Chapitre 17 et 18 candide : El Dorado

Ces deux chapitres font la description d’une utopie : Ils sont tolérants et ont des valeurs différentes,
ils sont généreux et hospitaliers.

Ils critiquent également le fonctionnement des sociétés européennes

Voltaire utilise donc l’argumentation indirecte dans ce passage pour critiquer sa société et ils
proposent en même temps au lecteur une promenade divertissante et dépaysante.

Caractériser l’El Dorado, sa localisation, ses relations sociales, ses coutumes, son organisation. Citez
les extraits et les commentez.

La localisation : C’est un lieu isolé coupé du monde entouré de montagne « il fallait marcher ; mais
des montagnes, des fleuves, des précipices, des brigands, des sauvages, étaient partout de terribles
obstacles... »

Relations sociales : Le peuple de l’El Dorado est relativement joyeux et pacifique on peut tenir ce
discours a cause de leur accueil pour Candide et son valet « les invitent à se mettre à la table de
l’hôte. On servit quatre potages garnis chacun de deux perroquets, un contour bouilli qui pesait deux
cents livres, »

Ses coutumes : Les gens de ce pays sont très hospitaliers mais ont une grande différence de valeurs
comme ce qui est de l’argent et des rubis n’a aucune importance à leurs yeux « Les petits gueux
quittèrent aussitôt le jeu, en laissant à terre leurs palets, et tout ce qui avait servi à leurs
divertissements. Candide les ramasse... » Ou encore leur Roi qui traite l’or de boue ect. Ils ne prient
pas pour demander mais pour remercier, ils ne tolèrent pas la violence et parlent l’espagnol.

Son organisation : La société de ce peuple est très bien organisée ils ont un palais des sciences et il
n’y a pas de tribunaux vus que personne ne commet de crimes et tout ravitaillement du peuple est
payer par l’état.

Eloge de l’Eldorado Blâme de la société Française

« Les petits gueux quittèrent aussitôt le jeu, en
laissant leur palets » les enfants jouent avec des
pierres précieuses et ne leur accordent pas
d’autre intérêt qu’un aspect ludique et
divertissant.
« Les invitent à se mettre à la table de l’hôte. On
servit quatre potages garnis chacun de deux
perroquets, un contour bouilli qui pesait deux
cents livres, » les gens de ce pays sont
hospitaliers
« Nous le prions, il nous a donné tous qu’il nous
faut, nous le remercions sans cesse » Les
habitants de l’Eldorado sont reconnaissant envers
Dieu
« ...Des moines qui disputent qui cabalent et font
bruler des gens ?
-Il faudrait que nous fussions fous... »
« Si on jetait un genou à terre, les mains sur la
tête ou le derrière...l’usage est d’embrasser le roi
des deux côtés »
Les français sont cupides : une pierre précieuse
n’est pas intéressante pour sa beauté mais pour
sa valeur monétaire.
Les français ne sont pas hospitalier et
n’accueillent pas les étrangers avec
engouement, ils font aussi attention au statut
de la personne qui se trouve en face d’eux.
Les européens ne prient et croient en Dieu juste
pour lui demander des choses et ne le
remercient pas (assez).
Voltaire blâme ici l’église et les inquisitions qui
gouvernent cruellement et qui sont intolérante.
Ils critiquent les rois qui font des demandes
extravagantes lorsque on les salue.