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MINISTERE DE L’EDUCATION BURKINA FASO

NATIONALE ET DE L’ANALPHABETISATION Unité-Progrès-Justice

COMPLEXE SCOLAIRE LES ELITES

Classe : 1ereD2

EXPOSER D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE

THEME : LES CRISES DANS LES RELATIONS INTERNATINALES DE 1931-1939

Membres du groupe :

-SOME S.Lea

-OUEDRAOGO Hassanatou

-OUEDRAOGO Yohann

-ZONGO Fréderic

NOM DU PROFESSEUR: Mr. BAMOUNI

ANNEE SCOLAIRE: 2022-2023


PLAN

INTRODUCTION

I- Le poids des dictateurs et la faillite de la SDN


I.1- Le poids des dictateurs
I.1.1- L’essor des dictateurs, la mutation dans les relations internationales
I.1.2- La rupture marquée par l’arrivée au pouvoir d’Hitler
I.2- La faillites de la SDN
I.2.1- La crise de la Mandchourie
I.2.2- l’échec de la conférence sur le désarmement
I.2.3- l’assassinat de Dollfuss
II- Les trois (3) grandes crises
II.1- La remilitarisation de la Rhénanie
II.2- la guerre d’Ethiopie
II.3- la guerre civile d’Espagne
II.4- la guerre sino-Japonaise
III- Les succès d’Hitler
III.1- L’Anschluss
III.2- La première crise Tchécoslovaque et Munich
III.3-La deuxième crise Tchécoslovaque
III.4- La crise Polonaise et Européenne
CONCLUSION

Source

 www.wikipédia.com (Entre deux guerres)


