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I-

Avec une superficie de 1 241 238 km2, la république du Mali dispose d’une forte armée

militaire composée d’homme et de femme voué à la cause nationale, et ne ménageant aucun

effort à défendre la patrie.

1-) Histoire Militaire :

Le 20 janvier 1961 est la date symbolique de la naissance de l’armée nationale du Mali. En

effet, lors c’est du congrès de l’Union Soudanaise RDA, le 22 septembre 1960, que fut exigé

l’évacuation des troupes françaises qui stationnaient à Bamako, Kati, Gao et Tessalit du fait

des accords franco-maliens signés le 22 juin 1960 entre la France et la fédération du mali.

Celle-ci ayant éclaté, ces accords étaient devenus caduc et la création de l’armée malienne

s’imposait. Le 20 janvier 1961, marque le départ du dernier soldat étranger et notre accession

à la souveraineté militaire.

Mais si nous jetons un regard rapide sur l’histoire de celle-ci, nous constatons que l’armée

malienne existe déjà depuis le 1er octobre 1960. En effet, aussitôt après éclatement de la

fédération du Mali le 20 aout 1960, une commission chargée de réfléchir sur la création des

forces armée maliennes avait été créée. Elle était composé d’officier « soudanais » qui avait

servi dans l’armée française. Quatre jours après la proclamation de l’indépendance de la

république du Mali le 22 septembre 1960, un décret créa l’Etat-major de l’armée du Mali.

Cette armée n’était pas organisée et structurée comme l’armée actuelle. Elle comprenait

plusieurs divisions : celle du GENIE basée à SEGOU, deux compagnies sahariennes

motorisées, l’une a GAO, l’autre a KIDAL, deux groupes nomades dans le Grand Nord, deux

compagnies de reconnaissance à Nioro et à Tessalit.

Le 1er octobre 1960, l’armée malienne, composée essentiellement de GENDARMES et de

GARDES REPUBLICAINS défila Place Maginot (aujourd’hui place de la liberté, devant


l’actuel Ministère de l’éducation Nationale). MODIBO KEITA, président de la république,

chef de l’Etat, accompagné du Ministère de l’intérieur chargé de la défense et du chef d’Etat-

major (Général Abdoulaye SOUMARE) salua le drapeau au son de l’hymne national. Le chef

d’Etat-Major de l’armée, avait, auparavant, tenu ce discours à ses troupes :

« Officiers, sous-officiers, caporaux et soldat de l’armée du Mali. La journée du 1er octobre

1960 fera date dans notre histoire car elle a vu la naissance de notre armée nationale. C’est

avec joie et une fierté bien légitimes que je vous adresse le salut fraternel de celui que le

gouvernement a bien voulu désigner pour vous commander… » 

Au moment de sa création l’armée malienne comptait environ 7000 soldat au total tous corps

réunit et comprenait : la gendarmerie nationale, la police nationale, la garde républicaine, une

milice.

Après la souveraineté militaire du mali, notre armée a eu a mené des coups d’état militaire et

des putschs parmi lesquels  on peut citer :

Le coup d’Etat militaire de 1968 méné par le Lieutenant MOUSSA TRAORE portant

renversement du regime socialiste du président MODIBO KEITA

Le coup d’Etat militaire du 26 mars 1991 méné par le colonel-major AMADOU TOUMANI

TOURE portant renversment du régime dictatorial du président MOUSSA TRAORE

Le coup d’Etat militaire du 22 Mars 2012 mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo

portant renversement du régime démocratique de AMADOU TOUMANI TOURE.

L’armée malienne fut sollicitée pour plusieurs missions de maintien de la paix dans plusieurs

pays parmi lesquels on peut citer : La mission de maintien de la paix au Liberia, en Centre-

Afrique, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Rwanda et en sierra-Leone.

Mais aussi à des luttes de libération nationale en Guinée Conakry et en Algérie.


Durant l’histoire militaire de notre pays, l’armée malienne a eu mené des guerres et des

batailles ayant pour conséquence la libération des territoires occupée par la rébellion

TOUAREG et des pays frontaliers :

La Guerre de la Bande d'Agacher, aussi appelée Guerre de Noël a lieu

du 14 au 30 décembre 1985 autour d'une bande de terrain de 275 km de longueur sur 50 de

largueur à l’extrême nord-ouest du territoire burkinabé.

La guerre de la bande d’Agacher a eu lieu en deux parties :

La première « guerre » (1974)

La guerre de Noël (1985)

Le bilan de cette guerre est très lourd :

Belligérants
 Mali
 Burkina Faso

Commandants
Moussa Traoré
Thomas Sankara

Forces en présence
7 600 hommes
4 600 hommes

Pertes
38 morts
141 morts
17 blessés
257 blessés

La guerre du nord

Elle tire ses sources de l’ancienne rébellion armée qui existe depuis l’indépendance du Mali et

ayant causé plusieurs conflit au cours du temps entre l’armée malienne et les touareg du nord.

