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Le Sefer Yetsirah, l’arbre de Vie et l’arbre de

la Connaissance

Suite au 3ème LUNDI de la Guérison Causale qui s’est tenu le


30 avril 2012. Un rappel sur les notions de la kabbale, l’importance du chakra de la gorge et la
position de Daat, la 11ème Séphira et le nombre 11 en général…. Une transmutation importante
cette semaine où rien de plus ne peux être dit ….

L’arbre de vie Kabbalistique a été construit, pour l’essentiel, à partir d’un texte


Hébreux très ancien : le SEFER YETSIRAH.
Le Sefer Yetsirah nous apprend que « le réel » est constitué par la combinaison des 22
lettres hébraïques, générant les 231 combinaisons binaires, à l’origine de la création du monde.
Le premier groupe de lettres est composé des trois consonnes mères aleph, mem, shin.
Le second groupe est composé des sept consonnes doubles.  Elles représentent les sept planètes du
cosmos, les sept jours de la semaine ainsi que les sept orifices de la tête de l’homme.
Le dernier groupe est celui des douze consonnes simples placées en rapport avec les douze
manifestations psychosomatiques qui se déroulent chez l’homme ainsi qu’avec les douze organes
principaux. Elles représentent les douze mois de l’année.
Le Sépher Yetsirah, le livre Kabbalistique de la Formation, une sorte de traité de cosmologie qui
représente la création de toutes choses par la permutation des lettres.
La tradition Kabbalistique puise ses sources dans l’arbre de vie, et donc par extension dans le
Sépher Yetsirah. Le manuscrit le plus ancien connu, daterait du Xème siècle. Une version originale
complète serait conservée précieusement au Vatican.
Ceci dit, les enseignements contenus de cette Œuvre serait beaucoup plus anciens, renfermant des
secrets d’une ancienne connaissance perdue depuis la nuit des temps. La tradition veut
qu’Abraham soit le premier à avoir transmis ces précieux enseignements, et que la langue
Hébraïque est été constituée à partir de la structure de cette connaissance. Abraham les aurait reçut
de Melchisedeh, roi de Salem, grand prêtre du Très-Haut.
Ces connaissances ont certainement été véhiculées secrètement à travers les traditions
égyptiennes, et protégé dans l’Arche d’alliance, par Moïse, puis transmis ensuite dans les rituels
magiques du temple de Salomon.
La Menora, le chandelier d’Or, est d’ailleurs la première représentation de cet Arbre de vie, ainsi
que la structure du temple tout entier, qui a été perdu lors de sa destruction.

Philosophie de l’Arbre de vie


L’arbre de vie est un arbre de lumière. De la plus pure et rayonnante étincelle en son sommet,
elle transmet son énergie éternelle en descendant progressivement jusqu’aux racines, éclairant au
passage chaque sphères de conscience, et retenant à chaque niveaux un peu plus de sa puissance,
jusqu’à ce que cette lumière divine devienne matière. Commence alors le voyage de
l’illumination qui consiste à retransformer la matière en lumière pure, en réponse à la générosité et
à l’humilité de la source infinie.

Matrice de l’Arbre de vie


Il existe dans l’Arbre de vie une structure, une matrice, qui ordonne et oriente les choses de la vie.
En observant ou en méditant sur cet enchevêtrement de relations harmonieuses, l’arbre de vie se
présente comme une clé, qui permet, à tous ceux qui savent l’utiliser avec sagesse, d’atteindre
les objectifs les plus ambitieux.
Il semblerait que cette matrice renferme tous les secrets du déroulement de toutes choses, à tous
les niveaux et dans tous les contextes, une sorte de matrice universelle. En appliquant toutes sortes
de thèmes sur cette structure, on s’aperçoit que le système qui engendre l’évolution pas à pas du
sujet étudié, est parfaitement synchrone avec la matrice, elle coule de source, comme une
évidence, comme un puzzle où chaque pièce a une place unique.
D’ailleurs son aspect visuel, qui relève de la géométrie sacrée, est une des clés du mystère de sa
conception et de sa magie. L’arbre de vie est inscrit dans la fleur de vie, qui elle-même est
engendrée par la graine et l’œuf de vie.
Les Sephirot de l’Arbre de vie
Dix lumières brillants dans l’éternité, guidant les hommes vers leur ultime
évolution ; l’illumination.
Cependant, DAAT est une lumière dissimulée. Pourtant, cette sphère cachée fait partie des étapes
indispensables à la création, et marque en quelques sortes un passage obligé entre notre monde et
celui du divin.
• KETHER, la couronne et la volonté
• HOCKMAH, l’amour et la sagesse
• BINAH, la compréhension et l’intelligence
• DAAT, la connaissance secrète
• HESED, la compassion
• GUEBURAH, le jugement et la force
• TIPHERETH, la beauté
• NETSAH, l’éternité
• HOD, la réverbération et le raisonnement
• YESOD, la fondation
• MALKUT, le royaume

