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Avec une superficie de 1 241 238 km2, la république du Mali dispose d’une forte armée
effet, lors c’est du congrès de l’Union Soudanaise RDA, le 22 septembre 1960, que fut exigé
l’évacuation des troupes françaises qui stationnaient à Bamako, Kati, Gao et Tessalit du fait
des accords franco-maliens signés le 22 juin 1960 entre la France et la fédération du mali.
Celle-ci ayant éclaté, ces accords étaient devenus caduc et la création de l’armée malienne
s’imposait. Le 20 janvier 1961, marque le départ du dernier soldat étranger et notre accession
à la souveraineté militaire.
Mais si nous jetons un regard rapide sur l’histoire de celle-ci, nous constatons que l’armée
malienne existe déjà depuis le 1er octobre 1960. En effet, aussitôt après éclatement de la
fédération du Mali le 20 aout 1960, une commission chargée de réfléchir sur la création des
forces armée maliennes avait été créée. Elle était composé d’officier « soudanais » qui avait
Cette armée n’était pas organisée et structurée comme l’armée actuelle. Elle comprenait
motorisées, l’une a GAO, l’autre a KIDAL, deux groupes nomades dans le Grand Nord, deux
major (Général Abdoulaye SOUMARE) salua le drapeau au son de l’hymne national. Le chef
1960 fera date dans notre histoire car elle a vu la naissance de notre armée nationale. C’est
avec joie et une fierté bien légitimes que je vous adresse le salut fraternel de celui que le
Au moment de sa création l’armée malienne comptait environ 7000 soldat au total tous corps
milice.
Après la souveraineté militaire du mali, notre armée a eu a mené des coups d’état militaire et
Le coup d’Etat militaire de 1968 méné par le Lieutenant MOUSSA TRAORE portant
Le coup d’Etat militaire du 26 mars 1991 méné par le colonel-major AMADOU TOUMANI
Le coup d’Etat militaire du 22 Mars 2012 mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo
L’armée malienne fut sollicitée pour plusieurs missions de maintien de la paix dans plusieurs
pays parmi lesquels on peut citer : La mission de maintien de la paix au Liberia, en Centre-
batailles ayant pour conséquence la libération des territoires occupée par la rébellion
Belligérants
Mali
Burkina Faso
Commandants
Moussa Traoré
Thomas Sankara
Forces en présence
7 600 hommes
4 600 hommes
Pertes
38 morts
141 morts
17 blessés
257 blessés
La guerre du nord
Elle tire ses sources de l’ancienne rébellion armée qui existe depuis l’indépendance du Mali et
ayant causé plusieurs conflit au cours du temps entre l’armée malienne et les touareg du nord.
Le conflit actuel est une conséquence du conflit libyen. Elle débuta le 17 janvier 2012 et fut
gangrenée par le coup d’Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré entrainant
ainsi la perte des trois régions du nord et le repli stratégique de l’armée malienne ordonné par
le Capitaine Amadou Haya Sanogo. C’est une armée mal et équipé et mal formé qui fait face
à une insurrection armée bénéficiant des armés de l’armée libyenne.
Les faits se sont déroulés comme suite :
L'attaque de Ménaka le 17 janvier 2012 marque le début du conflit au Mali. Les rebelles
Touaregs du MNLA (indépendantiste) et d'Ansar Dine (salafiste) déclenchent la cinquième
rébellion contre le Mali. Bientôt rejoints par les djihadistes d'AQMI et du MUJAO, ils
prennent Aguelhok, Ménaka et Tessalit.
À la suite de ces défaites, une partie de l'armée malienne tente un coup d'État en mars qui
provoque des affrontements entre « bérets verts » et « bérets rouges » et désorganise les
opérations au nord. Les rebelles en profitent et s'emparent de Kidal, Tombouctou et Gao.
Le 6 avril, le MNLA annonce la fin de son offensive et proclame l'indépendance de l'Azawad.
Les combats ont alors fait des centaines de morts et des centaines de milliers de réfugiés.
Fin 2012, les négociations échouent et en janvier 2013, les djihadistes salafistes lancent une
offensive sur Ségou et Mopti. Cette attaque provoque l'entrée en guerre de l’armée malienne
déterminée et de ses partenaires la France (avec le lancement de l'opération Serval), et de
plusieurs pays africains de la CEDEAO dans le cadre de la MISMA.
