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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE

Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire

Parcours : Géomètre-Topographe

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur grade Master

Présenté par : RANDRIANARIJAONA Lantosoanirina Balisama

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel

Encadreur Professionnel : Monsieur RANDRIAMALAZARIVO Léo Elysé

Date de soutenance : 01 Avril 2015

Promotion 2014
ETUDE DU PROJET DE LOTISSEMENT, DE VOIRIE ET
RESEAUX DIVERS DE LA PLAINE DE LANIERA

Présenté par : RANDRIANARIJAONA Lantosoanirina Balisama

Encadreur Professionnel :

Monsieur RANDRIAMALAZARIVO Léo Elysé, Géomètre Expert et gérant du cabinet et


bureau d’étude BE-TOPO.

Encadreur Pédagogique :

Monsieur RAMALANJAONA Daniel, enseignant chercheurs à l’ESPA.

Président du jury :

Monsieur RABARIMANANA Mamy, enseignant chercheurs à l’ESPA.

Examinateurs :

Monsieur RABETSIAHINY, enseignant chercheurs à l’ESPA.

Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Principal Géodésien au FTM, aussi


enseignant à l’ESPA.
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier d’abord le SEIGNEUR qui par sa grâce nous a donné la
santé, le bonheur durant la réalisation de ce mémoire.

Je tiens également à exprimer mes vives gratitudes envers les personnes suivantes:

A Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine : Directeur de l’ESPA qui n’a pas


ménagé ses efforts pour la bonne marche de l’école ;

A Monsieur RABARIMANANA Mamy : Chef de département de l’IGF qui nous a


dirigé pour mener bien nos études ;

A la société FUTURMAP pour sa collaboration.

A la Cabinet et Bureau d’Etude « BE-TOPO »

Aux examinateurs pour l’honneur qu’ils m’ont fait en acceptant d’examiner ce


travail.

A Mes encadreurs : qui ont voulus donner des connaissances, des conseils et des appuis
techniques durant la réalisation de ce travail ;

A Tous les enseignants qui nous ont formés en IGF;

A Mes chers parents et à toute ma famille qui m’ont encouragés et qui n’ont pas
cessé de me soutenir aussi bien moralement que matériellement.

A tous mes amis et collègues de l’école Polytechniques ; tous ceux qui ont contribué de
près et de loin au bon accomplissement de ce mémoire ;

Nous Sommes reconnaissant et que Dieu vous bénisse dans tout ce que vous entreprenez.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Sommaire

INTRODUCTION

Partie I : GENERALITES SUR LE SUJET

I-Présentation du projet

II-Généralités sur le Lotissement et le VRD

III-Démarches administratives

Partie II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE DU PROJET

I-Travaux de préparation

II-Travaux sur terrain

III- Plan de Lotissement

Partie III : ETUDE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURE

I-Evacuation des eaux

II-Circulation

III-Distribution des réseaux

Partie IV : IMPACT DU PROJET ET COUTS DU PROJET

I-Impact du projet

II-Couts du projet

CONCLUSION

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

ABREVIATIONS ET ACRONYMES

BT : Basse Tension
CV : Chevaux
DAO : Dessin Assisté par Ordinateur

EP : Eau Pluviale
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

EU : Eau Usée
EV: Eau Vanne

FB : Filtre Bactérienne
FS : Fosse Septique

GDOP: Geometric Dilution Of Precision


GPS: Global Positioning System

GRS80: Geodetic Reference System 1980


HA: Hauteur d’Appareil
HP: Hauteur de Prisme

HT: Haute Tension


IGF: Information Géographique et Foncière

JIRAMA: JIro sy RAno MAlagasy


MNT: Modèle Numérique du Terrain

NA : Niveau Apparent
PVC : Polychlorure de Vinyle

RINEX : Receiver INdependent EXchange


SG : Séparateur à Graisse

SKI:Static KInematic software


THT: Trés Haute Tension
VRD: Voirie et Réseaux Divers

WGS84: World Geodetic System 1984

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

LISTE DES FIGURES

Figure n°1 : point de Canevas .............................................................................................. 19


Figure n°2 : le système de référence GPS. ............................................................................ 21
Figure n°3 : les observation GPS ......................................................................................... 25
Figure n° 4 : MNT de la zone étudiée ................................................................................... 31
Figure n° 5 : courbe de niveau ............................................................................................. 32
Figure n° 6 : Laminage de crue. ........................................................................................... 46
Figure n°7 : système unitaire ................................................................................................ 48
Figure n° 8 : système séparatif ............................................................................................. 49
Figure n° 9 : collecteurs ....................................................................................................... 52
Figure n° 10 : regard avaloir ............................................................................................... 54
Figure n° 11 : siphon disconnecteurs .................................................................................... 56
Figure n° 12 : fosse septique ................................................................................................ 57
Figure n° 13 : filtre bactérien ............................................................................................... 58
Figure n° 14 : débourbeurs................................................................................................... 58
Figure n° 15 : séparateur de graisse en fonte ....................................................................... 59
Figure n° 16 : système d’Assainissement des eaux. ............................................................... 62
Figure n° 17 : séparation espace public espace privé ........................................................... 72
Figure n° 18 : raccordement sur une voie existante .............................................................. 72
Figure n° 19 : profil en travers de la chaussée......................................................................74
Figure n° 20 : composition de la chaussée. ...........................................................................75
Figure n° 21 : Aire de stationnement .................................................................................... 77
Figure n°22 : revêtement en enrobé rouge ............................................................................ 79
Figure n° 23 : bordures de trottoirs ...................................................................................... 80
Figure n° 24 : branchement du poteau d’incendie ................................................................ 84
Figure n° 25 : arrosage automatique .................................................................................... 85
Figure n° 26 : réseau électrique – câble enterré ................................................................... 89

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

LISTE DES CARTES

Carte 1 : carte de localisation de la zone d’étude------------------------------------------------------6

LISTE DES PLANS

Plan 1 : extrait du plan du projet de Lotissement----------------------------------------------------36

Plan 2 : extrait du plan d’implantation----------------------------------------------------------------38

LISTE DE L’ORGANIGRAMME

Organigramme : phase d’étude VRD dans un Lotissement----------------------------------------11

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : listes des points déterminés. --------------------------------------------------------- 25


Tableau n°2 : extrait de la liste des points du levé de détails ------------------------------------- 28
Tableau n°3 : variation d’altitude ------------------------------------------------------------------- 43
Tableau n°4 : Récapitulation des Caractéristiques physiques du sous bassin versant -------- 43
Tableau n°5 : le temps concentration selon la Formule de TURAZZI PASSINI---------------- 44
Tableau n°6 : Apports mensuels du bassin --------------------------------------------------------- 45
Tableau n°7 : capacité des fosses eaux vannes ----------------------------------------------------- 57
Tableau n°8 : les matériaux avec leurs épaisseurs de la couche de fondation, de base et de
roulement.----------------------------------------------------------------------------------------------- 76
Tableau n° 9 : dimensionnement des massifs pour candélabre ----------------------------------- 97
Tableau n° 10 : source et récepteur d’impact -----------------------------------------------------100
Tableau n°11 : impacts sur le milieu humain ------------------------------------------------------100
Tableau n° 12 : impact sur le milieu physique ----------------------------------------------------101
Tableau n° 13 : impacts environnementaux et mesure d’atténuation --------------------------102
Tableau n° 14 : récapitulatif du coût des ressources humaines ---------------------------------103
Tableau n° 15 : récapitulatif du coût des matériels utilisés --------------------------------------104
Tableau n° 16 : récapitulatif du devis estimatif du projet ----------------------------------------105

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Introduction :
La présence d’axes routiers ainsi que la proximité d’équipements et infrastructures
urbains relatifs au transport en commun tels que les gares routières ,les gares ferroviaires
et les aéroports ont toujours favorisé l’installation de constructions. Il y a une
cinquantaine d’années, les pouvoirs publics ont profité de ces outils pour étendre les
villes. A une époque où les populations désertaient les campagnes pour travailler dans
les villes, celles-ci se sont considérablement étendues. Pour contrôler cette extension,
les décideurs politiques ont imposé une trame routière permettant de contrôler
l’extension de ces villes.

Dans une société en plein essor démographique et économique, la voiture a pris une
importance capitale. Chaque famille ou presque disposant d’un véhicule a pu se permettre
d’allonger son trajet domicile-travail sans que cela augmente le temps nécessaire à sa
réalisation. Les conditions économiques s’améliorant, les familles ont aussi voulu changer
d’habitation en privilégiant la maison individuelle bien souvent réalisée dans un
Lotissement ; c’est à cette période que le métier « d’aménageur-lotisseur » a réellement
été créé. Il est devenu par la suite un acteur essentiel dans l’aménagement du territoire
et ses responsabilités parallèlement à l’importance de ses travaux ont augmenté.

On attribue souvent la qualité ou la médiocrité de la réalisation d’un Lotissement à


l’aménageur car sans réaliser les constructions , c’est généralement lui qui contrôle et
autorise la construction de maisons par les particuliers sur ces lots.

L’étude du projet d’urbanisme de la Laniera nécessite une étude de Lotissement, de Voirie et


Réseaux Divers, pour assurer l’alimentation en eau et en électricité, l’évacuation des eaux
usées et la répartition des différentes zones à créer.

L’acteur qui doit prendre en compte tous ces éléments est le premier intervenant du projet,
c’est à dire l’aménageur. Sa fonction n’est pas seulement de découper, d’amener la route et
les réseaux en limite de parcelles mais aussi d’étendre harmonieusement la nouvelle ville.

On va parler beaucoup de cette étude de VRD dans ce document. Pour que cette étude soit
réalisée, on expose dans la première partie les Généralités sur le Lotissement et le VRD ; on
trouve dans la deuxième partie l’étude topographique du projet ; dans la troisième partie on
développe les études d’infrastructures et les études des couts et évaluation du projet seront
dans la quatrième partie.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Partie I : GENERALITES SUR LE SUJET

I. Présentation du projet :

A l’issue du stage d’imprégnation que j’ai effectué au sein du cabinet de Géomètre-expert et


Bureau d’étude BE-TOPO sis à Ambolokandrina pour une durée de trois mois, j’ai eu
l’opportunité de décrocher ce sujet de mémoire et d’acquérir de nouvelles expériences en
matière topographique.

A. Présentation de l’étude :

1) Contexte :

La création d’une nouvelle ville sur la Laniera nécessite une étude de Lotissement et VRD
bien faits. L’étude est concentrée sur l’alimentation en eau et en électricité, la distribution des
éclairages extérieurs et des téléphones, les réseaux d’Assainissement collectant les eaux
pluviales, les eaux usées, les eaux vannes et les eaux industrielles, les voies de desserte, les
trottoirs, les voies piétonnes et les allées diverses pour que cette nouvelle ville soit conforme
au droit de l’urbanisme et aux règles de constructions relatives au confort, à l’esthétique et à
l’environnement.

2) Objectifs :

Ce projet a pour but d’élaborer un plan de Lotissement de la Laniera avec le tracé des
différents réseaux sur la zone d’étude à aménager.

3) Méthodologie :

Pour atteindre cet objectif, un levé topographique de la zone d’étude est très utile pour
connaitre les détails sur terrain avec leur cote respective, puis on traite les données dans
Autocad - Covadis pour avoir le modèle numérique du terrain et pour tracer les voies et les
différents réseaux.

4) Résultat attendu :

Quand l’étude du projet sera fini, l’évacuation des eaux pluviales, des eaux usées, des eaux
vannes et l’alimentation en eau et en électricité de la zone seront assurées sans aucun
problème jusqu’ au voies de desserte et allées piétonnes.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

B. Localisation du projet :

Le site étudié se trouve entre Soavimasoandro et Ambodifasina appelé plaine de Laniera,


environ 300 hectares district d’Ambohidratrimo, situé à 7,641km au Nord-est du centre-ville
d’Antananarivo. Il est délimité :

 au Nord, par la Commune Rurale d’Ambatolampy Tsimahafotsy,

 à l’Est, par la Commune Rurale de Sabotsy namehana et d’Ankadikely Ilafy,

 et au Sud, par le sixième arrondissement Ambohimanarina et Ambohibao Antehiroka,

 à l’Ouest, par la Commune d’Ivato Aéroport et d’Ivato Firaisana.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Laniera

Carte n°1 : Localisation du projet

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

II. Généralités sur le Lotissement et le VRD :

A. Le Lotissement :

1) Historique :

A l’origine, le Lotissement se définissait comme le droit de morceler une propriété ; le


droit de lotir obéissait à une logique privée mise en œuvre en toute liberté.
Ensuite, ce laxisme sur le plan urbain a produit une série de Lotissements défectueux
et a conduit à une réglementation des divisions de propriétés. Des lois obligeaient ainsi les
lotisseurs à créer des équipements collectifs avant la commercialisation des parcelles.
Le souci de prendre en compte la dimension urbanistique des Lotissements est apparu,
un décret sur le Lotissement a vu le jour.
Le Lotissement devient une opération d’urbanisme devant être sous le contrôle de
l’autorité publique afin que de garantir le développement harmonieux de la commune.
Actuellement, le Lotissement se présente comme un mode d’extension de villages et
de ville et contribue au renforcement en matière de logement.

2) Objet :

Du point de vue foncier, le Lotissement se définit par toute division foncière en vue de
l’implantation de bâtiments. Il s’agit d’une décomposition de terrain en parcelles ou lots pour
pouvoir servir d’habitation, d’industrie, d’entrepôt, de commerce ou de bureaux.

Néanmoins, toute division de terrain n’est nécessairement un Lotissement. Par


ailleurs, le Lotissement apparaît également comme un moyen privilégié pour aménager
les terrains dans un cadre organisé.

Enfin, le Lotissement consiste à viabiliser un terrain destiné à la construction. Pour


être constructible, le terrain doit être asservi d’un accès, d’un réseau en eau et électricité, d’un
système d’évacuation ou de traitement des eaux pluviales et usées. Le Lotissement se
complète ainsi des travaux de VRD pour assurer la desserte des lots par la mise en place de la
voirie et des divers réseaux raccordant les habitations aux réseaux existants. Il peut s’agir
aussi d’un morcellement de terrain ne nécessitant pas de viabilisation immédiate.

En bref, le Lotissement se définit par toute opération ayant pour objet la division en
lots et la viabilisation d’une propriété foncière en vue de créer des habitations dans le respect
du concept architectural et environnemental de la zone étudiée.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

3) Principes généraux :

Sa création est subordonnée à une autorisation délivrée par l’administration suite à une
demande adressée à l’autorité compétente, à savoir la Mairie.

L’Autorisation de Lotir ne peut être accordée que si ces Lotissements sont conformes au Plan
d’Urbanisme. Le Lotissement peut être refusé s’il n’est de nature à porter atteinte à la
salubrité ou à la sécurité publique, ou s’il implique la réalisation par la Collectivité Publique,
d’équipements nouveaux non prévus.

Il peut l’être également si, par la situation, la forme ou la dimension des lots, ou si par
l’implantation, le volume ou l’aspect des constructions projetées, l’opération est de nature à
porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites ou aux paysages
naturels ou urbains.

Par ailleurs, un lotisseur peut être obligé à exécuter certains travaux en conformité des
prescriptions, règles et servitudes d’intérêt général instituées dans le Lotissement. Il peut
également lui être demandé une participation aux dépenses d’exécution des équipements
publics correspondant aux besoins du Lotissement et rendus nécessaires par sa création.

Les Lotissements autorisés constituent une mise en valeur suffisante pour éviter l’application
de l’ordonnance sanctionnant l’abus de droit de propriété. Par contre, en vertu de
l’ordonnance portant limitation des droits de propriété des étrangers, tout Lotissement des
propriétés visées par cette ordonnance est suspendu.
Les lots sont numérotés ainsi que les bornes de chaque lot.

Pendant la phase de réalisation, le délai des travaux de viabilisation est de 18 mois environ à
compter de la notification de l’autorisation de Lotissement. Ces travaux s’achèvent au
maximum dans les 3 ans ou 6 ans s’il s’agit d’un aménagement par tranches successives.

Si des équipements communs sont prévus dans le Lotissement, la création d’une


association syndicale des acquéreurs des lots est obligatoire pour assurer la gestion et
l’entretien des terrains et des équipements communs ; les espaces importants entre les
bâtiments sont à usage collectif.

Du point de vue juridique, le statut du Lotissement résulte d’un règlement du statut de


l’association syndicale complétant les règles définies dans les plans d'urbanisme applicable à
l’intérieur du Lotissement.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Un refus d’arrêté de lotir est généralement dû :

 Au non-respect des documents d’urbanisme


 Au non-respect des règles d’utilisation du sol.

4) Contribution du Géomètre au Lotissement :

L’intervention du géomètre est indispensable dans un projet de Lotissement. Dans la phase


conception, sa contribution consiste à l’établissement du plan topographique servant aux
études d’avant-projet et/ou de projet .Dans la phase de réalisation, il contribue à la
délimitation du terrain à lotir et éventuellement à l’implantation et à l’emplacement des
ouvrages.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

B. Le VRD :

1) Définition et Généralités :

On désigne par VRD, Voirie et Réseaux Divers, l’ensemble des travaux qui ont pour
objet de mettre un terrain en état de recevoir des constructions et de raccorder les bâtiments
aux réseaux de distributions collectifs et à la voirie publique. Il concerne
essentiellement les amenées d’eaux, d’électricité, de téléphone, les évacuations d'eaux usées,
les voies de desserte.

Tous les réseaux sont enterrés, donc invisibles, et leur entretien doit être réduit au
strict minimum.

La voirie se compose de la chaussée, de trottoirs, de pistes cyclables et du parking. Les


réseaux divers regroupent l’Assainissement et la distribution en eau potable, en électricité, en
télécommunication, etc. Tout projet rattaché à la circulation et aux constructions est lié aux
travaux de VRD. En particulier, on peut citer les groupes immobiliers, les groupes de
pavillons, les bâtiments industriels et surfaces de vente, les Lotissements, etc. Leur réalisation
préalable à l’ouverture d’un chantier devrait être obligatoire quel que soit son importance.

2) Phase de l’étude :

L’étude de VRD débute par la collecte d’informations sur le terrain : l'état général et les
occupations, la pente, les végétations existantes, les rues et les chemins le desservant, les
lignes téléphoniques et électriques existantes et les possibilités de raccordement au réseau
public. A partir d’un plan de masse, d'un plan du géomètre ou d'un extrait cadastral, l’étude se
poursuit par l’estimation des terrassements généraux (les mouvements de terres), le tracé de
la voirie et des réseaux afin d’établir un devis sommaire. Ce dernier permet la prise de
décision et aboutit au dépôt de la demande d’Autorisation de Lotir. La détermination de la
géométrie (la pente, la courbe et la place de retournement), de la structure et des accessoires
constituent l’étude de la voirie. L’étude des réseaux consiste à déterminer leur cheminement, à
calculer les réseaux et à choisir les matériaux et les ouvrages annexes nécessaires. A partir
d’un plan détaillé ou d’un plan des travaux, l’étude se poursuit par

La détermination du quantitatif et du métré du projet pour s’achever à l’établissement


d’un montant estimatif nécessaire pour le montage du dossier de consultation des entreprises.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 10
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les éléments de VRD à étudier varient en fonction de l’aménagement à entreprendre. Le


déroulement de l’étude VRD se résume par la figure suivante : Pla

Etude préliminaire
Plan de
masse/PUDE
Plans de voiries

Etude de VRD provisoire

Devis descriptif sommaire

Sondage du sol/plan
topographique Autorisation de lotir

Etude de la voirie détaillée

Pluviométrie/exutoire
existant/sondage du sol

Etude approfondie des réseaux

Plan de détails Plan des travaux

Devis descriptif détaillé

Devis quantitatif Devis Estimatif quantitatif

Organigramme N° 1 : phasage d’une étude de VRD dans un Lotissement

3) Objet d’une étude VRD :

Les travaux consistent généralement à :


 aménager le terrain brut ;
 mettre en place des canalisations d’Assainissement ;
 alimenter la zone en eau et électricité ;
 créer ou améliorer la voirie ;
 planter des arbres et arbustes, embellir la zone ;
 réaliser des chemins et allées piétonnes.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 11
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les résultats attendus d’une étude VRD sont :


 La conception des chaussées et des matériaux à mettre en œuvre ;
 La définition du système d’Assainissement ;
 Le Raccordement des réseaux sur les réseaux existants ;
 La distribution en réseaux dans la zone d’étude, si nécessaire ;
 L’estimation du montant prévisionnel du projet ;
Les facteurs influents :
Le coût, la qualité et le délai de réalisation d’un projet sont définis après son étude.
Cette analyse conduit à étudier :
Les exigences et les moyens du maître d’ouvrage :
 Le besoin du maître d’ouvrage;
 Le budget attribué au projet ;

Les données naturelles du site :

 La topographie du terrain dont dépend le tracé des voiries et le procédé


de l’écoulement des eaux ;
 La pluviométrie de la région influant sur la conception et le coût des
réseaux d’Assainissement;
 L’hydrographie et le régime des nappes souterraines;
 La géologie qui définit les caractéristiques du sol ;
Les données propres au site :
 Les conditions de transport des eaux usées pour éviter la formation de dépôts
pouvant nuire à l’écoulement ou des eaux stagnantes ;
 Les problèmes d’exploitation pour que les ouvrages réalisés puissent être
entretenus et exploités facilement ;
 Les nuisances provoquées par les réseaux (odeurs, huiles lourdes et autres
déchets flottants qui se dégagent au niveau des ouvrages) ;
 Les infrastructures existantes pour le raccordement des nouveaux réseaux ;
 Les règlements régissant la zone d’étude.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

III. Démarches Administratives :

A. Sur le Lotissement
Opération et le résultat de l’opération ayant pour objet la division volontaire en lots d’une ou
plusieurs propriétés foncières par vente ou location simultanées ou successives en vue de
création d’habitation, de jardin ou d’établissements industriels ou commerciaux. Toutes actes
civiles ou judiciaires ayant résultat le morcellement d’une propriété immatriculée ou d’une
parcelle cadastrale, bâtie ou non bâtie, sise dans une agglomération d’une commune de plus
de 2000 habitants doivent être autorisées par les services de l’architecture, de l’urbanisme et
de l’habitat.
La demande d’autorisation de Lotissement est adressée au Maire de la localité dans laquelle
est situé le terrain à bâtir. Elle est signée par le propriétaire dudit terrain ou par son
mandataire.
La demande d’autorisation est, soit adressée au maire par lettre recommandée avec demande
d’avis de réception, soit déposée directement à la mairie, auquel cas le Maire doit délivrer
immédiatement un récépissé. Un des quatre exemplaires peut être adressé directement par le
pétitionnaire, qui avise le Maire, au représentant local habilité du Service de l’Architecture, de
l’Urbanisme et de l’Habitat.
Dans un délai d’un mois après la date de réception de la demande, le maire transmet la
demande avec son avis motivé au représentant local habilité du service d’architecture, de
l’urbanisme et de l’habitat. Ces derniers procèderont à l’instruction technique du projet en
liaison avec les services intéressés, ils transmettent ensuite au Ministère des travaux publics
ses propositions.

