Vous êtes sur la page 1sur 7

VILLA BARBARO, MASER, VÉNÉTIE

Andrea Palladio

INTRO :

La Renaissance marque plusieurs changements dans la mentalité des érudits et


nobles d’Italie. Une philosophie humaniste, nouvelles habitudes constructives basées sur un
intérêt pour l’architecture antique appuyée par la théorie de Vitruve par exemple. Une
nouvelle vision plus autonome de l’humain, basée sur sa connaissance critique du monde,
sa capacité de développer ses compétences et sa volonté de marquer le paysage et
l’Histoire comme à l’Antique. En Vénétie, c’est aussi dans la politique que nous retrouvons
aussi cette inspiration antique, au XVIème siècle, la Sérénissime Venise est une république.
Terrain fertile pour le développement de l’art et l’architecture, on trouve alors sur le territoire
vénitien de grands noms de la Renaissance, comme Mantegna, Titien, Véronèse, mais aussi
Andrea Palladio concepteur de la villa Barbaro. Située à Maser, on date sa construction à
partir des années 1550 (1554-1558), décorée de fresques par Véronèse de 1560 à 1561, les
décors sculptés sont l'œuvre d’Alessandro Vittoria. Les frères Daniele et Marcantonio
Barbaro sont les commanditaires de la villa. Moment définition : la villa est la dénomination
latine pour un domaine agricole comportant des bâtiments d’exploitation et d’habitation. Le
pari était alors de lier activités agricoles et activités intellectuelles dans un seul et même
édifice et les faire cohabiter en harmonie. Nous pouvons alors nous demander comment cet
édifice s’inscrit dans une vie à la campagne à la fois intellectuelle et à la fois portée sur le
travail de la terre.
Premièrement nous ferons une description de la bâtisse, pour ensuite en faire une plus
profonde analyse mettant en lumière les éléments qui nous permettent de répondre à notre
problématique. Enfin, nous placerons l’édifice dans le contexte biographique d’Andrea
Palladio et aussi sa situation dans l’Histoire de l’Art. À partir de tous ces éléments, nous
formulerons ainsi une conclusion qui répondra à notre problématique.

I- DESCRIPTION OEUVRE :

A) Du général au particulier

Tout d’abord, il faut noter la symétrie de l’édifice, que ce soit dans son élévation mais aussi
son plan.
La villa Barbaro est tout d’abord constituée d’un bâtiment central en saillie pour avoir un
meilleur point de vue sur les terres viticoles. Il sert de lieu d’habitation et de réception pour la
famille Barbaro. Façade venue tout droit d’un temple romain avec fronton, quatre colonnes
d’ordre ionique. De part et d’autre des loggias bordées de cinq arcades. Aux extrémités des
loggias, des dépendance ou barchesse destinés aux remises du matériel agricole, des
étables ou des pressoirs à vins. Elles aussi bordées de trois plus larges arcades. En haut,
se trouvent deux colombiers cachés par des cadrans solaires. Cette villa a deux étages.
Andrea Palladio fait en sorte que le premier niveau des loggias soit réservé aux
domestiques et ouvriers agricoles et le deuxième aux appartements et salles de réceptions
de la famille Barbaro, on l’appelle alors l’étage noble. Pour ce qui est de la maison du
maître, tous les niveaux sont réservés à la famille.
La bâtisse est faite de briques recouvertes de plaques de pierre et les décorations
sculpturales sont faites de stuc, Palladio étant connu pour diminuer le coût et le temps de
construction en utilisant ce genre de matériau bon marché.

