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La Peur (nouvelle, 1882)


nouvelle de Maupassant parue en 1882

… … …
Pour les articles homonymes, voir La Peur.

La Peur

Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue français
Parution 23 octobre 1882
dans Le Gaulois
Recueil Contes de la bécasse
Intrigue
Genre Nouvelle fantastique
Nouvelle précédente/suivante

Farce
Menuet
normande

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La Peur est une nouvelle fantastique de Guy de


Maupassant, parue en 1882.

La Peur est initialement publiée dans la revue Le


Gaulois du 23 octobre 1882[1], puis dans le recueil
Contes de la bécasse en 1883, puis dans dix
revues jusqu’en 1892[2]. L'auteur a publié dans Le
Figaro du 25 juillet 1884 une autre nouvelle
portant le même titre[3].

La Peur est dédiée à Joris-Karl Huysmans (1848-


1907).

Ce récit contient deux narrateurs-personnages et


est composé d'un récit-cadre et d'un récit
encadré :

Le récit-cadre, ou récit encadrant, rapporte


l'histoire principale et suit la chronologie.

Le récit encadré rapporte une autre histoire à


l'intérieur de la première sous la forme d'un
retour en arrière (analepse).

Comme c'est souvent le cas chez Maupassant, le


deuxième narrateur (du récit encadré) est un
personnage de la première histoire.

Ce texte de 1882 est la première version,


alternative, d'une nouvelle homonyme elle-aussi
titrée La Peur publiée deux ans après en 1884.

Résumé …

Le capitaine du navire raconte une histoire à son


équipage, en disant qu’il a eu peur. Un homme
corrige le capitaine, en expliquant selon lui ce
qu'est la vraie peur, car pour lui, cela n'a rien à
voir avec le fait d'être "ému, agité".

Il l’a ressentie la première fois, en Afrique, dans le


désert durant une tempête de sable. Ils étaient 2
amis, 8 spahis et quatre chameaux avec leurs
chameliers. Mais ils étaient à court d’eau,
accablés de chaleur et de fatigue. Alors ils
entendirent au loin un mystérieux tambour. Ils
étaient tous épouvantés et, pour ne rien arranger,
un Arabe dit : « La mort est sur nous ». L’ami du
narrateur tomba de son cheval à cause d’une
insolation. Pendant 2 heures on essaya en vain de
le réanimer... le tambour battant toujours. Ça,
c’est la peur « en face de ce cadavre aimé, dans
ce trou incendié par le soleil entre quatre monts
de sable, tandis que l’écho inconnu jetait, à deux
cents lieues de tout village français, le battement
rapide du tambour. »

La deuxième vraie peur fut durant un hiver dans


une forêt du nord-est de la France en pleine
tempête, le narrateur, accompagné d'un guide, un
paysan, se réfugia chez un homme qui avait tué un
braconnier et vivait avec ses deux fils mariés. Il
pensait que le braconnier allait venir se venger
alors l’ambiance fut tendue toute la soirée et,
lorsque le chien se mit à hurler, tout le monde fut
complètement angoissé ; alors on mit le chien
dehors mais un visage se fit voir par une petite
fenêtre, à ce moment l’homme tira. Tout le monde
resta figé toute la nuit de peur et on n'osa bouger
qu’au premier rayon de soleil. C'est alors qu'on
découvrit le chien, mort d’une balle dans la tête.

Adaptation

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