Le dossier de Lotissement approuvé comporte :


 Un Plan de Situation ;
 Un Certificat de Situation Juridique pour chacun des immeubles ;
 Des plans faisant apparaitre les lots prévus, les espaces verts et la voirie ;
 Un programme de travaux indiquant les caractéristiques des divers ouvrages à réaliser ;
 Un règlement fixant les règles et servitudes d’intérêt général imposées dans le
Lotissement ;
 Les statuts de l’association syndicale constituée entre les acquéreurs de lots en vue de
la gestion et l’entretien des voies ;
 Les conditions dans laquelle le Lotissement pourra être réalisé par tranches.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

La création ou le développement de Lotissement en vue de la construction d’immeubles


destinés à l’habitation ou au commerce et des espaces verts nécessitent une autorisation
délivrée par le Ministère des Travaux Publics après avis du Maire et du représentant local
habilité du Service de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Habitat. L’arrêté d’autorisation
énonce les prescriptions auxquelles le lotisseur doit se conformer et fixe les règles et
servitudes d’intérêt général instituées dans le Lotissement. L’autorisation est refusée si le
terrain est impropre à l’habitation ou si le Lotissement n’est pas conforme aux dispositions du
plan d’urbanisme approuvé de la commune.
Les Lotissements à usage industriel ne peuvent pas être autorisés que s’ils sont conformes aux
dispositions des plans d’urbanisme approuvés ou, à défaut de tels plans, s’ils font l’objet d’un
avis favorable de la commission préfectorale d’urbanisme.
L’arrêté d’autorisation et le Plan de Situation sont publiés au Bureau de la Conservation
Foncière à la diligence du Préfet aux frais du demandeur.
Le Permis de Construire ne peut être accordé que pour les conditions conformes aux
prescriptions de l’arrêté d’autorisation et aux dispositions inscrites aux dossiers de
Lotissement approuvé.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

B. Sur le VRD
Les réseaux d’alimentation en eau et en électricité et les évacuations d’eaux usées, eaux
vannes et eaux de pluie doivent être raccordés aux réseaux publics correspondants. Cela
implique de longues démarches auprès des services concessionnaires ou des administrations
exploitantes, accompagnées de dossiers et de notices de renseignements. Souvent
l’intervention du Maitre d’Ouvrage est nécessaire car il doit signer et parfois remplir un
certain nombre de formulaires. Enfin elles entrainent le paiement de redevances dont une
fraction doit être versée rapidement si l’on désire que les travaux soient inscrits au programme
des services concernés.
Le Projeteur doit donc entamer ces démarches dès le début de l’étude afin de connaitre
rapidement les contraintes concernant les niveaux de réseaux enterrés et leur tracé. En effet, la
connaissance du cheminement exact permet la mise en place de fourreaux dans la sous couche
des chaussées dont l’exécution suit généralement de près le démarrage du chantier.
D’une manière générale, le nombre et l’emplacement des branchements pour chaque réseau et
pour chaque bâtiment sont définis par les services publics en fonction d’une règlementation
assez rigide. Il est rappelé que les administrations ne mettent en route la procédure que sur
demande écrite et souvent seulement après versement par le Maître d’Ouvrage d’un acompte
important sur le montant prévisionnel des travaux.
Le Projeteur doit adresser dès que possible à chacun des Services intéressés un dossier
composant de : plan de situation, plan de masse ; esquisse du réseau intéressé ; plans
techniques des bâtiments ; notice de renseignements (débits, puissance demandée, etc.). Pour
l’alimentation en eau et en électricité, un dossier de demande de branchement comportant les
documents suivant : une demande d’alimentation (eau et électricité) signé par le Maitre
d’Ouvrage ; une note de calculs précisant les caractéristiques du réseau, puissance, section des
canalisations, dispositifs de protection, estimation de la consommation, etc. ; des plans
précisant le tracé des canalisations et l’emplacement des appareils de coupure et le
branchement.
Il faut consulter aussi les Services Techniques de la ville ou de la Commune qui contrôle le
réseau d’adduction d’eau potable ; le Service des Ponts et Chaussées pour les cas de passage
sous voie publique ; le service de la protection civile (pompiers) pour déterminer la
composition du réseau et ses possibilités d’alimentation, le nombre des bouches d’incendie ;
les services d’exploitation des réseaux enterrés au cas où il y aurait des croisements de
canalisations.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Partie II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE DU PROJET

On va parler, dans la deuxième partie de cette étude, les différents types de travaux à faire
pour avoir un plan topographique du site à étudier.
Remarque : cette deuxième partie est la même étude topo que celui de l’étude
d’Aménagement Urbain de la Laniera car nous avons le même terrain, même
observation, même but et même résultat, nous avons utilisé les mêmes appareils. Donc,
nous avons la même étude topo jusqu’à l’obtention de la MNT et de la Courbe de
Niveau de la zone d’étude.

Plan topographique : C’est une description du terrain en trois dimensions comportant


des courbes de niveau, des points d'altitude et des talus. Il résulte d’un levé de terrain ou
d’une restitution photogrammétrique basée sur des photos aériennes. Il se présente sous
la forme d’un plan graphique (papier) ou d’un fichier numérique appelé Modèle Numérique
de Terrain (MNT).

I. Travaux de préparation :

Pour que l’étude soit parfaite, il faut bien préparer les travaux à faire. Les travaux de
préparation est le premier travail à faire lors d’un levé topographique, il permet de rassembler
tous les documents utiles tels que carte, orthophotos, historique de la zone étude, etc. Il nous
permet aussi de connaitre approximativement la superficie de la zone, la méthodologie de
levé, les appareils avec accessoires et matériels utiles, le nombre des personnes utiles, la durée
et le coût du levé, c’est la pré-reconnaissance.
D’après tout cela, on a constaté que la zone d’étude est très vaste, on a décidé d’utiliser des
GPS bifréquences pour la détermination de la polygonale de base et deux Stations Totales
pour le levé de détail.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Lotissement et VRD de la Laniera,


des travaux d’expropriation sont obligatoire avant la mise en œuvre des travaux. Il est à noter
que la concrétisation de cette expropriation ne sera pas chose facile. Des facteurs de risques
doivent également être pris en compte vu que les futurs expropriés ne resteront pas les bras
croisés, donc mieux vaut régulariser les travaux d’expropriation dans le domaine juridique et
réglementaire.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

La situation juridique du terrain :

D’après le certificat de la situation juridique du terrain, la pleine Laniera appartient à un


seul tenant elle porte le Titre ANOSILAVA Titre N° 204-H

Si le projet est dans la cadre d’utilité public, l’acquisition amiable de propriétés


immobilières par l’Etat ou les collectivités publiques secondaires et aux plus-values foncières
prévoit un processus d’expropriation qui respecte les grandes étapes.

Ici, c’est la propriétaire de la Laniera qui demande d’aménager son propriété, il n’y a pas
donc l’intervention de l’Etat.

II. Travaux sur terrain :

Il y a deux choses différentes concernant la descente sur terrain, l’une est la reconnaissance et
l’autre, l’opération de levé.

A. La Reconnaissance :

C’est une descente sur terrain pour éprouver l’état de la zone d’étude.
Comme dans la plupart des travaux topographiques, la reconnaissance est très indispensable
pour connaître la limite du terrain à lever et les détails à lever. C’est pendant la
reconnaissance qu’on a étudié l’emplacement des points polygonaux et les stations pour le
levé de détails.

Mise en place des points polygonaux et de station :

Les points polygonaux et de station doivent remplir les conditions suivantes :


 L’obtention de maximum de point pour minimiser le nombre de stations
 L’intervisibilité entre deux stations successives au moins
 La distance entre stations doit être à peu près égale
Les points de canevas sont matérialisés en béton non armé de forme arrondie de 10 cm de
diamètre avec un fer rond de 6mm de diamètre au centre.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Figure n°1 : point de Canevas

B. Opérations de levé :

L’opération de levé comporte la détermination de la polygonale de base et le levé de détails.

1) Détermination de la polygonale de base :

Le principe fondamental de levé topographique qui consiste à aller de l’ensemble vers les
détails, donc les points de détails seront rattachés à un CANEVAS qu’on appelle
souvent polygonale de base.
On a utilisé des GPS bi fréquence (différentiels) pour la détermination des points polygonaux.
Puisqu’il n’existe pas encore des points géodésiques connus en coordonnées sur le terrain,
Premièrement, nous avons déterminé un point qui est la base de la polygonation : on a
stationné un GPS sur le point A qui se trouve à Vontovorona près du parking de la Scolarité
connu en coordonnées Laborde et en WGS84 et un autre GPS sur le point à déterminer A1 qui
se trouve sur la zone d’étude, ce nouveau points est le rover. On a fait une observation
pendant deux heures en mode statique car la distance entre le pivot et rover est plus de 5km.
Deuxièmement, puisque la distance entre la zone étudiée et Vontovorona est très grande, on a
déplacé le GPS qui se trouve en A sur le point A1 déjà connu en coordonnées pour être pivot
de la polygonation et l’autre GPS est stationné sur chaque point de polygonations inconnues
(rover) en faisant des observations de 7mn en mode statique rapide.
L’utilisation des GPS différentiels est une méthode très rapide et très efficace pour la
détermination des points polygonaux, voici le principe de la GPS :

a) Le système GPS :

C’est un système de localisation à l’échelon mondial qui utilise 24 satellites dont 21


opérationnels et 3 de secours tournant autour de la terre à une altitude de 20 200 km.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Ce système permet de déterminer en tout point du globe, en n’importe quelle heure, de jours
et de nuit et en temps réel la position d’un récepteur.

b) Principe de mesure :

On met en place un récepteur sur un point à déterminer, ce récepteur détermine le


temps d’émission des signaux et de son retour, ce qui permet de calculer la distance
entre le récepteur et le satellite. Le récepteur se trouve sur la sphère de rayon quelconque et il
capte plusieurs satellites, il faut au moins trois satellites pour déterminer la position
(X, Y) du récepteur, 4 satellites suffisent donc pour connaitre la position (X, Y et Z) du
récepteur où qu’il soit, à n’importe quelle heure et à temps réel.

c) Référentiel :
Le système GPS est un système géodésique appelé WGS 84 qui utilise l’ellipsoïde GRS80
centré au centre de la terre, de coordonnée géodésique (λ, φ et h).

λ=Longitude pour origine méridien de Greenwich

φ=Latitude géodésique relative à l’ellipsoïde

h=Hauteur au-dessus de l’ellipsoïde

La relation entre les coordonnées géodésiques et les coordonnées géocentriques :

X = (N+h) cosφ cosλ

Y = (N+h) cosφ sinλ (1) [13]

Z = [N (1-e2) +h] sinφ avec N = a/ (1-e2sin2φ) 1/2

N=grande normale

a=demi-grande axe

e = excentricité = b = demi-petite axe (2) [13]

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Figure n°2 : le système de référence GPS.

d) Précision et amélioration de la précision :

Le signal envoyé par le satellite traverse la troposphère et l’ionosphère qui varient avec le
temps, la troposphère retarde le signal qui donne une erreur de l’ordre de 10cm, l’ionosphère
est un milieu ionisé qui retarde le signal et peut même dévier le signal jusqu’à une erreur de
quelques mètres.

Comme la nouvelle position des satellites orbite introduite dans le système GPS tout le
dimanche à 0h Temps Universel, il est possible que les satellites sont déviés de quelque
dizaine de mètres par rapport à sa position théorique.

La position du récepteur en temps réel est donc connue avec une précision de l’ordre de
dizaine de mètres.

e) Méthode différentielle :
La méthode différentielle consiste à stationner simultanément sur un point connu (station de
référence ou Base) avec les points à déterminer (rover) dans une même condition
d’observation (même fréquence d’appareil, même satellite, même temps).

Il existe plusieurs modes d’observation dans cette méthode mais on a utilisé le mode statique
pour le point de base de la polygonation et le mode statique rapide pour les autres points :

Mode statique
Le mode statique consiste à faire des observations pendant plusieurs heures à une fréquence
de 10à15secondes, ce mode est utilisé pour la détermination des points géodésiques.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Mode statique rapide


La durée d’observation dépend de la distance du point inconnu par rapport à la station de
référence. Pour une distance <5km, il suffit d’une observation de 10à20mn avec une précision
de quelques cm.

f) L’appareil utilisé :
En General, une station GPS se compose :

D’un récepteur GPS: constitué d’une antenne chargée de recevoir le signal


satellite et de l’amplifier ; d’une ou plusieurs cartes électroniques chargées du
traitement des signaux reçus ; d’une carte contrôleur chargée de l’application
(navigation et enregistrement)
D’une batterie : pour alimenter l’appareil durant toute l’observation.
On a utilisé deux GPS bifréquence pendant les observations.

Leica model SR530 pour la station fixe et pour les points mobiles.
g) Le personnel nécessaire :
Pour que le travail sur terrain se déroule bien, une équipe qualifiée est indispensable
composée de :

Un opérateur : qui s’occupe de la mise en station (base et mobiles), la


manipulation de l’appareil pendant les observations, contrôle et
vérification des signaux
Aide opérateur : qui assure la sécurité de l’appareil et contrôle la
continuité des signaux.

h) Les observations :
La mise en station :
C’est l’opérateur qui effectue la mise en station en assurant la verticalité de l’appareil par
rapport à l’aplomb d’un repère sur le sol. La mise en station de l’appareil se procède de la
manière suivante :

 Stationner le trépied et poser l’embase ;


 Monter l’antenne du GPS ;
 Connecter le contrôleur avec l’antenne à l’aide d’un câble spécial ;
 Alimenter l’ensemble de l’appareil en le branchant à la batterie ;
 Mesurer la hauteur d’antenne

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

La prise des données :


Apres la mise en station, on met en marche l’appareil et le configure pour qu’on puisse se
connecter avec les signaux; après avoir obtenu le nombre de satellites nécessaires
(nsatellite 06), on lance l’observation pendant la durée imposée.

Il faut que le GDOP soit < 04 durant toutes les observations (GDOP afficher sur l’écran du
récepteur).

i) Traitement des données :

Les données sont enregistrées automatiquement dans la carte contrôleur du récepteur


GPS durant les travaux d’observation. Nous avons utilisé le programme LEICA
GEO-OFFICE pour récupérer les données brutes.

Le contrôleur doit brancher au port de connexion adéquat et placé en mode de transfert.

On a convertis les données en format RINEX, c’est un format standard d’échanges des GPS
provenant d’autres antennes de marques et /ou de technologie différentes, puisqu’on a
rencontré une difficulté sur le format LEICA alors qu’on a introduit les données dans
le logiciel calcul de coordonnée Leica SKI (Static Kinématic Software).

Les calculs sont effectués par le GPS Survey system du logiciel SKI (Static
Kinématic Software). On commence le calcul en créant un nouveau projet dans le menu
PROJET affiché au page d’accueil du logiciel. Puis on introduit les coordonnées WGS84
de la station de référence (pivot) et on lance le calcul.

Il faut vérifier la hauteur d’antenne et les coordonnées du point référence avant de faire le
calcul. Puis, on définit dans l’écran d’affichage graphique la station de référence (la plus
longue durée d’observation celle qui est en Rouge) et les rover (celles qui sont verts).

On lance le calcul et on l’enregistre ; si les résultats sont hors tolérance, le logiciel prévient
pour pouvoir interpréter les erreurs.

Le logiciel de post-traitement peut faire une compensation du réseau en tenant compte les
lignes de bases et leurs écarts-types donnés dans le journal des résultats.

On y distingue :

La compensation libre qui recalcule tous les points par la méthode des moindres
carrés, c’est-à-dire minimise la somme des carrées des résidus ;
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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

La compensation contrainte qui permet de fixer certains points et le calcul se fait en


Compensant les points non-fixés sur les points fixés, toujours par moindres carrés.

Une fois l’ambiguïté entière est fixée et que les résultats sont tolérables, on peut passer à la
Compensation. Pour cela, on fixe le point A et on règle l’ajustement avec un nombre
d’itération ni=10. Et nous obtenons les résultats.

On n’obtient pas tout de suite des coordonnées Laborde de Madagascar mais en WGS84, il
suffit donc de les transformer.

On sait que les ellipsoïdes de ces deux systèmes de coordonnées ne sont pas les
mêmes, ellipsoïde GRS80 pour le WGS84 et l’ellipsoïde Hayford pour Laborde,

L’adaptation tridimensionnelle repose sur une transformation de type similitude : si on


part de trois coordonnées tridimensionnelle XYZ, sept paramètres sont utiles dont
03translations, 03 rotations et un facteur d’échelle :

(3) [12]

Le passage d’un système à un autre est donc définit par les 07 paramètres d’une similitude.

Pour pouvoir déterminer les 07 paramètres (Δx, Δy, Δz, D, ρx, ρy, ρz), il nous faut au moins
trois points connus dans les deux systèmes. Étant donné qu’un point connu donne trois
équations, nous aurons donc 9 équations à 7 inconnues.

A l’aide du logiciel SKI (Static Kinématic Software), ces paramètres sont


calculés automatiquement. Il suffit seulement d’y saisir les coordonnées des points
d’adaptations, qui sont : Ambohibe et les points A et B au campus.

Apres le calcul de ligne de base, on pourra voir : les vecteurs de ligne de base, des
coordonnées géocentriques avec leur écart-types.

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Figure n°3 : les observation GPS

Pour le Z (altitude) :

À partir du GPS, on obtient des altitudes h au-dessus de l’ellipsoïde qui est défini par
la distance entre la surface topographique et l’ellipsoïde GRS80. L’altitude orthométrique Z
est la distance entre le géoïde et la surface topographique. L’ondulation du géoïde N est la
différence entre ces deux altitudes (N = h – Z), elle est différent en tout lieu du globe.

Pour connaitre les valeurs d’ondulation du géoïde d’un lieu, il est nécessaire d’avoir
des points connus en hauteur ellipsoïdale h et en altitude Z. Tandis qu’il n’y a pas de points
connue en Z et en h, nous avons utilisé la hauteur au-dessus de l’ellipsoïde GRS80 comme Z.

Voici les listes des points calculés:

Pointsde canevas X(m) Y(m) Z(m)


A1 512743.906 805821.523 1269.36
A2 512069.710 806500.871 1268.34
A3 512486.970 807371.686 1271.01
A4 512682.849 807904.852 1271.13
A5 513085.213 808720.713 1268.57
A6 513763.377 808651.399 1270.09
A7 513477.273 807885.787 1270.36
A8 513399.203 807194.137 1268.28
A9 513584.029 806164.492 1268.08

Tableau n°1 : listes des points déterminés.

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2) Lever de détails :

Le lever de détails est l’ensemble des opérations intervenant dans un lever


topographique et consistant à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble,
polygonal, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant sur le
terrain.

Le choix des détails dépend de l’utilisation du plan, les caractéristiques des plans tels que leur
type et la taille. Ici, l’objectif est de le comparer avec l’orthophotos, et cela signifie donc
qu’on doit avoir plus détails précis et bien définis sur l’image.

Les points visés doivent figurer sur le croquis pour faciliter la réalisation du plan définitif. Le
croquis doit être bien lisible et comporter la nature de chaque point.

Dans cette étude, nous adopterons la méthode du levé direct qui est un levé effectué
entièrement sur le terrain à l’aide des appareils topographiques, suivant l’échelle du levé. Ce
levé direct est complet et à jour au moment de l’exécution du travail.

Les principaux objectifs du levé de détails sont :

 Fournir des données exploitables pour d’autres aménagements puisque le plan reflète
des détails existants sur terrain.
 Etablir un plan graphique et numérique
 Avoir les modèles numériques du terrain, les courbes de niveau

Le levé de détails se fait à partir de la méthode par rayonnement en stationnant sur les points
de la polygonale de base.

a) Levé planimétrique et altimétrique :

Pour faire le levé planimétrique et altimétrique, on a utilisé deux (02)


stations totales de type Leica TCR 1205 et TC1700, quatre prismes et
deux chaînes. Les mesures effectuées sont stockées dans la carte mémoire
de l’appareil en format de« .gsi » garantissant l’échange et le transfert
des résultats vers les logiciels de DAO. Au bureau, le calcul des
coordonnées des points mesurés et le dessin du plan topographique
sont effectués à partir du logiciels AutoCAD et Covadis.

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b) Méthodes du levé :

Lever les points en mesurant l’angle horizontal Hz, l’angle vertical V, la distance suivant la
pente Di. Pour l’orientation des stations, on ne vise que le plus bas possible pour l’angle
horizontal

La détermination de dénivelé entre le point de station et le point de visé se fait par


nivellement indirect qui permet de déterminer la dénivelée ΔH entre la station et un point visé.
Soit Di la distance inclinée suivant la ligne de visée et V de l’angle zénithal.

Z point visé = Z station + Ha + Di cotgV – Hp + NA (4) [7]

Avec Ha : hauteur d’appareil ; Hp : hauteur de prisme et NA : correction de niveau apparent


NA= D2 /15 qui est négligeable car le distance mesuré est < 200m.

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Voici l’extrait de la liste des points du levé de détails :

Matricule X insertion Y insertion Z insertion


1D.9 512756.445 807967.771 1268.189
1D.10 513493.961 806549.281 1268.692
1D.11 512756.263 807967.593 1268.823
1D.12 513492.512 806543.795 1268.759
1D.13 512754.635 807964.035 1268.812
1D.14 513492.365 806543.564 1268.393
1D.15 512754.518 807963.307 1268.153
1D.16 513571.020 806334.361 1269.391
1D.17 512943.744 807505.764 1268.294
1D.18 513574.305 806334.252 1269.448
1D.19 512944.459 807506.903 1268.651
1D.20 513575.884 806334.186 1268.242
1D.21 512946.433 807510.682 1268.755
1D.22 513577.569 806295.606 1268.233
1D.23 512946.912 807511.703 1268.153
1D.24 513575.822 806295.860 1269.425
1D.25 512872.041 807898.752 1268.266
1D.26 513571.281 806295.730 1269.324
1D.27 512871.861 807898.475 1268.735
1D.28 513290.216 806646.849 1268.270
1D.29 512869.208 807894.143 1268.705
1D.30 513290.133 806646.261 1268.762
1D.31 512868.910 807893.664 1268.129
1D.32 513288.561 806642.190 1268.712
1D.33 513151.659 807403.328 1268.321
1D.34 513288.584 806641.857 1268.350
1D.35 513152.153 807404.341 1268.842
1D.36 513568.091 806173.187 1268.322
1D.37 513154.231 807408.748 1269.032
1D.38 513566.748 806173.853 1269.532
1D.39 513155.268 807410.305 1268.175
1D.40 513562.016 806176.404 1269.333
1D.41 513029.470 807808.268 1268.127
1D.42 513560.440 806178.084 1268.234
1D.43 513029.508 807808.116 1268.432
1D.44 513418.610 806242.355 1268.138
1D.45 513028.155 807803.616 1268.545
1D.46 513417.818 806240.704 1269.193
1D.47 513028.338 807803.243 1267.976

Tableau n°2 : extrait de la liste des points du levé de détails

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A titre d’information :

Nombre de polygonation = 09
Nombre de station = 50
Nombre de points visé = 1200

c) Traitement des données par logiciel

Ce plan représente graphiquement les principaux objets du terrain naturels ou crées par
l’homme, en un moment précis.

Calcul de surface :

La surface calculée est de 303ha 61a 84ca

Modèle Numérique de Terrain (M.N.T) :

Un modèle numérique de terrain est un dessin représentant la forme brute du terrain,


sans construction ni végétation. Il correspond donc à une schématisation du modèle de la
région étudiée. Le M.N.T représente l’état initial du site à aménager, ou un état
intermédiaire résultant d’une phase précédente de calcul. Il s’appuie sur des points levés, des
points connus en XYZ.

Le logiciel COVADIS permet la génération automatique d'un modèle numérique de terrain à


partir d'un semis de points, d'un contour délimitant la zone à modéliser et d'éventuelles lignes
de rupture imposées. La méthode de calcul utilisée, la triangulation de Delaunay, construit les
triangles les plus équilatéraux possibles. Le modèle numérique obtenu est parfaitement
représentatif du terrain modélisé.

Courbes de niveau :

Une courbe de niveau est le lieu des points du sol ayant une même altitude. L’ensemble des
courbes de niveau représenté sur une carte est à donner sur celle-ci la carte un aperçu du relief
réel.