Durant la guerre du nord des batailles de feux et des moments tristes furent observés :
La bataille de Ménaka, La bataille d’Aguelhok, la bataille d’In Emsal, la Bataille
d'Andéramboukane et Combat de Niafunké, la Bataille de Tinzawatène, la Bataille de
Goumakoura, le Combat de Tinsalane et la Bataille de Tessalit, le Combat de Tessit,
le Combat de Fatélé, le Combat de Soudere et le Combat de Tin-Hama.
Parmi ces batailles les plus tristes furent :
La bataille d’Aguelhok et la bataille d’In Emsal :
Le 18 janvier, les forces d'Ansar Dine, du MNLA et d'AQMI attaquent simultanément les
villes de Tessalit et Aguelhok. Tessalit est rapidement conquise et sa population évacuée, en
revanche les djihadistes et les rebelles se heurtent aux 800 soldats retranchés dans le camp
militaire d'Amachach, situé près de l'aéroport à une quinzaine de kilomètres de la ville. Un
siège long de près de deux mois commence alors. De son côté Aguelhok, défendue par une
garnison de 200 hommes, tient six jours. Le 19 janvier, le colonel Mohammed Ould Meydou
sort de Gao avec une colonne de militaires maliens et de miliciens arabes pour tenter de
secourir les assiégés. Mais le 20 janvier, les Maliens tombent dans une embuscade au sud
d'Aguelhok, près de l'oued d'In Emsal, et battent en retraite après avoir perdu environ 10
hommes d'après le gouvernement malien, 50 à 100 selon les rebelles. Le 24 janvier, à court de
munitions, les défenseurs d'Aguelhok se rendent mais ils sont presque tous exécutés par
égorgement ou d'une balle à la tête.
La bataille de Konna :
La bataille de Konna fut l’une des batailles les plus meurtriers de la guerre du nord. Elle se
déroule du 9 au 17 janvier 2013, et voit pour la première fois la participation des forces
spéciales malienne composées de volontaire militaire déterminée sans relâche « LES DAMI »
et ceux de l'armée française dans le cadre de l'Opération Serval : Elle marque le début de
l'intervention militaire au Mali.
La bataille du Tigharghar :
La bataille du Tigharghâr aussi appelée bataille de l'Ametettaï ou bataille de l'Adrar des
Ifoghas, a lieu du 18 février au31 mars 2013. Elle fut mené par les forces franco-tchadiennes
et se soldant par la destruction du principale bastion terroriste et la mort du chef de Al-Qaïda
au Maghreb islamique « Abou Zeid » par les force tchadienne. Durant cette opération les
tchadiens perdra 22 soldat et des dizaines de blessé mais plus de 200 terroriste furent tués ou
capturés.
La guerre du nord est toujours en cour et dure aujourd’hui 4 ans 3 mois et 22 jours.
Depuis la première rébellion en 1963 jusqu’à nos jours, l’armée malienne fait face à des
assauts répétés des groupes armés du nord du Mali sans qu’aucun ne réussisse à la faire
plier. Notre armée n’a jamais cédé un centimètre carré aux irrédentistes du nord.
2-) l’armée malienne d’aujourd’hui :
Avec un effectif actuel estimé à plus 22 OOO soldats actifs, l’armée malienne est aujourd’hui
en pleine restructuration.
Elle comprend actuellement :
Les militaires : la garde nationale, l’armée de terre, l’armée de l’air, la gendarmerie nationale
le génie militaire et un bataillon de sport.
Les paramilitaires : la police nationale, la douane nationale, la garde pénitentiaire, la garde
forestière et la protection civile.
Elle a vu naitre depuis le début de la crise 6 bataillons d’environ 700 soldats et quatre-vingt
véhicules chacun qui ont été formé au camp de Koulikoro dans le cadre de la formation
militaire de l’EUTM Mali, la mission de formation de l’Union européenne lancé en janvier
2013. Ce programme qui a pour but de renforcer les capacités militaires, tactiques, et
déontologiques des Forces armées du Mali (Fama).
La majorité de nos forces armée et de défenses sont actuellement déployés sur le théâtre
d’opérations et sont positionnés le long de la boucle du Niger et a Tessalit dans la région de
Kidal, avec un centre de commandement opérationnel basé à Gao.
Grace à cette restructuration, nos forces armées et de défense ont fait preuve de leurs
déterminations face au terroriste et au salafiste religieux avec l’assaut contre l’hôtel Radisson
Blue à Bamako et celle de l’hôtel Byblos a Sévaré.