B)Circonstances de la commande

Nous allons ensuite passer aux circonstances de la commande. Les frères Barbaro
sont des nobles de Venise possédant un domaine viticole dans la région du Maser, situé aux
environs de Venise et de Trévise. Venise étant à l’époque, un important comptoir marchand,
l’endroit etait stratégique pour la commercialisation de leur produit. Une crise va affecter la
cité au milieu du XVIeme siècle, les frères vont alors quitter leur palais pour se rapprocher
de leur vigne. Seulement, ils étaient habitués au confort de leur palais vénitien, ils vont donc
demander à l’architecte Palladio de repenser et donc de rénover les anciens bâtiments à
Maser pour en faire une villa.
Tous les deux, ont fait leurs études à l’université de Padoue. Daniele Barbaro, né en 1514 et
mort en 1570, mandaté par la République de Venise comme diplomate en Angleterre, à la
cour d’Elisabeth 1er, élu patriarche d'Aquilée en 1550. C’est un grand humaniste,
mathématicien, astronome et musicologue. Il participe en 1556 à la traduction et à l’édition
critique des dix livres du De Architectura de Vitruve, et il écrit aussi un ouvrage sur la
perspective (La Pratica della perspettiva 1568). Daniele Barbaro, a rencontré Andrea
Palladio à plusieurs reprises, tous les deux ont brièvement séjourné à Rome. Ils vont
entretenir des relations d’amitié fondées sur une complicité intellectuelle et artistique.
Son frère, Marcantonio Barbaro, né en 1518 et mort en 1595, est aussi un homme politique
influent. C’est un homme de lettres, il pratique le dessin, la peinture et la sculpture. Il joue à
plusieurs reprises un rôle significatif dans les débats autour des projets architecturaux. Cette
villa a été construite sur des terres héritées de leur père, elle va leur permettre de venir
gérer ces terres agricoles tout en valorisant leur goût pour leur culture, la méditation et à
l'étude.

II- ANALYSE STYLISTIQUE :

A) Plan au sol

Tout d’abord, la maison du maître en saillie servant deux étages de chambres. La pièce
centrale cruciforme avec quatre plus petites pièces à ses quatres coins servait de salle de
réception. On y accède par deux escaliers de part et d’autre de la pièce situés aux
extrémités des loggias. Les appartements sont en enfilade de sorte à ce que les pièces aux
extrémités peuvent communiquer rendant l'aération des appartements plus facile. Nous
avons alors des escaliers donnant accès directement aux appartements par les loggias.
Nous pouvons remarquer une alternance de pièces carrées et de pièces demi-carrées. Ceci
est pour Palladio, une façon de rendre ses édifices parfaitement proportionnés. Nous
pouvons alors voir que les proportions sont respectées partout, sans exception, grâce à des
relations arithmétiques entre les longueurs et largeurs des pièces de la villa. Par exemple,
pour les appartements nous pouvons effectivement voir (20,10,20), ou (9,18) ou bien sur les
dépendances (16,12,16). En plus de la symétrie dont on a parlé précédemment, les
nombres et leur relations entre eux montrent une véritable intellectualisation de la
conception de la villa. Il est même possible d’y voir une correspondance avec les intervalles
dans l’harmonie musicale. Ce qui n’est pas surprenant considérant que la musique a une
grande place dans la vie des commanditaires. Cette ordonnance dans les volumes pourrait
être aussi inspirée de la conception de la villa romaine décrite par Pline le Jeune dans ses
Lettres.
Attaquons nous maintenant au jardin clos donnant accès extérieur aux pièces qui
ressemblent au pressoir à vin et une écurie. Composé d’un rectangle et d’une nymphée,
grotte abritant une source ou dans ce cas là une fontaine. Tirée bien sûr de l’Antiquité. Cette
nymphée fait partie de l’alliage d'intellectualité et utilité concocté par Palladio. En effet, cette
fontaine sert aussi aux travaux agricoles. Palladio décrit son système dans son livre
Quatres Livres de l'Architecture je cite : “Cette fontaine forme un petit lac qui sert de
vivier, d’où l’eau venant à se dégorger va dans la cuisine et s’écoule ensuite par les jardins
qui se trouvent de chaque côté du grand chemin, qui monte insensiblement à la maison; et
là, elle fait deux réservoirs ou petits étangs qui servent aussi d’abreuvoirs sur le grand
chemin et, passant plus outre, elle arrose le verger qui est fort étendu et plein d'excellents
fruitiers et toutes sortes de légumes”. Cette ingéniosité est rendue possible d’abord par le
terrain en pente mais aussi par l’étude de Vitruve de Palladio. Vitruve, ingénieur militaire
romain ayant été un des premiers à avoir imaginé les aqueducs…
Enfin, nous pouvons remarquer que les escaliers centraux ont une petite ouverture au milieu
reliant les deux loggias et facilitant les flux de circulation sans le souci de la météo.
Nous pouvons alors voir que dans le plan au sol, on retrouve déjà cette idée d’allier vie
rurale intellectuelle et travaux de la terre.