Le plan des courbes de niveau du terrain sert à l’étude de la voirie et du


terrassement. Le tracé de la voirie est souvent choisi parallèlement aux courbes de niveau afin
de réduire au minimum les quantités du terrain à déblayer. La direction de l’évacuation
d’eau est en effet fonction de la position et de la forme des courbes de niveau.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

COVADIS interpole, dessine et lisse automatiquement les courbes de niveaux à partir


du MNT. La plage altimétrique, l'équidistance, la méthode de lissage et la
représentation graphique des courbes restent entièrement paramétrables. L'opérateur peut
également choisir la méthode de cotation des courbes.

 Covadis 2D/points topographique/chargement de semis


 Covadis3D / Calcul de MNT/ calcul et dessin de MNT
 Covadis 3D / Courbe de niveau/ Automatique/ MNT
 Covadis 3D/courbes de niveau/cotation des courbes

Les courbes de niveau permettent de déterminer les versants afin de pouvoir faire des études
d’Assainissement (VRD).

Remarques sur le Choix de l’échelle :

Une étude d’aménagement doit se faire à une échelle assez grande, en principe entre 1/1000
et1/2500 afin de visualiser les détails, On a choisi l’échelle 1/5000 pour pouvoir concorder les
Plans dans un format A1(car la surface du terrain est très grande) c'est-à-dire 1mm sur la
carte représente 5m sur terrain.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Figure n° 4 : MNT de la zone étudiée

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Figure n° 5 : courbe de niveau

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Calcul de cubatures

Le calcul de cubatures est un calcul d’évaluation des volumes de terres à déplacer


pour l’exécution d’un projet. Il est très utile pour le remblayage de la zone d’études.

Démarche à suivre :

Prenons deux MNT, l’un pour le terrain naturel et l’autre pour le projet ; le logiciel superpose
ces 2 MNT et calcule directement le volume de remblai. Ce volume obtenu est appelé
cubature.

Autre méthode : Vérification du volume de remblai

A partir de la superposition de deux MNT, on a calculé la surface en 2D puis on a côté la


hauteur entre les deux modèles. Ainsi, ce volume peut être calculé par la formule suivante :

V=S*h (5) [8]

Avec S : la surface en 2D [m2]

h : la hauteur entre 2 MNT [m]

Remblayage de la zone :

Dans cette étude, le principal objectif est de connaître le volume de terre utilisée pour
remblayer la zone .Ce remblai doit être compacté mais le volume de terre obtenu est
le volume non compacté. Après le compactage, le volume de terre utilisée peut être
augmenté.

Dans notre cas, la côte du projet est égale à 1271 m, celle de la digue qui sépare le canal
Vavafolo et le terrain, c'est-à-dire à 3m environ au-dessus de terrain naturel. A notre temps,
des logiciels de traitement comme Covadis donnent automatiquement le volume de terre
nécessaire pour combler le vide entre le terrain naturel et le projet. Après traitement, ce
volume est de 8 786 130.462m3.Voir annexe pour les détails de calculs. Le terrassement sera
réalisé en déblais-remblais de la zone d’étude en respectant les caractéristiques
géotechniques du terrain. Il est effectué à l’aide des matériels lourds tels que les
bulldozer ; motorgrader, chargeur, camions bennes, compacteurs….

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 33
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

III. Plan de Lotissement :

Les Lotissements correspondent à toute division d’une propriété foncière qui a pour objet ou
qui, sur un période de moins de dix ans, a eu pour effet de porter à plus de deux le nombre de
terrains issus de la dite propriété, cela en vue de l’implantation des bâtiments. Les acquéreurs
deviennent propriétaires de chacun des lots qu’ils acquièrent et des constructions qui y sont
édifiées.

Les Lotissements sont caractérisés par les critères suivants :

 La propriété d’origine doit être d’un seul tenant ;


 La division foncière est la caractéristique la plus constante des Lotissements,
l’autorisation de lotir devant être obtenue avant le partage en lots ;
 La division doit comprendre au moins trois lots ;
 La division doit être effectuée dans un période maximale de dix ans ;
 L’objet final du Lotissement est de construire des bâtiments, de jardins ou
d’établissements industriels ou commerciaux.

1) Procédé d’exécution :

Afin de mieux adapter le programme de Lotissement à un site donné, il faut élaborer un plan
d’aménagement permettant de mettre en œuvre des types de groupements visant à une
utilisation optimale de l’espace.

De plus on cherche à construire des voies d’accès les plus courtes possibles mais
aptes à desservir toutes les parcelles.

Enfin, pour harmoniser les impressions visuelles, toutes les constructions ou parcelles de
même tailles et de forme semblable seront regroupées dans un îlot.

2) Différentes parties du travail de Lotissement :

Le travail de Lotissement se divise en 2 grandes parties :


 Le travail de bureau ;
 Les travaux sur terrain (Implantation).

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 34
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Le travail de bureau :

En réalité, les propriétaires de terrain à lotir nous donnent l’esquisse de son projet de
Lotissement en figurant le nombre des lots et les dimensions de chaque voie d’accès
ainsi que les superficies préconisées.

En tant que techniciens, les topographes réalisent le projet en suivant les normes exigées
par le Service de l’Aménagement du Territoire.

Au bureau, nous effectuons le plan de Lotissement et mesurons les distances et les valeurs
des angles à appliquer sur terrain pour faciliter les travaux d’implantation.

Grâce au logiciel Autocad, on peut tracer facilement le plan de partage, Certain lots sont
obtenus par utilisation de la fonction Division de surface en utilisant les limites divisoires
parallèle à un coté. Le chemin à suivre pour diviser la surface est

«Cov 2D / Cotation/Division / Division Surface»

Puis on clique sur la polyligne à distraire et une fenêtre s’affiche sur l’écran.

Voici un extrait du plan du projet de Lotissement:

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 35
EXTRAIT DU PLAN DU PROJET DE LOTISSEMENT

Lot N°55 Lot N°56 Lot N°57 Lot N°58 Lot N°59 Lot N°60 Lot N°67 Lot N°68 Lot N69 Lot N°70 Lot N°71 Lot N°72

Lot N°66 Lot N°65 Lot N°64 Lot N°63 Lot N°62 Lot N°61 Lot N°78 Lot N°77 Lot N°76 Lot N°75 Lot N°74 Lot N°73

Lot N°79 Lot N°80 Lot N°81 Lot N°82 Lot N°83 Lot N°84
Lot N°91 Lot N°92 Lot N°93 Lot N°94 Lot N°95 Lot N°96

Lot N°90 Lot N°89 Lot N°88 Lot N°87 Lot N°86 Lot N°85 Lot N°102 Lot N°101 Lot N°100 Lot N°99 Lot N°98 Lot N°97

Lot N°103 Lot N°104 Lot N°105 Lot N°106 Lot N°107 Lot N°108 Lot N°115 Lot N°116 Lot N°117 Lot N°118 Lot N°119 Lot N°120

Lot N°114 Lot N°113 Lot N°112 Lot N°111 Lot N°110 Lot N°109 Lot N°126 Lot N°125 Lot N°124 Lot N°123 Lot N°122 Lot N°121

Lot N°127 Lot N°128 Lot N°129 Lot N°130 Lot N°131 Lot N°132 Lot N°139 Lot N°140 Lot N°141 Lot N°142 Lot N°143 Lot N°144

Lot N°138 Lot N°137 Lot N°136 Lot N°135 Lot N°134 Lot N°133 Lot N°150 Lot N°149 Lot N°148 Lot N°147 Lot N°146 Lot N°145

legende: PLAN ETABLI PAR:


Système de coordonnées : Laborde de Madagascar limite des Lots RANDRIANARIJAOANA L. Balisama
echelle 1/1000
Origine de coordonnées : Xo = 400 000m voies d'accées
Yo = 800 000m
zone verte
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Travaux de terrain :

L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les
indications d’un plan, la position des bâtiments, des axes ou des tracés d’implantation qui sont
constitués de droites, de courbes et de points isolés.

L’implantation est un travail topographique comme tous les autres, mais la seule
différence c’est que le travail de bureau s’effectue avant l’exécution des travaux sur
terrain.

Lors de l’implantation, nous avons utilisé le même appareil comme dans le levé de détails.

Plusieurs méthodes sont possibles pour effectuer cette implantation, et que l’appareil utilisé
est robotique, on a adopté la méthode d’implantation par coordonnées rectangulaire, il suffit
juste d’introduire les coordonnées de stations et les coordonnées des points à implanter.

Voici l’extrait du plan d’implantation du projet de Lotissement :

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 37
EXTRAIT DU PLAN D' IMPLANTATION DU PROJET DE LOTISSEMENT

Lot N°55 Lot N°56 Lot N°57 Lot N°58 Lot N°59 Lot N°60 Lot N°67 Lot N°68 Lot N69 Lot N°70 Lot N°71 Lot N°72

Lot N°66 Lot N°65 Lot N°64 Lot N°63 Lot N°62 Lot N°61 Lot N°78 Lot N°77 Lot N°76 Lot N°75 Lot N°74 Lot N°73

Lot N°79 Lot N°80 Lot N°81 Lot N°82 Lot N°83 Lot N°84
Lot N°91 Lot N°92 Lot N°93 Lot N°94 Lot N°95 Lot N°96

Lot N°90 Lot N°89 Lot N°88 Lot N°87 Lot N°86 Lot N°85 Lot N°102 Lot N°101 Lot N°100 Lot N°99 Lot N°98 Lot N°97

Lot N°103 Lot N°104 Lot N°105 Lot N°106 Lot N°107 Lot N°108 Lot N°115 Lot N°116 Lot N°117 Lot N°118 Lot N°119 Lot N°120

Lot N°114 Lot N°113 Lot N°112 Lot N°111 Lot N°110 Lot N°109 Lot N°126 Lot N°125 Lot N°124 Lot N°123 Lot N°122 Lot N°121

Lot N°127 Lot N°128 Lot N°129 Lot N°130 Lot N°131 Lot N°132 Lot N°139 Lot N°140 Lot N°141 Lot N°142 Lot N°143 Lot N°144

Lot N°138 Lot N°137 Lot N°136 Lot N°135 Lot N°134 Lot N°133 Lot N°150 Lot N°149 Lot N°148 Lot N°147 Lot N°146 Lot N°145

legende: PLAN ETABLI PAR:


Système de coordonnées : Laborde de Madagascar limite des Lots RANDRIANARIJAOANA L. Balisama
echelle 1/1000
Origine de coordonnées : Xo = 400 000m voies d'accées
Yo = 800 000m
zone verte
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Après avoir effectué le plan de Lotissement, nous allons maintenant penser à la


détermination des coordonnées de chaque point à implanter sur terrain grâce au logiciel
Covadis en suivant les chemins ci-dessous :

«Covadis 2D / points topo / Dessin de point topo» pour dessiner les points à
implanter. Puis dans «Covadis 2D / Listing / Listing de point» pour obtenir les coordonnées
des tous les points à implanter. Pour faciliter la réalisation de l’implantation sur terrain en
accédant au menu «Covadis 2D / Listing / Listing d’implantation». Voir annexe 4 l’extrait de
la liste des points à implanter.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 39
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 40
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

PARTIE III : ETUDE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURE

Après les études topographiques du projet, nous allons étudier les différents éléments qui
composent les voiries et réseaux divers ; c’est à dire l’Assainissement, la voirie, les différents
réseaux distribués et l’éclairage public. Ces études s’accompagneront d’explications.

I. EVACUATION DES EAUX :

A. Etudes hydrologiques :

Le but de l’étude hydraulique est d’assurer les infrastructures à implanter face aux
inondations. Il faut déterminer les débits de crue maximale qui doivent être évacués pour
éviter l’inondation de la zone. Pour atteindre ce résultat, nous choisissons de calculer les
débits ruisselés sur le Bassin Versant de la zone d’étude.

1) Caractéristiques du bassin versant :

a) Délimitation et Caractéristique topographique :

Un bassin versant est une section droite d’un cours d’eau et défini comme la totalité de la
surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses affluents à l’amont de la dite section ;
tous les écoulements prenant naissance à l’intérieur de cette surface doivent traverser la
section droite considérée pour poursuivre leur trajet vers l’aval.

Les caractéristiques topographiques, géologiques et pédologiques du bassin ont une influence


essentielle sur son comportement hydrologique. Il fonctionne comme un collecteur chargé de
recueillir les pluies et de les transformer en écoulement à l’exutoire.

Notre bassin ici est un sous bassin à ce d’Ikopa. Ce qui fait la dimension est plus ou moins
exact et convenable à notre site d’études. Il appartient donc au grand réservoir naturel de la
rivière Mamba d’une altitude élevée de l’ordre de 1 250 m.

b) Surface et Périmètre :

Un bassin versant est défini par sa surface (S). Il en résulte que plus la surface du bassin
versant n’est grande, plus le volume de crue écoulée devient important.

Ainsi, la prise en considération de cette surface est impérative afin de parvenir à des résultats
précis et fiables dans les différents calculs. En principe on l’obtient par planimétrie sur le fond
de plan ou sur une carte topographique d’échelle 1/100 000 à l’aide du logiciel MapInfo. Ici,
on utilise la deuxième méthode et on obtient :
Superficie S = 365.3 km2 et Périmètre P = 95,32 km

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 41
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Couverture végétale :

On dénomme couverture végétale d’un bassin versant, tout être végétale qui s’implantent sur
la surface du bassin.

La couverture du bassin versant en question est constituée principalement par des savanes
arborées sur les parties affluentes des collines, des savanes herbeuses et des rizières.

Le coefficient de ruissellement équivalent y afférent est :


6
Si C i
C eq (6) [3] On trouve Ceq = 0.46
i 1 Si

c) Forme du Bassin Versant :

Pour des bassins versants de même surface, de même régime climatique dans une seule
région, l’hydrogramme peut changer suivant la forme du bassin. Ainsi on définit l’indice de
forme : L’indice admis pour représenter cette caractéristique est le coefficient de compacité de
Gravellius K, exprimé par :

Périmètre du bassin versant


K (7) [3]
Périmètre du cercle de surface équivalente

P
K
2. πS

Avec P : périmètre du bassin versant [km]


S : surface du bassin versant [km²]
Après calcul, on trouve K = 1,40

d) Pente :
La pente du bassin versant est la caractéristique qui reflète son relief. Plus elle est forte, le
temps de concentration sera d’autant plus faible.

A défaut des données hydrologiques, on ne peut pas aboutir à la construction de la courbe


hypsométrique.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 42
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Variation de l’altitude du bassin versant du Projet :

Paramètre Altitude [m]

Zmin 1262.343

Zmax 1272.818

Tableau n°3 : variation d’altitude

Pente moyenne du bassin :

On peut se faciliter la tâche en calculant seulement la pente moyenne du BV :

Avec, D : la dénivelée du bassin versant


L : la longueur du rectangle équivalent

Résultats :
Récapitulation des Caractéristiques physiques du sous bassin versant pour l’étude :

Paramètres
S[Km2] P[Km] K[SI] L[Km]  [Km] I[m/Km]

Valeurs numériques
365,3 95,32 1,40 29,27 18,39 11,26

Tableau n°4 : Récapitulation des Caractéristiques physiques du sous bassin versant

e) Le temps de concentration :

Le temps de concentration t c est la durée que met une goutte d’eau tombée sur le point le plus
hydrologiquement éloigné du BV pour atteindre l’exutoire.

Les différents renseignements que l’on possède nous montrent que le temps de concentration
tc varie avec :
 L’intensité de la précipitation ;
 La surface du bassin versant ;
 La pente générale et la forme du bassin ;
 La couverture végétale du sol.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 43
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les différentes méthodes pour calculer le temps de concentration sont les suivantes :

3
S L
Formule de TURAZZI PASSINI: tC 0,108 (8) [2]
I

S
Formule de VENTURA : tC 0,1272
I (9) [2]

L
Formule de BCEOM : tC 0,00663 ( ) 0,77
I (10) [4]

D’après le calcul, on trouve le temps concentration selon la Formule de TURAZZIPASSINI,


ce que nous allons considérer:
Méthode TURAZZI PASSINI

En minute [mn] 1344

En heure [h] 22,4

Tableau n°5 : le temps concentration selon la Formule de TURAZZI PASSINI

f) Les débits moyens mensuels :


Ils sont calculés en prenant chaque mois la moyenne arithmétique des débits moyens
journaliers :
Qmj
m ois (11) [2]
Qmm
N

Avec : Qmm= Débit moyen mensuel du mois m ;

Qmj = Débit moyen journalier du jour j ;

N = Nombre de jours du mois m.

g) Les débits moyens annuels :


C’est le débit moyen annuel calculé en prenant la moyenne arithmétique de 12 débits moyens
mensuels ; cette moyenne étant pondérée compte tenu du nombre de jours réels de chaque
mois :
Qmj
Q ma année (12) [2]
365
Avec :Qma : Débit moyen annuel ;

Qmj : Débit moyen journalier du jour j.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 44
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

h) Estimation des apports :


On peut aussi trouver les apports moyens mensuels en utilisant les coefficients de répartition
mensuelle définis par ALDEGHERI qui caractérise les hautes terres centrales : R1.

12 Q a R i (13) [2]
Elle est calculée à partir de la formule suivante : Q m
100

Avec Qm : apport mensuel exprimé en [m3/s] ;


Qa : apport moyen annuel, exprimé en [m3/s] ;
Ri : coefficient de répartition mensuelle de la région.

Apports mensuels du bassin en (m3/s) :

Mois Janv Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

R1 16,9 16,7 17,1 9,7 5,7 4,1 3,7 3,4 2,6 2,4 4,8 12,9

Q m (l/s) 471,1 465,5 476,6 270,4 158,9 114,3 103,1 94,8 72,5 66,9 133,8 359,6

Tableau n°6 : Apports mensuels du bassin

2) Laminage des crues :

a) Simulation graphique :
Comme on constaté dans le calcul hydrologique, on trouve des débits importants pour la
considération de notre bassin versant. Pour un Temps de concentration de 22,4H le débit de
crue Cinquantenale atteint le Q= 308,3 m3/s. En effet, on doit écrêter les crues pour éviter la
détérioration des ouvrages soient existants ou à créer à savoir : dalot, ouvrages hydrauliques.

Le phénomène de laminage des crues est la transformation de l'onde de crue entre un point
amont et un point aval d'un cours d'eau. Il a pour effet de diminuer le débit de pointe (le débit
maximal) en répartissant le volume de la crue dans le temps. Ceci est possible grâce au
stockage temporaire d’une partie du volume de la crue dans le lit majeur d'un cours d'eau
(laminage naturel) ou dans la retenue d'un barrage (laminage artificiel).

Un barrage crée un laminage positif sur les crues : la pointe de crue en aval d'un barrage (en
l'absence de manœuvre de ses organes hydrauliques) est toujours inférieure (au moins
faiblement) à la pointe de crue en amont de sa retenue. On l'appelle aussi écrêtage des crues.
En termes de matérialisation alors, on doit créer un lac, qui va jouer un bassin de dissipation
de l’onde de crue et de l’énergie.
RANDRIANARIJAONA L. Balisama 45
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Courbe représentative de la crue écrêtée :

Figure n° 6 : Laminage de crue.

b) Matérialisation de l’écrêtage de la crue

Pour ce faire, on devra créer deux lacs de part et d’autre de notre Projet ; Dans le cas du
premier bassin, on a comme capacité volumétrique d’environ 1 000 000 m3 en période de
crue. La hauteur de la lame d’eau est estimée à 3 m de haut. Tandis que, le deuxième est avec
la capacité de 1 600 000 m3 et de même hauteur de lame d’eau aussi en période de crue qui
est de 3m.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 46
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

B. L’Assainissement :

1) Définition et généralités :

L’Assainissement est l’ensemble des techniques qui permettent l’évacuation par voie
hydraulique des EU, EV et EP d’une communauté. Ces eaux sont collectées à l’intérieur de la
propriété par un réseau de canalisation enterrées puis évacuées gravitairement vers un égout
public qui en assure le rejet dans un exutoire étudié de manière à ne pas nuire à l’hygiène
publique.

On distingue les différentes catégories d’eaux suivantes :

Les eaux de pluies provenant des précipitations naturelles recueillies par les toitures et
les chaussées et qui se caractérisent par les débits importants mais intermittents ;
Les eaux-vannes issues des WC (débit faible et régulier) ;
Les eaux ménagères provenant des cuisines, des salles de bains et des buanderies
(débit faible et régulier) ;
Les eaux industrielles, utilisées dans un processus industriel et dont les débits, très
variables mais constants pour chaque cas, peuvent être déterminés avec précision.

Un réseau d’Assainissement doit assurer le transfert de l’effluent dans les meilleur conditions
jusqu’au point de traitement sans porter atteinte à la santé et à la sécurité des habitants.

Il a une triple fonction : la collecte de l’ensemble des eaux usées, d’origine domestique ou
industrielle et des eaux météoriques, séparément ou mélangées ; leur transfert soit vers le
milieu naturel si les eaux ne sont pas polluées, soit vers une station d’épuration, dans le cas
inverse ; leur traitement pour que l’effluent soit compatible avec les exigences de la santé
publique et du milieu récepteur. Le principe retenu pour le réseau d’Assainissement a une
influence non négligeable sur l’environnement.

Cet objectif exige la maitrise de plusieurs paramètres, tels que :

 Evaluer la quantité d’eau à évacuer et à traiter afin de dimensionner les différents


composants du réseau et de prévoir un système de rétention à restitution différée ;
 Evaluer le degré de pollution des eaux de ruissellement, des eaux domestiques ou
industrielles, ces dernières pouvant nécessiter un traitement spécifique à la source ;
 Connaitre le fonctionnement des différents dispositifs de collecte et de traitement ;

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 47
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

2) Les principes de base :

Un réseau d’Assainissement a pour but d’évacuer les EU, EV et EP des bâtiments vers l’égout
public. Celui-ci peut être établi selon l’un des systèmes suivants :

a) Le système unitaire :

Qui permet de recevoir l’ensemble des effluents (EU, EV et EP) dans un collecteur unique. Le
principe consiste à prévoir une seule canalisation, calculée en conséquence. Chaque bâtiment
est équipé d’un seul branchement.

Ses points faibles portent sur :

Le surdimensionnement du réseau et de la station de traitement afin de tenir compte du


cumul des débits des eaux usées et des eaux pluviales, ces derniers étant
quantitativement plus importantes ;
La nécessité d’incorporer des déversoirs d’orage afin de rejeter vers le milieu naturel
les eaux excédentaires et d’écrêter les pointes exceptionnelles dues à des pluies
anormalement abondantes ; leur rôle consiste à éviter tout refoulement dans le réseau ;
bien que fortement dilué, l’effluent entraine des matières organiques dans le milieu
naturel.

Figure n°7 : système unitaire

b) Le système séparatif :

Le système séparatif comprend deux réseaux distincts, affectés chacun à un effluent


spécifique.

Le collecteur réservé aux EP :

Rejettent celles-ci en milieu naturel soit directement, soit après avoir transité par un bac
dessableur ou dans une unité de dépollution lorsque le ruissellement s’effectue dans des
secteurs particulièrement pollués (zone industrielle, centre urbain).

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 48
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Des bacs de rétention sont placés en des points du réseau afin de limiter le débit dans les
canalisations en cas de pluies importantes.

Le collecteur réservé aux EU et EV (ménagères et industrielles) :

de section moindre, est connecté sur une station d’épuration dont l’importance est inférieure à
celle du système précèdent et dont le fonctionnement est amélioré par l’apport d’un débit plus
faible et plus régulier.