L’armée malienne est aujourd’hui dotée régulièrement en matériels de combat et de
technologie de pointe afin d’assurer leurs missions régalienne de défense et de sécurisation
nationale.
Aujourd’hui, notre armée est vouée aux gémonies et subit toutes sortes de critiques à son
encontre, son moral est quotidiennement sapé par des propagandes distillées sur des radios
dites mondiales, et par des mauvais esprits et vendeurs d’illusions qui nous font croire que
notre armée nationale est une armée de poltrons.
II- Objectif-mission:
Objectif : les objectifs de l’armée malienne sont :
La sauvegarde de la paix et de la quiétude nationale
La sauvegarde des droits humanitaires
Participer à la construction économique du pays
Contribuer au développement national.
Mission : les missions de l’armée malienne sont :
La défense de l’intégrité du territoire national
La préservation et la sécurité des personnes et de leurs biens ;
La protection des institutions
Participer au développement en assurant des taches économiques
Elle joue un rôle important dans la société car elle est issue de la société et doit en tout
moment assurer la sécurité et la protection de celle-ci.
- Des Groupements Territoriaux composés des compagnies, des pelotons, groupes et postes
permanents de sécurités, des services spécialisés (maçonnerie, menuiserie, forge, électricité,
mécanique auto, coupe et couture).
- Six compagnies méharistes, des postes avancés d’observation. A ces unités mobiles, il faut
ajouter les Patrouilles d’Intervention Rapide Terrestre « P.I.R.A.TE » et
- Les compagnies Régionales d’Intervention dont le processus de création est très avancé et
qui seront chargées d’exploiter les renseignements et d’intervenir à temps réel sur le théâtre
des opérations.
- Groupements Territoriaux (GT) : Ils sont implantés dans le District de Bamako, les chefs-
lieux de région et ont essentiellement pour missions d’assurer la sécurité de l’ensemble des
institutions de l’Etat, des autorités politiques et administratives.
- Leur personnel est déployé dans la quasi-totalité des services et édifices publics, des points
sensibles et névralgiques (banque, infrastructures de télécommunication, ambassades,
résidences des autorités politiques, judiciaires, administratives).
La garde nationale dispose en son sein une unité des Forces Spéciales Anti-terroristes
(FORSAT-GNM). Les FORSAT sont dotées de moyens à hauteur de souhait. Elles se
caractérisent par leur efficacité et leur furtivité dans leur noble et délicate mission de lutter
contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Depuis 2013, la sécurité du Président de la République est entièrement assurée par une unité
au sein la garde nationale, dénommée : GSSP
L’armée de terre :
Devise : Discipline - Bravoure - Patriotisme
Elle fut créée par l’Ordonnance N°88 -02/P-RM du 21 Mars 1988, ratifiée par la loi
N°8922/AM-RM du 1er Mars 1989.
L’Armée de Terre est une Armée républicaine qui a pour mission :
Quant à l’appui aérien rapproché, il consiste à effectuer des opérations de combat ayant pour
objectifs d’appuyer les troupes amie menant des opérations terrestres ou sur eau en attaquant
les forces ennemies se trouvant près d’elles.
S’agissant des opérations de transport, elles consistent à déployer les forces militaires ou les
moyens logistiques par voies aériennes.
- un Etat-major,
- un Cabinet,
- une inspection de l’Armée de l’Air,
- Des régions aériennes comprenant des bases aériennes et des détachements Air.
La gendarmerie nationale :
Secundo, elle assure des missions de police militaire, des missions de défense du territoire, la
mission prévôtale et de protection des points sensibles sur l’ensemble du territoire national.
Et enfin, des missions diverses liées à l’exécution des décisions judiciaires, au service des
tribunaux…
Depuis 1991, date de sa refondation, la Gendarmerie malienne est établie au sein d’une
Direction générale comprenant ses services en staff et des services rattachés, tous
décentralisés, avec des missions tant spécifiques que bien déterminés pour le bien des
citoyens.
La Gendarmerie nationale est présente sur l'ensemble du territoire.
Elle se compose comme suite
La police Nationale :
La Police nationale du Mali, dont l’effectif compte plus de 7 000 personnes, est rattachée au
ministère de la Sécurité interne et de la Protection civile, où elle partage certaines
responsabilités en matière de sécurité avec la Gendarmerie nationale.
