Vous êtes sur la page 1sur 14

Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.

org/wiki/Bataille_d%27Elhri

Bataille d'Elhri
La bataille d'Elhri (en amazighe : ⴰⵎⵜⵡⵉ ⵏ
ⵍⵀⵔⵉ - Ametwi en Lehri), appelée en France
1
Bataille d'Elhri
affaire de Khénifra ou combat d'El-Herri ,
est une bataille qui a opposé l'armée française et
la tribu amazighe des Zayanes près du village
d'Elhri (ou Lehri) à environ 15 km au sud de
Khénifra au cours de la « pacification du
Maroc ».

La bataille s'est soldée par une victoire des


Zayanes face au colonel Laverdure le
2
13 novembre 1914 . La bataille d’Elhri est, selon
les autorités militaires françaises, le plus grand Elhri lieu de la bataille
désastre connu par l'armée française au cours des Informations générales
3
campagnes en Afrique du Nord .
Date 13 novembre 1914

Occupation du Moyen Atlas Lieu Elhri à 20 km de Khénifra


Issue Victoire zayane
Le général Lyautey déclare, le 12 mai 1914, que la Belligérants
tribu des Zayanes constitue un grand danger
pour les positions françaises et qu'il est de son Zayanes France
devoir d'éliminer les Zayanes installés sur la rive Commandants
droite de l'oued Oum Errabiaa. Après cette
4
déclaration, un plan d'action pour occuper la Mouha Ou Hammou René Philippe
tribu des Zayanes est préparé sous la Zayani Laverdure †
responsabilité du général Henrys. C'est ainsi que
Forces en présence
le 12 juin 1914, trois colonnes partent
simultanément de trois points différents, la 2 000 hommes 3 230 hommes
première de Kasba-Tadla au sud-ouest de
Pertes
Khénifra, commandée par le colonel Garnier
Duplessis, la seconde de l'ouest, commandée par 182 morts 713 morts
le colonel Cros et la troisième d'Ifrane au nord. 176 blessés
Elles font irruption dans la cuvette de Khénifra et
s'en emparent après un combat acharné. Cette Guerre des Zayans
opération avait pour but de supprimer un
Coordonnées 32° 51′ 27″ nord,
élément permanent de trouble et de désordre au
5° 37′ 21″ ouest
milieu des tribus soumises (Mouhande
N'Hmoucha d'El Hajeb, Mouha Ou Saïd Ouirra à Géolocalisation sur la carte : Maroc
El Ksiba…), d'assurer la liaison directe des villes
du Nord et du Sud, et de permettre d'exercer une
action politique sur les confédérations

1 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

indépendantes de la montagne.

À la suite de l'occupation de Khénifra par les


troupes françaises, Mouha ou Hammou Zayani
installe son campement à une quinzaine de
kilomètres de Khénifra, aux abords du petit
village d'Elhri, loin de la portée des canons. Le
poste de Khénifra est commandé par le
lieutenant-colonel Laverdure.

Contexte historique
(Voir situation sur carte : Maroc)
Plan d'action dans le cadre de la (Voir situation sur carte : Afrique)
pacification

L'Europe embrasée par la guerre, les autorités coloniales se trouvent devant le problème de
soumettre le protectorat marocain pour compenser la supériorité du Reich. La France voyait dans
le Maroc un pays contributeur à la guerre, mais insoumis. Une grande partie du pays menant une
lutte acharnée contre l'occupant, le gouvernement de Paris décide d'envoyer toutes les troupes
stationnées au Maroc dans les ports atlantiques ; ce qui implique à la fois l'abandon des postes
avancés répartis dans le territoire marocain et de garder les axes stratégiques qui mènent au
Moyen et au Haut Atlas.

Cette opération entre dans le cadre de la politique militaire dite de « jonction » entre le nord et le
sud du Maroc.

▪ Kénitra-Meknes-Fez, sous le commandement de Charles Émile Moinier (à la tête d'une


armée de 23 000 hommes) et Henrys, commandant en chef des Territoires du Nord, à
Meknès.
▪ Oujda-Taza-Fez, sous le commandement du général Baumgarten, commandant les troupes
du Maroc oriental, à Boudnib
▪ Casablanca-Tadla, sous le commandement du colonel Charles Mangin.

Cette décision du gouvernement de Paris peut mettre en péril les troupes restantes au Maroc et
fragiliser la présence française. L'inquiétude de Lyautey l'oblige à s'exprimer ainsi : « Si nous
commençons à évacuer, nous sommes fichus, si nous lâchons la moindre partie du front (...) ce sera
la boule de neige », avec 20 bataillons il continuera sa conquête du Maroc dans une situation quasi
périlleuse. Lyautey s'engage à mener une guerre contre les redoutables tribus berbères (Zayanes,
Ichikirne, Aït Atta, les Aït Seghrouchens (Sidi Rehou), les Ait Attas (Assou Oubasslam);, Ait
Hdiddous, Aït Sadden, Aït Ndhirs (Beni M’Tir) sous le commandement de Mohand N'hamoucha,
les Ait Ouirra dont le chef est Mouha Ou Saïd Ouirra (El Ksiba), Sidi M'Ha Ahansali fameux chef
5
marabout de la zaouïa d'Ahansal (Région d'Azilal : tribu des Aït Messat) etc., sensibilisés par la
propagande de Constantinople (alliance turco-germanique) qui prêche la guerre contre les roumis
(chrétiens).