Ces deux canalisations peuvent être parallèles, l’écoulement s’effectuant dans la même
direction ou avec des pentes inversées, en fonction de la position de l’exutoire. Ce système
impose deux regards de branchement par immeuble raccorde. Les avantages portent sur les
points suivants :

Les canalisations ont des sections correspondant aux débits qu’elles sont amenées à
recevoir, sans être surdimensionnées ;
Les équipements complémentaires tels que stations de relevage des eaux usées sont
dimensionnés en conséquence ;
Les eaux pluviales peuvent être rejetées directement et gravitairement dans le milieu
naturel, à la condition de ne pas être polluées ;
La station d’épuration est déterminée en fonction du débit des eaux usées, plus
facilement quantifiable.

L’inconvénient majeur réside dans le fait qu’il comporte deux réseaux indépendants, ce qui
peut entrainer un surcout non négligeable.

Ce type de réseau est particulièrement adapté aux zones résidentielles, de faible densité ou
aux extensions de villes dont le réseau unitaire existant se trouve en limite de charge. Dans ce
dernier cas, un système hybride se trouve mis en place, regroupant les deux principes :
unitaire et séparatif, ce qui complique la gestion.

Figure n° 8 : système séparatif

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 49
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

c) Le système unique :

Il collecte uniquement les EP ; il peut recevoir les EU et EV après qu’elles aient transité dans
une station d’épuration, les eaux ménagères après dégraissage et les eaux industrielles après
neutralisation.

d) Le système pseudo-séparatif :

C’est un système intermédiaire entre le système unitaire et le système séparatif. La collecte


d’une partie des EP (eaux des toitures) s’effectue avec les EU et EV des immeubles. Seules
les eaux de ruissellement de la voirie sont récupérées séparément. Ce système ne demande
qu’un seul branchement par bâtiment et une station d’épuration d’importance moyenne. Il est
aisé à réaliser lorsque les EP et les eaux de ruissellement peuvent être rejetées rapidement
dans le milieu naturel à l’aide de fossés et de caniveaux. Il est pratiqué, entre autres, dans les
zones périurbaines. Son principal avantage consiste à l’auto-curage des canalisations d’eaux
usées en période de fortes pluies.

3) Condition de mise en œuvre :

Les réseaux d’évacuation des eaux sont constitués par des canalisations enterrées en
matériaux imputrescibles et résistants. Leur longueur est plus ou moins importante selon les
dimensions du terrain. L’ensemble doit être étanche pour ne pas polluer l’environnement.

Une canalisation se compose des éléments suivants :

 Des collecteurs en tuyaux circulaires par bouts droit de 1 à 3m posés dans une
tranchée,
 Des embranchements entre les immeubles, les avaloirs divers et le collecteur principal,
 Des avaloirs, éléments recueillant les eaux de surface,
 Des accessoires de décantation ayant pour but d’arrêter tout ce qui pourrait obstruer
les canalisations en aval ou présenter un danger,
 Des siphons de chasse placés en tête des canalisations à pente trop faible pourque
l’écoulement s’effectue d’une façon satisfaisante,
 Le raccordement à l’égout public dont les modalités sont fonction de la règlementation
locale.

Les réseaux sont à écoulement libre et ne peuvent être mis en pression : celle-ci est limitée par
les débordements des avaloirs et des regards. Par contre, il arrive qu’un égout public ne soit
plus capable d’absorber un orage exceptionnel.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 50
Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Pour empêcher les remontées des odeurs, le réseau sera ventilé (bouche à grille).

4) Les collecteurs :

Les collecteurs sont constitués par des tuyaux enterrés alignés, allant de regard en regard,
avec un diamètre et une pente constante entre ceux-ci et suffisamment en pente pour éviter
toute stagnation des liquides chargés.

Il y a généralement deux réseaux : un pour les eaux pluviales des bâtiments et des chaussées,
l’autre pour les eaux usées et les eaux vanne des bâtiments, le premier ayant un diamètre
nettement supérieur à celui du second.

Les tuyaux des réseaux enterrés sont soumis à de nombreuses contraintes dont les principales
sont :

 Le poids propre du remblai,


 Le poids du liquide contenu, les charges abrasives transportées,
 Les charges fixes et mobiles sur le remblai,
 L’agressivité du liquide contenu ou des terres de remblai,
 Les tassements différentiels du terrain,
 L’action des racines d’arbres et des rongeurs,
 Les variations de niveau de la nappe phréatique,
 Les chocs lors de la mise en œuvre,
 Les tassements et vibrations dus au trafic.

La fabrication et le mode de pose des canalisations enterrés nécessitent des études théoriques
et pratiques. Le calcul est facilité du fait que la population d’un groupe immobilier ou d’une
usine est peu susceptible de varier et atteint rapidement son maximum.

Le tracé est rectiligne entre les regards ; les changements de direction se font également à
partir des regards. L’emploi des coudes et culottes est interdit car ils se ferment facilement et
le nettoyage en est pratiquement impossible.

La canalisation doit être enterrée sous une couverture de terre d’au moins 80cm au départ,
porté à 1m dans le cas de diamètre supérieurs à 400mm. Il ne faut pas que les tuyaux soient
déformés par la surcharge de terre ou le passage des charges.

Les canalisations des EU, des EV et des EP sont souvent posées en parallèle dans la même
tranchée mais elles sont décalées en niveau de 30 à 40cm afin de permettre le passage des
branchements particuliers.

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Il est conseillé de placer le réseau EP au-dessus des réseaux EU et EV dans le cas où ils sont
voisins. La disposition inverse peut entrainer une pollution des EP en cas de fuite des EU et
EV.

Les tuyaux utilisés sont en amiante-ciment pour les EU et les EP, en béton non armé jusqu’à
400mm, en béton armé au-dessus pour les EP, en grès pour les EU, en plastique pour les EU
et les EP mais les frontières ne sont pas formelles.

Lors que les débits sont importants et entrainent de gros diamètres, la canalisation est
remplacée par un ovoïde, qui est constitué par des éléments préfabriqués ayant un profil en
œuf avec base aplatie, de 1m de longueur et munis de joints à emboitement. Les dimensions
permettent la visite et les regards sont alors supprimés à l’exception de ceux nécessaires à
l’accès.

Les canalisations adjacentes sont piquées directement dans l’ovoïde sous resserve de
déboucher à 20cm au moins au-dessus du fil d’eau pour éviter les refoulements.

Les éléments ovoïdes préfabriqués sont sensibles aux efforts latéraux ce qui implique une
pose soigné, un sol bien dressé et un remblai méthodiquement compacté.

Par contre, dans beaucoup de villes, l’ovoïde exécuté sur place constitue le branchement
d’égout règlementaire entre la limite de propriété et le collecteur public généralement placé
dans l’axe de la chaussé.

Figure n°9 : collecteurs

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5) Les regards :

Les regards sont des ouvrages maçonnés constitués par un puits vertical surmonté d’un
couvercle mobile. Leur conception doit leur permettre de résister tout en demeurant étanches
par la poussée des terres et à celle engendrées par le passage des charges roulantes.

Ils sont généralement réalisés en béton, armé ou non, mais sont de plus en plus remplacés par
des ouvrages préfabriqués normalisés.

Un regard de visite se compose des éléments suivants :

 Une cunette épousant la forme de la partie inférieure de la canalisation traversant, avec


deux plages latérales inclinées. Elle est coulée sur place,
 Une cheminée verticale circulaire de diamètre 1m à 80cm ou carrée de côté 1m
terminée par une hotte pour recevoir la dalle de couverture. Elle est la plus souvent
constituée d’éléments de béton préfabriqués empilés,
 Une trappe d’accès constituée par un tampon en fonte ou en acier dont le type est
fonction des surcharges (trottoir, chaussée), avec orifice pour la ventilation et la
manipulation,
 Des échelons de descente, avec une crosse mobile en tête dès que la profondeur
dépasse 1m,
 Un couvre-cunette pour empêcher la chute d’objets divers dans le fil d’eau
éventuellement dans le fond,

Les regards de jonction sont identiques aux regards de visite sous réserve du tracé de la
cunette.

Dimensionnements des regards :

Les dimensions minimales des regards sont les suivantes :

Profondeur inférieure à 1.50m ; diamètre 80cm,


Profondeur supérieure à 1.50m ; diamètre 1.00m avec échelon d’accès.

L’épaisseur des parois est de 8cm en béton préfabriqué en usine, 12cm en béton coulé sur
place avec un enduit étanche de 2cm.

Dans le cas où la chute est supérieure à 80cm, il faut prévoir une canalisation verticale ou un
dispositif de protection de la cunette.

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Lorsque deux canalisations sont parallèles, les regards de visite sont voisins afin de profiter de
la même fouille ; ils sont décalés en plan pour permettre les branchements.

Leur espacement est de 50 à 70m pour les réseaux EP et de 35m au plus pour les réseaux EU
et EV. Un regard est placé à chaque branchement et aux changements de direction cela facilite
l’entretien.

Les ouvrages destinés à récolter l’eau sont des regards munis d’un dispositif d’entrée à la
partie supérieure et d’un système empêchant les gros objets d’y pénétrer et d’obstruer la
canalisation. On distingue :

Les regards avaloirs : qui sont de deux types principaux :

 Le regard courant couvert par une grille métallique placée dans le fil d’eau du caniveau ;
la visite s’effectue par enlèvement de cette grille.
 Le regard équipé avec une entrée d’eau verticale en acier ou en pierre de hauteur adaptée
à la bordure de la chaussée. La visite s’effectue par un tampon placé dans le trottoir.

Le diamètre du regard ou le côté du carré varie de 60 à 80cm ; la profondeur minimale est de


1.35m dont 30cm de dessablage.

Figure n° 10 : regard avaloir

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Les regards à grille :

Ce sont des regards de petites dimensions couverts par une grille en fonte ; ils comportent
également une décantation. Ils évacuent les eaux de ruissellement des parkings, des allées
piétons et des pelouses.

Les siphons de sol :

Les siphons de sol sont des éléments qui collectent des eaux de ruissellement sur de petites
surfaces dont les pentes ont été étudiées dans le but de rassembler les eaux vers les points
bas.

Les caniveaux à grille :

Les caniveaux sont des ouvrages linéaires qui recueillent les eaux de ruissellement sur une
certaine longueur, déterminée selon leur positionnement. Ils sont généralement placés en
points bas, perpendiculairement à la pente, afin de recueillir les eaux de ruissellement. Ils sont
constitués d’un corps en béton ou en PVC en forme de U et d’un système de couverture
composé de grilles accolées ou d’un dispositif à fente longitudinale. Les
caniveaux sont posés sur une fondation en béton dont la capacité de portance est en relation
étroite avec la localisation et le classement de la voie.

Les grilles d’entrée d’eau peuvent être en fonte, en acier ou en PVC. Ce dernier matériau est
surtout utilisé lorsque le corps du caniveau est en même matière. Il est réservé aux zones à
faible passage de véhicules légers. La dimension des fentes de passage soit en correspondance
avec la qualité d’eau collectée. Toutefois, la largeur ne doit pas excéder 20mm lorsque ces
grilles se trouvent sur des zones de passage de personnes handicapées se déplaçant en fauteuil
roulant. Il en est de même pour le dispositif à fente.

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6) Les ouvrages annexes :

Les ouvrages annexes regroupent un certain nombre d’éléments qui, sans être
systématiquement nécessaires à un réseau d’Assainissement.

Les clapets anti retour :

Ils sont placés en tête des branchements des bâtiments lorsque des refoulements peuvent se
produire. En cas de mis en cas de mise en charge des canalisations, le flux d’eau est refoulé
vers les branchements situés à un niveau inférieur à celui de la chaussée. Dans l’appareil, le
clapet se soulève au cours de l’écoulement normal de l’effluent et se ferme des que le
collecteur se remplit. Il en résulte qu’aucune évacuation des eaux ne peut se produire. Il
convient donc d’employer cet équipement, dans des conditions bien précises, sur la
canalisation d’évacuation des EU et en prévoyant un bac tampon d’une capacité suffisante.
Les EP sont rejetées directement dans le milieu naturel.

Les siphons disconnecteurs :

Les siphons disconnecteurs sont mis en place afin d’empêcher le passage direct des effluent
d’un bâtiment vers le collecteur. Ils sont imposés par certaines collectivités locales pour éviter
que des déchets plus ou moins volumineux ne viennent obstruer l’égout public. Ils sont
constitués par des pièces en fonte ou en PVC de diamètre approprié, de forme courbe afin
d’améliorer l’écoulement. Raccordés d’une part sur la sortie de la canalisation privée et
d’autre part sur le départ du branchement public, ils sont placés dans les regards en limite de
propriété et doivent être aisément accessibles pour l’entretien. A cet effet, ils comportent un
ou deux bouchons de visite.

Figure n° 11 : siphon disconnecteurs

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Les fosses septiques :

Une fosse septique est un appareil destiné à la collecte et à la liquéfaction partielle des
matières polluantes contenues dans les eaux domestiques. Sa profondeur utile ne peut être
inférieure à 1m et sa capacité dépend du nombre de pièces principales de l’habitation avec un
minimum de 1000 litres.

Nombre de pièces principales Capacité (litres)


1à4 1 000
5 1250
[6]
6 1500
7 1750

Tableau n°7 : capacité des fosses eaux vannes

Si les fosses reçoivent à la fois les EU et EV (fosse toutes eaux), les valeurs de capacité sont à
multiplier par deux.

Figure n° 12 : fosse septique

Les épurateurs bactériens :

Le filtre bactérien reçoit exclusivement les effluents provenant des fosses septiques.
On installe ce type d’appareil avant le rejet des eaux dans le milieu hydraulique superficiel.

Il assure l’épuration de l’effluent par l’action de bactéries aérobies et doit de ce fait être
ventilé de manière efficace.

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L’épaisseur des matériaux (pouzzolane ou mâchefer) ne doit pas être inférieure à 1m.
Le volume des matériaux doit être au moins égal à 1.6m3 pour les logements
comprenant jusqu’à 6 pièces principales. Pour les logements plus importants, il doit
être augmenté de 0.4m3 par pièce supplémentaire.

Figure n° 13 : filtre bactérien

Les séparateurs :

Les séparateurs sont des équipements placés en certains points des réseaux afin de retenir un
composant spécifique de l’effluent. Il existe plusieurs types d’appareil selon le but recherché.

Les séparateurs de boue ou débourbeurs :

Ils sont placés en amont d’appareils retenant certains composants de l’effluent. Ils ralentissent
l’écoulement du fluide et provoquent la décantation des matières minérales en suspension. Ils
se composent d’un regard en béton, en acier ou en résine synthétique, fermé par un tampon de
dimensions suffisantes pour assurer l’entretien. Ce regard dispose d’un volume de rétention
qui arrête les boues, le niveau de sortie étant inferieur de 10mm au niveau d’entrée. Certains
débourbeurs sont équipés d’un panier retenant les déchets de plus grosses dimensions.

Figure n° 14 : débourbeurs

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Les séparateurs de graisse :

Les séparateurs de graisse ont pour rôle de retenir les graisses animales et végétales contenues
dans l’effluent rejeté par les cuisines collectives, les restaurants, les cantines, etc. Ces graisses
se figent et adhèrent aux parois des canalisations ; elles retiennent les impuretés, entrainant
progressivement une réduction de section. Pour éviter ce désordre, un bac à graisse est placé
sur la sortie des EU, avant le branchement à l’égout.

Cet équipement est réalisé en béton, en fonte, en acier ou en polyéthylène. Il est raccordé sur
la canalisation à l’aide de joints parfaitement étanches.

Sa capacité utile doit être d’au moins 200 litres pour la desserte d’une cuisine ; elle doit être
portée à 500 litres s’il reçoit toutes les eaux ménagères de l’habitation. Un nettoyage régulier
est indispensable.

Figure n° 15 : séparateur de graisse en fonte

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7) Détermination des débits :

a) Débit des eaux pluviales à évacuer :

Le calcul de débit a été effectué par la méthode superficielle, selon la formule


adaptable à Antananarivo pour la fréquence décennale.

Q(10) = 1540J × I0.23 × C1.13 × A0.83 (14) [4]

Avec J : coefficient de forme dépendant de la superficie et de l’allongement du bassin et


donné par la formule

(15) [4] avec E = le plus long parcours des eaux (en hm)

A : surface du bassin (en ha)

I : pente moyenne suivant le plus long parcours des eaux. Dans le calcul I est fixée à 4% ;

C = coefficient de ruissellement. Dans le cas du Lotissement à usage d’habitation C varie de


0,30 à 0,50.

b) Débit de pointe pour les Eaux usées :

Il est donné par la formule suivante :

Qp = p x qm(16) [4]

Avec, p : coefficient de pointe tel que p = (17) [4]

qm = débit de rejet des eaux usées, calculé par


(18) [4]

Où, A = superficie en ha ;

d = taux de restitution (on prend d = 0,8).

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8) Dimensionnement des canalisations :

Le calcul de section et de pente des différents tronçons est déterminé en fonction de plusieurs
paramètres :

 La qualité d’effluent à évacuer ;


 La nature de l’effluent ;
 Les caractéristiques du matériau constituant les tuyaux ;
 La longueur et les différents accidents du parcours (changements de direction, regards
de branchements,…)

Le débit est donné par la formule :

Q (m3 /s) = S (m2) × V (m/s) (19) [1]

Dans laquelle : S est la section transversale de la canalisation occupée par l’effluent ; V est la
vitesse de l’effluent, elle est fonction de la pente et d’un coefficient d’écoulement.

Le débit varie en fonction des conditions de remplissage des tuyaux. Pour une canalisation de
section circulaire, il est maximal pour une hauteur de remplissage égale aux 8/10è du
diamètre ou à section pleine.

La vitesse d’écoulement est donnée par la formule de « Chézy » :

V = C√RI (20) [1]

Avec V : vitesse moyenne d’écoulement en mètre /seconde ;

R : rayon moyen de l’ouvrage en mètre ;

C : coefficient de rugosité ;

I : pente du collecteur en mètre /mètre.

Pour le calcul de C, on utilise la formule de «Bazin » :

C = 87/ (1+γ /√R) (21) [1]

γ étant le coefficient d’écoulement dont la valeur dépend de la rugosité des parois et de


l’effluent transporté. γ = 0.46 pour les EP, γ = 0.16 pour les EU.

Dans les cas simple, on peut utiliser la formule de Manning-Strickler pour le calcul de la
vitesse d’écoulement :

V = k × R2/3 × I1/2 (22) [1] avec k est le coefficient d’écoulement.

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9) Représentation schématique du système d’Assainissement :

Le système d’Assainissement des eaux est présenté par la figure ci-après, il est valable pour
toutes les zones d’activités existantes dans la zone d’étude mais, pour les parkings et les zones
d’activités commerciales, il faut mettre des siphons de sol.

Figure n° 16 : système d’Assainissement des eaux.

EP : Eaux Pluviales

EU : Eaux Usées

EV : Eaux Vannes

FB : Filtre Bactérienne

FS : fosse septique

SG : Séparateur de graisse

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C. Drainage

1) Généralités et définition :

L’eau qui se trouve dans un terrain provient de deux sources : les précipitations naturelles et
la nappe phréatique. Cette eau est indispensable à la vie de l’homme, sous réserve qu’elle ne
soit pas en excès.

Les inconvénients dans ce cas sont bien connus : transformation de la surface en bourbier ou
en marais, en rendant l’usage difficile voire impossible, médiocre rendement des cultures,
dégradation des maçonneries enterrées, humidité et dégradation des locaux en élévation,
prolifération des parasites néfastes à l’homme, etc.

L’eau provenant des précipitations naturelles ou des cours d’eau s’infiltre dans le sol jusqu’à
une couche imperméable où elle s’accumule et constitue la nappe phréatique. Son niveau
n’est pas toujours stable et est susceptible de varier en fonction de son alimentation et de la
capillarité du sol qui la surmonte.

A faible profondeur (5 à 12 m), elle ne présente guère d’inconvénients pour les bâtiments
courants mais pose des problèmes lorsqu’il faut effectuer des terrassements profonds. Elle
peut être également à fleur de sol, visible ou non. C’est ce dernier cas qui nous intéresse.

L’eau constitue une gêne si le niveau de la nappe est susceptible d’atteindre 1 m environ sous
le sol fini et un danger si cette cote est inférieure.

De toute façon il faut prendre garde à ne pas perturber l’équilibre hydrologique du terrain car
le manque d’eau présenterais des inconvénients presque aussi graves que l’excès.

A défaut d’analyse précise on citera un essai empirique : il consiste à creuser des trous de 40
× 40 × 80 cm de profondeur que l’on remplit d’eau. Si l’eau est absorbée en plus de vingt
minutes, le terrain est peu perméable et il faut étudier un drainage général.

2) Principes du drainage :

Le drainage consiste à collecter les eaux qui circulent dans le sol à faible profondeur et à les
évacuer dans un réseau d’Assainissement.

De maintenir la nappe phréatique à une profondeur telle qu’elle ne constitue pas une gêne :
c’est un « rabattement » qui stabilise le niveau de l’eau et dont le principe est connu de longue
date.

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Un drainage général doit être effectué avec précaution : l’élimination de l’eau entraine une
densification du terrain qui peut provoquer un tassement des immeubles voisins.

3) Emploi des drainages :

Le drainage général d’un terrain est dicté par des considérations d’ordre géologique appuyées
par l’expérience locale. Aucune règle précise ne peut être donnée et seule l’enquête sur place
renseignera sur la nécessité des travaux et leur ampleur.

En principe ce drainage est indispensable chaque fois que la couche imperméable est proche
du niveau du sol comme dans les terrains imperméables surmontés d’une couche perméable
de faible épaisseur, ce qui donne des terrains marécageux.

Dans les sites plats de grande surface on a recours aux canaux à ciel ouvert qui constituent
une technique complètement différente.

4) Composition d’un réseau de drainage :

Un réseau de drainage est composé des éléments suivants :

 Des files de tuyaux absorbants disposés régulièrement dans des tranchées et placés à
une profondeur suffisante pour rabattre le niveau de nappe à la cote recherchée,
 Un enrobage de ces tuyaux, sur une épaisseur de 20 à 40 cm, par du gravillon de
granulométrie uniforme qui filtre l’eau,
 Des collecteurs secondaires qui reprennent des drains,
 Un collecteur principal étanche sur lequel sont raccordés les collecteurs secondaires,
 Un exutoire naturel ou artificiel, rivière, égout, station de relevage, etc.

Les tranchées sont remblayées en terre perméable (terre végétale) et les tuyaux sont constitués
par des éléments en amiante-ciment ou en PVC perforés, en béton poreux.

Les quantités à mettre en place sont toujours importantes. Le drain doit être en matériau
insensible aux produits contenus dans le sol, le bas prix et d’une grande longévité.

A titre d’information, il y aussi d’autre système de drainage tels que :

Les fossés pour le drainage agricole et les drainages provisoires,


Les forages et puits absorbants verticaux,
L’électro-drainage.

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5) Implantation :

Drains et collecteurs doivent être disposés en fonction du terrain à assainir.


Le terrain est sensiblement plat et le réseau est alors implanté parallèlement à la plus grande
dimension du terrain avec espacement de 4 à 8m ou plus ; puisque le terrain a une surface
importante, les files de drains sont disposées en arêtes de poisson ou en pattes d’araignée.

Les tranchées sont exécutées par des engins spécialisés, souvent équipés pour la pose
simultanée des drains. Par contre le massif filtrant demande une intervention manuelle pour
que les éléments ne soient pas abimés ou déplacés. Le remblai s’effectue également
mécaniquement. La pose des drains s’effectue toujours en commençant par le point haut.