Le conflit actuel est une conséquence du conflit libyen. Elle débuta le 17 janvier 2012 et fut
gangrenée par le coup d’Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré entrainant
ainsi la perte des trois régions du nord et le repli stratégique de l’armée malienne ordonné par
le Capitaine Amadou Haya Sanogo. C’est une armée mal et équipé et mal formé qui fait face
à une insurrection armée bénéficiant des armés de l’armée libyenne.
Les faits se sont déroulés comme suite :
L'attaque de Ménaka le 17 janvier 2012 marque le début du conflit au Mali. Les rebelles
Touaregs du MNLA (indépendantiste) et d'Ansar Dine (salafiste) déclenchent la cinquième
rébellion contre le Mali. Bientôt rejoints par les djihadistes d'AQMI et du MUJAO, ils
prennent Aguelhok, Ménaka et Tessalit.
À la suite de ces défaites, une partie de l'armée malienne tente un coup d'État en mars qui
provoque des affrontements entre « bérets verts » et « bérets rouges » et désorganise les
opérations au nord. Les rebelles en profitent et s'emparent de Kidal, Tombouctou et Gao.
Le 6 avril, le MNLA annonce la fin de son offensive et proclame l'indépendance de l'Azawad.
Les combats ont alors fait des centaines de morts et des centaines de milliers de réfugiés.
Fin 2012, les négociations échouent et en janvier 2013, les djihadistes salafistes lancent une
offensive sur Ségou et Mopti. Cette attaque provoque l'entrée en guerre de l’armée malienne
déterminée et de ses partenaires la France (avec le lancement de l'opération Serval), et de
plusieurs pays africains de la CEDEAO dans le cadre de la MISMA.
Durant la guerre du nord des batailles de feux et des moments tristes furent observés :
La bataille de Ménaka, La bataille d’Aguelhok, la bataille d’In Emsal, la Bataille
d'Andéramboukane et Combat de Niafunké, la Bataille de Tinzawatène, la Bataille de
Goumakoura, le Combat de Tinsalane et la Bataille de Tessalit, le  Combat de Tessit,
le Combat de Fatélé, le Combat de Soudere et le Combat de Tin-Hama.
Parmi ces batailles les plus tristes furent :  
La bataille d’Aguelhok et la bataille d’In Emsal :
Le 18 janvier, les forces d'Ansar Dine, du MNLA et d'AQMI attaquent simultanément les
villes de Tessalit et Aguelhok. Tessalit est rapidement conquise et sa population évacuée, en
revanche les djihadistes et les rebelles se heurtent aux 800 soldats retranchés dans le camp
militaire d'Amachach, situé près de l'aéroport à une quinzaine de kilomètres de la ville. Un
siège long de près de deux mois commence alors. De son côté Aguelhok, défendue par une
garnison de 200 hommes, tient six jours. Le 19 janvier, le colonel Mohammed Ould Meydou
sort de Gao avec une colonne de militaires maliens et de miliciens arabes pour tenter de
secourir les assiégés. Mais le 20 janvier, les Maliens tombent dans une embuscade au sud
d'Aguelhok, près de l'oued d'In Emsal, et battent en retraite après avoir perdu environ 10
hommes d'après le gouvernement malien, 50 à 100 selon les rebelles. Le 24 janvier, à court de
munitions, les défenseurs d'Aguelhok se rendent mais ils sont presque tous exécutés par
égorgement ou d'une balle à la tête.
La bataille de Konna :
La bataille de Konna fut l’une des batailles les plus meurtriers de la guerre du nord. Elle se
déroule du 9 au 17 janvier 2013, et voit pour la première fois la participation des forces
spéciales malienne composées de volontaire militaire déterminée sans relâche « LES DAMI »
et ceux de l'armée française  dans le cadre de l'Opération Serval : Elle marque le début de
l'intervention militaire au Mali.
La bataille du Tigharghar :
La bataille du Tigharghâr aussi appelée bataille de l'Ametettaï ou bataille de l'Adrar des
Ifoghas, a lieu du 18 février au31 mars 2013. Elle fut mené par les forces franco-tchadiennes
et se soldant par la destruction du principale bastion terroriste et la mort du chef de  Al-Qaïda
au Maghreb islamique  « Abou Zeid » par les force tchadienne. Durant cette opération les
tchadiens perdra 22 soldat et des dizaines de blessé mais plus de 200 terroriste furent tués ou
capturés.
La guerre du nord est toujours en cour et dure aujourd’hui 4 ans 3 mois et 22 jours.
Depuis la première rébellion en 1963 jusqu’à nos jours, l’armée malienne fait face à des
assauts répétés  des  groupes armés  du nord du Mali sans qu’aucun ne réussisse  à la  faire
plier. Notre armée  n’a jamais  cédé un centimètre carré  aux irrédentistes  du nord.
2-) l’armée malienne d’aujourd’hui :
Avec un effectif actuel estimé à plus 22 OOO soldats actifs, l’armée malienne est aujourd’hui
en pleine restructuration.
Elle comprend actuellement :
Les militaires : la garde nationale, l’armée de terre, l’armée de l’air, la gendarmerie nationale
le génie militaire et un bataillon de sport.
Les paramilitaires : la police nationale, la douane nationale, la garde pénitentiaire, la garde
forestière et la protection civile.
Elle a vu naitre depuis le début de la crise 6 bataillons d’environ 700 soldats et quatre-vingt
véhicules chacun qui ont été formé au camp de Koulikoro dans le cadre de la formation
militaire de l’EUTM Mali, la mission de formation de l’Union européenne lancé en janvier
2013. Ce programme qui a pour but de renforcer les capacités militaires, tactiques, et
déontologiques des Forces armées du Mali (Fama).
La majorité de nos forces armée et de défenses sont actuellement déployés sur le théâtre
d’opérations et sont positionnés le long de la boucle du Niger et a Tessalit dans la région de
Kidal, avec un centre de commandement opérationnel basé à Gao.
Grace à cette restructuration, nos forces armées et de défense ont fait preuve de leurs
déterminations face au terroriste et au salafiste religieux avec l’assaut contre l’hôtel Radisson
Blue à Bamako et celle de l’hôtel Byblos a Sévaré.
L’armée malienne est aujourd’hui dotée régulièrement en matériels de combat et de
technologie de pointe afin d’assurer leurs missions régalienne de défense et de sécurisation
nationale.
Aujourd’hui, notre armée est  vouée  aux  gémonies  et  subit toutes sortes de critiques  à son
encontre,  son moral est quotidiennement  sapé  par des propagandes  distillées sur des radios
dites mondiales, et par des mauvais esprits et vendeurs d’illusions qui  nous font croire que
notre armée nationale  est une armée de poltrons.
II- Objectif-mission:
Objectif : les objectifs de l’armée malienne sont :
La sauvegarde de la paix et de la quiétude nationale
La sauvegarde des droits humanitaires
Participer à la construction économique du pays
Contribuer au développement national.
Mission : les missions de l’armée malienne sont :
La défense de l’intégrité du territoire national
La préservation et la sécurité des personnes et de leurs biens ;
La protection des institutions
Participer au développement en assurant des taches économiques
Elle joue un rôle important dans la société car elle est issue de la société et doit en tout
moment assurer la sécurité et la protection de celle-ci.

III- corps de l’armée :


1-) L’armée :
Une armée est une organisation structurée d'hommes et de femmes armés visant à conquérir
ou à défendre un territoire, détruire ou protéger d'autres unités militaires ou des unités civiles
(entreprises, administrations…).
L’armée malienne est aujourd’hui divisée en plusieurs corps d’armes ayant chacun des rôles
spécifiques :
La garde nationale :
«  Servir partout avec honneur, loyauté et discrétion »
MISSIONS
Définies par la loi n°94-031 du 20 juillet 1994, les missions assignées à la Garde Nationale
affichent clairement son caractère polyvalent. A savoir :

- Assurer la sécurité au profit des institutions, des autorités politiques et administratives :


- Participer à la sûreté publique et au maintien de l’ordre public; 
- Participer à la police générale des circonscriptions administratives; 
- Concourir à la défense opérationnelle du territoire ;
- Participer à la surveillance des frontières ;
- Participer aux actions en faveur de la paix et l’assistance humanitaire ;
- Participer au développement économique, social et culturel du Mali.
Force combattante et de sécurité, la Garde Nationale est une vieille armée dont les origines
remontent à l’aube de la colonisation.
Placée sous tutelle du Ministre chargé de la Défense Nationale, elle est affectée pour emploi
au Ministère chargé de la Sécurité. La Garde Nationale est présente sur l’ensemble du
territoire national. Elle apparaît comme une force à vocation hautement humaine et travaille
essentiellement au profit des administrations et des populations.
Organisation Générale :
. La Garde Nationale est articulée en :

- Un Etat- Major basé à Bamako et comprenant :


- Un cabinet, des divisions et une inspection.
. Des Unités Territoriales comprenant ;

- Des Groupements Territoriaux composés des compagnies, des pelotons, groupes et postes
permanents de sécurités, des services spécialisés (maçonnerie, menuiserie, forge, électricité,
mécanique auto, coupe et couture).

- Et une section de musique principale.

Des Unités mobiles comprenant :

- Un Groupement de Maintien d’Ordre basé à Bamako composé de trois escadrons.

- Deux Groupements d’intervention rapide,

- Six compagnies méharistes, des postes avancés d’observation. A ces unités mobiles, il faut
ajouter les Patrouilles d’Intervention Rapide Terrestre « P.I.R.A.TE » et

- Les compagnies Régionales d’Intervention dont le processus de création est très avancé et
qui seront chargées d’exploiter les renseignements et d’intervenir à temps réel sur le théâtre
des opérations.

- Groupements Territoriaux (GT) : Ils sont implantés dans le District de Bamako, les chefs-
lieux de région et ont essentiellement pour missions d’assurer la sécurité de l’ensemble des
institutions de l’Etat, des autorités politiques et administratives.

- Leur personnel est déployé dans la quasi-totalité des services et édifices publics, des points
sensibles et névralgiques (banque, infrastructures de télécommunication, ambassades,
résidences des autorités politiques, judiciaires, administratives).

- Groupement de Maintien d’Ordre (G.M.O): Ce groupement est composé de trois escadrons


parfaitement rompus aux techniques de maintien d’ordre. A travers lui, la Garde Nationale a
réussi sa montée en puissance en conciliant maintien d’ordre et missions de défense. Grâce à
leur maîtrise et à leur savoir-faire, ses éléments sont toujours sollicités pour être déployés
avec la Police Nationale et la Gendarmerie dans le cadre du maintien ou du rétablissement de
l’ordre.

