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CLÉOPÂTRE MOURANTE, JAN VAN SCOREL

INTRODUCTION:

Cléopâtre mourante, traduit du néerlandais “De stervende Cleopatra”,


s'inscrit dans la carrière du peintre Jan Van Scorel. Cette huile sur
panneau de bois aurait été réalisée selon les informations que nous
délivrent les historiens d’art autour de 1520 à 1524 autrement dit une
période d'effervescence créatrice pour son auteur. Celle-ci de
dimensions relativement petites mesure 36,3 cm de haut sur 61,3 cm de
large. La peinture sur panneau de hêtre de 0,5 à 0,7 cm d’épaisseur est
contemplable au Rijksmuseum d’Amsterdam. Lieu où elle a pu bénéficier
d’une restauration d’une durée de deux ans de 1998 à 1999. Elle s’inscrit
dans la banque de données du musée sous la référence: SK-A-2843 et
fut léguée au musée par Alphonse Lambert Eugène Ridder de Stuers en
1920. Comme son titre l’indique, il s’agit d’une représentation du suicide
de la reine Cléopâtre lors de ses derniers instants, après avoir subit la
morsure fatale d’un aspic, du latin “vipera aspis”. Le commanditaire
nous est quant à lui inconnu, s'agissait-il d’une commande privée? Nous
pouvons en émettre l’hypothèse d’autant qu’à la suite de ses voyages en
Italie, il reçut nombre de demandes d’horizons différents expliquant
ainsi son style qui évoluera considérablement au fil de sa carrière de
peintre. La fin du siècle précédant le nôtre, certains historiens de l’art
ont pu questionner l’attribution de cette œuvre à Van Scorel sur la base
de comparaisons avec plusieurs autres œuvres de l’artiste allant jusqu’à
émettre l’hypothèse que celle-ci aurait été conçue par Jan Swart van
Groningen ou bien Jan Calcar. Ces questionnements furent écarter
depuis quelques années faisait ainsi de Jan Van Scorel le créateur de
Cléopâtre mourante.
Vous l’aurez perçu au premier regard, l'œuvre que nous vous présentons
ne s’inscrit pas dans le maniérisme . En effet, le maniérisme allemand
n’apparaissant qu’en 1540, Cléopâtre mourante s’inscrit dans ce que
nous pourrions nommer “l’italianisme néerlandais” porté par le
romaniste Jan Van Scorel. Une définition en sera faite à travers la
description d'éléments picturaux qui viendront appuyer les
caractéristiques de ce courant artistique si nous pouvons le nommer
ainsi.
Nous sommes alors en droit de nous poser la question: En quoi l'œuvre
de Jan Van Scorel témoigne-t-elle de l’émergence d’un italianisme
néerlandais?
Afin de répondre le plus justement possible à notre problématique, nous
débuterons par une description de l'œuvre en y mêlant le récit
biographique du peintre permettant d’éclairer nettement l’emploi de
certains motifs iconographiques. Suivi d’un bref rappel mythologique
sur le suicide de Cléopâtre. Nous citerons ensuite les inspirations de
Van Scorel tout en établissant une comparaison avec la figure de
Lucrèce.

