Étudier en France est un véritable enrichissement
culturel et personnel
Après avoir terminé mes études en économie à
l’université d’Angkor Wat au Cambodge, j’ai travaillé
dans l’entreprise familiale, mais ça n’était pas mon choix.
Après quelques mois, j’ai pris la décision de
reprendre mes études. J’avais besoin d’aventure, d’une
nouvelle expérience enrichissante. Pourquoi la France?
Parce que c’était mon rêve.
 La France est un vieux rêve en fait. Quand
j’étais petit, j’ai eu la chance de visiter Paris. Depuis ce
moment-là, j’ai su qu’un jour je vivrais en France.
Cliché ? Oui peut-être, mais c’est une histoire vraie. J’ai
donc choisi un master en coopération internationale à
l’université de Nice car il correspond exactement à mon
projet d’avenir. Je voudrais créer une structure de
microcrédit pour aider au développement de projets
agricoles dans mon pays. J’ai envie d’avoir un travail
dans lequel je peux me sentir utile. Cette formation allie
les compétences techniques (droit, économie, gestion) et
linguistiques. Cela me permet de créer un pont entre mes
connaissances économiques et ma passion pour le
français. De plus, mon stage de fin d’études me permettra
d’acquérir de l’expérience professionnelle.
La ville de Nice est parfaite pour les étudiants
étrangers qui viennent d’arriver en France! C’est une
grande ville dont le patrimoine culturel est protégé et
valorisé. Le centre historique est le reflet du passé italien
de la ville. Les rues sont très étroites et tortueuses, les
murs des immeubles sont recouverts de peintures de
couleurs chaudes (ocre ou rouge). C’est aussi une ville où
on dit qu’il n’y a que les étudiants ou des retraités ! Pour
ceux qui aiment sortir en nocturne, Nice est vraiment
sympa aussi: on peut aller au cinéma, au théâtre, dans les
salles de concert et bien sûr dans les soirées étudiantes.
À Nice, on ne compte qu’une dizaine d’étudiants
cambodgiens; de fait, je suis obligé de me mêler aux
Français et aux autres étudiants étrangers. Je suis content
d’avoir des amis de culture différentes. J’ai découvert que
même en France, il y a une marque culturelle très
différente d’une région à l’autre. J’essaie de découvrir les
habitudes, les traditions de ces régions. Et bien sûr, je
présente la culture cambodgienne à mes amis.
Personnellement, je recommanderai à tous de
venir étudier à Nice.
Étudier en France, c’est aussi l’occasion de
rencontrer différentes cultures, ce qui favorise l’ouverture
d’esprit. L’Europe est un continent fascinant. Venez en
France et vous comprendrez pourquoi je dis ça.
J’aimerais ajouter une dernière chose: ici, personne ne
jugera votre apparence, votre style, votre sexualité, etc.
Ici, vous êtes libre d’être vous-même.
Estudiar en Francia es un verdadero enriquecimiento
cultural y personal
Después de terminar mis estudios de economía
en la Universidad de Angkor wat en Camboya, trabajé en
la empresa familiar, pero no fue mi elección
Después de unos meses, tomé la decisión de
retomar mis estudios. Necesitaba aventura, una nueva
experiencia enriquecedora. ¿Por qué Francia? Porque era
mi sueño.
Francia es un viejo sueño, de hecho. Cuando era
niño, tuve la suerte de visitar París. Desde entonces, supe
que un día viviría en Francia. ¿cliché? Sí, quizás, pero es
una historia real. Así que elegí un máster en cooperación
internacional en la Universidad de Niza porque
corresponde exactamente a mi proyecto de futuro.
Quisiera crear una estructura de microcrédito para ayudar
al desarrollo de proyectos agrícolas en mi país. Quiero
tener un trabajo en el que pueda sentirme útil. Esta
formación combina las competencias técnicas (derecho,
economía, gestión) y lingüísticas. Esto me permite crear
un puente entre mis conocimientos económicos y mi
pasión por el francés. Además, mi pasantía de fin de
estudios me permitirá adquirir experiencia profesional.
¡La ciudad de Niza es perfecta para los
estudiantes extranjeros que acaban de llegar a Francia! Es
una gran ciudad cuyo patrimonio cultural está protegido y
valorado. El centro histórico es el reflejo del pasado
italiano de la ciudad. Las calles son muy estrechas y
tortuosas, las paredes de los edificios están cubiertas de
pinturas de colores cálidos (ocre o rojo). ¡También es una
ciudad donde se dice que sólo hay estudiantes o
jubilados! Para aquellos que les gusta salir de noche, Niza
es muy agradable también: se puede ir al cine, al teatro, a
las salas de conciertos y, por supuesto, a las fiestas
estudiantiles.
