sont ± et les valeurs possibles de 𝑏 sont ± , d’après l’équation
2 2
√3 √3
2𝑎𝑏 = ⇔ 𝑎𝑏 = , on en déduit que 𝑎𝑏 > 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de même signe.
2 4
√2+√3 √2−√3 √2+√3 √2−√3
Si 𝑎 = alors 𝑏 = et 𝑍1 = +𝑖
2 2 2 2
√2+√3 √2−√3 √2+√3 √2−√3
Et si 𝑎 = − alors 𝑏 = − et 𝑍2 = − −𝑖
2 2 2 2
D’autre part
√3 1 𝜋
+ 𝑖 = 𝑒𝑖6
𝑍2 =
𝜋
2 2 𝜋
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Admet deux solutions 𝑍3 = 𝑒 𝑖12 = cos ( ) + 𝑖 sin ( ) et 𝑍4 = −𝑒 𝑖12 = − cos ( ) − 𝑖 sin ( )
12 12 12 12

𝜋 𝜋
Comme cos (12) > 0 et que sin (12) > 0,

23
Pascal Lainé

𝜋 √2 + √3
𝜋 𝜋 √2 + √3 √2 − √3 cos ( ) =
cos ( ) + 𝑖 sin ( ) = +𝑖 ⇔ 12 2
12 12 2 2 𝜋 √2 − √3
sin ( ) =
{ 12 2
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. 𝑧 2 + 𝑧 + 1 = 0
2
Δ = 12 − 4 = −3 = (𝑖√3)
−1 − 𝑖 √3
𝑧1 = = 𝑗 = 𝑗2
2
−1 + 𝑖√3
𝑧2 = =𝑗
2
Allez à : Exercice 12 :
2. 𝑧 2 − (5𝑖 + 14)𝑧 + 2(5𝑖 + 12) = 0
2
Δ = (−(5𝑖 + 14)) − 4 × 2(5𝑖 + 12) = (−25 + 140𝑖 + 196) − 40𝑖 − 96 = 75 + 100𝑖 = 25(3 + 4𝑖 )
= 52 (3 + 4𝑖)
On cherche 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ tels que
𝐿1 𝑎2 − 𝑏 2 = 3
(𝑎 + 𝑖𝑏)2 = 5 − 4𝑖 ⇔ 𝐿2 { 2𝑎𝑏 = 4
𝐿3 𝑎2 + 𝑏2 = √32 + 42 = 5
En faisant 𝐿1 + 𝐿3 on trouve que 2𝑎2 = 8 ⇔ 𝑎2 = 4 ⇔ 𝑎 = ±2
En faisant 𝐿3 − 𝐿2 on trouve que 2𝑏2 = 2 ⇔ 𝑏2 = 1 ⇔ 𝑏 = ±1
D’après 𝐿2 𝑎 et 𝑏 sont de même signe donc 𝑎 + 𝑖𝑏 = 2 + 𝑖 ou 𝑎 + 𝑖𝑏 = −2 − 𝑖
Autre méthode 3 + 4𝑖 = 4 + 4𝑖 − 1 = (2 + 𝑖 )2
et alors
Δ = 52 (2 + 𝑖 )2 = (10 + 5𝑖 )2
Les solutions de l’équation sont
5𝑖 + 14 − (10 + 5𝑖 ) 4
𝑧1 = = =2
2 2
5𝑖 + 14 + (10 + 5𝑖 ) 24 + 10𝑖
𝑧1 = = = 12 + 5𝑖
2 2
Allez à : Exercice 12 :
3. 𝑧 2 − √3𝑧 − 𝑖 = 0
Δ = 3 + 4𝑖 = (2 + 𝑖 )2
√3 + 2 + 𝑖 √3 1 1 √3
𝑧1 = = + 1 + 𝑖 = 1 − 𝑖 (− + 𝑖 ) = 1 − 𝑖𝑗
2 2 2 2 2
√3 − 2 − 𝑖 √3 1 1 √3
𝑧2 = = − 1 − 𝑖 = −1 + 𝑖 (− − 𝑖 ) = −1 + 𝑖𝑗 2
2 2 2 2 2
Allez à : Exercice 12 :
4. 𝑧 2 − (1 + 2𝑖 )𝑧 + 𝑖 − 1 = 0
Δ = (1 + 2𝑖 )2 − 4(𝑖 − 1) = 1 + 4𝑖 − 4 − 4𝑖 + 4 = 1
1 + 2𝑖 − 1
𝑧1 = =𝑖
2
1 + 2𝑖 + 1
𝑧2 = = 1+𝑖
2
Allez à : Exercice 12 :

24
Pascal Lainé

5. 𝑧 2 − (3 + 4𝑖 )𝑧 − 1 + 5𝑖 = 0
Le discriminant vaut
2
Δ = (−(3 + 4𝑖 )) − 4(−1 + 5𝑖 ) = 9 + 24𝑖 − 16 + 4 − 20𝑖 = −3 − 4𝑖 = (1 − 2𝑖 )2
Il y a deux solutions
3 + 4𝑖 − (1 − 2𝑖 )
𝑧1 = = 2 + 3𝑖
2
3 + 4𝑖 + 1 − 2𝑖
𝑧2 = = 2+𝑖
2
Allez à : Exercice 12 :
6. 4𝑧 2 − 2𝑧 + 1 = 0
Soit on résout « normalement », soit on ruse, rusons
4𝑧 2 − 2𝑧 + 1 = 0 ⇔ 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0
Avec 𝑍 = −2𝑧. Les solutions de 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0 sont connues (et puis on vient de les revoir dans 1°))
𝑍1 = 𝑗 et 𝑍2 = 𝑗 2
Par conséquent
1 1
𝑧1 = − 𝑗 et 𝑧2 = − 𝑗 2
2 2
Allez à : Exercice 12 :
7. 𝑧 4 + 10𝑧 2 + 169 = 0
On pose 𝑍 = 𝑧 2 , 𝑍 2 + 10𝑍 + 169 = 0 a pour discriminant
Δ = 102 − 4 × 169 = 102 − (2 × 13)2 = (10 − 26)(10 + 26) = −16 × 36 = −42 × 62 = (24𝑖 )2
−10 + 24𝑖
𝑍1 = = −5 + 12𝑖
2
−10 − 24𝑖
𝑍2 = = −5 − 12𝑖
2
On cherche 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 tel que
𝑧 2 = 𝑍1 ⇔ (𝑎 + 𝑖𝑏)2 = −5 + 12𝑖 ⇔ 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 = −5 + 12𝑖
𝐿1 𝑎2 − 𝑏 2 = −5
⇔ 𝐿2 { 2𝑎𝑏 = 12
𝐿3 𝑎 + 𝑏 = √(−5)2 + 122 = √25 + 144 = √169 = 13
2 2

En faisant la somme de 𝐿1 et de 𝐿3 , on trouve que 2𝑎2 = 8 ⇔ 𝑎2 = 4 ⇔ 𝑎 = ±2,


En faisant la différence de 𝐿3 et de 𝐿1 , on trouve que 2𝑏2 = 18 ⇔ 𝑏2 = 9 ⇔ 𝑏 = ±3,
D’après 𝐿2 , 𝑎 et 𝑏 sont de même signe donc 𝑧 2 = 𝑍1 a deux solutions
𝑧1 = 2 + 3𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = −2 − 3𝑖
On peut résoudre de la même façon 𝑍2 = 𝑧 ou dire que 𝑧 4 + 10𝑧 2 + 169 = 0 est une équation à
2

coefficients réels et que donc si une racine complexe est solution alors son conjugué est aussi solution, par
conséquent 𝑧1 = 2 − 3𝑖 et 𝑧2 = −2 + 3𝑖 sont aussi solution, ce qui donne 4 solutions pour une équation de
degré 4, il n’y en a pas plus, on les a toutes.
Allez à : Exercice 12 :
8. 𝑧 4 + 2𝑧 2 + 4 = 0
On peut faire comme dans le 7°), mais rusons :
2
𝑧4 𝑧2 𝑧2 𝑧2 𝑧2 𝑧2
𝑧 + 2𝑧 + 4 = 0 ⇔ + + 1 = 0 ⇔ ( ) + ( ) + 1 = 0 ⇔ [( ) − 𝑗] [( ) − 𝑗 2 ] = 0
4 2
4 2 2 2 2 2
𝑧 2 𝑧 2 𝑧 𝑧 𝑧 𝑧
⇔ [( ) − 𝑗 4 ] [( ) − 𝑗 2 ] = 0 ⇔ ( − 𝑗 2 ) ( + 𝑗 2 ) ( − 𝑗) ( + 𝑗) = 0
√2 √2 √2 √2 √2 √2
2 2
⇔ (𝑧 − √2𝑗 )(𝑧 + √2𝑗 )(𝑧 − √2𝑗)(𝑧 + √2𝑗) = 0
Les solutions sont
{√2𝑗 2 , −√2𝑗 2 , √2𝑗, −√2𝑗}

25
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 12 :
9. 𝑥 4 − 30𝑥 2 + 289 = 0
On pose 𝑋 = 𝑥 2
𝑋 2 − 30𝑋 + 289 = 0
Δ = 302 − 4 × 289 = 900 − 1156 = −256 = −162 = (16𝑖 )2
30 − 16𝑖
𝑋1 = = 15 − 8𝑖
2
𝑋2 = 15 + 8𝑖
On cherche 𝑥 tel que 𝑥 = 15 − 8𝑖 = 16 − 8𝑖 − 1 = (4 − 𝑖 )2
2

Il y a donc deux solutions 𝑥1 = 4 − 𝑖 et 𝑥2 = −(4 − 𝑖 ) = −4 + 𝑖.


De même on cherche 𝑥 tel que 𝑥 2 = 15 + 8𝑖 = 16 + 8𝑖 − 1 = (4 + 𝑖 )2
Il y a donc deux solutions 𝑥3 = 4 + 𝑖 et 𝑥4 = −(4 + 𝑖 ) = −4 − 𝑖.
Les solutions sont
{4 − 𝑖, −4 + 𝑖, 4 + 𝑖, −4 − 𝑖 }
Allez à : Exercice 12 :
10. 𝑥 4 + 4𝑥 3 + 6𝑥 2 + 4𝑥 − 15 = 0
Il faudrait trouver des solutions (réelles ou complexes).
𝑥 = 1 est solution évidente, mais ensuite cela ne vient pas, mais en regardant mieux on s’aperçoit que 4
premiers termes ressemblent fort au développement de (𝑥 + 1)4 = 𝑥 4 + 4𝑥 3 + 6𝑥 2 + 4𝑥 + 1 donc
𝑥 4 + 4𝑥 3 + 6𝑥 2 + 4𝑥 − 15 = 0 ⇔ (𝑥 + 1)4 − 1 − 15 = 0 ⇔ (𝑥 + 1)4 = 16
|(𝑥 + 1)4 | = 16 |𝑥 + 1|4 = 24
⇔{ 4 ⇔{
arg((𝑥 + 1) ) = arg(16) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 4 arg(𝑥 + 1) = 0 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑥 + 1| = 2 𝑖𝑘𝜋
⇔{ 2𝑘𝜋 ⇔ 𝑥𝑘 + 1 = 2𝑒 2 ,
arg(𝑥 + 1) = , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
4
𝑖𝑘𝜋
𝑘 ∈ {0,1,2,3} ⇔ 𝑥𝑘 = −1 + 2𝑒 2 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
𝜋
𝑥0 = −1 + 2 = 1; 𝑥1 = −1 + 2𝑒 𝑖 2 = −1 + 2𝑖;
3𝑖𝜋
𝑥2 = −1 + 2𝑒 𝑖𝜋 = −1 − 2 = −3; 𝑥3 = −1 + 2𝑒 2 = −1 − 2𝑖
Sont les solutions.
Allez à : Exercice 12 :
11. 𝑧 3 + 3𝑧 − 2𝑖 = 0
On voit que 𝑖 est une solution évidente (car 𝑖 3 + 3𝑖 − 2𝑖 = 0) donc on peut mettre 𝑧 − 𝑖 en facteur.
𝑧 3 + 3𝑧 − 2𝑖 = (𝑧 − 𝑖 )(𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 ) ⇔ 𝑧 3 + 3𝑧 − 2𝑖 = 𝑎𝑧 3 + (−𝑖𝑎 + 𝑏)𝑧 2 + (−𝑖𝑏 + 𝑐 )𝑧 − 𝑖𝑐
𝑎=1 𝑎=1
−𝑖𝑎 + 𝑏 = 0 𝑏 = 𝑖𝑎 = 𝑖
⇔{ ⇔{
−𝑖𝑏 + 𝑐 = 3 𝑐 = 3 + 𝑖𝑏 = 2
−𝑖𝑐 = −2𝑖 𝑐=2
𝑧 3 + 3𝑧 − 2𝑖 = (𝑧 − 𝑖 )(𝑧 2 + 𝑖𝑧 + 2)
Le discriminant de 𝑧 2 + 𝑖𝑧 + 2 est Δ = 𝑖 2 − 4 × 2 = −9 = (3𝑖 )2
Il y a deux solutions
−𝑖 − 3𝑖 −𝑖 + 3𝑖
𝑧= = −2𝑖 et 𝑧 = =𝑖
2 2
Il y a donc deux solutions, 𝑧1 = 𝑖 et 𝑧2 = −2𝑖.
Allez à : Exercice 12 :
12.
Δ = (1 + 𝑎)2 (1 + 𝑖 )2 − 4(1 + 𝑎2 )𝑖 = (1 + 2𝑎 + 𝑎2 )(1 + 2𝑖 − 1) − 4𝑖 − 4𝑖𝑎2
= 2𝑖 + 4𝑖𝑎 + 2𝑖𝑎2 − 4𝑖 − 4𝑖𝑎2 = −2𝑖 + 4𝑖𝑎 − 2𝑖𝑎2 = −2𝑖 (1 − 2𝑎 + 𝑎2 )
2
= (1 − 𝑖 )2 (1 − 𝑎)2 = ((1 − 𝑖 )(1 − 𝑎))

26
Pascal Lainé

(1 + 𝑎)(1 + 𝑖 ) − (1 − 𝑖 )(1 − 𝑎) 1 + 𝑖 + 𝑎 + 𝑖𝑎 − (1 − 𝑎 − 𝑖 + 𝑖𝑎)


𝑧1 = = =𝑎+𝑖
2 2
(1 + 𝑎)(1 + 𝑖 ) + (1 − 𝑖 )(1 − 𝑎) 1 + 𝑖 + 𝑎 + 𝑖𝑎 + 1 − 𝑎 − 𝑖 + 𝑖𝑎
𝑧1 = = = 1 + 𝑖𝑎
2 2
Allez à : Exercice 12 :
13. Δ = (1 − 5𝑖 )2 − 4𝑖 (6𝑖 − 2) = 1 − 25 − 10𝑖 + 24 + 8𝑖 = −2𝑖
Il faut trouver 𝛿 tel que Δ = 𝛿 2
Première méthode :
−2𝑖 = 1 − 2𝑖 − 1 = (1 − 𝑖 )2 c’est une identité remarquable. Donc 𝛿1 = 1 − 𝑖 ou 𝛿2 = −1 + 𝑖
Deuxième méthode
2 2
On pose 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏, Δ = 𝛿 2 ⇔ −2𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ −2𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔ {𝑎 − 𝑏 = 0
2𝑎𝑏 = −2
| | | 2| | | 2 2 2 2
On rajoute l’équation Δ = 𝛿 ⇔ −2𝑖 = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 2 = 𝑎 + 𝑏
2 2
Avec le système {𝑎2 − 𝑏2 = 0, en faisant la somme des deux équations, on trouve 2𝑎2 = 2 ⇔ 𝑎2 = 1,
𝑎 +𝑏 =2
2
d’où l’on tire 𝑏 = 1. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±1 et les valeurs possibles de 𝑏 sont ±1, d’après
l’équation 2𝑎𝑏 = −2 ⇔ 𝑎𝑏 = −1, on en déduit que 𝑎𝑏 < 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de signe opposé.
Si 𝑎 = 1 alors 𝑏 = −1 et 𝛿 = 1 − 𝑖 et si 𝑎 = −1 alors 𝑏 = 1 et 𝛿 = −1 + 𝑖. Ce sont bien les mêmes
solutions qu’avec la première méthode.
Troisième méthode
3𝑖𝜋 3𝑖𝜋
3𝜋 3𝜋
Δ = −2𝑖 = 2𝑒 2 , donc les racines deuxièmes de Δ sont 𝛿 = √2𝑒 4 = √2 (cos ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )) =
4 4
3𝑖𝜋
√2 𝑖√2
√2 (− 2 + 2
) = −1 + 𝑖 et 𝛿 = −√2𝑒 4 = 1 − 𝑖.
Pour résoudre 𝑖𝑧 2 + (1 − 5𝑖 )𝑧 + 6𝑖 − 2 = 0, on n’a besoin que d’une racine deuxième, on prend, par
exemple 𝛿 = 1 − 𝑖.
Les deux solutions sont :
−(1 − 5𝑖 ) − (1 − 𝑖) −2 + 6𝑖 −1 + 3𝑖 (−1 + 3𝑖 )(−𝑖)
𝑧1 = = = = = 3+𝑖
2𝑖 2𝑖 𝑖 𝑖(−𝑖)
−(1 − 5𝑖 ) + (1 − 𝑖) 4𝑖
𝑧2 = = =2
2𝑖 2𝑖
Allez à : Exercice 12 :
14.
2
Δ = (−(3 + 𝑖 )) − 4(1 + 𝑖 )(−6 + 4𝑖 ) = (3 + 𝑖 )2 − 4(−6 + 4𝑖 − 6𝑖 − 4)
= 9 − 1 + 6𝑖 − 4(−10 − 2𝑖 ) = 8 + 6𝑖 + 40 + 8𝑖 = 48 + 14𝑖
On pose 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏, Δ = 𝛿 2 ⇔ 48 + 14𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ 48 + 14𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔
2 2
{𝑎 − 𝑏 = 48
2𝑎𝑏 = 14
On rajoute l’équation
|Δ| = |𝛿 2 | ⇔ |48 + 14𝑖 | = 𝑎2 + 𝑏2 ⇔ 2|24 + 7𝑖 | = 𝑎2 + 𝑏2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = 2√242 + 72 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2
= 2√576 + 49 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = 2√625 = 2 × 25 = 50
2 2
Avec le système {𝑎2 − 𝑏2 = 48, en faisant la somme des deux équations, on trouve 2𝑎2 = 98 ⇔ 𝑎2 =
𝑎 + 𝑏 = 50
49, d’où l’on tire 𝑏2 = 1. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±7 et les valeurs possibles de 𝑏 sont ±1,
d’après l’équation 2𝑎𝑏 = 14 ⇔ 𝑎𝑏 = 7, on en déduit que 𝑎𝑏 > 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de même
signe.
Si 𝑎 = 7 alors 𝑏 = 1 et 𝛿 = 7 + 𝑖 et si 𝑎 = −7 alors 𝑏 = −1 et 𝛿 = −7 − 𝑖
Deuxième méthode
Δ = 48 + 14𝑖 = 49 + 2 × 7𝑖 − 1 = (7 + 𝑖 )2 donc 𝛿 = 7 + 𝑖 ou 𝛿 = −7 − 𝑖.

27
Pascal Lainé

Troisième méthode
7 2 49
2 2 𝑎2 − (𝑎) = 48 𝑎2 − 𝑎2 = 48 𝑎4 − 49 = 48𝑎2
On reprend le système {𝑎 − 𝑏 = 48 ⇔ { ⇔{ ⇔{ 7 ⇔
2𝑎𝑏 = 14 7
𝑏=𝑎
7 𝑏=
𝑏=𝑎 𝑎
4 2 2
𝑎 − 48𝑎 − 49 = 0 𝐴 − 48𝐴 − 49 = 0
{ 7 ⇔{ 7 , le discriminant de 𝐴2 − 48𝐴 − 49 = 0 est Δ′ = 482 +
𝑏=𝑎 𝑏=𝑎
48−50 48+50
4 × 49 = 2500 = 502 donc ses solutions sont 𝐴1 = = −1 et 𝐴2 = = 49, 𝐴1 < 0 donc il
2 2
n’y a pas de solution de 𝑎2 = −1, par contre 𝑎2 = 49 admet deux solutions 𝑎 = −7 et 𝑎 = 7.
7 7
Si 𝑎 = −7 alors 𝑏 = 𝑎 = −1 et si 𝑎 = 7 alors 𝑏 = 𝑎 = 1, on retrouve les mêmes solutions.
Les solutions de (1 + 𝑖 )𝑧 2 − (3 + 𝑖 )𝑧 − 6 + 4𝑖 = 0 sont :
(3 + 𝑖 ) − (7 + 𝑖 ) 4 2 2(1 − 𝑖 )
𝑧1 = =− =− =− 2 = −1 + 𝑖
2 (1 + 𝑖 ) 2(1 + 𝑖 ) 1+𝑖 1 + 12
(3 + 𝑖 ) + (7 + 𝑖 ) 10 + 2𝑖 5 + 𝑖 (5 + 𝑖)(1 − 𝑖 ) 5 − 5𝑖 + 𝑖 + 1 6 − 4𝑖
𝑧2 = = = = = = = 3 − 2𝑖
2 (1 + 𝑖 ) 2(1 + 𝑖 ) 1 + 𝑖 12 + 12 12 + 12 2
Allez à : Exercice 12 :
15.
2
Δ = (−(9 + 3𝑖 )) − 4(1 + 2𝑖 )(−5𝑖 + 10) = (3(3 + 𝑖 )2 ) − 4(−5𝑖 + 10 + 10 + 20𝑖 )
= 9(9 − 1 + 6𝑖 ) − 4(−25) = 9(8 + 6𝑖 ) − 4(20 + 15𝑖 ) = 72 + 54𝑖 − 80 − 60𝑖
= −8 − 6𝑖
On pose 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏, Δ = 𝛿 2 ⇔ −8 − 6𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ −8 − 6𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔
2 2
{𝑎 − 𝑏 = −8
2𝑎𝑏 = −6
On rajoute l’équation |Δ| = |𝛿 2 | ⇔ |−8 − 6𝑖 | = 𝑎2 + 𝑏 2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √(−8)2 + (−6)2 ⇔ 𝑎2 +
𝑏2 = √64 + 36 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = √100 = 10
2 2
Avec le système {𝑎 2 − 𝑏 2 = −8, en faisant la somme des deux équations, on trouve 2𝑎2 = 2 ⇔ 𝑎2 =
𝑎 + 𝑏 = 10
1, d’où l’on tire 𝑏2 = 9. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±1 et les valeurs possibles de 𝑏 sont ±3,
d’après l’équation 2𝑎𝑏 = −6 ⇔ 𝑎𝑏 = −3, on en déduit que 𝑎𝑏 < 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de signe
opposé.
Si 𝑎 = 1 alors 𝑏 = −3 et 𝛿 = 1 − 3𝑖 et si 𝑎 = −1 alors 𝑏 = 3 et 𝛿 = −1 + 3𝑖
Deuxième méthode
−3 2 9
𝑎 2
− 𝑏 2
= −8 𝑎2 − ( 𝑎 ) = −8 𝑎2 − 𝑎2 = −8
On reprend le système { ⇔{ ⇔{ −3 ⇔
2𝑎𝑏 = −6 𝑏=
−3
𝑏=
𝑎 𝑎
4 2 4 2 2
𝑎 − 9 = −8𝑎 𝑎 + 8𝑎 − 9 = 0 𝐴 + 8𝐴 − 9 = 0
{ −3 ⇔{ −3 ⇔{ −3 , le discriminant de 𝐴2 + 8𝐴 − 9 = 0 est
𝑏= 𝑎 𝑏= 𝑎 𝑏= 𝑎
−8−10 −8+10
Δ′ = 82 + 4 × 9 = 100 = 102 donc ses solutions sont 𝐴1 = = −9 et 𝐴2 = = 1, 𝐴2 < 0
2 2
2 2
donc il n’y a pas de solution de 𝑎 = −9, par contre 𝑎 = 1 admet deux solutions 𝑎 = −1 et 𝑎 = 1.
−3 −3
Si 𝑎 = −1 alors 𝑏 = = 3 et si 𝑎 = 1 alors 𝑏 = = −1, on retrouve les mêmes solutions.
𝑎 𝑎
Troisième méthode
Δ = −8 − 6𝑖 = 1 − 6𝑖 − 9 = (1 − 3𝑖 )2 donc 𝛿 = 1 − 3𝑖 et 𝛿 = −1 + 3𝑖
Les solutions de (1 + 2𝑖 )𝑧 2 − (9 + 3𝑖 )𝑧 − 5𝑖 + 10 = 0 sont :
(9 + 3𝑖 ) − (1 − 3𝑖 ) 8 + 6𝑖 4 + 3𝑖 (4 + 3𝑖 )(1 − 2𝑖) 4 − 8𝑖 + 3𝑖 + 6
𝑧1 = = = = = =2−𝑖
2(1 + 2𝑖 ) 2(1 + 2𝑖 ) 1 + 2𝑖 12 + 22 10
(9 + 3𝑖 ) + (1 − 3𝑖 ) 10 5 5(1 − 2𝑖)
𝑧2 = = = = 2 = 1 − 2𝑖
2(1 + 2𝑖 ) 2(1 + 2𝑖 ) 1 + 2𝑖 1 + 22

28
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 12 :
16. Δ = (−(6𝑖 + 2)2 ) − 4(1 + 3𝑖 )(11𝑖 − 23) = (6𝑖 + 2)2 − 4(11𝑖 − 23 − 33 − 69𝑖 ) = −36 + 24𝑖 +
4 − 4(−56 − 58𝑖 ) = −32 + 24𝑖 + 224 + 232𝑖 = 192 + 256𝑖 = 64(3 + 4𝑖)
Si j’ai mis 64 en facteur, c’est que maintenant il suffit de trouver une racine deuxième de 3 + 4𝑖, ce qui est
beaucoup plus facile que de trouver une racine deuxième de 192 + 256𝑖.
2 2
On pose 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏, Δ = 𝛿 2 ⇔ 3 + 4𝑖 = (𝑎 + 𝑖𝑏)2 ⇔ 3 + 4𝑖 = 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 ⇔ {𝑎 − 𝑏 = 3
2𝑎𝑏 = 4
On rajoute l’équation |Δ| = |𝛿 | ⇔ |3 + 4𝑖 | = 𝑎 + 𝑏 ⇔ 𝑎 + 𝑏 = √3 + 4 ⇔ 𝑎 + 𝑏2 = √25 = 5
2 2 2 2 2 2 2 2
2 2
Avec le système {𝑎2 − 𝑏2 = 3, en faisant la somme des deux équations, on trouve 2𝑎2 = 8 ⇔ 𝑎2 = 4,
𝑎 +𝑏 =5
d’où l’on tire 𝑏 2 = 1. Les valeurs possibles de 𝑎 sont ±2 et les valeurs possibles de 𝑏 sont ±1, d’après
l’équation 2𝑎𝑏 = 4 ⇔ 𝑎𝑏 = 2, on en déduit que 𝑎𝑏 > 0 et que donc 𝑎 et 𝑏 sont de même signe.
Si 𝑎 = 2 alors 𝑏 = 1 et 𝛿 = 2 + 𝑖 et si 𝑎 = −2 alors 𝑏 = −1 et 𝛿 = −2 − 𝑖
2
Donc (2 + 𝑖 )2 = 3 + 4𝑖 entraine que Δ = 64(3 + 4𝑖 ) = 82 (2 + 𝑖 )2 = (8(2 + 𝑖 )) = (16 + 8𝑖 )2
Deuxième méthode
3 + 4𝑖 = 4 + 4𝑖 − 1 = (2 + 𝑖 )2 et on retrouve le même résultat.
Troisième méthode
On reprend le système
2 2 4
2 2
2
𝑎 −( ) =3 𝑎2 − 2 = 3 𝑎4 − 4 = 3𝑎2 𝑎4 − 3𝑎2 − 4 = 0
{𝑎 − 𝑏 = 3 ⇔ 𝑎 ⇔{ 𝑎 ⇔{ 2 ⇔{ 2
2𝑎𝑏 = 4 2 2 𝑏= 𝑏=
𝑏= 𝑏= 𝑎 𝑎
{ 𝑎 𝑎
𝐴2 − 3𝐴 − 4 = 0
⇔{ 2
𝑏=
𝑎
Les solutions de 𝐴 − 3𝐴 − 4 = 0 sont 𝐴1 = −1 < 0 et 𝐴2 = 4, donc 𝑎2 = 4,
2
2 2
Si 𝑎 = −2 alors 𝑏 = 𝑎 = −1 et alors 𝛿 = −2 − 𝑖, si 𝑎 = 2 alors 𝑏 = 𝑎 = 1 et alors 𝛿 = 2 + 𝑖.
Les solutions de (1 + 3𝑖 )𝑧 2 − (6𝑖 + 2)𝑧 + 11𝑖 − 23 = 0 sont
6𝑖 + 2 − (16 + 8𝑖 ) −14 − 2𝑖 −7 − 𝑖 (−7 − 𝑖 )(1 − 3𝑖 ) −7 + 21𝑖 − 𝑖 − 3
𝑧1 = = = = = = −1 + 2𝑖
2(1 + 3𝑖 ) 2(1 + 3𝑖 ) 1 + 3𝑖 12 + 32 10
6𝑖 + 2 + (16 + 8𝑖 ) 18 + 14𝑖 9 + 7𝑖 (9 + 7𝑖 )(1 − 3𝑖 ) 9 − 27𝑖 + 7𝑖 + 21
𝑧2 = = = = = = 3 − 2𝑖
2(1 + 3𝑖 ) 2(1 + 3𝑖 ) 1 + 3𝑖 12 + 32 10
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
On pose 𝑋 = 𝑍 2,
𝑍 4 + (3 − 6𝑖 )𝑍 2 − 8 − 6𝑖 = 0 ⇔ 𝑋 2 + (3 − 6𝑖 )𝑋 − 8 − 6𝑖 = 0
Le discriminant est
Δ = (3 − 6𝑖 )2 − 4(−8 − 6𝑖 ) = 9 − 36𝑖 − 36 + 32 + 24𝑖 = 5 − 12𝑖
Les racines carrés de 5 − 12𝑖 :
2 2 𝐿 2 2
(𝑎 + 𝑖𝑏)2 = 5 − 12𝑖 ⇔ 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 = 5 − 12𝑖 ⇔ {𝑎 − 𝑏 = 5 ⇔ 1 {𝑎 − 𝑏 = 5
2𝑎𝑏 = 12 𝐿2 𝑎𝑏 = 6
On rajoute l’égalité des modules
𝑎2 + 𝑏2 = √52 + 122 = √25 + 144 = √169 = 13 𝐿3
En additionnant 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve 2𝑎2 = 18 donc 𝑎2 = 9, c’est-à-dire 𝑎 = ±3.
En soustrayant 𝐿1 à 𝐿3 , on trouve 2𝑏2 = 8 donc 𝑏2 = 4, c’est-à-dire 𝑏 = ±2.
D’après 𝐿2 , 𝑎 et 𝑏 ont le même signe donc les deux racines carrés de 5 − 12𝑖 sont : 3 + 2𝑖 et −3 − 2𝑖.
Les solutions de 𝑋 2 + (3 − 6𝑖 )𝑋 − 8 − 6𝑖 = 0 sont :

29
Pascal Lainé

−(3 − 6𝑖 ) − (3 + 2𝑖)
𝑋1 = = −3 + 4𝑖
2
Et
−(3 − 6𝑖 ) + (3 + 2𝑖)
𝑋2 = = 2𝑖
2
Or 𝑋1 = −3 + 4𝑖 = 4 + 4𝑖 − 1 = (2 + 𝑖 )2 donc 𝑍 2 = −3 + 4𝑖 a deux solutions :
𝑍1 = 2 + 𝑖
Et
𝑍2 = −2 − 𝑖
2 2
De plus 𝑋2 = 2𝑖 = (1 + 𝑖 ) donc 𝑍 = 2𝑖 a deux solutions :
𝑍3 = 1 + 𝑖
Et
𝑍4 = −1 − 𝑖
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. On pose 𝑋 = 𝑎 ∈ ℝ
(1 − 𝑖 )𝑎3 − (5 + 𝑖 )𝑎2 + (4 + 6𝑖 )𝑎 − 4𝑖 = 0 ⇔ 𝑎3 − 5𝑎2 + 4𝑎 + 𝑖 (−𝑎3 − 𝑎2 + 6𝑎 − 4) = 0
3 2
⇔ { 𝑎3 − 5𝑎 2
+ 4𝑎 = 0
−𝑎 − 𝑎 + 6𝑎 − 4 = 0
𝑎3 − 5𝑎2 + 4𝑎 = 0 ⇔ 𝑎(𝑎2 − 5𝑎2 + 4) = 0
Donc cette équation admet 0, 1 et 4 comme racine. Seul 1 est solution de −𝑎3 − 𝑎2 + 6𝑎 − 4 = 0 donc
il existe une unique solution réelle 𝑎 = 1.
2. On factorise (1 − 𝑖 )𝑋 3 − (5 + 𝑖 )𝑋 2 + (4 + 6𝑖 )𝑋 − 4𝑖 par 𝑋 − 1. Il existe alors 𝛼, 𝛽 et 𝛾 telle que :
(1 − 𝑖 )𝑋 3 − (5 + 𝑖 )𝑋 2 + (4 + 6𝑖 )𝑋 − 4𝑖 = (𝑋 − 1)(𝛼𝑋 2 + 𝛽𝑋 + 𝛾)
Or (𝑋 − 1)(𝛼𝑋 2 + 𝛽𝑋 + 𝛾 ) = 𝛼𝑋 3 + (𝛽 − 𝛼 )𝑋 2 + (𝛾 − 𝛽)𝑋 − 𝛾
𝛼 =1−𝑖 𝛼 = 1−𝑖
𝛽 − 𝛼 = − (5 + 𝑖 ) 𝛽 = −(5 + 𝑖 ) + 1 − 𝑖 = −4 − 2𝑖
On en déduit que : { ⇔{
𝛾 − 𝛽 = 4 + 6𝑖 𝛾 = 4 + 6𝑖 − 4 − 2𝑖 = 4𝑖
−𝛾 = −4𝑖 𝛾 = 4𝑖
D’où
(1 − 𝑖 )𝑋 3 − (5 + 𝑖 )𝑋 2 + (4 + 6𝑖 )𝑋 − 4𝑖 = 0 ⇔ (𝑋 − 1)((1 − 𝑖 )𝑋 2 − (4 + 2𝑖 )𝑋 + 4𝑖) = 0
𝑋=1
⇔ {(
1 − 𝑖 )𝑋 2 − (4 + 2𝑖 )𝑋 + 4𝑖 = 0
Le discriminant de l’équation du second degré est :
Δ = (4 + 2𝑖 )2 − 4(1 − 𝑖 ) × 4𝑖 = 16 + 16𝑖 − 4 − 16𝑖 − 16 = −4 = (2𝑖 )2
Les deux racines sont alors
4 + 2𝑖 − 2𝑖 2 2(1 + 𝑖 )
𝑋1 = = = 2 = 1+𝑖
2 (1 − 𝑖 ) 1 − 𝑖 1 + 12
4 + 2𝑖 + 2𝑖 2 + 2𝑖 2(1 + 𝑖 )2
𝑋2 = = = 2 = 2𝑖
2 (1 − 𝑖 ) 1−𝑖 1 + 12
L’ensemble des solutions est 𝒮 = {1,1 + 𝑖, 2𝑖}.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. Soit 𝑎 ∈ ℝ tel que :
𝑎3 + (1 − 2𝑖 )𝑎2 − 3(1 + 𝑖 )𝑎 − 2 + 2𝑖 = 0 ⇔ 𝑎3 + 𝑎2 − 3𝑎 − 2 + 𝑖 (−2𝑎2 − 3𝑎 + 2) = 0
3 2
⇔ {𝑎 + 𝑎2 − 3𝑎 − 2 = 0
−2𝑎 − 3𝑎 + 2 = 0

30
Pascal Lainé

1
Les solutions de l’équation −2𝑎2 − 3𝑎 + 2 = 0 sont 𝑎1 = −2 et 𝑎2 = 2
(−2)3 + (−2)2 − 3(−2) − 2 = −8 + 4 + 6 − 2 = 0
1 3 1 2 1 1 1 3 1 + 2 − 12 − 16 25
( ) + ( ) − 3( ) − 2 = + − − 2 = =− ≠0
2 2 2 8 4 2 8 8
Donc seul −2 est solution de (𝐸)
2. On peut diviser 𝑋 3 + (1 − 2𝑖 )𝑋 2 − 3(1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖 par 𝑋 + 2
𝑋 3 + (1 − 2𝑖 )𝑋 2 − 3(1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖 𝑋+2
3 2
𝑋 + 2𝑋 𝑋 2 + (−1 − 2𝑖 )𝑋 − 1 + 𝑖
(−1 − 2𝑖 )𝑋 2 − 3(1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖
(−1 − 2𝑖 )𝑋 2 + 2(−1 − 2𝑖 )𝑋
(−1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖
(−1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖
0

Par conséquent
𝑋 3 + (1 − 2𝑖 )𝑋 2 − 3(1 + 𝑖 )𝑋 − 2 + 2𝑖 = (𝑋 + 2)(𝑋 2 + (−1 − 2𝑖 )𝑋 − 1 + 𝑖 )
= (𝑋 + 2)(𝑋 2 − (1 + 2𝑖 )𝑋 − 1 + 𝑖 )
Les solutions de (𝐸) sont donc

𝑋 2 − (1 + 2𝑖 )𝑋 + 𝑖 − 1 = 0
Δ = (1 + 2𝑖 )2 − 4(𝑖 − 1) = 1 + 4𝑖 − 4 − 4𝑖 + 4 = 1
1 + 2𝑖 − 1
𝑋1 = =𝑖
2
1 + 2𝑖 + 1
𝑋2 = =1+𝑖
2
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
Δ = (−𝑖 )2 + 4(1 + 𝑖 ) = 4 + 4𝑖 − 1 = (2 + 𝑖 )2
Les solutions de 𝑍 2 − 𝑖𝑍 − 1 − 𝑖 = 0 sont
𝑖+2+𝑖
𝑍1 = =1+𝑖
2
𝑖 − (2 + 𝑖 )
𝑍2 = = −1
2
Les solutions de 𝑧 6 − 𝑖𝑧 3 − 1 − 𝑖 = 0 vérifient
1
𝜋 |𝑧 3 | = √2 |𝑧|3 = 22
𝑧3 = 1 + 𝑖 = √2𝑒 𝑖 4 ⇔{ 𝜋 ⇔ { 𝜋
arg(𝑧 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4 4
1
|𝑧 | = 2 6 1 𝜋 1 3𝑖𝜋 1 17𝑖𝜋
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋 ⇔ 𝑧 ∈ {26 𝑒 𝑖 12 ; 26 𝑒 4 ; 26 𝑒 12 }
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
12 3
Ou
|𝑧 3 | = 1 |𝑧|3 = 1
𝑧 3 = −1 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧 3 ) = 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑧) = 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧 | = 1
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
3 3
Il y a donc trois solutions

31
Pascal Lainé

𝑖𝜋 3𝑖𝜋 5𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑧0 = 𝑒 3 ; 𝑧1 = 𝑒 3 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1; 𝑧2 = 𝑒 3 = 𝑒− 3
Finalement il y a six solutions
1 𝜋 1 3𝑖𝜋 1 17𝑖𝜋 𝑖𝜋 𝑖𝜋

{26 𝑒 𝑖12 ; 26 𝑒 4 ; 26 𝑒12 ; 𝑒 3 ; −1; 𝑒 3 }

Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. Soit 𝑎 ∈ ℝ une solution de (𝐸)
𝑎4 − 3𝑎3 + (2 − 𝑖 )𝑎2 − 3 + 𝑖 = 0 ⇔ 𝑎4 − 3𝑎3 + 2𝑎2 + 3𝑎 − 3 + 𝑖(−𝑎2 + 1) = 0
4 3 2
⇔ {𝑎 − 3𝑎 + 22𝑎 + 3𝑎 − 3 = 0
−𝑎 + 1 = 0
𝑎1 = −1 est solution de 𝑎4 − 3𝑎3 + 2𝑎2 − 3 = 0 et 𝑎2 = 1 est solution de 𝑎4 − 3𝑎3 + 2𝑎2 + 3𝑎 −
3 = 0, donc (𝐸) admet deux solutions réelles, on peut mettre (𝑋 − 1)(𝑋 + 1) = 𝑋 2 − 1 en facteur.
2. Il existe 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℂ tels que
𝑋 4 − 3𝑋 3 + (2 − 𝑖 )𝑋 2 + 3𝑋 − 3 + 𝑖 = (𝑋 2 − 1)(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐)
On développe
(𝑋 2 − 1)(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ) = 𝑎𝑋 4 + 𝑏𝑋 3 + (𝑐 − 𝑎)𝑋 2 − 𝑏𝑋 − 𝑐
Par conséquent
𝑎=1
𝑏 = −3 𝑎=1
𝑐 − 𝑎 = 2 − 𝑖 ⇔ { 𝑏 = −3
−𝑏 = 3 𝑐 = 3−𝑖
{ −𝑐 = −3 + 𝑖
𝑋 4 − 3𝑋 3 + (2 − 𝑖 )𝑋 2 + 3𝑋 − 3 + 𝑖 = (𝑋 2 − 1)(𝑋 2 − 3𝑋 + 3 − 𝑖 ) = 0
Il reste à trouver les solutions de 𝑋 2 − 3𝑋 + 3 − 𝑖 = 0
Δ = 9 − 4(3 − 𝑖 ) = −3 + 4𝑖 = 1 + 4𝑖 − 4 = (1 + 2𝑖 )2
Les racines carrées du discriminant sont 𝛿 = ±(1 − 2𝑖 )
Il y a deux solutions
3 − (1 + 2𝑖 )
𝑋1 = =1−𝑖
2
3 + 1 + 2𝑖
𝑋2 = =2+𝑖
2
L’ensemble des solutions de (𝐸) est
𝑆 = {−1,1,1 − 𝑖, 2 + 𝑖 }
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
3 3𝑖𝜋
2 √2
1. 𝑋 3 = 2√2 (− 2 + 𝑖 ) = 22 𝑒 4
√ 2
Donc
3
2 √2 3 3𝑖𝜋 |𝑋 3 | = 2 2
𝑋 3 = 2√2 (− +𝑖 )= 22 𝑒 4 ⇔{ 3𝜋
√2 2 arg(𝑋 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4
3 1
|𝑋|3 = 22 |𝑋| = 22
⇔{ 3𝜋 ⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋 ⇔ 𝑋𝑘
3 arg(𝑋) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ arg(𝑋) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
4 4 3
𝜋 2𝑘𝜋
= √2𝑒 𝑖( 4 + )
3 , 𝑘 ∈ 𝑘 ∈ {0,1,2}

32
Pascal Lainé

𝑖𝜋 √2 √2
𝑋0 = √2𝑒 4 = √2 ( +𝑖 )=1+𝑖
2 2
𝜋 2𝜋 11𝑖𝜋
𝑋1 = √2𝑒 𝑖( 4 + 3 ) = √2𝑒 12
𝜋 4𝜋 19𝑖𝜋
𝑋2 = √2𝑒 𝑖( 4 + 3 ) = √2𝑒 12
2.
3𝑖𝜋 |𝑋 3 | = 23 |𝑋|3 = 23
𝑋 3 = −8𝑖 = 23 𝑒 2
⇔{ 3𝜋 ⇔{ 3𝜋
arg(𝑋 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑋) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
2 2
|𝑋 | = 2 𝜋 2𝑘𝜋
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋 ⇔ 𝑋𝑘 = 2𝑒 𝑖( 2 + 3 ) , 𝑘 ∈ 𝑘 ∈ {0,1,2}
arg(𝑋) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
2 3
𝑖𝜋
𝑋0 = 2𝑒 2 = 2𝑖
𝜋 2𝜋 7𝑖𝜋 √3 1
𝑋1 = 2𝑒 𝑖( 2 + 3 ) = 2𝑒 6 = 2 (− − 𝑖) = −√3 − 𝑖
2 2
𝜋 4𝜋 11𝑖𝜋 √3 1
𝑋2 = 2𝑒 𝑖( 2 + 3 ) = 2𝑒 6 = 2 ( − 𝑖) = √3 − 𝑖
2 2
3. On pose 𝑋 = 𝑍 3
1 6 1
𝑍 + (1 + 3𝑖 )𝑍 3 + 8 + 8𝑖 = 0 ⇔ 𝑋 2 + (1 + 3𝑖 )𝑋 + 8 + 8𝑖 = 0
2 2
Le discriminant de cette équation est :
1
Δ = (1 + 3𝑖 )2 − 4 × (8 + 8𝑖 ) = 1 + 6𝑖 − 9 − 16 − 16𝑖 = −24 − 10𝑖
2
Les racines carrés de −24 − 10𝑖 :
2 2 𝐿 2 2
(𝑎 + 𝑖𝑏)2 = −24 − 10𝑖 ⇔ 𝑎2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏 = −24 − 10𝑖 ⇔ {𝑎 − 𝑏 = −24 ⇔ 1 {𝑎 − 𝑏 = −24
2𝑎𝑏 = −10 𝐿2 𝑎𝑏 = −5
On rajoute l’égalité des modules
𝑎2 + 𝑏2 = √242 + 102 = √576 + 100 = √676 = 26 𝐿3
En additionnant 𝐿1 et 𝐿3 , on trouve 2𝑎2 = 2 donc 𝑎2 = 1, c’est-à-dire 𝑎 = ±1.
En soustrayant 𝐿1 à 𝐿3 , on trouve 2𝑏2 = 50 donc 𝑏2 = 25, c’est-à-dire 𝑏 = ±5.
D’après 𝐿2 , 𝑎 et 𝑏 sont de signes différents donc les deux racines carrés de −24 − 10𝑖 sont : 1 − 5𝑖 et
−1 + 5𝑖.
L’équation du second degré a pour racine :
−(1 + 3𝑖 ) − (1 − 5𝑖)
𝑋1 = = −2 − 2𝑖
1
2×2
Et
−(1 + 3𝑖 ) + (1 − 5𝑖)
𝑋2 = = −2𝑖
1
2×2
Les six racines de
1 6
𝑍 + (1 + 3𝑖 )𝑍 3 + 8 + 8𝑖 = 0
2
Sont les six complexes trouvés en 1°) et 2°).
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
3
1. Posons 𝑧 = 𝑎 ∈ ℝ, (𝐸) ⇔ 𝑎3 + 1 − 𝑖 (𝑎 + 1) = 0 ⇔ {𝑎 + 1 = 0 ⇔ 𝑎 = −1
𝑎+1=0

33
Pascal Lainé

2. On peut diviser 𝑧 3 − 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖 = 0 par 𝑧 + 1


𝑧 3 − 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖 𝑧+1
𝑧3 + 𝑧2 𝑧2 − 𝑧 + 1 − 𝑖
−𝑧 2 − 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖
−𝑧 2 − 𝑧
(1 − 𝑖)𝑧 + 1 − 𝑖
(1 − 𝑖)𝑧 + 1 − 𝑖
0

𝑧2 − 𝑧 + 1 − 𝑖 a pour discriminant Δ = 1 − 4(1 − 𝑖 ) = −3 + 4𝑖 = 1 + 4𝑖 − 4 = (1 + 2𝑖 )2


Les racines de ce polynôme sont :
1−(1+2𝑖) 1+(1+2𝑖)
𝑧1 = = −𝑖 et 𝑧2 = =1+𝑖
2 2
Les solutions de (𝐸) sont −1, 1 + 𝑖 et −𝑖.
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
1. Soit 𝑥 ∈ ℝ une racine de (𝐸)
𝑥 4 − (3 + √3)𝑥 3 + (2 + 3√3 − 𝑖)𝑥 2 + (−2√3 + 3𝑖)𝑥 − 2𝑖 = 0
⇔ 𝑥 4 − (3 + √3)𝑥 3 + (2 + 3√3)𝑥 2 − 2√3𝑥 + 𝑖 (−𝑥 2 + 3𝑥 − 2) = 0
𝑥 4 − (3 + √3)𝑥 3 + (2 + 3√3)𝑥 2 − 2√3𝑥 = 0 (∗)
⇔{
−𝑥 2 + 3𝑥 − 2 = 0
2
Les racines de −𝑥 + 3𝑥 − 2 = 0 sont après un petit calcul 𝑥1 = 1 et 𝑥2 = 2
14 − (3 + √3)13 + (2 + 3√3)12 − 2√3 × 1 = 1 − 3 − √3 + 2 + 3√3 − 2√3 = 0
Donc 1 est racine de (∗)
24 − (3 + √3)23 + (2 + 3√3)22 − 2√3 × 2 = 16 − 3 × 8 − 8√3 + 8 + 12√3 − 4√3 = 0
Donc 2 est racine de (∗)
2. On peut diviser le polynôme par (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) = 𝑋 2 − 3𝑋 + 2
𝑋 4 − (3 + √3)𝑋 3 + (2 + 3√3 − 𝑖)𝑋 2 + (−2√3 + 3𝑖)𝑋 − 2𝑖 𝑋 2 − 3𝑋 + 2
𝑋4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 𝑋 2 − √3𝑋 − 𝑖
−√3𝑋 3 + (3√3 − 𝑖)𝑋 2 + (−2√3 + 3𝑖)𝑋 − 2𝑖
−√3𝑋 3 + 3√3𝑋 2 − 2√3𝑋
2
−𝑖𝑋 + 3𝑖𝑋 − 2𝑖
2
−𝑖𝑋 + 3𝑖𝑋 − 2𝑖
0

Il reste à déterminer les racines de 𝑋 2 − √3𝑋 − 𝑖 = 0


Δ = 3 + 4𝑖 = (2 + 𝑖 )2
√3 + 2 + 𝑖 √3 1 1 √3 √3 𝑖
𝑧1 = = + 1 + 𝑖 = 1 − 𝑖 (− + 𝑖 ) = +1+
2 2 2 2 2 2 2
√3 − 2 − 𝑖 √3 1 1 √3 √3 𝑖
𝑧2 = = − 1 − 𝑖 = −1 + 𝑖 (− − 𝑖 ) = −1−
2 2 2 2 2 2 2
√3 𝑖 √3 𝑖
𝑆 = {1,2, +1+ , −1− }
2 2 2 2

Allez à : Exercice 20 :

34
Pascal Lainé

Correction exercice 21 :
1.
2

𝑧 2 = (√2 + √3 + 𝑖 √2 − √3) = 2 + √3 − (2 − √3) + 2𝑖 √2 + √3√2 − √3

= 2√3 + 2𝑖 √(2 + √3)(2 − √3) = 2√3 + 2𝑖 √22 − 3 = 2√3 + 2𝑖


2
|𝑧 2 | = √(2√3) + 22 = √4 × 3 + 4 = √16 = 4
2√3 √3 2 1 𝜋
Si on pose 𝜃 = arg(𝑧 2 ), cos(𝜃 ) = = et sin(𝜃 ) = 4 = 2 donc 𝜃 = 6 + 2𝑘𝜋
4 2
Autre méthode :
𝜋
√3 1 𝜋
𝑧 2 = 2√3 + 2𝑖 = 4 ( 2 + 2 𝑖) = 2𝑒 𝑖 6 , donc 𝜃 = 6 + 2𝑘𝜋.
2.
On déduit de la première question que |𝑧 2 | = 4 donc |𝑧|2 = 4 et que |𝑧| = 2. Et que les arguments
𝑖𝜋 𝑖𝜋
1 𝜋 𝜋
possible de 𝑧 sont ( + 2𝑘𝜋) = + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ {0,1}, donc 𝑧 = 2𝑒 12 ou 𝑧 = −2𝑒 12 . Mais 𝑧 =
2 6 12
𝑖𝜋
√2 + √3 + 𝑖 √2 − √3 entraine que le cosinus et le sinus de ses arguments sont positifs, donc 𝑧 = 2𝑒 12 .
3. D’après la question précédente
𝑖𝜋 𝜋 𝜋
2𝑒 12 = √2 + √3 + 𝑖 √2 − √3 ⇔ 2 (cos ( ) + 𝑖sin ( )) = √2 + √3 + 𝑖 √2 − √3
12 12
𝜋 √2 + √3
𝜋 𝜋 √2 + √3 √2 − √3 cos ( )=
⇔ cos ( ) + 𝑖sin ( ) = +𝑖 ⇔ 12 2
12 12 2 2 𝜋 √2 − √3
sin ( ) =
{ 12 2
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
1.
|𝑢4 | = |−4| |𝑢 |4 = 4
𝑢4 = −4 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑢4 ) = arg(−4) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 4 arg(𝑢) = π + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
1 1 1
|𝑢| = 44 = (22 )4 = 22 = √2
⇔{ π 𝑘𝜋
arg(𝑢) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
4 2
Il y a quatre solutions
𝑖𝜋 √2 𝑖 √2
𝑢0 = √2𝑒 4 = √2 ( + )= 1+𝑖
2 2
3𝑖𝜋 √2 𝑖 √2
𝑢1 = √2𝑒 4 = √2 (− + ) = −1 + 𝑖
2 2
5𝑖𝜋 √2 𝑖 √2
𝑢2 = √2𝑒 4 = √2 (− − ) = −1 − 𝑖 = ̅̅̅
𝑢1
2 2
7𝑖𝜋 √2 𝑖 √2
𝑢3 = √2𝑒 4 = √2 ( − ) = 1 − 𝑖 = ̅̅̅
𝑢0
2 2
2.
𝑧+1 4
(𝑧 + 1)4 + 4(𝑧 − 1)4 = 0 ⇔ (𝑧 + 1)4 = −4(𝑧 − 1)4 ⇔ ( ) = −4
𝑧−1

35
Pascal Lainé

𝑧+1
On pose 𝑢 = 𝑧−1, il y a donc 4 solutions que l’on trouve en exprimant 𝑧 en fonction de 𝑢.
𝑧+1
𝑢= ⇔ 𝑢(𝑧 − 1) = 𝑧 + 1 ⇔ 𝑧𝑢 − 𝑢 = 𝑧 + 1 ⇔ 𝑧𝑢 − 𝑧 = 𝑢 + 1 ⇔ 𝑧(𝑢 − 1) = 𝑢 + 1 ⇔ 𝑧
𝑧−1
𝑢+1
=
𝑢−1
𝑢0 + 1 1 + 𝑖 + 1 2 + 𝑖
𝑧0 = = = = 1 − 2𝑖
𝑢0 − 1 1 + 𝑖 − 1 𝑖
𝑢1 + 1 −1 + 𝑖 + 1 𝑖 𝑖 (−2 − 𝑖 ) 1 2
𝑧1 = = = = = − 𝑖
𝑢1 − 1 −1 + 𝑖 − 1 −2 + 𝑖 (−2)2 + 12 5 5
𝑢2 + 1 ̅̅̅
𝑢1 + 1 1 2
𝑧2 = = = 𝑧̅1 = + 𝑖
𝑢2 − 1 ̅̅̅
𝑢1 − 1 5 5
𝑢3 + 1 ̅̅̅
𝑢0 + 1
𝑧3 = = = 𝑧̅0 = 1 + 2𝑖
𝑢3 − 1 ̅̅̅
𝑢0 − 1
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
1.
2
3
|𝑋 3 | = 2√2 |𝑋|3 = (√2)
𝑋 = −2√2 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑋 3 ) = arg(−2√2) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑋) = π + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑋| = √2
⇔{ π 2𝑘𝜋
arg(𝑋) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
3 3
Les trois solutions sont
𝜋 2𝑘𝜋 (2𝑘+1)𝜋
𝑋𝑘 = √2𝑒 𝑖( 3 + )
3 = √2𝑒 𝑖 3 , 𝑘 ∈ {0,1,2}
Soit
𝑖𝜋 1 √3 √2 √6
𝑋0 = √2𝑒 3 = √2 ( + 𝑖 ) = +𝑖
2 2 2 2
3𝑖𝜋
𝑋1 = √2𝑒 3 = −√2
5𝑖𝜋 1 √3 √2 √6
𝑋2 = √2𝑒 3 = √2 ( − 𝑖 ) = −𝑖
2 2 2 2
2.
(𝑧 + 𝑖 )3 𝑧+𝑖 3
(𝑧 + 𝑖 )3 + 2√2(𝑧 − 𝑖 )3 = 0 ⇔ (𝑧 + 𝑖 )3 = −2√2(𝑧 − 𝑖 )3 ⇔ = −2√2 ⇔ ( ) = −2√2
(𝑧 − 𝑖 )3 𝑧−𝑖
On pose
𝑧+𝑖
𝑋=
𝑧−𝑖
Il faut trouver 𝑧 en fonction de 𝑋
𝑧+𝑖
𝑋= ⇔ 𝑋(𝑧 − 𝑖 ) = 𝑧 + 𝑖 ⇔ 𝑋𝑧 − 𝑖𝑋 = 𝑧 + 𝑖 ⇔ 𝑋𝑧 − 𝑧 = 𝑖𝑋 + 𝑖 ⇔ 𝑧(𝑋 − 1) = 𝑖 (𝑋 + 1) ⇔ 𝑧
𝑧−𝑖
𝑋+1
=𝑖
𝑋−1
Il y a donc trois solutions

36
Pascal Lainé

√2 √6 √2 √6 √2 √6 √2 √6
+ 𝑖 + 1 + 1 + 𝑖 ( + 1 + 𝑖 )( − 1 − 𝑖 )
𝑋0 + 1 2 2 2 2
𝑧0 = 𝑖 =𝑖 2 2 =𝑖 2 2 =𝑖
2 2
𝑋0 − 1 √2 √6 √2 √6 √2 √6
+ 𝑖 − 1 − 1 + 𝑖 ( 2 − 1) + ( 2 )
2 2 2 2
2 2
√2 𝑖 √6 1 6
(( ) − (1 + )
2 2 ) ( − (1 − + 𝑖 √6))
2 4 1 − 𝑖√6
=𝑖 =𝑖 =𝑖
2 2 1 6 3 − √2
√2 √6
( − 1) + ( ) 2 − √2 + 1 + 4
2 2
√6 1
=- +𝑖
3 − √2 3 − √2
2
𝑋1 + 1 −√2 + 1 √2 − 1 (√2 − 1) 2
𝑧1 = 𝑖 =𝑖 =𝑖 =𝑖 = 𝑖(√2 − 1) = 𝑖(2 − 2√2 + 1)
𝑋1 − 1 −√2 − 1 √2 + 1 (√2 + 1)(√2 − 1)
= 𝑖(3 − 2√2)
𝑋2 + 1 𝑋0 + 1 𝑋0 + 1 𝑋0 + 1 √6 1
𝑧2 = 𝑖 =𝑖 = 𝑖( ) = − (𝑖 ( )) = −𝑧0 = - − −𝑖
𝑋2 − 1 𝑋0 − 1 𝑋0 − 1 𝑋0 − 1 3 − √2 3 − √2
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1. Les racines quatrième de l’unité sont {1, 𝑖, −1, −𝑖}.
4𝑖𝜋
1 √3
2. − 2 − 𝑖 =𝑒 3 donc
2
4𝑖𝜋
1 |𝑋 4 | = |𝑒 3 | |𝑋 | 4 = 1
4 √3 4𝑖𝜋
𝑋 =− −𝑖 ⇔ 𝑋4 = 𝑒 3 ⇔ { ⇔{ 4𝜋
2 2 4𝜋 4 arg(𝑋) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
arg(𝑋 4 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3
3
|𝑋| = 1 𝜋 𝑘𝜋
⇔{ 𝜋 𝑘𝜋 ⇔ 𝑋𝑘 = 𝑒 𝑖( 3 + 2 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
arg(𝑋) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
3 2
Il y a quatre solutions :
𝜋 1 √3
𝑋0 = 𝑒 𝑖 3 = + 𝑖
2 2
𝜋 𝜋
𝑖( + )
5𝑖𝜋 √3 1
𝑋1 = 𝑒 3 2 = 𝑒 6 = − +𝑖
2 2
𝜋 4𝑖𝜋 1 √3
𝑋2 = 𝑒 𝑖( 3 +𝜋) = 𝑒 3 = − − 𝑖
2 2
𝜋 3𝜋 11𝑖𝜋 𝑖𝜋 √3 1
𝑋3 = 𝑒 𝑖( 3 + 2 ) = 𝑒 6 = 𝑒 − 6 = −𝑖
2 2
Autre solution
1 𝑖 √3 1 √3
−2− = 𝑗 2. Donc 𝑋 4 = − 2 − 𝑖 = 𝑗 2 ⇔ 𝑋 4 − 𝑗 2 = 0. Or
2 2
𝑋 4 − 𝑗 2 = (𝑋 2 − 𝑗)(𝑋 2 + 𝑗) = (𝑋 2 − 𝑗 4 )(𝑋 2 − 𝑖 2 𝑗 4 ) = (𝑋 − 𝑗 2 )(𝑋 + 𝑗 2)(𝑋 − 𝑖𝑗 2 )(𝑋 + 𝑖𝑗 2 )
D’où les solutions :
1 𝑖 √3 1 𝑖√3 1 𝑖√3 √3 𝑖 √3 𝑖
𝑋 = 𝑗2 = − 2 − 2
,𝑋 =2+ 2
, 𝑋 = 𝑖 (− 2 − 2
)= 2
− 2 et 𝑋 = − 2
+2
3. On pose 𝑌 = 𝑋 4 , l’équation est alors du second degré.
1 √3 1 √3
𝑌 2 + (− + 𝑖 ) 𝑌 − − 𝑖 =0
2 2 2 2

37
Pascal Lainé

Le discriminant est
2
1 √3 1 √3 1 3 √3 3 3𝑖 √3 1 √3
Δ = (− + 𝑖 ) − 4 (− − 𝑖 ) = − − 𝑖 + 2 + 2𝑖√3 = + = 3( + 𝑖 )
2 2 2 2 4 4 2 2 2 2 2
𝑖𝜋
= 3𝑒 3
Donc les solutions de 𝛿 2 = Δ sont
𝑖𝜋 √3 1 3 √3 𝑖𝜋 3 √3
𝛿 = √3𝑒 6 = √3 ( + 𝑖 ) = + 𝑖 et 𝛿 = −√3𝑒 6 = −( + 𝑖 )
2 2 2 2 2 2
L’équation du second degré a alors deux solutions :
1 √3 3 √3
− (− 2 + 𝑖 2 ) − (2 + 𝑖 2 )
1 √3
𝑌1 = =− −𝑖
2 2 2
Et
1 √3 3 √3
− (− 2 + 𝑖 2 ) + 2 + 𝑖 2
𝑌2 = =1
2
L’équation du huitième degré a pour solution :
1 √3 √3 1 1 √3 √3 1
{1, + 𝑖 , 𝑖, − + 𝑖 , −1, − − 𝑖 , −𝑖, −𝑖 }
2 2 2 2 2 2 2 2
Autre solution
1 √3 1 √3 𝑌 2 𝑌
𝑌 2 + (− + 𝑖 ) 𝑌 − − 𝑖 = 0 ⇔ 𝑌 2 + 𝑗𝑌 + 𝑗 2 = 0 ⇔ ( ) + + 1 = 0
2 2 2 2 𝑗 𝑗
Les solutions de 𝑇 2 + 𝑇 + 1 = 0 sont 𝑇1 = 𝑗 et 𝑇2 = 𝑗 2
𝑌1 𝑌2
Donc = 𝑗 ⇔ 𝑌1 = 𝑗 2 et = 𝑗 2 ⇔ 𝑌2 = 𝑗 3 = 1
𝑗 𝑗
Et on termine de la même façon.
Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
2
2 2
1 + 𝑖 − √3(1 − 𝑖 ) 1 − √3 + 𝑖(1 + √3) (1 − √3 + 𝑖(1 + √3))
( ) =( ) =
1+𝑖 1+𝑖 (1 + 𝑖 )2
2 2
(1 − √3) − (1 + √3) + 2𝑖(1 − √3)(1 + √3)
=
1 − 1 + 2𝑖
1 − 2√3 + 3 − (1 + 2√3 + 3) + 2𝑖 (1 − 3) −4√3 − 4𝑖 4(√3 + 𝑖)
= = =−
2𝑖 2𝑖 2𝑖
= 2𝑖(√3 + 𝑖) = −2 + 2𝑖√3
2
1 + 𝑖 − √3(1 − 𝑖 ) 1 √3 2𝑖𝜋
( ) = −2 + 2𝑖√3 = 4 (− + 𝑖 ) = 4𝑒 3
1+𝑖 2 2
Autre méthode
2 2
1 + 𝑖 − √3(1 − 𝑖 ) 1−𝑖 2 ( 1 − 𝑖 )2 1 − 2𝑖 − 1 2
( ) = (1 − √3 ) = (1 − √3 2 ) = (1 − √3 )
1+𝑖 1+𝑖 1 + 12 2
2
1
2 √3 1 √3
= (1 + 𝑖√3) = (2 ( + 𝑖 )) = (−2𝑗 2 )2 = 4𝑗 4 = 4𝑗 = 4 (− + 𝑖 )
2 2 2 2

= −2 + 2𝑖√3
Allez à : Exercice 25 :

38
Pascal Lainé

Correction exercice 26 :
1.
1+𝑖 (1 + 𝑖 ) 2 1 + 2𝑖 − 1 2𝑖 𝑖
𝜋
= 2 = = = 𝑖 = 𝑒 2
1 − 𝑖 1 + (−1)2 2 2
1+𝑖 𝜋
Donc le module de est 1 et un argument est .
1−𝑖 2
2010 = 4 × 502 + 2
502
1 + 𝑖 2010 1 + 𝑖 4×502+2 𝑖
𝜋 4×502+2 𝜋 4 𝜋 2 502
( ) =( ) = (𝑒 2 ) = ((𝑒 2 ) ) × (𝑒 𝑖 2 ) = (𝑒 2𝑖𝜋 ) × 𝑒 𝑖𝜋
𝑖
1−𝑖 1−𝑖
= 1502 × (−1) = −1
2.
2010
2010 1 √3 2010
(1 + 𝑖√3) = (2 ( + 𝑖 )) = (2(−𝑗 2)) = 22010 × 𝑗 4020 = 22010𝑗 3×1340
2 2

= 22010(𝑗 3 )1340 = 22010 × 11340 = 22010


3.
1 √3
2( +𝑖 ) 𝜋
1 + 𝑖√3 2 2 𝑒𝑖3 𝜋 𝜋
𝑖( − )
1 𝜋
𝑧1 = = = √2 𝜋 = √2𝑒 3 4 = 22 𝑒 𝑖12
1+𝑖 √2 √2 𝑒𝑖4
√2 ( 2 + 𝑖 2 )
1 𝜋 𝑛 𝑛 𝑛𝜋
𝑧1𝑛 = (22 𝑒 𝑖 12 ) = 22 𝑒 𝑖 12
𝑧2 = 1 + 𝑗 = −𝑗 2
𝑧2𝑛 = (−𝑗 2)𝑛 = (−1)𝑛 𝑗 2𝑛
Si 𝑛 ≡ 0 [6], 𝑛 = 6𝑘, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘 = 𝑗 12𝑘 = (−1)0 (𝑗 3 )4𝑘 = 14𝑘 = 1
√ 1 3
Si 𝑛 ≡ 1 [6], 𝑛 = 6𝑘 + 1, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘+1 = (−1)𝑗 12𝑘+2 = (−1)(𝑗 3 )4𝑘 𝑗 2 = −14𝑘 𝑗 2 = −𝑗 2 = 2 + 𝑖 2
√ 1 3
Si 𝑛 ≡ 2 [6], 𝑛 = 6𝑘 + 2, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘+2 = (−1)2 𝑗 12𝑘+4 = (−1)2 (𝑗 3 )4𝑘 𝑗 2 = 14𝑘 𝑗 4 = 𝑗 = − 2 + 𝑖 2
Si 𝑛 ≡ 3 [6], 𝑛 = 6𝑘 + 3, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘+3 = (−1)3 𝑗 12𝑘+6 = (−1)3 (𝑗 3 )4𝑘 𝑗 6 = −14𝑘 𝑗 6 = −1
√ 1 3
Si 𝑛 ≡ 4 [6], 𝑛 = 6𝑘 + 4, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘+4 = (−1)4 𝑗 12𝑘+8 = (𝑗 3 )4𝑘 𝑗 8 = 14𝑘 𝑗 2 = 𝑗 2 = − 2 − 𝑖 2
√ 1 3
Si 𝑛 ≡ 5 [6], 𝑛 = 6𝑘 + 5, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑧26𝑘+5 = (−1)5 𝑗 12𝑘+10 = −(𝑗 3)4𝑘 𝑗 10 = −14𝑘 𝑗 = −𝑗 = 2 − 𝑖 2
sin(𝜃 )
1 + 𝑖 tan(𝜃 ) 1 + 𝑖 cos(𝜃 ) cos(𝜃 ) + 𝑖 sin(𝜃 ) 𝑒 𝑖𝜃
𝑧3 = = = = −𝑖𝜃 = 𝑒 2𝑖𝜃
(
1 − 𝑖 tan 𝜃 ) sin ( 𝜃 ) ( ) (
cos 𝜃 − 𝑖 sin 𝜃 ) 𝑒
1−𝑖
cos(𝜃 )
𝑧3𝑛 = 𝑒 2𝑖𝑛𝜃
𝜙 𝜙 𝜙 𝜙 𝜙
𝑧4 = 1 + cos(𝜙) + 𝑖 sin(𝜙) = 2 cos 2 (𝜙) + 2𝑖 sin ( ) cos ( ) = cos ( ) (cos ( ) + 𝑖 sin ( ))
2 2 2 2 2
𝜙 𝑖𝜙
= cos ( ) 𝑒 2
2
𝑛
𝜙 𝑛 𝑛𝑖𝜙
𝑧4 = (cos ( )) 𝑒 2
2
Remarque :
𝜙 𝜙
cos ( 2 ) n’est pas forcément le module de 𝑧4 car cos ( 2 ) n’est positif que pour certaine valeur de 𝜙.
Allez à : Exercice 26 :

39
Pascal Lainé

Correction exercice 27 :
𝑛
𝑛 √3 1 𝜋 𝑛 𝑛𝑖𝜋
(√3 + 𝑖) = (2 ( + 𝑖 )) = 2𝑛 (𝑒 𝑖 6 ) = 2𝑛 𝑒 6
2 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛𝑖𝜋 𝑛𝑖𝜋 𝑛𝜋 𝑛𝜋
(√3 + 𝑖) ∈ ℝ ⇔ (√3 + 𝑖) − (√3 + 𝑖) = 0 ⇔ 𝑒 6 − 𝑒 − 6 = 0 ⇔ sin ( ) = 0 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ,
6 6
𝑛
= 𝑘𝜋 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, = 𝑘 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 𝑛 = 6𝑘
6
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛𝑖𝜋 𝑛𝑖𝜋 𝑛𝜋
(√3 + 𝑖) ∈ 𝑖ℝ ⇔ (√3 + 𝑖) + (√3 + 𝑖) = 0 ⇔ 𝑒 6 + 𝑒− 6 = 0 ⇔ cos ( )=0
6
𝑛𝜋 𝜋 𝑛 1
⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, = + 𝑘𝜋 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, = + 𝑘 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 𝑛 = 3 + 6𝑘
6 2 6 2
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃
𝑘
𝑧 𝑘 + 𝑧 = 𝜌 𝑘 𝑒 𝑘𝑖𝜃 + 𝜌 𝑘 𝑒 −𝑘𝑖𝜃 = 𝜌 𝑘 (𝑒 𝑘𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑘𝑖𝜃 ) = 2𝜌 𝑘 cos(𝑘𝜃 )
(𝑧 + 𝑧)(𝑧 2 + 𝑧2 ) … (𝑧 𝑛 + 𝑧𝑛 ) = 2𝜌 cos(𝜃 ) 2𝜌 2 cos(2𝜃 ) … 2𝜌 𝑛 cos(𝑛𝜃 )
𝑛(𝑛+1)
= 2𝑛 𝜌1+2+⋯+𝑛 cos(𝜃 ) cos(2𝜃 ) … cos(𝑛𝜃 ) = 2𝑛 𝜌 2 cos(𝜃 ) cos(2𝜃 ) … cos(𝑛𝜃 )
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1.
|1 + 𝑖𝑧| = |1 − 𝑖𝑧| ⇔ |1 + 𝑖𝑧|2 = |1 − 𝑖𝑧|2 ⇔ (1 + 𝑖𝑧)(1 + 𝑖𝑧) = (1 − 𝑖𝑧)(1 − 𝑖𝑧)
⇔ (1 + 𝑖𝑧)(1 − 𝑖𝑧) = (1 − 𝑖𝑧)(1 + 𝑖𝑧) ⇔ 1 − 𝑖𝑧 + 𝑖𝑧 + 𝑧𝑧 = 1 + 𝑖𝑧 − 𝑖𝑧 + 𝑧𝑧
⇔ −𝑖𝑧 + 𝑖𝑧 = 𝑖𝑧 − 𝑖𝑧 ⇔ 𝑧 = 𝑧 ⇔ 𝑧 ∈ ℝ
2.
1 + 𝑖𝑧 𝑛 1 + 𝑖𝑎 1 + 𝑖𝑧 𝑛 1 + 𝑖𝑎 1 + 𝑖𝑧 𝑛
( ) = ⇒ |( ) |=| |⇒| | = 1 ⇒ |1 + 𝑖𝑧| = |1 − 𝑖𝑧| ⇒ 𝑧 ∈ ℝ
1 − 𝑖𝑧 1 − 𝑖𝑎 1 − 𝑖𝑧 1 − 𝑖𝑎 1 − 𝑖𝑧
sin(𝜃)
On pose 𝑧 = tan(𝜃 ) = cos(𝜃) (ce qui est toujours possible puisque pour 𝑧 ∈ ℝ il existe un unique
𝜋 𝜋
𝜃 ∈] − 2 , 2 [ tel que 𝑧 = tan(𝜃 )) ainsi
sin(𝜃 )
1 + 𝑖𝑧 1 + 𝑖 cos(𝜃 ) cos(𝜃 ) + 𝑖 sin(𝜃 ) 𝑒 𝑖𝜃
= = = −𝑖𝜃 = 𝑒 2𝑖𝜃
1 − 𝑖𝑧 sin(𝜃 ) cos(𝜃 ) − 𝑖 sin(𝜃 ) 𝑒
1−𝑖
cos(𝜃 )
sin(𝛼)
Et 𝑎 = tan(𝛼 ) = cos(𝛼) ainsi
1 + 𝑖𝑎
= 𝑒 2𝑖𝛼
1 − 𝑖𝑎
1 + 𝑖𝑧 𝑛 1 + 𝑖𝑎 𝛼 𝑘𝜋
( ) = ⇔ 𝑒 2𝑖𝑛𝜃 = 𝑒 2𝑖𝛼 ⇔ 2𝑛𝜃 = 2𝛼 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ ⇔ 𝜃 = + , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
1 − 𝑖𝑧 1 − 𝑖𝑎 𝑛 𝑛
Donc les solutions sont
𝛼 𝑘𝜋
𝑧𝑘 = tan ( + ) , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
𝑛 𝑛
Avec 𝑎 = tan(𝛼 )
3.

40
Pascal Lainé

√3 + 𝑖 𝑖
𝜋
√3 + 𝑖 𝑒 6 𝜋
= 2 = 𝑖
𝜋 = 𝑒 3
√3 − 𝑖 √3 − 𝑖 𝑒 −𝑖 6
2
𝜋
On peut aussi exprimer ce quotient sous forme algébrique et constater qu’il vaut 𝑒 𝑖 3 .
On cherche les complexes tels que
𝜋
𝜋 |𝑧 3 | = |𝑒 𝑖 3 | |𝑧|3 = 1
𝑧3 = 𝑒𝑖3 ⇔{ 𝜋 ⇔{ 𝜋
arg(𝑧 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
3 3
|𝑧 | = 1
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
9 3
𝜋 2𝑘𝜋
√3+𝑖
Il y a trois racines cubique de , 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 9 +3 , 𝑘 ∈ {0,1,2}
√3−𝑖
𝜋 7𝜋 13𝜋
𝑧0 = 𝑒 𝑖 9 ; 𝑧1 = 𝑒 𝑖 9 ; 𝑧2 = 𝑒 𝑖 9
Allez à : Exercice 29 :

Correction exercice 30 :
2𝑧+1
On pose 𝑍 = , les solutions de 𝑍 4 = 1 sont 1, 𝑖, −1 et −𝑖 (ce sont les racines quatrième de l’unité)
𝑧−1
2𝑧 + 1
𝑍= ⇔ (𝑧 − 1)𝑍 = 2𝑧 + 1 ⇔ 𝑧𝑍 − 𝑍 = 2𝑧 + 1 ⇔ 𝑧𝑍 − 2𝑧 = 𝑍 + 1 ⇔ 𝑧(𝑍 − 2) = 𝑍 + 1
𝑧−1
𝑍+1
⇔𝑧=
𝑍−2
Il y a 4 solutions
1+1
𝑧0 = = −2
1−2
𝑖 + 1 (𝑖 + 1)(−𝑖 − 2) 1 − 2𝑖 − 𝑖 − 2 1 3
𝑧1 = = = =− − 𝑖
𝑖−2 1 + (−2)
2 2 5 5 5
−1 + 1
𝑧2 = =0
−1 − 2
−𝑖 + 1 (−𝑖 + 1)(𝑖 − 2) 1 + 2𝑖 + 𝑖 − 2 1 3
𝑧3 = = = = − + 𝑖
−𝑖 − 2 (−2)2 + (−1)2 5 5 5
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
1−𝑖
Il faut d’abord écrire 1−𝑖 sous forme trigonométrique
√3
√2
√2 ( 2 − 𝑖 √2) 𝜋
1−𝑖 𝑒 −𝑖 4 𝜋 𝜋 𝜋
= = √2 𝜋 = √2𝑒 𝑖(−4 +3 ) = √2𝑒 𝑖12
1 − 𝑖 √3 1 √3 𝑒 −𝑖 3
2 (2 − 𝑖 2 )

Première méthode
𝜋
1 − 𝑖 4 𝜋 4 |𝑧 4 | = |4𝑒 𝑖 3 |
𝜋
𝑧4 = ( ) ⇔ 𝑧4 = (√2𝑒 𝑖 12 )
= ⇔{ 4𝑒 𝑖 3
𝜋
1 − 𝑖√3 arg(𝑧 4 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
3
4
|𝑧 | = 4 |𝑧| = √2
⇔ { 𝜋 ⇔{ 𝜋 𝑘𝜋
4 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
3 12 2
Il y a quatre solutions

41
Pascal Lainé

𝜋 𝜋 𝜋 7𝑖𝜋 𝜋 13𝑖𝜋 𝜋 3𝜋 19𝑖𝜋


𝑧0 = √2𝑒 𝑖12 ; 𝑧1 = √2𝑒 𝑖(12+2 ) = √2𝑒 12 ; 𝑧2 = √2𝑒 𝑖(12+𝜋) = √2𝑒 12 ; 𝑧3 = √2𝑒 𝑖(12+ 2 ) = √2𝑒 12
Deuxième méthode
1−𝑖 (1−𝑖)(1+𝑖√3) 1+𝑖√3−𝑖+√3 1+√3 √3−1
On pose 𝑎 = 1−𝑖 = 2 = = + 𝑖
√ 3 12 +(−√3) 4 4 4
4
1−𝑖 𝑧 4 𝑧
𝑧4 = ( ) ⇔ 𝑧 = 𝑎4 ⇔ ( ) = 1 ⇔ ∈ {1, 𝑖, −1, −𝑖 } ⇔ 𝑧 ∈ {𝑎, 𝑖𝑎, −𝑎, −𝑖𝑎}
4
1 − 𝑖 √3 𝑎 𝑎
1 + √3 √3 − 1 √3 − 1 1 + √3
𝑖𝑎 = 𝑖 ( +𝑖 )=− +𝑖
4 4 4 4
1 + √3 √3 − 1
−𝑎 = − −𝑖
4 4
√3 − 1 1 + √3
−𝑖𝑎 = −𝑖
4 4
Remarque :
𝜋 𝜋
En réunissant ces deux méthodes on pourrait en déduire les valeurs de 𝑒 𝑖(12+𝑘 2 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}.
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
1.
1 √3 2𝑖𝜋 𝑖𝜋 1 √3
𝑢2 = 4 (− + 𝑖 ) = 4𝑒 3 ⇔ 𝑢 = ±2𝑒 3 = ±2 ( + 𝑖 ) = ±(1 + 𝑖√3)
2 2 2 2
𝑧+𝑖
2. On pose 𝑢 =
𝑧−𝑖
𝑧+𝑖
𝑢= ⇔ 𝑢(𝑧 − 𝑖 ) = 𝑧 + 𝑖 ⇔ 𝑢𝑧 − 𝑖𝑢 = 𝑧 + 𝑖 ⇔ 𝑢𝑧 − 𝑧 = 𝑖𝑢 + 𝑖 ⇔ 𝑧(𝑢 − 1) = 𝑖 (𝑢 + 1) ⇔ 𝑧
𝑧−𝑖
𝑢+1
=𝑖
𝑢−1
Il y a deux solutions
1 + 𝑖 √3 + 1 2 + 𝑖 √3 2
𝑧1 = 𝑖 =𝑖 = +𝑖
1 + 𝑖 √3 − 1 𝑖 √3 √3
−1 − 𝑖 √3 + 1 −𝑖 √3 √3 √3(2 − 𝑖 √3) 2√3 3
𝑧2 = 𝑖 =𝑖 =− =− 2 = − 7 +7𝑖
−1 − 𝑖 √3 − 1 −2 − 𝑖√3 2 + 𝑖 √3 22 + (√3)
Allez à : Correction exercice 32 :

Correction exercice 33 :
𝑧−1
On pose 𝑢 = et on cherche les solutions de 𝑢3 = −8
𝑧−𝑖
|𝑢3 | = |−8| |𝑢 |3 = 8
𝑢3 = −8 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑢3 ) = arg(−8) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑢) = 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑢 | = 2
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑢) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
3 3
Il y a 3 solutions
𝜋 1 √3 5𝜋 1 √3
𝑢0 = 2𝑒 𝑖 3 = 2 ( + 𝑖 ) = 1 + 𝑖√3; 𝑢1 = 2𝑒 𝑖𝜋 = −2 et 𝑢2 = 2𝑒 𝑖 3 = 2 ( − 𝑖 ) = 1 − 𝑖√3
2 2 2 2
𝑧−1
𝑢= ⇔ 𝑢(𝑧 − 𝑖 ) = 𝑧 − 1 ⇔ 𝑢𝑧 − 𝑖𝑢 = 𝑧 − 1 ⇔ 𝑢𝑧 − 𝑧 = −1 + 𝑖𝑢 ⇔ 𝑧(𝑢 − 1) = −1 + 𝑖𝑢 ⇔ 𝑧
𝑧−𝑖
−1 + 𝑖𝑢
=
𝑢−1

42
Pascal Lainé

−1 + 𝑖𝑢0 −1 + 𝑖(1 + 𝑖 √3) −1 − √3 + 𝑖 1 1 + √3


𝑧0 = = = = +𝑖
𝑢0 − 1 1 + 𝑖√3 − 1 𝑖 √3 √3 √3
−1 + 𝑖𝑢1 −1 − 2𝑖 1 2
𝑧1 = = = + 𝑖
𝑢1 − 1 −3 3 3
1 + 𝑖𝑢2 −1 + 𝑖(1 − 𝑖 √3) −1 + √3 + 𝑖 1 −1 + √3
𝑧2 = = = =− +𝑖
𝑢2 − 1 1 − 𝑖 √3 − 1 −𝑖√3 √3 √3
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
2𝑖𝑘𝜋
1. 𝑋𝑘 = 𝑒 , avec 𝑘 ∈ {0,1,2}.
3

2𝑖𝜋 2𝜋 2𝜋 1 𝑖 √3 4𝑖𝜋 4𝜋 4𝜋
𝑋0 = 1, 𝑋1 = 𝑒 3 = cos ( ) + 𝑖 sin ( ) = − + = 𝑗, 𝑋2 = 𝑒 3 = cos ( ) + 𝑖 sin ( )
3 3 2 2 3 3
1 𝑖 √3
=− − =𝑗
2 2
4𝑖𝜋 2𝑖𝜋 2
2. 𝑗 = 𝑋2 = 𝑒 3 = (𝑒 3 ) = 𝑗2
1
3. 𝑗 3 = 1, puisque 𝑗 est solution de 𝑋 3 = 1, donc 𝑗 × 𝑗 2 = 1 ⇒ 𝑗 = 𝑗 2 .
1−𝑗 3 0
4. 1 + 𝑗 + 𝑗 2 = = 1−𝑗 = 0 car 𝑗 ≠ 1 et 𝑗 3 = 1.
1−𝑗
1 𝑖 √3 1 𝑖 √3
Autre solution 1 + 𝑗 + 𝑗 2 = 1 + (− 2 + 2
) + (− 2 − 2
)=0
C’est moins bien car un résultat du cours est que la somme des racines 𝑛-ième de l’unité est nul, et, ici
1, 𝑗 et 𝑗 2 sont les trois racines troisième de l’unité.
1 1 1
5. = −𝑗 2 = −𝑗, car 1 + 𝑗 = −𝑗 2 et 𝑗 2 = 𝑗.
1+𝑗
6. La division euclidienne de 𝑛 par trois dit qu’il existe un unique couple (𝑞, 𝑟) ∈ ℕ × {0,1,2} tel que 𝑛 =
3𝑞 + 𝑟, donc 𝑗 𝑛 = 𝑗 3𝑞+𝑟 = (𝑗 3 )𝑞 𝑗 𝑟 = 1𝑞 𝑗 𝑟 = 𝑗 𝑟 , autrement dit si 𝑛 ≡ 0 [3], 𝑗 𝑛 = 1 si 𝑛 ≡ 1 [3],
𝑗 𝑛 = 𝑗 et si 𝑗 ≡ 2 [3] alors 𝑗 𝑛 = 𝑗 2 .
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
1 3𝑖𝜋
|𝑧 3 | = | 3𝑒
4 |
1 √2 √2 √2 1 −𝑖𝜋 (√2)
𝑧3 = (−1 + 𝑖 ) ⇔ 𝑧 3 = (− + 𝑖 ) ⇔ 𝑧3 = 𝑒 4⇔
4 4 2 2 2√2 3𝜋
arg(𝑧 3 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
{ 4
1 1
|𝑧|3 = 3 |𝑧 | =
⇔ (√2) ⇔ √2
3𝜋 𝜋 2𝑘𝜋
{
3 arg(𝑧) =
4
+ 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ {arg(𝑧) = 4 + 3 , 𝑘 ∈ {0,1,2}
𝜋 2𝑘𝜋
1
𝑒 𝑖( 4 + )
Il y a trois solutions 𝑧𝑘 = 3 , 𝑘 ∈ {0,1,2}
√2
1 𝜋 1 𝜋 2𝜋 1 11𝑖𝜋 1 𝜋 4𝜋 1 19𝑖𝜋
𝑧0 = 𝑒 𝑖
4; 𝑧1 = 𝑒 𝑖( 4 + 3 ) = 𝑒 12 ; 𝑧2 = 𝑒 𝑖( 4 + 3 ) = 𝑒 12
√2 √2 √2 √2 √2
4
1 𝜋 2𝑘𝜋 1 8𝑘𝜋 1 (8𝑘+3)𝜋
(𝑧𝑘 )4 = ( 𝑒 𝑖( 4 + 3 )) = 𝑒 𝑖(𝜋+ 3 ) = 𝑒 𝑖 3
√2 4 4
1 1 1 11𝜋 1 𝜋 1 19𝜋 1 𝜋
(𝑧0 )4 = 𝑒 𝑖𝜋 = − ∈ ℝ; (𝑧1 )4 = 𝑒 𝑖 3 = 𝑒 −𝑖 3 ∉ ℝ; (𝑧2 )4 = 𝑒 𝑖 3 = 𝑒 𝑖 3 =∉ ℝ
4 4 4 4 4 4
Il n’y a que 𝑧0 dont la puissance quatrième est dans ℝ.

43
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1. Les racines quatrième de l’unité sont {1, 𝑖, −1, −𝑖}.
4𝑖𝜋
1 √3
2. − 2 − 𝑖 =𝑒 3 donc
2

3.
4𝑖𝜋
1 |𝑋 4 | = |𝑒 3 | |𝑋 | 4 = 1
√3 4𝑖𝜋
𝑋4 = − − 𝑖 ⇔ 𝑋4 = ⇔{ 𝑒 3 ⇔{ 4𝜋
2 2 4
4𝜋 4 arg(𝑋) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
arg(𝑋 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3
3
|𝑋| = 1 𝜋 𝑘𝜋
⇔{ 𝜋 𝑘𝜋 ⇔ 𝑋𝑘 = 𝑒 𝑖( 3 + 2 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
arg(𝑋) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
3 2
Il y a quatre solutions :
𝜋 1 √3
𝑋0 = 𝑒 𝑖 3 = + 𝑖
2 2
𝜋 𝜋 5𝑖𝜋 √3 1
𝑋1 = 𝑒 𝑖( 3 +2 ) = 𝑒 6 = − +𝑖
2 2
𝜋 4𝑖𝜋 1 √3
𝑋2 = 𝑒 𝑖( 3 +𝜋) = 𝑒 3 = − − 𝑖
2 2
𝜋 3𝜋 11𝑖𝜋 𝑖𝜋 √3 1
𝑋3 = 𝑒 𝑖( 3 + 2 ) = 𝑒 6 = 𝑒 − 6 = −𝑖
2 2
Autre solution
1 𝑖√3 1 √3
−2 − = 𝑗 2. Donc 𝑋 4 = − 2 − 𝑖 = 𝑗 2 ⇔ 𝑋 4 − 𝑗 2 = 0. Or
2 2
𝑋 4 − 𝑗 2 = (𝑋 2 − 𝑗)(𝑋 2 + 𝑗) = (𝑋 2 − 𝑗 4 )(𝑋 2 − 𝑖 2 𝑗 4 ) = (𝑋 − 𝑗 2 )(𝑋 + 𝑗 2 )(𝑋 − 𝑖𝑗 2 )(𝑋 + 𝑖𝑗 2 )
D’où les solutions :
1 𝑖√3 1 𝑖√3 1 𝑖 √3 √3 𝑖 √3 𝑖
𝑋 = 𝑗2 = − − ,𝑋= + , 𝑋 = 𝑖 (− − )= − et 𝑋 = − +
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
On pose 𝑌 = 𝑋 4 , l’équation est alors du second degré.

1 √3 1 √3
𝑌 2 + (− + 𝑖 ) 𝑌 − − 𝑖 =0
2 2 2 2
Le discriminant est
2
1 √3 1 √3 1 3 √3 3 3𝑖 √3 1 √3 𝑖𝜋
Δ = (− + 𝑖 ) − 4 (− − 𝑖 ) = − − 𝑖 + 2 + 2𝑖√3 = + = 3 ( + 𝑖 ) = 3𝑒 3
2 2 2 2 4 4 2 2 2 2 2
𝑖𝜋 𝑖𝜋
√3 1 3 √3 3 √3
Donc les solutions de 𝛿 2 = Δ sont 𝛿 = √3𝑒 6 = √3 ( 2 + 𝑖 2) = 2 + 𝑖 et 𝛿 = −√3𝑒 6 = −(2 + 𝑖 )
2 2
L’équation du second degré a alors deux solutions :
1 √3 3 √3
− (− 2 + 𝑖 2 ) − (2 + 𝑖 2 )
1 √3
𝑌1 = =− −𝑖
2 2 2
Et
1 √3 3 √3
− (− 2 + 𝑖 2 ) + 2 + 𝑖 2
𝑌2 = =1
2
L’équation du huitième degré a pour solution :

44
Pascal Lainé

1 √3 √3 1 1 √3 √3 1
{1, + 𝑖 , 𝑖, − + 𝑖 , −1, − − 𝑖 , −𝑖, −𝑖 }
2 2 2 2 2 2 2 2
Autre solution
2
1 √3 1 √3 2 2
𝑌 2 𝑌
𝑌 + (− + 𝑖 ) 𝑌 − − 𝑖 = 0 ⇔ 𝑌 + 𝑗𝑌 + 𝑗 = 0 ⇔ ( ) + + 1 = 0
2 2 2 2 𝑗 𝑗
2 2
Les solutions de 𝑇 + 𝑇 + 1 = 0 sont 𝑇1 = 𝑗 et 𝑇2 = 𝑗
𝑌1 𝑌2
Donc = 𝑗 ⇔ 𝑌1 = 𝑗 2 et = 𝑗 2 ⇔ 𝑌2 = 𝑗 3 = 1
𝑗 𝑗
Et on termine de la même façon.
Allez à : Exercice 36 :

Correction exercice 37 :
Là on a un problème parce qu’il n’est pas simple de mettre 11 + 2𝑖 sous forme trigonométrique,
essayons tout de même :
3
|11 + 2𝑖 | = √112 + 22 = √121 + 4 = √125 = √53 = 5√5 = (√5)
Si on appelle 𝜃 un argument de 11 + 2𝑖, on a
11 2
cos(𝜃 ) = et sin(𝜃 ) =
5√5 5√5
Il ne s’agit pas d’un angle connu. Donc il va falloir être malin, on cherche 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 tel que
(𝑎 + 𝑖𝑏)3 = 11 + 2𝑖 ⇔ 𝑎3 + 3𝑎2 (𝑖𝑏) + 3𝑎(𝑖𝑏)2 + (𝑖𝑏)3 = 11 + 2𝑖
3
⇔ 𝑎3 − 3𝑎𝑏2 + 𝑖 (3𝑎2 𝑏 − 𝑏3 ) = 11 + 2𝑖 ⇔ {𝑎 − 3𝑎𝑏2 = 11
3𝑎2 𝑏 − 𝑏 3 = 2
On sait aussi que
3 3 3
|(𝑎 + 𝑖𝑏)3 | = |11 + 2𝑖 | ⇔ |𝑎 + 𝑖𝑏|3 = (√5) ⇔ (√𝑎2 + 𝑏2 ) = (√5) ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 = 5
On remplace 𝑎2 = 5 − 𝑏2 dans 3𝑎2 𝑏 − 𝑏3 = 2
3(5 − 𝑏2 )𝑏 − 𝑏3 = 2 ⇔ −4𝑏3 + 15𝑏 = 2 ⇔ 4𝑏3 − 15𝑏 + 2 = 0
Il y a une racine presque évidente 𝑏 = −2, si on ne la voit pas on peut aussi remplacer 𝑏2 = 5 − 𝑎2
dans 𝑎3 − 3𝑎𝑏2 = 11
𝑎3 − 3𝑎(5 − 𝑎2 ) = 11 ⇔ 4𝑎3 − 15𝑎 − 11 = 0
Là c’est plus clair, 𝑎0 = −1 est solution donc on peut factoriser par 𝑎 + 1
4𝑎3 − 15𝑎 − 11 = (𝑎 + 1)(4𝑎2 − 4𝑎 − 11)
(C’est facile à factoriser)
1 1
Les racines de 4𝑎2 − 4𝑎 − 11 sont 𝑎1 = 2 − √3 et 𝑎2 = 2 + √3
Pour trouver les valeurs de 𝑏 correspondantes on réutilise l’équation
2
3𝑎2 𝑏 − 𝑏3 = 2 ⇔ 𝑏(3𝑎2 − 𝑏2 ) = 2 ⇔ 𝑏(3𝑎2 − (5 − 𝑎2 )) = 2 ⇔ 𝑏 =
4𝑎2 − 5
2
𝑎 = −1 ⇒ 𝑏 =
= −2
4(−1)2 − 5
1 2 2 2 1 1 1 3 + √3
𝑎 = − √3 ⇒ 𝑏 = = = = × = ×
2 1 2 1 12 − 4√3 2 3 − √3 2 9 − 3
4 (2 − √3) − 5 4 (4 − √3 + 4) − 5
3 + √3
=
12

45
Pascal Lainé

1 2 2 2 1 1 1 3 − √3
𝑎= + √3 ⇒ 𝑏 = = = = × = ×
2 1 2 1 12 + 4√3 2 3 + √3 2 9 − 3
4 (2 + √3) − 5 4 (4 + √3 + 4) − 5

3 − √3
=
12
Pour bien faire, il faudrait faire la réciproque (parce que les équivalences ne sont pas claires), admis.
11 + 2𝑖 admet trois racines cubiques
1 3 + √3 1 3 − √3
−1 − 2𝑖; − √3 + 𝑖 ; + √3 + 𝑖
2 12 2 12
Allez à : Exercice 37 :

Correction exercice 38 :
1 + 𝑖 √3 𝑖
𝜋
2 𝑒 3 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
= 𝜋 = 𝑒 𝑖( 3 −4 ) = 𝑒 𝑖12 = cos ( ) + 𝑖 sin ( )
√2(1 + 𝑖 ) 𝑒 𝑖 4 12 12
2
1 + 𝑖 √3
2 2(1 + 𝑖 √3) (1 + 𝑖 √3)(1 − 𝑖 ) √2
= = √2 = (1 − 𝑖 + 𝑖√3 + √3)
√2(1 + 𝑖 ) √2(1 + 𝑖 ) 12 + 12 2
2
√2 √2
= (1 + √3) + 𝑖 (−1 + √3)
2 2
On déduit de ces deux égalités que
𝜋 √2 √2 + √6
cos ( ) = (1 + √3) =
12 2 2
𝜋 √2 −√2 + √6
sin ( ) = (−1 + √3) =
12 2 2
Puis que
𝜋 2
𝜋 sin (12) √ (−1 + √3) (−1 + √3)(1 − √3) −1 + 2√3 − 3
tan ( ) = 2
12 𝜋 = √2 =
(1 + √3)(1 − √3)
=
1−3
= 2 − √3
cos (12) (1 + √3)
2
Et enfin que
5𝜋 𝜋 𝜋 1 1 2 + √3 2 + √3
tan ( ) = tan ( − ) = 𝜋 = = = = 2 + √3
12 2 12 tan (12) 2 − √3 (2 − √3)(2 + √3) 4−3
Allez à : Exercice 38 :

Correction exercice 39 :
On cherche les complexes 𝑧 tels que 𝑧 4 = 81
𝑧 4 = 81 ⇔ 𝑧 4 − 92 = 0 ⇔ (𝑧 2 − 9)(𝑧 2 + 9) = 0 ⇔ (𝑧 2 − 32 )(𝑧 2 − (3𝑖 )2 ) = 0
⇔ (𝑧 − 3)(𝑧 + 3)(𝑧 − 3𝑖 )(𝑧 + 3𝑖 ) = 0
Il y a 4 racines quatrième de 81 : 3, −3, 3𝑖 et − 3i
La même méthode ne marche pas pour les racines quatrième de −81.
|𝑧 4 | = |−81| |𝑧|4 = 81 = 34
𝑧 4 = −81 ⇔ { 4 ⇔{
arg(𝑧 ) = arg(−81) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 4 arg(𝑧) = π + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧| = 3
⇔{ π 𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
4 2
𝜋 𝑘𝜋
Il y a 4 racines quatrième de −81 : 𝑧𝑘 = 3𝑒 𝑖( 4 + 2 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}

46
Pascal Lainé

𝜋 √2 √2
𝑧0 = 3𝑒 𝑖 4 = 3 ( + 𝑖 ) = 3√2(1 + 𝑖 )
2 2
3𝜋 √2 √2
𝑧1 = 3𝑒 𝑖 4 = 3 (− + 𝑖 ) = 3√2(−1 + 𝑖 )
2 2
5𝜋 √2 √2
𝑧2 = 3𝑒 𝑖 4 = 3 (− − 𝑖 ) = −3√2(1 + 𝑖 )
2 2
7𝜋 √2 √2
𝑧3 = 3𝑒 𝑖 4 = 3 ( − 𝑖 ) = 3√2(1 − 𝑖 )
2 2
Allez à : Exercice 39 :

Correction exercice 40 :
1.
2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
a. 𝑧𝑘 = 𝑒 2𝑛 =𝑒 𝑛 , 𝑘 ∈ {0,1, … ,2𝑛 − 1}.
b.
|𝑧 𝑛 | = 1 |𝑧|𝑛 = 1
𝑧 𝑛 = −1 ⇔ { 𝑛 ⇔{
arg(𝑧 ) = arg(−1) + 2𝑘𝜋 𝑛 arg(𝑧) = 𝜋 + 2𝑘𝜋
|𝑧 | = 1
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
𝑛 𝑛
𝑖(𝜋+2𝑘𝜋)
Il y a 𝑛 solutions 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑛 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
𝑖𝜋 2𝑖𝑘𝜋
Soit encore 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑒 𝑛 𝑛

𝑧𝑛 = 1
2. Première solution 𝑧 2𝑛 = 1 ⇔ { 𝑛
𝑧 = −1
La somme des racines 2𝑛-ième de l’unité (qui est nulle) est la somme des racines 𝑛-ième de l’unité
(qui est nulle) plus la somme des complexes qui vérifient 𝑧 𝑛 = −1, donc la somme des complexes
qui vérifient 𝑧 𝑛 = −1 est nulle.
Deuxième solution
2𝑖𝜋 𝑛
𝑛−1 𝑛−1 𝑛−1 2𝑖𝑛𝜋
𝑖𝜋 2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝜋 2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝜋 2𝑖𝜋 𝑘 𝑖𝜋 1 − (𝑒 𝑛 ) 𝑖𝜋 1 −𝑒 𝑛
∑𝑒𝑛𝑒 𝑛 = 𝑒𝑛 ∑𝑒 𝑛 = 𝑒𝑛 ∑ (𝑒 𝑛 ) = 𝑒𝑛 2𝑖𝜋 = 𝑒𝑛 2𝑖𝜋
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0 1− 𝑒𝑛 1−𝑒 𝑛
𝑖𝜋 1 − 𝑒 2𝑖𝜋
= 𝑒𝑛 2𝑖𝜋 =0
1− 𝑒𝑛
2𝑖𝜋
Car 𝑒 ≠ 1 pour 𝑛 ≥ 2.
𝑛

Allez à : Exercice 40 :

Correction exercice 41 :
Il s’agit de la somme des termes d’une suite géométrique de raison 𝑧 2 , 𝑧 2 ≠ 1 car 𝑧 ≠ −1 d’après l’énoncé
et 𝑧 ≠ 1 car 1 n’est pas une racine n-ième de −1.
𝑛−1
1 − (𝑧 2 )𝑛 1 − 𝑧 2𝑛
𝑆𝑛 = ∑(𝑧 2 )𝑘 = =
1 − 𝑧2 1 − 𝑧2
𝑘=0
Or 𝑧 𝑛 = −1 donc (𝑧 𝑛 )2 = 𝑧 2𝑛 = 1, par conséquent 𝑆𝑛 = 0
Allez à : Exercice 41 :

Correction exercice 42 :
1. On pose 𝑧13 = 𝑧23 = 𝑧33

47
Pascal Lainé

|𝑧23 | = |𝑧13 | |𝑧2 |3 = |𝑧1 |3


𝑧23 = 𝑧13 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧23 ) = arg(𝑧13 ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 3 arg(𝑧2 ) = 3 arg(𝑧1 ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧2 | = |𝑧1|
⇔{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧2 ) = arg(𝑧1) + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
3
Donc
2𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝜋 𝑘
)+
𝑧2 = |𝑧1 |𝑒 𝑖(arg(𝑧1 )
3 = |𝑧1 |𝑒 𝑖 arg(𝑧1) 𝑒 3 = 𝑧1 (𝑒 3 ) = 𝑧1 𝑗𝑘
Les solutions sont 𝑧2 = 𝑧1, 𝑧2 = 𝑗𝑧1 et 𝑧2 = 𝑗 2 𝑧1
De même les solutions de 𝑧33 = 𝑧13 sont 𝑧3 = 𝑧1, 𝑧3 = 𝑗𝑧1 et 𝑧3 = 𝑗 2𝑧1
2. 𝑧 6 + (7 − 𝑖 )𝑧 3 − 8 − 8𝑖 = 0
On pose 𝑍 = 𝑧 3
𝑧 6 + (7 − 𝑖 )𝑧 3 − 8 − 8𝑖 = 0 ⇔ 𝑍 2 + (7 − 𝑖 ) − 8 − 8𝑖 = 0
Le discriminant est
Δ = (7 − 𝑖 )2 − 4(−8 − 8𝑖 ) = 49 − 14𝑖 − 1 + 32 + 32𝑖 = 80 + 18𝑖 = 81 + 2 × 9𝑖 − 1
= ( 9 + 𝑖 )2
−(7 − 𝑖 ) − (9 + 𝑖 ) −16
𝑍1 = = = −8
2 2
−(7 − 𝑖 ) + (9 + 𝑖 ) 2 + 2𝑖
𝑍2 = = =1+𝑖
2 2
On cherche alors les 𝑧 tels que 𝑧 3 = −8 = (2𝑖 )3 et les 𝑧 tels que
√2 √2 1 𝜋 1 𝑖𝜋 3
𝑧 3 = 1 + 𝑖 = √2 ( + 𝑖 ) = 22 𝑒 𝑖 4 = (26 𝑒 12 )
2 2
D’après la première question
𝑧 3 = (−2)3 ⇔ 𝑧 ∈ {−2, −2𝑗, −2𝑗 2 }
1 𝑖𝜋 3 1 𝑖𝜋 1 𝑖𝜋 1 𝑖𝜋
𝑧 3 = (26 𝑒 12 ) ⇔ 𝑧 ∈ {26 𝑒 12 , 𝑗26 𝑒 12 , 𝑗 2 26 𝑒 12 }
On peut arranger ces deux dernières solutions
1 𝑖𝜋 1 2𝑖𝜋 𝑖𝜋 1 𝜋 2𝜋 1 9𝑖𝜋 1 3𝑖𝜋 1
𝑗26 𝑒 12 = 26 𝑒 3 𝑒 12 = 26 𝑒 𝑖(12+ 3 ) = 26 𝑒 12 = 26 𝑒 2 = −𝑖26
1 𝑖𝜋 1 4𝑖𝜋 𝑖𝜋 1 𝜋 4𝜋 1 17𝑖𝜋
𝑗 2 26 𝑒 12 = 26 𝑒 3 𝑒 12 = 26 𝑒 𝑖(12+ 3 ) = 26 𝑒 12

Bref l’ensemble des solutions est


1 𝑖𝜋 1 1 17𝑖𝜋
{−2, −2𝑗, −2𝑗 2 , 26 𝑒 12 , −𝑖26 , 26 𝑒 12 }

Allez à : Exercice 42 :

Correction exercice 43 :
On ne peut pas trouver la forme trigonométrique de −7 − 24𝑖.
−7 − 24𝑖 = 9 − 2 × 12𝑖 − 16 = (3 − 4𝑖 )2 = (4 − 4𝑖 − 1)2 = ((2 − 𝑖 )2 )2 = (2 − 𝑖 )4
On cherche les 𝑧 qui vérifient 𝑧 4 = (2 − 𝑖 )4
𝑧 4 = (2 − 𝑖 )4 ⇔ 𝑧 4 − (2 − 𝑖 )4 = 0 ⇔ (𝑧 2 − (2 − 𝑖 )2 )(𝑧 2 + (2 − 𝑖 )2 ) = 0
⇔ (𝑧 2 − (2 − 𝑖 )2 )(𝑧 2 + 𝑖 2 (2 − 𝑖 )2 ) = 0 ⇔ (𝑧 2 − (2 − 𝑖 )2 )(𝑧 2 − (2𝑖 + 1)2 ) = 0
⇔ (𝑧 − (2 − 𝑖 ))(𝑧 + (2 − 𝑖 ))(𝑧 − (2𝑖 + 1))(𝑧 + (2𝑖 + 1)) = 0
L’ensemble des solutions est
{2 − 𝑖, −2 + 𝑖, 1 + 2𝑖, −1 − 2𝑖 }
Allez à : Exercice 43 :

Correction exercice 44 :

48
Pascal Lainé

1+𝑖√3
Il faut mettre 1−𝑖 sous sa forme trigonométrique.
√3
1 √3
2 (2 + 𝑖 2 ) 𝜋
1 + 𝑖 √3 𝑒𝑖3 2𝑖𝜋
= = 𝜋 =𝑒 3
1 − 𝑖 √3 1 √3 𝑒 −𝑖 3
2 (2 − 𝑖 2 )

Autre méthode
2
1 + 𝑖 √3 (1 + 𝑖 √3) 1 + 2𝑖 √3 − 3 1 √3 2𝑖𝜋
= 2 = =− +𝑖 =𝑒 3
1 − 𝑖 √3 12 + (−√3) 4 2 2

1 + 𝑖 √3 2𝑖𝜋 |𝑧 6 | = 1 |𝑧 |6 = 1
𝑧6 = ⇔ 𝑧6 = ⇔{ 𝑒 3 2𝜋 ⇔{ 2𝜋
1 − 𝑖 √3 arg(𝑧 6 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 6 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
3 3
|𝑧 | = 1
⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7,8}
9 3
Les solutions sont
𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖( 9 + )
3 ,𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7,8}

√2 √2
√2 ( 2 − 𝑖 2 ) −𝑖
𝜋
1−𝑖 √2 𝑒 4 1 𝜋 𝜋
− 𝑖(− 4 − 3 )
1 7𝑖𝜋
𝑧4 = = = 𝜋 = 2 2 𝑒 = 2−2 𝑒 − 12
1 + 𝑖 √3 1 √3 2 𝑒𝑖3
2 (2 + 𝑖 2 )
1 1
1 7𝑖𝜋 |𝑧 4 | = 2−2 |𝑧|4 = 2−2
𝑧4 = 2−2 𝑒 − 12 ⇔{ 7𝜋 ⇔{ 7𝜋
arg(𝑧 4 ) = − + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 4 arg(𝑧) = − + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
12 12
1
1 1
− 4
|𝑧 | = (2 2 ) = 2−8

7𝜋 𝑘𝜋
arg(𝑧) = − + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
{ 48 2
Il y a 4 solutions
1 7𝜋 𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 2−8 𝑒 𝑖(−48 + 2 ), 𝑘 ∈ {0,1,2,3}
|𝑧 6 | = |−27| |𝑧|6 = 27 = 33
𝑧 6 + 27 = 0 ⇔ 𝑧 6 = −27 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧 6 ) = arg(−27) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 6 arg(𝑧) = π + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
1 1
|𝑧| = (33 )6 = 32 = √3
⇔{ 𝜋 𝑘𝜋
arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
6 3
Il y a 6 solutions
𝜋 𝑘𝜋
𝑧𝑘 = √3𝑒 𝑖( 6 + 3 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
𝑖𝜋 √3 1 3 √3
𝑧0 = √3𝑒 6 = √3 ( + 𝑖) = + 𝑖
2 2 2 2
𝑖𝜋
𝑧1 = √3𝑒 2 = 𝑖√3
5𝑖𝜋 √3 1 3 √3
𝑧2 = √3𝑒 6 = √3 (− + 𝑖) = − + 𝑖
2 2 2 2

49
Pascal Lainé

7𝑖𝜋 √3 1 3 √3
𝑧3 = √3𝑒 6 = √3 (− − 𝑖) = − − 𝑖
2 2 2 2
3𝑖𝜋
𝑧4 = √3𝑒
= −𝑖√3 2

11𝑖𝜋 √3 1 3 √3
𝑧5 = √3𝑒 6 = √3 ( − 𝑖) = − 𝑖
2 2 2 2
6 6 6 6
(𝑧 + 1) 6
𝑧+1 6
27(𝑧 − 1) + (𝑧 + 1) = 0 ⇔ (𝑧 + 1) = −27(𝑧 − 1) ⇔ = −27 ⇔ ( ) = −27
(𝑧 − 1)6 𝑧−1
𝑧+1
On pose 𝑍 = 𝑧−1
|𝑍 6 | = |−27| |𝑍|6 = 27 = 33
𝑍 6 = −27 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑍 6 ) = arg(−27) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 6 arg(𝑍) = 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
1
|𝑍| = (33 )6 = √3
⇔{ 𝜋 𝑘𝜋
arg(𝑍) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
6 3
Il y a 6 solutions
𝜋 𝑘𝜋
𝑍𝑘 = √3𝑒 𝑖( 6 + 3 ) , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
Il faut alors trouver 𝑧 en fonction de 𝑍,
𝑧+1
𝑍= ⇔ 𝑍(𝑧 − 1) = 𝑧 + 1 ⇔ 𝑍𝑧 − 𝑍 = 𝑧 + 1 ⇔ 𝑍𝑧 − 𝑧 = 𝑍 + 1 ⇔ 𝑧(𝑍 − 1) = 𝑍 + 1 ⇔ 𝑧
𝑧−1
𝑍+1
=
𝑍−1
Il y a 6 solutions
𝑍𝑘 + 1 (𝑍𝑘 + 1)(𝑍𝑘 − 1) 𝑍𝑘 𝑍𝑘 − 𝑍𝑘 + 𝑍𝑘 − 1 |𝑍𝑘 |2 − (𝑍𝑘 − 𝑍𝑘 ) − 1
𝑧𝑘 = = = =
𝑍𝑘 − 1 (𝑍𝑘 − 1)(𝑍𝑘 − 1) 𝑍𝑘 𝑍𝑘 − 𝑍𝑘 − 𝑍𝑘 + 1 |𝑍𝑘 |2 − (𝑍𝑘 + 𝑍𝑘 ) + 1
|𝑍𝑘 |2 − 2𝑖ℐ𝑚(𝑍𝑘 ) − 1 3 − 2𝑖ℐ𝑚(𝑍𝑘 ) − 1 2 − 2𝑖ℐ𝑚 (𝑍𝑘 ) 1 − 𝑖ℐ𝑚 (𝑍𝑘 )
= = = =
|𝑍𝑘 |2 − 2ℛ𝑒(𝑍𝑘 ) + 1 3 − 2ℛ𝑒 (𝑍𝑘 ) + 1 4 − 2ℛ𝑒(𝑍𝑘 ) 2 − ℛ𝑒 (𝑍𝑘 )
√3
𝑖𝜋 3 √3 1−𝑖 2
𝑍0 = √3𝑒 6 = + 𝑖 ⇒ 𝑧0 = = 2 − 𝑖√3
2 2 3
2−2
𝑖𝜋 1 − 𝑖 √3 1 √3
𝑍1 = √3𝑒 2 = 𝑖√3 ⇒ 𝑧1 = = −𝑖
2 2 2
√3
5𝑖𝜋 3 √3 1−𝑖 2 2 √3
𝑍2 = √3𝑒 6 = − + 𝑖 ⇒ 𝑧2 = = −𝑖
2 2 3 7 7
2+2
√3
7𝑖𝜋 3 √3 1+𝑖 2 2 √3
𝑍3 = √3𝑒 6 = − − 𝑖 ⇒ 𝑧3 = = +𝑖
2 2 3 7 7
2+2
3𝑖𝜋 1 + 𝑖 √3 1 √3
𝑍4 = √3𝑒 2 = −𝑖√3 ⇒ 𝑧4 = = +𝑖
2 2 2
√3
11𝑖𝜋 3 √3 1+𝑖 2
𝑍5 = √3𝑒 6 = − 𝑖 ⇒ 𝑧0 = = 2 + 𝑖√3
2 2 3
2−2
Allez à : Exercice 44 :

Correction exercice 45 :

50
Pascal Lainé
2𝑖𝑘𝜋
1. Ce sont les racines cinquièmes de l’unité, il vaut mieux connaitre la formule 𝑧𝑘 = 𝑒 5 , 𝑘∈
{0,1,2,3,4}
Sinon il faut absolument retrouver la formule très rapidement
|𝑧 5 | = |1| |𝑧 | 5 = 1
𝑧5 = 1 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧 5 ) = arg(1) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 5 arg(𝑧) = 0 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧 | = 1
⇔{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}
5
2𝑖𝑘𝜋
D’où 𝑧𝑘 = 𝑒 5 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}, c’est-à-dire
2𝑖𝜋 4𝑖𝜋 6𝑖𝜋 4𝑖𝜋 8𝑖𝜋 2𝑖𝜋
𝑧0 = 1; 𝑧1 = 𝑒 5 ; 𝑧2 =𝑒 5 ; 𝑧3 =𝑒 5 = 𝑒− 5 = 𝑧3 ; 𝑧4 = 𝑒 5 = 𝑒− 5 = 𝑧1
2.
1
√2 √2 1 𝜋 |𝑧 5 | = 2 2
𝑧 5 = 1 − 𝑖 ⇔ 𝑧 5 = √2 ( + 𝑖 ) ⇔ 𝑧 5 = 22 𝑒 𝑖 4 ⇔ { 𝜋
2 2 arg(𝑧 5 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4
1
1 1 5 1
|𝑧 |5 = 22 |𝑧 | = (22 ) = 210
⇔{ 𝜋 ⇔
5 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 𝜋 2𝑘𝜋
4 arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}
{ 20 5
1 𝜋 2𝑘𝜋
⇔ 𝑧𝑘 = 210 𝑒 𝑖(20+ )
5 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}
Il y a cinq solutions
1 𝜋 1 9𝜋 1 17𝜋 1 25𝜋 1 5𝜋 1
𝑧0 = 210 𝑒 𝑖20 ; 𝑧1 = 210 𝑒 𝑖 20 ; 𝑧2 = 210 𝑒 𝑖 20 ; 𝑧3 = 210 𝑒 𝑖 20 = 210 𝑒 𝑖 4 = −210 × √2(1 + 𝑖 )
1 1 3 1 32𝜋 1 8𝜋
= −210+2 (1 + 𝑖 ) = −25 (1 + 𝑖 ); 𝑧4 = 210 𝑒 𝑖 20 = 210 𝑒 𝑖 5
3.
3
√2 √2 3 −𝑖𝜋 |𝑧 3 | = (√2)
3 3 3
𝑧 = 2 − 2𝑖 ⇔ 𝑧 = 2√2 ( − 𝑖 ) ⇔ 𝑧 = (√2) 𝑒 4 ⇔ { 𝜋
2 2 arg(𝑧 3 ) = − + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4
3
|𝑧|3 = (√2) |𝑧| = √2
⇔{ 𝜋 ⇔{ 𝜋 2𝑘𝜋
3 arg(𝑧) = − + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ arg(𝑧) = − + , 𝑘 ∈ {0,1,2}
4 12 3
𝜋 2𝑘𝜋
Il y a trois solutions 𝑧𝑘 = √2𝑒 𝑖(−12+ )
3 , 𝑘 ∈ {0,1,2}
𝜋 𝜋 2𝜋 7𝑖𝜋 𝜋 4𝜋 15𝑖𝜋 5𝑖𝜋 𝜋
𝑖(− + )
𝑧0 = √2𝑒 −𝑖12 ; 𝑧1 = √2𝑒 12 3 = √2𝑒 12 ; 𝑧2 = √2𝑒 𝑖(−12+ 3 ) = √2𝑒 12 = √2𝑒 4 = −√2𝑒 𝑖 4
4.
|𝑧 5 | = |𝑧 | |𝑧 |5 = |𝑧 |
𝑧5 = 𝑧 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧 5 ) = arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 5 arg(𝑧) = − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧|4 − 1 = 0 ou |𝑧| = 0
(|𝑧|4 − 1)|𝑧| = 0
⇔{ ⇔{ 𝑘𝜋
6 arg(𝑧) = 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ arg(𝑧) = , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
3
|𝑧 | = 1
{
⇔ 𝑧 = 0 ou { 𝑘𝜋
arg(𝑧) = , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
3
𝑘𝜋
Il y a 6 solutions : 𝑧 = 0 et 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 3 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
𝜋 1 √3 2𝜋 1 √3
𝑧 = 0; 𝑧0 = 1; 𝑧1 = 𝑒 𝑖 3 = + 𝑖 ; 𝑧2 = 𝑒 𝑖 3 = − + 𝑖 ;
2 2 2 2
4𝜋 1 √3 5𝜋 1 √3
𝑧3 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1; 𝑧4 = 𝑒 𝑖 3 = − − 𝑖 ; 𝑧5 = 𝑒 𝑖 3 = − 𝑖
2 2 2 2
51
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 45 :

Correction exercice 46 :
1. On cherche les complexes tels que
|𝑧 𝑛 | = |−𝑖 | |𝑧 |𝑛 = 1
𝑛
𝑧 = −𝑖 ⇔ { ⇔{ π
arg(𝑧 𝑛 ) = arg(−𝑖 ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 𝑛 arg(𝑧) = − + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
2
|𝑧 | = 1
⇔{ π 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = − + , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
2n 𝑛
Les solutions sont les
𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖(−2𝑛+ )
𝑛 ,𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
On cherche les complexes tels que
√2 √2 𝜋 |𝑧 𝑛 | = √2
𝑛 𝑖
𝑧 = 1 + 𝑖 = √2 ( + 𝑖 ) = √2𝑒 4 ⇔ { π
2 2 arg(𝑧 𝑛 ) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
4
1 1
|𝑧|𝑛 = √2 = 22 |𝑧| = 22𝑛
⇔{ π ⇔{ π 2𝑘𝜋
𝑛 arg(𝑧) = + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ arg(𝑧) = + , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
4 4n 𝑛
Les solutions sont les
1 𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 22𝑛 𝑒 𝑖(4𝑛+ )
𝑛 ,𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
2
2. 𝑧 − 𝑧 + 1 − 𝑖 = 0
Le discriminant vaut
Δ = (−1)2 − 4(1 − 𝑖 ) = −3 − 4𝑖 = 1 + 4𝑖 − 4 = (1 + 2𝑖 )2
Il y a deux solutions
1 − (1 + 2𝑖 )
𝑧1 = = −𝑖
2
1 + 1 + 2𝑖
𝑧2 = = 1+𝑖
2
3. 𝑧 2𝑛 − 𝑧 𝑛 + 1 − 𝑖 = 0, on pose 𝑍 = 𝑧 𝑛
𝑍 = −𝑖 𝑧 𝑛 = −𝑖
2𝑛 𝑛 2
𝑧 − 𝑧 + 1 − 𝑖 = 0 ⇔ 𝑍 − 𝑍 + 1 − 𝑖 = 0 ⇔ { ou ⇔{ ou
𝑍 = 1+𝑖 𝑛
𝑧 = 1+𝑖
L’ensemble des solutions est

𝜋 2𝑘𝜋 1 𝑖( 𝜋 +2𝑘 𝜋)
{𝑒 𝑖(−2𝑛+ 𝑛 ), 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 22𝑛 𝑒 4𝑛 𝑛 , 𝑘′ ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}}

Allez à : Exercice 46 :

Correction exercice 47 :
1.
(𝑧 − 1)(1 + 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 ) = 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 + 𝑧 𝑛 − (1 + 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 )
= 𝑧𝑛 − 1
Donc
𝑧𝑛 − 1
1 + 𝑧 + 𝑧 2 + ⋯ + 𝑧 𝑛−1 =
𝑧−1
Il s’agit de la formule connue donnant la somme des termes d’une suite géométrique.
2.