 www.larousse.fr (La Société Des Nations)
 www.histoirealacarte.com (L’Europe entre les deux guerres)
Introduction
L’entre-deux-guerres est la période (1918-1939) comprise entre la Première et la
Seconde Guerre mondiale. Ces vingt années de paix ont été marquées par un
bouleversement durable des rapports de force internationaux, par l’émergence des
idéologies totalitaires ainsi que par des progrès techniques considérables. Cette période
constitue un ensemble cohérent et homogène qu’il convient d’appréhender dans sa
globalité. La première moitié de la période a été appelée en France « les Années folles »,
essentiellement pour les ruptures dans le comportement social (nouvelles esthétiques
artistiques transgressives, développement des transports, en particulier individuels,
modification des codes de comportement, en particulier chez les femmes des classes
supérieures et moyennes).
I- Le poids des dictateurs et la faillite de la SDN
I.1- Le poids des dictateurs
I.1.1- L’essor des dictateurs, la mutation dans les relations internationales
Entre 1931 et 1939, chaque année, une crise éclate qui voit le triomphe des
dictatures. Le fait que les régimes ultra-nationalistes, de plus en plus nombreux, l’emportent
sans cesse leur donne une étonnante assurance, et certains en viennent à penser que ce
qu’on appelle parfois le « fascisme » risque de devenir rapidement le régime de l’avenir .En
dehors de la Mandchourie et de l’Ethiopie, ces crises sont toujours européennes. Elles
mettent en cause l’une après l’autre les principales clauses du traité de Versailles. Un peu
plus d’une dizaine d’années après la fin de la Première Guerre mondiale, les dictatures en
Europe s’étendent sur un nombre considérable d’États. Malgré des structures, des idéologies
et des dirigeants d’origines et de natures différentes, elles présentent des analogies. Au
premier groupe constitué peu après :la Hongrie de l’amiral Horthy , l’Italie fasciste de Benito
Mussolini, le Portugal du docteur Salazar, s’ajoutent la Yougoslavie du roi Alexandre, la
Pologne du maréchal Pilsudski , l’Autriche du chancelier Dollfuss, la Lettonie d’Ulmanis et
l’Estonie du général Laidoner, la Bulgarie du général Georgieff et l’Allemagne dirigée par
Adolf Hitler. Même lorsque les chefs de ces régimes sont parvenus au pouvoir sans coup
d’État, ils sont conduits à utiliser la politique extérieure pour légitimer un pouvoir de plus en
plus fort et affranchi de contrôles ou de limites…
I.1.2- La rupture marquée par l’arrivée au pouvoir d’Hitler
Suite à cela en janvier 1933, le président Hindenburg nomme Adolf Hitler au poste de
chancelier du Reich, accentuant ainsi le phénomène du nazisme. La crise économique
enclenche bien d’autres soucis, comme celui de la montée des initiatives de la part des pays
fascistes visant surtout à réduire les démocraties occidentales à une simple activité de
défense. Mais il s’agit là d’une attitude dangereuse, car cela ne fait que provoquer des
problèmes de politique interne. La conférence sur le désarmement a lieu une fois Hitler au
pouvoir et la France refuse d’appliquer cette clause d’égalité. C’est le prétexte parfait pour
Hitler de quitter aussi bien la conférence que la SDN. La France ne légalise pas le
réarmement du Reich et ce seront les clauses du traité de Versailles qui seront appliquées.
En réalité, l’Allemagne réussit à se réarmer.
I.2- La faillites de la SDN
Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler abandonne la SDN, montrant par là-même
qu’il allait contester les frontières que le traité de Versailles avait donné à l’Allemagne. La
SDN ne peut réagir contre le réarmement allemand (1934), ni contre la remilitarisation de la
Rhénanie en 1936, ni contre l’Anschluss de 1938 qui rattache l’Autriche à l’Allemagne. La
SDN ne peut agir contre le démembrement de la Tchécoslovaquie consécutif aux accords de
Munich de 1938. En 1939, elle ne peut rien faire contre la crise de Dantzig qui aboutit à la
Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre d’Espagne en 1939 l’Espagne franquiste
quitte la SDN. L’agression soviétique contre la Finlande (Guerre d’Hiver) fin 1939, aboutit à
l’exclusion de l’URSS. La faillite de la SDN aboutit à sa dissolution en avril 1946. Ses biens et
ses missions sont remis à une nouvelle organisation l’ONU.
I.2.1- La crise de la Mandchourie
La poussée générale des forces centrifuges et l’anarchie militaire, qui caractérisent en
Chine toute la période consécutive à la révolution républicaine de 1911, affectent tout
particulièrement la Mandchourie, du fait de sa situation marginale. C’est l’ère des «
seigneurs de la guerre », qui se disputent les provinces. Le maître de la Mandchourie est
alors Zhang Zuolin, ancien bandit Honghuzi devenu gouverneur militaire avec le soutien
financier des Japonais. Il tente à plusieurs reprises, mais en vain, d’établir son contrôle sur le
gouvernement « central » de Pékin, notamment en 1920 et en 1926. Ses ambitions
inquiètent toutefois ses protecteurs japonais, qui le font assassiner en 1928. Son fils Zhang
Xueliang lui succède et assiste en 1931 à la conquête de ses trois provinces par le Japon. Il en
rend responsable l’incurie du Guomindang, et tente en 1936 d’enlever Tchiang Kai-chek pour
le tuer en représailles.
I.2.2- l’échec de la conférence sur le désarmement
La conférence commença à siéger à partir de l’année 1932. Les réunions se tenaient à
Genève, siège de la Société des Nations (SDN), dans le bâtiment électoral, au cœur de la cité
de Calvin. Entre 1932 et 1937, en dépit d’une volonté politique forte soutenue par plus de 60
pays, les travaux à l’échelle internationale « pour la réduction et la limitation des
armements » seront voués à l’échec du fait du retrait de l’Allemagne et du Japon. Pensée et
élaborée dès 1926, dans le contexte des aspirations pacifistes des Européens dans l’entre-
deux-guerres, la conférence pour la réduction et la limitation des armements de 1932-1937
a été organisée par la SDN en collaboration avec les États-Unis et l’URSS. Elle s’est tenue à
Genève, en public, et a été présidée par le diplomate britannique Arthur Henderson.
I.2.3- l’assassinat de Dollfuss
Engelbert Dollfuss était de petite taille, mais ses ambitions, sa volonté et la tâche
qu’il s’était imposée étaient énormes. Le 25 juillet 1934, un groupe de nazis autrichiens
envahissait la chancellerie fédérale, à la Ballhausplatz de Vienne, L’ancien sergent Otto
Planetta blessait mortellement le chancelier Engelbert Dollfuss. Un autre groupe occupait les
bâtiments de la radiodiffusion autrichienne. Le putsch avorta, mais l’assassinat de Dollfuss
marqua le commencement de la fin de la Première République autrichienne.
II-Les trois (3) grandes crises
II.1- La remilitarisation de la Rhénanie
Si on en croit les récits, Hitler aurait commandé cette opération en dépit des fortes réticences, voire
de l`opposition de ses généraux qui craignaient une intervention de l`armée française après la
violation des dispositions du traité de Versailles et des accords de Locarno à l`égard du statut
démilitarisé de la zone rhénane. De même, la Wehrmacht aurait eu pour instruction d’évacuer
immédiatement la Rhénanie réoccupée, dans l’amélioration d’une réaction musclée de la France,
pour éviter une guerre que l’Allemagne ne se croyait pas en mesure de livrer. En effet, pour bien
comprendre l`attitude des militaires lors de cette opération, et, en particulier, leur demande
pressante et réitérée auprès du Führer après décembre 1933 pour que celle-ci soit se rendre le plus
tôt possible, il est important de cerner le rôle qu’ils ont joué dans la politique du réarmement et de la
sécurité nationale du Reich après la prise de pouvoir des nationaux-socialistes. Le 3 février 1933,
quatre jours après son accession à la chancellerie, Hitler expliqua aux chefs de la Reichswehr que la
création de la Wehrmacht, reposant sur le service militaire obligatoire, était la condition essentielle à
leur objectif commun, à savoir la reconquête du pouvoir politique. Mais, contrairement à une
légende apologétique née après la Deuxième Guerre mondiale, la composition et l’importance de
l’armement n’ont pas été dictées par Hitler à ses chefs militaires. Dès l’instauration du régime
national-socialiste, les responsables militaires préconisèrent une politique de réarmement rapide, de
grande envergure et non limitée par des accords.

