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EXPOSANTS
PROFESSEUR
N’DRI KOFFI ARSENE M. KOUA
INTRODUCTION…………………………………………………………………..2
CONCLUSION …………………………………………………………………….6
BIBLIOGRAPHIE …………………..……………………………………………..7
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INTRODUCTION
La crise malienne est un conflit armé qui a eu lieu au Mali en 2012. Le Mali a été déchiré par des
conflits communautaires et politiques consécutifs plus ou moins violents. Ce vaste pays a aussi
connu un coup d’état militaire de Mars 2012 qui a renversé le président Amadou Toumani Touré
(ATT) quelques semaines seulement avant la fin de son second et dernier mandat. Quelles sont les
causes d’une telle crise ? comment s’est-elle déroulée et quelles ont été ses conséquences ?
Dans la suite de notre travail, nous essaierons de montrer dans une première partie les causes qui ont
amené la crise malienne. Dans une seconde partie nous nous attarderons sur le déroulement de cette
crise puis dans une dernière partie nous essaierons d’identifier les conséquences que cette crise a pu
avoir au niveau du pays.
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I- LES CAUSES DE LA CRISE MALIENNE
Pour comprendre la situation au Mali, il est nécessaire de l’inscrire dans le contexte de changements
plus larges en Afrique du Nord et au Sahel, dont les récents événements déclenchés par le Printemps
arabe, qui ont engendré une nouvelle carte géopolitique de la région. Néanmoins, si le conflit en
Libye et le retour ultérieur des combattants touaregs au Mali (et dans les pays voisins) ont joué un
rôle déclencheur, les événements au Mali trouvent leurs origines dans l’histoire. Depuis
l’indépendance du Mali en 1960, le pays a connu quatre rébellions touarègues. On peut dire que ces
dernières s’inscrivent, en partie, en réaction au sentiment d’avoir été colonisé, d’abord par les
Français, puis par le gouvernement malien africain depuis. Dans une certaine mesure, les Touaregs
ont été favorisés par les Français qui les considéraient comme nobles et « plus blancs » que leurs
homologues noirs-africains. Une méfiance profonde s’est alors instaurée entre la population
touarègue et l’État.
Par ailleurs, la population malienne a eu l’impression d’avoir été abandonnée par l’État et d’être
livrée à elle-même.
D’un point de vue historique également, l’armée malienne n’a jamais vaincu militairement les
rebelles touaregs. En lieu et place, elle a opprimé la population civile (notamment durant la
tristement célèbre rébellion de 1963-1964). Avec les sécheresses des années 1970 et 1980 et la
corruption exercée sur l’aide alimentaire destinée au Nord, un mouvement nationaliste s’est formé.
En 1991, le dictateur Moussa Traoré est évincé du pouvoir par un général du nom d’Amadou
Toumani Touré plus connu par ses initiales : ATT. Il sera l’auteur d’une transition démocratique
exemplaire sur tout le continent africain. A la suite de cette transition, et des élections auxquelles
ATT s’abstint de participer, Alpha Oumar Konaré arrive démocratiquement au pouvoir, effectuera
deux mandats avant de quitter, à son tour, la tête de l’Etat de l’Etat malien. Ce fut la période où le
Mali figurait sur la liste restreinte des Etats africains démocratiques. C’est en 2002 qu’ATT revient
au pouvoir par la voie des urnes après un retrait volontaire salué, à l’époque, par le monde entier.
ATT instaura alors une politique de décentralisation, autonomise un peu plus certaines régions et
signa des accords de paix avec les structures représentatives des populations touarègues. Des
contestations persistent et ce, malgré les différents accords, notamment, celui sur l’intégration des «
rebelles » touareg qui avaient été désarmés dans un climat de confiance assez satisfaisant pour toutes
les parties.