Cependant l'aide aux rebelles par les services secrets allemands et espagnols ne tarde pas à faire
effet par l'approvisionnement en armes.

2 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri
6
Sous la conduite du maréchal Lyautey devenu résident général , après l'établissement du
protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de
la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est un des principaux acteurs de cette guerre
coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelles du Moyen Atlas et cherche à s'emparer des
plateaux du Tadla et de Beni Mellal et vise ainsi à contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans
les montagnes afin de les empêcher d'intervenir dans la lutte, stratégie qui consiste à isoler le
contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires. Avec l'avancée des troupes venant de
Taza et Boudnib (Tafilalet) l'étau se resserre sur les Zayanes et la prise de Khénifra devient
imminente : elle sera marquée, en juin 1920, par la soumission du Pacha Hassan Amahzoune au
général Poeymirau.

L'offensive appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à


Casablanca le 13 septembre 1913, semble irrésistible. L'armée française déploie toute la panoplie
des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuses, artillerie …

Les bastions de résistance tombent les uns après les autres : Mediouna, le 27 septembre ; Oued
Zem le 14 novembre; Tadla ; Beni Mellal. Elkssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du
colonel Gueydon de Dives malgré les attaques de Mouha Ou Said et Mouha Ou Hammou Zayani.
La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13,
semble avoir seulement marqué la défaite de la résistance au Moyen Atlas. Les tribus Zayanes, bien
qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla et de Boujaad
les laissent isolées au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les
tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment
d’artillerie de montagne, par ce télégramme : « no 139 - Bravo ! Toute ma satisfaction :

▪ Primo - pour la vigueur du coup et le brillant succès;


▪ Secundo - pour ne pas vous être laissé entraîner et avoir compris qu'il fallait rejeter Moha Ou
Hammou dans le pays Zayane sans y pénétrer ;
▪ Tertio - pour avoir repris à Sebt Dechra Braksa, Khouribga une position vous permettant
aussi bien de vérifier et provoquer soumission que vous porter sur tout autre objectif qu'il y
aurait à briser.
7
Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort »

Campagne de Khénifra

Première phase

Cette opération entre dans le cadre de politique militaire dite de "jonction" entre le nord et le sud
du Maroc. L'offensive est appuyée par les moyens du 1er régiment d'artillerie de montagne
débarqué à Casablanca le 13 septembre 1913 et semble irrésistible. L'armée française déploie toute
la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation, … opérations
menées par le général Charles Mangin venant de Tadla et comme poste d'appui la garnison de Sidi
Lamine, l'autre venant de Meknès commandée par Henrys et comme postes d'appuis : camp du
caid Itto près d'Azrou, camp de Timahdite et de Aïn Leuh. L'occupation de Khénifra est imminente,
l'assaut fut prévu le 10 juin 1914.
La prise de Khénifra (1914) est signalée par la poésie dans ces vers :
Mouha Ou Hammou quitta Khénifra pour s'installer à Elhri.

3 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

a- han Mohamed Ouhammou bu wfala enna tezrit


b- Iffegh Khnifra our yad iqqimi exs irumin
a- Vois-tu, Mohamed Ouhammou le guerrier que tu
connais
b- A quitté Khénifra, ne s’y trouvent qu’ irumin : (les
Français)

Au cours de la bataille d'Elhri deux femmes de Mouha ont été


enlevées, il s'agit de Mahjouba et de Tihihit, sa troisième
femme fut tuée : Mimouna Nhmad. Le poète signale cet Le Q.G de Mouha Ou Hammou
incident par ces deux vers . Zayani à Khenifra, deux mois avant
l’attaque d’Elheri.
a-An ammer iwghrib en Mahjouba oula Tihihit
b-Ed idammen en Mimouna N Hmad innghall i tissi
a-Pleurons le calvaire de Mahjouba et de Tihihit
b-Pleurons le sang de Mimouna N Hmad versé dans
le lit

Deuxième phase

Après la bataille d'Ehri et dans le cadre de venger la défaite


8
française devant les Zayans , une opération de grande
envergure fut lancée, trois colonnes de troupes avec un effectif
de 14 000 hommes venues en hâte pour rétablir l'ordre, Mouvement de troupes, Khénitra,
équipées d'armements modernes(radios sans fil,…), appuyées 1914.
par les avions de reconnaissance.