II.2- la guerre d’Ethiopie

À l`automne 1935, la doctrine était fixée (et elle le demeurera sous Khrouchtchev et ses successeurs)
en matière de soutien aux États semi-coloniaux en lutte contre les métropoles
impérialistes.Conformément au double code génétique de la Section française de la IIIe
Internationale, ce bornage tiendra compte de l`inscription du Parti dans le champ politique national,
alors marqué par la constitution d`une coalition électorale (le Front populaire) à vocation
gouvernementale dont le PCF est partie prenante et qui affiche sur ses drapeaux la défense de la
paix.Opérationnel sur le plan intérieur, celui-ci va de surcroît se révéler parfaitement apte à
appliquer à la coalition – largement virtuelle en 1935 – de ces « États fascistes » que sont l`Allemagne
et l`Italie.

II.3- la guerre civile d’Espagne

La guerre civile espagnole, également appelée guerre d’Espagne, a commencé en 1936 avec
le coup d’État orchestré par le général Francisco Franco. Comme toujours dans ce genre de conflit, la
guerre civile en Espagne tire ses origines d’un profond malaise au sein de la société. Durant plusieurs
décennies, les conflits sociaux, économiques et politiques ont peu à peu sapé le pouvoir du
gouvernement. En 1931, la IIe République est proclamée, ce qui porte les républicains au pouvoir
après un épisode dictatorial. Ce changement ne résout pas tous les problèmes et les tensions vont
aller en s’amplifiant La guerre civile espagnole, souvent considérée comme le prologue de la seconde
guerre mondiale, a opposé, de juillet 1936 à avril 1939, le gouvernement républicain espagnol du
Frente Popular élu en 1936 à une insurrection militaire et nationaliste dirigée par Francisco Franco,
bénéficiant de l’aide déterminante d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini. Malgré le soutien de l’URSS,
de la Grande-Bretagne, de la France et surtout des Brigades internationales (35  000 volontaires de 50
nations), la défaite des républicains a permis l’établissement de la dictature de Francisco Franco, qui
a duré jusqu’à sa mort en novembre 1975. Le conflit aura fait plus d’un million de victimes. En 1934,
la tension est à son comble avec le soulèvement des mineurs des Asturies, une province espagnole.
Ce mouvement est réprimé dans le sang par le gouvernement, et on dénombre plus de 1.000 tués.
Dès lors, les partisans de la droite et de la gauche se déchirent. Le Front populaire remporte les
élections de 1936, mais la situation est explosive. Le 17 juillet, le général Francisco Franco est à la
tête d’une insurrection militaire et tente de prendre le pouvoir. Le gouvernement républicain résiste,
mais la guerre est désormais totale entre nationalistes et républicains. Elle durera trois ans et fera
environ 400.000 morts, jusqu’à la victoire, en 1939, des nationalistes menés par Franco. La dictature
instaurée par Franco après la guerre civile en Espagne a duré 36 ans. Ce n’est qu’à la mort de celui-ci
que le pays a connu une transition démocratique.

