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Orsay insolite - Parcours - durée de la visite : 1h30

Niveau 5

Niveau 2
Niveau 0

Niveau 0 : galerie Lille (Caisse des dépôts)

Le rêve

Une touche de mélancolie avec ce tableau de Pierre Puvis de

Chavannes.
Le contexte est flou. Où nous trouvons-nous ? A quelle époque ?
Difficile de le dire, d'autant que songe et réalité semblent
coexister.
Puvis de Chavannes est marqué par les fresques du quattrocento
Pierre Puvis de Chavannes (1824- italien (le début de la Renaissance), dont il cherche à reproduire
1898), les tonalités mates et pastels et l'harmonie décorative. Artiste
Le rêve, officiel, on lui doit notamment des peintures murales à la
1883 Sorbonne, au Panthéon et à l'hôtel de ville de Paris. Sa peinture
influencera les artistes symbolistes.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
 
 
 
 
 
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Niveau 0 : Galerie symboliste

Vision

Plus classique de par son iconographie, ce tableau représente

une sainte en proie à une vision.
Le traitement d'influence néo-impressionniste est original. La
gamme de coloris modelant la perspective donne au paysage un
caractère onirique accentuant le caractère miraculeux de la
scène.
Alphonse Osbert (1857-1939),
Vision,
1892

Niveau 0 : Pavillon amont

Miroir de l'eau (Vid vattenspegeln)

En peinture cette fois, à l'orée du XXe siècle, le symbolisme se

Johan Axel Gustav Acke (1859-
1924),
Miroir de l'eau (Vid vattenspegeln),
Entre 1894 et 1908
tourne vers de nouveaux horizons.
Ainsi naissent des toiles qui jouent sur le clair-obscur malgré des
couleurs très présentes, et semblent à la frontière de
l'hallucination. L'artiste y laisse s'exprimer son inconscient et y
montre, dans la touche comme dans le coloris et la composition,
les démons qui le hantent.
La chasse sauvage de Von Stuck (conservé au musée d'Orsay)
relève de cette même tendance.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
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Jean-Paul Laurens (1838-1921),
L'excommunication de Robert le
Pieux,
1875
François-Désiré Froment-Meurice
(1802-1855) avec la collaboration
de l'architecte Duban, des
sculpteurs Feuchère et Geoffroy-
Dechaume, de l'ornemaniste
Liénard, des émailleurs Sollier,
Grisée, Meyer-Heine,
Toilette de la duchesse de Parme,
Vers 1847
Niveau 0 : Peintures de Salon
L'excommunication de Robert le Pieux
Au XIXe siècle se développe le goût pour l'Histoire et notamment
pour les temps supposés héroïques de l'Antiquité gauloise, du
Moyen Age et de la Renaissance.
La peinture se fait alors documentaire et tente de restituer la
réalité d'un fait historique au plus près.
Beaucoup de ces oeuvres continuent aujourd'hui encore à nourrir
l'imaginaire de générations d'artistes, des dessinateurs de
bandes-dessinées aux cinéastes.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
Niveau 2 : Salle 52
Toilette de la duchesse de Parme
Commandée en 1845, par les dames légitimistes de France
(partisanes du retour au pouvoir des Bourbons), à l'occasion du
mariage du futur duc Charles III de Parme et de Louise-Thérèse
de Bourbon, petite-fille du roi de France Charles X, la Toilette fut
achevée en 1851. Elle est présentée la même année à l'Exposition
universelle de Londres.
Il s'agit avant tout de glorifier les valeurs anciennes de la
monarchie revenue au pouvoir en France depuis 1815. Ainsi, les
fleurs de lys côtoient le lierre, symbole de fidélité. Les influences
se mêlent : les coffrets à bijoux rappellent les reliquaires romans
;&nbsples aiguières, l'Islam ; les candélabres, le XVIIe siècle. Tout
annonce le néo-renaissance et néo-gothique si caractéristique de
la Monarchie de juillet (1830-1848) et l'éclectisme du Second
empire (1852-1870).
Voir aussi l'oeuvre commentée.
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Niveau 2 : Salle 64

Mobilier de chambre à coucher : lit

Retrouvez ensuite le style Art Nouveau avec ses lignes sinueuses

Eugène Vallin (1856-1922),
Mobilier de chambre à coucher : lit,
1904
inspirées des végétaux et des insectes.
Voici un exemple d'élément d'une pièce à vivre vers 1900. L'artiste
souhaite désormais intervenir dans tous les aspects de la
conception et de l'aménagement d'un intérieur. Il prend en charge
la création du mobilier comme ici mais peut également concevoir
l'ensemble des éléments décoratifs d'une pièce.