B) Façade et/ou élévation intérieur

Passons maintenant aux élévations. Nous allons tout d’abord parler de la façade principale,
au sud, plus précisément celle de la maison du maître. Façade tout droit inspirée des
temples romains antiques. Trois travées séparées de quatres colonnes engagées d’ordre
ionique surplombé d’un fronton de forme triangulaire richement sculpté comportant les
armoiries de la famille. Les chapiteaux des colonnes et le fronton sont séparés par un
entablement coupé en deux par la fenêtre centrale et sa décoration.
Deux fenêtres rectangulaires avec frontons triangulaires et circulaires (en arc) pour les
travées aux extrémités. La travée centrale a au premier niveau une “porte-fenêtre”, au
second niveau une fenêtre avec imposte plein cintre qui coupe la corniche en deux. Sur
cette première partie de façade on note la presque parfaite symétrie axiale relevant des
calculs méticuleux de Palladio. Encore ici, construction découlant de la culture humaniste,
intellectuelle, et cette envie de relier avec l’Antiquité.
La façade des loggias et des dépendances est plus pragmatique. Arcades par 5 sur les
loggias et 3 sur les dépendances. Un abaissement des arcs plein cintre de sorte à ce que
les appartements n’aient pas trop de soleil et de chaleur. Une décoration sculptée sobre
mais néanmoins présente, des sculptures encastrées entre les arcades des dépendances
pour diminuer la différence de largeur entre ces dernières et la loggia.
Le second niveau des dépendances présente des demi-frontons pour pallier la différence de
largeur et dissimuler le colombier.

Intéressons nous maintenant aux élévations intérieures. Premièrement, nous remarquons


une grande différence dans la hauteur sous plafond des deux étages. Un plafond très bas
pour le rez-de chaussé et un plafond au contraire assez haut pour le premier étage.
Nous pouvons aussi noter les voûtes en berceau plein cintre se rassemblant en croisée
d’ogive au milieu de la salle de la Croix, salle cruciforme. Ces voûtes de couleur blanche
dénotent avec le décor mural chargé et riche en couleur. Nous pouvons émettre l’hypothèse
que cela à été pensé pour garder un peu plus de lumière.
Dans les autres pièces nous trouvons aussi des voûtes berceau plein-cintre ou abaissé,
elles, décorées.
Pour résumer, nous pouvons encore voir cet alliage entre pragmatisme et réflexion
humaniste et intellectuelle de Palladio.

C) Ornementation

Nous allons ensuite passer à l’ornementation, Paolo Caliari dit Véronèse, réalise les décors
peints assisté de son frère Benedetto Caliari et de ses élèves. Et Alessandro Vittoria
intervient également dans les décors sculptés. Peintre maniériste italien. Sa renommée
repose sur ses qualités de grand coloriste, et ses décorations illusionnistes (avec le
trompe-l’œil) en fresque et en huile.
Véronèse va suivre les préceptes de Vitruve, avec les aspects scéniques des fresques, il va
profiter des espaces avec leur grande longueur, et des paysages variés.
Le programme iconographique de la villa va être associé à la culture antique et la culture
chrétienne afin d’évoquer la culture, la foi, l'amour, la famille et le domaine agricole des
frères Barbaro en les associant à l’Harmonie, et aux Vertus. Véronèse va utiliser le jeu entre
représentation et présentation, afin de donner l’illusion de la profondeur, Véronèse introduit
des jeux de masquage avec des personnages, statues, animaux en avant ou en arrière
d'une porte, d'une colonne ou d'une balustrade. Ainsi, le spectateur va se retrouver face à
des architectures et des personnages à taille réelle, il va rentrer dans un monde symbolique,
par des faux personnages par leur fausse porte.