52
Pascal Lainé

𝑖𝑥 𝑖𝑥 𝑖𝑥 𝑖𝑥 𝑥 𝑖𝑥 𝑥
𝑒 𝑖𝑥 − 1 = 𝑒 2 (𝑒 2 − 𝑒 − 2 ) = 𝑒 2 × 2𝑖 sin ( ) = 2𝑖𝑒 2 sin ( )
2 2
3.
𝑛
𝑖𝑥 2𝑖𝑥 (𝑛−1)𝑖𝑥 𝑖𝑥 2 (𝑒 𝑖𝑥 ) − 1 𝑒 𝑖𝑛𝑥 − 1
𝑛
𝑍𝑛 = 1 + 𝑒 + 𝑒 + ⋯ + 𝑒 = 1+𝑒 + + ⋯+ (𝑒 𝑖𝑥 ) = (𝑒 𝑖𝑥 ) = 𝑖𝑥
𝑒 𝑖𝑥 − 1 𝑒 −1
𝑖𝑛𝑥 𝑖𝑛𝑥 𝑖𝑛𝑥

𝑒 2 (𝑒 2 − 𝑒 2 ) 𝑛𝑥 𝑛𝑥
𝑖𝑛𝑥 𝑖𝑥 2𝑖 sin ( ) sin ( )
− 2 = 𝑒 (𝑛−1)𝑖𝑥 2
= 𝑖𝑥 𝑖𝑥 𝑖𝑥
= 𝑒 2 2
𝑥 2
𝑥

𝑒 2 (𝑒 2 − 𝑒 2 ) 2𝑖 sin (2) sin (2)
𝑛𝑥
sin ( 2 )
= (cos((𝑛 − 1)𝑥) + 𝑖 sin((𝑛 − 1)𝑥)) 𝑥
sin (2)
𝑛𝑥 𝑛𝑥
sin ( 2 ) sin ( 2 )
= cos((𝑛 − 1)𝑥) 𝑥 + 𝑖 sin((𝑛 − 1)𝑥) 𝑥
sin (2) sin (2)
Comme
𝑋𝑛 + 𝑖𝑌𝑛 = 1 + 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 2𝑖𝑥 + ⋯ + 𝑒 (𝑛−1)𝑖𝑥
On a
𝑛𝑥
sin ( 2 )
1 + cos(𝑥 ) + cos(2𝑥 ) + ⋯ + cos((𝑛 − 1)𝑥) = cos((𝑛 − 1)𝑥) 𝑥
sin (2)
Et
𝑛𝑥
) sin (
2
sin(𝑥 ) + sin(2𝑥 ) + ⋯ + sin((𝑛 − 1)𝑥) = sin((𝑛 − 1)𝑥) 𝑥
sin (2)
Allez à : Exercice 47 :

Correction exercice 48 :
2𝑖𝑘𝜋
1. D’après le cours, il existe 𝑘 ∈ {1,2,3,4} tel que 𝛼 = 𝑒 5 .
2. Comme 𝛼 ≠ 1
2 3
1 − 𝛼5 1 − 1
4
1+𝛼+𝛼 +𝛼 +𝛼 = = =0
1−𝛼 1−𝛼
3. 𝑓 ′(𝑥 ) = 1 + 2𝑥 + 3𝑥 2 + 4𝑥 3 + 5𝑥 4 d’une part et pour tout 𝑥 ≠ 1
1 − 𝑥6
𝑓 (𝑥 ) =
1−𝑥
On a
−6𝑥 5 (1 − 𝑥 ) − (1 − 𝑥 6 )(−1) −6𝑥 5 + 6𝑥 6 + 1 − 𝑥 6 −6𝑥 5 + 5𝑥 6 + 1
𝑓 ′ (𝑥 ) = = =
(1 − 𝑥 ) 2 (1 − 𝑥 )2 (1 − 𝑥 )2
On obtient donc l’égalité
−6𝑥 5 + 5𝑥 6 + 1
1 + 2𝑥 + 3𝑥 2 + 4𝑥 3 + 5𝑥 4 =
( 1 − 𝑥 )2
On prend 𝑥 = 𝛼
2 3 4
−6𝛼 5 + 5𝛼 6 + 1 −6 + 5𝛼 + 1
1 + 2𝛼 + 3𝛼 + 4𝛼 + 5𝛼 = =
(1 − 𝛼 ) 2 (1 − 𝛼 )2
Car 𝛼 5 = 1 et 𝛼 6 = 𝛼 5 × 𝛼 = 𝛼, par conséquent

53
Pascal Lainé

2𝑖𝑘𝜋
−5 + 5𝛼 1−𝛼 5 1 − 𝑒− 5
1 + 2𝛼 + 3𝛼 2 + 4𝛼 3 + 5𝛼 4 = = −5 = − = −5
( 1 − 𝛼 )2 (1 − 𝛼 )2 1−𝛼 2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
(1 − 𝑒 5 ) (1 − 𝑒− 5 )

2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝑘𝜋


1 − cos ( ) + 𝑖 sin ( ) 1 − cos ( ) + 𝑖 sin ( )
= −5 5 5 = −5 5 5
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋 2𝑘𝜋
1 − 𝑒 5 − 𝑒− 5 + 1 2 − 2 cos ( 5 )
2𝑘𝜋 𝑘𝜋 𝑘𝜋
5 5 sin ( ) 5 10 sin ( ) cos ( )
= − −𝑖 5 =− −𝑖 5 5 == − 5 − 5 𝑖 tan (𝑘𝜋)
2 2𝑘𝜋 2 𝑘𝜋 2 2 5
2 (1 − cos ( 5 )) 4 cos 2 ( 5 )
Allez à : Exercice 48 :

Correction exercice 49 :
Soit 𝑓 la fonction définie par
2 𝑛
1 − 𝑥 𝑛+1
𝑓 (𝑥 ) = 1 + 𝑥 + 𝑥 + ⋯ + 𝑥 =
1−𝑥
( ( ) 𝑛 )( ) (1 − 𝑥 𝑛+1 )(−1)
− 𝑛 + 1 𝑥 1 − 𝑥 −
𝑓 ′ (𝑥 ) = 1 + 2𝑥 + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1 =
(1 − 𝑥 ) 2
−(𝑛 + 1)𝑥 𝑛 + (𝑛 + 1)𝑥 𝑛+1 + 1 − 𝑥 𝑛+1 −(𝑛 + 1)𝑥 𝑛 + 𝑛𝑥 𝑛+1 + 1
= =
(1 − 𝑥 )2 (1 − 𝑥 )2
𝑛 𝑛+1
On prend cette fonction en 𝜖, et on rappelle que 𝜖 = 1 (et que donc 𝜖 = 𝜖)
−(𝑛 + 1)𝜖 𝑛 + 𝑛𝜖 𝑛+1 + 1 −(𝑛 + 1) + 𝑛𝜖 + 1 −𝑛 + 𝑛𝜖
1 + 2𝜖 + 3𝜖 2 + ⋯ + 𝑛𝜖 𝑛−1 = = =
(1 − 𝜖 )2 ( 1 − 𝜖 )2 (1 − 𝜖 )2
1−𝜖 𝑛
= −𝑛 = −
( 1 − 𝜖 )2 1−𝜖
Ce résultat est relativement satisfaisant mais on va tout de même l’écrire sous forme algébrique.
Comme |𝜖 | = 1
1 𝜖 𝑛−1 𝜖 𝑛−1
|𝜖 | = 1 ⇔ |𝜖 |2 = 1 ⇔ 𝜖𝜖 = 1 ⇔ 𝜖 = = 𝑛−1 = 𝑛 = 𝜖 𝑛−1
𝜖 𝜖𝜖 𝜖
Donc
1 1−𝜖 1 − 𝜖 𝑛−1 1 − 𝜖 𝑛−1
= = =
1 − 𝜖 (1 − 𝜖 )(1 − 𝜖 ) 1 − (𝜖 + 𝜖 ) + |𝜖 |2 2 − 2ℛ𝑒 (𝜖 )
2 𝑛−1
1 − 𝜖 𝑛−1
1 + 2𝜖 + 3𝜖 + ⋯ + 𝑛𝜖 = −𝑛 ×
2 − 2ℛ𝑒 (𝜖 )
Allez à : Exercice 49 :

Correction exercice 50 :
Pour 𝑧 ≠ 1
(𝑧 + 1)𝑛 𝑧+1 𝑛
(𝑧 + 1 )𝑛 = (𝑧 − 1 )𝑛 ⇔ =1⇔( ) =1
(𝑧 − 1)𝑛 𝑧−1
𝑧+1
On pose 𝑍 = 𝑧−1,
2𝑖𝑘𝜋
Par conséquent 𝑍 est une racine 𝑛-ième de l’unité et donc 𝑍 = 𝑒 𝑛 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
𝑧+1 𝑍+1
= 𝑍 ⇔ 𝑧 + 1 = 𝑍(𝑧 − 1) ⇔ 𝑧 + 1 = 𝑍𝑧 − 𝑍 ⇔ 𝑧(1 − 𝑍) = −(1 + 𝑍) ⇔ 𝑧 =
𝑧−1 𝑍−1
Ces équivalences sont vraies si 𝑧 ≠ 1 et 𝑍 ≠ 1. Il faut faire un cas particulier si 𝑘 = 0 car alors 𝑍 = 1.
𝑧+1 2𝑖𝑘𝜋
= 𝑒 𝑛 , 𝑘 ∈ {1, … , 𝑛 − 1}
𝑧−1

54
Pascal Lainé

𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋


2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛 (𝑒 𝑛 + 𝑒− 𝑘𝜋 𝑛 )
𝑒 𝑛 +1 2 cos ( )
𝑛 = −𝑖 cotan (𝑘𝜋)
𝑧 = 2𝑖𝑘𝜋 = 𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋 =
𝑖𝑘𝜋 𝑘𝜋 𝑛
𝑒 𝑛 − 1 𝑒 𝑛 (𝑒 𝑛 − 𝑒 − 𝑛 ) 2𝑖 sin ( 𝑛 )
𝑧+1
Si 𝑘 = 0, 𝑧−1 = 1 n’a pas de solution.
On trouve 𝑛 − 1 solutions, ce qui n’est pas une contradiction car
(𝑧 + 1)𝑛 = (𝑧 − 1)𝑛 ⇔ (𝑧 + 1)𝑛 − (𝑧 − 1)𝑛 = 0
Est une équation polynômiale de degré 𝑛 − 1 (puisque les 𝑧 𝑛 se simplifient), est admet donc au plus 𝑛 −
1 solutions.
Allez à : Exercice 50 :

Correction exercice 51 :
|𝑧 𝑛 | = |𝑧 | |𝑧|𝑛 = |𝑧|
𝑧𝑛 = 𝑧 ⇔ { ⇔ {
arg(𝑧 𝑛 ) = arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ 𝑛 arg(𝑧) = − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧 | 𝑛−1
= 1 ou |𝑧| = 0 |𝑧 | = 1
⇔{ ⇔ 𝑧 = 0 ou {
𝑛 arg(𝑧) = − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ (𝑛 + 1) arg(𝑧) = 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
|𝑧 | = 1
⇔ 𝑧 = 0 ou { 2𝑘𝜋
arg(𝑧) = , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛}
𝑛+1
2𝑖𝑘𝜋
Les solutions sont 𝑧 = 0 et les 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑛+1 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛}.
Allez à : Exercice 51 :

Correction exercice 52 :
On rappelle que
1 + 𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 + 𝛽6 = 0
𝛽 𝛽2 𝛽3 𝛽 (1 + 𝛽4 )(1 + 𝛽6 ) + 𝛽2 (1 + 𝛽2 )(1 + 𝛽6 ) + 𝛽3 (1 + 𝛽2 )(1 + 𝛽4 )
+ + =
1 + 𝛽2 1 + 𝛽4 1 + 𝛽6 (1 + 𝛽2 )(1 + 𝛽4 )(1 + 𝛽6 )
𝛽11 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽 + 𝛽10 + 𝛽8 + 𝛽4 + 𝛽2 + 𝛽9 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽3
=
𝛽12 + 𝛽10 + 𝛽8 + 2𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽2 + 1
𝛽4 + 1 + 𝛽5 + 𝛽 + 𝛽3 + 𝛽 + 𝛽4 + 𝛽2 + 𝛽2 + 1 + 𝛽5 + 𝛽3
=
𝛽5 + 𝛽3 + 𝛽 + 2𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽2 + 1
2(1 + 𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 ) 2𝛽6
= = − = −2
𝛽6 𝛽6
Cette solution n’est pas élégante du tout, il doit y avoir plus malin.
Allez à : Exercice 52 :

Correction exercice 53 :
3
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 3𝑖𝑥 + 3𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 3𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −3𝑖𝑥
𝐴( 𝑋 ) = ( ) =
2 8
3𝑖𝑥 −3𝑖𝑥 𝑖𝑥 −𝑖𝑥 )
𝑒 +𝑒 + 3(𝑒 + 𝑒 2 cos(3𝑥 ) + 3 × 2 cos(𝑥 )
= =
8 8
1 3
= cos(3𝑥 ) + cos(𝑥 )
4 4

55
Pascal Lainé

3
𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 3𝑖𝑥 − 3𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 3𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥 − 𝑒 −3𝑖𝑥
( )
𝐵 𝑥 =( ) =
2𝑖 −8𝑖
3𝑖𝑥 −3𝑖𝑥 𝑖𝑥 −𝑖𝑥 )
𝑒 −𝑒 − 3(𝑒 − 𝑒 2𝑖 sin(3𝑥 ) − 3 × 2𝑖 sin(𝑥 )
= =
−8𝑖 −8𝑖
1 3
= − sin(3𝑥 ) + sin(𝑥 )
4 4
4
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 4𝑖𝑥 + 4𝑒 3𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 6𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥 + 4𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −3𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥
𝐶 (𝑋 ) = ( ) =
2 16
4𝑖𝑥 −4𝑖𝑥 2𝑖𝑥 −2𝑖𝑥 )
𝑒 +𝑒 + 4(𝑒 + 4𝑒 + 6 2 cos(4𝑥 ) + 4 × 2 cos(2𝑥 ) + 6
= =
16 16
1 1 3
= cos(4𝑥 ) + cos(2𝑥 ) +
8 2 8
4
𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 4𝑖𝑥 − 4𝑒 3𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 6𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥 − 4𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −3𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥
𝐷 (𝑋 ) = ( ) =
2𝑖 16
4𝑖𝑥 −4𝑖𝑥 2𝑖𝑥 −2𝑖𝑥 )
𝑒 +𝑒 − 4(𝑒 + 4𝑒 + 6 2 cos(4𝑥 ) − 4 × 2 cos(2𝑥 ) + 6
= =
16 16
1 1 3
= cos(4𝑥 ) − cos(2𝑥 ) +
8 2 8
𝑖𝑥 −𝑖𝑥 2 2
2 2
𝑒 +𝑒 𝑒 − 𝑒 −𝑖𝑥
𝑖𝑥
𝐸 (𝑥 ) = cos (𝑥 ) sin (𝑥 ) = ( ) ( )
2 2𝑖
𝑒 2𝑖𝑥 + 2𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 𝑒 2𝑖𝑥 − 2𝑒 𝑖𝑥 𝑒 −𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 (𝑒 2𝑖𝑥 + 2 + 𝑒 −2𝑖𝑥 )(𝑒 2𝑖𝑥 − 2 + 𝑒 −2𝑖𝑥 )
= × =
4 −4 −16
𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 2𝑖𝑥 − 2𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 2𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥 + 2𝑒 2𝑖𝑥 − 4 + 2𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 𝑒 2𝑖𝑥 − 2𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 𝑒 −2𝑖𝑥
=
−16
4𝑖𝑥 2𝑖𝑥 2𝑖𝑥 −2𝑖𝑥
𝑒 − 2𝑒 + 1 + 2𝑒 − 4 + 2𝑒 + 1 − 2𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥 𝑒 4𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥 − 2
= =
−16 −16
2 cos(4𝑥 ) − 2 1 1
= = − cos(4𝑥 ) +
−16 8 8
Autre méthode en utilisant les formules trigonométriques
2
2( ) 2( ) 2
1 1 1 1 − cos(4𝑥 )
( )
𝐸 𝑥 = cos 𝑥 sin 𝑥 = cos 𝑥 sin 𝑥 ( ( ) ( )) = ( sin 2𝑥( )) = sin2 (2𝑥 ) = ×
2 4 4 2
1 1
= − cos(4𝑥 ) +
8 8

En utilisant les formules


sin(2𝑎) = 2 sin(𝑎) cos(𝑎) , 𝑎 = 𝑥
1 − cos(2𝑎)
cos(2𝑎) = 1 − sin2 (𝑎) ⇔ sin2 (𝑎) = , 𝑎 = 2𝑥
2
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 3𝑖𝑥 − 3𝑒 𝑖𝑥 + 3𝑒 −𝑖𝑥 − 𝑒 −3𝑖𝑥
𝐹 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) sin3 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) 𝐵(𝑥 ) = ×
2 −8𝑖
𝑒 4𝑖𝑥 − 3𝑒 2𝑖𝑥 + 3 − 𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 2𝑖𝑥 − 3 + 3𝑒 −2𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥
=
−16𝑖
4𝑖𝑥 −4𝑖𝑥
𝑒 −𝑒 − 2(𝑒 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) 2𝑖 sin(4𝑥 ) − 2 × 2𝑖 sin(2𝑥 )
2𝑖𝑥
= =
−16𝑖 −16𝑖
1 1
= − sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 )
8 4

56
Pascal Lainé

𝑒 3𝑖𝑥 + 3𝑒 𝑖𝑥 + 3𝑒 −𝑖𝑥 + 𝑒 −3𝑖𝑥 𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥


𝐺 (𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) sin(𝑥 ) = 𝐴(𝑥 ) sin(𝑥 ) = ×
8 2𝑖
𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 2𝑖𝑥 + 3𝑒 2𝑖𝑥 − 3 + 3 − 3𝑒 −2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥
=
16𝑖
𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥 + 2(𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) 2𝑖 sin(4𝑥 ) + 2 × 2𝑖 sin(2𝑥 )
= =
16𝑖 16𝑖
1 1
= sin(4𝑥 ) + sin(2𝑥 )
8 4
On peut toujours faire « comme d’habitude » améliorons un peu les choses
2
1 1
𝐻 (𝑥 ) = cos 3 (𝑥 ) sin2 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) (cos(𝑥 ) sin(𝑥 ))2 = cos(𝑥 ) ( sin(2𝑥 )) = cos(𝑥 ) sin2 (2𝑥 )
2 4
1 1 − cos(4𝑥 ) 1 1 1
= cos(𝑥 ) ( ) = cos(𝑥 ) (1 − cos(4𝑥 )) = cos(𝑥 ) − cos(𝑥 ) cos(4𝑥 )
4 2 8 8 8
Alors on utilise des formules souvent inconnues des étudiants (et c’est fort dommage) ou on fait comme
d’habitude
1 1 1 1 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 4𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥
( ) ( ) ( )
𝐻 𝑥 = cos 𝑥 − cos 𝑥 cos 4𝑥 = cos 𝑥 − (( ) ( ) )( )
8 8 8 8 2 2
1 1 5𝑖𝑥
= cos(𝑥 ) − (𝑒 + 𝑒 −3𝑖𝑥 + 𝑒 3𝑖𝑥 + 𝑒 −5𝑖𝑥 )
8 32
1 1 5𝑖𝑥
= cos(𝑥 ) − (𝑒 + 𝑒 −5𝑖𝑥 + 𝑒 −3𝑖𝑥 + 𝑒 3𝑖𝑥 )
8 32
1 1 1 1 1
= cos(𝑥 ) − (2 cos(5𝑥 ) + 2 cos(3𝑥 ) = cos(𝑥 ) − cos(5𝑥 ) − cos(3𝑥 )
8 32 8 16 16
𝐼 (𝑥 ) = cos 2 (𝑥) sin3 (𝑥 )
Allez, encore une autre technique !
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On pose 𝑡 = 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑡 − 2 ainsi cos(𝑥 ) = cos (𝑡 − 2 ) = sin(𝑡) et sin(𝑥 ) = sin (𝑡 − 2 ) = cos(𝑡)
Donc
1 1 1
𝐼 (𝑥 ) = sin2 (𝑡) cos 3 (𝑡) = cos(𝑡) − cos(5𝑡) − cos(3𝑡)
8 16 16
1 𝜋 1 𝜋 1 𝜋
= cos (𝑥 − ) − cos (5 (𝑥 − )) − cos (3 (𝑥 − ))
8 2 16 2 16 2
1 1 5𝜋 1 3𝜋
= sin(𝑥 ) − cos (5𝑥 − ) − cos (3𝑥 − )
8 16 2 16 2
1 1 𝜋 1 𝜋
= sin(𝑥 ) − cos (5𝑥 − ) − cos (3𝑥 + )
8 16 2 16 2
1 1 1
= sin(𝑥 ) − sin(5𝑥 ) + sin(3𝑥 )
8 16 16
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑒 4𝑖𝑥 + 𝑒 −4𝑖𝑥 − 4𝑒 2𝑖𝑥 − 4𝑒 −2𝑖𝑥 + 6
𝐽 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) sin4 (𝑥 ) = cos(𝑥 ) 𝐷 (𝑥 ) = ×
2 16
1 5𝑖𝑥
= (𝑒 + 𝑒 −3𝑖𝑥 − 4𝑒 3𝑖𝑥 − 4𝑒 −𝑖𝑥 + 6𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 3𝑖𝑥 + 𝑒 −5𝑖𝑥 − 4𝑒 𝑖𝑥 − 4𝑒 −3𝑖𝑥 + 6𝑒 −𝑖𝑥 )
32
1 5𝑖𝑥
= (𝑒 + 𝑒 −5𝑖𝑥 − 3(𝑒 3𝑖𝑥 + 𝑒 −3𝑖𝑥 ) + 2(𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 ))
32
1
= (2 cos(5𝑥 ) − 3 × cos(3𝑥 ) + 2 × 2 cos(𝑥 ))
32
1 3 1
= cos(5𝑥 ) − cos(3𝑥 ) + cos(𝑥 )
16 32 8

Allez à : Exercice 53 :

Correction exercice 54 :
1−𝑧 1−𝑧 1−𝑧 1−𝑧
1. est réel si et seulement si 1−𝑖𝑧 = (1−𝑖𝑧) = 1+𝑖𝑧
1−𝑖𝑧

57
Pascal Lainé

1−𝑧 1−𝑧
= ⇔ (1 − 𝑧)(1 + 𝑖𝑧) = (1 − 𝑧)(1 − 𝑖𝑧) ⇔ 1 + 𝑖𝑧 − 𝑧 − 𝑖𝑧𝑧 = 1 − 𝑖𝑧 − 𝑧 + 𝑖𝑧𝑧
1 − 𝑖𝑧 1 + 𝑖𝑧
⇔ 𝑖𝑧 − 𝑧 − 𝑖𝑧𝑧 = −𝑖𝑧 − 𝑧 + 𝑖𝑧𝑧 ⇔ 𝑖 (𝑧 + 𝑧) − 2𝑖 |𝑧|2 = 𝑧 − 𝑧
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏
1−𝑧 1−𝑧
= ⇔ 2𝑖𝑎 − 2𝑖 (𝑎2 + 𝑏2 ) = 2𝑖𝑏 ⇔ 𝑎 − (𝑎2 + 𝑏2 ) = 𝑏 ⇔ 𝑎2 − 𝑎 + 𝑏2 + 𝑏 = 0
1 − 𝑖𝑧 1 + 𝑖𝑧
1 2 1 1 2 1 1 2 1 2 1
⇔ (𝑎 − ) − + (𝑏 + ) − = 0 ⇔ (𝑎 − ) + (𝑏 + ) =
2 4 2 4 2 2 2
1 1 1
Il s’agit du cercle de centre (2 , − 2) et de rayon 2.

1−𝑧 1−𝑧 1−𝑧 1−𝑧
2. est imaginaire pur si et seulement si 1−𝑖𝑧 = − (1−𝑖𝑧) = − 1+𝑖𝑧
1−𝑖𝑧
1−𝑧 1−𝑧
=− ⇔ (1 − 𝑧)(1 + 𝑖𝑧) = −(1 − 𝑧)(1 − 𝑖𝑧) ⇔ 1 + 𝑖𝑧 − 𝑧 − 𝑖𝑧𝑧
1 − 𝑖𝑧 1 + 𝑖𝑧
= −(1 − 𝑖𝑧 − 𝑧 + 𝑖𝑧𝑧) ⇔ 1 + 𝑖𝑧 − 𝑧 − 𝑖𝑧𝑧 = −1 + 𝑖𝑧 + 𝑧 − 𝑖𝑧𝑧 ⇔ 1 + 𝑖𝑧 − 𝑧
= −1 + 𝑖𝑧 + 𝑧
⇔ 2 − 𝑖 (𝑧 − 𝑧 ) = 𝑧 + 𝑧
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏
1−𝑧 1−𝑧
=− ⇔ 2 − 𝑖 (𝑎 + 𝑖𝑏 − 𝑎 + 𝑖𝑏) = 2𝑎 ⇔ 2 + 2𝑏 = 2𝑎 ⇔ 1 = 𝑎 − 𝑏
1 − 𝑖𝑧 1 + 𝑖𝑧
Il s’agit de la droite d’équation : 𝑏 = −1 + 𝑎.
Allez à : Exercice 54 :

Correction exercice 55 :
1 + 𝜌𝑒 𝑖𝜃 (1 + 𝜌𝑒 𝑖𝜃 )(1 − 𝜌𝑒 −𝑖𝜃 ) 1 + 𝜌𝑒 𝑖𝜃 − 𝜌𝑒 −𝑖𝜃 − 𝜌 2 1 + 𝜌(𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃 ) − 𝜌 2
𝑧= = = =
1 − 𝜌𝑒 𝑖𝜃 (1 − 𝜌𝑒 𝑖𝜃 )(1 − 𝜌𝑒 −𝑖𝜃 ) 1 − 𝜌𝑒 𝑖𝜃 − 𝜌𝑒 −𝑖𝜃 + 𝜌 2 1 − 𝜌(𝑒 𝑖𝜃 + 𝜌𝑒 −𝑖𝜃 ) + 𝜌 2
1 − 𝜌 2 + 2𝑖𝜌 sin(𝜃 ) 1 − 𝜌2 2𝜌 sin(𝜃 )
= = + 𝑖
1 − 2𝜌 cos(𝜃 ) + 𝜌 2 1 − 2𝜌 cos(𝜃 ) + 𝜌 2 1 − 2𝜌 cos(𝜃 ) + 𝜌 2
Donc la partie réelle de 𝑧 est
1 − 𝜌2
𝑅𝑒(𝑧) =
1 − 2𝜌 cos(𝜃 ) + 𝜌 2
Et sa partie imaginaire est
2𝜌 sin(𝜃 )
𝐼𝑚(𝑧) =
1 − 2𝜌 cos(𝜃 ) + 𝜌 2
Allez à : Exercice 55 :

Correction exercice 56 :
1. (1 + 𝑖 )2 = 1 + 2𝑖 − 1 = 2𝑖 ⇒ (1 + 𝑖 )6 = ((1 + 𝑖 )2 )3 = (2𝑖 )3 = 8 × 𝑖 3 = −8𝑖
2. 𝑧 2 = −8𝑖 ⇔ 𝑧 2 = (1 + 𝑖 )6 ⇔ 𝑧 2 = ((1 + 𝑖 )3 )2 ⇔ 𝑧 = (1 + 𝑖 )3 ou 𝑧 = −(1 + 𝑖 )3
⇔ 𝑧 = (1 + 𝑖 )2 (1 + 𝑖 ) ou 𝑧 = −(1 + 𝑖 )2 (1 + 𝑖 ) ⇔ 𝑧 = 2𝑖 (1 + 𝑖 ) ou 𝑧 = −2𝑖 (1 + 𝑖 )
⇔ 𝑧 = −2 + 2𝑖 ou 𝑧 = 2 − 2𝑖
3.
√2 √2 3𝑖𝜋
𝑧 = −2 + 2𝑖 = 2√2 (− + 𝑖 ) = 2√2𝑒 4
2 2
√2 √2 7𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑧 = 2 − 2𝑖 = 2√2 ( − 𝑖 ) = 2√2𝑒 4 = 2√2𝑒 − 4
2 2
4.
𝑧 3 𝑧 𝑧 𝑧
𝑧 3 = −8𝑖 ⇔ 𝑧 3 = ((1 + 𝑖 )2 )3 ⇔ 𝑧 3 = (2𝑖 )3 ⇔ ( ) = 1 ⇔ = 1 ou = 𝑗 ou = 𝑗2
2𝑖 2𝑖 2𝑖 2𝑖
1 √3 1 √3
⇔ 𝑧 = 2𝑖 ou 𝑧 = 2𝑖𝑗 ou 𝑧 = 2𝑖𝑗 2 ⇔ 𝑧 = 2𝑖 ou 𝑧 = 2𝑖 (− + 𝑖 ) ou 𝑧 = 2𝑖 (− − 𝑖 )
2 2 2 2

58
Pascal Lainé

⇔ 𝑧 = 2𝑖 ou 𝑧 = −√3 − 𝑖 ou 𝑧 = √3 − 𝑖
Allez à : Exercice 56 :

Correction exercice 57 :
1.
𝑓 (𝑧 ) = 𝑧 ⇔ 𝑧 (1 − 𝑧 ) = 𝑧 ⇔ 𝑧 ( 1 − 𝑧 ) − 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 − 𝑧 2 − 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 2 = 0 ⇔ 𝑧 = 0
2.
1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 1
|𝑓(𝑧) − | = |𝑧(1 − 𝑧) − | = |(𝑧 − ) ( − 𝑧) + − | = |− (𝑧 − ) − | ≤ |(𝑧 − ) | +
2 2 2 2 4 2 2 4 2 4
12 1 1 2 1 1
≤ |𝑧 − | + ≤ ( ) + =
2 4 2 4 2
Allez à : Correction exercice 57 :

Correction exercice 58 :
1. Pour tout 𝑧1, 𝑧2 différent de −𝑖,
𝑧1 − 𝑖 𝑧2 − 𝑖
𝑓 (𝑧1) = 𝑓 (𝑧2 ) ⇔ = ⇔ (𝑧1 − 𝑖 )(𝑧2 + 𝑖 ) = (𝑧2 − 𝑖 )(𝑧1 + 𝑖 )
𝑧1 + 𝑖 𝑧2 + 𝑖
⇔ 𝑧1 𝑧2 + 𝑖𝑧1 − 𝑖𝑧2 + 1 = 𝑧2 𝑧1 + 𝑖𝑧2 − 𝑖𝑧1 + 1 ⇔ 2𝑖𝑧1 = 2𝑖𝑧2 ⇔ 𝑧1
= 𝑧2
Donc 𝑓 est injective.
2.
𝑧 − 𝑖 𝑧 + 𝑖 − (𝑧 − 𝑖 ) 2𝑖
1 − 𝑓 (𝑧 ) = 1 − = = ≠0
𝑧+𝑖 𝑧+𝑖 𝑧+𝑖
Donc
𝑓 (𝑧 ) ≠ 1
3.
Si 𝑧 ∈ 𝐸 alors 𝑓 (𝑧) ≠ 1 ce qui signifie que 𝑓(𝑧) ∈ ℂ ∖ {1}, ce al montre que
𝑓 (𝐸) ⊂ ℂ ∖ {1}
Si 𝑍 ∈ ℂ ∖ {1} alors il faut montrer qu’il existe 𝑧 ∈ 𝐸 tel que 𝑍 = 𝑓 (𝑧).
𝑧−𝑖
𝑍 = 𝑓 (𝑧 ) ⇔ 𝑍 = ⇔ 𝑍(𝑧 + 𝑖 ) = 𝑧 − 𝑖 ⇔ 𝑍𝑧 + 𝑖𝑍 = 𝑧 − 𝑖 ⇔ 𝑍𝑧 − 𝑧 = −𝑖𝑍 − 𝑖 ⇔ 𝑧(𝑍 − 1)
𝑧+𝑖
𝑍+1
= −𝑖 (𝑍 + 1) ⇔ 𝑧 = −𝑖
𝑍−1
Il reste à montrer que 𝑧 ≠ −𝑖, si
𝑍+1 𝑍+1
𝑧 = −𝑖 = −𝑖 ⇔ = 1 ⇔ 𝑍 + 1 = 𝑍 − 1 ⇔ 1 = −1
𝑍−1 𝑍−1
Donc 𝑧 ne peut être égal à −𝑖. On a montré que si 𝑍 ∈ ℂ ∖ {1} alors 𝑍 ∈ 𝑓(𝐸) cela montre que
ℂ ∖ {1} ⊂ 𝑓 (𝐸)
On a bien montré l’égalité demandé.
On en déduit que 𝑓 est surjective et donc bijective.
4.
𝑧−𝑖 2 (𝑧 − 𝑖 )(𝑧 + 𝑖 ) (𝑧 + 𝑖 )(𝑧 − 𝑖 ) − (𝑧 − 𝑖 )(𝑧 + 𝑖 )
1 − |𝑓 (𝑧)|2 = 1 − | | = 1− =
𝑧+𝑖 (𝑧 + 𝑖 )(𝑧 − 𝑖 ) (𝑧 + 𝑖 )(𝑧 − 𝑖 )
2 2
|𝑧 | − 𝑖𝑧 + 𝑖𝑧 + 1 − (|𝑧 | + 𝑖𝑧 − 𝑖𝑧 + 1) −2𝑖𝑧 + 2𝑖𝑧 2𝑖 (𝑧 − 𝑧)
= = =−
|𝑧 + 𝑖 | 2 |𝑧 + 𝑖 | 2 |𝑧 + 𝑖 |2
2𝑖 × 2𝑖ℐ𝑚(𝑧) ℐ𝑚(𝑧)
=− =4
|𝑧 + 𝑖 | 2 |𝑧 + 𝑖 |2
5. Si 𝑧 ∈ ℝ alors ℐ𝑚(𝑧) = 0, d’après la question précédente
1 − |𝑓 (𝑧)|2 = 0 ⇔ |𝑓(𝑧)| = 1

59
Pascal Lainé

Ce qui signifie que 𝑓 (𝑧) ∈ 𝒰


Comme 𝑓 (𝑧) ≠ 1, 𝑓 (𝑧) ∈ 𝒰 ∖ {1}
On a montré que
𝑓 (ℝ) ⊂ 𝒰 ∖ {1}
𝑍+1
Si 𝑍 ∈ 𝒰 ∖ {1} l’image réciproque de 𝑍 est 𝑧 = −𝑖 𝑍−1, il faut montrer que ce complexe est réel.
𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1 (𝑍 + 1)(𝑍 − 1) + (𝑍 + 1)(𝑍 − 1)
−𝑖 − (−𝑖 ) = −𝑖 −𝑖 = −𝑖
𝑍−1 𝑍−1 𝑍−1 𝑍−1 (𝑍 − 1)(𝑍 − 1)
|𝑍|2 − 𝑍 + 𝑍 − 1 + |𝑍|2 − 𝑍 + 𝑍 − 1 | 𝑍 |2 − 1
= −𝑖 = −2𝑖 =0
|𝑍 − 1|2 |𝑍 − 1|2
𝑍+1
Cela montre que −𝑖 𝑍−1 ∈ ℝ. On a montré que si 𝑍 ∈ 𝒰 ∖ {1} alors il existe 𝑧 ∈ ℝ tel que 𝑍 = 𝑓(𝑧).
Autrement dit
𝒰 ∖ {1} ⊂ 𝑓 (ℝ)
D’où l’égalité demandée.
Allez à : Exercice 58 :

60
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Polynômes et fractions rationnelles

Exercice 1.
Factoriser dans ℝ[𝑋] et dans ℂ[𝑋] le polynôme 𝑃 = −𝑋 8 + 2𝑋 4 − 1
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Soit 𝑃 = 1 − 𝑋 8
Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋], puis dans ℝ[𝑋] et enfin dans ℚ[𝑋]
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
2𝑖𝜋
Soit 𝑃 = (𝑋 + 1)7 − 𝑋 7 − 1. On note 𝑗 = 𝑒 3
1. Montrer que 1 + 𝑗 = −𝑗 2
2. Montrer que 𝑗 est une racine multiple de 𝑃.
3. Trouver deux racines réelles évidentes de 𝑃.
4. Factoriser 𝑃 en facteurs irréductibles dans ℂ[𝑋] et puis dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Déterminer les racines réelles et complexes du polynôme :
𝑃 (𝑋 ) = 𝑋 5 + 𝑋 4 + 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1
En déduire sa factorisation dans ℂ[𝑋] et dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Soit 𝑃 = 𝑋 7 + 𝑋 6 + 𝑋 5 + 𝑋 4 + 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1
1. Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋].
2. Factoriser 𝑃 dans ℝ[𝑋].
3. Factoriser 𝑃 dans ℚ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Factoriser sur ℝ et sur ℂ le polynôme
𝑃 (𝑋 ) = 𝑋 6 + 𝑋 4 + 𝑋 2 + 1
Indication : 𝑃(𝑋) = 1 + 𝑋 2 + 𝑋 4 + 𝑋 6
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Déterminer les racines réelles et complexes du polynôme :
1 5 1 1 1 1
𝑃 (𝑋 ) = 𝑋 + 𝑋4 + 𝑋3 + 𝑋2 + 𝑋 + 1
32 16 8 4 2
En déduire sa factorisation dans ℂ[𝑋] et dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] défini par
𝑃 = 𝑋4 − 𝑋3 + 𝑋2 − 𝑋 + 1
1
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1. Déterminer les racines de 𝑃.


2. Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋], puis dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
1. Soit 𝑃 = −𝑋 3 + 𝑋 2 − 𝑋 + 1 un polynôme.
Factoriser ce polynôme dans ℝ[𝑋] et dans ℂ[𝑋].
2. Soit
𝑛

𝑃 = 1 − 𝑋 + 𝑋 − ⋯ + (−1 𝑋 = ∑(−1)𝑘 𝑋 𝑘
2 )𝑛 𝑛

𝑘=0
Déterminer les racines réelles et complexes de 𝑃.
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Soit 𝑃 = 𝑋 6 + 2𝑋 5 + 4𝑋 4 + 4𝑋 3 + 4𝑋 2 + 2𝑋 + 1
2𝑖𝜋
On pose 𝑗 = 𝑒 3
1. Montrer que 𝑗 est une racine multiple de 𝑃.
2. Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋].
3. Factoriser 𝑃 dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soit 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] défini par
𝑃 = 𝑋 8 + 2𝑋 6 + 3𝑋 4 + 2𝑋 2 + 1
2𝑖𝜋
1. Montrer que 𝑗 = 𝑒 est une racine multiple de 𝑃.
3

2. En remarquant que 𝑃 est un polynôme pair, donner toutes les racines de 𝑃 ainsi que leur multiplicité.
3. Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋], puis dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Soit 𝑃 = 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 6𝑋 + 1 − 3𝑗
1. Montrer que 𝑗 est une racine double de 𝑃
2. Factoriser 𝑃 dans ℂ[𝑋]
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
1. Déterminer les racines réelles et complexes de (𝑋 + 1)6 − 𝑋 6
2. Soit 𝑎 ∈ ℝ et soit 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] défini par
𝑃 = (𝑋 + 1)7 − 𝑋 7 − 𝑎
Déterminer 𝑎 pour que 𝑃 admette une racine réelle multiple.
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
1. Le polynôme 𝐴 = 𝑋 4 + 3𝑋 + 1, est-il irréductible dans ℝ[𝑋] ?
2. Le polynôme 𝐵 = 𝑋 3 + 3𝑋 + 1, est-il irréductible dans ℝ[𝑋] ?
Allez à : Correction exercice 14

2
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Exercice 15.
Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que 𝑃 = 𝑋 5 − 2𝑋 4 − 6𝑋 3 + 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 soit factorisable par
𝑄 = (𝑋 2 − 1)(𝑋 − 3)
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Pour 𝑛 ∈ ℕ, montrer que le polynôme 𝐴𝑛 = (𝑋 − 1)𝑛+2 + 𝑋 2𝑛+1 est divisible par 𝐵 = 𝑋 2 − 𝑋 + 1
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
Soit
𝑃𝑛 = (𝑋 + 1)𝑛 − 𝑋 𝑛 − 1
On pose 𝑛 ≡ 𝑎 [6] avec 𝑎 ∈ {0,1,2,3,4,5}
2𝑖𝜋
Pour quelles valeurs de 𝑛, 𝑗 = 𝑒 3 est-il racine de 𝑃𝑛 ?
On pourra discuter selon les valeurs de 𝑎.
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
Déterminer le reste de la division euclidienne de (𝑋 + 1)𝑛 par 𝑋 2 + 1.
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Quel est le reste de la division euclidienne de 𝑃 = 𝑋 𝑛 + 𝑋 + 1 par 𝑄 = (𝑋 − 1)2 ?
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Soit 𝑅 ∈ ℝ[𝑋] le reste de la division euclidienne de (𝑋 + 1)𝑛 par (𝑋 − 1)2 .
Déterminer 𝑅.
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Quel est le reste de la division euclidienne de 𝐴𝑛 = 𝑋 𝑛 + 𝑋 + 𝑏 par 𝐵 = (𝑋 − 𝑎)2 , pour 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 2.
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Déterminer le reste dans la division euclidienne de 𝐴 = 𝑋 2𝑛 + 2𝑋 𝑛 + 1 par 𝐵 = 𝑋 2 + 1
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑋 4𝑛 − 1 est divisible par 𝑋 4 − 1.
2. En déduire que le polynôme 𝑃 = 𝑋 4𝑎+3 + 𝑋 4𝑏+2 + 𝑋 4𝑐+1 + 𝑋 4𝑑 avec 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 entiers naturels est
divisible par 𝑄 = 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1.
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
Soit 𝑃 = 𝑋 3 + 𝑝𝑋 + 𝑞 un polynôme de ℂ[𝑋], on note 𝛼, 𝛽 et 𝛾 ses racines.
1. Calculer 𝐴 = 𝛼 2 + 𝛽2 + 𝛾 2.
2. Calculer 𝐵 = 𝛼 3 + 𝛽3 + 𝛾 3.

3
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

3. Calculer 𝐶 = 𝛼 2 𝛽 + 𝛼𝛽2 + 𝛼 2 𝛾 + 𝛼𝛾 2 + 𝛽2 𝛾 + 𝛽𝛾 2.
4. On pose 𝐷 = 𝛼 3 𝛽 + 𝛼𝛽3 + 𝛼 3 𝛾 + 𝛼𝛾 3 + 𝛽3 𝛾 + 𝛽𝛾 3
Calculer 𝐷 en fonction de 𝑝.
Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
On pose 𝑃(𝑋) = 𝑋 3 − 63𝑋 + 162
Sachant que l’une des racines de ce polynôme est le double d’une autre racine, trouver les trois racines de 𝑃.
Indication : On pourra utiliser les relations entre les racines et les coefficients du polynôme.
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
Soit 𝑃 ∈ ℂ[𝑋] un polynôme tel que 𝑋𝑃(𝑋 − 1) = (𝑋 − 2)𝑃(𝑋)
1. Montrer que 0 et 1 sont racines de 𝑃.
2. Soit 𝑎 une racine de 𝑃. Si 𝑎 ≠ 0, montrer que 𝑎 − 1 est racine. Si 𝑎 ≠ 1, montrer que 𝑎 + 1 est racine.
3. On suppose que 𝑃 n’est pas le polynôme nul. Montrer que 0 et 1 sont les seules racines de 𝑃.
Indication :
S’il existe une racine 𝑎 telle que ℛ𝑒(𝑎) < 1 différente de 0 (𝑎 ≠ 0), montrer qu’il y a une infinité de
racines.
S’il existe une racine 𝑎 telle que ℛ𝑒(𝑎) > 0 différente de 1 (𝑎 ≠ 1), montrer qu’il y a une infinité de
racines.
4. En déduire que 𝑃 est de la forme 𝛼𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙 avec 𝛼 ∈ ℂ[𝑋], 𝑘 ∈ ℕ∗ et 𝑙 ∈ ℕ∗ .
5. Quel est l’ensemble des polynômes de 𝑃 ∈ ℂ[𝑋] tels que 𝑋𝑃(𝑋 − 1) = (𝑋 − 2)𝑃(𝑋).
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
Effectuer la division suivante les puissances croissantes de 𝑋 4 + 𝑋 3 − 2𝑋 + 1 par 𝑋 2 + 𝑋 + 1 à l’ordre 2.
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
On considère le couple de polynôme à coefficients réels
𝑃 = 𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 − 2 et 𝑄 = 𝑋 3 − 1
1. Utiliser l’algorithme d’Euclide pour calculer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑃, 𝑄 ).
2. Décomposer 𝑃 et 𝑄 en facteurs irréductibles dans ℝ[𝑋].
3. Retrouvez le résultat de la question 1.
4. Décomposer 𝑃 en facteur irréductible dans ℂ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Soient 𝑃 = 𝑋 5 + 𝑋 4 − 6𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 + 6 et 𝑄 = 𝑋 4 + 2𝑋 3 − 𝑋 − 2
Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑃 et 𝑄 et en déduire les racines communes de 𝑃 et 𝑄.
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
Déterminer les P.G.C.D. des polynômes
𝐴 = 𝑋 5 + 2𝑋 4 + 𝑋 3 − 𝑋 2 − 2𝑋 − 2 et 𝐵 = 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 2
En utilisant l’algorithme d’Euclide. En déduire les factorisations de 𝐴 et 𝐵 dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 30

4
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Exercice 31.
Déterminer une identité de Bézout entre les polynômes 𝑃 = (𝑋 − 1)2 et 𝑄 = 𝑋 2 + 1.
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
1. Déterminer une identité de Bézout entre les polynômes
𝑃 = 2𝑋 4 + 𝑋 3 − 2𝑋 − 1 et 𝑄 = 2𝑋 4 − 𝑋 3 − 3𝑋 2 + 𝑋 + 1
2. En déduire les racines communes de 𝑃 et 𝑄.
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
Soit 𝑃 = 𝑋 5 + 𝑋 4 + 2𝑋 3 + 2𝑋 2 + 𝑋 + 1
1. Calculer le PGCD de 𝑃 et 𝑃′.
2. Quelles sont les racines communes à 𝑃 et 𝑃′ ?
Quelles sont les racines multiples de 𝑃 dans ℂ ?
3. Montrer que (𝑋 2 + 1)2 divise 𝑃.
4. Factoriser 𝑃 dans ℝ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Pour tout polynôme 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] on désigne par 𝑃(𝑋 + 1) le polynôme obtenu en remplaçant 𝑋 par 𝑋 + 1
dans 𝑃.
1. Existe-t-il des polynômes 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] de degré 3 tels que 𝑃(0) = 1 ?
2. Si 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] est un polynôme de degré 3, quel est le degré du polynôme 𝑃 (𝑋 + 1) − 𝑃 (𝑋) ?
3. Existe-t-il des polynômes 𝑃 ∈ ℝ[𝑋] de degré trois qui vérifient :
𝑃 (𝑋 + 1) − 𝑃 (𝑋) = 𝑋 2 − 1 et 𝑃(0) = 1
(Indication : On pourra dériver le polynôme 𝑃 dans l’équation ci-dessus.)
Allez à : Correction exercice 34

Exercice 35.
Soit 𝑛 un entier strictement positif.
1. Déterminer le pgcd des polynômes 𝑋 𝑛 − 1 et (𝑋 − 1)𝑛 .
2. Pour 𝑛 = 3 démontrer qu'il existe un couple de polynômes (𝑈, 𝑉) tel que :
(𝑋 3 − 1)𝑈 + (𝑋 − 1)3 𝑉 = 𝑋 − 1
Donnez-en un.
Allez à : Correction exercice 35

Exercice 36.
1. Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷 et une identité de Bézout des polynômes 𝑃 et 𝑄.
𝑃 = (𝑋 2 − 3𝑋 + 2)(𝑋 2 + 1) = 𝑋 4 − 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 + 2
𝑄 = (𝑋 2 + 3𝑋 + 2)(𝑋 2 + 1) = 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2
2. Factoriser 𝑃 et 𝑄.
Allez à : Correction exercice 36

Exercice 37.
Soit
(𝑋 + 1)2 𝐴 + (𝑋 − 1)2 𝐵 = 1 (𝐸 )
1. Trouver une solution particulière 𝐴0 , 𝐵0 ∈ ℝ[𝑋] de (𝐸).
2. En déduire toutes les solutions de (𝐸).
5
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

3. Déterminer tous les polynômes 𝑃 tels que 𝑃 − 1 soit un multiple de (𝑋 + 1)2 et que 𝑃 + 1 soit un
multiple de (𝑋 − 1)2 .
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
Soient 𝑃 et 𝑄 deux polynômes définis par :
𝑃(𝑋) = 𝑋 6 − 𝑋 4 − 𝑋 2 + 1 et 𝑄(𝑋) = 𝑋 4 + 2𝑋 3 − 2𝑋 − 1
Déterminer le PGCD de 𝑃 et 𝑄 et en déduire les racines communes de 𝑃 et 𝑄 ainsi que leur multiplicité.
Allez à : Correction exercice 38

Exercice 39.
Quels sont les polynômes de ℂ[𝑋] tels que 𝑃′ divise 𝑃.
Allez à : Correction exercice 39

Exercice 40.
Soit 𝑃(𝑋) = 2𝑋 4 + 3𝑋 3 − 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2
1
On pose 𝑌 = 𝑋 + 𝑋
𝑃(𝑋)
1. Montrer qu’il existe un polynôme 𝑄, de degré 2 tel que 𝑄(𝑌) = .
𝑋2
2. Calculer les racines de 𝑄.
3. En déduire les racines de 𝑃, puis la factorisatistion de 𝑃 dans ℝ[𝑋] et dans ℂ[𝑋].
Allez à : Correction exercice 40

Exercice 41.
Soit 𝜃 ∈ ℝ, on suppose que sin(𝑛𝜃 ) ≠ 0.
1. Déterminer toutes les racines du polynôme
𝑛
𝑛
𝑃 = ∑ ( ) sin(𝑘𝜃 ) 𝑋 𝑘
𝑘
𝑘=1
2. Montrer que toutes les racines sont réelles.
Allez à : Correction exercice 41

Exercice 42.
Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle :
𝑋4 − 𝑋 + 2
𝐹 (𝑋 ) =
(𝑋 − 1)(𝑋 2 − 1)
Allez à : Correction exercice 42

Exercice 43.
Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle :
6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5
𝐹 (𝑋 ) =
𝑋4 − 1
1. Dans ℝ(𝑋)
2. Dans ℂ(𝑋)
Allez à : Correction exercice 43

Exercice 44.
Décomposer en éléments simples sur ℝ les fractions rationnelles suivantes :
1.

6
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

−𝑋 2 + 2𝑋 + 1
𝐹 (𝑋 ) =
(𝑋 − 1)2 (𝑋 2 + 1)
2.
𝑋3
𝐺 (𝑋 ) =
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)
Allez à : Correction exercice 44

Exercice 45.
Soit
3
𝐹=
(𝑋 2
+ 𝑋 + 1)(𝑋 − 1)2
Décomposer 𝐹 en éléments simples dans ℝ(𝑋), dans ℂ(𝑋).
Allez à : Correction exercice 45

Exercice 46.
Décomposer la fraction rationnelle suivante dans ℝ(𝑋).
𝑋2
𝐹= 2
(𝑋 + 1)2010
Allez à : Correction exercice 46

Exercice 47.
Décomposer la fraction rationnelle suivante en éléments simples.
𝑋8 + 𝑋 + 1
𝐹= 4
𝑋 (𝑋 − 1)3
Allez à : Correction exercice 47

Exercice 48.
Décomposer la fraction suivante en éléments simples dans ℝ(𝑋).
𝑋4 + 1
𝐹= 2 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
Allez à : Correction exercice 48

Exercice 49.
Décomposer la fraction rationnelle suivante dans ℝ(𝑋) et dans ℂ(𝑋)
𝑋5
𝐺= 4
(𝑋 − 1)2
Allez à : Correction exercice 49

Exercice 50.
𝑃 1
1. Soit 𝐹 = 𝑄. Si 𝛼 ∈ ℂ est une racine simple de 𝑄, montrer que le coefficient de l’élément simple 𝑋−𝛼 est
𝑃(𝛼)
.
𝑄′ (𝛼)
2. Décomposer dans ℂ(𝑋) la fraction
𝑋
𝐹=
𝑋𝑛 −1
Allez à : Correction exercice 50

Exercice 51.
7
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

On considère le polynôme 𝑃 = 𝑋 5 − 𝑋 3 + 𝑋 2 − 1
1. Factoriser 𝑃 dans ℝ[𝑋] et dans ℂ[𝑋]
𝑋+1
2. Décomposer la fraction en éléments simples dans ℝ(𝑋)
𝑃
Allez à : Correction exercice 51

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
Dans ℝ[𝑋]
𝑃 = −(𝑋 8 − 2𝑋 4 + 1) = −(𝑋 4 − 1)2 = −(𝑋 2 − 1)2 (𝑋 2 + 1)2 = −(𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1)2 (𝑋 2 + 1)2
Dans ℂ[𝑋]
𝑃 = −(𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1)2 (𝑋 − 𝑖 )2 (𝑋 + 𝑖 )2
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
Première méthode
𝑃(𝑋) = 1 − 𝑋 8 = (1 − 𝑋 4 )(1 + 𝑋 4 ), (1 − 𝑋 4 ) se décompose facilement en
(1 − 𝑋)(1 + 𝑋)(𝑖 − 𝑋)(𝑖 + 𝑋) = −(𝑋 − 1)(1 + 𝑋)(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ), mais pour décomposer 1 + 𝑋 4 ,
c’est beaucoup plus délicat, il faut utiliser une bonne ruse, allons-y
2
1 + 𝑋 4 = 1 + 2𝑋 2 + 𝑋 4 − 2𝑋 2 = (1 + 𝑋 2 )2 − (√2𝑋) = (1 + 𝑋 2 − √2𝑋)(1 + 𝑋 2 + √2𝑋)
1 + 𝑋 2 − √2𝑋 = 𝑋 2 − √2𝑋 + 1 et 1 + 𝑋 2 + √2𝑋 = 𝑋 2 + √2𝑋 + 1 sont deux polynômes irréductibles
dans ℝ[𝑋] car leur discriminant sont négatifs. Donc la décomposition de 𝑃(𝑋) dans ℝ[𝑋] est :
𝑃 (𝑋) = −(𝑋 − 1)(1 + 𝑋)(𝑋 2 + 1)(𝑋 2 − √2𝑋 + 1)(𝑋 2 + √2𝑋 + 1)
Pour la décomposition dans ℂ[𝑋] il suffit de trouver les racines complexes de 𝑋 2 − √2𝑋 + 1 et 𝑋 2 +
√2𝑋 + 1
2 2
Le discriminant de 𝑋 2 − √2𝑋 + 1 est Δ1 = (−√2) − 4 = −2 = (𝑖 √2) , ses racines sont 𝑋1 =
𝜋 𝜋
√2−𝑖√2 √2+𝑖√2
= 𝑒 −𝑖 4 et 𝑋2 = = 𝑒𝑖4 .
2 2
2 2
Le discriminant de 𝑋 2 + √2𝑋 + 1 est Δ1 = (√2) − 4 = −2 = (𝑖 √2) , ses racines sont 𝑋3 =
𝜋 𝜋
−√2−𝑖√2 −√2+𝑖√2
= 𝑒 −3𝑖 4 et 𝑋4 = = 𝑒 3𝑖 4 .
2 2
√2−𝑖√2 √2+𝑖√2 −√2−𝑖√2 −√2+𝑖√2
𝑃(𝑋) = −(𝑋 − 1)(1 + 𝑋)(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) (𝑋 − ) (𝑋 − ) (𝑋 − ) (𝑋 − )
2 2 2 2
Deuxième méthode
On cherche les racines réelles et complexes de 1 − 𝑋 8 = 0
2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
𝑋 8 = 1 ⇔ 𝑋𝑘 = 𝑒 8 =𝑒 4 avec 𝑘 ∈ {0,1; 2,3,4,5,6,7}
𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 5𝑖𝜋 3𝑖𝜋
Ce qui donne 𝑋0 = 1, 𝑋1 = 𝑒 4 , 𝑋2 = 𝑒 2 = 𝑖, 𝑋3 = 𝑒 4 , 𝑋4 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1, 𝑋5 = 𝑒 4 = 𝑒− 4 , 𝑋6 =
3𝑖𝜋 7𝑖𝜋 𝑖𝜋

𝑒 = −𝑖, 𝑋7 = 𝑒 = 𝑒
2 4 4

La décomposition dans ℂ[𝑋] est :


𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑃(𝑋) = −(𝑋 − 1) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 + 1) (𝑋 − 𝑒 − 4 ) (𝑋 + 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 − 4 )
Pour la décomposition dans ℝ[𝑋], on regroupe les conjugués
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑃(𝑋) = −(𝑋 − 1)(1 + 𝑋)(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 −𝑖 4 ) (𝑋 − 𝑒 𝑖 4 ) (𝑋 − 𝑒 −3𝑖 4 ) (𝑋 − 𝑒 3𝑖 4 )

8
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑃(𝑋) = −(𝑋 − 1)(1 + 𝑋)(𝑋 2 + 1) (𝑋 2 − (𝑒 −𝑖 4 + 𝑒 𝑖 4 ) 𝑋 + 𝑒 −𝑖 4 𝑒 𝑖 4 ) (𝑋 2 − (𝑒 −3𝑖 4 + 𝑒 3𝑖 4 ) 𝑋
𝜋 𝜋
+ 𝑒 −3𝑖 4 𝑒 3𝑖 4 )
𝜋 3𝜋
= −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1) (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1) (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1)
4 4
√2 √2
= −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(1 + 𝑋 2 ) (𝑋 2 − 2 𝑋 + 1) (𝑋 2 + 2 𝑋 + 1)
2 2
= −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(1 + 𝑋 2 )(𝑋 2 − √2𝑋 + 1)(𝑋 2 + √2𝑋 + 1)
Dans ℚ[𝑋] on regroupe les deux derniers polynômes
𝑃 (𝑋) = −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(1 + 𝑋 2 )(𝑋 2 + 1 − √2𝑋)(𝑋 2 + 1 + √2𝑋)
2
= −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(1 + 𝑋 2 ) ((𝑋 2 + 1)2 − (√2𝑋) )
= −(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(1 + 𝑋 2 )(𝑋 4 + 1)
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1.
1 𝑖√3 1 𝑖 √3 1 𝑖 √3 4𝑖𝜋 2𝑖𝜋 2
1 + 𝑗 = 1 + (− + )= + = −( + ) = −𝑒 3 = − (𝑒 3 ) = −𝑗 2
2 2 2 2 2 2
Ou mieux
1 − 𝑗3
1 + 𝑗 + 𝑗2 = =0
1−𝑗
2𝑖𝜋 3
3 ) = 𝑒 2𝑖𝜋 = 1.
Car 𝑗 = (𝑒 3

2.
𝑃(𝑗) = (𝑗 + 1)7 − 𝑗 7 − 1 = (−𝑗 2 )7 − 𝑗 6 𝑗 − 1 = −𝑗 14 − 𝑗 − 1 − 𝑗 12 𝑗 2 − 𝑗 − 1 = −(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
𝑃′ = 7(𝑋 + 1)6 − 7𝑋 6
𝑃′ (𝑗) = 7((𝑗 + 1)6 − 𝑗 6 ) = 7((−𝑗 2)6 − 1) = 7(𝑗 12 − 1) = 7(1 − 1) = 0
Donc 𝑗 est au moins racine double.
3. 𝑃(0) = (0 + 1)7 − 07 − 1 = 17 − 1 = 0 et 𝑃 (−1) = (−1 + 1)7 − (−1)7 − 1 = 0 − (−1) − 1 = 0
Donc 0 et −1 sont deux racines évidentes.
4. Le début de la formule du binôme de (𝑋 + 1)7 est 𝑋 7 + 7𝑋 6 (il y a plein d’autre terme mais il est
inutile de les calculer) donc 𝑃 est un polynôme de degré 6 et son coefficient dominant est 7.
D’autre part, 𝑗 est racine double (au moins) donc 𝑗 = 𝑗 2 est aussi racine double (au moins) car 𝑃 est un
polynôme à coefficients réels. 0 et −1 sont aussi racine, cela donne 6 racine (au moins), comme 𝑑°𝑃 =
6 on a toutes les racines. La factorisation dans ℂ[𝑋] est :
2
𝑃 = 7𝑋(𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑗)2 (𝑋 − 𝑗)
Dans ℝ[𝑋] :
(𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗) = (𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 ) = 𝑋 2 − (𝑗 + 𝑗 2 )𝑋 + 𝑗 3 = 𝑋 2 + 𝑋 + 1
Donc
2
𝑃 = 7𝑋 (𝑋 + 1) ((𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗)) = 7𝑋(𝑋 + 1)(𝑋 2 + 𝑋 + 1)2
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1 − 𝑋6 6 6
𝑃(𝑋) = 1 + 𝑋 + 𝑋 + 𝑋 + 𝑋 + 𝑋 = 0 ⇔ { 1 − 𝑋 = 0 ⇔ {1 − 𝑋 = 0 ⇔ {𝑋 = 1
2 3 4 5
𝑋≠1 𝑋≠1
𝑋≠1
2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
Or 𝑋 6 = 1 ⇔ 𝑋𝑘 = 𝑒 6 =𝑒 3 avec 𝑘 ∈ {0,1; 2,3,4,5}
𝑖𝜋 2𝑖𝜋 4𝑖𝜋 5𝑖𝜋
Ce qui donne 𝑋0 = 1, 𝑋1 = 𝑒 3 = −𝑗 = −𝑗 2, 𝑋2 = 𝑒 3 = 𝑗, 𝑋3 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1, 𝑋4 = 𝑒 3 = 𝑗 2, 𝑋5 = 𝑒 3 = −𝑗
9
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Les 5 racines de 𝑃 sont 𝑋1 = −𝑗 2, 𝑋2 = 𝑗, 𝑋3 = −1, 𝑋4 = 𝑗 2 et 𝑋5 = −𝑗.


La décomposition dans ℂ[𝑋] est :
𝑃(𝑋) = 1 × (𝑋 + 𝑗 2 )(𝑋 − 𝑗)(𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑗 2 )(𝑋 + 𝑗) = (𝑋 + 𝑗 2 )(𝑋 − 𝑗)(𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑗 2)(𝑋 + 𝑗)
La décomposition dans ℝ[𝑋] est :
𝑃(𝑋) = (𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 )(𝑋 + 𝑗 2 )(𝑋 + 𝑗) = (𝑋 + 1)(𝑋 2 − (𝑗 + 𝑗 2 )𝑋 + 𝑗 3 )(𝑋 2 + (𝑗 + 𝑗 2 )𝑋 + 𝑗 3 )
= (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 𝑋 + 1)(𝑋 2 − 𝑋 + 1)
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1.
1 − 𝑋8
𝑃 = 1 + 𝑋 + 𝑋2 + 𝑋3 + 𝑋4 + 𝑋5 + 𝑋6 + 𝑋7 =
1−𝑋
Pour 𝑋 ≠ 1
2𝑖𝑘𝜋
8 𝑖𝑘𝜋
Les racines de 𝑃 vérifient {𝑋 = 1 ⇔ {𝑋𝑘 = 𝑒 8 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7} ⇔ 𝑋𝑘 = 𝑒 4 , 𝑘∈
𝑋≠1 𝑋≠1
{1,2,3,4,5,6,7}
𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 5𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋 7𝑖𝜋
𝑋1 = 𝑒 4 , 𝑋2 = 𝑒 2 = 𝑖, 𝑋3 = 𝑒 4 , 𝑋4 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1, 𝑋5 = 𝑒 4 = 𝑒− 4 , 𝑋6 = 𝑒 2 = −𝑖 et 𝑋7 = 𝑒 4 =
𝑖𝜋

𝑒 4

Donc
𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑃 = (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 + 1) (𝑋 − 𝑒 − 4 ) (𝑋 + 𝑖) (𝑋 − 𝑒 − 4 )
2. On rappelle que
(𝑋 − 𝑒 𝑖𝜃 )(𝑋 − 𝑒 −𝑖𝜃 ) = 𝑋 2 − 2 cos(𝜃 ) + 1
𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋
𝑃 = (𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑒 − 4 ) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑒− 4 )

𝜋 3𝜋
= (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1) (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1) (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1)
4 4
2 2 2
= (𝑋 + 1)(𝑋 + 1)(𝑋 − √2𝑋 + 1)(𝑋 + √2𝑋 + 1)
3.
2
𝑃 = (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1)(𝑋 2 + 1 − √2𝑋)(𝑋 2 + 1 + √2𝑋) = (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1) ((𝑋 2 + 1)2 − (√2𝑋) )
= (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1)(𝑋 4 + 2𝑋 2 + 1 − 2𝑋 2 ) = (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1)(𝑋 4 + 1)
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
Pour 𝑋 2 ≠ 1
2 2 )2 2 )3
1 − ( 𝑋 2 )4 1 − 𝑋 8
𝑃 ( 𝑋 ) = 1 + 𝑋 + (𝑋 + (𝑋 = =
1 − 𝑋2 1 − 𝑋2
8 2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
𝑃 (𝑋) = 0 ⇔ {𝑋 2 = 1 ⇔ {𝑋 = 𝑒 8 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7} ⇔ {𝑋 = 𝑒 4 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7} ⇔ 𝑋
𝑋 ≠1 𝑋 ≠ ±1 𝑋 ≠ ±1
𝑖𝑘𝜋
=𝑒 4 ,𝑘 ∈ {1,2,3,5,6,7}
𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
Car pour 𝑘 = 0, 𝑒 = 1 et pour 𝑘 = 4, 𝑒
4 4 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1
Les racines de 𝑃 sont :
𝑖𝜋 2𝑖𝜋 3𝑖𝜋 5𝑖𝜋 3𝑖𝜋 6𝑖𝜋 7𝑖𝜋 𝑖𝜋
𝑋1 = 𝑒 4 ; 𝑋2 = 𝑒 4 = 𝑖; 𝑋3 = 𝑒 4 ; 𝑋5 =𝑒 4 = 𝑒− 4 ; 𝑋6 =𝑒 4 = −𝑖 𝑒𝑡 𝑋7 = 𝑒 4 = 𝑒− 4
La factorisation dans ℂ[𝑋] est :
𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋
𝑃(𝑋) = (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑒 − 4 ) (𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) (𝑋 − 𝑒 4 ) (𝑋 − 𝑒− 4 )

10
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Et dans ℝ[𝑋] :
𝜋 3𝜋
𝑃(𝑋) = (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1) (𝑋 2 + 1) (𝑋 2 − 2 cos ( ) 𝑋 + 1)
4 4
2 2 2
= (𝑋 − √2𝑋 + 1)(𝑋 + 1)(𝑋 + √2𝑋 + 1)
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
𝑋 6
1−( )
2 =0
𝑋 𝑋 2
𝑋 3
𝑋 4
𝑋 5 𝑋 6
𝑋
𝑃 (𝑋 ) = 1 + ( ) + ( ) + ( ) + ( ) + ( ) = 0 ⇔ 1−2 ⇔ {1 − ( 2 ) = 0
2 2 2 2 2
𝑋 𝑋≠2
{ ≠ 1
2
6
𝑋
⇔ {( 2 ) = 1
𝑋≠2
𝑋 6 2𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋
Or ( 2 ) = 1 ⇔ 𝑋𝑘 = 2𝑒 6 = 2𝑒 3 avec 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5} donc 𝑋𝑘 = 2𝑒 3

𝑖𝜋 2𝑖𝜋 4𝑖𝜋
Ce qui donne 𝑋0 = 2, 𝑋1 = 2𝑒 3 = −2𝑗 = −2𝑗 2, 𝑋2 = 2𝑒 3 = 2𝑗, 𝑋3 = 2𝑒 𝑖𝜋 = −2, 𝑋4 = 2𝑒 3 =
5𝑖𝜋
2𝑗 2 , 𝑋5 = 2𝑒 = −2𝑗
3

Les 5 racines de 𝑃 sont 𝑋1 = −2𝑗 2, 𝑋2 = 2𝑗, 𝑋3 = −2, 𝑋4 = 2𝑗 2 et 𝑋5 = −2𝑗. On a enlevé 𝑋 = 2.


La décomposition dans ℂ[𝑋] est :
1
𝑃 (𝑋 ) = × (𝑋 + 2𝑗 2 )(𝑋 − 2𝑗)(𝑋 + 2)(𝑋 − 2𝑗 2 )(𝑋 + 2𝑗)
32
= (𝑋 + 2𝑗 2 )(𝑋 − 2𝑗)(𝑋 + 2)(𝑋 − 2𝑗 2 )(𝑋 + 2𝑗)
La décomposition dans ℝ[𝑋] est :
1
𝑃 (𝑋 ) = (𝑋 + 2)(𝑋 − 2𝑗)(𝑋 − 2𝑗 2 )(𝑋 + 2𝑗 2 )(𝑋 + 2𝑗)
32
1
= (𝑋 + 2)(𝑋 2 − 2(𝑗 + 𝑗 2 )𝑋 + 4𝑗 3 )(𝑋 2 + 2(𝑗 + 𝑗 2)𝑋 + 4𝑗 3 )
32
1
= (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 2𝑋 + 4)(𝑋 2 − 2𝑋 + 4)
32
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1.
1 − (−𝑋)5 1 + 𝑋 5
𝑃 = 1 + (−𝑋) + (−𝑋)2 + (−𝑋)3 + (−𝑋)4 = =
1 − (−𝑋) 1+𝑋
Pour 𝑋 ≠ −1
Les racines vérifient
5
|𝑋 5 | = |−1| |𝑋 | = 1
{𝑋 = −1 = 0 ⇔ {arg(𝑋 ) = 𝜋 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ ⇔ {5 arg(𝑋) = (2𝑘 + 1)𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
5
𝑋≠1
𝑋 ≠ −1 𝑋≠1
|𝑋 | = 1
2𝑘+1
2𝑘 + 1 𝑋 = 𝑒 5
𝑖𝜋
, 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}
⇔ {arg(𝑋) = 𝜋, 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4} ⇔ {
5 𝑋 ≠ −1
𝑋≠1
𝑖𝜋 3𝑖𝜋 5𝑖𝜋 7𝑖𝜋 −3𝑖𝜋 −𝑖𝜋
𝑋0 = 𝑒 5 ; 𝑋1 = 𝑒 5 ; 𝑋2 =𝑒 5 = −1; 𝑋3 = 𝑒 5 =𝑒 5 ; 𝑋4 =𝑒 5

On élimine 𝑋3 = −1
2. Dans ℂ[𝑋]

11
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑖𝜋 𝑖𝜋 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋
𝑃 = (𝑋 − 𝑒 5 ) (𝑋 − 𝑒 − 5 ) (𝑋 − 𝑒 5 ) (𝑋 − 𝑒− 5 )

Dans ℝ[𝑋]
𝜋 3𝜋
𝑃 = (𝑋 2 − 2𝑋 cos ( ) + 1) (𝑋 2 − 2𝑋 cos ( ) + 1)
5 5
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1. 𝑃 = 𝑋 2 (−𝑋 + 1) + (−𝑋 + 1) = −(𝑋 − 1)(𝑋 2 + 1) dans ℝ[𝑋]
𝑃 = −(𝑋 − 1)(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) dans ℂ[𝑋]
2. Si 𝑋 ≠ −1.
2𝑛−1
1 − (−𝑋)(𝑛+1) 1 − (−𝑋)𝑛+1
𝑃 = ∑ (−𝑋)𝑘 = =
1 − (−𝑋) 1+𝑋
𝑘=0
(𝑛+1)
Les racines de 𝑃 vérifie 𝑋 = 1 et 𝑋 ≠ −1.
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
( )𝑛+1 = 1
𝑃(𝑋) = 0 ⇔ { −𝑋 ⇔ {−𝑋 = 𝑒 𝑛+1 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛} ⇔ {𝑋 = −𝑒 𝑛+1 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛}
𝑋 ≠ −1 𝑋 ≠ −1 𝑋 ≠ −1
2𝑖𝑘𝜋
⇔ 𝑋 = −𝑒 𝑛+1 , 𝑘 ∈ {1, … , 𝑛}
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1.
𝑃(𝑗) = 𝑗 6 + 2𝑗 5 + 4𝑗 4 + 4𝑗 3 + 4𝑗 2 + 2𝑗 + 1 = 1 + 2𝑗 2 + 4𝑗 + 4 + 4𝑗 2 + 2𝑗 + 1 = 6𝑗 2 + 6𝑗 + 6
= 6(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
𝑃′ = 6𝑋 5 + 10𝑋 4 + 16𝑋 3 + 12𝑋 2 + 8𝑋 + 2
𝑃′ (𝑗) = 6𝑗 5 + 10𝑗 4 + 16𝑗 3 + 12𝑗 2 + 8𝑗 + 2 = 6𝑗 2 + 10𝑗 + 16 + 12𝑗 2 + 8𝑗 + 2 = 18𝑗 2 + 18𝑗 + 18
= 18(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
Donc 𝑗 est racine double, comme 𝑃 est un polynôme à coefficients réels, 𝑗 est aussi racine double.
On peut essayer de voir si 𝑗 ne serait pas racine triple (mais cela ne marche pas).
2. Soit on a l’intuition de voir que 𝑖 est racine (et que donc – 𝑖 est aussi racine), soit on ne le voit pas et il
faut diviser 𝑃 par
2 2
(𝑋 − 𝑗)2 (𝑋 − 𝑗) = ((𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗)) = (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 = 𝑋 4 + 𝑋 2 + 1 + 2𝑋 3 + 2𝑋 2 + 2𝑋
= 𝑋 4 + 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 1

𝑋 6 + 2𝑋 5 + 4𝑋 4 + 4𝑋 3 + 4𝑋 2 + 2𝑋 + 1 𝑋 4 + 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 1
𝑋 6 + 2𝑋 5 + 3𝑋 4 + 2𝑋 3 + 𝑋 2 𝑋2 + 1
𝑋 4 + 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 1
𝑋 4 + 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 1
0
2
𝑃 = (𝑋 − 𝑗)2 (𝑋 − 𝑗) (𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖)
3.
𝑃 = (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 (𝑋 2 + 1)
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1.
𝑃(𝑗) = 𝑗 8 + 2𝑋 6 + 3𝑗 4 + 2𝑗 2 + 1 = 𝑗 2 + 2 + 3𝑗 + 2𝑗 2 + 1 = 3𝑗 2 + 3𝑗 + 3 = 3(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0

12
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑗 est une racine de 𝑃


𝑃′ = 8𝑋 7 + 12𝑋 5 + 12𝑋 3 + 4𝑋
𝑃′ (𝑗) = 8𝑗 7 + 12𝑗 5 + 12𝑗 3 + 4𝑗 = 8𝑗 + 12𝑗 2 + 12 + 4𝑗 = 12𝑗 2 + 12𝑗 + 12 = 12(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
𝑗 est racine au moins double, 𝑗 est donc une racine multiple.
2. Comme 𝑃 est pair, −𝑗 est aussi une racine double, ce polynôme est à coefficients réels donc 𝑗 = 𝑗 2 est
racine double et −𝑗 = −𝑗 2 est aussi racine double, cela fait 8 racines en tout (en comptant la multiplicité
de racines), comme ce polynôme est degré 8, on les a toutes. Le coefficient dominant est 1, on en déduit
la factorisation dans ℂ[𝑋]
𝑃 = (𝑋 − 𝑗 )2 (𝑋 − 𝑗 2 )2 (𝑋 + 𝑗 )2 ( 𝑋 + 𝑗 2 ) 2
Dans ℝ[𝑋]
𝑃 = [(𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 )]2 [(𝑋 + 𝑗)(𝑋 + 𝑗 2 )]2 = [𝑋 2 + 𝑋 + 1]2 [𝑋 2 − 𝑋 + 1]2
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1.
𝑃(𝑗) = 2𝑗 3 + 3𝑗 2 + 6𝑗 + 1 + 3𝑗 = 2 + 3𝑗 2 + 6𝑗 + 1 − 3𝑗 = 3𝑗 2 + 3𝑗 + 3 = 3(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
𝑃′ = 6𝑋 2 + 6𝑋 + 6
𝑃′ (𝑗) = 6𝑗 2 + 6𝑗 + 6 = 6(𝑗 2 + 𝑗 + 1) = 0
Donc 𝑗 est une racine double de 𝑃.
3
2. La somme des racines de 𝑃 est − 2, si on appelle 𝛼 la troisième racine on a
3 3 3 1 𝑖 √3 1
𝛼 + 2𝑗 = − ⇔ 𝛼 = − − 2𝑗 = − − 2 (− − ) = − + 𝑖√3
2 2 2 2 2 2
Donc
1
𝑃 = 2(𝑋 − 𝑗)2 (𝑋 + − 𝑖√3)
2
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1.
𝑋+1 6
(𝑋 + 1)6 = 𝑋 6 ⇔ () =1
𝑋
Il est clair que 0 n’est pas racine. Mais attention (𝑋 + 1)6 − 𝑋 6 est un polynôme de degré 5
𝑋+1 6
(𝑋 + 1)6 = 𝑋 6 ⇔ ( ) =1
𝑋
𝑋+1 2𝑖𝑘𝜋
= 𝑒 6 , 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}
𝑋
𝑋+1
La racine « en trop » est celle qui aurait vérifié 𝑋 = 1 qui n’a pas de solution, on enlève donc 𝑘 = 0.
1 2𝑖𝑘𝜋 1 𝑖𝑘𝜋 1
1+ = 𝑒 6 , 𝑘 ∈ {1,2,3,4,5} ⇔ = 𝑒 3 − 1, 𝑘 ∈ {1,2,3,4,5} ⇔ 𝑋 = 𝑖𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ {1,2,3,4,5}
𝑋 𝑋
𝑒 3 −1
𝑖𝑘𝜋

𝑒 3 −1
⇔𝑋= 𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ {1,2,3,4,5}

(𝑒 3 − 1) (𝑒 3 − 1)
Les cinq racines sont
𝑖𝑘𝜋 𝑘𝜋 𝑘𝜋
𝑒− 3 −1 cos ( 3 ) − 1 + 𝑖 sin ( 3 )
𝑋𝑘 = =
𝑖𝑘𝜋 𝑖𝑘𝜋 𝑘𝜋
(𝑒 3 − 1) (𝑒 − 3 − 1) 2 − 2 cos ( 3 )

13
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

2. Pour que 𝑃 admette une racine multiple réelle (donc au moins double), 𝑃 et 𝑃′ ont une racine réelle
commune.
𝑃′ = 7(𝑋 + 1)6 − 7𝑋 6
Les racines réelles et complexes de 𝑃′ vérifient (𝑋 + 1)6 − 𝑋 6 = 0
𝑘𝜋
On cherche les racines réelles donc sin ( 3 ) = 0 ce qui équivaut à 𝑘 = 0 (mais on a éliminé ce cas) et
𝑘=3
cos(𝜋) − 1 2 1
𝑋3 = =− =−
2 − 2 cos(𝜋) 4 2
1
𝑃 ademt une racine double si et seulement si 𝑃 (− 2) = 0.
7
1 1 1 7 1 1 1 1
𝑃 (− ) = 0 ⇔ (− + 1) − (− ) + 𝑎 = 0 ⇔ 7 + 7 + 𝑎 = 0 ⇔ 𝑎 = −2 × 7 = − 6
2 2 2 2 2 2 2
Et alors
1
𝑃 = (𝑋 + 1)7 − 𝑋 7 − 6
2
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. La réponse est non car les seuls polynômes irréductibles sont les polynômes de degré 1 et les polynômes
de degré 2 qui n’ont pas de racines réelles. La question ne demande pas de factoriser ce polynôme.
2. Les limites de la fonction polynômiale définie par 𝐵(𝑥 ) = 𝑥 3 + 3𝑥 + 1 en −∞ vaut −∞ et en +∞ vaut
+∞, cette fonction est continue, donc le théorème des valeurs intermédiaires entraine qu’il existe 𝑥0 tel
que 𝐵(𝑥0 ) = 0. 𝐵 admet une racine réelle. Ceci dit le même raisonnement qu’au 1°) est valable aussi.
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


𝑃 = 𝑋 5 − 2𝑋 4 − 6𝑋 3 + 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 est factorisable par 𝑄 = (𝑋 2 − 1)(𝑋 − 3) si et seulement si −1,
1 et 3 sont racines de 𝑃.
𝑃 (−1) = (−1)5 − 2 × (−1)4 − 6 × (−1)3 + 𝑎 × (−1)2 + 𝑏 × (−1) + 𝑐 = 0
{𝑃 (1) = 15 − 2 × 14 − 6 × 13 + 𝑎 × 12 + 𝑏 + 𝑐 = 0
𝑃(3) = 35 − 2 × 34 − 6 × 33 + 𝑎 × 32 + 𝑏 × 3 + 𝑐 = 0
−1 − 2 + 6 + 𝑎 − 𝑏 + 𝑐 = 0 𝐿1 𝑎 − 𝑏 + 𝑐 = −3
⇔ {1 − 2 − 6 + 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 ⇔ 𝐿2 { 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 7
34 (3 − 2 − 2) + 9𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 = 0 𝐿3 9𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 = 81
𝐿2 − 𝐿1 entraine que 2𝑏 = 10 donc 𝑏 = 5
Et 𝐿2 + 𝐿1 entraine que 2𝑎 + 2𝑐 = 4 donc 𝑎 + 𝑐 = 2 : 𝐿′1
On remplace 𝑏 = 5 dans 𝐿3 : 9𝑎 + 15 + 𝑐 = 81 donc 9𝑎 + 𝑐 = 66 : 𝐿′2
𝐿′2 − 𝐿′1 entraine que 8𝑎 = 64 donc 𝑎 = 8 et donc 𝑐 = 2 − 8 = −6
Finalement 𝑃 = 𝑋 5 − 2𝑋 4 − 6𝑋 3 + 8𝑋 2 + 5𝑋 − 6
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


𝐴𝑛 est divisible par 𝐵 si et seulement si les racines de 𝐵 sont aussi des racines de 𝐴𝑛 .
Le discriminant de 𝑋 2 − 𝑋 + 1 est Δ = 1 − 4 = −3 donc les deux racines de 𝐵 sont :
1 + 𝑖 √3
𝑋1 = = −𝑗 2
2
1 − 𝑖 √3
𝑋2 = = −𝑗
2
Remarque : 𝑋 2 − 𝑋 + 1 = 0 ⇔ (−𝑋)2 + (−𝑋) + 1 = 0
14
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Donc les racines du polynôme 𝐵 vérifient


−𝑋 = 𝑗 ou − 𝑋 = 𝑗 2
𝐴𝑛 (−𝑗) = (−𝑗 − 1)𝑛+2 + (−𝑗)2𝑛+1 = (𝑗 2 )𝑛 (𝑗 2 )2 + (−𝑗)2𝑛 (−𝑗) = 𝑗 2𝑛 𝑗 4 − 𝑗 2𝑛 𝑗 = 0
Comme 𝐴𝑛 est un polynôme à coefficients réels, −𝑗 = −𝑗 2 est aussi racine.
On conclut que 𝑋 2 − 𝑋 + 1 divisise (𝑋 − 1)𝑛+2 + 𝑋 2𝑛+1 .
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


𝑃𝑛 (𝑗) = (𝑗 + 1)𝑛 − 𝑗 𝑛 − 1 = (−𝑗 2 )𝑛 − 𝑗 𝑛 − 1 = (−1)𝑛 𝑗 2𝑛 − 𝑗 𝑛 − 1
Si 𝑛 = 6𝑝
𝑃6𝑝 (𝑗) = 𝑗 12𝑝 − 𝑗 6𝑝 − 1 = 1 − 1 − 2 = −2 ≠ 0
Si 𝑛 = 6𝑝 + 1
𝑃6𝑝+1 (𝑗) = −𝑗 12𝑝+2 − 𝑗 6𝑝+1 − 1 = −𝑗 2 − 𝑗 − 1 = 0
Si 𝑛 = 6𝑝 + 2
𝑃6𝑝+2 (𝑗) = 𝑗 12𝑝+4 − 𝑗 6𝑝+2 − 1 = 𝑗 − 𝑗 2 − 1 = 2𝑗 ≠ 0
Si 𝑛 = 6𝑝 + 3
𝑃6𝑝+3 (𝑗) = −𝑗 12𝑝+6 − 𝑗 6𝑝+3 − 1 = −1 − 1 − 1 = −3 ≠ 0
Si 𝑛 = 6𝑝 + 4
𝑃6𝑝+4 (𝑗) = 𝑗 12𝑝+8 − 𝑗 6𝑝+4 − 1 = 𝑗 2 − 𝑗 − 1 = 2𝑗 2 ≠ 0
Si 𝑛 = 6𝑝 + 5
𝑃6𝑝+5 (𝑗) = −𝑗 12𝑝+10 − 𝑗 6𝑝+5 − 1 = −𝑗 − 𝑗 2 − 1 = 0
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


Il existe 𝐴, 𝑅 ∈ ℝ[𝑋] tels que
𝑋 𝑛 + 𝑋 + 1 = 𝐴(𝑋 − 1)2 + 𝑅 (∗)
Avec 𝑑°𝑅 < 2 donc il existe 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ tels que 𝑅 = 𝑎𝑋 + 𝑏, ce qui entraine que 𝑅′ = 𝑎
Prenons 𝑋 = 1
3 = 𝑅(1) = 𝑎 + 𝑏
On dérive (∗)
𝑛𝑋 𝑛−1 + 1 = 𝐴′(𝑋 − 1)2 + 𝐴(𝑋 − 1) + 𝑅′
On prend 𝑋 = 1
𝑛+1= 𝑎
On en déduit que
𝑏 = 3 − 𝑎 = 3 − (𝑛 + 1) = 2 − 𝑛
Et finalement
𝑅 = (𝑛 + 1)𝑋 + 2 − 𝑛
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


(𝑋 + 1)𝑛 = (𝑋 2 + 1)𝑄 + 𝑅
Or 𝑑°𝑅 < 2 et donc 𝑅 = 𝑎𝑋 + 𝑏.
On pose 𝑋 = 𝑖.

15
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé
𝑛
√2 √2 𝑛 𝑖𝜋 𝑛 𝑛 𝑛𝑖𝜋
(𝑖 + 1)𝑛 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔ (√2 ( + 𝑖)) = 𝑏 + 𝑎𝑖 ⇔ (√2) (𝑒 4 ) = 𝑏 + 𝑎𝑖 ⇔ (√2) 𝑒 4
2 2
𝑛 𝑛𝜋
𝑛 𝑛𝜋 𝑛𝜋 𝑎 = (√2) sin ( )
= 𝑏 + 𝑎𝑖 ⇔ (√2) (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) = 𝑏 + 𝑎𝑖 ⇔ { 4
4 4 𝑛 𝑛𝜋
𝑏 = (√2) cos ( )
4
Donc
𝑛 𝑛𝜋 𝑛 𝑛𝜋
𝑅 = (√2) sin ( ) 𝑋 + (√2) cos ( )
4 4
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


Il existe un unique couple (𝑄, 𝑅 ) de polynômes, avec 𝑑°𝑅 < 2 tels que :
(𝑋 + 1)𝑛 = (𝑋 − 1)2 𝑄 + 𝑅
Il existe 𝑎 et 𝑏 réels tels que 𝑅 = 𝑎𝑋 + 𝑏
(𝑋 + 1)𝑛 = (𝑋 − 1)2 𝑄 + 𝑎𝑋 + 𝑏 (∗)
On pose 𝑋 = 1
2𝑛 = 𝑎 + 𝑏
On dérive (∗)
𝑛(𝑋 + 1)𝑛−1 = 2(𝑋 − 1)𝑄 + (𝑋 − 1)2 𝑄 ′ + 𝑎
On pose 𝑋 = 1
𝑛2𝑛−1 = 𝑎
Donc 𝑏 = 2𝑛 − 𝑛2𝑛−1
Finalement
𝑅 = 𝑛2𝑛−1 𝑋 + 2𝑛 − 𝑛2𝑛−1
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


Il existe 𝑄𝑛 et 𝑅𝑛 tels que :
𝐴𝑛 = 𝐵𝑄𝑛 + 𝑅𝑛 ⇔ 𝑋 𝑛 + 𝑋 + 𝑏 = (𝑋 − 𝑎)2 𝑄𝑛 + 𝑅𝑛
Avec 𝑑°𝑅𝑛 < 2. Donc il existe 𝛼𝑛 et 𝛽𝑛 tels que :
𝑋 𝑛 + 𝑋 + 𝑏 = (𝑋 − 𝑎)2 𝑄𝑛 + 𝛼𝑛 𝑋 + 𝛽𝑛 (1)
En dérivant on trouve
𝑛𝑋 𝑛−1 + 1 = (𝑋 − 𝑎)[2𝑄𝑛 + (𝑋 − 𝑎)2 𝑄𝑛′ ] + 𝛼𝑛 (2)
On fait 𝑋 = 𝑎 dans (1) et dans (2).
𝑎𝑛 + 𝑎 + 𝑏 = 𝛼𝑛 𝑎 + 𝛽𝑛 𝛼𝑛 = 𝑛𝑎𝑛 + 1
{ ⇔ {
𝑛𝑎𝑛−1 + 1 = 𝛼𝑛 𝛽𝑛 = 𝑎𝑛 + 𝑎 + 𝑏 − (𝑛𝑎𝑛−1 + 1)𝑎 = −(𝑛 − 1)𝑎𝑛 + 𝑏
Donc
𝑅𝑛 = (𝑛𝑎𝑛 + 1)𝑋 − (𝑛 − 1)𝑎𝑛 + 𝑏
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


Il existe 𝑄 et 𝑅 tels que 𝐴 = 𝐵𝑄 + 𝑅 et 𝑑°𝑅 < 𝑑°𝐵 = 2 donc degré de 𝑅 est inférieur ou égal à 1 on a
alors 𝑅 = 𝑎𝑋 + 𝑏 où 𝑎 et 𝑏 sont des réels.
𝐴(𝑖 ) = 𝐵(𝑖 )𝑄 (𝑖 ) + 𝑅(𝑖 ) ⇔ 𝑖 2𝑛 + 2𝑖 𝑛 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 car 𝐵(𝑖 ) = 𝑖 2 + 1 = 0
Si 𝑛 = 2𝑝 𝑖 2𝑛 + 2𝑖 𝑛 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔ 𝑖 4𝑝 + 2𝑖 2𝑝 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔ 1 + 2(−1)𝑝 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔
𝑎=0
{
𝑏 = 2 + 2(−1)𝑝
Donc 𝑅 = 2 + 2(−1)𝑝
16
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Si 𝑛 = 2𝑝 + 1
𝑖 2𝑛 + 2𝑖 𝑛 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔ 𝑖 4𝑝+2 + 2𝑖 2𝑝+1 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏 ⇔ −1 + 2(−1)𝑝 𝑖 + 1 = 𝑎𝑖 + 𝑏
𝑎 = 2(−1)𝑝
⇔{
𝑏=0
Donc 𝑅 = 2(−1)𝑝 𝑋
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


1. Les quatre racines de 𝑋 4 − 1 = 0, c’est-à-dire {1, 𝑖, −1, −𝑖} vérifie 𝑋 4 = 1 donc
(𝑋 4 )𝑛 − 1 = 1𝑛 − 1 = 0 donc ces racines sont des racines de 𝑋 4𝑛 − 1, on peut mettre 𝑋 4 − 1 en
facteur dans ce polynôme.
2.
Première méthode :
D’après la première question il existe 𝑄𝑎 , 𝑄𝑏 , 𝑄𝑐 et 𝑄𝑑 tels que :
𝑋 4𝑎 − 1 = 𝑄𝑎 (𝑋 4 − 1) ⇔ 𝑋 4𝑎 = 𝑄𝑎 (𝑋 4 − 1) + 1
𝑋 4𝑏 − 1 = 𝑄𝑏 (𝑋 4 − 1) ⇔ 𝑋 4𝑏 = 𝑄𝑏 (𝑋 4 − 1) + 1
𝑋 4𝑐 − 1 = 𝑄𝑐 (𝑋 4 − 1) ⇔ 𝑋 4𝑐 = 𝑄𝑐 (𝑋 4 − 1) + 1
𝑋 4𝑑 − 1 = 𝑄𝑑 (𝑋 4 − 1) ⇔ 𝑋 4𝑑 = 𝑄𝑑 (𝑋 4 − 1) + 1
Donc
𝑃 = 𝑋 4𝑎+3 + 𝑋 4𝑏+2 + 𝑋 4𝑐+1 + 𝑋 4𝑑 = 𝑋 4𝑎 𝑋 3 + 𝑋 4𝑏 𝑋 2 + 𝑋 4𝑐 𝑋 + 𝑋 4𝑑
= (𝑄𝑎 (𝑋 4 − 1) + 1)𝑋 3 + (𝑄𝑏 (𝑋 4 − 1) + 1)𝑋 2 + (𝑄𝑐 (𝑋 4 − 1) + 1)𝑋 + 𝑄𝑑 (𝑋 4 − 1)
+ 1 = (𝑋 4 − 1)[𝑄𝑎 𝑋 3 + 𝑄𝑏 𝑋 2 + 𝑄𝑐 𝑋 + 𝑄𝑑 ] + 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1
= (𝑋 − 1)(𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1)[𝑄𝑎 𝑋 3 + 𝑄𝑏 𝑋 2 + 𝑄𝑐 𝑋 + 𝑄𝑑 ] + 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1
= (𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1)((𝑋 − 1)(𝑄𝑎 𝑋 3 + 𝑄𝑏 𝑋 2 + 𝑄𝑐 𝑋 + 𝑄𝑑 ) + 1)
Deuxième méthode : 𝑋 4𝑛 − 1 ≡ 0 [𝑋 4 − 1] ⇔ 𝑋 4𝑛 ≡ 1 [𝑋 4 − 1]
Donc
𝑋 4𝑎+3 + 𝑋 4𝑏+2 + 𝑋 4𝑐+1 + 𝑋 4𝑑 = 𝑋 4𝑎 𝑋 3 + 𝑋 4𝑏 𝑋 2 + 𝑋 4𝑐 𝑋 + 𝑋 4𝑑
≡ 1 × 𝑋 3 + 1 × 𝑋 2 + 1 × 𝑋 + 1 [𝑋 4 − 1] ≡ 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1 [𝑋 4 − 1]
Donc il existe 𝑄 tel que
𝑋 4𝑎+3 + 𝑋 4𝑏+2 + 𝑋 4𝑐+1 + 𝑋 4𝑑 = (𝑋 4 − 1)𝑄 + 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1
= (𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1)((𝑋 − 1)𝑄 + 1)
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


1. On rappelle que 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0, 𝛼𝛽 + 𝛼𝛾 + 𝛽𝛾 = 𝑝 et 𝛼𝛽𝛾 = −𝑞

(𝛼 + 𝛽 + 𝛾 )2 = 𝛼 2 + 𝛽2 + 𝛾 2 + 2(𝛼𝛽 + 𝛼𝛾 + 𝛽𝛾)
Donc
𝐴 = 02 − 2𝑝 = −2𝑝
2. 𝛼 3 + 𝑝𝛼 + 𝑞 = 0 entraine que 𝛼 3 = −𝑝𝛼 − 𝑞, idem pour 𝛽 et 𝛾.
𝐵 = −𝑝𝛼 − 𝑞 − 𝑝𝛽 − 𝑞 − 𝑝𝛾 − 𝑞 = −𝑝(𝛼 + 𝛽 + 𝛾 ) − 3𝑞 = −3𝑞
3.
𝐶 = 𝛼𝛽 (𝛼 + 𝛽) + 𝛼𝛾(𝛼 + 𝛾 ) + 𝛽𝛾 (𝛽 + 𝛾 ) = 𝛼𝛽(−𝛾 ) + 𝛼𝛾(−𝛽) + 𝛽𝛾 (−𝛼 ) = −3𝛼𝛽𝛾 = 3𝑞
4.
𝐷 = 𝛼 3 𝛽 + 𝛼𝛽3 + 𝛼 3 𝛾 + 𝛼𝛾 3 + 𝛽3 𝛾 + 𝛽𝛾 3 = 𝛼𝛽(𝛼 2 + 𝛽2 ) + 𝛼𝛾(𝛼 2 + 𝛾 2 ) + 𝛽𝛾(𝛽2 + 𝛾 2)
= 𝛼𝛽(−2𝑝 − 𝛾 2 ) + 𝛼𝛾(−2𝑝 − 𝛽2 ) + 𝛽𝛾 (−2𝑝 − 𝛼 2 )
= −2𝑝(𝛼𝛽 + 𝛼𝛾 + 𝛽𝛾 ) − 𝛼𝛽𝛾 2 − 𝛼𝛽2 𝛾 − 𝛼 2 𝛽𝛾 = −2𝑝2 − 𝛼𝛽𝛾 (𝛾 + 𝛽 + 𝛼 )
= −2𝑝2 − (𝑞) × 0 = −2𝑝2
Allez à : Exercice 24
17
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Correction exercice 25.


Les trois racines de 𝑃 sont 𝛼, 2𝛼 et 𝛽, les relations entre les racines et les coefficients de 𝑃 donnent
𝛼 + 2𝛼 + 𝛽 = 0 3𝛼 + 𝛽 = 0 𝛽 = −3𝛼 𝛽 = −3𝛼
2 2
{𝛼 × 2𝛼 + 𝛼𝛽 + 2𝛼𝛽 = −63 ⇔ {2𝛼 + 3𝛼𝛽 = −63 ⇔ {2𝛼 + 3𝛼 (−3𝛼 ) = −63 ⇔ { −7𝛼 2 = −63
𝛼 × 2𝛼 × 𝛽 = −162 2𝛼 2 𝛽 = −162 2𝛼 2 (−3𝛼 ) = −162 −6𝛼 3 = −162
𝛽 = −3𝛼
𝛽 = −3𝛼 𝛽 = −9
⇔ { 𝛼2 = 9 ⇔ { ⇔{
𝛼=3 𝛼=3
𝛼 3 = 27
Les trois racines de 𝑃 sont 3, 6 et −9
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


1. 0 × 𝑃(−1) = (0 − 2)𝑃(0) ⇔ 0 = −2𝑃(0) ⇔ 𝑃 (0) = 0
1 × 𝑃(0) = (1 − 2)𝑃(1) ⇔ 𝑃 (0) = −𝑃 (1) ⇔ 0 = 𝑃(1)
Donc 0 et 1 sont des racines de 𝑃.
2. Soit 𝑎 ≠ 0 tel que 𝑃(𝑎) = 0. 𝑎𝑃 (𝑎 − 1) = (𝑎 − 2)𝑃(𝑎) ⇔ 𝑎𝑃 (𝑎 − 1) = 0 ⇔ 𝑃(𝑎 − 1) = 0
𝑎 − 1 est une racine de 𝑃.
Soit 𝑎 ≠ 1 tel que 𝑃(𝑎) = 0.
(𝑎 + 1)𝑃(𝑎 + 1 − 1) = (𝑎 + 1 − 2)𝑃 (𝑎 + 1) ⇔ (𝑎 + 1)𝑃 (𝑎) = (𝑎 − 1)𝑃(𝑎 + 1) ⇔ 0
= (𝑎 − 1)𝑃(𝑎 + 1)
Donc 𝑃(𝑎 + 1) = 0, 𝑎 + 1 est une racine de 𝑃.
3. Supposons que 𝑃 admette une racine 𝑎 telle que ℛ𝑒 (𝑎) < 1 différente de 0 alors 𝑎 − 1 est racine, 𝑎 − 1
est différent de 0, donc 𝑎 − 2 est aussi racine, on en déduit aisément que pour tout 𝑘 ∈ ℕ, 𝑎 − 𝑘 est
racine de 𝑃, ce qui voudrait dire que 𝑃 admettrait une infinité de solution or un polynôme non nul admet
un nombre fini de solutions.
Supposons que 𝑃 admette une racine 𝑎 telle que ℛ𝑒 (𝑎) > 1 différente de 1 alors 𝑎 + 1 est racine, 𝑎 + 1
est différent de 1, donc 𝑎 + 2 est aussi racine, on en déduit aisément que pour tout 𝑘 ∈ ℕ, 𝑎 + 𝑘 est
racine de 𝑃, ce qui voudrait dire que 𝑃 admettrait une infinité de solution or un polynôme non nul admet
un nombre fini de solutions.
0 et 1 sont les deux seules racines de 𝑃 si 𝑃 n’est pas le polynôme nul.
4. Si 𝑃 n’est pas le polynôme nul, comme 0 et 1 sont les seules racines de 𝑃 il existe 𝛼 ≠ 0 tels que
𝑃 = 𝛼𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙 , et si 𝑃 = 0 alors 𝑃 = 0 × 𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙 (c’est-à-dire que 𝛼 = 0).
5. Si 𝑃 vérifie 𝑋𝑃 (𝑋 − 1) = (𝑋 − 2)𝑃(𝑋) alors 𝑃 est de la forme 𝑃 = 𝛼𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙 , il faut étudier la
réciproque, c’est-à-dire chercher parmi ces polynômes lesquels sont effectivement solution.
On remplace 𝑃 = 𝛼𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙 dans 𝑋𝑃 (𝑋 − 1) = (𝑋 − 2)𝑃(𝑋), on trouve que :
𝑋𝛼(𝑋 − 1)𝑘 (𝑋 − 2)𝑙 = (𝑋 − 2)𝛼𝑋 𝑘 (𝑋 − 1)𝑙
Les puissances en 𝑋 − 2 sont les mêmes donc 𝑙 = 1.
Les puissances en 𝑋 − 1 sont les mêmes donc 𝑘 = 𝑙 = 1
On vérifie qu’alors les puissances en 𝑋 sont les mêmes, finalement
𝑃 = 𝛼𝑋(𝑋 − 1)
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.

1 − 2𝑋 + 𝑋3 + 𝑋4 1 + 𝑋 + 𝑋2
1 + 𝑋 + 𝑋2 1 − 3𝑋 + 2𝑋 2
−3𝑋 − 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4
−3𝑋 − 3𝑋 2 − 3𝑋 3
18
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

2𝑋 2 + 4𝑋 3 + 𝑋 4
2𝑋 2 + 2𝑋 3 + 2𝑋 4
2𝑋 3 − 𝑋 4

1 − 2𝑋 + 𝑋 3 + 𝑋 4 = (1 + 𝑋 + 𝑋 2 )(1 − 3𝑋 + 𝑋 2 ) + 𝑋 3 (2 − 𝑋)
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.

1.
𝑋3 − 𝑋2 − 𝑋 − 2 𝑋3 − 1
𝑋3 −1 1
2
−𝑋 − 𝑋 − 1

𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 − 2 = (𝑋 3 − 1) × 1 + (−𝑋 2 − 𝑋 − 1)

𝑋3 −1 𝑋2 + 𝑋 + 1
3 2
𝑋 +𝑋 +𝑋 𝑋−1
−𝑋 2 − 𝑋 − 1
−𝑋 2 − 𝑋 − 1
0

𝑋 3 − 1 = (𝑋 2 + 𝑋 + 1)(𝑋 − 1)
−𝑋 2 − 𝑋 − 1
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑃, 𝑄 ) = = 𝑋2 + 𝑋 + 1
−1
2. 𝑋 2 + 𝑋 + 1 est un diviseur de 𝑃 (et de 𝑄 bien sur) donc on peut mettre 𝑋 2 + 𝑋 + 1 en facteur dans 𝑃.

𝑋3 − 𝑋2 − 𝑋 − 2 𝑋2 + 𝑋 + 1
𝑋3 + 𝑋2 + 𝑋 𝑋−2
−2𝑋 2 − 2𝑋 − 2
−2𝑋 2 − 2𝑋 − 2
0

Comme 𝑋 2 + 𝑋 + 1 est irréductible dans ℝ[𝑋], la factorisation de 𝑃 est :


𝑃 = (𝑋 − 2)(𝑋 2 + 𝑋 + 1)
Et il est évident d’après la deuxième division de l’algorithme d’Euclidienne
𝑄 = (𝑋 − 1)(𝑋 2 + 𝑋 + 1)
3. Il est alors clair que
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑃, 𝑄 ) = 𝑋 2 + 𝑋 + 1
2𝑖𝜋 4𝑖𝜋
4. Les deux racines complexes de 𝑋 2 + 𝑋 + 1 sont 𝑗 = 𝑒 3 et 𝑗 = 𝑗 2 = 𝑒 3

Donc
𝑃 = (𝑋 − 2)(𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 )
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


𝑋 5 + 𝑋 4 − 6𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 + 6 𝑋 4 + 2𝑋 3 − 𝑋 − 2
𝑋 5 + 2𝑋 4 − 𝑋 2 − 2𝑋 𝑋−1
−𝑋 4 − 6𝑋 3 +𝑋 +6
4 3
−𝑋 − 2𝑋 +𝑋+2
−4𝑋 3 +4
19
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

On peut « éliminer » le −4 dans −4𝑋 3 + 4

𝑋 4 + 2𝑋 3 −𝑋−2 𝑋3 − 1
𝑋4 −𝑋 𝑋+2
2𝑋 3 −2
2𝑋 3 −2
0

Donc le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑃 et 𝑄 est


−4𝑋 3 + 4
𝐷= = 𝑋3 − 1
−4
Les racines communes de 𝑃 et 𝑄 sont celles de 𝑋 3 − 1, c’est-à-dire 1, 𝑗 et 𝑗 2.
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


𝑋 5 + 2𝑋 4 + 2𝑋 3 − 𝑋 2 − 2𝑋 − 2 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 2
𝑋 5 + 3𝑋 4 + 3𝑋 3 − 2𝑋 𝑋−1
−𝑋 4 − 𝑋 3 − 𝑋 2 −2
4 3 2
−𝑋 − 3𝑋 − 3𝑋 +2
3 2
2𝑋 + 2𝑋 −4

𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 −2 2𝑋 3 + 2𝑋 2 − 4
4 3 1
𝑋 +𝑋 − 2𝑋 𝑋+1
2
2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 − 2
2𝑋 3 + 2𝑋 2 −4
𝑋 2 + 2𝑋 + 2

2𝑋 3 + 2𝑋 2 − 4 𝑋 2 + 2𝑋 + 2
3 2
2𝑋 + 4𝑋 + 4𝑋 2𝑋
2
−2𝑋 − 4𝑋 − 4
−2𝑋 2 − 4𝑋 − 4
0
Le P.G.C.D. est le dernier reste non nul unitaire donc 𝑋 2 + 2𝑋 + 2
𝐴 et 𝐵 sont divisible par 𝑋 2 + 2𝑋 + 2 (qui n’a pas de racine réelle)
𝑋 5 + 2𝑋 4 + 2𝑋 3 − 𝑋 2 − 2𝑋 − 2 𝑋 2 + 2𝑋 + 2
𝑋 5 + 2𝑋 4 + 2𝑋 3 𝑋3 − 1
2
−𝑋 − 2𝑋 − 2
−𝑋 2 − 2𝑋 − 2
0
Donc
𝐴 = (𝑋 2 + 2𝑋 + 2)(𝑋 3 − 1)
Comme 𝑋 3 − 1 = (𝑋 − 1)(𝑋 2 + 𝑋 + 1) et que 𝑋 2 + 𝑋 + 1 n’a pas de racine réelle, la factorisation de 𝐴
dans ℝ[𝑋] est
𝐴 = (𝑋 − 1)(𝑋 2 + 2𝑋 + 2)(𝑋 2 + 𝑋 + 1)
𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 −2 𝑋 2 + 2𝑋 + 2
𝑋 4 + 2𝑋 3 + 2𝑋 2 𝑋2 + 𝑋 − 1
𝑋3 + 𝑋2 −2
𝑋 3 + 2𝑋 2 + 2𝑋
−𝑋 2 − 2𝑋 − 2
−𝑋 2 − 2𝑋 − 2
20
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Donc
𝐵 = (𝑋 2 + 2𝑋 + 2)(𝑋 2 + 𝑋 − 1)
𝑋 2 + 𝑋 − 1 admet deux racines réelles
−1 − √5 −1 + √5
et
2 2
1 + √5 1 − √5
𝐵 = (𝑋 2 + 2𝑋 + 2) (𝑋 + ) (𝑋 + )
2 2
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


𝑃 = 𝑋 2 − 2𝑋 + 1

𝑋 2 − 2𝑋 + 1 𝑋2 + 1
𝑋2 +1 1
−2𝑋
𝑋 2 − 2𝑋 + 1 = 1 × (𝑋 2 + 1) + (−2𝑋)
𝑋2 + 1 −2𝑋
2 1
𝑋 −2𝑋
1
1
𝑋 2 + 1 = −2𝑋 × (− 𝑋) + 1
2
1 1
1 = (𝑋 2 + 1) + (−2𝑋) (− 𝑋) = (𝑋 2 + 1) + ((𝑋 2 − 2𝑋 + 1) − 1 × (𝑋 2 + 1)) (− 𝑋)
2 2
1 1
⇔ 1 = (1 + 𝑋) (𝑋 2 + 1) + (− 𝑋) (𝑋 − 1)2
2 2
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1.
2𝑋 4 + 𝑋 3 − 2𝑋 − 1 2𝑋 4 − 𝑋 3 − 3𝑋 2 + 𝑋 + 1
2𝑋 4 − 𝑋 3 − 3𝑋 2 + 𝑋 + 1 1
3 2
2𝑋 + 3𝑋 − 3𝑋 − 2
𝑃 = 1 × 𝑄 + 2𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 − 2

2𝑋 4 − 𝑋 3 − 3𝑋 2 + 𝑋 + 1 2𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 − 2
2𝑋 4 + 3𝑋 3 − 3𝑋 2 − 2𝑋 𝑋−2
−4𝑋 3 + 3𝑋 + 1
−4𝑋 3 − 6𝑋 2 + 6𝑋 + 4
6𝑋 2 − 3𝑋 − 3

𝑄 = (𝑋 − 2)(2𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 − 2) + 6𝑋 2 − 3𝑋 − 3
2𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 − 2 6𝑋 2 − 3𝑋 − 3
2𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 1
𝑋+
2
3 3
4𝑋 2 − 2𝑋 − 2
4𝑋 2 − 2𝑋 − 0
0
2 3 2
6𝑋 − 3𝑋 − 3 = 𝑄 − 𝑋 − 2 2𝑋 + 3𝑋 − 3𝑋 − 2) = 𝑄 − (𝑋 − 2)(𝑃 − 𝑄 )
( )(
= −(𝑋 − 2)𝑃 + (𝑋 − 1)𝑄
21
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1 1 1 1
𝑋 2 − 𝑋 − = − (𝑋 − 2)𝑃 + (𝑋 − 1)𝑄
2 2 6 6
1 1
2. Les racines communes de 𝑃 et 𝑄 sont celles de leur 𝑃𝐺𝐶𝐷, c’est-à-dire celles de 𝑋 2 − 2 𝑋 − 2 soit
1
𝑋1 = 1 et 𝑋2 = − 2.
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1. 𝑃′ = 5𝑋 4 + 4𝑋 3 + 6𝑋 2 + 4𝑋 + 1

𝑋 5 + 𝑋 4 + 2𝑋 3 + 2𝑋 2 + 𝑋 + 1 5𝑋 4 + 4𝑋 3 + 6𝑋 2 + 4𝑋 + 1
4 6 4 𝑋 1 1
𝑋5 + 5 𝑋4 + 5 𝑋3 + 5 𝑋2 + 5 𝑋 + 25
5
1 4 6 4
𝑋4 + 5 𝑋3 + 5 𝑋2 + 5 𝑋 + 1
5
1 4 6 4 1
𝑋 4 + 25 𝑋 3 + 25 𝑋 2 + 25 𝑋 + 25
5
16 24 16 24
𝑋 3 + 25 𝑋 2 + 25 𝑋 + 25
25

16 24 16 24 8
Pour éviter les fractions on remarque que 25 𝑋 3 + 25 𝑋 2 + 25 𝑋 + 25 = 25 (2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 3)

5𝑋 4 + 4𝑋 3 + 6𝑋 2 + 4𝑋 + 1 2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 3
15 15 5 7
5𝑋 4 + 2 𝑋 3 + 5𝑋 2 + 2 𝑋 𝑋−4
2
7 7
− 𝑋3 + 𝑋2 − 𝑋+1
2 2
7 3 21 2 7 21
−2𝑋 − 𝑋 − 2𝑋 −
4 4
25 2 25
𝑋 +
4 4

25 25 25
Pour éviter les fractions on remarque que 𝑋2 + = (𝑋 2 + 1)
4 4 4

2𝑋 3 + 3𝑋 2 + 2𝑋 + 3 𝑋2 + 1
2𝑋 3 + 2𝑋 2𝑋 + 3
3𝑋 2 +3
2
3𝑋 +3
0
Le PGCD de 𝑃 et 𝑃′ est 𝑋 2 + 1.
2. Les racines communes à 𝑃 et 𝑃′ sont 𝑖 et – 𝑖, les racines multiples de 𝑃 sont 𝑖 et – 𝑖. Ce sont au moins
des racines doubles. Ce ne sont pas des racines triples car sinon 𝑃 auraient 6 racines en comptant leurs
multiplicités.
3. 𝑃 est divisible par (𝑋 − 𝑖 )2 (𝑋 + 𝑖 )2 = [(𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 )]2 = [𝑋 2 + 1]2 .
4. il reste à diviser 𝑃 par (𝑋 2 + 1)2 = 𝑋 4 + 2𝑋 2 + 1 et on trouve, après calculs, 𝑋 + 1, donc
𝑃 = (𝑋 2 + 1)2 (𝑋 + 1)
Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


1. Oui ! Par exemple 𝑃 = 𝑋 3 + 1
2. Si 𝑃 = 𝑎𝑋 3 + 𝑏𝑋 2 + 𝑐𝑋 + 𝑑, avec 𝑎 ≠ 0, pour qu’il soit de degré exactement 3.
𝑃 (𝑋 + 1) − 𝑃(𝑋) = 𝑎(𝑋 + 1)3 + 𝑏(𝑋 + 1)2 + 𝑐(𝑋 + 1) + 𝑑 − 𝑎𝑋 3 − 𝑏𝑋 2 − 𝑐𝑋 − 𝑑
= 𝑎(𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 1) + 𝑏(𝑋 2 + 2𝑋 + 1) + 𝑐 (𝑋 + 1) + 𝑑 − 𝑎𝑋 3 − 𝑏𝑋 2 − 𝑐𝑋 − 𝑑
= 3𝑎𝑋 2 + (3𝑎 + 2𝑏)𝑋 + 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
Le degré de ce polynôme est 2 puisque 𝑎 ≠ 0
22
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

3.
𝑃(𝑋 + 1) − 𝑃 (𝑋) = 𝑋 2 − 1 (3𝑎 + 𝑏)𝑋 2 + (3𝑎 + 2𝑏 + 𝑐 )𝑋 + 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 𝑋 2 − 1
{ ⇔{
𝑃(0) = 1 𝑃(0) = 1
1
𝑎=
1 3
𝐿1 3𝑎 = 1 𝑎=
3 1
𝐿2 3𝑎 + 2𝑏 = 0 𝑏 = −
⇔ { ⇔ 2𝑏 = −3𝑎 = −1 ⇔ 2
𝐿3 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = −1
𝐿4 𝑐 = −1 − 𝑎 − 𝑏 1 1 5
𝑑=1 𝑐 = −1 − + = −
{ 𝑑=1 3 2 6
{ 𝑑=1
1 1 5
𝑃 = 𝑋3 − 𝑋2 − 𝑋 + 1
3 2 6
Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


1. (𝑋 − 1)𝑛 n’a qu’une racine 𝑋 = 1, or 1 est racine simple de 𝑋 𝑛 − 1 donc
𝑃𝐺𝐶𝐷((𝑋 𝑛 − 1), (𝑋 − 1)𝑛 ) = 𝑋 − 1
2. D’après le théorème de Bézout il existe (𝑈, 𝑉) tels que :
(𝑋 3 − 1)𝑈 + (𝑋 − 1)3 𝑉 = 𝑋 − 1
Cette équation équivaut à :
(𝑋 2 + 𝑋 + 1)𝑈 + (𝑋 2 − 2𝑋 + 1) = 1
Car 𝑋 3 − 1 = (𝑋 − 1)(𝑋 2 + 𝑋 + 1) et (𝑋 − 1)3 = (𝑋 − 1)(𝑋 2 − 2𝑋 + 1)

𝑋 2 − 2𝑋 + 1 𝑋2 + 𝑋 + 1
𝑋2 + 𝑋 + 1 1
−3𝑋
Donc
𝑋 2 − 2𝑋 + 1 = 1 × (𝑋 2 + 𝑋 + 1) + (−3𝑋)

𝑋2 + 𝑋 + 1 −3𝑋
𝑋2 1 1
− 𝑋−
3 3
𝑋+1
𝑋
1
Donc
1 1
𝑋 2 + 𝑋 + 1 = (−3𝑋) (− 𝑋 − ) + 1
3 3
On en tire que :
1 1
1 = (𝑋 2 + 𝑋 + 1) − (−3𝑋) (− 𝑋 − )
3 3
1 1
= 𝑋 2 + 𝑋 + 1 − ((𝑋 2 − 2𝑋 + 1) − 1 × (𝑋 2 + 𝑋 + 1)) (− 𝑋 − )
3 3
1 1 1 1
= − (− 𝑋 − ) (𝑋 2 − 2𝑋 + 1) + (1 + (− 𝑋 − )) (𝑋 2 + 𝑋 + 1)
3 3 3 3
1 1 1 2
= ( 𝑋 + ) (𝑋 2 − 2𝑋 + 1) + (− 𝑋 + ) (𝑋 2 + 𝑋 + 1)
3 3 3 3
Donc
1 2
𝑈=− 𝑋+
3 3
Et
23
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1 1
𝑉= 𝑋+
3 3
Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


1.
𝑋 4 − 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 + 2 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2
𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2 1
−6𝑋 3 − 6𝑋

𝑋 4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 − 3𝑋 + 2 = (𝑋 4 + 3𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 2 ) × 1 + (−6𝑋 3 − 6)

𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2 −6𝑋 3 − 6𝑋
𝑋4 + 𝑋2 1
−6𝑋 − 2
1

3𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 2
3𝑋 3 + 3𝑋
2
2𝑋 +2

1 1
𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2 = (−6𝑋 3 − 6𝑋) (− 𝑋 − ) + 2𝑋 2 + 2
6 2

−6𝑋 3 − 6𝑋 2𝑋 2 + 2
−6𝑋 3 − 6𝑋 1
−3𝑋
0

1
−6𝑋 3 − 6𝑋 = (2𝑋 2 + 2) (− 𝑋)
3
Donc
2𝑋 2 + 2
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑋 4 − 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 + 2, 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2) = = 𝑋2 + 1
2
On trouve une identité de Bézout de la façon suivante :
1 1
2𝑋 2 + 2 = 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2 + (−6𝑋 3 − 6𝑋) (− 𝑋 − )
6 2
= 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2
1 1
− (𝑋 4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 − 3𝑋 + 2 − (𝑋 4 + 3𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 2 ) × 1) (− 𝑋 − )
6 2
1 1
= (𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2) (1 − (− 𝑋 − ))
6 2
1 1
+ (𝑋 4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 − 3𝑋 + 2) ( 𝑋 + )
6 2
1 3
= (𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2) ( 𝑋 + )
6 2
1 1
+ (𝑋 4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 − 3𝑋 + 2) ( 𝑋 + )
6 2
Puis il reste à diviser par 2
1 3 1 1
𝑋 2 + 1 = (𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2) ( 𝑋 + ) + (𝑋 4 − 3𝑋 3 + 2𝑋 2 − 3𝑋 + 2) ( 𝑋 + )
12 4 12 4
2
2. En divisant 𝑃 par 𝑋 + 1, on trouve :
𝑃 = 𝑋 4 − 3𝑋 3 + 3𝑋 2 − 3𝑋 + 2 = (𝑋 2 − 3𝑋 + 2)(𝑋 2 + 1)
Il reste à factoriser 𝑋 2 − 3𝑋 + 2, ce polynôme a deux racines réelles 1 et 2 donc

24
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑃 = (𝑋 − 1)(𝑋 − 2)(𝑋 2 + 1)
En divisant 𝑄 par 𝑋 2 + 1, on trouve :
𝑄 = 𝑋 4 + 3𝑋 3 + 3𝑋 2 + 3𝑋 + 2 = (𝑋 2 + 3𝑋 + 2)(𝑋 2 + 1)
Il reste à factoriser 𝑋 2 + 3𝑋 + 2, ce polynôme a deux racines réelles −1 et −2 donc
𝑄 = (𝑋 + 1)(𝑋 + 2)(𝑋 2 + 1)
Allez à : Exercice 36

Correction exercice 37.