Par la suite, la situation commença à se détériorer et des facteurs exogènes sont venus se greffer aux
difficultés politiques internes. Les difficultés liées au contrôle d’un vaste ensemble territorial refont
rapidement surface, cette fois-ci aggravées par les désertions de Touaregs antérieurement incorporés
dans l’armée malienne. La guerre de Libye qui éclata dans un contexte de troubles n’arrangera pas
les choses si l’on garde présent à l’esprit que la Libye fut toujours considérés comme une zone de
refuge naturel pour les combattants du MNLA. C’est d’ailleurs ce qui expliqua l’engagement des
éléments Touaregs auprès des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi. Par ailleurs, les faiblesses de
l’armée malienne, s’affichent au grand jour sous ATT avec, d’une part, une cinquantaine d’officiers
généraux embourgeoisés et ignorant les réalités du terrain et de l’autre, des hommes de troupes livrés
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à eux-mêmes, sous équipés (ou du moins avec des armes inadaptées au vaste territoire). Ce qui laisse
la voie à l’insurrection.
Fin mars, les rebelles indépendantistes prennent le contrôle des trois régions du nord : Kidal, Gao
puis Tombouctou. Ils sont vite évincés par leurs alliés islamistes associés à Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), dont Ansar Dine, dirigé par le chef touareg Iyad Ag Ghaly.
Au nom de la charia (loi islamique), les djihadistes pratiquent amputations et lapidations, interdisent
le football, la musique, l'alcool... Ils détruisent aussi des mausolées de saints musulmans à
Tombouctou, qui seront ensuite reconstruits grâce à l'Unesco.
2- L’intervention de la France
Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval pour enrayer la progression des djihadistes, qui
évacuent trois jours plus tard les grandes villes du nord.
Fin janvier, les soldats français et maliens reprennent Gao, entrent sans combat dans Tombouctou,
avant de prendre le contrôle de l'aéroport de Kidal, zone ensuite "sécurisée" par quelque 1.800
Tchadiens.
Trois semaines après le début de l'intervention française, le président François Hollande est accueilli
en libérateur.
Le 1er juillet, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est
lancée, prenant le relais d'une force panafricaine.
3- De Serval à Barkhane
Le 11 août 2013, Ibrahim Boubacar Keïta, dit "IBK", est élu président.
En mai 2014, l'armée malienne subit une cuisante défaite à Kidal, face à des groupes rebelles touareg
et arabes qui reprennent le contrôle de la ville.
Le 1er août, l'opération Serval est remplacée par Barkhane, qui mobilise initialement 3 000 soldats
français à travers le Sahel (5 100 hommes actuellement).
En mai-juin 2015, un accord de paix est signé par le camp gouvernemental et les rebelles séparatistes
du Nord.
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III- LES CONSEQUENCES DE LA CRISE MALIENNE
Au niveau social, les résultats les plus récents des enquêteurs donnent un aperçu des impacts et des
séquelles de cette crise. Cette crise malienne a suscité la pauvreté de la population, des clivages entre
communautés, des aléas climatiques, de la destruction des affaires, le changement d’occupation et on
compte de nombreux enfants parmi les victimes de la crise. Plusieurs villages ont été attaqués
causant ainsi plusieurs morts.
2- Au niveau politique
3- Conséquences économiques
A Bamako le 14 Mars 2013, alors que Mali a traversé une grave crise sécuritaire et politique liée aux
attaques de groupes armés dans le nord du pays, l’économie a fait preuve de résilience d’un point de
vue macro-économique. Aussi le pays a enregistré contraction de 1.5 % ou 1.2% de PIB réel selon
toutes les estimations datées de Mars 2013. L’impact négatif de la situation politique sur l’activité
économique a été considérablement atténué par rebond spectaculaire de la production agricole en
2012 (+14%). Ainsi par la hausse de production aurifère (+9%)
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CONCLUSION
En somme, nous retenons que la crise malienne était liée à de nombreuses causes et conséquences
fragilisant les tentatives d’unité. Cette crise est une illustration de la fragilité des Etats ne pouvant
assurer l’effectivité du pouvoir sur l’ensemble des territoires. Elle a mis en évidence la nécessité et
même l’urgence pour les chercheurs maliens de travailler dans une meilleure connaissance.
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BIBLIOGRAPHIE / BIBLIOGRAPHIE
La crise malienne une approche basée sur la consolidation de la paix par Katrine Høyer
https://read.oecd-ilibrary.org/development/conflits-lies-aux-ressources-et-terrorismes/
analyse-de-la-crise-au-nord-du-mali_9789264190306-5-fr
https://reliefweb.int/report/mali/mali-les-consequences-de-l-insecurit-sur-les-populations-
civiles-suscitent-de-vives