Le décor mural est concentré au premier étage de la maison de maître (l'étage noble) dans
les espaces de réception et plus encore dans les appartements privés. Au premier étage, se
trouve, la salle Bacchus, salle de la Croix, salle du Tribunal de l’Amour, salle du chien, salle
de l'Olympe et la salle de la Lanterne. D’autre part aux extrémités du premier étage, se
trouve le portrait d’Elena Caliari, femme de Véronèse et son propre autoportrait.

Salle de la croix : dans cette salle tout est peint sauf la voûte. Se trouvent 8 musiciennes
sont représentées, ce sont des muses Elles sont placées dans de fausses niches,
encadrées par de fausses colonnes. La musique va être un symbole des arts et de
l’harmonie. La présence de vrais éléments sculptés au-dessus des fausses portes et d’une
vraie corniche renforce la cohésion de l’ensemble.

Salle Bacchus : les murs sont décorés de paysages et de fausses statues de bronze en
trompe l’œil. Le tout est encadré de fausses colonnes doriques. Pour la fresque de la voûte,
au centre est représenté l’enseignement du vin par bacchus. Les pergolas représentées à
gauche et à droite, qui se vont vers le ciel, font pousser la vigne, une allusion au domaine
viticole de la villa.

Salle du tribunal de l’amour : Une cheminée est encadrée par des fausses statues de la
Concorde et de l'Harmonie.
Salle de l'Olympe :C’est la salle principale, au milieu une enfilade des pièces, met en
communication avec la partie en saillie au sud, vers la salle en croisée. La voûte est un
trompe l’œil avec une scène centrale et 4 personnages aux angles. Les assises de la voûte,
montrent des personnages en trompe-l'œil derrière des balcons qui surplombent la pièce.

Salle du chien : Elle introduit des thèmes liés à la foi chrétienne, mélangés à l’antiquité et
aux allégories. Cette salle présente une voûte avec des personnages allégoriques. Les murs
sont ornés de paysages en trompe-l'œil, comme dans les autres pièces.

Salle de la lanterne : Cette salle est la plus riche en thèmes chrétiens.

Nymphée : inspiré des villas romaines, décoré de statues. Il s’agit d’un bassin
semi-circulaire d’où surgit une fontaine prenant sa source de la colline.

Pour finir, sur cette partie, le projet de décoration de la villa est ambitieux et fidèle aux
thèmes favoris des humanistes de la Renaissance italienne.

III- MISE EN CONTEXTE :

A) Situation dans la carrière de l'artiste

La construction de la villa Barbaro se situe entre 1554-1558, nous sommes donc déjà
avancés dans la vie de l’architecte. N’ayant pas eu une carrière conventionnelle, celui-ci a
commencé apprenti tailleur de pierre de 13 à 16 ans, puis devient praticien chez un
architecte-sculpteur à Vicence jusqu’à ses 32 ans. Il ne faisait donc pas partie des cercles
intellectuels des artistes de son époque. C’est effectivement comme maître maçon qu’il
entreprend ses premiers projets architecturaux où il commence déjà à déterminer son style
comme notamment les “travées palladiennes”. Nous sommes alors entre 1535 et 1540. A
cette même époque, il est recueilli sous l’aile de Gian Giorgio Trissino qui lui conseille
d’étudier l’Antiquité dont Vitruve qui deviendra sa principale référence. Il fait 5 voyages à
Rome, entre autres, et publie son premier livre en 1554 intitulé Antichità di Roma. C’est en
1546, qu’il se fait choisir pour la rénovation du palais gothique de la Ragione à Vicence, qui
deviendra la Basilique Palladienne, projet lui apportant grande renommée. Peu de temps
après, l’aristocratie locale lui commande des villas et palais sur tout le territoire vénitiens. En
1556, il illustre une édition de Vitruve pour Daniele Barbaro. C’est finalement en 1570, à
l’âge de 62 ans qu’il écrit son traité d’architecture Les Quatres Livres de l’Architecture,
illustré de ses propres villas, il en figure environ 21, et des dessins de ses études et relevés.

