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attentats du 11 septembre 2001

1 PRÉSENTATION

attentats du 11 septembre 2001, série d’attentats terroristes commis simultanément en plusieurs lieux de la côte est des États-
Unis, le 11 septembre 2001.

2 LA PLUS GRANDE ATTAQUE TERRORISTE DE L’HISTOIRE

Attaque terroriste des Twin Towers (New York, 11 septembre 2001)


Le 11 septembre 2001, les États-Unis sont touchés par la plus grande attaque terroriste de tous les temps. Deux des quatre avions civils
détournés par des terroristes islamistes d'Al-Qaida ont pour cible les deux plus hauts gratte-ciel de l'île de Manhattan, à New York : les tours
jumelles (Twin Towers) du World Trade Center. Affaiblies par la violence de l'impact et par la propagation du feu, les deux tours
s'effondrent peu après, emportant avec elles leurs occupants. Au total, près de 3 000 personnes (employés, visiteurs, secours et passagers des
vols) disparaissent avec les tours jumelles du World Trade Center. Le choc est mondial.
Sean Adair/REUTERS

Le 11 septembre 2001, en pleine matinée, quatre avions civils des compagnies American Airlines et United Airlines font
l’objet de détournements simultanés et deviennent les armes de terroristes kamikazes.

À 8 h 46 (heure locale), un avion percute l’une des tours jumelles du World Trade Center, dans le quartier des affaires de
Manhattan à New York. Dix-huit minutes plus tard, un second avion percute l’autre tour. Affaiblies par la violence de
l’impact et par la propagation du feu, les Twin Towers s’effondrent peu après, emportant avec elles leurs occupants,
employés de bureau et premiers secours. Hautes de plus de 400 m chacune, fleuron architectural de New York, elles étaient le
symbole de la puissance économique et financière du pays.
Ground Zero : site des anciennes Twin Towers (New York, 11 septembre 2001)
L'effondrement des deux plus hauts gratte-ciel de New York (les Twin Towers du World Trade Center), après l'attaque terroriste du
11 septembre 2001, laisse place à un paysage cauchemardesque de carcasses métalliques et de débris. À la suite du travail désespéré des
secours pour retrouver des survivants dans les restes des deux anciens colosses (qui s'élevaient à plus de 400 m de hauteur), le site du World
Trade Center — baptisé « Ground Zero » — nécessite des travaux titanesques de déblaiement.
Corbis

Dans les deux heures qui suivent, deux autres avions s’écrasent, l’un sur l’aile ouest du Pentagone à Washington — le centre
névralgique de la défense américaine — et l’autre dans une zone inhabitée de Pennsylvanie, n’ayant probablement pu
atteindre sa cible en raison d’une rébellion des passagers contre les terroristes.
Attaque terroriste du Pentagone (Washington, 11 septembre 2001)
Le Pentagone après l'attaque terroriste du 11 septembre 2001.
Corbis

Le bilan est très lourd : 2 985 morts, issus de plusieurs dizaines de nationalités.

3 PANIQUE ET PSYCHOSE AUX ÉTATS-UNIS

Tandis que le déroulement des événements de New York est retransmis en direct par les chaînes de télévision du monde
entier, les réactions de panique se multiplient sur le sol américain. Le gouvernement, craignant de nouvelles attaques, prend
immédiatement la décision de fermer son espace aérien et ses frontières ; durant trois jours, les États-Unis sont coupés du
monde. Les forces armées américaines sont placées en état d’alerte maximale. La Bourse de New York (Wall Street) est
également fermée pendant six jours, ce qui n’était pas arrivé depuis la Première Guerre mondiale. À sa réouverture, elle perd
14,26 points. Pour leur part, les compagnies aériennes, touchées de plein fouet par l’événement, procèdent à quelque
100 000 licenciements dans les semaines qui suivent. La crainte d’une récession économique de grande ampleur apparaît.

Quelques jours plus tard, des courriers contaminés par la maladie du charbon sont reçus par les plus hautes instances de l’État
américain et par plusieurs journaux et chaînes de télévision. Une quinzaine de personnes sont atteintes en un mois ; cinq en
meurent. La crainte d’une nouvelle attaque, de type bactériologique, se transforme alors en psychose. Parallèlement, les
premiers résultats des investigations menées par le FBI et la CIA indiquent que, selon toute vraisemblance, les attentats du
11 septembre ont été planifiés de longue date sur le sol américain par un réseau organisé.