Niveau 2 : Salle 59

L'Ecole de Platon

Voici L'Ecole de Platon de Jean Delville. Mais s'agit-il vraiment de

l'école de Platon ou d'une version pour le moins originale de
Jésus et ses apôtres ?
"L'idéalisation" est poussée à l'extrême : lumière crépusculaire,
paysage fantasmagorique et paon blanc. Enfin, certains élèves
sont plutôt androgynes et représentés dans des postures
Jean Delville (1867-1953), indolentes, voire efféminées.
L'Ecole de Platon,  
1898
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Fernand Cormon (1845-1924),
Caïn,
1880
Jean-Léon Gérôme (1824-1904),
Aimé Morot (1850-1913),
Gérôme exécutant les Gladiateurs,
Monument à Gérôme,
Entre 1878 et 1909
Niveau 2 : Salle 55
Caïn
Ce Caïn de Cormon illustre un poème de Victor Hugo tiré de La
légende des siècles (1859).
Grand succès au salon de 1880 après la découverte en 1879 à
Altamira (Espagne) de fresques rupestres datant du paléolithique
et de l'Age du Bronze, cette toile ouvre, et constitue pour ainsi dire
à elle seule, une branche nouvelle dans l'historicisme : la
Préhistoire.
Cette oeuvre est admirable à plus d'un titre : d'abord pour son
souci archéologique et documentaire, même si elle se réfère à
des hypothèses de l'époque aujourd'hui démenties, et ensuite
pour la descendance qu'une telle représentation a pu avoir au
cinéma et dans la bande dessinée. Pensez au film, Les trois âges
(1923) du cinéaste américain Buster Keaton, ou plus récemment
à Rahan, héros, créé en 1969 par Roger Lecureux et André Cheret
et La Guerre du feu (1981) de Jean-Jacques Annaud.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
Niveau 2 : Terrasse Seine
Gérôme exécutant les Gladiateurs, Monument à Gérôme
Ce goût pour l'histoire est aussi sous-jacent dans cette
représentation de gladiateurs. Il s'agit ici d'une oeuvre composite,
construite à partir d'une sculpture de Jean-Léon Gérôme, Les
gladiateurs, à laquelle son gendre, Aimé Morot, ajoute la
représentation de l'artiste travaillant à son oeuvre, pour en faire
un monument en mémoire de son beau-père.
C'est un vibrant hommage qui est ainsi rendu à l'artiste,
témoignage monumental et grandiose du regard que le XIXe
siècle porte sur ses propres créations, et du changement du
statut de l'artiste, érigé par son disciple au même rang que les
"héros" antiques.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
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Niveau 0 : Galerie symboliste

Le peignoir

On retrouve avec Le peignoir, de Pierre Bonnard, les

caractéristiques des oeuvres des Nabis. On compte parmi ceux-ci
Maurice Denis, Paul Sérusier, Georges Lacombe, attirés par le
symbolisme, usant des aplats de couleur cher à Gauguin et à
l'école de Pont-Aven et aux thèmes du japonisme.

Pierre Bonnard (1867-1947),

Le peignoir,
Vers 1890

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Niveau 2 : Galerie Françoise Cachin

Héraklès tue les oiseaux du lac Stymphale

D'abord influencé par Rodin, Bourdelle, comme Pompon ou

Maillol, impose son style. Tout en gardant le sens du mouvement
et la massivité des volumes, Bourdelle initie un retour au
classicisme. Il puise les sujets de ses sculptures dans la
mythologie ou crée de puissantes figures allégoriques.
Voir aussi l'oeuvre commentée.
Emile-Antoine Bourdelle (1861-  
1929),
Héraklès tue les oiseaux du lac
Stymphale,
1909