II.4- la guerre sino-Japonaise

La première guerre sino-japonaise ou sino-nipponne .La guerre sino-japonaise a lieu entre la Chine et
le Japon entre 1937 et 1945. Ces derniers installés surtout dans le nord et en Mandchourie
conduisent une guérilla contre l’envahisseur et organisent les territoires qu’ils contrôlent. EnCette
guerre sino-japonaise tuera plus de 3 millions de soldats et plus de 9 millions de civils chinois. Les
communistes soviétiques obligent les communistes chinois à se réconcilier avec le Guomind La
guerre sino-japonaise a lieu entre la Chine et le Japon entre 1937 et 1945. Elle aboutit à la conquête
de la Chine de l’Est par les Japonais, mais aussi à l’alliance provisoire des nationalistes et des
communistes chinois. Elle aboutit à la conquête de la Chine de l’Est par les Japonais, mais aussi à
l’alliance provisoire des nationalistes et des communistes chinois. Ne rencontrant que peu de
résistance, rapidement les Japonais s’emparent de Beijing et de Tien Sin (29 juillet), de Shanghai (9
novembre), de Nanjing (Nankin) (13 décembre), où siège le gouvernement chinois. Ne rencontrant
que peu de résistance, rapidement les Japonais s’emparent de Beijing et de Tien Sin (29 juillet), de
Shanghai (9 novembre), de Nanjing (Nankin) (13 décembre), où siège le gouvernement chinois.
Cependant ses tentatives de pénétration dans la Chine intérieure se heurtent aux armées des
nationalistes chinois (le Guomindang) de Tchang Kaï-chek et aux armées communistes de Mao
Zedong, provisoirement réconciliés face à l’adversaire commun. Cependant ses tentatives de
pénétration dans la Chine intérieure se heurtent aux armées des nationalistes chinois (le
Guomindang) de Tchang Kaï-chek et aux armées communistes de Mao Zedong, provisoirement
réconciliés face à l’adversaire commun. En mars 1938, les Japonais installent un gouvernement
chinois à leur vente à Nanjing mais il ne contrôle qu’une petite partie de la Chine. En mars 1938, les
Japonais installent un gouvernement chinois à leur vente à Nanjing mais il ne contrôle qu’une petite
partie de la Chine. Le Guomindang se retire à Chongqing dans le Sichuan et continue la guerre grâce à
l’appui des Américains. Le Guomindang se retire à Chongqing dans le Sichuan et continue la guerre
grâce à l’appui des Américains. Ces derniers installés surtout dans le nord et en Mandchourie
conduisent une guérilla contre l’ sseur et organisent les territoires qu’ils contrôlent Cette guerre sino-
japonaise tuera plus de 3 millions de soldats et plus de 9 millions de civils chinois. Les Américains
aident le Guomindang à s’installer dans les territoires évacués par les Japonais et à s’emparer du
matériel. Les Américains aident le Guomindang à s’installer dans les territoires évacués par les
Japonais et à s’emparer du matériel. L’URSS instantané du gouvernement de Chiang Kaï-Shek, seul
reconnu internationalement, des territoires en Mandchourie. Les communistes soviétiques obligent
les communistes chinois à se réconcilier avec le Guomindang. Installer dans les territoires évacués
par les Japonais et à s’emparer du matériel. Les Américains aident le Guomindang à s’installer dans
les territoires évacués par les Japonais et à s’emparer du matériel. L’URSS instantané du
gouvernement de Chiang Kaï-Shek, seul reconnu internationalement, des territoires en Mandchourie.
Les communistes soviétiques obligent les communistes chinois à se réconcilier avec le Guomindang.
Installer dans les territoires évacués par les Japonais et à s’emparer du matériel. Les Américains
aident le Guomindang à s’installer dans les territoires évacués par les Japonais et à s’emparer du
matériel. L’URSS instantané du gouvernement de Chiang Kaï-Shek, seul reconnu internationalement,
des territoires en Mandchourie. Les communistes soviétiques obligent les communistes chinois à se
réconcilier avec le Guomindang.

