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Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, reprenant la quasi-
totalité de sa production en vers de 1840 jusqu'à sa mort, n août 1867.
Publié le 21 juin 1857, le recueil scandalise aussitôt la société française. Son auteur subit
un procès retentissant. Le jugement le condamne à une forte amende, ; il entraîne la
censure de six pièces jugées immorales.
Pour les choix des poèmes j’en est choisi vers la première partie : « SPEEN IDÉAL » car
c’est le thème qui m’intéresser le plus.
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J’ai choisi ce poème et en premier car il m’a fait tout de suite fait imaginer toutes les
citations écrites.
Sur toute les recherches que j’ai pu faire, ce poème est l’un des rares du recueil à ne pas
avoir de titres.
Mais c’est pour moi le meilleur : il contient des bonnes comparaison/références tout en
respectant les rîmes.
Ce poème parle au début d’une chose comparé à la nature sur Terre (houle des mers,
nature étrange, or, astre…) puis l’auteur précise à la dernière phrase que la chose en
question n’est que la froide majesté d’une femme stérile.
REMORDS POSTHUME
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
Au fond d’un monument construit en marbre noir,
Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir
Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ;
Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir,
Empêchera ton cœur de battre et de vouloir,
Et tes pieds de courir leur course aventureuse,
Le tombeau, confident de mon rêve infini
(Car le tombeau toujours comprendra le poëte),
Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni,
Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite,
De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts ? »
— Et le ver rongera ta peau comme un remords.
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Pour le titre, Posthume signi e après la mort, on peut donc comprendre un regret éternel/
après la mort, puis le « texte », une courtisane.
On peut en penser que l’auteur à était victime de tromperie, et en a donc fait un poème.
Sa haine est tellement prononcer qu’il souhaite même l’enfer à la femme en question.
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LE VAMPIRE
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
— Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l’ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
— Maudite, maudite sois-tu !
J’ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j’ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M’ont pris en dédain et m’ont dit :
« Tu n’es pas digne qu’on t’enlève
À ton esclavage maudit,
Imbécile ! — de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! »
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Après avoir lu le texte, on peut comprendre le titre Vampire non comme un être
fantastique suceur de sang mais plutôt comme une femme qui absorbe la liberté.
C ‘est donc aussi un poème qui cache un titre et texte di erent après avoir compris son
histoire.
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L’ENNEMI
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
— Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
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Pour le choix du poème n°4, j’ai choisi L’Ennemie car l’auteur parle de sa jeunesse .
Mais L’auteur parle de sa jeunesse en La comparant aux aléas climatique puis a un jardin.
On peut comprendre que sa jeunesse n’as pas été facile et semée d’embûche.
L’auteur parle d’un Ennemi dans le titre, qui creuse sa tombe dans le texte.
Il nous dit à la n que l’Ennemi est belle et bien le temps, ce qui paraît logique après
ré exion.
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TRISTESSES DE LA LUNE
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poëte pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
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L’auteur explique simplement dans ce poème l’amour impossible de la lune pour le soleil
qui ne peut que re éter sa lumière.
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Conclusion :
Pour conclure, le choix des poèmes était assez tourner vers des poèmes courts, simple
où histoire cachés.
L’idée des poèmes m’à fait ré échir et donc les choisir pour ce « mini recueil personnel ».
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