4 LA RIPOSTE
Oussama Ben Laden
Membre d'une famille d'entrepreneurs saoudienne et riche homme d'affaires, Oussama Ben Laden prend part, dans les années 1980, à la lutte
contre l'occupant soviétique en Afghanistan et bénéficie alors du soutien de l'Arabie saoudite et des États-Unis. Dans les années 1990, il
finance les mouvements les plus extrémistes du fondamentalisme musulman, dont il est l'un des principaux représentants. En 1996, il trouve
refuge en Afghanistan où, sous la protection du régime taliban, il développe un réseau terroriste international, Al Qaida. Considéré par les
États-Unis comme l'un des éléments les plus dangereux du terrorisme international, le milliardaire islamiste est soupçonné d'avoir organisé
une série d'attentats contre des cibles américaines, dont ceux perpétrés aux États-Unis le 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade
Center, à New York, et contre le Pentagone, quartier général du ministère de la Défense, à Washington.
REUTERS

Dès le 11 septembre, à l’exception de l’Irak, la communauté internationale condamne les attentats. Le président américain,
George W. Bush, qui considère ces attentats comme « un acte de guerre », alors que les États-Unis n’ont jamais été frappés
de la sorte sur leur sol, appelle à la mise en place d’une coalition internationale contre le terrorisme. L’Alliance atlantique,
l’Union européenne et la Russie notamment apportent un soutien immédiat aux États-Unis.

Malgré l’absence de revendications officielles, les soupçons se portent rapidement sur le milliardaire islamiste Oussama Ben
Laden. Seul capable a priori d’élaborer une offensive d’une telle ampleur, il est aussi accusé par les États-Unis d’être à
l’origine d’attentats ayant déjà frappé les intérêts américains : à New York contre le World Trade Center en 1993, en
Tanzanie et au Kenya en 1998, au Yémen en 2000. Le gouvernement américain somme le régime taliban qui abrite le
milliardaire en Afghanistan de le livrer, ultimatum sans résultat.
Marines et soldats afghans
La riposte militaire aux attentats du 11 septembre 2001 commence le 7 octobre suivant. Les frappes aériennes américano-britanniques visent
les installations de l'organisation Al Qaida d'Oussama Ben Laden en Afghanistan ainsi que les aéroports contrôlés par les talibans. Avec
l’aide de l’aviation américaine, l’Alliance du Nord se rend maître de la majeure partie du pays, puis des Marines américains débarquent sur le
sol afghan pour traquer les membres et le chef du réseau Al Qaida.
REUTERS

La riposte mise en place passe par un isolement diplomatique et des sanctions financières — plus aucun pays ne reconnaît le
régime des talibans et le gouvernement américain appelle au gel des avoirs d’une trentaine d’organisations soupçonnées de
terrorisme — et par une action militaire.

L’opération militaire, baptisée « Liberté immuable », a pour objectif la guerre contre toute forme de terrorisme et, dans un
premier temps, la traque d’Oussama Ben Laden. Elle commence le 7 octobre 2001 par des frappes américano-britanniques
sur l’Afghanistan. Des bombardements stratégiques se succèdent, engendrant la mort de civils afghans, l’exode de la
population et l’affaiblissement progressif du gouvernement taliban. Ils permettent également la progression des troupes de
l’Alliance du Nord qui entrent dans Kaboul au mois de novembre. Peu après la victoire de la résistance afghane, un
gouvernement provisoire est instauré sous l’égide de l’ONU ainsi qu’une Force internationale d’assistance à la sécurité en
Afghanistan (ISAF). Toutefois, la chute du régime des talibans n’est présentée par le gouvernement américain que comme la
première étape de la guerre qu’il entend mener contre le terrorisme à l’échelle internationale.

Depuis 2003, par décision du Congrès, le 11 septembre est désigné « jour du patriotisme » (Patriot Day), et les Américains
observent une minute de silence à 8 h 46, l’heure à laquelle la tour Nord du World Trade Center a été percutée par le vol 11
de l’American Airlines.

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Le 11 septembre 2001, deux avions civils détournés percutent chacun des deux plus haut
gratte-ciel de l'île de Manhattan (à New York), les tours jumelles (Twin Towers) du World
Trade Center. Affaiblie par la violence de l'impact et par la propagation du feu, la tour Sud
s'effondre 56 mn après la collision, emportant avec elle ses occupants ; la tour Nord résiste
1 h 42 avec de s'effondrer elle aussi. Au total, près de 3 000 personnes (employés, visiteurs,
secours et passagers des vols) disparaissent avec les tours jumelles du World Trade Center.

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