Avec la participation de trois colonnes venues en renfort de :

▪ Meknès sous le commandement du lieutenant-colonel


Henri Claudel.
▪ Rabat sous le commandement du lieutenant-colonel
Gaston Cros, en passant par Oulmes-Moulay Bouazza-
Azziar puis Khénifra.
▪ Tadla sous le commandement du colonel Noël Garnier du
Plessis (en). Henrys a pris le commandement général, de
diriger les forces d'un véhicule blindé dans la colonne de Mouvement des colonnes marchant
Claudel, en présence du Général Lyautey, venu pour
sur Khénifra après la bataille d'Ehri
remonter le moral aux soldats rescapés du massacre.Le
10e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais 9 venu en urgence le 13 novembre 1914 (lire sur la
le 14 novembre 1914 pour récupérer les corps des morts carte : Adekhssal au lieu d'Adersan,
de la bataille d'Elhri. Elkbab au lieu de Kebbat, El Bordj
au lieu de Bordi, Taghate au lieu de
Teguet.)
Troisième phase

La prise définitive de Khénifra, le 20 août 1920, par Henrys et ses collaborateurs est marquée par
la soumission du futur Pacha Hassan Amahzoune et ses frères au général Poeymirau.

La bataille d'Elhri

4 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

Préparatifs de la bataille

Le 12 septembre 1914

Dans une réunion présidée par le colonel Laverdure, chef du


territoire Zayan avec la présence des officiers supérieurs, le
commandant de la cavalerie, de l'artillerie et le chef du service
des renseignements (le capitaine Ract-Barcaz était à El Ksiba Pacha Hassan promu caïd après sa
en 1913 et fut blessé à Elhri), il a été décidé en grand secret avec soumission au général Poemyrau.
la majeure partie de ses forces divisées en 4 groupes, d’exécuter
par surprise un coup de main sur le campement des Zayanis
situé à Elhri (10 km au sud-est de Khénifra) et de le razzier à
fond. Le départ étant fixé à 2 h 30 du 13 novembre 1914. Le 13
septembre 1914, le colonel Laverdure n'a pas tenu compte des
négociations engagées avec Mouha Ou Hammou.
Khénifra fut occupée le 12 juin 1914, à la suite de combats
acharnés, la présence militaire coloniale devenue restreinte en
raison de l'immobilisation, les Zayans peuvent désormais
respirer et attaquer à la fois la garnison bloquée, réduite à ne
pas s'aventurer loin des infrastructures militaires en place et les
colonnes de ravitaillement (vivres et munitions) venant de
Tadla en passant par Sidi Lamine, la colonne de Garnier du Carte de Khénifra, Elhri et alentours.
Plessis (militaire connu pour sa politique de la terre brûlée
affamant les populations de Boujaad à Khénifra) fut attaquée
par les Zayanes le 20 août 1914 (garnison de Sidi Lamine). Après la prise de Khénifra, la casbah de
Mouha Ou Hammou devint état-major et garnison. Elle abritait l'effectif militaire suivant :

▪ 3 bataillons :
▪ 1 bataillon d'infanterie coloniale (1er bataillon d'infanterie coloniale du Maroc (1er
BICM)),
▪ 1 bataillon de tirailleurs sénégalais (5e bataillon de tirailleurs sénégalais (5e BTS)),
▪ 1 bataillon de tirailleurs algériens (3e bataillon du 5e régiment de tirailleurs algériens
(5e RTA)) ;
▪ 1 escadron de spahis (4e régiment de spahis tunisiens (4e RST));
▪ 1 batterie de 75 ;
▪ 1 batterie de 65 ;
▪ 1 section de munitions ;
▪ 1 ambulance et divers services ;
▪ 1 Goum ;
▪ 1 Makhzen.

Khénifra est soumise quotidiennement aux attaques des tribus Zayanes avec pertes en hommes des
deux côtés. Le ravitaillement va en outre se faire plus rare. La garnison va dès lors être strictement
rationnée. Le colonel Laverdure commandait le territoire Zayan et exerçait en même temps la
fonction de commandement de la garnison de Khénifra.

5 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

Déroulement de la bataille 10

La bataille d'Elhri commence par une attaque imprudente du colonel Laverdure, commandant du
territoire de Khénifra, contre le campement de Mouha Ou Hammou Zayani (installé à Elhri à
quelques km de Khénifra après l'occupation de la ville en juin 1914). À la tête d'une colonne de 43
officiers et 1 230 hommes, venue de Khénifra, il attaque le campement rebelle à l'aube vers 6
heures, malgré les ordres qui lui interdisent formellement toute sortie [...]. Cette décision semble
avoir été inspirée au colonel Laverdure par un mokhazni zayan, récemment passé du côté colonial
et désireux de se venger de Mouha Ou Hammou.