- Groupements d’intervention Rapide : (G.I.G.N.) dans le cadre de la police générale des


circonscriptions et de la sûreté publique, et pour mieux surveiller les zones qui échappent à
tout contrôle, il faut des moyens d ‘intervention rapide et d’interception. La création des
Groupements d’interventions de la Garde Nationale (G.I.G.N) a permis de compléter
efficacement le dispositif existant. Ils sont au nombre de deux et sont basés à Bamako mais
avec une compétence territoriale nationale. D’un effectif assez réduit, ils sont équipés de
véhicules 4*4 et de puissants moyens de communications radios.
Les gardes portent des bérets de couleur marron.

La garde nationale dispose en son sein une unité des Forces Spéciales Anti-terroristes
(FORSAT-GNM). Les FORSAT sont dotées de moyens à hauteur de souhait. Elles se
caractérisent par leur efficacité et leur furtivité  dans leur noble et délicate mission de lutter
contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Depuis 2013, la sécurité du Président de la République est entièrement assurée par une unité
au sein la garde nationale, dénommée : GSSP

L’armée de terre :
Devise : Discipline   -     Bravoure   -     Patriotisme
Elle fut créée par l’Ordonnance N°88 -02/P-RM du 21 Mars 1988, ratifiée par la loi
N°8922/AM-RM du 1er Mars 1989.
L’Armée de Terre est une Armée républicaine qui a pour mission :

              -  Préserver l’intégrité du territoire National

              - Concourir à la défense opérationnelle du Territoire

              - Garantir la constitution, la forme républicaine des institutions et de l’état de droit.

              - Participer en cas de besoins à la sûreté publique et au maintien de l’ordre en


fournissant appui et assistance aux forces régulières de maintien de l’ordre.

              - Participer au développement économique, social et culturel du pays. 

              - Garantir la libre circulation des personnes et des biens

              - Participer et contribuer aux opérations de maintien de paix et /ou l’assistance


humanitaire dans le cadre de l’ANAD, de la CDEAO de l’UA et de l’ONU.
En résumé les missions de l’Armée de Terre revêtent un double aspect : d’une part assurer la
protection et la défense des reformes et intérêt nationaux ou qu’ils se trouvent, d’autre part
elle doit sauvegarder l’intégrité du territoire national Expression Géographique de la nation.

Les Différents Aspects de la mission de l’Armée de Terre conditionnent l’organisation


territoriale.
C’est un corps d’arme présent sur tous les fronts et théâtres de guerre. L’armée de terre est
considéré comme l’unité fondamental de l’armée malienne puisque tous les autres corps à part
la police, la garde pénitentiaire, la garde forestière font partis de l’armée de terre.
Organisation générale
L’Armée de terre comprend :

 l'état-major de l'Armée de terre (EMAT), qui assure la direction générale et la gestion


de l'ensemble des composantes ;
 l'inspection de l'Armée de terre ;
 la direction des ressources humaines de l'Armée de terre (DRHAT, ancienne
DPMAT) ;
 les forces ;
 les services ;
 les organismes chargés de la formation du personnel et de l'enseignement militaire
supérieur.
Toutes ces composantes sont placées sous le commandement du chef d'état-major de l'Armée
de terre (CEMAT).
L’armée terre possède une puissante unité d’Elite capable d’intervenir en éclaire sur tous les
fronts et sur tous les théâtres de guerre ont les nomme les « bérets rouges » ; il s’agit du 33ème
régiment des commandos parachutiste basé à Bamako au camp militaire de « Djicoroni »
C’est bérets rouge était jusqu’au déclanchement de la crise chargé de la sécurité
présidentielle.
L’armée de l’air :
L’ordonnance n°99 048/P-RM du 1er octobre 1999 portant création de l’Armée de l’Air,
ratifiée par la loi n°99-053 du 28 décembre 1999 fixe les missions de l’Armée de l’Air qui
sont :
-    préserver l’intégrité de l’espace aérien national ; 
-    concourir à la défense opérationnelle du territoire ;
-    participer à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse. 
-    participer à l’effort de développement économique social et culturel du pays.
-    Participer aux actions en faveur de la paix et de l’assistance humanitaire.
A- la préservation de l’intégrité de l’espace aérien national permet de protéger les centres
d’intérêts de notre capacité militaire, politique et économique. Elle requirent une intégration
des systèmes d’alerte, de contrôle et d’interception pour détecter, identifier, intercepter et
déduire les forces aériennes ennemies s’attaquant aux intérêts de notre nation. Ainsi, intègre-t-
elle la supériorité aérienne ? Dont l’objectif est d’obtenir le contrôle de l’environnement
aérien autrement dit atteindre la suprématie aérienne.
 
B- la participation de l’armée de l’Air à la Défense opérationnelle du territoire repose en
substance sur l’interdiction de son espace aérien aux avions ennemis, l’appui aérien
rapproché, le transport et la protection des points sensibles.
L’interdiction implique des opérations de combat dont les objectifs sont de retarder, rompre,
distraire ou détruire le potentiel militaire ennemi avant qu’il ne puisse être utilisé efficacement
contre les forces amies c’est-à-dire nos propres forces et les forces alliées.

Quant à l’appui aérien rapproché, il consiste à effectuer des opérations de combat ayant pour
objectifs d’appuyer les troupes amie menant des opérations terrestres ou sur eau en attaquant
les forces ennemies se trouvant près d’elles.

S’agissant des opérations de transport, elles consistent à déployer les forces militaires ou les
moyens logistiques par voies aériennes.

C- La participation à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse dans le but


d’assurer une aide rapide et efficace aux personnes et biens victimes d’un accident d’aviation
ou d’un atterrissage forcé sur le territoire de la République du Mali. L’Etat-major de 
m’Armée de l’Air assure la conduite de ces opérations.

D- la participation à l’effort de développement économique, social et culturel englobe :

•    Le désenclavement intérieur et extérieur du pays :


•    La lutte antiacridienne et anti aviaire avec les services spécialisés.
•    La participation au programme de pluie provoquée (l’enseignement des nuages).

E- la participation aux actions en faveur de la Paix et de l’assistance humanitaire dans le cadre


des Nations Unies, de l’UA ou de la CEDEAO.
Organisation générale :
Le décret N°99-366/P-RM du 19 novembre 1999 fixe l’organisation et les attributions de
l’Armée de l’Air. Pour l’exercice de ses fonctions, le Chef d’Etat-major dispose de :

-    un Etat-major,
-    un Cabinet,
-    une inspection de l’Armée de l’Air,
-    Des régions aériennes comprenant des bases aériennes et des détachements Air.   

La gendarmerie nationale :

Avec un effectif classé secret par la hiérarchie, la Gendarmerie nationale malienne


est une force aux missions diverses et la plus répandue sur le territoire. Elle est
placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et du ministère de la Défense
À la différence des autres corps dont les missions sont beaucoup plus restreintes, la
Gendarmerie par la complexité des siennes, s’est constituée à la fois en force de défense et de
sécurité publique. Ses missions s’échelonnent en trois catégories :

Primo, elle joue à la fois le rôle de la police judiciaire et administrative.

Secundo, elle assure des missions de police militaire, des missions de défense du territoire, la
mission prévôtale et de protection des points sensibles sur l’ensemble du territoire national.

Et enfin, des missions diverses liées à l’exécution des décisions judiciaires, au service des
tribunaux…

La Gendarmerie a été renforcée dans sa mission par la formation et la mise à sa disposition


des Chiens sur la recherche d’explosifs et d’autres produits dont le port et la circulation sont
synonymes à la menace. Elle est dotée de technologie de transmission et de surveillance de
point permettant la sécurité de la personne et de décodage durant les enquêtes.