III- Les succès d’Hitler

III.1- L’Anschluss

Le 12 mars 1938, les troupes allemandes pénètrent en Autriche afin de réaliser l’annexion du
territoire autrichien au sein d’une Grande Allemagne. Le chancelier autrichien est contraint à la
capitulation. Hitler est accueilli triomphalement à Vienne. Constituant l’une des priorités de sa
politique extérieure, l’Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne) est réalisée par Hitler en
mars 1938. En 1919, l’effondrement de l’empire austro-hongrois donne naissance à une petite
république de caractère purement germanique, l’Autriche, qui dès sa fondation voit certains de ses
membres réclamer un rattachement (« Anschluss ») à la grande sœur allemande. Mais lors du traité
de Saint-Germain (10 septembre 1919), les Alliés interdisent expressément toute union entre
l’Allemagne et l’Autriche. Hitler, qui est né en Autriche et a vécu à Vienne dans sa jeunesse, ne s’est
jamais caché de sa volonté de réaliser l’Anschluss afin de rassembler toutes les personnes de «  race
allemande » et de constituer une « Grande Allemagne ». Une première tentative échoue en 1934
(assassinat du chancelier Dollfuss et tentative de coup d’Etat par des partisans nazis à Vienne), du fait
notamment de l’opposition de Mussolini. Mais l’alliance passée entre les deux dictateurs en 1936
(axe Rome-Berlin) et la définition de deux aires d’influence distinctes (la Méditerranée pour
Mussolini, l’Europe centrale et de l’Est pour Hitler) laissent désormais au chancelier allemand le
champ libre pour la réalisation de son projet. Hitler convoque à Berchtesgaden, le 12 février 1938, le
chancelier autrichien Schussnig afin de le contraindre à prendre comme ministre de l’Intérieur le chef
du parti nazi autrichien, Seyss-Inquart. Schussnig tente toutefois de contrecarrer les projets hitlériens
en annonçant la tenue d’un plébiscite permettant à la population de se prononcer sur le maintien de
l’indépendance autrichienne (9 mars 1938). Mais le 11 mars, sous la double pression des formations
paramilitaires nazies et des troupes allemandes qui se massent à la frontière, Schussnig doit renoncer
à son projet de plébiscite. Puis il se soumet à un ultimatum de Hitler qui exige sa démission et son
remplacement par Seyss-Inquart. Schussnig s’adresse en vain à Paris, Londres et Rome pour
demander de l’aide.Pour légitimer leur action, les autorités allemandes fabriquent un télégramme
signé Seyss-Inquart et demandant « l’aide du Führer » : le 12 mars, les troupes allemandes
envahissent l’Autriche. L’Anschluss est proclamé et ratifié un mois plus tard à 97% par la population,
dans des conditions toutefois peu démocratiques (arrestation des principaux opposants politiques).
Mussolini a laissé les mains libres à son nouvel allié tandis que les démocraties se sont contentées de
protester, pour la forme. En annexant l’Autriche, Hitler réussit à séduire encore davantage le peuple
allemand par son audace tandis que les autres Etats d’Europe centrale, impressionnés par la
politique hitlérienne, cherchent à se rapprocher de l’Allemagne nazie au détriment d’une
hypothétique alliance avec des démocraties plus éloignées et se montrant peu empressées
d’intervenir contre Hitler. La victoire nazie est ainsi stratégique et mobilisatrice. Les nazis peuvent
également se saisir de plus d’un milliard d’or et de devises (la « place » de Vienne est alors un
régulateur de toute l’économie de l’Europe centrale).