1. Je vais juste écrire les résultats des divisions successives de l’algorithme d’Euclide
𝑋 2 + 2𝑋 + 1 = 1 × (𝑋 2 − 2𝑋 + 1) + 4𝑋
1 1
𝑋 2 − 2𝑋 + 1 = ( 𝑋 − ) × 4𝑋 + 1
4 2
On en déduit une identité de Bézout
1 1 1 1
1 = (𝑋 − 1)2 − ( 𝑋 − ) × 4𝑋 = (𝑋 − 1)2 − ( 𝑋 − ) ((𝑋 + 1)2 − 1 × (𝑋 − 1)2 )
4 2 4 2
1 1 1 1
= (− 𝑋 + ) (𝑋 + 1)2 + ( 𝑋 + ) (𝑋 − 1)2
4 2 4 2
On note
1 1 1 1
𝐴0 = − 𝑋 + et 𝐵0 = 𝑋 +
4 2 4 2
2. On a
(𝑋 + 1)2 𝐴 + (𝑋 − 1)2 𝐵 = 1
{
(𝑋 + 1)2 𝐴0 + (𝑋 − 1)2 𝐵0 = 1
En faisant la soustraction de ces deux équations
(𝑋 + 1)2 (𝐴 − 𝐴0 ) + (𝑋 − 1)2 (𝐵 − 𝐵0 ) = 0 ⇔ (𝑋 + 1)2 (𝐴 − 𝐴0 ) = −(𝑋 − 1)2 (𝐵 − 𝐵0 )
(𝑋 + 1)2 divise −(𝑋 − 1)2 (𝐵 − 𝐵0 ) comme (𝑋 + 1)2 et (𝑋 − 1)2 sont premiers entre eux (ils n’ont
aucune racine en commun), d’après le théorème de Gauss (𝑋 + 1)2 divise −(𝐵 − 𝐵0 ), il existe 𝑈 ∈
ℝ[𝑋] tel que
−(𝐵 − 𝐵0 ) = 𝑈(𝑋 + 1)2 ⇔ 𝐵 = 𝐵0 − 𝑈(𝑋 + 1)2
On remplace dans (𝑋 + 1)2 (𝐴 − 𝐴0 ) = −(𝑋 − 1)2 (𝐵 − 𝐵0 )
(𝑋 + 1)2 (𝐴 − 𝐴0 ) = (𝑋 − 1)2 𝑈(𝑋 + 1)2 ⇔ 𝐴 − 𝐴0 = (𝑋 − 1)2 𝑈 ⇔ 𝐴 = 𝐴0 + 𝑈(𝑋 − 1)2
L’ensemble des couples (𝐴 = 𝐴0 + 𝑈(𝑋 − 1)2 , 𝐵0 − 𝑈(𝑋 + 1)2 ) avec 𝑈 ∈ ℝ[𝑋] quelconque sont les
solutions de (𝐸).
3. On cherche les polynômes 𝑃 qui sont de la forme
𝑃 − 1 = (𝑋 + 1)2 𝑄1
{
𝑃 + 1 = (𝑋 − 1)2 𝑄2
Où 𝑄1 et 𝑄2 sont deux polynômes.
En faisant la soustraction de ces deux égalités
1 1
2 = (𝑋 − 1)2 𝑄2 − (𝑋 + 1)2 𝑄1 ⇔ (− 𝑄1 ) (𝑋 + 1)2 + ( 𝑄2 ) (𝑋 − 1)2 = 1
2 2
D’après la deuxième question, il existe 𝑈 ∈ ℝ[𝑋] tel que
1
− 𝑄1 = 𝐴0 + 𝑈(𝑋 − 1)2 𝑄 = −2𝐴0 − 2𝑈(𝑋 − 1)2
{ 2 ⇔{ 1
1 𝑄2 = 2𝐵0 − 2𝑈(𝑋 + 1)2
𝑄2 = 𝐵0 − 𝑈(𝑋 + 1)2
2
Ce qui entraine que
𝑃 − 1 = (𝑋 + 1)2 (−2𝐴0 − 2𝑈(𝑋 − 1)2 ) ⇔ 𝑃 = 1 − 2𝐴0 (𝑋 + 1)2 − 2𝑈(𝑋 + 1)2 (𝑋 − 1)2

25
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1 1 1
1 − 2𝐴0 (𝑋 + 1) = 1 − 2 (− 𝑋 + ) (𝑋 + 1) = 1 + ( 𝑋 − 1) (𝑋 2 + 2𝑋 + 1)
4 2 2
1 3 1 1 3
= 1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 − 𝑋 2 − 2𝑋 − 1 = 𝑋 3 − 𝑋
2 2 2 2
On pose aussi 𝑉 = −2𝑈. Par conséquent
1 3
𝑃 = 𝑋 3 − 𝑋 + 𝑉(𝑋 2 − 1)2 , 𝑉 ∈ ℝ[𝑋]
2 2
Il faut faire une réciproque
1 3
𝑋 3 − 𝑋 − 1 admet −1 comme racine double (c’est facile à vérifier) et 2 comme racine simple.
2 2
1 3 3 1
𝑃−1= 𝑋 − 𝑋 − 1 + 𝑉 (𝑋 2 − 1)2 = (𝑋 + 1)2 (𝑋 − 2) + 𝑉 (𝑋 + 1)2 (𝑋 − 1)2
2 2 2
1
= (𝑋 + 1)2 [ (𝑋 − 2) + 𝑉 (𝑋 − 1)2 ]
2
1 3 3
𝑋 − 2 𝑋 + 1 admet 1 comme racine double (c’est facile à vérifier) et −2 comme racine simple.
2
1 3 1
𝑃 + 1 = 𝑋 3 − 𝑋 + 1 + 𝑉 (𝑋 2 − 1)2 = (𝑋 − 1)2 (𝑋 + 2) + 𝑉 (𝑋 + 1)2 (𝑋 − 1)2
2 2 2
1
= (𝑋 − 1)2 [ (𝑋 + 2) + 𝑉 (𝑋 + 1)2 ]
2
La réciproque est vérifiée
Allez à : Exercice 37

Correction exercice 38.

𝑋6 − 𝑋4 − 𝑋2 +1 𝑋 4 + 2𝑋 3 − 2𝑋 − 1
6
𝑋 + 2𝑋 5
− 2𝑋 − 𝑋 2
3 𝑋 2 − 2𝑋 + 3
−2𝑋 5 − 𝑋 4 + 2𝑋 3 +1
5 4 2
−2𝑋 − 4𝑋 + 4𝑋 + 2𝑋
3𝑋 4 + 2𝑋 3 − 4𝑋 2 − 2𝑋 + 1
3𝑋 4 + 6𝑋 3 − 6𝑋 − 3
3 2
−4𝑋 − 4𝑋 + 4𝑋 + 4

𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑃, 𝑄 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑄, −4𝑋 3 − 4𝑋 2 + 4𝑋 + 4) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑄, 𝑋 3 + 𝑋 2 − 𝑋 − 1)

𝑋 4 + 2𝑋 3 − 2𝑋 − 1 𝑋3 + 𝑋2 − 𝑋 − 1
4 3 2
𝑋 + 𝑋 −𝑋 −𝑋 𝑋+1
𝑋3 + 𝑋2 – 𝑋 − 1
𝑋3 + 𝑋2 − 𝑋 − 1
0

Donc 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑃, 𝑄 ) = 𝑋 3 + 𝑋 2 − 𝑋 − 1 = 𝑋 2 (𝑋 + 1) − (𝑋 + 1) = (𝑋 2 − 1)(𝑋 + 1) = (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)2


Les racines complexes communes à 𝑃 et 𝑄 sont 1 de multiplicité 1 et −1 de multiplicité 2.
Allez à : Exercice 38

Correction exercice 39.


On pose 𝑑°𝑃 = 𝑛.
𝑃′ divise 𝑃 si et seulement si il existe un polynôme 𝑄 tel que :
𝑃 = 𝑄𝑃′
𝑑°𝑃 = 𝑛 et 𝑑°𝑃′ = 𝑛 − 1 ⇒ 𝑑°𝑄 = 1
Donc 𝑄 admet une racine complexe 𝛼.
On pose 𝑄 = 𝑎𝑋 + 𝑏 et 𝑃 = 𝑎𝑛 𝑋 𝑛 + ⋯ + 𝑎1 𝑋 + 𝑎0 (avec 𝑎𝑛 ≠ 0) alors 𝑃′ = 𝑛𝑎𝑛 𝑋 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1

26
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

En identifiant les coefficients dominant on trouve que :


1
𝑎𝑛 = 𝑛𝑎 ⇔ 𝑎𝑛 =
𝑛
Première méthode :
La formule de Taylor pour le polynôme 𝑃 en 𝛼 donne
𝑛

𝑃 = ∑ 𝑎𝑘 (𝑋 − 𝛼 )𝑘 = 𝑎0 + 𝑎1 (𝑋 − 𝛼 ) + 𝑎2 (𝑋 − 𝛼 )2 + ⋯ + 𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
𝑘=0
Donc
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛−1
′ )𝑘−1 )𝑘−1 )𝑘−1
𝑃 = ∑ 𝑎𝑘 𝑘(𝑋 − 𝛼 = ∑ 𝑎𝑘 𝑘 (𝑋 − 𝛼 = ∑ 𝑎𝑘 𝑘 (𝑋 − 𝛼 = ∑(𝑘 + 1)𝑎𝑘+1 (𝑋 − 𝛼 )𝑘
𝑘=0 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=0
= 𝑎1 + 2𝑎2 (𝑋 − 𝛼 ) + ⋯ + 𝑛𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛−1
En changeant 𝑘 en 𝑘 + 1.
1
Comme 𝑄 est un polynôme de degré 1 dont 𝛼 est une racine donc 𝑄 = 𝑛 (𝑋 − 𝛼 )
On remplace ces deux expressions dans 𝑃 = 𝑄𝑃′.
𝑎0 + 𝑎1 (𝑋 − 𝛼 ) + 𝑎2 (𝑋 − 𝛼 )2 + ⋯ + 𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
= 𝑎(𝑋 − 𝛼 )[𝑎1 + 2𝑎2 (𝑋 − 𝛼 ) + ⋯ + 𝑛𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛−1 ]
⇔ 𝑎0 + 𝑎1 (𝑋 − 𝛼 ) + 𝑎2 (𝑋 − 𝛼 )2 + ⋯ + 𝑎𝑘 (𝑋 − 𝛼 )𝑘 + ⋯ + 𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
1 2 𝑘
= 𝑎1 (𝑋 − 𝛼 ) + 𝑎2 (𝑋 − 𝛼 )2 + ⋯ + 𝑎𝑘 (𝑋 − 𝛼 )𝑘 … + 𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
𝑛 𝑛 𝑛
𝑎0 = 0
2 𝑎0 = 0
𝑎1 = 𝑎1 𝑎1 = 0
𝑛
⋮ ⋮
⇔ 𝑘+1 ⇔
𝑎𝑘 = 0
𝑎𝑘 = 𝑎𝑘 ⋮
𝑛
⋮ {𝑎𝑛 = 𝑎𝑛
{ 𝑎𝑛 = 𝑎𝑛
Donc
𝑃 = 𝑎𝑛 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
Deuxième méthode :
1
En dérivant 𝑃 = 𝑄𝑃′, et on rappelle que 𝑄 ′ = 𝑛
1 ′ 1 𝑛
𝑃′ = 𝑄 ′𝑃′ + 𝑄𝑃′′ ⇔ 𝑃′ = 𝑃 + 𝑄𝑃′′ ⇔ (1 − ) 𝑃′ = 𝑄𝑃′′ ⇔ 𝑃′ = 𝑄𝑃′′
𝑛 𝑛 𝑛−1
Donc
𝑛
𝑃 = 𝑄𝑃′ = 𝑄 2 𝑃′′
𝑛−1
1
En dérivant (1 − 𝑛) 𝑃′ = 𝑄𝑃′′
1 1 2 𝑛
(1 − ) 𝑃′′ = 𝑄 ′𝑃′′ + 𝑄𝑃′′′ = 𝑃′′ + 𝑄𝑃′′′ ⇔ (1 − ) 𝑃′′ = 𝑄𝑃′′′ ⇔ 𝑃′′ = 𝑄𝑃′′′
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛−2
Donc
𝑛 𝑛2
𝑃= 𝑄 2 𝑃′′ = 𝑄 3 𝑃′′′
𝑛−1 (𝑛 − 1)(𝑛 − 2)

Pour tout 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}. On montre par récurrence que


𝑘
(1 − ) 𝑃(𝑘) = 𝑄𝑃 (𝑘+1)
𝑛
Et que

27
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑛𝑘
𝑃= 𝑄 𝑘+1 𝑃 (𝑘+1)
(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘)
𝑘
On dérive (1 − 𝑛) 𝑃(𝑘) = 𝑄𝑃 (𝑘+1)
𝑘 1 𝑘 + 1 (𝑘+1)
(1 − ) 𝑃 (𝑘+1) = 𝑄 ′𝑃 (𝑘+1) + 𝑄𝑃 (𝑘+2) = 𝑃 (𝑘+1) + 𝑄𝑃 (𝑘+2) ⇔ (1 − )𝑃 = 𝑄𝑃(𝑘+2)
𝑛 𝑛 𝑛
(𝑘+1) 𝑛 (𝑘+2)
⇔𝑃 = 𝑄𝑃
𝑛−𝑘−1
𝑛𝑘 𝑛𝑘 𝑛
𝑃= 𝑄 𝑘+1 𝑃 (𝑘+1) = 𝑄 𝑘+1 𝑄𝑃 (𝑘+2)
(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘) (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘) 𝑛−𝑘−1
𝑛𝑘+1
= 𝑄 𝑘+2 𝑃(𝑘+2)
(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘 )(𝑛 − (𝑘 + 1))

Cette relation étant vraie au rang 0, elle est vraie pour tout 𝑘 ≤ 𝑛 − 1.
On l’applique au rang 𝑛 − 1 :
𝑛𝑛−1
𝑃= 𝑄 𝑛 𝑃(𝑛)
(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) … (𝑛— (𝑛 − 1))
𝑃(𝑛) = 𝑛 × (𝑛 − 1) × … × 2 × 1 × 𝑎𝑛 (ce qui est important c’est que c’est une constante).
Peu importe la constante, il est clair que 𝑃 = 𝐾𝑄 𝑛 , comme 𝑄 est un polynôme de degré 1, on peut écrire
ce polynôme sous la forme :
𝑃 = 𝜆 (𝑋 − 𝛼 )𝑛
Allez à : Exercice 39

Correction exercice 40.


1.
𝑃(𝑋) 2𝑋 4 + 3𝑋 3 − 𝑋 2 + 3𝑋 + 2 3 2
2
= 2
= 2𝑋 2 + 3𝑋 − 1 + + 2
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋
Comme
1 1
𝑌2 = 𝑋2 + 2 + ⇒ 𝑋 2
+ = 𝑌2 − 2
𝑋2 𝑋2
On a
𝑃 (𝑋 ) 1 1
2
= 2 (𝑋 2 + 2 ) + 3 (𝑋 + ) − 1 = 2(𝑌 2 − 2) + 3𝑌 − 1 = 2𝑌 2 + 3𝑌 − 5
𝑋 𝑋 𝑋
5
Les racines de 𝑄 sont 1 et − 2
Donc les racines de 𝑃 vérifient
1 𝑋2 + 1 = 𝑋 𝑋2 − 𝑋 + 1 = 0
𝑋+ =1
𝑋 ou ou
{ ⇔{ ⇔{
1 5 5 5
𝑋+ = 𝑋2 + 1 = 𝑋 𝑋2 − 𝑋 + 1 = 0
𝑋 2 2 2
2
Les racines de 𝑋 − 𝑋 + 1 = 0 sont
1 √3 1 √3
−𝑗 = − 𝑖 et − 𝑗 2 = + 𝑖
2 2 2 2
2 5
Et celles de 𝑋 − 2 𝑋 + 1 = 0 sont
1
et 2
2
On en déduit la factorisation de 𝑃 dans ℝ[𝑋]
1
𝑃(𝑋) = 2 (𝑋 − ) (𝑋 − 2)(𝑋 2 − 𝑋 + 1)
2
Et dans ℂ[𝑋]

28
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1
𝑃(𝑋) = 2 (𝑋 − ) (𝑋 − 2)(𝑋 + 𝑗)(𝑋 + 𝑗 2 )
2
Allez à : Exercice 40

Correction exercice 41.


1. Comme sin(𝑛𝜃 ) ≠ 0, 𝑑°𝑃 = 𝑛.
𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 𝑘 𝑛 𝑘 𝑛 𝑒 𝑖𝑘𝜃 − 𝑒 −𝑖𝑘𝜃 𝑘
𝑃 = ∑ ( ) sin(𝑘𝜃 ) 𝑋 = ∑ ( ) sin(𝑘𝜃 ) 𝑋 = ∑ ( ) 𝑋
𝑘 𝑘 𝑘 2𝑖
𝑘=1 𝑘=0 𝑘=0
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑛 1 𝑛 1 𝑛 𝑘 1 𝑛 𝑘
= ∑ ( ) 𝑒 𝑖𝑘𝜃 𝑋 𝑘 − ∑ ( ) 𝑒 −𝑖𝑘𝜃 𝑋 𝑘 = ∑ ( ) (𝑒 𝑖𝜃 𝑋) − ∑ ( ) (𝑒 −𝑖𝜃 𝑋)
2𝑖 𝑘 2𝑖 𝑘 2𝑖 𝑘 2𝑖 𝑘
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
1 𝑛 1 𝑛
= (1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑋) − (1 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑋)
2𝑖 2𝑖
Les racines 𝑧 ∈ ℂ de 𝑃 vérifient
𝑛
1 𝑛 1 𝑛 𝑛 𝑛 1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑧
(1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑧) − (1 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑧) = 0 ⇔ (1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑧) = (1 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑧) ⇔ ( ) =1
2𝑖 2𝑖 1 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑧
1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
⇔ ∃𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, −𝑖𝜃
= 𝑒 𝑛 ⇔ ∃𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 1 + 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 = 𝑒 𝑛 (1 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑧)
1+𝑒 𝑧
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
⇔ ∃𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 𝑧 =𝑒 𝑛 −1
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
⇔ ∃𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 𝑧 (𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 ) = 𝑒 𝑛 −1
2𝑖𝑘𝜋
Il faut quand même vérifier que 𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 ≠ 0
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋 2𝑘𝜋 𝑘𝜋
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 = 0 ⇔ 𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑒 𝑛 ⇔ ∃𝑗 ∈ ℤ, 2𝜃 = + 2𝑙𝜋 ⇔ ∃𝑗 ∈ ℤ, 𝜃 = + 𝑙𝜋 ⇔ ∃𝑗
𝑛 𝑛
∈ ℤ, 𝑛𝜃 = 𝑘𝜋 + 𝑛𝑙𝜋 ⇔ sin(𝑛𝜃 ) = 0
Ce qui n’est pas possible d’après l’énoncé.
2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛 −1
𝑃(𝑧) = 0 ⇔ ∃𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 𝑧 = 2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃
2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛 −1
Les 𝑛 racines de 𝑃 sont les complexes 𝑧𝑘 = 2𝑖𝑘𝜋 avec 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃
2.
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋
2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋 − 2𝑖𝑘𝜋
− 𝑒 𝑛 (𝑒 𝑛 − 1)
𝑒 𝑛 −1 𝑒 𝑛 −1 1−𝑒 𝑛
𝑧𝑘 = 2𝑖𝑘𝜋 = 2𝑖𝑘𝜋 = 2𝑖𝑘𝜋 2𝑖𝑘𝜋 = 2𝑖𝑘𝜋
− −
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 −𝑖𝜃 −𝑒 𝑛 𝑒 𝑖𝜃 𝑒 𝑛 (𝑒 −𝑖𝜃 −𝑒 𝑛 𝑒 𝑖𝜃 ) 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃 − 𝑒 𝑖𝜃
2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛 −1
= 2𝑖𝑘𝜋 = 𝑧𝑘
− 𝑒 𝑖𝜃 𝑒 𝑛 𝑒 −𝑖𝜃
Donc ces complexes sont des réels.
Allez à : Exercice 41

Correction exercice 42.


Le degré du numérateur est supérieur au degré du dénominateur, il faut diviser 𝑋 4 − 𝑋 + 2 par
(𝑋 − 1)(𝑋 2 − 1) = 𝑋 3 − 𝑋 2 − 𝑋 + 1
𝑋4 −𝑋+2 𝑋3 − 𝑋2 − 𝑋 + 1
4 3 2
𝑋 −𝑋 −𝑋 +𝑋 𝑋+1
3 2
𝑋 + 𝑋 − 2𝑋 + 2
𝑋3 − 𝑋2 − 𝑋 + 1
29
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

2𝑋 2 − 𝑋 + 1

𝑋4 − 𝑋 + 2 2𝑋 2 − 𝑋 + 1
𝐹 (𝑋 ) = = 𝑋 + 1 +
(𝑋 − 1)(𝑋 2 − 1) (𝑋 − 1)(𝑋 2 − 1)
On pose
2𝑋 2 − 𝑋 + 1 2𝑋 2 − 𝑋 + 1 𝑎 𝑏 𝑐
𝐺 (𝑋 ) = = = + +
(𝑋 − 1)(𝑋 2 − 1) (𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1) (𝑋 − 1)2 𝑋 − 1 𝑋 + 1
Je multiplie par (𝑋 − 1)2 puis 𝑋 = 1
2𝑋 2 − 𝑋 + 1 2
𝑎=[ ] = =1
𝑋+1 𝑋=1
2
Je multiplie par 𝑋 + 1 puis 𝑋 = −1
2𝑋 2 − 𝑋 + 1 4
𝑐=[ ] = =1
(𝑋 − 1) 2 4
𝑋=−1
Je multiplie par 𝑋 puis 𝑋 tend vers l’infini.
2 = 𝑏 + 𝑐 donc 𝑏 = 1.
Donc
1 1 1
𝐹 (𝑋 ) = 𝑋 + 1 + + +
(𝑋 − 1)2 𝑋 − 1 𝑋 + 1
Allez à : Exercice 42

Correction exercice 43.


1.
6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5 𝑎 𝑏 𝑐𝑋 + 𝑑
𝐹 (𝑋 ) = = + + 2
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 + 1) 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 + 1
2

Je multiplie par 𝑋 − 1 puis 𝑋 = 1


6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5 6+3−5
𝑎=[ ] = =1
(𝑋 + 1)(𝑋 + 1) 𝑋=1
2 2×2

Je multiplie par 𝑋 + 1 puis 𝑋 = −1


6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5 −6 + 3 − 5
𝑏=[ ] = =2
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1) 𝑋=−1
2 −2 × 2
Je multiplie par 𝑋, puis 𝑋 tend vers l’infini.
6 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐, donc 𝑐 = 6 − 1 − 2 = 3
𝑋=0
5 = −5 + 𝑏 + 𝑑 donc 𝑑 = 5 + 1 − 2 = 4
Donc
6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5 1 2 3𝑋 + 4
𝐹 (𝑋 ) = = + + 2
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 + 1) 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 + 1
2

2. Il reste à décomposer dans ℂ[𝑋]


3𝑋 + 4 3𝑋 + 4 𝑎 𝑎
= = +
𝑋 2 + 1 (𝑋 − 𝑖 )(𝑋 + 𝑖 ) 𝑋 − 𝑖 𝑋 + 𝑖
Je multiplie par 𝑋 − 𝑖, puis 𝑋 = 𝑖.
3𝑋 + 4 3𝑖 + 4 (3𝑖 + 4)(−𝑖 ) 3
𝑎=[ ] = = = − 2𝑖
𝑋 + 𝑖 𝑋=𝑖 2𝑖 2 2
Donc
3 3
6𝑋 3 + 3𝑋 2 − 5 1 2 − 2𝑖 2 + 2𝑖
𝐹 (𝑋 ) = = + + 2 +
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1) 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 − 𝑖 𝑋+𝑖
30
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Allez à : Exercice 43

Correction exercice 44.


1. Il existe 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 tels que :
−𝑋 2 + 2𝑋 + 1 𝑎 𝑏 𝑐𝑋 + 𝑑
= + +
(𝑋 − 1)2 (𝑋 2 + 1) 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 2 + 1
2
Je multiplie par (𝑋 − 1) , puis 𝑋 = 1
−𝑋 2 + 2𝑋 + 1 2
𝑏=[ ] = =1
𝑋2 + 1 𝑋=1
2
Je multiplie par 𝑋 2 + 1, puis 𝑋 = 𝑖
−𝑋 2 + 2𝑋 + 1 −𝑖 2 + 2𝑖 + 1 2 + 2𝑖 2 + 2𝑖 1 + 𝑖
𝑐𝑖 + 𝑑 = [ ] = = 2 = = = −1 + 𝑖
(𝑋 − 1) 2 (𝑖 − 1) 2 𝑖 − 2𝑖 + 1 −2𝑖 −𝑖
𝑋=𝑖
Donc 𝑐 = 1 et 𝑑 = −1
Je multiplie par 𝑋, puis 𝑋 → +∞
0=𝑎+𝑐
Donc 𝑎 = −1
−𝑋 2 + 2𝑋 + 1 −1 1 𝑋−1
= + + 2
(𝑋 − 1) (𝑋 + 1) 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)
2 2 2 𝑋 +1
Autre méthode
On trouve 𝑏 = 1 et 𝑎 + 𝑐 = 0 comme ci-dessus.
On prend 𝑋 = 0
1 = −𝑎 + 𝑏 + 𝑑 ⇔ 𝑑 = 𝑎
Puis on prend 𝑋 = −1
2 𝑎 𝑏 −𝑐 + 𝑑
− =− + +
4×2 2 4 2
On multiplie le tout par 2 et on remplace 𝑏 par 1
1 1
− = −𝑎 + − 𝑐 + 𝑑 ⇔ −(𝑎 + 𝑐 ) + 𝑑 = −1 ⇔ 𝑑 = −1
2 2
D’où : 𝑎 = −1 et 𝑐 = −𝑎 = 1
2.
𝑋3 𝑋2 − 1
𝑋3 − 𝑋 𝑋
𝑋
Donc 𝑋 3 = (𝑋 2 − 1)𝑋 + 𝑋 et
(𝑋 2 − 1)𝑋 + 𝑋 𝑋
𝐺 (𝑋 ) = =𝑋+
2
𝑋 −1 (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)
Il existe 𝑎 et 𝑏 des réels tels que
𝑋 𝑎 𝑏
= +
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1) 𝑋 − 1 𝑋 + 1
Je multiplie par 𝑋 − 1, puis 𝑋 = 1
𝑋 1
𝑎=[ ] =
𝑋 + 1 𝑋=1 2
Je multiplie par 𝑋 + 1, puis 𝑋 = −1
𝑋 −1 1
𝑏=[ ] = =
𝑋 − 1 𝑋=−1 −2 2
Donc
1 1
𝐺 (𝑋 ) = 𝑋 + 2 + 2
𝑋−1 𝑋+1

31
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

Allez à : Exercice 44

Correction exercice 45.


3 𝑎𝑋 + 𝑏 𝑐 𝑑
= 2 + + (∗)
(𝑋 2
+ 𝑋 + 1)(𝑋 − 1) 2 𝑋 + 𝑋 + 1 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2
On multiplie par (𝑋 − 1)2 , puis 𝑋 = 1
3
𝑑=[ 2 ] =1
𝑋 + 𝑋 + 1 𝑋=1
Première méthode
On multiplie par 𝑋 2 + 𝑋 + 1, puis 𝑋 = 𝑗
3 3 3 3 1
𝑎𝑗 + 𝑏 = [ ] = = 2 = = − = −𝑗 2 = 1 + 𝑗
(𝑋 − 1) 𝑋=𝑗 (𝑗 − 1)
2 2 𝑗 − 2𝑗 + 1 −3𝑗 𝑗
Donc 𝑏 = 1 et 𝑎 = 1
On prend 𝑋 = 0 dans (∗)
3 = 𝑏 − 𝑐 + 𝑑 ⇒ 𝑐 = −3 + 𝑏 + 𝑑 = −3 + 1 + 1 = −1
Et donc
3 𝑋+1 1 1
= 2 − +
(𝑋 + 𝑋 + 1)(𝑋 − 1)
2 2 𝑋 + 𝑋 + 1 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2
Deuxième méthode
𝑋 = 0 dans (∗)
3=𝑏−𝑐+𝑑 ⇔𝑏−𝑐 =3−𝑑 = 2⇔𝑏 =2+𝑐
On multiplie par 𝑋, puis 𝑋 → +∞
0 = 𝑎 + 𝑐 ⇔ 𝑎 = −𝑐
𝑋 = −1 dans (∗)
3 𝑐 𝑑 3 𝑐 1 3 1 3 3 3
= −𝑎 + 𝑏 − + ⇔ = 𝑐 + (2 + 𝑐 ) − + ⇔ − − 2 = 𝑐 ⇔ − = 𝑐 ⇔ 𝑐 = −1
4 2 4 4 2 4 4 4 2 2 2
Et donc
3 𝑋+1 1 1
= 2 − +
(𝑋 + 𝑋 + 1)(𝑋 − 1)
2 2 𝑋 + 𝑋 + 1 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2
𝑋+1
Pour la décomposition dans ℂ(𝑋), il suffit de décomposer 𝑋 2 +𝑋+1, comme
𝑋 2 + 𝑋 + 1 = (𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 )
Il existe 𝐴 ∈ ℂ tel que
𝑋+1 𝑋+1 𝐴 𝐴
= = +
𝑋 2 + 𝑋 + 1 (𝑋 − 𝑗)(𝑋 − 𝑗 2 ) 𝑋 − 𝑗 𝑋 − 𝑗 2
On multiplie par 𝑋 − 𝑗, puis 𝑋 = 𝑗
1 √3 1 √3
𝑋+1 𝑗+1 −2+𝑖 2 + 1 +𝑖 2 1 √3
𝐴=[ ] = = = 2 = − 𝑖
𝑋 − 𝑗 2 𝑋=𝑗 𝑗 − 𝑗 2 1 √3 1 √3 𝑖 √3 2 6
− 2 + 𝑖 2 − (− 2 − 𝑖 2 )

1 √3 1 √3
𝑋+1 −𝑖 6 +𝑖 6
= 2 + 2
𝑋2 + 𝑋 + 1 𝑋−𝑗 𝑋 − 𝑗2
1 √3 1 √3
3 −𝑖 +𝑖
= 2 6 + 2 6 − 1 + 1
(𝑋 + 𝑋 + 1)(𝑋 − 1)
2 2 𝑋−𝑗 𝑋−𝑗 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2
Allez à : Exercice 45

Correction exercice 46.

32
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑋2 + 1 − 1 𝑋2 + 1 1 1 1
𝐹= 2 = − = −
(𝑋 + 1)2010 (𝑋 2 + 1)2010 (𝑋 2 + 1)2010 (𝑋 2 + 1)2009 (𝑋 2 + 1)2010
Allez à : Exercice 46

Correction exercice 47.


Il faut d’abord diviser le numérateur par le dénominateur.
𝑋 4 (𝑋 − 1)3 = 𝑋 4 (𝑋 3 − 3𝑋 2 + 3𝑋 − 1) = 𝑋 7 − 3𝑋 6 + 3𝑋 5 − 𝑋 4

𝑋8 +𝑋+1 𝑋 7 − 3𝑋 6 + 3𝑋 5 − 𝑋 4
𝑋 8 − 3𝑋 7 + 3𝑋 6 − 𝑋 5 𝑋+3
3𝑋 7 − 3𝑋 6 + 𝑋 5 +𝑋+1
3𝑋 7 − 9𝑋 6 + 9𝑋 5 − 3𝑋 4
6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 +𝑋+1

𝑋 8 + 𝑋 + 1 (𝑋 7 − 3𝑋 6 + 3𝑋 5 − 𝑋 4 )(𝑋 + 3) + 6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 + 𝑋 + 1
=
𝑋 4 (𝑋 − 1)3 𝑋 4 (𝑋 − 1)3
6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 + 𝑋 + 1
=𝑋+3+
𝑋 4 (𝑋 − 1)3
On pose alors
6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 + 𝑋 + 1
𝐺 (𝑋 ) =
𝑋 4 (𝑋 − 1)3
0 est un pôle d’ordre 4 du dénominateur on effectue alors la division suivant les puissances croissantes
de
1 + 𝑋 + 3𝑋 4 − 8𝑋 5 + 6𝑋 6 par (𝑋 − 1)3 = −1 + 3𝑋 − 3𝑋 2 + 𝑋 3 à l’ordre 4 − 1 = 3
(Le 4 est le 4 de 𝑋 4 )

1+𝑋 + 3𝑋 4 − 8𝑋 5 + 6𝑋 6 −1 + 3𝑋 − 3𝑋 2 + 𝑋 3
1 − 3𝑋 + 3𝑋 2 − 𝑋3 −1 − 4𝑋 − 9𝑋 2 − 16𝑋 3
4𝑋 − 3𝑋 2 + 𝑋 3 + 3𝑋 4 − 8𝑋 5 + 6𝑋 6
4𝑋 − 12𝑋 + 12𝑋 3 − 4𝑋 4
2

9𝑋 2 − 11𝑋 3 + 7𝑋 4 − 8𝑋 5 + 6𝑋 6
9𝑋 2 − 27𝑋 3 + 27𝑋 4 − 9𝑋 5
16𝑋 3 − 20𝑋 4 + 𝑋 5 + 6𝑋 6
16𝑋 3 − 48𝑋 4 + 48𝑋 5 − 16𝑋 6
28𝑋 4 − 47𝑋 5 + 22𝑋 6

On en tire
1 + 𝑋 + 3𝑋 4 − 8𝑋 5 + 6𝑋 6
= (−1 + 3𝑋 − 3𝑋 2 + 𝑋 3 )(−1 − 4𝑋 − 9𝑋 2 − 16𝑋 3 ) + 28𝑋 4 − 47𝑋 5 + 22𝑋 6
6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 + 𝑋 + 1

(𝑋 − 1)3
(−1 + 3𝑋 − 3𝑋 2 + 𝑋 3 )(−1 − 4𝑋 − 9𝑋 2 − 16𝑋 3 ) + 28𝑋 4 − 47𝑋 5 + 22𝑋 6
=
(𝑋 − 1)3
6𝑋 6 − 8𝑋 5 + 3𝑋 4 + 𝑋 + 1 2 3
28𝑋 4 − 47𝑋 5 + 22𝑋 6
⇔ = −1 − 4𝑋 − 9𝑋 − 16𝑋 +
(𝑋 − 1)3 (𝑋 − 1)3
6 5 4 2 3
6𝑋 − 8𝑋 + 3𝑋 + 𝑋 + 1 −1 − 4𝑋 − 9𝑋 − 16𝑋 𝑋 28 − 47𝑋 + 22𝑋 2 )
4(
⇔ = +
𝑋 4 (𝑋 − 1)3 𝑋4 𝑋 4 (𝑋 − 1)3
1 4 9 16 28 − 47𝑋 + 22𝑋 2
⇔G=− 4− 3− 2− +
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 (𝑋 − 1)3
33
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

On pose alors
28 − 47𝑋 + 22𝑋 2 𝑎 𝑏 𝑐
𝐻= = + +
(𝑋 − 1)3 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 (𝑋 − 1)3
3
On multiplie par (𝑋 − 1) , puis 𝑋 = 1.
𝑐 = [28 − 47𝑋 + 22𝑋 2 ]𝑋=1 = 3
On multiplie par 𝑋, puis 𝑋 → +∞
22 = 𝑎
𝑋 = 0,
28 = −𝑎 + 𝑏 − 𝑐 ⇔ −28 = −22 + 𝑏 − 3 ⇔ 𝑏 = −33
Donc
28 − 47𝑋 + 22𝑋 2 22 53 3
𝐻= = + +
(𝑋 − 1) 3 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 (𝑋 − 1)3
Et alors
1 4 9 16 22 3 3
𝐹 =𝑋+3− 4− 3− 2− + − +
𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 (𝑋 − 1)3
Allez à : Exercice 47

Correction exercice 48.


Le degré du numérateur est strictement inférieur à celui du dénominateur, pas de division.
La forme de la décomposition est :
𝑋4 + 1 𝑎 𝑏 𝑐𝑋 + 𝑑 𝑒𝑋 + 𝑓
= + 2+ 2 + 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)
2 2 2 𝑋 𝑋 𝑋 + 𝑋 + 1 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
On multiplie par 𝑋 2 , puis 𝑋 = 0.
𝑋4 + 1
𝑏=[ 2 ] =1
(𝑋 + 𝑋 + 1)2 𝑋=0
On multiplie par (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 , puis 𝑋 = 𝑗.
𝑋4 + 1 𝑗 4 + 1 𝑗 + 1 −𝑗 2
𝑒𝑗 + 𝑓 = [ ] = = 2 = 2 = −1
𝑋 2 𝑋=𝑗 𝑗2 𝑗 𝑗
Donc 𝑒 = 0 et 𝑓 = −1.
Ensuite ce n’est pas simple, il manque encore 3 coefficients.
On pourrait multiplier par 𝑋 puis faire tendre 𝑋 vers l’infini, mais ensuite il faudra prendre deux valeurs
et bonjour les fractions pénibles, alors on va inaugurer une nouvelle technique qui sert dans des cas un
peu compliqués.
𝑋4 + 1 𝑎 1 𝑐𝑋 + 𝑑 −1
= + 2+ 2 + 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)
2 2 2 𝑋 𝑋 𝑋 + 𝑋 + 1 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
𝑋4 + 1 1 1 𝑎 𝑐𝑋 + 𝑑
⇔ 2 2 − 2+ 2 = + 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1) 2 𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1) 2 𝑋 𝑋 +𝑋+1
J’appelle
𝑋4 + 1 1 1
𝐺= 2 2 − 2+ 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1) 2 𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
C’est une fraction rationnelle, d’après l’unicité de sa décomposition en élément simple, qui est, d’après
𝑎 𝑐𝑋+𝑑
la ligne ci-dessus, 𝑋 + 𝑋 2 +𝑋+1, on doit pouvoir, en réduisant au même dénominateur, trouver que le
dénominateur de 𝐺 est 𝑋(𝑋 2 + 𝑋 + 1). On y va.

34
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝑋4 + 1 1 1 𝑋 4 + 1 − (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 + 𝑋 2
𝐺= 2 2 − + =
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)2 𝑋 2 (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 𝑋 2 (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2
𝑋 4 + 𝑋 2 + 1 − (𝑋 4 + 𝑋 2 + 1 + 2𝑋 3 + 2𝑋 2 + 2𝑋) −2𝑋 3 − 2𝑋 2 − 2𝑋)
= = 2 2
𝑋 2 (𝑋 2 + 𝑋 + 1)2 𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
−2
=
𝑋(𝑋 2 + 𝑋 + 1)
On a donc
−2 𝑎 𝑐𝑋 + 𝑑
= +
𝑋(𝑋 2 + 𝑋 + 1) 𝑋 𝑋 2 + 𝑋 + 1
On multiplie par 𝑋, puis 𝑋 = 0
−2
𝑎=[ 2 ] = −2
𝑋 + 𝑋 + 1 𝑋=0
On multiplie par 𝑋 2 + 𝑋 + 1, puis 𝑋 = 𝑗.
−2 −2
𝑐𝑗 + 𝑑 = [ 2 ] = 2 = −2𝑗
𝑋 𝑋=𝑗 𝑗
Donc 𝑐 = −2 et 𝑑 = 0
Finalement
𝑋4 + 1 −2 1 −2𝑋 −1
= + 2+ 2 + 2
𝑋 (𝑋 + 𝑋 + 1)
2 2 2 𝑋 𝑋 𝑋 + 𝑋 + 1 (𝑋 + 𝑋 + 1)2
Allez à : Exercice 48

Correction exercice 49.


Ensuite je diviserai par 16
16𝑋 5 16𝑋 5
𝐹= 4 =
(𝑋 − 1)2 (𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1)2 (𝑋 − 𝑖 )2 (𝑋 + 𝑖 )2
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑒 𝑓 𝑒̅ 𝑓̅
= + + + + + + +
𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 − 𝑖 (𝑋 − 𝑖 )2 𝑋 + 𝑖 (𝑋 + 𝑖 )2
Avec 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 réels et 𝑒 et 𝑓 complexes.
Il est facile de trouver 𝑏, 𝑑 et 𝑓.
Je multiplie par (𝑋 − 1)2 , puis 𝑋 = 1
16𝑋 5 16𝑋 5
𝑏=[ ] = [ ] =1
(𝑋 + 1)2 (𝑋 − 𝑖 )2 (𝑋 + 𝑖 )2 𝑋=1 (𝑋 + 1)2 (𝑋 2 + 1)2 𝑋=1
Je multiplie par (𝑋 + 1)2 , puis 𝑋 = −1
16𝑋 5 16𝑋 5
𝑑=[ ] = [ ] = −1
(𝑋 − 1)2 (𝑋 − 𝑖 )2 (𝑋 + 𝑖 )2 𝑋=1 (𝑋 − 1)2 (𝑋 2 + 1)2 𝑋=−1
Je multiplie par (𝑋 − 𝑖 )2, puis 𝑋 = 𝑖
16𝑋 5 16𝑋 5 16𝑖 5 16𝑖
𝑓=[ ] = [ ] = = = −𝑖
(𝑋 + 1)2 (𝑋 − 1)2 (𝑋 + 𝑖 )2 𝑋=1 (𝑋 2 − 1)2 (𝑋 + 𝑖 )2 𝑋=𝑖 (−2)2 (2𝑖 )2 4(−4)
𝐹 est impaire donc 𝐹 (−𝑋) = −𝐹(𝑋), soit encore : −𝐹 (−𝑋) = 𝐹(𝑋)
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑒 𝑓 𝑒̅ 𝑓̅
−𝐹 (−𝑋) = − (−𝑋−1 + (−𝑋−1)2 + −𝑋+1 + (−𝑋+1)2 + −𝑋−𝑖 + (−𝑋−𝑖)2 + −𝑋+𝑖 + (−𝑋+𝑖)2 )
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑒 𝑓 𝑒̅ 𝑓̅
−𝐹 (−𝑋) = 𝑋+1 − (𝑋+1)2 + 𝑋−1 − (𝑋−1)2 + 𝑋+𝑖 − (𝑋+𝑖)2 + 𝑋−𝑖 − (𝑋−𝑖)2
En identifiant les coefficients avec ceux de 𝐹(𝑋), on a :
𝑎 = 𝑐, 𝑏 = −𝑑, 𝑒 = 𝑒̅ et 𝑓 = −𝑓 ̅
𝑏 = −𝑑, çà on le savait déjà, 𝑒 = 𝑒̅ donc 𝑒 est réel et 𝑓 = −𝑓 ̅ entraine que 𝑓 est un imaginaire pur, ce
que l’on savait déjà.
𝑋 = 0 donne

35
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

𝐹 (0) = 0 = −𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝑑 + 𝑖𝑒 − 𝑓 − 𝑖𝑒̅ − 𝑓 ̅ = −𝑎 + 𝑐 + 𝑖(𝑒 − 𝑒̅)


Car 𝑏 + 𝑑 = 0 et – 𝑓 − 𝑓 ̅ = 𝑖 − 𝑖 = 0
Cela donne 0 = −𝑎 + 𝑐 + 𝑖 (𝑒 − 𝑒̅) − 𝑎 + 𝑐 + 2𝑖(𝑖Im(𝑒) = −𝑎 + 𝑐 − 2Im(𝑒)
Or 𝑎 = 𝑐 donc Im(𝑒) = 0 autrement dit 𝑒 est réel.
Je multiplie par 𝑋, puis je fais tendre 𝑋 vers ∞.
0 = 𝑎 + 𝑐 + 𝑒 + 𝑒̅ = 2𝑎 + 2𝑒
Donc 𝑒 = −𝑎
Comme 𝑐 = 𝑎, 𝑏 = 1, 𝑑 = −1 et 𝑓 = −𝑖
On a :
16𝑋 5 𝑎 1 𝑎 1 𝑎 𝑖 𝑎 𝑖
𝐹= 4 = + + − − − − +
(𝑋 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 − 𝑖 (𝑋 − 𝑖 )2 𝑋 + 𝑖 (𝑋 + 𝑖 )2
Ceci étant vrai pour tout 𝑋 ∈ ℂ\{−1,1, −𝑖, 𝑖 }, je prends 𝑋 = 2 .
16 × 32 𝑎 1 𝑎 1 𝑎 𝑖 𝑎 𝑖
= + + − − − − +
(16 − 1) 2 2 − 1 (2 − 1) 2 2 + 1 (2 + 1) 2 2 − 𝑖 (2 − 𝑖 ) 2 2 + 𝑖 (2 + 𝑖 ) 2
16 × 32 𝑎 1 𝑎 (2 + 𝑖 ) 𝑖 (2 + 𝑖 )2 𝑎 ( 2 − 𝑖 ) 𝑖 (2 − 𝑖 )2
⇔ = 𝑎 + 1 + − − − − +
152 3 9 5 52 5 52
16 × 32 4𝑎 8 4𝑎 𝑖 (3 + 4𝑖 ) 𝑖 (3 − 4𝑖 )
⇔ = + − − +
152 3 9 5 25 25
16 × 32 20 − 12 8 8
⇔ 2 = 𝑎+ +
3 × 52 15 9 25
⇔ 16 × 32 = 8 × 15𝑎 + 8 × 25 + 8 × 9 ⇔ 2 × 32 = 15𝑎 + 25 + 9 ⇔ 30 = 15𝑎 ⇔ 𝑎 = 2
Donc
16𝑋 5 2 1 2 1 2 𝑖 2 𝑖
𝐹= 4 = + + − − − − +
(𝑋 − 1) 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 − 𝑖 (𝑋 − 𝑖 ) 2 𝑋 + 𝑖 (𝑋 + 𝑖 )2
Il reste à diviser par 16 :
1 1 1 1 1 𝑖 1 𝑖
𝑋5
= 8 + 16 + 8 − 16 − 8 − 16 − 8 + 16
(𝑋 4 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 − 𝑖 (𝑋 − 𝑖 )2 𝑋 + 𝑖 (𝑋 + 𝑖 )2
Ensuite pour décomposer dans ℝ[𝑋] il faut réunir les conjugués.
1 1 1 1
𝑋5 8 16 8 16 1 1 1
= + + − − ( + )
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 8 𝑋−𝑖 𝑋+𝑖
𝑖 1 1
− ( − )
16 (𝑋 − 𝑖 ) 2 (𝑋 + 𝑖 )2
1 1 1 1 𝑋
𝑋5 8 + 16 8 − 16
2
4 − 𝑖 (𝑋 + 𝑖 ) − (𝑋 − 𝑖 )
2
= + −
(𝑋 4 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 2 + 1 16 (𝑋 2 + 1)2
1 1 1 1 𝑋
𝑋5 8 16 8 16 𝑖 4𝑖𝑋
= + + − − 24 −
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 16 (𝑋 + 1)2 2

1 1 1 1 𝑋 𝑋
𝑋5 8 16 8 16 4 4
= + + − − +
(𝑋 4 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 2 + 1 (𝑋 2 + 1)2
Je vais maintenant décomposer directement cette fraction dans ℝ[𝑋].
16𝑋 5
Comme dans ℂ[𝑋] je vais décomposer 𝐹 = (𝑋 4 −1)2
16𝑋 5 𝛼 𝛽 𝛾 𝛿 𝜀𝑋 + 𝜁 𝜂𝑋 + 𝜃
𝐹= = + + + + 2 + 2
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2
De la même façon, on trouve que 𝛽 = 1 et 𝛿 = −1
Je multiplie par (𝑋 2 + 1)2 , puis je prends 𝑋 = 𝑖

36
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

16𝑋 5 16𝑖 5
𝜂𝑖 + 𝜃 = [ 2 ] = = 4𝑖
(𝑋 − 1)2 𝑋=𝑖 (−1 − 1)2
Donc 𝜂 = 4 et 𝜃 = 0.
𝐹 est impaire donc −𝐹(−𝑋) = 𝐹(𝑋)
𝛼 𝛽 𝛾 𝛿 −𝜀𝑋 + 𝜁 −𝜂𝑋 + 𝜃
−𝐹 (−𝑋) = − ( + + + + + 2 )
−𝑋 − 1 (−𝑋 − 1)2 −𝑋 + 1 (−𝑋 + 1)2 𝑋2 + 1 (𝑋 + 1)2
𝛼 𝛽 𝛾 𝛿 𝜀𝑋 − 𝜁 𝜂𝑋 − 𝜃
= − + − + +
𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 2 + 1 (𝑋 2 + 1)2
𝛼=𝛾
𝛽 = −𝛿
−𝐹 (−𝑋) = 𝐹 (𝑋) ⇔ {
𝜁=0
𝜃=0
On savait déjà que 𝛽 = −𝛿 et que 𝜃 = 0.
Pour l’instant on en est à :
16𝑋 5 𝛼 1 𝛾 1 𝜀𝑋 4𝑋
𝐹= 4 = + + − + +
(𝑋 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 2 + 1 (𝑋 2 + 1)2
Je multiplie par 𝑋, puis on fait tendre 𝑋 vers ∞.
0=𝛼+𝛾+𝜀
Comme 𝛼 = 𝛾, on a 𝜀 = −2𝛾.
On peut essayer 𝑋 = 0 mais cela redonne 𝛼 = 𝛾.
Pour l’instant on en est à :
16𝑋 5 𝛾 1 𝛾 1 2𝛾𝑋 4𝑋
𝐹= 4 = + + − − 2 + 2
(𝑋 − 1) 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2
Comme dans ℂ[𝑋], je vais prendre 𝑋 = 2.
16 × 32 𝛾 1 4𝛾 8 16 × 32 4𝛾 4𝛾 8 8 16 × 32 8𝛾 8 × 34
= 𝛾+1+ − − + 2⇔ = − + + ⇔ = +
(16 − 1) 2 3 9 5 5 15 2 3 5 9 25 152 15 9 × 25
⇔ 16 × 32 = 8 × 15𝛾 + 8 × 34 ⇔ 2 × 32 = 15𝛾 + 34 ⇔ 𝛾 = 2
16𝑋 5 2 1 2 1 4𝑋 4𝑋
𝐹 (𝑋 ) = 4 = + + − − 2 + 2
(𝑋 − 1) 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2
On divise par 16 et voilà.
A partir de là, on peut retrouver la décomposition dans ℂ[𝑋], pour cela il suffit de décomposer
4𝑋 𝑎 𝑎̅
2
= +
𝑋 +1 𝑋−𝑖 𝑋+𝑖
Et
4𝑋 𝑏 𝑏̅ 𝑐 𝑐̅
= + + +
(𝑋 + 1)
2 2 𝑋 − 𝑖 𝑋 + 𝑖 (𝑋 − 𝑖 ) 2 (𝑋 + 𝑖 )2
A faire.
Troisième méthode
On repart de
16𝑋 5 𝛼 1 𝛾 1 𝜀𝑋 + 𝜁 4𝑋
𝐹 (𝑋 ) = 4 = + + − + 2 + 2
(𝑋 − 1) 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2
𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁 1 1 4𝑋
= + + 2 + − + 2
𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 + 1 (𝑋 − 1) 2 (𝑋 + 1) 2 (𝑋 + 1)2
On va calculer

37
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1 1 4𝑋
− + 2
(𝑋 − 1) 2 (𝑋 + 1) 2 (𝑋 + 1)2
(𝑋 + 1)2 (𝑋 2 + 1)2 − (𝑋 − 1)2 (𝑋 2 + 1)2 + 4𝑋(𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1)2
=
(𝑋 − 1)2 (𝑋 + 1)2 (𝑋 2 + 1)2
((𝑋 + 1) − (𝑋 − 1)2 )(𝑋 2 + 1)2 + 4𝑋 (𝑋 2 − 1)2
2
=
(𝑋 2 − 1)2 (𝑋 2 + 1)2
(𝑋 2 + 2𝑋 + 1 − 𝑋 2 + 2𝑋 − 1)(𝑋 4 + 2𝑋 2 + 1) + 4𝑋(𝑋 4 − 2𝑋 2 + 1)
=
(𝑋 4 − 1)2
4𝑋(𝑋 4 + 2𝑋 2 + 1) + 4𝑋 (𝑋 4 − 2𝑋 2 + 1) 8𝑋 (𝑋 4 + 1)
= =
(𝑋 4 − 1)2 (𝑋 4 − 1)2
Donc
16𝑋 5 𝛼 1 𝛾 1 𝜀𝑋 + 𝜁 4𝑋
𝐹= = + + − + +
(𝑋 4 − 1)2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1)2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2 𝑋 2 + 1 (𝑋 2 + 1)2
𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁 8𝑋 (𝑋 4 + 1) 8𝑋(𝑋 4 + 1)
= + + + ⇔𝐹−
𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋2 + 1 (𝑋 4 − 1)2 (𝑋 4 − 1)2
𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁 16𝑋 5 8𝑋(𝑋 4 + 1) 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
= + + 2 ⇔ 4 − = + + 2
𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1 (𝑋 − 1) 2 (𝑋 − 1)
4 2 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1
5 4
16𝑋 − 8𝑋 (𝑋 + 1) 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ = + + 2
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1
5 5
16𝑋 − 8𝑋 − 8𝑋 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ = + +
(𝑋 4 − 1)2 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋2 + 1
5
8𝑋 − 8𝑋 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ 4 = + +
(𝑋 − 1)2 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 2 + 1
8𝑋(𝑋 4 − 1) 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ = + + 2
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1
8𝑋 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ 4 = + + 2
𝑋 −1 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1
8𝑋 𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁
⇔ = + + 2
(𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 + 1) 𝑋 − 1 𝑋 + 1 𝑋 + 1
2

On multiplie par 𝑋 − 1, puis 𝑋 = 1


8𝑋
𝛼=[ ] =2
(𝑋 + 1)(𝑋 2 + 1) 𝑋=1
On multiplie par 𝑋 + 1, puis 𝑋 = −1
8𝑋
𝛽=[ ] =2
(𝑋 − 1)(𝑋 2 + 1) 𝑋=−1
On multiplie par 𝑋 2 + 1, puis 𝑋 = 𝑖
8𝑋
𝜖 + 𝑖𝜁 = [ ] = −4𝑖 ⇒ 𝜖 = 0 et 𝜁 = −4
𝑋 2 − 1 𝑋=𝑖
Donc
𝛼 𝛾 𝜀𝑋 + 𝜁 2 2 4𝑋
+ + 2 = + − 2
𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 +1
Et enfin
16𝑋 5 2 1 2 1 4𝑋 4𝑋
𝐹= = + + − − 2 + 2
(𝑋 − 1)
4 2 𝑋 − 1 (𝑋 − 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1) 2 𝑋 + 1 (𝑋 + 1)2
Il ne reste qu’à diviser par 16
Allez à : Exercice 49

Correction exercice 50.

38
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

1. 𝛼 est une racine simple de 𝑄 donc il existe 𝑄1 tel que 𝑄 = (𝑋 − 𝛼 )𝑄1 avec 𝑄1(𝛼 ) ≠ 0
𝑃 𝑃 𝑎
𝐹= = = +⋯
𝑄 (𝑋 − 𝛼 )𝑄1 𝑋 − 𝛼
En multipliant par 𝑋 − 𝛼, puis en faisant 𝑋 = 𝛼, on trouve (classiquement)
𝑃 (𝛼 )
𝑎=
𝑄1(𝛼 )
D’autre part
𝑄 = (𝑋 − 𝛼 )𝑄1 ⇒ 𝑄 ′ = 𝑄1 + (𝑋 − 𝛼)𝑄1′
En faisant 𝑋 = 𝛼 dans cette dernière expression on trouve que 𝑄 ′(𝛼 ) = 𝑄1 (𝛼 )
Par conséquent
𝑃 (𝛼 )
𝑎= ′
𝑄 (𝛼 )
2.
𝑛−1
2𝑖𝑘𝜋
𝑋 𝑛 − 1 = ∏ (𝑋 − 𝑒 𝑛 )
𝑘=0
Donc il existe 𝑎0 , 𝑎1 , … , 𝑎𝑛−1 tels que :
𝑛−1
𝑎𝑘
𝐹=∑ 2𝑖𝑘𝜋
𝑘=0 𝑋
−𝑒 𝑛
En appliquant le résultat du 1°), avec 𝑃 = 𝑋 et 𝑄 = 𝑛𝑋 𝑛−1

2𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛 1 2𝑖𝑘(1−(𝑛−1))𝜋 1 2𝑖𝑘(2−𝑛)𝜋 1 4𝑖𝑘𝜋
𝑎𝑘 = = 𝑒 𝑛 = 𝑒 𝑛 = 𝑒 𝑛
2𝑖𝑘𝜋 𝑛−1 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 (𝑒 𝑛 )

Donc
𝑛−1 1 4𝑖𝑘𝜋
𝑒 𝑛
𝐹 = ∑ 𝑛 2𝑖𝑘𝜋
𝑘=0 𝑋 − 𝑒 𝑛
Allez à : Exercice 50

Correction exercice 51.


1. 𝑃 = 𝑋 5 − 𝑋 3 + 𝑋 2 − 1 = 𝑋 3 (𝑋 2 − 1) + (𝑋 2 − 1) = (𝑋 2 − 1)(𝑋 3 + 1)
−1 est racine de 𝑋 3 + 1 donc on peut factoriser par 𝑋 + 1, et on trouve, à l’aide d’une division
élémentaire 𝑋 3 + 1 = (𝑋 + 1)(𝑋 2 − 𝑋 + 1). 𝑋 2 − 𝑋 + 1 n’a pas de racine réelle
On déduit de tout cela que la décomposition dans ℝ[𝑋] est :
𝑃 = (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 + 1)(𝑋 2 − 𝑋 + 1) = (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)2 (𝑋 2 − 𝑋 + 1)
𝑋 2 − 𝑋 + 1 admet deux racines complexes conjuguées
1 − 𝑖 √3 1 + 𝑖 √3
= −𝑗 et = −𝑗 2
2 2
La décomposition dans ℂ[𝑋] est :
𝑃 = (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)2 (𝑋 + 𝑗)(𝑋 + 𝑗 2 )
2. Il existe 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 réels tels que :
𝑋+1 𝑋+1 1
= =
𝑃 (𝑋 − 1)(𝑋 + 1) (𝑋 − 𝑋 + 1) (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)(𝑋 2 − 𝑋 + 1)
2 2

𝑎 𝑏 𝑐𝑋 + 𝑑
= + + 2
𝑋−1 𝑋+1 𝑋 −𝑋+1
On multiplie par 𝑋 − 1, puis 𝑋 = 1
1 1
𝑎=[ ] =
(𝑋 + 1)(𝑋 − 𝑋 + 1) 𝑋=1 2
2

39
Polynômes et fractions rationnelles Pascal Lainé

On multiplie par 𝑋 + 1, puis 𝑋 = −1


1 1
𝑏=[ ] =−
(𝑋 − 1)(𝑋 − 𝑋 + 1) 𝑋=−1
2 6
On pose 𝑋 = 0
1 1 1
−1 = −𝑎 + 𝑏 + 𝑑 ⇒ 𝑑 = −1 + 𝑎 − 𝑏 = −1 + + = −
2 6 3
On multiplie par 𝑋, puis 𝑋 tend vers l’infini
1 1 1
0 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ⇒ 𝑐 = −𝑎 − 𝑏 = − + = −
2 6 3
1 1 1 1
𝑋+1 − 𝑋−3
= 2 − 6 + 23
𝑃 𝑋−1 𝑋+1 𝑋 −𝑋+1
Allez à : Exercice 51

40
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Groupes, anneaux, corps

Exercice 1.
1. On munit de la loi de composition interne définie par :
( )( )
Montrer que est commutative, non associative, et que est élément neutre.
2. On munit de la loi de composition interne définie par :

Montrer que est commutative, associative, et que est élément neutre. Montrer que aucun élément de
n’a de symétrique pour .
3. On munit de la loi de composition interne définie par :

Montrer que l’application est un isomorphisme de ( ) vers ( ). En déduire que ( ) est
un groupe commutatif.
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Soit et la loi dans définie par ( ) ( ) ( )
1. Montrer que ( ) est un groupe non commutatif
2. Montrer que ( ) est un sous-groupe de ( ).
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
On munit de deux lois définies par :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1. Montrer que ( ) est un groupe commutatif.
2.
a) Montrer que la loi est commutative.
b) Montrer que est associative
c) Déterminer l’élément neutre de pour la loi .
d) Montrer que ( ) est un anneau commutatif.
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
On pose
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Calculer, , , , .
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Montrer que l’intersection de deux sous-groupes et de est un sous-groupe de .
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
1
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Montrer que les ensembles muni de l’addition sous des sous-groupes de ( )


Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soit ( ) un groupe, et soit son élément neutre.
1. Soient , déterminer ( ) .
On suppose que pour tout ,
2. Soient , déterminer et .
3. En déduire que ( ) est commutatif.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit { } muni de la loi un groupe. Compléter sa table. On ne demande pas de
justification.
est l’élément neutre de

Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Montrer que { | | } muni de la multiplication est un sous-groupe de ( ).
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
Dresser les tables des groupes ( ) et ( ) où { } et montrer qu’il existe un
isomorphisme entre ces deux groupes.
Pour simplifier les notations on pourra poser et exprimer les éléments de en fonction des
puissances de .
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soit
Soit { }
1. Montrer que muni de la multiplication est un groupe.
2. Déterminer tous les éléments de , on les exprimera en fonction de j , puis déterminer les ordres
possibles des éléments de , puis enfin déterminer l’ordre de chacun de ces éléments.
3. A l’aide de la question précédente, déterminer deux sous-groupes de ( ), écrire leur table de
multiplication.
Allez à : Correction exercice 11

2
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Exercice 12.
1. Résoudre dans , l’équation (donner les solutions sous forme algébrique et trigonométrique),
et exprimer ces solution en fonction de .
2. Montrer que { } muni de la multiplication est un sous-groupe de ( ).
3. Déterminer les ordres possible des sous-groupes de ( ), en déduire tous les sous-groupes de ( ).
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Soit .

On pose { { }}. Soit , avec , et l’ordre de , on

rappelle que est le plus petit entier non nul tel que .
1. Montrer que ( ) est un sous-groupe de ( ).
2.
a) En faisant la division euclidienne de par montrer que est un multiple de .
b) Montrer que si et sont premiers entre eux alors l’ordre de est .
3. Montrer que si ( ) alors l’ordre de est strictement inférieur à .
4. Que peut-on conclure à l’aide des questions 2°) et 3°).
Montrer que si l’ordre de est alors et sont premiers entre eux. (On pourra montrer la
contraposée)
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Soit l’ensemble des fonctions telles qu’il existe vérifiant :
( )
1. Montrer que pour tout , est une bijection de sur .
2. Montrer que muni de la loi de composition des fonctions est un groupe.
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
On sait que si est un entier premier, { } est un groupe pour la multiplication des classes.
1. Trouver deux entiers relatifs et tels que .
2. En déduire le symétrique de dans le groupe .
3. Déterminer les solutions de mod .
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
1. Existe-t-il un inverse pour la multiplication de dans ( ) .
2. Trouver tous les éléments de ( ) qui admettent un inverse dans ( ).
3. Trouver l’inverse pour la multiplication de la classe de dans ( ).
4. Montrer que pour tous éléments de ( ), , où désigne l’inverse de pour la
multiplication dans ( ) .
5. En déduire les solutions de .
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.

3
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

On considère les groupes et (pour l’addition). On notera la classe de l’entier dans


̂
et la classe de l’entier dans .
1. Montrer que l’application définie par ( ) ̂ est bien définie et que c’est un
morphisme surjectif de groupes.
2. Déterminer le noyau ( ) et dresser sa table de composition.
3. Construire un isomorphisme entre ( ) et .
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
1. Montrer que l’application

Est bien définie et que c’est un morphisme surjectif de groupes.


2. Déterminer le noyau ( ) du morphisme et dresser sa table de multiplication.
3. Expliciter un isomorphisme du groupe pour l’addition sur le groupe ( ).
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
On note { }, où est l’ensemble des nombres complexes.
1. Montrer que ( ) est un sous-groupe de ( ).
2. Pour et on pose .
Montrer que est une relation d’équivalence sur .
3. Montrer que admet deux classes d’équivalence.
Déterminer les éléments de ces deux classes d’équivalence.
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Soit ; on note { }.
1. Démontrer que c’est un sous-groupe de pour la multiplication.
2. Montrer que si , et divise alors .
3. Montrer que si ( ) alors .
4. Pour : on pose telle que ( ) . Montrer que est un morphisme du groupe additif
dans le groupe multiplicatif . Déterminer ( ).
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Pour tout , on appelle classe de , notée , l’ensemble des entiers congrus à modulo .
On appelle l’ensemble des classe d’équivalence modulo et ( ) l’ensemble des classes
d’équivalence modulo différentes de .
On appelle groupe engendré par l’ensemble des puissances de , c’est-à-dire { }
On appelle { } l’ensemble des racines sixième de l’unité.
1.
a) Calculer pour { }
b) Déterminer pour tout .
On pourra utiliser la division euclidienne de par .
2. Pour quelle raison (( ) ) est-il un groupe ?
3. Montrer que le groupe engendré par est égal à ( ).
4
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

4. Soit définie pour tout par


( )
a) Montrer que est bien définie.
b) Montrer que est un morphisme de (( ) ) sur ( ).
c) Déterminer le noyau de et en déduire que est un isomorphisme (morphisme bijectif) de
(( ) ) sur ( ).
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Soit ( ) un groupe. Pour tout , on note l’application de multiplication à gauche par , qui va
de dans et associe à tout ; autrement dit on a ( ) pour tous et dans .
1. Prouver que pour , l’application est dans le groupe symétrique , autrement dit que est une
bijection de sur .
2. Démontrer que l’application est un homomorphisme de groupe de ( ) dans ( ).
3. Démontrer que l’application est injective.
Pour tout , on note l’application de multiplication à droite par , qui va de dans et associe
à tout ; autrement dit on a ( ) pour tous et dans .
4. Prouver que pour tout , l’application est dans le groupe symétrique , puis que l’application
est une injection de dans .
5. Démontrer que est un homomorphisme de groupe si et seulement si le groupe est abélien.
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Soit ( ) un groupe d’élément neutre .
1. Soit l’application de dans qui à tout élément son inverse .
Prouver que est un (homo)morphisme de groupe si et seulement si est abélien.
2. Soit un élément d’ordre fini de . Justifier que la partie { } est un sous-groupe de
.
3. On suppose maintenant que est fini, de cardinal impair . En utilisant le théorème de Lagrange,
prouver que l’application qui à associe est surjective.
4. Donner une condition simple assurant que est un (homo)morphisme de vers .
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
Soit ( ) un groupe. On considère le centre de défini par :
{ }
1. Montrer que ( ) est un sous-groupe de .
2. Si est un groupe commutatif, que vaut ?
Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
Soit l’ensemble des parties d’un ensemble à deux éléments, par exemple ({ }) donc
{ { } { } { }}
On considère les lois de composition suivantes sur l’ensemble .
1. Réunion : .
2. Intersection :
5
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

3. Différence symétrique : ( ) ( )
4. Réunion des complémentaires :
5. Intersection des complémentaires :
Pour chacune d’entre elles :
a) Écrire la table de composition de la loi .
b) L’ensemble possède-t-il un élément neutre pour la loi ?
c) La loi est-elle associative ?
d) La loi est-elle commutative ?
e) L’ensemble muni de la loi est-il un groupe ?
f) Répondre aux questions à en remplaçant par l’ensemble des parties d’un ensemble quelconque.
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
Le but de l’exercice est d’étudier les groupes à , , ou éléments.
1. Ecrire la table de composition d’un groupe à 1 élément.
2. Ecrire la table de composition d’un groupe à 2 éléments. Vérifier qu’il est isomorphe aux groupes
suivants.
( ) ({ } ) ({ } )
3. Ecrire la table de composition d’un groupe à éléments. Vérifier qu’il est isomorphe aux groupes
suivants.
( ) ({ } ) ({( )( )( )} )
4. Soit ({ } ) un groupe à éléments, d’élément neutre .
a) Montrer qu’il existe au moins un élément, autre que l’élément neutre, qui est son propre symétrique.
On suppose désormais que est son propre symétrique.
b) On suppose . Remplir la table de composition du groupe.
Montrer qu’il est isomorphe aux groupes suivants.
( ) ({ } ) ({( )( )( )( )} )
c) On suppose . Remplir la table de composition du groupe. Montrer qu’il est
isomorphe aux groupes suivants.
( ) ({( )( )( )( )} )
d) Vérifier que l’on est toujours dans le cas de la question (4b) ou dans le cas de la question (4c).
5. Vérifier que tous les groupes de cet exercice sont abéliens.
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
On considère les éléments suivants de .
( ) ( )
Calculer les puissances successives et déterminer l’ordre de et , ainsi que de , , et .
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
On considère un pentagone régulier : pour fixer les idées, l’ensemble des points du plan complexe dont
des sommets ont pour affixes les racines cinquièmes de l’unité, soit
{ }
Le but de l’exercice est d’étudier le groupe (pour la composition des applications) des isométries du plan
complexe qui laissent invariant ce pentagone. On notera la rotation de centre l’origine et d’angle , et
la symétrie qui à un nombre complexe associe son conjugué.

1. Vérifier que et laissent invariant l’ensemble .


6
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

2. Vérifier que les puissances successives de sont des rotations dont on donnera l’angle, et déterminer
l’ordre de .
3. Pour , montrer que et sont des symétries par rapport à un axe passant par
l’origine, dont on donnera l’angle par rapport à l’axe réel.
4. Quel est l’ordre d’une symétrie ?
5. Montrer que le produit de deux des symétries de la question 3°) est une puissance de .
6. Montrer que le plus petit groupe contenant et possède éléments.
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
1. Montrer que l’ordre de dans vaut .
2. Montrer que l’ordre de dans vaut si et seulement si est premier avec .
3. Si est un diviseur de , montrer que l’ordre de est le quotient de par .
4. Soit ( ) un groupe de cardinal . On suppose que contient un élément d’ordre . On note
l’application de dans qui à associe l’élément neutre de et à associe la puissance -ième
de dans . Montrer que est un isomorphisme de groupes.
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
est l’addition entre deux classes d’équivalence de
est la multiplication entre deux classes d’équivalence de
1.
a) Pourquoi ( ) est-il un corps ?
b) Donner la table d’addition de .
2. Soit
On munit d’une addition que l’on notera définie par :
( ̅ ̅) ( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ ̅)
On munit d’une multiplication que l’on notera définie par :
( ̅ ̅) ( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ ̅)
a) Montrer que ( ) est un groupe commutatif.
b) Montrer que la multiplication est commutative.
c) Montrer que la multiplication est une loi interne.
d) Montrer que la multiplication est distributive sur l’addition
e) Montrer que possède un élément neutre pour la multiplication.
f) ( ) est-il un anneau commutatif unitaire, un corps ?
Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
1. Soit un ensemble quelconque et { } l’ensemble des applications de dans { }. On munit
de l’addition modulo des images : pour tout , est l’application de dans { } définie
par :
( ) ( )
( )( ) {
( ) ( )
Montrer que ( ) est un groupe abélien, dans lequel chaque élément est son propre symétrique.
2. Soit ( ) l’ensemble des parties de . On munit de la différence symétrique ensembliste. On
considère l’application , de dans qui, à une partie de , associe sa fonction indicatrice :
( )
où pour tout ( ) ( ) .
Montrer que est un isomorphisme de vers , pour les lois et . En déduire que ( ) est un
groupe
7
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

abélien, dans lequel chaque élément est son propre symétrique.


Dans toute la suite, désigne un groupe dans lequel chaque élément est son propre symétrique.
3. Montrer que est abélien.
4. Soit un élément quelconque de , différent de l’élément neutre. On définit la relation sur par :
( )
Montrer que est une relation d’équivalence sur . Montrer que chaque classe d’équivalence a deux
éléments.
5. On définit la loi sur l’ensemble-quotient par :
( ) ( ) ( )
Montrer que est une loi de composition interne sur , et que muni de est un groupe abélien,
dans lequel chaque élément est son propre symétrique.
6. On suppose que est fini. Déduire des questions précédentes que le cardinal de est une puissance de
.
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
On considère les applications suivantes, de { } dans lui-même.

On munit l’ensemble { } de la composition des applications.


1. Écrire la table de composition de ( )
2. Montrer que ( ) est un groupe.
3. Est-ce un groupe abélien ?
4. Déterminer tous les sous-groupes de .
5. Déterminer l’ordre de chacun des éléments de .
6. Quels sont les éléments de ?
7. Quels sont les éléments de ?
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
Soient ( ) et ( ) deux groupes. On munit l’ensemble produit de la loi de composition
définie par :
( )( ) ( ) ( ) ( )
1. Montrer que ( ) est un groupe.
2. Soit un sous-groupe de , un sous-groupe de . Montrer que est un sous-groupe de
, muni de la loi .
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Montrer que les ensembles suivants d’applications de dans , munis de la loi de composition des
applications, sont des groupes.
1. { }
2. { }
3. { }
4. { ( ) }
Allez à : Correction exercice 34

Exercice 35.
Soit un sous-groupe additif de . On supppose que { }.
1. Montrer que possède une borne inférieure, que l’on notera .
2. Montrer que .
3. On suppose . Montrer que .

8
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

4. On suppose . Montrer que si et sont deux réels tels que , l’intervalle contient au
moins un élément de (on dit que est dense dans ).
5. Montrer que l’ensemble { √ ( ) } muni de l’addition est un sous-groupe de ( ), et
qu’il est dense dans (on rappelle que √ est irrationnel).
Allez à : Correction exercice 35

Exercice 36.
Soit l’ensemble des complexes de la forme où et .
1. Montrer que ( ) est un groupe commutatif.
2. Montrer que ( ) est un groupe commutatif.
3. En déduire que ( ) est un corps commutatif.
Allez à : Correction exercice 36

Exercice 37.
On note [√ ] l’ensemble de réels suivant :
[√ ] { √ }
1. Montrer que [√ ], muni de l’addition et de la multiplication des réels, est un sous-anneau de .
2. On considère l’application , de [√ ] dans lui-même, qui à √ associe
( √ ) √
Montrer que est un automorphisme de l’anneau ( [√ ] ) (c’est une bijection, et un morphisme
pour chacune des deux lois).
3. Pour tout [√ ], on pose ( ) ( ). Montrer que est une application de [√ ] dans ,
qui est un morphisme pour la multiplication.
4. Démontrer que est un élément inversible de [√ ] si et seulement si ( ) .
5. Vérifier que √ et √ sont inversibles dans [√ ].
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
Soient et les applications de dans lui-même définies comme suit.

Dans tout l’exercice, on identifiera l’application de dans , avec l’application du plan complexe
dans lui-même, qui à un point d’affixe associe le point d’affixe ( ).
1. On note et les composées et . Interpréter comme transformations
géométriques du plan complexe les applications , , , , , et .
2. On note l’application identité du plan complexe. Montrer que l’ensemble,
{ }
muni de la composition des applications est un groupe, dont on donnera la table de composition. Il sera
noté .
3. Montrer que { }, { }, { }, { }, { }, sont des sous-groupes de , tous
isomorphes à .
4. Montrer que { } est un sous-groupe de , isomorphe à .
5. Montrer que { } est un sous-groupe de , isomorphe à .
6. On note :
le point du plan complexe d’affixe ,
le point du plan complexe d’affixe ,
le point du plan complexe d’affixe ,
le point du plan complexe d’affixe ,
Vérifier que chaque élément du groupe laisse invariant l’ensemble { }
7. Étant donné un élément du groupe , on lui associe la permutation ( ) de { } définie par :

9
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

{ }
( )( ) ( )
On définit ainsi une application de dans . Montrer que est un morphisme de groupes.
8. Écrire in extenso l’image par de chacun des éléments de .
9. Soit l’image de par . Montrer que est un sous-groupe de , isomorphe à .
Allez à : Correction exercice 38

Exercice 39.
On note l’ensemble de réels suivant :
{ √ }
1. Montrer que ( ) (ensemble muni de l’addition et de la multiplication des réels), est un sous-
anneau de ( ).
2. On considère l’application , de dans lui-même, qui à √ associe :
( √ ) √
Montrer que est un automorphisme de l’anneau ( ) (c’est-à-dire une bijection, et un morphisme
pour chacune des deux lois).
3. Pour tout , on pose ( ) ( ). Montrer que est une application de dans , qui est un
morphisme pour la multiplication.
4. Démontrer que est un élément inversible de si et seulement si ( ) .
5. Vérifier que √ est inversible dans et calculer son inverse.
Allez à : Correction exercice 39

CORRECTION

Correction exercice 1.
1.
( )( ) ( )( )
La loi est commutative
Pour montrer que la loi n’est pas associative, il suffit de trouver et tels que :
( ) ( )
Comme on le verra ci-dessous, sera l’élément neutre il ne faut pas prendre dans et .
Prenons, par exemple : , et
( ) ( ) ( ( )( )) ( )
( )( )
( ) ( ) ( ( )( )) ( )
(( ) )( )
La loi n’est pas associative
( )( )
De plus, comme la loi est commutative
On a bien , est l’élément neutre.
2.
√ √
La loi est commutative.
( ) √ √(√ ) √
En reprenant le calcul ci-dessus en changeant ( ) en ( ):
( ) √
Comme est commutative :
( ) ( )
Et finalement :
( ) ( )
La loi est associative.
Remarque : On aurait pu calculer directement ( )
10
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

√ | |
Comme est commutative

Et finalement

est l’élément neutre.


Supposons que admette un symétrique

Or et donc est impossible, pour tout , n’a pas de symétrique.
3. On pose ( ) , ( ) pour tout et est nul en , est une fonction strictement
croissante de sur , est une bijection de sur . Il reste à montrer qu’il s’agit d’un morphisme.
( ) ( ) (√ ) ( ) ( )
est un morphisme de ( ) dans ( ) et donc un isomorphisme de ( ) dans (
) (puisque est
bijective).
est un isomorphisme de ( ) dans ( ), donc un morphisme, ( ) est un groupe commutatif
et l’image d’un groupe commutatif par un morphisme de groupe est un groupe. ( ) est un groupe.
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1. Si et alors donc ( ) ( ) ( ) .
La loi est une loi interne.
( ) (( ) ( )) ( ) ( ) ( ( ) )
( )
Et
(( ) ( )) ( ) ( ) ( ) ( )
Donc la loi est associative.
Soit ( ) tel que pour tout ( ) :
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Ces égalités équivalent à :
( ) ( ) ( ) { {
Donc ( ) est l’élément neutre.
Soit ( ) , on cherche ( ) tel que ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Ces égalités équivalent à :

( ) ( ) ( ) { {

Le symétrique de ( ) est ( ).
Donc ( ) est un groupe.
Comme ( ) ( ) ( ) et que ( ) ( ) ( ) il est clair que ce groupe n’est pas
commutatif.
2. L’élément neutre de ( ), ( ) .
Soit ( ) et ( ) . Alors

11
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ) ( ( ) ) ( )

Comme alors ( ) .
Donc ( ) est un sous-groupe de ( ).
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1. ( ) ( ) ( ) donc la loi est interne.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
(( ) ( ) ) ( ) ( ) ( )

Donc la loi est associative.


( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Donc la loi est commutative
Soit ( ) tel que ( ) ( ) ( ), il est clair que ( ) ( ) est l’unique élément neutre.
Soit ( ) tel que ( ) ( ) ( ) cela équivaut à
( ) ( ) { {
Donc le symétrique de ( ) est ( ).
Donc ( ) est un groupe commutatif.
2.
a) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) donc est commutative.
b)
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ))
( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ) )
( )
Donc ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
La loi est associative.
c) Soit ( ) tel que pour tout ( ) ,( ) ( ) ( ), et vérifient :
{ { {
( ) est l’élément neutre de pour la loi .
d) Toutes les propriétés pour qu’un ensemble muni de deux lois soit un anneau sont dans les questions
précédentes sauf la distributivité de par rapport à l’addition (à gauche ou à droite puisque la loi
est commutative, c’est d’ailleurs cette commutativité qui rend l’anneau commutatif).
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ( ) ( ) ( ) ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Et voilà, ( ) est un anneau commutatif.
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.

( ) ( ) ( ) ( )

12
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
et donc .
Soient et .
, car est un sous-groupe de et , car est un sous-groupe de donc

Cela montre que est un sous-groupe de .


Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
Vérifions que les sont des sous-groupes de .
.
Si et , il existe tel que et tel que , on en déduit que
( )
donc est un sous-groupe de .
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1. ( )
2. de même .
3. ( ) d’après 1°), puis d’après 2.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.

Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
13
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

| | donc , soient et donc | | et | |


| |
| | | |
| |
donc ,( ) est un sous-groupe de ( ).
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


{ }

Pour tout { } on pose ( ) , il s’agit évidemment d’une bijection, de plus la place de


dans la table de ( ) est la même que celle de ( ) dans la table de ( ) donc il s’agit
d’un morphisme, finalement est un isomorphisme de ( ) sur ( ).
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. Montrons que est un sous-groupe de .
donc l’élément neutre de appartient à .
Soient et deux éléments de ,( ) ( ) donc .
est un sous-groupe de .
2. { }, , { }
L’ordre d’un élément de divise ( ) , il vaut 1,2,3 ou 6.
L’ordre de 1 est 1.
L’ordre de – est 6, car ( ) ,( ) , son ordre est donc 6.
L’ordre de est 3.
L’ordre de est 2.
L’ordre de est 3, car ( ) et ( ) .
L’ordre de est 6, car ( ) ,( ) , son ordre est donc 6.
3. { } est un sous-groupe de d’ordre 2.
{ } est un sous-groupe d’ordre 3.

14
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. avec { }
√ √
, , , ,
√ √
, .
2. donc
Soient et , et
( ) ( ) donc .
( ) est un sous-groupe de ( ).
3. L’ordre des sous-groupes de ( ) divise l’ordre de ( ), c’est-à-dire le nombre d’éléments de ,
soit 6. L’ordre des sous-groupes des ( ) sont d’ordre 1,2,3 ou 6.
Il y a un sous-groupe d’ordre 1 : { }.
Il y a un sous-groupe d’ordre 6 : { } .
Dans les sous-groupes d’ordre 2, il y a forcément 1 et un élément d’ordre 2, parmi { } il
n’y a que qui soit d’ordre 2, il n’y a qu’un sous-groupe d’ordre 2 : { }.
Dans les sous-groupes d’ordre 3, il y a forcément 1 et deux éléments dont l’ordre divise 3, ce sont donc
des éléments d’ordre 3.
est d’ordre 3 (car ), le troisième éléments du sous-groupe est ,{ } est un sous-
groupe d’ordre 3 de ( ).
est aussi un élément d’ordre 3 (car ( ) ( ) ), le troisième élément est , on
retombe sur le cas précédent.
n’est pas d’ordre 3 car ( ) . – n’est pas d’ordre 3 car ( )
, est d’ordre 2, donc n’est pas d’ordre 3. Il n’y a pas d’autre sous-groupe d’ordre 3.
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. { }, donc , si et alors ( ) ( )

donc , par conséquent ( ) est un sous-groupe de ( ).


2.
a) Par définition de l’ordre est le plus petit entier supérieur ou égal à 1 tel que ( ) , ce qui

équivaut à . La division euclidienne de par donne qu’il existe un unique couple


( )
d’entiers ( ) avec tel que .
, or donc . On en déduit que
.
b) D’après le théorème de Gauss divise et est premier avec entraine que divise , il exite
donc tel que . D’autre part l’ordre de divise d’après le théorème de Lagrange
donc il existe tel que on a donc

Par conséquent et alors .

15
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

3. Si et ne sont pas premiers entre eux alors l’ordre de n’est pas . Soit ( ) , il

existe alors et tels que et , donc , on en déduit alors


que ( ) . Et évidemment car sinon .
Ce qui montre que l’ordre de n’est pas .
4. 3. est la contraposée de « si l’ordre de est alors et sont premiers entre eux », on en déduit que
« l’ordre de est si et seulement si et sont premier entre eux ».
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. Si alors ( ) donc est croissante, de plus et

est une bijection de sur .


Si alors ( ) donc est décroissante, de plus et

est une bijection de sur .


2. Rappelons que la composition est une loi associative.
Soit définie pour tout , ( ) , car .
Soient et , ils existent et tels que pour tout :
( ) et ( )
est une fonction de dans et ( ) ( ( )) ( ) ( )
donc
Le symétrique de pour la composition est sa bijection réciproque, de plus ( ) , comme
, .
Conclusion, est une loi interne, associative, qui admet comme élément neutre et la
bijection réciproque de comme symétrique dans . ( ) est un groupe.
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1. Utilisons l’algorithme d’Euclide

( ) ( )
( )
et est un couple de solution.
2. D’après la question précédente, , donc la classe de dans est
égal à la classe de dans .

Car , le symétrique de est .


3. Les classes sont celles de .
mod équivaut à , en multipliant par à gauche et à droite :

16
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Les solutions sont donc les entiers congrus à modulo .


Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1. On cherche ( ) tel que :

( ) qui ne divise pas donc n’admet pas d’inverse.


2. Soit ( ) , admet un inverse si et seulement s’il existe ( ) tel que

Ce qui équivaut à, il existe tel que , autrement dit


Finalement à ce que et sont premiers entre eux, l’ensemble recherché est
{ }
3.
On cherche ( ) tel que :

Soit on voit une solution évidente ( ) ( ) soit on utilise l’algorithme d’Euclide


( ) ( ) ( ) ( )
L’inverse de est .
4. ( ) est un groupe multiplicatif à éléments donc, pour tout ( ),
Par conséquent
5.

On a vu à la question 3. que l’opposé de la classe de est donc .


Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1. Soit , il existe tel que , donc ( ) par conséquent
( ) ̂
Si on change de représentant dans la classe de dans , on ne change pas la valeur de ( ) donc
est bien définie.
On notera l’addition dans et dans , c’est un peu abusif mais pas trop.
( ) ( ) ̂ ̂ ̂ ( ) ( )
est bien un morphisme de groupe.
Il reste à montrer que est surjectif. Dans il n’ y a que deux classes ̂ et ̂ , comme
( ) ̂ ( ) ̂
Ces deux classes ont au moins un antécédent.
Remarque :
Celui-ci n’a aucun chance d’être unique pour plein de raison, la première est que sinon serait une
bijection d’un ensemble à éléments sur un ensemble à éléments, ce qui est bien sur complétement
impossible, la seconde est que
( ) ̂ ̂ ; ( ) ̂ ̂ ; ( ) ̂ ̂ et ( ) ̂ ̂ .
2. Si on reprend la remarque on a
( ) { }
Sinon (pour faire plus général), on cherche tel que
17
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

() ̂ ̂ ̂
Dans il y a trois classes « paires », , et .
On rappelle que le noyau d’un morphisme est un sous-groupe de l’ensemble de départ.

3. On notera ̇ les classes de . On définit de ( ) dans par :


( ) ̇ ( ) ̇ ( ) ̇
Soit d’une manière plus générale ( ) ̇.
Comme pour on doit se demander ce qu’il se passe si on change de représentant dans , est-ce que
l’on retombe bien sur la même classe modulo ?
Soit , il existe tel que , ce qui entraine que et que par
conséquent ̇ ̇ , tout va bien.
Manifestement est une bijection, est-ce un morphisme ?
̇ ̇
( ) ( ) ⏜ ̇ ⏜ ⏜ ( ) ( )
est bien un morphisme.
Autre méthode :
On pouvait dresser la table de et constater qu’elle est identique à celle de ( ).
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. Il faut vérifier que l’image de par est bien incluse dans , or pour tout , par
conséquent ( ( )) ( ) ce qui montre que ( ) .
2. Soit , ( ) ( ) { }
Donc ( ) { }

3.
Première méthode compliquée mais qui se généralise aux isomorphismes de sur .
On pose ( ) , où .
Il faut d’abord vérifier que est bien définie, c’est-à-dire que si on change de représentant dans alors
l’image est bien la même. Soit , , .
( )

Donc tout va bien.


( )
( ) ( ) ( ) ( )
est bien un morphisme de sur .

18
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Montrons que le noyau de est bien réduit à (l’élément neutre de ), ce qui montrera que est
injective.

( ) ( )

Donc est injective.


Comme le cardinal de est le même que le cardinal de , on en déduit que est bijective,
finalement est un isomorphisme de groupe.
Deuxième méthode.
On pose ( ) , ( ) , ( ) et ( )
Chaque élément de admet un unique antécédent donc est une bijection.
Il reste à montrer que c’est un morphisme.
Le plus simple est de comparer la table de ( ) avec celle de ( )

Les éléments de chaque groupe étant situé au même endroit, est un morphisme entre ces deux groupes
Sinon on peut faire l’effort de vérifier « à la main » que tout marche bien.
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Par commutativité on obtient ceux qui manquent.
est bien un morphisme de groupe. Comme il est bijectif, c’est un isomorphisme.
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


1. donc . Soient et alors ( ) ( ) donc ,
( ) est un sous-groupe de ( ).
2. donc , autrement dit est réflexive.
19
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

donc est symétrique.

{ { donc est transitive, est une relation d’équivalence.

3. Soit , ̇ ( ) or les racines quatrième de 1 sont { } donc


{ } ou encore { } , et donc ̇ { }.
Ces éléments sont évidemment tous distincts (sauf pour , mais ) donc une classe pour cette
relation d’équivalence a 4 éléments, or le cardinal de est 8, il y a donc deux classes d’équivalence.
̇ { } il reste à trouver une racine huitième de 1 qui ne soit pas dans ̇ . Par exemple
, La seconde classe d’équivalence est alors ̇ { }. On peut un peu
améliorer la « clarté » de ces complexes, en effet , ,
.
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


1. donc
Soient et donc et
( ) ( )
Cela montre que , muni de la multiplication est un sous-groupe de .
2. Comme divise , il existe tel que .
Soit , alors .
( )
Ce qui montre que et que .
3. divise , d’après b) , de même divise , d’après b) , cela montre que
Soit , et donc et . D’après l’identité de Bézout il existe et
tels que , on en déduit que ( ) ( ) , ce qui montre
que , par conséquent .
D’après cette double inclusion : .
4. Soient et
( )
( )
( ) ( ) ( )

Cela montre que est un morphisme du groupe additif dans le groupe multiplicatif . Il reste à montrer
que l’image de par est incluse dans .

Pour tout , ( ( )) ( ) , ce qui montre que ( ) .


est un morphisme du groupe additif dans le groupe multiplicatif .
( ) ( )
Le « » est l’élément neutre du groupe muni de la multiplication.
( ) ( ) il existe tel que , autrement dit
( ) est l’ensemble des multiples de , ce qui s’écrit aussi .
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


1.
20
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

a)

La dernière égalité n’étant que le petit théorème de Fermat.


b) Si { }, il existe un unique couple ( ) { } tels que

( ) ( ) { { }}

2. est premier donc (( ) ) est un groupe.


3. D’après la première question le groupe engendré par est
{ }
C’est bien le même ensemble que ( ).
4.
a) Il faut vérifier que si alors on a bien ( ) ( )

La seconde égalité vient du fait que l’ordre de est , d’après la première question.
( )
( ) ( )

Il faut aussi vérifier que ( ) , ce qui est exact car ( )

est bien définie.


b) Pour toutes classes et de ( ) , il existe un unique { } et un unique
{ } tel que et
( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
est un morphisme de groupe.
c) Soit ( )

( ) ( )
Donc

( )
le noyau de est réduit à l’élément neutre de ( ) , ce qui montre que est injective, comme
( )
et ont tous les deux éléments est bijective.
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.

21
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

1. Pour tout , il existe un unique tel que ( ) ( )


Donc est une bijection de sur .
2. Pour tout et pour tout
( )( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( )) ( )
Par conséquent
( ) ( ) ( )
Ce qui montre que est un morphisme de ( ) dans ( ).
3. Pour montrer que est injective il faut et il suffit de montrer que le noyau de est réduit à l’élément
neutre de car est un morphisme.
( ) ( ) ( )( ) ( )

Ce qui montre que ( ) { }, et que donc est injective.


4. Pour tout , il existe un unique tel que ( ) ( )
Donc est une bijection de sur .
Pour montrer l’injectivité de on ne peut pas utiliser le « noyau » puisque pour l’instant n’est pas un
morphisme.
( ) ( ) ( )( ) ( )( ) ( ) ( )

est injective.
5.
Si est un (homo)morphisme de groupe
Pour tous , ( ) ( ) ( ), donc pour tout
( )( ) ( ) ( )( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ))
( ) ( )
Il reste à composer par à gauche pour en déduire que pour tous , ,
autrement dit est abélien.
Réciproque, supposons que soit abélien.
C’est pareil dans l’autre sens, faisons le tout de même.
Pour tout
( ) ( ) ( ) ( ( )) ( )

( ( )) ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )( )
( ) ( ) ( )
Ce qui montre que est un morphisme de groupe.
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


1. Si est un morphisme de
Pour tout
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
Ce qui montre que le groupe est abélien.
Si le groupe est abélien alors pour tous ,
( ) ( ) ( ) ( )
Ce qui montre que est un morphisme de .
22
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Ces deux implications montre que est un morphisme si et seulement si est abélien.
2. { }
Soit { }, il existe { } tels que et
Donc
On effectue la division euclidienne de par , il existe un unique couple ( )
{ } tel que , par conséquent
( ) { }
Ces deux propriétés montrent que { } muni de est un sous-groupe de ( ).
3. est pair donc il existe tel que , une des conséquences du théorème de Lagrange
veut que pour tout , , par conséquent
( ) ( )
Donc pour tout il existe tel que ( ), ce qui montre que est surjective.
4. Supposons que soit un morphisme, pour tous
( ) ( ) ( ) ( )

En simplifiant à gauche par et à droite par


Bref est un morphisme si et seulement si est abélien.
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


1. donc .
Pour tout et pour tout ,
( ) ( ) ( )
Or donc
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
Ce qui montre que .
Donc ( ) est un sous-groupe de ( )
2. Si est commutatif alors pour tout et pour , donc .
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


1.
a)
{ } { } { }
{ } { } { }
{ } { } { } { } { }
{ } { } { } { } { }
{ } { } { } { } { }
b) est l’élément neutre pour la réunion.
c) Oui, la réunion est toujours associative.
d) Oui, la réunion est toujours commutative.
e) Non, par exemple { } n’est jamais égal à { }, ce qui signifie que { } n’a pas de symétrique.
f) Même réponse pour les questions de b à e.
Allez à : Exercice 25

2.
{ } { } { }
23
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

a)
{ } { } { } { }
{ } { } { }
{ } { } { } { }

b) { } est l’élément neutre pour l’intersection.


c) Oui, l’intersection est toujours associative.
d) Oui, l’intersection est toujours commutative.
e) Non, par exemple { } n’est jamais égal à { }, donc { } n’a pas de symétrique.
f) Même réponse pour les questions de b à e.
Allez à : Exercice 25

3.
a)
( ) ( )
{ } { } { }
{ } { } { }
{ } { } { } { }
{ } { } { } { }
{ } { } { } { }
b) est l’élément neutre pour la différence symétrique.
c) d) e) Sur chaque ligne de la table il y a, une et une seule fois, chacun des éléments de ce qui
entraine que muni de la différence symétrique est un groupe, cette loi est associative et
commutative, le symétrique de est , celui de { } est { }, celui de { } est { } et celui de { } est
{ }.
f)
( ) ( )
Donc est l’élément neutre.
On a besoin de rappeler un résultat avant de montrer l’associativité basé sur le fait que
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) (( ) ( )) ((( ) ( )) ) ((( ) ( )) )

((( ) ) (( ) )) (( ) ( ) )

( ) ( ) (( ) ( ) )

( ( ) ) (( ) ( ) )
Faisons un petit calcul intermédiaire
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
Reprenons le calcul de ( ) .
( ) ( ) ( ) ((( ) ( )) )
( ) ( ) (( ) ) (( ) )
( ) ( ) ( ) ( )
Ce calcul est assez compliqué c’est pourquoi on va éviter d’en refaire un aussi compliqué pour calculer
( ), la loi est clairement commutative, on va utiliser ce résultat dans la suite. Avec un peu

24
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

d’expérience, dès que dans ( ) , on peut intervertir , et on est sûr de l’associativité de la


loi.
Calcul de ( ), on reprend le calcul de ( ) en changeant et , on constate que cela ne
change rien donc ( ) ( ), d’autre part donc ( ) (
), la loi étant commutative ( ) ( ) , on a bien
( ) ( )
La différence symétrique est associative.
On n’en a pas parlé mais la loi est évidemment une loi interne.
Il reste à montrer que tous les ensembles admettent un symétrique.
Soit un ensemble, on cherche tel que :
( ) ( ) ( ) ( )
Comme ,( ) ( ) ( ) ( )
Donc vérifie ( ) ( ) , autrement dit , or , d’où l’on
déduit que : , je crois que là c’est clair, .
Remarque : si on s’aperçoit que est solution, par unicité du symétrique c’est la seule solution
possible.
Finalement muni de la différence symétrique est un groupe commutatif.
Allez à : Exercice 25

4.
a)
{ } { } { }
{ } { } { } { }
{ } { } { } { } { }
{ } { } { } { } { }
{ } { } { } { }
b) Il est clair (enfin j’espère) qu’il n’y a pas d’élément neutre.
c) La réunion est toujours associative.
d) La réunion est toujours commutative.
e) Comme il n’y a pas d’élément neutre, il ne peut pas y avoir de symétrique.
f) Il n’y a pas d’élément neutre, la loi est associative et commutative et bien sur il n’y a pas de
symétrique.
Allez à : Exercice 25

5.
a)
{ } { } { }
{ } { } { }
{ } { } { }
{ } { } { }
{ }
b) Il est clair (enfin j’espère) qu’il n’y a pas d’élément neutre.
c) L’intersection est toujours associative.
d) L’intersection est toujours commutative.
e) Comme il n’y a pas d’élément neutre, il ne peut pas y avoir de symétrique.
f) Il n’y a pas d’élément neutre, la loi est associative et commutative et bien sur il n’y a pas de
symétrique.
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


Tous les groupes possèdent un élément neutre, notons le . Et notons la loi.
1.

25
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Car
Allez à : Exercice 26

2. Dans un groupe à deux éléments, il y a l’élément neutre, notons l’autre élément, donc { }.
On a .
Que vaut ? vaut soit soit car la loi est interne. Considérons le symétrique de ,
celui-ci appartient à { }, il n’est pas possible que sinon , par conséquent ,
en multipliant à gauche (ou à droite) par : . On en déduit que :

Montrons que ( ) est isomorphe à ( ).


Soit : ( ) ( ) définit par ( ) et ( ) , est une bijection (c’est évident).
( ) ( ) ( ) ( )
De même
( ) ( ) ( ) ( )
Et enfin
( ) ( ) ( ) ( )
Cela montre que est un morphisme. Finalement est un isomorphisme et ( ) et ( ) sont
isomorphes. Une autre façon de faire est d’écrire la table du groupe ( ).

Et de constater que le et le sont aux mêmes endroits que le et le .


Montrons que ( ) et ({ } ) sont isomorphes.
Soit ( ) ({ } ) définit par ( ) et ( )
( ) ( ) ( ) ( )
De même
( ) ( ) ( ) ( )
Et enfin
( ) ( ) ( ) ( )
Cela montre que est un morphisme. Finalement est un isomorphisme et ( ) et ({ } ) sont
isomorphes. Une autre façon de faire est d’écrire la table du groupe ({ } )

Et de constater que le et le sont aux mêmes endroits que le et le .


Montrons que ( ) et ({ } ) sont isomorphes. C’est formellement un peu plus compliqué,
notons ( ) et ( ) , pour tout

( ) ( ( )) ( ) ( )

Posons ( ) ({ } ) définit par ( ) et ( )


( ) ( ) ( ) ( )
De même
( ) ( ) ( ) ( )
Et enfin
( ) ( ) ( ) ( )

26
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Cela montre que est un morphisme. Finalement est un isomorphisme et ( ) et ({


} ) sont isomorphes. Une autre façon de faire est d’écrire la table du groupe ({ } )

Et de constater que le et le sont aux mêmes endroits que le et le .


Allez à : Exercice 26

3. On note la loi du groupe, l’élément neutre, et les autres éléments du groupe donc { }
Il faut calculer , , et . Pour les autres produits c’est évident

On va chercher ce que vaut le produit , celui appartient à par conséquent

Si , en multipliant à gauche par , on a


( ) ( )
En utilisant d’abord l’associativité de la multiplication, puis que .
Ce n’est pas possible puisque .
De même car en multipliant à droite par on trouve que ce qui n’est pas possible.
Par conséquent .
On ne peut pas en déduire immédiatement que , mais avec un raisonnement analogue, c’est-à-
dire que l’on suppose que égal à , puis à , on en déduit que .
Table intermédiaire

Première méthode :
Sur chaque ligne et sur chaque colonne il y a une et une seule fois chaque élément du groupe donc
et .
Deuxième méthode :
{ },
Si alors (en multipliant à gauche ou à droite par ) mais entraine que
et par conséquent ce qui est impossible d’après ce que l’on a vu ci-dessus.
Si alors et donc ce qui est faux puisque .
La seule solution est .
Le même raisonnement entraine que .
On peut compléter la table :

Montrons que ( ) est isomorphe à ( ).


Soit ( ) ( ) définit par ( ) , ( ) et ( ) (on aurait pu prendre ( )
et ( ) , cela ne change rien, sauf que dans ce cas il est préférable d’écrire la table de ( ) en
intervertissant et ). est une bijection.
Première méthode :
Il faut montrer que :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Cela va être long, on passe à la deuxième méthode.

27
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Deuxième méthode :
On va comparer les tables des deux groupes ( ) et ( ).

On constate que le , le et le sont aux mêmes endroits que le , le et le . Ces deux groupes sont
isomorphes.
Montrons que ( ) est isomorphe à ({ } ), on va écrire la table de ce groupe.
On remarque que :

La commutativité de la multiplication fait le reste.

On constate que le , le et le sont aux mêmes endroits que le , le et le . Ces deux groupes
sont isomorphes.
Remarque : et .
Montrons que ( ) est isomorphe à ({( )( )( )} ), on va écrire la table de ce groupe.
On pose
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
On remarque :

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

On constate que le , le et le sont aux mêmes endroits que le , le et le . Ces deux groupes
sont isomorphes.
Allez à : Exercice 26

4.
a) Si alors (on a déjà vu cela dans les exercices précédents), ce qui est impossible car
, donc de même et .
Supposons que , et .
Que vaut ? { } par conséquent , soit soit .

28
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Si
L’ordre d’un élément divise l’ordre du groupe, si on appelle l’ordre de , comme l’ordre (=le
cardinal) de est , il existe tel que donc
( ) ( )
Ce qui entraine que ce qui est impossible.
Si
On montre de même que ce qui est impossible aussi.
Par conséquent , et est faux, il y en a un des trois qui vaut , l’énoncé impose
que .
b) On suppose que , on écrit la table intermédiaire.

En regardant la ligne

Si alors (en multipliant à gauche par ), ce qui n’est pas possible d’après
théorème de Lagrange car ne divise pas .
On en déduit que .
En regardant la ligne

Si alors (en multipliant à droite par ), ce qui n’est pas possible car l’ordre
de : ne divise pas .
On en déduit que .
Table intermédiaire

En regardant la ligne
On en déduit que . Les valeurs , et sont déjà prises.
En regardant la ligne

On en déduit que . Les valeurs , et sont déjà prises.


En regardant la deuxième colonne (celle de ), . Les valeurs , et sont déjà prises.
En regardant la quatrième colonne (celle de ), . Les valeurs , et sont déjà prises.
Table complète

Remarque :
Ce n’est pas la seule méthode possible, on aurait pu raisonner sur les colonnes ou simultanément sur les
lignes et les colonnes …

Montrons que ( ) est isomorphe à ( ), pour cela on va écrire la table de ( ).


On pose définit par ( ) , ( ) , ( ) et ( ) , il s’agit d’une bijection.
Pour que cela soit un morphisme il faut vérifier que pour tout et dans , ( ) ( ) ( ),
29
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

en particulier ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ), il faut donc


faire attention à l’ordre dans lequel on place les quatre éléments de car le seul élément qui vérifie
est (ceci dit si on ne fait pas attention le tombe naturellement à la bonne place).

On constate que le , le , le et le sont aux mêmes endroits que le , le , le et le . Ces deux


groupes sont isomorphes.
Montrons que ( ) est isomorphe à ( ), pour cela on va écrire la table de ( ).
On pose ({ } ) définit par ( ) , ( ) , ( ) et ( ) , il s’agit
d’une bijection. Pour que cela soit un morphisme il faut vérifier que pour tout et dans ,
( ) ( ) ( ), en particulier
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ), il faut donc faire attention à
l’ordre dans lequel on place les quatre éléments de { } car le seul élément qui vérifie
est . Ici c’est moins évident parce que si on écrit { } on se complique sérieusement
la vie car les deux tables ne vont pas se ressembler au premier coup d’œil.

On constate que le , le , le et le sont aux mêmes endroits que le le , le et le . Ces deux


groupes sont isomorphes.
Montrons que ( ) est isomorphe à ({( )( )( )( )} ), pour cela on va
écrire la table de ({( )( )( )( )} ).
On pose
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Pour définir l’isomorphisme il faut « repérer » lequel de ces éléments, différent de l’identité, vérifie
avec { }
Pour remplir la table il faut calculer, , , , , , , , et
.

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

30
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

Maintenant on va écrire la table de { } dans cet ordre là, en tout les cas il faut mettre à cette
place parce que c’est le seul qui vérifie , par contre rien n’empêche d’intervertir et .

{( )( )( )( )} définit par :
( ) , ( ) , ( ) et ( ) , c’est une bijection et la table montre que c’est un
morphisme de groupe parce que , , et sont aux mêmes places que , , et .
c) Si , on rappelle que .
Table intermédiaire

Si on regarde la ligne

Si alors (en multipliant par à gauche ou à droite) ce qui est impossible car .
Par conséquent , puis en complétant cette ligne .
On regarde la ligne

Si alors (en multipliant par à gauche ou à droite) ce qui est impossible car .
Par conséquent , puis en complétant cette ligne .
Table intermédiaire

On regarde les trois dernières colonnes et on complète par l’élément qui manque.

Remarque :
31
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Ce n’est pas la seule méthode.

Montrons que ( ) est isomorphe à ( ), pour cela on va écrire la table de (


).
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
On pose , définit par :
( ) ( ), ( ) ( ), ( ) ( ) et ( ) ( ), c’est une bijection et la table montre
que c’est un morphisme de groupe parce que , , et sont aux mêmes places que ( ), ( ),
( ) et ( ).
Cela montre que pour tout { }, ( ) ( ) ( ).
Remarque :
Ce n’est pas le seul isomorphisme possible, si par exemple, on prend
( ) ( ), ( ) ( ), ( ) ( ) et ( ) ( ), pour « visualiser » le morphisme sur la
table, il faut écrire la table de (( )( )( )( )) de façon à respecter les places.

Montrons que ( ) est isomorphe à ({( )( )( )( )} ), pour cela on va


écrire la table de ({( )( )( )( )} ).
On pose
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Il faut calculer , , , , , , , et .

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

32
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

Maintenant on va écrire la table de { }, dans cet exercice l’ordre de , et n’a pas


d’importance.

On pose {( )( )( )( )} définit par :


( ) , ( ) , ( ) et ( ) , c’est une bijection et la table montre que c’est un
morphisme de groupe parce que , , et sont aux mêmes places que , , et .
d) Le symétrique de { }, ce ne peut pas être sinon , ce ne peut pas être car est
son propre symétrique (car ) donc soit soit .
Si alors , d’autre part le symétrique de { }, ce ne peut-être , ni et ni
car dans ce cas le symétrique de est , par conséquent le symétrique de est et donc .
Si alors par définition d’un symétrique.
On a deux solution soit soit .
Allez à : Exercice 26

5. Il suffit de regarder la table de chacun de ces groupes, elles sont toutes symétriques suivant la diagonale
(en haut à gauche, en bas à droite).
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

L’ordre de est .

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

33
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ) ( ) ( )

L’ordre de est .
Remarque :
Le cardinal de est et l’ordre de divise bien et l’ordre de divise bien .

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

L’ordre de est .

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

L’ordre de est .
Autre méthode :
( )
En multipliant à droite par .
( )
En multipliant à gauche par .
( ) ( )
Remarque :
intervertit et , c’est une transposition, donc son carré rechange et , il était donc clair que le
carré de était égal à l’identité. Même remarque pour , c’est la transposition qui intervertit et .

Cela montre que , l’égalité est une évidence parce qu’il est clair que et
commutent, en fait, dans ce cas on peut se contenter d’écrire que pour en déduire que
.

( ) ( ) ( )

( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

Ici, si on est malin, on peut s’apercevoir que le carré de cette permutation est l’identité car cela revient à
intervertir, à la fois et et puis et .

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )

34
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

L’ordre de est .
Comme

( ) ( ) ( )

( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )
L’ordre de est .
Autre méthode :
( ) ( )
L’ordre de est donc l’ordre de ( ) est , par conséquent l’ordre de est .
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


Remarque :
Dans cet exercice on confondra le complexe et le point d’affixe . En particulier lorsque l’on parlera
d’une rotation ou d’une symétrie, en général ce genre d’application transforme un point en un autre
point, ici ces applications transforment un complexe en un autre complexe.
1. { }
( )
( )
On fait la division euclidienne de par , il existe un unique couple ( ) { } tel que :

Donc
( )
( )
On vient de montrer que pour tout , ( ) , autrement dit est invariant par .
( )
( )
On fait la division euclidienne de par , il existe un unique couple ( ) { } tel
que :

Donc
( )
( )
On vient de montrer que pour tout , ( ) , autrement dit est invariant par .
Allez à : Exercice 28

2. Pour tout
( )
( )

35
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) est le nombre complexe de module | | et d’argument , le point d’affixe ( ) est


l’image de par la rotation d’angle .
( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
( ) est le nombre complexe de module | | et d’argument , le point d’affixe ( ) est
l’image de par la rotation d’angle .
( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
( ) est le nombre complexe de module | | et d’argument , le point d’affixe ( ) est
l’image de par la rotation d’angle .
( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
( ) est le nombre complexe de module | | et d’argument , le point d’affixe ( ) est
l’image de par la rotation d’angle .
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
( ) est le nombre complexe de module | | et d’argument , le point d’affixe ( ) est
l’image de par la rotation d’angle , autrement dit .
Par une récurrence assez immédiate, on en déduit que pour tout , .
Remarque : les puissances négatives sont les bijections réciproques des puissances positives, par
exemple est la bijection réciproque de , par conséquent .
Pour tout , effectuons la division euclidienne de par :
Il existe un unique couple ( ) { } tel que :
( ) ( ) ( ( )) ( )
Or pour tout { }, est une rotation d’angle comme on l’a vu plus haut, donc pour tout
est une rotation d’angle où est le reste de la division euclidienne de par .
Au passage on a montré que et que pour tout { } , l’ordre de est .
Allez à : Exercice 28

3. Rappel : est une symétrie si et seulement si la somme des arguments de et ( ) est constant
modulo et si les modules de et ( ) sont égaux, est alors la symétrie par rapport à la droite
( ( )) ( )
passant par l’origine et d’angle .
Pour tout ,
( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( ) ( )

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .


( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( ) ( )

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .


( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( ) ( )

36
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .


( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( ) ( )

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .


Remarque :
On aurait pu traiter tous ces cas en une seule fois de la façon suivante :
Pour tout { }
( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( ) ( )

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .

Pour les transformations , on va tout traiter en une seule fois.


Pour tout
( )
( ) ( ( )) ( ) ( )
On a | ( )| | | et ( ( )) ( )

est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .


Allez à : Exercice 28

4. Si est une symétrique différente de l’identité (l’identité est une symétrie par rapport à n’importe
qu’elle droite et d’angle ) alors , l’ordre d’une symétrie est .
Remarque :
Si son ordre est .
Allez à : Exercice 28

5. Pour tout , on pose le reste de la division euclidienne de par .


( )( )( ) ( ) ( ) ( ( )) ( ) ( ( ))
( ) ( ) ( )
( ) ( )
Donc ( )( )
( )( )( )
Donc ( )( )
Remarque :
On est obligé de faire deux cas car la composée des fonctions n’est pas commutative.
Allez à : Exercice 28

6. Si un groupe contient et alors il contient toutes les transformations de la forme avec


{ } et { } ce qui en fait mais pour l’instant rien ne dit qu’il n’y en a pas plus
en particulier doit être dans le groupe mais à première vue il n’est pas de la forme alors il va
falloir réfléchir.
On pose { { } { }}. On va montrer que muni de la composée des
applications est un sous-groupe du groupe des bijections de sur .

Soit et deux éléments de .


( )

37
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Le but est de montrer que , c'est-à-dire qu’il existe { } { }


.
Premier cas :

Deuxième cas : et
car donc

où est le reste de la division euclidienne de par d’après la question 5°).


Troisième cas : et ,

On a vu à la question 3°) que


est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle et que est la
symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle .
est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle et que est la symétrie
par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle . Or l’angle définissant une droite passant par
l’origine est définie à près (quand on fait faire un demi-tour à une droite on retombe sur la même
droite) on en déduit que : est la symétrie par rapport à la droite passant par l’origine et d’angle
. Par conséquent

De même , et , bref pour tout { } d’où

Comme { } entraine que { } on a bien montré que


Le cas est trivial car .
Dans tous les cas , cela montre bien que est un sous-groupe du groupe des bijections de
sur .
Remarque :
(a) Si dans le 3. l’énoncé avait demandé de montrer que « pour tout , et sont des
symétries par rapport à un axe passant par l’origine, dont on donnera l’angle par rapport à l’axe réel » la
rédaction de ce troisième cas aurait été plus simple (mais il aurait fallu travailler davantage au 3.).
(b) est d’ordre , divise le cardinal de et est d’ordre donc divise le cardinal de , on en
déduit que divise l’ordre de (car et sont premiers entre eux), mais rien ne dit qu’il n’y
a pas de groupe contenant et d’ordre , d’ailleurs c’est le cas.
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


1. Rappel : l’ordre d’un élément d’un groupe ( ) est le plus petit entier strictement positif tel que

étant l’élément neutre.


Souvent on note multiplicativement les lois abstraites et la condition ci-dessus s’écrit :
est un groupe pour l’addition (et certainement pas pour la multiplication) donc l’ordre d’un
élément est le plus petit entier strictement positif tel que :

Car est l’élément neutre de ( ).


Cette condition s’écrit .
Il faut montrer que le plus petit entier tel que est .
Il existe tel que , manifestement et sont impossible donc alors
donc , comme on a (avec ).
Allez à : Exercice 29

38
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

2. Par contraposition pour montrer que :


« Si l’ordre de dans vaut alors est premier avec »
On va montrer que :
« Si n’est pas premier avec alors l’ordre de dans ne vaut pas »
avec et premiers entre eux, on en déduit que :
car et ne sont pas premiers entre eux, comme on a .
, l’ordre de est inférieur ou égal à avec ce qui montre bien
que l’ordre de n’est pas .
Réciproque :
On appelle l’ordre de . Comme l’ordre de est inférieur à . On a . Ce qui implique
qu’il existe tel que . Comme divise et que est premier avec , d’après le théorème
de Gauss divise , il existe donc tel que , ce que l’on remplace dans ,
ce qui entraine que , on rappelle que pour en déduire que .
Allez à : Exercice 29

3. Il existe tel que , il faut montrer que est l’ordre de . On appelle l’ordre de .
donc . Comme est l’ordre de , donc il existe tel que , or
ce que l’on remplace dans , cela donne ce qui entraine que
( ne peut être nul car un ordre n’est pas nul), on en déduit que .
L’ordre de est où .
Allez à : Exercice 29

4. Par définition de , pour tout


( )
Est-ce que est bien définie ? on peut avoir sans que mais a-t-on ( ) ( )?
Si , il existe tel que donc
( ) ( ) ( )
Car pour tout élément dans de cardinal , .
L’application est bien définie.
Montrons que sont tous distincts.
S’il existe { }, tels que alors ce qui implique que ,
On fait la division euclidienne de par , il existe un unique ( ) { } tel que :

( )
est strictement inférieur à l’ordre de , c’est-à-dire donc . On en déduit que est un
multiple de l’ordre de c’est-à-dire de , .
{ { ( )
( )
Le seul multiple de dans { ( ) } est , ce qui entraine que ,
effectivement les sont tous distincts. Cette démonstration fait partie du cours mais c’est
ce que demande cet exercice.
Les éléments de { } ont tous une image distincte dans l’ensemble à éléments de
{ }, est une bijection. Il reste à montrer qu’il s’agit d’un morphisme de ( ) dans
( )
( ) ( ) ()
est un isomorphisme de ( ) dans ( ).
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


1.
a) est un nombre premier donc ( ) est un corps.
39
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

b)
̅ ̅
̅ ̅ ̅
̅ ̅ ̅
2.
a)
( ̅ ̅) ( ̅ ̅) (̅ ̅ ̅ ̅) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅)
( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅)
La loi est commutative.
( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ )
b) La loi est interne.
( ̅ ̅ ) (( ̅ ̅ ) ( ̅ )) ̅ ( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ )̅ ( ̅ ̅) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ )
(̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅̅̅̅ )̅
(̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) ( ̅ )̅ (̅ ̅ ̅ ̅) ( ̅ )̅ (( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ )) ( ̅ )̅
Donc la loi est associative.
( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅) ( ̅ ̅ )
Donc ( ̅ ̅ ) est l’élément neutre pour la loi .
Et enfin (̅̅̅̅ ̅̅̅̅) est le symétrique de ( ̅ ̅ ), car
( ̅ ̅ ) (̅̅̅̅ ̅̅̅̅) ( ̅ ̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) ( ̅ ̅ )
c)
( ̅ ̅) ( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ ̅ ) (̅̅̅ ̅̅̅̅ ) (̅̅̅ ̅̅̅̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅)
donc la loi est commutative.
c) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅ ) (̅̅̅ ̅̅̅̅ )
Donc la loi est une loi interne.
d)
( ̅ ̅ ) (( ̅ ̅ ) ( ̅ )) ̅ ( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ )̅ ( ̅ ̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅ )
(̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ) (̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
( ) ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
( )) (̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ )
(̅̅̅ ̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅ ) (̅̅̅ ̅̅̅̅ ) (̅̅̅ ̅̅̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅) ( ̅ ̅ ̅ )̅
( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ) ( ̅ )̅
Donc la multiplication est distributive sur l’addition.
e)
( ̅ ̅) ( ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ ̅ ̅ ) ( ̅ ̅ )
Donc ( ̅ ̅ ) est l’élément neutre pour la multiplication.
f) Toutes les propriétés ci-dessus montre que ( ) est un anneau commutatif unitaire.
Pour montrer que c’est un corps il reste à montrer que chaque ( ̅ ̅ ) différent de ( ̅ ̅ ) admet un
symétrique ( ̅ ̅ ) pour la multiplication.
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1.
Remarque préliminaire :
Pour tout :
( ) ( )
( ) { {
( ) ( )

40
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

En effet ( ) ( ) et évidemment ( ) ( ) .

Montrons que ( ) est un groupe abélien (commutatif).


( ) ( )
( )( ) { donc , est une loi interne.
( ) ( )
Soit { } définie par pour , ( ) , donc est non vide.
Pour tout et pour tout :
( ) ( )
( )( ) { ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )( ) { ( )
( ) ( )

est l’élément neutre.


Pour tout et pour tout :
( ) ( )
( )( ) {
( ) ( )
Donc le symétrique de est . (Et donc tous les éléments de admettent un symétrique).
Commutativité :
Pour tout et pour tout :
( ) ( ) ( ) ( )
( )( ) { { ( )( )
( ) ( ) ( ) ( )
Donc

est commutative.
Associativité :
Pour tout et pour tout :
( )( ) ( )
(( ) )( ) {
( )( ) ( )
( ) ( )( )
( ( ))( ) {
( ) ( )( )
( ) ( )
( )( ) {
( ) ( )
( ) ( )
( )( ) {
( ) ( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
41
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Si ( ) ( ) ( )
( )( ) ( ) donc (( ) )( )
( )( ) ( ) donc ( ( ))( )
(( ) )( ) ( ( ))( )
Dans tous les cas, c’est-à-dire pour tout , pour tout
(( ) )( ) ( ( ))( )
Donc
( ) ( )
La loi est associative.
Autre méthode pour montrer l’associativité
On pose { ( ) }, { ( ) }, { ( ) }, {
( ) },
{ ( ) } et { ( ) }.
On remarque que l’ensemble des tels que ( ) ( ) est ( ) ( ) et que
l’ensemble des tels que ( ) ( ) est ( ) ( ).
De même l’ensemble des tels que ( ) ( ) est ( ) ( ).
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
(( ) )( )
( ) ( ) ( )
{ {
{ ( ) ( ) ( )
L’ensemble des tels que (( ) )( ) est l’ensemble des tels que :
( ( ) ( ) et ( ) ) ou ( ( ) ( ) et ( ) ).
Le première ensemble est :
(( ) ( )) (( ) ) (( ) )
( ) ( )
Le deuxième ensemble est :
(( ) ( )) (( ) ) (( ) )
( ) ( )
Autrement dit si ( ( ) ( ) ( )) {( )( )( )( )} alors
(( ) )( )
Dans tous les autres cas, c’est-à-dire si ( ( ) ( ) ( )) {( )( )( )( )} alors
(( ) )( )
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
( ( ))( )
( ) ( ) ( )
{ {
{ ( ) ( ) ( )
L’ensemble des tels que ( ( ))( ) est l’ensemble des tels que :
( ( ) et ( ) ( )) ou ( ( ) et ( ) ( )).
Le premier ensemble est :
42
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

(( ) ( )) ( ( )) ( ( ))
( ) ( )
Le deuxième ensemble :
(( ) ( )) ( ( )) ( ( ))
( ) ( )
Autrement dit si ( ( ) ( ) ( )) {( )( )( )( )} alors
( ( ))( )
Dans tous les autres cas, c’est-à-dire si ( ( ) ( ) ( )) {( )( )( )( )} alors
( ( ))( )
Finalement pour tout , (( ) )( ) ( ( ))( ) et donc
( ) ( ( ))
La loi est associative.
( ) est un groupe abélien.
Allez à : Exercice 31

2. Montrons que est une bijection de sur .


Pour toute partie , on pose ( ) { ( ) }
( ) définie par :
Si , ( )( ) ( ) et si , ( )( ) ( ) . Or si , ( ) et si
( ) , on a , autrement dit pour tout , il existe ( ( ) { ( )
}) tel que :
( )
Cela montre que est surjective et même bijective parce qu’il est assez peu vraisemblable qu’il puisse
exister un autre ensemble qui vérifie ( ) mais on va quand même faire l’effort de montrer
l’injectivité.
Pour montrer que ( ) ( ) on va montrer que ( ) ( )
Il existe, soit et soit et . Prenons le premier cas (le second se traite
exactement de la même façon).
( )( ) ( ) ( )( ) ( )
Donc ( ) ( ), est injective et donc bijective.
Il reste à montrer que est un morphisme de ( ) vers ( ).
Pour tout . Pour tout
( )( ) ( )
On rappelle que ( ) ( ) ( ) ( ) et que donc {
} forme une partition de .
Si alors ( )
Si alors ( )
Si alors ( )
Si alors ( )
( ) ( )
( ( ) ( ))( ) ( )( ) {
( ) ( )
Si alors ( ) et ( ) donc ( )( )
Si alors ( ) et ( ) donc ( )( )
Si alors ( ) et ( ) donc ( )( )
Si alors ( ) et ( ) donc ( )( )
Par conséquent pour tout :
( )( ) ( ( ) ( ))( )
Et que donc
( ) ( ) ( )
est un morphisme, comme est bijective c’est un isomorphisme, donc est un isomorphisme de
( ) sur ( ) or ( ) est un groupe abélien, on en déduit que ( ) est un groupe. Que tout
élément soit son propre symétrique provient du fait que dans ( ) tout élément est son propre
43
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

symétrique, redémontrons le. Il est à peu près clair que ( ) ce qui montre que l’élément neutre
de ( ) est .
Pour tout , il existe (un unique) tel que ( ) or pour tout , d’où
( ) ( ) ( ) ( )

Chaque élément de est son propre symétrique.


Allez à : Exercice 31

3. Pour tous ,

( ) ( )
Cela montre bien que , est abélien.
Allez à : Exercice 31

4. ( ) donc est réflexive.


( ) ( )
Dans tous les éléments sont leur propre symétrique donc , ce qui signifie que
.
Par conséquent
( )
La relation est symétrique.
,
{ { { { { {

{
La relation est transitive.
Finalement la relation est une relation d’équivalence.
Soit et ( ), ou , la classe de à au plus deux éléments et , ces deux
éléments peuvent-ils être égaux, ce qui est impossible puisque .
( ) { }
Allez à : Exercice 31

5. Prenons deux éléments de , ( ) et ( ). Or


( ) ( ) ( )
Car . est une loi interne.
( ) { } donc n’est pas vide.
Il reste à chercher le symétrique d’un élément de .
Pour cela il faut chercher l’élément neutre :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) { } est l’élément neutre.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Donc ( ) (car ) est le symétrique de ( ).
( ) ( ( ) ( )) ( ( ) ( )) ( )
La loi est associative.
( ) est un groupe.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Chaque élément est son propre symétrique.
Allez à : Exercice 31

6. On pose ( ).

44
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

est un groupe de cardinal , puisqu’il y a deux éléments dans chaque classe et que l’ensemble
des classes forment une partition de .
est un groupe dont chaque élément est son propre symétrique donc on peut définir une relation
d’équivalence (comme sur ) telle que soit un groupe dont tous les éléments sont leur propre
symétrique. Comme précédemment le cardinal de est la moitié du cardinal de , soit .
On définit ainsi une suite de groupes quotients jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un élément dans le
dernier groupe quotient, on en déduit qu’il existe tel que , autrement dit .
Cette démonstration est un peu « vaseuse » mais j’espère que cela donne une idée de ce qu’il se passe.
La mise en forme d’une démonstration « parfaite » avec une démonstration par récurrence rigoureuse ne
me paraît pas utile.
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1. Pour tout { }, car .
Pour tout { }
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( )
( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

On ne peut pas en déduire que car on ne sait pas que ( ) est un groupe, mais si l’énoncé
est correct c’est le résultat que l’on va trouvé.
( )
( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )
( )
( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )
( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )
45
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )
( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )
( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

( )
( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( ) ( )

Ouf !!!!

Allez à : Exercice 32

2. est une loi interne, on le voit sur la table, pour tout { }, il existe { } tel
que :
est l’élément neutre.
Chaque admet un unique symétrique car sur chaque ligne et chaque colonne il y a une et une seule
fois qui est l’élément neutre.
est un sous-groupe de l’ensemble des bijections de { }.
Allez à : Exercice 32

3. par exemple : et donc le groupe n’est pas abélien.


Allez à : Exercice 32

46
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

4. D’après le théorème de Lagrange, l’ordre des sous-groupes de divise l’ordre de donc l’ordre des
sous-groupes de divise , leur ordre sont , , et .
Si l’ordre est , { }
Si l’ordre est , { }.
Si l’ordre est , il y a et l’autre élément vérifie donc
{ } { } { }
Si l’ordre est , il y a et l’ordre des deux autres éléments n’est pas puisque leur ordre doit diviser
autrement dit leur ordre est , donc il n’y a pas , ni , ni . Il reste éventuellement et , on écrit la
table de { }

La loi est interne, chaque élément admet un symétrique, c’est un sous-groupe de et c’est le seul
d’ordre .
Allez à : Exercice 32

5. Il sont d’ordre pour { }, d’ordre pour { }, { } et { }, d’ordre pour { } et


d’ordre pour { }.
Allez à : Exercice 32
6. { }.
Allez à : Exercice 32
7. { }.
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1.
( )( ) ( ) ( ) ( )
Car étant un groupe, la loi est interne donc , de même est un groupe donc
On note l’élément neutre de et celui de
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Montre que ( ) est l’élément neutre pour la loi .
On appelle le symétrique de pour la loi et le symétrique de pour la loi
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Montre que le symétrique de ( ) pour la loi est ( ) en effet et
car et sont des groupes.
Il reste l’associativité
( )( )( ) ( ) (( ) ( )) ( ) ( )
( ( ) ( )) (( ) ( ) ) ( ) ( )
(( ) )) ( )
( ) (( ) ( )) (( ) )) ( )
Montre que la loi est associative car et sont deux lois associatives.
Finalement ( ) est un groupe.
2. est un sous-groupe de donc , est un sous-groupe de donc , par conséquent
( ) .
( )( ) ,( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Comme est un sous-groupe de , pour tout , , de même comme est un sous-
groupe de , pour tout , , par conséquent
( ) ( ) ( )
47
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Cela montre que est un sous-groupe de .


Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


Rappel :
L’ensemble des applications de dans , munis de la loi de composition des applications n’est pas un
groupe, pour que cela soit un groupe il faut que ces applications admettent un symétrique, c’est-à-dire
une bijection réciproque. C’est pour cela que l’on va montrer que les ensembles suivants sont des sous-
groupes de l’ensemble des bijections de dans , noté ( ).
1. On appelle l’application définie pour tout par ( ) .
( ) , est l’élément neutre de ( ( ) ), il appartient à
Pour tout , ( ) ( ( )) ( ) , donc .
Pour tout , ( ) ( ( )) ( ) , donc est le symétrique de
et car – .
( ) est un sous-groupe de ( ( ) ).
2. Même démonstration.
3. On pose l’application définie pour tout par ( )
( ) , est l’élément neutre de ( ( ) ), il appartient à
( ) ( )
Pour tout , , ( ( )) ( )
donc .
Pour tout , ( ) ( ( )) ( )
Donc ( ) car – .
( ) est un sous-groupe de ( ( ) ).
4. On pose l’application définie pour tout par ( )
( ) , est l’élément neutre de ( ( ) ), il appartient à
Pour tout ( ) ( ) ,
( ) ( ( )) ( ) ( )
( ) donc .
Pour tout ( ) ,
( ) ( ( )) ( ) ( )

( ) , donc ( )
( ) est un sous-groupe de ( ( ) ).
Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


1. est un ensemble minoré par donc il admet une borne inférieure .
2. Supposons que , il existe tel que et il existe tel que .
On pose , car et car et sont dans qui est un groupe additif.
De plus
{ {
On a construit un élément de qui est inférieur à , il y a une contradiction puisque
( ), par conséquent .
3. Il est évident que . Montrons l’inclusion dans l’autre sens.
Soit , on pose ( ) où ( ) est la partie entière de . Par définition de la partie entière,
puisque :

48
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Si , comme , et , étant un groupe , comme ,


il y a une contradiction puisque ( ) donc .
Cela montre l’inclusion dans l’autre sens. Finalement .
4. Il existe un élément de tel que . On pose ( ) . On a alors, puisque
,

{ ( )
On pose ( ) , donc avec .
5. On pose { √ ( ) }
√ ,
Soient √ et √ , √ ( √ ) ( ) ( )√ car
et .
Cela montre que ( ) est un sous-groupe de ( ).
D’après 2. ( ) donc il existe tel que √ ( ), supposons que
√ alors ( √ ) , autrement dit pour tout élément √ il existe tel
que :
√ ( √ ) √
Donc
( )√
Si alors √ ce qui est faux, donc et par conséquent

On a montré que pour tout il existe tel que :


{
Si , pour tout et pour tout , ce qui veut dire que le quotient de deux entiers
est constant, ce qui est faux.
Si , pour tout , ce qui est faux.
L’hypothèse √ est fausse par conséquent √ et est dense dans d’après
4.
Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


1. car et .
Soient et , ( ) ( )
car et .
L’addition étant commutative dans , ( ) est un sous-groupe commutatif de ( ).
2. car et .
Soient et ,
( )( ) ( )

car et
La multiplication étant commutative dans , ( ) est un sous-groupe commutatif de ( ).
3. Il ne reste plus qu’à rappeler que la multiplication est distributive par rapport à l’addition dans pour
conclure que ( ) est un corps commutatif, car la multiplication est commutative.
Allez à : Exercice 36

49
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Correction exercice 37.


1. √ [√ ],
Soient √ [√ ] et √ [√ ],
√ ( √ ) ( [√ ] ) ( )√
car et .
Cela montre que ( [√ ] ) est un sous-groupe de ( ).
Soient √ [√ ] et √ [√ ],
( √ )( √ ) ( )√ [√ ]
La multiplication est une loi interne sur [√ ].
√ [√ ],
( [√ ] ) est un sous-anneau de ( ).
Remarque :
Les propriétés de distributivité et l’associativité de la multiplication sont évidentes dans .
2. Pour tout √ il existe un unique √ tel que ( √ ) √ , est une bijection de
[√ ] sur [√ ].
Soient √ [√ ] et √ [√ ],
( √ √ ) (( ) ( )√ ) ( ) ( )√
√ √ ( √ ) ( √ )
est un morphisme pour la loi .
(( √ )( √ )) ( ( )√ )
( )√
Et d’autre part
( √ ) ( √ ) ( √ )( √ ) ( )√
On a bien (( √ )( √ )) ( √ ) ( √ )
est un morphisme pour la loi .
3. Pour tout [√ ], on pose ( ) ( ). Montrer que est une application de [√ ] dans ,
qui est un morphisme pour la multiplication.
Pour tout √
( √ ) ( √ )( √ )
Soient √ [√ ] et √ [√ ],
(( √ )( √ )) ( ( )√ )
( ( )√ )( ( )√ )
( ) ( )
( )

( √ ) ( √ ) ( )( )
On a bien
(( √ )( √ )) ( √ ) ( √ )
est un morphisme d’anneau pour la loi .
4. Soit √ un élément inversible de [√ ], [√ ]

( ) ( ) ( ) ( )
Comme pour tout [√ ], ( ) ,

50
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( )
( ) ( ) {
( ) ( )
Cela montre que si est inversible alors ( ) .
Réciproque : si ( ) .
√ √ √
( √ ) [√ ]
√ ( √ )( √ ) ( )
Cela montre que est inversible dans [√ ].
5. √ et √
( √ ) donc √ est inversible.
( √ ) ( ) donc √ est inversible.
Allez à : Exercice 37

Correction exercice 38.


1. Soit l’origine du plan complexe.
est la rotation de centre et d’angle .
est la rotation de centre et d’angle .
est la rotation de centre et d’angle (ou ).
est la symétrie par rapport à l’axe horizontal.
est la symétrie par rapport à la droite d’équation (seconde bissectrice).
est la symétrie par rapport à l’axe vertical.
est la symétrie par rapport à la droite d’équation (première bissectrice).
Allez à : Exercice 38

2. Pour montrer que est un groupe, il suffit de vérifier que c’est un sous-groupe de l’ensemble ( ) des
bijections du plan complexe dans lui-même. L’ensemble proposé est non vide. Observons ensuite que
et sont inverses l’un de l’autre, et que chacun des autres éléments de est son propre inverse. La
table de composition ci-dessous montre que le produit de deux éléments quelconques de
est encore dans . Donc est un sous-groupe de ( ). Dans cette table, nous omettons les signes
par souci de clarté.

Allez à : Exercice 38

3. Nous le montrons pour { }, le raisonnement est identique pour les 4 autres. Dans la mesure où est
son propre inverse, { } est bien un sous-groupe de . L’application qui à associe et à
associe est une bijection, et c’est un morphisme pour la loi au départ, et pour l’addition modulo à
l’arrivée. Il suffit pour cela de s’assurer que les tables de composition correspondent.

Détaillons un peu
51
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

( ) ( )
( ) ( ) ( )
Par conséquent
( ) ( ) ( )
Et
( ) ( ) ( )
D’autre part
( ) ( ) ( ) ( )
Et
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Cela montre que pour tout { }, ( ) ( ) ( ), c’est bien la définition d’un
morphisme de groupe. Dans la suite on se contentera de constater que les tables correspondent.
Allez à : Exercice 38

4. Ici encore, le plus simple est de définir la bijection, puis de vérifier que c’est un morphisme pour les
deux lois en comparant les tables de composition. Remarquons que l’existence d’un isomorphisme entre
un sous-ensemble de et un groupe connu, nous dispense de montrer que ce sous-ensemble est
effectivement
un sous-groupe. Comme bijection nous choisissons l’application , définie par :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Allez à : Exercice 38

5. Même technique ; la bijection est définie par :


( ) ( ) ( ) ( )

Allez à : Exercice 38

6. Vérifions-le pour et pour .


( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
C’est évident, il suffit de faire un dessin dans et de placer les points .
Puisque et laissent invariant l’ensemble { }, c’est aussi le cas pour toute transformation
du plan composée de et , donc pour tous les éléments du groupe .
Allez à : Exercice 38

7. Soient et deux éléments du groupe . Soient et les deux permutations de telles que pour tout
:
( ) () ( ) ()
Autrement dit
( ) ( )
Alors, pour tout ,
( ) ( ( )) ( ( )) ( ( )) ()
52
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

Donc ( ) ( ) ( ). Donc est un morphisme pour la composition des applications


dans au départ, et pour la composition des permutations à l’arrivée.
Allez à : Exercice 38

8. Voici le tableau donnant l’image par des éléments de .

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

C’est évident pour ( ), ( ) et ( )


On va plutôt utiliser la notation
( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

Allez à : Exercice 38

9. Puisque est un morphisme, est un sous-groupe de . Le tableau de la question précédente liste tous
les éléments de , qui sont tous distincts. Donc la restriction de à à l’arrivée est une bijection :
est donc un isomorphisme de sur .
Allez à : Exercice 38

Correction exercice 39.


1. L’ensemble est non vide. Il suffit de vérifier que est un sous-groupe pour l’addition, et que la
multiplication est stable. Soient quatre éléments de .
( √ ) ( √ ) ( ) ( )√
Donc
( √ ) ( √ )
( √ ) ( √ ) ( ) ( )√
Donc
( √ ) ( √ )
2. Observons d’abord que pour tout élément de , ( ( )) . Donc est une bijection, puisque tout
élément de a pour antécédent ( ).
Montrons maintenant que est un morphisme pour l’addition.
(( √ ) ( √ )) (( ) ( )√ ) ( ) ( )√
( √ ) ( √ ) ( √ ) ( √ )
Montrons enfin que est un morphisme pour la multiplication.

53
Groupes, anneaux, corps Pascal Lainé

(( √ ) ( √ )) (( ) ( )√ )
( ) ( )√ ( √ ) ( √ )
( √ ) ( √ )
3. Soit √ un élément quelconque de .
( ) ( ) ( √ ) ( √ )
Donc est bien une application de dans . Montrons que c’est un morphisme pour la multiplication.
Soient et deux éléments de .
( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ))( ( )) ( ) ( )
En utilisant le fait que est un morphisme pour la multiplication.
4. Si ( ) ( ) , alors ( ) est inverse de , et si ( ) ( ) , alors – ( ) est
inverse de : la condition est suffisante. Montrons qu’elle est nécessaire. Soit un élément inversible
de : il existe tel que . Mais comme est un morphisme pour la multiplication,
( ) ( ) . Or ( ) et ( ) sont des entiers. Les seuls éléments de inversibles pour la
multiplication sont et . D’où le résultat.
5. Il suffit de calculer l’image par , et d’appliquer le résultat de la question précédente.
( √ )
L’inverse de √ est √ .
Allez à : Exercice 39

54
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Espaces vectoriels

Exercice 1.
Soient dans ℝ3 les vecteurs 𝑣1 = (1,1,0), 𝑣2 = (4,1,4) et 𝑣3 = (2, −1,4).
La famille (𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 ) est-elle libre ?
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. 𝑣1 = (1,0,1), 𝑣2 = (0,2,2) et 𝑣3 = (3,7,1) dans ℝ3 .
2. 𝑣1 = (1,0,0), 𝑣2 = (0,1,1) et 𝑣3 = (1,1,1) dans ℝ3 .
3. 𝑣1 = (1,2,1,2,1), 𝑣2 = (2,1,2,1,2), 𝑣3 = (1,0,1,1,0) et 𝑣4 = (0,1,0,0,1) dans ℝ5 .
4. 𝑣1 = (2,4,3, −1, −2,1), 𝑣2 = (1,1,2,1,3,1) et 𝑣3 = (0, −1,0,3,6,2) dans ℝ6 .
5. 𝑣1 = (2,1,3, −1, −4, −1), 𝑣2 = (−1,1, −2,2, −3,3) et 𝑣3 = (1,5,0,4, −1,7) dans ℝ6 .
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
On considère dans ℝ𝑛 une famille de 4 vecteurs linéairement indépendants (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 )
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. (𝑒1 , 2𝑒2 , 𝑒3 ).
2. (𝑒1 , 𝑒3 ).
3. (𝑒1 , 2𝑒1 + 𝑒4 , 𝑒4 ).
4. (3𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒3 , 𝑒2 + 𝑒3 ).
5. (2𝑒1 + 𝑒2 , 𝑒1 − 3𝑒2 , 𝑒4 , 𝑒2 − 𝑒1 ).
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Soient dans ℝ4 les vecteurs 𝑢1 = (1,2,3,4) et 𝑢2 = (1, −2,3, −4). Peut-on déterminer 𝑥 et 𝑦 pour que
(𝑥, 1, 𝑦, 1) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ? Et pour que (𝑥, 1,1, 𝑦) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ?
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Dans ℝ4 on considère l'ensemble 𝐸 des vecteurs (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) vérifiant 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 .
L'ensemble 𝐸 est-il un sous espace vectoriel de ℝ4 ? Si oui, en donner une base.
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Dans l'espace ℝ4 , on se donne cinq vecteurs : 𝑣1 = (1,1,1,1) , 𝑣2 = (1,2,3,4), 𝑣3 = (3,1,4,2),
𝑣4 = (10,4,13,7) et 𝑣5 = (1,7,8,14)
Chercher les relations de dépendance linéaires entre ces vecteurs. Si ces vecteurs sont dépendants, en
extraire au moins une famille libre engendrant le même sous-espace.
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Dans l'espace ℝ4 , on se donne cinq vecteurs : 𝑣1 = (1,1,1,1) , 𝑣2 = (1,2,3,4), 𝑣3 = (3,1,4,2),
𝑣4 = (10,4,13,7) et 𝑣5 = (1,7,8,14)
À quelle(s) condition(s) un vecteur 𝑏 = (𝑏1 , 𝑏2 , 𝑏3 , 𝑏4 ) appartient-il au sous-espace engendré par les
vecteurs 𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣4 et 𝑣5 ? Définir ce sous-espace par une ou des équations.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit 𝐸 un espace vectoriel sur ℝ et 𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 et 𝑣4 une famille libre d'éléments de 𝐸, les familles suivantes
sont-elles libres?
1. (𝑣1 ,2𝑣2 , 𝑣3 )

1
Espaces Vectoriels Pascal lainé

2. (𝑣1 , 𝑣3 )
3. (𝑣1 , 𝑣1 + 2, 𝑣4 )
4. (3𝑣1 + 𝑣3 , 𝑣3 , 𝑣2 + 𝑣3 ).
5. (2𝑣1 + 𝑣2 , 𝑣1 − 3𝑣2 , 𝑣4 , 𝑣2 − 𝑣1 )
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Dans ℝ4 , comparer les sous-espaces 𝐹 et 𝐺 suivants :
𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,0,1,1), (−1, −2,3, −1), (−5, −3,1,5))
𝐺 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((−1, −1,1, −1), (4,1,2,4))
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
On suppose que 𝑣1 , 𝑣2 ,…,𝑣𝑛 sont des vecteurs indépendants de ℝ𝑛 .
1. Les vecteurs 𝑣1 − 𝑣2 , 𝑣2 − 𝑣3 , 𝑣3 − 𝑣4 ,…, 𝑣𝑛−1 − 𝑣𝑛 , 𝑣𝑛 − 𝑣1 sont-ils linéairement indépendants ?
2. Les vecteurs 𝑣1 + 𝑣2 , 𝑣2 + 𝑣3 , 𝑣3 + 𝑣4 ,…, 𝑣𝑛−1 + 𝑣𝑛 , 𝑣𝑛 + 𝑣1 sont-ils linéairement indépendants?
3. Les vecteurs 𝑣1 , 𝑣1 + 𝑣2, 𝑣1 + 𝑣2 + 𝑣3 , 𝑣1 + 𝑣2 + 𝑣3 + 𝑣4 ,…, 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛−1 + 𝑣𝑛 , 𝑣𝑛 + 𝑣1 sont-
ils linéairement indépendants?
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soient 𝑎 = (2,3, −1), 𝑏 = (1, −1, −2), 𝑐 = (3,7,0) et 𝑑 = (5,0, −7).
Soient 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐, 𝑑) les sous-espaces vectoriels de ℝ3 . Montrer que 𝐸 = 𝐹
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Peut-on déterminer des réels 𝑥, 𝑦 pour que le vecteur 𝑣 = (−2, 𝑥, 𝑦, 3) appartienne au sous-espace-vectoriel
engendré par le système (𝑢1 , 𝑢2 ), où 𝑢1 = (1, −1,1,2) et 𝑢2 = (−1,2,3,1)
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Soient 𝑢1 = (0,1, −2,1), 𝑢2 = (1,0,2, −1), 𝑢3 = (3,2,2, −1), 𝑢4 = (0,0,1,0) et 𝑢5 = (0,0,0,1) des vecteurs
de ℝ4 . Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses? Justifier votre réponse.
1. 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))
2. (1,1,0,0) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ).
3. dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )) = 1.
4. 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = ℝ4 .
5. 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) est un sous-espace vectoriel de supplémentaire 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) dans ℝ4 .
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
On considère les vecteurs 𝑣1 = (1,0,0,1), 𝑣2 = (0,0,1,0), 𝑣3 = (0,1,0,0), 𝑣4 = (0,0,0,1) et 𝑣5 = (0,1,0,1)
dans ℝ4 .
1. 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) et 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 ) sont-ils supplémentaires dans ℝ4 ?
2. Même question pour 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 ) et 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣2 , 𝑣5 ).
3. Même question pour 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) et 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 )
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
1. Est-ce que le sous-ensemble 𝐸 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑦 = 2𝑥 } de ℝ2 , muni des lois habituelles de l’espace
vectoriel ℝ2 , est un ℝ-espace vectoriel ?
2. Est-ce que le sous-ensemble 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 , 𝑦 2 = 2𝑥, 𝑧 = 0} de ℝ3 , muni des lois habituelles de
l’espace vectoriel ℝ3 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 ?
Allez à : Correction exercice 15
2
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Exercice 16.
Soient 𝑢1 = (1, −1,2), 𝑢2 = (1,1, −1) et 𝑢3 = (−1, −5, −7)
Soit 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )
Soit 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 , 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0}
1. Donner une base de 𝐸.
2. Montrer que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
3. Donner une base de 𝐹.
4. Donner une base de 𝐸 ∩ 𝐹.
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
Soient 𝑢1 = (1,1,1), 𝑢2 = (2, −2, −1) et 𝑢3 = (1,1, −1)
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 , 𝑦 + 𝑧 = 0} et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 . Déterminer une base de 𝐸.
2. La famille (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est-elle libre ? Est-ce que 𝑢3 ∈ 𝐹 ?
3. Est-ce que 𝑢3 ∈ 𝐸 ?
4. Donner une base de 𝐸 ∩ 𝐹.
5. Soit 𝑢4 = (−1,7,5), est-ce que 𝑢4 ∈ 𝐸 ? est-ce que 𝑢4 ∈ 𝐹 ?
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
Soit 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 , 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0}
Soient 𝑎 = (1, −2,3) et 𝑏 = (2,1, −1) deux vecteurs. On pose 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏)
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2. Déterminer 𝐸 ∩ 𝐹.
3. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 ?
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 |𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0 et 2𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 0} et 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 |𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0}
deux sous-ensembles de ℝ3 .
On admettra que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soient 𝑎 = (1,1,1), 𝑏 = (1,0,1) et 𝑐 = (0,1,1)
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2. Déterminer une famille génératrice de 𝐸 et montrer que cette famille est une base.
3. Montrer que {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹.
4. Montrer que {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une famille libre de ℝ3 .
5. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 .
6. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧), exprimer 𝑢 dans la base {𝑎, 𝑏, 𝑐}.
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ|2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0 et 𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0} et 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 |2𝑥 − 3𝑦 + 𝑧 = 0}
deux sous-ensembles de ℝ3 .
On admettra que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soient 𝑎 = (1, −1,1), 𝑏 = (−2, −1,1) et 𝑐 = (−1,0,2)
1°) Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2°) Déterminer une famille génératrice de 𝐸 et montrer que cette famille est une base.
3°) Montrer que {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹.

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Espaces Vectoriels Pascal lainé

4°) Montrer que {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une famille libre de ℝ3 .


5°) A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 .
6°) Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧), exprimer 𝑢 dans la base {𝑎, 𝑏, 𝑐}.
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 |𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0 et 𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 0} et 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 |𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0}
deux sous-ensembles de ℝ3 .
On admettra que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soient 𝑎 = (1,0,1), 𝑏 = (1,1,1) et 𝑐 = (0,2,1)
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2. Déterminer une famille génératrice de 𝐸 et montrer que cette famille est une base.
3. Montrer que {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹.
4. Montrer que {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une famille libre de ℝ3 .
5. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 .
6. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧), exprimer 𝑢 dans la base {𝑎, 𝑏, 𝑐}.
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Soient 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ) un sous-espace vectoriel de ℝ3
𝑎 = (2, −1, −1); 𝑏 = (−1,2,3); 𝑐 = (1,4,7); 𝑑 = (1,1,2)
1. Est-ce que (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ) est une base de ℝ3 ?
2. Montrer que (𝑎, 𝑏) est une base de 𝐸.
3. Déterminer une ou plusieurs équations caractérisant 𝐸.
4. Compléter une base de 𝐸 en une base de ℝ3 .
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 − 𝑡 = 0 et 𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 + 𝑡 = 0 et 𝑥 − 𝑦 + 𝑧 = 0}
On admettra que 𝐸 est un espace vectoriel.
Et 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 − 𝑡 = 0}
Soient 𝑎 = (2,1, −1,2), 𝑏 = (1,1, −1,1), 𝑐 = (−1, −2,3,7) et 𝑑 = (4,4, −5, −3) quatre vecteurs de ℝ4 .
Première partie
1. Déterminer une base de 𝐸 et en déduire la dimension de 𝐸.
2. Compléter cette base en une base de ℝ4 .
Deuxième partie
3. Montrer que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
4. Déterminer une base de 𝐹.
5. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 ?
Troisième partie
6. Montrer que 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑐, 𝑑).
7. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹, exprimer 𝑢 comme une combinaison linéaire de 𝑏, 𝑐 et 𝑑.
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
Soit 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 0, 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 + 𝑡 = 0, −𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 + 2𝑡 = 0} et
𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑥 + 3𝑦 + 4𝑡 = 0}
1. Donner une base de ces deux sous-espaces vectoriels de ℝ4 .
2. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 ?

4
Espaces Vectoriels Pascal lainé

3. Soit 𝑎 = (1,3,0,4) ∈ ℝ4 et on pose 𝐺 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎), a-t-on 𝐺 ⊕ 𝐹 = ℝ4 ?


Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
Soit 𝐸 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 , 𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑥3 = 0}
Soit 𝑎 = (1,2, −3), et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎)
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 , et déterminer une base de cet espace-vectoriel.
2. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 ?
On justifiera la réponse.
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
Soit 𝐸 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥1 + 𝑥3 = 0 et 𝑥2 + 𝑥4 = 0}
Soient 𝑢1 = (1,1,1,1), 𝑢2 = (1, −1,1, −1) et 𝑢3 = (1,0,1,0)
Soit 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )
On admettra que 𝐸 est un espace vectoriel.
1. Donner une base de 𝐸 et en déduire sa dimension.
2. Déterminer une base de 𝐹.
3. Donner une (ou plusieurs) équation(s) qui caractérise(nt) 𝐹.
4. Donner une famille génératrice de 𝐸 + 𝐹.
5. Montrer que : 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 .
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
Soient 𝑎 = (1,1,1,1) et 𝑏 = (1, −1,1, −1) deux vecteurs de ℝ4 . Soit 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏).
Soient
𝐹1 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 et 2𝑥1 + 𝑥2 = 0}
𝐹2 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥2 + 𝑥4 = 0 et 𝑥1 + 𝑥3 = 0}
On admettra que 𝐸, 𝐹1 et 𝐹2 sont trois sous-espaces vectoriels de ℝ4 .
1. Déterminer une base (𝑐, 𝑑 ) de 𝐹1 .
2. Déterminer une base (𝑒, 𝑓 ) de 𝐹2
3. A-t-on 𝐹1 ⊕ 𝐹2 = ℝ4 ?
4. Montrer que (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ) est une base de ℝ4 .
5. A-t-on 𝐸 ⊕ 𝐹1 = ℝ4 ?
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 𝑡 = 0}, 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 0} et 𝐻 =
{(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , 𝑦 = 2𝑥, 𝑧 = 3𝑥, 𝑡 = 4𝑥 }
1. Montrer que 𝐸, 𝐹 et 𝐻 sont des sous-espaces vectoriels de ℝ4 , donner une base de chacun de ces sous-
espaces vectoriels.
2. Déterminer 𝐸 + 𝐹.
3. Montrer que 𝐸⨁𝐻 = ℝ4
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Soient 𝑢1 = (2,1,1), 𝑢2 = (1,2, −1), 𝑢3 = (1,1,0) et 𝑢4 = (1, −1, −2) quatre vecteurs de ℝ3 .

5
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Déterminer une sous famille de (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) libre qui engendre 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ), en déduire
la dimension de 𝐸.
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
Soit 𝐸 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4|𝑥1 − 𝑥2 = 0 et 𝑥3 − 𝑥4 = 0}
On admettra que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
1. Déterminer une base de 𝐸.
2. Compléter cette base de 𝐸 en une base de ℝ4 .
Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
Soient 𝑎 = (2, −1,1,2) , 𝑏 = (2, −1,6,1) et 𝑐 = (6, −3,8,5) trois vecteurs de ℝ4 .
Soient 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , −7𝑥 + 𝑧 + 5𝑡 = 0 et 𝑥 + 𝑦 = 0} et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 )
1. Montrer que 𝐸 et 𝐹 sont des sous-espaces vectoriels de ℝ4 .
2. Donner une base de 𝐸 et une base de 𝐹.
3. A-t-on 𝐸⨁𝐹 = ℝ4 ?
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
Soit ℳ3 (ℝ) l’espace vectoriel des matrices à coefficients dans ℝ à 3 lignes et 3 colonnes.
Soit 𝒮3 (ℝ) l’ensemble des matrices symétriques de ℳ3 (ℝ). C’est-à-dire les matrices qui vérifient
𝑡
𝐴 = 𝐴.
1. Montrer que 𝒮3 (ℝ) est un sous-espace vectoriel de ℳ3 (ℝ).
2. Déterminer dim(𝒮3 (ℝ)).
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
1 1
Soient 𝑃0 = 2 (𝑋 − 1)(𝑋 − 2), 𝑃1 = −𝑋(𝑋 − 2) et 𝑃2 = 2 𝑋(𝑋 − 1) trois polynômes de ℝ2 [𝑋].
1. Montrer que (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
2. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ∈ ℝ2 [𝑋], exprimer 𝑃 dans la base (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ).
3. Soit 𝑄 = 𝛼𝑃0 + 𝛽𝑃1 + 𝛾𝑃2 ∈ ℝ2 [𝑋], exprimer 𝑄 dans la base (1, 𝑋, 𝑋 2 ).
4. Pour tout 𝐴, 𝐵 et 𝐶 réels montrer qu’il existe un unique polynôme de 𝑅 ∈ ℝ2 [𝑋], tel que :
𝑅(0) = 𝐴, 𝑅(1) = 𝐵 et 𝑅(2) = 𝐶.
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Soient 𝑃1 = 𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1, 𝑃2 = 𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 4, 𝑃3 = 3𝑋 3 + 𝑋 2 + 4𝑋 + 2 et 𝑃4 = 10𝑋 3 +
4𝑋 2 + 13𝑋 + 7 quatre polynômes de ℝ3 [𝑋]
1. La famille (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 ) est-elle libre ?
2. Donner une base de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 )
Allez à : Correction exercice 34

Exercice 35.
Soit 𝐸 = {𝑃 ∈ ℝ2 [𝑋], 𝑃(1) = 0}
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ2 [𝑋].
2. Donner une base de 𝐸 et en déduire sa dimension.
Allez à : Correction exercice 35

6
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Exercice 36.
Soit 𝐸 = {𝑃 ∈ ℝ3 [𝑋], 𝑃(−1) = 0 et 𝑃(1) = 0}
1. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 [𝑋].
2. Déterminer une base et la dimension de 𝐸.
Allez à : Correction exercice 36

Exercice 37.
Dans ℱ(ℝ, ℝ), les trois fonctions 𝑥 ↦ sin(𝑥 ), 𝑥 ↦ sin(2𝑥 ) et 𝑥 ↦ sin(3𝑥 ), sont-elles linéairement
indépendantes?
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
Soient 𝑓 (𝑥 ) = cos(𝑥 ), 𝑔(𝑥 ) = cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) et ℎ(𝑥 ) = sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ). Déterminer 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ).
Allez à : Correction exercice 38

Exercice 39.
Soit 𝐸 l’ensemble des fonctions vérifiant l’équation différentielle
𝑦 ′′ + 𝑥𝑦 ′ − 𝑥 2 𝑦 = 0
Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions.
Allez à : Correction exercice 39

Exercice 40. (Hors programme)


1. Montrer que les systèmes : 𝑆1 = (1, √2) et 𝑆2 = (1, √2, √3) sont libre dans ℝ considéré comme ℚ-
espace vectoriel.
2. Soient, dans ℝ2 , les vecteurs 𝑢1 = (3 + √5, 2 + 3√5) et 𝑢2 = (4,7√5 − 9). Montrer que le système
(𝑢1 , 𝑢2 ) est ℚ-libre et ℝ-lié.
3. Soient les vecteurs 𝑣1 = (1 − 𝑖, 𝑖) et 𝑣2 = (2, −1 + 𝑖) dans ℂ2 .
a. Montrer que le système (𝑣1 , 𝑣2 ) est ℝ-libre et ℂ-lié.
b. Vérifier que le système 𝑆 = {(1,0), (𝑖, 0), (0,1), (0, 𝑖 )} est une base de l’espace vectoriel ℂ2 sur ℝ et
donner les composantes des vecteurs 𝑣1 et 𝑣2 par rapport à cette base.
Allez à : Correction exercice 40

CORRECTIONS
Correction exercice 1.
On peut éventuellement s’apercevoir que 𝑣2 − 𝑣3 = 2𝑣1 donc la famille est liée.
Sinon
𝐿1 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 0
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 = 0ℝ3 ⇒ 𝛼 (1,1,0) + 𝛽 (4,1,4) + 𝛾(2, −1,4) = (0,0,0) ⇒ 𝐿2 { 𝛼 + 𝛽 − 𝛾 = 0
𝐿3 4𝛽 + 4𝛾 = 0
𝐿1 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 0 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 0
𝛼 = 2𝛾
⇒ 𝐿2 − 𝐿1 { −3𝛽 − 3𝛾 = 0 ⇒ { 𝛽 = −𝛾 ⇒{
𝛽 = −𝛾
𝐿3 4𝛽 + 4𝛾 = 0 𝛽 = −𝛾
Il n’y a pas que (0,0,0) comme solution donc la famille est liée, en prenant 𝛾 = 1, on trouve que 𝛼 = 2
et que 𝛽 = −1, par conséquent 2𝑣1 − 𝑣2 + 𝑣3 = 0ℝ3 , ce qui est la même relation que l’on avait
« deviné » ci-dessus.
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1.

7
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝛼 + 3𝛾 = 0
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 = 0ℝ3 ⇒ 𝛼(1,0,1) + 𝛽(0,2,2) + 𝛾(3,7,1) = (0,0,0) ⇒ { 2𝛽 + 7𝛾 = 0
𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼 = −3𝛾 𝛼 = −3𝛾
𝛼=0
7 7
⇒{ 𝛽=− 𝛾 ⇒ {𝛽 = − 𝛾 ⇒ {𝛽 = 0
2 2 𝛾=0
−3𝛾 − 7𝛽 + 𝛾 = 0 −9𝛾 = 0
Donc la famille est libre
2. Là, il est clair que 𝑣1 + 𝑣2 = 𝑣3 donc la famille est liée
3. On peut raisonnablement s’apercevoir que :
𝑣1 + 𝑣2 = (3,3,3,3,3) = 3(1,1,1,1,1) = 3(𝑣3 + 𝑣4 )
Donc la famille est liée.
Sinon on se lance dans un gros calcul
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 + 𝛿𝑣4 + 𝜖𝑣5 = 0ℝ5
𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
2𝛼 + 𝛽 + 𝛿 = 0
⇒ 𝛼 (1,2,1,2,1) + 𝛽 (2,1,2,1,2) + 𝛾(1,0,1,1,0) + 𝛿 (0,1,0,0,1) = (0,0,0,0,0) ⇒ 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0
{𝛼 + 2𝛽 + 𝛿 = 0
𝐿1 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝐿1 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝛼 + 2𝛽 + 𝛿 = 0
𝐿 2𝛼 + 𝛽 + 𝛿 = 0 𝐿2 − 2𝐿1 −3𝛽 + 𝛿 − 2𝛾 = 0
⇒ 2{ ⇒ { ⇒ {−3𝛽 + 𝛿 − 2𝛾 = 0 ⇒ { −3𝛽 − 𝛿 = 0
𝐿3 2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 𝐿 3 − 𝐿2 𝛾−𝛿 =0
𝛾=𝛿 𝛾=𝛿
𝐿4 𝛼 + 2𝛽 + 𝛿 = 0 𝐿4 − 𝐿1 −𝛾 + 𝛿 = 0
1 1
𝛼 + 2𝛽 + 𝛿 = 0 𝛼 + 2 (− 𝛿) + 𝛿 = 0 𝛼=− 𝛿
1 3 3
⇒{ 𝛽=− 𝛿 ⇒ 1 ⇒ 1
3 𝛽=− 𝛿 𝛽=− 𝛿
𝛾=𝛿 3 3
{ 𝛾=𝛿 { 𝛾=𝛿
Il n’y a pas que (0,0,0,0) comme solution donc la famille est liée. En prenant 𝛿 = 3, on trouve la
relation :
−𝑣1 − 𝑣2 + 3𝑣3 + 3𝑣4 = 0ℝ5

4.
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 = 0ℝ6 ⇒ 𝛼 (2,4,3, −1, −2,1) + 𝛽(1,1,2,1,3,1) + 𝛾(0, −1,0,3,6,2) = (0,0,0,0,0,0)
2𝛼 + 𝛽 = 0
4𝛼 + 𝛽 − 𝛾 = 0
3𝛼 + 2𝛽 = 0

−𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0
−2𝛼 + 3𝛽 + 6𝛾 = 0
{ 𝛼 + 𝛽 + 2𝛾 = 0
On peut s’amuser à faire méthodiquement la méthode de Gauss, mais avec la première et la seconde
ligne, on s’aperçoit que 𝛼 = 𝛽 = 0, puis on remplace dans n’importe quelle ligne pour trouver que 𝛾 =
0.
La famille est libre.
5. C’est trop fatigant, 2𝑣1 + 3𝑣2 = 𝑣3 , la famille est liée.
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1. Oui évidemment, sinon
𝛼=0 𝛼=0
𝛼𝑒1 + 2𝛽𝑒2 + 𝛾𝑒3 = 0ℝ𝑛 ⇒ {2𝛽 = 0 ⇒ {𝛽 = 0
𝛾=0 𝛾=0
2. Une sous famille d’une famille libre est libre.
3.
2 × 𝑒1 − 1 × (2𝑒1 + 𝑒4 ) + 1 × 𝑒4 = 0ℝ𝑛
8
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Il existe une combinaison linéaire non identiquement nulle de ces trois vecteurs, la famille est liée.
4.
3𝛼 = 0
𝛼(3𝑒1 + 𝑒3 ) + 𝛽𝑒3 + 𝛾(𝑒2 + 𝑒3 ) = 0ℝ𝑛 ⇒ 3𝛼𝑒1 + 𝛾𝑒2 + (𝛼 + 𝛽 + 𝛾 )𝑒3 = 0ℝ𝑛 ⇒ { 𝛾=0
𝛼+𝛽+𝛾 =0
𝛼=0
⇒ {𝛽 = 0
𝛾=0
La famille est libre.
5. Il y a trois vecteurs 2𝑒1 + 𝑒2 , 𝑒1 − 3𝑒2 , 𝑒2 − 𝑒1 dans le plan 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒2 ) donc ces trois vecteurs
forment une famille liée, en rajoutant 𝑒4 cela ne change rien, la famille est liée.
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
Le problème est de déterminer 𝑥 et 𝑦 tels qu’il existe 𝛼 et 𝛽 vérifiant (𝑥, 1, 𝑦, 1) = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2
𝑥 =𝛼+𝛽 𝐿1 𝛼 + 𝛽 = 𝑥 𝐿1 𝛼+𝛽 =𝑥 𝐿1 𝛼+𝛽 =𝑥
1 = 2𝛼 − 2𝛽 𝐿2 2𝛼 − 2𝛽 = 1 𝐿2 − 2𝐿1 −4𝛽 = 1 − 2𝑥 𝐿2 −4𝛽 = 1 − 2𝑥
{ ⇔ { ⇔ { ⇔ {
𝑦 = 3𝛼 + 3𝛽 𝐿3 3𝛼 + 3𝛽 = 𝑦 𝐿3 − 3𝐿1 0 = 𝑦 − 3𝑥 𝐿3 0 = 𝑦 − 3𝑥
1 = 4𝛼 − 4𝛽 𝐿4 4𝛼 − 4𝛽 = 1 𝐿4 − 4𝐿1 −8𝛽 = 1 − 4𝑥 𝐿4 − 2𝐿1 0 = −1
La dernière ligne entraine qu’il n’y a pas de solution.
Le problème est de déterminer 𝑥 et 𝑦 tels qu’il existe 𝛼 et 𝛽 vérifiant (𝑥, 1,1, 𝑦) = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2
𝑥 =𝛼+𝛽 𝐿1 𝛼 + 𝛽 = 𝑥 𝐿1 𝛼+𝛽 =𝑥
1 = 2𝛼 − 2𝛽 𝐿 2𝛼 − 2𝛽 = 1 𝐿 − 2𝐿1 −4𝛽 = 1 − 2𝑥
{ ⇔ 2{ ⇔ 2 {
1 = 3𝛼 + 3𝛽 𝐿3 3𝛼 + 3𝛽 = 1 𝐿3 − 3𝐿1 0 = 1 − 3𝑥
𝑦 = 4𝛼 − 4𝛽 𝐿4 4𝛼 − 4𝛽 = 𝑦 𝐿4 − 4𝐿1 −8𝛽 = 𝑦 − 4𝑥
1
𝛼+𝛽 = 𝑥 𝛼+𝛽 =𝑥 𝛼 + 𝛽 =
𝐿1 3
−4𝛽 = 1 − 2𝑥 −4𝛽 = 1 − 2𝑥 1
𝐿2
⇔ 1 ⇔ 1 ⇔ 𝛽 = − 12
𝐿3 𝑥= 𝑥=
3 3 1
𝐿4 − 2𝐿1 𝑥=
{0 = 𝑦 − 4𝑥 − 2(1 − 2𝑥) { 𝑦=2 3
{ 𝑦=2
5
𝛼=
12
1
𝛽 = −
⇔ 12
1
𝑥=
3
{ 𝑦=2
1 5 1
( , 1,1,2) = 𝑢1 − 𝑢2
3 12 12
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
Première méthode
0 + 0 + 0 + 0 = 0 donc 0ℝ4 ∈ 𝐸
Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸 et 𝑦 = (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 , 𝑦4 ) ∈ 𝐸, on a 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 et 𝑦1 + 𝑦2 + 𝑦3 +
𝑦4 = 0
𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 = (𝛼𝑥1 + 𝛽𝑦1 , 𝛼𝑥2 + 𝛽𝑦2 , 𝛼𝑥3 + 𝛽𝑦3 , 𝛼𝑥4 + 𝛽𝑦4 )
Et pour tout 𝛼 et 𝛽 réels
𝛼𝑥1 + 𝛽𝑦1 + 𝛼𝑥2 + 𝛽𝑦2 + 𝛼𝑥3 + 𝛽𝑦3 + 𝛼𝑥4 + 𝛽𝑦4 = 𝛼 (𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 ) + 𝛽(𝑦1 + 𝑦2 + 𝑦3 + 𝑦4 )
=𝛼×0+𝛽×0 =0
Ce qui signifie que 𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 ∈ 𝐸, 𝐸 est donc un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
Deuxième méthode

9
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Un vecteur de 𝐸 s’écrit 𝑥 = (−𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥2 (−1,1,0,0) + 𝑥3 (−1,0,1,0) +


𝑥4 (−1,0,0,1)
Donc 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((−1,1,0,0), (−1,0,1,0), (−1,0,0,1)), 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
Pour trouver une base, il reste à montrer que ((−1,1,0,0), (−1,0,1,0), (−1,0,0,1)) est libre (Puisque
cette famille est déjà génératrice).
−𝛼 − 𝛽 − 𝛾 = 0
𝛼=0
𝛼 (−1,1,0,0) + 𝛽(−1,0,1,0) + 𝛾(−1,0,0,1) = (0,0,0,0) ⇒ {
𝛽=0
𝛾=0
Cette famille est bien libre, c’est une base de 𝐸.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
Déjà, une famille de 5 vecteurs dans un espace de dimension 4 est liée, mais cela ne donne pas la (ou
les) relation(s) reliant ces vecteurs.
𝛼(1,1,1,1) + 𝛽 (1,2,3,4) + 𝛾(3,1,4,2) + 𝛿 (10,4,13,7) + 𝜖 (1,7,8,14) = (0,0,0,0)
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 + 𝜖 = 0 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 + 𝜖 = 0
𝐿 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 + 4𝛿 + 7𝜖 = 0 𝐿 − 𝐿1 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 + 6𝜖 = 0
⇔ 2{ ⇔ 2 {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 + 13𝛿 + 8𝜖 = 0 𝐿3 − 𝐿1 2𝛽 + 𝛾 + 3𝛿 + 7𝜖 = 0
𝐿4 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 + 7𝛿 + 14𝜖 = 0 𝐿4 − 𝐿1 3𝛽 − 𝛾 − 3𝛿 + 13𝜖 = 0
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 + 𝜖 = 0
𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 + 𝜖 = 0
𝐿2 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 + 6𝜖 = 0
⇔ { ⇔ { 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 + 6𝜖 = 0
𝐿3 − 2𝐿2 5𝛾 + 15𝛿 − 5𝜖 = 0
𝛾 + 3𝛿 − 𝜖 = 0
𝐿4 − 3𝐿2 5𝛾 + 15𝛿 − 5𝜖 = 0
𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 + 𝜖 = 0
⇔ { 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 + 6𝜖 = 0
𝛾 = −3𝛿 + 𝜖
𝛼 = −𝛽 − 3(−3𝛿 + 𝜖) − 10𝛿 − 𝜖 𝛼 = 4𝜖 − 3(−3𝛿 + 𝜖) − 10𝛿 − 𝜖 𝛼 = −𝛿
⇔ { 𝛽 = 2(−3𝛿 + 𝜖 ) + 6𝛿 − 6𝜖 ⇔{ 𝛽 = −4𝜖 ⇔ { 𝛽 = −4𝜖
𝛾 = −3𝛿 + 𝜖 𝛾 = −3𝛿 + 𝜖 𝛾 = −3𝛿 + 𝜖
Si on prends 𝛿 = 1 et 𝜖 = 0, alors 𝛼 = −1, 𝛽 = 0 et 𝛾 = −3, ce qui donne
−𝑣1 − 3𝑣3 + 𝑣4 = 0ℝ4
Si on prends 𝛿 = 0 et 𝜖 = 1, alors 𝛼 = 0, 𝛽 = −4 et 𝛾 = 1, ce qui donne
−4𝑣2 + 𝑣3 + 𝑣5 = 0ℝ4
Autre façon de voir les choses :
𝛼 (1,1,1,1) + 𝛽(1,2,3,4) + 𝛾(3,1,4,2) + 𝛿 (10,4,13,7) + 𝜖(1,7,8,14) = (0,0,0,0)
⇔ 𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 + 𝛿𝑣4 + 𝜖𝑣5 = 0ℝ4 ⇔ −𝛿𝑣1 − 4𝜖𝑣2 + (−3𝛿 + 𝜖 )𝑣3 + 𝛿𝑣4 + 𝜖𝑣5
= 0ℝ4 ⇔ 𝛿(−𝑣1 − 3𝑣3 + 𝑣4 ) + 𝜖 (−4𝑣2 + 𝑣3 + 𝑣5 )𝑣2 = 0ℝ4
Cette dernière relation étant vraie pour tout 𝛿 et pour tout 𝜖, on retrouve les deux relations.
Ce ne sont pas les seules relations entre ces vecteurs, si on fait la somme ou la différence, on trouve
d’autres relations
𝑣4 = 𝑣1 + 3𝑣3 et 𝑣5 = 4𝑣2 − 𝑣3
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣1 + 3𝑣3 , 4𝑣2 − 𝑣3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 )
Il reste à montrer que (𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 )est libre, ce qui est quasi évident puisqu’il suffit de refaire le calcul ci-
𝛼 = −𝛿 𝛼=0
dessus avec 𝛿 = 𝜖 = 0 et alors { 𝛽 = −4𝜖 ⇒ {𝛽 = 0, cela montre que (𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 ) est libre.
𝛾 = −3𝛿 + 𝜖 𝛾=0
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 )
D’après l’exercice précédent.
𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 ) ⇔il existe 𝛼, 𝛽 et 𝛾 tels que 𝑏 = 𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3

10
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 𝑏1 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 𝑏1 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 𝑏1
𝐿2 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 𝑏2 𝐿 − 𝐿1 𝛽 − 2𝛾 = 𝑏2 − 𝑏1 𝐿2 𝛽 − 2𝛾 = 𝑏2 − 𝑏1
{ ⇔ 2 { ⇔ {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 = 𝑏3 𝐿3 − 𝐿1 2𝛽 + 𝛾 = 𝑏3 − 𝑏1 𝐿3 − 2𝐿2 5𝛾 = 𝑏3 − 𝑏1 − 2(𝑏2 − 𝑏1 )
𝐿4 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 𝑏4 𝐿4 − 𝐿1 3𝛽 − 𝛾 = 𝑏4 − 𝑏1 𝐿4 − 3𝐿2 5𝛾 = 𝑏4 − 𝑏1 − 3(𝑏2 − 𝑏1 )
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 𝑏1
𝐿2 𝛽 − 2𝛾 = 𝑏2 − 𝑏1
⇔ 5𝛾 = 𝑏3 − 𝑏1 − 2(𝑏2 − 𝑏1 )
𝐿3
𝐿4 − 𝐿3 {0 = 𝑏4 − 𝑏1 − 2(𝑏2 − 𝑏1 ) − (𝑏3 − 𝑏1 − 2(𝑏2 − 𝑏1 ))
0 = 𝑏4 − 𝑏1 − 3(𝑏2 − 𝑏1 ) − (𝑏3 − 𝑏1 − 2(𝑏2 − 𝑏1 )) ⇔ 𝑏1 − 𝑏2 − 𝑏3 + 𝑏4 = 0
𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) ⇔ 𝑏1 − 𝑏2 − 𝑏3 + 𝑏4 = 0
On peut constater que les composantes de 𝑣1 , 𝑣2 et 𝑣3 vérifient 𝑏1 − 𝑏2 − 𝑏3 + 𝑏4 = 0
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1.
𝛼=0 𝛼=0
𝛼𝑣1 + 2𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣3 = 0𝐸 ⇒ {2𝛽 = 0 ⇒ {𝛽 = 0
𝛾=0 𝛾=0
2. Une sous famille d’une famille libre est libre.

3.
2𝑣1 − (2𝑣1 + 𝑣4 ) + 𝑣4 = 0ℝ𝑛
Il existe une combinaison linéaire non identiquement nulle de ces trois vecteurs, la famille est liée.
4.
3𝛼 = 0
𝛼 (3𝑣1 + 𝑣3 ) + 𝛽𝑣3 + 𝛾(𝑣2 + 𝑣3 ) = 0ℝ𝑛 ⇒ 3𝛼𝑣1 + 𝛾𝑣2 + (𝛼 + 𝛽 + 𝛾 )𝑣3 = 0𝐸 ⇒ { 𝛾=0
𝛼+𝛽+𝛾 =0
𝛼=0
⇒ {𝛽 = 0
𝛾=0
La famille est libre.
5. Il y a trois vecteurs 2𝑣1 + 𝑣2 , 𝑣1 − 3𝑣2 , 𝑣2 − 𝑣1 dans le plan 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) donc ces trois vecteurs
forment une famille liée, en rajoutant 𝑣4 cela ne change rien, la famille est liée.
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
Comparer deux ensembles signifie que l’on doit trouver si l’un est inclus dans l’autre (ou
réciproquement) ou si les ensemble sont égaux.
On va d’abord caractériser 𝐹 à l’aide d’une (ou plusieurs) équation cartésienne, ensuite il sera simple de
savoir si les vecteurs qui engendrent 𝐺 sont dans 𝐹.
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹 ⇔ il existe 𝛼, 𝛽, 𝛾 réels tels que 𝑢 = 𝛼(1,0,1,1) + 𝛽 (−1, −2,3, −1) +
𝛾(−5, −3,1,5)
𝐿1 𝛼 − 𝛽 − 5𝛾 = 𝑥 𝐿1 𝛼 − 𝛽 − 5𝛾 = 𝑥 𝐿1 𝛼 − 𝛽 − 5𝛾 = 𝑥
𝐿2 −2𝛽 − 3𝛾 = 𝑦 𝐿2 −2𝛽 − 3𝛾 = 𝑦 𝐿2 −2𝛽 − 3𝛾 = 𝑦
⇔ { ⇔ { ⇔ {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 + 𝛾 = 𝑧 𝐿3 − 𝐿1 4𝛽 + 6𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝐿3 + 2𝐿1 0 = −𝑥 + 𝑧 + 2𝑦
𝐿4 𝛼 − 𝛽 + 5𝛾 = 𝑡 𝐿4 − 𝐿1 10𝛾 = −𝑥 + 𝑡 𝐿4 10𝛾 = −𝑥 + 𝑡
𝛼, 𝛽, 𝛾sont donnés par les équations 𝐿1 , 𝐿2 et 𝐿4 donc
𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0}
−(−1) + 2(−1) + 1 = 0 ⇒ (−1, −1,1, −1) ∈ 𝐹
−4 + 2 × 1 + 2 = 0 ⇒ (4,1,2,4) ∈ 𝐹
Cela montre que 𝐺 ⊂ 𝐹
Manifestement dim(𝐺) = 2 car les deux vecteurs qui engendrent 𝐺 ne sont pas colinéaires (donc ils
forment une base de 𝐺).
Si on en savait plus on saurait que dim(𝐹 ) = 3, mais on n’est pas censé le savoir.

11
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Il faut montrer que les trois vecteurs qui engendrent 𝐹 sont libres, ils formeront une base et la dimension
de 𝐹 sera 3.
On reprend calcul de 𝑢 = 𝛼(1,0,1,1) + 𝛽 (−1, −2,3, −1) + 𝛾(−5, −3,1,5) avec 𝑢 = (0,0,0,0)
On trouve
𝛼 − 𝛽 − 5𝛾 = 𝑥 𝛼 − 𝛽 − 5𝛾 = 0
𝛼=0
−2𝛽 − 3𝛾 = 𝑦 −2𝛽 − 3𝛾 = 0
{ ⇔{ ⇔{ =0
𝛽
0 = −𝑥 + 𝑧 + 2𝑦 0 = −0 + 0 + 2 × 0
𝛾=0
10𝛾 = −𝑥 + 𝑡 10𝛾 = −0 + 0
C’est bon, dim(𝐹 ) = 3.
𝐺⊂𝐹
{ ⇒𝐺⊊𝐹
dim(𝐺 ) < dim(𝐹)
Autrement dit 𝐺 est inclus dans 𝐹 mais 𝐺 n’est pas égal à 𝐹
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1.
(𝑣1 − 𝑣2 ) + (𝑣2 − 𝑣3 ) + (𝑣3 − 𝑣4 ) + ⋯ + (𝑣𝑛−1 − 𝑣𝑛 ) + (𝑣𝑛 − 𝑣1 ) = 0ℝ𝑛
Cette famille est liée.
2. Si 𝑛 = 2𝑝 + 1
𝛼1 (𝑣1 + 𝑣2 ) + 𝛼2 (𝑣2 + 𝑣3 ) + 𝛼3 (𝑣3 + 𝑣4 ) + ⋯ + 𝛼2𝑝 (𝑣2𝑝 + 𝑣2𝑝+1 ) + 𝛼2𝑝+1 (𝑣2𝑝+1 + 𝑣1 ) = 0ℝ2𝑝+1
⇔ (𝛼1 + 𝛼2𝑝+1 )𝑣1 + (𝛼1 + 𝛼2 )𝑣2 + (𝛼2 + 𝛼3 )𝑣3 + ⋯ + (𝛼2𝑝−1 + 𝛼2𝑝 )𝑣2𝑝 + (𝛼2𝑝 + 𝛼2𝑝+1 )𝑣2𝑝+1
𝛼1 + 𝛼2𝑝+1 = 0
𝛼1 + 𝛼2 = 0
𝛼2 + 𝛼3 = 0
= 0ℝ2𝑝+1 ⇔ ⋮ ⇒ 𝛼2𝑝+1 = −𝛼1 = 𝛼2 = −𝛼3 = ⋯ = 𝛼2𝑝 = −𝛼2𝑝+1
𝛼2𝑝−1 + 𝛼2𝑝 = 0
{𝛼2𝑝 + 𝛼2𝑝+1 = 0
Donc 𝛼2𝑝+1 = 0 et on en déduit que pour tout 𝑖 ∈ {1,2, … ,2𝑝}, 𝛼𝑖 = 0.
La famille est libre.
Si 𝑛 = 2𝑝
1 × (𝑣1 + 𝑣2 ) − 1 × (𝑣2 + 𝑣3 ) + 1 × (𝑣3 + 𝑣4 ) − ⋯ + 1 × (𝑣2𝑝−1 + 𝑣2𝑝 ) − 1 × (𝑣2𝑝 + 𝑣1 )
= (1 − 1)𝑣1 + (1 − 1)𝑣2 + (−1 + 1)𝑣3 + (1 − 1)𝑣4 + ⋯ (−1 + 1)𝑣2𝑝−1
+ (1 − 1)𝑣2𝑝 = 0ℝ𝑛
La famille est liée
Pour s’en convaincre, on pourra regarder plus précisément les cas 𝑛 = 3 et 𝑛 = 4.
3.
𝛼1 𝑣1 + 𝛼2 (𝑣1 + 𝑣2 ) + 𝛼3 (𝑣1 + 𝑣2 + 𝑣3 ) + ⋯ + 𝛼𝑛−1 (𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛−1 ) + 𝛼𝑛 (𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 )
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + ⋯ + 𝛼𝑛 = 0 𝛼1 = 0
𝛼2 + 𝛼3 + ⋯ + 𝛼𝑛 = 0 𝛼2 = 0
𝛼3 + ⋯ + 𝛼𝑛 = 0 𝛼3 = 0
= 0ℝ𝑛 ⇔ ⇔
⋮ ⋮
𝛼𝑛−1 + 𝛼𝑛 = 0 𝛼𝑛−1 = 0
{ 𝛼𝑛 = 0 { 𝛼𝑛 = 0
La famille est libre.
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


𝑐 = 2𝑎 − 𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) = 𝐸
𝑑 = 𝑎 + 3𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) = 𝐸
Donc 𝐹 ⊂ 𝐸, or 𝑎 et 𝑏 ne sont pas proportionnels donc (𝑎, 𝑏) est une base de 𝐸 et dim(𝐸) = 2, de
même 𝑐 et 𝑑 ne sont pas proportionnels donc (𝑐, 𝑑) est une base de 𝐹 et dim(𝐹 ) = 2.
J’ai passé sous silence que (𝑎, 𝑏) est une famille génératrice de 𝐸 et que (𝑐, 𝑑) est une famille
génératrice de 𝐹.

12
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐸⊂𝐹
{ ⇒𝐸=𝐹
dim(𝐸) = dim(𝐹)
Il y a d’autre façon de faire, par exemple en trouvant pour 𝐸 et 𝐹 une équation cartésienne caractérisant
ces espaces.
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


On cherche 𝑥, 𝑦, 𝛼 et 𝛽 tel que :
𝐿1 𝛼 − 𝛽 = −2 𝐿1 𝛼 − 𝛽 = −2
𝐿2 −𝛼 + 2𝛽 = 𝑥 𝐿2 + 𝐿1 𝛽 =𝑥−2
(−2, 𝑥, 𝑦, 3) = 𝛼 (1, −1,1,2) + 𝛽(−1,2,3,1) ⇔ { ⇔ {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 = 𝑦 𝐿3 − 𝐿1 4𝛽 = 𝑦 + 2
𝐿4 2𝛼 + 𝛽 = 3 𝐿4 − 2𝐿1 3𝛽 = 7
1
𝛼=−
𝛼 − 𝛽 = −2 3
13
𝛽 =𝑥−2 𝑥=
⇔ 4𝛽 = 𝑦 + 2 ⇔ 3
22
7 𝑦=
{ 𝛽 = 3
3 7
{ 𝛽=3
La réponse est oui.
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1.
Première méthode
D’abord on remarque que (1,1,0,0) = 𝑢1 + 𝑢2 que (−1,1, −4,2) = 𝑢1 − 𝑢2 et que 𝑢3 = 2𝑢1 + 3𝑢2
Donc
𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2)) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 − 𝑢2 , 𝑢1 + 𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 − 𝑢2 + 𝑢1 + 𝑢2 , 𝑢1 + 𝑢2 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(2𝑢1 , 𝑢1 + 𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢1 + 𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
Et
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 2𝑢1 + 3𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
On a bien
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))
Deuxième méthode
On cherche une (ou plusieurs) équation cartésien caractérisant 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐸 ⇔ il existe 𝛼 et 𝛽 tels que (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝛼(1,1,0,0) + 𝛽(−1,1, −4,2)
𝐿1 𝛼 − 𝛽 = 𝑥 𝐿1 𝛼−𝛽 =𝑥
𝐿 𝛼+𝛽 =𝑦 𝐿 − 𝐿1 2𝛽 = −𝑥 + 𝑦
(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝛼 (1,1,0,0) + 𝛽(−1,1, −4,2) ⇔ 2 { ⇔ 2 {
𝐿3 −4𝛽 = 𝑧 𝐿3 −4𝛽 = 𝑧
𝐿4 2𝛽 = 𝑡 𝐿4 2𝛽 = 𝑡
𝐿1 𝛼−𝛽 =𝑥
𝐿2 2𝛽 = −𝑥 + 𝑦
⇔ {
𝐿3 + 2𝐿2 0 = 𝑧 − 2𝑥 + 2𝑦
𝐿 4 − 𝐿2 0= 𝑡+𝑥−𝑦
4
Donc 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ , −2𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑥 − 𝑦 + 𝑡 = 0}
−2 × 0 + 2 × 1 − 2 = 0 𝑒𝑡 0 − 1 − 1 = 0 ⇒ 𝑢1 ∈ 𝐸
−2 × 1 + 2 × 0 + 2 = 0 𝑒𝑡 1 − 0 − 1 = 0 ⇒ 𝑢2 ∈ 𝐸
−2 × 3 + 2 × 2 + 2 = 0 𝑒𝑡 3 − 2 − 1 = 0 ⇒ 𝑢3 ∈ 𝐸
Donc 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ⊂ 𝐸,
(1,1,0,0) et (−1,1, −4,2) ne sont pas colinéaires, ils forment une famille libre et génératrice de 𝐸, c’est
une base et donc dim(𝐸) = 2, 𝑢1 et 𝑢2 ne sont pas colinéaires, ils forment une famille libre de
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ), donc dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )) ≥ 2, mais 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ⊂ 𝐸 donc
dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )) ≤ dim(𝐸) = 2

13
Espaces Vectoriels Pascal lainé

On a par conséquent dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )) = 2 = dim(𝐸) et comme 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ⊂ 𝐸, on a alors


𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝐸
2.
(1,1,0,0) = 𝑢1 + 𝑢2 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
𝑢2 − 𝑢3 = (2,2,0,0) = 2(1,1,0,0)
1 1
(1,1,0,0) = 𝑢2 − 𝑢3 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
2 2
(1,1,0,0) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
3. 𝑢2 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) donc dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )) ≥ 1
Le tout est de savoir si 𝑢1 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) ?
Or au 2. on a vu que (1,1,0,0) ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
Si 𝑢1 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) alors (1,1,0,0) = 𝑢1 + 𝑢2 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) ce qui est faux, donc
𝑢1 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
Par conséquent
dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )) = 1
4.
Première méthode
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 2𝑢1 + 3𝑢2 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢4 ) ⊊ ℝ4
En effet dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢4 )) ≤ 3
Deuxième méthode si on n’a pas vu que 𝑢3 = 2𝑢1 + 3𝑢2
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2)) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 )
D’après la première question.
Donc
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 ) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2)) + 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2), 𝑢4 ) ⊊ ℝ4
Pour les mêmes raisons que dans la première méthode.
5.
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))
⇒ dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )) = dim (𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))) = 2
Comme 𝑢4 et 𝑢5 ne sont pas colinéaires, ils forment une base de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 )) =
2
Il reste à vérifier que l’intersection de ces sous-espaces vectoriels est réduite au vecteur nul, ce qui
revient au même que de montrer que ((1,1,0,0), (−1,1, −4,2), 𝑢4 , 𝑢5 ) est libre (mais alors comme le
nombre de vecteurs est 4 on pourrait en déduire cette famille est une base de ℝ4 ce qui suffit à prouver
que la somme de ces deux sous-espaces vectoriels est directe et qu’elle vaut ℝ4 ).
𝛼−𝛽 =0 𝛼=0
𝛼+𝛽 =0 𝛽=0
𝛼 (1,1,0,0) + 𝛽(−1,1, −4,2) + 𝛾𝑢4 + 𝛿𝑢5 = 0ℝ4 ⇔ { ⇔{
−4𝛽 + 𝛾 = 0 𝛾=0
2𝛽 + 𝛿 = 0 𝛿=0
C’est quasiment évident.
La famille est libre, elle a 4 vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 4, c’est une base de ℝ4 ,
donc
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) = ℝ4
Autre méthode
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))
⇒ dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )) = dim (𝑉𝑒𝑐𝑡((1,1,0,0), (−1,1, −4,2))) = 2
Comme 𝑢4 et 𝑢5 ne sont pas colinéaires, ils forment une base de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 )) =
2
(Çà, c’est pareil)
A la question 1°) on a montré que
14
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 , −2𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑥 − 𝑦 + 𝑡 = 0}


Il n’y a qu’à montrer que les composantes de 𝑢4 et de 𝑢5 ne vérifient pas ces équations (c’est évident)
pour en déduire que 𝑢4 ∉ 𝐸 et que 𝑢5 ∉ 𝐸 et que par conséquent 𝐸 ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) = {0ℝ4 }
La somme des dimensions valant 4 (voir ci-dessus) la somme est directe et vaut ℝ4
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 ) = ℝ4
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 )) ≤ 2 et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 )) = 1 donc la somme des dimensions n’est pas 4, ces espaces
sont peut-être en somme directe mais cette somme n’est pas ℝ4 , ils ne sont donc pas supplémentaires
dans ℝ4 .
Remarque : en fait dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 )) = 2 car 𝑣1 et 𝑣2 ne sont pas colinéaires.
2.
D’abord on va regarder si la famille (𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 ) est libre, si c’est le cas la réponse sera non car la
dimension de cet espace sera 3 et celle de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣2 , 𝑣5 ) est manifestement 2, donc la somme des
dimensions sera 5.
𝛼=0
0=0
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 + 𝛾𝑣4 = 0ℝ4 ⇒ 𝛼 (1,0,0,1), +𝛽(0,0,1,0) + 𝛾(0,0,0,1) = (0,0,0,0) ⇒ {
𝛽=0
𝛼+𝛾 =0
𝛼=0
⇒ {𝛽 = 0
𝛾=0
(𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 ) est une famille libre qui engendre 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 ), c’est donc une base de cet espace donc
dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 )) = 3, comme 𝑣2 et 𝑣5 ne sont pas proportionnels, (𝑣2 , 𝑣5 ) est une famille libre
qui engendre 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣2 , 𝑣5 ), c’est donc une base de cet espace et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣2 , 𝑣5 )) = 2.
dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣3 , 𝑣4 )) + dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣2 , 𝑣5 )) = 5 ≠ dim(ℝ4 )
Donc ces espace ne sont pas supplémentaires dans ℝ4 .
3. 𝑣1 et 𝑣2 ne sont pas colinéaires donc (𝑣1 , 𝑣2 ) est une famille libre qui engendre 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ), c’est une
base de cet espace et dim(Vect(𝑣1 , 𝑣2 )) = 2.
Manifestement 𝑣5 = 𝑣3 + 𝑣4 , 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣3 + 𝑣4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ), 𝑣3 et 𝑣4 ne sont
pas colinéaires donc (𝑣3 , 𝑣4 ) est une famille libre qui engendre 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ) c’est
donc une base de cet ensemble et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 )) = 2.
dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 )) + dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 )) = 4 = dim(ℝ4 )
Il reste à montrer que l’intersection de ces espaces est réduite au vecteur nul.
Ce coup-ci je vais détailler un peu plus. Soit 𝑢 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ), il existe 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 réels
tels que :
𝑢 = 𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 𝑒𝑡 𝑢 = 𝛾𝑣3 + 𝛿𝑣4
Ce qui entraine que
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 = 𝛾𝑣3 + 𝛿𝑣4 ⇔ 𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 − 𝛾𝑣3 − 𝛿𝑣4 = 0ℝ4
Cela montre que
𝑢 = 0ℝ4 ⇔ (𝛼, 𝛽, 𝛾, 𝛿) = (0,0,0,0) ⇔ (𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 , 𝑣4 ) est libre. Résultat que l’on utilise sans avoir à le
montrer.
Mais ici, si on montre que la famille est libre, comme elle a 4 vecteurs, cela montrera que c’est une base
de ℝ4 et que
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ) = ℝ4
Mais dans cet exercice il fallait quand montrer que
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣3 + 𝑣4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 )
On y va :
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 − 𝛾𝑣3 − 𝛿𝑣4 = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (1,0,0,1), +𝛽(0,0,1,0) − 𝛾(0,1,0,0) − 𝛿 (0,0,0,1) = (0,0,0,0)
𝛼=0 𝛼=0
−𝛾 = 0 𝛽=0
⇒{ ⇒{
𝛽=0 𝛾=0
𝛼−𝛿 =0 𝛿=0
15
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Donc 𝑢 = 𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 = 0ℝ4 et 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) ∩ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ) = {0ℝ4 }


Comme la somme des dimensions est 4 on a :
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 , 𝑣5 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , 𝑣2 ) ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣3 , 𝑣4 ) = ℝ4
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


1. 0 = 2 × 0 donc 0ℝ2 ∈ 𝐸.
Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸, 𝑦 = 2𝑥 et 𝑢′ = (𝑥 ′, 𝑦 ′) ∈ 𝐸, 𝑦 ′ = 2𝑥 ′
Pour tout 𝜆 et 𝜆′ deux réels
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′) = (𝑋, 𝑌)
𝑌 = 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ = 𝜆2𝑥 + 𝜆′ 2𝑥 ′ = 2(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = 2𝑋
Donc 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸. Ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace de ℝ2 .
2. Soit 𝑢 = (2,2,0) ∈ 𝐹 car 𝑦 2 = 22 = 2 × 2 = 2𝑥 et 𝑧 = 0
2𝑢 = (4,4,0) 𝑦 2 = 42 = 16 ≠ 2 × 4 = 8 donc 2𝑢 ∉ 𝐹 donc 𝐹 n’est pas un sous-espace vectoriel.
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1. Regardons si la famille (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est libre
𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 + 𝜆3 𝑢3 = 0ℝ3 ⇔ 𝜆1 (1, −1,2) + 𝜆2 (1,1, −1) + 𝜆3 (−1, −5,7) = (0,0,0)
𝐿1 𝜆1 + 𝜆2 − 𝜆3 = 0 𝐿1 𝜆1 + 𝜆2 − 𝜆3 = 0
𝜆 + 𝜆2 − 𝜆3 = 0
⇔ 𝐿2 {−𝜆1 + 𝜆2 − 5𝜆3 = 0 ⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { 2𝜆2 − 6𝜆3 = 0 ⇔ { 1
𝜆2 = 3𝜆3
𝐿3 2𝜆1 − 𝜆2 + 7𝜆3 = 0 𝐿3 − 2𝐿1 −3𝜆2 + 9𝜆3 = 0
𝜆 + 3𝜆3 − 𝜆3 = 0 𝜆 = −2𝜆3
⇔{ 1 ⇔{ 1
𝜆2 = 3𝜆3 𝜆2 = 3𝜆3
Donc la famille n’est pas libre, de plus en prenant 𝜆3 = 1, 𝜆1 = −2 et 𝜆2 = 3, par conséquent
−2𝑢1 + 3𝑢2 + 𝑢3 = 0ℝ3
Autrement dit
𝑢3 = −2𝑢1 + 3𝑢2
𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , −2𝑢1 + 3𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
Comme les vecteurs 𝑢1 et 𝑢2 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre et génératrice de
𝐸, c’est une base de 𝐸.
2. 0 + 0 + 0 = 0, par conséquent 0ℝ3 ∈ 𝐹
Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐹 et 𝑢′ (= 𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′) ∈ 𝐹, on a donc 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 et 𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ = 0
Soient 𝜆 et 𝜆′ deux réels quelconques
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′, 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′, 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′) = (𝑋, 𝑌, 𝑍)
𝑋 + 𝑌 + 𝑍 = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′) + (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ) = 𝜆(𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + 𝜆(𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ )
= 𝜆 × 0 + 𝜆′ × 0 = 0
Ce qui montre que 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐹.
Finalement 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
3. 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐹 ⇔ 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 = −𝑥 − 𝑦
Donc 𝑢 = (𝑥, 𝑦, −𝑥 − 𝑦) = 𝑥(1,0, −1) + 𝑦(0,1, −1), on pose 𝑎 = (1,0, −1) et 𝑏 = (0,1, −1)
(𝑎, 𝑏) est une famille génératrice de 𝐹 et comme ces deux vecteurs ne sont pas proportionnels ils
forment une famille libre, c’est une base de 𝐹
4. Soit 𝑢 ∈ 𝐸 ∩ 𝐹, il existe 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 tels que
𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2
𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2
{ ⇔{ 𝑢 = 𝛾𝑎 + 𝛿𝑏
𝑢 = 𝛾𝑎 + 𝛽𝑏
𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 = 𝛾𝑎 + 𝛽𝑏

16
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 = 𝛾𝑎 + 𝛽𝑏 ⇔ 𝛼 (1, −1,2) + 𝛽(1,1, −1) = 𝛾(1,0, −1) + 𝛿 (0,1, −1)
𝐿1 𝛼+𝛽−𝛾 =0
⇔ 𝛼 (1, −1,2) + 𝛽(1,1, −1) − 𝛾(1,0, −1) − 𝛿(0,1, −1) ⇔ 𝐿2 { −𝛼 + 𝛽 − 𝛿 = 0
𝐿3 2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 + 𝛿 = 0
𝐿1 𝛼+𝛽−𝛾 =0 𝐿1 𝛼+𝛽−𝛾 =0 𝛼+𝛽−𝛾 =0
⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { 2𝛽 − 𝛾 − 𝛿 = 0 ⇔ 𝐿2 {2𝛽 − 𝛾 − 𝛿 = 0 ⇔ {2𝛽 − 𝛾 − 𝛿 = 0
𝐿3 − 2𝐿1 −𝛽 + 3𝛾 + 𝛿 = 0 2𝐿3 + 𝐿3 5𝛾 + 𝛿 = 0 𝛿 = −5𝛾
𝛼+𝛽−𝛾 =0 𝛼+𝛽−𝛾 =0 𝛼 = 3𝛾
⇔ {2𝛽 − 𝛾 + 5𝛾 = 0 ⇔ { 𝛽 = −2𝛾 ⇔ {𝛽 = −2𝛾
𝛿 = −5𝛾 𝛿 = −5𝛾 𝛿 = −5𝛾
Il reste à remplacer 𝛼, 𝛽 et 𝛿 dans 𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 ou dans 𝑢 = 𝛾𝑎 + 𝛿𝑏
𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 = 3𝛾(1, −1,2) − 2𝛾(1,1, −1) = 𝛾(1, −5,4)
En utilisant 𝑢 = 𝛾𝑎 + 𝛿𝑏 on retrouve le même résultat
𝑢 = 𝛾𝑎 + 𝛿𝑏 = 𝛾(1,0, −1) − 5𝛾(0,1, −1) = 𝛾(1, −5,4)
On pose 𝑐 = (1, −5,4) et 𝐸 ∩ 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐 )
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1. 0 + 0 = 0 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸, 𝑦 + 𝑧 = 0 et soit 𝑢′ ∈ 𝐸, 𝑦 ′ + 𝑧 ′ = 0, pour tout 𝜆, 𝜆′ ∈ ℝ
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′, 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′)
Comme
(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′) + (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′) = 𝜆 (𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (𝑦 ′ + 𝑧 ′ ) = 𝜆 × 0 = 𝜆′ × 0 = 0
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸
𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸, 𝑦 + 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 = −𝑦, donc
𝑢 ∈ 𝐸 ⇔ 𝑢 = (𝑥, 𝑦, −𝑦) = 𝑥 (1,0,0) + 𝑦(0,1, −1)
𝐸 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒2 − 𝑒3 )
𝑒1 et 𝑒2 − 𝑒3 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre et génératrice de 𝐸, c’est une base
de 𝐸.
2.
𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 + 𝛾𝑢3 = 0ℝ3 ⇔ 𝛼 (1,1,1) + 𝛽(2, −2, −1) + 𝛾(1,1, −1) = (0,0,0) ⇔ {𝛼 − 2𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼−𝛽−𝛾 =0
𝐿1 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝛼=0
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { −4𝛽 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝐿3 − 𝐿1 −3𝛽 − 2𝛾 = 0 𝛾=0
La famille (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est libre.
Première méthode
Si 𝑢3 ∈ 𝐹 alors ils existent 𝛼 et 𝛽 réels tels que 𝑢3 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 , ce qui signifie que (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est
liée, ce qui est faux, donc 𝑢3 ∉ 𝐹
Deuxième méthode
𝑢3 ∈ 𝐹 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝑢3 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, (1,1, −1) = 𝛼(1,1,1) + 𝛽(2, −2, −1)
1 = 𝛼 + 2𝛽 𝐿1 1 = 𝛼 + 2𝛽
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, { 1 = 𝛼 − 2𝛽 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 − 𝐿1 { 0 = −4𝛽
−1 = 𝛼 − 𝛽 𝐿3 − 𝐿1 −2 = −3𝛽
Les deux dernières lignes montrent que ce n’est pas possible, par conséquent 𝑢3 ∉ 𝐹
3. 𝑢3 = (1,1, −1), 1 + (−1) = 0 ⇔ 𝑢3 ∈ 𝐸.
4.

17
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑢∈𝐸 𝑦+𝑧 =0
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ∩ 𝐹 ⇔ { ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, {
𝑢∈𝐹 𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2
𝑦+𝑧 =0
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, {
(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝛼 (1,1,1) + 𝛽 (2, −2, −1)
𝑦+𝑧 =0
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, {
𝑥 = 𝛼 + 2𝛽, 𝑦 = 𝛼 − 2𝛽, 𝑧 = 𝛼 − 𝛽
(𝛼 − 2𝛽) + (𝛼 − 𝛽) = 0
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, {
𝑥 = 𝛼 + 2𝛽, 𝑦 = 𝛼 − 2𝛽, 𝑧 = 𝛼 − 𝛽
3
𝛼= 𝛽
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, { 2
𝑥 = 𝛼 + 2𝛽, 𝑦 = 𝛼 − 2𝛽, 𝑧 = 𝛼 − 𝛽
3
𝛼= 𝛽
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, { 2
7 1 1
𝑥 = 𝛼, 𝑦 = − 𝛼, 𝑧 = 𝛼
2 2 2
Donc si on pose 𝑎 = (7, −1,1)
𝐸 ∩ 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎)
5. 𝑢4 = (−1,7,5), 7 + 5 ≠ 0 donc 𝑢4 ∉ 𝐸
𝑢4 ∈ 𝐹 ⇔ (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢4 ) est liée
𝛼 + 2𝛽 − 𝛾 = 0
𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 + 𝛾𝑢4 = 0ℝ3 ⇔ 𝛼 (1,1,1) + 𝛽(2, −2, −1) + 𝛾(−1,7,5) = (0,0,0) ⇔ {𝛼 − 2𝛽 + 7𝛾 = 0
𝛼 − 𝛽 + 5𝛾 = 0
𝐿1 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼 + 4𝛾 − 𝛾 = 0 𝛼 = −3𝛾
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { −4𝛽 + 8𝛾 = 0 ⇔ { 𝛽 − 2𝛾 = 0 ⇔ { ⇔{
𝛽 = 2𝛾 𝛽 = 2𝛾
𝐿3 − 𝐿1 −3𝛽 − 6𝛾 = 0 𝛽 − 2𝛾 = 0
La famille est liée par la relation
−3𝑢1 + 2𝑢2 + 𝑢4 = 0ℝ3 ⇔ 𝑢4 = 3𝑢1 − 2𝑢2
Ce qui montre bien que 𝑢4 ∈ 𝐹
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. Première méthode
0 + 0 + 0 = 0 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 et 𝑢 = (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ′ ) ∈ 𝐸, on a 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 et 𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ = 0. Pour tout 𝜆 et
′ ′ ′

𝜆′ réels, 𝜆𝑢 + 𝜆′𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′, 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ), ce qui entraine que


(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′) + (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′) = 𝜆(𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′) = 0
D’où, 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸, ce qui achève de montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Deuxième méthode
Comme 𝑧 = −𝑥 − 𝑦, 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ 𝑢 = (𝑥, 𝑦, −𝑥 − 𝑦) = 𝑥 (1, −1,0) + 𝑦(0,1, −1) ce qui
montre que
𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1, −1,0), (0,1, −1))
Et que par conséquent 𝐸 est un espace vectoriel.
2. Première méthode.
Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ∩ 𝐹, d’une part 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 car 𝑢 ∈ 𝐸 et il existe 𝛼 et 𝛽, réels tels que 𝑢 =
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 car 𝑢 ∈ 𝐹. Cette dernière égalité s’écrit aussi
𝑥 = 𝛼 + 2𝛽
(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝛼(1, −2,3) + 𝛽(2,1, −1) ⇔ {𝑦 = −2𝛼 + 𝛽
𝑧 = 3𝛼 − 𝛽
Par conséquent

18
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑥 = 𝛼 + 2𝛽 𝑥 = 𝛼 + 2𝛽 𝑥 = 𝛼 + 2𝛽
𝑦 = −2𝛼 + 𝛽 𝑦 = −2𝛼 + 𝛽 𝑦 = −2𝛼 + 𝛽
𝑢 ∈𝐸∩𝐹 ⇔{ ⇔{ ⇔{
𝑧 = 3𝛼 − 𝛽 𝑧 = 3𝛼 − 𝛽 𝑧 = 3𝛼 − 𝛽
𝑥+𝑦+𝑧 =0 (𝛼 + 2𝛽) + (−2𝛼 + 𝛽) + (3𝛼 − 𝛽) = 0 2𝛼 + 2𝛽 = 0
𝑥 = 𝛼 + 2𝛽 𝑥 = −𝛼
𝑦 = −2𝛼 + 𝛽 𝑦 = −3𝛼
⇔{ ⇔ { 𝑧 = 4𝛼
𝑧 = 3𝛼 − 𝛽
𝛽 = −𝛼 𝛽 = −𝛼
Cela montre qu’il existe 𝛼 ∈ ℝ tel que 𝑢 = 𝛼 (−1, −3,4)
Autrement dit si on pose 𝑐 = (−1, −3,4), 𝐸 ∩ 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐 )
Deuxième méthode
On cherche une ou plusieurs équations caractérisant 𝐹
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐹 ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽 ∈ ℝ, 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽 ∈ ℝ, (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝛼 + 2𝛽 = 𝑥
= 𝛼 (1, −2,3) + 𝛽(2,1, −1) ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽 ∈ ℝ, {−2𝛼 + 𝛽 = 𝑦 ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽
3𝛼 − 𝛽 = 𝑧
𝛼 + 2𝛽 = 𝑥
∈ ℝ, 𝐿 2 + 2𝐿1 { 5𝛽 = 𝑦 + 2𝑥 ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽
𝐿3 − 3𝐿1 −7𝛽 = 𝑧 − 7𝑥
𝛼 + 2𝛽 = 𝑥
∈ ℝ, { 5𝛽 = 𝑦 + 2𝑥 ⇔ ∃𝛼 ∈ ℝ, ∃𝛽
5𝐿3 + 7𝐿2 0 = 5(𝑧 − 3𝑥 ) + 7(𝑦 + 2𝑥 )
𝛼 + 2𝛽 = 𝑥
∈ ℝ, { 5𝛽 = 𝑦 + 2𝑥
4𝐿3 + 5𝐿2 −𝑥 + 7𝑦 + 5𝑧 = 0
Donc 𝐹 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 , −𝑥 + 7𝑦 + 5𝑧 = 0}
Ensuite on cherche l’intersection
𝑥+𝑦+𝑧 = 0
𝑥+𝑦+𝑧 = 0 𝑥+𝑦+𝑧= 0
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ∩ 𝐹 ⇔ { ⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { ⇔{ 3
−𝑥 + 7𝑦 + 5𝑧 = 0 8𝑦 + 6𝑧 = 0 𝑦=− 𝑧
4
3 1
𝑥− 𝑧+𝑧 = 0 𝑥=− 𝑧
⇔ { 4 ⇔ { 4
3 3
𝑦=− 𝑧 𝑦=− 𝑧
4 4
1 3 𝑧
Par conséquent 𝑢 = (− 𝑧, − 𝑧, 𝑧) = (−1, −3,4)
4 4 4
On trouve le même résultat.
Troisième méthode
On cherche une équation du plan 𝐹 (parce que l’on se doute bien que c’est un plan). Un vecteur
orthogonal à ce plan est 𝑎 ∧ 𝑏 dont les coordonnées sont
1 2 2−3 −1
(−2) ∧ ( 1 ) = (6 + 1) = ( 7 )
3 −1 1+4 5
Et l’ensemble des vecteurs 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) orthogonaux à ce vecteur vérifient
−𝑥 + 7𝑦 + 5𝑧 = 0
Puis on finit comme dans la deuxième méthode.
3. 𝐸 ∩ 𝐹 ≠ {0ℝ3 }, on n’a pas 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3.
Ou alors dim(𝐸) + dim(𝐹 ) = 2 + 2 = 4 ≠ 3 = dim(ℝ3 ), si on a montré que 𝐸 et 𝐹 étaient des plans.
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


19
Espaces Vectoriels Pascal lainé

1.
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝐿1 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ {𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0 ⇔ 𝐿2 {𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0 ⇔ { 𝑥 = 𝑧
2𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 0 𝐿3 − 2𝐿2 −3𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑦=𝑧
𝑢 = (𝑧, 𝑧, 𝑧) = 𝑧(1,1,1)
⇔{ 𝑥=𝑧
𝑦=𝑧
Donc 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3
Autre méthode
0+0−2×0 =0
{ ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
2×0−0−0 =0
𝑥 + 𝑦1 − 2𝑧1 = 0 𝑥 + 𝑦2 − 2𝑧2 = 0
Soient 𝑢1 = (𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ) ∈ 𝐸 et 𝑢2 = (𝑥2 , 𝑦2 , 𝑧2 ) ∈ 𝐸, on a { 1 et { 2
2𝑥1 − 𝑦1 − 𝑧1 = 0 2𝑥2 − 𝑦2 − 𝑧2 = 0
𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 = (𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 , 𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 , 𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 )

(𝜆 𝑥 + 𝜆2 𝑥2 ) + (𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) − 2(𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (𝑥1 + 𝑦1 − 2𝑧1) + 𝜆2 (𝑥2 + 𝑦2 − 2𝑧2 ) = 0


{ 1 1
2(𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 ) − (𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) − (𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (2𝑥1 − 𝑦1 − 𝑧1) + 𝜆2 (2𝑥2 − 𝑦2 − 𝑧2 ) = 0
Ce qui montre que 𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 ∈ 𝐸
Et finalement 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2. {𝑎} est une famille génératrice de 𝐸, ce vecteur est non nul, c’est une base de 𝐸, bref 𝐸 est la droite
engendrée par le vecteur 𝑎.
3.
1+0−1 =0 ⇒ 𝑏 ∈ 𝐹
0+1−1=0⇒𝑐 ∈𝐹
𝑏 et 𝑐 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre de 𝐹 donc dim(𝐹 ) ≥ 2.
(1,0,0) ∉ 𝐹 donc 𝐹 ⊊ ℝ3 par conséquent dim(𝐹 ) < dim(ℝ3 ) = 3.
On déduit de cela que dim(𝐹 ) = 2 et que par suite la famille {𝑏, 𝑐 } est libre (dans 𝐹) à deux éléments,
c’est une base de 𝐹.
4.
1 + 1 − 1 = 1 ≠ 0 ⇒ 𝑎 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑐 ) et {𝑏, 𝑐} est libre donc {𝑎, 𝑏, 𝑐} est libre (c’est une base de ℝ3 ,
puisque cette famille a trois éléments)
5. {𝑎} est une base de 𝐸, {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹 et {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une base de ℝ3 par conséquent
𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3
6. On cherche 𝛼, 𝛽, 𝛾 tels que 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐
𝐿1 𝛼 + 𝛽 =𝑥
𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 ⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝛼 (1,1,1) + 𝛽 (1,0,1) + 𝛾(0,1,1) ⇔ 𝐿2 { 𝛼 +𝛾=𝑦
𝐿3 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 𝑧
𝐿1 𝛼+𝛽 =𝑥 𝛼 = −𝛽 + 𝑥 𝛼 =𝑥+𝑦−𝑧
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { −𝛽 + 𝛾 = −𝑥 + 𝑦 ⇔ {𝛽 = 𝛾 + 𝑥 − 𝑦 ⇔ { 𝛽 = −𝑦 + 𝑧
𝐿3 − 𝐿1 𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝛾 = −𝑥 + 𝑧
𝑢 = (𝑥 + 𝑦 − 𝑧)𝑎 + (−𝑦 + 𝑧)𝑏 + (−𝑥 + 𝑧)𝑐
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


1°)

20
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝐿1 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧)


𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ {2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0 ⇔ 𝐿2 {𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0 ⇔ { 𝑥 = −𝑧
𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 0 2𝐿3 − 𝐿2 3𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑦 = −𝑧
𝑢 = (𝑧, 𝑧, 𝑧) = −𝑧(1, −1,1)
⇔{ 𝑥 = −𝑧
𝑦 = −𝑧
Donc 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) avec 𝑎 = (1, −1,1) ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3
Autre méthode
2×0+0−0 = 0
{ ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
0+2×0+0 = 0
2𝑥 + 𝑦1 − 𝑧1 = 0 2𝑥 + 𝑦2 − 𝑧2 = 0
Soient 𝑢1 = (𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ) ∈ 𝐸 et 𝑢2 = (𝑥2 , 𝑦2 , 𝑧2 ) ∈ 𝐸, on a { 1 et { 2
𝑥1 + 2𝑦1 + 𝑧1 = 0 𝑥2 + 2𝑦2 + 𝑧2 = 0
𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 = (𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 , 𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 , 𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 )

2(𝜆 𝑥 + 𝜆2 𝑥2 ) + (𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) + (𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (2𝑥1 + 𝑦1 − 𝑧1 ) + 𝜆2 (2𝑥2 + 𝑦2 − 𝑧2 ) = 0


{ 1 1
(𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 ) + 2(𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) + (𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (𝑥1 + 2𝑦1 + 𝑧1 ) + 𝜆2 (𝑥2 + 2𝑦2 + 𝑧2 ) = 0
Ce qui montre que 𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 ∈ 𝐸
Et finalement 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2°) {𝑎} est une famille génératrice de 𝐸, ce vecteur est non nul, c’est une base de 𝐸, bref 𝐸 est la droite
engendrée par le vecteur 𝑎.
3°)
2 × (−2) − 3 × (−1) + 1 = 0 ⇒ 𝑏 ∈ 𝐹
2 × (−1) − 3 × 0 + 2 = 0 ⇒ 𝑐 ∈ 𝐹
𝑏 et 𝑐 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre de 𝐹 donc dim(𝐹 ) ≥ 2.
(1,0,0) ∉ 𝐹 donc 𝐹 ⊊ ℝ3 par conséquent dim(𝐹 ) < dim(ℝ3 ) = 3.
On déduit de cela que dim(𝐹 ) = 2 et que par suite la famille {𝑏, 𝑐 } est libre (dans 𝐹) à deux éléments, c’est
une base de 𝐹.
4°)
2 × 1 − 3 × (−1) + 1 = 6 ≠ 0 ⇒ 𝑎 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑐 ) et {𝑏, 𝑐} est libre donc {𝑎, 𝑏, 𝑐} est libre (c’est une base
de ℝ3 , puisque cette famille a trois éléments)
5°) {𝑎} est une base de 𝐸, {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹 et {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une base de ℝ3 par conséquent
𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3
6°) On cherche 𝛼, 𝛽, 𝛾 tels que 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐
𝐿1 𝛼 − 2𝛽 − 𝛾 = 𝑥
𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 ⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝛼(1, −1,1) + 𝛽(−2, −1,1) + 𝛾(−1,0,2) ⇔ 𝐿2 {−𝛼 − 𝛽 =𝑦
𝐿3 𝛼 + 𝛽 + 2𝛾 = 𝑧
𝐿1 𝛼 − 2𝛽 − 𝛾 = 𝑥 𝛼 = 2𝛽 + 𝛾 + 𝑥
⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { −3𝛽 − 𝛾 = 𝑥 + 𝑦 ⇔ {−3𝛽 = 𝛾 + 𝑥 + 𝑦
𝐿3 − 𝐿1 3𝛽 + 3 𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝐿 3 + 𝐿 2 2𝛾 = 𝑦 + 𝑧
1 1
𝛼 = 2𝛽 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑥
2 2
1 1 3 1
⇔ −3𝛽 = 𝑦 + 𝑧 + 𝑥 + 𝑦 = 𝑥 + 𝑦 + 𝑧
2 2 2 2
1 1
{ 𝛾= 𝑦+ 𝑧
2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
𝛼 = 2 (− 𝑥 − 𝑦 − 𝑧) + 𝑦 + 𝑧 + 𝑥 𝛼= 𝑥− 𝑦+ 𝑧
3 2 6 2 2 3 2 6
1 1 1 1 1 1
⇔ 𝛽 =− 𝑥− 𝑦− 𝑧 ⇔ 𝛽=− 𝑥− 𝑦− 𝑧
3 2 6 3 2 6
1 1 1 1
{ 𝛾= 𝑦+ 𝑧 { 𝛾= 𝑦+ 𝑧
2 2 2 2
21
Espaces Vectoriels Pascal lainé

1 1 1 1 1 1 1 1
𝑢 = ( 𝑥 − 𝑦 + 𝑧) 𝑎 + (− 𝑥 − 𝑦 − 𝑧) 𝑏 + ( 𝑦 + 𝑧) 𝑐
3 2 6 3 2 6 2 2
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


1.
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝐿1 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ {𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0 ⇔ 𝐿2 {𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0 ⇔ { 𝑥 = 𝑧
𝑥−𝑦−𝑧= 0 𝐿3 − 𝐿2 𝑦=0 𝑦=0
( ) (
𝑢 = 𝑧, 0, 𝑧 = 𝑧 1,0,1 )
⇔{ 𝑥=𝑧
𝑦=0
Donc 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3
Autre méthode
0+0−0 = 0
{ ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
0−0−0 = 0
𝑥 + 𝑦1 − 𝑧1 = 0 𝑥 + 𝑦2 − 𝑧2 = 0
Soient 𝑢1 = (𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ) ∈ 𝐸 et 𝑢2 = (𝑥2 , 𝑦2 , 𝑧2 ) ∈ 𝐸, on a { 1 et { 2
𝑥1 − 𝑦1 − 𝑧1 = 0 𝑥2 − 𝑦2 − 𝑧2 = 0
𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 = (𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 , 𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 , 𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 )

(𝜆 𝑥 + 𝜆2 𝑥2 ) + (𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) − (𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (𝑥1 + 𝑦1 − 𝑧1 ) + 𝜆2 (𝑥2 + 𝑦2 − 𝑧2 ) = 0


{ 1 1
(𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 ) − (𝜆1 𝑦1 + 𝜆2 𝑦2 ) − (𝜆1 𝑧1 + 𝜆2 𝑧2 ) = 𝜆1 (𝑥1 − 𝑦1 − 𝑧1 ) + 𝜆2 (𝑥2 − 𝑦2 − 𝑧2 ) = 0
Ce qui montre que 𝜆1 𝑢1 + 𝜆2 𝑢2 ∈ 𝐸
Et finalement 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2. {𝑎} est une famille génératrice de 𝐸, ce vecteur est non nul, c’est une base de 𝐸, bref 𝐸 est la droite
engendrée par le vecteur 𝑎.
3.
1+1−2×1 = 0 ⇒𝑏 ∈ 𝐹
0+2−2×1= 0⇒ 𝑐 ∈𝐹
𝑏 et 𝑐 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre de 𝐹 donc dim(𝐹 ) ≥ 2.
(1,0,0) ∉ 𝐹 donc 𝐹 ⊊ ℝ3 par conséquent dim(𝐹 ) < dim(ℝ3 ) = 3.
On déduit de cela que dim(𝐹 ) = 2 et que par suite la famille {𝑏, 𝑐 } est libre (dans 𝐹) à deux éléments,
c’est une base de 𝐹.
4.
1 + 0 − 2 × 1 = −1 ≠ 0 ⇒ 𝑎 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑐 ) et {𝑏, 𝑐} est libre donc {𝑎, 𝑏, 𝑐} est libre (c’est une base de
ℝ3 , puisque cette famille a trois éléments)
5. {𝑎} est une base de 𝐸, {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐹 et {𝑎, 𝑏, 𝑐} est une base de ℝ3 par conséquent
𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3
6. On cherche 𝛼, 𝛽, 𝛾 tels que 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐
𝐿1 𝛼 + 𝛽 =𝑥
7. 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 ⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝛼 (1,0,1) + 𝛽(1,1,1) + 𝛾(0,2,1) ⇔ 𝐿2 { 𝛽 + 2𝛾 = 𝑦 ⇔
𝐿3 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 𝑧
𝐿1 𝛼+𝛽 =𝑥 𝛼 = −𝛽 + 𝑥 𝛼 = −𝛽 + 𝑥
𝐿2 − 𝐿1 { 𝛽 + 2𝛾 = 𝑦 ⇔ {𝛽 = −2𝛾 + 𝑦 ⇔ {𝛽 = −2(−𝑥 + 𝑧) + 𝑦 ⇔
𝐿3 − 𝐿1 𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝛾 = −𝑥 + 𝑧 𝛾 = −𝑥 + 𝑧
𝛼 = −2𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 + 𝑥 = −𝑥 − 𝑦 + 2𝑧
{ 𝛽 = 2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧
𝛾 = −𝑥 + 𝑧
8. 𝑢 = (2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧)𝑎 + (−𝑥 − 𝑦 + 2𝑧)𝑏 + (−𝑥 + 𝑧)𝑐
𝑢 = (−𝑥 − 𝑦 + 2𝑧)𝑎 + (2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧)𝑏 + (−𝑥 + 𝑧)𝑐

22
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.

1. Une famille de 4 vecteurs dans un espace de dimension 3 est liée, ce n’est pas une base.
2. Pour tout 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 réels
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ3 ⇔ 𝛼 (2, −1, −1) + 𝛽(−1,2,3) + 𝛾(1,4,7) + 𝛿 (1,1,2) = (0,0,0)
𝐿1 2𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + 𝛿 = 0 𝐿1 2𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + 𝛿 = 0
⇔ 𝐿2 { −𝛼 + 2𝛽 + 4𝛾 + 𝛿 = 0 ⇔ 2𝐿2 + 𝐿1 { 3𝛽 + 9𝛾 + 3𝛿 = 0
𝐿3 −𝛼 + 3𝛽 + 7𝛾 + 2𝛿 = 0 𝐿3 − 𝐿2 𝛽 + 3𝛾 + 𝛿 = 0
2𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + 𝛿 = 0 2𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + 𝛿 = 0 2𝛼 − (−3𝛾 − 𝛿) + 𝛾 + 𝛿 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔{
𝛽 + 3𝛾 + 𝛿 = 0 𝛽 = −3𝛾 − 𝛿 𝛽 = −3𝛾 − 𝛿
2𝛼 + 4𝛾 + 2𝛿 = 0 𝛼 = −2𝛾 − 𝛿
⇔{ ⇔{
𝛽 = −3𝛾 − 𝛿 𝛽 = −3𝛾 − 𝛿
Donc pour tout 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 réels
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ3 ⇔ (−2𝛾 − 𝛿)𝑎 + (−3𝛾 − 𝛿)𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ3
⇔ 𝛾(−2𝑎 − 3𝑏 + 𝑐 ) + 𝛿 (−𝑎 − 𝑏 + 𝑑 ) = 0ℝ3
Ce qui montre que −2𝑎 − 3𝑏 + 𝑐 = 0ℝ3 et que −𝑎 − 𝑏 + 𝑑 = 0ℝ3 , autrement dit
𝑐 = 2𝑎 + 3𝑑 et 𝑑 = 𝑎 + 𝑏
Par conséquent
𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 2𝑎 + 3𝑑, 𝑎 + 𝑏) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏)
(𝑎, 𝑏) est une famille génératrice de 𝐸, les vecteurs 𝑎 et 𝑏 ne sont pas proportionnels donc (𝑎, 𝑏) est
libre, c’est une base de 𝐸.
3.
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐸 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝑥 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝛼 (2, −1, −1) + 𝛽 (−1,2,3)
𝐿1 2𝛼 − 𝛽 = 𝑥1 𝐿1 2𝛼 − 𝛽 = 𝑥1
= (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 {−𝛼 + 2𝛽 = 𝑥2 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 2𝐿2 + 𝐿1 {3𝛽 = 2𝑥2 + 𝑥1
𝐿3 −𝛼 + 3𝛽 = 𝑥3 𝐿3 − 𝐿2 𝛽 = 𝑥3 − 𝑥2
𝐿1 2𝛼 − 𝛽 = 𝑥1
⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 { 3𝛽 = 2𝑥2 + 𝑥1
3𝐿3 − 𝐿2 0 = 3(𝑥3 − 𝑥2 ) − (2𝑥2 + 𝑥1 ) = −𝑥1 − 5𝑥2 + 3𝑥3
Une équation caractérisant 𝐸 est −𝑥1 − 5𝑥2 + 3𝑥3 = 0
4. 𝑒1 = (1,0,0) ne vérifie pas l’équation caractérisant 𝐸 donc 𝑒1 ∉ 𝐸 et (𝑎, 𝑏) est libre donc (𝑎, 𝑏, 𝑒1 ) est
une famille libre à 3 élément dans l’espace vectoriel ℝ3 , de dimension 3, c’est une base.
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


Première partie
1.
𝐿1 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 − 𝑡 = 0 𝐿1 𝑥+𝑦+𝑧−𝑡 =0 𝑥 = 2𝑦
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐸 ⇔ 𝐿2 {𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 + 𝑡 = 0 ⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { −3𝑦 + 𝑧 + 2𝑡 = 0 ⇔ {𝑧 = −𝑦
𝐿3 𝑥 − 𝑦 + 𝑧 =0 𝐿3 − 𝐿1 −2𝑦 +𝑡 =0 𝑡 = 2𝑦
Donc 𝑢 = (2𝑦, 𝑦, −𝑦, 2𝑦) = 𝑦(2,1, −1,2) = 𝑦𝑎
2. 𝑎 n’est pas le vecteur nul et engendre 𝐸, c’est une base de 𝐸 et dim(𝐸) = 1Soit 𝑒1 = (1,0,0,0), 𝑒1 ∉ 𝐸
car les composantes de 𝑒1 ne vérifient pas les équations caractérisant 𝐸. Donc (𝑎, 𝑒1 ) est libre.
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 ) si et seulement s’ils existent 𝛼 et 𝛽 réels tels que :

23
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐿1 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥 𝐿1 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥
𝐿 𝛼=𝑦 2𝐿 − 𝐿1 −𝛽 = 2𝑦 − 𝑥 −𝛽 = 2𝑦 − 𝑥
𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑒1 ⇔ 2 { ⇔ 2 { ⇔ 𝐿 3 + 𝐿2 {
𝐿3 −𝛼 = 𝑧 2𝐿 3 + 𝐿 1 𝛽 = 2𝑧 + 𝑥 2𝑧 + 𝑥 + 2𝑦 − 𝑥 = 0
𝐿4 2𝛼 = 𝑡 𝐿4 − 𝐿1 −𝛽 = 𝑡 − 𝑥 𝐿 4 − 𝐿 2 𝑡 − 𝑥 − (2𝑦 − 𝑥 ) = 0
4
Donc 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 ) = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ , 𝑦 + 𝑧 = 0 et − 2𝑦 + 𝑡 = 0}
Soit 𝑒2 = (0,1,0,0), 𝑒2 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 ) car les composantes de 𝑒2 ne vérifient pas les équations
caractérisant 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 ) et (𝑎, 𝑒1 ) est libre donc (𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) est libre.
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) si et seulement s’ils existent 𝛼, 𝛽 et 𝛾 réels tels que :
𝐿1 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥 𝐿1 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥
𝐿 𝛼+𝛾 =𝑦 2𝐿 − 𝐿1 −𝛽 + 2𝛾 = 2𝑦 − 𝑥
𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑒1 + 𝛾𝑒2 ⇔ 2 { ⇔ 2 {
𝐿3 −𝛼 = 𝑧 2𝐿3 + 𝐿1 𝛽 = 2𝑧 + 𝑥
𝐿4 2𝛼 = 𝑡 𝐿4 − 𝐿1 −𝛽 = 𝑡 − 𝑥
2𝛼 + 𝛽 = 𝑥 2𝛼 + 𝛽 = 𝑥
−𝛽 + 2𝛾 = 2𝑦 − 𝑥 −𝛽 + 2𝛾 = 2𝑦 − 𝑥
⇔ 𝐿3 + 𝐿2 { ⇔ {
2𝛾 = 2𝑧 + 2𝑦 2𝛾 = 2𝑧 + 𝑥 + 2𝑦 − 𝑥
𝐿4 − 𝐿2 −2𝛾 = 𝑡 − 2𝑦 𝐿 4 + 𝐿3 0 = 𝑡 + 2𝑧
4
Donc 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) = {(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ , 2𝑧 + 𝑡 = 0}
Soit 𝑒3 = (0,0,1,0), 𝑒3 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) car les composantes de 𝑒3 ne vérifient pas l’ équation
caractérisant 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) et (𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 ) est libre donc (𝑎, 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) est libre, comme cette famille a
quatre vecteurs, c’est une base de ℝ4 .
Allez à : Exercice 23

Deuxième partie
3. 2 × 0 + 6 × 0 + 7 × 0 − 0 = 0 donc 0ℝ4 ∈ 𝐹.
Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹 et 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ , 𝑡 ′) ∈ 𝐹, on a alors
2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 − 𝑡 = 0 et 2𝑥′ + 6𝑦′ + 7𝑧′ − 𝑡′ = 0. Soient 𝜆 et 𝜆′ deux réels.
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = 𝜆(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + 𝜆(𝑥 ′ , 𝑦 ′, 𝑧 ′ , 𝑡 ′ ) = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′, 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′, 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′, 𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ )
2(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + 6(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′) + 7(𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′) − (𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ )
= 𝜆 (2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 − 𝑡) + 𝜆 (2𝑥′ + 6𝑦′ + 7𝑧′ − 𝑡′) = 0
Donc 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
4. 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹 ⇔ 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) 𝑒𝑡 𝑡 = 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 ⇔ 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧)
Donc 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧) = 𝑥 (1,0,0,2) + 𝑦(0,1,0,6) + 𝑧(0,0,1,7)
𝑢0 = (1,0,0,2), 𝑢1 = (0,1,0,6) et 𝑢2 = (0,0,1,7), (𝑢0 , 𝑢1 , 𝑢3 ) est une famille génératrice de 𝐹.
Il reste à montrer que cette famille est libre :
𝛼=0
𝛼=0
𝛽=0
𝛼 (1,0,0,2) + 𝛽(0,1,0,6) + 𝛾(0,0,1,7) = (0,0,0,0) ⇔ { ⇔ {𝛽 = 0,
𝛾=0
𝛾=0
2𝛼 + 6𝛽 + 7𝛾 = 0
Cette famille est bien libre, c’est une base de 𝐹.
5. dim(𝐸) = 1 et dim(𝐹) = 3 donc dim(𝐸) + dim(𝐹) = 4 = dim(ℝ4 )
Comme 2 × 2 + 6 × 1 + 7 × (−1) − 2 = 1 ≠ 0, 𝑎 = (2,1, −1,2) ∉ 𝐹, 𝐸 ∩ 𝐹 = {0ℝ4 }
On a alors 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 .
Allez à : Exercice 23
Troisième partie
6. Comme 2 × 1 + 6 × 1 + 7 × (−1) − 1 = 0, 𝑏 ∈ 𝐹.
Comme 2 × (−1) + 6 × (−2) + 7 × 3 − 7 = 0, 𝑐 ∈ 𝐹.
Comme 2 × 4 + 6 × 4 + 7 × (−5) − (−3) = 0, 𝑑 ∈ 𝐹.