Surpris et désorganisés, ces derniers n'opposent qu'une faible résistance. Alors que les troupes
coloniales se livrent au pillage, Mouha ou Hammou Zayani échappe de peu à la capture en se
faisant passer pour un serviteur noir, grâce à sa femme berbère, Zayania Itto, qui prit l'initiative de
mettre du charbon sur le visage de son mari afin de lui assurer le camouflage escompté, des
femmes de Mouha Ou Hammou furent enlevées : Zahra Taarabt, Yamna Atta, Mhjouba et
Tihihhit ; une tuée dans son lit Mimouna Nhmad, lui ont été rendues par Henrys quelques jours
après leur enlèvement.
Événement exprimé poétiquement dans cet extrait du "chant de guerre" traduit par l'officier
interprète le capitaine Mohamed Ben Daoud. "Je frissonne à la seule idée de chanter cette grande
et malheureuse journée de vendredi. C’est pour toi, Ô gracieuse Zahra au sourire si délicat, c’est
pour Yammna Atta à la taille de guêpe". La contre-attaque immédiate des contingents Zayanes
accourus d'Adekhsal, d'Arouggou, les Aït Bouhaddous, les Ichkirns dévalent du jbel Bouguergour et
du jbel Bououzzal (Montagne de fer) surprend les assaillants. Les Imazighens attaquent avec
fougue les derniers débris de la colonne.

Le capitaine Pierre Kroll, resté avec trois compagnies pour défendre la garnison de Khénifra, ayant
réussi à informer Lyautey de la sanglante bataille d'Elhri, le général Henrys sera déterminé à
frapper fort pour venger cette défaite subie face aux Zayanes qui a touché l'orgueil de l'armée
coloniale en Afrique du nord. Des colonnes de secours et le général Henrys accompagné du général
Lyautey viennent le 5 octobre en toute hâte rétablir la situation tandis que, de Tadla et de Meknès,
arrive respectivement le colonel Garnier du Plessis et le lieutenant-colonel Derigoin. Les morts
sont alors recueillis sans la moindre réaction des Zayans.

Cependant, malgré cette victoire, les Zayanis n'ont pu repousser l'assaillant, déjà aux confins de
leur territoire. À la suite de cette défaite, les Français révisent leur politique de colonisation contre
les Zayans, et profitent, en plus de l'inégalité de l'armement, de l'anarchie Siba qui règne entre les
tribus du fait des luttes intestines. Ils attisent les intrigues consistant à diviser les Zayanes au sein
même de la famille de Mouha pour finir de soumettre celles-ci. Il est à noter que Mouha Ou
Hammou a été trahi par ses fils (Bouazza, Pacha Hassan Amahzoune, Amahrok et son neveu Oul
Aidi). Seul le fils de Mouha ou Hammou... Miaami ould Fassia est resté en rébellion contre
l'autorité du Makhzen... C'est pour cette raison qu'en 1928 Sa Majesté le Sultan Sidi Mohammed
ben Youssef (Mohammed V) a ordonné la saisie de ses biens et leur incorporation au domaine de
l'État chérifien soit, en tout, cinq propriétés d'une superficie totale de 35 hectares....
Un poème zayan l'atteste :

Que vaut Hassan et que vaut Baadi ?


Que vaut l'homme qui a tué son père ?

6 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

Causes de la défaite

La bataille d'Elhri est, de l’aveu même des Français, le plus grand désastre connu par leur armée
dans toute sa campagne en Afrique du Nord. Dans la littérature militaire coloniale, le général
11
Théveney expliquait dans son rapport intitulé le drame d'Elhri les motifs qui ont abouti à la
défaite.
Selon le service du renseignement, plusieurs facteurs sont à l'origine de ce désastre :

▪ Officiers supérieurs notamment le colonel Laverdure trop confiant, plus habitué aux théâtres
asiatiques et africains, et méconnaissant la pugnacité du combattant zayani.
▪ Erreurs dans la conception de la manœuvre :

-a positionnement de l'artillerie (qui n'a pas permis de l'utiliser pleinement et qui a été très vite en
manque de munitions sans possibilité de recompléter)
-b gros trop aventuré dans le dispositif (ce qui a eu pour conséquence de nombreuses pertes lors du
décrochage)

▪ Retard dans l'exécution qui a permis le ralliement de plusieurs milliers d'hommes des tribus
avoisinantes.
▪ Le maréchal Lyautey exprimait son mécontentement sur la défaite : "Si le colonel
LAVERDURE n'avait pas trouvé la mort dans l'affaire d'Elhri, il méritait d'être traduit devant
un conseil de guerre et d'être condamné au châtiment le plus sévère."

Bilan chiffré

Le bilan pour les Français est lourd, d'après le communiqué de


12
Lyautey , ils y laissent 33 officiers morts, dont le colonel
Laverdure, ainsi que 613 soldats tués et 176 blessés, 8 canons,
10 mitrailleuses, une grande quantité de fusils. Lyautey et Gay
Martinet (professeur d'histoire à l'école de la marine française),
déclareront qu'il s'agit des pertes les plus catastrophiques,
subies par les Français en Afrique du Nord.

