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Page 1 HISTOIRE DE L’ART HOARAU LÉA

DESCRIPTION DE L’ÉDIFICE
A) Présentation globale

La Casa Milà surnommée « La Pedera » est situé à Barcelone en Espagne. Elle a été construite par Antonio
Gaudi pour le Pere Milà i Camps, un promoteur immobilier et un entrepreneur qui épouse une riche veuve. La
premiere présentation des plan fut montré au conseil municipal en 1906. Une fois tout en ordre le chantier souffris
de diverse retards. Beaucoup de problèmes administratifs ont eu lieux par rapport au volume du bâtiment. En
décembre 1907, le chantier est arrêté par le conseil municipal car il ne respectait pas certaines règles. De plus Gaudi
abandonna la direction d’oeuvre pour cause de problème d’entente avec le commanditaire à propos de l’aménagement
intérieur. Cependant cela n’a pas empêché au chantier de finir en bon terme. C’est en 1910 que le bâtiment fut livré.
Il ouvrera officiellement ces portes en 1912. Cette édifice fut commandé pour en faire un grand édifice pour en faire
des locations et privatiser un étage pour en faire sa propre résidence. Il reserve certaines parties intérieurs pour
diverse commerce. Ce bâtiment est placé sur une ancienne maison que le couple avait acheté qui est placé dans l’angle
du Passeig de Gràcia et de la rue de Provence.

B) Description extérieur

La Casa Milà possède des formes très organiques autant en façade que en plan. Il y a une impression de
vouloir supprimé la ligne droite et de mettre en avant les courbes. Cette edifice possède huit étages, il fait en tout plus
de 37 mètres de haut. L’édifice possède trois façades qui possède une continuité par les formes courbes du bâtiment
qui fait penser à une grosse roche. Une sensation de mouvement est donné à la façade par les renfoncements. Il y a une
idée d’unité par le faite que chaque façade sont liées entre elles par la suppression des côtés saillants qu’est censé
avoir un bâtiment classique et aussi par l’aspect monolithe du bâtiment. Chaque niveau est suggéré par cette ligne
courbe qui parcours toutes les façades et aussi par la présence d’une ligné d’ouverture. Chaque niveau au premier
regard se ressemble tous mais plus l’on regarde plus l’on se rend compte que chaque niveau est unique ce qui peut
faire penser aux feuilles d’un arbre qui d’une premiere apparence sont tous les mêmes mais au final toutes différentes.
Chaque façade possède sa propre essence tout en restant dans les mêmes codes que les autres. La premiere façade est
orienté vers le sud-ouest, c’est la seule façade qui ne possède pas d’ouverture et est couronné par « ave » signifiant la
pureté de la vierge. La seconde façade qui est la façade centrale, c’est la face la plus célèbre du bâtiment. Elle possède
deux grande porte d’accès qui est flanqué derriere deux grandes colonnes en « pattes d’éléphants ». La dernière
façade qui est la plus étendu mesurant 43,35m de long, elle possède une seule porte d’accès qui une façade recevant
le plus de lumière tout le long de la journée. Les fenêtres ont une forme basique mais varie selon leur largeur. Ce qui
fait la spécifie de ce bâtiment, en dehors de sa forme, est ses balcons très spécifique sont là pour donné du caractère à
la façade et surtout donner se rappelle organique à l’édifice car ils prennent la forme de plantes grimpantes. Les
balcons sont fait en fonte ce qui fait une coupure avec l’aspect très brute et monolithe du bâtiment. Les façades n’ont
pas de fonction structurelle. La structure est autoporteuses en étant relié à tous le bâtiment par des poutres de fer
courbes qui entoure chaque niveaux. Les matériaux utilisés pour ce bâtiment sont essentiellement de la pierre
naturelle pour les façades et du fer forgé pour les balcons. Le toit couronne l’édifice toujours avec sa forme organique
qui donne du mouvement au bâtiment. Cette toiture apporte autant d’originalité à l’édifice. Gaudi y installe six sorties
escaliers, trente cheminées ainsi que deux tours de ventilation. Constituées de briques de mortier et de chaux, les
sorties des quatre escaliers donnant sur la rue présentent une couche de trencadís, une mosaïque à base de céramique
brisée largement utilisée par le modernisme catalan et que Gaudí avait déjà utilisée pour le banc du parc Güell. Les
deux sorties d'escalier menant à l'intérieur sont recouvertes de stuc ocre. Les deux plus visibles de la rue, les
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chanfreinées, ont une ondulation hélicoïdale sur leur tronc, contrairement aux autres qui ont un corps en forme de
cloche. Nous pouvons voir aussi que ce bâtiment a un fort héritage artistique de part tout ses interprétations
symbolique. Sur les façades il y a les différents éléments religieux qui orne chaque côté de l’édifice. Il y aussi sur le
toit, les formes des tours de ventilation rappelant un masque, celui qui a été comparer par Carandell au roi ou encore
une forme de coupe qui a été comparé à la reine.