6) Evacuation des eaux drainées :

L’évacuation des eaux recueillies par les drains s’effectue par les collecteurs. Ils sont classés
en deux catégories : secondaires et principales. Les collecteurs secondaires sont des drains
d’un diamètre important, le collecteur principal une canalisation étanche en tuyaux
d’Assainissement courant qui se déverse dans un exutoire capable d’évacuer toutes les eaux.

A la jonction entre collecteurs sont placés des regards qui permettent d’en vérifier le bon
fonctionnement et éventuellement d’en assurer le nettoyage. Ils sont munis d’un dispositif de
décantation pour permettre aux éléments fins de se déposer.

Pratiquement la pente et le tracé des collecteurs sont imposés par les conditions locales ce qui
détermine également la portion de terrain desservie et par suite le débit à évacuer.

Le diamètre des collecteurs varie entre 8 à 15cm pour les secondaires et 15 à 25cm pour les
principaux.

7) Exutoire :

L’exutoire du réseau de drainage est constitué par le réseau d’égout, une rivière ou plan d’eau
stable.

Les eaux provenant d’un drainage sont souvent polluées par les apports d’engrais, les
herbicides et produits phytosanitaires ; aussi elles ne doivent pas être rejetées sans précautions
dans le milieu naturel car il faut protéger les nappes souterraines.

Puis que l’égout n’a pas de profondeur suffisante, il faut intercaler une station de relevage.

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Les débits étant généralement faibles, une station préfabriquée avec pompe immergées est
suffisante dans la plupart des cas. Si le drain fonction épisodique, la deuxième pompe est alors
supprimée.

8) Détermination du réseau :

Pour déterminer un réseau du drainage, il faut combiner les quatre éléments suivants qui sont
d’ailleurs liés deux par deux :

 La pente et le diamètre qui donnent un débit d’évacuation,


 La profondeur et l’écartement qui conditionnent l’absorption.

La pente doit être suffisante pour que la vitesse de l’eau entraine les éléments fins qui auraient
pu s’introduire dans le drain. On adopte généralement une vitesse de 0.20m /s, ce qui entraine
une pente de 2mm/m au moins à 1cm au plus, variable selon les matériaux du drain.

La longueur d’un drain ne doit pas dépasser 100m car au-delà l’écoulement se fait mal.

Le diamètre en chaque point doit être suffisant pour permettre l’écoulement de toute l’eau
captée en amont. Il ne descend pas en dessous de 50mm intérieur.

La profondeur est fonction de la distance entre deux lignes de drains et celle-ci plus est
d’autant plus grande que l’écartement est important. Au départ, le drain est placé le plus près
possible du sol, à 40 à 50cm de profondeur pour éviter le gel, mais de toute façon légèrement
en dessous du niveau auquel on veut maintenir la nappe.

Entre les filles de drain, lorsque le sol a pu être décapé, il est dressé en forme de V à double
pente de 2 à 4 cm/m.

Placer le drain à 1m de profondeur environ le met d’une manière générale à l’abri du gel et
des racines.

L’espacement entre fil de drain dépend des éléments suivants :

 La quantité d’eau qui s’infiltre dans le sol à l’unité de surface (0.6 à 1.5 l/ha/sec selon
le terrain).
 La nature géologique du sous-sol car celui-ci est susceptible d’en absorber une partie,
 La perméabilité du terrain au-dessus du drain et en dessous : plus elle est grande, plus
l’espacement peut être important.

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Pratiquement, l’écartement moyen des drains est le suivant :

3 à 5m pour les parties les plus foulées d’une pelouse,


10 à 12m dans des argiles sableuses.
15 à 20m dans des terres argileuses,
12 à 16m dans des terres franches,
16 à 20m dans des terres sablonneuses,
20 à 30m dans des terres grasses,

9) Couche drainante :

Une couche drainante est constituée par des matériaux filtrants sur une épaisseur de 10 à
15cm. On utilise :

 du sable tout-venant lavé,


 du gros gravillon,
 du laitier granulé,
 de la pouzzolane.

La granulométrie varie de 1 à 4cm.

La face supérieure est dressée horizontalement mais la sous-face comporte des pentes de 2 à
4cm/m vers les files de drains.

Sur le dessus est placée une couche de terre végétale de 20 à 40cm d’épaisseur, plantée de
gazon ou de fleurs à racines peu pénétrantes. Elle peut être remplacée par un autre revêtement
mais qui doit être perméable.

Cette couche drainante est employée dans des terrains de sport, les hippodromes, etc. de façon
à évacuer rapidement les eaux superficielles qui en gêneraient l’utilisation.

Inversement une couche drainante peut être placée sous un sol imperméable pour collecter
l’eau qui remonterait du sous-sol.

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D. Station de relevage :

1) Généralités :

Une station de relevage est nécessaire chaque fois que le niveau d’arrivée des canalisations
d’eaux usées(ou pluviales) est plus bas que celui de l’exutoire. Il faut alors transférer par
pompage les eaux du niveau bas au niveau haut. Bien entendu, les pompes sont toujours
doublées par sécurité, sauf si l’on est sûr que leur fonctionnement sera peu fréquent. Une
bâche constitue réserve pour parer à leur défaillance et amortir les pointes éventuelles de
débit.

En principe le relèvement direct des eaux pluviales est à proscrire : il faut prévoir un bassin
intermédiaire pour absorber les pointes dues aux orages.

Seules les eaux usées sont relevées directement car leur débit est faible (150litres/jour/usager).
La conception d’une station de pompage est fonction de sa capacité et de celle des pompes
utilisées. En pratique il y a trois cas :

 Pour les installations à gros débit, la station est constituée par une bâche d’arrivée à
laquelle est accolé un local abritant le système de pompage. L’ensemble est enterré et
représente un grand volume ; l’étanchéité entre la bâche et la salle des machines est
délicate à réaliser mais l’entretien du matériel est facile. De plus, ce système permet
la mise en place de moteurs thermiques pour secourir les moteurs électriques en cas
de ces derniers ; le volume de la bâche doit être important.
pour les installations de débit moyen ou faible, on utilise :
 soit une pompe immergée dans une bâche d’arrivée et reliée par un arbre de
transmission à un moteur situé sur une plate-forme ; le volume de la bâche est
nettement réduit par rapport à la solution précédente,
 soit le groupe motopompe immergé dans la bâche d’arrivée, système très employé
en raison de sa simplicité d’installation. Il a été conçu des ensembles préfabriqués
comprenant une fosse en béton ou en plastique, équipée avec les pompes. Il suffit de
les descendre dans la fouille et de raccorder les canalisations. Ils sont peu coûteux et
d’un entretien facile. Le volume de la bâche est faible.

Ces deux dernières solutions sont issues de perfectionnement apporté aux pompes ainsi qu’à
la conception de moteurs électriques pouvant sans danger pour les personnes fonctionner
entièrement immergés dans l’eau.

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2) Détermination d’un poste de relèvement :

Pour calculer un poste de relèvement, les données de base sont les suivantes :

 le débit de pointe d’arrivée des eaux usées Q,


 la hauteur à laquelle ces eaux doivent être relevées H,
 le nombre de démarrages de la pompe qui ne doit pas dépasser 6 à 10 à l’heure pour
éviter une usure prématurée.

Le volume de la bâche doit être compris entre 1/20 et 1/30 du débit de pointe Q. Quant à la
pompe, elle sera choisie en fonction de la hauteur manométrique (hauteur géométrique de
relevage, plus pertes de charge) et du débit de pointe affecté d’un coefficient de sécurité de
1,25.

On néglige le fait qu’il y a toujours deux pompes.

3) Pompes de relevage :

Trois types de pompes sont couramment utilisés pour le relevage des eaux et travaillant
toujours en charge pour éviter le désamorçage. On distingue :

 les pompes submersibles où le groupe pompe-moteur forme un ensemble étanche


placé dans le liquide ; peu utilisables pour les eaux chaudes, leur poids permet de les
manutentionner à la main,
 les pompes immergées dans le liquide reliées par un axe au moteur placé à une
certaine distance au-dessus, ce qui limite la profondeur ; surtout utilisées pour les eaux
chaudes et corrosives, toute la partie électrique est en dehors du contact du liquide.

La puissance de ces deux catégories de pompes est limitée à une dizaine de CV.

 les pompes classiques qui sont situées en fosse sèche et dont le débit et la pression
sont importants ; extérieures au liquide, elles sont facilement accessibles pour
l’entretien.

La conception de la pompe est différente selon qu’elle est utilisée pour des eaux claires ou
pour des eaux chargées. Dans ce dernier cas les offices sont de grande section et il n’y a pas
de crépine. Certaines comportent des aubes spéciales pour déchiqueter les matières.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Pour déterminer les caractéristiques d’une pompe, il faut connaître :

la nature de l’effluent à relever,


la hauteur de relevage,
les pertes de charge de la tuyauterie de refoulement, fonction du diamètre, de la
longueur, des coudes, des vannes, etc.,
le débit maximum à évacuer en mètre cube/heure.

Il est prudent de prévoir un clapet anti-retour sur la tuyauterie de refoulement pour le cas où
l’égout public serait susceptible de refouler.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

II. CIRCULATION

A. Voirie :

1) Généralités :

La voirie a pour objectif la desserte des différentes zones d’activités. Elle doit être étudiée de
manière à remplir pleinement ce rôle. Le tracé, les caractéristiques dimensionnelles et la
qualité de ses constituants sont déterminés en conséquence, tout en garantissant la sécurité à
tous les utilisateurs.

La voirie participe également à l’aménagement des ensembles urbanisées ; elle contribue à


améliorer l’aspect du paysage, qu’il soit urbain ou rural.

On peut classer les voies en 4 catégories : [5]

La voie primaire: c’est une artère principale qui desservit le Lotissement. Elle assure
le raccordement avec les voies extérieures ou périphériques, dont la vitesse de base est de
60km/h.

La voie secondaire: S’articulant sur la voie primaire, elle définit les îlots. La vitesse de
base varie de 40 à 60km/h.

La voie tertiaire: Elle est destinée aux cheminements d’accès aux parcelles et de desservir
chaque îlot avec une vitesse de base de 10 à 40km/h.

La voie piétonnière: c’est une ruelle qui permet d’accéder aux parcelles d’habitation. La
vitesse de base varie de 5 à 10km/h.

2) Les caractéristiques de la voirie :

La voirie est dessinée en fonction de la disposition des lots et des bâtiments auxquels elle
donne accès, qu’ils soient en bordure de la voie ou en retrait. Faisant partie intégrante du
cadre de vie et de l’environnement, les voies sont calmes et tranquilles dans un Lotissement
d’habitation. Sans trop de sinuosités dans un Lotissement industriel, elles sont larges afin de
faciliter les manœuvres des poids lourds. De plus, afin de préserver l’espace privatif
(habitation ou parcelles) de l’espace public (voie), il est fréquemment admis de les dissocier
par un moyen approprié (clôtures, haies vives, etc.)

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Figure n° 17 : séparation espace public espace privé

3) Le tracé des voies :

L’étude du tracé des voies prend en compte un certain nombre de paramètre qui portent sur :

la géométrie du tènement ;
la topographie du terrain ;
la nature du sol déterminée par les études géotechniques et les aptitudes de portance
qui en découlent ;
le secteur et les différents points desservis ;
la sécurité des utilisateurs en dégageant une bonne visibilité, en signalant le passage et
la circulation des piétons ou en séparant la circulation des différents usagers par la
création d’aménagements paysagers en bordures des voies ;
le raccordement avec la voirie existante en tenant compte des possibilités de
manœuvre des véhicules et du passage des autres utilisateurs.

Figure n° 18 : raccordement sur une voie existante

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les passages pour piétons sont au niveau des chaussées ou légèrement surélevés afin de
réduire la vitesse des véhicules et d’améliorer la sécurité des usagers. Leur largeur doit
permettre la circulation simultanée en double sens des usagers (piétons, poussettes d’enfant,
fauteuils roulants des handicapés, etc.) et être compatibles avec les flux.

L’accès à un groupe d’habitation ou à un Lotissement peut être indiqué par un traitement


particulier : rétrécissement de chaussée, revêtement de nature différente, seuil légèrement
surélevé, éléments bâtis ne compromettant pas la visibilité.

A l’intérieur de chaque zone, les voies empruntées par des véhicules de ramassage d’ordures
ménagères ont des caractéristiques minimales réglementées :

La longueur d’une voie, en sens unique et sans stationnement, est égale à 3.50m ;
Le rayon de courbure est supérieur à 10.50m ;
La pente est inférieure à 12% dans les zones de circulation et à 10% dans les zones de
stationnement ;
La structure de la chaussée doit résister à une force portante de 130KN par essieu ;
Des aires de retournement sont aménagées en extrémité des voies en impasses de
manière à effectuer une manœuvre avec une seule marche arrière de longueur
inférieure à 15m.

Toutefois, afin d’éviter ces mesures contraignantes et pour simplifier le ramassage, dans de
nombreux Lotissements, les ordures sont regroupées dans des containers dissimilés par des
édicules situés en des points facilement accessibles.

4) Les profils des voies :

Les profils constituent l’une des caractéristiques essentielles des voies. Il convient de
distinguer le profil en long, défini sur toute la longueur de la voie et le profil en travers
précisant la largeur de la voie et de son emprise sur terrain.

Selon de type de voie, les profils en long et en travers ont des géométries distinctes qui
prennent en compte le dimensionnement, les pentes, les raccords entre les sections de pentes
différentes.

Pour assurer un bon écoulement des eaux de ruissellement, le profil en long doit avoir une
pente minimale de l’ordre de 0.5% selon la nature du revêtement. La pente maximale ne
devant pas dépasser de 12 à 15%.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

En point bas comme en point haut, le raccordement s’effectue à l’aide d’une courbe dont le
rayon est déterminé en fonction de la nature et de l’importance de la voie.

Pour l’évacuation des eaux, il existe des regards avaloir tous les 400m2 au plus (200m2
optimum) et la pente longitudinale des caniveaux est de 5mm /m.

Pour la largeur de la chaussée :

Une voie de distribution à double sens de circulation a une largeur de 6.00 à 7.00m avec
trottoir de part et d’autre de 1.00 à 2.00m.

Une voie de desserte a une largeur de l’ordre de 4.5 à 5.00m en tenant compte d’une
possibilité de stationnement en long avec ou sans trottoir. La chaussée a une pente
transversale ou devers de 2 à 3%, cette valeur peut être corrigé en plus ou en moins pour une
meilleur adaptation au terrain naturel et selon la qualité du revêtement superficiel, et une
bordure en bas de pente qui guidera les eaux de ruissellement vers les regards. Cette bordure
peut être remplacée par une large bande gazonnée ou un fossé.

Figure n° 19 : profil en travers de la chaussée


5) La composition des chaussées :

La composition et le dimensionnement de la chaussée, c’est-à-dire son épaisseur, sont


déterminés en fonction des paramètres suivants :

La qualité du terrain en place formant la plate-forme et sa portance ;


Le trafic supporté par la chaussée ;
La résistance au gel.

La chaussée est constituée par la superposition de plusieurs couches résultant de travaux en


remblai et transmettant les charges au sol support.

Afin de ne subir aucune déformation, ce dernier ne doit pas être soumis à des contraintes
supérieures à celles déterminées par les essais. De plus, il ne doit pas présenter de points durs
ou de zones de faible résistance.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Si de telles zones existaient, elles seraient purgées et remplacées par un matériau


convenablement compacté (grave naturelle, grave ciment ou autres). Les différentes couches
mises en œuvre sont les suivantes :

 Une couche anti contaminant constituée d’un géotextile non tissé ou d’une couche de
sable de 5cm d’épaisseur ;
 Une couche de forme constitue un élément de transition mis en œuvre à partir de
l’arase du terrassement, en fonction des caractéristique du sol, remblai ;
 Une sous-couche est éventuellement rapportée sur la couche de forme lorsque le sol
support est de faible résistance ;
 Une couche de fondation est élément de la structure de la chaussée placé au contact de
la plate-forme ou de la couche de forme ;
 Une couche de base est l’élément de structure soumis directement aux efforts
provenant des couches de surface ;
 Une couche de liaison correspond à la partie inférieure des éléments de surface ;
 Une couche de roulement correspond au revêtement superficiel de la chaussée.

Les couches de fondations et de base constituent l’assise de la chaussée, c’est-à-dire sa


structure ; les couches de liaison et de roulement forment les couches de surface.

Figure n° 20 : composition de la chaussée.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Voici un tableau qui montre les matériaux avec leur épaisseur de la couche de fondation, de
base et de roulement : [1]

Matériaux Couche de fondation Couche de base Couche de roulement Epaisseur (cm)


Grave naturelle non traitée 0.75 15
Tout-venant 0.75 1 «
Empierrement, sable, gravier 0.75 1 «
Laitier concassé ou granulé 1.2 1.2 1.5
Sable-laitier 1.2 1.4 15
Sable-bitume 1.6 1.6 15
Grave-ciment 1.5 1.5 15
Grave-laitier 1.6 1.6 15
Grave-bitume 1.8 2.0 10
Enrobe à chaud 2 3
Enrobe à froid 1.5 3
Béton bitumineux 2 5

Tableau n°8 : les matériaux avec leurs épaisseurs de la couche de fondation, de base et de
roulement.

6) Les aires de stationnement :

Les aires de stationnement constituent un complément indispensable de la voirie et des


bâtiments, qu’elles soient destinées aux différentes zones d’activités existantes. Le nombre de
places est précisé dans des documents d’urbanisme.

Plusieurs dispositions peuvent être retenues pour le stationnement des véhicules légers, étant
entendu que les autres véhicules (poids lourds, cars) s’arrêtent sur les aires aménagées
spécialement à cet effet. Le principe le plus courant consiste à prévoir une bande de
stationnement en long d’un côté ou des deux côtés de la voirie. Cette bande peut faire partie
intégrante de la chaussée et être signalée par une peinture au sol ou être différenciée de la voie
par bordure basse ou par revêtement superficiel différent.

Les dimensions des places sont fixées en fonction du gabarit des véhicules, du mode de
stationnement et de la largeur de la voie de desserte. Elles doivent permettre d’effectuer des
manœuvres aisées en toute sécurité. Dans les Lotissements, les véhicules sont regroupés sur
des espaces comprenant quelques places de stationnement en talon. Cette disposition dégage
totalement la voirie et assure une plus grande sécurité. Dans des groupes d’habitation
importants, les zones commerciales ou industrielles, des emplacements sont réservés au
stationnement des voitures.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Ils peuvent couvrir des surfaces importantes. Les places sont généralement disposées de part
et d’autre d’une voie de desserte, parallèlement, perpendiculairement (en talon) ou en épis (à
45 ou à 60°).

Figure n° 21 : Aire de stationnement

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

B. Allées de piétons :

1) Généralités :

Dans la voirie, les trottoirs et les voies piétonnes jouent un rôle précis puisque ce sont eux qui
canalisent la circulation des piétons afin de la rendre indépendante du trafic et du
stationnement des véhicules. Alors que les trottoirs viennent en complément des chaussées et
permettent de sécuriser les piétons, les voies piétonnes correspondent à des éléments de voirie
strictement réservée à l’usage des personnes. Toutefois, certains véhicules peuvent y être
admis à titre exceptionnel (véhicules de secours).

2) Les trottoirs :

Les trottoirs sont réalisés selon des dispositions adaptées aux caractéristiques de la voirie, à sa
localisation et à l’importance du flux piétonnier.

Normalement, une voirie comporte une chaussée d’une largeur correspondant au trafic qu’elle
supporte et deux trottoirs d’une largeur minimale utile de 1m. Toutefois, dans les groupes
d’habitations, l’un des trottoirs peut avoir une largeur de l’ordre de 1.50 à 2.00m alors que
l’autre est constitué par un simple butte-roues.

3) Les voies piétonnes :

Les voies piétonnes sont des éléments de voiries réservés aux piétons, séparés en permanence
ou temporairement de la circulation routière. Elles sont créées dans les secteurs résidentiels ou
urbanisés à forte implantation commerciale. Les allées piétonnes permettent également de
relier de manière directe des secteurs résidentiels avec des zones d’activités différentes :
centre-ville, zone administrative, zone commerciale et zone pédagogique. Leur largeur est
déterminée en tenant compte d’un croisement aisé des flux piétonniers. Elle est de l’ordre de
2.00 à 2.50m pour tenir compte de l’implantation de panneaux de signalétique, de mobiliers
urbains et de plantations. Elle est portée à 3.50 ou 4.00m si la circulation de véhicules est
admise à titre exceptionnel.

Lorsque des passages couverts sont prévus, la hauteur libre est au moins de 2 ?5àm ; toutefois,
cette hauteur peut être réduite à 2.35m sur un cheminement dont la longueur n’excède pas
2.00m.

L’écoulement des eaux de ruissellement est obtenu grâce à une pente longitudinale et
transversale, la collecte s’effectuant dans des grilles positionnées en point bas.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

4) La constitution des trottoirs et des allées piétonnes :

Les trottoirs et les voies piétonnes comprennent plusieurs couches, afin de reporter les charges
sur le sol d’assise. Elles sont de moindre importance compte tenu du fait qu’ils n’ont pas à
supporter la circulation ou le stationnement de véhicules lourds ou légers. Ils ne sont pas
conçus et réalisés à cet effet. Si tel n’est pas le cas, au droit des entrées charretières par
exemple, des dispositions techniques particulières sont prises. Les couches d’assise sont
renforcées à l’aide de grave ciment ou d’une dalle en béton coulée in situ lorsque des
véhicules lourds empruntent ces passages.

Les différentes couches sont les suivantes :

une fondation en grave naturelle ou traitée de 15 à 30cm d’épaisseur, suivant la qualité


du sol support ;
une couche de réglage en matériaux concassé de 5 à 10cm d’épaisseur ;
une couche de revêtement superficiel.

Ces deux dernières couches peuvent être confondues en une seule.

Les matériaux retenus comme revêtement sont choisis pour leurs caractéristiques mécaniques
et esthétiques, une bonne intégration dans l’environnement étant recherchée.

Les produit dits noirs (enrobé à chaud ou à froid, noir ou teinté, asphalte, enduit superficiel) :

Figure n°22 : revêtement en enrobé rouge

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5) Les bordures de trottoirs :

La séparation entre la chaussée réservée à la circulation des véhicules et le trottoir utilisé par
les piétons est assurée par une bordure. Celle-ci est en pierre dure (granit, porphyre) ou en
béton préfabriqué et est posée sur une fondation de béton. Par rapport au fil d’eau du
caniveau, la dénivellation est de l’ordre de 12 à 15cm. Elle est ramenée à 5cm afin de former
un bateau au droit des entrées charretières. Elle est réduite à 2cm pour permettre le passage
des personnes à mobilité réduite se déplaçant avec un fauteuil roulant.

Les bordures sont mises de niveau et alignées à l’aide d’appareils de visée. Elles sont posées
sur une fondation en béton dont les dimensions sont telles qu’elle dépasse d’au moins 10cm
de part et d’autre de la bordure. Elle constitue un épaulement continu de manière à caler la
bordure afin d’éviter tout déplacement sous l’action des véhicules.

Figure n° 23 : bordures de trottoirs

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III. DISTRIBUTION DES RESEAUX :

Les réseaux divers forment un ensemble essentiel dans l’aménagement des espaces, qu’ils
soient urbains ou ruraux et quel qu’en soit la destination.

La distribution de l’eau répond aux conditions minimales d’hygiène et de sécurité dans le


cadre de la lutte contre l’incendie. Electricité est une énergie facilement transportable, elle est
étant indispensable pour l’éclairage. L’éclairage public apporte une grande sécurité dans les
villes et améliore l’environnement nocturne par la mise en lumière des édifices publics. La
circulation des informations nécessite des réseaux de télécommunication et de télédistribution
parfaitement fiables.

