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place de guerre. Les rues et les places sont dans cette défense, pas plus que dans la pour parcouru,dans toute sa longueur la place de la .guisé, a été frappé à coups de bâton, et a reçu uii d'appareils d'éclairage ont été brisés. du sonderbund, d'après les tableaux officiels.
.
'couvertes de soldats ; il n'est pas un quartier suite incessante d'un ministère contre-révo de l'escouade Concorde, ce détachement vint se placer auprès -coup' de couteau dans le côté, à une assez "faible Chose assez remarquable, à l'approche de la
*
A. armée fédérale (élite et une parlio do la réserva
.de la garde municipale. Un esca distance du corps-de-garde des municipaux, qui nuit, qui d'ordinaire, est l'heure où la tumulte va en point de landsturm). --
de la capitale qui ne soit fortement, occupé, lutionnaire et anti-national. La demande de dron de chasseurs h, cheval se rangea pareille sont intervenus quand le malheureux augmentant, l'ordre rétablir Grand état-major général, 02
ne que on a vu se sur tous :
.et l'on a distribué aux régimens,'outre les ar mise en accusationa été déposée aujourd'hui ment en bataille sur la même ligne. Une foulé >a'
été abandonné gisant sur le pavé ; .il a été relevé les points qui avaient été dans la journée le ,. 2'e
1 division, (Rilliet), 10,423
(Bourckhardt), 12,313
mes et les munitiocs ordinaires, des haches même. considérable se concentra sur ce. point. L'en et conduit au poste. théâtre des rassemblemens.. Cettte partie de 3?, —
—
(Donatz), 9,892
et tous les outils nécessaires pour la sape et A partir de trois heures, de nombreux essais de: la .ville, à sept heures, offrait l'aspect
<
combrement devint extrême. Des sifflets, des —, (Ziegler), , ,
i 10,283
la mine. Jamais on ne vit dans une ville as RÉSOLUTIONDÉ LA COMMISSIONBU •huées, des _cris s'élevèrent .dans les groupes-; barricades ont été faits dans les rues de Rivoli et qu'elle offre habituellement vers minuit: toutes .
,
— , (Gmur), , 19,980'
siégée un appareil militaire aussi formida quelques pierres furent lancées sur la garde .
Saint-Honoré, et les rues adjacentes. On a d'abord les boutiques étaient ferméés, à l'exception des 6° — (Luvini), 8,310
BANQUET. Division de la réserve bernoise
ble. municipale à cheval. ;Un cabriolet qui conte^ renversé un omnibus rue de Rivoli, presqu'en cafés,- des restaurateurs et des marchands de . (Ochsenbein) >
9,i54i
- ,i
La milice citoyenne était seule absente;"oïl quet La commissiongénérale chargée d'organiser le ban nait deux dames fut arrêté, les .dimies descend^- face du Ministère des finances. Bientôt une ligne! vin. Ce soir on n'entend que de loin en loin le Pontonniers • • • -/
27-î , i i
.. &
devait la convoquer dès le matin ; on y a re du 4 arrondissement, *
. délibérations ..
rent et le cabriolet fut renversé. Alors. des ca dé pavés avait été soulevée; on arrêtait une ou bruit d'une voiture, et on ne rencontre que de Artillèi'ie de réserve,. ' 1,712 -. •
-
Après avoir -pris connaissance des des valiers se détachèrent, et refoulèrent deuxpetites.voituresdont,on avait fàit,dcscendreles rares piétons. Par-ci, par-là cependant, on voit i Cavalerie de réserve
ceux qui
; ' 613
noncentc'est assez tard dansl'aprcs-midiqu'on députés de l'opposition : commettaient cet acte de désordre. Plusieurs locataires, et l'on s'apprêtait à les renverser, lors-; quelques groupes, par exemple à l'angle des pla Corps détachés" 488
a commencé à battre Je rappel. Considérant que le ministre de l'intérieur a déclaré charges furent exécutées au petit trot par les qu'une charge de cavalerie a dégagé la barricade. ces où la troupe stationne, les armes en faisceau ;
Une agitation facile à prévoir règne dans à la tribune qu'il tolérerait le banquet, pourvu qu'on dragons,, qui furent accueillis 98,8G1
. s'y rendît individuellement. / par des vivats En peud'instans,l'omnibus a été relevé, les soldats et avec des feux de bivouac allumés; •
i B. ARMÉES
DU SONDERBUND (élite,
toute la capitale ; elle s'est traduite par de Qu'on donnerait ainsi au ministre l'occasion de et qui ne dégainèrent pas lé sabre. Il n'y avait ont rétabli le pavé ; mais, dans le même moment, Quelques patrouilles de ^arde nationale circu
.
