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PROPOSITION DE CORRIGÉ BAC BLANC 2022 HISTOIRE GÉOGRAPHIE

Histoire

Sujet de type 1 : Le bilan humain, économique et moral de la seconde guerre


mondial.

Introduction

Du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1949, le monde est marqué par l’un
des plus grands conflits de l’humanité ; la seconde guerre mondiale. De par son
bilan, elle constitue un bouleversement dramatique dans le XX siècle

Comment se présente le monde au lendemain de ce conflit ?

Nous dresserons successivement les bilans humain, économique et moral.

Développement

Première partie : le bilan humain.

Le bilan humain se résume aux pertes humaines et à quelques conséquences socio-


démographiques.

Les pertes humaines ; plus de 50 millions de morts. L’europe est la plus


touchée en particulier l’URSS qui enregistre près de la moitié des pertes mondiales.

- Les pertes civiles globalement majoritaires (52% contre 5% en 1914-1918)


- D’autres pays lourdement touchés : Chine (20,2 millions) ; l’Allemagne
(9millions) ; Japon (2,7 millions) ; Pologne (5,8 millions)…
- Le caractère mondial, l’intensité des bombardements, le génocide juif et les
décès d’après-guerre imputables aux radiations atomiques expliquent ce lourd
bilan.
Les conséquences socio-démographiques

- Le déplacement des populations : près de 30 millions de migrants qui


regagnent leur pays, exemple les anciens déportés des camps de
concentration Nazis.
- Un déficit des naissances d’où un déséquilibre par âge.
- Un déséquilibre entre les sexes : exemple en URSS, 7 femmes pour 6
hommes.
- Les classes creuses entrainent une pénurie d’actifs.
Transition ; A ce lourd bilan humain, s’ajoute un bilan économique contrasté.

Deuxième partie : le bilan économique.

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Le bilan économique se matérialise par des pertes matérielles, des déséquilibres
financiers et économiques.

D’énormes pertes matérielles : l’Europe est sinistrée à près de 50%.

- L’Europe orientale lourdement touchée : exemple 1700 villes, des bassins


industriels et 100000 kolkhozes dévastés ou brules en URSS.
- Dans d’autres régions d’Europe : destruction des voies et moyens de
communication, destructions des structures économiques diverses.
- En Asie des grandes villes du Japon (Nagasaki et Hiroshima) sont rayées de la
carte.
Des déséquilibres financiers et économiques.

- Des économies effondrées : Chute des productions agricoles et industrielles.


- Des pénuries diverses.
- Inflation et dévaluation des monnaies européennes.
- Chômage.
- Endettement des pays européens.
- L’économie des pays neufs (Canada, Australie, Argentine) et surtout des USA
a été stimule par la guerre.
Transition : Ce coup économique s’accompagne aussi d’un choc moral.

Troisième partie : Le bilan moral.

La seconde guerre mondiale laisse derrière elle, une population moralement


traumatisée mais la ferme volonté de se relever de ces horreurs.

Un fort traumatisme moral, fruit des horreurs vécues pendant et après la


guerre :

- Populations civiles et militaires sont traumatisés par la perte d’un parent


proche ou d’un compagnon de guerre.
- Des militaires des armées alliées, puis les européens découvrant l’horreur des
camps de concentrations et d’extermination.
- En Asie, particulièrement au Japon, les populations sont traumatisées par les
effets des bombardements atomiques.
La volonté de se relever et l’interrogation sur les valeurs humaines.

- Aspiration à bâtir un monde plus juste set meilleur sur les ruines de la guerre
d’où les tribunaux pour des criminels (Nuremberg et Tokyo : novembre 45 ;
mai 46 à novembre 48).
- Les expériences pratiquées par des Nazis des êtres humains jettent le trouble
dans les esprits et désarrois moral sur le respect des valeurs communes à
toute l’humanité.
- Des intellectuels comme Jean Paul SARTRE, Albert CAMUS ou des metteurs en
scène comme l’italien Roberto ROSSELINI en ont fait des sujets de travaux

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Conclusion sujet de type 1 en histoire

En définitif, la seconde guerre mondiale laisse derrière elle des bilans humain,
économique et moral déplorables, de manière générale. Tous les domaines de
l’humanité ont été impactes par cette guerre totale.