En Niza sólo hay una decena de estudiantes
camboyanos; de hecho, me veo obligado a mezclarme
con los franceses y otros estudiantes extranjeros. Me
alegro de tener amigos de diferentes culturas. He
descubierto que incluso en Francia hay una marca
cultural muy diferente de una región a otra. Intento
descubrir los hábitos y las tradiciones de estas regiones.
Y, por supuesto, presento la cultura camboyana a mis
amigos.
Personalmente, recomiendo que todos estudien
en Niza.
Estudiar en Francia es también una ocasión para
encontrar diferentes culturas, lo que favorece la apertura
de mente. Europa es un continente fascinante. Ven a
Francia y entenderás por qué digo esto. Una cosa más:
aquí nadie juzgará tu apariencia, tu estilo, tu sexualidad,
etc. Aquí, eres libre de ser tú mismo.
Langues vivantes: vive l'échangisme!
Une poignée d'associations permettent a des
lycéens de vivre ailleurs dans le monde un trimestre ou
une année scolaire.
"Le choc, ca a été de découvrir mon lycée: pour
garcons seulement, privé, en uniforme, avec la veste et la
cravate!"
Avant de débarquer a Wellington, capitale de la
Nouvelle-Zélande, Timothée Husson, 18 ans, n'avait pour
ainsi dire jamais quitté sa Bourgogne natale et la petite
ville de semur-en-Auxois, 5000 habitans.
Juste aprés avoir passé les épreuves du bac, l'an
passé, Timothée s'est donc envolé pour une année à
Wellington. "Je me suid retrouvé, raconte Timothée, dans
une ville de 400000 habitans, au centre dy pays, adopté
par une famille que je considère désormais comme la
mienne, et avec un liberté pour moi incroyable!" pendant
les vacances et les week-ends, Timothée a sillonné le
pays, "vu des paysages à couper le souffle". Et il a adoré
ce lycée "bien plus relax que chez nous, avex des
professeurs toujours à l'école"
Ce séjour à l'étranger revient, sont bénevoles.
"Un séjour à l'étranger revient, avion compris, logé et
nourri, entre 3500 et 9000 euros selon la destination et la
durée". Un obstacle moins insurmontable qu'on pourrait
le penser: le deux étes avant son départ, Timothée a
trimé: "J'ai été maître-nageur, j'ai cueilli des a fruits, fait
du jardinage..."
Ces échanges ne permettent pas seulement de
doper son anglais: "J'ai découvert un autre monde,
d'áutres modes de vie, cela m'a aidé à choisir ma voie".
Lenguas vivas: ¡viva el intercambio!
Un puñado de asociaciones permiten a los
alumnos de secundaria vivir en otro lugar del mundo un
trimestre o un año escolar.
"¡El shock ha sido descubrir mi instituto: sólo
para niñatos, privado, en uniforme, con la chaqueta y la
corbata!"
Antes de desembarcar en Wellington, la capital
de Nueva Zelanda, Timoteo Husson, de 18 años, no había
dejado casi nunca su Borgoña natal y la pequeña ciudad
de sembradores en auxois, de 5.000 habitantes.
Justo después de pasar las pruebas de
bachillerato, el año pasado, Timothy voló a un año en
Wellington. "Me encuentro, cuenta Timoteo, en una
ciudad de 400.000 habitantes, en el centro del país,
adoptado por una familia que considero ahora como mía,
y con una libertad para mí increíble." durante las
vacaciones y los fines de semana, Timothy recorrió el
país, "vio paisajes impresionantes". Y le encantó esta
escuela "mucho más relajada que la nuestra, con
profesores todavía en la escuela"
Esta estancia en el extranjero vuelve, son
benévolas. “Una estancia en el extranjero vuelve,
incluido el avión, alojado y alimentado, entre 3500 y
9000 euros según el destino y la duración". Un obstáculo
menos insuperable de lo que se podría pensar: el dos
veranos antes de su partida, Timoteo se esforzó: "Fui
salvavidas, recogí frutas, hice jardinería..."
Estos intercambios no sólo permiten dopar su
inglés: "He descubierto otro mundo, modos de vida, me
ha ayudado a elegir mi camino".
Médias et minorités en France : le regard d'un «
étranger »
Pour voir la vérité en face, il faut parfois qu'un
autre tienne le miroir... Le journaliste d'investigation
indien Sumon K Chakrabarti s'est penché sur le cas de la
France, afin d'essayer de comprendre les liens entre
minorités, médias et politiques d'intégration dans notre
beau pays. Une vision juste et documentée.