▪ Nombre de militaires ayant participé à la Canon de 75 modèle 1897 similaire


reconnaissance d'Elhri 13 : aux quatre perdus par les Français
à Elhri.
▪ Officiers : 43,
▪ Sous-officiers : 84,
▪ Troupe : 1 148 ;
▪ Sont rentrés :
▪ Officiers : 10,
▪ Troupe : 664.

Le 13/11 :

▪ sont ramenés : 40 corps plus 6 morts de leurs blessures ;


▪ non rentrés et dont les corps n'ont pas été ramenés :

7 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

▪ Algériens, Marocains : 232,


▪ Européens : 219 dont 32 officiers,
▪ Sénégalais : 115.

Le 19/11, après 6 jours pour reconquérir le terrain :

▪ sont retrouvés : 218 corps ;


▪ sont enterrés sur le terrain :
▪ 101 Européens,
▪ 60 Algériens et Marocains,
▪ 40 Sénégalais ;
▪ sont identifiés et enterrés à Khénifra :
▪ 17 cadavres dont le capitaine Oyaux du 5e bataillon de tirailleurs sénégalais.

Le 20/11 :

▪ sont retrouvés: 353 corps ;


▪ Ont participé à la reconnaissance :
▪ 7 officiers,
▪ 20 sous-officiers dont 7 Européens et 13 indigènes,
▪ Troupe : 8 Européens et 201 Sénégalais ;
▪ Morts :
▪ 5 officiers dont le capitaine Oyaux de la 2e compagnie,
▪ 10 Européens,
▪ 120 Sénégalais.

▪ Noms des officiers tués :


▪ Lieutenant-colonel Laverdure René Philippe ;
▪ Commandants : Durmelat du 5e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais, Colonna de Lecca Fage
14
;
▪ Capitaines : Sido, Oyaux, Pommier, Begrand, Bertrand, Vituret, Alcard, Roy, L Camus ;
▪ Lieutenants : Brasillach (père de l'écrivain et journaliste Robert Brasillach) 15, Aimon,
Montaigue, Labas, Defly-Dieude, Campi, Chaffaud, Le Callonec, Lounes-Amar, Chevrier,
Gohin, Ancelle, Hanus ;
▪ Docteurs Sauvet, Chamontin, Ayraud ;
▪ Sous-lieutenants : Koenig, Lorfeuvre, Daoud Aissa ;
▪ Officier d'administration : Roux.
16
D'après un rapport du général Henrys, les 613 tués se répartissent comme suit :

▪ 33 officiers
▪ 200 hommes de troupe français

8 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

▪ 380 soldats « indigènes » (218 Algéro-Tunisiens, 37 Marocains et 125 Sénégalais)

Après la bataille d'Elhri


17 18
L'occupation de Khénifra était une opération périlleuse pour les forces militaires françaises
assaillantes vu les difficultés du terrain et la combativité des Zayans. De juin à novembre 1914, des
19
combats violents n’épargnèrent les deux belligérants en vie humaine et matériel .

Comptes rendus de la bataille


« Le 12 novembre, cinq mois se sont écoulés depuis notre installation à Khénifra.
Moha Ou Hammou est mis en confiance par notre inaction et par les premiers
pourparlers engagés ; il installe son campement à une quinzaine de kilomètres de
Khénifra, aux abords du petit village d'El Herri, dans une cuvette traversée par
l'oued Chbouka, affluent du Serrou ; il paraît se relâcher de son intransigeance et
envoie ses malades se faire soigner au poste. [...] Le commandant Laverdure
commande la poste de Khénifra. Il décide d'enlever le campement de Moha Ou
Hammou, malgré les ordres qui lui interdisent formellement toute sortie, [...]. Cette
décision semble avoir été inspirée au colonel Laverdure par un mokhazni zaïan,
récemment passé à notre service et désireux de venger, sur Moha ou Hammou, un
affront personnel que celui-ci lui avait infligé [...] A 2h30, la colonne se met en
marche. Elle compte 43 officiers et 1230 hommes. A midi, un convoi de blessés,
harcelé par les insoumis, et quelques centaines d'hommes à bout de souffle devaient
rentrer, seuls, à Khénifra apportant la nouvelle du désastre subi. [...] Le bilan : sur
un effectif de 43 officiers, 1232 hommes, la colonne avait perdu 33 officiers tués, 590
hommes troupe tués, 176 blessés dont 5 officiers. Sur les 43 officiers ayant participé
au combat, 5 officiers seulement étaient revenus indemnes dont 4 cavaliers. [...]
Jamais un échec aussi désastreux n'avait été infligé à nos troupes, en Afrique du
Nord. »
— Augustin Guillaume, Les Berbères marocains et la pacification de l'Atlas central
(1912-1933), René Julliard, 1946, p.159, 166

