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EXPOSE DE RH 

Membre du Groupe :
-Simo Fotso
-Nleng Engong
-Tchuipet Miguel
-Tiawe Foka
-Apoupoh Schadrac
-Tatah Tabah
Plan d’organisation :

- Introduction :
*C’est quoi le mal ?:

- Origine du mal :
*L’éclairage des réligions :
- Causes du Mal :
- Manifestations et conséquences :
*Le mystère du mal :
- Conclusion
I-Introduction :

Opposé du bien,le mal désigne tout ce qui blesse l’individu et fort


obstacle au bonheur.Pour démeler ce que le terme se plait
malignement à confondre ,on distingue : le mal métaphysique lié à
l’imperfection,à la mentalité,à la finitude de l’homme ; le mal
métaphysique,qui implique la souffrance et qui , sauf
masochisme,est toujours subit ;et le mal manal qui renvoieà la
faute,au péché et qui est un mal commis.Le mal peut alors être
défini comme (l’injustifiable) l’écart irréductible entre l’etre et le
devoir être.
Scandale pour la pensée,l’experience du mal incite moinsselon paul
ricoeur,à poser la question(d’où vient le mal ?),question finalement
sans réponses ultimes,qu’à se demandercomment agircontre lui car
le mal n’a besoin que de notre inaction pour prospérer.

*C’est quoi le mal ? :

Le mal est à l’origine un processus défectueux et souvent cruel de


la nature,
inventé par elle pour informer les êtres vivants et mobiliser leurs
systèmes de
défense. Devant la menace d’agression, l’être vivant, alerté par
l’angoisse, peut
recourir à trois solutions : l’attaque ou la contre-attaque, la fuite, le
blocage dans
une situation d’attente du pire.
Avec l’apparition de l’homme, de son intelligence, de son
imagination, de sa
capacité de symbolisation et de langage, le problème du mal prend
de toutes autres
dimensions. L’homme apprend à utiliser la souffrance physique ou
psychique pour
dominer ou asservir son semblable. Il invente les armes les plus
douloureuses et
les tortures les plus raffinées. Poussé par la course au plaisir et au
sexe, l’homme
est entraîné par une course effrénée à la puissance et à la fortune. Dans
cette
course, la rivalité primitive prend toutes les formes de compétitions
féroces et de
concurrences impitoyables. Tenté d’obtenir le pouvoir par n’importe
quel moyen,
il développe simultanément une inflation du moi et un désir
mégalomaniaque de
toute-puissance.
Les sociétés, leurs organisations et leurs institutions reflètent le mal
qui habite
l’individu. Mais inversement le mal de l’individu est le reflet du mal
que génèrent
et diffusent ces sociétés.
La réflexion sur le mal n’est pas séparable d’une réflexion sur le bien
qui se
retrouve chez Platon et Socrate, et sera reprise par Jean-Paul Sartre
dans Le diable
et le bon Dieu. Comment expliquer et dépasser le manichéisme ?

II-Origine du mal :

Le mal tire ses origines premières du jardin d’Edenbible ou tout a


commencé dès lors ou Adam et eve ont mangé le fruit de la
connaissance du bien et du mal. C’est ainsi que le mal a vu jour sur
terre et s’est peu à peu répandu.Au départ il ne s’agissait que de
petites choses tel que le mensonge ensuite cela a pris de l’empleur
et se voit désormais sur toutes les formes que nous rencontrons
aujourd’hui dans la société et que nous appelons encore péché

*Le mystère du mal :

A côté de ces démarches explicatives, il convient de citer les


enseignements des religions, notamment des religions
monothéistes de notre civilisation judéochrétienne imprégnée par
la culture gréco-romaine.
Pour ces religions, le mal est la conséquence du péché originel
commis par Adam et Eve et suivi par leur expulsion du paradis
terrestre. Certes cette Genèse
est aujourd’hui l’objet d’interprétations plus subtiles. Reste que
la notion de péché demeure capitale dans les églises. Elle justifie
la mission du Christ venu effacer les péchés du monde. Cette
conception d’un rachat par la souffrance est fondamentale. Le
péché suppose le libre arbitre. Mais la liberté de l’homme de
choisir entre le bien et le mal reste à prouver.
Chez l’être humain tout est amplifié par les activités
symboliques et rationnelles
et la diversification et l’intensification de la vie affective et
émotionnelle. Il est
donc possible de distinguer la liberté de l’instinct et du vouloir
vivre biologique
et psychologique et d’autre part la liberté hypothétique d’un libre
arbitre. Il peut
être sage de se contenter de laisser le problème ouvert. Dans le
cadre d’une
morale existentielle, face au bien à promouvoir et au mal à
pondérer et parfois à
éradiquer.
III-Manifestations et Conséquences du mal :