24
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 4𝛾 = 0 𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 4𝛾 = 0
𝛼=0
𝐿2 𝛼 − 2𝛽 + 4𝛾 = 0 𝐿2 − 𝐿1 −𝛽 = 0
𝛼𝑏 + 𝛽𝑐 + 𝛾𝑑 = 0ℝ4 ⇔ { ⇔ { ⇒ {𝛽 = 0
𝐿3 −𝛼 + 3𝛽 − 5𝛾 = 0 𝐿3 + 𝐿1 2𝛽 − 𝛾 = 0
𝛾=0
𝐿4 𝛼 + 7𝛽 − 3𝛾 = 0 𝐿4 + 𝐿1 8𝛽 − 7𝛾 = 0
Donc (𝑏, 𝑐, 𝑑) est une famille libre dans un espace de dimension 3 (dim(𝐹 ) = 3), c’est une base de 𝐹.
7. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) avec 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 − 𝑡 = 0
𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 4𝛾 = 𝑥 𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 4𝛾 = 𝑥
𝐿 𝛼 − 2𝛽 + 4𝛾 = 𝑦 𝐿 − 𝐿1 −𝛽 = −𝑥 + 𝑦
𝛼𝑏 + 𝛽𝑐 + 𝛾𝑑 = 𝑢 ⇔ 2 { ⇔ 2 {
𝐿3 −𝛼 + 3𝛽 − 5𝛾 = 𝑧 𝐿3 + 𝐿1 2𝛽 − 𝛾 = 𝑥 + 𝑧
𝐿4 𝛼 + 7𝛽 − 3𝛾 = 𝑡 𝐿4 + 𝐿1 8𝛽 − 7𝛾 = −𝑥 + 𝑡
𝛼 − 𝛽 + 4𝛾 = 𝑥
𝛽 = 𝑥−𝑦
⇔ 𝐿3 + 2𝐿2 {
−𝛾 = −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧
𝐿4 + 8𝐿2 −7𝛾 = −9𝑥 + 8𝑦 + 𝑡
𝛼 = 𝛽 − 4𝛾 + 𝑥
𝛽 =𝑥−𝑦
⇔ {
𝛾 = 𝑥 − 2𝑦 − 𝑧
𝐿4 − 7𝐿3 0 = −9𝑥 + 8𝑦 + 𝑡 − 7(−𝑥 + 2𝑦 + 𝑧)
𝛼 = 𝑥 − 𝑦 − 4(𝑥 − 2𝑦 − 𝑧) + 𝑥 𝛼 = −2𝑥 + 7𝑦 + 4𝑧
𝛽 = 𝑥−𝑦 𝛽 = 𝑥−𝑦
⇔{ ⇔{
𝛾 = 𝑥 − 2𝑦 − 𝑧 𝛾 = 𝑥 − 2𝑦 − 𝑧
0 = −2𝑥 − 6𝑦 − 7𝑧 + 𝑡 0=0
Donc pour tout 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹 avec 2𝑥 + 6𝑦 + 7𝑧 − 𝑡 = 0
𝑢 = (−2𝑥 + 7𝑦 + 4𝑧)𝑏 + (𝑥 − 𝑦)𝑐 + (𝑥 − 2𝑦 − 𝑧)𝑑
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


1.
𝐿1 𝑥+𝑦+𝑧+𝑡 =0 𝐿1 𝑥+𝑦+𝑧+𝑡 =0
( )
𝑢 = 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 ∈ 𝐸 ⇔ 2 { 𝐿 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 + 𝑡 = 0 ⇔ 2𝐿 − 𝐿1{ 𝑦 − 2𝑧 = 0
𝐿3 −𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 + 2𝑡 = 0 𝐿3 + 𝐿1 3𝑧 + 3𝑡 = 0
𝑥+𝑦+𝑧+𝑡 =0 𝑥 + 2𝑧 + 𝑧 − 𝑧 = 0 𝑥 = −2𝑧
⇔{ 𝑦 = 2𝑧 ⇔{ 𝑦 = 2𝑧 ⇔ { 𝑦 = 2𝑧
𝑡 = −𝑧 𝑡 = −𝑧 𝑡 = −𝑧
Donc 𝑢 = (−2𝑧, 2𝑧, 𝑧, −𝑧) = 𝑧(−2,2,1, −1)
On pose 𝑢0 = (−2,2,1, −1) et 𝐸 = 𝑣𝑒𝑐𝑡 (𝑢0 ), 𝐸 est la droite engendrée par le vecteur 𝑢0 .
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹 ⇔ 𝑥 + 3𝑦 + 4𝑡 = 0 ⇔ 𝑥 = −3𝑦 − 4𝑡
Donc 𝑢 = (−3𝑦 − 4𝑡, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑦(−3,1,0,0) + 𝑧(0,0,1,0) + 𝑡(−4,0,0,1)
On appelle 𝑢1 = (−3,1,0,0), 𝑢2 = (0,0,1,0) et 𝑢3 = (−4,0,0,1) et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 )
(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est une famille génératrice de 𝐹, il reste à montrer qu’elle est libre.
−3𝛼 − 4𝛾 = 0
𝛼=0
𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 + 𝛾𝑢3 = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (−3,1,0,0), +𝛽(0,0,1,0) + 𝛾(−4,0,0,1) = (0,0,0,0) ⇔ {
𝛽=0
𝛾=0
𝛼=0
⇔ {𝛽 = 0
𝛾=0
(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est libre (et génératrice de 𝐹) c’est donc une base de 𝐹.
2. 𝑢0 = (−2,2,1, −1) vérifie
−2 + 3 × 2 + 4 × 1 = 0

25
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Ce qui montre que 𝑢0 ∈ 𝐹, par conséquent 𝐸 ⊂ 𝐹, et donc 𝐸 ∩ 𝐹 = 𝐸 ≠ {0ℝ4 }, 𝐸 et 𝐹 ne sont pas en


somme directe.
3. 𝑎 = (1,3,0,4)
1 + 3 × 3 + 4 × 4 = 26 ≠ 0
Donc 𝑎 ∉ 𝐹, par conséquent 𝐺 ∩ 𝐹 = {0ℝ4 }, d’autre part
dim(𝐺 ) + dim(𝐹 ) = 1 + 3 = 4 = dim(ℝ4 )
On a 𝐺 ⊕ 𝐹 = ℝ4
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


1. 0 + 2 × 0 − 3 × 0 = 0 donc 0ℝ3 ∈ 𝐸.
Soient 𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐸 et 𝑢′ = (𝑥1′ , 𝑥2′ , 𝑥3′ ) ∈ 𝐸 alors
𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑥3 = 0 𝑒𝑡 𝑥1′ + 2𝑥2′ − 3𝑥3′ = 0
Pour tout 𝜆 et 𝜆′ réels :
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ , 𝜆𝑥2 + 𝜆𝑥2′ , 𝜆𝑥3 + 𝜆′ 𝑥3′ )
𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ + 2(𝜆𝑥2 + 𝜆𝑥2′ ) − 3(𝜆𝑥3 + 𝜆′ 𝑥3′ ) = 𝜆(𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑥3 ) + 𝜆′ (𝑥1′ + 2𝑥2′ − 3𝑥3′ ) = 0
Donc
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸
𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) 𝑢 = (−2𝑥2 + 3𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 )
𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐸 ⇔ { ⇔{
𝑥1 = −2𝑥2 + 3𝑥3 𝑥1 = −2𝑥2 + 3𝑥3
𝑢 = (−2𝑥2 + 3𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = 𝑥2 (−2,1,0) + 𝑥3 (3,0,1)
𝑏 = (−2,1,0) et 𝑐 = (3,1,0) sont deux vecteurs non colinéaires, ils forment une famille libre qui
engendre 𝐸, c’est une base de 𝐸, donc dim(𝐸) = 2.
2. 1 + 2 × 2 − (−3) × 3 = 14 ≠ 0 donc 𝑎 ∉ 𝐸, par conséquent 𝐹 ∩ 𝐸 = {0ℝ3 }, comme
dim(𝐸) + dim(𝐹 ) = 2 + 1 = 3 = dim(ℝ3 )
On a 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3
Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


1.
𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) 𝑢 = (−𝑥3 , −𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 )
𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸 ⇔ { 𝑥1 = −𝑥3 ⇔{ 𝑥1 = −𝑥3
𝑥2 = −𝑥4 𝑥2 = −𝑥4
𝑢 = (−𝑥3 , −𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (−1,0,1,0) + 𝑥4 (0, −1,0,1)
𝑢4 = (−1,0,1,0) et 𝑢5 = (0, −1,0,1) sont deux vecteurs non proportionnels, ils forment une famille
libre qui engendre 𝐸, c’est une base de 𝐸, par conséquent dim(𝐸) = 2.
2. Il est clair que 𝑢1 + 𝑢2 = 2𝑢3 donc la famille (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est liée.
1 1
𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡 (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢1 + 𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 )
2 2
𝑢1 et 𝑢2 sont deux vecteurs non colinéaires, ils forment une famille libre qui engendre 𝐹, c’est une base
de 𝐹, donc dim(𝐹 ) = 2.
Attention certain d’entre vous on écrit (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) ne sont pas proportionnels donc (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est une
famille libre, c’est complètement faux, ce résultat est vrai pour deux vecteurs.
3. 𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐹 ⇔il existe 𝛼 et 𝛽 réels tels que 𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2

26
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐿1 𝛼 + 𝛽 = 𝑥1
𝐿 𝛼 − 𝛽 = 𝑥2
𝑢 = 𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 ⇔ {𝛼 (1,1,1,1) + 𝛽 (1, −1,1, −1) = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ⇔ 2 {
𝐿3 𝛼 + 𝛽 = 𝑥3
𝐿4 𝛼 − 𝛽 = 𝑥4
𝐿1 𝛼 + 𝛽 = 𝑥1
𝐿2 − 𝐿1 −2𝛽 = −𝑥1 + 𝑥2
⇔ {
𝐿3 − 𝐿1 0 = −𝑥1 + 𝑥3
𝐿 4 − 𝐿2 0 = −𝑥2 + 𝑥4
Donc
𝐹 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , −𝑥1 + 𝑥3 = 0 𝑒𝑡 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0}
4. 𝐸 + 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 )
Donc la famille (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) est une famille génératrice de 𝐸 + 𝐹.
Remarques :
a. La réponse 𝐸 + 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est bonne aussi.
b. On pouvait penser à montrer que (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) était libre (c’est le cas) mais c’est totalement inutile
(si on avait demandé de trouver une base alors là, oui, il fallait montrer que cette famille était libre).
Toutefois de montrer que cette (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) est libre permettait de montrer que 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 ,
parce que si une base de 𝐸, « collée » à une base de 𝐹 donne une famille libre, on a 𝐸 + 𝐹 = 𝐸 ⊕ 𝐹,
et comme (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) est une famille libre de ℝ4 à 4 vecteurs, c’est aussi une base de ℝ4 ,
autrement dit 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4. Ce n’est pas là peine d’en écrire autant, il suffit de dire que puisque
(𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) est une base de ℝ4 (libre plus 4 vecteurs) alors 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4.
Mais il y avait beaucoup plus simple pour montrer que 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 (voir question 5°)).
c. Attention si on écrit (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) ne sont pas proportionnels donc (𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) est une famille
libre, c’est complètement faux, ce résultat n’est vrai que pour deux vecteurs.
d. Regardons ce que l’on peut faire et ne pas faire
𝐸 + 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢4 , 𝑢5 , 𝑢1 , 𝑢2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒4 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
Çà c’est bon. Mais ensuite il faut simplifier correctement
𝐸 + 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒4 + (𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 ), 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 2𝑒1 + 2𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒3 + (𝑒1 + 𝑒3 ), −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(2𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 )
Et là on retombe sur une situation habituelle, comme 𝑒3 est tout seul, on peut le simplifier partout :
𝐸 + 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 , 𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 , 𝑒1 , −𝑒2 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , −𝑒2 + 𝑒4 + (−𝑒2 − 𝑒4 ), 𝑒1 , −𝑒2 − 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , −2𝑒2 , 𝑒1 , −𝑒2 − 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , 𝑒2 , 𝑒1 , −𝑒2 − 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , 𝑒2 , 𝑒1 , −𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , 𝑒2 , 𝑒1 , 𝑒4 ) = ℝ4
On peut éventuellement se servir de cela pour montrer que 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4 (il reste à dire que la
somme des dimension de 𝐸 et de 𝐹 est 4) mais ce n’est pas ce qui est demandé.

5. dim(𝐸) + dim(𝐹 ) = 2 + 2 = 4 = dim(ℝ4 )


𝑥1 + 𝑥3 = 0 𝑥1 = 0
𝑥 + 𝑥4 = 0 𝑥 =0
𝑢 ∈𝐸∩𝐹 ⇔{ 2 ⇔{ 2 ⇔ 𝑢 = 0ℝ4
−𝑥1 + 𝑥3 = 0 𝑥3 = 0
−𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
Donc 𝐸 ∩ 𝐹 = {0ℝ4 }
Par conséquent 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ4
Autre méthode :
On aurait pu montrer que (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) était une famille libre.
27
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


1.
𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐹1 ⇔ { 1 ⇔{ 1
2𝑥1 + 𝑥2 = 0 𝑥2 = −2𝑥1
−𝑥 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 𝑥3 = 𝑥1 − 𝑥 4
⇔{ 1 ⇔ { 𝑥 = −2𝑥
𝑥2 = −2𝑥1 2 1
Donc
𝑥 = (𝑥1 , −2𝑥1 , 𝑥1 − 𝑥4 , 𝑥4 ) = 𝑥1 (1, −2,1,0) + 𝑥4 (0,0, −1,1)
On pose 𝑐 = (1, −2,1,0) et 𝑑 = (0,0, −1,1)
Ces deux vecteurs engendrent 𝐹1 , ils ne sont pas proportionnels, donc ils forment une famille libre, par
conséquent (𝑐, 𝑑 ) est une base de 𝐹1 .
2.
𝑥 + 𝑥4 = 0 𝑥4 = −𝑥2
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐹2 ⇔ { 2 ⇔ {𝑥 = −𝑥
𝑥1 + 𝑥3 = 0 3 1
Donc
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , −𝑥1 , −𝑥2 ) = 𝑥1 (1,0, −1,0) + 𝑥2 (0,1,0, −1)
On pose 𝑒 = (1,0, −1,0) et 𝑓 = (0,1,0, −1)
Ces deux vecteurs engendrent 𝐹2 , ils ne sont pas proportionnels, donc ils forment une famille libre, par
conséquent (𝑒, 𝑓 ) est une base de 𝐹2 .
3. Première méthode
𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0
2𝑥1 + 𝑥2 = 0 2𝑥1 + 𝑥2 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐹1 ∩ 𝐹2 ⇔ { ⇔{
𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥4 = −𝑥2
𝑥1 + 𝑥3 = 0 𝑥3 = −𝑥1
𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥1 + 𝑥2 = 0 0=0
𝑥2 = −2𝑥1
2𝑥1 + 𝑥2 = 0 2𝑥1 + 𝑥2 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔ { 𝑥3 = −𝑥1
𝑥4 = −𝑥2 𝑥4 = −𝑥2
𝑥4 = 2𝑥1
𝑥3 = −𝑥1 𝑥3 = −𝑥1
Donc 𝑥 = (𝑥1 , −2𝑥1 , −𝑥1 , 2𝑥1 ) = 𝑥1 (1, −2, −1,2)
Cela montre que 𝐹1 ∩ 𝐹2 = 𝑉𝑒𝑐𝑡((1, −2, −1,2))
On n’a pas 𝐹1 ⊕ 𝐹2 = ℝ4
Deuxième méthode
On rappelle que 𝐹1 ⊕ 𝐹2 = ℝ4 ⇔ (𝑐, 𝑑, 𝑒, 𝑓 ) est une base de ℝ4 .
𝛼+𝛾=0 𝛾 = −𝛼 𝛾 = −𝛼
−2𝛼 + 𝛿 = 0 𝛿 = 2𝛼 𝛿 = 2𝛼
𝛼𝑐 + 𝛽𝑑 + 𝛾𝑒 + 𝛿𝑓 = 0ℝ4 ⇔ { ⇔ {𝛼 + 𝛽 + 𝛼 = 0 ⇔ {
𝛼+𝛽−𝛾 = 0 𝛽 = −2𝛼
−𝛽 − 𝛿 = 0 𝛽+𝛿 =0 0=0
Cela n’entraine pas que 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 𝛿 = 0.
(𝑐, 𝑑, 𝑒, 𝑓 ) est une famille liée ce n’est pas une base de ℝ4 .
4.
𝛼+𝛽+𝛾 = 0 𝛼+𝛽+𝛾 = 0
𝛼 − 𝛽 − 2𝛾 = 0 𝐿 2 − 𝐿 1 −2𝛽 − 3𝛾 = 0
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ4 ⇔ { ⇔ 𝐿3 − 𝐿1 {
𝛼+𝛽+𝛾−𝛿 = 0 −𝛿 = 0
𝛼−𝛽+𝛿 =0 𝐿4 − 𝐿1 −2𝛽 − 𝛾 − 𝛿 = 0
𝛼+𝛾 = 0
−2𝛽 − 3𝛾 = 0
⇔{
𝛿=0
−2𝛽 − 𝛾 = 0
En faisant la différence des lignes 𝐿2 et 𝐿4 , on a 𝛾 = 0, le reste s’en déduit 𝛼 = 𝛽 = 𝛿 = 0.
28
Espaces Vectoriels Pascal lainé

(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ) est une famille libre dans un espace vectoriel de dimension 4, c’est une base de ℝ4 .
5. Une base de 𝐸 « collée » à une base de 𝐹1 est une base de ℝ4 donc on a 𝐸 ⊕ 𝐹1 = ℝ4 .
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


1. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐸, 𝑥 = 𝑦 − 𝑧 + 𝑡 donc
𝑢 = (𝑦 − 𝑧 + 𝑡, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑦(1,1,0,0) + 𝑧(−1,0,1,0) + 𝑡(1,0,0,1)
Autrement dit
𝐸 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 )
Ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 ) est une famille génératrice de 𝐸, il reste à montrer que c’est une famille
libre. Soient 𝛼, 𝛽 et 𝛾 trois réels
𝛼 (𝑒1 + 𝑒2 ) + 𝛽(−𝑒1 + 𝑒3 ) + 𝛾(𝑒1 + 𝑒4 ) = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (1,1,0,0) + 𝛽(−1,0,1,0) + 𝛾(1,0,0,1) = (0,0,0,0)
𝛼−𝛽+𝛾 =0
𝛼=0
⇔{
𝛽=0
𝛾=0
Par conséquent (𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 ) est libre, c’est donc une base de 𝐸.
Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐹, 𝑥 = −𝑦 − 𝑧 − 𝑡 donc
𝑢 = (−𝑦 − 𝑧 − 𝑡, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑦(−1,1,0,0) + 𝑧(−1,0,1,0) + 𝑡(−1,0,0,1)
Autrement dit
𝐸 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒4 )
Ce qui montre que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
(−𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒4 ) est une famille génératrice de 𝐹, il reste à montrer que c’est une famille
libre. Soient 𝛼, 𝛽 et 𝛾 trois réels
𝛼(−𝑒1 + 𝑒2 ) + 𝛽(−𝑒1 + 𝑒3 ) + 𝛾 (−𝑒1 + 𝑒4 ) = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (−1,1,0,0) + 𝛽(−1,0,1,0) + 𝛾(−1,0,0,1)
−𝛼 − 𝛽 − 𝛾 = 0
𝛼=0
= (0,0,0,0) ⇔ {
𝛽=0
𝛾=0
Par conséquent (−𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒4 ) est libre, c’est donc une base de 𝐹.
Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐻, 𝑢 = (𝑥, 2𝑥, 3𝑥, 4𝑥 ) = 𝑥 (1,2,3,4)
Donc
𝐻 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 + 4𝑒4 )
Il s’agit donc d’un sous-espace vectoriel de ℝ4 , c’est la droite engendrée par 𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 + 4𝑒4 .
2.
𝐸 + 𝐹 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 , −𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒4 )
On peut « simplifier » par −𝑒1 + 𝑒3
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 , −𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒4 )
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 , −𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒4 + 𝑒1 + 𝑒4 )
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 , −𝑒1 + 𝑒2 , 2𝑒4 )
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒4 , −𝑒1 + 𝑒2 , 𝑒4 )
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 , −𝑒1 + 𝑒2 , 𝑒4 ) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 , −𝑒1 , 𝑒4 )
= 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒1 , 𝑒4 ) = ℝ4
3. (1,2,3,4) ne vérifie pas l’équation caractérisant 𝐸 car 1 − 2 + 3 − 4 = −2 ≠ 0 donc 𝐸 ∩ 𝐻 = {0ℝ4 }
𝐸 + 𝐻 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(−𝑒1 + 𝑒2 , −𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒4 , 𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 + 4𝑒4 )

Allez à : Exercice 28

29
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Correction exercice 29.


1 1
𝑢1 + 𝑢2 = 3𝑢3 ⇔ 𝑢3 = 𝑢1 + 𝑢2
3 3
Donc
1 1
𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡 (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢1 + 𝑢2 , 𝑢4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢4 )
3 3
Est-ce que la famille (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢4 ) est libre, il n’y a pas moyen d’en être sur sauf en faisant le calcul
suivant :
𝐿1 2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 𝐿1 2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0
𝛼𝑢1 + 𝛽𝑢2 + 𝛾𝑢3 = 0ℝ3 ⇔ 𝐿2 {𝛼 + 2𝛽 − 𝛾 = 0 ⇔ 2𝐿2 − 𝐿1 { 3𝛽 − 3𝛾 = 0
𝐿3 𝛼 − 𝛽 − 2𝛾 = 0 𝐿3 − 𝐿2 −3𝛽 − 𝛾 = 0
𝐿1 2𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 𝛼=0
⇔ 𝐿2 { 3𝛽 − 3𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝐿3 + 𝐿2 −4𝛾 = 0 𝛾=0
Cette famille est libre, c’est une sous-famille libre de (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 ) qui engendre 𝐸.
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


1.
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) 𝑥 = (𝑥2 , 𝑥2 , 𝑥4 , 𝑥4 )
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸 ⇔ { 𝑥1 − 𝑥2 = 0 ⇔{ 𝑥1 = 𝑥2
𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥3 = 𝑥4
𝑥 = (𝑥2 , 𝑥2 , 𝑥4 , 𝑥4 ) = 𝑥2 (1,1,0,0) + 𝑥4 (0,0,1,1)
On pose 𝑎 = (1,1,0,0) et 𝑏 = (0,0,1,1)
𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) ce qui entraine que {𝑎, 𝑏} est une famille génératrice de 𝐸, et d’autre part {𝑎, 𝑏} est une
famille libre car ces vecteurs ne sont pas proportionnels, donc {𝑎, 𝑏} est une base de 𝐸.
2. Soit 𝑐 = (1,0,0,0) ∉ 𝐸 car les composantes de 𝑐 ne vérifient pas les équations caractérisant 𝐸.
{𝑎, 𝑏} est libre dans 𝐸 et 𝑐 ∉ 𝐸 donc {𝑎, 𝑏, 𝑐 } est libre.
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) ⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾 ) ∈ ℝ3 , 𝑥 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐
𝑥1 = 𝛼 + 𝛾
𝑥2 = 𝛼
𝑥 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 ⇔ (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝛼 (1,1,0,0) + 𝛽(0,0,1,1) + 𝛾(1,0,0,0) ⇔ { 𝑥 = 𝛽
3
𝑥4 = 𝛽
𝑥1 = 𝛼 + 𝛾
𝑥2 = 𝛼
⇔{ 𝑥 =𝛽
3
𝑥4 − 𝑥3 = 0
Donc 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = {𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥4 − 𝑥3 = 0}
Soit 𝑑 = (0,0,0,1), 𝑑 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) car les composantes de 𝑑 ne vérifient pas 𝑥3 − 𝑥4 = 0.
{𝑎, 𝑏, 𝑐 } est libre et 𝑑 ∉ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) donc {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 } est une famille libre, elle a 4 éléments, c’est une
base de ℝ4 .
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1.
−7𝑥 + 𝑧 + 5𝑡 = 0 −7𝑥 + 𝑧 + 5𝑡 = 0 𝑧 = 7𝑥 − 5𝑡
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐸 ⇔ { ⇔{ ⇔{
𝑥+𝑦 =0 𝑦 = −𝑥 𝑦 = −𝑥
Donc il existe 𝑧 et 𝑡 réels tels que :
𝑢 = (𝑥, −𝑥, 7𝑥 − 5𝑡, 𝑡) = 𝑥(1, −1,7,0) + 𝑡(0,0, −5,1)
On pose 𝑑 = (1, −1,7,0) et 𝑒 = (0,0, −5,1),
Alors 𝐸 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑑, 𝑒) c’est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
30
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) est par nature un sous-espace vectoriel de ℝ4


2. la famille (𝑑, 𝑒) est libre car 𝑑 et 𝑒 ne sont pas proportionnels, d’autre par la famille (𝑑, 𝑒) engendre 𝐸 il
s’agit donc d’une base de 𝐸.
La famille (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) engendre 𝐹, le problème est de savoir si elle est libre.
Pour tout 𝛼, 𝛽 et 𝛾 réels
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (2, −1,1,2) + 𝛽(2, −1,6,1) + 𝛾(6, −3,8,5) = (0,0,0,0)
𝐿1 2𝛼 + 2𝛽 + 6𝛾 = 0 𝐿1 2𝛼 + 2𝛽 + 6𝛾 = 0
𝐿 −𝛼 − 𝛽 − 3𝛾 = 0 2𝐿 + 𝐿1 0=0 2𝛼 + 2𝛽 + 6𝛾 = 0
⇔ 2{ ⇔ 2 { ⇔{
𝐿3 𝛼 + 6𝛽 + 8𝛾 = 0 2𝐿3 − 𝐿1 10𝛽 + 10𝛾 = 0 −𝛽 − 𝛾 = 0
𝐿4 2𝛼 + 𝛽 + 5𝛾 = 0 𝐿4 − 𝐿1 −𝛽 − 𝛾 = 0
𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0 𝛼 = −2𝛾
⇔{ ⇔{
𝛽 = −𝛾 𝛽 = −𝛾
La famille est donc liée, si on prend 𝛾 = −1 alors 𝛼 = 2 et 𝛽 = 1 et on a :
2𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0ℝ4 ⇔ 𝑐 = 2𝑎 + 𝑏
𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏, 2𝑎 + 𝑏) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏)
la famille (𝑎, 𝑏) est libre car 𝑎 et 𝑏 ne sont pas proportionnels, d’autre par la famille (𝑎, 𝑏) engendre 𝐹 il
s’agit donc d’une base de 𝐹.
3. On a dim(𝐸) + dim(𝐹 ) = 2 + 2 = 4 = dim(ℝ4 ) donc le tout est de savoir si 𝐸 ∩ 𝐹 = {0ℝ4 } ?
On a une base de 𝐸 (𝑑, 𝑒) et une base de 𝐹 (𝑎, 𝑏) et on se pose la question de savoir si (𝑑, 𝑒, 𝑎, 𝑏) est
une base de ℝ4 . Pour tout 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 réels
𝛼𝑑 + 𝛽𝑒 + 𝛾𝑎 + 𝛿𝑏 = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 (1, −1,7,0) + 𝛽(0,0, −5,1) + 𝛾(2, −1,1,2) + 𝛿(2, −1,6,1) = (0,0,0,0)
𝐿1 𝛼 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0 𝐿1 𝛼 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0
𝐿 −𝛼 − 𝛾 − 𝛿 = 0 𝐿 + 𝐿1 𝛾+𝛿 =0
⇔ 2{ ⇔ 2 {
𝐿3 7𝛼 − 5𝛽 + 𝛾 + 6𝛿 = 0 𝐿3 − 7𝐿1 −5𝛽 − 13𝛾 − 8𝛿 = 0
𝐿4 𝛽 + 2𝛾 + 𝛿 = 0 𝐿4 𝛽 + 2𝛾 + 𝛿 = 0
𝐿1 𝛼 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0 𝐿1 𝛼 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0
𝛼 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0
𝐿4 𝛽 + 2𝛾 + 𝛿 = 0 𝐿4 𝛽 + 2𝛾 + 𝛿 = 0
⇔ { ⇔ { ⇔ { 𝛽 + 2𝛾 + 𝛿 = 0
𝐿3 −5𝛽 − 13𝛾 − 8𝛿 = 0 𝐿3 + 5𝐿2 −3𝛾 − 3𝛿 = 0
𝛾+𝛿 = 0
𝐿2 𝛾+𝛿 =0 𝐿2 𝛾+𝛿 =0
𝛼 = −2𝛾 − 2𝛿 𝛼=0
⇔ { 𝛽 = −2𝛾 − 𝛿 ⇔ { 𝛽 = 𝛿
𝛾 = −𝛿 𝛾 = −𝛿
Donc la famille est liée, par exemple si on prend 𝛿 = 1 alors 𝛽 = 1 et 𝛾 = −1 ce qui montre que
𝑒 − 𝑎 + 𝑏 = 0ℝ4 ⇔ 𝑒 = 𝑎 − 𝑏 ∈ 𝐸 ∩ 𝐹
Ce qui pouvait éventuellement se voir directement.
On n’a pas 𝐸⨁𝐹 = ℝ4 .
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1. Première méthode
Soient 𝐴 ∈ 𝒮3 (ℝ)et 𝐵 ∈ 𝒮3 (ℝ)et soient 𝜆 et 𝜇 deux réels.
La matrice nulle 𝑂 vérifie 𝑡𝑂 = 𝑂
𝑡(
𝜆𝐴 + 𝜇𝐵) = 𝜆 𝑡𝐴 + 𝜇 𝑡𝐵 = 𝜆𝐴 + 𝜇𝐵 = 𝜆𝐴 + 𝜇𝐵
Donc 𝒮3 (ℝ) est un sous-espace vectoriel de ℳ3 (ℝ).
Deuxième méthode
Soit
𝑎1,1 𝑎1,2 𝑎1,3
𝐴 = ( 2,1 𝑎2,2 𝑎2,3 )
𝑎
𝑎3,1 𝑎3,2 𝑎3,3

31
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑎1,1 𝑎1,2 𝑎1,3 𝑎1,1 𝑎2,1 𝑎3,1 𝑎1,2 = 𝑎2,1


𝐴 ∈ 𝒮3 (ℝ) ⇔ (𝑎2,1 𝑎2,2 𝑎2,3 ) = (𝑎1,2 𝑎2,2 𝑎3,2 ) ⇔ {𝑎1,3 = 𝑎3,1
𝑎3,1 𝑎3,2 𝑎3,3 𝑎1,3 𝑎2,3 𝑎3,3 𝑎2,3 = 𝑎3,2
Donc
𝑎1,1 𝑎2,1 𝑎3,1
𝑎
𝐴 = ( 2,1 𝑎2,2 𝑎3,2 )
𝑎3,1 𝑎3,2 𝑎3,3
1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0
= 𝑎1,1 (0 0 0) + 𝑎2,2 (0 1 0) + 𝑎3,3 (0 0 0) + 𝑎2,1 (1 0 0)
0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
0 0 1 0 0 0
+ 𝑎3,1 (0 0 0) + 𝑎3,2 (0 0 1)
1 0 0 0 1 0
= 𝑎1,1 𝐸1,1 + 𝑎2,2 𝐸2,2 + 𝑎3,3 𝐸3,3 + 𝑎2,1 (𝐸2,1 + 𝐸1,2 ) + 𝑎3,1 (𝐸3,1 + 𝐸1,3 )
+ 𝑎3,2 (𝐸3,2 + 𝐸2,3 )
Ce qui montre que
𝒮3 (ℝ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝐸1,1 , 𝐸2,2 , 𝐸3,3 , 𝐸2,1 + 𝐸1,2 , 𝐸3,1 + 𝐸1,3, 𝐸3,2 + 𝐸2,3 )
Donc 𝒮3 (ℝ) est un sous-espace vectoriel de ℳ3 (ℝ).
2. Il reste à montrer que cette famille est libre, pour tout 𝛼𝑖 , 𝑖 ∈ {1,2,3,4,5,6}
𝛼1 𝐸1,1 + 𝛼2 𝐸2,2 + 𝛼3 𝐸3,3 + 𝛼4 (𝐸2,1 + 𝐸1,2 ) + 𝛼5 (𝐸3,1 + 𝐸1,3 ) + 𝛼6 (𝐸3,2 + 𝐸2,3 ) = 𝑂
𝛼1 𝛼4 𝛼5 0 0 0
⇔ (𝛼4 𝛼2 𝛼6 ) = (0 0 0) ⇔ ∀𝑖 ∈ {1,2,3,4,5,6}, 𝛼𝑖 = 0
𝛼5 𝛼6 𝛼3 0 0 0
La famille (𝐸1,1 , 𝐸2,2 , 𝐸3,3 , 𝐸2,1 + 𝐸1,2 , 𝐸3,1 + 𝐸1,3 , 𝐸3,2 + 𝐸2,3 ) est libre, de plus elle engendre 𝒮3 (ℝ) par
conséquent c’est une base de 𝒮3 (ℝ) et dim(𝒮3 (ℝ)) = 6
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1.
1 1
𝛼𝑃0 + 𝛽𝑃1 + 𝛾𝑃2 = 0 ⇔ 𝛼 (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) − 𝛽𝑋(𝑋 − 2) + 𝛾 𝑋(𝑋 − 1) = 0
2 2
𝛼 2 𝛾 𝛼 𝛾 3𝛼 𝛾
⇔ (𝑋 − 3𝑋 + 2) − 𝛽(𝑋 2 − 2𝑋) + (𝑋 2 − 𝑋) = 0 ⇔ ( − 𝛽 + ) 𝑋 2 + (− + 2𝛽 − ) 𝑋 + 𝛼
2 2 2 2 2 2
𝛼 𝛾 𝛾
−𝛽+ = 0 −𝛽 + = 0
2 2 2 𝛾 = 2𝛽 𝛽=0
=0⇔ 3𝛼 𝛾 ⇔ 𝛾 ⇔ {𝛾 = 4𝛽 ⇔ { 𝛾 = 0
− + 2𝛽 − = 0 +2𝛽 − = 0
2 2 2 𝛼=0 𝛼=0
{ 𝛼=0 { 𝛼 = 0
La famille (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ) est une famille libre de trois éléments dans un espace de dimension 3, c’est une
base de ℝ2 [𝑋].
2. On cherche 𝛼, 𝛽 et 𝛾 (en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑐) tels que : 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = 𝛼𝑃0 + 𝛽𝑃1 + 𝛾𝑃2
En reprenant le calcul ci-dessus, il faut résoudre le système :
𝛼 𝛾 𝛼=𝑐 𝛼=𝑐
−𝛽+ =𝑎 𝑐 𝛾 𝛾 𝑐 𝛼=𝑐
2 2 −𝛽+ =𝑎 −𝛽 + = 𝑎 − 𝛾 𝑐
3𝛼 𝛾 ⇔ 2 2 ⇔ 2 2 ⇔ {−𝛽 + 2 = 𝑎 − 2
− + 2𝛽 − = 𝑏 3𝑐 𝛾 𝛾 3𝑐 𝐿 3 + 𝐿2
2 2 − + 2𝛽 − = 𝑏 2𝛽 − = 𝑏 + 𝛽 =𝑎+𝑏+𝑐
{ 𝛼=𝑐 { 2 2 { 2 2
𝛼=𝑐 𝛼=𝑐
𝛾 𝑐
⇔ {2 = 𝑎 − 2 + 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ⇔ {𝛾 = 4𝑎 + 2𝑏 + 𝑐
𝛽 = 𝑎+𝑏+𝑐 𝛽 = 𝑎+𝑏+𝑐
3. On cherche 𝑎, 𝑏 et 𝑐 (en fonction de 𝛼, 𝛽 et 𝛾) tels que : 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = 𝛼𝑃0 + 𝛽𝑃1 + 𝛾𝑃2

32
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝛼 𝛾
𝑎= −𝛽+
2 2
3𝛼 𝛾
𝑏=− + 2𝛽 −
2 2
{ 𝑐=𝛼
C’était déjà fait.
4. Il est préférable d’exprimer un tel polynôme dans la base (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ), autrement dit on cherche 𝛼, 𝛽 et 𝛾
tels que 𝑅 = 𝛼𝑃0 + 𝛽𝑃1 + 𝛾𝑃2 vérifie 𝑅(0) = 𝐴, 𝑅(1) = 𝐵 et 𝑅(2) = 𝐶.
𝑃0 (0) = 1, 𝑃1 (0) = 0 et 𝑃2 (0) = 0 donc 𝛼 = 𝐴
𝑃0 (1) = 0, 𝑃1 (1) = 1 et 𝑃2 (1) = 0 donc 𝛽 = 𝐵
𝑃0 (2) = 0, 𝑃1 (2) = 0 et 𝑃2 (2) = 1 donc 𝛾 = 𝐶
Il n’y a qu’un polynôme 𝑅 = 𝐴𝑃0 + 𝐵𝑃1 + 𝐶𝑃2
Ensuite, si on veut on peut exprimer 𝑅 dans la base canonique (mais ce n’est pas demandé dans
l’énoncé)
𝐴 𝐶 3𝐴 𝐶
𝑅 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = ( − 𝐵 + ) 𝑋 2 + (− + 2𝐵 − ) 𝑋 + 𝐶
2 2 2 2
Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


1. Soient 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 quatre réels.
𝛼𝑃1 + 𝛽𝑃2 + 𝛾𝑃3 + 𝛿𝑃4 = 0
⇔ 𝛼(𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1) + 𝛽(𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 4) + 𝛾(3𝑋 3 + 𝑋 2 + 4𝑋 + 2)
+ 𝛿 (10𝑋 3 + 4𝑋 2 + 13𝑋 + 7) = 0
⇔ (𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿)𝑋 3 + (𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 + 4𝛿)𝑋 2 + (𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 + 13𝛿 )𝑋 + 𝛼
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 = 0
𝐿 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 + 4𝛿 = 0
+ 4𝛽 + 2𝛾 + 7𝛿 = 0 ⇔ 2 {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 + 13𝛿 = 0
𝐿4 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 + 7𝛿 = 0
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 = 0 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 = 0
𝐿 − 𝐿1 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 = 0 𝐿2 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 = 0
⇔ 2 { ⇔ {
𝐿3 − 𝐿1 2𝛽 + 𝛾 + 3𝛿 = 0 𝐿3 − 2𝐿2 5𝛾 + 15𝛿 = 0
𝐿4 − 𝐿1 3𝛽 − 𝛾 − 3𝛿 = 0 𝐿4 − 3𝐿2 5𝛾 + 15𝛿 = 0
𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 = 0 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 + 10𝛿 = 0 𝛼 = −𝛿
⇔ { 𝛽 − 2𝛾 − 6𝛿 = 0 ⇔ { 𝛽=0 ⇔{ 𝛽=0
𝛾 = −3𝛿 𝛾 = −3𝛿 𝛾 = −3𝛿
Donc la famille (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 ) est liée. De plus si on prend 𝛿 = −1, 𝛼 = 1 et 𝛾 = 3, donc
𝑃1 + 3𝑃3 − 𝑃4 = 0
2.
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃1 + 3𝑃3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1, 𝑃2 , 𝑃3 )
Il reste à vérifier que (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est libre, soit on voit qu’il s’agit du même calcul que ci-dessus avec
𝛿 = 0, et par conséquent 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 0, soit on le refait
𝛼𝑃1 + 𝛽𝑃2 + 𝛾𝑃3 = 0 ⇔ 𝛼 (𝑋 3 + 𝑋 2 + 𝑋 + 1) + 𝛽 (𝑋 3 + 2𝑋 2 + 3𝑋 + 4) + 𝛾 (3𝑋 3 + 𝑋 2 + 4𝑋 + 2)
= 0 ⇔ (𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 )𝑋 3 + (𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 )𝑋2 + (𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 )𝑋 + 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 0
𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0 𝐿1 𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0
𝐿 𝛼 + 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝐿 − 𝐿1 𝛽 − 2𝛾 = 0 𝐿2 𝛽 − 2𝛾 = 0
⇔ 2{ ⇔ 2 { ⇔ {
𝐿3 𝛼 + 3𝛽 + 4𝛾 = 0 𝐿3 − 𝐿1 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝐿3 − 2𝐿2 5𝛾 = 0
𝐿4 𝛼 + 4𝛽 + 2𝛾 = 0 𝐿4 − 𝐿1 3𝛽 − 𝛾 = 0 𝐿4 − 3𝐿2 5𝛾 = 0
𝛼 + 𝛽 + 3𝛾 = 0 𝛼=0
⇔ { 𝛽 − 2𝛾 = 0 ⇔ 𝛽=0
{
𝛾=0 𝛾=0
(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est une famille libre et génératrice de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 )
33
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Une base de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 , 𝑃4 ) est (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 )


Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


1. Le vecteur nul de ℝ2 [𝑋] est le polynôme nul, en 1 ce polynôme vaut 0, le vecteur nul de ℝ2 [𝑋] est dans
𝐸.
Soit 𝑃1 ∈ 𝐸 et 𝑃2 ∈ 𝐸, donc 𝑃1 (1) = 0 et 𝑃2 (1) = 0.
Pour tout 𝜆1 et 𝜆2 deux réels,
(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(1) = 𝜆1 𝑃1 (1) + 𝜆2 𝑃2 (1) = 𝜆1 × 0 + 𝜆2 × 0 = 0
Donc 𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ∈ 𝐸
𝐸 est un sous-espace vectoriel de 𝐸.
2. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ∈ 𝐸,
𝑃 (1) = 0 ⇔ 𝑎 × 12 + 𝑏 × 1 + 𝑐 = 0 ⇔ 𝑐 = −𝑎 − 𝑏
Donc
𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 − 𝑎 − 𝑏 = 𝑎(𝑋 2 − 1) + 𝑏(𝑋 − 1)
𝑋 2 − 1 et 𝑋 − 1 sont deux polynômes non proportionnels, ils forment une famille libre qui engendre 𝐸,
c’est une base de 𝐸. dim(𝐸) = 2.
Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


1. Le polynôme nul Θ vérifie Θ(−1) = Θ(1) = 0, donc Θ ∈ 𝐸.
Soient 𝑃1 et 𝑃2 deux polynômes de 𝐸 et soient 𝜆1 et 𝜆2 deux réels
(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(−1) = 𝜆1 𝑃1 (−1) + 𝜆2 𝑃2 (−1) = 0
Car 𝑃1 (−1) = 0 et 𝑃2 (−1) = 0,
(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(1) = 𝜆1 𝑃1 (1) + 𝜆2 𝑃2 (1) = 0
Car 𝑃1 (1) = 0 et 𝑃2 (1) = 0,
Donc 𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ∈ 𝐸, ce qui montre que 𝐸 est un sous-espace-vectoriel de ℝ3 [𝑋]
2. −1 et 1 sont racines de 𝑃 donc il existe 𝑄 tel que 𝑃 = (𝑋 − 1)(𝑋 + 1)𝑄 = (𝑋 2 − 1)𝑄
Le degré de 𝑄 est 1, donc il existe deux réels 𝑎 et 𝑏 tels que
𝑃 = (𝑋 2 − 1)(𝑎𝑋 + 𝑏) = 𝑎𝑋 (𝑋 2 − 1) + 𝑏(𝑋 2 − 1)
(𝑋(𝑋 2 − 1), 𝑋 2 − 1) est une famille génératrice de 𝐸, ces polynômes ne sont pas proportionnels, ils
forment dond une famille libre et donc une base de 𝐸.
Allez à : Exercice 36

Correction exercice 37.


∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 sin(𝑥 ) + 𝛽 sin(2𝑥 ) + 𝛾 sin(3𝑥 ) = 0
𝜋
Pour 𝑥 = ,
3
𝜋 2𝜋 𝛼 𝛽
𝛼 sin ( ) + 𝛽 sin ( ) + 𝛾 sin(𝜋) = 0 ⇔ + = 0 ⇔ 𝛽 = −𝛼
3 3 2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 sin(𝑥 ) − 𝛼 sin(2𝑥 ) + 𝛾 sin(3𝑥 ) = 0
𝜋
Pour 𝑥 = 2 ,
𝜋 3𝜋
𝛼 sin ( ) − 𝛼 sin(𝜋) + 𝛾 sin ( ) = 0 ⇔ 𝛾 = 𝛼
2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 sin(𝑥 ) − 𝛼 sin(2𝑥 ) + 𝛼 sin(3𝑥 ) = 0
2𝜋
Pour 𝑥 = 3
2𝜋 4𝜋 1 1
𝛼 sin ( ) − 𝛼 sin ( ) + 𝛼 sin(2𝜋) = 0 ⇔ 𝛼 ( − (− )) = 0 ⇔ 𝛼 = 0
3 3 2 2
Donc 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 0
Cette famille est libre.

34
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Allez à : Exercice 37

Correction exercice 38.


Première méthode
𝐹 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ) ⇔ il existe 𝛼, 𝛽 et 𝛾 tels que ∀𝑥 ∈ ℝ,
𝐹 (𝑥 ) = 𝛼 cos(𝑥 ) + 𝛽 cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + 𝛾 sin(𝑥 ) sin(2𝑥 )
= 𝛼 cos(𝑥 ) + 𝛽 cos(𝑥 ) (1 − 2 cos 2 (𝑥 )) + 2𝛾 sin2 (𝑥 ) cos(𝑥 )
= 𝛼 cos(𝑥 ) + 𝛽 cos(𝑥 ) − 2𝛽 cos 3 (𝑥 ) + 2𝛾(1 − cos 2 (𝑥 )) cos(𝑥 )
= (𝛼 + 𝛽 + 2𝛾 ) cos(𝑥 ) + (−2𝛽 − 2𝛾 ) cos 3 (𝑥 )
Donc 𝐹 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(cos , cos 3 )
Ce qui signifie que 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ) ⊂ 𝑉𝑒𝑐𝑡(cos , cos 3 ), l’inclusion dans l’autre sens l’inclusion est
évidente donc
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(cos , cos 3 )
Qui est évidemment un espace vectoriel de dimension 2.

Deuxième méthode
On cherche à savoir si la famille (𝑓, 𝑔, ℎ) est libre, si c’est le cas, il n’y a pas grand-chose à dire sur
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ) sinon que c’est un espace de dimension 3.

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 cos(𝑥 ) + 𝛽 cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + 𝛾 sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ) = 0


𝜋
Pour 𝑥 = 4
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝛼 cos ( ) + 𝛽 cos ( ) cos ( ) + 𝛾 sin ( ) sin ( ) = 0 ⇔ 𝛼 + 𝛾 = 0
4 4 2 4 2
Pour 𝑥 = 0
𝛼 cos(0) + 𝛽 cos(0) cos(0) + 𝛾 sin(0) sin(0) = 0 ⇔ 𝛼 + 𝛽 = 0
Donc 𝛾 = −𝛼 et 𝛽 = −𝛼
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 cos(𝑥 ) − 𝛼 cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + 𝛼 sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ) = 0
Ensuite, on a beau chercher, pour toutes les valeurs de 𝑥 particulière, on trouve 0 = 0.
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 cos(𝑥 ) − 𝛼 cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + 𝛼 sin(𝑥 ) sin(2𝑥 ) = 0
⇔ ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 (cos(𝑥 ) − cos(𝑥 ) cos(2𝑥 ) + sin(𝑥 ) sin(2𝑥 )) = 0
⇔ ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 (cos(𝑥 ) (1 − cos(2𝑥 )) + sin(𝑥 ) 2 cos(x) sin(x)) = 0
⇔ ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝛼 cos(𝑥 ) (1 − cos(2𝑥 ) + 2 sin2 (𝑥 )) = 0
⇔ ∀𝑥 ∈ ℝ, 0=0
Car cos(2𝑥 ) = 1 − 2 sin2 (𝑥 )
La famille est donc liée, 𝑓 et 𝑔 ne sont pas proportionnelles donc la famille est libre et
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔)
Et dim(𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓, 𝑔, ℎ)) = 2.
Remarque la famille (𝑓, 𝑔) ne ressemble pas trop à la famille (cos , cos 3 ) mais dans un plan, je
rappelle qu’il y a une infinité de base.
Allez à : Exercice 38

Correction exercice 39.


Soit 𝜃ℝ la fonction nulle
𝜃ℝ′′ (𝑥 ) + 𝑥𝜃ℝ′ (𝑥 ) − 𝑥 2 𝜃ℝ (𝑥 ) = 0 + 𝑥 × 0 − 𝑥 2 × 0 = 0
Donc 𝜃ℝ ∈ 𝐸
Soient 𝑓 et 𝑔deux fonctions de 𝐸. On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑓 ′′(𝑥 ) + 𝑥𝑓 ′ (𝑥 ) − 𝑥 2 𝑓 (𝑥 ) = 0 et 𝑔′′(𝑥 ) + 𝑥𝑔′(𝑥 ) − 𝑥 2 𝑔(𝑥 ) = 0
Pour tout réels 𝜆 et 𝜇
(𝜆𝑓 + 𝜇𝑔)′′(𝑥 ) + 𝑥 (𝜆𝑓 + 𝜇𝑔)′(𝑥 ) − 𝑥 2 (𝜆𝑓 + 𝜇𝑔)(𝑥 )
= 𝜆𝑓 ′′(𝑥 ) + 𝜇𝑔′′(𝑥 ) + 𝑥(𝜆𝑓 ′ (𝑥 ) + 𝜇𝑔′ (𝑥 )) − 𝑥 2 (𝜆𝑓(𝑥) + 𝜇𝑔(𝑥 ))
= 𝜆(𝑓 ′′(𝑥 ) + 𝑥𝑓 ′(𝑥 ) − 𝑥 2 𝑓 (𝑥 )) + 𝜇(𝑔′′(𝑥 ) + 𝑥𝑔′ (𝑥 ) − 𝑥 2 𝑔(𝑥 )) = 0
Ce qui montre que 𝜆𝑓 + 𝜇𝑔 ∈ 𝐸.
Par conséquent 𝐸 est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions.
35
Espaces Vectoriels Pascal lainé

Allez à : Exercice 39

Correction exercice 40. (Hors programme)


1. Pour 𝑆1
Démontrons d’abord que si 𝑝′ ∈ ℤ, 𝑞′ ∈ ℕ∗ et 𝑝′ et 𝑞′ tels que 𝑝′ + 𝑞′√2 = 0 alors 𝑝′ = 𝑞′ = 0
On pose 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑝′ , 𝑞′ ), 𝑝′ = 𝑑𝑝 et 𝑞′ = 𝑑𝑞
𝑝=0
𝑝 + 𝑞√2 = 0 ⇒ 2𝑞2 = 𝑝2 ⇔ {
𝑞=0
𝑝 + 𝑞√2 = 0 ⇒ 𝑝 = −𝑞√2 ⇒ 2𝑞2 = 𝑝2
D’après le théorème de Gauss, (si 𝑝 et 𝑞 sont non nuls) 𝑝 divise 2𝑞2 et 𝑝 est premier avec 𝑞2 donc 𝑝
divise 2. 𝑝 ∈ {−2, −1,1,2}
Si 𝑝 = ±1 alors 𝑝2 = 1 et 2𝑞2 = 1 ce qui n’est pas possible.
Si 𝑝 = ±2 alors 𝑝2 = 4 et 2𝑞2 = 4 ⇔ 𝑞2 = 2, ce qui n’est pas possible.
Donc 𝑝 = 0 et 𝑞 = 0, par conséquent 𝑝′ = 𝑞 ′ = 0.
La seule solution de 2𝑞2 = 𝑝2 est (𝑝, 𝑞) = (0,0)
𝑝 𝑝
Soient 𝑟1 = 𝑞1 et 𝑟2 = 𝑞2 deux rationnels non nuls. Donc 𝑝1 ≠ 0, 𝑝2 ≠ 0 (et bien sur 𝑞1 ≠ 0 et 𝑞2 ≠ 0)
1 2
et rien n’empêche de prendre 𝑝1 < 0 et 𝑝2 > 0 (avec 𝑞1 > 0 et 𝑞2 > 0)
Montrons que 𝑟1 × 1 + 𝑟2 × √2 = 0 ⇒ 𝑟1 = 𝑟2 = 0
𝑟1 × 1 + 𝑟2 × √2 = 0 ⇒ 𝑝1 𝑞2 + 𝑝2 𝑞1 √2 = 0
On pose 𝑝′ = 𝑝1 𝑞2 < 0 et 𝑞 ′ = 𝑝2 𝑞1 > 0,
Donc 𝑝′ + 𝑞′√2 = 0 et d’après la première partie 𝑝′ = 𝑞′ = 0, ce qui est impossible si 𝑟1 ≠ 0 et 𝑟2 ≠ 0.
Donc 𝑟1 = 𝑟2 = 0 et la famille est libre.
Pour 𝑆2
𝑟1 × 1 + 𝑟2 × √2 + 𝑟3 √3 = 0
𝑝1 𝑝2 𝑝3
Avec 𝑟1 = 𝑞 , 𝑟2 = 𝑞 et 𝑟3 = 𝑞
1 2 3
𝑟1 × 1 + 𝑟2 × √2 + 𝑟3 √3 = 0 ⇔ 𝑝1 𝑞2 𝑞3 + 𝑝2 𝑞1 𝑞3 √2 + 𝑝3 𝑞1 𝑞2 √3 = 0
On pose 𝑎′ = 𝑝1 𝑞2 𝑞3 , 𝑏′ = 𝑝2 𝑞1 𝑞3 et 𝑐′ = 𝑝3 𝑞1 𝑞2
𝑎′ + 𝑏′√2 + 𝑐′√3 = 0
Soit 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏, 𝑐), 𝑎′ = 𝑑𝑎, 𝑏 = 𝑑𝑏 et 𝑐 ′ = 𝑑𝑐

𝑎 + 𝑏√2 + 𝑐√3 = 0
Où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois entiers premiers entre eux.
2
𝑎 + 𝑏√2 + 𝑐√3 = 0 ⇔ 𝑎 + 𝑏√2 = −𝑐√3 ⇒ (𝑎 + 𝑏√2) = 3𝑐 2 ⇒ 𝑎2 + 2𝑏2 + 2𝑎𝑏√2 = 3𝑐 2
⇒ 𝑎2 + 2𝑏2 − 3𝑐 2 + 2𝑎𝑏√2 = 0
On pose 𝑝 = 𝑎2 + 2𝑏2 − 3𝑐 2 et 𝑞 = 2𝑎𝑏, d’après la question précédente : 𝑝 = 0 et 𝑞 = 0
Donc 𝑎𝑏 = 0 et 𝑎2 + 2𝑏2 − 3𝑐 3 = 0
Si 𝑎 = 0, 2𝑏2 − 3𝑐 3 = 0 ⇔ 2𝑏2 = 3𝑐 2, d’après le théorème de Gauss, 𝑐 divise 2𝑏2 et 𝑐 est premier
avec 𝑏2 (car 0, 𝑏 et 𝑐 sont trois entiers premiers entre eux entraine 𝑏 et 𝑐 sont premiers entre eux) donc 𝑐
divise 2, par conséquent 𝑐 ∈ {−2, −1,1,2}, soit 𝑐 2 = 1 alors 2𝑏2 = 3 ce qui est impossible (le premier
terme est paire et le second est impair). Le seul cas possible est 𝑏 = 𝑐 = 0, soit 𝑐 2 = 4alors 2𝑏 2 = 3 ×
4 ⇔ 𝑏2 = 6 ce qui est impossible aussi puisque 6 n’est pas un carré, dans ce cas aussi la seule solution
est 𝑏 = 𝑐 = 0.
Si 𝑏 = 0, 𝑎2 − 3𝑐 2 = 0 ⇔ 𝑎2 = 3𝑐 2, on raccourcit la démonstration, toujours avec Gauss, 𝑎 divise 3
donc si 𝑎2 = 1, 3𝑐 2 = 1 est impossible et si 𝑎2 = 9 alors 𝑐 2 = 3 ce qui est aussi impossible, bref, la
seule solution est là encore 𝑎 = 𝑐 = 0
Tout cela pour dire que 𝑎 + 𝑏√2 + 𝑐√3 = 0 entraine 𝑎 = 𝑏 = 𝑐 = 0. Par conséquent 𝑎′ = 𝑏′ = 𝑐 ′ = 0,
comme 𝑎′ = 𝑝1 𝑞2 𝑞3 , 𝑏′ = 𝑝2 𝑞1 𝑞3 et 𝑐′ = 𝑝3 𝑞1 𝑞2 et que les 𝑞𝑖 sont non nuls, alors 𝑝1 = 𝑝2 = 𝑝3 = 0 et
𝑟1 = 𝑟2 = 𝑟3 = 0, ce qui montre bien que 𝑆2 est une famille ℚ-libre.
2.

36
Espaces Vectoriels Pascal lainé

𝑝1 𝑝2
𝑟1 𝑢1 + 𝑟2 𝑢2 = 0 ⇔ (3 + √5, 2 + 3√5) + (4,7√5 − 9) = (0,0)
𝑞1 𝑞2
𝑝1 𝑞2 (3 + √5) + 𝑝2 𝑞1 (2 + 3√5) = 0 𝑎(3 + √5) + 𝑏(2 + 3√5) = 0
⇔{ ⇔{
𝑝1 𝑞2 (2 + 3√5) + 𝑝2 𝑞1 (√5 − 9) = 0 𝑎(2 + 3√5) + 𝑏(√5 − 9) = 0
Si on pose 𝑎 = 𝑝1 𝑞2 et 𝑏 = 𝑝2 𝑞1
3𝑎 + 2𝑏 + (𝑎 + 3𝑏)√5 = 0
𝑟1 𝑢1 + 𝑟2 𝑢2 = 0 ⇔ {
2𝑎 − 9𝑏 + (3𝑎 + 𝑏)√5 = 0
Comme dans l’exercice précédent on montre que (1, √5) est une famille ℚ-libre (c’est trop long, je suis
très fatigué).
3𝑎 + 2𝑏 = 0 3𝑎 + 2𝑏 = 0 −9𝑏 + 2𝑏 = 0 𝑏=0
Donc 3𝑎 + 2𝑏 + (𝑎 + 3𝑏)√5 = 0 ⇔ { ⇔{ ⇔{ ⇔{
𝑎 + 3𝑏 = 0 𝑎 = −3𝑏 𝑎 = −3𝑏 𝑎=0
𝑎(2 + 3√5) + 𝑏(√5 − 9) = 0 est vérifié pour 𝑎 = 𝑏 = 0
Donc 𝑝1 𝑞2 = 0 et 𝑝2 𝑞1 = 0, comme 𝑞1 ≠ 0 et 𝑞2 ≠ 0, on a 𝑝1 = 𝑝2 = 0 et donc 𝑟1 = 𝑟2 = 0.
La famille (𝑢1 , 𝑢2 ) est ℚ-libre.
4𝑢1 − (3 + √5)𝑢2 = 4(3 + √5, 2 + 3√5) − (3 + √5)(4,7√5 − 9)
= (0,4(2 + 3√5) − (3 + √5)(7√5 − 9))
= (0,8 + 12√5 − (21√5 − 27 + 35 − 9√5)) = (0,8 + 27 − 35 + (12 − 21 − 9)√5)
= (0,0)
Il existe une relation entre ces deux vecteurs donc la famille est ℝ-liée.
3.
a. Pour tout 𝛼 et 𝛽 réels
𝛼(1 − 𝑖 ) + 2𝛽 = 0
𝛼𝑣1 + 𝛽𝑣2 = 0 ⇒ 𝛼 (1 − 𝑖, 𝑖 ) + 𝛽(2, −1 + 𝑖 ) = (0,0) ⇒ {
𝛼𝑖 + 𝛽(−1 + 𝑖 ) = 0
𝛼 + 2𝛽 − 𝛼𝑖 = 0 𝛼 + 2𝛽 = 0 𝑒𝑡 − 𝛼 = 0 𝛼=0
⇒{ ⇒{ ⇒{
−𝛽 + (𝛼 + 𝛽)𝑖 = 0 −𝛽 = 0 𝑒𝑡 (𝛼 + 𝛽) = 0 𝛽=0
(𝑣1 , 𝑣2 ) est ℝ-libre
2𝑣1 − (1 − 𝑖 )𝑣2 = 2(1 − 𝑖, 𝑖 ) − (1 − 𝑖 )(2, −1 + 𝑖 )
= (2(1 − 𝑖 ) − (1 − 𝑖 ) × 2,2𝑖 − (1 − 𝑖 )(−1 + 𝑖 )) = (0,2𝑖 − 2𝑖 ) = (0,0)
Il existe une relation entre ces deux vecteurs donc la famille est ℂ-liée.
b. Pour tout 𝛼, 𝛽, 𝛾 et 𝛿 réels
𝛼 + 𝑖𝛽 = 0
𝛼 (1,0) + 𝛽(𝑖, 0) + 𝛾(0,1) + 𝛿 (0, 𝑖 ) = (0,0) ⇒ (𝛼 + 𝑖𝛽, 𝛾 + 𝑖𝛿) = (0,0) ⇒ {
𝛾 + 𝑖𝛿 = 0
𝛼=𝛽=0
⇒{
𝛾=𝛿=0
La famille 𝑆 est libre. Si on sait que la dimension de ℂ2 sur ℝ est 4, c’est fini, parce qu’une famille
libre à 4 vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 4 est une base. Sinon il est clair que pour
tout vecteur (𝛼 + 𝑖𝛽, 𝛾 + 𝑖𝛿) de ℂ2 ,
(𝛼 + 𝑖𝛽, 𝛾 + 𝑖𝛿) = 𝛼(1,0) + 𝛽 (𝑖, 0) + 𝛾(0,1) + 𝛿(0, 𝑖 )
La famille 𝑆 est génératrice, donc c’est une base.
𝑣1 = (1 − 𝑖, 𝑖 ) = (1,0) − (𝑖, 0) + (0, 𝑖 )
𝑣2 = (2, −1 + 𝑖 ) = (2,0) − (0,1) + (0, 𝑖)
Allez à : Exercice 40

37
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Applications linéaires, matrices, déterminants

Exercice 1.
Soit 𝑢: ℝ3 → ℝ2 définie pour tout 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 par
𝑢(𝑥) = (𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 , 2𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 )
1. Montrer que 𝑢 est linéaire.
2. Déterminer ker(𝑢).
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
Soit 𝑓: ℝ3 → ℝ2 définie par
𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝑥 + 𝑦 + 𝑧, −𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧)
On appelle 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 et 𝛽 ′ = (𝑓1 , 𝑓2 ) la base canonique de ℝ2 .
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire.
2. Donner une base et la dimension de ker(𝑓) et une base et la dimension de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3.
Soit 𝑓: ℝ3 → ℝ2 définie pour tout vecteur 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 par :
𝑓(𝑢) = (−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧)
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire.
2. Donner une base de ker(𝑓), en déduire dim(𝐼𝑚(𝑓)).
3. Donner une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
On considère l’application ℎ: ℝ2 → ℝ2 définie par :
ℎ(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 𝑦, −3𝑥 + 3𝑦)
1. Montrer que ℎ est une application linéaire.
2. Montrer que ℎ est ni injective ni surjective.
3. Donner une base de son noyau et une base de son image.
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Soit 𝑓 l’application linéaire 𝑓: ℝ3 → ℝ3 définie par :
𝑓(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = (𝑥1 − 𝑥3 , 2𝑥1 + 𝑥2 − 3𝑥3 , −𝑥2 + 2𝑥3 )
Et soit (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
1. Calculer 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ) et 𝑓(𝑒3 ).
2. Déterminer les coordonnées de 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ) et 𝑓(𝑒3 ) dans la base canonique.
3. Calculer une base de ker(𝑓) et une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Soit 𝑓: ℝ3 → ℝ3 définie pour tout vecteur 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 par :
𝑓(𝑢) = (−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧, 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧)
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire.

1
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2. Donner une base de ker(𝑓), en déduire dim(𝐼𝑚(𝑓)).


3. Donner une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soit ℬ = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 )
Soit 𝑓: ℝ3 → ℝ3 l’application linéaire définie pour tout 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3 par :
𝑓(𝑢) = (6𝑥 − 4𝑦 − 4𝑧, 5𝑥 − 3𝑦 − 4𝑧, 𝑥 − 𝑦)
1. Montrer qu’il existe un vecteur 𝑎 ∈ ℝ3 , non nul, tel que ker(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎), déterminer un vecteur qui
convient.
2. Soit 𝑏 = 𝑒1 + 𝑒2 et 𝑐 = 𝑒2 − 𝑒3
a. Calculer 𝑓(𝑏) et 𝑓(𝑐)
b. En déduire que {𝑏, 𝑐} est une base de 𝐼𝑚(𝑓).
On pourra utiliser une autre méthode.
3. Déterminer une ou plusieurs équations caractérisant 𝐼𝑚(𝑓).
4. A-t-on ker(𝑓) ⨁𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3 ?
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
Soit ℬ = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 et ℬ ′ = (𝑓1 , 𝑓2 , 𝑓3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑢: ℝ4 → ℝ3 une application linéaire définie par
𝑢(𝑒1 ) = 𝑓1 − 𝑓2 + 2𝑓3 ; 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑓1 + 𝑓2 − 3𝑓3 ; 𝑢(𝑒3 ) = 3𝑓1 − 𝑓3 𝑒𝑡 𝑢(𝑒4 ) = −𝑓1 − 2𝑓2 + 5𝑓3
1. Déterminer l’image par 𝑢 dans vecteurs 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 )
2. Déterminer une base de ker(𝑢) et sa dimension de ker(𝑢).
3. Déterminer une base de 𝐼𝑚(𝑢) et sa dimension.
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit 𝑢: ℝ4 → ℝ4 l’application définie pour tout 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 par :
𝑢(𝑥) = (𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 , 0, 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 , 𝑥4 )
Soit 𝐸 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 = 0}
1. Donner une base de ker(𝑢) et sa dimension.
2. Donner une base (La plus simple possible) de 𝐼𝑚(𝑢) et sa dimension.
3. A-t-on ker(𝑢) ⨁𝐼𝑚(𝑢) = ℝ4 ?
4. Montrer que 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 , en donner une base et sa dimension.
5. A-t-on ker(𝑢) ⨁𝐸 = ℝ4 ?
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
On appelle 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
Soit 𝑢: ℝ4 → ℝ4 qui, à un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 associe le vecteur 𝑢(𝑥) ∈ ℝ4 définit par :
𝑢(𝑥) = (𝑥1 − 𝑥2 + 2𝑥3 + 2𝑥4 , 𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 + 2𝑥4 , −𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 − 2𝑥4 , −𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 )
On admettra que 𝑢 est une application linéaire.
1. Déterminer une base du noyau de 𝑢.
2. Déterminer une base de l’image de 𝑢.
3. Déterminer une ou plusieurs équations caractérisant 𝐼𝑚(𝑢).
Allez à : Correction exercice 10

2
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Exercice 11.
Soit 𝑓 un endomorphisme de ℝ3 dont l'image de la base canonique 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) est :
𝑓(𝑒1 ) = −7𝑒1 − 6𝑒2
𝑓(𝑒2 ) = 8𝑒1 + 7𝑒2
𝑓(𝑒3 ) = 6𝑒1 + 6𝑒2 − 𝑒3
1. Pour tout vecteur 𝑥 = 𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 déterminer 𝑓 ∘ 𝑓(𝑥).
2. En déduire que 𝑓 est inversible (c'est-à-dire bijective) et déterminer 𝑓 −1 .
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12.
Soit 𝑓: ℝ4 → ℝ4 définie pour tout (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 par
𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = (𝑥 − 2𝑦, 𝑥 − 2𝑦, 0, 𝑥 − 𝑦 − 𝑧 − 𝑡)
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire.
2. Déterminer le noyau et l’image de 𝑓.
3. A-t-on ker(𝑓) ⊕ 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ4 ?
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Soit l’application 𝑓: ℝ4 → ℝ3 définie pour tout 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ℝ4 par :
𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = (𝑥 + 𝑦, 𝑧 + 𝑡, 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡)
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire.
2. Déterminer une base de ker(𝑓).
3. Déterminer une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Soit 𝑢: ℝ3 → ℝ3 l’application définie par :
𝑢(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = (−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 , −𝑥1 + 𝑥3 , −2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 )
1. Montrer que 𝑢 est linéaire.
2. Déterminer une base de ker(𝑢) et une base de 𝐼𝑚(𝑢).
3. A-t-on ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 ?
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ3 défini par :
𝑢(𝑒1 ) = 2𝑒1 + 𝑒2 + 3𝑒3 ; 𝑢(𝑒2 ) = 𝑒2 − 3𝑒3 ; 𝑢(𝑒3 ) = −2𝑒2 + 2𝑒3
1. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 un vecteur.
Déterminer l’image par 𝑢 du vecteur 𝑥. (Calculer 𝑢(𝑥)).
2. Soient 𝐸 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = 2𝑥} et 𝐹 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = −𝑥}
Montrer que 𝐸 et 𝐹 sont des sous-espaces vectoriels de ℝ3 .
3. Déterminer une base de 𝐸 et une base de 𝐹.
4. Y a-t-il 𝐸⨁𝐹 = ℝ3 ?
Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16.
Soit (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3
Soit 𝑓: ℝ3 → ℝ3 l’application linéaire telle que :

3
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1 2 2 1 2 1 2 1
𝑓(𝑒1 ) = − 3 𝑒1 + 3 𝑒2 + 3 𝑒3 = 3 (−𝑒1 + 2𝑒2 + 2𝑒3 ), 𝑓(𝑒2 ) = 3 𝑒1 − 3 𝑒2 + 3 𝑒3 = 3 (2𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3 ) et
2 2 1 1
𝑓(𝑒3 ) = 3 𝑒1 + 3 𝑒2 − 3 𝑒3 = 3 (2𝑒1 + 2𝑒2 − 𝑒3 )
Soient 𝐸−1 = {𝑢 ∈ ℝ3 │𝑓(𝑢) = −𝑢} et 𝐸1 = {𝑢 ∈ ℝ3 │𝑓(𝑢) = 𝑢}
1. Montrer que 𝐸−1 et 𝐸1 sont des sous-espaces vectoriels de ℝ3 .
2. Montrer que 𝑒1 − 𝑒2 et 𝑒1 − 𝑒3 appartiennent à 𝐸−1 et que 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 appartient à 𝐸1 .
3. Que peut-on en déduire sur les dimensions de 𝐸−1 et de 𝐸1 ?
4. Déterminer 𝐸−1 ∩ 𝐸1.
5. A-t-on 𝐸−1 ⊕ 𝐸1 = ℝ3 ?
6. Calculer 𝑓 2 = 𝑓 ∘ 𝑓 et en déduire que 𝑓 est bijective et déterminer 𝑓 −1 .
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3
Soient
1 1 1
𝑎 = (2, −2,1); 𝑏 = (2,1, −2); 𝑐 = (1,2,2)
3 3 3
Soit 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐)
Soit 𝑢 l’endomorphisme de ℝ3 définie par :
𝑢(𝑒1 ) = 3𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3
𝑢(𝑒2 ) = 𝑒1 + 7𝑒2
𝑢(𝑒3 ) = −𝑒1 − 𝑒3
′ 3
1. Montrer que 𝛽 est une base de ℝ .
2. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 , calculer 𝑢(𝑥).
3. Montrer que :
𝑢(𝑎) = 3𝑎 − 3𝑐
𝑢(𝑏) = 3𝑏 + 3𝑐
𝑢(𝑐) = −3𝑎 + 3𝑏 + 3𝑐
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
Soit 𝑝 l’application de ℝ3 dans ℝ3 qui a tout vecteur 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) associe le vecteur
𝑝(𝑢) = (2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧, 𝑦, −𝑥 − 𝑦 − 𝑧)
Soit (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 . On note 𝑝2 = 𝑝 ∘ 𝑝.
1. Montrer que 𝑝 est une application linéaire.
2. Calculer 𝑝(𝑒1 ), 𝑝(𝑒2 ) et 𝑝(𝑒3 ), puis 𝑝2 (𝑒1 ), 𝑝2 (𝑒2 ) et 𝑝2 (𝑒3 ), que peut-on en déduire sur 𝑝2 (𝑢) pour
tout 𝑢 ∈ ℝ3 ?
3. Donner une base de 𝐼𝑚(𝑝) et une base de ker(𝑝 − 𝐼𝑑), montrer que ces deux espaces vectoriels sont
égaux.
4. Montrer que ker(𝑝) ⊕ 𝐼𝑚(𝑝) = ℝ3
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Soit 𝐸 un espace vectoriel. Soit 𝑓 un endomorphisme de 𝐸 tel que 𝑓 2 = 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 .
On pose 𝐸1 = ker(𝑓 − 𝐼𝑑𝐸 ) et 𝐸2 = ker(𝑓 + 𝐼𝑑𝐸 )
1. Soit 𝑥1 ∈ 𝐸1 et 𝑥2 ∈ 𝐸2. Calculer 𝑓(𝑥1 ) et 𝑓(𝑥2 ).
𝑓(𝑥)+𝑥 𝑓(𝑥)−𝑥
2. Pour tout 𝑥 ∈ 𝐸 écrire 𝑥 = − et montrer que 𝐸1 ⊕ 𝐸2 = 𝐸
2 2
3. On suppose que 𝐸 est de dimension finie et que 𝑓 ≠ ±𝐼𝑑𝐸 . Soit (𝑣1 , 𝑣2 , … , 𝑣𝑛 ) une base de 𝐸 telle que :
𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣1 , … , 𝑣𝑟 ) et 𝐸2 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑣𝑟+1 , … , 𝑣𝑛 ) calculer 𝑓(𝑣𝑖 ) dans la base (𝑣1 , 𝑣2 , … , 𝑣𝑛 ).
4
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 ) la base canonique de ℝ2 . Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ2 tel que 𝑢(𝑒1 ) = 𝑒1 + 𝑒2 et tel
que dim(ker(𝑢)) = 1
1. Déterminer 𝑢(𝑒2 ) en fonction d’un paramètre 𝑎 ∈ ℝ.
2. Déterminer l’image d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 ) ∈ ℝ en fonction de 𝑎.
3. Déterminer une base du noyau de ker(𝑢).
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Soit 𝑓: ℝ4 → ℝ l’application définie pour tout 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 par
𝑓(𝑥) = 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4
On appelle 𝛽 = 1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 la base canonique de ℝ4 .
(𝑒 )
1. Calculer les images des vecteurs de la base canonique par 𝑓. En déduire la dimension de im(𝑓).
2. Déterminer la dimension de ker(𝑓) et en donner une base.
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22.
Soit 𝑢 l’application de ℝ𝑛 dans ℝ définie pour tout 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑛 ) par :
𝑢(𝑥) = 𝑥1 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛
1. Montrer que 𝑢 est une application linéaire.
2. Déterminer les dimensions de ℐ𝑚(𝑢) et de ker(𝑢).
Allez à : Correction exercice 22

Exercice 23.
Soit 𝑢 une application linéaire de 𝐸 dans 𝐸, 𝐸 étant un espace vectoriel de dimension 𝑛 avec 𝑛 pair.
Montrer que les deux assertions suivantes sont équivalentes
(a) 𝑢2 = 𝑂𝐸 (où 𝑂𝐸 est l’application linéaire nulle) et 𝑛 = 2 dim(𝐼𝑚(𝑢))
(b) 𝐼𝑚(𝑢) = ker(𝑢)
Allez à : Correction exercice 23

Exercice 24.
Question de cours
Soit 𝑢 une application linéaire de 𝐸 vers 𝐸.
Montrer que : 𝑢 est injective si et seulement si ker(𝑢) = {0𝐸 }.
Allez à : Correction exercice 24

Exercice 25.
Soit 𝑢: 𝐸 → 𝐸 une application linéaire et 𝜆 un réel.
1. Soit 𝐸𝜆 = ker(𝑢 − 𝜆𝑖𝑑𝐸 ). Calculer 𝑢(𝑥) pour 𝑥 ∈ 𝐸𝜆
Montrer que est un sous-espace vectoriel de 𝐸.
2. Soit 𝐹 ⊂ 𝐸 un sous-espace vectoriel de 𝐸, montrer que 𝑢(𝐹) est un sous-espace vectoriel de 𝐸.
3. Si 𝜆 ≠ 0, montrer que 𝑢(𝐸𝜆 ) = 𝐸𝜆
Allez à : Correction exercice 25

Exercice 26.
Soient 𝐸 et 𝐹 deux espaces vectoriels de dimension respectives 𝑛 et 𝑝

5
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Soit 𝑢: 𝐸 → 𝐹 une application linéaire


1. Montrer que si 𝑛 < 𝑝 alors 𝑢 n’est pas surjective.
2. Montrer que si 𝑛 > 𝑝 alors 𝑢 n’est pas injective.
Allez à : Correction exercice 26

Exercice 27.
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application linéaire
Montrer que :
ker(𝑓) ∩ im(𝑓) = 𝑓(ker(𝑓 2 ))
Allez à : Correction exercice 27

Exercice 28.
Soient 𝑓 et 𝑔 deux endomorphisme de ℝ𝑛 . Montrer que
𝑓(ker(𝑔 ∘ 𝑓)) = ker(𝑔) ∩ 𝐼𝑚(𝑓)
Allez à : Correction exercice 28

Exercice 29.
Soit 𝑢 un endomorphisme de 𝐸 un espace vectoriel.
1. Montrer que ker(𝑢) ⊂ ker(𝑢2 ).
2. Montrer que 𝐼𝑚(𝑢2 ) ⊂ 𝐼𝑚(𝑢).
Allez à : Correction exercice 29

Exercice 30.
Soit 𝑢 un endomorphisme de 𝐸, un espace vectoriel.
Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes
(i) ker(𝑢) ∩ 𝑖𝑚(𝑢) = {0𝐸 }
(ii) ker(𝑢) = ker(𝑢 ∘ 𝑢)
Allez à : Correction exercice 30

Exercice 31.
Soit 𝑢: ℝ𝑝 → ℝ𝑞 , une application linéaire, 𝑒 = (𝑒1 , … , 𝑒𝑝 ) la base canonique de ℝ𝑝 et 𝑓 = (𝑓1 , … , 𝑓𝑞 ) la
base canonique de ℝ𝑞 .
1. 𝑝 = 3, 𝑞 = 2
𝑢(𝑒1 ) = 𝑓1 + 2𝑓2 , 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑓1 − 𝑓2 et 𝑢(𝑒3 ) = −𝑓1 + 𝑓2
a) Déterminer l’image d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) par 𝑢.
b) Déterminer la matrice de 𝑢 de la base 𝑒 dans la base 𝑓.
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
2. 𝑝 = 3 et 𝑞 = 3, dans cette question 𝑒 = 𝑓
𝑢(𝑒1 ) = 3𝑒1 + 2𝑒2 + 2𝑒3, 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑒1 + 3𝑒2 + 2𝑒3 et 𝑢(𝑒3 ) = 2𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3
a) Déterminer l’image d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) par 𝑢.
b) Déterminer la matrice de 𝑢 de la base 𝑒 dans la base 𝑒.
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
Allez à : Correction exercice 31

Exercice 32.
Soit 𝑢: ℝ𝑝 → ℝ𝑞 , une application linéaire, 𝑒 = (𝑒1, … , 𝑒𝑝 ) la base canonique de ℝ𝑝 et 𝑓 = (𝑓1 , … , 𝑓𝑞 ) la
base canonique de ℝ𝑞 .
1. 𝑝 = 2, 𝑞 = 3
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Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1 0
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝑒,𝑓 (𝑢) = (−1 2)
1 1
a) Déterminer l’image d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 ) par 𝑢.
b) Déterminer l’image de la base 𝑒 (c’est-à-dire 𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒2 )).
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
2. 𝑝 = 4, 𝑞 = 4, dans cette question 𝑒 = 𝑓
1 0 2 −1
−1 2 0 −1
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝑒,𝑓 (𝑢) = ( )
1 −1 1 0
2 3 7 −5
a) Déterminer l’image d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) par 𝑢.
b) Déterminer l’image de la base 𝑒 (c’est-à-dire 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ) et 𝑢(𝑒4 ) ).
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
Allez à : Correction exercice 32

Exercice 33.
Soit 𝑢: ℝ𝑝 → ℝ𝑞 , une application linéaire, 𝑒 = (𝑒1 , … , 𝑒𝑝 ) la base canonique de ℝ𝑝 et 𝑓 = (𝑓1 , … , 𝑓𝑞 ) la
base canonique de ℝ𝑞 .
1. 𝑝 = 3 et 𝑞 = 3 dans cette question 𝑒 = 𝑓. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3
𝑢(𝑥) = (𝑥1 + 𝑥2 , 2𝑥1 − 𝑥3 , 3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 )
(On admet que 𝑢 est une application linéaire).
a) Déterminer l’image de la base 𝑒 (c’est-à-dire 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), et 𝑢(𝑒3 ) ).
b) Déterminer la matrice de 𝑢 de la base 𝑒 dans la base 𝑒.
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
2. 𝑝 = 3 et 𝑞 = 3 dans cette question 𝑒 = 𝑓. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3
𝑢(𝑥) = (𝑥1 + 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 )
(On admet que 𝑢 est une application linéaire).
a) Déterminer l’image de la base 𝑒 (c’est-à-dire 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), et 𝑢(𝑒3 ) ).
b) Déterminer la matrice de 𝑢 de la base 𝑒 dans la base 𝑒.
c) Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
Allez à : Correction exercice 33

Exercice 34.
Soit 𝑓: ℝ4 → ℝ3 l’application linéaire dont la matrice dans les base canonique de ℝ4 et ℝ3 est
1 2 1 3
𝐴 = (1 1 2 1 )
1 −2 5 −11
1. Déterminer une base du noyau de 𝑓.
2. Déterminer une base de l’image de 𝑓. Quel est le rang de 𝐴 ?
Allez à : Correction exercice 34

Exercice 35.
Déterminer le rang de la matrice
1 1 2 1 1
2 1 1 1 1
𝐴=( )
1 1 1 2 1
2 1 1 1 1
Allez à : Correction exercice 35

7
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Exercice 36.
13 −8 −12
Soit la matrice 𝐴 de définie par : 𝐴 = (12 −7 −12)
6 −4 −5
1. Montrer que 𝐴 est inversible et calculer son inverse 𝐴−1 .
2. En déduire 𝐴𝑛 , pour tout 𝑛 entier.
Allez à : Correction exercice 36

Exercice 37.
0 1 1
Soit 𝐴 la matrice de définie par : 𝐴 = (1 0 1)
1 1 0
1. Calculer 𝐴2 .
2. Trouver un polynôme 𝑃 de degré 2 tel que 𝑃(𝐴) = 𝑂.
3. En déduire 𝐴−1 .
4. Retrouver 𝐴−1 par une autre méthode.
Allez à : Correction exercice 37

Exercice 38.
1 0 0
Soit 𝐴 = (0 0 1)
0 −1 0
1. Calculer 𝐴 et 𝐴3 . Calculer 𝐴3 − 𝐴2 + 𝐴 − 𝐼.
2

2. Exprimer 𝐴−1 en fonction de 𝐴2 , 𝐴 et 𝐼.


3. Exprimer 𝐴4 en fonction de 𝐴2 , 𝐴 et 𝐼.
Allez à : Correction exercice 38

Exercice 39.
Soit 𝐴 la matrice
3 0 1
𝐴 = (−1 3 −2)
−1 1 0
Calculer (𝐴 − 2𝐼) , puis en déduire que 𝐴 est inversible et déterminer 𝐴−1 en fonction de 𝐼, 𝐴 et de 𝐴2 .
3

Allez à : Correction exercice 39

Exercice 40.
ch(𝑡) sh(𝑡)
A tout nombre réel 𝑡 on associe la matrice : 𝑀(𝑡) = ( )
sh(𝑡) ch(𝑡)
1. Calculer le produit des matrices 𝑀(𝑡1 ) et (𝑡2 ), où 𝑡1 et 𝑡2 sont deux réels quelconques.
2. Montrer que 𝑀(𝑡) est inversible, et déterminer 𝑀−1 (𝑡).
Allez à : Correction exercice 40

Exercice 41.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3
Soit 𝑢: ℝ3 → ℝ3 l’endomorphisme de ℝ3 dont la matrice dans la base canonique est
1 2 −2
𝐴 = (2 1 −2)
2 2 −3
1. Montrer que 𝐸1 = {𝑥 ∈ ℝ , 𝑢(𝑥) = 𝑥} est un sous-espace vectoriel de ℝ3 dont on donnera une base 𝑎.
3

2. Soient 𝑏 = (0,1,1) et 𝑐 = (1,1,2) deux vecteurs de ℝ3 . Calculer 𝑢(𝑏) et 𝑢(𝑐).

8
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

3. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .


4. Déterminer la matrice de passage 𝑃 de 𝛽 à 𝛽 ′ .
5. Calculer 𝑃−1 .
6. Déterminer la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
7. Donner la relation entre 𝐴, 𝑃 et 𝐷.
Allez à : Correction exercice 41

Exercice 42.
Soit 𝑓 une application de ℝ2 dans ℝ2 définie par : 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥1 − 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 ) et 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 ) la
base canonique de ℝ2 .
1. Montrer que 𝑓 est un endomorphisme de ℝ2 .
2. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑓 dans la base 𝛽.
3.
a) Déterminer le noyau et l'image de 𝑓.
b) En déduire que 𝑓 est inversible.
c) Déterminer 𝑓 −1 dans la base 𝛽, en déduire 𝐴−1 .
4. Montrer que 𝐴 = 𝑅𝐻.
Où 𝐻 est la matrice d'une homothétie dont on donnera le rapport et 𝑅 est la matrice d'une rotation dont
on donnera l'angle.
Soient 𝑎 = 𝑒1 + 𝑒2 et 𝑏 = 𝑒1 − 𝑒2 deux vecteurs de ℝ2 . On pose 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏).
5. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏) est une base de ℝ2 .
6. Calculer 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏).
7. Déterminer la matrice de 𝑓 dans la base 𝛽′.
Allez à : Correction exercice 42

Exercice 43.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑢 l’endomorphisme de ℝ3 dont la matrice dans la base canonique est :
1 4 4
𝐴 = (−1 −3 −3)
0 2 3
Soient 𝑎 = 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 , 𝑏 = 2𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 et 𝑐 = 2𝑒1 − 2𝑒2 + 𝑒3 trois vecteurs de ℝ3
1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
2. Déterminer la matrice de passage 𝑃 de 𝛽 à 𝛽 ′ . Calculer 𝑃 −1.
3. Déterminer la matrice 𝑅 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
4.
a) Calculer 𝑃−1 𝐴𝑃 en fonction de 𝑅
b) Calculer 𝑅 4
c) En déduire les valeurs de 𝐴4𝑛 .
Allez à : Correction exercice 43

Exercice 44.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑢 une application linéaire de ℝ3 dans ℝ3 définie par :
𝑢(𝑒1 ) = −3𝑒1 + 2𝑒2 − 4𝑒3
𝑢(𝑒2 ) = 𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3
𝑢(𝑒3 ) = 4𝑒1 − 2𝑒2 + 5𝑒3
1. Déterminer la matrice de 𝑢 dans la base canonique.

9
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2. Montrer que 𝐸 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = 𝑥} est un sous-espace vectoriel de ℝ3 . Montrer que la dimension de


𝐸 est 1 et donner un vecteur non nul 𝑎 de 𝐸.
3. Montrer que 𝐹 = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 , −2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 = 0} est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Donner une base (𝑏, 𝑐) de 𝐹.
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑢(𝑏)) est une base de ℝ3 .
5. Montrer que 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 .
6. Déterminer la matrice 𝑅 de 𝑢 dans la base 𝛽′.
Allez à : Correction exercice 44

Exercice 45.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑢 l’application linéaire qui a un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 associe le vecteur
𝑢(𝑥) = (𝑥2 − 2𝑥3 , 2𝑥1 − 𝑥2 + 4𝑥3 , 𝑥1 − 𝑥2 + 3𝑥3 )
1. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑢 dans la base canonique.
2. Déterminer une base (𝑎, 𝑏) de ker(𝑢 − 𝐼𝑑).
3. Donner un vecteur 𝑐 tel que ker(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑐).
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5. Déterminer la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
6. Montrer que 𝐼𝑚(𝑢) = ker(𝑢 − 𝐼𝑑)
7. Montrer que ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 .
Allez à : Correction exercice 45

Exercice 46.
Soit 𝑢 l’endomorphisme de ℝ3 défini pour tout 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) par
𝑢(𝑥) = (−10𝑥1 + 3𝑥2 + 15𝑥3 , −2𝑥1 + 3𝑥3 , −6𝑥1 + 2𝑥2 + 9𝑥3 )
1. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑢 dans la base canonique de ℝ3 .
2. Déterminer la dimension du noyau et de l’image de 𝑢. On donnera un vecteur directeur 𝑎 de ker(𝑢).
3. A-t-on ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 ?
4. Déterminer un vecteur 𝑏 tel que 𝑎 = 𝑢(𝑏).
5. Montrer que 𝐸−1 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = −𝑥} est un sous-espace vectoriel de ℝ3 , déterminer un vecteur
directeur de 𝐸−1 que l’on notera 𝑐.
6. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
7. Déterminer la matrice 𝐴′ de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ et donner la relation reliant 𝐴 et 𝐴′ .
Allez à : Correction exercice 46

Exercice 47.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
−6 −3 0 6
6 3 0 −6
Soit 𝑓 l'endomorphisme de ℝ4 dont la matrice par rapport à la base 𝛽 est : 𝐴 = ( )
0 0 −3 3
0 0 0 0
′ 4
Soit 𝛽 = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) une famille de ℝ définie par :
𝑎 = 𝑒1 − 𝑒2 , 𝑏 = 𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒3 , 𝑐 = 2𝑒1 − 2𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒4 et 𝑑 = −𝑒1 + 2𝑒2
1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
2. Calculer 𝑓(𝑎), 𝑓(𝑏), 𝑓(𝑐) et 𝑓(𝑑) et les exprimer dans la base 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑).
3. Déterminer la matrice de 𝑓 dans la base 𝛽′.
Allez à : Correction exercice 47

Exercice 48.

10
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .


Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base canonique est
−3 −2 3 0
3 1 −3 −1
𝐴=( )
1 0 −1 −1
−1 −1 2 −1
On pose :
𝑎 = (−1,1,0, −1), 𝑏 = (1, −2, −1,1), 𝑐 = (−2,3,1, −1) et 𝑑 = (2, −1,0,1)
1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
2. Donner la matrice de passage 𝑃 de 𝛽 à 𝛽′. Calculer 𝑃−1.
3. Calculer 𝑢(𝑎), 𝑢(𝑏), 𝑢(𝑐) et 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽′.
4. Déterminer la matrice 𝑇 de 𝑢 dans la base 𝛽′.
5. Calculer 𝑁 = 𝑇 + 𝐼, puis 𝑁 4 et en déduire (𝐴 + 𝐼)4 .
Allez à : Correction exercice 48

Exercice 49.
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base canonique, 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ), est
−7 6 6 6
0 2 0 0
𝐴=( )
−3 3 2 3
−6 3 6 5
Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 quatre vecteurs
𝑎 = −2𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒3 − 𝑒4 ; 𝑏 = 𝑒2 − 𝑒4 ; 𝑐 = 2𝑒1 + 𝑒3 + 𝑒4 ; 𝑑 = 3𝑒1 + 𝑒3 + 2𝑒4
1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
2. Calculer 𝑢(𝑎), 𝑢(𝑏), 𝑢(𝑐) et 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑)
3. En déduire la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
4. Déterminer la matrice 𝑃 de passage de 𝛽 à 𝛽 ′ .
5. Calculer 𝑃−1 .
6. Calculer 𝑃−1 𝐴𝑃.
Allez à : Correction exercice 49

Exercice 50.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base canonique est :
1 0 −1 1
1 0 −1 1
𝐴=( )
0 1 −1 1
0 1 −1 0

On pose 𝑎 = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 , 𝑏 = 𝑒1, 𝑐 = 𝑢(𝑏) et 𝑑 = 𝑢2 (𝑏).


1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
2. Donner la matrice de passage 𝑃 de 𝛽 à 𝛽′ . Calculer 𝑃 −1.
3. Calculer 𝑢(𝑎), 𝑢(𝑏), 𝑢(𝑐) et 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽′.
4. Déterminer la matrice 𝑁 de 𝑢 dans la base 𝛽′.
5. Calculer 𝑁 4 et en déduire 𝐴4 .
6. Donner une base de ker(𝑢)
7. Donner une base de 𝐼𝑚(𝑢).
Allez à : Correction exercice 50

Exercice 51.

11
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4


Soit 𝑢 l’endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base canonique est :
−1 −1 0 0
0 0 0 0
𝐴=( )
−2 0 −1 1
−1 0 0 0
1. Déterminer un vecteur 𝑎 non nul tel que ker(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑎)
2. Déterminer un vecteur 𝑏 tel que 𝑎 = 𝑢(𝑏)
3. Déterminer un vecteur 𝑐 tel que 𝑢(𝑐) = −𝑐
4. Soit 𝑑 = (−1,0,0, −1), montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4
5. Calculer 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽 ′ .
6. Déterminer la matrice 𝑇 de 𝑢 dans 𝛽 ′ .
7. Quel est le rang de 𝐴.
8. Soit 𝑓 = 2𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒3 + 𝑒4 = (2, −1, −1,1)
Calculer 𝑢(𝑓), 𝑢2 (𝑓), 𝑢3 (𝑓) et on admettra que 𝛽 ′′ = (𝑓, 𝑢(𝑓), 𝑢2 (𝑓), 𝑢3 (𝑓)) est une base de ℝ4
9. Calculer 𝑢4 (𝑓) et montrer que 𝑢4 (𝑓) = −2𝑢3 (𝑓) − 𝑢2 (𝑓)
En déduire la matrice 𝐶 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′′ .
10. Montrer que 𝐶 et 𝑇 sont deux matrices semblables (c’est-à-dire qu’il existe une matrice 𝑅, inversible,
telle que 𝑇 = 𝑅 −1 𝐶𝑅
Allez à : Correction exercice 51

Exercice 52.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4
Soit 𝑢 l’application linéaire dont la matrice dans la base canonique est :
3 −1 1 −3
1 1 −1 −1
𝐴=( )
0 1 −1 0
1 0 0 −1
1. Donner une base (𝑎, 𝑏) de ker(𝑢).
2. Donner un vecteur 𝑐 qui engendre 𝐸1 = {𝑥 ∈ ℝ4 , 𝑢(𝑥) = 𝑥}
3. Déterminer un vecteur 𝑑 ∈ ker((𝑢 − 𝑖𝑑)2 ) et 𝑑 ∉ ker(𝑢 − 𝑖𝑑), on pourra calculer (𝐴 − 𝐼)2 , en déduire
que 𝑑 vérifie 𝑢(𝑑) = 𝜆𝑐 + 𝑑, où 𝜆 est un réel qui dépendra du vecteur 𝑑 que vous avez choisit.
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
5. Déterminer la matrice 𝑇 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ . (en fonction de 𝜆)
Allez à : Correction exercice 52

Exercice 53.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base 𝛽 est :
2 −1 0 1
1 0 0 1
𝐴=( )
0 0 1 0
−3 1 0 −2
1. Déterminer un vecteur 𝑎 qui engendre le noyau de 𝑢.
2. Soit 𝜆 ∈ ℝ. Montrer que 𝐸𝜆 = {𝑥 ∈ ℝ4 , 𝑢(𝑥) = 𝜆𝑥} est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
3. Trouver un vecteur directeur 𝑏 de 𝐸−1 . Déterminer une base (𝑐, 𝑑) de 𝐸1 .
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
5. Déterminer la matrice de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
Allez à : Correction exercice 53

12
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Exercice 54.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ4 dont la matrices dans la base canonique est :
−1 2 −2 −2
−2 3 −2 −2
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑢) = ( )
−2 2 −1 −2
0 0 0 1
On pose 𝑎1 = 𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 − 2𝑒4 , 𝑎2 = 𝑒2 + 𝑒3 , 𝑎3 = 𝑒1 + 3𝑒2 + 5𝑒3 − 3𝑒4 et 𝑐 = −𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒3
On pose 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 ).
1. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 , 𝑐) est une base de ℝ4 et donner la matrice 𝑃 de passage de 𝛽 à 𝛽′.
2. Déterminer la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽′.
3. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐹, 𝑢(𝑥) ∈ 𝐹 en déduire que 𝑣: 𝐹 → 𝐹 définie par 𝑣(𝑥) = 𝑢(𝑥) est un
endomorphisme de 𝐹, déterminer la matrice de 𝑣 dans la base 𝛽𝑎 = (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 ).
4. Montrer que ℝ4 = 𝐹 ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐).
5. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ4 il existe un unique couple de vecteurs (𝑓, 𝑔) ∈ 𝐹 × 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐) tels que :
𝑥 = 𝑓 + 𝑔, calculer 𝑢(𝑥).
Allez à : Correction exercice 54

Exercice 55.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑢 un endomorphisme de ℝ3 dont la matrice dans la base canonique est :
−10 −3 −12
𝐴=( 5 0 7 )
6 2 7
1. Déterminer 𝜆 ∈ ℝ tel que 𝐴 − 𝜆𝐼 ne soit pas inversible. Déterminer alors ker(𝐴 − 𝜆𝐼).
2. Soit 𝑎 = (−3,1,2), calculer 𝑢(𝑎).
3. Déterminer 𝑏 ∈ ℝ3 tel que 𝑢(𝑏) = 𝑎 − 𝑏, puis 𝑐 ∈ ℝ3 tel que 𝑢(𝑐) = 𝑏 − 𝑐.
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5. Déterminer 𝑇 = 𝑚𝑎𝑡𝛽′ (𝑢).
6. Montrer que (𝑇 + 𝐼)3 = 𝑂 (la matrice nulle). En déduire (𝐴 + 𝐼)3 .
7. Déterminer 𝐴−1 en fonction de 𝐴2 , 𝐴 et 𝐼.
Allez à : Correction exercice 55

Exercice 56.
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 . On considère l’application linéaire 𝑓 définie par
𝑓(𝑒1 ) = 2𝑒2 + 3𝑒3 ; 𝑓(𝑒2 ) = 2𝑒1 − 5𝑒2 − 8𝑒3 ; 𝑓(𝑒3 ) = −𝑒1 + 4𝑒2 + 6𝑒3
2
On note 𝑓 = 𝑓 ∘ 𝑓.
1. Déterminer la matrice de 𝑓 dans 𝛽.
2. Montrer que 𝐸1 = ker(𝑓 − 𝑖𝑑ℝ3 ) et que 𝑁−1 = ker(𝑓 2 + 𝑖𝑑ℝ3 ) sont des sous-espaces vectoriels de ℝ3 .
3. Déterminer 𝑎, 𝑏 deux vecteurs tels que 𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) et 𝑁−1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑓(𝑏)). A-t-on 𝐸1 ⊕ 𝑁−1 =
ℝ3 ?
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏)) est une base de ℝ3 .
5. On appelle 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏)), quelle est la matrice de 𝑓 dans 𝛽 ′ .
6. Quelle est la matrice de 𝑓 2 dans 𝛽 ′
Allez à : Correction exercice 56

Exercice 57.
Soit 𝑢 l’endomorphisme de ℝ4 dont la matrice dans la base canonique est

13
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2 −2 1 −2
0 1 0 0
𝐴=( )
−3 0 −2 2
1 −1 1 −1
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
Partie I
Soit 𝑒2 = (0,1,0,0) ∈ ℝ4
1. Calculer 𝑢(𝑒2 ), 𝑢2 (𝑒2 ) et 𝑢3 (𝑒2 ) et montrer que 𝛽 ′ = (𝑒2 , 𝑢(𝑒2 ), 𝑢2 (𝑒2 ), 𝑢3 (𝑒2 )) est une base de ℝ4 .
2. Calculer 𝑢4 (𝑒2 ) dans la base en fonction de 𝑢2 (𝑒2 ) et 𝑒2 . Déterminer la matrice 𝐶 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′
Partie II
3. Déterminer un vecteur 𝑎 ∈ ℝ4 tel que 𝑢(𝑎) = 𝑎 dont la première composante est 1.
4. Soit 𝑏 = (1, −1,0,1) et 𝑐 = 𝑒1 − 𝑒3 + 𝑒4 , montrer que 𝑢(𝑏) = 𝑎 + 𝑏 et que 𝑢(𝑐) = −𝑐.
5. Déterminer un vecteur 𝑑 ∈ ℝ4 tel que 𝑢(𝑑) = 𝑐 − 𝑑.
6. Montrer que 𝛽 ′′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
7. Déterminer la matrice 𝑇 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′′ .
Partie III
8. Montrer que les matrices 𝑇 et 𝐶 sont semblables.
Allez à : Correction exercice 57

Exercice 58.
Soit ℝ2 [𝑋] = {𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 , 𝑎𝑖 ∈ ℝ} l’espace des polynômes réels de degré au plus 2 et soit
ℬ = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋] ? On considère l’application
𝑓: ℝ2 [𝑋] → ℝ2 [𝑋]
𝑃 ⟼ (𝑋 + 1)𝑃′
1. Montrer que 𝑓 est linéaire.
2. Montrer que la matrice 𝐴 de 𝑓 par rapport aux bases ℬ et ℬ est :
0 1 0
(0 1 2 )
0 0 2

3. Montrer que ℬ ′ = (1, 𝑋 + 1, (𝑋 + 1)2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].


4. Trouver la matrice 𝐵 de 𝑓 par rapport aux bases ℬ ′ et ℬ ′ .
5. Calculer 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐵 𝑘 pour tout 𝑘 ∈ ℕ.
6. Déterminer le rang de 𝑓.
7. Trouver une base de l’image de 𝑓.
8. Trouver une base de noyau de 𝑓.
Allez à : Correction exercice 58

Exercice 59.
Soit 𝑢 ∶ ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋] défini par 𝑢(𝑃) = 𝑃 + (1 − 𝑋)𝑃′
Soit 𝛽 = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋]
1. Montrer que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2. Déterminer la matrice de 𝑢 dans 𝛽.
3. Déterminer le noyau et l’image de 𝑢.
Allez à : Correction exercice 59

Exercice 60.
Soit 𝑢: ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋], l’application définie pour tout polynôme de ℝ2 [𝑋] par :
𝑢(𝑃) = 2𝑃 − (𝑋 − 1)𝑃′
Soit 𝛽 = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋].
1. Montrer que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
14
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑢 dans 𝛽.


3. Déterminer le noyau de 𝑢. On notera 𝑃2 un vecteur directeur du noyau.
4. Donner une base de l’image de 𝑢.
5. Déterminer un polynôme 𝑃1 tel que 𝑢(𝑃1 ) = 𝑃1
6. Montrer que 𝛽 ′ = (1, 𝑃1 , 𝑃2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
7. Déterminer la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
Allez à : Correction exercice 60

Exercice 61.
Soit 𝑓: ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋] définie par 𝑓(𝑃) = 𝑃 − (𝑋 − 2)𝑃′
1. Montrer que 𝑓 est une application linéaire
2. Montrer que 𝑓 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
3. Déterminer le noyau et l’image de 𝑓.
4. Déterminer la matrice de 𝑓 dans la base (1, 𝑋, 𝑋 2 ).
5. Montrer que 𝛽 ′ = (1, 𝑋 − 2, (𝑋 − 2)2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
6. Déterminer la matrice de passage 𝑃 de 𝛽 à 𝛽 ′ . Calculer 𝑃 −1.
7. Quelle est la matrice de 𝑓 dans la base 𝛽 ′ .
Allez à : Correction exercice 61

Exercice 62.
Soit 𝛽 = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋]
Soit 𝑢 l’application qui a un polynôme de ℝ2 [𝑋] associe le polynôme de ℝ[𝑋] définie par :
𝑢(𝑃) = 2𝑋𝑃 − 𝑋 2 𝑃′
1. Montrer que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑢 dans la base canonique.
3. Déterminer la dimension de ker(𝑢).
4. Déterminer une base et la dimension de 𝐼𝑚(𝑢)
Allez à : Correction exercice 62

Exercice 63.
Soit 𝑢 : ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋] une application définie pour tout 𝑃 ∈ ℝ2 [𝑋] par
𝑢(𝑃) = 𝑃 + (1 − 𝑋)𝑃′ + 2𝑃′′
On appelle 𝑃1 = 1 − 𝑋, 𝑃2 = 1 et 𝑃3 = 1 + 2𝑋 − 𝑋 2
On appelle 𝛽 = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋] et 𝛽 ′ = (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 )
1. Montrer que 𝑢 est une application linéaire.
2. Montrer que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
3. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑢 dans la base canonique.
4. Montrer que 𝛽 ′ est une base de ℝ2 [𝑋].
5. Déterminer la matrice 𝐷 de 𝑢 dans la base 𝛽 ′ .
Allez à : Correction exercice 63

Exercice 64.
Soit 𝑢: ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋] définie par
1
𝑢(𝑃) = (1 − 𝑋 2 )𝑃′′ + 𝑋𝑃′ − 𝑃
2
1. Montrer que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋]
2. Déterminer une base (𝑃1 , 𝑃2 ) de ker(𝑢).
3. Déterminer 𝑃3 tel que 𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑃3 ).
4. Montrer que (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
15
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

5. Déterminer la matrice de 𝑢 dans la base (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ).


Allez à : Correction exercice 64

Exercice 65.
Soit ℝ2 [𝑋] = {𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 , 𝑎𝑖 ∈ ℝ} l’espace des polynômes réels de degré au plus 2 et soit
ℬ = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋] ? On considère l’application
𝑓: ℝ2 [𝑋] → ℝ2 [𝑋]
𝑃 ⟼ 𝑓(𝑃)
Où 𝑓(𝑃)(𝑋) = 𝑃(𝑋 + 1) − 𝑃(𝑋) = 𝑎0 + 𝑎1 (𝑋 + 1) + 𝑎2 (𝑋 + 1)2 − (𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 )
1. Montrer que 𝑓 est linéaire.
2. Montrer que la matrice 𝐴 de 𝑓 par rapport aux bases ℬ et ℬ est :
0 1 1
𝐴 = (0 0 2)
0 0 0

3. Montrer que ℬ ′ = (1, 𝑋 − 1, (𝑋 − 1)(𝑋 − 2)) est une base de ℝ2 [𝑋].


4. Trouver la matrice 𝐵 de 𝑓 par rapport aux bases ℬ ′ et ℬ ′ .
Allez à : Correction exercice 65

Exercice 66.
Partie I
Soit 𝑔 une application de ℝ3 [𝑋] dans ℝ2 définie par :
𝑔(𝑃) = (𝑃(−1), 𝑃(1))
1. Montrer que 𝑔 est une application linéaire.
2. Déterminer une base du noyau et déterminer l’image de 𝑔.
Partie II
Soit ℎ une application linéaire de ℝ1 [𝑋] dans ℝ2 définie par :
ℎ(𝑃) = (𝑃(−1), 𝑃(1))
3. Montrer que ℎ est bijective.
Allez à : Correction exercice 66

Exercice 67.
Soit 𝒞(ℝ) l’espace vectoriel des fonctions continues de ℝ vers ℝ.
Soient 𝑎 et 𝑏 les fonctions définies par :
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥
𝑎(𝑥) = et 𝑏(𝑥) =
2 2
On pose 𝐻 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) et 𝐹 = {𝑓 ∈ 𝐻, 𝑓(ln(2)) = 0}
1. Déterminer la dimension de 𝐻
2. Montrer que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de 𝐻.
3. Quelle est la dimension de 𝐹 ?
4. Soit 𝜑: 𝐻 → ℝ2 définie pour 𝑓 ∈ 𝐻 par
𝜑(𝑓) = (𝑓(− ln(2) , 𝑓(ln(2))
a) Montrer que 𝜑 est une application linéaire
b) Montrer que 𝜑 est un isomorphisme.
Allez à : Correction exercice 67

Exercice 68.
Soit ℳ𝑛 (ℝ) l’espace vectoriel des matrices à coefficient dans ℝ à 𝑛 lignes et 𝑛 colonnes.
Soit 𝒜𝑛 (ℝ) l’ensemble des matrices antisymétriques de ℳ𝑛 (ℝ). C’est-à-dire les matrices qui vérifient
𝑡
𝐴 = −𝐴.