Apres 6 ans de conflit, les réalités politiques sont-elles restées les mêmes ?

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Histoire Sujet de type 2 : La période de glaciation des relations
Est/ouest.

Introduction

3 documents : un extrait de discours (document 1) dont l’auteur, Harry


TRUMAN, fût Président des USA de ……à …….. ; une photographie (document 2) et
une caricature (document 3).

Contexte de fortes tensions ou gel des relations entre occidentaux et


soviétiques, de 1947 à 1953, en Europe et en Asie.

Les idées majeures : La rupture de la Grande Alliance, qui aboutit à deux


grandes crises aux conséquences territoriales visibles.

Développement

Consigne 1

Constat : Le document 1 met en évidence un élément de la rupture de la


Grande Alliance en indiquant : « à l’heure actuelle de l’histoire mondiale ………… ce
choix ne se fait pas librement »

Explication : La doctrine TRUMAN ou CONTAINTMENT ou encore de


l’endiguement du communisme exprime la différence idéologique avec leurs anciens
alliés. Elle décrit surtout le communisme comme une idéologie qui renferme des
réalités de dictature, d’impérialisme, de libertés obstruées qu’il faut combattre donc il
faut alors rompre avec ces anciens alliés.

Critique : D’autres situations en 1947 qui confirment la rupture.

- La doctrine Jdanov en septembre 1947 (à résumer).


- Le plan ou l’aide Marshall en juin 1947 (à développer) : un plan qui divise
l’Europe entre ceux qui l’ont acceptés et ceux qui l’ont refusés, dont l’URSS.
Transition : La rupture de la Grande Alliance est consommée en 1947. Comment les
tensions se manifestent-elles par la suite entre l’Est et l’Ouest ?

Consigne 2

Constat : Le document 2, montre un déchargement d’avions cargo dans un


aéroport, probablement de Berlin ouest, manifestation du pont aérien.

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Explication : Durant la première crise de Berlin entre 1948 et 1949, les
occidentaux contournent le blocus, c’est-à-dire la fermeture par Staline, des voies
d’accès terrestre à Berlin ouest, par un gigantesque pont aérien qui a permis de
ravitailler cette partie de la ville en produit de tout genre. Le 16 avril 1949, 12809
tonnes en 1398 vols la plus grande livraison de produits atteintes.

Critique : Autres faits marquants de la période de glaciation ; la guerre de


Corée (1950-1953). Résumer les grandes phases.

Transition : Des conséquences territoriales découlent des 2 grandes crises de la


période de glaciation.

Consigne 3

Constat : Le document présent un soldat Onusien tirant sur une corde qui
renvoie au troisième parallèle, frontière entre les 2 Corées à la fin de la guerre.

Explication : Condamnant l’agression nord-coréenne sur le sud en juin-


septembre 1950, l’ONU envoie une force internationale qui effectue une contre-
offensive en septembre et octobre 1950 ; l’offensive des volontaires Chinois aux
cotés des Nord-Coréens entre novembre 1950 et juin 1951 entraine une autre
contre-offensive qui stabilise ensuite le front au 38e parallèle. Des négociations puis
l’armistice de panmunjeon le 27 juillet confirme la frontière entre les 2 Corées.

Critique : Autres conséquences territoriales ; la naissance en 1949 de la


République Fédérale d’Allemagne et de la République Démocratique d’Allemagne (à
détailler si possible).

Conclusion

La Grande Alliance rompt en 1947, c’est le début de graves tensions qui suivent cette
bipolarisation. La première crise de Berlin (48-49) et la guerre de Corée (50-53) ont
pour conséquences entre autre de nouvelles réalités territoriales.

Cette période de glaciation n’est-elle pas suivie d’une période d’apaisement des
relations Est/Ouest ?