Les relations principales de l’Arbre de vie


Chaque lumière entretient des relations particulières avec certaines autres lumières, formant ainsi
des groupes spécifiques, et permettent d’aboutir à des objectifs communs.
Les sentiers entre les sphères lumineuses constituent les générateurs d’évolutions et de
changement, et sont presque plus importantes que les sephirot elle-même.
Il existe 22 sentiers qui ont formés l’écriture Hébraïque.
Les 22 sentiers et les 10 sephirot forment les 32 voies de la sagesse.

Les colonnes, les horizontales et les triangles


• Colonne Gauche,la justice
• Colonne Centrale, l’harmonie
• Colonne Droite, l’amour

• Horizontale du Haut, les expériences


• Horizontale du Milieu, les sentiments
• Horizontale du Bas, les relations

• Triangle KETHER-HOCKMAH-BINAH, l’équilibre des trois célestes


• Triangle HOCKMAH-BINAH-DAAT, l’équilibre entre le rationnel et l’émotionnel
• Triangle DAAT-HESED-GUEBURAH, l’accès aux connaissances secrètes
• Triangle HESED-GUEBURAH-TIPHERETH, l’éthique du bien et du mal
• Triangle TIPHERETH-NETSAH-HOD, la maîtrise des passions
• Triangle NETSAH-HOD-YESOD, la fondation de la logique et des émotions
• Relation YESOD-MALKUT, la transmission

Les 4 Mondes
Ces 4 Mondes, parfois appelés Plans, sont autant de dimensions subtiles de la Réalité de l’Univers
que des étapes dans le processus selon lequel l’Esprit se densifie petit à petit sous forme de Matière.
AZILOUT, monde de l’émanation ou du Divin, le « olam ha-Atziluth« , monde de l’intuition et
des archétypes. Ce monde donna naissance aux trois autres mondes qui contiennent chacun une
répétition des Sephiroth, mais dans une échelle dégressive de luminosité. Comme chaque Sephirah
est présente dans toutes les autres, Aztiluth n’est pas seulement présent dans Kether, Hokmah et
Binah, mais également dans les sept autres Sephiroth.  Cette « parcelle » évoquera toujours ce
principe de l’émanation originelle des Sephiroth ainsi que leurs rôles dans la création de l’univers.
La couleur associée à ce monde est le blanc.
BRIAH, monde mental de la création. C’est l’émanation directe d’Atziluth où les Sephiroth y sont
reflétées et y sont donc plus limitées bien qu’étant de la plus pure nature et sans adjonction de
matière. il regroupe Chesed, Geburah et Tipheret. C’est le monde qui a initié réellement
l’univers, après la séparation de Daath. Les créatures de ce monde sont les Archanges.  Ce
monde de l’esprit, de l’élévation intellectuelle est associé à la couleur bleue du ciel.  Son élément
est l’air de l’élévation spirituelle.
YETSIRAH, monde astral de la formation. C’est le monde angélique où ces intelligences et êtres
incorporels résident drapés dans un habit de lumière et qui prennent forme pour apparaître aux
hommes. il regroupe Netzah, Hod et Yesod. C’est le monde qui a vu la concrétisation de la
formation de Malkut qui en est directement émanée. Les créatures sont généralement des
exécutrices de la volonté d’entités supérieures formés d’anges de puissance modérée.  C’est
l’ultime étape avant la formation de la Terre, et donc chaque Sephirah est associée à une planète
de notre univers, la Terre étant bien sûr postérieure aux autres corps célestes.  C’est aussi le monde
de l’émotion, de la psyché.  La couleur qui lui est associé est le violet. On lui attribue également
une correspondance avec l’élément eau, la source qui nourrit le monde.
ASSIAH,  le monde de l’action, ne comporte que Malkut, la Sephirah finale.  Les créatures de ce
monde sont des serviteurs. C’est le monde du corps, le plus terre à terre, c’est le monde matériel. 
Sa couleur associée est le rouge du sang, le rouge de la terre.
C’est le monde de la matière constitué des éléments les plus grossiers du précédant arbre. C’est
aussi le domicile des esprits démoniaques nommés Klipoth, « coques » par la Qabalah. Les démons
sont répartis en dix classes…
Les Démons sont les plus grossières et les plus déficientes de toutes les formes. Leur dix degrés
correspondent à la décade Sephirothique, mais dans un degré inverse, ainsi, les ténèbres et
l’impureté augmentent avec la descente de chaque degré. Les deux premiers ne sont rien qu’absence
de forme visible et d’organisation. Le troisième est le domicile des ténèbres. Les sept Enfers
suivants représentent les vices humains incarnés, où sont torturés ceux qui se sont adonnés à ces
vices durant leur existence terrestre. Leur prince est Samael, l’ange du poison et de la mort. Sa
femme est la Prostituée, Isheth Zenunim ; et unis, ils sont appelés Bête, CHIVA. Samaël est
considéré identique à Satan. Sheva (sans le youd) veut dire 7 …