réserve et landsturm).
nombreux rassemblemèns Des individus iso constater une contravention et de faire juger par un point d'irritation bien vive dans les masses ; des • rue Saint-IIonoré, à la hauteur de la rue d'Alger, lent silencieuses, composées de délachemens de Lucerne, Uri, Schwyz et Unterwaîd, 46,338
Fribourgi
lés ont fait, sur quelques points, des tentati tribunal de simple police un droit politique qUi est estafettes, porteurs,d'ordres, partaient dans toutes près de la rue du Marché-Saint-IIonoré, et sur grenadiers, de chasseurs et de voltigeurs. '
Valais,
- . . 23,280
les directions sans être inquiétéessur leur passage. 15,3(il
ves de désordre. Nous avons trop de confiance duQu'on ressort des chambres et du pays; quelques autres points assez rapprochés, d'autres Le passage sur la place du Carrousel a été in
servirait ainsi tous les désirs du ministèreet Nous avons vu un officier de dragons s avancer barricades étaient dressées par les mêmes procé terdit à partir de cinq heures, et ce soir, la circu
dans le bon sens et le patriotisme de l'im qu'on jouerait îi son profit une sorte de comédie in 'seul des groupes de curieux, qui, pour mieux lation est interdite de la rue Sairit-Honoré à la' 81,949
vers dés et bientôt après détruites la même faci
mense majorité des citoyens, pour supposer digne de citoyenspénétrés de leurs devoirs; .voir, s'étaient juchés dans la vasque d'une des avec de Rivoli, à partir de la rue de Rohan jus Total des troupes mises sur pied,
qu'ils veuillent, par un funeste égarement, * Considérant de plus que la manifestation îi laquel lité, On remarquait, du reste, une sorte de cour rue qu'à la
183,810
population de Paris devait concourir donnait fontaines, les inviter îi se retirer, et ces curiéux toisie de la part des individusqui présidaient à ces rue de Castiglione. -WS»C§]«
fournir au ministère, même un semblant le lavéritable caractère au banquet projeté ; s'empresser d'obéir. Quelques retardataires vou opérations, dans la forme des invitations qu'ils : Le Théâtre-Français et le Théâtre-Italien ont; M Daudé nous adresse la lettre suivante. Nous
d'excuse. son fait relâche. admettons
Considérant que les mesures prises par l'autorité lurent persister. Mais les eaux commencèrent à adressaient aux personnes qu'il s'agissait' de dé ' ' ' j sa rectification sujet de son volé
Nous aimons à espérer que, l'brdre, rétabli en' en faveur de -l'amendementau
•
Déjà cependanton peut voir combien a,été militaire exposeraient à des collisions certaines et jouer, et ils se hâtèrent de déguérpir, • ...• ; posséder de leurs véhicules; c'étaient, le plus : Desmousseauxde Gi
-imprudente et coupable laconduite du cabi sanglantes ceux qui persisteraient à faire contre la ^Cependant des escouadesde gardes municipaux souvent, des enfans de douze à auinze anst ce moment,-ne'sera plus troublé demain. Il n'y a: vré. Nous persistons à être surpris, après la lec
force une démonstration collective ; chargèrent Là foule se dispersa aussitôt; mais clans qui renversaient les voitures et déplaçaient; plus même de prétexte à la curiosité. ture de sa profession de foi, citée, par nous,
net. . Que l'humanité et le patriotisme commandent éga l'une de ces irruptions soudaines,
. ' < • qua
Deux voies s'offraient en effet pour que lement d'éviter de pareilles extrémités ; une dizaine de les pavés à l'aide de barres de fer qu'ilss'é .
son opinion réformiste n'ait pas dépassé les dé
cette journée se passât sans désprdre d'aucun Par ces motifs, la commission à décidé que le ban lé personnes furent renversées. On releva gisante.sur taient procurées dans le voisinage; nous ne se— La constitution toscane a dû être publiée le l6;| clarations équivoques de M, Guizot, et ne se s'oit
payé; une dame d'un âge fort avancé qui, dit-
genre. Oii bien le ministère, comme il s'y quet,du 12° arrondissement serait ajourné. Elle laisse
avait été le
rions môme pas très éloignés de'croire que plus elle sera, s'il
en faut croire YÀlba,. plus libérale pas élevée; jusqu'à l'amendement Sallandrouzei ;
pouvoir la responsabilité des provocations et des on, tuée sur coup. Un ouvrier, atteint d'un de ces gamins travaillaient bientôt, sur l'.or- que la constitution piémontaise.