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Histoire sujet de type 3 : l’URSS dans la Guerre Froide de 1947-1962

Introduction

Deux ans après la seconde guerre mondiale, les tensions réapparaissent rapidement.
Elles prennent la forme d’un affrontement entre deux blocs structurés chacun autour
d’une superpuissance : le bloc occidental attaché à la démocratie libérale et à
l’économie de marché avec les USA pour chef de fil. De l’autre côté le bloc
communiste dirigé par l’URSS.

Ainsi, comment analyser l’implication de l’URSS dans la période de 1947 à 1962 de


cette guerre froide ?

Etudions là d’abord pendant le temps du gel des relations Est/Ouest, ensuite pendant
le dégel.

Développement

Première partie : l’URSS et la Période du gel (47-53)

Pendant cette période de fortes tensions entre l’Est et l’Ouest, l’URSS reste le maître
de l’organisation du bloc de l’Est et participe de près ou de loin aux crises qui
apparaissent.

Organisation du bloc de l’Est.

En 1947 l’URSS refuse le plan Marshall qu’elle considère comme un appui


économique à la doctrine TRUMAN, elle organise le bloc de l’Est : Staline impose le
modèle soviétique aux pays d’Europe Centrale et Orientale entre 1946 et 1949, c’est
la satellisation, elle appuie la création du Kominform pour coordonner l’action des
partis communistes de tous les pays d’Europe. Avec la victoire des guérillas
communistes dirigées par MAOZEDONG en Chine en 1949 et dont elle se rapproche,
le camp de l’Est s’étend largement en Asie.

La participation dans les crises.

Si l’on peut remarquer une position passive, réservée ou mitigée dans la naissance
de l’Etat d’Israël en 1948 ou à la guerre de Corée entre 1950 et 1953, l’URSS
participe activement au ‘’coup de Prague’’ en Tchécoslovaquie en 1948, pour installer
un gouvernement communiste.

A Berlin, en juin 1948, Staline décide le blocus de Berlin ouest, par hostilité à la
tentative de reconstruction d’une Allemagne sous contrôle occidental et en violation

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des accords internationaux. L’URSS est donc ici au centre de la première grande crise
de la Guerre Froide.

Transition : Présente naturellement dans la période de gel, l’URSS s’implique aussi


dans le temps du dégel.

Deuxième partie : l’URSS dans la Période du ‘’dégel’’ (53-62).

La participation de l’URSS dans la période du dégel ou de la ‘’Coexistence pacifique’’


répond à la logique de l’apaisement des relations Est/Ouest, mais aussi aux limites
de cette période.

L’implication dans l’apaisement des relations.

C’est Khrouchtchev successeur de Staline en 1953 qui définit la coexistence


pacifique, cette nouvelle politique extérieure de l’URSS qui met en avant la
négociation à la place de la démonstration de force face à l’Ouest ; le nouveau
dirigeant de l’URSS multiplie les rencontres avec les dirigeants de l’Ouest (1956 à
Londres, 1959 aux USA, 1960 à Paris) ; l’URSS participe à mettre fin à la guerre de
Corée(53), d’Indochine(54) et au traité qui reconnaît la souveraineté de l’Autriche
avec le retrait des troupes soviétique ; avec les USA, elle condamne l’intervention
Franco-britannique et Israël à Suez en 1956.

Elle signe dans la même période des accords commerciaux sur les céréales et les
échanges de technologies avec l’Ouest.

Des responsabilités dans les limites de la coexistence pacifique.