16
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Soit 𝒮𝑛 (ℝ) l’ensemble des matrices symétriques de ℳ𝑛 (ℝ). C’est-à-dire les matrices qui vérifient
𝑡
𝐴 = 𝐴.
1. Montrer que 𝒜𝑛 (ℝ) et 𝒮𝑛 (ℝ) sont des sous-espaces vectoriels de ℳ𝑛 (ℝ).
𝐴+ 𝑡𝐴 𝐴− 𝑡𝐴
2. Pour toutes matrices 𝐴 ∈ ℳ𝑛 (ℝ), montrer que ∈ 𝒮𝑛 (ℝ) et que ∈ 𝒜𝑛 (ℝ).
2 2
3. En déduire que 𝒜𝑛 (ℝ) + 𝒮𝑛 (ℝ) = ℳ𝑛 (ℝ).
4. A-t-on 𝒜𝑛 (ℝ) ⊕ 𝒮𝑛 (ℝ) = ℳ𝑛 (ℝ) ?
1 3
5. Soit 𝐴 = ( ), décomposer 𝐴 en une somme d’une matrice symétrique et d’une matrice
2 4
antisymétrique.
Allez à : Correction exercice 68

Exercice 69.
Soit ℳ2 (ℝ) l’espace vectoriel des matrices à deux lignes et deux colonnes.
Soit 𝜙 l’endomorphisme de ℳ2 (ℝ) définie pour toute matrice 𝐴 de ℳ2 (ℝ) par
𝜙(𝐴) = 𝐴 − 𝑡𝐴
1. Rappeler la dimension de ℳ2 (ℝ).
2. Déterminer le noyau de 𝜙, quel est sa dimension ?
3. Déterminer l’image de 𝜙. En déduire que pour toute matrice 𝐴 ∈ ℳ2 (ℝ) il existe 𝜆 ∈ ℝ et une matrice
𝐽, à déterminer tel que 𝜙(𝐴) = 𝜆𝐽.
Allez à : Correction exercice 69

Exercice 70.
1 1 1
1. Calculer | 𝑎 𝑏 𝑐 |
𝑏+𝑐 𝑎+𝑐 𝑎+𝑏
2.
1 1 1
a) Calculer | 𝑏 𝑐 𝑑 |
𝑏2 𝑐 2 𝑑2
1 1 1 1
1 1 1
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
b) Montrer que | 2 | = (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎) | 𝑏 𝑐 𝑑 |, puis calculer
𝑎 𝑏2 𝑐 2 𝑑2
𝑏2 𝑐2 𝑑2
𝑎3 𝑏 3 𝑐 3 𝑑 3
1 1 1 1
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
| 2 |
𝑎 𝑏2 𝑐 2 𝑑2
𝑎3 𝑏 3 𝑐 3 𝑑 3
Allez à : Correction exercice 70

Exercice 71.
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
𝑎 𝑏 𝑏 𝑏
Soit 𝐴 = ( )
𝑎 𝑏 𝑐 𝑐
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
1. Calculer Δ = det(𝐴)
2. Déterminer les valeurs de 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 qui annule Δ.
Allez à : Correction exercice 71

Exercice 72.
1 −1 −2
𝐴 = (−1 1 2)
1 0 −1
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Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Première partie
Soit 𝑢: ℝ3 → ℝ3 une application linéaire.
𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3
La matrice de 𝑢 dans la canonique de ℝ3 est 𝐴.
1. Montrer qu’il existe 𝑎 ∈ ℝ3 , un vecteur non nul, tel que ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎).
2. Déterminer un vecteur 𝑏 ∈ ℝ3 tel que 𝑎 = 𝑢(𝑏).
3. Montrer que 𝐸1 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = 𝑥} est un sous-espace vectoriel de ℝ3 , donner un vecteur non nul
𝑐 ∈ 𝐸.
4. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5. Déterminer la matrice 𝑇 de 𝑢 dans la base 𝛽′.
6. Donner la relation entre 𝐴, 𝑇 et la matrice de passage, notée 𝑄, de 𝛽 à 𝛽′.
Deuxième partie
Soit ℬ = (1, 𝑋, 𝑋 2 ) la base canonique de ℝ2 [𝑋].
Soit 𝑓: ℝ2 [𝑋] → ℝ[𝑋] l’application linéaire définie par :
1
𝑓(𝑃) = (2 + 𝑋 + 𝑋 2 )𝑃 − (1 + 2𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 )𝑃′ + (−1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4 )𝑃′′
2
1. Calculer 𝑓(1), 𝑓(𝑋) et 𝑓(𝑋 2 ) et en déduire que 𝑓 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2. Donner la matrice 𝐵 de 𝑓 dans la base canonique de ℝ2 [𝑋].
3. On pose 𝑃0 = 1 + 𝑋 + 𝑋 2 , 𝑃1 = 1 + 𝑋 et 𝑃2 = 2 + 𝑋 + 𝑋 2
Montrer que ℬ ′ = (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
4. Déterminer la matrice 𝑇′ de 𝑓 dans la base ℬ′.
5. Donner la relation entre 𝐵, 𝑇′ et la matrice, notée 𝑄′, de passage de ℬ à ℬ′.
Troisième partie
Montrer que 𝐴 et 𝐵 sont deux matrices semblables.
Allez à : Correction exercice 72

Exercice 73.
−1 1 0 1
−1 −1 1 3
Soit 𝐴 = ( )
0 1 −1 −1
0 0 0 1
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 .
Soit 𝑢: ℝ4 → ℝ4 un endomorphisme dont la matrice dans la base canonique est 𝐴.
1. Montrer que si 𝑣 est un endomorphisme de 𝐸, un espace vectoriel de dimension 𝑛 alors
ker(𝑣) ⊂ ker(𝑣 2 ) ⊂ ⋯ ⊂ ker(𝑣 𝑛 )
2. Déterminer une base de ker(𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 ), de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ), de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ) et de ker((𝑢 +
𝑖𝑑ℝ4 )4 ).
Donner l’entier 𝑝 tel que ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )𝑝 ) = ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )𝑝+1 )
3.
a) Donner un vecteur non nul 𝑎 qui engendre ker(𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 ).
b) Donner un vecteur 𝑏 vérifiant 𝑎 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑏).
Puis montrer que (𝑎, 𝑏) est une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 )
c) Donner un vecteur 𝑐 vérifiant 𝑏 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑐).
Puis montrer que (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 )
d) exprimer 𝑢(𝑏) et 𝑢(𝑐) en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑐.
4. soit 𝑑 = (1,1,0,1), calculer 𝑢(𝑑).
5. Montrer que 𝛽 ′ = (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
6. Donner la matrice, 𝑇, de 𝑢 dans la base 𝛽′ et donner la relation entre 𝐴, 𝑇 et la matrice de passage 𝑃 de
𝛽 à 𝛽′.
18
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

7. Calculer (𝑇 + 𝐼)3 (𝑇 − 𝐼) et en déduire (𝐴 + 𝐼)3 (𝐴 − 𝐼)


Allez à : Correction exercice 73

Exercice 74.
Première partie :
Soit 𝑔 un endomorphisme de ℝ3
1. Montrer que ker(𝑔) ⊂ ker(𝑔2 ) ⊂ ker(𝑔3 )
2. On suppose que 𝑔3 = 𝑂ℒ(ℝ3 ) et que {0ℝ3 } ⊊ ker(𝑔) ⊊ ker(𝑔2 ) ⊊ ker(𝑔3 )
a) Déterminer dim(ker(𝑔)) et dim(ker(𝑔2 ))
b) Montrer que 𝐼𝑚(𝑔) ⊂ ker(𝑔2 ), puis que 𝐼𝑚(𝑔) = ker(𝑔2 ).
Deuxième partie :
Soit 𝑔 un endomorphisme de ℝ3 tel que 𝑔3 = 𝑂ℒ(ℝ3 ) et que {0ℝ3 } ⊊ ker(𝑔) ⊊ ker(𝑔2 ) ⊊ ker(𝑔3 )
3. Soit 𝑎 ∈ ker(𝑔), un vecteur non nul, montrer qu’il existe 𝑏 ∈ ℝ3 tel que 𝑔(𝑏) = 𝑎. Montrer que 𝑏 ∈
ker(𝑔2 ) et en déduire que (𝑎, 𝑏) est une famille libre.
4. Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ℝ3 tel que 𝑔(𝑐) = 𝑏, montrer que alors (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5. Déterminer la matrice de 𝑔 dans la base (𝑎, 𝑏, 𝑐).
Troisième partie :
Soit 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) la base canonique de ℝ3 .
Soit 𝑓 l’endomorphisme de ℝ3 dont la matrice dans la base canonique est :
−10 −3 −12
𝐴=( 5 0 7 )
6 2 7
6. Montrer que 𝑓 + 𝐼𝑑 vérifie les hypothèses de la seconde partie.
7. Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que : 𝑎 ∈ ker(𝑓 + 𝐼𝑑), (𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑏) = 𝑎 et (𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑐) = 𝑏 .
8. Déterminer la matrice de 𝑓 dans la base (𝑎, 𝑏, 𝑐).
Allez à : Correction exercice 74

CORRECTIONS

Correction exercice 1.
1. Soient 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ℝ3 et 𝑦 = (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ) ∈ ℝ3 , et soient 𝜆 et 𝜇 deux réels.
𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 = (𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 , 𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 , 𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ) = (𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 )
Donc
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦) = (𝑋1 + 𝑋2 + 𝑋3 , 2𝑋1 + 𝑋2 − 𝑋3 )
= ((𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + (𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 ) + (𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ), 2(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + (𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 )
− (𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ))
= (𝜆(𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 ) + 𝜇(𝑦1 + 𝑦2 + 𝑦3 ), 𝜆(2𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 ) + 𝜇(2𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 ))
= 𝜆(𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 , 2𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 ) + 𝜇(𝑦1 + 𝑦2 + 𝑦3 , 2𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 ) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜇𝑢(𝑦)
Ce qui montre que 𝑢 est linéaire.
2.
𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 = 0 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ { 1 ⇔ 𝐿2 − 2𝐿1 { 1
2𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 = 0 −𝑥2 − 3𝑥3 = 0
𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 = 0 𝑥 − 2𝑥3 = 0 𝑥 = 2𝑥3
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔{ 1
𝑥2 = −3𝑥3 𝑥2 = −3𝑥3 𝑥2 = −3𝑥3
Donc 𝑥 = (2𝑥 )
3 , −3𝑥3 , 𝑥3 = 𝑥3 (2, −3,1), si on pose 𝑎 = (2, −3,1)
ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎)
Allez à : Exercice 1

19
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Correction exercice 2.
1. Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) et 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) deux vecteurs de ℝ3 et soient 𝜆 et 𝜆′ deux réels
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ )
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ + 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ + 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ , −(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + 2(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) + 2(𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ))
= (𝜆(𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ ), 𝜆(−𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧) + 𝜆′ (−𝑥 ′ + 2𝑦 ′ + 2𝑧 ′ ))
= 𝜆(𝑥 + 𝑦 + 𝑧, −𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ , −𝑥 ′ + 2𝑦 ′ + 2𝑧 ′ ) = 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆′ 𝑓(𝑢′ )
Donc 𝑓 est linéaire.
2.
𝐿 𝑥+𝑦+𝑧 =0
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ker(𝑢) ⇔ (𝑥 + 𝑦 + 𝑧, −𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧) = (0,0) ⇔ 1 {
𝐿2 −𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧 = 0
𝐿1 𝑥+𝑦+𝑧 =0 𝑥=0
⇔ { ⇔{
𝐿2 + 𝐿1 3𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑦 = −𝑧
𝑢 = (0, −𝑧, 𝑧) = 𝑧(0, −1,1)
On pose 𝑎 = (0, −1,1), 𝑎 est une base de ker(𝑓).
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 ))
𝑓(𝑒1 ) = (1, −1) = 𝑓1 − 𝑓2 ; 𝑓(𝑒2 ) = (1,2) = 𝑓1 + 2𝑓2 et 𝑓(𝑒3 ) = (1,2) = 𝑓1 + 2𝑓2
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑓1 − 𝑓2 , 𝑓1 + 2𝑓2 , 𝑓1 + 2𝑓2 ) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑓1 − 𝑓2 , 𝑓1 + 2𝑓2 )
𝑓1 − 𝑓2 et 𝑓1 + 2𝑓2 ne sont pas proportionnels ils forment donc une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓), comme c’est
une famille génératrice de 𝐼𝑚(𝑓), c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓)et donc dim(𝐼𝑚(𝑓) = 2. Remarque 𝐼𝑚(𝑓) =
ℝ2 .
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1.
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ )
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = (−2(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) + (𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) − 2(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
+ (𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) − 2(𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ))
= (𝜆(−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (−2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ ), 𝜆(𝑥 − 2𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 2𝑦 ′ + 𝑧 ′ ))
= 𝜆(−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (−2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ , 𝑥 ′ − 2𝑦 ′ + 𝑧 ′ ) = 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆′𝑓(𝑢)
Donc 𝑓 est linéaire.
2.
𝐿1 −2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0
𝑢 ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝑓(𝑢) = 0ℝ2 ⇔ (−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧) = (0,0) ⇔ {
𝐿2 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧 = 0
𝐿1 −2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 −2𝑥 + 2𝑧 = 0 𝑥=𝑧
⇔ { ⇔{ ⇔ {𝑦 = 𝑧
2𝐿2 + 𝐿1 −3𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑦=𝑧
𝑢 = (𝑧, 𝑧, 𝑧) = 𝑧(1,1,1)
Donc ker(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) avec 𝑎 = (1,1,1).
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓) + dim(𝐼𝑚(𝑓) = dim(ℝ3 ) ⇔ 1 + dim(𝐼𝑚(𝑓) = 3 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑓) = 2
3. Donc 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ2 . Une base est ((1,0), (0,1))
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦) et 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ ), 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
ℎ(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ − (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ), −3(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + 3(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ))
= (𝜆(𝑥 − 𝑦) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 𝑦 ′ ), 𝜆(−3𝑥 + 3𝑦) + 𝜆′ (−3𝑥 ′ + 3𝑦 ′ ))
= 𝜆(𝑥 − 𝑦, −3𝑥 + 3𝑦) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 𝑦 ′ , −3𝑥 ′ + 3𝑦 ′ ) = 𝜆ℎ′𝑢) + 𝜆′ℎ(𝑢′)
Donc ℎ est linéaire.
20
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2. ℎ(1,1) = (0,0) = ℎ(0,0) et pourtant (1,1) ≠ (0,0) donc ℎ n’est pas injective.
On va montrer que (1,0) n’a pas d’antécédent. Supposons qu’il existe 𝑢 = (𝑥, 𝑦) tel que (1,0) =
1=𝑥−𝑦 1=𝑥−𝑦 1=0
ℎ(𝑢) ⇔ (1,0) = (𝑥 − 𝑦, −3𝑥 + 3𝑦) ⇔ { ⇔{ ⇔{ , c’est impossible
0 = −3𝑥 + 3𝑦 𝑥=𝑦 𝑥=𝑦
donc ℎ n’est pas surjective.
ℎ est un endomorphisme donc ℎ est injectif si et seulement si ℎ est surjectif. Ici, ℎ n’est pas injectif donc
ℎ n’est pas surjectif.
𝑥−𝑦 =0
3. 𝑢 = (𝑥, 𝑦) ∈ ker(ℎ) ⇔ (𝑥 − 𝑦, −3𝑥 + 3𝑦) = (0,0) ⇔ { ⇔𝑥=𝑦
−3𝑥 + 3𝑦 = 0
Donc 𝑢 = (𝑥, 𝑥) = 𝑥(1,1), (1,1) est u vecteur non nul qui engendre ker(ℎ), c’est une base de ker(ℎ)
ℎ(𝑒1 ) = (1 − 0, −3 × 1 + 3 × 0) = (1, −3) = 𝑒1 − 3𝑒2 et
ℎ(𝑒2 ) = ((0 − 1, −3 × 0 + 3 × 1) = (−1,3) = −𝑒1 + 3𝑒2
𝐼𝑚(ℎ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(ℎ(𝑒1 ), ℎ(𝑒2 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 − 3𝑒2 , −𝑒1 + 3𝑒2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 − 3𝑒2 )
𝑒1 − 3𝑒2 est un vecteur non nul qui engendre 𝐼𝑚(ℎ), c’est une base de 𝐼𝑚(ℎ).
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1. 𝑓(𝑒1 ) = (1,2,0) = 1 × 𝑒1 + 2𝑒2 + 0 × 𝑒3
𝑓(𝑒2 ) = (0,1, −1) = 0 × 𝑒1 + 1 × 𝑒2 − 1 × 𝑒3
et 𝑓(𝑒3 ) = (−1, −3,2) = −1 × 𝑒1 − 3𝑒2 + 2𝑒3
1
2. Les coordonnées de 𝑓(𝑒1 ) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) sont (2)
0
0
Les coordonnées de 𝑓(𝑒2 ) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) sont ( 1 )
−1
−1
Les coordonnées de 𝑓(𝑒3 ) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) sont (−3)
2
3.
𝑥1 − 𝑥3 = 0 𝑥1 − 𝑥3 = 0 𝑥1 = 0
𝑢 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑓) ⇔ {2𝑥1 + 𝑥2 − 3𝑥3 = 0 ⇔ 𝐿2 − 2𝐿1 { 𝑥2 − 𝑥3 = 0 ⇔ {𝑥2 = 0
−𝑥2 + 2𝑥3 = 0 −𝑥2 + 2𝑥3 = 0 𝑥3 = 0
Donc ker(𝑓) = {0ℝ3 }
Première méthode :
𝐼𝑚(𝑓) = Vect(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 ))
Puis on regarde si la famille (𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 )) est libre.
1 0 −1 0
𝛼1 𝑓(𝑒1 ) + 𝛼2 𝑓(𝑒2 ) + 𝛼3 𝑓(𝑒3 ) = 0ℝ3 ⇔ 𝛼1 (2) + 𝛼2 ( 1 ) + 𝛼3 (−3) = (0)
0 −1 2 0
𝛼1 − 𝛼3 = 0
⇔ {2𝛼1 + 𝛼2 − 3𝛼3 = 0
−𝛼2 + 2𝛼3 = 0
Il s’agit du même système que ci-dessus donc 𝛼1 = 𝛼2 = 𝛼3 = 0. Cette famille est libre et elle engendre
𝐼𝑚(𝑓) c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓), on en conclut que dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 3 et que 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3 .
Deuxième méthode (plus compliquée) :
𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒2 − 𝑒3 , −𝑒1 − 3𝑒2 + 2𝑒3 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒2 − 𝑒3 , −𝑒1 − 3𝑒2 + 2𝑒3 + 𝑒1 + 2𝑒2 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒2 − 𝑒3 , −𝑒2 + 2𝑒3 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒2 − 𝑒3 − 𝑒2 + 2𝑒3 , −𝑒2 + 2𝑒3 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒3 , −𝑒2 + 2𝑒3 )
21
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒3 , −𝑒2 + 2𝑒3 − 2𝑒3 )


= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒3 , −𝑒2 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 2𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒3 , 𝑒2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 )
Donc une base de 𝐼𝑚(𝑓) est (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) et bien sur 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3 .
Troisième méthode :
Avec le théorème du rang, dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓) = dim(ℝ3 ) = 3, comme dim(ker(𝑓)) = 0,
dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 3 donc 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3 et une base de 𝐼𝑚(𝑓) est (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ).
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1.
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ )
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = (−2(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) + (𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) − 2(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
+ (𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) − 2(𝜆𝑧 + 𝜆𝑧 ′ ))
= (𝜆(−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + 𝜆′ (−2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ ), 𝜆(𝑥 − 2𝑦 + 𝑧)
+ 𝜆′ (𝑥 ′ − 2𝑦 ′ + 𝑧 ′ ), 𝜆(𝑥 + 𝑦 − 2𝑧) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ − 2𝑧 ′ )
= 𝜆(−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧, 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧)
+ 𝜆′ (−2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ , 𝑥 ′ − 2𝑦 ′ + 𝑧 ′ , 𝑥 ′ + 𝑦 ′ − 2𝑧 ′ ) = 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆′𝑓(𝑢)
Donc 𝑓 est linéaire.
2.
𝑢 ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝑓(𝑢) = 0ℝ3 ⇔ (−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧, 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧) = (0,0,0)
𝐿1 −2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 𝐿1 −2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0
−2𝑥 + 2𝑧 = 0 𝑥=𝑧
⇔ 𝐿2 { 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧 = 0 ⇔ 2𝐿2 + 𝐿1 { −3𝑦 + 3𝑧 = 0 ⇔ { ⇔ {𝑦 = 𝑧
𝑦=𝑧
𝐿3 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0 2𝐿3 + 𝐿1 3𝑦 − 3𝑧 = 0
𝑢 = (𝑧, 𝑧, 𝑧) = 𝑧(1,1,1)
Donc ker(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) avec 𝑎 = (1,1,1).
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ3 ) ⇔ 1 + dim(𝐼𝑚(𝑓) = 3 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2
3.
Première méthode
𝑓(𝑒1 ) = (−2,1,1) et 𝑓(𝑒2 ) = (1, −2,1)
Sont deux vecteurs de l’image de 𝑓, ils ne sont pas proportionnels ils forment donc une famille libre de
vecteurs dans un espace de dimension 2, c’est une base.
Deuxième méthode
𝑓(𝑒1 ) = (−2,1,1); 𝑓(𝑒2 ) = (1, −2,1) et 𝑓(𝑒3 ) = (1,1, −2)
𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 ))
(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 )) est une famille génératrice de 𝐼𝑚(𝑓), le problème est de savoir si cette famille est
libre.
Soit on fait « comme d’habitude », c’est-à-dire que l’on écrit qu’une combinaison linéaire de ces trois
vecteurs est nulle
𝜆1 𝑓(𝑒1 ) + 𝜆2 𝑓(𝑒2 ) + 𝜆3 𝑓(𝑒3 ) = 0ℝ3 ⇔ 𝜆1 (−2,1,1) + 𝜆2 (1, −2,1) + 𝜆3 (1,1, −2) = (0,0,0)
𝐿1 −2𝜆1 + 𝜆2 + 𝜆3 = 0 𝐿1 −2𝜆1 + 𝜆2 + 𝜆3 = 0
𝜆 = 𝜆3
⇔ 𝐿2 { 𝜆1 − 2𝜆2 + 𝜆3 = 0 ⇔ 2𝐿2 + 𝐿1 { −3𝜆2 + 3𝜆3 = 0 ⇔ { 1
𝜆2 = 𝜆3
𝐿3 𝜆1 + 𝜆2 − 2𝜆3 = 0 2𝐿3 + 𝐿1 3𝜆2 − 3𝜆3 = 0
Donc pour tout 𝜆3 ∈ ℝ
𝜆3 𝑓(𝑒1 ) + 𝜆3 𝑓(𝑒2 ) + 𝜆3 𝑓(𝑒3 ) = 0ℝ3
Si on prend 𝜆3 = 1

22
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑓(𝑒1 ) + 𝑓(𝑒2 ) + 𝑓(𝑒3 ) = 0ℝ3


𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), −𝑓(𝑒1 ) − 𝑓(𝑒2 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ))
𝑓(𝑒1 ) et 𝑓(𝑒2 ) ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre, comme cette famille est une
famille génératrice de 𝐼𝑚(𝑓), c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1.
6𝑥 − 4𝑦 − 4𝑧 = 0 6𝑥 − 4𝑥 − 4𝑧 = 0 𝑥
(𝑥, 5𝑥 − 3𝑦 − 4𝑧 = 0 5𝑥 − 3𝑥 − 4𝑧 = 0 𝑧=
𝑢= 𝑦, 𝑧) ∈ ker(𝑓) ⇔ { ⇔{ ⇔{ 2
𝑥−𝑦 =0 𝑥=𝑦 𝑦=𝑥
𝑥 𝑥
Donc 𝑢 = (𝑥, 𝑥, 2) = 2 (2,2,1)
On pose alors 𝑎 = (2,2,1) et ker(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎)
2.
a. 𝑏 = (1,1,0) donc
𝑓(𝑏) = (6 × 1 − 4 × 1 − 4 × 0, 5 × 1 − 3 × 1 − 4 × 0, 1 − 1) = (2,2,0) = 2(1,1,0) = 2𝑏
𝑐 = (0,1, −1) = 𝑒2 − 𝑒3 donc
𝑓(𝑐) = (6 × 0 − 4 × 1 − 4 × (−1), 5 × 0 − 3 × 1 − 4 × (−1), 0 − 1) = (0,1, −1) = 𝑐
b.
Première méthode
1 𝑏
𝑏 = 𝑓(𝑏) = 𝑓 ( ) ∈ 𝐼𝑚(𝑓) et 𝑐 = 𝑓(𝑐) ∈ 𝐼𝑚(𝑓)
2 2
Comme 𝑏 et 𝑐 ne sont pas proportionnels ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓).
D’autre part, d’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ3 )
Donc dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2, une famille libre à deux éléments dans un espace vectoriel de dimension 2 est une
base.
Deuxième méthode
𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 ))
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ3 )
Donc dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2 par conséquent les trois vecteurs 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ) et 𝑓(𝑒3 ) sont liés
𝑓(𝑒1 ) = (6,5,1) = 6𝑒1 + 5𝑒2 + 𝑒3 et 𝑓(𝑒2 ) = (−4, −3, −1) = −4𝑒1 − 3𝑒2 − 𝑒3
Ne sont pas proportionnels donc ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓), qui est de dimension 2, il s’agit
d’une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Il reste à montrer que 𝑏 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 )) et que 𝑐 ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ))
On cherche 𝛼 et 𝛽 tels que
𝑏 = 𝛼𝑓(𝑒1 ) + 𝛽𝑓(𝑒2 )
Cette égalité équivaut à
6𝛼 − 4𝛽 = 1 6𝛽 − 4𝛽 = 1
1
𝛼(6,5,1) + 𝛽(−4, −3, −1) = (1,1,0) ⇔ {5𝛼 − 3𝛽 = 1 ⇔ {5𝛽 − 3𝛽 = 1 ⇔ 𝛼 = 𝛽 =
2
𝛼−𝛽 =0 𝛼=𝛽
On cherche 𝛼 et 𝛽 tels que
𝑐 = 𝛼𝑓(𝑒1 ) + 𝛽𝑓(𝑒2 )
Cette égalité équivaut à

23
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

6𝛼 − 4𝛽 = 0 6(𝛽 − 1) − 4𝛽 = 0 2𝛽 = 6
𝛼(6,5,1) + 𝛽(−4, −3, −1) = (0,1, −1) ⇔ {5𝛼 − 3𝛽 = 1 ⇔ {5(𝛽 − 1) − 3𝛽 = 1 ⇔ { 2𝛽 = 6
𝛼 − 𝛽 = −1 𝛼 =𝛽−1 𝛼 =𝛽−1
1
𝛼=
⇔{ 3
−2
𝛽=
3
Comme 𝑏 et 𝑐 ne sont pas proportionnels ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓), donc une base puisque la
dimension de dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2
Troisième méthode (variante de la deuxième méthode)
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ3 )
Donc dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2, par conséquent les trois vecteurs 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ) et 𝑓(𝑒3 ) sont liés
𝑓(𝑒1 ) = (6,5,1) = 6𝑒1 + 5𝑒2 + 𝑒3 et 𝑓(𝑒2 ) = (−4, −3, −1) = −4𝑒1 − 3𝑒2 − 𝑒3
Ne sont pas proportionnels donc ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓), qui est de dimension 2, il s’agit
d’une base de 𝐼𝑚(𝑓).
On va chercher une ou plusieurs équations caractérisant 𝐼𝑚(𝑓)
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 )) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝑢 = 𝛼𝑓(𝑒1 ) + 𝛽𝑓(𝑒2 ) ⇔ ∃𝛼, 𝛽
𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥
∈ ℝ, 𝛼(6,5,1) + 𝛽(−4, −3, −1) = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 {5𝛼 − 3𝛽 = 𝑦 ⇔ ∃𝛼, 𝛽
𝐿3 𝛼 − 𝛽 = 𝑧
𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥 𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥
∈ ℝ, 6𝐿2 − 5𝐿1 { 2𝛽 = 6𝑦 − 5𝑥 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 { 2𝛽 = 6𝑦 − 5𝑥
6𝐿3 − 𝐿1 −2𝛽 = 6𝑧 − 𝑥 𝐿3 + 𝐿2 0 = −6𝑥 + 6𝑦 + 6𝑧

Donc une équation caractérisant 𝐼𝑚(𝑓) est 𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 0


Alors évidemment 𝑏 ∈ 𝐼𝑚(𝑓) et 𝑐 ∈ 𝐼𝑚(𝑓) car leurs composantes vérifient cette équation et on finit
comme dans la seconde méthode.
3. 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 )) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝑢 = 𝛼𝑓(𝑒1 ) + 𝛽𝑓(𝑒2 ) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝛼(6,5,1) +
𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥
𝛽(−4, −3, −1) = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 {5𝛼 − 3𝛽 = 𝑦 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈
𝐿3 𝛼 − 𝛽 = 𝑧
𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥 𝐿1 6𝛼 − 4𝛽 = 𝑥
ℝ, 6𝐿2 − 5𝐿1 { 2𝛽 = 6𝑦 − 5𝑥 ⇔ ∃𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, 𝐿2 { 2𝛽 = 6𝑦 − 5𝑥 Donc une équation
6𝐿3 − 𝐿1 −2𝛽 = 6𝑧 − 𝑥 𝐿3 + 𝐿2 0 = −6𝑥 + 6𝑦 + 6𝑧
caractérisant 𝐼𝑚(𝑓) est 𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 0
4. 2 − 2 − 1 = −1 donc 𝑎 ∉ 𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑏, 𝑐), {𝑏, 𝑐} est libre donc {𝑎, 𝑏, 𝑐} est libre et à 3 vecteurs par
conséquent c’est une base de ℝ3 donc ker(𝑓) ⨁𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3 .
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1.
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 + 𝑥4 𝑒4 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) + 𝑥3 𝑢(𝑒3 ) + 𝑥4 𝑢(𝑒4 )
= 𝑥1 (𝑓1 − 𝑓2 + 2𝑓3 ) + 𝑥2 (2𝑓1 + 𝑓2 − 3𝑓3 ) + 𝑥3 (3𝑓1 − 𝑓3 ) + 𝑥4 (−𝑓1 − 2𝑓2 + 5𝑓3 )
= (𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 )𝑓1 + (−𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 )𝑓2 + (2𝑥1 − 3𝑥2 − 𝑥3 + 5𝑥4 )𝑓3
2.

24
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝐿1 𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝐿2 { −𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 = 0
𝐿3 2𝑥1 − 3𝑥2 − 𝑥3 + 5𝑥4 = 0
𝐿1 𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝑥 + 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0
⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { 3𝑥2 + 3𝑥3 − 3𝑥4 = 0 ⇔ { 1
𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝐿3 − 2𝐿1 −7𝑥2 − 7𝑥3 + 7𝑥4 = 0
𝑥 + 2(−𝑥3 + 𝑥4 ) + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥1 = −𝑥3 − 𝑥4
⇔{ 1 ⇔{ 𝑥2 = −𝑥3 + 𝑥4
𝑥2 = −𝑥3 + 𝑥4
Donc
𝑥 = (−𝑥3 − 𝑥4 , −𝑥3 + 𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (−1, −1,1,0) + 𝑥4 (−1,1,0,1)
Si on pose 𝑎 = (−1, −1,1,0) et 𝑏 = (−1,1,0,1), ces deux vecteurs n’étant pas colinéaires, et comme il
engendre ker(𝑢) ils forment une base de ker(𝑢), et dim(𝑘𝑒𝑟(𝑢)) = 2
3. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ4 )
Donc dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 2, 𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒2 ) ne sont pas colinéaires, ils forment donc une libre libre à deux
vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 2, c’est une base.
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1.
𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 0
𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 0 𝑥1 = 0
0=0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ { ⇔ {𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 = 0 ⇔ {𝑥2 = 𝑥3
𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
𝑥4 = 0
Donc 𝑥 = (0, 𝑥3 , 𝑥3 , 0) = 𝑥3 (0,1,1,0), si on pose 𝑎 = 𝑒2 + 𝑒3 alors ker(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑎) et donc la
dimension de ker(𝑢) est 1.
2.
𝑢(𝑒1 ) = (1,0,1,0) = 𝑒1 + 𝑒3 ; 𝑢(𝑒2 ) = (−1,0,1,0) = −𝑒1 + 𝑒3 ;
𝑢(𝑒3 ) = (1,0, −1,0) = 𝑒1 − 𝑒3 ; 𝑢(𝑒4 ) = (0,0,0,1,1) = 𝑒3 + 𝑒4
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒3 , −𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒3 , 𝑒3 + 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒3 , 𝑒3 + 𝑒4 )
Car 𝑢(𝑒2 ) = −𝑢(𝑒3 )
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒3 + 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒3 + 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒3 , 2𝑒1 , 𝑒3 + 𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , 𝑒1 , 𝑒3 + 𝑒4 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒3 , 𝑒1 , 𝑒4 )
Cette famille est une sous-famille d’une famille libre, elle est libre (et génératrice) donc c’est une base
de 𝐼𝑚(𝑢)
Autre méthode, d’après le théorème de rang
dim(ker(𝑢) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ4 ) ⇒ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 3
Par conséquent (𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒3 , 𝑒3 + 𝑒4 ) est une famille génératrice à trois vecteurs dans un espace de
dimension trois, c’est une base et donc dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 3.
3. Comme dim(ker(𝑢) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ4 )
Le tout est de savoir si 𝑎 = 𝑒2 + 𝑒3 appartient à 𝐼𝑚(𝑢), si c’est le cas ker(𝑢) ⊂ 𝐼𝑚(𝑢) et il n’y a pas de
somme directe et sinon ker(𝑢) ∩ 𝐼𝑚(𝑢) = {0ℝ4 } et il y a somme directe.
Soit on montre que (𝑒2 + 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒1 − 𝑒3 , 𝑒3 + 𝑒4 ) est libre et donc une base de ℝ4 puisqu’il s’agit
d’une famille libre à 4 vecteurs dans un espace de dimension 4 et on a
ker(𝑢) ⨁𝐼𝑚(𝑢) = ℝ4
Soit
ker(𝑢) + 𝐼𝑚(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒3 , 𝑒4 , 𝑒2 + 𝑒3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) = ℝ4
Ce qui montre que ker(𝑢) ⨁𝐼𝑚(𝑢) = ℝ4 .
4. 0 + 0 − 0 + 0 = 0 donc 0ℝ4 ∈ 𝐸.
25
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Soient 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸 et 𝑦 = (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 , 𝑦4 ) ∈ 𝐸, on a


𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 = 0 et 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 + 𝑦4 = 0
Pour tout et 𝜇 réels
𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 = (𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 , 𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 , 𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 , 𝜆𝑥4 + 𝜇𝑦4 )
(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + (𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 ) − (𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ) + (𝜆𝑥4 + 𝜇𝑦4 )
= 𝜆(𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 ) + 𝜇(𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 + 𝑦4 ) = 0
Ce qui montre que 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 ∈ 𝐸 donc 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸, on a 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 = 0 donc 𝑥1 = −𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4
𝑥 = (−𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥2 (−1,1,0,0) + 𝑥3 (1,0,1,0) + 𝑥4 (−10,0,1)
On pose 𝑏 = (−1,1,0,0), 𝑐 = (1,0,1,0) et 𝑑 = (−10,0,1), la famille (𝑎, 𝑏, 𝑐) engendre 𝐸
−𝛼 + 𝛽 − 𝛾 = 0
𝛼=0
𝛼𝑏 + 𝛽𝑐 + 𝛾𝑑 = 0ℝ4 ⇔ 𝛼(−1,1,0,0) + 𝛽(1,0,1,0) + 𝛾(−10,0,1) = 0ℝ4 ⇔ {
𝛽=0
𝛾=0
𝛼=0
⇔ {𝛽 = 0
𝛾=0
Ce que signifie que (𝑏, 𝑐, 𝑑) est une famille libre. Par conséquent (𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de 𝐸.
5. ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) avec 𝑎 = 𝑒2 + 𝑒3 = (0,1,1,0) donc 0 + 1 − 1 + 0 = 0 ce qui montre que 𝑎 ∈ 𝐸,
autrement dit ker(𝑢) ⊂ 𝐸, on n’a pas : ker(𝑢) ⨁𝐼𝑚(𝑢) = ℝ4
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1.
𝐿1 𝑥1 − 𝑥2 + 2𝑥3 + 2𝑥4 = 0
𝐿2 𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 + 2𝑥4 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ {
𝐿3 −𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 − 2𝑥4 = 0
𝐿4 −𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝐿1 𝑥1 − 𝑥2 + 2𝑥3 + 2𝑥4 = 0
𝑥1 = 𝑥2 − 2𝑥3 − 2𝑥4
𝐿2 − 𝐿1 3𝑥2 − 3𝑥3 = 0
⇔ { ⇔{ 𝑥2 = 𝑥3
𝐿3 + 𝐿1 0=0
𝑥4 = −𝑥3
𝐿4 + 𝐿1 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥1 = 𝑥3 − 2𝑥3 + 2𝑥3 𝑥1 = 𝑥3
⇔{ 𝑥2 = 𝑥3 ⇔ { 𝑥2 = 𝑥3
𝑥4 = −𝑥3 𝑥4 = −𝑥3
𝑥 = (𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥3 , −𝑥3 ) = 𝑥3 (1,1,1, −1)
ker(𝑢) est la droite engendrée par 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4
2.
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ), 𝑢(𝑒4 ))
𝑢(𝑒1 ) = (1,1, −1, −1)
𝑢(𝑒2 ) = (−1,2,1,1)
𝑢(𝑒3 ) = (2, −1, −2, −1)
𝑢(𝑒4 ) = (2,2, −2, −1)
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ4 )
Ce qui entraine que
dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 3
Première méthode
On regarde si la famille (𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ), 𝑢(𝑒4 )) est libre

26
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0
𝐿 𝛼 + 2𝛽 − 𝛾 + 2𝛿 = 0
𝛼𝑢(𝑒1 ) + 𝛽𝑢(𝑒2 ) + 𝛾𝑢(𝑒3 ) + 𝛿𝑢(𝑒4 ) = 0ℝ4 ⇔ 2 {
𝐿3 −𝛼 + 𝛽 − 2𝛾 − 2𝛿 = 0
𝐿4 −𝛼 + 𝛽 − 𝛾 − 𝛿 = 0
𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0 𝛼=𝛾
𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 + 2𝛿 = 0
𝐿2 − 𝐿1 3𝛽 − 3𝛾 = 0
⇔ { ⇔{ 𝛽=𝛾 ⇔{𝛽=𝛾
𝐿3 + 𝐿1 0=0
𝛿 = −𝛾 𝛿 = −𝛾
𝐿4 + 𝐿1 𝛾+𝛿 =0
La famille n’est pas libre, pour 𝛾 = 1, cela donne la relation
𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 ) + 𝑢(𝑒3 ) − 𝑢(𝑒4 ) = 0ℝ4
Soit
𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 ) + 𝑢(𝑒3 ) = 𝑢(𝑒4 )
Alors
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ), 𝑢(𝑒4 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ), 𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 ) + 𝑢(𝑒3 ))
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ))
Comme (𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 )) est une famille génératrice à trois vecteurs dans un espace de dimension
3, c’est une base.
Deuxième méthode
𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 ∈ ker(𝑢)
Par conséquent
𝑢(𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 − 𝑒4 ) = 0ℝ4
Ce qui entraine que
𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 ) + 𝑢(𝑒3 ) − 𝑢(𝑒4 ) = 0ℝ4
Et on conclut de la même façon.
3.
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 )) ⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℝ3 , 𝑥
= 𝛼𝑢(𝑒1 ) + 𝛽𝑢(𝑒2 ) + 𝛾𝑢(𝑒3 ) ⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℝ3 , (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 )
= 𝛼(1,1, −1, −1) + 𝛽(−1,2,1,1) + 𝛾(2, −1, −2, −1) ⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾)
𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 = 𝑥1 𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 + 2𝛿 = 𝑥1
𝐿 𝛼 + 2𝛽 − 𝛾 = 𝑥2 𝐿 − 𝐿1 3𝛽 − 3𝛾 = −𝑥1 + 𝑥2
∈ ℝ3 , 2 { ⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℝ3 2 {
𝐿3 −𝛼 + 𝛽 − 2𝛾 = 𝑥3 𝐿3 + 𝐿1 0 = 𝑥1 + 𝑥3
𝐿4 −𝛼 + 𝛽 − 𝛾 = 𝑥4 𝐿4 + 𝐿1 𝛾 + 𝛿 = 𝑥1 + 𝑥4
𝐿1 𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 + 2𝛿 = 𝑥1
𝐿 − 𝐿 3𝛽 − 3𝛾 = −𝑥1 + 𝑥2
⇔ ∃(𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℝ3 2 1
{
𝐿3 + 𝐿1 𝛾 + 𝛿 = 𝑥1 + 𝑥4
𝐿4 + 𝐿1 0 = 𝑥1 + 𝑥3

Ce qui montre que 𝐼𝑚(𝑢) = {(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ℝ4 , 𝑥1 + 𝑥3 = 0}


Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. La matrice de 𝑓 ∘ 𝑓 dans la base 𝛽 est 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑓) × 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑓)
−7 8 6 −7 8 6 −7 8 6 1 0 0
Or 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑓) = (−6 7 6 ) donc 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑓 2 ) = (−6 7 6 ) (−6 7 6 ) = (0 1 0) = 𝐼
0 0 −1 0 0 −1 0 0 −1 0 0 1
2. Il existe 𝑔 telle que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑 donc 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡), 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ , 𝑡 ′ ) deux vecteurs et 𝜆 et 𝜆′ deux réels.
27
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢) = 𝑓(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ , 𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ )
= (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ − 2(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ), 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ − 2(𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ), 0, 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ − (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
− (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ) − (𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ ))
= (𝜆(𝑥 − 2𝑦) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 2𝑦 ′ ), 𝜆(𝑥 − 2𝑦) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 2𝑦 ′ ), 0, λ(𝑥 − 𝑦 − 𝑧 − 𝑡)
+ 𝜆′ (𝑥 ′ − 𝑦 ′ − 𝑧 ′ − 𝑡 ′ ))
= 𝜆(𝑥 − 2𝑦, 𝑥 − 2𝑦, 0, 𝑥 − 𝑦 − 𝑧 − 𝑡) + 𝜆′ (𝑥 ′ − 2𝑦 ′ , 𝑥 ′ − 2𝑦 ′ , 0, 𝑥 ′ − 𝑦 ′ − 𝑧 ′ − 𝑡 ′ )
= 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆𝑓(𝑢′ )
𝑓 est bien linéaire.
2. Soit 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ ker(𝑢)
𝑥 − 2𝑦 = 0
𝑥 − 2𝑦 = 0 𝑥 − 2𝑦 = 0 𝑥 = 2𝑦 𝑥 = 2𝑦
{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
0=0 𝑥−𝑦−𝑧−𝑡 =0 𝑦−𝑧−𝑡 =0 𝑡 =𝑦−𝑧
𝑥−𝑦−𝑧−𝑡 = 0
Donc
𝑢 = (2𝑦, 𝑦, 𝑧, 𝑦 − 𝑧) = 𝑦(2,1,0,1) + 𝑧(0,0,1, −1)
𝑎 = (2,1,0,1) et 𝑏 = (0,0,1, −1) sont deux vecteurs non colinéaires (qui forment donc une famille libre)
qui engendre ker(𝑓) ils forment une base de ker(𝑓).
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ4 ) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2
Si on appelle (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) la base canonique de ℝ4 , 𝑓(𝑒1 ) = (1,1,0,1) et 𝑓(𝑒3 ) = (0,0,0, −1) sont
deux vecteurs non proportionnels de 𝐼𝑚(𝑓), ils forment donc une famille libre à deux éléments dans un
espace de dimension 2, c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓).
3. On a ker(𝑓) ⊕ 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ4 si et seulement si (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒3 )) est une base de ℝ4 .
2 0 1 0
2 0 1
1 0 1 0 2 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒3 )) = | | = − |1 0 1| = +1 × | |=1
0 1 0 0 1 1
0 1 0
1 −1 1 −1
(𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒3 )) est une base de ℝ donc ker(𝑓) ⊕ 𝐼𝑚(𝑓) = ℝ4 .
4

Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) et 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ , 𝑡 ′ ) deux vecteurs de ℝ4 . Soient 𝜆 et 𝜆′ deux réels.
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = 𝜆(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + 𝜆′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ , 𝑡 ′ ) = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ , 𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ )
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = 𝑓(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ , 𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ )
= ((𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ), (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ) + (𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ ), (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
+ (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ) + (𝜆𝑡 + 𝜆′ 𝑡 ′ ))
= (𝜆(𝑥 + 𝑦) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ ), 𝜆(𝑧 + 𝑡) + 𝜆′ (𝑧 ′ + 𝑡 ′ ), 𝜆(𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡)
+ 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ + 𝑡 ′ ))
= 𝜆(𝑥 + 𝑦, 𝑧 + 𝑡, 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡) + 𝜆′ (𝑥 ′ + 𝑦 ′ , 𝑧 ′ + 𝑡 ′ , 𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 𝑧 ′ + 𝑡 ′ )
= 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆𝑓(𝑢′ )
𝑓 est linéaire.
2.
𝑥+𝑦 =0
𝑢 ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝑓(𝑢) = 0ℝ3 ⇔ (𝑥 + 𝑦, 𝑧 + 𝑡, 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡) = (0,0,0,0) ⇔ { 𝑧+𝑡 =0
𝑥+𝑦+𝑧+𝑡 =0
𝑦 = −𝑥
⇔{ ⇔ 𝑢 = (𝑥, −𝑥, 𝑧, −𝑧) = 𝑥(1, −1,0,0) + 𝑧(0,0,1, −1)
𝑡 = −𝑧
On pose 𝑎 = (1, −1,0,0) et 𝑏 = (0,0,1, −1), 𝑎 et 𝑏 engendrent ker(𝑓), d’autre part ces vecteurs ne sont
pas proportionnels, ils forment donc une famille libre, finalement (𝑎, 𝑏) est une base de ker(𝑓).
28
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

3.
Première méthode
𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), 𝑓(𝑒3 ), 𝑓(𝑒4 ))
𝑓(𝑒1 ) = (1,0,1); 𝑓(𝑒2 ) = (1,0,1); 𝑓(𝑒3 ) = (0,1,1); 𝑓(𝑒4 ) = (0,1,1)
Comme 𝑓(𝑒1 ) = 𝑓(𝑒2 ) et 𝑓(𝑒3 ) = 𝑓(𝑒4 )
𝐼𝑚(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒3 ))
𝑓(𝑒1 ) et 𝑓(𝑒3 ) ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre, comme cette famille est
génératrice de 𝐼𝑚(𝑓), c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Deuxième méthode
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ4 ) ⇔ 2 + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 4 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2
Ensuite on cherche deux vecteurs non proportionnels de 𝐼𝑚(𝑓), par exemple 𝑓(𝑒1 ) et 𝑓(𝑒3 ), ils forment
une famille libre dans un espace de dimension 2, c’est une base.
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. Soient 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) et 𝑦 = (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ) deux vecteurs de ℝ3 . Soient 𝜆 et 𝜇 deux réels.
𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 = (𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 , 𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 , 𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 )
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦) = (−2(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + 4(𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 ) + 4(𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ), −(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + 𝜆𝑥3
+ 𝜇𝑦3 , −2(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + 4(𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 ) + 4(𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ))
= (𝜆[−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 ] + 𝜇[−2𝑦1 + 4𝑦2 + 𝑦3 ], 𝜆[−𝑥1 + 𝑥3 ]
+ 𝜇[−𝑦1 + 𝑦3 ], 𝜆[−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 ] + 𝜇[−2𝑦1 + 4𝑦2 + 𝑦3 ])
= 𝜆(−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 , −𝑥1 + 𝑥3 , −2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 )
+ 𝜇(−2𝑦1 + 4𝑦2 + 4𝑦3 , −𝑦1 + 𝑦3 , −2𝑦1 + 4𝑦2 + 4𝑦3 ) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜇𝑢(𝑦)
Donc 𝑢 est linéaire.
𝑥1
𝑥
2. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) et 𝑋 = ( 2 ) ses coordonnées dans la base canonique.
𝑥3
−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 = 0 1
−𝑥 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0 2𝑥 + 𝑥3 = 0
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ { −𝑥1 + 𝑥3 = 0 ⇔{ 1 ⇔{ 2 ⇔ {𝑥2 = − 2 𝑥3
𝑥1 = 𝑥3 𝑥1 = 𝑥3
−2𝑥1 + 4𝑥2 + 4𝑥3 = 0 𝑥1 = 𝑥3
1 𝑥3
𝑥 = (𝑥3 , − 𝑥3 , 𝑥3 ) = (2, −1,2)
2 2
𝑎 = (2, −1,2) = 2𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3 est un vecteur non nul qui engendre ker(𝑢), c’est une base de ker(𝑢).
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ))
D’après le théorème du rang,
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 ) ⇔ 1 + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 3 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 2
𝑢(𝑒1 ) = −2𝑒1 − 𝑒2 − 2𝑒3 = (−2, −1, −2) et 𝑢(𝑒2 ) = 4𝑒1 + 4𝑒3 = (4,0,4), ces deux vecteurs ne sont
pas proportionnels, ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑢) qui est de dimension 2, (𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 )) est
une base de 𝐼𝑚(𝑢).
3. ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 ⇔ (𝑎, 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 )) est une base de ℝ3 .
Il est presque évident que
𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒3 ) = 𝑎
Sinon on calcule 𝛼𝑎 + 𝛽𝑢(𝑒1 ) + 𝛾𝑢(𝑒3 ) = 0ℝ3 et on s’aperçoit que 𝛼 = 1, 𝛽 = −1 et 𝛾 = −1 est une
solution non nulle.
(𝑎, 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 )) n’est pas une base, donc on n’a pas ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3
Allez à : Exercice 14

29
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Correction exercice 15.


1.
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) + 𝑥3 𝑢(𝑒3 )
= 𝑥1 (2𝑒1 + 𝑒2 + 3𝑒3 ) + 𝑥2 (𝑒2 − 3𝑒3 ) + 𝑥3 (−2𝑒2 + 2𝑒3 )
= 2𝑥1 𝑒1 + (𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 )𝑒2 + (3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 )𝑒3
= (2𝑥1 , 𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 , 3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 )
2. 𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 = 2 × 0ℝ3 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸
Soient 𝑥 et 𝑦 deux vecteurs de 𝐸, alors 𝑢(𝑥) = 2𝑥 et 𝑢(𝑦) = 2𝑦
Soient 𝜆 et 𝜇 deux réels
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜇𝑢(𝑦) = 𝜆(2𝑥) + 𝜇(2𝑦) = 2(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦)
Donc 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 ∈ 𝐸 et 𝐸 est un sous-espace-vectoriel de ℝ3
𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 = −0ℝ3 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐹
Soient 𝑥 et 𝑦 deux vecteurs de 𝐹, alors 𝑢(𝑥) = −𝑥 et 𝑢(𝑦) = −𝑦
Soient 𝜆 et 𝜇 deux réels
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜇𝑢(𝑦) = 𝜆(−𝑥) + 𝜇(−𝑦) = −(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦)
Donc 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 ∈ 𝐹 et 𝐹 est un sous-espace-vectoriel de ℝ3 .
3.
𝑥 ∈ 𝐸 ⇔ 𝑢(𝑥) = 2𝑥 ⇔ (2𝑥1 , 𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 , 3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 ) = 2(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 )
2𝑥1 = 2𝑥1
𝑥1 + 𝑥2 − 4𝑥3 = 0 𝑥1 = 𝑥2
⇔{ 1 𝑥 + 𝑥2 − 2𝑥3 = 2𝑥2 ⇔ { ⇔ {𝑥 = 0
3𝑥1 − 3𝑥2 = 0 3
3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 = 2𝑥3
Donc 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥1 , 𝑥3 ) = 𝑥1 (1,1,0) = 𝑥1 (𝑒1 + 𝑒2 )
𝑒1 + 𝑒2 ≠ 0ℝ3 , il s’agit d’une base de 𝐸.
𝑥 ∈ 𝐹 ⇔ 𝑢(𝑥) = −𝑥 ⇔ (2𝑥1 , 3𝑥1 − 𝑥2 , 3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 ) = −(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 )
2𝑥1 = −𝑥1 3𝑥1 = 0
𝑥1 = 0
⇔{ 1 𝑥 + 𝑥2 − 2𝑥3 = −𝑥 2 ⇔{ 1 𝑥 + 2𝑥2 − 2𝑥3 = 0 ⇔ {
𝑥2 = 𝑥3
3𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 = −𝑥3 3𝑥1 − 3𝑥2 + 3𝑥3 = 0
Donc 𝑥 = (0, 𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (0,1,1) = 𝑥3 (𝑒2 + 𝑒3 )
𝑒2 + 𝑒3 ≠ 0ℝ3 , il s’agit d’une base de 𝐹.
4.
dim(𝐸) + dim(𝐹) = 1 + 1 = 2
Donc il n’y a pas somme directe.
Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1. Soient 𝑢, 𝑢′ deux vecteurs de 𝐸−1 , alors 𝑓(𝑢) = −𝑢 et 𝑓(𝑢′ ) = −𝑢′ . Soient 𝜆, 𝜆′ deux réels.
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆′ 𝑓(𝑢′ ) = 𝜆(−𝑢) + 𝜆(−𝑢′ ) = −(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ )
La première égalité car 𝑓 est linéaire, la seconde car 𝑢 et 𝑢′ sont dans 𝐸−1 ,
La troisième montre que 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸−1
𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 = −0ℝ3
La première égalité car l’image du vecteur nul par une application linéaire est toujours le vecteur nul, la
seconde égalité montre que 0ℝ3 ∈ 𝐸−1 .
𝐸−1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soient 𝑢, 𝑢′ deux vecteurs de 𝐸1 , alors 𝑓(𝑢) = 𝑢 et 𝑓(𝑢′ ) = 𝑢′ . Soient 𝜆, 𝜆′ deux réels.
𝑓(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = 𝜆𝑓(𝑢) + 𝜆′ 𝑓(𝑢′ ) = 𝜆𝑢 + 𝜆𝑢′
La première égalité car 𝑓 est linéaire, la seconde car 𝑢 et 𝑢′ sont dans 𝐸1 ,
La seconde montre que 𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ∈ 𝐸1
𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3

30
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

La première égalité car l’image du vecteur nul par une application linéaire est toujours le vecteur nul,
cela montre aussi que 0ℝ3 ∈ 𝐸1 .
𝐸1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
2.
1 2 2 2 1 2
𝑓(𝑒1 − 𝑒2 ) = 𝑓(𝑒1 ) − 𝑓(𝑒2 ) = − 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 − ( 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 ) = −𝑒1 + 𝑒2 = −(𝑒1 − 𝑒2 )
3 3 3 3 3 3
Donc 𝑒1 − 𝑒2 ∈ 𝐸−1
1 2 2 2 2 1
𝑓(𝑒1 − 𝑒3 ) = 𝑓(𝑒1 ) − 𝑓(𝑒3 ) = − 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 − ( 𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3 ) = −𝑒1 + 𝑒3 = −(𝑒1 − 𝑒3 )
3 3 3 3 3 3
Donc 𝑒1 − 𝑒3 ∈ 𝐸−1
𝑓(𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ) = 𝑓(𝑒1 ) + 𝑓(𝑒2 ) + 𝑓(𝑒3 )
1 2 2 2 1 2 2 2 1
= − 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3 = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3
3 3 3 3 3 3 3 3 3
Donc 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ∈ 𝐸1
3. Les vecteurs 𝑒1 − 𝑒2 et 𝑒1 − 𝑒3 ne sont pas proportionnels, ils forment une famille de 𝐸−1, donc la
dimension de 𝐸1 est supérieur ou égal à 2.
𝐸1 a un vecteur non nul, donc sa dimension est supérieur ou égal à 1.
4. Soit 𝑢 ∈ 𝐸−1 ∩ 𝐸1 , 𝑓(𝑢) = −𝑢 et 𝑓(𝑢) = 𝑢 donc −𝑢 = 𝑢, ce qui signifie que le seul vecteur de 𝐸−1 ∩
𝐸1 est le vecteur nul.
𝐸−1 ∩ 𝐸1 = {0ℝ3 }
5.
dim(𝐸−1 + 𝐸1 ) = dim(𝐸−1 ) + dim(𝐸1 ) − dim(𝐸−1 ∩ 𝐸1 ) = dim(𝐸−1 ) + dim(𝐸1 ) ≥ 2 + 1 = 3
Comme
𝐸−1 + 𝐸1 ⊂ ℝ3
On a
dim(𝐸−1 + 𝐸1 ) ≤ 3
Finalement
dim(𝐸−1 + 𝐸1 ) = 3
Remarque : cela entraine que dim(𝐸−1 ) = 2 et dim(𝐸1 ) = 1
L’intersection de ces sous-espaces vectoriels étant réduit au vecteur nul on a
𝐸−1 ⊕ 𝐸1 = ℝ3
6. On peut calculer 𝑓 2 (𝑒1 ), 𝑓 2 (𝑒2 ) et 𝑓 2 (𝑒3 ) pour s’apercevoir que ces vecteurs valent respectivement 𝑒1 ,
𝑒2 et 𝑒3 . Mais c’est long.
Autre méthode
D’après la question précédente (𝑒1 − 𝑒2 , 𝑒1 − 𝑒3 , 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ) est une base de ℝ3 .
(Une base de 𝐸−1 collée à une base de 𝐸1 donne une base de ℝ3 si et seulement si 𝐸−1 ⊕ 𝐸1 = ℝ3 ).
Tous les vecteurs de ℝ3 s’écrive de manière unique comme une combinaison linéaire de ces trois
vecteurs, il suffit de montrer que 𝑓 2 (𝑒1 − 𝑒2 ) = 𝑒1 − 𝑒2 , 𝑓 2 (𝑒1 − 𝑒3 ) = 𝑒1 − 𝑒3 et que 𝑓 2 (𝑒1 + 𝑒2 +
𝑒3 ) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3
Là, j’ai fait long, en fait il suffit de montrer les égalités ci-dessous
𝑓 2 (𝑒1 − 𝑒2 ) = 𝑓(𝑓(𝑒1 − 𝑒2 )) = 𝑓(−(𝑒1 − 𝑒2 )) = −𝑓(𝑒1 − 𝑒2 ) = −(−(𝑒1 − 𝑒2 )) = 𝑒1 − 𝑒2
Car 𝑒1 − 𝑒2 ∈ 𝐸−1
𝑓 2 (𝑒1 − 𝑒3 ) = 𝑓(𝑓(𝑒1 − 𝑒3 )) = 𝑓(−(𝑒1 − 𝑒3 )) = −𝑓(𝑒1 − 𝑒3 ) = −(−(𝑒1 − 𝑒3 )) = 𝑒1 − 𝑒3
Car 𝑒1 − 𝑒3 ∈ 𝐸−1
𝑓 2 (𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ) = 𝑓(𝑓(𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 )) = 𝑓(𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3
Car 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 ∈ 𝐸1
Par conséquent 𝑓 2 = 𝑖𝑑ℝ3
Cela montre que 𝑓 −1 = 𝑓 et que 𝑓 est bijective.

31
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Remarque :
Avec les matrices on retrouve ce résultat plus facilement.
Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1.
2 2 1
𝛼+ 𝛽+ 𝛾=0
3 3 3 2𝛼 − 2𝛽 + 𝛾 = 0
2 1 2
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 = 𝛾𝑐 = 0ℝ3 ⇔ − 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 ⇔ {−2𝛼 + 𝛽 + 2𝛾 = 0
3 3 3 𝛼 − 2𝛽 + 2𝛾 = 0
1 2 2
{ 3𝛼 − 3𝛽 + 3𝛾 = 0
𝐿1 2𝛼 − 2𝛽 + 𝛾 = 0 𝛼=0
⇔ 2 𝐿 + 𝐿1 { −𝛽 + 3𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
2𝐿3 − 𝐿1 𝛾=0 𝛾=0
(𝑎, 𝑏, 𝑐) est une famille libre à trois vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 3, c’est une base de
ℝ3 .
2.
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) + 𝑥3 𝑢(𝑒3 )
= 𝑥1 (3𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3 ) + 𝑥2 (𝑒1 + 7𝑒2 ) + 𝑥3 (−𝑒1 − 𝑒3 )
= [3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 ]𝑒1 + [𝑥1 + 7𝑥2 ]𝑒2 + [−𝑥1 − 𝑥3 ]𝑒3
= (3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 , 𝑥1 + 7𝑥2 , −𝑥1 − 𝑥3 )
1
3. 𝑎 = 3 (2, −2,1) donc
1 1
𝑢(𝑎) = (3 × 2 − 2 − 1,2 + 7 × (−2), −2 − 1) = (3, −12, −3) = (1, −4, −1)
3 3
1 1
3𝑎 − 3𝑐 = 3 × (2, −2,1) − 3 × (1,2,2) = (2, −2,1) − (1,2,2) = (1, −4, −1)
3 3
On a bien 𝑢(𝑎) = 3𝑎 − 3𝑐
1
𝑏 = 3 (2,1, −2) donc
1 1
𝑢(𝑏) = (3 × 2 + 1 − (−2),2 + 7, −2 − (−2)) = (9,9,0) = (3,3,0)
3 3
1 1
3𝑏 + 3𝑐 = 3 × (2,1, −2) + 3 × (1,2,2) = (2,1, −2) + (1,2,2) = (3,3,0)
3 3
On a bien 𝑢(𝑏) = 3𝑏 + 3𝑐
1
𝑐 = 3 (1,2,2) donc
1 1
𝑢(𝑐) = (3 + 2 − 2,1 + 7 × 2, −1 − 2) = (3,15, −3) = (1,5, −1)
3 3
1 1 1
−3𝑎 + 3𝑏 + 3𝑐 = −3 × (2, −2,1) + 3 × (2,1, −2) + 3 × (1,2,2)
3 3 3
= −(2, −2,1) + (2,1, −2) + (1,2,2) = (1,5, −1)
On a bien 𝑢(𝑐) = −3𝑎 + 3𝑏 + 3𝑐
Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. Soient 𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) et 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) deux vecteurs de ℝ3 et deux réels 𝜆 et 𝜆′
𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ = (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ , 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ) = (𝑋, 𝑌, 𝑍)

32
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑝(𝜆𝑢 + 𝜆′ 𝑢′ ) = (2𝑋 + 𝑌 + 2𝑍, 𝑌, −𝑋 − 𝑌 − 𝑍)


= (2(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) + (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ ) + 2(𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ), 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , −(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) − (𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ )
− (𝜆𝑧 + 𝜆′ 𝑧 ′ ))
= (𝜆(2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧) + 𝜆′ (2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 2𝑧 ′ ), 𝜆𝑦 + 𝜆′ 𝑦 ′ , 𝜆(−𝑥 − 𝑦 − 𝑧)
+ 𝜆′ (−𝑥 ′ − 𝑦 ′ − 𝑧 ′ ))
= 𝜆(2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧, 𝑦, −𝑥 − 𝑦 − 𝑧) + 𝜆′ (2𝑥 ′ + 𝑦 ′ + 2𝑧 ′ , 𝑦 ′ , −𝑥 ′ − 𝑦 ′ − 𝑧 ′ )
= 𝜆𝑝(𝑢) + 𝜆′ 𝑝(𝑢′ )
Donc 𝑝 est linéaire.
2.
𝑝(𝑒1 ) = (2,0, −1) = 2𝑒1 − 𝑒3 ; 𝑝(𝑒2 ) = (1,1, −1) = 𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3 et 𝑝(𝑒3 ) = (2,0, −1) = 2𝑒1 −
𝑒3 = 𝑝(𝑒1 )
𝑝2 (𝑒1 ) = 𝑝(2𝑒1 − 𝑒3 ) = 2𝑝(𝑒1 ) − 𝑝(𝑒3 ) = 2𝑒1 − 𝑒3 = 𝑝(𝑒1)
𝑝2 (𝑒2 ) = 𝑝(𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒3 ) = 𝑝(𝑒1 ) + 𝑝(𝑒2 ) − 𝑝(𝑒3 ) = 𝑝(𝑒2 )
𝑝2 (𝑒3 ) = 𝑝(2𝑒1 − 𝑒3 ) = 2𝑝(𝑒1 ) − 𝑝(𝑒3 ) = 𝑝(𝑒3 )
Donc pour tout 𝑢 ∈ ℝ3 , 𝑝2 (𝑢) = 𝑝(𝑢) et alors 𝑝2 = 𝑝.
3.
𝑖𝑚(𝑝) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑝(𝑒1 ), 𝑝(𝑒2 ), 𝑝(𝑒3 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑝(𝑒1 ), 𝑝(𝑒2 ))
(𝑝(𝑒1 ), 𝑝(𝑒2 )) est une famille de deux vecteurs non colinéaires, elle est libre, de plus elle engendre
𝑖𝑚(𝑝), c’est une base de 𝑖𝑚(𝑝)
2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = 𝑥 𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = 0
𝑢 ∈ ker(𝑝 − 𝐼𝑑) ⇔ (𝑝 − 𝐼𝑑)(𝑢) = 0ℝ3 ⇔ 𝑝(𝑢) = 𝑢 ⇔ { 𝑦=𝑦 ⇔{ 𝑦=𝑦
−𝑥 − 𝑦 − 𝑧 = 𝑧 −𝑥 − 𝑦 − 2𝑧 = 0
⇔ 𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = 0 ⇔ 𝑥 = −𝑦 − 2𝑧
𝑢 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ker(𝑝 − 𝐼𝑑) ⇔ ∃𝑦, 𝑧 ∈ ℝ, 𝑢 = (−𝑦 − 2𝑧, 𝑦, 𝑧) = 𝑦(−1,1,0) + 𝑧(−2,0,1)
= 𝑦(−𝑒1 + 𝑒2 ) + 𝑧(−2𝑒1 + 𝑒3 )
(−𝑒1 + 𝑒2 , −2𝑒1 + 𝑒3 ) est une famille de deux vecteurs non proportionnels, c’est une famille libre qui
engendre ker(𝑝 − 𝐼𝑑) c’est une base de ker(𝑝 − 𝐼𝑑)
Les composantes de 𝑝(𝑒1 ) = (2,0, −1) et de 𝑝(𝑒2 ) = (1,1, −1) vérifient l’équation 2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 qui
caractérise 𝐼𝑚(𝑝) donc ker(𝑝 − 𝐼𝑑) ⊂ 𝐼𝑚(𝑝) et comme ces deux espaces vectoriels sont de même
dimension, ils sont égaux.
4. D’après le théorème du rang
dim(𝑘𝑒𝑟(𝑝)) + dim(𝐼𝑚(𝑝)) = dim(ℝ3 ) = 3
Si 𝑢 ∈ ker(𝑝) ∩ 𝑖𝑚(𝑝) = ker(𝑝) ∩ ker(𝑝 − 𝐼𝑑) alors 𝑝(𝑢) = 0ℝ3 et 𝑝(𝑢) = 𝑢 donc 𝑢 = 0ℝ3 , ce qui
montre que ker(𝑝) ∩ 𝑖𝑚(𝑝) = {0ℝ3 }, finalement on a
ker(𝑝) ⊕ 𝐼𝑚(𝑝) = ℝ3
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


1. Soit 𝑥1 ∈ 𝐸1 , (𝑓 − 𝑖𝑑)(𝑥1 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑓(𝑥1 ) − 𝑥1 = 0𝐸 ⇔ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑥1
Soit 𝑥2 ∈ 𝐸2 , (𝑓 + 𝑖𝑑)(𝑥2 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑓(𝑥2 ) + 𝑥2 = 0𝐸 ⇔ 𝑓(𝑥2 ) = −𝑥2
𝑓(𝑥)+𝑥 𝑓(𝑥)−𝑥
2. On pose 𝑥1 = et 𝑥2 = −
2 2
𝑓(𝑥) + 𝑥 1 1
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 ( ) = (𝑓 2 (𝑥) + 𝑓(𝑥)) = (𝑥 + 𝑓(𝑥)) = 𝑥1
2 2 2
Donc, d’après la première question, 𝑥1 ∈ 𝐸1 .
De même
𝑓(𝑥) − 𝑥 1 1
𝑓(𝑥2 ) = 𝑓 (− ) = − (𝑓 2 (𝑥) − 𝑓(𝑥)) = − (𝑥 − 𝑓(𝑥)) = −𝑥2
2 2 2
Donc, d’après la première question, 𝑥2 ∈ 𝐸2 .

33
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Comme 𝑥 = 𝑥1 + 𝑥2 , on a 𝐸1 + 𝐸2 = 𝐸
Il reste à montrer que 𝐸1 ∩ 𝐸2 = {0𝐸 }
Si 𝑥 ∈ 𝐸1 ∩ 𝐸2 alors 𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝑓(𝑥) = −𝑥 donc 𝑥 = −𝑥 ce qui montre que 𝑥 est le vecteur nul.
On a 𝐸1 ⊕ 𝐸2 = 𝐸.
3. 𝑓(𝑣𝑖 ) = 𝑣𝑖 pour 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑟 et 𝑓(𝑣𝑖 ) = −𝑣𝑖 pour 𝑟 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
Remarque :
La matrice de 𝑓 dans cette base est :
1 0 ⋯ 0
0 ⋱ 0 ⋯ 0
0 1 ⋱ ⋮
⋮ ⋮ ⋱ −1
⋱ ⋱ 0
(0 0 ⋯ 0 −1)
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


1. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ2 ) ⇔ dim(Im(𝑢)) = 2 − 1 = 1
Par conséquent 𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒2 ) sont proportionnels et alors
𝑢(𝑒2 ) = 𝑎𝑢(𝑒1 ) = 𝑎𝑒1 + 𝑎𝑒2
2.
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) = 𝑥1 (𝑒1 + 𝑒2 ) + 𝑎(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 )
= (𝑥1 + 𝑎𝑥2 )𝑒1 + (𝑥2 + 𝑎𝑥2 )𝑒2 = (𝑥1 + 𝑎𝑥2 , 𝑥2 + 𝑎𝑥2 )
3.
𝑢(𝑒2 ) = 𝑎𝑢(𝑒1 ) ⇔ 𝑢(𝑒2 ) − 𝑎𝑢(𝑒1 ) = 0ℝ2 ⇔ 𝑢(𝑒2 − 𝑎𝑒1 ) = 0ℝ2
𝑒2 − 𝑎𝑒1 est un vecteur non nul de ker(𝑢) et ker(𝑢) est une droite, donc il s’agit d’une base de ker(𝑢).
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


1.
𝑓(𝑒1 ) = 1
𝑓(𝑒2 ) = 1
𝑓(𝑒3 ) = 1
𝑓(𝑒4 ) = 1
Donc
𝐼𝑚(𝑓) = {1} 𝑒𝑡 dim(𝑖𝑚(𝑓)) = 1
2. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ4 ) ⇔ dim(ker(𝑓)) = 3
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝑥 = (−𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 )
= 𝑥2 (−1,1,0,0) + 𝑥3 (−1,0,1,0) + 𝑥4 (−1,0,0,1)
On pose 𝑎 = (−1,1,0,0), 𝑏 = (−1,0,1,0) et 𝑐 = (−1,0,0,1)
(𝑎, 𝑏, 𝑐) est une famille génératrice de ker(𝑓) avec trois vecteurs et dim(ker(𝑓)) = 3 donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est
une base de ker(𝑓).
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


1. Soit 𝑥, 𝑥 ′ ∈ ℝ𝑛 , 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑛 ) et 𝑥 ′ = (𝑥1′ , 𝑥2′ , … , 𝑥𝑛′ ) et 𝜆, 𝜆′ ∈ ℝ
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = (𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ ) + (𝜆𝑥2 + 𝜆′ 𝑥2′ ) + ⋯ + (𝜆𝑥𝑛 + 𝜆′ 𝑥𝑛′ )
= 𝜆(𝑥1 + 𝑥2 + ⋯ . +𝑥𝑛 ) + 𝜆′ (𝑥1′ + 𝑥2′ + ⋯ + 𝑥𝑛′ ) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜆′ 𝑢(𝑥 ′ )
34
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Donc 𝑢 est linéaire


2. 𝑢(𝑒1 ) = 𝑢(𝑒2 ) = ⋯ = 𝑢(𝑒𝑛 ) = 1 donc dim(ℐ𝑚(𝑢)) = 1
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(ℐ𝑚(𝑢)) = dim(ℝ𝑛 ) ⇔ dim(ker(𝑢)) = 𝑛 − 1
Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


Supposons (a)
Si 𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑢) alors il existe 𝑥 ∈ 𝐸 𝑦 = 𝑢(𝑥) alors 𝑢(𝑦) = 𝑢2 (𝑥) = 0𝐸 alors 𝑦 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢)
Donc 𝐼𝑚(𝑢) ⊂ ker(𝑢)
D’après le théorème du rang
𝑛 𝑛
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(𝐸) ⇔ dim(ker(𝑢)) + = 𝑛 ⇔ dim(ker(𝑢)) =
2 2
𝐼𝑚(𝑢) ⊂ ker(𝑢) et ces deux espaces ont la même dimension, donc ils sont égaux.
Supposons (b)
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 𝑑𝑖𝑚𝐸 ⇔ 2 dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 𝑛 ⇔ 2rg(u) = n
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐸, 𝑢(𝑥) ∈ 𝐼𝑚(𝑢) donc 𝑢(𝑥) ∈ ker(𝑢) donc 𝑢(𝑢(𝑥)) = 0𝐸 donc 𝑢2 = 𝑂𝐸 .
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


Si 𝑢 est injective alors si 𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0𝐹 ⇔ 𝑢(𝑥) = 𝑢(0𝐸 ) ⇒ 𝑥 = 0𝐸 car 𝑢 est injective, ce
qui montre que ker(𝑢) = {0𝐸 }.
Si ker(𝑢) = {0𝐸 } alors 𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑦) ⇔ 𝑢(𝑥) − 𝑢(𝑦) = 0𝐹 ⇔ 𝑢(𝑥 − 𝑦) = 0𝐹 ⇒ 𝑥 − 𝑦 = 0𝐸
car ker(𝑢) = {0𝐸 }, et donc 𝑥 = 𝑦 ce qui montre que 𝑢 est injective.
Allez à : Exercice 24

Correction exercice 25.


1. (𝑢 − 𝜆𝑖𝑑𝐸 )(𝑥) = 0𝐸 ⇔ 𝑢(𝑥) − 𝜆𝑥 = 0𝐸 ⇔ 𝑢(𝑥) = 𝜆𝑥
𝑢(0𝐸 ) = 0𝐸 = 𝜆 × 0𝐸 ⇒ 0𝐸 ∈ 𝐸𝜆
Soient 𝑥1 et 𝑥2 deux vecteurs de 𝐸𝜆 , on a u(𝑥1 ) = 𝜆𝑥2 et 𝑢(𝑥2 ) = 𝜆𝑥2
Soient 𝛼1 et 𝛼2 deux réels.
𝑢(𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 ) = 𝛼1 𝑢(𝑥1 ) + 𝛼2 𝑢(𝑥2 ) = 𝛼1 𝜆𝑥1 + 𝛼2 𝜆𝑥2 = 𝜆(𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 )
Donc 𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 ∈ 𝐸𝜆
𝐸𝜆 est un sous-espace vectoriel de 𝐸.
2. 𝐹 est un sous-espace vectoriel de 𝐸 donc 0𝐸 ∈ 𝐹 par conséquent 𝑢(0𝐸 ) = 0𝐸 ∈ 𝑢(𝐹)
Pour tout 𝑥1 et 𝑥2 dans 𝐹. Pour tout 𝛼1 et 𝛼2 réels. On a 𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 ∈ 𝐹
Soient 𝑦1 et 𝑦2 dans 𝑢(𝐹), il existe 𝑥1 et 𝑥2 dans 𝐹 tels que 𝑦1 = 𝑢(𝑥1 ) et 𝑦2 = 𝑢(𝑥2 )
Alors
𝛼1 𝑦1 + 𝛼2 𝑦2 = 𝛼1 𝑢(𝑥1 ) + 𝛼2 𝑢(𝑥2 ) = 𝑢(𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 )
Car 𝑢 est linéaire, donc
𝛼1 𝑦1 + 𝛼2 𝑦2 = 𝑢(𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 ) ∈ 𝑢(𝐹)
Car 𝛼1 𝑥1 + 𝛼2 𝑥2 ∈ 𝐹.
Par conséquent 𝑢(𝐹) est un sous-espace vectoriel de 𝐸.
1 1
3. Si 𝑥 ∈ 𝐸𝜆 alors 𝑥 = 𝜆 𝑢(𝑥) = 𝑢 (𝜆 𝑥) ∈ 𝑢(𝐸𝜆 ) donc 𝐸𝜆 ⊂ 𝑢(𝐸𝜆 )
Si 𝑦 ∈ 𝑢(𝐸𝜆 ) il existe 𝑥 ∈ 𝐸𝜆 tel que 𝑦 = 𝑢(𝑥) donc 𝑦 = 𝜆𝑥 ∈ 𝐸𝜆 , ce qui montre que 𝑢(𝐸𝜆 ) ⊂ 𝐸𝜆
Finalement
𝑢(𝐸𝜆 ) = 𝐸𝜆
35
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Allez à : Exercice 25

Correction exercice 26.


1. Supposons que 𝑢 soit surjective, alors 𝐼𝑚(𝑢) = 𝐹 par conséquent dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 𝑝 et d’après le
théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(𝐸) ⇔ dim(𝑘𝑒𝑟(𝑢)) + 𝑝 = 𝑛 ⇔ dim(ker(𝑢)) = 𝑛 − 𝑝 < 0
Ce qui n’est pas possible, donc 𝑢 n’est pas surjective.
2. Supposons que 𝑢 soit injective, alors ker(𝑢) = {0𝐸 } par conséquent dim(𝑘𝑒𝑟(𝑢)) = 0 et d’après le
théorème du rang, comme 𝐼𝑚(𝑢) ⊂ 𝐹 entraine que dim(𝐼𝑚(𝑢)) < 𝑝
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(𝐸) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 𝑛 ⇔ 𝑛 = dim(𝐼𝑚(𝑢)) < 𝑝
Ce qui n’est pas possible, donc 𝑢 n’est pas injective.
Allez à : Exercice 26

Correction exercice 27.


Soit 𝑦 ∈ ker(𝑓) ∩ im(𝑓), il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥), et 𝑓(𝑦) = 0𝐸
Donc 𝑓 2 (𝑥) = 𝑓(𝑓(𝑥)) = 𝑓(𝑦) = 0𝐸 donc 𝑥 ∈ ker(𝑓 2 ), comme 𝑦 = 𝑓(𝑥), 𝑦 ∈ 𝑓(ker(𝑓 2 ))
On a montré que
ker(𝑓) ∩ im(𝑓) ⊂ 𝑓(ker(𝑓 2 ))
2 )),
Soit 𝑦 ∈ 𝑓(ker(𝑓 il existe 𝑥 ∈ ker(𝑓 2 ) tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥), ce qui montre que 𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑓) et comme
𝑓(𝑦) = 𝑓(𝑓(𝑥)) = 𝑓 2 (𝑥) = 0𝐸 on a 𝑦 ∈ ker(𝑓)
On a montré que
𝑓(ker(𝑓 2 )) ⊂ ker(𝑓) ∩ im(𝑓)
Et donc
ker(𝑓) ∩ im(𝑓) = 𝑓(ker(𝑓 2 ))
Allez à : Exercice 27

Correction exercice 28.


Soit 𝑦 ∈ 𝑓(ker(𝑔 ∘ 𝑓)), il existe 𝑥 ∈ ker(𝑔 ∘ 𝑓) tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥)
Donc 𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑔),
D’autre part 𝑥 ∈ ker(𝑔 ∘ 𝑓) donc (𝑔 ∘ 𝑓)(𝑥) = 𝑔(𝑓(𝑥)) = 0ℝ𝑛 , par conséquent 𝑔(𝑦) = 𝑔(𝑓(𝑥)) = 0ℝ𝑛 ,
ce qui montre que 𝑦 ∈ ker(𝑔).
On a donc 𝑦 ∈ ker(𝑔) ∩ 𝐼𝑚(𝑓), on a montré que
𝑓(ker(𝑔 ∘ 𝑓)) ⊂ ker(𝑔) ∩ 𝐼𝑚(𝑓)
Soit 𝑦 ∈ ker(𝑔) ∩ 𝐼𝑚(𝑓)
𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑓) donc il existe 𝑥 ∈ ℝ𝑛 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑦 ∈ ker(𝑔) donc 𝑔(𝑦) = 0ℝ𝑛
On en déduit que 0ℝ𝑛 = 𝑔(𝑦) = 𝑔(𝑓(𝑥)), ce qui montre que 𝑥 ∈ ker(𝑔 ∘ 𝑓) et comme 𝑦 = 𝑓(𝑥) cela
montre que 𝑦 ∈ 𝑓(ker(𝑔 ∘ 𝑓)).
Allez à : Exercice 28

Correction exercice 29.


1. Soit 𝑥 ∈ ker(𝑢), 𝑢(𝑥) = 0𝐸 , donc 𝑢2 (𝑥) = 𝑢(𝑢(𝑥)) = 𝑢(0𝐸 ) = 0𝐸 donc 𝑥 ∈ ker(𝑢2 ), ce qui montre
que
ker(𝑢) ⊂ ker(𝑢2 )
2. Soit 𝑦 ∈ 𝑖𝑚(𝑢2 ), il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑢2 (𝑥) = 𝑢(𝑢(𝑥)), autrement dit il existe 𝑥 ′ = 𝑢(𝑥) tel que
𝑦 = 𝑢(𝑥 ′ ), ce qui montre que 𝑦 ∈ 𝑖𝑚(𝑢).
Allez à : Exercice 29

Correction exercice 30.


36
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Supposons que ker(𝑢) ∩ 𝑖𝑚(𝑢) = {0𝐸 } et montrons que ker(𝑢) = ker(𝑢 ∘ 𝑢)


Si 𝑥 ∈ ker(𝑢) alors 𝑢(𝑥) = 0𝐸 alors 𝑢(𝑢(𝑥)) = 𝑢(0𝐸 ) = 0𝐸 alors 𝑥 ∈ ker(𝑢 ∘ 𝑢)
Cela montre que ker(𝑢) ⊂ ker(𝑢 ∘ 𝑢)
Si 𝑥 ∈ ker(𝑢 ∘ 𝑢) alors 𝑢(𝑢(𝑥)) = 0𝐸 , on pose 𝑦 = 𝑢(𝑥) ∈ 𝐼𝑚(𝑢) et comme 𝑢(𝑦) = 0𝐸 , 𝑦 ∈ ker(𝑢) ∩
𝑖𝑚(𝑢), d’après (i) 𝑦 = 0𝐸 et donc 𝑢(𝑥) = 0𝐸 ce qui signifie que 𝑥 ∈ ker(𝑢)
Cela montre que ker(𝑢 ∘ 𝑢) ⊂ ker(𝑢) et finalement ker(𝑢) = ker(𝑢 ∘ 𝑢)
Supposons que ker(𝑢) = ker(𝑢 ∘ 𝑢) et montrons que ker(𝑢) ∩ 𝐼𝑚(𝑢) = {0𝐸 }
Soit 𝑦 ∈ ker(𝑢) ∩ 𝐼𝑚(𝑢), il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑢(𝑥) et 𝑢(𝑦) = 0𝐸 , cela entraine que 𝑢(𝑢(𝑥)) =
0𝐸 , autrement dit 𝑥 ∈ ker(𝑢 ∘ 𝑢), d’après (ii) 𝑥 ∈ ker(𝑢) donc 𝑦 = 𝑢(𝑥) = 0𝐸 , cela montre bien que
ker(𝑢) ∩ 𝑖𝑚(𝑢) = {0𝐸 }
Allez à : Exercice 30

Correction exercice 31.


1.
a)
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) + 𝑥3 𝑢(𝑒3 )
= 𝑥1 (𝑓1 + 2𝑓2 ) + 𝑥2 (2𝑓1 − 𝑓2 ) + 𝑥3 (−𝑓1 + 𝑓2 )
= (𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 )𝑓1 + (2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 )𝑓2 = (𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 , 2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 )
b)
𝑢(𝑒1 ) 𝑢(𝑒2 ) 𝑢(𝑒3 )
(𝑢) 𝑓
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝑒 = 1 2 −1 1
( ) 𝑓2
2 −1 1
c)
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ2
𝑥1
0 1 2 −1 𝑥 0 𝑥 + 2𝑥2 − 𝑥3 0
⇔ 𝐴𝑋 = ( ) ⇔ ( ) ( 2) = ( ) ⇔ ( 1 )=( )
0 2 −1 1 𝑥3 0 2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 0
𝐿 𝑥 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0 𝐿1 𝑥 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0
⇔ 1{ 1 ⇔ { 1
𝐿2 2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 0 𝐿2 − 2𝐿1 −5𝑥2 + 3𝑥3 = 0
3 1
𝑥1 + 2 × 𝑥3 − 𝑥3 = 0 𝑥1 = − 𝑥3
⇔{ 5 ⇔{ 5
3 3
𝑥2 = 𝑥3 𝑥2 = 𝑥3
5 5
1 3 𝑥3
Donc 𝑥 = (− 5 𝑥3 , 5 𝑥3 , 𝑥3 ) = 5 (−1,3,5), on en déduit que ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) avec 𝑎 =
(−1,3,5).
On en déduit que dim(ker(𝑢)) = 1 et d’après le théorème du rang :
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 ) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 2
Or 𝐼𝑚(𝑢) est un sous-espace vectoriel de ℝ2 donc 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ2 .
Une autre méthode est d’écrire que :
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ))
Puis, avec le théorème du rang, de dire que la dimension de cet espace est 2, il suffit donc de
trouver deux vecteurs non colinéaires dans 𝐼𝑚(𝑢), soit par exemple (𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 )) ou
(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒3 )) ou encore (𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 )), pour trouver une base (libre plus le bon nombre de
vecteurs égal base). Mais je pense que si on ne remarque pas que 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ2 on a raté quelque
chose parce que cela signifie que 𝑢 est surjective.
2.
a) Soit 𝑥 = 𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 )

37
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3 ) = 𝑥1 𝑢(𝑒1 ) + 𝑥2 𝑢(𝑒2 ) + 𝑥3 𝑢(𝑒3 )


= 𝑥1 (3𝑒1 + 2𝑒2 + 2𝑒3 ) + 𝑥2 (2𝑒1 + 3𝑒2 + 2𝑒3 ) + 𝑥3 (2𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 )
= (3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 )𝑒1 + (2𝑥1 + 3𝑥2 + 2𝑥3 )𝑒2 + (2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 )𝑒3
= (3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 , 2𝑥1 + 3𝑥2 + 2𝑥3 , 2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 )
b) Histoire de changer de méthode je ne vais pas faire comme dans le 1.
Les coordonnées de 𝑢(𝑥) dans la base 𝑒 sont
3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 3 2 2 𝑥1
(2𝑥1 + 3𝑥2 + 2𝑥3 ) = (2 3 2) (𝑥2 ) = 𝐴𝑋
2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 2 2 3 𝑥3

3 2 2
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝑒 (𝑢) = (2 3 2)
2 2 3
c)
0 3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ 𝐴𝑋 = (0) ⇔ (2𝑥1 + 3𝑥2 + 2𝑥3 ) = (0)
0 2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 0
𝐿1 3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0 𝐿1 3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
⇔ 𝐿2 {2𝑥1 + 3𝑥2 + 2𝑥3 = 0 ⇔ 3𝐿2 − 2𝐿1 { 5𝑥2 + 2𝑥3 = 0
𝐿3 2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 = 0 𝐿3 − 𝐿2 −𝑥2 + 𝑥3 = 0
𝐿1 3𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0 𝑥1 = 0
⇔ 𝐿2 { 5𝑥2 + 2𝑥3 = 0 ⇔ {𝑥2 = 0
5𝐿3 + 𝐿2 7𝑥3 = 0 𝑥3 = 0
Donc ker(𝑢) = {0ℝ3 }
On peut utiliser le théorème du rang, mais je vais faire plus théorique (pour rire), 𝑢 est un
endomorphisme dont le noyau est réduit au vecteur nul est une injection, c’est donc une bijection,
donc 𝑢 est surjective et 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 .
Allez à : Exercice 31

Correction exercice 32.


1.
a) Les coordonnées du vecteur 𝑢(𝑥) dans la base 𝑓 sont :
1 0 𝑥 𝑥1
1
𝐴𝑋 = (−1 2) (𝑥 ) = (−𝑥1 + 2𝑥2 )
2
1 1 𝑥1 + 𝑥2
Donc 𝑢(𝑥) = (𝑥1 , −𝑥1 + 2𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 )
b) 𝑢(𝑒1 ) = 𝑓1 − 𝑓2 + 𝑓3 et 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑓2 + 𝑓3
c)
0 𝑥1 0 𝑥1 = 0
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ 𝐴𝑋 = (0) ⇔ ( 1 −𝑥 + 2𝑥 2 ) = (0) ⇔ {−𝑥1 + 2𝑥2 = 0
0 𝑥1 + 𝑥2 0 𝑥1 + 𝑥2 = 0
𝑥 =0
⇔{ 1
𝑥2 = 0
Donc ker(𝑢) = {0ℝ } 2

𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ))


𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒2 ) sont deux vecteurs non proportionnels donc il forme une famille libre de 𝐼𝑚(𝑢), cette
famille étant génératrice, c’est une base de 𝐼𝑚(𝑢).
Remarque :
Ici le théorème du rang ne sert pas à grand-chose.
Dans ce cas 𝐼𝑚(𝑢) est un plan de ℝ3 .
2.
38
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

a) Les coordonnées du vecteur 𝑢(𝑥) dans la base 𝑒 sont :


1 0 2 −1 𝑥1 𝑥1 + 2𝑥3 − 𝑥4
−1 2 0 −1 𝑥2 −𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥4
𝐴𝑋 = ( ) (𝑥 ) = ( )
1 −1 1 0 3 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3
2 3 7 −5 𝑥4 2𝑥1 + 3𝑥2 + 7𝑥3 − 5𝑥4
𝑢(𝑥) = (𝑥1 + 2𝑥3 − 𝑥4 , −𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥4 , 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 , 2𝑥1 + 3𝑥2 + 7𝑥3 − 5𝑥4 )
b)
𝑢(𝑒1 ) = 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 + 2𝑒4 , 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑒2 − 𝑒3 + 3𝑒4 , 𝑢(𝑒3 ) = 2𝑒1 + 𝑒3 + 7𝑒4 et 𝑢(𝑒4 ) = −𝑒1 − 𝑒2 − 5𝑒4.
c)
0 𝑥1 + 2𝑥3 − 𝑥4 0
0 −𝑥 1 + 2𝑥 2 − 𝑥4 0
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0𝑅4 ⇔ 𝐴𝑋 = ( ) ⇔ ( )=( )
0 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 0
0 2𝑥1 + 3𝑥2 + 7𝑥3 − 5𝑥4 0
𝐿1 𝑥1 + 2𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝐿1 𝑥1 + 2𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝐿 −𝑥 + 2𝑥2 − 𝑥4 = 0 𝐿 + 𝐿1 2𝑥2 + 2𝑥3 − 2𝑥4 = 0
⇔ 2{ 1 ⇔ 2 {
𝐿3 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 =0 𝐿3 + 𝐿2 𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝐿4 2𝑥1 + 3𝑥2 + 7𝑥3 − 5𝑥4 = 0 𝐿4 − 2𝐿1 3𝑥2 + 3𝑥3 − 3𝑥4 = 0
𝑥 + 2𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥 = −2𝑥3 + 𝑥4
⇔{ 1 ⇔{ 1
𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥2 = −𝑥3 + 𝑥4
Un vecteur de ker(𝑢) s’écrit 𝑥 = (−2𝑥3 + 𝑥4 , −𝑥3 + 𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (−2, −1,1,0) +
𝑥4 (1,1,0,1) si on pose 𝑎 = (−2, −1,1,0) et 𝑏 = (1,1,0,1) alors
ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏)
𝑎 et 𝑏 ne sont pas propotionnels, ils forment une famille libre de ker(𝑢), c’est une famille
génératrice de ker(𝑢)et donc une base de ker(𝑢)
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ4 ) ⇔ 2 + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 4 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢) = 2
D’autre part :
𝑢(𝑒1 ) = 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒3 + 2𝑒4 , 𝑢(𝑒2 ) = 2𝑒2 − 𝑒3 + 3𝑒4 sont deux vecteurs non proportionnels de
𝐼𝑚(𝑢), (𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 )) est une famille libre à deux vecteurs dans un espace vectoriel de
dimension 2, c’est une base de 𝐼𝑚(𝑢).
Remarque :
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ), 𝑢(𝑒3 ), 𝑢(𝑒4 )) ne sert à rien dans cette question.
Allez à : Exercice 32

Correction exercice 33.


1.
a)
𝑒1 = (1,0,0) ⇒ 𝑢(𝑒1 ) = (1,2,3) = 𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3
𝑒2 = (0,1,0) ⇒ 𝑢(𝑒2 ) = (1,0,1) = 𝑒1 + 𝑒3
𝑒3 = (0,0,1) ⇒ 𝑢(𝑒3 ) = (0, −1, −1) = −𝑒2 − 𝑒3
b)
𝑢(𝑒1 ) 𝑢(𝑒2 ) 𝑢(𝑒3 )
0 𝑒1
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝑒 (𝑢) = 1 1
(2 0 −1) 𝑒2
3 1 −1 𝑒3
c)
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ (𝑥1 + 𝑥2 , 2𝑥1 − 𝑥3 , 3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 ) = (0,0,0)
𝐿1 𝑥1 + 𝑥2 = 0 𝐿1 𝑥1 + 𝑥2 = 0 𝑥1 = −𝑥2
𝐿
⇔ 2{ 2𝑥1 − 𝑥3 = 0 ⇔ 2𝐿 − 2𝐿 1{ −2𝑥 2 − 𝑥3 = 0 ⇔ {𝑥 = −2𝑥
3 2
𝐿3 3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 = 0 𝐿3 − 3𝐿1 −2𝑥2 − 𝑥3 = 0

39
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑥 = (−𝑥2 , 𝑥2 , −2𝑥2 ) = 𝑥2 (−1,1, −2)


𝑎 = (−1,1, −2), ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎).
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 ) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 3 − 1 = 2
Il suffit de trouver deux vecteurs non colinéaires (qui forment donc une famille libre) dans
𝐼𝑚(𝑢), par exemple : 𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒2 ) (on aurait pu prendre 𝑢(𝑒1 ) et 𝑢(𝑒3 ) ou 𝑢(𝑒2 ) et 𝑢(𝑒3 )).
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ))
Il est totalement inutile de chercher une relation entre 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ) et 𝑢(𝑒3 ) car le théorème du
rang donne la dimension de l’image de 𝑢.
2.
a)
𝑒1 = (1,0,0) ⇒ 𝑢(𝑒1 ) = (1,1,1) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3
𝑒2 = (0,1,0) ⇒ 𝑢(𝑒2 ) = (1,1,1) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3
𝑒3 = (0,0,1) ⇒ 𝑢(𝑒3 ) = (0,0,0) = 0ℝ3
b)
𝑢(𝑒1 ) 𝑢(𝑒2 ) 𝑢(𝑒3 )
0 𝑒1
𝑀𝑎𝑡𝑒 (𝑢) = 1 1
(1 1 0) 𝑒2
1 1 0 𝑒3
c) 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ (𝑥1 + 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 ) = (0,0,0) ⇔ 𝑥1 + 𝑥2 = 0
Un vecteur de ker(𝑢) est de la forme 𝑥 = (𝑥1 , −𝑥1 , 𝑥3 ) = 𝑥1 (1, −1,0) + (0,0,1)𝑥3
Si on pose 𝑎 = (1, −1,0) et 𝑏 = (0,0,1), 𝐾𝑒𝑟(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏)
𝑎 et 𝑏 sont deux vecteurs non proportionnels de 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ker(𝑢), cette famille engendre ker(𝑢) il
s’agit donc d’une base de ker(𝑢). Pour l’image, pas besoin du théorème du rang, on pose 𝑐 =
(1,1,1)
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐, 𝑐, 0ℝ3 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐)
𝐼𝑚(𝑢) est la droite engendrée par 𝑐.
Allez à : Exercice 33

Correction exercice 34.


𝑥1
𝑥2
1. soit 𝑥 ∈ ℝ4 et 𝑋 = (𝑥 ) ses coordonnées dans la base canonique.
3
𝑥4
𝑥1
1 2 1 3 0 𝑥1 + 2𝑥2 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0
𝑥2
𝑥 ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑂ℝ4 ⇔ (1 1 2 1 ) (𝑥 ) = (0) ⇔ { 𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 + 𝑥4 = 0
3
1 −2 5 −11 𝑥4 0 𝑥1 − 2𝑥2 + 5𝑥3 − 11𝑥4 = 0
𝐿1 𝑥1 + 2𝑥2 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0 𝑥1 + 2𝑥2 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { −𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0 ⇔ { −𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0
𝐿3 − 𝐿1 −4𝑥2 + 4𝑥3 − 14𝑥4 = 0 −2𝑥2 + 2𝑥3 − 7𝑥4 = 0
𝑥1 + 2𝑥2 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0 𝑥1 = −3𝑥3
⇔ { −𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0 ⇔ { 𝑥2 = 𝑥3
𝐿3 − 2𝐿2 −3𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
𝑥 = (−3𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥3 , 0) = 𝑥3 (−3,1,1,0)
On pose = (−3,1,1,0) ker(𝑓) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎), c’est une base de ker(𝑓).
2. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ4 )
Donc
dim(Im(𝑓)) = 3

40
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Comme
𝐼𝑚(𝑓) ⊂ ℝ3
On a
𝐼𝑚(𝑓) = ℝ3
Et
𝑟𝑔(𝐴) = 3
Allez à : Exercice 34

Correction exercice 35.


𝐴 est la matrice d’une application linéaire de ℝ5 dans ℝ4 .
𝑥1 𝑥1
1 1 2 1 1 0 𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0
𝑥2 𝑥2
2 1 1 1 1 0 2𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0
𝑋 = 𝑥3 ∈ ker(𝐴) ⇔ ( ) 𝑥3 = ( ) ⇔ { 1
𝑥4 1 1 1 2 1 𝑥4 0 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 2𝑥4 + 𝑥5 = 0
2 1 1 1 1 0 2𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0
(𝑥5 ) (𝑥5 )
𝐿1 𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0 𝐿1 𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0
𝐿
⇔ 2{ 1 2𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥 5 = 0 ⇔ 2 𝐿 − 2𝐿1 { −𝑥2 − 3𝑥3 − 𝑥4 − 𝑥5 = 0
𝐿3 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + 2𝑥4 + 𝑥5 = 0 𝐿3 − 𝐿1 −𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥5 = 0 𝑥1 = −𝑥2 − 2𝑥3 − 𝑥4 − 𝑥5
⇔ { −𝑥2 − 3𝑥3 − 𝑥4 − 𝑥5 = 0 ⇔ { 𝑥2 = −3𝑥3 − 𝑥4 − 𝑥5
𝑥3 = 𝑥4 𝑥3 = 𝑥4
𝑥1 = −𝑥2 − 2𝑥4 − 𝑥4 − 𝑥5 𝑥1 = −(−4𝑥4 − 𝑥5 ) − 2𝑥4 − 𝑥4 − 𝑥5
⇔ { 𝑥2 = −3𝑥4 − 𝑥4 − 𝑥5 ⇔ { 𝑥2 = −4𝑥4 − 𝑥5
𝑥3 = 𝑥4 𝑥3 = 𝑥4
𝑥1 = 𝑥4
⇔ {𝑥2 = −4𝑥4 − 𝑥5
𝑥3 = 𝑥4
Donc
(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 , 𝑥5 ) = (𝑥4 , −4𝑥4 − 𝑥5 , 𝑥4 , 𝑥4 , 𝑥5 ) = 𝑥4 (1, −4,1,1,0) + 𝑥5 (0, −1,0,0,1)
Les vecteurs (1, −4,1,1,0) et (0, −1,0,0,1) ne sont pas proportionnels et ils engendrent le noyau, donc
ker(𝐴) est de dimension 2.
D’après le théorème du rang
dim(𝑘𝑒𝑟(𝐴)) + dim(𝐼𝑚(𝐴)) = 5
Ce qui montre que 𝑟𝑎𝑛𝑔(𝐴) = dim(𝐼𝑚(𝐴)) = 3.
Allez à : Exercice 35

Correction exercice 36.


1.
13𝑥1 − 8𝑥2 − 12𝑥3 = 𝑦1 13𝑥1 − 8𝑥2 − 12𝑥3 = 𝑦1
𝑌 = 𝐴𝑋 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑌 ⇔ {12𝑥1 − 7𝑥2 − 12𝑥3 = 𝑦2 ⇔ 13𝐿2 − 12𝐿1 {5𝑥2 − 12𝑥3 = 13𝑦2 − 12𝑦1
6𝑥1 − 4𝑥2 − 5𝑥3 = 𝑦3 2𝐿3 − 𝐿2 −𝑥2 + 2𝑥3 = 2𝑦3 − 𝑦2
13𝑥1 − 8𝑥2 − 12𝑥3 = 𝑦1 13𝑥1 = 𝑦1 + 8𝑥2 + 12𝑥3
⇔ { 5𝑥2 − 12𝑥3 = 13𝑦2 − 12𝑦1 ⇔ {5𝑥2 = 13𝑦2 − 12𝑦1 + 12𝑥3
5𝐿3 + 𝐿2 −2𝑥 = 10𝑦 − 5𝑦 + 13𝑦 − 12𝑦 𝑥3 = 6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3
3 3 2 2 1
13𝑥1 = 𝑦1 + 8𝑥2 + 12(6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3 )
⇔ {5𝑥2 = 13𝑦2 − 12𝑦1 + 12(6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3 ) = 60𝑦1 − 35𝑦2 − 60𝑦3
𝑥3 = 6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3
13𝑥1 = 73𝑦1 − 48𝑦2 − 60𝑦3 + 8(12𝑦1 − 7𝑦2 − 12𝑦3 ) 13𝑥1 = 169𝑦1 − 104𝑦2 − 156𝑦3
⇔{ 𝑥2 = 12𝑦1 − 7𝑦2 − 12𝑦3 ⇔{ 𝑥2 = 12𝑦1 − 7𝑦2 − 12𝑦3
𝑥3 = 6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3 𝑥3 = 6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3

41
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑥1 = 13𝑦1 − 8𝑦2 − 12𝑦3 𝑥1 13 −8 −12 𝑦1


⇔ {𝑥2 = 12𝑦1 − 7𝑦2 − 12𝑦3 ⇔ ( 2 ) = (12 −7 −12) (𝑦2 )
𝑥
𝑥3 = 6𝑦1 − 4𝑦2 − 5𝑦3 𝑥3 6 −4 −5 𝑦3
13 −8 −12
Donc 𝐴−1 = (12 −7 −12) = 𝐴
6 −4 −5
Le mieux aurait été de changer les rôles de 𝑥1 et 𝑥3 dans le premier système.
2. 𝐴2 = 𝐼 donc 𝐴2𝑛 = (𝐴2 )𝑛 = 𝐼 𝑛 = 𝐼 et 𝐴2𝑛+1 = 𝐴2𝑛 𝐴 = 𝐴.
Allez à : Exercice 36

Correction exercice 37.


1. et 2.
0 1 1 0 1 1 2 1 1
𝐴2 = (1 0 1) (1 0 1 ) = ( 1 2 1) = 𝐴 + 2𝐼 donc 𝑃(𝑋) = 𝑋 2 − 𝑋 − 2
1 1 0 1 1 0 1 1 2
−1 1 1
𝐴−𝐼 𝐴−𝐼 1
3. 𝐴2 − 𝐴 = 2𝐼 ⇔ 𝐴(𝐴 − 𝐼) = 2𝐼 ⇔ 𝐴 × 2 = 𝐼 donc 𝐴−1 = 2 = 2 ( 1 −1 1 )
1 1 −1
4.
0 1 1 𝑥1 𝑦1 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦1
𝑥 𝑦
𝐴𝑋 = 𝑌 ⇔ (1 0 1) ( 2 ) = ( 2 ) = {𝑥1 + 𝑥3 = 𝑦2
1 1 0 𝑥3 𝑦3 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑦3
Ici il y a un problème pour appliquer le pivot de Gauss parce qu’il n’y a pas de termes en 𝑥1 dans la
première ligne, il y a deux façons d’arranger ce problème, soit on intervertit 𝑥1 et 𝑥2 soit on intervertit la
ligne 1 avec une ligne où il y a un 𝑥1 , c’est ce que nous allons faire.
𝐿1 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦1 𝐿2 𝑥1 + 𝑥3 = 𝑦2 𝐿1 𝑥1 + 𝑥3 = 𝑦2
𝐿2 {𝑥1 + 𝑥3 = 𝑦2 ⇔ 𝐿1 { 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦1 ⇔ 𝐿2 { 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦1
𝐿3 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑦3 𝐿3 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑦3 𝐿3 − 𝐿1 𝑥2 − 𝑥3 = −𝑦2 + 𝑦3
𝑥1 = −𝑥3 + 𝑦2
𝐿1 𝑥1 + 𝑥3 = 𝑦2
𝑥2 = −𝑥3 + 𝑦1
⇔ 𝐿2 { 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦1 ⇔{ 1 1 1
𝐿3 − 𝐿2 −2𝑥3 = −𝑦1 − 𝑦2 + 𝑦3 𝑥3 = 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3
2 2 2
1 1 1 1 1 1
𝑥1 = − ( 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 ) + 𝑦2 𝑥1 = − 𝑦1 + 𝑦2 + 𝑦3
2 2 2 2 2 2 𝑥1
1 1 1 1 1 1
⇔ 𝑥2 = − ( 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 ) + 𝑦1 ⇔ 𝑥2 = 𝑦1 − 𝑦2 + 𝑦3 ⇔ ( 2 ) 𝑥
2 2 2 2 2 2 𝑥3
1 1 1 1 1 1
{ 𝑥3 = 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3
2 2 2 { 𝑥3 = 2 𝑦1 + 2 𝑦2 − 2 𝑦3
1 1 1

2 2 2 𝑦1
1 1 1
= − 𝑦
( 2)
2 2 2 𝑦3
1 1 1
( 2 − )
2 2
Donc
1 1 1

2 2 2
−1 1 1 1
𝐴 = −
2 2 2
1 1 1
( 2 − )
2 2
Allez à : Exercice 37

42
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Correction exercice 38.


1 0 0 1 0 0 1 0 0
1. 𝐴2 = (0 0 ) (
1 0 0 1 ) = ( 0 −1 0 )
0 −1 0 0 −1 0 0 0 −1
1 0 0 1 0 0 1 0 0
𝐴3 = 𝐴2 𝐴 = (0 −1 0 ) ( 0 0 1 ) = ( 0 0 −1)
0 0 −1 0 −1 0 0 1 0
1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0
𝐴3 − 𝐴2 + 𝐴 − 𝐼 = (0 0 −1) − (0 −1 0 ) + (0 0 1) − (0 1 0) = (0 0 0) =
0 1 0 0 0 −1 0 −1 0 0 0 1 0 0 0
𝑂
2. 𝐴3 − 𝐴2 + 𝐴 − 𝐼 = 𝑂 ⇔ 𝐴(𝐴2 − 𝐴 + 𝐼) = 𝐼 donc 𝐴−1 = 𝐴2 − 𝐴 + 𝐼
3. 𝐴3 = 𝐴2 − 𝐴 + 𝐼 donc 𝐴4 = 𝐴(𝐴2 − 𝐴 + 𝐼) = 𝐴3 − 𝐴2 + 𝐴 = (𝐴2 − 𝐴 + 𝐼) − 𝐴2 + 𝐴 = 𝐼
Allez à : Exercice 38

Correction exercice 39.


1 0 1
𝐴 − 2𝐼 = (−1 1 −2)
−1 1 −2
1 0 1 1 0 1 0 1 −1
2
(𝐴 − 2𝐼) = (−1 1 −2) (−1 1 −2) = (0 −1 1 )
−1 1 −2 −1 1 −2 0 −1 1
1 0 1 0 1 −1 0 0 0
3 2
(𝐴 − 2𝐼) = (𝐴 − 2𝐼)(𝐴 − 2𝐼) = (−1 1 −2) (0 −1 1 ) = (0 0 0)
−1 1 −2 0 −1 1 0 0 0
Ce qui entraine que
𝐴3 − 3 × 2𝐴2 + 3 × 22 𝐴 − 23 𝐼 = 𝑂
Car 𝐴 et 𝐼 commutent.
Ce qui équivaut à
𝐴3 − 6𝐴2 + 12𝐴 − 8𝐼 = 𝑂
Soit encore
𝐴3 − 6𝐴2 + 12𝐴 = 8𝐼
Puis en divisant par 8 et en mettant 𝐴 en facteur
1 3 3
𝐴 ( 𝐴2 − 𝐴 + 𝐼) = 𝐼
8 4 2
Ce qui montre que 𝐴 est inversible et que
1 3 3
𝐴−1 = 𝐴2 − 𝐴 + 𝐼
8 4 2
Allez à : Exercice 39

Correction exercice 40.


1.
ch(𝑡1 ) sh(𝑡1 ) ch(𝑡2 ) sh(𝑡2 )
𝑀(𝑡1 )𝑀(𝑡2 ) = ( )( )
sh(𝑡1 ) ch(𝑡1 ) sh(𝑡2 ) ch(𝑡2 )
ch(𝑡1 )ch(𝑡2 ) + sh(𝑡1 )sh(𝑡2 ) ch(𝑡1 )sh(𝑡2 ) + sh(𝑡1 )ch(𝑡2 )
=( )
sh(𝑡1 )ch(𝑡2 ) + ch(𝑡1 )sh(𝑡2 ) sh(𝑡1 )sh(𝑡2 ) + ch(𝑡1 )ch(𝑡2 )
𝑒 𝑡1 + 𝑒 −𝑡1 𝑒 𝑡2 + 𝑒 −𝑡2 𝑒 𝑡1 − 𝑒 −𝑡1 𝑒 𝑡2 − 𝑒 −𝑡2
ch(𝑡1 )ch(𝑡2 ) + sh(𝑡1 )sh(𝑡2 ) = +
2 2 2 2
𝑒 𝑡1 +𝑡2 + 𝑒 𝑡1 −𝑡2 + 𝑒 −𝑡1 +𝑡2 + 𝑒 −𝑡1 −𝑡2 𝑒 𝑡1 +𝑡2 + 𝑒 𝑡1 −𝑡2 + 𝑒 −𝑡1 +𝑡2 + 𝑒 −𝑡1 −𝑡2
= +
4 4
2𝑒 𝑡1 +𝑡2 + 2𝑒 −(𝑡1 +𝑡2 )
= = ch(𝑡1 + 𝑡2 )
4

43
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑒 𝑡1 − 𝑒 −𝑡1 𝑒 𝑡2 + 𝑒 −𝑡2 𝑒 𝑡1 + 𝑒 −𝑡1 𝑒 𝑡2 − 𝑒 −𝑡2


sh(𝑡1 )ch(𝑡2 ) + ch(𝑡1 )sh(𝑡2 ) = +
2 2 2 2
𝑒 𝑡1 +𝑡2 + 𝑒 𝑡1 −𝑡2 − 𝑒 −𝑡1 +𝑡2 − 𝑒 −𝑡1 −𝑡2 𝑒 𝑡1 +𝑡2 − 𝑒 𝑡1 −𝑡2 + 𝑒 −𝑡1 +𝑡2 − 𝑒 −𝑡1 −𝑡2
= +
4 4
𝑡1 +𝑡2 −(𝑡1 +𝑡2 )
2𝑒 − 2𝑒
= = sh(𝑡1 + 𝑡2 )
4
Donc 𝑀(𝑡1 )𝑀(𝑡2 ) = 𝑀(𝑡1 + 𝑡2 )
2. det(𝑀(𝑡)) = ch2 (𝑡) − sh2 (𝑡) = 1 ≠ 0 donc la matrice est inversible.
−1
Or 𝑀(𝑡)𝑀(−𝑡) = 𝑀(0) = 𝐼 donc (𝑀(𝑡)) = 𝑀(−𝑡)
Allez à : Exercice 40

Correction exercice 41.


1.
𝐸1 = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) = 𝑥} = {𝑥 ∈ ℝ3 , 𝑢(𝑥) − 𝑥 = 0ℝ3 } = {𝑥 ∈ ℝ3 , ( 𝑢 − 𝐼𝑑ℝ3 )(𝑥) = 0ℝ3 }
= ker(𝑢 − 𝐼𝑑ℝ3 )
Donc 𝐸1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
1 2 −2 𝑥1 𝑥1 𝑥1 + 2𝑥2 − 2𝑥3 = 𝑥1
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ 𝑢(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋 ⇔ (2 1 −2) (𝑥2 ) = (𝑥2 ) ⇔ { 2𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 = 𝑥2
2 2 −3 𝑥3 𝑥3 2𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑥3 = 𝑥3
2𝑥2 − 2𝑥3 = 0 𝑥2 = 𝑥3
𝑥1 = 𝑥3
⇔ { 2𝑥1 − 2𝑥3 = 0 ⇔{ 𝑥1 = 𝑥3 ⇔ {𝑥 = 𝑥
2 3
2𝑥1 + 2𝑥2 − 4𝑥3 = 0 2𝑥3 + 2𝑥3 − 4𝑥3 = 0
Par conséquent 𝑥 = (𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (1,1,1), on pose 𝑎 = (1,1,1) c’est une base de 𝐸1 .
2. Les coordonnées de 𝑢(𝑏) dans la base canonique sont
1 2 −2 0 0
𝐴𝑋𝑏 = (2 1 −2) (1) = (−1) = −𝑋𝑏
2 2 −3 1 −1
Donc 𝑢(𝑏) = −𝑒1 − 𝑒2 = −𝑏
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans la base canonique sont
1 2 −2 1 −1
𝐴𝑋𝑐 = (2 1 −2) (1) = (−1) = −𝑋𝑐
2 2 −3 2 −2
Donc 𝑢(𝑏) = −𝑒1 − 𝑒2 − 2𝑒3 = −𝑐
3.
1 0 1
1 1 1 1 1 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐) = |1 1 1| = 1 × | |−0×| |+1×| |=1≠0
1 2 1 2 1 1
1 1 2
Ce qui montre que (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
4.
1 0 1
𝑃 = (1 1 1)
1 1 2
𝑥1 ′
𝑥1
5. On pose 𝑋 = ( 2 ) et 𝑋 = (𝑥2′ )
𝑥 ′
𝑥3 𝑥3′
1 0 1 𝑥1
′ 𝑥1 𝐿1 𝑥1′ + 𝑥3′ = 𝑥1 𝐿1 𝑥1′ + 𝑥3′ = 𝑥1
𝑃𝑋 ′ = 𝑋 ⇔ (1 1 1) (𝑥2′ ) = (𝑥2 ) ⇔ 𝐿2 { 𝑥1′ + 𝑥2′ + 𝑥3′ = 𝑥2 ⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { 𝑥2′ = −𝑥1 + 𝑥2
1 1 2 𝑥3′ 𝑥3 𝐿3 𝑥1′ + 𝑥2′ + 2𝑥3′ = 𝑥3 𝐿3 − 𝐿2 𝑥3′ = −𝑥2 + 𝑥3
𝑥1′ = −𝑥3′ + 𝑥1 = 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 𝑥1′ 1 1 −1 𝑥1
′ ′
⇔{ 𝑥2 = −𝑥1 + 𝑥2 ⇔ (𝑥2 ) = (−1 1 0 ) (𝑥2 )
𝑥3′ = −𝑥2 + 𝑥3 𝑥3′ 0 −1 1 𝑥3
44
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

D’où
1 1 −1
𝑃−1 = (−1 1 0)
0 −1 1
6.
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑐)
1 0 0 𝑎
𝐷 = (0 −1 0 ) 𝑏
0 0 −1 𝑐
7. 𝐷 = 𝑃−1 𝐴𝑃
Allez à : Exercice 41

Correction exercice 42.


1. Soient 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 ) et 𝑥 ′ = (𝑥1′ , 𝑥2′ ) deux vecteurs de ℝ2 et soient 𝜆 et 𝜆′ deux réels.
𝑓(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = 𝑓(𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ , 𝜆𝑥2 + 𝜆′ 𝑥2′ ) = (𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ − (𝜆𝑥2 + 𝜆′ 𝑥2′ ), 𝜆𝑥1 + 𝜆′ 𝑥1′ + (𝜆𝑥2 + 𝜆′ 𝑥2′ ))
= (𝜆(𝑥1 − 𝑥2 ) + 𝜆′ (𝑥1′ − 𝑥2′ ), 𝜆(𝑥1 + 𝑥2 ) + 𝜆′ (𝑥1′ + 𝑥2′ ))
= 𝜆(𝑥1 − 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 ) + 𝜆′ (𝑥1′ − 𝑥2′ , 𝑥1′ + 𝑥2′ ) = 𝜆𝑓(𝑥) + 𝜆′ 𝑓(𝑥 ′ )
𝑓 est une application linéaire de ℝ2 dans ℝ2 donc 𝑓 est un endomorphisme de ℝ2 .
1 −1
2. 𝐴 = ( )
1 1
3.
𝑥 − 𝑥2 = 0 𝑥 − 𝑥2 = 0 𝑥 =0
a) 𝑥 ∈ ker(𝑓) ⇔ { 1 ⇔ 𝐿1 + 𝐿2 { 1 ⇔{ 1
𝑥1 + 𝑥2 = 0 2𝑥1 = 0 𝑥2 = 0
Donc ker(𝑓) = {0ℝ2 }
On en déduit que 𝑓 est injective, comme de plus, 𝑓 est un endomorphisme, 𝑓 est surjective et donc
𝐼𝑚(𝑓) = ℝ2 . (On aurait pu aussi invoquer le théorème du rang)
b) Du a) on tire que 𝑓 est bijective et donc inversible (cela signifie la même chose).
c)
𝑦1 = 𝑥1 − 𝑥2
𝑦 = 𝑓(𝑥) ⇔ (𝑦1 , 𝑦2 ) = 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) ⇔ (𝑦1 , 𝑦2 ) = (𝑥1 − 𝑥2 , 𝑥1 + 𝑥2 ) ⇔ {𝑦 = 𝑥 + 𝑥
2 1 2
1 1
𝑥2 = 𝑥1 − 𝑦1 𝑥2 = 𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦1
𝑦1 = 𝑥1 − 𝑥2 2 2
⇔ {𝑦 + 𝑦 = 2𝑥 ⇔ { 1 1 ⇔{
1 2 1 𝑥1 = 𝑦1 + 𝑦2 1 1
2 2 𝑥1 = 𝑦1 + 𝑦2
2 2
1 1
𝑥2 = − 𝑦1 + 𝑦2
⇔{ 2 2
1 1
𝑥1 = 𝑦1 + 𝑦2
2 2
−1 (𝑦 1 1 1 1
Donc 𝑓 1 , 𝑦2 ) = (2 𝑦1 + 2 𝑦2 , − 2 𝑦1 + 2 𝑦2 ), ou, en changeant les rôles de 𝑥 et de 𝑦 :
1 1 1 1
𝑓 −1 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( 𝑥1 + 𝑥2 , − 𝑥1 + 𝑥2 )
2 2 2 2
−1 1 1 1
Et 𝐴 = 2 ( )
−1 1
ℎ 0
4. La matrice d’une homothétie est de la forme 𝐻 = ( ) = ℎ𝐼 et la matrice d’une rotation d’angle 𝛼
0 ℎ
cos(𝛼) − sin(𝛼) cos(𝛼) − sin(𝛼)
est de la forme 𝑅 = ( ). Alors 𝑅𝐻 = ℎ ( )=
sin(𝛼) cos(𝛼) sin(𝛼) cos(𝛼)
ℎ cos(𝛼) −ℎ sin(𝛼)
( )
ℎ sin(𝛼) ℎ cos(𝛼)
ℎcos(𝛼) = 1 2 2
Donc { , donc (ℎcos(𝛼)) + (ℎsin(𝛼)) = 12 + 12 ⇔ ℎ2 = 2 ⇔ ℎ = √2 𝑜𝑢 ℎ = −√2
ℎsin(𝛼) = 1

45
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1
cos(𝛼) = − 5𝜋
√2
Si ℎ = −√2 alors { 1 donc 𝛼 = 4 modulo 2𝜋.
sin(𝛼) = −
√2
1
cos(𝛼) = 𝜋
√2
Si ℎ = √2 alors { 1 donc 𝛼 = modulo 2𝜋.
4
sin(𝛼) =
√2
1 −1
5. det(𝑎, 𝑏) = | | = 2 ≠ 0 donc (𝑎, 𝑏) est une base de ℝ2 .
1 1
1 −1 1 0
6. Les coordonnées de 𝑓(𝑎) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 ) sont ( ) ( ) = ( ), donc 𝑓(𝑎) = 2𝑒2 = 𝑎 + 𝑏
1 1 1 2

1 −1 1 2
Les coordonnées de 𝑓(𝑏) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 ) sont ( ) ( ) = ( ), donc 𝑓(𝑎) = 2𝑒1 = 𝑎 − 𝑏
1 1 −1 0
1 −1
7. 𝑀𝑎𝑡𝛽′ (𝑓) = ( )
1 1
Allez à : Exercice 42

Correction exercice 43.


1.
1 2 2 1 2 2
1 2
det(𝑎, 𝑏, 𝑐) = |−1 −1 −2| = |−1 −1 −2| = − | | = −(−1 + 2) = −1 ≠ 0
𝐶3 − 𝐶2 −1 −1
1 1 1 0 0 −1
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3
2.
1 2 2
𝑃 = (−1 −1 −2)
1 1 1
1 2 2 𝑥1 𝑦1 𝐿1 𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 𝑦1
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ (−1 −1 −2) (𝑥2 ) = (𝑦2 ) ⇔ 𝐿2 {−𝑥1 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 𝑦2
1 1 1 𝑥3 𝑦3 𝐿3 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 = 𝑦3
𝐿1 𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 𝑦1 𝑥1 = −2𝑥2 − 2𝑥3 + 𝑦1
𝐿
⇔ 2 + 𝐿1{ 𝑥2 = 𝑦1 + 𝑦2 ⇔ { 𝑥2 = 𝑦1 + 𝑦2
𝐿3 + 𝐿2 −𝑥3 = 𝑦2 + 𝑦3 𝑥3 = −𝑦2 − 𝑦3
𝑥1 = −2𝑦1 − 2𝑦2 + 2𝑦2 + 2𝑦3 + 𝑦1 𝑥1 = −𝑦1 + 2𝑦3
⇔{ 𝑥2 = 𝑦1 + 𝑦2 ⇔ { 𝑥2 = 𝑦1 + 𝑦2
𝑥3 = −𝑦2 − 𝑦3 𝑥3 = −𝑦2 − 𝑦3
Donc
−1 0 2
−1
𝑃 =( 1 1 0)
0 −1 −1
3. Les coordonnées de 𝑢(𝑎) dans la base 𝛽 sont
1 4 4 1 1
(−1 −3 −3) (−1) = (−1)
0 2 3 1 1
Donc 𝑢(𝑎) = 𝑎
Les coordonnées de 𝑢(𝑏) dans la base 𝛽 sont
1 4 4 2 2
(−1 −3 −3) (−1) = (−2)
0 2 3 1 1
Donc 𝑢(𝑏) = 𝑐
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans la base 𝛽 sont
1 4 4 2 −2
(−1 −3 −3) (−2) = ( 1 )
0 2 3 1 −1
46
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Donc 𝑢(𝑐) = −𝑏
Par conséquent
1 0 0
𝑅 = (0 0 −1)
0 1 0
4.
a)
−1 0 2 1 4 4 1 2 2
𝑃−1 𝐴𝑃 = ( 1 1 0 ) ( −1 −3 −3 −1 −1 −2)
) (
0 −1 −1 0 2 3 1 1 1
−1 0 2 1 2 −2 1 0 0
=( 1 1 0 ) ( −1 −2 1 ) = (0 0 −1) = 𝑅
0 −1 −1 1 1 −1 0 1 0
b)
1 0 0 1 0 0 1 0 0
𝑅 2 = (0 0 −1) (0 0 −1) = (0 −1 0 )
0 1 0 0 1 0 0 0 −1
1 0 0 1 0 0 1 0 0
4 2 2
𝑅 = 𝑅 𝑅 = (0 −1 0 ) (0 −1 0 ) = (0 1 0) = 𝐼
0 0 −1 0 0 −1 0 0 1
−1 −1
c) 𝑅 = 𝑃 𝐴𝑃 ⇔ 𝐴 = 𝑃𝑅𝑃
𝐴4 = 𝑃𝑅𝑃−1 𝑃𝑅𝑃−1 𝑃𝑅𝑃 −1 𝑃𝑅𝑃 −1 = 𝑃𝑅 4 𝑃−1 = 𝑃𝐼𝑃 −1 = 𝐼
Donc
𝐴4𝑛 = (𝐴4 )𝑛 = 𝐼 𝑛 = 𝐼
Allez à : Exercice 43

Correction exercice 44.