était à peu'près engagé, devait laisser paisible au violences. au cou par le tranchant d'un sabre, fut transporté dre.des officiers commandant les délachemens, à ; - *
Monsieur le rédacteur,
Paris, 19 février. '
manifestationimpatiem On disait à Florence, le 4, Parme
ment s'accomplir la Elle a la pleine confiance que l'acte d'accusation auprès du café des Ambassadeurs, où sa blessure réparer le désordre, qu'ils venaientde causer, i révolution, que le peuple triomphait
< que était en Vous avez été mal informé, et vpus pouviez ,
,
ment attendue; et cette satisfaction donnée à d'un ministère qui a conduitla population de Paris au fut pansée sur le champ. A l'église Saint-Roch, des tentatives ont eu lieu néral Radetzki s'était rendu Alexandrie. et que le gé vous dis
à penser de mettre sous les yeux de vos lecteurs co que
vous appelez ma conversion. Je conserve entiers I es
gwi »«!MiaK
M CONSHTIiMEL, 23 fÉVR. railles, avec d'autres tours, de manière à enve i
FEUILLETON vant la porte du château avec le fils d'un de ses de plus en plus profondespendant cinq minutes, peine se persuader qu'il fût éveillé; et
lopper environ un acre et demi de terrain, et la avec qui nous avons vu causer le docteur devant
-'iin QTII ..
cliens, avait été frappé d'un si grand effroi à la se terminèrent comme font toujours les miennes. aait, tout était clair et distinct autour de cepen-
lui le
, r.v.ïî.K,- cour intérieure était remplie de débris et ne lais vue d'un étranger, et s'était enfui si précipitam le château. De l'autre côté de la table, le ministre
•. «, " -
C'était un très beau jeune homme de vingt-sept vieux château et ses murailles grises, couvertes: de
LÀ DERNIÈRE DES FÉES. sait plus voir que les arceaux brisés de la cha ment vers sa maison. \ ~à vingt-huit ans, et les longues et luisantes bou lierre verdoyant, la cour la chapelle et le
presbytérien était assis sur un banc. C'était
petit homme maigre, à la figure ascétique, ua
pelle.. Çà et là quelques frênes avaient poussé au Cependant le cavalier que le docteur avait cles de. son épaisse chevelure noire, encadraient qui
milieu des ruines, et trois ormes, touffus et serrés coursier qui l'avait apporté , jusejue là. Pourtant paraissait âgé de quarante-six à quarante-sept
aperçu, approchait lentement, et sa lenteur même beaucoup mieux sa belle figure que n'auraient fait il était prêt de se croire dans le sommeil,
CUAPITilF. I»'. l'un contre l'autre, étendaient leurs rameaux au semblait avoir surtout pour cause la curiosité; les touffes écourtées des soldats du parlement, la créature qui était devant ses yeux, vêtue bien car ans; il y avait dans ses traits une expression de;
dessus d'un bassin situé au milieu de la cour. C'é car il s'arrêta à plusieurs reprises pour regarder sévérité, et toute sa personne avait caractère de
Comme les heuress'enfuient! Qu'elles soient pe tait une fontaine,de l'eau la plus pure, là plus lim ou les cheveux taillés en brosse des prêcheurs pu différemment des costumes du jour, ressemblait froide rigueur que démentait pourtant un
autour de lui. Il no fit aucune attentîbn aux deux ritains. tant au fantôme d'un rêve brillant, qu'il ne pou parfois un
santeset pénibles, et surchargées d'ennui; q ue le pide qui fût à la ronde, vénérée par les habitans, personnes qui se retiraient à son approche, et ^ et, s'il revaou non,
Il dormit assez long-temps, sourire passager, rayonnant de temps
plaisir et la joie leur donnent des ailes, quelles vait ajouter foi à sa réalité. Il fit un pas ou deux en temps
>
avec une affection presque superstitieuse, et qui, quand il arriva devant les portes du château, il si son sommeil fut doux et .paisible, ou inquiet et sur ses lèvres comme pour trahir, une sensibilité
soient même paisibles dans le cours ordinaire de la après avoir été abritée autrefois par une porte de tira à lui les rênes. Est-ce la beauté du site qui vers elle, et se convainquit qu'il était éveillé, en secrète.
agité, nul ne le sut mieux que son cheval, qui, voyant que l'apparition se réfléchissait dans l'eau
vie, elles passent, elles passent, et, une fois écou Eierre merveilleusementsculptée, n'était plus ouv le séduisit, est-ce la fatigue qui l'emporta'? mais Le bon docteur était eu train de.
lées il en reste un pur fantôme. Neuf ans ragée que par .les trois ormes L'eau en était jsi
après avoir brouté quelque temps, revinttranquil- limpide du bassin aux bords duquel elle se tenait. renvoyer la
,
après avoir regardé un instant autour de lui, le lement à son maître, et le contempla d'un air sé L'instant d'après,unautre de ses sensvint au jeune homme, en lui donnant l'assurance que son
déjà se sont passés ; il me semble que c'est un é- .