L’URSS participe à la course aux armements nucléaires, renforce militairement le bloc


de l’Est avec la mise en place en 1955 du pacte de Varsovie. 1957, les Soviétiques
lancent le satellite spoutmik 1 dans l’espace, 1961 ils envoient le premier homme
dans l’espace, Youri GARGARINE. Tout ceci participe à la rivalité avec les USA qui
intègrent la RFA à l’OTAN en 1955 et par la suite lance le programme Apollo Soyouz.
L’URSS est au centre de la deuxième crise de Berlin (1959-1961) qui aboutit à la
construction du ‘’mur de la honte’’ pour stopper l’exode de milliers de Berlinois de
l’Est vers la RFA en passant par Berlin Ouest. L’URSS est également au centre de la
crise de Cuba en 1962 ; répondant à l’appel de Castro, elle installe dans l’île, des
rampes de lancements de fusées dirigées vers les USA, poussant ces derniers à
mettre un blocus autour de l’île et Cuba en quarantaine.

Conclusion

Chef de fil du bloc de l’est pendant la guerre froide, il apparait naturel que l’on
retrouve l’URSS impliquée dans les principaux évènements du et du dégel des
relations entre l’Est et l’Ouest. Ses interventions obéissaient à la logique de chacun
des contextes.

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L’analyse de la participation de l’une des supers puissances étant faite, à quelle
hauteur interviennent les USA ?

PROPOSITION DE CORRIGE : GEOGRAPHIE


Sujet de type 1 : La puissance économique des Etas Unis : Aspects et Problèmes

INTRODUCTION
Les Etats-Unis constituent un géant économique. Plusieurs indicateurs la présente
encore comme la première puissance économique malgré la forte rivalité de la Chine. Ce
qualificatif repose sur l’ensemble de ses secteurs d’activité.
Comment se présente (se manifeste) cette puissance ? Quelles sont les limites ? Autre
proposition : comment analyser (étudier) cette puissance ?
Déterminons ses aspects avant de dégager ses problèmes.

DEVELOPPEMENT
Première partie : les aspects de la puissance économique des Etats-Unis.
Phrase chapeau : La puissance économique des Etats-Unis se caractérise par le dynamisme
dans les secteurs agricole, industriel, commercial et financier.

 LES CARACTERISTIQUES DE L’AGRICULTURE :

- Des productions variées parmi les plus importantes du monde 2% d’actifs, 2ème rang
mondial pour le blé 1èr pour le maïs et le soja. Le pays produit 12% de fourniture
mondiale de viande ;
- Des cultures diversifiées : des céréales du milieu tempéré aux agrumes et coton du
milieu tropical ;
- Une agriculture qui définit de grandes régions agricoles ;
- Une agriculture intégrée à l’industrie et à d’autres secteurs économiques, l’on parle de
l’agrobusiness (ceci peut aussi être un facteur).

 LA PREMIERE INDUSTRIE DU MONDE (situation à vérifier) :

- 20% de la production industrielle de la planète.

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- Des secteurs performants : l’automobile (Général Motors, Ford, Chrysler), le pétrole
(Exxon Mobil, Texaco, Chevron, Amoco), informatique électronique (IBM APPLE,
Microsoft…), l’aéronautique (Lockheed, Boeing….).
- Des nouvelles régions industrielles dynamiques et tournées vers les industries de
pointe exemple : la Sun belt.

 UNE PUISSANCE COMMERCIALE ET FINANCIERE :

- Des partenaires diversifiés : les autres régions de la triade, les pays émergents et
plusieurs pays du sud autres que les pays émergents.
- 2ème exportateur mondial en 2020 derrière la Chine.
- Des grandes firmes transnationales au centre de ce commerce ;
- Le rôle toujours dominant du dollar dans le système monétaire international malgré la
concurrence de l’euro, du yen ou du yuan.
- Autre symbole de la puissance financière : les bourses de valeur : la NYSE (New York
Stock Exchange) à Wall Street ou Chicago Board, première bourse de valeur pour les
produits agricoles.

Transition : Malgré ces performances économiques exceptionnelles, les Etats-Unis


sont confrontés à quelques problèmes.
Deuxième partie : Les problèmes de la puissance économique des Etats-Unis.
Phrase chapeau : Ces problèmes peuvent être d’origine exogène ou endogène.