III.2- La première crise Tchécoslovaque et Munich

Le 30 septembre 1938, par les accords de Munich, Français et Anglais livrent à Hitler la
Tchécoslovaquie.Après avoir annexé l`Autriche sans coup férir, Hitler réclame en septembre 1938
l`autodétermination pour les 3,2 millions d`Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en
Tchécoslovaquie.Le Premier ministre britannique Neville Chamberlain multiplie les gestes
d`apaisement envers Hitler et lui rend visite le 15 septembre puis le 22, après avoir persuadé les
Tchécoslovaques de la nécessité de trouver un arrangement.Hitler choisit de surenchérir et exige une
cession des Sudètes dès le 1er octobre suivant, menaçant d`envahir le territoire à cette date… Chacun
craint le pire.Le 28 septembre, alors que la guerre est imminente, le Duce italien Mussolini propose
une conférence internationale de la dernière chance… en l`absence des principaux intéressés, les
Tchécoslovaques.Dès le lendemain 29 septembre, Hitler accueille Mussolini en gare de Munich.Au
bord de l`épuisement, Daladier et Chamberlain finissent par accepter un «compromis» présenté par
Mussolini par lequel le gouvernement de Prague est tenu d`évacuer les Sudètes dans les dix jours et
de démanteler ses forteresses de la frontière…Dès le lendemain, l`armée allemande pénètre en
Tchécoslovaquie et annexe les Sudètes.Les Slovaques obtiennent que ce qui reste du pays soit
transformé en un État fédéral avec d’une part la Bohême-Moravie, peuplée de Tchèques (capitale  :
Prague), d’autre part la Slovaquie (capitale : Bratislava, autrefois Presbourg).Le même jour, Hitler
convoque à Berlin le président tchèque et le somme de «remettre en pleine confiance entre les
mains du Führer le destin du peuple et du pays tchèques» sous peine de réduire Prague en
cendres.L`opinion publique des pays démocratiques est à la fois troublée et soulagée par les accords
de Munich.En France, au lendemain des accords de Munich, tous les journaux titrent à la une : La
Paix !Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences
nous accompagneront longtemps sur notre chemin»(*).La postérité retiendra de lui cette formule,
dans une lettre postérieure : «Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. et la guerre».

III.3-La deuxième crise Tchécoslovaque

il y a 62 ans de celà, les troupes de Hitler ont traversé la frontière du


pays. Le diktat de Munich qui lui a été imposé l`a amputée de ses territoires
limitrophes les Sudètes, privée d`une partie substantielle de son industrie et
appauvrie de plus de 4 millions d`habitants. Le 30 novembre 1938, le docteur
Emil Hacha est installé aux fonctions de président. La place tragique de
président du protectorat, avec toutes les conséquences qui en surviennent,
reste attaché à cet ancien chef de la Cour supérieure, fonctionnaire assidu,
homme sans qualités politiques ni charisme personnel. L'atmosphère dans le
pays au début de 1939 est marquée par l'amertume et la désillusion, mais
surtout par les sentiments de la menace et de la peur de l'avenir. La tension
culmine au début de mars 1939, lorsque Hitler procède à la liquidation finale de
la Tchéco-Slovaquie. Des émissaires de Berlin entament des négociations avec
les séparatistes slovaques sur la proclamation de l'Etat slovaque indépendant.
Le 12 mars, la Foire des échantillons est solennellement présentée à Prague, en
présence de 307 firmes étrangères. Ou, ce même jour, le 12 mars, les drapeaux
du Reich allemand sont hissés à Prague par les Allemands pragois à l'occasion
de la fête des héros. Le même jour, le gouvernement hongrois s`adresse au
gouvernement tchèque avec un ultimatum de renoncer au territoire de la Russie
subcarpatique. Le président Hacha reçoit l'invitation de Hitler de se rendre à
Berlin. Au moment où un train spécial l`amène à Berlin, Hacha ignore que les
troupes nazies ont déjà commencé l`avancement vers Ostrava, en Moravie du
nord. Le 15 mars, à une heure du matin, le président Hacha est reçu par la
garniture dirigeante du IIIe Reich avec, à la tête, Hitler. Ce dernier lui reproche
qu`une anarchie règne en Bohême et en Moravie et que les citoyens allemands y
sont réprimés. Finalement, il lui annonce que les troupes allemandes se dirigent
vers les frontières tchèques pour rattacher le pays au Reich. Hacha est invité à
signer l`humble demande d`une protection militaire de la Bohême et de la
Moravie. En quittant le bureau, il entend encore Hitler dire qu`en cas de
résistance, il mettra fin au pays tchèque. Hitler a donc eu toutes les raisons
pour se féliciter de l'arrivée de Hacha à Berlin. Le gouvernement tchèque s`est
réuni tôt le matin le 15 mars 1939. Sous les tons de Vltava de Bedrich Smetana,
la radio annonce que les unités militaires du IIIe Reich ont franchi la frontière
pour prendre la protection de la Bohême et de la Moravie, sur demande du
président Emil Hacha. Alors que les uns serrent les poings et répriment les
larmes, les fervents des rangs des nazis toxicomanes pour cible les magasins
de commerçants juifs, cassent les vitres, inscrivent Juifs, dehors, et
commettent les premières violences… L`Ordre pour les citoyens, rédigé en
tchèque atroce, est affiché dans les rues…Le choc vis-à-vis de la réalité de
l`occupation fait des morts subites. Ce qui causa le suicide de plusieurs
citoyens juifs