C) Description intérieur

À l’intérieur de la Casa Milà, on pet remarqué que l’intérieur est fonctionnel ce qui permet une
communication aisée avec les plusieurs parties du bâtiment. Le rez-de-chaussée est ouvert tout public comportant
divers commerces et parties publics. Les vestibules permettent une communication entre l’intérieur et l’extérieur, les
passants peuvent alors profité du puit de lumière qui relié les deux zones. Les étages supérieurs sont eux des
appartements qui sont accessible que par le billet d’un ascenseur réservant les escaliers aux services communs. Il
porte une attention à chaque détail et intervient souvent sur des éléments décoratifs et du mobilier. En général, le
salon et les chambres des appartements font face à la rue, et les espaces de service font face au patio. Afin d’embellir
l’accès à l’appartement principal il fit décorer deux grands perrons par des peintures murales. Le première lui est
totalement privatisé pour la residence du couple Milà. Le bâtiment possède un sous sol qui lui est divisé entre garage
et débarras, on y accède depuis les vestibules, cette espace comporte quatre-vingt-dix colonnes de pierre, de fer, de
brique qui sont là pour soutenir l’édifice. En 1994, le sous-sol a été converti en accueil public et salle polyvalente. En
l’absence de mur porteur, l’étage est facilement modulable, Gaudi prévoit ceci pour que le locataire pusse moduler
son logement comme il le souhaite. L’espace le plus remarquable de ce bâtiment est l’appartement principal qui celui
du couple car c’est là où la décoration est la plus luxueuse et détaillé de l’édifice et c’est Joseph Maria Jujol qui en a eu
la responsabilité. Le mobilier et les éléments décoratifs furent dessinés sur mesure. L’un des piliers porte comme
inscription « caritas » qui veut dire charité, puis des mots catalans voulant dire « pardonner » ou encore « oublie ». Ils
sont entourés d'éléments divers, roses, croix, alevins, méduses, lotus, oeufs et un « M » couronné. De plus, le « i »
dans « obida » a la forme d'un spermatozoïde. Dans la même colonne, plus bas, on lit « tot lo bé creu » (« Croire en
toutes les bonnes choses »), une note apparaît sur le « o ». D'autres piliers supportent un luth, une harpe, un pigeon
voyageur et une table de banquet. Sur les plafonds et les moulures, minutieusement travaillés en plâtre, Jujol a réalisé
divers dessins, inspirations abstraites ou naturalistes telles que les ondulations de la mer, ainsi que diverses figures,
symboles et inscriptions telles que le « M » de Marie, la phrase « som lliures » ("Nous sommes libres »), ou divers vers
de la poésie et des chansons populaires catalanes, comme « A l'ombre des fleurs, des violettes et du romarin, petit
arbre » ou « Oh, Marie, ne sois pas malheureuse à cause de la petitesse , tout comme les fleurs et les étoiles ». Les
murs, peints dans les tons ocre et jaune, sont recouverts de fresques aux couleurs intenses aux motifs floraux inspirés
des tapisseries flamandes, principalement l'œuvre de Xavier Nogués. Gaudi fait attention à tous les détails comme par
exemple au niveau des portes et des fenêtres, il décore et dessine en reprenant les codes du modernisme. Il s’inspirait
du naturalisme pour la plupart de ces décorations avec : des gouttes d'eau, des tourbillons, des méduses, des étoiles
de mer, des algues et des fleurs. Les moulures de plâtre des encadrements de portes et des arcs intérieurs des
appartements sont un autre élément décoratif important, reprenant des thèmes naturalistes mais également abstraits.
La créativité se reflète également dans les différents revêtements de sol conçus par Gaudí en fonction de leur
fonction : dalles Sénia dans le couloir et le vestibule, parquet dans le salon et les chambres, carreaux de céramique
dans la cuisine et la salle à manger et salle de bains.
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COMMENTAIRE