Missions
vol de véhicules ;
détournement de fonds et abus de confiance ;
meurtre ;
extradition et exécution de commissions rogatoires ;
recherche de fugitifs.
Organisation général :
La Police nationale dépend du ministère de l'Intérieur dont elle constitue une des directions,
la direction générale de la Police nationale. Elle est dirigée par un directeur général, et
comprend plusieurs directions et services actifs, placés sous son autorité.
La douane nationale :
Créée le 10 octobre 1990 par l’ordonnance N° 90-58/P-RM ; du 10 octobre 1990 portant
création de la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Douanes du Mali
relève du Ministère des Finances et de l’Economie. Elle comporte quatre Sous-Direction, un
Bureau de Contrôle Interne et un Centre Informatique et Statistique.
Organisation générale :
Services extérieurs
La douane participe fortement à l’économie nationale avec les gains et les recettes ou les
impôts qu’elle perçoit.
La garde pénitentiaire :
La garde pénitentiaire est chargée de la sécurité des lieux de détention et des prisons.
Ceci constitue leur unique mission régalienne.
La garde forestière :
Tous ces corps d’armes contribuent tous la défense nationale et ne ménage aucun effort
accomplir leurs missions.
REMARQUE :
Artillerie :
Le génie militaire :
Les transmissions :
Les transmissions, (devise : « l'arme qui unit les armes »), forcement la division de l'Armée
de terre spécialisée dans la mise en œuvre des systèmes d'information et de
communication (SIC) militaires.
Un bataillon est une unité militaire regroupant plusieurs compagnies, soit de 300 à 1200
hommes. Le mot bataillon est dérivé de l’italien battaglione.
Brigade :
Une brigade est une unité militaire. Au Mali à l’instar des autres pays francophones, la
Brigade est commandée par un général de brigade.
La brigade est la plus grande unité organique de l'Armée de terre Malienne, forte d'environ
7 000 à 8 000 hommes.
Division :
D'une manière générale, sur le plan international, on nomme division une unité militaire
importante, composée d'un nombre de soldats généralement compris entre 10 000 et 30 000 et
représentant la plus petite unité capable d'opérations autonomes ; elle est généralement dirigée
par un ou plusieurs généraux de division : « par conséquent le Mali ne compte actuellement
qu’une seule division militaire mais il existe plusieurs généraux de division ».
Corps d’armée :
Créer par Napoléon Bonaparte, Un corps d'armée ou corps est une grande unité militaire
constituée de plusieurs divisions.
Au Mali le corps d’armée représente l’ensemble des groupes d’hommes actifs au service
militaire et paramilitaire.
Placer sous le commandement du chef de l’Etat, chef suprême des armées, l’armée malienne
est particulièrement dirigée par le « le Ministre de la défense et des anciens combattant » en
collaboration avec « le Ministre de la sécurité intérieur et de la protection civil » et en étroite
collaboration avec le « le Premier ministre ».
Suivie et contrôlé par l’assemblée nationale via la Commission défense, sécurité et protection
civile de l’Assemblée nationale de défense dirigé par son honorable « Karim Keïta » ; l’armée
malienne joue un rôle prépondérant dans la justice d’où une large collaboration avec le
ministre de la justice et la cour suprême.
Militaire du rang :
Sous-officiers :
sergent ou second maître ;
sergent-chef ou maître ;
adjudant ou premier maître ;
adjudant-chef ou maître principal ;
major ;
aspirant
Officiers :
Dans la Gendarmerie, le grade de gendarme prend place entre le grade de sergent et celui de
sergent-chef. La hiérarchie militaire générale comporte également le grade d’aspirant entre les
grades de major et de sous-lieutenant.
Ce système hiérarchique change chez les policiers et les douaniers qui adoptent souvent les
grades de « commissaire » et « inspecteur ».
• exerce l'autorité sur l'ensemble des forces et services des armées et est responsable de leur
sécurité ;
• pourvoit à l'organisation, à la mise en condition d'emploi et à la mobilisation de l'ensemble
des forces et assure la gestion des infrastructures et équipements des Forces Armées ;
• veille à la programmation et à la gestion des besoins des forces armées en hommes et en
matériel ;
• assure l'exercice des pouvoirs judiciaires prévus par le code de justice militaire et veille à
l'application des peines prononcées par les juridictions militaires ; participe, en relation avec
le ministre chargé des Affaires Etrangères à la conduite des négociations internationales
concernant la défense ;
• veille au bon accomplissement par les Forces Armées des missions de maintien de la paix
et de la sécurité à l'extérieur ;
• élabore et assure la mise en œuvre de mesures de protection et de promotion des anciens
combattants, militaires retraités et victimes de guerre.
