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le diable, sortant.

Pirrrrrrrrr !

CASPERL.
Ah! c’est monsieur Pirrrrrr! qui était dedans!
Eh bien, qu’est-ce que tu veux, toi? Tu me parais
tout autre que le diable qui a emporté don Juan.
LE DIABLE.
Je suis ton beau-frère, et je viens te chercher.
CASPERL.
Et pourquoi donc ?
LE DIABLE.
Parce que tu ne fais que crier, boire et manger
des saucisses.

CA SPERL.
Eh bien? Puisque je suis Jean Saucisse!

DIABLE. •
LE
Dépêche-toi défaire ton compte, car je vais t’em
mener en enfer!
CASPERL.
Merci! J’aime mieux me faire ouvrir un compte à
la brasserie.
LE DIABLE.
Allons, pas tant d’embarras ! Je suis pressé !

Pierrrrrrrr !
CASPERL.
Ah! tu es pressé! Je vais bien te faire déguer
pir ! Je n’ai qu’un mot à dire : Parlike !
le diable, rentrant dans la boîte.
Pirrrrrrrrr!
casperl, fermant le couvercle de la boîte
et s'asseyant dessus.

(ja y est ! te voici donc pincé ! Parlike ! [Le diable


s'élance si fort de la boîte qu'il lance en l'air Casperl,
avec le couvercle.) Ah! coquin de diable! Eh bien,
tu vas danser! Parlike! (Le diable t'entre dans la
boite.) Parlike ! (Il sort.) Parlike ! (Ilrentre.) Parlike !
(Il sort de nouveau.) Parlike! Parlike! Parlike ! Par
like [...(Même jeu).
LE DIABLE.
Ah ! ah ! ah ! Assez! assez !
CASPERL.
Tu en as assez, n’est-ce pas? Je vais maintenant
te montrer le chemin de l’enfer.

LE DIABLE.
Mais, c’est que ma grand’mère m’a dit qu’elle me
donnerait le fouet si je ne t’emmenais pas.
c ASPE RL.
Eh bien, prends-en un autre et dis que c’est moi.
LE DIABLE.
Non ! viens avec moi I Pirrrrrrrrr !

CASPERL.
Eh bien soit! s’il n’y a pas moyen de faire autre
ment. Mais auparavant il faut que je fasse mon
testament. Je vais revenir de suite. (Il sort et re
vient avec son bâton dont il donne des coups sur la
tête du diable.) Tiens! voilà mon testament! L’as-tu
vu ?
LE DIA BLE.
Ah ! ah ! ah ! Pirrrrrrrrr !
casperl, le tuant à force de le battre.
Là ! examine encore une fois le testament ! Tu
ne viendras plus chercher Casperl maintenant!
(Il jette le diable dans la boite et la met sur son dos).
Maintenant je vais jeter le diable dans le feu, ça lui
fera du bien! (Il chante.) Radi, ridi, rulala, rulala,
lala.
(Il sort.)
Oi LES MARIONNETTES

CINQUIÈME PARTIE
LA BÊTE MYSTÉRIEUSE
PERSONNAG ES :

CA SPE RI.. UNE SAUCISSE.


MADAME CA SPE RL. I.A G AN NE DE GASPERI..
LA BÊTE MYSTÉRIEUSE PIED-PIED.

casperl, entrant avec la boite et chantant.


Radi, ridi, rulala, rulala rulala! — Allons jeter
le diable à l’eau !

[La boite s'ouvre précipitamment et madame Cas-


perl en sort.)
MADAME CASEE RL.
Attends! Attends! mauvais mari! Tueur de
femmes. (Elle lui donne des calottes.) Ah ! tu crois
que je suis morte ! Yoilà qui va te prouver que je
vis encore !
CA S PE KL.

Mon Dieu, moi qui croyais n’avoir que le diable


là-dedans et voilà que j’y trouve ma vieille! Al
lons! paix! femme, oii il va t’arriver malheur.

madame casperl, le claquant encore.


Voilà ce qui va arriver !
casperl, la renversant avec la caisse.
Non! non! ma chère femme! ne joue pas comme

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