La gendarmerie malienne possède aujourd’hui la puissante unité d’élite « P.I.G.N » (Peloton


d’Intervention de Gendarmerie Nationale). Elle a fait preuve lors du siège de l’hôtel Radisson
Blue de Bamako et de l’hôtel Byblos de Sévaré.
La gendarmerie est dotée d’une brigade fluviale chargée des contrôles fluviaux visant les
trafiquants de drogue et produits de tous genres
Organisation générale :

Depuis 1991, date de sa refondation, la Gendarmerie malienne est établie au sein d’une
Direction générale comprenant ses services en staff et des services rattachés, tous
décentralisés, avec des missions tant spécifiques que bien déterminés pour le bien des
citoyens.
La Gendarmerie nationale est présente sur l'ensemble du territoire.
Elle se compose comme suite

1.  l’Etat-Major de la Gendarmerie nationale ;


2. L’inspection générale de la Gendarmerie nationale ;
3. La gendarmerie mobile ;
4. La brigade fluviale ;
5. Les formations spécialisées ;
6. Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie Nationale ;
7. Le peloton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale
8. Les organismes d'administration et de soutien ;
9. Les organismes de formation du personnel.

La police Nationale :

La Police nationale du Mali, dont l’effectif compte plus de 7 000 personnes, est rattachée au
ministère de la Sécurité interne et de la Protection civile, où elle partage certaines
responsabilités en matière de sécurité avec la Gendarmerie nationale.

Missions

 Assurer la sécurité et la paix publiques ;


 Mettre au jour et constater les infractions pénales ;
 Assurer le traitement des renseignements et informations permettant de déceler et de
prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l’ordre public, aux institutions et
aux intérêts fondamentaux du Mali ;
 Lutter contre la criminalité organisée et la grande délinquance.

Domaines d’activité principaux

 vol de véhicules ;
 détournement de fonds et abus de confiance ;
 meurtre ;
 extradition et exécution de commissions rogatoires ;
 recherche de fugitifs.

Organisation général :

La Police nationale dépend du ministère de l'Intérieur dont elle constitue une des directions,
la direction générale de la Police nationale. Elle est dirigée par un directeur général, et
comprend plusieurs directions et services actifs, placés sous son autorité.

La douane nationale :
Créée le 10 octobre 1990 par l’ordonnance N° 90-58/P-RM ; du 10 octobre 1990 portant
création de la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Douanes du Mali
relève du Ministère des Finances et de l’Economie. Elle comporte quatre Sous-Direction, un
Bureau de Contrôle Interne et un Centre Informatique et Statistique.

Organisation générale :

La douane nationale est organisée principalement en direction qui constitue la direction


générale de la douane et en sous-direction qui sont :

La Sous-Direction de l’Administration Générale (SD-AG)

La Sous-Direction de la Réglementation, de la Fiscalité et des Relations Internationales


(SD-RFRI)

La Sous-Direction des Recettes et des Etudes (SD-RE)

La Sous-Direction des Enquêtes Douanières (SD-ED)

Le Bureau de Contrôle Interne (BCI)

Le Centre Informatique et Statistique (CIS)

Les Directions Régionales et Sub-régionales

Les bureaux de douane

Les Postes de douanes

Services extérieurs

La douane participe fortement à l’économie nationale avec les gains et les recettes ou les
impôts qu’elle perçoit.

La garde pénitentiaire :

La garde pénitentiaire est chargée de la sécurité des lieux de détention et des prisons.
Ceci constitue leur unique mission régalienne.

La garde forestière :

Communément appelée les « eaux et foret » ont pour mission la sauvegarde de


l’environnement et de la nature : il constitue la police de la nature.

Tous ces corps d’armes contribuent tous la défense nationale et ne ménage aucun effort
accomplir leurs missions.

REMARQUE :

L’armée de terre et la garde nationale comprend les divisions suivantes :


L’infanterie :

L'infanterie est l'ensemble des unités militaires qui combattent à pied, le soldat étant


appelé fantassin. Au Mali comme dans tous les autres pays, l’infanterie est dotée en
engin motorisé (blindé ou semi-blindé) permettant leurs déplacements en toute sécurité
et leur intervention de manière rapide et efficace. En effet l’infanterie dispose souvent
d’armes individuelles et d’arme lourde très difficile a transporté tout seul, ce qui fait
intervenir les moyens de déplacement (véhicule de combat, blindé et charrette….) enfin
de palier aux différents problèmes d’engagement des troupes.

Artillerie :

On appelle artillerie l'ensemble des armes collectives ou lourdes servant à envoyer, à grande


distance, sur l'ennemi ou sur ses positions et ses équipements, divers projectiles de
gros calibre : obus, boulet, roquette, missile, pour appuyer ses propres troupes engagées dans
une bataille ou un siège. Au mali l’artillerie est composée essentiellement de matériel russe de
moyenne génération.

Le génie militaire :

DEVISE : Construire - Parfois détruire - Toujours Servir

Le génie militaire est l'ensemble des techniques d’attaque et de défense des places, des


postes, et de construction des infrastructures nécessaires aux armées au combat. Un homme
du génie, est appelé aussi ingénieur de combat (combat engineer). Le génie militaire est
équivoque à tous les corps d’armes et constitue le fer de lance des troupes sur le terrain.

Les transmissions :

Les transmissions, (devise : « l'arme qui unit les armes »), forcement la division de l'Armée
de terre spécialisée dans la mise en œuvre des systèmes d'information et de
communication (SIC) militaires.

Centré à l’Etat-Major de l’armée de terre size a Medina-courra, la transmission constitue de


nos jours la clé de la guerre. Les transmetteurs figurent parmi tous les corps d’armes et assure
l’inter-connexion entre les différents services et l’Etat-Major et relie l’Etat-Major au théâtre
de guerre.

Au Mali, l’armée est organisée principalement en :


Section :
Une section est une unité militaire de petite taille dans quelques armées. Dans plusieurs
armées, elle est composée de sept à douze soldats et est une sous-division d'un peloton
équivalent à un groupe de combat. Cependant, au Mali et dans les armées basées sur le
modèle français, la section est une sous-division de la compagnie équivalente au peloton.
Peloton :
In Malian land Army, un peloton est une unité qui compte environ trente-six hommes (pour
un peloton d'infanterie dans cet exemple)[]. Composé de trois sections, le peloton est lui-même
la subdivision de la compagnie, celle-ci comptant au moins trois pelotons. Chaque peloton est
commandé par un lieutenant avec un adjudant pour commandant adjoint. Dans les faits, le
rôle d'adjudant de peloton est souvent rempli par un sergent
Compagnie :
La compagnie est une unité militaire qui, de nos jours, représente un groupe de cent à deux
cent cinquante soldats[]. Dans la plupart des armées a l’occurrence l’armée malienne, la
compagnie, commandée par un officier subalterne du grade de capitaine, ou parfois par un
officier du grade immédiatement supérieur (commandant, chef de bataillon, major etc.), est la
plus petite unité administrative autonome au sein d'une formation plus large (régiment,
bataillon, groupement etc.). Unité de combat ou de soutien, la compagnie est la composante
de base d'une force armée et le commandement d'une compagnie - ou d'un escadron qui est
l'équivalent de la compagnie dans certaines armes - est une étape très importante dans la
carrière d'un officier. Enfin, de nombreuses organisations non-militaires (police, pompier etc.)
sont également organisées en compagnies sur le modèle militaire.
Escadron :
L'escadron est un type d'unité militaire utilisé dans plusieurs armées. Le mot escadron
signifie « troupe armée » ;
Dans les forces terrestres des pays francophones dans le cas du Mali, l'appellation d'escadron
marque l'appartenance d'une unité aux armes dites « à cheval » (ou se référant à leur héritage
et à leurs traditions), l'unité équivalente dans armes dites « à pied » étant la compagnie. Par
contre, dans les forces aériennes, le terme escadron est utilisé pour traduire l'anglais
squadron[].
Bataillon :

Un bataillon est une unité militaire regroupant plusieurs compagnies, soit de 300 à 1200
hommes. Le mot bataillon est dérivé de l’italien battaglione.