−3 1 4
1. 𝐴 = 𝑀𝑎𝑡𝛽 (𝑢) = ( 2 −1 −2)
−4 2 5
2. 𝑢(0ℝ3 ) = 0ℝ3 donc 0ℝ3 ∈ 𝐸
Soient 𝑥 ∈ 𝐸 et 𝑦 ∈ 𝐸 et 𝜆 et 𝜇 deux réels, 𝑢(𝜆𝑥 + 𝜇𝑦) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜇𝑢(𝑦) = 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦, donc 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 ∈
𝐸, 𝐸 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
−3 1 4 𝑥1 𝑥1 −3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 𝑥1
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐸 ⇔ ( 2 −1 −2) (𝑥2 ) = (𝑥2 ) ⇔ { 2𝑥1 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 𝑥2
−4 2 5 𝑥3 𝑥3 −4𝑥1 + 2𝑥2 + 5𝑥3 = 𝑥3
−4𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 𝐿1 −4𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ { 2𝑥1 − 2𝑥2 − 2𝑥3 = 0 ⇔ 𝐿2 { 𝑥1 − 𝑥2 − 𝑥3 = 0
−4𝑥1 + 2𝑥2 + 4𝑥3 = 0 𝐿3 −2𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 = 0
𝐿1 −4𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 𝑥1 = 𝑥3
⇔ 4𝐿2 + 𝐿1 { −3𝑥2 = 0 ⇔ {𝑥 = 0
2
2𝐿3 − 𝐿1 𝑥2 = 0
Une base de 𝐸 est le vecteur 𝑎 = (1,0,1) et bien sur dim(𝐸) = 1.
3. Il est clair que le vecteur nul est dans 𝐹.
Soient 𝑥 ∈ 𝐹 et 𝑦 ∈ 𝐹 et 𝜆 et 𝜇 deux réels
𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 = (𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 , 𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 , 𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ),
−2(𝜆𝑥1 + 𝜇𝑦1 ) + 2(𝜆𝑥2 + 𝜇𝑦2 ) + 3(𝜆𝑥3 + 𝜇𝑦3 ) = 𝜆(−2𝑥1 + 2𝑥2 + 3𝑥3 ) + 𝜇(−2𝑦1 + 2𝑦2 + 3𝑦3 )
=0
Donc 𝜆𝑥 + 𝜇𝑦 ∈ 𝐹. 𝐹 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
3 𝑥3
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐹 ⇔ 𝑥 = (𝑥2 + 𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = 𝑥2 (1,1,0) + (3,0,2)
2 2
On pose 𝑏 = (1,1,0) et 𝑐 = (3,0,2)

47
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

(𝑏, 𝑐) est une famille génératrice de 𝐹 formée de deux vecteurs non proportionnels, cette famille est
donc libre.
Une base de 𝐹 est (𝑏, 𝑐).
4. 𝑢(𝑏) a pour coordonnées :
−3 1 4 1 −2
( 2 −1 −2) (1) = ( 1 )
−4 2 5 0 −2
1 1 −2
1 1 1 −2
det(𝑎, 𝑏, 𝑢(𝑏)) = |0 1 1 | = | |+| | = −2 + 3 = 1 ≠ 0
0 −2 1 1
1 0 −2
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑢(𝑏)) est une base de ℝ3 .
On aurait pu montrer que la famille est libre, et dire qu’une famille libre à 3 vecteurs dans un espace de
dimension 3 est une base.
5. dim(𝐸) + dim(𝐹) = 1 + 2 = 3 = dim(ℝ3 )
(1,0,1) ∉ 𝐹 car −2 × 1 + 2 × 0 + 3 × 1 = 1 ≠ 0 donc 𝐸 ∩ 𝐹 = {0ℝ3 }
Donc 𝐸 ⊕ 𝐹 = ℝ3 .
6. 𝑢(𝑢(𝑏)) a pour coordonnées
−3 1 4 −2 −1
( 2 −1 −2) ( 1 ) = (−1)
−4 2 5 −2 0
Donc 𝑢(𝑢(𝑏)) = −𝑏
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑢(𝑏))
𝑎
𝑚𝑎𝑡𝛽′ (𝑢) = 1 0 0
(0 𝑏
0 −1)
𝑢(𝑏)
0 1 0
Allez à : Exercice 44

Correction exercice 45.


1. Les coordonnées de 𝑢(𝑥) dans la base canonique sont
𝑥2 − 2𝑥3 0 1 −2 𝑥1
(2𝑥1 − 𝑥2 + 4𝑥3 ) = (2 −1 4 ) (𝑥2 )
𝑥1 − 𝑥2 + 3𝑥3 1 −1 3 𝑥3
Donc la matrice de 𝑢 dans la base canonique est
0 1 −2
𝐴 = (2 −1 4 )
1 −1 3
𝑥1
2. Soit 𝑋 = (𝑥2 ) les coordonnées d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) dans la base canonique
𝑥3
−1 1 −2 𝑥1 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢 − 𝐼𝑑) ⇔ (𝐴 − 𝐼)𝑋 = 𝑂 ⇔ ( 2 −2 4 ) (𝑥2 ) = (0)
1 −1 2 𝑥3 0
−𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 = 0
⇔ {2𝑥1 − 2𝑥2 + 4𝑥3 = 0 ⇔ 𝑥1 − 𝑥2 + 2𝑥3 = 0 ⇔ 𝑥1 = 𝑥2 − 2𝑥3
𝑥1 − 𝑥2 + 2𝑥3 = 0
Donc 𝑥 = (𝑥2 − 2𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = 𝑥2 (1,1,0) + 𝑥3 (−2,0,1)
On pose 𝑎 = (1,1,0) et 𝑏 = (−2,0,1), (𝑎, 𝑏) est une famille de deux vecteurs non proportionnels, donc
libre, qui engendrent ker(𝑢 − 𝐼𝑑), c’est une base de ker(𝑢 − 𝐼𝑑).
𝑥1
3. Soit 𝑋 = (𝑥2 ) les coordonnées d’un vecteur 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) dans la base canonique
𝑥3

48
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

0 1 −2 𝑥1 0 𝑥2 − 2𝑥3 = 0
𝑥
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑂 ⇔ (2 −1 4 ) ( 2 ) = (0) ⇔ {2𝑥1 − 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
1 −1 3 𝑥3 0 𝑥1 − 𝑥2 + 3𝑥3 = 0
𝑥2 = 2𝑥3 𝑥2 = 2𝑥3
𝑥1 = −𝑥3
⇔ {2𝑥1 − 2𝑥3 + 4𝑥3 = 0 ⇔ {2𝑥1 + 2𝑥3 = 0 ⇔ { 𝑥 = 2𝑥
2 3
𝑥1 − 2𝑥3 + 3𝑥3 = 0 𝑥1 + 𝑥3 = 0
Donc 𝑥 = (−𝑥3 , 2𝑥3 , 𝑥3 ), si on pose 𝑐 = (−1,2,1) alors ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐)
4.
1 −2 −1
0 2 −2 −1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐) = |1 0 2 |=| |−| | = −2 − (−2 + 1) = −1 ≠ 0
1 1 1 1
0 1 1
En développant par rapport à la première colonne, donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5. 𝑢(𝑎) − 𝑎 = 0ℝ3 ⇒ 𝑢(𝑎) = 𝑎, de même 𝑢(𝑏) = 𝑏 et 𝑢(𝑐) = 0ℝ3 donc
1 0 0
𝐷 = (0 1 0)
0 0 0

6. D’après la matrice de 𝑢 dans la base 𝛽 , 𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑏) = ker(𝑢 − 𝐼𝑑)
7. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 )
Il reste à montrer que l’intersection de ker(𝑢) et de 𝐼𝑚(𝑢) est le vecteur nul.
𝑥 ∈ ker(𝑢) 𝑥 ∈ ker(𝑢) 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 𝑢(𝑥) = 0ℝ3
𝑥 ∈ ker(𝑢) ∩ 𝐼𝑚(𝑢) ⇔ { ⇔{ ⇔{ ⇔{ ⇔𝑥
𝑥 ∈ 𝐼𝑚(𝑢) 𝑥 ∈ ker(𝑢 − 𝐼𝑑) 𝑢(𝑥) − 𝑥 = 0ℝ3 𝑢(𝑥) = 𝑥
= 0 ℝ3
On a donc ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 .
Allez à : Exercice 45

Correction exercice 46.


1.
−10 3 15
𝐴 = ( −2 0 3 )
−6 2 9
2.
−10𝑥1 + 3𝑥2 + 15𝑥3 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ { −2𝑥1 + 3𝑥3 = 0
−6𝑥1 + 2𝑥2 + 9𝑥3 = 0
−10𝑥1 + 3𝑥2 + 15𝑥3 = 0 3
−10𝑥1 + 15𝑥3 = 0
⇔ 5𝐿2 − 𝐿1 { 12𝑥2 = 0 ⇔{ ⇔ {𝑥1 = 2 𝑥3
𝐿3 − 3𝐿2 𝑥2 = 0
2𝑥2 = 0 𝑥2 = 0
3 𝑥3
𝑥 = ( 𝑥3 , 0, 𝑥3 ) = (3,0,2)
2 2
On pose 𝑎 = (3,0,2) et alors ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) et dim(ker(𝑢)) = 1
D’après le théorème du rang, dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 ) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 2
3. Le problème est de savoir si ker(𝑢) ∩ 𝑖𝑚(𝑢) = {0ℝ3 } car dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ3 )
Première méthode :
On cherche une base de 𝐼𝑚(𝑢) (ce qui revient à choisir deux des trois vecteurs parmi 𝑢(𝑒1 ), 𝑢(𝑒2 ) et
𝑢(𝑒3 ) car ces vecteurs sont deux à deux non proportionnels et que la dimension de l’image de 𝑢 est 2,
puis de montrer que ces trois vecteurs forment une base de ℝ3 , c’est long, on passe)
Deuxième méthode
D’après la matrice, il est clair que 𝑎 = 𝑢(𝑒2 ), comme ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎) on a ker(𝑢) ⊂ 𝑖𝑚(𝑢) et donc
ker(𝑢) ∩ 𝐼𝑚(𝑢) ≠ {0ℝ3 }, ce qui montre que l’on n’a pas ker(𝑢) ⊕ 𝐼𝑚(𝑢) = ℝ3 .
4.

49
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Première méthode
3 𝑥1
On pose 𝑋𝑎 = (0) et 𝑋𝑏 = (𝑥2 ) les coordonnées de 𝑎 et de 𝑏 dans la base canonique et on résout le
2 𝑥3
système
−10 3 15 𝑥1 3
𝑢(𝑏) = 𝑎 ⇔ 𝐴𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 ⇔ ( −2 0 3 ) (𝑥2 ) = (0)
−6 2 9 𝑥3 2
C’est long
Deuxième méthode
On remarque que 𝑢(𝑒2 ) = 𝑎 donc un vecteur 𝑏 qui vérifie 𝑢(𝑏) = 𝑎 est par exemple 𝑏 = 𝑒2
Remarque :
Ce n’est pas le seul mais l’énoncé demande « un vecteur 𝑏 tel que 𝑢(𝑏) = 𝑎 »
5. 𝑢(0ℝ3 ) = 0ℝ3 = −0ℝ3 donc 0ℝ3 ∈ 𝐸−1
Soit 𝑥1 ∈ 𝐸−1 et 𝑥2 ∈ 𝐸−1 , on a 𝑢(𝑥1 ) = −𝑥1 et 𝑢(𝑥2 ) = −𝑥2 , alors pour tout 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ on a
𝑢(𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 ) = 𝜆1 𝑢(𝑥1 ) + 𝜆2 𝑢(𝑥2 ) = 𝜆1 (−𝑥1 ) + 𝜆2 (−𝑥2 ) = −(𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 )
Donc
𝜆1 𝑥1 + 𝜆2 𝑥2 ∈ 𝐸−1
3
Et 𝐸−1 est un sous-espace vectoriel de ℝ
Autre méthode :
𝐸−1 = ker(𝑢 + 𝑖𝑑) donc 𝐸−1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
𝑥1
𝑥
On pose 𝑋𝑐 = ( 2 ) les coordonnées de 𝑐 dans la base canonique
𝑥3
−10 3 15 𝑥1 𝑥1 −10𝑥1 + 3𝑥2 + 15𝑥3 = −𝑥1
𝑢(𝑐) = −𝑐 ⇔ 𝐴𝑋𝑐 = −𝑋𝑐 ⇔ ( −2 0 3 ) (𝑥2 ) = − (𝑥2 ) ⇔ { −2𝑥1 + 3𝑥3 = −𝑥2
−6 2 9 𝑥 3 𝑥3 −6𝑥1 + 2𝑥2 + 9𝑥3 = −𝑥3
−9𝑥1 + 3𝑥2 + 15𝑥3 = 0 −3𝑥 1 + 𝑥2 + 5𝑥3 = 0
−3𝑥1 + 𝑥2 + 5𝑥3 = 0
⇔ { −2𝑥1 + 𝑥2 + 3𝑥3 = 0 ⇔ {−2𝑥1 + 𝑥2 + 3𝑥3 = 0 ⇔ {
−2𝑥1 + 𝑥2 + 3𝑥3 = 0
−6𝑥1 + 2𝑥2 + 10𝑥3 = 0 −3𝑥1 + 𝑥2 + 5𝑥3 = 0
𝐿1 −3𝑥1 + 𝑥2 + 5𝑥3 = 0 −6𝑥3 + 𝑥2 + 5𝑥3 = 0 𝑥2 = 𝑥3
⇔ { ⇔{ ⇔ {𝑥 = 2𝑥
𝐿2 − 𝐿1 𝑥1 − 2𝑥3 = 0 𝑥1 = 2𝑥3 1 3
𝑥 = (2𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (2,1,1)
On prend 𝑐 = (2,1,1) et on a 𝐸−1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐)
6.
3𝛼 + 2𝛾 = 0 𝛼=0
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 = 0ℝ ⇔ 𝛼(3,0,2) + 𝛽(0,1,0) + 𝛾(2,1,1) =
3 (0,0,0) ⇔{ 𝛽 + 𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
2𝛼 + 𝛾 = 0 𝛾=0
(𝑎, 𝑏, 𝑐) est une famille libre dans un espace vectoriel de dimension 3, c’est une base de ℝ . 3

7.
𝑢(𝑎) = 0ℝ3 , 𝑢(𝑏) = 𝑎, 𝑢(𝑐) = −𝑐
Donc
0 1 0
𝐴′ = (0 0 0 )
0 0 −1
𝐴′ = 𝑃 −1 𝐴𝑃

3 0 2
𝑃 = (0 1 1)
2 0 1

Allez à : Exercice 46
50
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Correction exercice 47.


1 1 2 −1
1 1 −1
−1 −1 −2 2
1. det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = − |−1 −1 2 | en développant par rapport à la dernière
0 −1 1 0
0 −1 0
0 0 1 0
1 −1
ligne. Puis det(𝑒1′ , 𝑒2′ , 𝑒3′ , 𝑒4′ ) = − | | = −1, de nouveau en développant par rapport à la dernière
−1 2
ligne. Ce déterminant est non nul donc (𝑒1′ , 𝑒2′ , 𝑒3′ , 𝑒4′ ) est une base de ℝ4 .
2.
−6 −3 0 6 1 −3
6 3 0 −6 −1 3
Les coordonnées de 𝑓(𝑎) dans la base 𝛽 sont : ( )( ) = ( )
0 0 −3 3 0 0
0 0 0 0 0 0
𝑓(𝑎) = −3𝑒1 + 3𝑒2 = −3(𝑒1 − 𝑒2 ) = −3𝑎
−6 −3 0 6 1 −3
6 3 0 −6 −1 3
Les coordonnées de 𝑓(𝑏) dans la base 𝛽 sont : ( )( ) = ( )
0 0 −3 3 −1 3
0 0 0 0 0 0
𝑓(𝑏) = −3𝑒1 + 3𝑒2 + 3𝑒3 = −3(𝑒1 − 𝑒2 − 𝑒3 ) = −3𝑏
−6 −3 0 6 2 0
6 3 0 −6 −2 0
Les coordonnées de 𝑓(𝑐) dans la base 𝛽 sont : ( )( ) = ( )
0 0 −3 3 1 0
0 0 0 0 1 0
𝑓(𝑐) = 0ℝ4
−6 −3 0 6 −1 0
6 3 0 −6 2 0
Les coordonnées de 𝑓(𝑑) dans la base 𝛽 sont : ( )( ) = ( )
0 0 −3 3 0 0
0 0 0 0 0 0
𝑓(𝑑) = 0ℝ4
−3 0 0 0
0 −3 0 0
3. 𝑀𝑎𝑡𝛽′ (𝑓) = ( )
0 0 0 0
0 0 0 0
Allez à : Exercice 47

Correction exercice 48.


−1 1 −2 2 −1 1 −1 2
1 −2 3 −1 1 −2 1 −1
1. det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | |=| |, en additionnant , 𝐶3 + 𝐶2
0 −1 1 0 0 −1 0 0
−1 1 −1 1 −1 1 0 1
Puis en développant par rapport à la troisième ligne :
𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶1 𝐶2 𝐶3 + 𝐶1
−1 −1 2 −1 −1 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = −(−1) = =1≠0
|1 1 −1| | 1 1 0|
−1 0 1 −1 0 0
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
−1 1 −2 2
1 −2 3 −1
2. 𝑃 = ( )
0 −1 1 0
−1 1 −1 1

51
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝐿1 −𝑥1′ + 𝑥2′ − 2𝑥3′ + 2𝑥4′ = 𝑥1


𝐿 𝑥1′ − 2𝑥2′ + 3𝑥3′ − 𝑥4′ = 𝑥2
𝑋 = 𝑃𝑋 ′ ⇔ 𝑃𝑋 ′ = 𝑋 ⇔ 2
𝐿3 −𝑥2′ + 𝑥3′ = 𝑥3
𝐿4 { −𝑥1′ + 𝑥2′ − 𝑥3′ + 𝑥4′ = 𝑥4
𝐿1 −𝑥1′ + 𝑥2′ − 2𝑥3′ + 2𝑥4′ = 𝑥1
𝐿2 + 𝐿1 −𝑥2′ + 𝑥3′ + 𝑥4′ = 𝑥1 + 𝑥2

𝐿3 −𝑥2′ + 𝑥3′ = 𝑥3
𝐿4 + 𝐿2 { ′
−𝑥2 + 2𝑥3 ′
= 𝑥2 + 𝑥4
′ ′ ′ ′
𝐿1 −𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 + 2𝑥4 = 𝑥1
𝐿2 −𝑥2′ + 𝑥3′ + 𝑥4′ = 𝑥1 + 𝑥2

𝐿3 − 𝐿2 −𝑥4′ = −𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3
𝐿4 − 𝐿2 { 𝑥3′ − 𝑥4′ = −𝑥1 + 𝑥4
𝐿3 donne 𝑥4′ = 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3
𝐿4 donne 𝑥3′ = −𝑥1 + 𝑥4 + 𝑥4′ = 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4
𝐿2 donne 𝑥2′ = 𝑥3′ + 𝑥4′ − 𝑥1 − 𝑥2 = 𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 + 𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥1 − 𝑥2 = 𝑥2 − 2𝑥3 + 𝑥4
𝐿1 donne
𝑥1′ = 𝑥2′ − 2𝑥3′ + 2𝑥4′ − 𝑥1 = 𝑥2 − 2𝑥3 + 𝑥4 − 2(𝑥2 − 𝑥3 + 𝑥4 ) + 2(𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥3 ) − 𝑥1
= 𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 − 𝑥4
1 1 −2 −1
0 1 −2 1
D’où l’on déduit que 𝑃−1 = ( )
0 1 −1 1
1 1 −1 0
−3 −2 3 0 −1 1
3 1 −3 −1 1 −1
3. Les coordonnées de 𝑢(𝑎) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) sont : ( )( ) = ( )
1 0 −1 −1 0 0
−1 −1 2 −1 −1 1
Donc 𝑢(𝑎) = 𝑒1 − 𝑒2 + 𝑒4 = −(𝑒1 + 𝑒2 − 𝑒4 ) = −𝑎
−3 −2 3 0 1 −2
3 1 −3 −1 −2 3
Les coordonnées de 𝑢(𝑏) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) sont : ( )( ) = ( )
1 0 −1 −1 −1 1
−1 −1 2 −1 1 −2
Donc 𝑢(𝑏) = −2𝑒1 + 3𝑒2 + 𝑒3 − 2𝑒4 = 𝑎 − 𝑏

−3 −2 3 0 −2 3
3 1 −3 −1 3 −5
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) sont : ( )( ) = ( )
1 0 −1 −1 1 −2
−1 −1 2 −1 −1 2
Donc 𝑢(𝑐) = 3𝑒1 − 5𝑒2 − 2𝑒3 + 2𝑒4 = 𝑏 − 𝑐
−3 −2 3 0 2 −4
3 1 −3 −1 −1 4
Les coordonnées de 𝑢(𝑑) dans la base (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) sont : ( )( ) = ( )
1 0 −1 −1 0 1
−1 −1 2 −1 1 −2
Donc 𝑢(𝑑) = −4𝑒1 + 4𝑒2 + 𝑒3 − 2𝑒4 = 𝑐 − 𝑑
4.
−1 1 0 0
0 −1 1 0
𝑇=( )
0 0 −1 1
0 0 0 −1
Autre méthode

52
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1 1 −2
−1 −3 −2 3 0 −1 1 −2 2
0 1 −2
1 3 1 −3 −1 1 −2 3 −1
𝑇 = 𝑃−1 𝐴𝑃 = (𝑃−1 𝐴)𝑃 = ( )( ) ( )
0 1 −1
1 1 0 −1 −1 0 −1 1 0
1 1 −1
0 −1 −1 2 −1 −1 1 −1 1
( )
−1 0 0 2 −1 1 −2 2 −1 1 0 0
0 0 1 0 1 −2 3 −1 0 −1 1 0
=( )( )=( )
1 0 0 −1 0 −1 1 0 0 0 −1 1
−1 −1 1 0 −1 1 −1 1 0 0 0 −1

5.
0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1
𝑁=( ), donc 𝑁 2 = ( )( )=( )
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0
Et 𝑁 4 = ( )( )=( )
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Comme 𝐴 = 𝑃 −1 𝑇𝑃, 𝐴 + 𝐼 = 𝑃𝑇𝑃−1 + 𝑃𝐼𝑃 −1 = 𝑃(𝑇 + 𝐼)𝑃−1 = 𝑃𝑁𝑃−1


Donc (𝐴 + 𝐼)4 = 𝑃𝑁𝑃 −1 𝑃𝑁𝑃−1 𝑃𝑁𝑃−1 𝑃𝑁𝑃−1 = 𝑃𝑁 4 𝑃 −1 = 𝑃𝑂𝑃−1 = 𝑂, la matrice nulle.
Allez à : Exercice 48

Correction exercice 49.


1.
𝐿1 −2𝛼 + 2𝛾 + 3𝛿 = 0 𝐿1 −2𝛼 + 2𝛾 + 3𝛿 = 0
𝐿 −𝛼 + 𝛽 =0 2𝐿 − 𝐿1 2𝛽 − 2𝛾 − 3𝛿 = 0
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ4 ⇔ 2{ ⇔ 2 {
𝐿3 −𝛼 +𝛾+𝛿 =0 2𝐿3 − 𝐿1 −𝛿 = 0
𝐿4 −𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + 2𝛿 = 0 2𝐿4 − 𝐿2 −2𝛽 +𝛿 =0
𝛼=0
𝛾=0
⇔{
𝛿=0
𝛽=0
Il s’agit d’une famille libre à 4 vecteurs dans un espace de dimension 4, c’est une base de ℝ4 .
2. Les coordonnées de 𝑢(𝑎) dans 𝛽 sont
−7 6 6 6 −2 −4 −2
0 2 0 0 −1 −2 −1
𝐴𝑋𝑎 = ( ) ( ) = ( ) = 2 ( ) = 2𝑋𝑎
−3 3 2 3 −1 −2 −1
−6 3 6 5 −1 −2 −1
Donc 𝑢(𝑎) = 2𝑎
Les coordonnées de 𝑢(𝑏) dans 𝛽 sont
−7 6 6 6 0 0 0
0 2 0 0 1 2 1
𝐴𝑋𝑏 = ( ) ( ) = ( ) = 2 ( ) = 2𝑋𝑏
−3 3 2 3 0 0 0
−6 3 6 5 1 2 1
Donc 𝑢(𝑏) = 2𝑏
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans 𝛽 sont
−7 6 6 6 2 −2 2
0 2 0 0 0 0 0
𝐴𝑋𝑐 = ( ) ( ) = ( ) = − ( ) = −𝑋𝑐
−3 3 2 3 1 −1 1
−6 3 6 5 1 −1 1
Donc 𝑢(𝑐) = −𝑐

53
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans 𝛽 sont


−7 6 6 6 3 −3 3
0 2 0 0 0 0 0
𝐴𝑋𝑑 = ( ) ( ) = ( ) = − ( ) = −𝑋𝑑
−3 3 2 3 1 −1 1
−6 3 6 5 2 −2 2
Donc 𝑢(𝑑) = −𝑑
3.
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑐) 𝑢(𝑑)
2 0 0 0 𝑎
𝐷 = 𝑀𝑎𝑡𝛽′ (𝑢) = 0 2 0 0 𝑏
( )
0 0 −1 0 𝑐
0 0 0 −1 𝑑
4.
2 0 2 3
−1 1 0 0
𝑃=( )
−1 0 1 1
−1 1 1 2
5.
𝐿1 −2𝑥1 + 2𝑥3 + 3𝑥4 = 𝑦1
𝐿2 −𝑥1 + 𝑥2 = 𝑦2
𝑌 = 𝑃𝑋 ⇔⇔ {
𝐿3 −𝑥1 + 𝑥3 + 𝑥4 = 𝑦3
𝐿4 −𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 + 2𝑥4 = 𝑦4
𝐿1 −2𝑥1 + 2𝑥3 + 3𝑥4 = 𝑦1
2𝐿 − 𝐿1 2𝑥2 − 2𝑥3 − 3𝑥4 = −𝑦1 + 2𝑦2
⇔ 2 {
2𝐿3 − 𝐿1 −𝑥4 = −𝑦1 + 2𝑦3
2𝐿4 − 𝐿1 −2𝑥2 + 𝑥4 = −𝑦1 + 2𝑦4
D’après 𝐿3
𝑥4 = 𝑦1 − 2𝑦3
Ce que l’on remplace dans 𝐿4
−2𝑥2 + 𝑦1 − 2𝑦3 = −𝑦1 + 2𝑦4 ⇔ −2𝑥2 = −2𝑦1 + 2𝑦3 + 2𝑦4 ⇔ 𝑥2 = 𝑦1 − 𝑦3 − 𝑦4
On remplace ces deux résultats dans 𝐿2
2(𝑦1 − 𝑦3 − 𝑦4 ) − 2𝑥3 − 3(𝑦1 − 2𝑦3 ) = −𝑦1 + 2𝑦2 ⇔ −2𝑥3 = 2𝑦2 − 4𝑦3 + 2𝑦4
⇔ 𝑥3 = −𝑦2 + 2𝑦3 − 𝑦4
Et enfin on remet le tout dans 𝐿1
−2𝑥1 + 2(−𝑦2 + 2𝑦3 − 𝑦4 ) + 3(𝑦1 − 2𝑦3 ) = 𝑦1 ⇔ −2𝑥1 = −2𝑦1 + 2𝑦2 + 2𝑦3 + 2𝑦4
⇔ 𝑥1 = 𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦3 − 𝑦4
Donc
𝑥1 = 𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦3 − 𝑦4 𝑥1 1 −1 −1 −1 𝑦1
𝑥2 = 𝑦1 − 𝑦3 − 𝑦4 𝑥2 1 0 −1 −1 𝑦 2
{ 𝑥 = −𝑦 + 2𝑦 − 𝑦 ⇔ (𝑥 ) = ( ) (𝑦 )
3 2 3 4 3 0 −1 2 −1 3
𝑥4 = 𝑦1 − 2𝑦3 𝑥4 1 0 −2 0 𝑦 4
Donc
1 −1 −1 −1
1 0 −1 −1
𝑃−1 = ( )
0 −1 2 −1
1 0 −2 0
6.

54
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

−7 6 6 6 −2 0 2 3 1 −1 −1 −1 −4 0 −2 −3
0 2 0 0 −1 1 0 0 1 0 −1 −1 −2 2 0 0
𝑃−1 𝐴𝑃 = 𝑃−1 ( )( )=( )( )
−3 3 2 3 −1 0 1 1 0 −1 2 −1 −2 0 −1 −1
−6 3 6 5 −1 −1 1 2 1 0 −2 0 −2 −2 −1 −2
2 0 0 0
0 2 0 0
=( )
0 0 −1 0
0 0 0 −1
Allez à : Exercice 49

Correction exercice 50.


1. 𝑐 = 𝑢(𝑏) = 𝑢(𝑒1 ) = e1 + e2 , voir la matrice.
1 0 −1 1 1 1
1 0 −1 1 1 1
Les coordonnées de 𝑑 = 𝑢(𝑐) dans la base 𝛽 sont : ( )( ) = ( )
0 1 −1 1 0 1
0 1 −1 0 0 1
1 1 1 1
1 1 1
1 0 1 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = |1 0 1|
1 0 0 1
1 0 0
0 0 0 1
En développant par rapport à la quatrième colonne.
1 1 1
1 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = |1 0 1| = | |=1≠0
0 1
1 0 0
En développant par rapport à la troisième ligne.
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
1 1 1 1
1 0 1 1
2. 𝑃 = ( )
1 0 0 1
0 0 0 1
𝑥1′ + 𝑥2′ + 𝑥3′ + 𝑥4′ = 𝑥1
𝑥1′ + 𝑥3′ + 𝑥4′ = 𝑥2
𝑋 = 𝑃𝑋 ′ ⇔ 𝑃𝑋 ′ = 𝑋 ⇔
𝑥1′ + 𝑥4′ = 𝑥3
{ 𝑥4′ = 𝑥4
𝑥2′ = 𝑥1 − 𝑥1′ − 𝑥3′ − 𝑥4′ = 𝑥1 − (𝑥3 − 𝑥4 ) − (𝑥2 − 𝑥3 ) − 𝑥4 𝑥1′ = 𝑥3 − 𝑥4
𝑥3′ = 𝑥2 − 𝑥1′ − 𝑥4′ = 𝑥2 − 𝑥3 𝑥2′ = 𝑥1 − 𝑥2
⇔ ⇔
𝑥1′ = 𝑥3 − 𝑥4′ = 𝑥3 − 𝑥4 𝑥3′ = 𝑥2 − 𝑥3
{ 𝑥4′ = 𝑥4 { 𝑥4′ = 𝑥4
0 0 1 −1
1 −1 0 0
Donc 𝑃−1 = ( )
0 1 −1 0
0 0 0 1
1 0 −1 1 1 0
1 0 −1 1 1 0
3. Les coordonnées de 𝑢(𝑎) dans la base 𝛽 sont ( )( ) = ( )
0 1 −1 1 1 0
0 1 −1 0 0 0
Donc 𝑢(𝑎) = 0ℝ4
𝑢(𝑏) = 𝑐, on a aussi 𝑢(𝑏) = 𝑒1 + 𝑒2 c’est donné par la deuxième colonne de la matrice, on en aura
besoin plus tard.
𝑢(𝑐) = 𝑢(𝑢(𝑏)) = 𝑢2 (𝑏) = 𝑑,
𝑢(𝑑) = 𝑢(𝑢2 (𝑏)) = 𝑢2 (𝑢(𝑏))) = 𝑢2 (𝑒1 + 𝑒2 ) = 𝑢(𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 )) = 𝑢(𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 + 𝑒4 )
= 𝑢(𝑒1 ) + 𝑢(𝑒2 ) + 𝑢(𝑒3 ) + 𝑢(𝑒4 ) = 𝑒1 = 𝑎
Il suffit de faire la somme des quatre colonnes pour trouver les coordonnées de 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽.
55
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

4.
0 0 0 1
0 0 0 0
𝑁=( )
0 1 0 0
0 0 1 0
5.
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑁2 = ( )( )=( )
0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑁4 = ( )( )=( )
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
Or 𝐴 = 𝑃𝑁𝑃−1 donc 𝐴4 = (𝑃𝑁𝑃−1 )4 = 𝑃𝑁𝑃−1 𝑃𝑁𝑃−1 𝑃𝑁𝑃−1 𝑃𝑁𝑃 −1 = 𝑃𝑁 4 𝑃 −1 = 𝑂
6. Soit 𝑥 ∈ ℝ4 , il s’exprime sous la forme 𝑥 = 𝑥1′ 𝑎 + 𝑥2′ 𝑏 + 𝑥3′ 𝑐 + 𝑥4′ 𝑑 dans la base 𝛽′ ?
0 0 0 1 𝑥1′ 0 𝑥4′ 0

0 0 0 0 𝑥 0 0 0
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ4 ⇔ 𝑁𝑋 ′ = 𝑂 ⇔ ( ) 2′ = ( ) ⇔ ( ′ ) = ( )
0 1 0 0 𝑥3 0 𝑥2 0
0 0 1 0 (𝑥4′ ) 0 𝑥3′ 0
Donc 𝑥 = 𝑥1′ 𝑎, ker(𝑢) est la droite vectorielle engendrée par le vecteur 𝑎.
7. 𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(𝑎), 𝑢(𝑏), 𝑢(𝑐), 𝑢(𝑑)) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(0ℝ4 , 𝑐, 𝑑, 𝑎) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎, 𝑐, 𝑑)
(𝑎, 𝑐, 𝑑) est une famille (car (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est libre) et génératrice de 𝐼𝑚(𝑢), c’est une base de 𝐼𝑚(𝑢).
Allez à : Exercice 50

Correction exercice 51.


1. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢)
−𝑥1 − 𝑥2 = 0
𝑥1 = 0
0=0
𝑢(𝑥) = 0ℝ ⇔ {
4 ⇔{ 2=0
𝑥
−2𝑥1 − 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥3 = 𝑥4
−𝑥1 = 0
𝑥 = (0,0, 𝑥4 , 𝑥4 ) = 𝑥4 (0,0,1,1)
On pose 𝑎 = (0,0,1,1)
2. On cherche les vecteurs 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) tels que 𝑎 = 𝑢(𝑥)
−1 −1 0 0 𝑥1 0 −𝑥1 − 𝑥2 = 0
0 0 0 0 𝑥2 0 0=0
𝑢(𝑥) = 𝑎 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋𝑎 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ {
−2 0 −1 1 3 1 −2𝑥1 − 𝑥3 + 𝑥4 = 1
−1 0 0 0 𝑥4 1 −𝑥1 = 1
𝑥1 = −1
⇔ { 𝑥2 = 1
𝑥4 = 1 + 𝑥3
On prend un 𝑥3 quelconque, 𝑥3 = 0 par exemple
On pose 𝑏 = (−1,1,0,1)
3. Première méthode
En regardant la matrice, il est clair que 𝑢(𝑒3 ) = −𝑒3 , donc 𝑐 = 𝑒3 convient
Deuxième méthode
On cherche les vecteurs 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) tels que 𝑢(𝑥) = −𝑥
−𝑥1 − 𝑥2 = −𝑥1
𝑥2 = 0
0 = −𝑥2
𝑢(𝑥) = −𝑥 ⇔ {−2𝑥 − 𝑥 + 𝑥 = −𝑥 ⇔ { 𝑥4 = 𝑥1 ⇔ 𝑥1 = 𝑥2 = 𝑥4 = 0
1 3 4 3
𝑥4 = 2𝑥1
−𝑥1 = −𝑥4
𝑥 = (0,0, 𝑥3 , 0) = 𝑥3 (0,0,1,0) = 𝑥3 𝑒3
56
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

4.
0 −1 0 0
0 0 −1 0 0 −1
0 1 0 −1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = −(−1) |1 1 0 | = |1 1 0 |
1 0 1 0
1 0 1 1 0 1
1 1 0 1
En développant par rapport à la première ligne
0 −1 0 0
0 1 0 −1 1 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = −| |=1≠0
1 0 1 0 1 0
1 1 0 1
En développant par rapport à la première ligne
Par conséquent 𝛽 ′ est une base de ℝ4 .
5. Les coordonnées de 𝑢(𝑑) dans la base 𝛽 sont
−1 −1 0 0 −1 1 0 −1
0 0 0 0 0 0 0 0
𝐴𝑋𝑑 = ( ) ( ) = ( ) = ( ) − ( ) = 𝑋𝑐 − 𝑋𝑑
−2 0 −1 1 0 1 1 0
−1 0 0 0 −1 1 0 −1
Donc
𝑢(𝑑) = 𝑐 − 𝑑
6. On en déduit que

0 1 0 0
0 0 0 0
𝑇=( )
0 0 −1 1
0 0 0 −1
7. Le rang de 𝐴 est le même que celui de 𝑇, la matrice 𝑇 a trois colonnes libres, (les seconde, troisième et
quatrième) donc son rang est 3, donc le rang de 𝐴 est 3.
8.
Les coordonnées de 𝑢(𝑓) dans la base 𝛽 sont
−1 −1 0 0 2 −1
0 0 0 0 −1 0
𝐴𝑋𝑓 = ( )( ) = ( )
−2 0 −1 1 −1 −2
−1 0 0 0 1 −2
Donc 𝑢(𝑓) = −𝑒1 − 2𝑒3 − 2𝑒4
Les coordonnées de 𝑢2 (𝑓) dans la base 𝛽 sont
−1 −1 0 0 −1 1
0 0 0 0 0 0
𝐴2 𝑋𝑓 = ( )( ) = ( )
−2 0 −1 1 −2 2
−1 0 0 0 −2 1
2 (𝑓)
Donc 𝑢 = 𝑒1 + 2𝑒3 + 𝑒4
Les coordonnées de 𝑢3 (𝑓) dans la base 𝛽 sont
−1 −1 0 0 1 −1
0 0 0 0 0 0
𝐴3 𝑋𝑓 = 𝐴(𝐴2 𝑋𝑓 ) = ( ) ( ) = 𝐴(𝐴𝑋𝑓 ) = ( )
−2 0 −1 1 2 −3
−1 0 0 0 1 −1
Donc 𝑢3 (𝑓) = −2𝑒1 − 4𝑒3 − 2𝑒4
2 −1 1 −1
−1 1 −1
−1 0 0 0
det(𝑓, 𝑢(𝑓), 𝑢2 (𝑓), 𝑢3 (𝑓)) = | | = |−2 −2 −3|
−1 −2 2 −3
−2 1 −1
1 −2 1 −1
En développant par rapport à la deuxième ligne, puis en remplaçant la deuxième colonne par elle-même
plus la première colonne et la troisième par elle-même moinss la première colonne

57
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

−1 0 0
−4 −1
det(𝑓, 𝑢(𝑓), 𝑢2 (𝑓), 𝑢3 (𝑓)) = |−2 −4 −1| = − | |=5≠0
−1 1
−2 −1 1
2 (𝑓), 3 (𝑓))
Donc (𝑓, 𝑢(𝑓), 𝑢 𝑢 est une base de ℝ4

9.
Les coordonnées de 𝑢4 (𝑓) dans la base 𝛽 sont
−1 −1 0 0 −1 1 −1 1
0 0 0 0 0 0 0 0
𝐴4 𝑋𝑓 = ( ) ( ) = ( ) = −2 ( ) − ( )
−2 0 −1 1 −3 4 −3 2
−1 0 0 0 −1 1 −1 1
4 (𝑓) 3 (𝑓) 2 (𝑓)
Ce qui montre que 𝑢 = −2𝑢 −𝑢
𝑢(𝑓) 𝑢2 (𝑓) 𝑢3 (𝑓) 𝑢4 (𝑓)
0 0 0 0 𝑓
1 0 0 0 𝑢(𝑓)
𝐶= ( )
0 1 0 −1 𝑢2 (𝑓)
0 0 1 −2 𝑢3 (𝑓)
10. Soit 𝑄 la matrice de passage de 𝛽 à 𝛽 ′′
𝐶 = 𝑄 −1 𝐴𝑄 ⇔ 𝐴 = 𝑄𝐶𝑄 −1
D’autre part 𝐴 = 𝑃𝑇𝑃−1
Donc
𝑃𝑇𝑃−1 = 𝑄𝐶𝑄 −1
Ce qui entraine que
𝑇 = 𝑃−1 𝑄𝐶𝑄 −1 𝑃 = (𝑄 −1 𝑃)−1 𝐶(𝑄 −1 𝑃)
Soit 𝑅 = 𝑄 −1 𝑃
Allez à : Exercice 51

Correction exercice 52.


1. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢)
3 −1 1 −3 𝑥1 0 3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 3𝑥4 = 0
1 1 −1 −1 𝑥2 0 𝑥 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝑢(𝑥) ∈ ker(𝑢) ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ { 1
0 1 −1 0 3 0 𝑥2 − 𝑥3 = 0
1 0 0 −1 𝑥4 0 𝑥1 − 𝑥4 = 0
3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 3𝑥4 = 0 −𝑥2 + 𝑥3 = 0
𝑥 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥 − 𝑥4 = 0 𝑥1 = 𝑥4
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔ {𝑥 = 𝑥
𝑥2 = 𝑥3 𝑥2 = 𝑥3 2 3
𝑥1 = 𝑥4 𝑥1 = 𝑥4
(𝑥 )
Donc 𝑥 = 4 , 𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥4 = 𝑥3 (0,1,1,0) + 𝑥4 (1,0,0,1)
On pose 𝑎 = (0,1,1,0) et 𝑏 = (1,0,0,1), c’est deux vecteurs engendrent ker(𝑢) et ils ne sont
proportionnels, ils forment une famille libre et génératrice de ker(𝑢), c’est une base.
2. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸1
3 −1 1 −3 𝑥1 𝑥1 3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 3𝑥4 = 𝑥1
1 1 −1 −1 𝑥2 𝑥2 𝑥 + 𝑥2 − 𝑥3 − 𝑥4 = 𝑥2
𝑢(𝑥) ∈ 𝐸1 ⇔ ( ) (𝑥 ) = (𝑥 ) ⇔ { 1
0 1 −1 0 3 3 𝑥2 − 𝑥3 = 𝑥3
1 0 0 −1 𝑥4 𝑥4 𝑥1 − 𝑥4 = 𝑥4
2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 3𝑥4 = 0 4𝑥4 − 2𝑥3 + 𝑥3 − 3𝑥4 = 0 𝑥3 − 𝑥4 = 0
𝑥1 − 𝑥3 − 𝑥4 = 0 2𝑥4 − 𝑥3 − 𝑥4 = 0 −𝑥 − 𝑥4 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔{ 3
𝑥2 − 2𝑥3 = 0 𝑥2 = 2𝑥3 𝑥2 = 2𝑥3
𝑥1 − 2𝑥4 = 0 𝑥1 = 2𝑥4 𝑥1 = 2𝑥4
𝑥1 = 2𝑥4
⇔ {𝑥2 = 2𝑥4
𝑥3 = 𝑥4

58
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Donc 𝑥 = (2𝑥4 , 2𝑥4 , 𝑥4 , 𝑥4 ) = 𝑥4 = (2,2,1,1) par conséquent si on pose 𝑐 = (2,2,1,1) on a 𝐸1 =


𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑐)
3. La matrice de ker((𝑢 − 𝑖𝑑)2 )dans la base 𝛽 est (𝐴 − 𝐼)2
2 −1 1 −3 2 −1 1 −3 0 −1 1 1
1 0 −1 −1 1 0 −1 −1 1 −2 3 −1
(𝐴 − 𝐼)2 = ( )( )=( )
0 1 −2 0 0 1 −2 0 1 −2 3 −1
1 0 0 −2 1 0 0 −2 0 −1 1 1
Donc
0 −1 1 1 𝑥1 0
1 −2 3 −1 𝑥2 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker((𝑢 − 𝑖𝑑)2 ) ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
1 −2 3 −1 3 0
0 −1 1 1 𝑥4 0
−𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥 − 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥 − 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0 𝑥 = 2𝑥2 − 3𝑥3 + 𝑥4
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔{ 1
𝑥1 − 2𝑥2 + 3𝑥3 − 𝑥4 = 0 −𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 𝑥2 = 𝑥3 + 𝑥4
−𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0
𝑥1 = 2𝑥3 + 2𝑥4 − 3𝑥3 + 𝑥4 = −𝑥3 + 3𝑥4
⇔{
𝑥2 = 𝑥3 + 𝑥4
Donc
𝑥 = (−𝑥3 + 3𝑥4 , 𝑥3 + 𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (−1,1,1,0) + 𝑥4 (3,1,0,1)
Le tout est de ne pas prendre 𝑥3 = 𝑥4 sinon on retombe un vecteur proportionnel à (2,2,1,1) on prend
n’importe que quoi d’autre par exemple 𝑥3 = 1 et 𝑥4 = 0
Ensuite on regarde les coordonnées de 𝑑 = (−1,1,1,0) dans la base canonique
soit 𝐴𝑋𝑑
3 −1 1 −3 −1 −3 2 −1
1 1 −1 −1 1 −1 2 1
𝐴𝑋𝑑 = ( ) ( ) = ( ) = − ( ) + ( ) = −𝑋𝑐 + 𝑋𝑑
0 1 −1 0 1 0 1 1
1 0 0 −1 0 −1 1 0
4.
1 0 2 −1
0 1 2 1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | |
0 1 1 1
1 0 1 0
En soustrayant la quatrième colonne avec la seconde
1 0 2 −1
0 1 2
0 1 2 0 1 2
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = − |0 1 1| = − | |=1≠0
0 1 1 0 1 1
1 0 1
1 0 1 0
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
5.
0 0 0 0
0 0 0 0
𝑇=( )
0 0 1 −1
0 0 0 1
Allez à : Exercice 52

Correction exercice 53.


1.

59
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2 −1 0 1 𝑥1 0
1 0 0 1 𝑥2 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0ℝ4 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑂 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
0 0 1 0 3 0
−3 1 0 −2 𝑥4 0
2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 −2𝑥4 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0
𝑥1 + 𝑥4 = 0 𝑥1 = −𝑥4 𝑥1 = −𝑥4
⇔{ ⇔{ ⇔{
𝑥3 = 0 𝑥3 = 0 𝑥3 = 0
−3𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 = 0 −3𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 = 0 3𝑥4 + 𝑥2 − 2𝑥4 = 0
𝑥2 = −𝑥4
𝑥1 = −𝑥4
⇔{ 𝑥 =0
3
𝑥2 = −𝑥4
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = (−𝑥4 , −𝑥4 , 0, 𝑥4 ) = 𝑥4 (−1, −1,0,1)
𝑎 = (−1, −1,0,1) engendre ker(𝑢).
2. 𝑢(0ℝ4 ) = 0ℝ4 = 𝜆0ℝ4 , donc 0ℝ4 ∈ 𝐸𝜆
Soient 𝑥 et 𝑦 deux vecteurs de 𝐸𝜆 , on a 𝑢(𝑥) = 𝜆𝑥 et 𝑓(𝑦) = 𝜆𝑦
Par conséquent
𝑢(𝛼𝑥 + 𝛽𝑦) = 𝛼𝑢(𝑥) + 𝛽𝑢(𝑦) = 𝛼𝜆𝑥 + 𝛽𝜆𝑦 = 𝜆(𝛼𝑥 + 𝛽𝑦)
Ce qui montre que 𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 ∈ 𝐸𝜆
𝐸𝜆 est un sous-espace vectoriel de ℝ4 .
3.
2 −1 0 1 𝑥1 𝑥1
1 0 0 1 𝑥2 𝑥2
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸−1 ⇔ 𝑢(𝑥) = −𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = −𝑋 ⇔ ( ) (𝑥 ) = − (𝑥 )
0 0 1 0 3 3
−3 1 0 −2 𝑥4 𝑥4
2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = −𝑥1 3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0
3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0
𝑥1 + 𝑥4 = −𝑥2 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥4 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔ { 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥4 = 0
𝑥3 = −𝑥3 2𝑥3 = 0
2𝑥3 = 0
−3𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 = −𝑥4 −3𝑥1 + 𝑥2 − 𝑥4 = 0
3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 3𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥2 = 𝑥1
⇔ 𝐿2 + 𝐿1 { 4𝑥1 + 2𝑥4 = 0 ⇔ { 𝑥4 = −2𝑥1 ⇔ { 4 = −2𝑥1
𝑥
𝑥3 = 0 𝑥3 = 0 𝑥3 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = (𝑥1 , 𝑥1 , 0, −2𝑥1 ) = 𝑥1 (1,1,0, −2)
𝑏 = (1,1,0, −2) engendre 𝐸−1 .
2 −1 0 1 𝑥1 𝑥1
1 0 0 1 𝑥2 𝑥2
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸1 ⇔ 𝑢(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋 ⇔ ( ) (𝑥 ) = (𝑥 )
0 0 1 0 3 3
−3 1 0 −2 𝑥4 𝑥4
2𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 𝑥1 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0
𝑥1 + 𝑥4 = 𝑥2 𝑥 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝐿 𝑥 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0
⇔{ ⇔{ 1 ⇔ 1{ 1
𝑥3 = 𝑥3 0=0 𝐿2 −3𝑥1 + 𝑥2 − 3𝑥4 = 0
−3𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥4 = 𝑥4 −3𝑥1 + 𝑥2 − 3𝑥4 = 0
𝐿1 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥1 = −𝑥4
⇔ { ⇔{ 𝑥 =0
𝐿2 + 3𝐿2 −2𝑥2 = 0 2
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = (−𝑥4 , 0, 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (0,0,1,0) + 𝑥4 (−1,0,0,1)
On pose 𝑐 = (0,0,1,0) et 𝑑 = (−1,0,0,1), (𝑐, 𝑑) engendrent 𝐸1 , de plus ils ne sont pas proportionnels,
donc ils forment une famille libre, c’est une base de 𝐸1 .
4. Première méthode
−1 1 0 −1
−1 1 −1
−1 1 0 0
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | | = |−1 1 0|
0 0 1 0
1 −2 1
1 −2 0 1
En développant par rapport à la troisième colonne
60
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝐿1 −1 1 −1 𝐿1 + 𝐿3 0 −1 0
0 −1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = 𝐿2 |−1 1 0 | = 𝐿2 |−1 1 0| = | | = −1 ≠ 0
𝐿3 1 −2 1 −1 1
𝐿3 1 −2 1
En développant par rapport à la troisième colonne
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une base de ℝ4 .
Deuxième méthode
−𝛼 + 𝛽 − 𝛿 = 0 −𝛼 + 𝛽 − 𝛿 = 0 −𝛿 = 0 𝛿=0
−𝛼 + 𝛽 = 0 𝛼=𝛽 𝛼 = 𝛽 𝛼 =𝛽
𝛼𝑎 + 𝛽𝑏 + 𝛾𝑐 + 𝛿𝑑 = 0ℝ4 ⇔ { ⇔{ ⇔{ ⇔{
𝛾=0 𝛾=0 𝛾=0 𝛾=0
𝛼 − 2𝛽 + 𝛿 = 0 𝛼 − 2𝛽 + 𝛿 = 0 −𝛽 + 𝛿 = 0 𝛽=0
(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une famille libre à 4 vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 4, c’est une base.
5. D’après les questions précédentes on a
𝑢(𝑎) = 0ℝ4 ; 𝑢(𝑏) = −𝑏; 𝑢(𝑐) = 𝑐 et 𝑢(𝑑) = 𝑑
Donc
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑐) 𝑢(𝑑)
0 0 0 0 𝑎
𝑀𝑎𝑡𝛽′ (𝑢) = (0 −1 0 0 𝑏
)
0 0 1 0 𝑐
0 0 0 1 𝑑
Allez à : Exercice 53

Correction exercice 54.


1.
𝐶1 𝐶2 𝐶3
𝐶4 𝐶1 𝐶2 𝐶3 − 𝐶1 𝐶4 + 𝐶1
1 0 −11 1 0 0 0 𝐿1 2 1 3
det(𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 , 𝑐) = 2 1 −1 = 2
3 1 −1 1 = 𝐿2 | 3 1 5 |
| | | |
3 1 −15 3 1 −2 2 𝐿3 −2 0 −3
−2 0 −3
0 −2 0 1 −2
𝐿1 2 31
1 2
= 𝐿2 − 𝐿1 | 1 2 | = −|
0 | = −1
−2 −3
𝐿3 −2 −30
1 0 1 −1
2 1 3 −1
𝑃=( )
3 1 5 −1
−2 0 −3 0
−1 2 −2 −2 1 1
−2 3 −2 −2 2 2
2. Les coordonnées de 𝑢(𝑎1 ) dans la base 𝛽 sont ( )( ) = ( )
−2 2 −1 −2 3 3
0 0 0 1 −2 −2
Donc 𝑢(𝑎1 ) = 𝑒1 + 2𝑒2 + 3𝑒3 − 2𝑒4 = 𝑎1
−1 2 −2 −2 0 0
−2 3 −2 −2 1 1
Les coordonnées de 𝑢(𝑎2 ) dans la base 𝛽 sont ( )( ) = ( )
−2 2 −1 −2 1 1
0 0 0 1 0 0
Donc 𝑢(𝑎2 ) = 𝑒2 + 𝑒3 = 𝑎2
−1 2 −2 −2 1 1
−2 3 −2 −2 3 3
Les coordonnées de 𝑢(𝑎3 ) dans la base 𝛽 sont ( )( ) = ( )
−2 2 −1 −2 5 5
0 0 0 1 −3 −3
)
Donc 𝑢(𝑎3 = 𝑒1 + 3𝑒2 + 5𝑒3 − 3𝑒4 = 𝑎3

61
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

−1 2 −2 −2 −1 1
−2 3 −2 −2 −1 1
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans la base 𝛽 sont ( )( ) = ( )
−2 2 −1 −2 −1 1
0 0 0 1 0 0
Donc 𝑢(𝑐) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒3 = −𝑐
1 0 0 0
0 1 0 0
𝐷=( )
0 0 1 0
0 0 0 −1

3. 𝑢(𝑎1 ) = 𝑎1 ∈ 𝐹, 𝑢(𝑎2 ) = 𝑎2 ∈ 𝐹 et 𝑢(𝑎3 ) = 𝑎3 ∈ 𝐹, (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 ) est une base de 𝐹 donc pour tout 𝑥 ∈
𝐹, 𝑢(𝑥) ∈ 𝐹.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐹, 𝑣(𝑥) = 𝑢(𝑥) ∈ 𝐹, et 𝑣 est linéaire donc 𝑣 est un endomorphisme de 𝐹.
𝑢(𝑎1 ) 𝑢(𝑎2 ) 𝑢(𝑎3 )
𝑀𝑎𝑡(𝑎1 ,𝑎2 ,𝑎3 ) (𝑣) = 1 0 0 𝑎1
(0 1 0) 𝑎2
0 0 1 𝑎3
4. (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 ) est une base de 𝐹, (𝑐) est une base de 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐), et (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 , 𝑐) est une base de ℝ4 , donc
ℝ4 = 𝐹 ⊕ 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐)
5. Par définition de la somme directe, pour tout 𝑥 ∈ ℝ4 il existe un unique 𝑓 ∈ 𝐹 et un unique 𝑔 ∈
𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐) tel que 𝑥 = 𝑓 + 𝑔.
𝑢(𝑥) = 𝑢(𝑓 + 𝑔) = 𝑢(𝑓) + 𝑢(𝑔) = 𝑓 − 𝑔
Allez à : Exercice 54

Correction exercice 55.


1.
−10 − 𝜆 −3 −12
−𝜆 7 −3 −12 −3 −12
| 5 −𝜆 7 | = (−10 − 𝜆) | |− 5| | + 6| |
2 7−𝜆 2 7 − 𝜆 −𝜆 7
6 2 7−𝜆
= (−10 − 𝜆)[−𝜆(7 − 𝜆) − 14] − 5[−3(7 − 𝜆) + 24] + 6(−21 − 12𝜆)
= (−10 − 𝜆)(𝜆2 − 7𝜆 − 14) − 5(3 + 3𝜆) − 126 − 72𝜆
= −10𝜆2 + 70𝜆 + 140 − 𝜆3 + 7𝜆2 + 14𝜆 − 15 − 15𝜆 − 126 − 72𝜆
= −𝜆3 − 3𝜆2 − 3𝜆 − 1 = −(𝜆 + 1)3
Si 𝜆 = −1 alors 𝐴 − 𝜆𝐼 = 𝐴 + 𝐼 n’est pas inversible.
𝑥1
Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) et 𝑋 = (𝑥2 ) ses coordonnées dans la base canonique.
𝑥3
−9 −3 −12 𝑥1 0
𝑥 ∈ ker(𝑢 + 𝑖𝑑) ⇔ 𝑋 ∈ ker(𝐴 + 𝐼) ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋 = 𝑂 ⇔ ( 5 1 7 ) (𝑥2 ) = (0)
6 2 8 𝑥3 0
−9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = 0 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
𝐿 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0 ⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0 ⇔ 1 { 1
𝐿2 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0
6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 0 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
9
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 − 𝑥3 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { ⇔{ 3 ⇔{ 2
2𝑥1 + 3𝑥3 = 0 𝑥1 = − 𝑥3 3
2 𝑥1 = − 𝑥3
2
1
𝑥2 = 𝑥3
⇔{ 2
3
𝑥1 = − 𝑥3
2
3 1 𝑥
Donc 𝑥 = (− 2 𝑥3 , 2 𝑥3 , 𝑥3 ) = 23 (−3,1,2)

62
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

−3
Donc ker(𝐴 + 𝐼) est la droite vectorielle engendrée par le vecteur colonne ( 1 ).
2
2. (𝑢 + 𝐼𝑑)(𝑎) = 0ℝ3 ⇔ 𝑢(𝑎) + 𝑎 = 0ℝ3 ⇔ 𝑢(𝑎) = −𝑎
−3 𝑥1
𝑥
3. Si on pose 𝑋𝑎 = ( 1 ) et 𝑋𝑏 = ( 2 ) où 𝑋𝑏 sont les coordonnées de 𝑏 dans la base canonique alors
2 𝑥3
−9 −3 −12 𝑥1 −3
𝑢(𝑏) = 𝑎 − 𝑏 ⇔ 𝐴𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 − 𝑋𝑏 ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 ⇔ ( 5 1 𝑥
7 ) ( 2) = ( 1 )
6 2 8 𝑥3 2
−9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = −3 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
𝐿 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ 1 { 1
𝐿2 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1
6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 2 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
9
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1 − 𝑥3 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1 2
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { ⇔{ 3 ⇔{
2𝑥1 + 3𝑥3 = 0 𝑥1 = − 𝑥3 3
2 𝑥1 = − 𝑥3
2
1
𝑥2 = 𝑥3 + 1
⇔{ 2
3
𝑥1 = − 𝑥3
2
Si on prend 𝑥3 = 0 on a pour solution 𝑏 = (0,1,0).
0 𝑥1
𝑥
Si on pose 𝑋𝑏 = (1) et 𝑋𝑐 = ( 2 ) où 𝑋𝑐 sont les coordonnées de 𝑐 dans la base canonique alors
0 𝑥3
−9 −3 −12 𝑥1 0
𝑢(𝑐) = 𝑏 − 𝑐 ⇔ 𝐴𝑋𝑐 = 𝑋𝑏 − 𝑋𝑐 ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋𝑐 = 𝑋𝑏 ⇔ ( 5 1 𝑥
7 ) ( 2 ) = (1)
6 2 8 𝑥3 0
−9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = 0 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
𝐿 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ 1 { 1
𝐿2 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1
6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 0 3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
9 3
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 − 𝑥3 + + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ 𝐿2 − 𝐿1 { 1 ⇔{ 3 1 ⇔{ 2 2
2𝑥1 + 3𝑥3 = 1 𝑥1 = − 𝑥3 + 3 1
2 2 𝑥1 = − 𝑥3 +
2 2
1 3
𝑥2 = 𝑥3 −
⇔{ 2 2
3 1
𝑥1 = − 𝑥3 +
2 2
Si on prend 𝑥3 = 1 on a pour solution 𝑐 = (−1, −1,1).
−3 0 −1
−3 −1
4. det(𝑎, 𝑏, 𝑐) = | 1 1 −1| = | | = −1 ≠ 0 donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
2 1
2 0 1
−1 1 0
5. 𝑇 = ( 0 −1 1 )
0 0 −1
0 1 0
6. (𝑇 + 𝐼) = (0 0 1), par de simple calculs on trouve que (𝑇 + 𝐼)3 = 𝑂.
0 0 0
(𝐴 + 𝐼)3 = (𝑃𝑇𝑃−1 + 𝑃𝐼𝑃−1 )3 = (𝑃(𝑇 + 𝐼)𝑃−1 )3 = 𝑃(𝑇 + 𝐼)3 𝑃−1 = 𝑂
7. (𝐴 + 𝐼)3 ⇔ 𝐴3 + 3𝐴2 + 3𝐴 + 𝐼 = 𝑂 ⇔ 𝐴(−3𝐴2 − 3𝐴 − 3𝐼) = 𝐼
Donc 𝐴−1 = −3𝐴2 − 3𝐴 − 3𝐼
Allez à : Exercice 55

Correction exercice 56.


63
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1.
𝑓(𝑒1 ) 𝑓(𝑒1 ) 𝑓(𝑒3 )
𝐴= 0 2 −1 𝑒1
(2 −5 4 ) 𝑒2
3 −8 6 𝑒3
2. Soient 𝑥 ∈ 𝐸1 , (𝑓 − 𝑖𝑑ℝ3 )(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑥 = 0ℝ3 ⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑥
𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸1
Soient 𝑥, 𝑥′ deux vecteurs de 𝐸1 donc 𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝑓(𝑥 ′ ) = 𝑥 ′ , soient 𝜆, 𝜆′ deux réels
𝑓(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = 𝜆𝑓(𝑥) + 𝜆′ 𝑓(𝑥 ′ ) = 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′
Cela entraine que 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ∈ 𝐸1 , par conséquent 𝐸1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Soient 𝑥 ∈ 𝑁−1 , (𝑓 2 + 𝑖𝑑ℝ3 )(𝑥) = 0ℝ3 ⇔ 𝑓 2 (𝑥) + 𝑥 = 0ℝ3 ⇔ 𝑓 2 (𝑥) = −𝑥
𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 ⇒ 𝑓 2 (0ℝ3 ) = 𝑓(0ℝ3 ) = 0ℝ3 = −0ℝ3 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝑁−1
Soient 𝑥, 𝑥′ deux vecteurs de 𝑁−1 donc 𝑓 2 (𝑥) = −𝑥 et 𝑓 2 (𝑥 ′ ) = −𝑥 ′ , soient 𝜆, 𝜆′ deux réels
𝑓 2 (𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = 𝜆𝑓 2 (𝑥) + 𝜆′ 𝑓 2 (𝑥 ′ ) = 𝜆(−𝑥) + 𝜆′ (−𝑥 ′ ) = −(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ )
Cela entraine que 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ∈ 𝑁−1 , par conséquent𝑁−1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
Remarque :
On peut aller plus vite en remarquant que 𝑓 + 𝑖𝑑ℝ3 est une application linéaire et en invoquant le fait
que le noyau d’une application linéaire un sous-espace vectoriel de ℝ3 . Et puis pareil pour 𝑓 2 + 𝑖𝑑ℝ3 .
3.
0 2 −1 𝑥1 𝑥1 2𝑥2 − 𝑥3 = 𝑥1
𝑥 𝑥
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋 ⇔ (2 −5 4 ) ( 2 ) = ( 2 ) ⇔ {2𝑥1 − 5𝑥2 + 4𝑥3 = 𝑥2
3 −8 6 𝑥3 𝑥3 3𝑥1 − 8𝑥2 + 6𝑥3 = 𝑥3
−𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0
⇔ { 1 − 6𝑥2 + 4𝑥3 = 0
2𝑥
3𝑥1 − 8𝑥2 + 5𝑥3 = 0
Maintenant on peut appliquer la méthode du pivot de Gauss (à l’étape d’avant ce n’était pas possible).
𝐿1 −𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0 𝐿1 −𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0 𝐿1 −𝑥1 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0
𝐿
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ 2 { 1 2𝑥 − 6𝑥 2 + 4𝑥 3 = 0 𝐿
⇔ 2{ 1 𝑥 − 3𝑥 2 + 2𝑥 3 = 0 ⇔ 2 𝐿 + 𝐿1 { −𝑥2 + 𝑥3 = 0
𝐿3 3𝑥1 − 8𝑥2 + 5𝑥3 = 0 𝐿3 3𝑥1 − 8𝑥2 + 5𝑥3 = 0 𝐿3 + 3𝐿1 −2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
−𝑥 + 2𝑥2 − 𝑥3 = 0 𝑥 1 = 𝑥3
⇔{ 1 ⇔ {𝑥 = 𝑥
−𝑥2 + 𝑥3 = 0 2 3
𝑥 = (𝑥3 , 𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (1,1,1)
𝐸1 est la droite vectoriel engendrée par le vecteur 𝑎 = (1,1,1), 𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎).
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ 𝑓 2 (𝑥) = −𝑥 ⇔ 𝐴2 𝑋 = −𝑋
0 2 −1 0 2 −1 1 −2 2
𝐴2 = (2 −5 4 ) (2 −5 4 ) = (2 −3 2)
3 −8 6 3 −8 6 2 −2 1
1 −2 2 𝑥1 𝑥 1 𝑥1 − 2𝑥 2 + 2𝑥3 = −𝑥 1 2𝑥1 − 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
𝑥 𝑥
(2 −3 2) ( 2 ) = − ( 2 ) ⇔ {2𝑥1 − 3𝑥2 + 2𝑥3 = −𝑥2 ⇔ {2𝑥1 − 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
2 −2 1 𝑥3 𝑥3 2𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 = −𝑥3 2𝑥1 − 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
⇔ 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 0 ⇔ 𝑥1 = 𝑥2 − 𝑥3
𝑥 = (𝑥2 − 𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = 𝑥2 (1,1,0) + 𝑥3 (−1,0,1)
On cherche un vecteur de 𝑁−1 , prenons 𝑥2 = 1 et 𝑥3 = 0 : 𝑏 = (1,1,0) = 𝑒1 + 𝑒2

𝑓(𝑏) = 𝑓(𝑒1 + 𝑒2 ) = 𝑓(𝑒1 ) + 𝑓(𝑒2 ) = 2𝑒2 + 3𝑒3 + 2𝑒1 − 5𝑒2 − 8𝑒3 = 2𝑒1 − 3𝑒2 − 5𝑒3
Il faut vérifier que ce vecteur est bien dans 𝑁−1 , 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 2— 3 + (−5) = 0, c’est bon, 𝑓(𝑏) ∈
𝑁−1 ensuite il faut montrer que (𝑏, 𝑓(𝑏)) est une base de 𝑁−1 . dim(𝑁−1 ) < 3 or (𝑏, 𝑓(𝑏)) est une
famille libre (car 𝑏 et 𝑓(𝑏) ne sont pas proportionnels) dans un espace de dimension inférieur ou égale à
2, cela entraine à la fois que dim(𝑁−1 ) ≥ 2, qu’alors dim(𝑁−1 ) = 2 et que (𝑏, 𝑓(𝑏)) est une base de cet
espace.

64
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Il y a plusieurs méthode possible, la plus basique est de montrer que (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏)) est une base de ℝ3 , on
passe, c’est trop facile. Deuxième méthode, soit 𝑥 ∈ 𝐸1 ∩ 𝑁−1,
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑥 ⇒ 𝑓(𝑓(𝑥)) = 𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝑥 ∈ 𝑁−1 ⇔ 𝑓 2 (𝑥) = −𝑥, cela entraine que
−𝑥 = 𝑥 ⇔ 𝑥 = 0ℝ3 , autrement dit 𝐸1 ∩ 𝑁−1 = {0ℝ3 }
Comme dim(𝐸1 ) + dim(𝑁−1 ) = 1 + 2 = 3 = dim(ℝ3 ), on en déduit que 𝐸1 ⊕ 𝑁−1 = ℝ3 .
Remarque :
Sans rien faire de plus on peut en déduire que 𝛽 ′ est une base.
4. Il faut d’abord calculer 𝑓(𝑎), 𝑓(𝑏) et 𝑓(𝑓(𝑏)) dans la base (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏))
𝑓(𝑎) = 𝑎 car 𝑎 ∈ 𝐸1 .
𝑓(𝑏) = 𝑓(𝑏) çà c’est sûr ! et 𝑓(𝑓(𝑏)) = 𝑓 2 (𝑏) = −𝑏
On en déduit la matrice de 𝑓 dans la base (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏))
𝑓(𝑎) 𝑓(𝑏) 𝑓 2 (𝑏)
𝑎
1 0 0
(0 𝑏
0 −1)
𝑓(𝑏)
0 1 0
5. Il faut calculer 𝑓 2 (𝑎), 𝑓 2 (𝑏) et 𝑓 2 (𝑓(𝑏)) dans la base (𝑎, 𝑏, 𝑓(𝑏))
𝑓 2 (𝑎) = 𝑓(𝑓(𝑎)) = 𝑓(𝑎) = 𝑎
𝑓 2 (𝑏) = −𝑏
𝑓 2 (𝑓(𝑏)) = 𝑓 3 (𝑏) = 𝑓(𝑓 2 (𝑏)) = 𝑓(−𝑏) = −𝑓(𝑏)
Donc la matrice est
𝑓 2 (𝑎) 𝑓 2 (𝑏) 𝑓 3 (𝑏)
𝑎
1 0 0
(0 𝑏
−1 0)
𝑓(𝑏)
0 0 −1
Autre méthode la matrice de 𝑓 2 est la matrice de 𝑓 au carré
1 0 0 1 0 0 1 0 0
(0 0 −1) (0 0 −1) = (0 −1 0 )
0 1 0 0 1 0 0 0 −1
Allez à : Exercice 56

Correction exercice 57.


1. On appelle 𝑋𝑒2 les coordonnées de 𝑒2 dans la base canonique
Les coordonnées de 𝑢(𝑒2 ) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 0 −2
0 1 0 0 1 1
𝐴𝑋𝑒2 = ( )( ) = ( )
−3 0 −2 2 0 0
1 −1 1 −1 0 −1
Les coordonnées de 𝑢2 (𝑒2 ) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 −2 −4
0 1 0 0 1 1
( )( ) = ( )
−3 0 −2 2 0 4
1 −1 1 −1 −1 −2
Les coordonnées de 𝑢3 (𝑒2 ) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 −4 −2
0 1 0 0 1 1
( )( ) = ( )
−3 0 −2 2 4 0
1 −1 1 −1 −2 1
), 2 (𝑒 ), 3 (𝑒 ))
Montrons que (𝑒2 , 𝑢(𝑒2 𝑢 2 𝑢 2 est libre

65
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

0 −2 −4 −2 0
1 1 1 1 0
𝛼𝑒2 + 𝛽𝑢(𝑒2 ) + 𝛾𝑢2 (𝑒2 ) + 𝛿𝑢3 (𝑒2 ) = 0ℝ4 ⇔ 𝛼 ( ) + 𝛽 ( ) + 𝛾 ( ) + 𝛿 ( ) = ( )
0 0 4 0 0
0 −1 −2 1 0
−2𝛽 − 4𝛾 − 2𝛿 = 0 −2𝛽 − 2𝛿 = 0 𝛽+𝛿 =0 𝛽+𝛿 =0
𝛼+𝛽+𝛾+𝛿 =0 𝛼+𝛽+𝛿 =0 𝛼+𝛽+𝛿 =0 𝛼=0
⇔{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
4𝛾 = 0 𝛾=0 𝛾=0 𝛾=0
−𝛽 − 2𝛾 + 𝛿 = 0 −𝛽 + 𝛿 = 0 −𝛽 + 𝛿 = 0 −𝛽 + 𝛿 = 0
𝛼=0
𝛽=0
⇔{
𝛾=0
𝛿=0
(𝑒2 , 𝑢(𝑒2 ), 𝑢2 (𝑒2 ), 𝑢3 (𝑒2 )) est une famille libre à 4 vecteurs dans un espace de dimension 4, c’est une
base.
2.
Les coordonnées de 𝑢4 (𝑒2 ) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 −2 −8 −4 0
0 1 0 0 1 1 1 1
( )( ) = ( ) = 2( ) − ( )
−3 0 −2 2 0 8 4 0
1 −1 1 −1 1 −4 −2 0
Donc 𝑢4 (𝑒2 ) = −𝑒2 + 2𝑢2 (𝑒2 )
𝑢(𝑒2 ) 𝑢2 (𝑒2 ) 𝑢3 (𝑒2 ) 𝑢4 (𝑒2 )
0 0 0 −1 𝑒2
1 0 0 0 𝑢(𝑒2 )
𝐶= ( ) 𝑢2 (𝑒 )
0 1 0 2 2
0 0 1 0 𝑢3 (𝑒2 )
3. On cherche les vecteurs 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) tels que 𝑢(𝑥) = 𝑥
2 −2 1 −2 𝑥1 𝑥1 2𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 𝑥1
0 1 0 0 𝑥2 𝑥 2 𝑥2 = 𝑥2
𝑢(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋 ⇔ ( ) (𝑥 ) = (𝑥 ) ⇔ {
−3 0 −2 2 3 3 −3𝑥1 − 2𝑥3 + 2𝑥4 = 𝑥3
1 −1 1 −1 𝑥4 𝑥 4 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 = 𝑥4
𝐿1 𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0 𝐿1 𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0
𝐿
⇔ 2 { −3𝑥1 − 3𝑥3 + 2𝑥4 = 0 ⇔ 𝐿2 + 3𝐿1 { −6𝑥2 − 4𝑥4 = 0
𝐿3 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 0 𝐿3 − 𝐿1 𝑥2 = 0
𝑥1 + 𝑥3 = 0 𝑥 3 = −𝑥 1
⇔ { 𝑥4 = 0 ⇔ { 𝑥4 = 0
𝑥2 = 0 𝑥2 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 0, −𝑥1 , 0) = 𝑥1 (1,0, −1,0)
4. Les coordonnées de 𝑢(𝑏) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 1 2 1 1
0 1 0 0 −1 −1 0 −1
𝐴𝑋𝑏 = ( ) ( ) = ( ) = ( ) + ( ) = 𝑋𝑎 + 𝑋𝑏
−3 0 −2 2 0 −1 −1 0
1 −1 1 −1 1 1 0 1
Les coordonnées de 𝑢(𝑐) dans la base canonique sont
2 −2 1 −2 1 −1 1
0 1 0 0 0 0 0
𝐴𝑋𝑐 = ( ) ( ) = ( ) = − ( ) = −𝑋𝑐
−3 0 −2 2 −1 1 −1
1 −1 1 −1 1 −1 1
Donc 𝑢(𝑐) = −𝑐
5. On cherche les vecteurs 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) tels que 𝑢(𝑥) = 𝑐 − 𝑥

66
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2 −2 1 −2 𝑥1 1 𝑥1
0 1 0 0 𝑥 2 0 𝑥2
𝑢(𝑥) = 𝑐 − 𝑥 ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑋𝑐 − 𝑋 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( ) − (𝑥 )
−3 0 −2 2 3 −1 3
1 −1 1 −1 𝑥 4 1 𝑥4
2𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 1 − 𝑥1 3𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 1
𝑥2 = −𝑥2 2𝑥2 = 0
⇔{ ⇔{
−3𝑥1 − 2𝑥3 + 2𝑥4 = −1 − 𝑥3 −3𝑥1 − 𝑥3 + 2𝑥4 = −1
𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 − 𝑥4 = 1 − 𝑥4 𝑥1 − 𝑥2 + 𝑥3 = 1
3𝑥1 + 𝑥3 − 2𝑥4 = 1
𝑥2 = 0
𝑥2 = 0
⇔{ ⇔ {−3𝑥1 − 𝑥3 + 2𝑥4 = −1
−3𝑥1 − 𝑥3 + 2𝑥4 = −1
𝑥1 = 1 − 𝑥3
𝑥1 + 𝑥3 = 1
𝑥2 = 0 𝑥2 = 0 𝑥2 = 0
⇔ {−3(1 − 𝑥3 ) − 𝑥3 + 2𝑥4 = −1 ⇔ {2𝑥4 = 2 − 2𝑥3 ⇔ {𝑥4 = 1 − 𝑥3
𝑥1 = 1 − 𝑥3 𝑥1 = 1 − 𝑥3 𝑥1 = 1 − 𝑥3
Prenons 𝑥3 = 0 par exemple, alors 𝑑 = (1,0,0,1)
6. On peut montrer que la famille 𝛽 ′′ est libre et rappeler qu’elle a 4 vecteurs dans un espace de dimension
4 ou alors calculer le déterminant
1 1 0 −1
0 −1 0 0
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = | |
−1 0 −1 1
1 1 1 0
On développe par rapport à la seconde ligne
1 0 −1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = +(−1) |−1 −1 1 |
1 1 0
Puis par rapport à la première ligne
−1 1 −1 −1
det(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = − (| |−| |) = −(−1 − 0) = 1 ≠ 0
1 0 1 1
Donc 𝛽 ′′ est une base.
7.
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑐) 𝑢(𝑑)
1 1 0 0 𝑎
0 1 0 0 𝑏
𝑇= ( )
0 0 −1 1 𝑐
0 0 0 −1 𝑑
8. On pose
0 −2 −4 −2
1 1 1 1
𝑄=( )
0 0 4 0
0 −1 −2 1
La matrice de passage de 𝛽 à 𝛽 ′ , on 𝐴 = 𝑄𝐶𝑄 −1
Et
1 1 0 −1
0 −1 0 0
𝑃=( )
−1 0 −1 1
1 1 1 0
La matrice de passage de 𝛽 à 𝛽 ′′ , on a 𝐴 = 𝑃𝑇𝑃−1
Donc
𝑄𝐶𝑄 −1 = 𝑃𝑇𝑃−1
Ce qui équivaut à
𝐶 = 𝑄 −1 𝑃𝑇𝑃−1 𝑄 = (𝑃−1 𝑄)−1 𝑇(𝑃−1 𝑄)
Ce qui montre que 𝐶 et 𝑇 sont semblables.

67
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Allez à : Exercice 57

Correction exercice 58.


1. Si ∈ ℝ2 [𝑋] , 𝑑°(𝑋 + 1)𝑃′ ≤ 1 + 2 − 1 = 2 donc 𝑓 est bien une application de ℝ2 [𝑋] dans ℝ2 [𝑋].
𝑓(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = (𝑋 + 1)(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )′ = (𝑋 + 1)(𝜆1 𝑃1′ + 𝜆2 𝑃2′ ) = 𝜆1 (𝑋 + 1)𝑃1′ + 𝜆2 (𝑋 + 1)𝑃2′ =
𝜆1 𝑓(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑓(𝑃2 )
donc 𝑓 est linéaire, c’est même un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2.
𝑓(1) = (𝑋 + 1) × 0 = 0 = 0 × 1 + 0 × 𝑋 + 0 × 𝑋 2
𝑓(𝑋) = (𝑋 + 1) × 1 = 0 = 1 × 1 + 1 × 𝑋 + 0 × 𝑋 2
𝑓(𝑋 2 ) = (𝑋 + 1) × 2𝑋 = 0 = 0 × 1 + 2 × 𝑋 + 2 × 𝑋 2
𝑓(1) 𝑓(𝑋) 𝑓(𝑋 2 )
0 1 0 1
Donc 𝐴 = 𝑋
(0 1 2) 2
0 0 2 𝑋
𝛾=0 𝛼=0
2 2
3. 𝛼 + 𝛽(𝑋 + 1) + 𝛾(𝑋 + 1) = 0 ⇔ 𝛾𝑋 + (𝛽 + 2𝛾)𝑋 + 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 ⇔ { 𝛽 + 2𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝛼+𝛽+𝛾 =0 𝛾=0
Donc Β′ est une famille libre de trois vecteurs dans un espace de dimension 3 ( dim ℝ2 [𝑋] = 3), c’est
une base de ℝ2 [𝑋].
4.
𝑓(1) = (𝑋 + 1) × 0 = 0 = 0 × 1 + 0 × 𝑋 + 0 × 𝑋 2
𝑓(𝑋 + 1) = (𝑋 + 1) × 1 = 0 = 0 × 1 + 1 × (𝑋 + 1) + 0 × (𝑋 + 1)2
𝑓((𝑋 + 1)2 ) = (𝑋 + 1) × 2(𝑋 + 1) = 0 = 0 × 1 + 0 × (𝑋 + 1) + 2 × (𝑋 + 1)2
Donc
𝑓(1) 𝑓(𝑋 + 1) 𝑓((𝑋 + 1)2 )
1
𝐵= 0 0 0
𝑋 + 1
(0 1 0)
(𝑋 + 1)2
0 0 2
5.
0 1 0 0 1 0 0 1 2
2
𝐴 = (0 1 2) (0 1 2) = (0 1 6)
0 0 2 0 0 2 0 0 4
0 1 0 0 1 2 0 1 6
3 2
𝐴 = 𝐴𝐴 = (0 1 2) (0 1 6) = ( 0 1 14)
0 0 2 0 0 4 0 0 8
Si 𝑘 > 0
0 0 0
𝐵 𝑘 = (0 1 0 )
0 0 2𝑘
Et 𝐵 0 = 𝐼
6.
La première colonne de la matrice 𝐴 est nulle, donc le rang de 𝐴 est inférieur ou égal à 2, les deux
suivantes ne sont pas proportionnelles, donc le rang de 𝐴 est au moins 2.
𝑟𝑔(𝐴) = 𝑟𝑔(𝑓) = 2
7.
𝐼𝑚(𝑓) est engendré par 𝑓(𝑋) = 1 + 𝑋 et 𝑓(𝑋 2 ) = 2𝑋 + 2𝑋 2 , cette famille constitue une base de
𝐼𝑚(𝑓).
8.
D’après le théorème du rang, la dimension du noyau de 𝑓 est 1, car
dim(ker(𝑓) + dim(𝐼𝑚(𝑓) = dim ℝ2 [𝑋] = 3
68
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Or 𝑓(1) = 0, donc le noyau de 𝑓 est la droite vectorielle engendrée par le « vecteur » 1. (C’est-à-dire le
polynôme constant égale à 1).
Allez à : Exercice 58

Correction exercice 59.


1.
𝑢(𝛼𝑃 + 𝛽𝑄) = 𝛼𝑃 + 𝛽𝑄 + (1 − 𝑋)(𝛼𝑃 + 𝛽𝑄)′ = 𝛼𝑃 + 𝛽𝑄 + (1 − 𝑋)(𝛼𝑃′ + 𝛽𝑄 ′ )
= 𝛼(𝑃 + (1 − 𝑋)𝑃′ ) + 𝛽(𝑄 + (1 − 𝑋)𝑄 ′ ) = 𝛼𝑢(𝑃) + 𝛽𝑢(𝑄)
Donc 𝑢 est une application linéaire
𝑑°𝑃 ≤ 2 ⇒ 𝑑°𝑢(𝑃) ≤ 2
Elle va de ℝ2 [𝑋] dans ℝ2 [𝑋] il s’agit d’un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2.
𝑢(1) = 1 + (1 − 𝑋) × 0 = 1
𝑢(𝑋) = 𝑋 + (1 − 𝑋) × 1 = 1
𝑢(𝑋 = 𝑋 2 + (1 − 𝑋) × 2𝑋 = 2𝑋 − 𝑋 2
2)

1 1 0
𝐴 = (0 0 2 )
0 0 −1
3. 𝑃 ∈ ker(𝑢)
𝑢(𝑃) = 0 ⇔ 𝑢(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐) = 𝑎𝑢(𝑋 2 ) + 𝑏𝑢(𝑋) + 𝑐𝑢(1) = 𝑎(2𝑋 − 𝑋 2 ) + 𝑏 + 𝑐 = 0
𝑎=0
⇔ −𝑎𝑋 2 + 2𝑎𝑋 + 𝑏 + 𝑐 = 0 ⇔ {
𝑐 = −𝑏
𝑃 = 𝑏𝑋 − 𝑏 = 𝑏(𝑋 − 1)
Donc ker(𝑢) est la droite vectorielle engendrée par le polynôme 𝑋 − 1.
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(1), 𝑢(𝑋), 𝑢(𝑋 2 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(1,1,2𝑋 − 𝑋 2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(1,2𝑋 − 𝑋 2 )
Ces deux polynômes ne sont pas proportionnels ils forment donc une famille libre (et génératrice) de
𝐼𝑚(𝑢) donc une base de 𝐼𝑚(𝑢).
Allez à : Exercice 59

Correction exercice 60.


1. Si 𝑑°𝑃 ≤ 2 alors 𝑑°𝑃′ ≤ 1 et 𝑑°(𝑋 − 1)𝑃′ ≤ 2 donc 𝑑°𝑢(𝑃) ≤ 2
D’autre part
𝑢(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄) = 2(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄) − (𝑋 − 1)(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄)′ = 2(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄) − (𝑋 − 1)(𝜆𝑃′ + 𝜇𝑄 ′ )
= 𝜆(2𝑃 − (𝑋 − 1)𝑃′ ) + 𝜇(2𝑄 − (𝑋 − 1)𝑄 ′ ) = 𝜆𝑢(𝑃) + 𝜇𝑢(𝑄)
Cela montre que 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2.
𝑢(1) = 2 × 1 − (𝑋 − 1) × 0 = 2;
𝑢(𝑋) = 2𝑋 − (𝑋 − 1) × 1 = 𝑋 + 1;
𝑢(𝑋 2 ) = 2𝑋 2 − (𝑋 − 1) × 2𝑋 = 2𝑋
Par conséquent
2 1 0
𝐴 = (0 1 2 )
0 0 0
3. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐
𝑢(𝑃) = 𝑎𝑢(𝑋 2 ) + 𝑏𝑢(𝑋) + 𝑐𝑢(1) = 2𝑎𝑋 + 𝑏(1 + 𝑋) + 2𝑐 = (2𝑎 + 𝑏)𝑋 + 𝑏 + 2𝑐
Donc
𝑏
𝑎=−
2𝑎 + 𝑏 = 0 2
𝑢(𝑃) = 0 ⇔ { ⇔{
𝑏 + 2𝑐 = 0 𝑏
𝑐=−
2
69
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Et
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝑃 = − 𝑋 2 + 𝑏𝑋 − = − (𝑋 2 − 2𝑋 + 1) = − (𝑋 − 1)2
2 2 2 2
Le noyau de 𝑢 est la droite vectorielle engendrée par le polynôme 𝑃2 = (𝑋 − 1)2
4. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ2 [𝑋])
Donc
dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ2 [𝑋]) − dim(ker(𝑢)) = 3 − 1 = 2
𝑢(1) = 2 et 𝑢(𝑋) = 1 + 𝑋 sont deux polynômes non proportionnels de l’image de 𝑢, ils forment donc une
famille libre dans un espace de dimension 2, (2,1 + 𝑋) est une base de 𝐼𝑚(𝑢).
5. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐
0=𝑎 𝑎=0
𝑢(𝑃) = 𝑃 ⇔ (2𝑎 + 𝑏)𝑋 + 𝑏 + 2𝑐 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ⇔ {2𝑎 + 𝑏 = 𝑏 ⇔ { 2𝑎 = 0
𝑏 + 2𝑐 = 𝑐 𝑐 = −𝑏
𝑃 = 𝑏𝑋 − 𝑏 = 𝑏(𝑋 − 1)
𝑃1 = 𝑋 − 1
6.
𝛼−𝛽+𝛾 =0 𝛼=0
2 2
𝛼 + 𝛽(𝑋 − 1) + 𝛾(𝑋 − 1) = 0 ⇔ 𝛼 − 𝛽 + 𝛾 + (𝛽 − 2𝛾)𝑋 + 𝛾𝑋 = 0 ⇔ { 𝛽 − 2𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝛾=0 𝛾=0

𝛽 est un famille libre à trois vecteurs dans un espace de dimension 3, c’est une base de ℝ2 [𝑋]
7. 𝑢(1) = 2 × 1, 𝑢(𝑃1 ) = 𝑃1 et 𝑢(𝑃2 ) = 0, donc
𝑢(1) 𝑢(𝑃1 ) 𝑢(𝑃2 )
2 0 0 1
𝐷 = (0 1 0) 𝑃1
0 0 0 𝑃2
Allez à : Exercice 60

Correction exercice 61.


1. Soient 𝑃1 , 𝑃2 ∈ ℝ2 [𝑋], soient 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ
𝑓(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) − (𝑋 − 2)(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )′ = 𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 − (𝑋 − 2)(𝜆1 𝑃1′ + 𝜆2 𝑃2′ )
= 𝜆1 (𝑃1 − (𝑋 − 2)𝑃1′ ) + 𝜆2 (𝑃2 − (𝑋 − 2)𝑃2′ ) = 𝜆1 𝑓(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑓(𝑃2 )
Donc 𝑓 est linéaire.
2. 𝑓 est un endomorphisme si l’image de ℝ2 [𝑋] par 𝑓 est ℝ2 [𝑋], autrement dit il faut que l’image d’un
polynôme de degré inférieur ou égal à 2 soit un polynôme de degré inférieur ou égal à 2.
Première méthode
𝑓(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐) = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 − (𝑋 − 2)(2𝑎𝑋 + 𝑏)
= 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 − (2𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 − 4𝑎𝑋 − 2𝑏) = −𝑎𝑋 2 + 4𝑎𝑋 + 𝑐 − 2𝑏
C’est bon, 𝑓 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋] (parce qu’il est clair que 𝑓 est linéaire d’après la première
question).
Deuxième méthode
𝑑°𝑃 ≤ 2 ⇒ 𝑑°𝑃′ ≤ 1
Donc
𝑑°(𝑋 − 2)𝑃′ ≤ 1 + 1 = 2
Par conséquent
𝑑°𝑓(𝑃) ≤ 2
Troisième méthode
Comme 𝑓(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐) = 𝑎𝑓(𝑋 2 ) + 𝑏𝑓(𝑋) + 𝑐𝑓(1), il suffit de vérifier que 𝑑°𝑓(𝑋 2 ) ≤ 2,
𝑑°𝑓(𝑋) ≤ 2 et que 𝑑°𝑓(1) ≤ 2, ce qui est le cas car
𝑓(𝑋 2 ) = 𝑋 2 − (𝑋 − 2) × 2𝑋 = −𝑋 2 + 4𝑋;
70
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑓(𝑋) = 𝑋 − (𝑋 − 2) × 1 = 2;
𝑓(1) = 1 − (𝑋 − 2) × 0 = 1
3.
−𝑎 = 0
𝑎=0
𝑃 ∈ ker(𝑓) ⇔ 𝑓(𝑃) = 0 ⇔ −𝑎𝑋 2 + 4𝑎𝑋 + 𝑐 − 2𝑏 = 0 ⇔ { 4𝑎 = 0 ⇔ {
𝑐 = 2𝑏
𝑐 − 2𝑏 = 0
𝑃 = 𝑏𝑋 + 2𝑏 = 𝑏(𝑋 + 2)
Les polynômes de ker(𝑓) sont proportionnels au polynômes 𝑋 + 2, il s’agit d’une droite vectorielle
dont une base est le polynôme 𝑋 + 2.
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑓)) + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = dim(ℝ2 [𝑋]) ⇔ 1 + dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 3 ⇔ dim(𝐼𝑚(𝑓)) = 2
𝑓(𝑋 2 ) = −𝑋 2 + 4𝑋; 𝑓(𝑋) = 2
Ces deux polynômes ne sont pas proportionnels, ils forment une famille libre de 𝐼𝑚(𝑓) qui est de
dimension 2, c’est une base de 𝐼𝑚(𝑓).
Remarque :
𝑓(1) = 1 est proportionnel au vecteur (polynôme) 𝑓(𝑋) = 2.
4.
𝑓(𝑋 2 ) = 4𝑋 − 𝑋 2 ; 𝑓(𝑋) = 2; 𝑓(1) = 1
Par conséquent
𝑓(1) 𝑓(𝑋) 𝑓(𝑋 2 )
𝐴 = 𝑀𝑎𝑡(1,𝑋,𝑋 2 ) (𝑓) = 1 2 0 1
(0 0 4 ) 𝑋2
0 0 −1 𝑋
5.
𝛼 × 1 + 𝛽(𝑋 − 2) + 𝛾(𝑋 − 2)2 = 0 ⇔ 𝛼 + 𝛽𝑋 − 2𝛽 + 𝛾𝑋 2 − 4𝛾𝑋 + 4𝛾 = 0
𝛾=0 𝛾=0
2
⇔ 𝛾𝑋 + (𝛽 − 4𝛾)𝑋 + 𝛼 − 2𝛽 + 4𝛾 = 0 ⇔ { 𝛽 − 4𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝛼 − 2𝛽 + 4𝛾 = 0 𝛼=0
𝛽 ′ est une famille libre à trois vecteurs dans un espace de dimension 3, c’est une base.
6.
1 𝑋 − 2 (𝑋 − 2)2
𝑃= 1 −2 4 1
(0 1 −4) 𝑋2
0 0 1 𝑋
1 −2 4 𝑥1 𝑦1 𝑥1 − 2𝑥2 + 4𝑥3 = 𝑦1 𝑥1 = 2𝑥2 − 4𝑥3 + 𝑦1
𝑥 𝑦
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ ( 0 1 −4) ( 2 ) = ( 2 ) ⇔ { 𝑥2 − 4𝑥3 = 𝑦2 ⇔ { 𝑥2 = 4𝑥3 + 𝑦2
0 0 1 𝑥3 𝑦3 𝑥3 = 𝑦3 𝑥3 = 𝑦3
𝑥1 = 2(𝑦2 + 4𝑦3 ) − 4𝑦3 + 𝑦1 𝑥1 = 𝑦1 + 2𝑦2 + 4𝑦3 𝑥1
⇔{ 𝑥2 = 𝑦2 + 4𝑦3 ⇔ { 𝑥2 = 𝑦2 + 4𝑦3 ⇔ ( 2)𝑥
𝑥3 = 𝑦3 𝑥3 = 𝑦3 𝑥3
1 2 4 𝑦1
= (0 1 4) (𝑦2 )
0 0 1 𝑦3
1 2 4
𝑃 −1 = (0 1 4)
0 0 1
Remarque :
On rappelle que 𝑃−1 est la matrice de passage de 𝛽 ′ à 𝛽, cela signifie que
1=1
𝑋 = 2 × 1 + 1 × (𝑋 − 2)
𝑋 = 4 × 1 + 4 × (𝑋 − 2) + 1 × (𝑋 − 2)2
2

7.
71
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑓(1) = 1
𝑓(𝑋 − 2) = 𝑋 − 2 − (𝑋 − 2) × 1 = 0
𝑓((𝑋 − 2) = (𝑋 − 2)2 − (𝑋 − 2) × 2(𝑋 − 2) = −(𝑋 − 2)2
2)

Donc
𝑓(1) 𝑓(𝑋 − 2) 𝑓((𝑋 − 2)2 )
1
𝐷 = 𝑀𝑎𝑡𝛽′ (𝑓) = 1 0 0
(0 𝑋 − 2
0 0)
(𝑋 − 2)2
0 0 −1
Deuxième méthode
On calcule
1 2 4 1 2 0 1 −2 4 1 2 4 1 0 −4
−1
𝐷 = 𝑃 𝐴𝑃 = (0 1 4) (0 0 4 ) ( 0 1 −4) = (0 1 4) (0 0 4)
0 0 1 0 0 −1 0 0 1 0 0 1 0 0 −1
1 0 0
= (0 0 0 )
0 0 −1
On trouve bien sûr le même résultat (cela fait partie du cours).
Allez à : Exercice 61

Correction exercice 62.


1. Soient 𝑃1 et 𝑃2 deux polynômes de ℝ2 [𝑋] et soient 𝜆1 et 𝜆2 deux réels.
𝑢(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = 2𝑋(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) − 𝑋 2 (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )′ = 2𝑋(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) − 𝑋 2 (𝜆1 𝑃1′ + 𝜆2 𝑃2′ )
= 𝜆1 (2𝑋𝑃1 − 𝑋 2 𝑃1′ ) + 𝜆2 (2𝑋𝑃2 − 𝑋 2 𝑃2′ ) = 𝜆1 𝑢(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑢(𝑃2 )
Donc 𝑢 est linéaire.
Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ∈ ℝ2 [𝑋], 𝑃′ = 2𝑎𝑋 + 𝑏
𝑢(𝑃) = 2𝑋(𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐) − 𝑋 2 (2𝑎𝑋 + 𝑏) = 2𝑎𝑋 3 + 2𝑏𝑋 2 + 2𝑐𝑋 − 2𝑎𝑋 3 − 𝑏𝑋 2 = 𝑏𝑋 2 + 2𝑐𝑋
∈ ℝ2 [𝑋]
Donc 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2. 𝑢(1) = 2𝑋, 𝑢(𝑋) = 2𝑋 2 − 𝑋 2 = 𝑋 2 et 𝑢(𝑋 2 ) = 2𝑋 3 − 2𝑋 3 = 0
Par conséquent
𝑢(1) 𝑢(𝑋) 𝑢(𝑋 2 )
0 0 0 1
𝐴= (2 0 0) 𝑋
0 1 0 𝑋2
3. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 ∈ ker(𝑢),
𝑢(𝑃) = 𝑏𝑋 2 + 2𝑐𝑋 = 0 ⇔ 𝑏 = 𝑐 = 0
Donc 𝑃 = 𝑎𝑋 2 , une base de ker(𝑢) est 𝑋 2 et dim(ker(𝑢)) = 1.
4.
𝐼𝑚(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑢(1), 𝑢(𝑋), 𝑢(𝑋 2 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(2𝑋, 𝑋 2 , 0) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(2𝑋, 𝑋 2 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑋, 𝑋 2 )
(𝑋, 𝑋 2 ) est une sous-famille d’une famille libre, c’est une famille libre et génératrice de 𝐼𝑚(𝑢) c’est une
base de 𝐼𝑚(𝑢) et dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 2
Allez à : Exercice 62

Correction exercice 63.


1.
𝑢(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = 𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 + (1 − 𝑋)(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )′ + 2(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )′′
= 𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 + (1 − 𝑋)(𝜆1 𝑃1′ + 𝜆2 𝑃2′ ) + 2(𝜆1 𝑃1′′ + 𝜆2 𝑃2′′ )
= 𝜆1 (𝑃1 + (1 − 𝑋)𝑃1′ + 2𝑃1′′ ) + 𝜆2 (𝑃2 + (1 − 𝑋)𝑃2′ + 2𝑃2′′ ) = 𝜆1 𝑢(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑢(𝑃2 )
𝑢 est une application linéaire.

72
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

2. Il est clair que le degré de 𝑢(𝑃) = 𝑃 + (1 − 𝑋)𝑃′ + 2𝑃′′ est un polynôme de degré inférieur ou égal à 2
lorsque 𝑃 est un polynôme de degré inférieur ou égal à 2. Par conséquent 𝑢 est un endomorphisme de
ℝ2 [𝑋].
3.
𝑢(1) = 1
𝑢(𝑋) = 𝑋 + (1 − 𝑋) × 1 = 1
𝑢(𝑋 2 ) = 𝑋 2 + (1 − 𝑋) × 2𝑋 + 2 × 2 = 4 + 2𝑋 − 𝑋 2
1 1 4
𝐴 = (0 0 2 )
0 0 −1
4.
𝛼(1 − 𝑋) + 𝛽 × 1 + 𝛾(1 + 2𝑋 − 𝑋 2 ) = 0 ⇔ −𝛾𝑋 2 + (−𝛼 + 2𝛾)𝑋 + 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0
−𝛾 = 0 𝛼=0
⇔ { −𝛼 + 2𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝛼+𝛽+𝛾 =0 𝛾=0
Cette famille est libre, elle a trois vecteurs dans un espace de dimension 3, c’est une base de ℝ2 [𝑋].
5.
𝑢(1 − 𝑋) = 1 − 𝑋 + (1 − 𝑋) × (−1) = 0
𝑢(1) = 1
𝑢(1 + 2𝑋 − 𝑋 = 1 + 2𝑋 − 𝑋 + (1 − 𝑋) × (2 − 2𝑋) + 2 × (−2) = −1 − 2𝑋 + 𝑋 2
2) 2

= −(1 + 2𝑋 − 𝑋 2 )
Donc
0 0 0
𝐷 = (0 1 0 )
0 0 −1
Allez à : Exercice 63

Correction exercice 64.


1. Soit 𝜆 et 𝜇 deux réels et 𝑃 et 𝑄 deux polynômes
1
𝑢(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄) = (1 − 𝑋 2 )(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄)′′ + 𝑋(𝜆𝑃 + 𝜇𝑄)′ − (𝜆𝑃 + 𝜇𝑄)
2
1
= (1 − 𝑋 2 )(𝜆𝑃′′ + 𝜇𝑄 ′′ ) + 𝑋(𝜆𝑃′ + 𝜇𝑄 ′ ) − (𝜆𝑃 + 𝜇𝑄)
2
1 1
= 𝜆 ( (1 − 𝑋 2 )𝑃′′ + 𝑋𝑃′ − 𝑃) + 𝜇 ( (1 − 𝑋 2 )𝑄 ′′ + 𝑋𝑄 ′ − 𝑄) = 𝜆𝑢(𝑃) + 𝜇𝑢(𝑄)
2 2
Donc 𝑢 est linéaire
Pour 𝑃 ∈ ℝ2 [𝑋]
𝑑°𝑃′′ ≤ 0 ⇒ 𝑑°(1 − 𝑋 2 )𝑃′′ ≤ 2
𝑑°𝑃′ ≤ 1 ⇒ 𝑑°𝑋𝑃′′ ≤ 2
Donc
𝑑°𝑢(𝑃) ≤ 2
Ce qui montre que 𝑃 ∈ ℝ2 [𝑋] entraine que 𝑢(𝑃) ∈ ℝ2 [𝑋]. Donc 𝑢 est un endomorphisme de ℝ2 [𝑋].
2. Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐
1
𝑃 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑃) = 0 ⇔ (1 − 𝑋 2 )2𝑎 + 𝑋(2𝑎𝑋 + 𝑏) − (𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐) = 0 ⇔ 𝑎 − 𝑐 = 0
2
Donc 𝑃 = 𝑎𝑋 + 𝑏𝑋 + 𝑎 = 𝑎(𝑋 2 + 1) + 𝑏𝑋
2

La famille (𝑋 2 + 1, 𝑋) est une famille de deux vecteurs non proportionnels, donc libre, qui engendre
ker(𝑢) donc c’est une base de ker(𝑢)
3. D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝐼𝑚(𝑢)) = dim(ℝ2 [𝑋])
Donc dim(𝐼𝑚(𝑢)) = 1
73
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑢(1) = −1
Donc 𝐼𝑚(𝑢) est la droite engendrée par le polynôme constant 𝑃3 = 1 (ou −1 c’est pareil)
4.
𝛼=0 𝛼=0
2 2 𝛽 = 0
𝛼(𝑋 + 1) + 𝛽𝑋 + 𝛾 = 0 ⇔ 𝛼𝑋 + 𝛽𝑋 + 𝛼 + 𝛾 = 0 ⇔ { ⇔{ =0
𝛽
𝛼+𝛾 =0 𝛾=0
Ce qui montre que (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est une famille libre à trois vecteurs dans un espace vectoriel de
dimension 3, il s’agit donc d’une base de ℝ2 [𝑋]
5. On a 𝑢(𝑃1 ) = 0, 𝑢(𝑃2 ) = 0 et 𝑢(𝑃3 ) = −1 donc
0 0 0
𝐷 = (0 0 0 )
0 0 −1
Allez à : Exercice 64

Correction exercice 65.


1. Soient 𝑃1 et 𝑃2 deux polynômes de ℝ2 [𝑋] et 𝜆1 et 𝜆2 deux réels.
𝑓(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(𝑋) = (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(𝑋 + 1) − (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(𝑋)
= 𝜆1 𝑃1 (𝑋 + 1) + 𝜆2 𝑃2 (𝑋 + 1) − (𝜆1 𝑃1 (𝑋 + 1) + 𝜆2 𝑃2 (𝑋 + 1))
= 𝜆1 (𝑃1 (𝑋 + 1) − 𝑃1 (𝑋)) + 𝜆2 (𝑃2 (𝑋 + 1) − 𝑃2 (𝑋)) = 𝜆1 𝑓(𝑃1 )(𝑋) + 𝜆2 𝑓(𝑃2 )(𝑋)
Ce qui entraine que :
𝑓(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = 𝜆1 𝑓(𝑃1 )(𝑋) + 𝜆2 𝑓(𝑃2 )
2. 𝑓 est linéaire.
𝑓(1)(𝑋) = 1 − 1 = 0
𝑓(𝑋)(𝑋) = (𝑋 + 1) − 𝑋 = 1
𝑓(𝑋 2 ) = (𝑋 + 1)2 − 𝑋 2 = 1 + 2𝑋
Donc
𝑓(1) 𝑓(𝑋) 𝑓(𝑋 2 )
0 1 1 1
𝐴=
(0 0 2) 𝑋2
0 0 0 𝑋
3.

𝛼 × 1 + 𝛽 × (𝑋 − 1) + 𝛾 × (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) = 0 ⇔ 𝛾𝑋 2 + (𝛽 − 3𝛾)𝑋 + (𝛼 − 𝛽 + 2𝛾) = 0


𝛾=0 𝛾=0
⇔ { 𝛽 − 3𝛾 = 0 ⇔ {𝛽 = 0
𝛼 − 𝛽 + 2𝛾 = 0 𝛼=0

ℬ′ est une famille libre à trois vecteurs dans un espace de dimension 3 c’est une base de ℝ2 [𝑋].

4.

𝑓(1)(𝑋) = 0, 𝑓(𝑋 − 1)(𝑋) = (𝑋 − 1 + 1) − (𝑋 − 1) = 1 et

𝑓((𝑋 − 1)(𝑋 − 2))(𝑋) = (𝑋 − 1 + 1)(𝑋 − 2 + 1) − (𝑋 − 1)(𝑋 − 2) = 𝑋(𝑋 − 1) − (𝑋 − 1)(𝑋 − 2)


= (𝑋 − 1)(𝑋 − (𝑋 − 2)) = 2(𝑋 − 1)

Donc

𝑓(1) 𝑓(𝑋 − 1) 𝑓((𝑋 − 1)(𝑋 − 2))


1
𝐵= 0 1 0
𝑋−1
(0 0 2)
(𝑋 − 1)(𝑋 − 2)
0 0 0
Allez à : Exercice 65

74
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

Correction exercice 66.


1. Soient 𝑃1 , 𝑃2 ∈ ℝ3 [𝑋], 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ
𝑔(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = ((𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(1), (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(−1))
= (𝜆1 𝑃1 (−1) + 𝜆2 𝑃2 (−1), 𝜆1 𝑃1 (1) + 𝜆2 𝑃2 (1))
= 𝜆1 (𝑃1 (−1), 𝑃1 (1)) + 𝜆2 (𝑃2 (−1), 𝑃2 (1)) = 𝜆1 𝑔(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑔(𝑃2 )
Donc ℎ est linéaire.
𝑃(−1) = 0
2. Soit 𝑃 ∈ ker(𝑔), (𝑃(−1), 𝑃(1)) = (0,0) ⇔ {
𝑃(1) = 0
Un polynôme de degré inférieur ou égal à 3 qui s’annule en −1 et en 1 est de la forme
𝑃 = (𝑎𝑋 + 𝑏)(𝑋 + 1)(𝑋 − 1) = 𝑎𝑋(𝑋 2 − 1) + 𝑏(𝑋 2 − 1)
(𝑋(𝑋 2 − 1), 𝑋 2 − 1) forme une famille libre (car les polynômes ne sont pas proportionnels) qui
engendre ker(𝑔), c’est une base de ker(𝑔).
Une base ℝ3 est (1, 𝑋, 𝑋 2 , 𝑋 3 )
𝑔(1) = (1,1); 𝑔(𝑋) = (−1,1); 𝑔(𝑋 2 ) = (1,1); 𝑔(𝑋 3 ) = (−1,1)
L’image de 𝑔 est engendré par (1,1) et (−1,1) (ces vecteurs ne sont pas proportionnels) ils forment
donc une famille libre, bref c’est une base de ℐ𝑚(𝑔), comme ℐ𝑚(𝑔) ⊂ ℝ2 et qu’ils ont la même
dimension, on en déduit que ℐ𝑚(𝑔) = ℝ2 .
3. La linéarité de ℎ est évidente (voir 1°)).
Soit 𝑃 = 𝑎𝑋 + 𝑏 ∈ ℝ1 [𝑋] un vecteur de ker(ℎ),
𝑃(−1) = 0 −𝑎 + 𝑏 = 0
{ ⇔{ ⇔𝑎=𝑏=0
𝑃(1) = 0 𝑎+𝑏=0
Le noyau de ℎ est réduit au vecteur nul, de plus d’après le théorème du rang
dim(ker(ℎ)) + dim(ℐ𝑚(ℎ)) = dim(ℝ1 [𝑋]) ⇔ dim(ℐ𝑚(ℎ)) = 2
Donc ℐ𝑚(ℎ) = ℝ1 [𝑋], autrement dit ℎ est surjective, finalement ℎ est bijective.
Allez à : Exercice 66

Correction exercice 67.


1. 𝑎 et 𝑏 ne sont pas proportionnelles donc (𝑎, 𝑏) est libre, de plus (𝑎, 𝑏) est une famille génératrice de 𝐻
donc c’est une base de 𝐻, d’où dim(𝐻) = 2.
2. Soit 𝜃ℝ l’application nulle, 𝜃ℝ (ln(2)) = 0 donc 𝜃ℝ ∈ 𝐹
Soient 𝑓1 ∈ 𝐹 et 𝑓2 ∈ 𝐹, donc 𝑓1 (ln(2)) = 0 et 𝑓2 (ln(2)) = 0 et soient 𝜆1 , 𝜆2 deux réels
(𝜆1 𝑓1 + 𝜆2 𝑓2 )(ln(2)) = 𝜆1 𝑓1 (ln(2)) + 𝜆2 𝑓2 (ln(2)) = 𝜆1 × 0 + 𝜆2 × 0 = 0
Donc 𝜆1 𝑓1 + 𝜆2 𝑓2 ∈ 𝐹, 𝐹 est un sous-espace-vectoriel de 𝐻.
3. On rappelle que
1
𝑒 ln(2) + 𝑒 − ln(2) 2 + 2 5
ch(ln(2)) = = =
2 2 4
1
𝑒 ln(2) − 𝑒 − ln(2) 2 − 2 3
sh(ln(2)) = = =
2 2 4

75
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑓∈𝐻 ∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, 𝑓 = 𝜆𝑎 + 𝜇𝑏 ∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑓(𝑥) = 𝜆𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥)


𝑓∈𝐹⇔{ ⇔{ ⇔{
𝑓(ln(2)) = 0 𝑓(ln(2)) = 0 𝑓(ln(2)) = 0
∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑓(𝑥) = 𝜆𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥)
⇔{
𝜆𝑎(ln(2)) + 𝜇𝑏(ln(2)) = 0
∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑓(𝑥) = 𝜆𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥)
⇔{ 5 3
𝜆 +𝜇 =0
4 4
∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑓(𝑥) = 𝜆𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥)
⇔{ 3
𝜆=− 𝜇
5
3 3
⇔ ∃𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = − 𝜇𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥) ⇔ ∃𝜇 ∈ ℝ, 𝑓 = 𝜇(− 𝑎 + 𝑏)
5 5
3
𝐹 est un espace de dimension 1 dont une base est − 5 𝑎 + 𝑏.
4.
a) Soient 𝑓1 ∈ 𝐻 et 𝑓2 ∈ 𝐻 et soient 𝜆1 , 𝜆2 deux réels.
𝜑(𝜆1 𝑓1 + 𝜆2 𝑓2 ) = ((𝜆1 𝑓1 + 𝜆2 𝑓2 )(− ln(2)), (𝜆1 𝑓1 + 𝜆2 𝑓2 )(ln(2))
= (𝜆1 𝑓1 (− ln(2)) + 𝜆2 𝑓2 (− ln(2) , 𝜆1 𝑓1 (− ln(2)) + 𝜆2 𝑓2 (− ln(2))
= 𝜆1 (𝑓1 (− ln(2) , 𝑓1 (ln(2)) + 𝜆2 (𝑓2 (− ln(2) , 𝑓2 (ln(2)) = 𝜆1 𝜑(𝑓1 ) + 𝜆2 𝜑(𝑓2 )
Donc 𝜑 est une application linéaire.
b) Soit 𝑓 ∈ ker(𝜑), ∃𝜆, 𝜇 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑓(𝑥) = 𝜆𝑎(𝑥) + 𝜇𝑏(𝑥)
𝑓(− ln(2) = 0
𝜑(𝑓) = (0,0) ⇔ (𝑓(− ln(2) , 𝑓(ln(2)) = (0,0) ⇔ {
𝑓(ln(2) = 0
5 3
𝜆𝑎(− ln(2)) + 𝜇𝑏(− ln(2)) = 0 𝜆 − 𝜇 =0 𝜆=0
⇔{ ⇔{ 4 4 ⇔{
𝜆𝑎(ln(2)) + 𝜇𝑏(ln(2)) = 0 5 3 𝜇=0
𝜆 +𝜇 =0
4 4
Donc 𝑓 = 𝜃ℝ , le noyau de 𝜑 est réduit au vecteur nul donc 𝜑 est injective, d’après le théorème du
rang
dim(ker(𝜑)) + dim(𝐼𝑚(𝜑) = dim(𝐻) ⇔ dim(𝐼𝑚(𝜑) = 2
Ce qui montre que 𝜑 est surjective, finalement 𝜑 est surjective donc bijective.
Allez à : Exercice 67

Correction exercice 68.


1. Soient 𝐴 ∈ 𝒜𝑛 (ℝ) et 𝐵 ∈ 𝒜𝑛 (ℝ) et soient 𝜆 et 𝜇 deux réels.
La matrice nulle 𝑂 vérifie 𝑡𝑂 = −𝑂
𝑡(𝜆𝐴
+ 𝜇𝐵) = 𝜆 𝑡𝐴 + 𝜇 𝑡𝐵 = 𝜆(−𝐴) + 𝜇(−𝐵) = −(𝜆𝐴 + 𝜇𝐵)
Donc 𝒜𝑛 (ℝ) est un sous-espace vectoriel de ℳ𝑛 (ℝ).
Soient 𝐴 ∈ 𝒮𝑛 (ℝ)et 𝐵 ∈ 𝒮𝑛 (ℝ)et soient 𝜆 et 𝜇 deux réels.
La matrice nulle 𝑂 vérifie 𝑡𝑂 = 𝑂
𝑡(𝜆𝐴
+ 𝜇𝐵) = 𝜆 𝑡𝐴 + 𝜇 𝑡𝐵 = 𝜆𝐴 + 𝜇𝐵 = 𝜆𝐴 + 𝜇𝐵
Donc 𝒮𝑛 (ℝ) est un sous-espace vectoriel de ℳ𝑛 (ℝ).
𝑡
𝐴+ 𝑡𝐴 1 1 𝐴+ 𝑡𝐴
2. ( ) = 2 ( 𝑡𝐴 + 𝑡( 𝑡𝐴)) = 2 ( 𝑡𝐴 + 𝐴) donc ∈ 𝒮𝑛 (ℝ)
2 2
𝑡
𝐴− 𝑡𝐴 1 1 1 𝐴− 𝑡𝐴
( ) = 2 ( 𝑡𝐴 − 𝑡( 𝑡𝐴)) = 2 ( 𝑡𝐴 − 𝐴) = − 2 (𝐴 − 𝑡𝐴) donc ∈ 𝒜𝑛 (ℝ)
2 2
3. Pour toute matrice 𝐴 :
1 1
𝐴 = (𝐴 + 𝑡𝐴) + (𝐴 − 𝑡𝐴)
2 2
Donc 𝒜𝑛 (ℝ) + 𝒮𝑛 (ℝ) = ℳ𝑛 (ℝ).

76
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

4. Soit 𝐴 ∈ 𝒜𝑛 (ℝ) ∩ 𝒮𝑛 (ℝ), 𝑡𝐴 = −𝐴 et 𝑡𝐴 = 𝐴 donc 𝐴 = −𝐴 d’où 𝐴 = 𝑂.


𝒜𝑛 (ℝ) ∩ 𝒮𝑛 (ℝ) = {𝑂} et 𝒜𝑛 (ℝ) + 𝒮𝑛 (ℝ) = ℳ𝑛 (ℝ) entraine que 𝒜𝑛 (ℝ) ⊕ 𝒮𝑛 (ℝ) = ℳ𝑛 (ℝ).
5.
5
1 1 1
1 3 1 2 2)
𝐴𝑠 = (𝐴 + 𝑡𝐴) = (( )+( )) = (
2 2 2 4 3 4 5
4
2
1
1 1 0
1 3 1 2 2)
𝐴𝑎 = (𝐴 − 𝑡𝐴) = (( )−( )) = (
2 2 2 4 3 4 1
− 0
2
𝐴 est la somme de 𝐴𝑠 ∈ 𝒮𝑛 (ℝ) et de 𝐴𝑎 ∈ 𝒜𝑛 (ℝ).
Allez à : Exercice 68

Correction exercice 69.