Quand Sumon débarque en France en juillet
2009 pour mener son enquête, il ne s'agit pas d'un simple
scribouillard en goguette: correspondant en Inde de
CNN-IBN sur les questions de politique intérieure, le
gaillard est un journaliste reconnu, plusieurs fois nominé
pour la qualité (et l'impact) de son travail... Objectif de sa
présence à Paris : mettre en perspective la situation des
minorités en France, les politiques d'intégration et le rôle
des médias dans leur place et leurs représentations.
Dès l'introduction, le journaliste met les pieds
dans le plat, saisissant d'emblée qu'il est temps pour la
France de « sortir des approches cosmétiques pour
s'attacher à résoudre concrètement les problèmes et les
besoins de ces populations ». Pour mener son analyse et
formuler ses conclusions, il s'appuie sur l'interview d'une
centaine de journalistes, professionnels des médias,
chercheurs, sociologues, responsables institutionnels,
activistes...
Comment améliorer la visibilité des minorités ?
Dans son rapport, Sumon explique les enjeux, souligne le
contexte, rappelle les fondements historiques des
migrations en France et des politiques d'intégration. Un
travail très documenté, résumant de manière claire une
histoire que bien des Français ignorent !
En filigranes, il pointe qu'il ne s'agit pas d'un «
problème d'intégration culturelle, mais économique et
sociale », d'un pouvoir confiné entre les mains d'une élite
blanche pas très encline à ouvrir les portes à d'autres, ni à
reconnaître qu'elle a pendant des années laissé toute une
partie de sa population pour compte... Sumon s'interroge
sur le « voeu pieux » des valeurs républicaines et la
nécessité de revoir les notions d'égalité et de laïcité dans
une perspective plus moderne et plus adaptée à la
diversité actuelle de la société, sans omettre de sou-40
ligner les avancées : nouveaux visages médiatiques,
ouverture progressive des formations de journalistes...
Intéressant pour le moins de constater que la
communauté journalistique internationale s'intéresse au
cas français. Politiques, patrons de presse, donnons
l'exemple : le monde nous a à l'ceil ! Prouvez que la
France peut à nouveau être révolutionnaire !
Medios de comunicación y minorías en Francia: la
mirada de un «extranjero»
Para afrontar la verdad, a veces hace falta que
otro sujete el espejo... El periodista de investigación indio
sumon K Chakrabarti examinó el caso de Francia para
tratar de comprender los vínculos entre las minorías, los
medios de comunicación y las políticas de integración en
nuestro hermoso país. Una visión justa y documentada.
Cuando sumon desembarcó en Francia en julio
de 2009 para llevar a cabo su investigación, no se trata de
un simple escribano en goguerta: corresponsal en la India
de CNN-IBN sobre cuestiones de política interior, el
gaillard es un periodista reconocido, varias veces
nominado por la calidad (y el impacto) de su trabajo...
Objetivo de su presencia en París: poner en perspectiva la
situación de las minorías en Francia, las políticas de
integración y el papel de los medios de comunicación en
su lugar y sus representaciones
Desde la introducción, el periodista pone los pies
en el suelo, captando desde el principio que ha llegado el
momento de que Francia «salga de los enfoques
cosméticos para centrarse en resolver concretamente los
problemas y las necesidades de estas poblaciones». Para
llevar a cabo su análisis y formular sus conclusiones, se
apoya en la entrevista de un centenar de periodistas,
profesionales de los medios de comunicación,
investigadores, sociólogos, responsables institucionales,
activistas...
¿Cómo mejorar la visibilidad de las minorías? En
su informe, sumon explica los retos, subraya el contexto
y recuerda los fundamentos históricos de las migraciones
en Francia y de las políticas de integración. ¡Un trabajo
muy documentado, que resume de manera clara una
historia que muchos franceses desconocen!
En filigranas, señala que no se trata de un
«problema de integración cultural, sino económico y
social», de un poder confinado en manos de una élite
blanca que no se inclina demasiado a abrir las puertas a
otros, ni a reconocer que durante años ha dejado a toda
una parte de su población por cuenta... Sumon se
interroga sobre el «deseo piadoso» de los valores
republicanos y la necesidad de revisar las nociones de
igualdad y laicidad en una perspectiva más moderna y
más adaptada a la diversidad actual de la sociedad, sin
omitir de sou-40 destacar los avances: nuevos rostros
mediáticos, apertura progresiva de las formaciones de
periodistas…
Interesante por lo menos constatar que la comunidad
periodística internacional se interesa por el caso francés.
Políticas, patrones de prensa, demos el ejemplo: ¡el
mundo nos tiene a la Ceil! ¡Demuestren que Francia
puede ser revolucionaria de nuevo!