Conséquences du mal :

Le mal correspond aux conduites intentionnelles ayant de


nombreuses conséquences tel que la mort, la souffrance, la
misère, l’indignité. Sont qualifiables de mauvais le
meurtre, la torture, les agressions, les destructions,
l’exploitation, l’asservissement, le vol, le viol,
l’humiliation, etc… Faire le mal c’est conduire d’une façon
qui dégradera vie humaine.
Le mal est intentionnel ou imputable à quelqu’un, à un
groupe, ou à un état, qui n’ignore pas les conséquences de
ses actes. Le mal, dans une philosophie rationnelle et non
métaphysique, se définit par opposition au bien qui est le
respect des valeurs humanistes.

*Le mystère du mal :


Les théologiens ont finalement recours au mystère pour
expliquer la
coexistence d’une volonté divine toute-puissante avec un état
d’aliénation dans la
douleur. Mais peut-on imaginer un clivage comme dans les
avions d’apprentissage
au pilotage où une double commande permet au moniteur de se
substituer à
l’apprenti. Mais alors l’homme Christ ne cesserait-il pas d’être
Dieu ? Dans
certains états d’exaltation, la conscience peut se croire
transportée dans un monde
de toute-puissance divine où la divinité semblerait contrôler
toutes les formes du
mal. Mais cette impression se dissipe aussitôt dès que la
conscience est envahie
par l’angoisse et la douleur.
Le philosophe Louis Lavelle avait avancé le concept de «
participation »
pour expliquer que la conscience humaine, sans devenir
pleinement divine
elle-même peut participer à la vie divine. La participation
deviendrait
alors une sorte d’intuition. Pourquoi pas ? Mais comment savoir
que nous
atteignons le divin et pas le surhumain ? Les milliards de
neurones peuvent
produire l’impensable, le fantastique et le merveilleux ? Le
cerveau peut ainsi se surprendre, s’étonner, s’éblouir, se ravir
lui-même sans pour autant se prendre
pour un autre, mais également sans cesser de désirer devenir plus
encore c’est-à-dire
Dieu, tant sont bien ancrés en lui les désirs mégalomaniaques.
Ainsi entre le
trop et le trop peu, entre l’expérience du bien et celle du mal, le
cerveau s’organise
tant bien que mal à travers des équilibres instables mais en étant
capable de
produire de l’extraordinaire. Il suffit d’ailleurs de pénétrer dans
une librairie
de livres ésotériques pour être inondé par les productions les plus
stupéfiantes.
Les esprits les plus rationalistes ne cachent-ils pas souvent des
superstitions
parfaitement puériles ou de secrètes petites phobies comme celle
des chiffres ?
Les journaux qui se prétendent sérieux réservent souvent un bas
de page pour
signaler l’horoscope du jour. Quant aux rituels de conjuration et
d’annulation qui
occupent tant de place dans la névrose obsessionnelle, nous
savons à quel point
ils sont utilisés par les sectes et les religions.

Conclusion :

Nous avons essayé d’examiner l’avènement possible d’une « éthique


universelle » à partir des contributions des sciences humaines, des
sciences de
la communication et des sciences de l’environnement. Mais aussi, à
partir d’un
Nouvel Humanisme Mondial, qui associe en lui une révolution
conceptuelle, une
révolution existentielle et une révolution relationnelle. Dans un espace
libérateur
et constructif, pourrait être tentée la « synthèse progressiste » des
valeurs et
savoirs personnels et des connaissances et valeurs universelles.
Dans cet éclairage une relecture du problème du bien et du mal devrait
écarter
tout manichéisme toute condamnation morale, au seul bénéfice du
sens de la
responsabilité et de la solidarité. Loin des oppositions radicales, ne
convient-il
pas d’enseigner très simplement la politique et la pratique du meilleur
contre le
pire ? Sans oublier d’associer à la révolte contre l’inadmissible, une
révolution
humaniste constructive, de façon à réconcilier un « moi » difficilement
gérable au
coeur d’une rivalité meurtrière avec l’aspiration d’un mieux vivre
ensemble.

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