1. dim(ℳ2 (ℝ)) = 2 × 2 = 4
𝑎 𝑐
2. Soit 𝐴 = ( ) ∈ ker(𝜙)
𝑏 𝑑
𝑎 𝑐 𝑎 𝑏 0 0
𝜙(𝐴) = 𝑂 ⇔ 𝐴 − 𝑡𝐴 = 𝑂 ⇔ ( )−( )=( )⇔𝑏=𝑐
𝑏 𝑑 𝑐 𝑑 0 0
Donc
𝑎 𝑏 1 0 0 1 0 0
𝐴=( ) = 𝑎( )+𝑏( )+𝑑( )
𝑏 𝑑 0 0 1 0 0 1
La famille de matrices
10 0 1 0 0
(( ),( ),( )) engendre ker(𝜙) et
00 1 0 0 1
1 0 0 1 0 0 0 0 𝛼 𝛽 0 0
𝛼( )+𝛽( )+𝛾( )=( )⇔( )=( )⇔𝛼=𝛽=𝛾=0
0 0 1 0 0 1 0 0 𝛽 𝛾 0 0
Montre que cette famille est libre, elle forme donc une base de ker(𝜙) et dim(ker(𝜙)) = 3
𝑎 𝑐
3. Soit 𝐴 = ( )
𝑏 𝑑
𝑎 𝑐 𝑎 𝑏 0 𝑐−𝑏 0 −1
𝜙(𝐴) = ( )−( )=( ) = (𝑏 − 𝑐) ( )
𝑏 𝑑 𝑐 𝑑 𝑏−𝑐 0 1 0
0 −1
Par conséquent l’image de 𝜙 est la droite engendrée par la matrice 𝐽 = ( )
1 0
𝐼𝑚(𝜙) étant une droite, toute matrice de cette image est proportionnelle à 𝐽.
Allez à : Exercice 69

Correction exercice 70.


1.
1 1 1 1 0 0 1 0 0
| 𝑎 𝑏 𝑐 |=| 𝑎 𝑏 − 𝑎 𝑐 − 𝑎| = (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎) | 𝑎 1 1 |=0
𝑏+𝑐 𝑎+𝑐 𝑎+𝑏 𝑏+𝑐 𝑎−𝑏 𝑎−𝑐 𝑏 + 𝑐 −1 −1
2.
a)
𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿1 𝐿2 − 𝐿1 𝐿3 − 𝐿1
1 0 0
1 1 1 1 0 0
= = (𝑐 − 𝑏)(𝑑 − 𝑏) | 𝑏 1 1 |
|𝑏 𝑐 𝑑| |𝑏 𝑐−𝑏 𝑑−𝑏 | 2
𝑏 𝑐+𝑏 𝑑+𝑏
𝑏2 𝑐 2 𝑑2 𝑏2 𝑐 2 − 𝑏2 𝑑2 − 𝑏2
= (𝑐 − 𝑏)(𝑑 − 𝑏)(𝑑 − 𝑐)
b)

77
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1 1 1 1 1 0 0 0
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑑−𝑎
| 2 |=| 2 |
𝑎 𝑏2 𝑐 2 𝑑2 𝑎 𝑏 2 − 𝑎2 𝑐 2 − 𝑎2 𝑑 2 − 𝑎2
𝑎3𝑏3 𝑐 3 𝑑3 𝑎3 𝑏 3 − 𝑎3 𝑐 3 − 𝑎3 𝑑 3 − 𝑎3
1 0 0 0
𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑑−𝑎
= |𝑎 2 (𝑏 − 𝑎)(𝑏 + 𝑎) (𝑐 − 𝑎)(𝑐 + 𝑎) (𝑑 − 𝑎)(𝑑 + 𝑎) |
𝑎3 (𝑏 − 𝑎)(𝑏 2 + 𝑏𝑎 + 𝑎2 ) (𝑐 − 𝑎)(𝑐 2 + 𝑎𝑐 + 𝑎2 ) (𝑑 − 𝑎)(𝑑 2 + 𝑑𝑎 + 𝑎2 )
1 0 0 0
𝑎 1 1 1
= (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎) | 2 |
𝑎 𝑏+𝑎 𝑐+𝑎 𝑑+𝑎
𝑎3 𝑏 2 + 𝑏𝑎 + 𝑎2 𝑐 2 + 𝑎𝑐 + 𝑎2 𝑑 2 + 𝑑𝑎 + 𝑎2
1 1 1
(𝑏
= − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎) | 𝑏+𝑎 𝑐+𝑎 𝑑+𝑎 |
𝑏 2 + 𝑏𝑎 + 𝑎2 𝑐 2 + 𝑎𝑐 + 𝑎2 𝑑 2 + 𝑑𝑎 + 𝑎2
1 1 1
𝐿 − 𝑎𝐿1
= (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎) | 𝑏 𝑐 𝑑 | 2 2
𝑏 2 + 𝑏𝑎 𝑐 2 + 𝑎𝑐 𝑑 2 + 𝑑𝑎 𝐿3 − 𝑎 𝐿1
1 1 1
= (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎) | 𝑏 𝑐 𝑑 |
𝑏 2 𝑐 2 𝑑 2 𝐿3 − 𝑎𝐿2
= (𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑎)(𝑑 − 𝑎)(𝑐 − 𝑏)(𝑑 − 𝑏)(𝑑 − 𝑐)
Allez à : Exercice 70

Correction exercice 71.


1.
𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶4 𝐶1 𝐶2 − 𝐶1 𝐶3 − 𝐶1 𝐶4 − 𝐶1
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 0 0 0 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑎 𝑏 𝑏 𝑏 = 𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 = 𝑎 |𝑏 − 𝑎 𝑐 − 𝑎 𝑐 − 𝑎|
| | | |
𝑎 𝑏 𝑐 𝑐 𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑐−𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑑−𝑎
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑑−𝑎
𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶1 𝐶2 − 𝐶2 𝐶3 − 𝐶1
1 1 1 1 0 0
= 𝑎(𝑏 − 𝑎) = 𝑎(𝑏 − 𝑎)
|𝑏 − 𝑎 𝑐 − 𝑎 𝑐 − 𝑎 | |𝑏 − 𝑎 𝑐 − 𝑏 𝑐 − 𝑏|
𝑏−𝑎 𝑐−𝑎 𝑑−𝑎 𝑏−𝑎 𝑐−𝑏 𝑑−𝑏
𝑐−𝑏 𝑐−𝑏 1 1
= 𝑎(𝑏 − 𝑎) | | = 𝑎(𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑏) | |
𝑐−𝑏 𝑑−𝑏 𝑐−𝑏 𝑑−𝑏
= 𝑎(𝑏 − 𝑎)(𝑐 − 𝑏)(𝑑 − 𝑐)
𝑎=0
𝑜𝑢
𝑎=𝑏
2. Δ = 0 ⇔ 𝑜𝑢
𝑏=𝑐
𝑜𝑢
{𝑐 = 𝑑
Allez à : Exercice 71

Correction exercice 72.


Première partie
1.
𝑥1
Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) et 𝑋 = (𝑥2 )
𝑥3

78
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1 −1 −2 𝑥1 0 𝑥1 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 0
𝑥 ∈ ker(𝑢) ⇔ 𝐴𝑋 = 𝑂 ⇔ (−1 1 𝑥
2 ) ( 2 ) = (0) ⇔ {−𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 = 0
1 0 −1 𝑥3 0 𝑥1 − 𝑥3 = 0
𝑥 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 0 𝑥2 = −𝑥3
⇔{ 1 ⇔{ 𝑥 =𝑥
𝑥1 = 𝑥3 1 3
𝑥 = (𝑥3 , −𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (1, −1,1)
On pose 𝑎 = (1, −1,1) et alors ker(𝑢) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑎)
𝑥1 1
2. On pose 𝑋𝑏 = (𝑥2 ), 𝑋𝑎 = (−1)
𝑥3 1
1 −1 −2 𝑥1 1 𝑥1 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 1
𝑢(𝑏) = 𝑎 ⇔ 𝐴𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 ⇔ (−1 1 𝑥
2 ) ( 2 ) = (−1) ⇔ {−𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 = −1
1 0 −1 𝑥3 1 𝑥1 − 𝑥3 = 1
𝑥 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 1 𝑥2 = −𝑥3
⇔{ 1 ⇔ {𝑥 = 𝑥 + 1
𝑥1 = 1 + 𝑥3 1 3
On prend, par exemple 𝑥3 = 0 alors 𝑏 = (1,0,0)
3. Soient 𝑥 ∈ 𝐸1 , 𝑥 ′ ∈ 𝐸1 et 𝜆 et 𝜆′ deux réels
𝑢(𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ) = 𝜆𝑢(𝑥) + 𝜆′ 𝑢(𝑥 ′ ) = 𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′
Donc
𝜆𝑥 + 𝜆′ 𝑥 ′ ∈ 𝐸1
𝑢(0ℝ3 ) = 0ℝ3 ⇒ 0ℝ3 ∈ 𝐸1
Donc 𝐸1 est un sous-espace vectoriel de ℝ3 .
1 −1 −2 𝑥1 𝑥1 𝑥1 − 𝑥2 − 2𝑥3 = 𝑥1 −𝑥2 − 2𝑥3 = 0
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ (−1 1 2 ) (𝑥2 ) = (𝑥2 ) ⇔ {−𝑥1 + 𝑥2 + 2𝑥3 = 𝑥2 ⇔ { −𝑥1 + 2𝑥3 = 0
1 0 −1 𝑥3 𝑥3 𝑥1 − 𝑥3 = 𝑥3 𝑥1 − 2𝑥3 = 0
𝑥2 = −2𝑥3
⇔{
𝑥1 = 2𝑥3
𝑥 = (2𝑥3 , −2𝑥3 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (2, −2,1)
Si on pose 𝑐 = (2, −2,1) alors 𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑐).
4.
1 1 2
−1 −2
det(𝑎, 𝑏, 𝑐) = |−1 0 −2| = − | | = −1 ≠ 0
1 1
1 0 1
Donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base de ℝ3 .
5.
𝑢(𝑎) = 0ℝ3
𝑢(𝑏) = 𝑎
𝑢(𝑐) = 𝑐
Donc
0 1 0
𝑇 = (0 0 0 )
0 0 1
6. 𝑇 = 𝑄 −1 𝐴𝑄
Deuxième partie
1.
1
𝑓(1) = (2 + 𝑋 + 𝑋 2 ) × 1 − (1 + 2𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 ) × 0 + (−1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4 ) × 0
2
2
=2+𝑋+𝑋
1
𝑓(𝑋) = (2 + 𝑋 + 𝑋 2 )𝑋 − (1 + 2𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 ) × 1 + (−1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4 ) × 0
2
= 2𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 − 1 − 2𝑋 − 𝑋 2 − 𝑋 3 = −1

79
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

1
𝑓(𝑋 2 ) = (2 + 𝑋 + 𝑋 2 )𝑋 2 − (1 + 2𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 ) × 2𝑋 + (−1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4 ) × 2
2
= 2𝑋 + 𝑋 + 𝑋 − 2𝑋 − 4𝑋 − 2𝑋 − 2𝑋 4 − 1 + 𝑋 + 𝑋 2 + 𝑋 3 + 𝑋 4 = −1 − 𝑋 − 𝑋 2
2 3 4 2 3

𝑓(𝛼 + 𝛽𝑋 + 𝛾𝑋 2 ) = 𝛼𝑓(1) + 𝛽𝑓(𝑋) + 𝛾𝑓(𝑋 2 ) ∈ ℝ2 [𝑋]


Car 𝑓(1) ∈ ℝ2 [𝑋], 𝑓(𝑋) ∈ ℝ2 [𝑋] et 𝑓(𝑋 2 ) ∈ ℝ2 [𝑋]
2.
𝑓(1) 𝑓(𝑋) 𝑓(𝑋 2 )
𝐵= 2 −1 −1 1
(1 0 −1) 𝑋2
1 0 −1 𝑋
1
3. Les coordonnées de 𝑃0 = 1 + 𝑋 + 𝑋 2 dans la base ℬ sont (1)
1
1
Les coordonnées de 𝑃1 = 1 + 𝑋 dans la base ℬ sont (1)
0
2
Les coordonnées de 𝑃2 = 2 + 𝑋 + 𝑋 2 dans la base ℬ sont (1)
1
1 1 2
1 2 1 1
det(𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ) = |1 1 1| = | |+| | = −1 ≠ 0
1 1 1 1
1 0 1
En développement par rapport à la troisième ligne.
Donc (𝑃0 , 𝑃1 , 𝑃2 ) est une base de ℝ2 [𝑋].
4.
2 −1 −1 1 0
Les coordonnées de 𝑓(𝑃0 ) dans la base ℬ sont (1 0 −1) (1) = (0)
1 0 −1 1 0
Donc 𝑓(𝑃0 ) = 𝑂
2 −1 −1 1 1
Les coordonnées de 𝑓(𝑃1 ) dans la base ℬ sont (1 0 −1) (1) = (1)
1 0 −1 0 1
Donc 𝑓(𝑃1 ) = 1 + 𝑋 + 𝑋 2 = 𝑃0
2 −1 −1 2 2
Les coordonnées de 𝑓(𝑃2 ) dans la base ℬ sont (1 0 −1) (1) = (1)
1 0 −1 1 1
Donc 𝑓(𝑃2 ) = 2 + 𝑋 + 𝑋 2 = 𝑃2
Donc
𝑓(𝑃0 ) 𝑓(𝑃1 ) 𝑓(𝑃2 )
0 1 0 𝑃0 = 𝑇
𝑇′ =
(0 0 0) 𝑃1
0 0 1 𝑃2
−1
5. 𝑇 ′ = 𝑄 ′ 𝐵𝑄 ′
Troisième partie
−1 −1
𝑄 ′ 𝐵𝑄 ′ = 𝑄 −1 𝐴𝑄 ⇔ 𝑄𝑄 ′ 𝐵𝑄 ′ 𝑄 −1 = 𝐴 ⇔ (𝑄 ′ 𝑄 −1 )−1 𝐵(𝑄 ′ 𝑄 −1 ) = 𝐴
Donc 𝐴 et 𝐵 sont semblables.
Allez à : Exercice 72

Correction exercice 73.


1. Si 𝑥 ∈ ker(𝑣) alors 𝑣(𝑥) = 0𝐸 , alors 𝑣(𝑣(𝑥)) = 𝑣(0𝐸 ) = 0𝐸 donc 𝑥 ∈ ker(𝑣 2 ),
cela montre que ker(𝑣) ⊂ ker(𝑣 2 ), de même si 𝑥 ∈ ker(𝑣 2 ) alors 𝑣 2 (𝑥) = 0𝐸 , alors 𝑣(𝑣 2 (𝑥)) =
𝑣(0𝐸 ) = 0𝐸 donc 𝑥 ∈ ker(𝑣 3 ), cela montre que ker(𝑣 2 ) ⊂ ker(𝑣 3 ) et ainsi de suite.

80
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑥1
𝑥2
2. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) et 𝑋 = (𝑥 ) ses coordonnées dans la base canonique.
3
𝑥4
0 1 0 1 𝑥1 0
−1 0 1 3 𝑥2 0
𝑥 ∈ ker(𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 ) ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋 = 𝑂 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
0 1 0 −1 3 0
0 0 0 2 𝑥4 0
𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥2 = 0 𝑥3 = 𝑥1
−𝑥1 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0 −𝑥1 + 𝑥3 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔ { 𝑥2 = 0
𝑥2 − 𝑥4 = 0 𝑥2 = 0 𝑥4 = 0
2𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 0, 𝑥1 , 0) = 𝑥1 (1,0,1,0)
0 1 0 1 0 1 0 1 −1 0 1 5
−1 0 1 3 −1 0 1 3 0 0 0 4
(𝐴 + 𝐼)2 = ( )( )=( )
0 1 0 −1 0 1 0 −1 −1 0 1 1
0 0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 4
−1 0 1 5 𝑥1 0
0 0 0 4 𝑥2 0
𝑥 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ) ⇔ (𝐴 + 𝐼)2 𝑋 = 𝑂 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
−1 0 1 1 3 0
0 0 0 4 𝑥4 0
−𝑥1 + 𝑥3 + 5𝑥4 = 0
4𝑥4 = 0 𝑥3 = 𝑥1
⇔{ ⇔ {𝑥 = 0
−𝑥1 + 𝑥3 + 𝑥4 = 0 4
4𝑥4 = 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥1 , 0) = 𝑥1 (1,0,1,0) + 𝑥2 (0,1,0,0)
((1,0,1,0), (0,1,0,0)) est une famille de vecteurs non proportionnels (donc libre)
qui engendrent ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ), il s’agit d’une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ).
0 1 0 1 −1 0 1 5 0 0 0 0
−1 0 1 3 0 0 0 4 0 0 0 0
(𝐴 + 𝐼)3 = ( )( )=( )
0 1 0 −1 −1 0 1 1 0 0 0 0
0 0 0 2 0 0 0 4 0 0 0 8
0 0 0 0 𝑥1 0
0 0 0 0 𝑥2 0
𝑥 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ) ⇔ (𝐴 + 𝐼)3 𝑋 = 𝑂 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ 𝑥4 = 0
0 0 0 0 3 0
0 0 0 8 𝑥4 0
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 0) = 𝑥1 (1,0,0,0) + 𝑥2 (0,1,0,0) + 𝑥3 (0,0,0,1) = 𝑥1 𝑒1 + 𝑥2 𝑒2 + 𝑥3 𝑒3
(𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) est une famille (évidement libre) qui engendre ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ),
c’est une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ).
0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
(𝐴 + 𝐼)4 = (−1 0 1 3 ) (0 0 0 0) = (0 0 0 0 )
0 1 0 −1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 2 0 0 0 8 0 0 0 16
0 0 0 0 𝑥1 0
0 0 0 0 𝑥2 0
𝑥 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )4 ) ⇔ (𝐴 + 𝐼)4 𝑋 = 𝑂 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ 𝑥4 = 0
0 0 0 0 3 0
0 0 0 16 𝑥4 0
ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ) = ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )4 )
𝑝=3
3.
1
0
a) 𝑎 = (1,0,1,0) et 𝑋𝑎 = ( )
1
0
81
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑥1
𝑥2
b) On pose 𝑏 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) et et 𝑋𝑏 = (𝑥 ) ses coordonnées dans la base canonique
3
𝑥4
0 1 0 1 𝑥1 1
−1 0 1 3 𝑥2 0
𝑎 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑏) ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
0 1 0 −1 3 1
0 0 0 2 𝑥4 0
𝑥2 + 𝑥4 = 1 𝑥2 = 1 𝑥3 = 𝑥1
−𝑥1 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 0 −𝑥1 + 𝑥3 = 0
⇔{ ⇔{ ⇔ { 𝑥2 = 1
𝑥2 − 𝑥4 = 1 𝑥2 = 1 𝑥4 = 0
2𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
On prend, par exemple 𝑥3 = 0, 𝑏 = (0,1,0,0).
(𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 (𝑏) = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 ) ∘ (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑏) = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑎) = 0ℝ4
Donc 𝑏 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 )
D’autre part, 𝑎 et 𝑏 ne sont pas proportionnels ils forment une famille libre d’un espace de
dimension 2, c’est une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ).
𝑥1
𝑥2
c) On pose 𝑐 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) et 𝑋𝑐 = (𝑥 ) ses coordonnées dans la base canonique
3
𝑥4
0 1 0 1 𝑥1 0
−1 0 1 3 𝑥 2 1
𝑏 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑐) ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋𝑐 = 𝑋𝑏 ⇔ ( ) (𝑥 ) = ( )
0 1 0 −1 3 0
0 0 0 2 𝑥 4 0
𝑥2 + 𝑥4 = 0 𝑥2 = 0
𝑥3 = 𝑥1 + 1
−𝑥 + 𝑥3 + 3𝑥4 = 1 −𝑥 + 𝑥3 = 1
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔ { 𝑥2 = 0
𝑥2 − 𝑥4 = 0 𝑥2 = 1
𝑥4 = 0
2𝑥4 = 0 𝑥4 = 0
On prend, par exemple 𝑥1 = 0, 𝑐 = (0,0,1,0)
𝑥3 = 𝑥1
𝑥 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ) ⇔ { 𝑥 = 0
4
𝑥3 = 𝑥1
Les composantes de 𝑐 ne vérifient pas { 𝑥 = 0 donc 𝑐 ∉ 𝐾𝑒𝑟((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ), de plus (𝑎, 𝑏) est une
4
2
famille libre de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 ) ) par conséquent (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une famille libre, elle a trois vecteurs dans
un espace vectoriel de dimension trois, c’est une base de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )2 ).
d) 𝑎 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑏) ⇔ 𝑎 = 𝑢(𝑏) + 𝑏 ⇔ 𝑢(𝑏) = 𝑎 − 𝑏
𝑏 = (𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )(𝑐) ⇔ 𝑏 = 𝑢(𝑐) + 𝑐 ⇔ 𝑢(𝑐) = 𝑏 − 𝑐
4. les coordonnées de 𝑑 dans la base canonique sont
−1 1 0 1 1 1
−1 −1 1 3 1 1
( )( ) = ( )
0 1 −1 −1 0 0
0 0 0 1 1 1
Donc 𝑢(𝑑) = 𝑑
5. 𝑥 ∈ ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ) ⇔ 𝑥4 = 0
Les composantes de 𝑑 ne vérifient pas 𝑥4 = 0 et (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une famille libre de ker((𝑢 + 𝑖𝑑ℝ4 )3 ) donc
(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) est une famille libre, elle a quatre vecteurs donc c’est une base de ℝ4 .
6.
𝑢(𝑎) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑏) 𝑢(𝑑)
−1 1 0 0 𝑎
𝑇= 0 −1 1 0 𝑏
( )
0 0 −1 1 𝑐
0 0 0 1 𝑑
82
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

𝑇 = 𝑃−1 𝐴𝑃 ⇔ 𝐴 = 𝑃𝑇𝑃−1
7.
0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
𝑇+𝐼 =( ) ⇒ (𝑇 + 𝐼)2 = ( )( )=( )
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 4
0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
⇒ (𝑇 + 𝐼)3 = ( )( )=( )
0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 2 0 0 0 4 0 0 0 8
−2 1 0 0
0 −2 1 0
𝑇−𝐼 =( )
0 0 −2 1
0 0 0 0
(𝑇 + 𝐼)3 (𝑇 − 𝐼) = 𝑂
𝐴 + 𝐼 = 𝑃𝑇𝑃−1 + 𝑃𝐼𝑃 −1 = 𝑃(𝑇 + 𝐼)𝑃−1 ⇒ (𝐴 + 𝐼)3 = 𝑃(𝑇 + 𝐼)3 𝑃−1
Et
𝐴 − 𝐼 = 𝑃(𝑇 − 𝐼)𝑃−1
(𝐴 + 𝐼)3 (𝐴 − 𝐼) = 𝑃(𝑇 + 𝐼)3 𝑃−1 𝑃(𝑇 − 𝐼)𝑃−1 = 𝑃(𝑇 + 𝐼)3 (𝑇 − 𝐼)𝑃−1 = 𝑃𝑂𝑃−1 = 𝑂
Allez à : Exercice 73

Correction exercice 74.


1. Si 𝑢 ∈ ker(𝑔) alors 𝑔(𝑢) = 0ℝ3 alors 𝑔(𝑔(𝑢)) = 𝑔(0ℝ3 ) = 0ℝ3 donc 𝑢 ∈ ker(𝑔2 ), cela montre que
ker(𝑔) ⊂ ker(𝑔2 )
Si 𝑢 ∈ ker(𝑔2 ) alors 𝑔2 (𝑢) = 0ℝ3 alors 𝑔(𝑔2 (𝑢)) = 𝑔(0ℝ3 ) = 0ℝ3 donc 𝑢 ∈ ker(𝑔3 ), cela montre
que
ker(𝑔2 ) ⊂ ker(𝑔3 )
2.
a) 𝑔3 = 𝑂ℒ(ℝ3 ) donc pour tout 𝑢 ∈ ℝ3 , 𝑔3 (𝑢) = 0ℝ3 . Donc 𝐾𝑒𝑟(𝑔3 ) = ℝ3 et donc dim(𝐾𝑒𝑟(𝑔3 ) = 3
{0ℝ3 } ⊊ ker(𝑔) ⊊ ker(𝑔2 ) ⊊ ker(𝑔3 )donc 0 < dim(ker(𝑔)) < dim(ker(𝑔2 )) <
dim(ker(𝑔3 )) = 3
Donc dim(ker(𝑔)) = 1 et dim(ker(𝑔2 )) = 2
b) Si 𝑣 ∈ 𝐼𝑚(𝑔) alors il existe 𝑢 ∈ ℝ3 tel que 𝑣 = 𝑔(𝑢) donc 𝑔2 (𝑣) = 𝑔3 (𝑢) = 0ℝ3 , donc 𝐼𝑚(𝑔) ⊂
ker(𝑔2 )
D’après le théorème du rang : dim(ker(𝑔)) + dim(𝐼𝑚(𝑔)) = 3 donc dim(𝐼𝑚(𝑔)) = 2. Comme
dim(ker(𝑔2 )) = 2 aussi, on en déduit que 𝐼𝑚(𝑔) = ker(𝑔2 ).
3. 𝑎 ∈ ker(𝑔) ⊂ ker(𝑔2 ) = 𝐼𝑚(𝑔) donc il existe 𝑏 ∈ ℝ3 tel que 𝑎 = 𝑔(𝑏).
𝑔2 (𝑏) = 𝑔(𝑎) = 0ℝ3 donc 𝑏 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑔2 ).
𝜆𝑎 + 𝜇𝑏 = 0ℝ3 ⇒ 𝑔(𝜆𝑎 + 𝜇𝑏) = 0ℝ3 ⇒ 𝜆𝑔(𝑎) + 𝜇𝑔(𝑏) = 0ℝ3 ⇒ 𝜇𝑎 = 0ℝ3 ⇒ 𝜇 = 0
On remplace dans 𝜆𝑎 + 𝜇𝑏 = 0ℝ3 , d’où l’on tire que 𝜆 = 0. La famille (𝑎, 𝑏) est libre.
4. 𝑏 ∈ ker(𝑔2 ) = 𝐼𝑚(𝑔) donc il existe 𝑐 ∈ ℝ3 tel que 𝑏 = 𝑔(𝑐).
𝑔2 (𝑐) = 𝑔(𝑏) = 𝑎 ≠ 0ℝ3 donc 𝑐 ∉ ker(𝑔2 ) or (𝑎, 𝑏) est une famille libre de ker(𝑔2 ) donc (𝑎, 𝑏, 𝑐) est
une famille libre à trois éléments dans ℝ3 , un espace de dimension 3, c’est une base.
𝑔(𝑎) 𝑔(𝑏) 𝑔(𝑐)
0 1 0 𝑎
5.
(0 0 1) 𝑏
0 0 0 𝑐
−9 −3 −12
6. La matrice de 𝑓 + 𝐼𝑑 dans la base canonique est : 𝐴 + 𝐼 = ( 5 1 7 )
6 2 8
83
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

La matrice de (𝑓 + 𝐼𝑑)2 dans la base canonique est :


−9 −3 −12 −9 −3 −12 −6 0 −9
(𝐴 + 𝐼)2 = ( 5 1 7 ) ( 5 1 7 ) = ( 2 0 3)
6 2 8 6 2 8 4 0 6
La matrice de (𝑓 + 𝐼𝑑)3 dans la base canonique est :
−6 0 −9 −9 −3 −12 0 0 0
(𝐴 + 𝐼)3 = ( 2 0 3 ) ( 5 1 7 ) = (0 0 0)
4 0 6 6 2 8 0 0 0
3 3 3
Donc (𝑓 + 𝐼𝑑) = 𝑂ℒ(ℝ3 ) , par conséquent ker((𝑓 + 𝐼𝑑) ) = ℝ
(𝐴 + 𝐼)2 ≠ 𝑂 donc (𝑓 + 𝐼𝑑)2 ≠ 𝑂ℒ(ℝ3 ) , il existe donc un vecteur 𝑥 de ℝ3 tel que (𝑓 + 𝐼𝑑)2 (𝑥) ≠ 0ℝ3
Donc ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ) ⊊ ker .
Autre méthode :
on détermine une base de ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 )
−6 0 −9 𝑥1 0
𝑥 ∈ ker((𝑓 + 𝐼𝑑) ⇔ (𝐴 + 𝐼) 𝑋 = 0 ⇔ ( 2 0 3 ) (𝑥2 ) = (0)
2) 2

4 0 6 𝑥3 0
−6𝑥1 − 9𝑥3 = 0 3
⇔ { 2𝑥1 + 3𝑥3 = 0 ⇔ 2𝑥1 + 3𝑥3 = 0 ⇔ 𝑥1 = − 𝑥3
4𝑥1 + 6𝑥3 = 0 2
3 3
𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = (− 𝑥3 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = 𝑥3 (−1,0,2) + 𝑥2 (0,1,0)
2 2
(−1,0,2) et (0,1,0) sont deux vecteurs non proportionnels, donc libre de ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ), d’autre part ils
engendrent ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ), il s’agit d’une base de ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ), et dim(ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 )) = 2
Donc ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ) ⊊ ker((𝑓 + 𝐼𝑑)3 ) = ℝ3
0 −6 0 −9 0 0 0 −9 −3 −12 0 −3
(𝐴 + 𝐼)2 (1) = ( 2 0 3 ) (1) = (0) et (𝐴 + 𝐼) (1) = ( 5 1 7 ) (1) = ( 1 ) ≠
0 4 0 6 0 0 0 6 2 8 0 2
0
(0)
0
Donc (0,1,0) ∈ ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ) et (0,1,0) ∉ ker(𝑓 + 𝐼𝑑)
Donc ker(𝑓 + 𝐼𝑑) ⊊ ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 )
Autre méthode :
On calcule la dimension de ker(𝑓 + 𝐼𝑑).
−9 −3 −12 𝑥1 0 −9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = 0
𝑥 ∈ ker(𝑓 + 𝐼𝑑) ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋 = 0 ⇔ ( 5 1 𝑥
7 ) ( 2 ) = (0) ⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0
6 2 8 𝑥3 0 6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 0
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0 ⇔ { 1 ⇔ 3𝐿2 − 5𝐿1 { 1
5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 0 −2𝑥2 + 𝑥3 = 0
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
𝑥 = −3𝑥2
⇔{ 1
𝑥3 = 2𝑥2
Donc 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) = (−3𝑥2 , 𝑥2 , 2𝑥2 ) = 𝑥2 (−3,1,2), ker(𝑓 + 𝐼𝑑) est la droite vectorielle engendrée
par le vecteur (−3,1,2). dim(ker(𝑓 + 𝐼𝑑)) = 1, comme ker(𝑓 + 𝐼𝑑) ⊂ ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ) et que
dim(ker(𝑓 + 𝐼𝑑)) < dim 𝐾𝑒𝑟((𝑓 + 𝐼𝑑)2 ), on a ker(𝑓 + 𝐼𝑑) ⊊ ker((𝑓 + 𝐼𝑑)2 )
Il reste à montrer que ker(𝑓 + 𝐼𝑑) ≠ {0ℝ3 }, on vient de montrer que dim(ker(𝑓 + 𝐼𝑑)) = 1, donc c’est
fini.
7. D’après la question précédente 𝑎 = (−3,1,2)
Soit 𝑏 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) tel que (𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑏) = 𝑎

84
Applications linéaires, matrices, déterminants Pascal Lainé

−9 −3 −12 𝑥1 −3 −9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = −3


(𝐴 + 𝐼)𝑋𝑏 = 𝑋𝑎 ⇔ ( 5 1 𝑥
7 ) ( 2 ) = ( 1 ) ⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1
6 2 8 𝑥3 2 6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 2
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ { 1 ⇔ 3𝐿2 − 5𝐿1 { 1
5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 −2𝑥2 + 𝑥3 = −2
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 1
3𝑥 + 𝑥2 + 4(−2 + 2𝑥2 ) = 1 3𝑥 = −9 − 9𝑥2 𝑥 = 3 − 3𝑥2
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔{ 1
𝑥3 = −2 + 2𝑥2 𝑥3 = −2 + 2𝑥2 𝑥3 = −2 + 2𝑥2
On peut prendre n’importe quelle valeur pour 𝑥2 , en général on prend 0, mais ici, 𝑥2 = 1 est plus
adapté.
𝑏 = (0,1,0) convient.
−9 −3 −12 𝑥1 0 −9𝑥1 − 3𝑥2 − 12𝑥3 = 0
(𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑐) = 𝑏 ⇔ (𝐴 + 𝐼)𝑋𝑐 = 𝑋𝑏 ⇔ ( 5 1 7 ) (𝑥2 ) = (1) ⇔ { 5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1
6 2 8 𝑥3 0 6𝑥1 + 2𝑥2 + 8𝑥3 = 0
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0 3𝑥 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
⇔ {5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 ⇔ { 1 ⇔ 3𝐿2 − 5𝐿1 { 1
5𝑥1 + 𝑥2 + 7𝑥3 = 1 −2𝑥2 + 𝑥3 = 3
3𝑥1 + 𝑥2 + 4𝑥3 = 0
3𝑥 + 𝑥2 + 4(3 + 2𝑥2 ) = 0 3𝑥 = −12 − 9𝑥2 𝑥 = −4 − 3𝑥2
⇔{ 1 ⇔{ 1 ⇔{ 1
𝑥3 = 3 + 2𝑥2 𝑥3 = 3 + 2𝑥2 𝑥3 = 3 + 2𝑥2
Je prends, par exemple 𝑥2 = −1, on trouve alors 𝑥1 = −1 et 𝑥3 = 1 donc 𝑐 = (−1, −1,1)
8. On rappelle que, choisit ainsi, (𝑎, 𝑏, 𝑐) est une base.
(𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑎) = 0ℝ3 ⇔ 𝑓(𝑎) + 𝑎 = 0ℝ3 ⇔ 𝑓(𝑎) = −𝑎
(𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑏) = 𝑎 ⇔ 𝑓(𝑏) + 𝑏 = 𝑎 ⇔ 𝑓(𝑏) = 𝑎 − 𝑏
(𝑓 + 𝐼𝑑)(𝑐) = 𝑏 ⇔ 𝑓(𝑐) + 𝑐 = 𝑏 ⇔ 𝑓(𝑐) = 𝑏 − 𝑐
Donc
−1 1 0
𝑀𝑎𝑡(𝑎,𝑏,𝑐) (𝑢) = ( 0 −1 1 )
0 0 −1
Allez à : Exercice 74

85
Séries numériques

Exercice 1. Etudier la convergence des séries suivantes :


1.

2.

Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2. Etudier la convergence des séries suivantes :


( )
∑ ∑ ∑
√ ( )

∑( ) ∑( ) ∑ ( )

Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3. Déterminer la nature des séries dont les termes généraux sont les suivants :

1. ( )
2. ( )

3. ( ( )) ( )
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4. Déterminer la nature de la série de terme général :

Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5. Les sommes suivantes sont-elles finies ?


( )
∑ ∑( ) ∑ ∑ ∑
( )( )
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6. Existence et calcul de :

∑ ( )

Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7. Soit ( ) une suite de réels positifs et


Montrer que les séries et sont de même nature.

1
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8. Déterminer en fonction du paramètre la nature de la série de terme général


( )

Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9. Etudier la nature de la série de terme général :


1.
2.
3.
4. ( )
5.

6. ( )
( )
7.

8.
9. ( )

10.

11.
(( ))
12. ( )

13. ( ( ))

14. ( )

15. ( )
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
( )
Montrer que la série de terme général (√ )
est semi-convergente.
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11. Etudier la convergence de la série numérique de terme général :


1. ( ) .
2. .
3. .
4. ( ).
5. ( ) (√ √ )
( )
6.
7. ( ) ( )

2
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12. Calculer

∑ ∑
( )
Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13. Calculer


( )
∑ ∑

Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14. Etudier la nature des séries de terme général et calculer leur somme :
1. ( )

2. ( )( )

3. ( )

4. ( ) ( )
5. ( ( )
)
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Si ( ) est une suite numérique tendant vers et si sont trois réels vérifiant , on
pose pour tout :

Montrer que la suite de terme général converge et calculer sa somme.


Allez à : Correction exercice 15

Exercice 16. Etudier la convergence des séries de terme général :


1. ( )
2. ( ( )) ( ( ))

3. ∫ √ ( )
( ) √
4.
5. ( ( ))

6. ( ( ))
Allez à : Correction exercice 16

Exercice 17.
On considère la suite numérique ( ) définie par :

∏ ( )

1. On suppose que . En étudiant la suite ( ) préciser

3
a) La nature de la série .
b) La nature de la suite ( ).
2.
a) Si ( ( )), quelle est la nature de la série ?
b) Quelle est la nature de la suite ( ) pour .
Allez à : Correction exercice 17

Exercice 18.
On considère la suite ( ) définie par et pour tout .
1. Nature de la série ?
2. Nature de la série ( ) ?
Allez à : Correction exercice 18

Exercice 19.
Montrer que la suite converge, on pourra d’abord montrer que la série de terme général

( )

est convergente.
Allez à : Correction exercice 19

Exercice 20.
Nature de la série de terme général (convergence et absolue convergence).


( ) ( )
( )
Allez à : Correction exercice 20

Exercice 21.
Montrer que les séries de terme général
( ) ( )
√ √
Ne sont pas de mêmes natures et que pourtant .
Allez à : Correction exercice 21

Exercice 22. On pose

( ) ∫

1. Montrer que la suite ( ) est positive et décroissante. Au moyen d’une intégration par parties donner
une relation de récurrence entre ( ) et ( ).
Montrer par récurrence que pour tout

( ) ( ∑ )

2. Montrer que l’on a :

4
( )
( )
En déduire la nature des séries
( )
∑ ( ) ∑ ∑( ) ( )

3. Déterminer le rayon de convergence de la série entière

∑ ( )

Exercice 23. On considère la série numérique de terme général pour et :

( ( ))
1. Montrer que si cette série est convergente pour une valeur donnée, elle converge pour tout .
2. Montrer que si la série est divergente.
On pourra utiliser un développement limité de ( ).
3. On pose avec
Montrer que est équivalent à ( ). En déduire que la série est alors convergente.
4. Donner toutes les valeurs de pour lesquelles cette série converge.
Allez à : Exercice 23

Exercice 24.
Pour , on pose :
( )

1.
a) Calculer .
b) Montrer que pour tout on a :

2.
a) Montrer que pour tout on a :

b) En déduire que :

∑ ( )

c) Montrer que la série de terme général converge et calculer sa somme.


Allez à : Exercice 24

Corrections

Correction exercice 1.
1.
Il s’agit d’une série de Riemann divergente avec
2.

5
Il s’agit d’une série de Riemann divergente avec
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
donc la série ne converge pas
il s’agit du terme général d’une série de Riemann divergente avec

( )
( )
Il s’agit du terme général d’une série de Riemann convergente avec
( ) ( ( ))
( )
( )
La série diverge.
( ) ( ( ) ) ( )
La série diverge.

( ) ( )
Il s’agit d’une suite géométrique de raison dans ] [.
Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
1.
( ) ( ) ( ) ( ( ))
( )
( )

( )
( )
Il s’agit d’une suite géométrique de raison dans ] [, la série converge.
2.

( )
Il s’agit d’une série à termes positifs supérieurs à , qui est le terme général d’une série de Riemann
divergente avec . La série diverge.
3.


( )
D’après la règle de Cauchy, , la série converge.
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.

∑ ∑ ∑ ∑ ∑

Cette dernière série diverge (Riemann avec donc la série de terme général diverge.
Expliquons quand même un peu

6

Ainsi, il est plus clair que tous les « » sont dans la série et que donc la série diverge.
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
 ( ) est le terme général d’une série géométrique de raison dans ] [, la série converge.

 ( ) est le terme général d’une série géométrique de raison dans ] [, la série converge.

 ( ) est le terme général d’une série géométrique de raison dans ] [, la série


converge.
( )
 | | ( ) est le terme général d’une série géométrique de raison dans ] [, la

série converge.
 ( )( )
est le terme général d’une série d’une série de Riemann convergente avec
.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
( ) est de signe constant (négatif) et

( )
Est le terme général d’une série d’une série de Riemann convergente avec .
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
Si la série de terme général converge, alors donc comme ce sont des séries à termes
positifs, la série de terme général converge, si elle diverge alors la série de terme général diverge,
bref, les deux séries sont de mêmes natures.
Réciproquement
( ) ( )

On a encore donc les série sont de mêmes natures.


Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
Si , alors on utilise la règle de Riemann avec ] [
( ) ( )

( )
Lorsque . Cela montre que la série de terme général converge car
Si , alors on utilise la règle de Riemann avec ] [
( )
( )
( )
Lorsque . Cela montre que la série de terme général diverge car
Lorsque , c’est plus compliqué, les règles de Riemann ne marche pas. Il s’agit d’une série à termes
positifs, on peut appliquer la comparaison à une intégrale
7
( )
Est intégrable car

∫ [ ( ( )] ( ( )) ( ( )))
( )
Lorsque tend vers l’infini, ce qui montre que l’intégrale est divergente, la fonction ( )
est
clairement décroissante et tend vers en l’infini, donc la série de terme général ( )
diverge.
Allez à : Exercice 8
Remarque :
C’est ce que l’on appelle la règle de Duhamel.

Correction exercice 9.
1. La suite ( ) est de signe constant

C’est le terme général d’une série de Riemann convergente avec


Allez à : Exercice 9
2. La suite ( ) est de signe constant

C’est le terme général d’une série de Riemann divergente avec


Allez à : Exercice 9
3. la série diverge grossièrement
Allez à : Exercice 9
4. La suite ( ) est de signe constant

C’est le terme général d’une série de Riemann convergente avec


Allez à : Exercice 9
5. Méfiance
( )
√ √

Comme
( )

On a
( )

Ce qui montre que

C’est le terme général d’une série de Riemann divergente avec


Allez à : Exercice 9
6. est de signe constant

( ) ( ) ( )
( ( )) ( ) ( )

8
( ) ( )
D’après les règles de Riemann avec entraine que la série de terme général
diverge.
Allez à : Exercice 9
7. est de signe constant
( ) ( )

D’après les règles de Riemann avec entraine que la série de terme général
converge.
Allez à : Exercice 9
8. est de signe constant

D’après la règle de D’Alembert la série de terme général converge.


Allez à : Exercice 9
9. est de signe constant

( )
( )
( ) est le terme général d’une série géométrique convergente, la série de terme général converge.
Allez à : Exercice 9
10. est de signe constant

( )

D’après la Règle de D’Alembert la série de terme général converge.


Allez à : Exercice 9
11. est de signe constant
( )
( )
( ) ( )
( )

D’après la Règle de D’Alembert la série de terme général converge.


Allez à : Exercice 9
12. est de signe constant
(( ))
( ) (( )) ( ) (( ) (( )) ( )
(( )) (( )) ( ) (( )) ( ) ( )
( )
( )
( )
Cà ce n’est pas de chance, sauf si on peut montrer que la limite est par valeur supérieure
( ) ( )
( )
Ouf ! La limite est donc la série de terme général diverge.
Allez à : Exercice 9
9
13. est de signe constant
( ) ( ( )) ( )
( ( ))
La série de terme général diverge grossièrement
Remarque : il était inutile de faire un développement limité à l’ordre de ( ).
Allez à : Exercice 9
14. est de signe constant
( ) ( ( )) ( ) ( )
( ) ( )

( ) est le terme général d’une suite géométrique de raison strictement inférieure à . La série de

terme général converge.
Allez à : Exercice 9
15.

( )
Donc ne peut pas tendre vers .
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


On pose
( )
(√ )

( (√ )) √ (√ )
( )
( (√ )) ( (√ ))
Donc la suite de terme général ( ) est décroissante, elle tend vers , d’après le TSSA la série
converge.
| |
(√ )

| |
(√ )
D’après les règles de Riemann si | | avec la série de terme général | | diverge ce
qui montre que la série de terme général ne converge pas absolument. Cette série est donc semi-
convergente.
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. On pose | |
( )
( )
( )

D’après la règle de D’Alembert, la série de terme général converge, donc la série de terme général
converge absolument, donc elle converge.
| |
2. On pose | |

10
| |
( ) | |
| |

D’après la règle de D’Alembert, la série de terme général converge, donc la série de terme général
converge absolument, donc elle converge.
3. On pose | | | |
( )| |
| | | |
| |
Si | |
D’après la règle de D’Alembert, la série de terme général converge, donc la série de terme général
converge absolument, donc elle converge.
Si | | ,| | donc la série diverge grossièrement
4.

( ) ( ) ( ) ( )

Il s’agit d’une série alternée car ( ) , il est à peu près évident que est décroissant et
tend vers , d’après le TSSA, la série converge.
Remarque : on pourrait montrer qu’elle semi-convergente.
5.
( ) (√ √ ) ( ( ))
√ √ √ √
est positif, décroissant et tend vers , d’après le TSSA la série converge.
√ √
6. On pose

∑ ( ) ∑ ( ) (∑ )

Normalement il faudrait prendre la somme à partir de car n’est pas défini, mais cela ne change
rien au fond.
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
∑ ∑( )
( ) ( )

( )

( )
Donc
( )
|∑ | | |
( ) ( )
Et

| | | (∑ )| |∑ |
( )
Les sommes partielles sont bornées et la suite est décroissante et tend vers . Cela montre que la série
( )
de terme général converge.

11
7. Tentons de faire un développement limité en avec donc à l’ordre ou , dans le premier
terme on va perdre un ordre à cause du devant le et dans la la variable sera √
( ) ( )

( ) ( )
√ √
( ( )) (( ) )

( )
( ) ( ( )) ( )

Il s’agit du terme général d’une série de Riemann convergente avec donc la série de terme
général converge.
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


On pose , il s’agit d’une série absolument convergente en appliquant la règle de D’Alembert

( )

On peut appliquer la formule du produit de deux séries absolument convergentes

(∑ ) (∑ ) ∑ (∑ ) ∑ (∑ ) ∑
( )
Comme on le verra dans le chapitre « séries entières »

∑ ∑

Ce qui montre que

Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


On pose
( )

est le terme général d’une série absolument convergente en appliquant la règle de D’Alembert

( )

| | est le terme général d’une série géométrique convergente avec , donc la série de
terme général converge absolument
On peut appliquer la formule du produit de deux séries absolument convergentes
( )
(∑ ) (∑ ) ∑ (∑ ) ∑ (∑ ) ∑

12

Comme on le verra dans le chapitre « séries entières » et

∑ ∑( )
( )
Finalement

Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. qui est une suite de Riemann convergente car donc la série de terme général
converge.
On décompose cette fraction en élément simple

∑ ∑( ) ∑ ∑ ∑ ∑

En posant dans la seconde somme. et

∑ ∑ ∑

En changeant en .

Allez à : Exercice 14
Car tous les termes entre et se simplifient.

∑ ∑

2. qui est une suite de Riemann convergente car donc la série de terme général
converge.
On décompose cette fraction en élément simple

∑ ∑( ) ∑ ∑ ∑

Dans la seconde somme on pose , et


Dans la troisième somme on pose , et

∑ ∑ ∑ ∑

On change en et en

13
∑ ∑ ∑ ∑

On va réunir les valeurs de comprises entre et

∑ ( ∑ ) ( ∑ ) (∑ )

( ) ( ) ∑ ∑ ∑

Les trois dernières sommes s’annulent et il reste

∑ ( ) ( ) ( )

∑ ∑

Allez à : Exercice 14
3. qui est une suite de Riemann convergente car donc la série de terme général
converge.
On décompose cette fraction en élément simple

( )( )

∑ ∑( ) ∑ ∑ ∑

Dans la seconde somme on pose , et


Dans la troisième somme on pose , et

∑ ∑ ∑ ∑

On change en et en

∑ ∑ ∑ ∑

On va réunir les valeurs de comprises entre et

∑ ( ∑ ) ( ∑ )

(∑ )

( ) ( ) ( )

∑ ∑ ∑

Les trois dernières sommes s’annulent et il reste

14
∑ ( ) ( ) ( )

∑ ∑ ( ) ( )

Allez à : Exercice 14
4. Il est à peu près clair que tend vers , c’est déjà cela, mais comment, on va faire un développement
limité en de | | ( ) (car ), on pose donc
On fait un développement limité à l’ordre car la série de Riemann est divergente et que la série de
Riemann est convergente (En général il faut aller à un ordre strictement supérieur à , dans les cas
raisonnable).

| | ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ))

( ) ( )
Et voilà, c’est raté la série de terme général ne converge pas absolument, on va essayer de montrer
qu’elle converge simplement en utilisant le fait que cette série est alternée.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( )
( )
De plus
( )
Donc la série de terme général ( ) est convergente.

∑( ) ( ) ∑( ) ( ( ) ( ))

∑( ) ( ) ∑( ) ( )

Dans la première somme on pose , et


Dans la seconde somme on pose , et

∑( ) ( ) ∑( ) ( ) ∑( ) ( )

On remarque que ( ) ( ) ( ) ( ) , puis on remplace et par dans


chacune des sommes

∑( ) ( ) ∑( ) ( ) ∑( ) ( )

∑( ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( )

(( ) ( ) ( ) ( ) ∑( ) ( ))

Les deux sommes se simplifient

15
∑( ) ( ) ∑( ) ( ) ∑( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( )) ( )
( ) ( ) ( )

∑( ) ( ) ∑( ) ( ) (( ) ( ) ( )) ( )

Allez à : Exercice 14
5. ( ( )
) ( )
, il s’agit d’une suite de Riemann avec , la série
converge.
Petit calcul
( ) ( )( ) ( )( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )( )
∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( )
( ) ( )
Dans la première somme on pose , ,
Dans la deuxième somme on pose , ,
Dans la troisième somme on pose , ,

∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( )
( )
On remplace et par

∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑ ( )
( )
On va réunir les sommes entre et

∑ ( )
( )

(∑ ( ) ( ) ( )) ( ( ) ( ) ∑ ( ))

( ( ) ∑ ( ) ( ))

Les sommes de ( ) de à s’éliminent.

∑ ( ) ( ( ) ( )) ( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
( )
( )( )
( ) ( ) ( )
( )
( )( )
( )
donc

∑ ( ) ( ) ( ) ( )
( )
Allez à : Exercice 14

16
Correction exercice 15.

∑ ∑( ) ∑ ∑ ∑

Dans la deuxième somme on pose , et


Dans la troisième somme on pose , et

∑ ∑ ∑ ∑

On change et par .

∑ ∑ ∑ ∑

On réunit les sommes entre et

∑ ( ∑ ) ( ∑ ) (∑ )

( ) ( ) ( )∑

( ) ( )
Car
La suite tend vers donc

∑ ( ( ) ( )) ( )

Allez à : Exercice 15

Correction exercice 16.


1. On va d’abord diviser par , ce qui donne ( ) ( ), donc

Et alors

( ) ( ) ( ) ( )

On va montrer que la série est alternée, mais comme , le sinus va être négatif aussi, on va
légèrement modifier

( ) ( ) ( )

Puis on va montrer que ( ) est décroissante et qu’elle tend vers


tend vers , donc tend vers ( ) .
Avant de montrer que la suite est décroissante on va montrer que ] [
c’est clair
( ) ( )( )
( )
( ) ( ) ( )
Pour ( tend vers l’infini donc on n’a pas de problème pour les petites valeurs de )
( ) ( ) ( ) ( )

17
( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )

( )
( )
Au moins pour assez grand, et pour assez grand (que ) ] [ donc

( ) , la fonction est décroissante donc la suite est décroissante. Finalement il s’agit d’une
série alternée convergente.
2.

( )
( ( )) ( ( )) ( ) ( ( ))

( )
( )

( ( )) ( ( )) ( ( ))

( ( )) ( ( ))

D’après la règle de Riemann la série de terme général converge.


3. On rappelle que pour tout , ( )

∫ √ ( ) ∫ √ [ ]

est le terme général d’une série de Riemann convergente, avec . Donc la série de terme

général converge.
( ) √
4. n’est pas de signe constant mais il parait délicat d’appliquer le TSSA
( ) √ √
( )

est le terme général d’une série de Riemann avec , donc divergente.


√ √
Posons ( ) , on a alors ( )
( ) ( )
C’est évident. Et pour tout
( ) √
√ ( )
( )
( ) √ ( ) √ ( )
√ √
Ce qui montre que la suite ( ) est décroissante, d’après le TSSA la série de terme général ( )
converge.
est la somme du terme général d’une série divergente ( ) et du terme général d’une série

convergente ( ) , donc la série de terme général diverge.
5. D’après la règle de Cauchy

( ) ( )
( ( )) ( )
Donc la série de terme général converge.
6. Cela va dépendre de la valeur de

18
( )
( ) ( ( ( )) )

( )

Donc
( ) ( )
D’après la règle de Cauchy
√ √
Si ( ) , autrement dit si ( ) , soit encore ( ) , c’est-à-dire si
] [ avec ou ] [ avec . Cela se voit assez
facilement sur le cercle trigonométrique.
La série de terme général converge
√ √
Si ( ) , autrement dit si ( ) , soit encore ( ) ou ( ) ,
c’est-à-dire si ] [ avec ou ] [ avec
La série de terme général diverge.
Si ( ) on ne peut pas conclure avec la règle de Cauchy, mais alors
( ( ))
( ( ))
Qui est le terme général d’une série de Riemann convergente avec

Allez à : Exercice 16

Correction exercice 17.


1.
a. La suite n’est pas forcément positive mais à partir d’un certain rang donc les termes
( ) sont positifs donc ne change plus de signe lorsque que augmente. Elle est de signe
constant.
( ) ∏ ( )
( ) ( ) ( )
∏ ( )
D’après la règle de D’Alembert si alors la série converge et si la série diverge.
b. Si la série converge alors la suite tend vers .
2.
a. ( ) donc tend vers , on va faire un développement limité de en à l’ordre .
Attention en multipliant par on va perdre un ordre. Remarque ( ) donc ( ) et la
suite est négatif (donc de signe constant).

( ( )) ( ( ( ))) ( ( )) ( )

est le terme général d’une série de Riemann convergente ( ). Donc la série de terme
général converge.
b. Pour

19
∏ ( ) ∏ ( )

Donc

( ) (∏ ( )) ∑ ( ( )) ∑

La série de terme général converge, donc la suite ( ) converge.


Allez à : Exercice 17

Correction exercice 18.


1. Dans un premier temps remarquons que pour tout , , on en déduit que

Cela montre que la suite ( ) tend vers mais cela ne suffit pas pour montrer que la série est
convergente (si on avait pu montrer que là cela aurait été bon).
Dans un deuxième temps on va faire un développement limité en « »
( ( )) ( )

est le terme général d’une série de Riemann divergente donc la série de terme général diverge.
2.
( )
( ) ( ) ( )
( )
est une série alternée, tend vers en décroissant, c’est le terme général d’une série de
Riemann.
|( ) ( )|

Et ( )
par conséquent ( ) ( ) est le terme général d’une série
absolument convergente, c’est donc le terme général d’une série convergente et enfin ( ) est
le terme général d’une série convergente. (il en est de même pour ( ) évidemment).
Allez à : Exercice 18

Correction exercice 19.


( )
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( )

Le but est de faire un développement limité de en à l’ordre .

( )( ( )) ( ( )) ( )

( )
( )
Par conséquent

( ( )) ( )

20
est le terme général d’une série de Riemann convergente donc est le terme général d’une série
convergente.
D’autre part

∑ ∑ ( ) ∑( ( ) ( )) ∑ ( ) ∑ ( )

Dans la première somme on pose , et

∑ ∑ ( ) ∑ ( )

On change en dans la première somme et on simplifie

∑ ( ) ( )

( ) ∑ ( )

La série de terme général converge donc ( ) converge et finalement admet une limite
finie.
Allez à : Exercice 19

Correction exercice 20.


Commençons par une mauvaise nouvelle, si et sont les termes généraux de séries absolument
convergente alors est le terme général de la série produit, qui est convergente et on a :

∑ ∑∑ (∑ ) (∑ )

Seulement voilà la série de terme général ne converge pas absolument alors il faut faire autrement.
( ) ( )
∑ ∑ (∑ ) ∑ (∑ )
( )

∑ (( ) ∑ )
( ) ( )

Puis on va décomposer la fraction rationnelle ( ) ( )


en éléments simples, il existe et (ces
trois constantes peuvent dépendre de ) tels que :

( ) ( ) ( )
Je multiplie par ( ) , puis

[ ]

Je multiple par , puis


[ ]
( ) ( )
Je multiplie par , puis

( )
Finalement on a

( ) ( )
( ) ( ) ( )
21
Ce que l’on remplace dans la somme partielle

( ) ( )
∑ ∑ (( ) ∑( ))
( )

∑ (( ) ( ∑ ∑ ∑ ))
( ) ( ) ( )

Puis on va faire le changement d’indice dans la somme

∑ ∑ ∑

Ce que l’on remplace dans la somme partielle

∑ ∑ (( ) ( ∑ ∑ ∑ ))
( ) ( ) ( )

∑ (( ) ( ∑ ∑ ))
( ) ( )

( ) ( )
∑( ∑ ) ∑( ∑ )
( ) ( )
( ) ( )
Où ( )
est le terme général de la série et ( )
le terme général
de la série .
On rappelle un résultat « connu »,

∑ ( )

Alors
( )
| | ∑
( ) √
D'après les règles de Riemann la série de terme général converge absolument, donc admet une
limite finie lorsque tend vers l’infini.
Pour la série cela va être moins simple ( )
est une somme partielle qui admet une limite
puisque que le terme général est équivalent à qui est le terme général d’une série de Riemann
( )
convergente, mais le terme ne permet pas d’espérer une convergence absolue, reste la solution de
montrer qu’il s’agit d’une série alternée, il faut montrer que

( )
Tend vers et est dévroissant, c’est évident.

∑ ∑
( ) ( )

( ) ( )
( ) ( )
( )( )
22
Donc a le même signe que

( )∑ ( )∑
( ) ( )

( ) (∑ ) ( )∑ ∑
( ) ( ) ( ) ( )
Pour tout { }, , donc

∑ ∑ ∑ ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Par conséquent
( )

( ) ( )( ) ( )( )
Ce qui montre bien que c’est-à-dire que la suite est décroissante.
Par conséquent
( )
∑ ( )
( )
Est le terme général d’une série convergente et enfin la série de terme général est la somme de deux
série convergente, elle converge.
Allez à : Exercice 20

Correction exercice 21.


est décroissant et tend vers donc la série de terme général est une série convergente.

est le terme général d’une série de Riemann divergente donc la série de terme général est la somme
d’une série convergente et d’une série divergente, elle diverge.
( )
√ √ ( )
( ) ( ) √

Ce qui montre que ces deux suites sont équivalentes.
Remarque :
Si alors les séries de terme général et de terme général sont de même nature est un
résultat faux, pour qu’il soit vrai, il faut que et soient de signes constants.
Allez à : Exercice 21

Correction exercice 22.


1. [ ] donc ( )
[ ]
Donc

∫ ∫

Autrement dit ( ) ( ), cette suite est décroissante.

( ) ∫ [ ] ∫ ( ) ( )

Montrons par récurrence que

( ) ( ∑ )

23
Pour

∫ [ ]

( ∑ ) ( )

L’hypothèse est vérifiée au rang .


Supposons
( )
( ) ( ∑ )

Alors
( )
( ) ( ) ( ∑ ) ( ∑ )

( ) ( ∑ ) ( ∑ )

Ce qui achève la récurrence


2. Pour tout [ ], , on en déduit que :

Puis en intégrant en et

∫ ( ) ∫

Comme

∫ [ ]

Cela donne
( )
( )
( ) est minorée par qui est le terme général d’une série de Riemann divergente donc la
( )
série de terme général ( ) diverge.
( )
( ) ( )
( )
est majorée par ( )
qui est le terme général d’une série de Riemann convergente donc la
( )
série de terme général converge.
( ) est positive et décroissante, la série de terme général ( ) ( ) est une série alternée
convergente.
3. Soit le rayon de convergence de la série entière. Comme la série de terme général ( ) diverge cela
signifie que n’est pas dans le disque de convergence sinon

∑ ( )

Convergerait, cela entraine que


Comme la série de terme général ( ) ( ) converge, cela signifie que est dans le disque de
converge donc , en effet

24
∑ ( )( )

Allez à : Exercice 22

Correction exercice 23.


1. On a ( ) pour donc
( )
Par conséquent

( ( )) ( ( ))
Puisque

Cela montre que le terme général ( ( )) est majoré par le terme général d’une série convergente,
cette série converge.
2.

( ) (( ( )) ) ( ( ))

Il faut faire le développement limité de ( ) à un ordre suffisant parce que l’on va d’abord multiplier
par puis par et à la fin on veut un développement limité à un ordre strictement supérieur à .

( ) ( ( )) ( ( ( ))) ( ( ))

( ( )) ( )

Comme , , ce qui montre que ( ) tend vers , et que donc tend vers , la
série ne converge pas.
3.

( ) ( ( )) ( ( ( ))) ( ( ))

( ( )) ( )

( ( )) ( ) ( ( ))

donc et alors ( ( )) , ce qui montre que

( )
En utilisant les règles de Riemann avec

( )
Ce qui montre que la série de terme général converge.
4. On vient de montrer que la série de terme général était convergente si et à la première
question on a montré qui si la série convergeait pour alors elle convergeait pour , elle converge
donc pour tout .
Allez à : Exercice 23

Correction exercice 24.


25
1.
a)

∫ [ ( )] ( ) ( )

b) donc

Puis en intégrant entre et

∫ ∫ [ ]

2.
a)
( ) ( )
∫ ∫ ∫ ∫ ∫

b)
( )
∑ ∑ ∑( ) ( ) ∑( ) ∑( )

Dans la première somme on pose , et

∑ ∑( ) ∑( )

On remplace par dans la première somme

∑ ∑( ) ∑( )

( ) ∑( ) ( ) ∑( )

( ) ∑( ) ∑( )

( ) ∑( ) ∑( ) ( )

Il ne reste plus qu’à remarquer que tend vers pour montrer que

Allez à : Exercice 24

26
Suites de fonctions

Exercice 1. Convergence uniforme


Etudier la convergence uniforme des deux suites de fonctions définies sur [ ] par :
1. ( )
2. ( )
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2. Autre outil pour la convergence uniforme


Etudier la convergence uniforme de la suite de fonctions définies sur par :
( )
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3. Convergence uniforme et dérivation


( )
1. Soit la suite de fonction ( ) sur [ ]. Montrer que la suite ( ) converge uniformément

vers une fonction dérivable et constater que la suite ( ) ne converge pas.

2. Soit définie par ( ) √


Montrer que chaque est de classe et que la suite ( ) converge uniformément sur vers une
fonction qui n’est pas .
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4. Convergence uniforme sur un ouvert


On pose ( ) ( ) avec . Etudier la convergence uniforme de la suite de fonctions
( ) sur puis sur [ [ avec .
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5. Convergence simple vers une fonction discontinue


Etudier la convergence, éventuellement uniforme, des suites de fonctions définies par :
a) [ ] avec ( )
b) [ ] avec ( )
c) avec ( )
( )
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6. Un cas pathologique


Soit ( ) une suite de fonction définies par :

( )

{
1. Faire une figure pour quelques valeurs de .
2. Déterminer la limite de ( ) quand tend vers l’infini.
3. Préciser si la convergence est uniforme dans les trois cas suivants :
 Sur ] [.
 Sur un segment contenant l’origine.
 Sur [ [ où .
1
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7. Convergence uniforme et intégration


Soit [ ] définie par :

( ) { ( ) [ ]

1. Etudier la limite simple de la suite ( ) .


2. Calculer :

∫ ( )

Y a-t-il convergence uniforme de la suite de fonction ( ) ?


3. Etudier la convergence uniforme sur [ ] avec .
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8. On considère la suite de fonctions réelle définies par

( ) ( )

Cette suite est-elle ?


1. Simplement convergente sur [ ]?
2. Uniformément convergente sur ] ]?
3. Uniformément convergente sur [ ]( ] [) ?
4. Uniformément convergente sur [ [?
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9. On considère la suite de fonctions réelles définies par

( )

Cette suite est-elle ?


1. Simplement convergente sur [ ]?
2. Uniformément convergente sur ] ]?
3. Uniformément convergente sur [ ]( ] [) ?
4. Uniformément convergente sur [ [?
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10. On considère, pour tout , les fonctions [ ] définies par


( ) ( )
1. Montrer que la suite ( ) converge simplement sur [ ] vers une fonction que l’on
déterminera.
2. Montrer que ( ) ne converge pas uniformément vers sur [ ].
3. Montrer que ] [, ( ) converge uniformément vers sur [ ].
2
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11. Soit ( ) la suite de fonctions définies sur [ ] par

( )

1. Etudier la converge simple de cette suite sur [ ].


2. Pour , calculer

∫ ( )

Et la limite de lorsque .
3. En déduire que la suite ( ) n’est pas uniformément convergente sur [ ].
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12. Soit ( ) la suite de fonctions définies sur [ ] par

( )

1. Montrer que ( ) converge uniformément sur [ ] vers .


2. Etudier la convergence de ( ) sur [ ].
3. On considère la suite ( ) définie sur [ ] par
( )
( )

Montrer que ( ) converge uniformément sur [ ] vers .


Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13.
Etudier la convergence simple et uniforme de la suite de fonctions ( ) définies par :
[ ]


( ) ( )

Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14.
Etudier la convergence simple et la convergence uniforme de la suite de fonctions ( ) définies par :

{( ) [ ]

Allez à : Correction exercice 14

Corrections

3
Correction exercice 1.
1.

[ ] ( )

La suite de fonctions ( ) converge simplement vers


( ) ( ) ( )
( ) ( )

Soit on essaye de calculer le sup de la valeur absolue de cette fonction sur l’intervalle [ ], ce qui ne
s’annonce pas joyeux parce que la principale méthode est d’étudier la fonction, ou bien on cherche à
majorer la valeur absolue de cette différence par une expression ne faisant plus apparaître de « » en
sachant que [ ]
( )
| ( ) ( )| | | | |

Car [ ]
| | | |
| ( ) ( )| | |
| |
Car et

On en déduit que

| ( ) ( )|
[ ]

La suite de fonctions ( ) converge uniformément sur [ ] vers la fonction .


Allez à : Exercice 1
2.

[ ] ( )
( )
La suite de fonction ( ) converge simplement sur [ ] vers

( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )( ( )) ( )( ( ))
Aucune majoration claire en vue, on va étudier (en vain ou presque) la fonction ( ) | ( ) ( )|

( )
( )( ( )) ( )
( )
( )
( ( ) )
Cette fonction s’annule pour

Soit

Le maximum de cette fonction est donc en et vaut


4
( )
( )
( )

Le maximum tend vers l’infini et donc il n’y a pas de convergence uniforme.


Si on n’a rien vu c’est parfait, sinon

( )
( )( ( )) ( )
Donc

( )
( ) ( )

Comme

| ( ) ( )| ( ) ( )
[ ] [ ]

Cela montre qu’il n’y a pas convergence uniforme.


Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
Si alors
( )

Car l’exponentielle l’emporte sur le


Si alors ( )
La suite de fonction converge simplement vers la fonction nulle
Etude de | | sur
( ) ( )

La dérivée est positive pour [ [, nulle en et négative pour ] [

Donc admet un maximum en

( )

Si alors

| ( ) ( )| ( )

Ne tend pas vers donc la suite de fonctions ( ) ne converge pas uniformément vers .
Si alors

| ( ) ( )| ( )

Donc la suite de fonctions ( ) converge uniformément vers .


Allez à : Exercice 2
Correction exercice 3.

5
1. Pour tout [ ]

( )

La suite de fonction ( ) converge simplement vers [ ]
la fonction nulle sur [ ], cette fonction est

évidemment dérivable.
( )
( ) √ ( )

Sauf pour la suite ( ) n’a pas de limite.
Allez à : Exercice 3
2.

√ √ | |

La limite simple est ( ) | |


Puis on cherche à montrer qu’il y a convergence uniforme

(√ | |) (√ | |)
|√ | || √ | |
√ | | √ | |

√ | | √

Par conséquent

|√ | ||

Et enfin

|√ | ||

La suite de fonction ( ) converge uniformément vers ( ) | |, fonction qui n’est pas dérivable en
donc qui n’est pas de classe sur .
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
Si alors
( )

Car l’exponentielle l’emporte sur le


Si alors ( )
6
La suite de fonction converge simplement vers la fonction nulle
Etude de sur
( ) ( ) ( ) ( )( ( ))
Là on voit que l’on ne va pas s’en sortir, alors que

( ) ( )

| ( ) ( )| ( ) ( )

Donc la suite de fonctions ( ) ne converge pas uniformément vers .


Sur [ [, la suite de fonctions converge simplement vers [ [

Comme sur l’étude de la fonction ne va rien donner mais une simple majoration va nous permettre de
conclure
| ( ) [ [( )| | ( )|
Donc
| ( ) [ [( )|
[ [

On en déduit que la suite de fonctions ( ) converge uniformément vers [ [.

Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
a) Si [ [ alors tend vers et si alors , ce qui montre que la suite de fonction
converge simplement vers la fonction définie par
[ [
( ) {

Si la convergence de la suite de fonctions continues ( ) convergeait uniformément vers alors serait


continue, ce qui n’est pas le cas par conséquent la convergence n’est pas uniforme.
b) Si ] ]

Si alors ( )
Ce qui montre que la suite de fonction converge simplement vers la fonction définie par

( ) {
] ]
Si la convergence de la suite de fonctions continues ( ) convergeait uniformément vers alors
serait continue, ce qui n’est pas le cas par conséquent la convergence n’est pas uniforme.
c) Si alors et

( )
Si alors ( )
Ce qui montre que la suite de fonction converge simplement vers la fonction définie par

7
( ) {

Si la convergence de la suite de fonctions continues ( ) convergeait uniformément vers alors serait


continue, ce qui n’est pas le cas par conséquent la convergence n’est pas uniforme.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1.
1,2

0,8

0,6

0,4

0,2

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2
-0,2

Courbes pour et
2.
Si , ( )

Si , il existe tel que et pour tout ( )

Donc la suite de fonction ( ) converge simplement vers la fonction définie par

( ) {

3. Sur ] [ la suite de fonctions ( ) converge simplement vers ] [

Comme
( ) ] [( )
La convergence est uniforme
Sur un segment contenant l’origine la suite de fonctions ( ) converge vers une fonction qui est nulle si
et qui vaut pour , c’est-à-dire une fonction discontinue or les fonctions sont continues,
en les limites à gauche et à droite valent et en les limites à gauche et à droite valent , il
n’y a pas convergence uniforme.
Sur [ [ la suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction qui vaut pour tout

Comme
( ) ( )
Il y a convergence uniforme.
8
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1. Pour ] ], il existe tel que , alors pour tout ( )
Pour alors ( )
Donc la suite de fonction ( ) converge simplement vers [ ].
2.

∫ ( ) ∫ ( ) ∫ ( ) [ ] ( )

S’il y avait convergence uniforme de la suite de fonctions ( ) on aurait

∫ ( ) ∫ [ ]( )

Ce qui n’est pas le cas, donc il n’y a pas de convergence uniforme de la suite de fonctions ( ) vers
[ ].

3. Sur [ ] la suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ], pour tout , et pour


tout [ ] ( ) donc
( ) [ ]( )
Donc il y a convergence uniforme.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. Pour tout [ ]
( ) ( )
La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction sur [ ].
2. La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction sur ] ].
| ( ) ( )|
On peut étudier cette fonction ( ) sur ] ], on voit qu’elle est croissante et qu’elle atteint son
maximum pour et alors
| ( ) ( )|
] ]
Pour en déduire qu’il y a convergence uniforme sur ] ]
Ou alors on peut majorer de façon à éliminer les « »

| ( ) ( )|
Ainsi
| ( ) ( )|
] ]
Pour en déduire qu’il y a convergence uniforme sur ] ]
3. La suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ] vers sur [ ].
On peut faire les deux raisonnements de la question ci-dessus
| ( ) ( )|

9
On peut étudier cette fonction ( ) sur [ ], on voit qu’elle est croissante et qu’elle atteint son

maximum pour et alors

| ( ) ( )|
[ ]

Pour en déduire qu’il y a convergence uniforme sur [ ]


Ou alors on peut majorer de façon à éliminer les « », attention ici, il y a une petite nuance

| ( ) ( )|

Mais on aurait aussi pu majorer par .

Ainsi

| ( ) ( )|
[ ]

Pour en déduire qu’il y a convergence uniforme sur [ ]


4. Pour tout [ [
( ) ( )
La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction sur [ [.
| ( ) ( )|
Là, on va avoir un problème pour majorer cette expression indépendamment de par une expression qui
tend vers .
Montrons qu’il n’y a pas convergence uniforme, prenons
| ( ) ( )| | ( ) ( )|
[ [
Ce ne peut pas tendre vers , il n’y a pas convergence uniforme.
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1. Pour tout ] ]
( )
Il faut bien distinguer le cas (c’est la limite des termes de plus haut degré) et le cas où ,
auquel cas ( )
La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction constante à sur [ ]
2.
| ( ) ( )| | | | |

Etude de la fonction sur ] ], sa dérivée est


( )
la fonction est décroissante, donc

] ]
Cette expression ne tend pas vers donc il n’y a pas convergence uniforme sur ] ].
Autre méthode
| ( ) ( )| | ( ) ( )|
] ]
( )
Donc le ne peut pas tendre vers et il n’y a pas convergence uniforme sur ] ]

10
3. La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction constante égal à . Reprenons l’étude
de la fonction
| ( ) ( )|
Elle est décroissante donc elle atteint son pour
| ( ) ( )|
[ ]
Dans ce cas il y a convergence uniforme de la suite de fonction ( ) vers la fonction constante égal à .
4. La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction constante égal à sur [ [.
Reprenons l’étude de la fonction
| ( ) ( )|
Elle est décroissante donc elle atteint son pour
| ( ) ( )|
[ ]
Dans ce cas il y a convergence uniforme de la suite de fonction ( ) vers la fonction constante égal à
sur [ [.
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1. ( ) et pour tout
( )
Donc la suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ]
2. la suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ], l’étude de la fonction n’a rien de réjouissant
à priori, prenons la suite

| ( ) [ ]( )| | ( )| | ( )| | ( )|
[ ] [ ]
Ce ne peut pas tendre vers , il n’y a pas convergence uniforme sur [ ].
3. la suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ] ,
| ( ) [ ]( )| | ( )|
Donc
| ( ) [ ]( )|
[ ]
La suite de fonctions ( ) converge uniformément vers [ ] sur [ ].
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. Pour tout ] ]

( )
La suite de fonctions ( ) converge simplement vers [ ] sur [ ]
2.

∫ [ ( )]

( )

( ( ))
11
( ( ) ( ))

( ( ) ( ))

( ) ( )

( ) ( ( ))

( ) ( ) ( )

( )
( )

Donc
( )
3. Si la suite de fonctions ( ) convergeait uniformément vers [ ] on aurait

∫ ( ) ∫ [ ]( )

Ce qui n’est pas le cas donc la suite de fonctions ne converge pas uniformément sur [ ].
Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


1. Avant la convergence uniforme il faut montrer que la suite de fonctions ( ) converge simplement vers
[ ]. ( ) et pour tout la limite de ( ) est bien nulle, tout va bien.
On ne voit pas de majorations simple qui permettrait de majorer | ( ) [ ] ( )| par une expression
indépendante de qui tendrait vers , on va donc étudier la fonction
| |
( ) | ( ) [ ]( )|

La fonction étant paire, on va faire l’étude sur [ ] ainsi on se débarrasse de la valeur absolue.
( )

( )
( ) ( )

1
( )
( )

On en déduit que le de
| ( ) [ ]( )|
[ ]
La suite de fonctions ( ) converge uniformément vers [ ] sur [ ].
2. En réutilisant le calcul ci-dessus

( )
( )
Pour tout

12
( )
( )
Pour , ( ) donc la suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction définie
par :
( ) {
Ce qui permet de dire que la convergence de la suite de fonctions continues ( ) ne converge pas
uniformément sinon la limite simple serait continue ce qui n’est pas le cas.
3. Calculons ( ), pour voir.

( ) ( )
Ah bah çà alors quelle surprise !!!!
La suite de fonctions ( ) converge uniformément sur [ ]. Pour ( ) donc la suite de
terme général ( ) converge simplement car la suite de fonction ( ) converge simplement vers
[ ], on en déduit d’après le théorème de dérivation que la suite de terme général ( ) converge
uniformément vers [ ].
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.

( ) ∑( )

Si alors

( ) ( ) ( )
( ) ( ( ) ) ( ( ) )
( )

( )
Comme
( )
Si
( )
La suite de fonctions ( ) converge simplement vers la fonction définie par :
( ) {
] ]
Les fonctions sont continues, si la convergence était uniforme la fonction serait continue or n’est
pas continue en
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


Convergence simple
Pour tout il existe tel que donc pour tout , [ ], il faut donc trouver la limite
lorsque tend vers l’infini de ( )

( ) ( ( ))
( )
( )
La suite de fonction ( ) converge simplement vers définie sur par ( )
Convergence uniforme

13
( ) ( )
[ [ ( ) ( ) ( )
On pose
( ) ( )

( )
( )

( )
( )

Donc pour tout [ [, ( )


, ce qui montre que
( ) ( ) ( )
( )
On pourrait se passer d’avoir montré cela.
On pose ( ) ( ) ( ) et on va chercher les extrémums de cette fonction continue et dérivable
sur le fermé borné [ ], ces extrémums sont soient sur les bords en ( ) ( ) ( )
, c’est un minimum, soit en , ( ) ( ) ( ) , soit en un point où la dérivée est
nulle.
( ) ( )( ) ( )
Supposons qu’il existe [ ] (ce qui impose que tel que ( ) , rien n’est moins
sûr, il se peut que ce n’existe pas (par exemple si ( ) garde un signe constant) soit que ce soit
supérieur à , mais peu importe.
( ) ( ) ( )
Puis calculons ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ( )) ( )

Deux cas se présentent


 Soit

Dans ce cas

( ) ( )
 Soit

Dans ce cas
( ) ( )
Dans tous les cas, que existe ou pas le maximum éventuel tend vers
Et pour tout , comme ( )
| ( ) ( )|
Finalement
| ( ) ( )| ( ( ) )

Allez à : Exercice 14

14
Séries de fonctions

Exercice 1.
On considère la série de fonctions

1. Etudier la convergence simple de cette série sur [ [.


2. Etudier la convergence uniforme de cette série sur [ ] où ] [.
3. Etudier la convergence uniforme de cette série sur [ [.
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2.
On considère la série de fonctions
( )

( )
1. Etudier la convergence simple de cette série sur ] [.
2. Etudier la convergence uniforme de cette série sur [ [ où .
Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3. Etudier la convergence simple et la convergence normale de la série de fonction dans les cas
suivants :
1. ( ) sur [ [, puis sur [ ], puis sur [ ] avec ] [.

2. ( ) sur [ [, puis sur [ ] avec .


3. ( ) sur [ [.
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4. On considère la série de fonctions


( )
∑ ( )

1. Etudier la convergence simple de la série sur .


2. Montrer que cette série est uniformément convergente sur .
3. Montrer qu’il n’existe aucune partie de sur laquelle cette série est normalement convergente.
4. Montrer que cette série est continue.
Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5. Montrer que la série de fonctions de terme général

( ) ( )
( )
est continue sur .
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
1. Montrer que la série de fonctions ( )
converge uniformément sur tout intervalle [ ] où
.
2. Montrer que cette série est continue sur .

1
3. Montrer que la série de fonctions est dérivable sur .
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7. Montrer que la série de fonctions

∑ ( )

Est dérivable.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8. On considère la série de fonction avec


( )
( )
1. Montrer que cette série converge pour tout .
2. Montrer que ( ) ( ) est une fonction continue.
3. Montrer que

∫ ( ) ∑
( )
4. Montrer que
( )
( ) ∑

5.
( ) ( )
∫ (∑ ) ∑
( )

Allez à : Correction exercice 8

( )
Exercice 9. Soit une suite de fonctions réelles définies sur [ ] par ( )
( )(
.
)
1. Montrer que la série de fonctions associée converge simplement vers une fonction .
2. Montrer que cette série de converge uniformément sur [ ].
3. La série converge-t-elle normalement ?
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
1. Soit la fonction définie par :

( ) ∑( )

Déterminer le domaine de définition de et montrer que est continue sur .


2. Soit la fonction définie par :

( ) ∑( )

Déterminer le domaine de définition de et montrer que est de classe sur .


Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
Soit ( ) ( ) pour un réel positif.

2
1. Montrer que la série de fonctions converge simplement vers une fonction sur [ [.
2. Montrer que la série de fonctions converge normalement sur [ [, . Ce résultat reste-t-il
vrai sur [ [ ou sur ] [.
3. Montrer que converge uniformément sur [ [.
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12. Continuité


Montrer que les fonctions suivantes sont définies et continues :


( )

( )

( )

Allez à : Correction exercice 12

Exercice 13. Dérivation


( )
Soit ( ) avec ] [.
1. Montrer que la série de fonctions converge simplement vers une fonction .
2. Montrer que
( )
( ) ∑
( )
Allez à : Correction exercice 13

Exercice 14. Limite


On fixe et on pose

( ) ( ) ∑ ( )

1. Quel est le domaine de définition de .


2. Continuité de .
3. Etudier
( )
Allez à : Correction exercice 14

Exercice 15.
Montrer que :
( )
∫ ∑

( )
On pourra faire intervenir la série de fonctions ( ) avec ( ) ( )
Allez à : Correction exercice 15

3
Corrections

Correction exercice 1.
1. Pour tout [ [,
( )
∑ ∑( )

Cette série de fonctions converge simplement vers la fonction .


2. [ [| | , or la série de terme général converge (voir 1.) donc la série de fonction de
terme général est normalement convergente sur [ ] par conséquent elle converge uniformément
sur [ ].
3. Supposons que cette série de fonctions converge uniformément sur [ [ alors elle converge
uniformément vers sa limite simple
( )
|∑ ∑ | | ∑ | | |

On considère la suite de terme général

( ) ( )( ( ))
( ) ( ) ( )

( ) ( )
Donc

( )
|∑ ∑ | | |
[ [ [ [
( )
Ce qui montre qu’il n’y a pas convergence uniforme de la série de fonction de terme général .
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
1. On va appliquer les règles de Riemann avec
( )
( )
( )
Donc la série (numérique) de terme général ( )
converge, autrement dit la série de fonction de
( )
terme général ( )
converge simplement.
2.
( ) | ( )|
| |
( ) ( ) ( )
On applique les règles de Riemann avec

( )
Donc la série numérique de terme général ( )
converge, par conséquent la série fonctions de terme
général converge normalement sur [ [, ce qui entraine que la série fonctions de terme général
converge uniformément sur [ [.
Allez à : Exercice 2

4
Correction exercice 3.
1. Sur [ [, donc ( )
Si , ( )
Si ] [, donc ( )
Revenons à la série de fonctions de terme général :
 Sur [ [, il y a des valeurs pour lesquelles ( ) ne tend pas vers donc la série ne converge
pas simplement sur [ [,, donc elle ne converge pas normalement sur [ [.
 Sur [ ], il y a un problème en , ( ) ne tend pas vers donc la série ne converge
pas simplement sur [ ],, donc elle ne converge pas normalement sur [ ].
 Sur [ ], pour tout [ ] ( ) mais cela ne suffit pas à assurer la converge simple de
la série de fonctions de terme général (avec ( ) )
( )
est le terme général d’une série géométrique de raison dans ] [ donc convergente, ce qui
entraine que la série numérique de terme général converge, autrement dit la série de fonctions de
terme général converge simplement sur [ ].

[ ]| |
est le terme général d’une série géométrique convergente car ] [ donc la série de
fonction de terme général converge normalement.
2. Si , ( ) , la série nulle converge.
Si , ( ) , ce qui est le terme général d’une série numérique de Riemann
convergente avec
Donc la série de fonction converge simplement sur [ [.
( ) ( )
( )
( ) ( ) ( )
Manifestement les fonctions admettent un maximum en (il faut faire un tableau de variation)
( )
( )
( )
On a donc
| ( )| ( )
[ [
Il s’agit d’une série de Riemann divergente ( )
Donc la série ne converge pas normalement sur [ [.
Sur [ ] le maximum est en ( ) (au moins pour assez grand)

( )
ce qui est le terme général d’une série numérique de Riemann convergente avec , par
conséquent elle converge normalement sur [ ].
3. Si , ( ) , la série nulle converge.
Si , ( ) , ce qui est le terme général d’une série numérique de Riemann
convergente avec
Donc la série de fonction converge simplement sur [ [.

( )
( ) ( )
Il est à peu près clair que les fonctions atteignent leur maximum là où la dérivée s’annule, c’est-à-dire
pour
5
( )
( )

| ( )|
[ [
Il s’agit d’une série de Riemann convergente avec , donc la série de fonction de terme général
converge normalement sur [ [.
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.
1. Si

| ( )|
c’est insuffisant pour la convergence de la série, mais il s’agit d’une série alternée.
On pose ( ) lorsque , pour un fixé, cette suite est décroissante, d’après le

TSSA, la suite numérique de terme général converge, au moins pour , mais pour , tout
est nul, il y a convergence aussi.
2. Il faut utiliser le théorème du TSSA sur la majoration du reste

( ) | ( )| ( )
Il suffit de montrer que cette expression tend vers indépendamment de .
( ) ( )
( )
( ) ( )
Les fonctions sont positives, donc elles atteignent leur quand la dérivée s’annule.

( ) ( )

(( ) ) √

(( ) )
( ) √
Ce qui entraine que

( )

Cela montre la convergence uniforme de la série de fonctions .
3. Examinons la convergence normale sur un intervalle [ [ avec
Etudions la suite de fonctions

| ( )| ( )
L’étude de cette fonction a déjà été faite au 2. en remplaçant par
Sur [ ], le maximun est
soit
√ √
√ √
Soit

6
Soit

Qui sont les termes généraux de séries divergentes avec et , ce qui montre que la
série de fonctions de terme général n’est pas absolument convergente, sur un intervalle [ ].
Pour les intervalles du même type dans cela ne change rien puisque les fonctions sont paires.
4. Les fonctions sont continues sur , la convergente est uniforme sur donc la somme est continue
sur .
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
Il s’agit d’une série alternée mais le « ( ) » au dénominateur va permettre de montrer la convergence
normal sur

| ( )|
( ) ( )
est le terme général d’une série de Riemann convergente avec donc la série de fonctions de
terme général converge normalement sur , donc uniformément sur , comme les fonctions sont
continues la fonction somme est continue.
Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
1.
[ ]| |
( ) ( )
est le terme général d’une série de Riemann convergente avec donc la série de fonctions
de terme général converge normalement sur [ ], donc uniformément sur [ ].
2. Les fonctions ( )
sont continues, la série converge uniformément donc la somme est continue.
3. On appelle les fonctions
( )

( )
( )
Les fonctions sont dérivables
La série de fonctions converge uniformément sur tout intervalle [ ] (voir 1.)
La série numérique ( ) converge (c’est une série de Riemann avec )
Donc la série est dérivable en tout point de [ ] (donc sur ) et

(∑ ) ∑
( )
Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
On pose ( ) ( ), ces fonctions sont dérivable et ( ) ( )
La série numérique de terme général ( ) converge et enfin
| ( )|
( )
7
La suite numérique de terme général converge grâce aux règles de Riemann avec
Cela montre que la série de fonctions converge normalement sur donc uniformément sur .
Les trois conditions qui entrainent que la série de fonction de terme général est dérivable sont réunies.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1.
( )
| |

Comme est le terme général d’une série de Riemann convergente avec , on vient de
montrer que la série de fonctions de terme général converge normalement sur donc uniformément
sur et par conséquent simplement sur
2. Les fonctions sont continues, elles convergent uniformément sur donc est une fonctions
continue.
3. La convergence étant uniforme sur [ ] et les fonctions étant continues donc intégrables on a
( )
∫ ( ) ∫ ∑ ( ) ∑∫ ( ) ∑∫

On calcule
( ) ( )
∫ ∫ ( ) [ ] ( ( ) ) ( ( ) )

Selon que est pair ou impair ( ) est nul ou vaut , on va couper la somme en deux
( ) ( ) ( ) ( )
∑∫ ∑ ∑ ∑ ∑
( ) ( ) ( )
Puis on pose ,
( )
∑∫ ∑
( )
C’est bien l’égalité demandé.
( )
4. Les fonctions sont dérivables, ( ) , la série de fonctions de terme général converge
simplement il reste à montrer que la série de fonction de terme général converge uniformément sur
( )
| |

La série de fonction de terme général converge normalement sur donc converge uniformément sur
, on peut appliquer le théorème de dérivation des séries
( )
( ) ∑ ( ) ∑

Remarque : il n’était pas nécessaire de montrer la convergence uniforme de la série de fonction de terme
général sur , sur un intervalle [ ] cela suffit.
5. D’après la question précédente
( )
∑ ( )

Donc
( ) ( )
∫ (∑ ) ∫ ( ) ( ) ( ) ( ) ∑

8
Pour les valeurs paires ( ) donc on va distinguer les valeurs paires de valeurs impaires

( ) ( ) (( ) ) ( ) ( )
∑ ∑ ∑ ∑ ∑
( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
∑ ∑
( ) ( )
Puis on pose ,
( ) ( )
∫ (∑ ) ∑
( )
Allez à : Exercice 8

Correction exercice 9.
1. On pose ( ) | ( )|
( )( )
La série de fonctions de terme général est une série alternée, on va appliquer le TSSA

( )( )
La suite (( )( )
) est décroissante, d’après le TSSA la série de fonctions converge simplement.
2. D’après le TSSA le reste de la série vérifie
[ ] | ( )| ( )
( )( ) ( )( ) ( )
Ce reste est majoré indépendamment de et tend vers , cela montre que la série de fonctions
converge uniformément.
3.
| ( )|
[ ] [ ]( )( ) ( )
La valeur maximum est atteint pour
est le terme général d’une série Riemann divergente avec donc la série ne converge pas
normalement sur [ ].
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1. Il s’agit de trouver le sous-ensemble de où la série converge simplement,
Si alors lorsque il n’y a pas convergence.
Si alors |( ) | qui est le terme général d’une série de Riemann divergente avec
, il n’y a pas de convergence absolue, mais la série est alternée

|( ) |

Il faut voir si la suite ( ) est décroissante, on pose ( ) , ( )


( ) ( )

pour , cela montre que la suite ( ) est décroissante, d’après le TSSA la série numérique de
terme général ( ) est convergente
Si alors

|( ) |

9
Avec les règles de Riemann et

Lorsque , donc la série numérique de terme général ( ) est absolument convergente

pour , autrement dit la série de fonctions de terme général ( ) converge simplement sur
] [.
Conclusion : la série de fonctions de terme général ( ) converge simplement sur [ [ et
[ [.
On tenter une méthode qui va échouée
Montrons que la convergence est normal sur [ [ avec

|( ) |

Avec les règles de Riemann et

Lorsque , donc la série numérique de terme général est convergente ce qui montre que la

série de fonctions de terme général ( ) converge normalement sur [ [, et donc

uniformément sur [ [, les fonctions ( ) étant continues, la somme est continue sur
[ [, par conséquent la somme est continue sur ] [. L’ennui c’est que l’on n’a pas la continuité
en .
Autre méthode en utilisant le TSSA, la série est alternée, il faut montrer que la suite ( ) est
décroissante et qu’elle tend vers

Ensuite on pose
( )

( ) ( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
Au moins dès que est un peu grand, donc la série numérique de terme général ( ) converge et
le reste vérifie
( ) ( ) ( )
| ( )|
( ) ( )
On a majoré le reste par une expression indépendante de et qui tend vers donc la convergence de la
série de fonctions de terme général ( ) est uniforme sur [ [.

Les fonctions ( ) sont continues sur [ [, la convergence est uniforme sur [ [


donc la somme est continue.

2. Il s’agit de trouver le sous-ensemble de où la série converge simplement. On pose

( )

10
Si alors lorsque il n’y a pas convergence.
Si alors

|( ) |

est le terme général d’une série de Riemann convergente, cela montre, la convergence normale, donc
uniforme et par conséquent la converge simple de la série de fonctions de terme général .

( ) ( )

On a vu dans la première question 1. que la série de fonctions de terme général ( )


convergeait uniformément sur [ [ donc la série de fonctions de terme général converge
uniformément sur [ [.
Résumons
Les fonctions sont continues
La série de fonctions de terme général converge simplement sur [ [
La série de fonctions de terme général converge uniformément sur [ [
Donc la somme est dérivable, il reste à montrer que la dérivée est continue

( ) ∑ ( )

Les fonctions sont continues, la série de fonction de terme général converge uniformément sur
[ [ donc la somme est continue, par conséquent est de classe sur [ [.
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


( )
1. Si , ( )

Il s’agit d’une série alternée, la suite ( ) tend vers en décroissant donc la série numérique de terme
( )
général converge.
Si ,

| ( )|
La série numérique de terme général ( ) converge absolument donc elle converge, autrement dit la
série de fonctions de terme général converge simplement.
Conclusion : la série de fonctions de terme général converge simplement sur [ [.
2.
| ( )|

Avec les règles de Riemann avec , cela montre que la série numérique de terme général
converge donc la série de fonction de terme général converge normalement sur [ [.

| ( )|
[ [ [ [

Or est le terme général d’une série de Riemann divergente avec , donc la série de
fonctions de terme général ne converge pas normalement sur [ [.

11
| ( )|
] [ ] [
Cela ne change rien si on ouvre l’intervalle.
3. On va utiliser la majoration du reste du TSSA
| ( )| | ( )|
Donc

|∑ ( ) ∑ ( )| | ( )|
[ [ [ [

La série de fonctions de terme général converge uniformément sur [ [.


Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


 On pose
( )
( )
Pour
( )

Or est le terme général d’une série de Riemann convergente avec .Cela montre que la
série de fonctions de terme général converge normalement sur , donc elle converge
uniformément sur . D’autre part les fonctions sont continues donc est continue.
 On pose
( )
( )
Pour
| ( )|

Or est le terme général d’une série de Riemann convergente avec .Cela montre que la
série de fonctions de terme général converge normalement sur , donc elle converge
uniformément sur . D’autre part les fonctions sont continues donc est continue.
 On pose
( )
( )

Il s’agit d’une série alternée la suite ( ) est décroissante et tend vers car donc la série
de fonctions de terme général converge simplement vers . Grâce aux TSSA nous allons montrer
la convergence uniforme de cette série sur [ ] avec . Le reste vérifie
| ( )|
( ) ( )
Donc

| ( ) ∑ ( )|
[ ] ( )
Lorsque
Cela montre que la série de fonction de terme général converge uniformément sur [ ].
En un point , on choisit et tels que , la série de fonction de terme général
converge uniformément sur [ ] et les fonctions sont continues donc est continue en et ceci
pour tout
12
Allez à : Exercice 12

Correction exercice 13.


1. Il s’agit d’une série alternée, pour tout , | ( )| tend vers en décroissant, d’après le
TSSA, la série numérique de terme général ( ) converge, autrement dit la série de fonction de terme
général converge simplement.
( )
2. ( ) donc
( )

| ( )|
( )
est le terme général d’une série de Riemann convergente avec donc la série de fonctions
de terme général converge normalement sur ] [, donc uniformément sur ] [, comme les
fonctions sont dérivable, le théorème de dérivation des série entraine que la somme est dérivable et
que
( )
( ) ∑ ( ) ∑
( )
Allez à : Exercice 13

Correction exercice 14.


1. Pour , ne tend pas vers donc la série diverge.
Pour
D’après les règles de Riemann avec

Entraine que la série numérique de terme général converge, autrement dit la série de fonctions de
terme général converge simplement, donc l’ensemble de définition de est .
2. Nous allons montrer la convergence uniforme de la série de fonctions de terme général sur [ [
avec .
| ( )|
D’après les règles de Riemann avec

Entraine que la série numérique de terme général converge, ce qui montre que la série de
fonctions de terme général converge normalement sur [ [, donc uniformément sur [ [.
Pour un on choisit tel que , il y a donc convergence uniforme sur [ [ et les
fonctions sont continues en donc la somme est continue en donc sur ] [.
3. La série de fonctions de terme général converge uniformément sur [ [ et
( ) ( )
Entraine que
( )
Allez à : Exercice 14

Correction exercice 15.


Convergence de l’intégrale
( )

Donc l’intégrale est convergente en

13
( )
| |

Donc, d’après les règles de Riemann avec l’intégrale est absolument convergente donc
convergente.
Pour utiliser le théorème d’interversion des symboles et on va se placer sur un intervalle [ ] et on
pose
( )
( ) ∫

Autre part
( )
( ) ( ) ( ) ( )∑ ( )
∑ ∑

( ) ( )
( ) ( )
( )
Et
( )
[ ] ∑ ( ) ∑ ( )

Les fonctions sont continues sur [ ], il suffit que la série de terme général converge
uniformément sur [ ].
| ( )| ( ) | ( )| ( )

( ) ] [.
( ) est le terme général d’une série géométrique convergente car
Cela montre que la série de terme général converge normalement sur [ ] donc uniformément.
( ) ( )
( ) ∫ ∫ (∑ ( )) ∑ (∫ ( ) ) ∑ (∫ ( ) )

Il existe une primitive de de la forme


( ) ( ( ) ( )) ( )

( ) ( )
(( ( ) ) ( ) ( ( ) ) ( ))

( ) ( ) ( )
( ) ( ) {
( )
{ ( )
( ) ( ) ( ) ( )) ( )
∫ [( ]
( ) ( )

( ) ( )) ( )
(
( ) ( )

( ) ( )) ( )
(( )
( ) ( )

14
( ) ( ) ( )) ( )
∑ ((
( ) ( )

( ) ( )) ( )
(( ))
( ) ( )

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )
Maintenant il faut faire tendre vers l’infini dans

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )
Et vers dans

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )
En faisant attention car il s’agit de somme infini
Pour la première limite, on se place sur [ [, avec .
( ) ( )) ( ) ( )
|( | ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Avec les règles de Riemann
( )
( )
( ) ( )
( ) ( )) ( )
Donc la série de terme général ( ( ) ( )
converge normalement sur

[ [, donc uniformément sur [ [, les fonctions ( ( ) ( )) ( )


( ) ( )
tendent les lorsque tend vers l’infini, d’après le théorème de la double limite et

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )

( ) ( )) ( )
∑( ( )
( ) ( )

Pour la seconde cela se complique un peu, et on prend [ ] par exemple

( ) ( )) ( )
∑(
( ) ( )

( )∑ ( ) ( ) ( )

( ) ( )
Pour la première série
( )
( ) ( )
Cette série est normalement convergente sur [ ], donc uniformément convergente, les fonctions « à
l’intérieur » sont continue donc la somme est continue et

( ) ( )
∑ ∑( ) ∑ ∑
( ) ( ) ( )

15
Par conséquent

( )∑ ( )
( ) ∑
( )
( ) ( ) ( )
Pour la somme suivante, on va chercher un maximum des fonctions
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
Cette dérivée est positive avant ( ) et négative après pour des petites valeurs de , elles
atteingnent leur maximum en ( )
Donc
( ) ( )
( ( ))
( ) ( )
( ) ( )
( ( ))
( )
On pose pour simplifier
( ) ( )
( ) ( ( ))
( )
( ( ))
( )
( ( )) ( ( ))

( ) ( )
La série de fonctions terme général ( )
converge normalement sur [ ] donc

uniformément sur [ ], ces fonctions sont continues donc la somme est continue et

( ) ( ) ( ) ( )
(∑ ) ∑ ∑
( ) ( )
Finalement

( ) ∑

( )
Or l’intégrale est convergente donc
( )
( ) ∫

Donc
( )
∫ ∑

Allez à : Exercice 15

16
Séries entières

Exercice 1. Soit

Une série entière. On suppose qu’elle diverge pour et qu’elle converge pour . Quel est
son rayon de convergence ?
Allez à : Correction exercice 1

Exercice 2. Déterminer le rayon de convergence des séries entières suivantes :


( ) ( )
∑( ) ( ) ∑ ∑ ∑
( ) ( )

( ) ( )
∑( ) ∑( ) ∑ ∑( )

Allez à : Correction exercice 2

Exercice 3. Déterminer le rayon de convergence des séries entières suivantes :


( )
( ) ∑( ) ( ) ( ) ∑ ( ) ∑

( )
( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑

( ) ( )
( ) ∑ ( ) ∑ ( ) ∑
( )
Allez à : Correction exercice 3

Exercice 4.
Soit une série entière de rayon de convergence
Déterminer le rayon de convergence de la série entière suivante :

Allez à : Correction exercice 4

Exercice 5.
Soit la fonction définie par :

( ) ∑ ( )

1. Déterminer le rayon de convergence de cette série entière.
2. Etudier la convergence en et en .
Allez à : Correction exercice 5

Exercice 6.
Développer les fonctions suivantes en séries entières de :
1. ( )( )

1
2.
3. ( )
Allez à : Correction exercice 6

Exercice 7.
Soit définie sur ] [ par
( )
( )

1. Justifier que est développable en série entière sur ] [.
2. Montrer que est solution de l’équation différentielle ( ) .
3. Déterminer le développement en série entière de sur ] [.
Allez à : Correction exercice 7

Exercice 8.
1. Déterminer solution de l’équation différentielle ( )
2. Reconnaitre .
Allez à : Correction exercice 8

Exercice 9.
Soit une série entière dont le rayon de convergence est strictement positif. On note sa somme
sur ] [.
1. Trouver des conditions nécessaires et suffisantes portant sur les coefficients pour que satisfasse
l’équation différentielle
( ) ( ) ( )
2. On suppose ces conditions vérifiées. Déterminer les lorsque .
3. Quelle est la valeur de ? Quelle est la fonction obtenue ?
Allez à : Correction exercice 9

Exercice 10.
On considère la série complexe de somme
( ) ∑

Où les sont définis par :

1. Montrer que le rayon de convergence de cette série est supérieur ou égal à .


2. Montrer que | |

( )
3. En déduire la valeur de, , ainsi que l’expression de en fonction de .
Allez à : Correction exercice 10

Exercice 11.
On définit la suite ( ) par et par la relation de récurrence

∑( )

Et on pose

2
1. Montrer que | | , en déduire que le rayon de convergence de la série entière de terme général
n’est pas nul.
2. On appelle ( ) la somme de cette série, calculer ( ) en fonction de ( ).
3. En déduire ( )
Allez à : Correction exercice 11

Exercice 12. Intégration


Montrer que :
( ) ( )
∫ ∑
( )
Allez à : Correction exercice 12

Corrections

Correction exercice 1.
La série entière diverge pour donc son rayon de converge | | √
La série entière converge pour donc son rayon de converge | |
Donc
Allez à : Exercice 1

Correction exercice 2.
 ( ) ( )
| | ( )
| | ( )
Donc
Allez à : Exercice 2

√| |
Donc
Allez à : Exercice 2
( )
 ( )
( ( ))
| | (( )) ( ) ( )( )( ) ( )( )
| | ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )( )
( )

Donc
Allez à : Exercice 2
( )
 ( )
( )
| | ( ) ( ( ))
( ) | ( | ) ( )
( )
Il est presque évident que la limite est , on va quand même faire un effort

3
( )
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( )( ) ( )
( )

De même
( ) ( )
Donc
| | ( ( ))
| | ( ) ( )
Donc
Allez à : Exercice 2

 ( )

( ) ( ( ))
( )
√ (( ) ) ( )

Donc
Allez à : Exercice 2
( ) ( )
 ( ) , notons que

( )
( ) ( ) (
( )
) ( ( )) ( ) ( )

√ (( ) ) ( )

Cette expression n’a pas de limite, on voit bien qu’il va falloir séparer les pairs et les impairs

∑ ∑ ∑ ∑ ( ) ∑ ( )

On pose
( )
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( ) ( )( )

( )

Cherchons les rayons de convergence de ces deux séries


( ) ( ( ))
( )
√ ( )

Le rayon de convergence de la série entière de terme général est , donc le rayon de convergence
de la série entière de terme général est .

√ ( ( ) ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( )

4
( )

( ) ( ( )) ( )
( )

Donc √
Le rayon de convergence de la série entière de terme général est , donc le rayon de convergence
de la série entière de terme général est .
La série entière de terme général est la somme de ces deux séries donc son rayon de convergence
est
( )
Allez à : Exercice 2

( ) ( )
∑ ∑ ( )

On va chercher le rayon de convergence de la série


( )

( )

( )
| | | |
| | ( )
| |

La série entière de terme général a pour rayon de convergence


La série
( )
∑ ( )

Converge pour | | | | et diverge pour | | | |


Son rayon de convergence est .
Allez à : Exercice 2
 ( )
| | |( ) |
| | √ √
| | |( ) |
Le rayon de convergence de la série entière de terme général ( ) est

Allez à : Exercice 2

Correction exercice 3.
( )
1. Soit ( ) ( )
( )( )
| | |( ) |
| | ( ) ( )
|( ) ( ) |

Donc le rayon de convergence est


Allez à : Exercice 3

5
( )
2. Soit ( ) ( )
( )( )
| | |( ) |
| | ( ) ( )
|( ) ( ) |

Donc le rayon de convergence est .


Allez à : Exercice 3
3. Soit

| | ( )
| |

Donc le rayon de convergence est

( ) ∑

Allez à : Exercice 3
4. Soit
| | ( )
( )
| |
Donc le rayon de convergence est .
Ou
√| |
Allez à : Exercice 3
5. Soit

| | ( ) ( )
| | (( ) )( )

Donc le rayon de convergence est .


Allez à : Exercice 3
( )
6. Soit

( ) ( ( ))
| | ( ) ( )
| | ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( )
( ) ( )
Donc le rayon de convergence est .
Allez à : Exercice 3
7.
( ) ( ) ( )
( ) ∑ ∑ ∑

Avec
( )
Soit

6
( )
| | | |
[ | ( )
| |
( )
Donc le rayon de convergence de la série entière de terme général est
( )
Et le rayon de convergence de la série entière est , donc .
Allez à : Exercice 3
( )
8. Soit ( )

( ( ))
| |
| | (( )) ( ( )) ( ) ( ) ( )
[ | ( ) ( ) (( )) ( ) (( ) )
| |
( )
( )( )( )( ) ( ) ( )( )( )
( ) ( ) ( ) ( )

Donc

Allez à : Exercice 3
9. Soit
| | ( )
( )
| |
Donc le rayon de convergence est .
Allez à : Exercice 3

Correction exercice 4.

∑ ∑

Cette série entière converge pour | | et diverge pour | | , autrement dit cette série converge
pour | | et diverge pour | | donc le rayon de convergence est √ .
Allez à : Exercice 4

Correction exercice 5.
1. Si | |
| ( ) |

Et la série de terme général converge.
Si | |
| | | |
| ( ) |
√ √ √
Le terme général de la série ne tend pas vers donc la série diverge
Donc le rayon de convergence de la série entière de terme général ( ) a pour rayon de

convergence .
2. Si

7
La série numérique de terme général ( ) qui est le terme général d’une suite de Riemann
√ √
diverge avec , la série diverge.
Si
( ) ( ) est le terme général d’une série alternée, manifestement la suite ( ( )) est
√ √
décroissante car si on pose
( ) ( ) ( )

Alors
( ) ( )

De plus elle tend vers , d’après le TSSA, la série de terme général ( ) ( ) est convergente.

Allez à : Exercice 5

Correction exercice 6.
Dans cet exercice on ne s’intéresse pas aux rayons de convergence (pourtant il y aurait à dire) donc les égalités
seront à l’intérieur du rayon de convergence que l’on espérera non nul.
1.

( )( )

∑ ∑( ) ∑( )

2.

( )( )

[ ]
√ √ √
( )

√ √
√ √ √ √
( ) ( )
√ √ √ √
∑( ) ∑( )

√ √
∑( ( ) ) ∑( ( ) )

On peut arranger ( )
( ) ( ) ( )
( ) (( ) ) ( ) ( ( ))

( )
( )

√ ( )
∑ ( )

3. ( ) ( ) entraine que

8
√ ( )
( ) ( )∑ ( )

D’après la question précédente, alors


√ ( ) ( )
( ) (∑ ( ) ∑ ( ) )

Dans la première somme on pose , ,


√ ( )
( ) (∑ ( ) ∑ ( ) )

Puis on change en
√ ( )
( ) (∑ ( ) ∑ ( ) )

√ ( )
( ( ) ∑( ( ) ( )) )

On en déduit que
√ √ ( )
( ) ( ) ( ) ∑( ( ) ( ))

On a ( ) et on fait un changement de varible , puis on rechange par


√ √ ( )
( ) ∑( ( ) ( ))

Allez à : Exercice 6

Correction exercice 7.
1.
( )
Est une fonction qui admet un développement en série entière sur | | , donc
( )

Est une fonction qui admet un développement en série entière sur | | , donc sur | |
( )
A pour dérivée qui admet un développement en séries entières sur | | donc

admet un développement en séries entières sur | | , pour finir le produit de deux séries
admettant des développements en séries entières sur | | admet un développement en séries entières
sur | | .
Allez à : Exercice 7
2.
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )( )( )

( ) ( )
( )
Par conséquent
( ) ( ) ( )
C’est bien ce que demandait de montrer l’énoncé.
9
Allez à : Exercice 7
3. On pose

( ) ∑ ( ) ∑ ∑( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

∑( ) ∑ ∑

∑( ) ∑ ∑ ( )

Le but va être un « » dans chaque somme


Dans la seconde somme on pose ,

∑ ∑( )

Puis on remplace par

∑ ∑( )

Dans la troisième somme on pose ,

∑ ∑

Puis on remplace par

∑ ∑

On remplace tout cela dans ( )

∑( ) ∑( ) ∑

On réunit ces trois sommes à partir de , pour cela on va séparer le terme de la première
somme des autres termes

∑( ) ∑( ) ∑

Donc

∑(( ) ( ) ) ∑(( ) )

( )
{
( ) ( ) ( )
On va distinguer pair et impair

( ) ( ) ( )
Comme ( ) on a , puis par une récurrence très simple, est nul.

( ) ( )

Comme on connait , on peut en déduire ,etc…


10
Il reste à trouver la « formule » donnant pour tout

Si on remplace par
( )

Puis par
( )

Jusqu’à

Puis

On n’a plus qu’à multiplier toutes ces égalités, les termes en « » s’éliminent

( )( )
On peut améliorer ce résultat en multipliant en haut et en bas par
( )
De façon à « boucher » les trous en bas pour reconstituer ( )
( )
( ) ( )( ) ( )
Il reste à écrire le développement en série entière
( )
( ) ∑ ∑ ∑ ∑ ∑
( )
Il faut quand même vérifier que cette égalité est valable sur tout ] [, pour cela il faut trouver le
( )
rayon de convergence de la série, reprendre ( )
, c’est assez maladroit, il vaut mieux reprendre
l’égalité

Donc .
Ce n’est pas exactement mais pour une série lacunaire (qui a des trous, c’est-à-dire les ici) c’est
bien ainsi que cela marche.
Allez à : Exercice 7

Correction exercice 8.
1. On pose

( ) ∑

( ) ∑ ∑( )

( ) ∑ ( ) ∑( ) ∑( )( )

Pour obtenir un dans ( ) on va utiliser la première expression de la dérivée seconde.


11
Pour obtenir un dans ( ) on va utiliser la première expression de la dérivée.
Pour ( ) on n’a pas le choix
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

∑ ( ) ∑ ∑ ∑

∑ ( ) ∑ ∑ ∑

Pour les trois premières sommes tout va bien on a des « », pour la dernière, c’est plus compliqué, on
pose ,

∑ ∑

Puis on remplace par

∑ ∑

On remplace
( ) ( ) ( ) ( )

∑ ( ) ∑ ∑ ∑

Pour réunir ces quatre sommes en une seule, il va falloir partir de , donc isoler les termes en
et dans les trois premières sommes

∑ ( ) ( ) ∑ ( ) ∑ ( )

∑ ∑ ∑

∑ ∑

On remplace
( ) ( ) ( ) ( )

∑ ( ) ( ∑ ) ( ∑ ) ∑

∑( ( ) )

∑(( ) )

∑(( ) )

∑(( )( ) )

( )( ) ( )
{

12
On va distinguer deux cas, pair et impair

( ) ( )( )
Comme tous les sont nuls.

( ) ( )( ) ( )

( )
( )( )
Puis on remplace par

( ) ( )
( )
Puis par

( ) ( )
( )( )
Jusqu’à

Et enfin

On multiplie toutes ces lignes, les « ( ) » se simplifient

( )
Il reste à écrire le développement en série entière

( ) ∑ ∑ ∑ ∑ ∑
( )
Il faut quand même regarder où cette égalité est valable

( )
( )( ) ( ) ( )( )
Donc .
Ce n’est pas exactement mais pour une série lacunaire (qui a des trous, c’est-à-dire les ici) c’est
bien ainsi que cela marche.
Allez à : Exercice 8
2. Si

( ) ∑ ∑ ∑
( ) ( )
En posant , puis en renommant par .
( )
( ) ∑ (∑ )

Si

( ) ∑
( )
Allez à : Exercice 8

13
Correction exercice 9.
1.

( ) ∑

( ) ∑ ∑( )

( ) ∑ ( ) ∑( ) ∑( )( )

Pour obtenir un « » dans ( ) on va prendre la seconde expression


Pour obtenir un « » dans ( ) on va utiliser la seconde expression

( ) ∑( ) ∑( )

( ) ∑ ∑

On pose ,

( ) ∑

Puis on change en

( ) ∑

On remplace cela dans


( ) ( ) ( )

∑( ) ∑( ) ∑

On va pouvoir regrouper ces trois sommes à partir de , donc dans les deux premières on va isoler
les termes pour .

∑( ) ∑( ) ∑( )

∑( ) ∑( ) ∑( )

On remplace
( ) ( ) ( )

∑( ) ∑( ) ∑

∑(( ) ( ) )

∑(( )( ) )

( )( )
{

14
{ ( )( )

{ ( )

On va distinguer le cas pair et le cas impair.


 Si , comme tous les termes
 Si
( )
( ) ( )
( )
( )
On change en
( )
( )
( )( )
En
( )
( )
( )( )

On multiplie ces lignes, les ( ) s’éliminent


( )
( )
Il reste à écrire le développement en série entière
( )
( ) ∑ ∑ ∑ ∑ ∑
( )
Allez à : Exercice 9
2.
| ( )| | |
| |
( ) | ( )| ( )
Donc le rayon de convergence est .
Si
( ) ( ) ( )
( ) ∑ ∑
( ) ( )
Si ,
( ) ( )
( ) ∑
( ) ( )
Allez à : Exercice 9

Correction exercice 10.


1. Montrons par récurrence que | |
L’inégalité est vraie pour et , supposons la vraie pour et alors
15
| | | | | | | | ( )

On pose

Donc le rayon de converge de la série entière de terme général est , comme | | le rayon de
converge de la série entière de terme général est supérieur ou égal à .
2.

( ) ∑ ∑ ∑( )

∑ ∑

Dans la première somme on pose , , dans la deuxième on pose ,

( ) ∑ ∑

Puis on change et en

( ) ∑ ∑ ∑ ∑

(∑ ) ∑

( ( ) ) ( ) ( ) ( )
D’où l’on déduit que
( ) ( ) ( )
Ce qui équivaut à
( )( )
Ou encore
( )
3.
( )
( )( )

∑ ∑

On pose

Donc le rayon de convergence de la série de terme général est


On pose

Donc le rayon de convergence de la série de terme général est

16
( ) ∑ ∑ ∑( )

On en déduit que le rayon de convergence de la série entière de terme général ( ) est


( )
Allez à : Exercice 10

Correction exercice 11.


1. | | est vraie pour , supposons que l’inégalité est vraie pour tout { }, alors
( ) ( )
∑( ) ∑( ) ∑ ∑ ∑
( )
( )
( )
Puis on divise par
( )

Ce qui achève la récurrence.


( )
| |
| |
On pose

Donc le rayon de convergence de la série entière de terme général est , comme | | le


rayon de convergence de la série entière de terme général est supérieur ou égal à .
2.

( ) ∑ ∑

On pose dans la somme,

( ) ∑

Puis on change en

( ) ∑

Cette petite manipulation permet de faire apparaitre Ce qui est suggéré par l’énoncé
puisque l’on a en fonction d’autres « »

( ) ∑ ∑( ∑( ) )
( ) ( )
Allons-y maintenant on peut dériver, on aurait pu le faire avant mais là, on est bien

17
( ) ∑( ∑( )( ) ) ∑( ∑( ) )
( )

∑( ∑( ) ) ∑ (∑ )
( )

∑(∑ ) ∑(∑ )
( )

(∑ ) (∑ ) ( ( ))

Car ces séries convergent absolument à l’intérieur du cercle de convergence.


3. Cela donne
( )
( ( )) ( )
Soit
( )

Or

( ) ∑

Ce qui entraine que et finalement


( )

Allez à : Exercice 11

Correction exercice 12.


Il faut faire attention au fait que l’intégrale est une intégrale généralisée en , avec les règles de
Riemann en avec
( )

Montre que l’intégrale est convergente

D’autre part

[ [ ∑( ) ∑( )

Pour pouvoir appliquer la formule qui permet d’invertir les symboles et il faut se placer sur un
intervalle borné où la fonction est continue et où on peut appliquer la formule ci-dessus, on pose
( )
( ) ∫ ∫ ( ( ) ∑( ) ) ∫ (∑( ) ( ))

C’est faisable mais pas simple du tout, alors on va faire autrement en faisant une intégration par partie
de

18
( )

( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( )
∫ [ ( ) ( )]

( ) ( )
∫ [ ( ) ( )] ∫

On vérifie que ces trois termes sont bien convergents.


[ ( ) ( )] ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
On en déduit que
( ) ( )
∫ ∫

Le développement en série entière de ( ) est


( )
] [ ( ) ∑

On a un problème en , la série est alternée, tend vers en étant décroissante donc la série de
( )
terme général converge on a donc
( )
] ] ( ) ∑

Et
( ) ( )
] ] ∑

( )
Il faut montrer la convergence uniforme de la série de fonction de terme général sur [ ]. Il
s’agit d’une série alternée, on va utiliser la majoration du reste du TSSA
( )
[ ] | ( )|
( )
Cela montre la convergence uniforme de la série de fonctions de terme général sur [ ].
( ) ( ) ( ) ( )
∫ ∫ ∫ ∑ ∑ ∫

( ) ( )
∑ [ ] ∑
( )
Allez à : Exercice 12

19

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