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Jean Colonna d'Ornano, né le 5 avril 1895 à Alger et mort le 11 janvier 1941 à Mourzouq, est un
militaire français, compagnon de la Libération.
Cet officier français se distingua au cours de la Première Guerre mondiale. Il appuie, en août 1940, le
ralliement du Tchad à la France libre par le gouverneur Félix Éboué et, en janvier 1941 accomplit sous
les ordres du général Leclerc un raid qui le mena jusqu'à Mourzouq où il fut mortellement blessé.
15/12/1941 : Yoko – Tibati (200 km environ)
16/12/1941 : Tibati – Petit Douala (100 km environ)
Six ans plus tard, il est baptisé Bordj le Bœuf en hommage au lieutenant-colonel Henri Le Bœuf, mort
de soif lors d'une opération de bombardement aux confins de la Tripolitaine après que l'avion dans
lequel il se trouvait en compagnie du pilote, le sous-lieutenant Joseph Genet de Chatenay, eut connu
des avaries suffisamment sérieuses pour les contraindre à l'atterrissage. On retrouve le cadavre du
lieutenant-colonel en janvier 1918 et celui du lieutenant un an plus tard, à une dizaine de kilomètres
des débris de leur appareil.
En souvenir de la détention du leader nationaliste Bourguiba, Bordj le Bœuf est renommé Bordj
Bourguiba à l'occasion de l'indépendance du pays.
Comme son nom l'indique (ksar est un mot arabe qui signifie « château »), elle abrite un fort datant de
l'époque romaine, Tisavar, situé sur le limes qui suit la limite du désert. Le gouvernement tunisien l'a
proposé le 17 février 2012 pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
À un kilomètre à l'est est érigée une stèle, la colonne du Général Leclerc, qui témoigne du passage de
son armée en 1943 lors de la bataille de Ksar Ghilane. Elle porte l'inscription suivante : « Ici, du 23
février au 10 mars 1943, le Général Leclerc et la Force L, venus du Tchad, ont soutenu victorieusement
l'assaut des forces ennemies, leur infligeant des pertes sévères ».
Attaque allemande vers 7h30 du matin, des positions de Ksar-Rhilane. Elle a commencé par les tirs
violents de l’artillerie et fut appuyée par le bombardement de l’aviation ennemie. Les avions allemands
sont revenus à plusieurs reprises au cours de la journée par vagues successives. La RAF leur a livré un
combat aérien. D’autre part, vers la soirée, elle avait attaqué la colonne allemande qui avait déjà
commencé un mouvement enveloppant par le sud. Des pertes appréciables ont été infligées aux
Allemands par l’aviation anglaise et l’ennemi fut contraint de se replier. La compagnie est restée sous
le feu ennemi pendant plus de 9 heures. La batterie occupait les positions suivantes :
• 1ère section, détachée à la 2ème compagnie est mise à la disposition du capitaine René Wagner ;
• 2ème et 3ème section, sous le commandement du capitaine Pallu, en deuxième ligne, à proximité
et au sud du QG.
Ces deux dernières sections n’ont pas eu l’occasion d’ouvrir le feu. La première section, par contre, a
tiré dès que l’ennemi s’est trouvé à sa portée et elle s’est brillamment distinguée dans ce combat. La
première pièce commandée par le sergent Boissont, par la précision de son tir, a empêché l’ennemi
d’emmener trois canons qu’il fut contraint de laisser sur le terrain. En plus, elle a réussi à toucher un
char l’immobilisant sur le terrain. La 2ème pièce commandée par le caporal-chef Vigouroux ouvrit le feu
sur les engins blindés ennemis qui passaient à sa portée. Malheureusement, elle a été repérée aussitôt
par une pièce de 75 allemande qui s’acharna sur le caporal-chef Vigouroux. Son pointeur indigène, le
sergent Manga Fabien d’abord tué par un obus. Malgré le tir extrêmement violent, le caporal-chef
Vigouroux resta à sa pièce donnant à tous le plus magnifique exemple d’abnégation et de courage. Il
fut tué par un éclat à la tête quand il allait recevoir l’ordre de se replier. La pièce mise hors d’usage a
été remplacée par la 1ère pièce de la 3ème section commandée par le sergent Jourdan. Ce dernier, avec
le sergent-chef Émelianenko, s’est déplacé sous un violent bombardement et a effectué sa mise en
batterie avec un grand calme et un sang-froid. Le caporal-chef Vigouroux et le sergent Manga Fabien
ont été enterrés le soir même (10 heures) au bord de la piste.