I-DESCRIPTION DE L’OEUVRE

Afin de répondre à notre problématique, attardons nous sur la


description de l'œuvre de Van Scorel. Sur cette peinture on y trouve une
femme nue à la musculature marquée, dépouillée de tout apparat,
arborant une position allongée. Son corps repose sur un oreiller rouge
et des draperies bleu et blanches. Ses cheveux sont de couleur roux et
prennent une forme attachée et tressée. Sa peau blanchâtre est
parsemée de touches de peintures plus foncées permettant un effet de
réel et de contraste dévoilant ainsi les lignes du corps de Cléopâtre
ainsi que sa musculature. Son bras droit se voit entouré par un aspic
autrement dit un serpent. Ce serpent est dirigé vers son sein droit et
semble figé au moment de la morsure. Une Cléopâtre dont le regard
nous interpelle par sa mise à distance, ils semblent déjà témoigner de la
mort certaine de celle-ci. Au second plan nous identifions un arbre
proéminent. L'arrière-plan quant à lui présente des ruines classiques
entourées d’un paysage montagneux. L’ensemble du tableau reste
assez sombre, avec des couleurs chaudes autour de la femme et le
paysage au loin avec des couleurs plus froides. Pour l’aspect technique,
les contours entre la figure et l'arrière-plan ne sont pas nettement
définis, aucun dessin n’a été fait au préalable que nous pourrions voir à
l'œil nu ou par réflectographie infrarouge. Les formes de l'image ont été
réalisées avec des fines couches de lavis directement sur le fond,
aucune couche d’apprêt intermédiaire n’a été retrouvée. Le paysage a
été réalisé en une seule couche de pigment de terre sur cette couche de
blanc, tout comme les arbres. Pour l’oreiller rouge, il a été réalisé, pour
la base, d’une fine couche de laque rouge et de blanc de plomb,
mélangé avec un peu d’azurite. Les creux/plis ont également été réalisés
à l’aide d’une laque rouge foncée et du blanc de plomb. Ses cheveux
sont indiqués par un lavis légèrement translucide d’ocre jaune mélangé
à de l’ocre brûlé.
Le désir de représenter le corps dans des volumes spatiaux bien définis
a eu des conséquences sur la technique pour y parvenir. La technique
est orientée vers l’anatomie et la musculature. Scorel a donc commencé
la forme de cléopatre avec une fine couche de couleur chair et les zones
les plus sombres du corps définies par des tons semi-transluicides, avec
principalement des pigements de terre sombre, d’ocre et de vermillons.
Il a ensuite modelé les formes en estompant les couleurs alors qu’elles
étaient encore humides.

(La biographie de Van Scorel est indispensable à la compréhension de


sa technique et l’emploi de différents motifs iconographiques
empruntés à ses contemporains italiens. Notamment à travers la
représentation de ruines antiques tout droit inspirées de son voyage en
Italie mais également la figure de la Vénus et ce motif du serpent, objet
mortel soumis en quelque sorte au désir de la reine Cléopâtre.)

III-BIOGRAPHIE:

Au sein de son livre des peintres Carel Van Mander va émettre dès ses
premières lignes, une certaine critique acerbe concernant l’art des
Flamands ( attention car lui-même flamand), ceux qui précédaient Van
Scorel. Je le cite: “Grâce à ce puissant secours (ici il faut entendre par là
les fouilles archéologiques entreprises en Italie au 15 et 16èmes siècles),
les Italiens ont pu arriver de bonne heure à la juste conception de la
vraie nature, tandis que nos Flamands s'appliquaient encore à chercher
le progrès par un travail routinier, sans autres modèles que la nature
vulgaire, restant, en quelque sorte, plongés dans les ténèbres ou, tout
au moins médiocrement éclairés jusqu’au jour où Jean Van Schoorel
rapporta d’Italie, pour les leur mettre sous les yeux, les formes les plus
parfaites de notre art.” On entend la dimension de recherche de la
“perfection italienne” dont Van Scorel va s’inspirer faisant de lui un
“éclaireur et pionnier dans la peinture des Pays-Bas” selon les dires du
peintre romaniste Frans Floris.
Né en 1495 dans le village de Schoorel, très jeune, Van Scorel démontra
une réelle aptitude au dessin. Le premier maître qui lui donnera sa
chance sera Corneille Willemsz de Harlem. Ce premier apprentissage va
l’amener à expérimenter la peinture d’après nature. Ensuite, il intégrera
l’atelier de Jacob Corneille Van Ostzaanen où il y expérimente l’usage
des couleurs. Par la suite, Il se rend à Cologne puis à Spire dans l’idée
d’étudier de plus près l’architecture et la perspective auprès d’un
ecclésiastique dont le nom nous est inconnu. Quelques mois après, il
fait la rencontre du renommé Durer.
Nous en venons à l’élément biographique déterminant dans la
production future de Van Scorel. A l'âge de 25 ans, un religieux
hollandais lui proposa de se joindre à lui et d’autres hommes pour
effectuer un voyage en Italie jusqu’en Terre Sainte. 2 œuvres
significatives naîtront lors de son périple à Jérusalem dont “Josué qui
conduit les enfants d'Israël, à pied sec, à travers le fleuve”. Il est à noter
l’inspiration du Jourdain et l’approfondissement de la technique de la
représentation du paysage. La seconde signifiant “Le Christ, monté sur
l’âne, descend de la montagne des Oliviers”. La Vénétie et Rome
participeront à l’émergence d’approches créatrices nouvelles pour Van
Scorel. Nous reviendrons sur ce point plus tardivement. Carel Van
Mander décrit ainsi le travail entrepris par le peintre: Il travaille avec
ardeur, reproduisant des antiquités, statues, ruines, les belles peintures
de Raphaël et ce Michel-Ange qui, alors devenait célèbre, ainsi que les
œuvres de divers autres maîtres.
Cette approche lui fut offerte par le pape Adrien VI qui lui donna
l’opportunité de succéder à Raphael à la direction du Belvédère. Cette
information est en rien anecdotique, elle met en exergue la volonté du
pape d’adresser cette tâche à un artiste du Nord et non du Sud. A la
mort de celui-ci , Scorel entreprend son retour aux Pays-Bas. Au même
moment, le roi de France, François Ier, demanda au peintre néerlandais
d’intégrer sa cour en tant que peintre attitré. Van Scorel déclinera la
proposition. Jouissant d’une très grande réputation à Utrecht et par
delà les frontières il composa de nombreuses créations jusqu’à sa mort
en 1562. Certaines d'entre elles seront détruites. Le poète Lampsonius eu
de ce fait rédiger quelques vers illustrant en quelques mots la carrière
que fut celle de Jan Van Scorel. Je le cite: “Je serai toujours vanté
comme le premier qui démontra aux Belges que celui qui veut être
peintre doit avoir vu Rome, usé mille pinceaux, beaucoup de couleur, et,
en outre, avoir produit à cette école beaucoup d’oeuvres dignes d’être
louées, avant que de pouvoir être dignement qualifié artiste”.

III- CLÉOPÂTRE + SES INSPIRATIONS

Après avoir retracer son existence et sa carrière, nous tenions à


expliciter le choix du peintre, de faire appel au récit du suicide de
Cléopâtre et à toute la part symbolique entourant ce mythe. Avant toute
chose, revenons quelques instants sur cette figure de l’histoire et sa fin
ô combien tragique.
Cléopâtre 7 est la dernière représentante de la dynastie d’origine
macédonienne des Ptolémées. Elle fut intimement liée à la thématique
de la mort de part les choix politiques et amoureux qu’elle entreprit au
cours de son règne. Cette fascination apparut au XVI ème siècle par les
rééditions successives des classiques grecs et latins. Ces textes n’ont
fait qu’alimenter le désir des peintres de ce siècle, de représenter des
figures historiques marquantes telles que Alexandre Le Grand, Jules
César ou encore Scipion l’Ancien.
La légende autour de la mystérieuse mort de Cléopâtre fut relaté par
Plutarque dans son ouvrage “Vies Parallèles”. Ce passage venant faire
suite à la mort d’Antoine. En voici l’extrait:

Un homme arriva alors de la campagne, portant un panier. Comme les


gardes lui demandaient ce qu'il contenait, il l'ouvrit, écarta les feuilles et
leur montra qu'il était plein de figues. [...] L'aspic, dit-on, fut apporté à
Cléopâtre avec ces figues et il avait été caché sous les feuilles, car elle
l'avait ainsi ordonné, afin que l'animal l'attrapât sans même qu'elle le sût ;
mais, en enlevant des figues, elle le vit et dit : « Le voilà donc », puis elle
dénuda son bras et l'offrit à la morsure.