 Les problèmes exogènes :


- Une agriculture fortement dépendante de contraintes extérieures : dépendante de
l’exportation, l’agriculture et fragilisée quand la demande ralenti ou stagne. La
concurrence avec les produits canadien ou de l’union européenne est rude.
- L’industrie est également ébranlée par la concurrence : le secteur de la
télécommunication est fortement rivalisé par la Chine et la guerre entre Boeing et
l’Européen Airbus dans l’aéronautique persiste
- La suprématie du dollar n’apparait plus tout aussi évidente.
-
 Les problèmes endogènes :
- La surproduction, les limites de l’agrobusiness les problèmes environnementaux et les
contraintes naturelles perturbent le secteur agricole
- La pollution industrielle, a des incidences sur l’environnement et constitue une source
de changement climatique, un dynamisme contrasté entre la vieille région de la
‘’manufacturing belt’’ au Nord-Est et la Sun belt.
- La concurrence s’exerce parfois à l’extérieur avec la délocalisation des firmes
étrangères exemple les japonaises Toyota, Mitsubishi ou Honda. Certaines entreprises
américaines passent sous le contrôle des groupes asiatiques.

CONCLUSION
L’hégémonie américaine dans le monde dépend entre autres domaines de son
économie. Les secteurs d’activités sont parmi les plus performants du monde mais cela
n’exclut pas des problèmes endogènes et exogènes.
De ce fait, les réalités économiques mondiales actuelles lui laisseront-elles cette
place ?

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Géographie Sujet de type 2 : De la mesure aux contrastes de
développement

INTRODUCTION

Au-delà de ses nombreuses définitions, le développement peut désigner la


capacité d’une société, d’une région ou d’un pays, à satisfaire les besoins essentiels
de sa population à partir de la croissance économique ou de la création des
richesses. Il s’évalue à partir des indicateurs précis, ceci laisse apparaître de fortes
inégalités mondiales.

Les documents à analyser : un tableau (à préciser si possible) document 1, un


planisphère (document 2) et un extrait de texte (document 3).

Résumé des idées majeures : Des critères de mesure du développement, la


matérialisation des contrastes Nord/Sud et Nord/Nord.

Développement

Consigne 1

Constat : le document 1 nous présente l’IDH et ses composantes ISDH et


IPH, mais aussi les domaines pris en compte pour son calcul : la longévité, le savoir
et les conditions de vie.

Explication : il s’agit d’un indicateur (agrégat) arrêté dans les années 1990
par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il s’exprime sur
une échelle de 0 à 1, les pays développés ont donc des IDH avoisinant 0,90 [donner
un exemple]. C’est un indicateur multisectoriel, un indicateur qualitatif qui, en plus
des réalités socio-économiques, peut intégrer les aspects politiques et culturels d’une
région ou d’un pays.

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Critique : d’autres indicateurs de mesure.

- PNB=
- RNB=
Transition : les indicateurs de mesure permettent d’aboutir à une géographie
mondiale de développement précise.

CONSIGNE 2

Le document 2 nous indique les principales composantes du Sud : Pays


émergents, pays pétroliers à revenu élevé, pays à revenu intermédiaire et pays les
moins avancés en précisant la ligne de fracture Nord-Sud.

Explication : Le Sud englobe l’Amérique Latine, l’Afrique, l’Asie sauf le Japon


et les nouveaux pays industrialisés d’Asie (Taiwan, Singapour, Corée du Sud), les
‘’dragons’ ’. Ici, 75% de la population mondiale qui ne dispose que de 25% des
richesses de la planète (chiffre à actualiser) ; plusieurs d’entre eux, surtout les PMA
ont de faibles indicateurs de développement. Toutefois un groupe hétérogène dans
lequel les pays émergents ont connu une forte croissance économique ces 10
dernières années, dont les réalités économiques sont semblables à celles des pays du
Nord mais avec des structures socio-politiques difficiles. Les pays à revenu
intermédiaire ont de nombreuses potentialités naturelles mais peu ou pas utilisées
pour un réel décollage industriel et les pays les moins avancés avec des indicateurs
très faibles essaient d’asseoir leurs économies sur le secteur primaire.