Hommages

Citations collectives à l'ordre de l'Armée des unités

« A pris une part glorieuse au combat d’El Herri, le 13 novembre 1914, où il a perdu
14 de ses officiers sur 15 et 240 hommes ; a donné le plus bel exemple d’abnégation
en luttant jusqu’à l’épuisement complet de ses munitions pour couvrir la retraite de
la colonne et en se sacrifiant ensuite dans des combats à la baïonnette pour protéger
le convoi de blessés. »
— Citation à l'ordre de l'Armée du 3e bataillon du 5e régiment de tirailleurs algériens
(5e RTA), ordre général n° 7 du 14 décembre 1915, journal officiel du 14 janvier 1917

« Le 13 novembre 1914. à l'affaire d'El-Herri, sous le feu meurtrier d'adversaires très


nombreux et très mordants, s'est engagé à fond jusqu'à épuisement complet de ses

9 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

munitions et en subissant des pertes considérables pour aider au repli des groupes
avancés de la colonne et pour protéger le convoi de blessés serré de très près par
l'ennemi ; avec une de ses compagnies restée à Khénifra, a réussi en prenant position
en avant du poste à assurer la rentrée des blessés et à protéger la place contre les
tentatives d'assaillants très nombreux et très audacieux. »
— Citation à l'ordre de l'Armée du 1er bataillon d'infanterie coloniale du Maroc (1er
BICM), ordre général n° 7 du 14 décembre 1915, journal officiel du 14 janvier 1917

La résistance amazighe à travers la poésie


Bien que les manuels d’histoire ne donnent pas une place importante à la résistance face à la
colonisation au début du XXe siècle, la tradition orale, et particulièrement la poésie, offre un
témoignage sur cette lutte farouche des tribus berbères contre l'invasion des Français. Les vers
poétiques sélectionnés du poète Amliaze, narrent de la résistance berbère dans le Moyen et le Haut
Atlas face à l’avancée des troupes françaises, à travers, les lieux cités. L’authenticité des faits
exprimés et véhiculés par cette poésie de résistance est confirmée par les rapports et écrits des
militaires français. Le poète cite à la fois le nom des villes, villages et bourgades soumises et le nom
des officiers coloniaux qui ont participé aux différentes batailles.

Après la prise des villes côtières atlantiques, le colonisateur avance comme en témoigne ce vers qui
nous renseigne sur la prise des grandes villes du Maroc central :

A nall i Fas, ad as alleɣ i Mknas, a Aguray


A Sfru, a Tabadout ha nn irumin zlan aɣ

Pleurons Fès, Meknès, Agouray


Sefrou, Tabadout, les chrétiens nous ont ruinés.

La plaine du Saïss est ainsi « soumise » et la machine de guerre française s’attaque à la montagne.
Comme en témoignent ces vers :

Berci yserreh awal, iggufey is isdaâ Kknifra


is al itteddu g ayt ttaât

La prise de Khénifra en juin 1914 se confirme,

Tant les résistants ne sont pas de vrais guerriers.

La même désolation est traduite dans ce vers qui réfère à la soumission d'Elhri(le 20 juin 1920),
petite bourgade située à une dizaine de kilomètres de Khénifra.

Uran t tzemmurin ass a gan t amm unna

Yemmuten, a Lehri tsiwel digun tawuct

Tu es, à présent, sans force et comme mort


Ô Lehri, la chouette fait entendre son cri lugubre.

La progression des troupes coloniales se fait par étapes. Après Elhri et Khénifra, le colonisateur
escalade la montagne. Parti de Khénifra, il prend Alemsid Haut Atlas, puis Aghbala et ses environs.
Et après la bataille de Tazizawt, il réussit à accéder au col devant lui offrir un passage vers le sud
Est. Il s’agit du col de Bab n Wayyad, frontière naturelle séparant la confédération des Ait

10 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

Sokhmane d’Aghbal et la confédération des Ait Yafelman: Ait Hdiddou.

Immut Buɛzza, may ttabaɛm a yimnayen


S ixf ULEMSID ibbi wuzzal tassa nnes

Bouâzza est mort, cavaliers, inutile de

Charger vers Almsid, le fer a percé ses entrailles.

Ar ittru Weɣbala allig isru Ikwsal


ar ittru Buwatas, a Tizi n Turirt

Aghbal pleur et fait pleurer Ikousal

Et Bouwatta, ô Tizi n Tewrirt

A Tounfiyt ttughen Saligan wessaght afella


nnem ad d iɛdel I sselk ad d iddu ghurrem

O Tounfiyt, les sénagalais s’activent,

Pour te relier au Chrétien par téléphone

Inna m BAB n WAYYAD a tizi n taqqat


Han arumy ibedda d a nebdu g imyamazn

Bab n Wayyad te dit, ô col

Le colon est là et les combats s’annoncent.

Les attaques françaises se déroulent aussi sur la frontière maroco-algérienne. C’est ce que ce vers
nous révèle sur la prise du village de Boubnib au Sud Est.

Ha BUDNIB ijjmeâd ddunit


lla ttemmenzaghn inselmen d irumin
afella nnun Boudnib,

centre d’intérêt du monde Théâtre

d’affrontement entre chrétiens et musulmans.