L’État-Major des armées (EMA) est responsable de l'emploi des forces armées françaises et
assure le commandement des opérations militaires. Au Mali il est dirigé par le chef d’Etat-
major, « le général de division Mahamane Touré »
La direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) est une administration
fiscale malienne dépendant du Ministère du Budget. Elle est chargée de la perception des
droits et taxes dus à l'entrée des marchandises sur le territoire national, de la Défense du
consommateur, de la lutte contre les trafics illicites, du contrôle des impôts indirects (taxes sur
les produits pétroliers, les alcools, le tabac et la fiscalité...) et, plus généralement, de la police
des marchandises.
le soutien logistique ;
le soutien opérationnel ;
l’aide et le conseil au commandement.
Les Transmissions constituent une structure rattachée à l’Etat-major General des Armées, une
Arme et un service dont la devise est : l’arme qui unit les armes.
En général les missions de toute Arme du Génie découlent de son rôle et de son emploi sur le
terrain.
Son rôle : Repose essentiellement sur 3 composantes :
Crée le 24 Octobre 2000 par le Décret N°0510 P-RM, elle est Sous l'autorité du CEMGA
(Chef d’Etat-Major Général des Armées) son objectif est de Mettre en œuvre la Politique de
Formation de la Défense et de dirige les Ecoles militaires au Mali.
Missions de la DEM :
CREATION
elle fut créée par le décret suivant :
- DECRET N°00-534/P-RM du 26 OCTOBRE 2000 relatif au Service Social des Armées.
MISSION :
- Élaborer les éléments de la politique des Forces Armées en matière de solidarité, de
protection et de promotion sociale des militaires, des anciens combattants et de leurs familles.
A ce titre, elle est chargée de :
- Procéder à toutes les études et recherches nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre
de ladite politique;
- Préparer les projets de programme et de plan d’action dans le domaine de la solidarité, de
la protection et de la promotion sociale du militaire, des épouses, des enfants, des veuves et
ascendants de militaire, des anciens combattants et des blessés en service commandé;
- Mettre en œuvre et évaluer les différentes stratégies de mobilisation sociale autour des
programmes socio- sanitaires et autres programmes concourant au bien-être individuel ou
collectif au sein des Forces Armées.
Sa direction est implantée à Kati et des directions zonales sont présentes dans toutes les Zones
de Défense.
MISSIONS
- identifier, évaluer et centraliser, en rapport avec les Etats-majors et Services, les besoins
en matériels techniques, armement, munitions, hydrocarbures et transport ;
Créé par l’ORDONNANCE N° 05-006/P-RM DU 09 MARS 2005, le musée des armées est
un établissement Public à caractère scientifique et culturel, doté de la personnalité morale et
de l’autonomie financière.
Le Musée des Armées a pour mission d’assurer :
- la collecte, la conservation, l’exposition du patrimoine culturel militaire ;
- des recherches et la publication des résultats.
5-) les écoles militaires :
L’Ecole a été créée le 1er octobre 1962 par la loi N° 63/1/AN/RM sous le nom de L’ECOLE
MILITAIRE INTER-ARMES.
De nos jours L’école militaire inter-armes de Koulikoro (Émia) est commandée par un
Commandant Ecole et est placée sous l’autorité du Directeur des Ecoles militaires suivant
Ministériel n°00-3194 MDAC–SG du 17 novembre 2000, portant Création, Organisation et
Fonctionnement de l’Ecole Militaire Inter-armes.
En vue de contribuer à l’intégration africaine, l’Émia de Koulikoro a ouvert ses portes aux
élèves militaires de différents pays africains.
L'école militaire d’administration malienne installée à Koulikoro au Mali depuis 1988 est
devenue en 1996 l'école militaire d’administration interafricaine.
Ecole d’Etat-major (EEM) :
L’Ecole d’Etat-major située à Koulikoro a pour vocation la formation des Etat-major du Mali
en particulier et de l’Afrique francophone en général.
Placée sous l'autorité d’un Directeur Général, le Général Moussa Sinko Coulibaly, l’Ecole de
Maintien de la Paix "Alioune Blondin Beye" est une Institution internationale de droit malien.