Au Mali plusieurs bataillons forment un régiment militaire.

Exemple : Le bataillon «ELOU » ; « Le bataillon WARABA »…..


Régiment :

Un régiment est une unité militaire, regroupant un ou plusieurs bataillons ou plusieurs


compagnies, et qui est commandé par un colonel ou un lieutenant-colonel. Au Mali son
effectif moyen varie d'un millier à 3 500 hommes.

Exemple : 33ème des commandos Parachutes

Brigade :

Une brigade est une unité militaire. Au Mali à l’instar des autres pays francophones, la
Brigade est commandée par un général de brigade.

Le terme de brigade peut aussi désigner :


 une unité de la police ou de la gendarmerie ;
 une unité de la douane ;

La brigade est la plus grande unité organique de l'Armée de terre Malienne, forte d'environ
7 000 à 8 000 hommes.

Division :

D'une manière générale, sur le plan international, on nomme division une unité militaire
importante, composée d'un nombre de soldats généralement compris entre 10 000 et 30 000 et
représentant la plus petite unité capable d'opérations autonomes ; elle est généralement dirigée
par un ou plusieurs généraux de division : « par conséquent le Mali ne compte actuellement
qu’une seule division militaire mais il existe plusieurs généraux de division ».

Corps d’armée :

Créer par Napoléon Bonaparte, Un corps d'armée ou corps est une grande unité militaire
constituée de plusieurs divisions.

Au Mali le corps d’armée représente l’ensemble des groupes d’hommes actifs au service
militaire et paramilitaire.

2-) relation avec les institutions :

Placer sous le commandement du chef de l’Etat, chef suprême des armées, l’armée malienne
est particulièrement dirigée par le « le Ministre de la défense et des anciens combattant » en
collaboration avec « le Ministre de la sécurité intérieur et de la protection civil » et en étroite
collaboration avec le « le Premier ministre ».

Suivie et contrôlé par l’assemblée nationale via la Commission défense, sécurité et protection
civile de l’Assemblée nationale de défense dirigé par son honorable « Karim Keïta » ; l’armée
malienne joue un rôle prépondérant dans la justice d’où une large collaboration avec le
ministre de la justice et la cour suprême.

3-) grade et hiérarchie :

L’armée malienne, subdivisée en militaire et paramilitaire est hiérarchiquement organisée


comme suite :

Militaire du rang :

 soldat de 2ème classe ;


 soldat de 1èré classe ;
 caporal
 caporal-chef

Sous-officiers :
 sergent ou second maître ;
 sergent-chef ou maître ;
 adjudant ou premier maître ;
 adjudant-chef ou maître principal ;
 major ;
 aspirant

Officiers :

 sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2e classe ;


 lieutenant ou enseigne de vaisseau de 1re classe ;
 capitaine ou lieutenant de vaisseau ;
 commandant ou capitaine de corvette ;
 lieutenant-colonel ou capitaine de frégate ;
 colonel ou capitaine de vaisseau ;
 colonel major ;
 général de brigade, général de brigade aérienne ou contre-amiral ;
 général de division, général de division aérienne ou vice-amiral ;
 général de corps d’armée ;
 général d’armée ;

Dans la Gendarmerie, le grade de gendarme prend place entre le grade de sergent et celui de
sergent-chef. La hiérarchie militaire générale comporte également le grade d’aspirant entre les
grades de major et de sous-lieutenant.

« Le grade de maréchal et de général 5 étoiles sont des titres honorifiques »

Ce système hiérarchique change chez les policiers et les douaniers qui adoptent souvent les
grades de « commissaire » et « inspecteur ».

4-) Administration militaire :

L’armée dans sa structure interne comprend plusieurs structures administratives à savoir :

Le ministère de la défense et des anciens combattants :

Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants est chargé de l'exécution de la


politique de défense nationale ainsi que de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique
de promotion des Anciens Combattants.
A ce titre, il :

•    exerce l'autorité sur l'ensemble des forces et services des armées et est responsable de leur
sécurité ;
•    pourvoit à l'organisation, à la mise en condition d'emploi et à la mobilisation de l'ensemble
des forces et assure la gestion des infrastructures et équipements des Forces Armées ;

•    veille à la programmation et à la gestion des besoins des forces armées en hommes et en
matériel ;

•    assure l'exercice des pouvoirs judiciaires prévus par le code de justice militaire et veille à
l'application des peines prononcées par les juridictions militaires ; participe, en relation avec
le ministre chargé des Affaires Etrangères à la conduite des négociations internationales
concernant la défense ;

•    veille au bon accomplissement par les Forces Armées des missions de maintien de la paix
et de la sécurité à l'extérieur ;

•    élabore et assure la mise en œuvre de mesures de protection et de promotion des anciens
combattants, militaires retraités et victimes de guerre.

Le ministère de la sécurité intérieur et de la protection civile :

Le ministère de l'Intérieur du Mali est le département ministériel chargé de la sécurité


publique, de la protection des droits fondamentaux et de la gestion des établissements
pénitentiaires en République du Mali. De ce fait la police ainsi que la protection civile relève
du Ministère de l’intérieur et de la protection civil qui administre également la direction
générale de sécurité. Il est actuellement dirigé par le « colonel Salif Traoré »

L’Etat-major général des armées :

L’État-Major des armées (EMA) est responsable de l'emploi des forces armées françaises et
assure le commandement des opérations militaires. Au Mali il est dirigé par le chef d’Etat-
major, « le général de division Mahamane Touré »

L’Etat-major général des armées du Mali comprend :

L’Etat-major de l’armée de Terre : chargé des opérations de l’armée de Terre et de la mise en


œuvre de troupes terrestre ;

L’Etat-major de l’armée de l’air : chargé des opérations de l’armée de l’air et de la mise en


œuvre des escadrons aériennes ;

L’Etat-major de la garde nationale : charger des Operations la garde nationale  et de la mise


en œuvre des troupes ainsi que l’organisation des différentes missions.

L’Etat-major de la gendarmerie : chargé des Operations de la gendarmerie et de la mise en


œuvre des troupes ;
La direction générale de la police :

La Direction générale de la Police nationale (DGPN), placée sous l'égide du ministère de


l'Intérieur, est, comme son nom l'indique, chargée du commandement de la police nationale au
Mali.

Il est actuellement sous la direction du « Contrôleur général Moussa Ag Infahi »

La direction générale de la douane :

La direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) est une administration
fiscale malienne dépendant du Ministère du Budget. Elle est chargée de la perception des
droits et taxes dus à l'entrée des marchandises sur le territoire national, de la Défense du
consommateur, de la lutte contre les trafics illicites, du contrôle des impôts indirects (taxes sur
les produits pétroliers, les alcools, le tabac et la fiscalité...) et, plus généralement, de la police
des marchandises.

La direction du commissariat des armées :

Créée par l’Ordonnance N° 026/P-RM du 19 septembre 2006, la Direction du Commissariat


des Armées constitue un réel recentrage des missions qui lui sont attribuées en vue d’assurer
le soutien logistique des Armées en matière de personnel, d’habillement, de couchage, de
campement, d’ameublement et d’alimentation. 
En effet, il s’agit de restaurer les principales fonctions de la DCA, à savoir : « habiller,
nourrir, héberger » le combattant en temps de paix, de crise ou de guerre.
Pour cela, l’action du Directeur du Commissariat des Armées, pour l’année à venir, s’appuiera
sur trois axes conformément aux trois fonctions principales du service :

 le soutien logistique ;
 le soutien opérationnel ;
 l’aide et le conseil au commandement.