Conclusion
La racine de Yetsirah se réfère à la création de formes à partir d’une pulsion instinctive et à
travers une voie étroite, une image étant celle de pousser une pâte dans une « forme ».
Ainsi le titre « séfer yetsirah » annonce le bourgeonnement de formes, séphirot et lettres.
Pour se fixer les idées, on peut faire le parallèle avec la lumière primordiale, qui est à la fois
ondes et particules, les ondes pouvant faire penser aux séphirot et les particules aux lettres,
séphirot et lettres résultant d’un même flux ou d’un même épanchement de la lumière primordiale.

MALKUT : LE CHAKRA DE LA GORGE

Texte 11 donné par Maître El Morya : Le Chakra de la gorge :


DAAT : LE LIBRE ARBITRE ou la cerise sur le gâteau …!
L’arbre de la connaissance du Bien et du Mal
Le mot « coté » yetser, est la racine du mot yetsirah, il est utilisé dans les expressions « Yetser
HaTov » (bon penchant) et un « Yetser HaRa » (mauvais penchant).
Le yetser hara est un compagnon inséparable de notre âme dont toutes les facettes lui sont
familières.
Le Talmud dit : « Si ce n’était à cause du yetser hara, personne ne construirait de maison, ne se
marierait, n’aurait des enfants et n’apprendrait un métier ».
«  La personnalité de chacun est unique, et donc, vous et moi sommes en proie à des désirs qui
possèdent une nature et des nuances qui leur sont propres. Votre yetser hara est en tous points
adapté à vos désirs particuliers. Il est parfaitement délimité pour vous opposer les défis spécifiques
que vous devrez surmonter pour pouvoir vous élever spirituellement. Et de même qu’il existe un
éventail infini de personnalités humaines, le yetser hara peut revêtir une variété infinie de formes,
mais dans tous les cas, il sera parfaitement adapté à la typologie spirituelle de chaque individu. Le
yetser hara est un compagnon inséparable de votre âme dont toutes les facettes lui sont familières.
Il est donc utile d’apprendre à se familiariser avec le sien. »
Les choix que font les hommes impliquent nécessairement une réflexion sur la finalité de
l’existence et la manière la plus juste de vivre sa vie .Chaque être humain a une âme unique et une
mission, spécifique a cette âme, qu’il doit réaliser ici-bas. Nul autre que lui ne peut l’accomplir a sa
place.
L’espèce humaine se singularise par le fait qu’il lui a été donné a la fois le libre arbitre et la
possibilité de concrétiser et de transmettre, par ses actions, les influx de « Kedoucha » (Sainteté) ou
de « Touma » (impureté). C’est pourquoi l’homme se trouve avantagé par rapport aux autres
espèces; en effet, ses actions sont rétribuées mesure pour mesure.
Il n’existe aucun « standard » rigide de comportement. Les attitudes ou qualités qui peuvent se
manifester ne sont pas bonnes ou mauvaises par nature; ce qui permet de qualifier une qualité, une
émotion, ce n’est pas leur nature intrinsèque: c’est l’usage que l’on en fait.
En hébreu, pour définir le bien ou le mal, on parle de « bonnes mesures » ou de « mauvaises
mesures ».
Toute action qui n’est pas a la mesure soit de l’homme qui l’accomplit, soit du but poursuivi, est
d’emblée proclamée mauvaise. Le bien, c’est ce qui est accompli a l’intérieur des limites
appropriées et souhaitables; le mal, c’est ce qui les brise.
Le mot MIDA mesure veut aussi dire qualité ou attribut ….
Daat est l’outil intellectuel qui nous fait passer en mode action. ..
La 11ème séphira se doit de devenir invisible, pour révèler en nous, l’arbre de vie.
« Que Ta Volonté soit faite et non la mienne … »
Source : Les Hathor Maîtres généticiens de Sirius

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