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Dans un bureau, Mr Zweig, l’écrivain du « 

Joueur D’Echecs », reçoit Mr B, personnage de son livre.

Z (Mr Zweig) : Bonjour Mr B. Veuillez-vous assoir.

B (Mr B) : Enchanté de vous rencontrer Mr Zweig.

Z : Vous aviez dit vouloir me rencontrer. A quel sujet ?

B : Je voulais vous rencontrer pour plus de précision sur votre décision de me faire arrêter par la
Gestapo.

Z : J’ai fait ce choix pour montrer au lecteur la facette criminelle des expérimentation nazies. Votre
père et vous, étiez des administrateurs des biens du clergé et de l’Empire Autrichien. Lors de l’arrivée
d’Hitler au pouvoir, vous aviez protégé les intérêts de vos clients. Il y avait un espion dans l’étude qui
a ouvert des courriers compromettants. Vous avez été alors arrêté par la Gestapo.

B : Et pourquoi avoir choisi une expérience d’isolement et de solitude ?

Z : Je voulais montrer le besoin de rapport de contact humain réguliers et le besoin d’objets ou
actions nouvelles pour permettre un bon équilibre mental. En vous laissant isolé par la Gestapo dans
un hôtel, coupé de tout contact avec le strict nécessaire pendant quatre mois, j’ai pu montrer au
lecteur que dans le vide de votre chambre, vous vous êtes senti devenir fous. Vous pensées ne
pouvait s’accrocher qu’aux interrogatoires.

B : Je comprends mieux. Mais pourquoi un manuel d’échec et pas du Zola ou du Hugo ?

Z : J’ai avancé l’idée de savoir comment un individu « lambda » pouvait acquérir ce savoir dans la
solitude et l’ennui le plus total. Car après avoir pris le livre dans la poche d’un manteau dans la salle
d’attente vous avez commencé à jouer aux échecs avec des miettes de pain puis au bout de 3 jours
vous avez fini d’utiliser la nappe et commencé les parties dans votre tête. Au bout de plusieurs mois
vous avez fait des parties de tête contre vous-même et frôlé la schizophrénie après avoir perdu le
sommeil et l’appétit.

B : Et c’est là que je me suis retrouvé dans une autre chambre, une chambre d’hôpital. Une infirmière
était à mes côtés et me rassurait, tandis que le médecin me promet que je ne me retrouve pas de
nouveau dans cette chambre. Vous voyez cette cicatrice sur la main, je me la suis faite en me jetant
contre une vitre de l’hôpital, le jour de mon hospitalisation. Le médecin m’a demandé de quitter le
pays et c’est grâce à cela que je me suis retrouvé sur le paquebot.

Z : Sur le paquebot, le narrateur et son ami se rendent compte que Mirko Czentovic, le champion du
monde d’échecs, est à bord. Cet homme a été recueilli par le curé de son village, en Yougoslavie,
après le décès de son père à 12 ans. Il observait chaque soir pendant des heures le curé jouer aux
échecs avec son ami brigadier. Après plusieurs parties il s’est avéré être un joueur d’exception. Il
devient champion du monde à l’âge de 20 ans accompagné de son impresario, Koller. Arrogant et
cupide, il est en même temps grossier et rustre.

B : Quand je suis rentré dans le fumoir, j’ai vu cette partie et je n’ai pu m’empêcher de leur prodiguer
des conseils. Je me suis rendu compte que je les ai impressionnés avec cette vivacité d’esprit que
j’avais. Mirko, qui jouait debout s’assoit contre Mc Connor et déclare partie nulle après 12 coups. Un
grand silence se fit et il demanda une nouvelle partie mais cette fois-ci contre moi. Je me suis réfugié
sur le pont du bateau. L’orgueil du champion fut ébranlé et dit qu’il voulait ménager ses adversaires
en faisant partie nulle
Z : Alors, avant que vous veniez, les joueurs dont Mr Mc Connor ont attiré Mirko dans le fumoir en lui
proposant une partie contre 250 $. La partie se termine vite en faveur de Czentovic et Mc Connor
demande une revanche, c’est alors que vous êtes arrivé.

B : L’excuse de m’avoir laisser gagner a mis les joueurs hors d’eux, c’est là que le narrateur me
retrouva sur le pont, me dit que j’ai joué contre un champion du monde et me questionna sur mon
passé. Je vous remercie de m’avoir accueilli dans votre bureau.

Z : Attendez, ne partez pas. J’ai des questions moi aussi.

B : Je vous écoute.

Z : Je me disais qu’au lieu de mettre le fou en G5, ne pas le mettre en E4 ?

B : Si je mettais le fou en E4 cela aurait conduit à une perpette et je perdrais de h2 avec mon
adversaire qui déplace la tour en C1 puis un déplacement forcé du roi en D2 et ensuite plusieurs
coups qui m’amèneront à l’échec et mat.

Z : Alors, si Czentovic n’attendait pas si longtemps entre chaque coup vous auriez pu gagner ?

B : Je gagnerai pour sur car je connais très bien la « Sicilienne Dragon ». Je suis quand même triste de
mettre emmêler les pinceaux avec la partie que je me jouais dans ma tête. J’ai compris que pour mon
bien je devais arrêter d’y jouer. Heureusement que le narrateur s’est inquiété face à mon agitation
grandissante. En passant le doigt sur ma cicatrice j’ai abandonné la partie. Le narrateur a compris que
je ne toucherai plus un échiquier de ma vie.

Z : Merci d’être venu et à une prochaine fois.

B : Merci.

Avis personnel : j’ai décidé de choisir ce livre car c’est un livre qui parle d’échecs, et qui se base sur
de la psychologie. J’ai aimé ce livre car son contenu est marquant même s’il est facile à lire. Son
contenu est marquant car il parle de l’atrocité des crimes de guerre nazis.

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