La direction des transmissions et de la télécommunication des armées :

Les Transmissions constituent une structure rattachée à l’Etat-major General des Armées, une
Arme et un  service dont la devise est : l’arme qui unit les armes.

Pourvoir aux besoins des Armées en matière de Transmissions et de Télécommunications. A


cet effet, elle est chargée de :
-    Concevoir et coordonner les systèmes de Transmissions et de Télécommunications des
Armées.
-    Assurer le bon fonctionnement du matériel technique des Transmissions et des
Télécommunications ;
-    Contrôler la gestion du matériel en service dans les unités ;
-    Elaborer les procédures des Télécommunications ;
-    Veiller à la sécurité des liaisons de Télécommunications ;
-    Assurer la formation du personnel des Transmissions et des Télécommunications des
Armées.
La direction du génie militaire :

En janvier 2005 le décret N°05-002/P-RM fixant les modalités de fonctionnement de l’Etat-


major Général des Armées rattache la Direction du Génie Militaire à l’Etat-major Général des
Armées.

En général les missions de toute Arme du Génie découlent de son rôle et de son emploi sur le
terrain. 
Son rôle : Repose essentiellement sur 3 composantes :

Combat: Appui des grandes unités


Sécurité: Mission de sécurité civile et protection des personnes et de biens
Infrastructure: Gestion des  domaines militaires
Son emploi  se résume entre autre par :
- Un Appui direct des forces amies avec pour but, de favoriser l’engagement et la manœuvre
des forces amies en garantissant leur liberté de mouvement sur l’ensemble du théâtre
d’opération.
-Un appui à la contre mobilité dans le but de réduire les possibilités de mouvement de
l’adversaire par la mise en œuvre d’obstacles de tout genre en vue de canaliser, de retarder ou
d’arrêter l’adversaire.
-Un appui Général par  la mise en œuvre d’actions permettant aux forces projetées sur le
terrain, de se déplacer, s’installer et de durer sur le terrain.

Au Mali en plus de ces missions, le Génie militaire est en outre chargé de :


- Assurer la réalisation, le suivi et l’entretien du domaine et des infrastructures militaires ;
- Assurer la formation technique et tactique de son personnel ;
- Assurer l’entretien et la réparation du matériel ;
- Réaliser des études et ou des travaux d’intérêt public à la demande du Gouvernement ;
- Participer au développement Socio- économique du pays ;
- Participer aux activités en faveur de la Paix et de l’Assistance Humanitaire.

La direction des écoles militaires :

Crée le 24 Octobre 2000 par le Décret N°0510 P-RM, elle est Sous l'autorité du CEMGA
(Chef d’Etat-Major Général des Armées) son objectif est de Mettre en œuvre la Politique de
Formation de la Défense et de dirige les Ecoles militaires au Mali.
     
Missions de la DEM :

- Mettre en œuvre la politique de formation au sein des Forces Armées


      - Coordonner les activités des écoles et formations militaires
      - Veiller à la conception des documents relatifs à l'instruction
      - Suivre la réalisation des équipements et la confection des matériels didactiques
      - Evaluer les formations dans les écoles militaires
      - Superviser l'organisation des concours d'entrée dans les différents centres et écoles 
         de formation militaire

La direction du service social des armées du Mali :

CREATION
elle fut créée par le décret suivant :

-    DECRET N°00-534/P-RM du 26 OCTOBRE 2000 relatif au Service Social des Armées.

-     DECRET N°02-477/P-RM du 30 SEPTEMBRE 2002, portant création, organisation et


modalités de fonctionnement du Service Social des Armées.

-     ORDONNANCE N° 06-024 P-RM DU 19 SEPTEMBRE 2006, Portant création de la


Direction du Service Social des Armées.

-     DECRET N° 06 – 562 P – RM DU 29 DECEMBRE 2006 fixant l’organisation et les


modalités de fonctionnement de la Direction du Service Social des Armées. 

MISSION :

-    Élaborer les éléments de la politique des   Forces Armées en matière de solidarité, de
protection et de promotion sociale des militaires, des anciens combattants  et de leurs familles.
A ce titre, elle est chargée de :

-     Procéder à toutes les études et recherches nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre
de ladite politique;

-     Préparer les projets de programme et de plan d’action dans le domaine de la solidarité, de
la protection et de la promotion sociale du militaire, des épouses, des enfants, des veuves et
ascendants de militaire, des anciens combattants et des blessés en service commandé;

-     Mettre en œuvre et évaluer les différentes stratégies de mobilisation sociale autour des
programmes socio- sanitaires et autres programmes concourant au bien-être individuel ou
collectif au sein des Forces Armées.

La direction des matériels des hydrocarbures et des transports des armées :

Héritière de l’arme du matériel français, la  Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du


Transport des Armées a été créée par l’ordonnance n°06-023/P-RM du 19 septembre 2006,
ratifiée par la loi n°06-051 du 09 novembre 2006.
Rattachée à l’Etat-major Général des Armées, elle est chargée de soutenir les unités dans le
domaine de la maintenance et de l’approvisionnement en matériels majeurs, en munitions et
en carburants. 

Sa direction est implantée à Kati et des directions zonales sont présentes dans toutes les Zones
de Défense.

MISSIONS 

Conformément à l’ordonnance n° 06-023/P-RM du 19 septembre 2006 portant création de la


Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées (DMHTA) ratifiée par
la loi n° 06-051/ du 09 novembre 2006, la DMHTA a pour mission de pourvoir aux besoins
des armées et services en matériels techniques, armement, munitions, hydrocarbures et
transport.

A ce titre, elle est chargée de :

    - identifier, évaluer et centraliser, en rapport avec les Etats-majors et Services, les besoins
en matériels techniques, armement, munitions, hydrocarbures et transport ;

    - satisfaire ces besoins conformément aux plans établis ;

    - gérer la réserve ministérielle ;

    - assurer le service du transport des Armées ;

    - veiller à maintenir constamment en bon état de fonctionnement le Matériel technique et


l’armement des Armées.

Le musée des armées :

Créé par l’ORDONNANCE  N° 05-006/P-RM DU 09 MARS 2005, le musée des armées est
un établissement Public à caractère scientifique et culturel, doté de la personnalité morale et
de l’autonomie financière.
Le  Musée des Armées a pour mission d’assurer :
-    la collecte, la conservation, l’exposition du  patrimoine culturel militaire ; 
-    des recherches et la publication des résultats.
5-) les écoles militaires :

Au Mali les écoles militaires sont multiples et variées, citons :

École Nationale a Vocation Régionale(ENVR) ; Ecole d‘Etat-major (EEM) ; Ecole Militaire


d‘Administration(EMA) Ecole de Maintien de la Paix(EMP) ; Ecole Militaire
Interarmes(EMIA) ; Prytanée Militaire de Kati (PMK) ; Ecole d‘Application Officier (EAO) ;
Cour de Perfectionnement Officier (CPO) ; Ecole des Sous-Officier(ESO) ; Ecole Nationale
de Police (ENP), Ecole de gendarmerie (ESOG)

Détaillons quelques une d’entre elle :

Ecole Militaire Inter-armes (EMIA) :

L’Ecole a été créée le 1er octobre 1962 par la loi N° 63/1/AN/RM sous le nom de L’ECOLE
MILITAIRE INTER-ARMES.

De nos jours L’école militaire inter-armes de Koulikoro (Émia) est commandée par un
Commandant Ecole et est placée sous l’autorité du Directeur des Ecoles militaires suivant
Ministériel n°00-3194 MDAC–SG du 17 novembre 2000, portant  Création, Organisation et
Fonctionnement de l’Ecole Militaire Inter-armes.

Elle a pour mission :

 la formation initiale des officiers d’actives ;


 la formation des officiers de réserves ;
 la promotion de la recherche scientifique et technologique.