Ainsi, la poésie reste une source d’informations inestimables sur la résistance à la colonisation
durant les premières décennies du XXe siècle.

La mémoire collective garde toujours vivace cette poésie. Une poésie qui assume plusieurs
fonctions : témoigner pour les générations futures et exprimer la déroute d’une population qui a
subi le feu de l’artillerie et de l’aviation françaises. Texte : (Moha Moukhlis).

Notes et références
1. Affaire de Khénifra (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62762962/f50.item.r=pacha%20de%
20Kh%C3%A9nifra.zoom)
2. Grandeur et servitudes marocaines page 827 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415202s/f86
9.item.r=AVIATION%20KHENIFRA.zoom)

11 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

3. A. Guillaume, Les berbères marocains et la pacification de l’Atlas Central (1912-1933), René


Julliard, 1946, 523 p., « Les résistances marocaines »
4. Problème de l'Atls :Extrait du journal le Temps du 15 avril 191 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/b
pt6k241771k/f2.item.r=casbah%20de%20Khenifra.zoom)4
5. Soumission de M'ha Ahansal (http://www.troupesdemarine-ancredor.org/Archives/archives-revu
e-troupescolo/Pages2012/Fichiers/Soumission-maroc.pdf).
6. Le maréchal Lyautey a personnifié la présence française au Maroc. Il y a surtout renforcé
l’autorité de la monarchie (https://zayduhmad.wordpress.com/tag/resistance-amazighe/).
7. (Extrait du Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d’Artillerie de
Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 écrit par Ch. Mangin à
Kasba Tadla, le 13 juin 1913) (http://vinny03.perso.neuf.fr/gg/leshistos/1RAM13.htm).
8. 3e régiment de spahis (http://tableaudhonneur.free.fr/3eSpahis.pdf).
9. Le 10e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais (http://tableaudhonneur.free.fr/10eBTS.pdf).
10. Déroulement de bataille (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6428462p/f49.item.r=Duplessix%
20%C3%A0%20Kh%C3%A9nifra.zoom).
11. Le drame d'Elhri le 13 novembre 1914 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106563k/f404.item.
r=bulletin+de+la+soci%C3%A9t%C3%A9+de+g%C3%A9ographie.langFR.zoom).
12. Bilan des pertes coloniales à ElHri (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5758984b/f96.item.r=J
ean%20Pichon%20Le%20Maroc%20au%20d%C3%A9but%20de%20la%20Guerre%20mondia
le,%20El-Herri.zoom).
13. Sources :
▪ Sur les traces glorieuses des pacificateurs du Maroc, du colonel L. Voinot, Charles-
Lavauzelle et Cie, éditeurs, 1939.
▪ EL HERRI (source : dossier 3H 585 du SHAT)
▪ J. Drouin, Un cycle hagiographique dans le moyen-atlas marocain, publication de la
Sorbonne, 1975, p. 122].
14. < Fage commandant du 3e bataillon (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6428462p/f49.item.r=
Duplessix%20%C3%A0%20Kh%C3%A9nifra.zoom)
15. Robert Brasillach, Notre Avant-guerre, Chapitre 4 - Les révolutions manquées.
16. Jean Pichon, Le Maroc au début de la Guerre mondiale, El-Herri (vendredi 13 novembre 1914),
préface du général Henrys, Lavauzelle, 1936, p.178
17. L'occupation de Khénifra (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4925604/f1.item.r=kh%C3%A9ni
fra.zoom).
18. L'occupation de Khénifra était une opération périlleuse (http://zamane.ma/fr/zayan-de-la-resista
nce-a-la-collaboration/).
19. l'affaire de Khénifra 13 novembre 1914 voir page 26 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6276
2962/f53.item.r=colonel%20Mohamed%20Ben%20Daoud%20Kh%C3%A9nifra%201912.zoom)
.

Annexes

Articles connexes
▪ Mouha Ou Hammou Zayani (?-1921)
▪ Eugène Regnault (1857-1941)
▪ Bataille d'Anoual (1921)
▪ Bataille de Tazizaoute (1932)

12 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

▪ Campagne du Maroc (1907-1934) pacification du Maroc


▪ Traité de Fès (1912)
▪ Guerre des Zayans (1914-1921)
▪ Maroc précolonial
▪ Colonisation
▪ Légion étrangère
▪ Histoire du Maroc

