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Cours 6.
- On continue à éclater la boîte (dissolution des limites), on joue avec durant la modernité
-> Réflexion autour de notre nécessité de l’architecture, de l’origine des murs et des fenêtres
- L’ouverture du plan va au-delàs des principes du Corbusier et des dégagements des limites
et des angles (l’histoire est plus complexe que modernité)
- Les invariants disent qu’il y a des continuités dans nos lieux de vie, la maison tient son
origine d’un double deuil : l’Age d’or (immédiateté de toute chose, sans effort, sans travail,
sans travail, absence de conflit notamment avec l’absence de limites dans l’espace)
-> L’idée d’une maison sans porte, sans danger, sans obstacle. L’architecture veut recréer un monde
idéal comme le jardin d’Eden
La porte est la séparation des espaces, la première porte est celle de l’entrée, qui sépare le dedans
du dehors.
La maison sans porte est la réconciliation avec le monde, le monde est un et n’a pas de séparation
entre intérieur et extérieur
C’est parce que l’humanité est perdue que cela devient un projet
- Le premier mythe c’est le jardin d’Eden et le deuxième c’est le ventre de la mère : quand on
nait on sort d’un lieu pourtant réconfortant
On commence notre existence par une expulsion, on est mis dans un espace inhabitable et le projet
de maison est la reconstruction de ce cocon si parfait (besoin de se replier, rapport avec l’extérieur)
- Le manque est notre stimulant pour faire le projet et qui nous inspire
- Comment on réconcilie deux paradis de nature très différente (à l’intérieur et à l’extérieur) ?
- La maison est une réparation, par le plan, la coupe et le meuble
- Comment à la fois ouvrir et fermer ?
- Cf : Tadao Ando, Maison Azuma (privilégié la fermeture par l’opacité)
- Cf : Mies Van Der Rohe, Maison Farnsworth (le contexte permet d’ouvrir, par la
transparence)
- Longtemps les maisons sont dessinées sans meuble, parce que les usages ne sont pas définis
de manière définitif (mobilité des meubles en fonction d’un évènement ou d’une famille à
une autre)
- C’est à partir du 19ème siècle que l’on voit la définition d’une pièce, un usage précis de cette
pièce plutôt que cette pièce
- Au 20ème siècle on affirme l’usage des pièces, le meuble est alors ambigu et ambivalent (le
meuble devient une paroi, entre construction et mobilier)
-> On ne peut alors plus dessiner le plan sans les meubles, parce que le meuble devient de la
construction, et la cohérence intérieur
- Cf : Maison de verre
-> Le garde-corps devient un rangement par une légère augmentation de l’épaisseur
-> Tout est là : explosion de la pièce, dissolution des limites entre intérieur et extérieur et le meuble
comble cette nécessité de protection
-> Les meubles sont devenus l’opacité que l’on perd, ils permettent de s’adosser
- Autrefois les meubles reflètent l’usage et la nécessité de telle ou telle activité alors qu’au
20ème siècle le meuble veut mettre une distance avec la bourgeoisie (Cf : Le Corbusier
- Cf : Le Corbusier, Villa Savoye
La périphérie :
-> On part d’un carrée dans laquelle on dessine des parties (une partie avec ses dimensions va avoir
des conséquences sur les autres parties)
Mutualisations :
- Le balcon est un petit espace qui s’ouvre vers l’extérieur beaucoup plus grand
- La cabine (lieu protégé autour d’une paroi)
Le balcon
-> Quand on s’ennuie à l’école, l’enfant regarde à l’extérieur pour s’échapper. La fenêtre est un tout
-> Léon Krier raconte ses constructions, et de la multiplicité des points de vues/perspective par
rapport à un seul lieu
-> Mise en réserve de la beauté d’une vue, on ne regarde pas tout le temps le paysage mais la vue
est toujours intéressante parce qu’elle n'existe pas parce qu’on y fait tout le temps attention
-> Espace servant/servis qui donnent de la valeur aux grands espaces mais rendent unique les petits
espaces
- Le Corbusier utilise la courbe, il donne la qualité du théâtre à son architecture (balcon qui
donne des vues, vue en contre-plongée par la double hauteur
- Cf : La maison de verre
-> Quand on est au R+1 on voit le R+2 mais on ne voit pas les accès
Cabine
- Parce que le plan est très ouvert on a la nécessité de créer des niches d’intimité
- L’immensité a besoin d’être exploité et mis à notre échelle
Ouvrir le temps
-> On perd cette recherche si riche de la communication entre les pièces avec des limites pour
former de l’intimité