La Casa Milà se rattache à plusieurs mouvement architecturaux et artistiques dans un premier temps nous
avons le modernisme par la repulsion de toute les ligne droite. Nous pouvons voir que ce bâtiment rejette totalement
les codes de son époque et voue une certaine forme de perfectionnisme dans la ligne courbe et des formes qui renvoi à
la nature. Nous voyons cela jusqu’au plan intérieur de l’édifice avec ses mur intérieur courbe sans trame particulière
comme si cela avait été fait sur le moment par pure instinct. Ce bâtiment se détache de tout les autres bâtiments qui
l’entoure, on voit cela par son détachement naturel dans le paysage, sa cassure par rapport aux lignes droites donner
par les édifices existant. Il git comme une oeuvre d’art parmi le cadre qui l’entoure. Le modernisme est présent aussi
par rapport à la recherche incessante de beauté par le détail de chaque partie du bâtiment qui se transforme en oeuvre
d’art alors que sur d’autre bâtiment ils passent inaperçu comme par exemple les ventilations qui ont été
métamorphosé en sculpture. Tout se qui est commun il le rend hors du commun autant visuellement que par la
symbolique. Il utilise beaucoup le naturaliste en ce qui concerne ses ornement, au premier coup d’oeil sur les façade
on peut apercevoir les balcons qui reprennent exactement les formes connu par la nature car il représente des lianes
entre mêler qui offre une autre touche d’originalité au bâtiment, il y a aussi la forme très courbe qui peuvent faire
penser au courbe que fait une vague. Au niveau de l’entrée principale dans le hall d’entrée il y a aussi tout ses
ornements se rapproche de la nature qui nous entoure. Il s’inspire de beaucoup de ce mouvement pour dessiné le
mobilier des appartements. Le naturaliste vient même orienter le choix du matériaux principale de l’édifice qui est la
pierre, car le bâtiment a cette impression de bloc monolithe comme une grosse roche qui est posé au milieu d’un
environnement urbanisé.
Nous pouvons comparé la Casa Milà à la Casa Batllò du même architecte. Ces deux architectures ont
beaucoup de similitude car c’est grâce ce bâtiment que Gaudi a été embauché par le couple pour être en charge de
leur projet. Nous pouvons voir que au niveau des deux façades il y a beaucoup de point en commun notamment par
cette idée de suppression de la ligne droite et de mettre la ligne courbe en avant, les colonnes en pattes d’éléphants,
les renfoncements au niveau des différentes. Ils appartiennent tout les deux au même style qui est le modernisme
comme la Casa Milà il se détache de son paysage comme une oeuvre d’art au milieu de la rue avec ses forme atypique
ses ouvertures qui ne suit pas le reste du paysage, ses couleurs et ses matériaux qui accentue cet effet d’œuvre d’art.
Nous retrouvons dans le même style architectural, la Casa Amatller de Josep Puig i Cadafalch qui lui, contrairement à
la Casa Milà, sublime les lignes droites ce qui donne le même effet dans son environnement, une impression de
détachement avec son environnement. Ce qui est paradoxale est qu’ils utilisent tout les deux, deux styles de lignes
totalement opposé et ils arrivent à avoir le même effet. Contrairement à Gaudi, il décide de ne pratiquement rien faire
dépasser de sa façade et donne quasiment aucun mouvement mais possède beaucoup d’ornement ce qui transforme
cette façade en réelle oeuvre d’art.
La Casa Milà a connu l’occupation du partie socialiste, durant la guerre civile espagnole. Le secrétaire
général, Joan Comorera s’installa donc à l’étage principal. Les Milà, n’était pas sur place lors de cette occupation et
revinrent chez eux qu’à la fin de la guerre. Père Milà décéda peu de temps après, en 1940 et c’est que six année plus
tard que sa femme vendit l’immeuble à « la compagnie immobilière de la Sainte Providence ». Elle continua à vivre à
son étage jusqu’à son décès en 1964. En 1927, Roser Sigimon demandera à rénover l’intérieur de l’appartement
principal car elle n’aimait pas la décoration qu’avait fait Gaudì. En 1932, les charbonniers transforment les magasins
en enlevant les grilles en fer qui faisaient séparation entre le demi sous-sol et la rue. Les comble furent réhabilité par
l’architecte Francisco Barba Corsini en 1954. La touche de Gaudi se perdit de jour en jour par les nombreuses
rénovations et changements effectuer. La CIPSA installera treize appartements dans un style totalement éloigner du
style de Gaudi. C’est en 1986, que la Caixa Cataluyna acquit l’édifice et fit des travaux de conservation et de
restauration afin de retrouvé l’essence de Gaudì. La Casa Milà fut déclarer monument historique d’Espagne en 1969
et à l’UNESCO en 1984.

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