En vue de contribuer à l’intégration africaine, l’Émia de Koulikoro a ouvert ses portes aux
élèves militaires de différents pays africains.

Ecole Militaire d’Admiration (EMA) :

L'école militaire d’administration malienne installée à Koulikoro au Mali depuis 1988 est
devenue en 1996 l'école militaire d’administration interafricaine.

Sa mission est de former des personnels militaires (officiers, sous-officiers) à vocation


administrative.

Ecole d’Etat-major (EEM) :

L’Ecole d’Etat-major située à Koulikoro a pour vocation la formation des Etat-major du Mali
en particulier et de l’Afrique francophone en général.

Ecole de Maintien de la Paix (EMP) :

L’Ecole de Maintien de la Paix "Alioune Blondin Beye" (EMPABB) de Bamako


(République du Mali) a pour objectif de promouvoir la paix sur l’ensemble du continent en
renforçant les capacités africaines de soutien aux opérations de paix et en diffusant la culture
de paix.

Placée sous l'autorité d’un Directeur Général, le Général Moussa Sinko Coulibaly, l’Ecole de
Maintien de la Paix "Alioune Blondin Beye" est une Institution internationale de droit malien.
Son conseil d’administration regroupe les représentants des nations-membres qui contribuent
financièrement et techniquement à son fonctionnement. Elle bénéficie aussi de l’expertise
d’autres centres de formation grâce à une dynamique d’échange avec le reste de la planète.

Iv- Matériel militaire :

L’armée malienne dispose d’arme et de technologie de moyenne génération permettant une


force de frappe et une capacité d’action très puissante. Elle est dotée d’armes-blindés et de
véhicule d'origine française (abandonnés puis offerts par l'Armée française) ou russe (livrées à
partir des années 1970). Les armements les plus récents viennent d'Afrique du Sud. Ainsi sont
en service les modèles suivants :

 chars T-34
 chars Type 62
 chars T-54E/55
 nombre non communiqués de chars PT-76
 blindés BTR-40
 blindés BRDM-2
 blindés BTR-60
 BTR-152
 RG-31 Nyala
 D-30 (122 mm)
 M-1944 (100 mm) # 6
 D-44 (85 mm)
 M-1939 (37 mm)
 S-60 (57 mm)
 Mitrailleuse PKM
 M16A1
 AK-47
 BTR-60PB
 4x4
 Toyota Hilux
 Land Cruiser série 7
 DShK
 KPV
 SKS
 Zastava M70
 RPK
 RPG-7
 MAS 36
 MAS 49-56
 AAT-52
 MAC 24/29

La disponibilité des chars est très faible. Les principaux moyens utilisés sont des véhicules
utilitaires tout terrain 4x4 - en majorité des Toyota Hilux et Land Cruiser série 7 - dont 142
commandés en Algérie en 2012. Plusieurs de ces derniers, transformés en pick-up armés, sont
équipés de mitrailleuses de DShK de calibre 12,7 × 108 mm ou KPV de calibre 14,5 × 114
mm au lieu des SMB de calibre 7,62 × 54 mm R précédemment utilisés.

Des commandes d’arme de nouvelle génération sont disponibles depuis 2014 dans la nouvelle
loi d’orientation et de programmation militaire que l’on verra dans la suite.

V-la nouvelle loi de d’orientation et de programmation militaire :

C’est un texte de loi qui prévoit un immense investissement pour l’armée, d’un montant de
1.230.563.972.349 FCFA pour la période 2015 à 2019, est une concrétisation de la volonté du
président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta de doter le pays d’un outil de défense
capable de relever les défis sécuritaires.
Le rapport produit par la Commission défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée
nationale, lors de l’examen de loi par les députés, souligne les dysfonctionnements de notre
outil de défense et pointe l’insuffisance des effectifs pour couvrir les besoins du pays et
assurer toutes les missions. « Notre armée est dans un état de sous équipement aigu. Le pays
consacre actuellement 12% de son budget à la défense nationale », précise le rapport qui
insiste sur la nécessité de disposer d’une force capable de défendre sa population et son
territoire.

La loi d’orientation et de programmation militaire cherche à faire face à ces menaces et


consacre donc la volonté des hautes autorités politiques et militaires de doter le pays des
forces armées à hauteur de mission. Elle vise en effet à amorcer une réforme profonde des
armées, cohérente avec l’évolution de l’environnement aussi bien national qu’international.
Elle contribuera à l’amélioration de la capacité opérationnelle des unités combattantes, du
soutien logistique, de la mobilité des unités opérationnelles, du cadre de vie et de travail du
personnel ainsi que du commandement. Les forces armées seront dotées des ressources
humaines en nombre et en qualité et d’équipements adéquats. Sur un besoin réel en ressources
humaines estimé à près de 20.000 hommes, il est prévu de recruter environ 10.000 hommes
sur les cinq ans.

A cet effet, il est prévu l’acquisition d’aéronefs et de matériels de soutien technique de


l’armée de l’air, l’acquisition de véhicules de combat et de transport de troupes modernes, la
réalisation de matériels spécifiques pour les forces de sécurité, notamment pour la garde
nationale et la gendarmerie nationale, la réalisation de matériels spécifiques pour le
renseignement et les transmissions.
L’effort pour la loi d’orientation et de programmation militaire en 2015 est estimé à plus de
104 milliards de FCFA. En 2016, il sera de plus de 109 milliards de FCFA. La mise en œuvre
de la loi requiert 21% du budget national. Ce taux est en deçà du plafond fixé par la Banque
mondiale qui est de 25% du budget national. Le financement doit être recherché au niveau
interne, notamment sur les recettes fiscales. Il est exclu de creuser davantage le déficit
budgétaire. Le budget proposé n’empiète en aucun cas sur les autres secteurs. A l’état actuel,
la part de la défense dans le PIB national représente environ 2,26 % qui seront portés à 3,92%
en 2015 pour une moyenne sur les cinq  ans de l’ordre de 2 à 3,5%, à l’horizon 2019. La
gestion des ressources sera coordonnée par des commissions mises en place par chaque Etat-
Major.
Cette loi n’aura un impact important que si le ministère en charge de la défense veillait au
respect strict des textes, imposait la discipline, la rigueur, le dévouement, la gestion saine des
deniers publics. Aussi, est-il nécessaire de créer un Centre d’études stratégiques qui se voudra
un institut pluridisciplinaire de recherches et de débats consacré aux questions internationales
et de gouvernance mondiale, qui aura pour mission d’éclairer et de mettre en perspective les
grands évènements internationaux par l’analyse et la prévision des grands enjeux pouvant
avoir une incidence directe ou indirecte sur notre pays ou notre sous-région. La création d’un
cimetière militaire et d’un hôpital ne fera qu’améliorer l’image de l’armée qui « reste la
colonne vertébrale de tout Etat et son renforcement est vital pour la sauvegarde de l’intégrité
territoriale ». Comme le souligne le rapport de la commission défense de l’Assemblée
nationale.
Au-delà de l’adoption de la d’orientation et de programmation militaire, des actions concrètes
d’équipements de l’armée ont déjà commencé avec l’achat d’uniformes et de matériels de
guerre.

Cette loi d’orientation de programmation est déjà en vigueur et assure la formation continue
de plusieurs bataillons, ainsi formés par l’EUTM, l’EUCAP Sahel et la MINUSMA.

Comme réalisation concrète de la loi d’orientation on peut citer la formation des bataillons
ELOU, WARABA, BALANZAN, SIGUI,…..et l’achat remarquable d’un hélicoptère MI-24
de type Russe et la construction de 1000 logements sociaux pour les militaires.

VI- Concours et Recrutement :

L’armée malienne est accessible dès l’âge de 18 ans par quiconque ayant la nationalité
malienne.