Bibliographie
▪ « Souvenirs de l'épopée marocaine » du général Theveney (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/b
pt6k106563k.image.r=bulletin+de+la+soci%C3%A9t%C3%A9+de+g%C3%A9ographie.f404.l
angFR.tableDesMatieres). Quelques épisodes de la pacification des Zayans.
▪ Abes, M, Les izayanes d’Oulmès, Archives Berbères, 1915.
▪ Aspignon, R, Étude sur les coutumes des tribus zayanes, éd. Moynier, 1946, Casa.
▪ Basset, A, La littérature Berbère, La Pléiade, 1955.
▪ Ben Daoud, O i, Notes sur le pays zayan, archives berbères, 1917.
▪ Berger, F, Moha Ouhammou le zayani, éd. Atlas, 1929.
▪ Bernie, G, Moha Ou Hammou, guerrier berbère, éd. Gautey, Casa, 1945.
▪ Chafik, M, Trente trois siècles de l’histoire des imazighen, Boukili éd. 2000(3e éd.).
▪ Chafik, M, La poésie amazighe et la résistance armée dans le Moyen Atlas et l’Est du Haut
Atlas, revue de l’Académie du Royaume, no4,1987.
▪ Camps, G, Berbères aux marges de l’histoire, éd. Espérides, 1980
▪ Guennoun, S, La montagne berbère, OU LES AIT Oumalou, éd.Oumnia, Rabat, 1933
▪ Guennoun, S, La voix des monts, Mœurs de guerres berbères, éd. Oumnia, Rabat, 1934.
▪ Guillaume, A, (Général), Les berbères marocains et la pacification de l’Atlas
Central(1912-1933), Julliard, 1946
▪ J. Drouin, Un cycle hagiographique dans le moyen-atlas marocain, publication de la
Sorbonne, 1975, p. 122
▪ Jean Pichon, Le Maroc au début de la Guerre mondiale, El-Herri (vendredi 13 novembre
1914) Préf. du général Henrys. Paris, Lavauzelle, 1936, ix-188 p. lire en ligne (https://gallica.
bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3345313m) sur Gallica
▪ [1] (https://books.google.co.ma/books/about/La_r%C3%A9sistance_marocaine_%C3%A0_la
_p%C3%A9n%C3%A9tra.html?id=zohaXwAACAAJ&redir_esc=y)La résistance marocaine à
la pénétration française dans le pays Zaian (1908-1921)
▪ Sur les traces glorieuses des pacificateurs du MAROC, du colonel L. VOINOT, CHARLES-
LAVAUZELLE et Cie, éditeurs, 1939.
▪ Biographie du Maréchal Lyautey (http://www.19e.org/biographies/L/lyautey.htm)
▪ Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d'Artillerie de Montagne
pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 (http://vinny03.perso.neuf.fr/gg/lesh
istos/1RAM13.htm), Charles Mangin.
▪ Souvenir de l’épopée Marocaine- Général Théveney Quelques épisodes de la Pacification
des Zaians- drame d'El Herri le 13 novembre 1914.
▪ Georges Bernie, La bataille d'El Hri publié en 1945 (Éditions Gauthey.

13 sur 14 04/02/2024 21:19


Bataille d'Elhri — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Elhri

▪ Georges Bernie, MohaOu Hammou, guerrier berbère paru en 1945.


▪ Rapport du Capitaine Ract Brancaz du Service de Renseignements sur le combat d'EL HRI.
▪ Encyclopédie berbère (https://fr.scribd.com/doc/107487320/encyclopedie-berbere-volume-2
1)
▪ [2] (http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2078_t1_0553_0000_2)
Gabriel Camps, Berbères. Aux marges de l'Histoire

Liens externes
▪ « Archives Berbères (https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:8rsOU5xYWzAJ:bnm.bn
rm.ma:86/ClientBin%255Cimages%255Cbook872975%255Cdoc.pdf+&hl=fr&gl=ma&pid=bl&
srcid=ADGEEShmO4fYDmcCxV72JlbCF7WIxeWLC5LruT-QD39Oz5zyzwxj_vpk2JfFXNYFn
0c90YilekBdM3aeBKuSEGsEW9ydU4UL6f6ek47GrPLXEEltoY6fJUpuYNL_vneC_CMKdh6S
nDUN&sig=AHIEtbRS6ZUtENdQGt_r1Kpiho9x0Im1nA) »
▪ « La poésie de la résistance amazighe au Maroc central (http://www.maghress.com/fr/lematin
/49369) », Moha Moukhlis
▪ « Moha Ouhammou Azayi (http://www.amazighworld.org/history/personalities/Moha%20Ouha
mmou%20Azayi.php) » : martyr, héros et symbole de la résistance amazighe au Maroc
▪ « LA RENAISSANCE DU MAROC (https://archive.org/stream/larenaissancedum00raba/laren
aissancedum00raba_djvu.txt) » Dix ans de Protectorat 1912-1922
▪ « Pacification des Zayans: Le drame d'Elhri (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106563k.im
age.r=bulletin+de+la+soci%C3%A9t%C3%A9+de+g%C3%A9ographie.f404.langFR.tableDes
Matieres) »
▪ « Une tradition de résistance et de lutte : la poésie berbère kabyle, un parcours poétique. (htt
p://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1989_num_51_1_2
266) »
▪ « Introduction à la poésie Amazigh (http://www.francopolis.net/vues/presentationpoesieamazi
gh.htm) »

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_d%27Elhri&oldid=211948621 ».

14 sur 14 04/02/2024 21:19

Vous aimerez peut-être aussi