Son conseil d’administration regroupe les représentants des nations-membres qui contribuent
financièrement et techniquement à son fonctionnement. Elle bénéficie aussi de l’expertise
d’autres centres de formation grâce à une dynamique d’échange avec le reste de la planète.
chars T-34
chars Type 62
chars T-54E/55
nombre non communiqués de chars PT-76
blindés BTR-40
blindés BRDM-2
blindés BTR-60
BTR-152
RG-31 Nyala
D-30 (122 mm)
M-1944 (100 mm) # 6
D-44 (85 mm)
M-1939 (37 mm)
S-60 (57 mm)
Mitrailleuse PKM
M16A1
AK-47
BTR-60PB
4x4
Toyota Hilux
Land Cruiser série 7
DShK
KPV
SKS
Zastava M70
RPK
RPG-7
MAS 36
MAS 49-56
AAT-52
MAC 24/29
La disponibilité des chars est très faible. Les principaux moyens utilisés sont des véhicules
utilitaires tout terrain 4x4 - en majorité des Toyota Hilux et Land Cruiser série 7 - dont 142
commandés en Algérie en 2012. Plusieurs de ces derniers, transformés en pick-up armés, sont
équipés de mitrailleuses de DShK de calibre 12,7 × 108 mm ou KPV de calibre 14,5 × 114
mm au lieu des SMB de calibre 7,62 × 54 mm R précédemment utilisés.
Des commandes d’arme de nouvelle génération sont disponibles depuis 2014 dans la nouvelle
loi d’orientation et de programmation militaire que l’on verra dans la suite.
C’est un texte de loi qui prévoit un immense investissement pour l’armée, d’un montant de
1.230.563.972.349 FCFA pour la période 2015 à 2019, est une concrétisation de la volonté du
président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta de doter le pays d’un outil de défense
capable de relever les défis sécuritaires.
Le rapport produit par la Commission défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée
nationale, lors de l’examen de loi par les députés, souligne les dysfonctionnements de notre
outil de défense et pointe l’insuffisance des effectifs pour couvrir les besoins du pays et
assurer toutes les missions. « Notre armée est dans un état de sous équipement aigu. Le pays
consacre actuellement 12% de son budget à la défense nationale », précise le rapport qui
insiste sur la nécessité de disposer d’une force capable de défendre sa population et son
territoire.
Cette loi d’orientation de programmation est déjà en vigueur et assure la formation continue
de plusieurs bataillons, ainsi formés par l’EUTM, l’EUCAP Sahel et la MINUSMA.
Comme réalisation concrète de la loi d’orientation on peut citer la formation des bataillons
ELOU, WARABA, BALANZAN, SIGUI,…..et l’achat remarquable d’un hélicoptère MI-24
de type Russe et la construction de 1000 logements sociaux pour les militaires.
L’armée malienne est accessible dès l’âge de 18 ans par quiconque ayant la nationalité
malienne.
Le volontariat :
Cette voie de concours est de plus en plus délaisser au profit de l’instauration d’un diplôme
minimum. Elle demande toutefois un profil physique normal et apte pour la formation qui ne
dure généralement que 6 mois avant affection dans un corps.
Recrutement générale
Cette voie concerne les diplômés et demande comme dans le cas du volontariat une aptitude
physique et la formation est conditionnée à l’obtention d’un concours théorique d’épreuve
varié.
Par exemple : l’Ecole des sous-officiers de banakoroni (ESO), l’Ecole Militaire inter-armes
(EMIA)…..
Les méthodes de recrutement diffèrent selon les écoles et les centres d’instructions.
Dossiers à fournir :
Casier judiciaire
Certificat de nationalité
Photo d’identité
Demande timbré
Diplômes et attestions
L’armée malienne dispose de plusieurs partenaires financiers qui sont généralement les pays
amis du Mali.
La Russie : partenaire et allié principal du Mali depuis l’indépendance, La Russie est le pays
fournisseur du Mali en armement militaire et offre une formation d’adaptation continue sur
nos matériels de guerre. La plupart des matériel militaires malienne proviennent de la Russie
notamment nos équipements individuels (tenue, arme individuel, appareil individuel…) nos
blindés et avions militaire.