Plutarque, Vies parallèles, « Vie d'Antoine », 77, 2-5 & 85, 1-2 & 86, 1-2,

Cette retranscription laisse émerger le doute quant à la nature de sa


mort. A-t-elle été victime d’un piège conduisant à son assassinat?
A-t-elle délibérément mis fin à ses jours? La deuxième théorie fut celle
défendue par Van Scorel dans sa réalisation de Cléopâtre mourante.

Au cours de la biographie de l’artiste, nous avons pu évoquer


l’importance de sa présence à la direction du Belvédère. En effet, ce
statut lui a permis d’avoir accès à l'œuvre qui lui inspira la sienne. Une
sculpture antique acquise en 1512 par Jules II. L'œuvre est une copie
romaine en marbre d’un original grec de la fin du IIème siècle AV JC. Elle
fut présentée dans la cour du Belvédère sous la forme d’une fontaine.
Les hommes du XVI ème furent persuadés que le sujet iconographique
de cette œuvre n’était autre que Cléopâtre puisque celle-ci figurait avec
un reptile au bras gauche. Une certaine pudeur émane de cette
sculpture, ressenti qui n’est pas celui que nous avons devant l'œuvre de
Scorel. De nombreuses différences viennent appuyer cet écart entre les
deux œuvres, en effet chez Scorel le serpent se situe au niveau du bras
droit tandis que cette sculpture dont l’artiste nous est inconnu, le
serpent entoure le bras gauche de Cléopâtre. Cependant, il est à noter
que seulement deux siècles après son exposition dans la cour du
Belvedere. Cléopâtre serait en fait une représentation d’Ariane
abandonnée par Thésée sur l’île de Naxos.
Les comparaisons qui vont suivre s’inscrivent dans la représentation
classique de la nymphe ou encore de la Vénus.

La première œuvre en est le témoignage:


Le tableau "Vénus endormie" est une œuvre de Giorgione, réalisée vers
1510, qui a été achevée par Titien après la mort de Giorgione, le paysage
et le ciel ont été principalement effectués par lui. C’est une huile sur
toile, qui mesure 108,5 cm sur 175 cm et se trouve au musée de Dresde.
Le tableau représente une femme allongée sur de draperies luxueuses,
elle est nue, endormie, la tête tournée sur le côté.
En effet ce tableau à quelques similitudes à celui de Scorel, la femme
est allongée sur ces draperies luxueuses, un coussin rouge avec ce
paysage similaire. Le choix d’une femme nue a marqué une révolution
dans l’art, certains historiens de l’art, émètent l’hypothèse que c’est le
premier nu couché connu dans la peinture occidentale.
De plus, les deux œuvres ont une atmosphère similaire de calme et de
sérénité, avec un fort sens de l'intimité et de l'émotion. Les deux
peintures sont également caractérisées par une utilisation de la lumière
et des couleurs pour créer une atmosphère lyrique. Enfin, il est possible
que Jan van Scorel ait vu le tableau de Giorgione lors d'un voyage en
Italie. Il a en effet passé du temps à Rome et à Venise, où il aurait pu être
exposé à l'œuvre de Giorgione. Toutes ces similitudes ont conduit les
historiens de l'art à considérer que "Venus endormie" a été une influence
importante sur le tableau "Cléopâtre mourante" de Jan van Scorel.

La seconde oeuvre en est le témoignage:


La Nymphe dans un paysage est une peinture à l'huile sur toile (113x186
cm) de Palma le Vieux, datant de 1518-1520, et conservé à la
Gemäldegalerie de Dresde
Cette représentation s’inscrit une nouvelle fois dans la représentation
classique de la nymphe. Emmy vous a proposé une analyse des motifs
iconographiques permettant d’établir un lien avec l’oeuvre de Van
Scorel. Celle-ci étant fortement similaire à celle de Giorgione, je vais
m’attarder sur la symbolique autour de l'œuvre. Nous sommes ici face à
un corps nu pour le moins érotisé mais avec peut-être avec une
dimension quelque peu provocante.
Cela m’amène dès lors à faire le parallèle avec une autre figure
mythologique qui au XVI ème siècle conquit les peintres, la figure de
Lucrèce. Cléopâtre et Lucrèce vont incarner la nudité féminine ainsi
qu’une certaine part érotique par l’adaptation de leur récit fait de
mésaventures. En effet, nous faisons face à des représentations mêlant
Eros et Thanatos desquelles émanent une esthétique du tragique. Le
choix du sujet du suicide n’est pas anodin puisqu’il amène un paradoxe
certain entre condamantion et esthétisation voire glorification. Ce
tableau de Lucrèce réalisé par Jacopino del Conte ( ) est
comparable aux représentations de la mort de Cléopâtre du XVI ème.
En effet, le serpent porte la même signification que le poignard dont
c’est muni Lucrèce, celle de la mise en action de Thanatos tout en usant
du vocabulaire érotique en faisant le choix de représenter Cléopâtre se
faisant mordre au niveau d’une zone érogène et non au bras comme les
textes l’indiquent. IL est évident que les textes sont amenés à être
réinterprétés par chaque artiste cependant il est intéressant de noter
que cette esthétique du tragique va perdurer de nombreux siècles
durant? laissant le sujet inaccessible entre la mort et la vie. Peut-être
pouvons-nous y voir une dimension christique? Une chose est certaine,
le choix de mettre en peinture le suicide de ces deux femmes et
notamment de Cléopâtre suit une réflexion autour de la légitimité pour
celles-ci de commettre cet acte sanglant, cette forme etant la seule leur
etant accordee. Allison Morehead dans son ouvrage sur Cléopâtre dans
l’art occidental apporte une explication à ce type de représentation.
“On préfère souvent aux héroïnes combatives celles qui se sacrifient ,
celles qui donnent leur vie.”
CONCLUSION:

En conclusion, Cléopâtre mourante de Jan Van Scorel est le


témoignage parfait de l'italianisme néerlandais. Il s’agit en effet d’une
peinture d’histoire portée par ce romanisme que prône le peintre
néerlandais. Cléopâtre par ses formes structurales illustre les
inspirations d’après Michel-Ange ainsi que les cartons de Raphaël chez
Van Scorel. Il puise en ses contemporains italiens, des techniques qui ne
lui étaient pas familières, faisant de lui un grand paysagiste
incorporant à ses œuvres des motifs puisés tout droit de l’Antiquité que
sont les figures mythologiques, les ruines de monuments architecturaux
ou encore la statuaire. de sorte à ressusciter en quelque sorte le
contenu des Anciens que nombre d’artistes et théoriciens du XVIe
considèrent comme des canons dignes d’une certaine perfection. Cet
“idéal renaissant” va être marqué par l’arrivée de peintres étrangers
flamands ou encore neerlandais dont la volonté réside dans le désir de
représenter un passé glorieux voire d’entretenir une sorte de devoir
patrimonial. Un passé qui n’a de cesse d’alimenter les réflexions du
présent à travers la pensée humaniste.
Jan Van Scorel est l’un de ceux-là tout comme d’autres grands noms ont
contribué à cet italianisme néerlandais. Nous vous avons mis trois
portraits de trois artistes néerlandais et flamands ayant contribué
chacun à leur manière à l’introduction de l’art italien dans les Provinces
du Nord que sont Jan Gossaert dit Mabuse, artiste romaniste de l'École
d’Anvers et maître de Van Scorel; Maarten van Heemskerck, élève de Van
Scorel et très célèbre portraitiste et enfin Lambert Lombard, fondateur
de la première académie d’art d’Europe du Nord.
Enfin, il est à noter que l’empreinte picturale de Jan Van Scorel va
amener à évoluer tout au long de sa carrière jusqu’à une approche des
codes du maniérisme à travers son tableau Bethsabée datant de 1545.

FIG 1 : particules du sol de cléopâtre mourante


fig 2 : section de peinture pour le coussin rouge

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