Le concours s’effectue généralement par 2 voies à savoir :

Le volontariat :

Cette voie de concours est de plus en plus délaisser au profit de l’instauration d’un diplôme
minimum. Elle demande toutefois un profil physique normal et apte pour la formation qui ne
dure généralement que 6 mois avant affection dans un corps.

Recrutement générale

Cette voie concerne les diplômés et demande comme dans le cas du volontariat une aptitude
physique et la formation est conditionnée à l’obtention d’un concours théorique d’épreuve
varié.

Par exemple : l’Ecole des sous-officiers de banakoroni (ESO), l’Ecole Militaire inter-armes
(EMIA)…..

Les méthodes de recrutement diffèrent selon les écoles et les centres d’instructions.
Dossiers à fournir :

Casier judiciaire

Certificat de nationalité

Certificat d’acte de naissance

Certificat d’aptitude physique

Photo d’identité

Demande timbré

Diplômes et attestions

VII- les partenaires :

L’armée malienne dispose de plusieurs partenaires financiers qui sont généralement les pays
amis du Mali.

Les partenaires principales de l’armée malienne sont :

La Russie : partenaire et allié principal du Mali depuis l’indépendance, La Russie est le pays
fournisseur du Mali en armement militaire et offre une formation d’adaptation continue sur
nos matériels de guerre. La plupart des matériel militaires malienne proviennent de la Russie
notamment nos équipements individuels (tenue, arme individuel, appareil individuel…) nos
blindés et avions militaire.

L’Union européenne : il intervient au Mali dans le cadre de la formation de nos soldats à


travers EUTM et l’EUCAP Sahel. L’union européenne contribue au budget de nos écoles
militaires telles que l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye et l’Ecole militaire
Inter-Arme.

La France : est le pays partenaire principale de l’armée malienne, il intervient dans le domaine
militaire à travers l’Opération Barkhane et contribue fortement a la formation de nos officiers
dans ses grandes écoles militaire : SAINT CYR, FREJUS ….

Les USA : les Etats Unies d’Amérique est le pays formateur des forces spéciale malienne et
des troupes terrestre d’action Eclaire. Ils ont beaucoup contribué à la mise place effective des
troupes de la garde nationale et des milices d’auto-défense entre 2003-2012.

L’Allemagne : Ce pays qui fut le premier à reconnaitre l’indépendance du Mali, soutient


depuis 1961 l’armée malienne sur le plan tactile et contribue beaucoup au budget de la
défense ainsi qu’au domaine matériel et technologique. De nos jours dans l’exécution de ces
missions le Génie Militaire est appuyé par la coopération militaire Allemande dans les
domaines que sont : l’Aide à la formation, à l’équipement et par la mise en place d’assistants
techniques militaires.

L’armée malienne tisse également de très forte partenariat avec les pays d’Asie et d’Amérique
Latine notamment la « chine », « le japon », le « Venezuelas », le « brésil ». Ces différentes
partenaires contribuent tous à la défense du pays et augment perpétuellement les capacités de
frappe de l’armée malienne.

EUCAP: EUCAP Sahel Niger est une opération civile de l'Union européenne, dans le cadre
de la politique de sécurité et de défense commune.

Elle a été lancée en août 2012 et son mandat initial courait jusqu'au 31 juillet 2013. Ce mandat
a été, pour des raisons budgétaires, prolongé jusqu'au 31 octobre 2013. Il a été renouvelé et le
nouveau mandat prendra fin le 31 juillet 2014. Elle était initialement commandée par le
général de brigade Francisco Espinosa Navas, de la Garde Civile espagnole. Son mandat a
pris fin avec le premier mandat de la mission, le 31 octobre 2013. Le chef de mission actuel
est Filip De Ceuninck, commissaire de police belge, qui était auparavant chef de mission-
adjoint.

Cette mission, qui est composée d'une cinquantaine d'experts provenant de plusieurs pays de
l'Union européenne et d'une trentaine de membres du personnel local, est une mission dite de
« capacity building ». Son quartier-général se trouve à Niamey, au Niger.

Ses objectifs sont de permettre le renforcement des capacités des forces de défense et de
sécurité nigériennes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
La mission n'a cependant aucun caractère exécutif et ses experts ne participent donc pas aux
missions opérationnelles des services de sécurité nigériens.

L’EUCAP sahel est dirigée actuellement de M. Albrecht Conze

EUTM (European Union Training Mission in Mali):

La mission de formation de l'Union européenne au Mali, abrégé EUTM Mali (de l'anglais
European Union Training Mission in Mali), est une opération de l'Union européenne décidée
dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune, approuvée par le Conseil de
l'Union européenne en plusieurs étapes.

La mission EUTM Mali a été adoptée sur la base de la résolution no 2071(2012) du Conseil de
sécurité des Nations unies et des articles 42(4) et 43(2) du traité sur l'Union européenne. Sur
la base de ces éléments, le Conseil a adopté la décision 2013/34/PESC créant la mission de
formation au Mali[4].

La mission a pour objectif de « fournir, dans le sud du Mali, des conseils en matière militaire
et en ce qui concerne la formation aux forces armées maliennes opérant sous le contrôle des
autorités civiles légitimes, afin de contribuer à rétablir leurs capacités militaires et de leur
permettre de mener des opérations militaires visant à rétablir l’intégrité territoriale du Mali et
à réduire la menace constituée par les groupes terroristes ». La décision exclut explicitement
la participation des forces d'EUTM Mali aux opérations de combat.
Plus précisément, la mission compte plusieurs volets permettant de répondre aux besoins
opérationnels:

 appuyer la formation des forces armées maliennes ;


 fournir des formations et conseils pour le commandement, le contrôle, la chaîne
logistique et les ressources humaines ;
 apporter une formation en matière de droit international humanitaire, de protection des
civils et de droits de l'homme.

La mission coordonne son action avec celles des Nations unies et de la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

L’EUTM est actuellement sous le commandement Le général de brigade Werner Albl

MINUSMA :

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali


(MINUSMA) est une opération de maintien de la paix des Nations unies au Mali. Elle
intervient dans le cadre de la guerre au Mali et est la composante principale de l'intervention
militaire au Mali.

créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a
pris le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)
à partir du 1er juillet 2013[].

Avec un effectif d’environ 12 640 personnels, dont 11 200 soldats, la MINUSMA est
autorisée à prendre toutes les mesures requises pour s'acquitter du mandat suivant:

 Stabilisation de la situation dans les principales agglomérations et contribution au


rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays
 Contribution à l’application de la feuille de route pour la transition, y compris le
dialogue national et le processus électoral
 Protection des civils et du personnel des Nations unies
 Promotion et défense des droits de l’homme
 Soutien de l’action humanitaire
 Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel
 Action en faveur de la justice nationale et internationale

La MINUSMA est actuellement sous le haut commandement de Mahamat Saleh Annadif,


ancien ministre tchadien des Affaires étrangère.

VIII-conclusion :

L’armée malienne,  depuis  sa création le 20 janvier 1960,  n’a cessé  d’être  au contact
du feu. Autrement dit, en guerre. En effet, elle  s’est battue  avec  bravoure, courage  et 
abnégation  sur plusieurs  fronts, aussi bien à  l’intérieur  qu’ à  l’extérieur, sans jamais
fléchir.  Elle  a  toujours  fait la fierté  des Maliens que nous sommes,  en témoignent les
nombreuses chansons à  sa  gloire.

Durant ces 55 années d’existences, L’armée malienne a connu des zones d’ombres et de
lumière, et des moments de dur labeur
Le bilan est d’une part positif sur le plan de vue général, mais cependant La corruption
gangrénée par l’indiscipline et la malhonnêteté règne jusqu’à présent au sein des différentes
unités. Les divergences et les luttes internes restent au jour d’aujourd’hui un sérieux menaces
pour la stabilité et quiétude nationale.
 

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