Critique : l’autre ensemble ; le Nord

- 15% de la population mondiale pour 85% des richesses (à actualiser).


- Economie à dominance secondaire et tertiaire.
- Des indicateurs très élevés (0,85 et 0,97 IDH).
- Centre d’impulsion des décisions politiques, financières et environnementales.
- Localisation : Amérique du Nord, Europe, Japon,’’ Les dragons’’ d’Asie,
Australie et Nouvelle Zélande.
Transition : La fracture Nord/Sud est réelle mais le Nord est-il tout aussi
homogène ?

CONSIGNE 3

Constat : Le document 3 nous renvoie aux inégalités dans l’Union


Européenne en précisant : « son ambition est de […] pays européens les moins
développés ».

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Explication : de forts contrastes de développement s’observent à l’intérieur
de l’Union Européenne, de sorte que l’on parle parfois d’une union à ‘’géométrie
variable’ ’. Au rayonnement des vieux pays capitalistes à économie de marché de
l’Europe Occidentale, s’oppose la difficile intégration et le retard des anciens pays
communistes de l’Europe Centrale et Orientale. D’autres contrastes sont visibles
entre les pays de vieille tradition industrielle comme l’Allemagne, la France, l’Italie et
quelques autres frôlant souvent la faillite financière, exemple Portugal ou Grèce.

Critique : D’autres inégalités et une autre classification dans ce groupe


hétérogène : les Nord

- La triade=
- Les transitaires=
- Les périphéries de la triade et les ‘’dragons’’ d’Asie

PROPOSITION DE CORRIGE : GEOGRAPHIE

Sujet de type 3 : Le tourisme, un secteur incontournable pour les perspectives de l’économie


gabonaise ?

INTRODUCTION
Situé de part et d’autre de l’équateur le Gabon a une superficie de 267.667km². Il
s’ouvre dans sa partie ouest sur 800km de côtes à l’Océan Atlantique. Pays à revenu
intermédiaire de tranche supérieure, son développement passe par la dynamisation de tous les
secteurs d’activités économiques, dont le tourisme.
Ainsi le pays peut-il se passer de ce secteur pour ses projets de développement ?
Autre proposition : Quelle place occupe le secteur touristique pour le développement du
pays ?
Expliquons d’abord le tourisme comme secteur incontournable avant d’expliquer la
possibilité d’explorer d’autres secteurs (avant de démontrer que d’autres secteurs sont tout
aussi importants).

DEVELOPPEMENT
Première partie : le tourisme, un secteur incontournable.
Phrase chapeau : Les réalités de ce secteur et les axes stratégiques sur lesquels pourraient
s’appuyer les autorités pour le développement du tourisme, un élément incontournable pour le
développement futur du pays.
 Les réalités du secteur :
 Le tourisme a des atouts et des potentialités immenses ils sont naturels : de par sa
faune, sa flore, ses 800km de côtes et ses paysages majestueux, le Gabon peut devenir
une destination de grand choix pour les touristes, (ressortir quelques exemples). Il y a
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des atouts culturels : la cinquantenaire d’ethnies peut proposer autant de produits
culturels aux touristes : masques, danses, autres objets d’art. Des éléments historiques
peuvent également intéresser les touristes : le monument aux Français morts à la
guerre de Mimbeng, l’île Samory Touré de Ndjolé, l’hôpital Schweitzer de
Lambaréné, les missions Baraka et St. Michel de Libreville…
 Les autorités du pays ont fait quelques investissement sur le secteur et l’état des lieux
donne : des visites de touristes vers les 13 parcs nationaux créés, des visites vers
l’hôpital de Lambaréné et d’autres sites. Des visites encouragées et facilitées par un
ministère mis en charge. L’écotourisme reste une branche en plein dynamisme. Il
bénéficie de la présence de l’apport des organisations non gouvernementales (ONG) et
suscite la mise en place de nouvelles politiques touristiques par l’Etat. Dans ce sens, le
secteur est confronté à quelques problèmes : insuffisance de personnel qualifié,
d’infrastructures d’accueil et de routes.