A. Distribution des eaux :

1) L’alimentation en eau :

L’eau est indispensable à la vie courante, aussi bien que dans la vie domestique, que dans
l’industrie et l’agriculture. Mais si la logique quantitative a marqué la première moitié du
XXème siècle, avec l’arrivée de l’eau dans tous les logements et leurs équipements en locaux
sanitaires, la fin de ce même siècle a vu l’émergence d’une logique qualitative avec la
promulgation de la loi sur l’eau. Le XXI ème siècle, quant à lui, s’oriente vers une
requalification de l’utilisation de l’eau, dont les ressources sont loin d’être inépuisables.

C’est la raison pour laquelle la desserte en eau est fondamentale dans l’aménagement de
zones nouvelles qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales.

La distribution des eaux relève de la compétence et de la responsabilité des collectivités


locales. Lorsqu’elles disposent des services compétents, ceux-ci se change eux-mêmes de sa
distribution. Les collectivités peuvent également la confier à une régie ou la concéder à une
société parapublique ou privée.

2) Les besoins en eau :

L’objectif de l’adduction d’eau est de répondre aux besoins, pour les différents usages :
domestique, industriel, arrosage des plantations, lavage et nettoyage des espaces publics, lutte
contre l’incendie.

Ces besoins sont quantifiés afin de définir les caractéristiques du réseau de distribution dans la
zone à aménager.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Leur évaluation est relativement délicate puisqu’elle dépend de la destination des


constructions, de la localisation, de l’étendue de la zone desservie, de l’importance des
espaces collectifs et de l’éventualité d’une extension ultérieure.

La consommation moyenne des ménages est de l’ordre de 150 litres par jour et par habitant.
Toutefois, elle peut varier dans une fourchette allant de 100 litres par jour à 300 litres par jour.
Afin de tenir compte de l’utilisation publique et des fuites de réseau, cette quantité de base est
doublée pour être portée à 300 litres par jour. En fait, elle peut varier entre 200 à 500 litres par
jour, selon que le projet porte sur une commune rurale ou une grande ville.

D’autre part, deux facteurs viennent influencer la consommation moyenne :

la période de l’année : la consommation est affectée d’un coefficient correcteur égal à


0.5 en hiver et à 1.5 en été ;
la période de la journée : le débit évolue dans la proportion de 1 à 7 entre les heures
creuses et les heures pleines.

Le secteur industriel est un gros consommateur d’eau, en particulier les industries


agroalimentaires, les industries du papier, les cimenteries, la métallurgie, etc. Une partie
de l’eau consommée peut être puisée dans la nappe phréatique et utilisée en eau brute, non
potable. Cette solution impose de prévoir deux réseaux distincts occasionnant des couts
d’investissement plus important mais une économie appréciable en exploitant.
Connaissant le type d’industrie, il est possible de déterminer les débits nécessaires. Cela
devient plus délicat dans le projet d’aménagement de zones industrielles, pour lesquelles,
ne connaissant pas les futurs acquéreurs, il est nécessaire d’anticiper sur le type
d’installation.

La défense contre l’incendie exige également une quantité importante d’eau. Lorsque le
réseau assure les deux usages, domestique et lutte contre l’incendie, les besoins de cette
dernière sont prépondérants pour le calcul des débits et le dimensionnement des tuyaux.

L’estimation en consommation d’eau dépend de l’usage auquel est destinée l’eau : eau
potable à usage privé, incendie, etc.

La détermination de la consommation d’eau est donnée par la formule suivante :

Q = (300 x N x 3) / 24 (23) [2]

Q étant le débit horaire instantané en litres et N le nombre d’usagers

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

L’alimentation en eau des matériels utilisés par les sapeurs-pompiers, par le réseau
incendie et l’entretien des espaces verts et le nettoyage des espaces communs par le réseau
d'arrosage sont complémentaires de la distribution d’eau potable.

3) Le réseau de distribution :

Raccordé sur le réseau général, par l’intermédiaire d’une vanne, le réseau de distribution
se présente sous deux formes : maillé ou ramifié. D’un cout plus élevé, le premier offre
une souplesse supérieure et une sécurité plus grande que le second. Il est imposé sur les
réseaux importants ou pour la desserte de bâtiments présentant des risques d’incendie. Le
second est mis en œuvre dans les petites opérations : groupes d’habitations, Lotissement,
etc.

Le réseau de distribution est composé de canalisation, de raccords pour les branchements


et de différents éléments tels que vannes d’arrêt, bouches à clé, bouches d’arrosage ou de
lavage, poteaux incendie, compteurs, disconnecteurs, etc.

Le dimensionnement des canalisations est déterminé en fonction du débit qu’elles doivent


assurer et des pertes de charge qu’elles occasionnent. Plusieurs formules basées sur les lois
d’écoulement des fluides ont été mises au point, en fonction des matériaux qui constituent les
tuyaux.

Les appareillages regroupent un certain nombre d’équipements tels que robinetterie, clapet
anti-retour, disconnecteurs, anti-bélier, etc. ils occasionnent tous pertes de charge, parfois non
négligeables, dont il faut tenir compte dans le calcul des réseaux.

La robinetterie est un composant du réseau qui influe sur le débit de l’eau en ouvrant, en
fermant ou en obturant partiellement son passage.

Les clapets anti-retour sont des appareils qui s’ouvrent automatiquement sous la pression
d’un fluide, dans une direction donnée et e ferment automatiquement pour éviter le débit en
sens inverse.

Les disconnecteurs sont des dispositifs de protection contre la pollution des réseaux de
distribution d’eau potable. Ils évitent les retours d’une eau ayant perdu ses qualités sanitaires
et alimentaires dans le réseau.

Les appareils anti-bélier sont constitués d’un mécanisme qui amorti les changements
brusques de pression dans les canalisations.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

4) Le service incendie :

Le matériel de lutte contre l’incendie est soumis à une règlementation stricte ainsi qu’à des
normes. L’objectif est d’optimiser la fiabilité des appareils de lutte contre l’incendie en toutes
circonstances et pour une utilisation rapide par les services de secours. Le raccordement
s’effectue sur un réseau d’eau sous pression, qu’il soit public ou privé.

La défense contre l’incendie peut être abordée de deux manières :

 depuis l’intérieur des bâtiments, à l’aide de dispositifs installés lors de leur


construction adaptés à la conception et à l’utilisation qui en sera faite ;
 depuis l’extérieur, en se raccordant sur des poteaux ou sur des bouches judicieusement
répartis.

Figure n° 24 : branchement du poteau d’incendie


5) Les réseaux d’arrosage :

L’entretien des espaces verts nécessite la mise en place d’un dispositif permettant leur
arrosage. Plusieurs solutions se présentent selon la nature des plantations et la surface à
traiter.

Dans l’ensemble immobiliers, des robinets de puisage sont placés en façade, sur lesquels sont
raccordés des tuyaux souples, d’une longueur de l’ordre de 20 à 30m. L’arrosage est soit
manuel, soit à l’aide d’appareils fonctionnant sous la pression du réseau. Ces systèmes
entrainent une consommation d’eau importante, non contrôlée. Ils sont réservés aux petites
superficies.

Le réseau enterré : il est mis en place afin d’alimenter, indépendamment des autres réseaux,
plusieurs bouches d’arrosage de type incongelable ou non.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Des asperseurs automatiques sont raccordés sous une pression de 0.2Mpa (2bars) à 0.3Mpa
(3bars), ils couvrent une surface plus ou moins grande. Le réseau comporte à son origine une
vanne générale de commande, un compteur et un disconnecteur, lorsqu’il est raccordé sur une
distribution d’eau potable.

L’arrosage automatique : il est constitué par un réseau enterré qui alimente des têtes
d’arrosage placées au niveau du sol. Sous l’action de la pression de l’eau, le gicleur, fixe ou
pivotant, se soulève et projette une pluie fine, parfaitement repartie, dans un rayon de 5 à
10m. L’implantation des têtes est établie de manière que les jets se recouvrent et arrosent la
totalité de la surface.

Figure n° 25 : arrosage automatique

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B. Distribution d’Electricité :

1) Généralités :

Les immeubles doivent être alimentes en énergie. En habitation, l’électricité apparait souvent
comme un élément de confort complémentaire, dans le domaine industriel, elle peut être
considérée comme une des énergies de base, destinées à des utilisations courantes ou
particulière, présentant en outre l’avantage de s’adapter aisément à leur évolution.

La distribution d’électricité est assurée soit par le JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy), soit par
des opérateurs indépendants. Les études des réseaux de distribution, qu’ils concernent la
moyenne tension ou la basse tension, est donc effectuée en liaison étroite avec ces services.
Elle est soumise à leur approbation comme le sera la réalisation des travaux ; la maintenance
des réseaux étant de leur ressort.

Les installations électriques doivent faire l’objet d’une attention particulière compte tenu des
risques encourus par le personnel d’entretien ou par les utilisateurs.

2) Les besoins en électricité :

Les besoins sont évalués en fonction de la destination des bâtiments desservis : habitation,
commercial, industriel, etc. Dans l’étude, il convient de tenir compte de l’évolution de la
puissance demandée due soit à l’amélioration confort et des conditions de vie, soit à des
extensions des zones urbanisées.

En habitation, les besoins sont calculés sur la base de l’utilisation de l’électricité en éclairage,
en usage domestique. Dans le cas d’immeubles collectif, l’électricité assure le fonctionnement
des services généraux (ascenseur, traitement d’air ou autres).

En usage domestique, les puissances souscrites varient de 03KVA à 12KVA en fonction du


nombre de pièces du logement :(guide pratique du VRD)

 Local annexe non habitable : 3KVA


 Logements de 1 à 3 pièces : 6KVA
 Logements de 4 à 6 pièces : 9KVA
 Logements de 7 pièces et plus : 12KVA

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Pour les bâtiments administratifs et scolaires, le calcul des puissances est assez semblable à
celui des immeubles d’habitation. Le coefficient foisonnement est différent et tient compte du
mode d’occupation.

Pour les centres commerciaux, l’approche est différente, en particulier lorsque le découpage
des lots et la destination des locaux ne sont pas parfaitement définis, la solution consiste à
prévoir un poste de transformation intégré dans le bâtiment, duquel partira un nombre
suffisant de câbles pour répondre aux diverses demandes d’abonnement.

Les zones industrielles posent sensiblement les mêmes problèmes que les centres
commerciaux, la différence résidant dans le fait que la puissance demandée est souvent
supérieure. Les câbles peuvent partir d’un ou de plusieurs postes de transformation, en
fonction de l’étendue de la zone et des industries pressenties.

En principe, le raccordement d’un bâtiment industriel se résout plus facilement des lorsque le
type d’industrie est parfaitement défini et que son équipement est connu. La somme des
puissances installé permet de calculer la section des câbles. Toutes fois il est bon de prévoir
une surpuissance afin de tenir compte de l’évolution des techniques de fabrication et des
extensions futures.

3) Les caractéristiques du courant distribué :

Les caractéristiques du courant distribué font référence à la tension nominale. En courant


alternatif, les ouvrages relèvent de deux domaines de tension :

 Le courant de basse tension :

Le courant de basse tension (BT) a une valeur nominale qui excède 50 Volts et ne dépasse
pas 1 000 Volts. La tension normalisée est de 240V en courant monophasé- entre une phase
et le neutre- et de 400V en courant triphasé, entre les trois phases.

 Le courant haute tension :

Le courant haute tension A (HTA) a une valeur nominale supérieure à 1 000Volts, sans
dépasser la valeur de 50KiloVolts. La tension couramment admise pour les ouvrages est de
20KV. Elle est souvent assimilée à la moyenne tension (MT)

Le courant haute tension B (HTB) a une valeur nominale supérieure à 50KiloVolts.

Le courant à très haute tension (THT) atteint des valeurs nettement supérieures et ne
concerne que les lignes de transport d’énergie sur de longues distances.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Cela conduit à retenir le principe de distribution suivant :

 Les lignes HTA sont réservées :


Aux lignes principales desservant les agglomérations ;
Aux dessertes directes de poste de transformation afin de répondre à une
demande importante de puissance émanant d’un groupe de bâtiments ou d’un
client spécifique ;
 Les lignes BT sont réservées :
Aux lignes desservant un quartier ou une zone résidentielle ;
Aux branchements des abonnés.

4) Les réseaux de distribution :

Les réseaux de distribution sont réalisés à l’aide de câbles électriques regroupant un ou


plusieurs conducteurs actifs. Ils partent du point de raccordement sur le réseau général afin de
desservir toutes les dérivations correspondant aux branchements individuels ou collectifs,
chacune étant commandée par un dispositif de coupure.

En fonction de la puissance demandée, la distribution est assurée soit :

 en HTA 20KV jusqu’à un poste public ou privé, puis en basse tension BT 240 ou
400V pour desservir es abonnés ;
 directement en basse tension.

Comme dans toutes les nouvelles zones à aménager, les réseaux sont enterré quoique d’un
coût très chère. Les câbles électriques, selon leur qualité, sont soit enterrés en pleine terre,
soit placés dans des fourreaux. Ceux-ci sont indispensables dans les traversées de chaussée.
Les câbles doivent être protégés contre les avaries occasionnées par des tassements de terrain
éventuels ou par le contact de corps durs. C’est pourquoi ils sont posés à une profondeur de
0.80 à 1m sous trottoir et de 1 à 1.30m sous chaussée sur un lit de sable de 10cm, en tranchée
individuelle ou en tranchée commune.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Figure n° 26 : réseau électrique – câble enterré

5) Les branchements particuliers :

Les branchements particuliers forment les parties terminales du réseau de distribution


publique. Ils amènent le courant électrique en limite ou à l’intérieur de la propriété desservie
selon qu’il s’agisse de branchements individuels ou de branchements collectifs. A l’amont, ils
sont limités par le dispositif de raccordement au réseau situé :

 dans le poste de transformation, pour desservir un immeuble ou un bâtiment


industriel ;
 sur le câble de desserte, constitué par une boite ou un coffret de dérivation alimentant
l’usager.

Dans la seconde solution, le coffret comprend un dispositif de coupure et de protection.

A l’aval, les branchements sont limités par un ensemble composé d’un système de comptage
et d’un appareil général de commande et de protection. Le point de livraison forme
l’interface entre la partie publique et la partie privée. Il marque la limite de responsabilité
entre le concessionnaire et l’abonné.

Les branchements desservant des bâtiments ou des établissements fait l’objet d’une
règlementation spécifique sont réalisés à l’aide de câbles qui présentent une bonne résistance
au feu et qui ne propagent pas les flammes.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

6) Les postes de transformation HTA/BT :

Les postes de transformation HTA/BT sont des éléments indispensables dans la distribution
du courant électrique. Implantés au centre de la zone à raccorder, ils sont accessibles en
permanence depuis une voie de desserte et conçus de manière à s’intégrer dans
l’environnement. Ils sont construits de manière traditionnelle. Les postes de transformation
peuvent également être situés à l’intérieur des bâtiments, dans un local technique prévu à cet
effet. Il est alors impératif de veiller à leur parfaite isolation acoustique vis-à-vis des locaux
voisins.

La puissance des transformateurs : les postes d’une puissance supérieure à 250KVA sont
raccordés au réseau HTA en coupure d’artère. Ils sont alimentés par une double dérivation.

Le nombre de poste de transformation à prévoir peut être abordé sous deux approches
différentes :

 Prévoir un seul poste de transformation de forte puissance qui nécessite la pose de


câbles de forte section ;
 Installer plusieurs postes de transformations de plus faible puissance, judicieusement
répartis dans la zone à équiper.

Cette seconde solution est généralement la mieux adaptée. La première posant des problèmes
au niveau de l’équilibrage des différentes antennes de distribution.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

C. Le réseau de télécommunication :

1) Généralités :

Malgré le développement de la téléphonie mobile, le raccordement au réseau général de la


téléphonie fixe reste encore de règle, compte tenu des nombreux services rendus : téléphone,
télécopie, télex, vidéoconférence, domotique, Transpac, service minitel, internet, etc.

Bien que concurrencé par internet, le réseau téléphonique répond à des besoins,
communications verbales, ventes par correspondance ou autres. Il est fiable et se développe
régulièrement en faisant appel à l’électronique, à la numérisation et aux satellites.

2) La composition du réseau téléphonique :

Le réseau téléphonique comporte plusieurs composants : un répartiteur général, des lignes de


transport, de distribution et de branchement, des points de distribution, des barrettes d’arrivée
pour raccorder le ou les postes terminaux.

Il est réalisé selon le principe du réseau enterré, ce dernier est la technique la plus courante en
site urbain ; les câbles passent dans des fourreaux aiguillés.

Le répartiteur général :

Le répartiteur général distribue les lignes de transport.

Les sous-répartiteurs :

Ils sont positionnés en des points stratégiques du réseau, sur le domaine public, de manière à
être accessibles en permanence. Sorte d’armoire étanche posée sur un socle en béton, ils
constituent l’interface entre les lignes de transport et les lignes de distribution.

Les chambres de tirage :

Les chambres de tirage sont disposées à des distances régulières ou en des points particuliers
du réseau (changement de direction) implantées sous trottoir ou sous chaussée, leur résistance
mécanique est calculée de manière à résister aux surcharges admises :

« Série L » sous trottoir et zone de stationnement de véhicules légers ;


« Série K» sous chaussée et zone de stationnement de véhicules lourds.

Leurs dimensions sont déterminées en fonction du nombre de lignes.

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les fourreaux :
Les fourreaux sont des tubes en PVC rigides aiguillés gris. Leur nombre et diamètre
sont adaptés au nombre de lignes qu’ils doivent contenir, en prévoyant une réserve
dans l’éventualité d’un développement du réseau ou d’une modification de la
demande. Les dimensions couramment utilisées sont : diamètres 235/28mm ;
42/45mm ; 55/60mm.

Les lignes téléphoniques :


Les lignes téléphoniques font appel à deux techniques : le métal conducteur avec les
câbles multi paires ou les câbles coaxiaux, et l’onde lumineuse avec les fibres
optiques.

Les points de distribution :


Placés judicieusement afin de desservir les abonnés, ils sont constitués de la manière
suivante :
Par des bornes en élévation construites en béton armé ou en
polyester, à proximité immédiate d’une chambre et en limite de la
voirie publique, cette solution est peu à peu abandonnée.
Par une dérivation réalisée dans la chambre de tirage elle-même.

Les barrettes d’arrivée :

Les barrettes d’arrivée sont les éléments sur lesquels se raccordent les utilisateurs.

3) L’exécution des ouvrages :

L’exécution des ouvrages porte sur la mise en place d’un réseau comprenant les câbles à tirer
entre le point d’origine et les points à desservis ainsi que leur raccordements. La limite des
prestations est déterminée en fonction de la qualité de l’utilisateur.

Toutefois, ces travaux peuvent être effectués pour le compte de l’opérateur principal et sous
ses directives.

La réalisation d’un réseau souterrain nécessite la pose de fourreaux en fond de tranchée, sur
un lit de sable de 5 à 10cm d’épaisseur. La tranchée a une largeur de 0.30m environ ; sa
profondeur est telle que la génératrice supérieure ait une charge de l’ordre de 0.60m sous
trottoir et de 0.80m sous chaussée.

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D. Éclairage extérieur :

1) Généralités :

L’éclairage des chemins d’accès et des parcs à voitures est une nécessité : le piéton doit
pouvoir circuler en sécurité tout en étant guidé. Il en est de même pour l’automobiliste qui
doit facilement pouvoir repérer les obstacles et les piétons en particulier. De plus l’éclairage
améliore la sécurité publique.

La lumière n’a d’ailleurs pas un rôle purement fonctionnel : elle doit éviter la monotonie et la
tristesse des espaces sombres. Il faut donc rechercher un effet d’ambiance et d’esthétique car
l’éclairage extérieur doit s’inscrire dans l’architecture du lieu et animer les zones entourant les
habitations.

Pour assurer la sécurité, tous les appareils doivent être conçus spécialement (isolation
électrique poussée, protection contre le vandalisme).

Un réseau extérieur d’éclairage doit répondre aux qualités suivantes :

 résistance mécanique et aux intempéries du matériel extérieur ;


 fiabilité ;
 facilité de réapprovisionnement du matériel ;
 facilité d’entretien ;
 bon vieillissement.

2) Equipement des voies principales :

Les voies principales des groupes immobiliers sont équipées de lampadaires décoratifs
constitués par un fût, généralement métallique, et une lanterne non défilée. La hauteur varie
de 3 à 5m et l’espacement de 3 à 5fois la hauteur soit 10 à 25m, ce qui assure un éclairage
régulier. L’espacement peut être porté à 8fois la hauteur pour les voies secondaires. Le long
des voies les candélabres sont placés soit sur un seul côté, soit sur les deux côtés mais en
quinconce. L’aspect esthétique prime la notion d’éclairement, sous réserve qu’il ne s’agisse
pas d’une voie très fréquentée, auquel cas il faudrait appliquer les règles de l’éclairage public
urbain.

Lorsque la voie est bordée d’arbres, les lampadaires sont implantés entre ceux-ci, à raison de
un tous les deux ou trois arbres, mais dans leur alignement.

Dans tous les cas la puissance ne doit pas être trop forte afin de ne pas éblouir l’automobiliste
qui circule sur la voie.
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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

Les entrées des bâtiments reçoivent des appliques en façade ou en sous-face des auvents,
installées par l’électricien du bâtiment et commandées par le réseau d’éclairage public.

Les parcs à voitures reçoivent des candélabres de même type que les allées ou des candélabres
de type routier de 7 à 8m de hauteur, équipés de consoles ; le nombre en est alors moins élevé.
L’emploi des bornes basses est déconseillé car elles sont facilement masquées par les
voitures, ce qui crée des zones d’ombre propices aux vols et aux dégradations.

Les cours d’usine sont éclairées par des candélabres de type routier qui doivent être
soigneusement protèges en pied contre les chocs. On utilise également des projeteurs fixés en
partie haute des façades, mais il faut veiller à ce qu’ils n’éblouissent pas les conducteurs
circulant sur la périphérie.

3) Éclairage des chemins de piétons :

L’éclairage des chemins de piétons a essentiellement un rôle utilitaire : il doit permettre une
bonne visibilité et la reconnaissance des lieux ; de plus la couleur de la lumière ne doit pas
donner une impression désagréable, ni être trop différente de celle des halls d’entrée. Il est
assuré par des luminaires décoratifs, peu élevés mais particulièrement robustes car à la portée
des enfants. De plus la sécurité électrique doit être assurée avec soin.

On utilise généralement :

pour les chemins principaux des candélabres droits de 4 à 6m de hauteur espacés de 20


à 35m, avec lanterne décorative équipée de lampes à ballon fluorescent ou de tubes
donnant une répartition circulaire, afin de créer des points de brillance dans le champ
visuel ;
pour les chemins secondaires et les entrées d’immeubles des bornes d’éclairage
rasant, équipées de lampes à incandescence ou de tubes fluorescents, espacées de 10 à
20m.

Il sera vérifié que les chambres à coucher ne sont illuminées par une source de lumière
extérieure. D’autre part, entrées de bâtiments et abords ne doivent pas être éclairés trop
différemment ce qui serait désagréable.

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4) Éclairage des jardins :

L’éclairage d’un jardin, nécessaire pour la circulation, peut procurer aussi un effet
décoratif, mais il s’agit dans ce cas plus d’illumination que l’éclairage et il faut faire appel
à un spécialiste de cette technique.

Le principe d’illumination consiste à choisir une ou plusieurs scènes avec des sujets
d’essences variées et de les mettre en valeur par le jeu des ombres et des lumières.
L’essentiel est de dissimuler les projecteurs afin qu’ils ne soient pas visibles de l’endroit
où est situé l’observateur.

