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N°22108034
Histoire de l’art et archéologie
2022
Introduction…………………………………………………………………………………p.2
Conclusion……………………………………….………………………………………….p.7
Annexe………………………………………………………………………………………p.8
Bibliographie………………………………………………………………………………..p.9
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Introduction
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avec les points les plus similaires entre eux), la loi du destin commun (des parties
en mouvement ayant la même trajectoire vont être perçues comme faisant partie
de la même forme), la loi de clôture (les formes incomplètes seront perçues
comme se continuant.
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un rapport charnel aux choses et aux êtres. La construction plus tardive des
représentations peut sédimenter cette expérience originale et la masquer, pas la
faire disparaître. La référence à la gestalt en psychologie est omniprésente dans
La structure du comportement ou dans la Phénoménologie de la perception.
D’abord, la gestaltpsychologie va fournir à Merleau-Ponty, un concept de cogito
qui représente la notion de forme, et va lui permettre d’élaborer une idée de l’être.
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Après avoir analysé la théorie des formes, nous allons étudier la théorie des
formes symboliques. La philosophie des formes symboliques est considérée
comme l'œuvre maîtresse du philosophe allemand Ernst Cassirer, né en 1874 et
mort en 1945. Pour lui, il s’agit de s’interroger entre le rapport entre l’esprit et le
monde, ce qui va prendre forme de symbole, et cela quel que soit le domaine
spirituel. L’esprit élabore donc des symboles pour appréhender le monde. Selon,
Ernst Cassirer, l’unité de toute activité spirituelle réside dans la production de
formes symboliques, la fonction unifiante de l’esprit réside dans la forme
symbolique. Chaque domaine de l’esprit devient ainsi une sorte d’information du
réel, l’homme va construire son monde par les signes et les symboles. Afin
d’illustrer cela, nous pouvons citer Ernst Cassirer : “Cela est aussi vrai de l’art
que de la connaissance, de la pensée mythique que de la religion : le monde
d’images dans lequel vit chacune de ces fonctions spirituelles n’est jamais le
simple reflet d’une donné empirique ; il est au contraire produit par la fonction
correspondante suivant un principe original. Toutes les fonctions de l’esprit
engendrent ainsi leurs propres configurations symboliques" (La philosophie des
formes symboliques, 1. Le langage, p.18).
Nous allons plus en détail analyser la théorie des formes symboliques avec le
point de vue de Panofsky. Ernst Cassirer va qualifier la perspective, le facteur du
style de l’artiste, de forme symbolique. Hors Panofsky va s'éloigner du
philosophe, il va privilégier la question de la signification et va mettre à l’écart la
question de la création. Cependant, Panofsky va reprendre l’expression de forme
symbolique, car il pense (comme Cassirer) que l'œuvre est le produit et
l’expression d’un monde culturel, qui va permettre de penser la spécificité et les
conditions d’une iconologie. La perspective comme “forme symbolique” va offrir
un espace perspectif et figuratif, qui va être très efficace pour la lecture et la
compréhension des œuvres d’art. Panofsky reprend l’idée de Cassirer : “des lois
de la perspective ne constitue pas davantage un obstacle à la “liberté” artistique.
Pourtant, si la perspective n’est pas un facteur de la valeur artistique, du moins
est-elle un facteur du style. Mieux encore, on peut la désigner - pour étendre à
l’histoire de l’art l’heureuse et forte terminologie d’Ernst Cassirer - comme une
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de ces “formes symboliques" grâce auxquelles “un contenu signifiant d’ordre
intelligible s’attache à un signe concret d’ordre sensible pour s’identifier
profondément à lui”; c’est en ce sens qu’une question va prendre, pour les
diverses régions de l’art et ses différentes époques, une signification essentielle,
la question de savoir, non seulement si les uns et les autres ont une perspective,
mais encore quelle perspective elles ont.” (La perspective comme forme
symbolique, p. 78). Panofsky qualifie la perspective de “forme symbolique”, et il
va réserver l’usage du concept de forme symbolique au domaine de l’art. De plus,
selon lui la perspective de l’espace est historiquement changeante, la perspective
plane va être inventée par la Renaissance, qui va s’appuyer sur une philosophie
de l’espace, c’est une façon de voir le monde. Selon lui, une œuvre manifeste le
fond de la civilisation, l'étude iconographique doit s’associer à une étude
iconologique. Le concept de forme symbolique permet de revendiquer le
caractère entièrement culturel et donc historique de notre rapport aux œuvres. Le
concept de forme symbolique va permettre à Panofsky, de penser la spécificité et
les conditions d’une histoire de l’art.
D’une part, nous pouvons prendre comme exemple, Saint Jérôme dans sa
cellule de Antonello da Messina, vers 1475 (Fig. 2). On peut observer sur ce
tableau, qu’au fond du cabinet, se trouve une pièce bâtie vers le dehors avec sa
partie antérieure recouverte. Il fait en sorte de commencer l’espace seulement au
plan du tableau, voire en arrière de celui-ci, situant le point de vue presque
exactement au centre du tableau. Nous pouvons avoir l’impression que nous
sommes nous même inclus dans l'œuvre, produit par le point du vue du
spectateur, produit par cette perspective. D’autre part, nous pouvons faire une
ouverture sur le cinéma, en se questionnant si le montage est-il la création de
forme symbolique. Le cinéma est un dispositif créant un système qui fait sens, le
montage va nous montrer la direction vers le sens. La perception va être inclus
dans le sujet, qui lui ne va pas être extérieur.
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Nous allons consacrer cette troisième partie aux différences et points
communs entre les deux théories que nous venons d’analyser. Ces deux théories
vont être utilisées au-delà de la philosophie, elles vont être aussi utilisées dans la
psychologie… Dans la théorie des formes symboliques, toutes les formes de
créativité qui vont se manifester dans l’histoire doivent pouvoir être rapportées à
l’activité créatrice d’un sujet supérieur. La philosophie des formes symboliques
s’appuie sur une perspective généalogique qui donne à son développement une
structure thématique et une logique bien précise. Chaque forme est une modalité
particulière des relations fondamentales de temps, d’espace et de causalité. Dans
la gestalt théorie, c’est avec nos connaissances que l’on va percevoir, et les lois de
la perception vont avoir une incidence majeure sur notre perception visuelle, elles
mettent l’accent sur comment nous percevons les formes et comment on leur
attribue un sens. De plus, la forme qu’on va percevoir est un ensemble, un
agencement de ce qui a sens pour nous, contrairement à la théorie des formes
symboliques qui ne va pas ressembler à une organisation. Panofsky, va privilégier
cette vision de formes symboliques au domaine de l’art. Pour ces deux théories,
l’art va être la pensée de notre rapport au monde, le monde à une grande
importance à cette pensée. La perception quant à elle, sera toujours présente dans
les tableaux avec une sorte de fonctionnement comme dans le tableau d'
Antonello da Messina (fig. 2). Ce qui intéresse l’artiste, c’est l’énigme de la
perception, l'œuvre est le fruit d’une observation de la perception, plutôt que la
volonté de l’imiter. Merleau Ponty met en évidence que la perception est
constituée du monde vécu, inséparable de l’expérience. La perception va être
notre première expérience, on peut prendre l’exemple de l’enfant.
Conclusion
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Annexe
Fig. 1
Fig. 2
Antonello da Messina, Saint Jérôme dans sa cellule, vers 1475, huile sur panneau
de tilleul, 45,7 cm x 36,2 cm, National Gallery, Londres.
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Bibliographie