 Des axes sur lesquels entend s’appuyer l’Etat pour les perspectives : six
axes (Sources : économie Gabon + mensuel de septembre 2021, P.22) :

 Amélioration de la gouvernance du secteur en organisant des états généraux, en


adoptant la loi portant règlementation du secteur et en assurent le bon déroulement des
activités.
 Renforcement des capacités techniques et opérationnelles en formant des agents,
améliorant le cadre du travail,…
 Maîtrise et amélioration de l’offre en recensant les opérateurs et les sites, en classant
les établissements d’hébergement et de restauration.
 Renforcement de la promotion de la destination en élaborant une étude sur la stratégie
de marketing et de commercialisation de la destination.
 Assainissement du Parc hôtelier de l’Etat en réglant la dette des hôtels, en réhabilitant
certains hôtels, en faisant des audits de l’ensemble des hôtels.
 Financement et coopération technique en impulsant la collaboration avec
l’organisation mondiale du tourisme, en négociant avec les bailleurs de fonds en
renforçant la coopération bilatérale.

Transition : Le tourisme est un secteur très important pour l’avenir du Gabon mais il
ne reste pas incontournable.

Deuxième partie : D’autres secteurs importants pour les perspectives de l’économie


gabonaise.
Phrase chapeau : Ces activités sont exploitables ou exploité aussi bien dans le secteur
primaire, secondaire que tertiaire.

 Le secteur primaire :
L’exploitation des richesses du sol et du sous-sol est importante pour les perspectives
de l’économie gabonaise : en plus de la production des mines de manganèse de
Moanda exploités par la compagnie minière de l’Ogooué filiale du groupe Français
Eramet ( 8 millions de tonnes en 2020) celle d’Okondja et du Ndjolé, l’exploitation
forestière, l’agriculture , la pêche peuvent être des activités économiques créatrices de
richesses et d’emplois, à travers des programmes et des projets définis par les
autorités : le programme graine ou le projet de construction d’une usine de
conservation du thon ou de transformation des produits de pêche en sont des
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exemples. L’exploitation en on et off-shore du pétrole bénéficie de nouveaux
gisements.

 Le secteur secondaire
Il est tout aussi important : les autorités ont décidé de la transformation sur place du
bois, un début d’industrialisation de cette filière (230 millions de francs CFA de
chiffre d’affaire en 2019) la création de la Gabon Oil Company devrait entre suivie de
la formation des cadres supérieurs du pétrole et du gaz, une centrale à gaz est en cours
de réalisation depuis 2021 à Owendo. La transformation du minerai en silico-
manganèse et en ferromanganèse ou complexe métallurgique de Moanda confirme
également le relatif dynamisme de ce secteur dans la perspective du développement du
pays.
 Le secteur tertiaire
En dehors du tourisme les autorités mettent l’accent sur d’autres activités liées à ce
secteur à travers programmes et projets. Ainsi quelques projets d’accompagnement des
réalisations faites dans les transports : la Transgabonaise, longue de 780km d’Est vers
l’Ouest pour désenclaver l’intérieur du pays, la digitalisation du service public, la
réalisation du centre de formation de NKOK ou la reformation de l’office
pharmaceutique gabonais sont autant de rubriques qui alimentent le secteur tertiaire,
pour le développement du pays.

CONCLUSION
En définitive, le tourisme reste un secteur clé de l’économie gabonaise. Il est
indispensable aussi bien dans la diversification de l’économie du pays que dans les
perspective de son développement. Toutefois il ne peut être incontournable dans la mesure ou
d’autres activités ou d’autres secteurs peuvent revêtir la même importance.

Ouverture à l’appréciation du correcteur.

PLAN
INTRODUCTION
I. Un secteur incontournable.
1. Les réalités du secteur
2. Des axes pour les perspectives de l’économie du pays
II. Des secteurs autres (D’autres secteurs)
1. Le primaire
2. Le secondaire
3. Le tertiaire

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