III.4- La crise Polonaise et Européenne

Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne : infanterie et blindés
allemands progressent rapidement au sein du territoire polonais, tandis que l’aviation se livre au
bombardement des villes et des sites stratégiques.L’attaque de la Pologne par l’Allemagne en
septembre 1939, nouvelle provocation d’Hitler dans le cadre de sa politique de révision des traités et
d’expansion, marque les débuts de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Après l’Anschluss et le
démembrement de la Tchécoslovaquie, la Pologne constitue la cible suivante d’Hitler dans sa volonté
de réviser le traité de Versailles (supprimer le couloir de Dantzig et rattacher la Prusse orientale) et
de construire une « Grande Allemagne » (agrandie vers l’Est).Ayant renforcé son alliance militaire
avec Mussolini (pacte d’Acier du 22 mai 1939) et obtenu la garantie que Staline n’interviendrait pas
contre lui (pacte germano-soviétique du 23 août 1939), Hitler décide de lancer au petit matin du 1 er
septembre 1939 ses troupes aériennes et terrestres contre la Pologne : 48 divisions, dont six
blindées, appuyées par 1400 avions, envahissent le territoire polonais depuis des bases de départ
situées en Prusse Orientale, en Poméranie, en Silésie et en Slovaquie. C’est lors de cette attaque
contre la Pologne que les Allemands mettent en œuvre pour la première fois la stratégie de la
Blitzkrieg (« Guerre éclair »). Le plan d’invasion de la Pologne, dit « plan Blanc », prone une
destruction rapide par l’aviation allemande des voies de communication, des aérodromes, des usines
et des concentrations de troupes de l’adversaire. Les troupes terrestres n’ont plus ensuite qu’à
occuper un territoire abandonné par les troupes polonaises soumises à d’incessantes attaques
aériennes et obligées de battre en retraite. Les soldats polonais font pourtant preuve de bravoure
mais ne peuvent s’opposer à l’écrasante supériorité technique allemande (on vit même quelques
divisions de lanciers polonais charger à cheval de manière désespérée contre les blindés
allemands).L’avancée allemande est fulgurante : dès le 5 septembre, le gouvernement polonais
quitte Varsovie pour Lublin. Le 15 septembre, la capitale polonaise est investie. Ses derniers
défenseurs se rendent le 27 septembre. Contrairement à ce qu’espérait Hitler, l’attaque contre la
Pologne ne provoque pas une nouvelle reculade de l’Angleterre et de la France, comme cela avait été
le cas lors de la conférence de Munich (1938). Conformément aux promesses faites à leurs alliés
polonais, les gouvernements anglais et français déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre
1939. L’attaque allemande contre la Pologne marque ainsi le début de la Seconde Guerre mondiale.
Mais tandis que la Pologne s’effondre sous les coups de la Blitzkrieg, la France et l’Angleterre
s’enlisent dans la guerre.

Conclusion

Le triomphe des idéaux de la sécurité collective et de la SDN dans les années vingt est illustré par la
profonde amélioration des relations entre la France et l`Allemagne qui voit celle-ci faire son entrée à
la SDN et la signature des accords de Locarno.Mais ils ne sont pas pour autant totalement repliés sur
eux-mêmes comme le montre leur rôle dans le règlement de la question des réparations et leurs
investissements massifs en Allemagne.L`état soviétique obtient sa réintégration dans le jeu des
nations comme en témoigne les nombreux traités de voisinage et d`amitiés signés.La cause de la
seconde guerre mondiale est à chercher dans le diktat imposé par le traité de Versailles.

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