L’éclairage des massifs floraux s’effectue de préférence avec des projecteurs mobiles,
déplaçables selon la floraison. Pour les arbres de flux lumineux est dirigé du bas vers le
haut à l’inverse des fleurs.

5) Commande de l’éclairage extérieur :

Un point important d’une installation d’éclairage extérieur est sa commande ; pour éviter le
gaspillage d’énergie, il faut s’efforcer de ne donner que la quantité de lumière nécessaire à
chaque instant : éclairage maximum à la tombée du jour pour la rentrée des occupants,
éclairage réduit en pleine nuit et supprimé par nuit claire, etc.

L’éclairage extérieur d’un groupe d’habitations peut se diviser en trois grandes catégories
caractérisées par des heures d’allumage différentes :

 Les parcs à voitures et les chemins d’accès principaux qui doivent être éclairés entre le
coucher et le lever du soleil ;
 Les auvents et porches d’entrée d’immeubles qui doivent être éclairés dès que la nuit
tombe et éteints vers minuit ;
 Les chemins de piétons qui doivent être éclairés de la même manière que les entrées
d’immeubles mais conserver un éclairage réduit durant toute la nuit.

La commande s’effectue par cellule photo-électrique sensible à la lumière du jour, complétée


par une horloge astronomique pour éviter des extinctions intempestives. Le système est
simple, souple mais l’implantation de la cellule pose parfois des problèmes.

Le système de commande est placé dans le logement du gardien ou dans une armoire située
dans le poste de transformation mais accessible de l’extérieur ; il est ainsi possible de
procéder manuellement à des allumages ou des extinctions.

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Dans le cas d’une usine, la commande est plus simple et généralement manuelle, bien que
l’allumage soit souvent déclenché par une cellule sensible.

6) Détermination d’éclairage :

Une installation d’éclairage extérieur devrait être conçue en fonction de la luminance et des
teintes à respecter. Mais cela est difficile et aussi on se contente de fixer des niveaux
d’éclairement à respecter ce qui garantit une luminance convenable aux éléments éclairés.

Les voies de desserte automobile doivent être peu éclairées de façon à inciter les conducteurs
à rouler avec leurs feux de croisement et non en lanternes : ainsi ils repèrent mieux les
obstacles et les piétons. La valeur de l’éclairement doit être sensiblement de 10 lux pour une
chaussée en produits noirs et de 5 lux pour les chaussées en béton. Elle sera de 2 à 3 lux pour
un chemin de piéton avec un maximum de 15 lux. Par contre, la jonction avec la voie
publique sera mieux éclairée : 10 à 15 lux.

Dans les bâtiments industriels et les centres commerciaux, l’éclairage extérieur doit être
nettement plus important que dans un groupe immobilier. Dans une usine on peut admettre :

 Cour fréquentée : 50 lux, 15 lux pour la surveillance seule ;


 Quais : 25 lux, 100 lux en cas de trafic important,
 Cour de stockage et parking : 15 lux.

Il faut obtenir une luminance uniforme quelle que soit l’état de la chaussée, sèche ou humide.

Pour les centres commerciaux, l’éclairage est un élément attractif ; on utilise fréquemment des
projecteurs de forte puissance groupés au sommet de pylônes de 20 à 30 m de hauteur.

7) Les candélabres :

Un candélabre se compose de trois éléments :

Un support ;
Un luminaire ;
Une lampe ;

Le choix d’un candélabre est fonction de nombreux critères d’ordre mécanique, électrique,
optique, esthétique d’une part et du coût de l’entretien d’autre part.

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a) Dimensionnement des massifs pour candélabre :

Le tableau ci-après montre les dimensions minimales des massifs, supposés exécutés dans un
terrain de bonne qualité c’est-à-dire avec fouille sans blindage : [2]

Dimensionnement des massifs


Hauteur du fut 4m 5 6 7 8 9 10 12
Côté du carré 70cm 70 70 70 80 80 80 80
Profondeur 70cm 70 80 90 90 1m 1.3m 1.5m
Longueur de la tige
40cm 40 40 40 65 65 65 70
à scellement
Tableau n°9 : dimensionnement des massifs pour candélabre

b) Alimentation des candélabres :

L’alimentation des candélabres s’effectue en basse tension par câbles enterrés : c’est un
réseau particulier, indépendant des autres. Il a son origine dans une armoire de commande
équipée de dispositifs de sécurité et de comptage.

Le raccordement des candélabres peut s’effectuer :

 Par passage en coupure du câble d’alimentation qui remonte à l’intérieur du support en


formant une boucle laissé en attente pendant les travaux, avec une protection (tuyau de
ciment) ;
 Par branchement sur le câble de distribution au moyen d’une boite de dérivation,
disposition plus complexe, qui doit être réalisée par un personnel spécialisé et rend
assez difficile la recherche des défauts.

Deux solutions de distribution sont possibles et une étude économique est nécessaire pour
effectuer un choix :

 Un transformateur par lampadaire (puissance 0.5 KVA moyen)


 Un transformateur par groupe de lampadaires (puissance 5KVA moyen).

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Etude du projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2014

PARTIE VI : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COUTS DU PROJET

A. Impact environnemental :

1) Généralités sur l’impact environnemental :

L'impact sur l'environnement est l'un des critères de validation de l'opportunité du projet et du
choix de son site d'implantation ; c'est donc une forme d'étude d'impact du projet qui
est à réaliser. A ce stade d'étude, il convient de repérer les contraintes majeures
susceptibles d'être rencontrées en phase de la réalisation.

Dans la phase de conception, les concepteurs devront prévoir de nouvelles


prescriptions ou exigences environnementales. Les études préalables menées en amont
lors de la phase de l’élaboration de l’opération comporteront donc les investigations
nécessaires pour que ces exigences soient adaptées en fonction du site et du projet.

2) Définitions :

a) L’environnement :

Dans la charte de l’environnement Malagasy, c’est l’ensemble des milieux naturels et


artificiels y compris les milieux humains et les facteurs sociaux et culturaux qui intéressent le
développement.

b) l’Impact :

C’est la différence entre le changement d’une valeur d’état suite à des actions et le
changement de cette même valeur sans actions. Il y a des impacts positifs et des impacts
négatifs.

3) Analyse des impacts environnementaux :

Chaque activité qu’on a proposée auparavant génère l’impact respectif sur un milieu
considéré.

Les impacts étudiés concerneront :

 La création des nouvelles infrastructures


 L’exploitation de celles existantes

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Le tableau ci-après les résume

SOURCES D’IMPACT RECEPTEURS D’IMPACT


Phase préparatoire
Occupation des terrains Population, zones sensibles,…
Préparation du site, aménagement Population, eau, air et sol, espaces naturels, faune, flore,
économie, culture.
Phase de construction
Terrassement Population, eau, air, sol, paysages, habitat, faune et flore.
Lotissement, construction des bâtiments et Population, eau, air, sol, paysages, faune, flore, activités
des infrastructures économiques et socio-culturelles.
voiries Population, eau, air, sol, faune, flore, activités économiques et
socio-culturelles.
Réseaux divers Population, eau, air, sol, faune, flore, activités économiques et
socio-culturelles.
Phase d’exploitation
Présence des nouvelles infrastructures Population, eau de surface et nappe phréatique, air, faunes,
flores terrestres et aquatiques, activités économiques et socio-
culturelles.
Tableau n° 10 : source et récepteur d’impact

Pour le milieu humain, les impacts sont résumés dans le tableau ci-après :

Impacts Négatifs Positifs


Santé Maladie causé par la Condition de vie de population
stagnation des eaux laissées agréable.
par le chantier.
Tableau n°11 : impacts sur le milieu humain

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Pour le milieu physique, voici les impacts avec leur nature :

Impacts Négatifs Positifs


Destruction du sol pour le remblai
Erosion des sols dans les zones
d’empreintes.
Sol zone à l’abri des inondations.
Tassement du sol dû à la
circulation des personnes et des
véhicules.
Eau Pollution des eaux superficielles et
souterraines.
Changement de la qualité d’eau par Qualité de l’eau usée amélioré
contamination par les polluants avant le rejet dans la rivière.
chimiques, le rejet des terres de
déblayage dans l’eau.
PAYSAGES Modification du paysage à cause Création d’un
de l’insertion des autres paysages nouveau
décoratifs paysage
Faune Destruction et dégradation
et de la végétation en raison de la
Création
flore présence du chantier.
d’une
Destruction de la faune ainsi
nouvelle zone
que son habitat.
verte
Perte de biodiversité.

Tableau n° 12 : impact sur le milieu physique

4) Mesures d’atténuations :

Avant de réaliser le projet, il faut tenir compte des mesures d’atténuations.

Même s’il y a des impacts positifs et négatifs, on peut quand même réaliser le projet en tenant
compte des mesures d’atténuation.

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Sources d’impact Impacts environnementaux Mesure d’atténuation


Installation de - Conflits sociaux - Sensibilisation de la population
Chantier - Vol - Installation des toilettes en nombre suffisant et au
A - Pollution et dégradation de moins à 50 m d’un puits ou du passage du cours d’eau.
V l’environnement - Implantation de panneaux préventifs pour
A - Accident ayant venir à la éviter les dangers particuliers lors de la sortie de
N sortie de l’enceinte camion, limitation de vitesse.
T l’installation - Respect de distances entre les villages ou centres
- Inconscient de la population d’agglomération et l’enceinte.
locale - Visiter la courtoisie.
P Travaux sur le -Complication des voies - Aménager des endroits spécialement destinés pour
E terrassement de la publiques stocker les produits
N
zone - Destruction de l’esthétique de décapage et de terrassement.
D
d’étude du paysage - Port obligatoire des gants et du casque pour les
A
-Perturbation de l’activité des ouvriers.
N
paysans - Installer les dispositifs nécessaires pour éviter les
T
éboulements et
L glissements de terrains et limiter l’érosion.
E Camion et -Pollution des eaux - Humidification des matériaux dès leur
S décharge - Dégagement de poussière : chargement et en cours
des matériaux affection respiratoire pour d’épandage.
T
l’homme - Eviter de travailler aux décharges pendant les jours de
R
- Bruits poussières au marché et les
A
niveau des villages heures de pointes : heure d’entrée et de sortie scolaires.
V
- Accident - Placer en permanence des agents de surveillance
A
U pour écarter les
X attroupements et organiser le camion.
-Vitesse excessive Accidents -Mise en place des panneaux et des marges sur les
-Installation de - pollution de chaussées ;
A
chantier l’environnement - Suppressions de toutes les installations provisoires et
P
-plateforme de physique cession au profit
R
stockage des des collectivités Décentralisées des constructions
E
matériaux bâties (bureau de
S
chantier).
- Remise en état des abords de chantier.

Tableau n° 13 : impacts environnementaux et mesure d’atténuation

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B. Coût de la conception du projet

Le coût de la réalisation de ces études concerne toutes les charges relatives aux travaux
topographiques, les traitements des données et la conception des infrastructures.

1) Coût des ressources humaines durant les travaux sur terrain :

Le coût estimatif des travaux topographiques effectués auprès de la Laniera est obtenu en
utilisant les prix unitaires de chaque consommation en matériaux et matériels ainsi que les
ressources humaines qui réalisent ces travaux. L’estimation du coût fait partie du cadre du
Bordereau au Détail Estimatif, dont la récapitulation est la suivante :

Désignation Quantité Prix Unitaire(Ar) Temps d’exécution (jours) Montant total (Ar)
Ingénieur
1 60 000 31 1.860.000
topographe
Ingénieur
1 60 000 31 1.860.000
Hydraulicien
Ingénieur
1 80 000 31 2.480.000
d’étude
Techniciens
4 30 000 31 3.720.000
Topographe
Manœuvres 6 10 000 31 1.860.000
Total 11.780.000
Tableau n° 14 : récapitulatif du coût des ressources humaines

Source : entreprise TARATRA

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2) Coût des matériels utilisés :

Désignation Quantité Prix Unitaire(Ar) Temps d’exécution (jours) Montant total (Ar)
Matériaux
Fer rond Ø 6mm 1 bar 6.500 ----- 6.500
Ciment 1 sac 21.000 ----- 21.000
Sable 1m3 15.000 ----- 15.000
Gravillon 1m3 20.000 ----- 20.000
Tourelle 1 7.000 ----- 7.000
Marteau 1 9.000 ----- 9.000
Pelle 1 12.000 ----- 12.000
Clous 0.5kg 2.500 ----- 1.250
Matériels
GPS bi fréquence 2 300.000 3 1.800.000
Station totale avec
2 50.000 28 2.800.000
accessoire
Ordinateur
4 30.000 31 3.720.000
portable
Autres
Déplacements 1 100.000 31 3.100.000
Restauration 1 100.000 31 3.100.000
Total 14.611.750
Tableau n° 15 : récapitulatif du coût des matériels utilisés

Source : société FUTURMAP

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3) Devis estimatif global du projet :

Infrastructures Montant total (Ar) avec TVA


Terrassement 560.769.600
Assainissement 1.452.580.800
Drainage 1.678.358.000
Station de relevage 21.157.300
Voirie 16.800.000.000
Alimentation en eau potable 214.069.500
Alimentation en électricité 230.717.630
Réseau télécommunication 113.086.000
Eclairage extérieur 228.600.000
Levé topographique 26.391.750
TOTAL 21.325.730.580

Tableau n° 16 : récapitulatif du devis estimatif du projet

Source : entreprise TARATRA

Arrêté à la somme d’Ariary vingt-un milliard trois cent vingt-cinq million sept cent trente
mille cinq cent quatre-vingt.

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Conclusion :
Face au développement urbain, le Lotissement est devenue une tendance pour la
densification de logements. Cette opération d’urbanisme a pour objet de diviser une propriété
en vue d’implantation de bâtiments. Pour que ces derniers soient conformes aux règles de
l’art, ils doivent être asservis par des réseaux d’alimentation en eau potable et en électricité, la
voirie, l’Assainissement et éclairage extérieure.

Notre étude consiste à élaborer les procédures y afférentes. Elles sont conçues de
manière hiérarchique et permettent d’identifier les tâches à entreprendre, le suivi des points
critiques et les intervenants à chaque étape de la maîtrise d’œuvre. Une adaptation et une mise
à jour du contenu de ces procédures permettront à toute entité compétente de contribuera la
gestion des projets d’aménagement.

Actuellement, de tels projets soufrent généralement d’un manque de budget. Le non-respect


des lois régissant le Lotissement conduisent à des résultats non-conformes. Une notion sur le
Lotissement devrait être acquise avant toute opération de division de terrain.
L’intervention permanente de l’Etat dans de tel projet serait ainsi souhaitable pour faciliter et
assurer l’entretien des ouvrages réalisés.

La contribution du géomètre est indispensable dans une opération de Lotissement, voirie et


réseaux divers pour l’établissement des plans topographiques et le bornage des lots, etc. voire
même jusqu’à la maîtrise d’œuvre du projet d’aménagement. De nouvelles stratégies pourront
être adoptée sa fin d’améliorer la qualité de service et de mener à terme le projet :
investissement en matériels de haute technologie pour avoir une meilleure précision, la
densification de l’effectif des Géomètres Experts et la facilité de délivrance des titres fonciers.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama 107


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

[1] René BAYON : « VRD - terrassements - Espaces verts », Eyrolles - Novembre 2005.

[2] Gérard KARSENTY : « Guide pratique des VRD et aménagement extérieure »,


Eyrolles 2004.

[3] COSTE Christian, LOUDET Maurice L’ Assainissement en milieu urbain ou rural,


Tome1 : Les réseaux et les ouvrages de retenue. Edition du Moniteur, Paris 1991.

[4] COSTE Christian, LOUDET Maurice Guide de l’Assainissement en milieu


urbain et rural. Edition du Moniteur, Paris Mai 1980.

[5] Ministère des Relations extérieurs : Coopération et Développement Manuel


d’Urbanisme pour les pays en développement. Volume 5.

[6] ADRAIT et SOMMIER : Guide du dessinateur de bâtiment, édition HADHETTE,


Paris 1999.

[7] Serge MILLES et Jean LAGOFUN : Topographie et Topométrie modernes (Tome 1 et


Tome 2) Éditions Eyrolles, 1982.

[8] Michel BRABANT : « Maîtriser la topographie », Eyrolles – 2003

[9] Ministère des Travaux Publics et de la météorologie : code de l’Urbanisme et de


l’habitat, 1964.

[10] Ministère des Travaux Publics et de la météorologie : étude juridique de


l’urbanisme à Madagascar

[11] Michel Brabant : Maitriser la topographie (2éme édition).

[12] Division des levés géodésiques Canada : Guide pour le positionnement GPS.

[13] Jean-Baptiste HENRY : Cours de Topographie et Topométrie général (Chapitre 3 :


Le GPS)

[14] Ernest P. LAUZON et Roger DUQUETTE : Topométrie générale – deuxième édition


revue

RANDRIANARIJAONA L. Balisama I
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

ANNEXES

Annexe 1 : caractéristiques des appareils

Station totale TCR 1205 de LEICA :

Mode laser ou infrarouge avec prisme, station robotisée

Mesure distance (mode IR) – précision mesure standard 2mm + 2ppm

Portée : avec réflecteur 360° : 2000m dans les conditions normales

Mesure d’angle sur Hz et V, précision 1,5’’

Lunette : G = 30X

Compensateur : type compensateur à liquide, précision de calage 0,5’’

Plomb laser : divergence à la verticale 1,5 mm à une hauteur d’instrument de 1,5m

Poids de l’instrument : 4,9 kg

Plage de degré C : mesure fiable de -20° à 50°

Corrections automatiques : erreur ligne de visée, erreur d’index V, erreur d’axe de basculement,
inclinaison de l’arc vertical, courbure terrestre, réfraction, excentricité du cercle

Mesure distance : mode (laser) précision jusqu’à 30m : 3mm + 2ppm

Portée : 80m en condition optimale, supérieur à 170m longue portée

Type de laser : laser rouge visible, onde porteuse 0,670 micromètre.

GPS Leica SR530 :

Le Capteur :

- Réception des signaux : bifréquence ;

- Canaux de réception : 12 canaux sur L1 et L2 poursuite continue ;

- Satellites poursuivis : jusqu’à 12 simultanément sur L1 et L2.

Post traitement :

Lignes de base normales

Statique : Hz (5mm + 0,5pp m) ; V (10mm + 1 ppm)

Cinématique : Hz (10mm + 0,5ppm) ; V (20mm + 1 ppm)

RANDRIANARIJAONA L. Balisama II
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Annexe 2: Traitement sous COVADIS (MNT, calcul de cubatures….)

MNT - STATISTIQUES

Calque(s) du M.N.T. TN_MNT


Nombre de triangles 3432
Nombre de côtés 5173
Nombre de sommets 1742
Nombre de sommets à Z = 0 0
Nombre de contours externes 1
Nombre de contours internes 0
Dimensions minimales 763409.89 7911939.94
Dimensions maximales 765245.58 7917587.89
Altitude minimale 1262.343 m
Altitude maximale 1272.818 m
Aire 2D du MNT 5267335.974 m²
Aire 3D du MNT 5283698.422 m²
Nombre de faces planes (Z constant) 0
Nombre de faces doubles 0
Nombre de faces petites (ignorées) 0
Nombre de faces verticales (ignorées) 0
Nombre de faces activées 3432
Nombre de faces désactivées 0

RANDRIANARIJAONA L. Balisama III


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

CALCUL DE CUBATURES ENTRE UN MODELE NUMERIQUE ET UN PLAN HORIZONTAL

Caractéristiques du modèle numérique

Calque TN_MNT
Nombre de faces 2195
Altitude mini 1262.343 m
Altitude maxi 1272.818 m
Surface totale 2D 3309531.44 m²
Surface totale 3D 3321902.51 m²

Résultat du calcul de cubatures avec un plan horizontal à 1271.000 m

Surfaces 2D Volumes
En-dessous du plan : 3267953.57 m² En-dessous du plan : 8776668.996 m³
Au-dessus du plan : 41577.87 m² Au-dessus du plan : 9461.465 m³
Sans écart : 0.00 m² Total : 8786130.462 m³
Total : 3309531.44 m²

Surfaces 3D
En-dessous du plan : 3280060.39 m²
Au-dessus du plan : 41842.12 m²
Sans écart : 0.00 m²
Total : 3321902.51 m²

RANDRIANARIJAONA L. Balisama IV
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Annexe 3 : Extrait listes des lots

Lot : 55
Surface : 316.80 m²
Périmètre : 73.542 m

Implantation des sommets Raccordements


Point X (m) Y (m) Gisement (gr) Distance (m) Rayon (m) Surface (m²)
591 512757.145 808788.042
100.0000 22.993
592 512780.138 808788.042
200.0000 13.778
593 512780.138 808774.263
300.0000 22.993
594 512757.145 808774.263
0.0000 13.778
591 512757.145 808788.042

Lot : 59
Surface : 316.99 m²
Périmètre : 73.559 m

Implantation des sommets Raccordements


Point X (m) Y (m) Gisement (gr) Distance (m) Rayon (m) Surface (m²)
613 512849.101 808788.058
100.0000 22.993
611 512872.094 808788.058
200.0000 13.787
604 512872.094 808774.272
300.0000 22.993
617 512849.101 808774.272
0.0000 13.787
613 512849.101 808788.058

Lot : 64
Surface : 316.96 m²
Périmètre : 73.554 m

Implantation des sommets Raccordements


Point X (m) Y (m) Gisement (gr) Distance (m) Rayon (m) Surface (m²)
614 512826.114 808774.272
100.0000 22.990
621 512849.104 808774.272
200.0000 13.787
510 512849.104 808760.485
300.0000 22.990
618 512826.114 808760.485
0.0000 13.787
614 512826.114 808774.272

RANDRIANARIJAONA L. Balisama V
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Annexe 4 : extrait liste des points à implanter

Station / Référence angulaire


Matricule X (m) Y (m) Z (m)
Station S62 512872.094 808774.272 0.000
Référence V0 S27 513039.472 808647.034 0.000

Visées de contrôle
Matricule Angle (gr) Distance (m)
S53 9.4598 177.660

Points rayonnés
Matricule Angle (gr) Distance (m) X (m) Y (m) Z (m)
1 42.5157 87.034 512893.877 808690.008 0.000
3 41.7609 86.396 512894.708 808690.888 0.000
4 41.9353 88.229 512894.954 808689.056 0.000
6 41.1749 87.532 512895.782 808690.006 0.000
7 35.7122 89.088 512903.464 808690.889 0.000
9 35.3820 90.205 512904.295 808690.010 0.000
10 36.7408 89.666 512902.308 808689.849 0.000
12 36.1516 91.374 512903.678 808688.530 0.000
13 37.5931 97.388 512903.679 808682.148 0.000
15 38.7106 98.208 512902.310 808680.828 0.000
16 43.6000 96.748 512894.710 808680.204 0.000
18 44.0006 95.701 512893.879 808681.084 0.000
19 42.7723 96.150 512895.783 808681.086 0.000
21 43.1531 95.027 512894.955 808682.036 0.000
22 40.5537 85.671 512896.082 808692.028 0.000
23 34.2470 64.212 512896.082 808714.709 0.000
24 35.5210 64.766 512895.082 808713.723 0.000
25 41.0825 84.509 512895.082 808692.949 0.000
26 38.4351 86.559 512899.082 808692.028 0.000
27 31.5370 65.392 512899.082 808714.709 0.000
28 38.5304 86.955 512899.082 808691.610 0.000
29 36.4654 87.933 512902.082 808691.610 0.000
30 28.9276 66.686 512902.082 808714.709 0.000
31 28.5057 68.016 512903.082 808713.724 0.000
32 35.4378 87.028 512903.090 808692.951 0.000
33 28.6151 68.242 512903.080 808713.470 0.000
36 27.2280 66.335 512903.495 808715.840 0.000
37 23.8613 66.863 512906.814 808717.130 0.000
38 24.6942 66.374 512905.815 808717.102 0.000
39 25.6000 66.046 512904.835 808716.913 0.000
44 21.5574 58.532 512904.278 808725.382 0.000
45 23.4759 57.584 512902.293 808725.242 0.000
47 23.0160 59.433 512903.628 808723.894 0.000

RANDRIANARIJAONA L. Balisama VI
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Annexe5 : extrait du code d’urbanisme (Source : Code de l’urbanisme appliqué à


Madagascar)

LE LOTISSEMENT

Art. 73.- Constituent un Lotissement au sens du présent décret, l’opération et le résultat de


l’opération ayant pour objet ou ayant eu pour effet la division volontaire en lots d’une ou
plusieurs propriétés foncières par ventes ou locations simultanées ou successives en vue de la
création d’habitations, de jardins ou d’établissements industriels ou commerciaux.