La France : est le pays partenaire principale de l’armée malienne, il intervient dans le domaine
militaire à travers l’Opération Barkhane et contribue fortement a la formation de nos officiers
dans ses grandes écoles militaire : SAINT CYR, FREJUS ….
Les USA : les Etats Unies d’Amérique est le pays formateur des forces spéciale malienne et
des troupes terrestre d’action Eclaire. Ils ont beaucoup contribué à la mise place effective des
troupes de la garde nationale et des milices d’auto-défense entre 2003-2012.
L’armée malienne tisse également de très forte partenariat avec les pays d’Asie et d’Amérique
Latine notamment la « chine », « le japon », le « Venezuelas », le « brésil ». Ces différentes
partenaires contribuent tous à la défense du pays et augment perpétuellement les capacités de
frappe de l’armée malienne.
EUCAP: EUCAP Sahel Niger est une opération civile de l'Union européenne, dans le cadre
de la politique de sécurité et de défense commune.
Elle a été lancée en août 2012 et son mandat initial courait jusqu'au 31 juillet 2013. Ce mandat
a été, pour des raisons budgétaires, prolongé jusqu'au 31 octobre 2013. Il a été renouvelé et le
nouveau mandat prendra fin le 31 juillet 2014. Elle était initialement commandée par le
général de brigade Francisco Espinosa Navas, de la Garde Civile espagnole. Son mandat a
pris fin avec le premier mandat de la mission, le 31 octobre 2013. Le chef de mission actuel
est Filip De Ceuninck, commissaire de police belge, qui était auparavant chef de mission-
adjoint.
Cette mission, qui est composée d'une cinquantaine d'experts provenant de plusieurs pays de
l'Union européenne et d'une trentaine de membres du personnel local, est une mission dite de
« capacity building ». Son quartier-général se trouve à Niamey, au Niger.
Ses objectifs sont de permettre le renforcement des capacités des forces de défense et de
sécurité nigériennes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
La mission n'a cependant aucun caractère exécutif et ses experts ne participent donc pas aux
missions opérationnelles des services de sécurité nigériens.
La mission de formation de l'Union européenne au Mali, abrégé EUTM Mali (de l'anglais
European Union Training Mission in Mali), est une opération de l'Union européenne décidée
dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune, approuvée par le Conseil de
l'Union européenne en plusieurs étapes.
La mission EUTM Mali a été adoptée sur la base de la résolution no 2071(2012) du Conseil de
sécurité des Nations unies et des articles 42(4) et 43(2) du traité sur l'Union européenne. Sur
la base de ces éléments, le Conseil a adopté la décision 2013/34/PESC créant la mission de
formation au Mali[4].
La mission a pour objectif de « fournir, dans le sud du Mali, des conseils en matière militaire
et en ce qui concerne la formation aux forces armées maliennes opérant sous le contrôle des
autorités civiles légitimes, afin de contribuer à rétablir leurs capacités militaires et de leur
permettre de mener des opérations militaires visant à rétablir l’intégrité territoriale du Mali et
à réduire la menace constituée par les groupes terroristes ». La décision exclut explicitement
la participation des forces d'EUTM Mali aux opérations de combat.
Plus précisément, la mission compte plusieurs volets permettant de répondre aux besoins
opérationnels:
La mission coordonne son action avec celles des Nations unies et de la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest.
MINUSMA :
créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a
pris le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)
à partir du 1er juillet 2013[].
Avec un effectif d’environ 12 640 personnels, dont 11 200 soldats, la MINUSMA est
autorisée à prendre toutes les mesures requises pour s'acquitter du mandat suivant:
VIII-conclusion :
L’armée malienne, depuis sa création le 20 janvier 1960, n’a cessé d’être au contact
du feu. Autrement dit, en guerre. En effet, elle s’est battue avec bravoure, courage et
abnégation sur plusieurs fronts, aussi bien à l’intérieur qu’ à l’extérieur, sans jamais
fléchir. Elle a toujours fait la fierté des Maliens que nous sommes, en témoignent les
nombreuses chansons à sa gloire.
Durant ces 55 années d’existences, L’armée malienne a connu des zones d’ombres et de
lumière, et des moments de dur labeur
Le bilan est d’une part positif sur le plan de vue général, mais cependant La corruption
gangrénée par l’indiscipline et la malhonnêteté règne jusqu’à présent au sein des différentes
unités. Les divergences et les luttes internes restent au jour d’aujourd’hui un sérieux menaces
pour la stabilité et quiétude nationale.