B)Situation dans l’Histoire de l’Art

Cette villa s’inscrit dans un style architectural, le palladianisme, développé à partir des
concepts que Palladio a consignés dans son traité, en plus des villas disséminées en
Vénétie. Permettant aux architectes ultérieurs d’y prendre inspiration même après sa mort.
La palladianisme influence donc les architectes s’étalant sur une période du XVIII au XXème
siècle. Modèle type de l’architecture classique, puis néo-classique, il sera utilisé comme
réponse aux modes architecturales changeantes, éclectisme de la seconde moitié du
XIXème siècle, Art Déco en 1920-1935, ou bien le post-moderne des années 80.
Grâce à la traduction de son traité, le palladianisme trouve ses premiers fervents
admirateurs étrangers, dès le XVIIème siècle, en Angleterre. Notamment en la personne de
Inigo Jones, architecte-scénographe, concepteur de la Queen’s House à Greenwich ou bien
la salle du banquet du Whitehall à Londres.
Pour revenir au XVIème siècle, la construction de la villa Barbaro est à peu près au même
moment, où Giorgio Vasari construit la Galerie des Offices à Florence à la demande de
Cosme 1er de Médicis en 1559. D’abord au service de l'administration publique en 1560,
elle devient galerie en 1574. La galerie des offices deviendra un modèle de musée qui se
diffusera ensuite à travers l’Europe. Malgré les différences dans la fonction et l’emplacement
entre les deux édifices, il est intéressant de noter les similarités qu’ils partagent. Vasari et
Palladio sont tous deux des théoriciens de l’architecture et partagent une science de la
construction particulièrement développée. Tous deux ont été amenés à allier fonction
pratique (agriculture/publique) et idéologie humaniste Nous pouvons alors noter la façade de
la cour de la galerie vraisemblablement symétrique, fenêtres à fronton triangulaire et en arc,
larges piliers rectangulaires accueillant des statues.

CONCLUSION :

Pour conclure, revenons sur les points principaux qui répondent à notre problématique. Tout
d’abord, une volonté dans la commande d’allier pragmatisme et humanisme. Des dispositifs
servant aux travaux des champs, barchesses au rez-de-chaussée, une fontaine servant de
dispositif d’arrosage et d'alimentation en eau dans culture avoisinantes. La façade façon
temple romain, les demi-frontons, les décorations picturales et sculpturales, et surtout
l’attention presque obsessive aux proportions et la symétrie servent de leur côté, à la vision
humaniste, intellectuelle que partagent Palladio et les frères Barbaro. Tout cela relève de
l’analyse fonctionnelle de l’édifice, qui est dans l’ensemble notre problématique et la réponse
à celle-ci.
Nous pourrions parler pendant 3 heures de ce bâtiment, faire une comparaison plus
approfondie avec le travail de Vitruve, grande source d’inspiration de Palladio pour ce projet
parmi d’autres. Ou bien se questionner sur comment cette villa s’inscrit dans le traité de
Palladio. Ou d’un point de vue plus pictural, s'intéresser particulièrement aux trompes-l’oeil
des fresques de Véronèse et de l’iconographie générale de son décor.
Cette villa s’inscrit dans une série de constructions du même type, on en compte 24 sur la
liste du patrimoine mondial de l’Unesco, dont Barbaro, plus 5 non listées. Par cela nous
pouvons comprendre que ce type d’architecture n’est pas unique dans sa fonctionalité, loin
de là. Nous pouvons alors faire des comparaison avec d’autres villas, comme celle de
Angarano où l’on peut noter des similarités comme la stricte symétrie de la façade et la
maison du maître au centre.
Pour finir, la particularité de Barbaro se trouve, à notre avis, dans son riche programme
décoratif et iconographique et particulièrement les fresques de Véronèse.

Vous aimerez peut-être aussi