Les ventes, donations de partis indivises, partages et généralement tous actes civils ou
judiciaires ayant pour résultat le morcellement d’une propriété immatriculée ou d’une parcelle
cadastrée bâtie ou non bâtie, sise dans un périmètre d’agglomération d’une commune de
plusde2.000 habitants doivent être autorisées par le service de l’architecture, de l’urbanisme et
de l’habitat.

Ne sont pas soumis à cette autorisation les contrats partant exclusivement mutation ou
création de droits et parts indivises. Le conservateur de la propriété foncière refuse
l’inscription sur les titres fonciers de tous actes énumérés, au paragraphe 2 du présent article
dans lequel n’est pas mentionné la date et le numéro de l’autorisation accordée.

Lotissements à usage d’habitation

Art. 75.- La création ou le développement de Lotissements en vue de la construction


d’immeubles destinés à l’habitation ou au commerce ainsi qu’à leurs annexes est subordonnée
à une autorisation délivrée par le Ministre des travaux publics.

Art. 76.- Le Ministre des travaux publics se prononce par arrêté motivé après avis du maire et
du représentant local habilité du service de l’architecture, de l’urbanisme et de
l’habitat.

Art. 77.- L’arrêté d’autorisation énonce les prescriptions auxquelles le lotisseur doit se
conformer et fixe les règles et servitudes d’intérêt général instituées dans le Lotissement. Un
exemplaire de l’arrêté d’autorisation et du projet autorisé est déposé et mis à la disposition du
public à la mairie de la commune où se trouve la partie principale du Lotissement.

Art.79.- L’autorisation est refusée si le terrain est impropre à l’habitation ou si le


Lotissement n’est pas conforme aux dispositions du plan d’urbanisme approuvé de la
commune.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama VII


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Elle peut être refusée ou n’être accordée que sans réserve de l’observation de
prescriptions spéciales si le Lotissement est de nature à porter atteinte à la salubrité publique
ou s’il implique la réalisation, par la commune, d’équipements nouveaux non prévus. Elle
peut également, après avis de la commission préfectorale d’urbanisme, être refusée ou
n’être accordée que sans réserve de l’observation des prescriptions spéciales si, parla situation
la ferme ou la dimension des lots ou si par l’implantation, le volume ou l’aspect des
constructions projetés, l’opération est de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des
lieux avoisinants, aux sites ou aux paysages naturels ou urbains.

Art. 80.- L’arrêté d’autorisation impose s’il y a lieu :

- l’exécution par le lotisseur de tous travaux nécessaires à la viabilité du Lotissement en ce qui


concerne notamment la voirie ; la distribution d’eau ; l’évacuation des eaux usées ;l’éclairage
; la réalisation d’aires de stationnement, d’espaces libres ou de plantations.

L’exécution des travaux par tranches peut être autorisée ;

- une participation du lotisseur aux dépens d’exécution des équipements publics


correspondant aux besoins de Lotissements et rendus nécessaires par sa création. L’Etat peut
exiger que cette participation soit réalisée, en tout ou partie, sous forme de cession gratuit
eaux collectivités publiques de terrains qu’il désigne.

L’affectation de certains emplacements ; suivant un plan d’ensemble à la construction de


bâtiments destinés à la mise en place d’équipement, ainsi qu’à l’installation de locaux
professionnels compatibles avec l’habitation.

La constitution d’une association syndicale chargée de la gestion et de l’entretien des


ouvrages et aménagements d’intérêt collectif. La suppression ou la modification des clauses
du règlement prévu à l’article 94 ci-dessous fixant les règles et servitudes d’intérêt général
imposées dans le Lotissement qui seraient contraires à son caractère.

Art. 81.- L’arrêté d’autorisation du Lotissement devient caduc si les travaux


d’aménagement ne sont pas commencés et poursuivis dans un délai que fixe ledit arrêté, et
quine peut être supérieur à deux ans.

Art. 82.- Conformément à l’article 13 de l’ordonnance n° 62.115 du 1er octobre 1962, le


préfet, le sous-préfet, le maire, le chef d’arrondissement des ponts et chaussées, ou leurs
délégués, le représentant local du service de l’architecture, de l’urbanisme et de l’habitat
,peuvent, à tout moment visiter les lieux et procéder aux vérifications qu’ils jugent utiles.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama VIII


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Art. 83.- La vente ou la location des terrains bâtis ou non bâtis compris dans un
Lotissement, ainsi que l’édification des constructions, ne peuvent être effectuées
qu’après l’autorisation prévue à l’article 75 ci-dessus et l’exécution de toutes les
prescriptions imposées au lotisseur par l’arrêté d’autorisation. Toutefois en vue d’éviter
la dégradation des voies pendant les travaux de constructions, le Ministre des
travaux publics, peut par dérogation aux dispositions du premier alinéa du présent article
autoriser la vente ou la location des lots ou l’édification des construction savant l’entier
achèvement de la voirie, sous réserve que le demandeur s’engage à terminer les travaux dans
les conditions et délais fixés par l’arrêté d’autorisation.

Art. 84.- Pour toute vente ou location de terrain bâti ou non bâti compris dans un Lotissement,
le Ministre des travaux publics délivre sur papier libre, sans frais et en double exemplaire, à
la requête du lotisseur ou de son notaire, un certificat mentionnant
l’accomplissement des formalités prévues par le présent chapitre et l’exécution des
prescriptions imposées dans l’arrêté d’autorisation. Mention de ce certificat doit figurer dans
l’acte de vente ou de location. Un exemplaire demeure annexe à cet acte, l’autre est adressé au
bénéficiaire du lot. La délivrance de ce certificat ne dégage pas le lotisseur de ses obligations
et de sa responsabilité des bénéficiaires des lots, notamment en ce qui concerne
l’exécution des travaux.

Art. 85.- Conformément à l’article 15 de l’ordonnance n° 65.115 du 1er octobre 1962,les


cahiers de charges des Lotissements créés antérieurement à l’approbation d’un plan
d’urbanisme peuvent, en vue de permettre d’y édifier des constructions conformes audit plan
,être modifiés par arrêté du Ministre des travaux publics pris après l’enquête publique et avis
de la commission préfectorale d’urbanisme et du conseil municipal. Notification
de l’ouverture de l’enquête publique est adressée par lettre recommandée à chacun des
propriétaires des lots, selon les règles en vigueur en matière d’expropriation. Si les
modifications au cahier des charges rendent nécessaires des travaux d’équipement, l’entrée en
vigueur de ces modifications est subordonnée, à défaut de la prise en charge des travaux par la
collectivité, à la création d’une association syndicale de propriétaires groupant les
propriétaires des lots intéressés auxdits travaux conformément aux dispositions des articles
67L’arrêté modificatif du cahier des charges est publié par les soins du Ministre des travaux
publics au bureau de la conservation de la propriété foncière, avec adjudication, le cas
échéant, de la condition de son entrée en vigueur.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama IX
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

INSTRUCTION DES DEMANDES DE LOTISSEMENT

Art. 90.- La demande d’autorisation de Lotissement est adressée au maire de la localité dans
lequel est situé le terrain à bâtir. Elle est signée par le propriétaire dudit terrain ou par son
mandataire .Elle comporte un dossier, en 4 exemplaires, comprenant les documents
indiqués à l’article 94 ou 95 ci-après, et éventuellement le cahier des charges prévu pour les
ventes ou locations. La demande d’autorisation est, soit adressée au maire par lettre
recommandée avec demande d’avis de réception, soit déposée directement à la mairie, auquel
cas le maire doit en délivrer immédiatement récépissé. Un des quatre exemplaires peut être
adressé directement par le pétitionnaire, qui en avise le maire, au représentant local
l’habilité du service de l’architecture, de l’urbanisme et de l’habitat.

Art. 91.- Le maire examine notamment les conséquences qui peuvent résulter de la réalisation
de Lotissement en ce qui concerne l’hygiène, la salubrité, le caractère ou l’intérêt des lieux
avoisinants, la protection des sites ou paysages naturels ou urbains ainsi qu’en ce qui concerne
la circulation, les équipements publics, les services publics, et les finances communales.
Dans un délai de un mois à dater de sa réception, le maire transmet la demande avec son avis
motivé, au représentant local habilité du service de l’architecture, de l’urbanisme et de
l’habitat.

Art. 92.- Le représentant local du service de l’architecture, de l’urbanisme et de


l’habitat procède à l’instruction technique du projet en liaison avec les services intéressés. Il
recueille les avis et accords nécessités éventuellement par l’application des dispositions
législatives et réglementaires. Il transmet ensuite au Ministre des travaux publics ses
propositions .Il propose éventuellement de faire application des dispositions de l’article
79 ci-dessus. Dans le cas où il estime que le Lotissement serait de nature à compromettre ou à
rendre plus onéreuse l’exécution d’un plan d’urbanisme en cours d’établissement, il
propose de surseoir à statuer.

Art. 93.- Le Ministre fait procéder à l’instruction administrative et financière du projet de


Lotissement. Il fixe la participation aux dépenses d’exécution les équipements publics à
demander au lotisseur. Le Ministre consulte, s’il y a lieu la soumission préfectorale
d’urbanisme. Il peut faire procéder s’il estime utile, à une enquête publique comme en matière
d’expropriation.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama X
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

La décision motivée du Ministre doit être notifiée au lotisseur dans un délai de quatre mois à
dater du dépôt de la demande ou, dans le cas où des pièces ou renseignements
complémentaires ont été demandés au lotisseur, à dater du jour de leur réception constaté par
un récépissé ou par un avis de réception postal.

Art. 94.- Le dossier de Lotissement approuvé comporte :

1° Un plan de situation, ce plan est obligatoirement le plan d’immatriculation ou le plan


cadastral si le terrain est immatriculé ou cadastré ;

2° Un certificat de situation juridique pour chacun des immeubles, délivré par le


service des domaines ;

3° Des plans faisant apparaître :

 les lots prévus ;


 les espaces libres, les espaces verts et les aires de stationnement ;
 la voirie, l’alimentation en eau et électricité, l’évacuation des eaux et matières usées,
l’éclairage et tous ouvrages d’intérêt collectif avec leurs raccordements aux réseaux
existant sou à créer ;

4° Un programme de travaux indiquant les caractéristiques des divers ouvrages à


réaliser et les conditions de leur réalisation ;

5° Un règlement fixant les règles et servitudes d’intérêt général imposées dans le


Lotissement et concernant notamment les caractères et la nature des constructions, à édifier, la
tenue des propriétés, les plantations et les clôtures ;

6° Les statuts de l’association syndicale constitués entre les acquéreurs de lots en vue de la
gestion et l’entretien des voies, les espaces libres et ouvrages d’intérêt collectif qui ne seraient
pas classés dans le domaine communal ;

7° Les conditions dans lesquelles le Lotissement pourra être réalisé par tranches .L’arrêté
autorisant le Lotissement fixe, en outre, toutes autres obligations mises à la charge du
lotisseur, notamment en ce qui concerne sa participation aux dépenses d’exécution des
équipements publics correspondants aux besoins du Lotissement et rendus nécessaires par sa
création.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama XI
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Art. 95.- Par dérogation aux dispositions de l’article 94 ci-dessus délégation de


signature de l’arrêté d’autorisation de Lotissement pourra être donnée aux préfets dans le cas
où l’exécution des travaux ne nécessitent pas d’équipements collectifs ou l’institution
de servitude d’intérêt général.

Dans ce cas, le dossier pourra comporter seulement :

 un plan de situation de terrain à lotir qui doit être obligatoirement le plan


d’immatriculation ou le plan cadastral si le terrain est immatriculé ou cadastré ;
 un certificat de situation juridique pour chacun des immeubles, délivré par le service
des domaines ;
 un plan des lots prévus.

Art. 96.- Un exemplaire du dossier de Lotissement approuvé est adressé au lotisseur.

 un exemplaire est déposé à la mairie de la commune où se trouve la partie principale


du Lotissement pour rester à la disposition du public ;
 un exemplaire est déposé au service des ponts et chaussées ;
 un exemplaire est conservé au ministère des travaux publics ;
 une ampliation de l’arrêté autorisant le Lotissement et un exemplaire du cahier des
charges, s’il en existe un, sont joints à chacun de ces quatre exemplaires.

L’arrêté d’autorisation et le plan de situation sont publiés au bureau de la conservation


foncière à la diligence du préfet aux frais du demandeur.

Art. 97.- Le permis de construire ne peut être accordé que pour des constructions
conformes aux prescriptions de l’arrêté d’autorisation et aux dispositions inscrites aux
dossiers du Lotissement approuvé.

RANDRIANARIJAONA L. Balisama XII


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Annexe 6 : Extrait du plan de Lotissement avec Voirie et Réseaux divers du projet et


profil en travers de la chaussée :

RANDRIANARIJAONA L. Balisama XIII


Extrait du Plan de Lotissement avec Voirie et Réseaux Divers

Partie présenté
Legende:
Echelle 1/500 Eau potable
Voies
Eclairage
Egout collecteur Habitation
Eléctricité
Télécommunication Piscine

Zone Verte
Echelle: 1/5000
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

Table des matières

REMERCIEMENTS ............................................................................................................ I

SOMMAIRE ....................................................................................................................... II

INTRODUCTION .............................................................................................................. II

ABREVIATIONS ET ACRONYMES .............................................................................. III

LISTE DES FIGURES ...................................................................................................... IV

LISTE DES CARTES.......................................................................................................... V

LISTE DES PLANS............................................................................................................. V

LISTE DE L’ORGANIGRAMME ..................................................................................... V

LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................. VI

Introduction :........................................................................................................................2
Partie I : GENERALITES SUR LE SUJET .........................................................................4
I. Présentation du projet : .............................................................................................4
A. Présentation de l’étude : ........................................................................................4
1) Contexte : ..........................................................................................................4
2) Objectifs :..........................................................................................................4
3) Méthodologie : ..................................................................................................4
4) Résultat attendu : ...............................................................................................4
B. Localisation du projet : .........................................................................................5
II. Généralités sur le Lotissement et le VRD :................................................................7
A. Le Lotissement : ...................................................................................................7
1) Historique : .......................................................................................................7
2) Objet : ...............................................................................................................7
3) Principes généraux : ..........................................................................................8
4) Contribution du Géomètre au Lotissement : .......................................................9
B. Le VRD : ............................................................................................................ 10
1) Définition et Généralités : ................................................................................ 10
2) Phase de l’étude : ............................................................................................ 10
3) Objet d’une étude VRD : ................................................................................. 11

RANDRIANARIJAONA L. Balisama XIV


Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

III. Démarches Administratives : .................................................................................. 13


A. Sur le Lotissement .............................................................................................. 13
B. Sur le VRD ......................................................................................................... 15
Partie II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE DU PROJET ....................................................... 17
I. Travaux de préparation : ......................................................................................... 17
II. Travaux sur terrain : ............................................................................................... 18
A. La Reconnaissance : ............................................................................................ 18
B. Opérations de levé : ............................................................................................ 19
1) Détermination de la polygonale de base : ......................................................... 19
2) Lever de détails : ............................................................................................. 26
III. Plan de Lotissement :.............................................................................................. 34
1) Procédé d’exécution : ...................................................................................... 34
2) Différentes parties du travail de Lotissement : ................................................. 34
PARTIE III : ETUDE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURE .................................... 41
I. EVACUATION DES EAUX :................................................................................ 41
A. Etudes hydrologiques : ........................................................................................ 41
1) Caractéristiques du bassin versant : ................................................................ 41
2) Laminage des crues : ....................................................................................... 45
B. L’Assainissement :.............................................................................................. 47
1) Définition et généralités :................................................................................. 47
2) Les principes de base : ..................................................................................... 48
3) Condition de mise en œuvre : ..........................................................................50
4) Les collecteurs : .............................................................................................. 51
5) Les regards : .................................................................................................... 53
6) Les ouvrages annexes : .................................................................................... 56
7) Détermination des débits : ............................................................................... 60
8) Dimensionnement des canalisations :............................................................... 61
9) Représentation schématique du système d’Assainissement : ............................ 62
C. Drainage ............................................................................................................. 63
1) Généralités et définition :................................................................................. 63
2) Principes du drainage : .................................................................................... 63
3) Emploi des drainages :..................................................................................... 64
4) Composition d’un réseau de drainage : ............................................................ 64
5) Implantation : .................................................................................................. 65
6) Evacuation des eaux drainées : ........................................................................ 65
RANDRIANARIJAONA L. Balisama XV
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

7) Exutoire : ........................................................................................................ 65
8) Détermination du réseau : ................................................................................ 66
9) Couche drainante :........................................................................................... 67
D. Station de relevage : ............................................................................................ 68
1) Généralités : .................................................................................................... 68
2) Détermination d’un poste de relèvement : ........................................................ 69
3) Pompes de relevage : ....................................................................................... 69
II. CIRCULATION ..................................................................................................... 71
A. Voirie : ............................................................................................................... 71
1) Généralités : .................................................................................................... 71
2) Les caractéristiques de la voirie : ..................................................................... 71
3) Le tracé des voies : .......................................................................................... 72
4) Les profils des voies : ...................................................................................... 73
5) La composition des chaussées : ....................................................................... 74
6) Les aires de stationnement : ............................................................................. 76
B. Allées de piétons : ............................................................................................... 78
1) Généralités : .................................................................................................... 78
2) Les trottoirs : ................................................................................................... 78
3) Les voies piétonnes : ....................................................................................... 78
4) La constitution des trottoirs et des allées piétonnes : ........................................ 79
5) Les bordures de trottoirs : ................................................................................ 80
III. DISTRIBUTION DES RESEAUX : ....................................................................... 81
A. Distribution des eaux : ........................................................................................ 81
1) L’alimentation en eau : .................................................................................... 81
2) Les besoins en eau : ......................................................................................... 81
3) Le réseau de distribution :................................................................................ 83
4) Le service incendie : ........................................................................................ 84
5) Les réseaux d’arrosage : .................................................................................. 84
B. Distribution d’Electricité : ................................................................................... 86
1) Généralités : .................................................................................................... 86
2) Les besoins en électricité : ............................................................................... 86
3) Les caractéristiques du courant distribué :........................................................ 87
4) Les réseaux de distribution : ............................................................................ 88
5) Les branchements particuliers :........................................................................ 89
6) Les postes de transformation HTA/BT : .......................................................... 90
RANDRIANARIJAONA L. Balisama XVI
Contribution topographique au projet de Lotissement, Voirie et Réseaux Divers de la Laniera 2015

C. Le réseau de télécommunication : ....................................................................... 91


1) Généralités : .................................................................................................... 91
2) La composition du réseau téléphonique : ......................................................... 91
3) L’exécution des ouvrages : .............................................................................. 92
D. Éclairage extérieur : ............................................................................................ 93
1) Généralités : .................................................................................................... 93
2) Equipement des voies principales : .................................................................. 93
3) Éclairage des chemins de piétons :................................................................... 94
4) Éclairage des jardins : ...................................................................................... 95
5) Commande de l’éclairage extérieur :................................................................ 95
6) Détermination d’éclairage : ............................................................................. 96
7) Les candélabres : ............................................................................................. 96
PARTIE VI : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COUTS DU PROJET...................... 99
A. Impact environnemental : .................................................................................... 99
1) Généralités sur l’impact environnemental : ...................................................... 99
2) Définitions : .................................................................................................... 99
3) Analyse des impacts environnementaux : ........................................................ 99
4) Mesures d’atténuations : ................................................................................ 101
B. Coût de la conception du projet ......................................................................... 103
1) Coût des ressources humaines durant les travaux sur terrain : ........................ 103
2) Coût des matériels utilisés : ........................................................................... 104
3) Devis estimatif global du projet : ................................................................... 105

Conclusion : ...................................................................................................................... 107

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................. I

ANNEXES .......................................................................................................................... II
Annexe 1 : caractéristiques des appareils ................................................................ II
Annexe 2: Traitement sous COVADIS (MNT, calcul de cubatures….) .................. III
Annexe 3 : Extrait listes des lots ............................................................................. V
Annexe 4 : extrait liste des points à implanter ....................................................... VI
Annexe5 : extrait du code d’urbanisme (Source : Code de l’urbanisme appliqué à
Madagascar) ......................................................................................................... VII
Annexe 6 : Extrait du plan de Lotissement avec Voirie et Réseaux divers du projet et
profil en travers de la chaussée : .......................................................................... XIII
RANDRIANARIJAONA L. Balisama XVII
Auteur : RANDRIANARIJAONA Lantosoanirina Balisama
Adresse : MAII5 Ambatotokana Maibahoaka Talatamaty (105)
Contacte : +261 32 61 236 40 ; +261 33 04 040 95 ; +261 34 69 318 21
E-mail : lantosoanirina@gmail.com

Titre du mémoire :

ETUDE DU PROJET DE LOTISSEMENT, DE VOIRIE ET RESEAUX DIVERS


DE LA PLAINE DE LANIERA

Nombre de pages : 107 Nombre de tableaux : 16


Nombre de figures : 26 Nombre de cartes : 01
Résumé :
Avant d’entreprendre l’édification d’un bâtiment, il faut aménager et équiper le terrain. Cette phase de la
construction est précédée d’une préparation technique dont l’objet est de fournir aux entreprises des plans et
une description écrite des ouvrages. Plusieurs corps d’état étant concernés, il est indispensable que le
concepteur ait une vue globale de ces travaux afin de pouvoir assurer une condition efficace entre les divers
intervenant, facteur d’économie et de rapidité. Ce document décrit les prestations de chacun des corps d’état
intéressés, il précise les diverses démarches administratives, donne des détails d’exécution et propose un
modèle de rédaction du devis descriptif. Ainsi le concepteur possèdera tous les éléments pour une mise au
point rapide d’un dossier de consultation des entreprises dans lequel les aléas et oublis, sources de dépense,
seront réduit au minimum.
Mots-clés : Lotissement, Autorisation de Lotir, Voirie, Allée piétonne, Alimentation en eau et en électricité,
Assainissement, Drainage, Eclairage extérieur.

Abstract:
Before undertaking the construction of a building, you must build and equip the field. This phase of
construction is preceded by a technical preparation which aims to provide businesses with plans and a
written description of the works. Several trades are concerned, it is essential that the designer has a global
view of the work in order to ensure effective condition between the various actors, economy factor and
speed. This document describes the benefits of each of the trades involved; it specifies the various
administrative procedures, gives details of execution and proposes a model of writing specifications. Thus
the designer will possess all the elements for a rapid development of tender documents for companies in
which the risks and oversights, sources of expenditure, will be minimized.
Keywords: Estate, Authorization parcelling, Road, Pedestrian Alley, Water supply and electricity,
Sanitation, Drainage, Exterior lighting.

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel


Encadreur Professionnel : Monsieur RANDRIAMALAZARIVO Léo Elysé

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