transparente, qu'on distinguait tout au fond du bas cavalier descendit de sa monture, rejeta les deux rieux et pensif, et très édifiant à voir, comme s'il secours père irait bien s'il voulait prendre la médecine
clair, et cependant, mes cheveux qui sont blancs sin, niême les moindres cailloux, qui semblaient de ses yeux, car une voix douce et musicale, mais lui était ordonnée. qui
etriers pardessus la selle, et, conduisant son che méditait sur les qualités du sommeil ou sur les souf d'un accent mélancolique, répéta trois fois les •
aujourd'hui, commençaient à peine à grisonner; enchâssés dans le cristal, Tout autour, le sol était val près des murs, là où l'herbe-était épaisse et frances de son maître. Tout à coup le cheval tres — Veillez-y vous-même, JohnBrownlow, di
mes yeux, aujourd'hui affaiblis, étaient perçans uni et déblayé, en sorte que toute personne ani- mots: Ya-t-en. Mais comme il continuait d'avan ,
sait-il,
haute, il le laissa paître librement, comme s'il saillit et frappa la terre de son pied : le voyageur, cer, l'apparition se retira pas à pas devant lui, car j'ai grande idée, mon garçon. que la
comme ceux de l'aigle. —Mais partons, mon gar vaht devant la porte d'entrée, apercevait distincte*- était assuré de sa fidélité, comme si tous deux
en se soulevant, aperçut le soleil très bas à l'hori raissant devenir moins grande; moins réellepaet
majeure-partie de mes potions vont sons le lit, et'
çon, rentrons à la maison, j'aperçois un étranger inent à l'intérieur et la fontaine et les Irois ormcs étaient d'accord pQur faire ensemble le pèle zon et jetant un riche faisceau de rayons em plus vaporeuse. Elle perdit d'abord le rayonne qu il en entre bien peu dans la bouche dé votre
à cheval en bas de la colline, et voilà bien long qui se penchaient sur elle. rinage de la vie. Lui-même, passant du côte op pourpres à travers les arceaux des portés et sur le
père. J'irai le voir demain malin, il dépendra de
temps queje n'aime plus l'aspeçt d'un étranger. - Au pied du châteàu.etau fond de la vallée, se posé que le soleil couchant commençaità éclairer^ ment étrange qui l'entourait; ses contours devin lui que je le trouve bien ou mal. et
Ainsi parlait un vieillard ; entièrement velu de trouvait le village disparaissant presque au milieu gazon de la cour du château. rent moins distincts, bientôt elle fut à peine visi Vous ne pensez donc pas qu'il est ensorcelé,•
se coucha à l'ombre de la voûte, croisa ses bras Il était naturel jque le cheval, après celte route ble lorsqu'elle entra dans l'ombre projetée —
noir, d'un air respectable et presque vénérable, à des arbres. Il avait échappé presque à toutes les sur sa poitrine et se laissa aller à ses médita fatigante et poudreuse, allongeât ses naseaux dans vieille chapelle ; elle tenait cependant sa facepar la Monsieur? dit le jeune homme
avec un sourire quel
un jeune paysan de bonne mine ; 1 tous
étaient assis ..sur une pelouse, devant les
deux horreurs delà guerre, civile. L'ancienscuré, il est
vrai, avait été dépossédé au profit d'un ministre
tions. ' / ..... la direction de la fontaine ; mais lé jeune homme, jours tournée vers lui.
tou que peujronique.
Ensorcelé vous-même, s'écria le docteur Al -
murs Soit que la méditation se termine toujours par quand son regard prit la même direction, aperçut, Le voyageur n'était pas homme à s'intimider ai —
d'un vieux château. presbytérien ; mais le digne docteur Aldovcr était la conviction de son inutilité, soit que les hommes dover- Ce que'vous diles-là n'a
et .inexplicable, une
Bien des' demeures fortifiées avaient été assié
gées et ruinées par le canon dans la-guerre civi
un homme doux, pacifique et timide, qui avait
Jailli mourir de frayeur en comparaissantdevant
ï
"ui s'y abandonnent, arrivent à cette conclusion
'un poète satirique, que :
avec une impression étrange
figure de femme, d'une beauté et d'unb grâce ex
quise, deboutde l'autre côté du bassin, et contem
sément; il cria de; toutes ses forces Madame,
Madame, un seul mot,.je vous prie, car :
j'ignore
mun. Bonsoir.
Le jeune homme se retira à
pas le séns com