COMMUNICA TIONS
LA COUPURE
DES FAIBLES COURANTS INDUCTIFS
CHAPITRES 1 ET2
présenté par le Groupe de Travail 13.02
n
du Comité d’Etudes 13
(Appareillage de coupure)
et publié à la demande du Président du Comité
M.E. SLAMECKA
PR EFA CE
Le Groupe de Travail 13.02 de la CIGRE s’occupant
de la coupure des faibles courants inductifs, a été mis
en place en 1974 par le Comité d’Etudes n° 13. L’une
des raisons de la création d’un nouveau Groupe de
Travail était la demande que la CET avait faite à la
CIGRE pour déterminer les bases de la préparation
d’une spécification CEI concernant ce sujet.
Les objectifs du Groupe de Travail 13.02 étaient
les suivants
— rassembler des informations sur les conditions réelles
de ces coupures,
— étudier l’influence des surtensions de manoeuvre côté
source et côté charge,
— proposer de nouveaux circuits de laboratoire permet
tant d’effectuer des essais de coupure de faibles cou
rants inductifs.
A titre de premier résultat, le Groupe de Travail 13.02
publie les chapitres 1 et 2 de son rapport et présente
une théorie générale de la coupure des faibles courants
inductifs.
Le Groupe de Travail 13.02 poursuit ses travaux et
prépare maintenant les chapitres portant sur les moteurs
à haute tension, les transformateurs à vide, les réactances
et les transformateurs chargés par des réactances.
Sommaire des Chapitres 1 et 2
Chapitre 1. Introduction
Chapitre 2. Définitions et phénomènes physiques concer
nant la coupure des faibles courants induc
tifs
2.1. Généralités
2.2. Définitions
2.3. Phénomène du courant haché
2.4. Le courant haché virtuel
2.5. Les réallumages, la montée de la tension
2.6. Les interactions entre phases.
Membres du Groupe de Travail 13.02 (1980-05-13)
S. Berneryd (organisateur), G. Bernard, D. Boyle,
E. Colombo, R.H. Harner, W.M.C. Van Den Heuvel,
E. Hoffmann, H. Huber, M. Karttunen, L. Kostelecky,
T. Laubst, J. Marty, J. Panek, B.C. Papadias, A.T.
Roguski, N.V. Shiin, D.K. Sweeting, S. Tominaga.
PAPERS
INTERRUPTION
OFSMALL INDUCTIVE CURRENTS
CHAPTERS 1 AND 2
by Work!ng Group 02
of Study Committee No. 13
(Switching Equipment)
Paper pub?ished at the request of the Chairman 0f the Committee
Mr. E. SLAMECKA
PREFACE
CIGRE Working Group 13.02, Interruption of
smail inductive currents, was set up by Study Com
mittee No. 13 in 1974. A reason to create e new Working
Group was IEC’s request given to CIGRE to give grounds
for preparing an IEC-specification on the matter.
The WG 13.02 has the foilowing subjects in its
scope
— collect information about actuai conditions
— influence on the switching overvoitages of the load
and source side
— proposai for substitute iaboratory circuits for carrying
out smail inductive current switching tests.
As the first resuit WG 13.02 published Chapters 1
and 2 of its report and presents the generai theory
of smaii inductive curren t switching.
The WG 13.02 continues us work and is preparing
Chapters on high-voitage motors, no-load transformers,
reactor and reactor-ioaded transform ers.
Contents of Ch. 1 and 2
Chapter 1. Introduction
Chapter 2. Definitions and physicai phenomena at
interruption of smaii inductive currents
2.1. Generai
2.2. Definitions
2.3. Phenoinena of current chopping
2.4. Virtuai current chopping
2.5. Reignition.s, voltage escaiation
2.6. Interaction between phases
Members of the WG 13.02 (1980-05-13) s S. Berneryd
(Convener), G. Bernard, D. Boyle, E. Colombo, R.H.
Harner, W.M.C. van den Heuvel, E. Hoffmann, H. Huber,
M. Karttunen, L. Kosteiecky, T. Laubst, J. Marty,
J. Panek, B.C. Papadias, A.T. Roguski, N. V. Shilin,
D.K. Sweeting, S. Tominaga
74 ELECTRA
1. Introduction
Les manoeuvres qui ont lieu dans un réseau sont
nombreuses et de différentes sortes. Il se fait aussi
bien des manoeuvres manuelles, lors des manoeuvres
normales sur le réseau, que des manoeuvres automa
tiques au moment des défauts à la terre ou des courts-
circuits. C’est seulement un petit nombre de ces ma
noeuvres qui provoquent des surtensions importantes.
Les surtensions apparaissant au moment des ma
noeuvres n’ont pas un caractère critique pour le réseau,
tant qu’elles ne dépassent pas ou qu’elles n’approchent
pas la tension de tenue aux surtensions de manoeuvre
(SIWL) de l’appareillage de réseau. La valeur critique
des surtensions de manoeuvre dépend ainsi de la SIWL
que l’on peut choisir parmi plusieurs valeurs (Publi
cation 71-l de la CEI). Ce choix a une importance
financière étant donné que le prix de l’appareillage
haute tension est fortement influencé par la tension
de tenue spécifiée. Cela est vrai aussi bien pour la tenue
diélectrique contre les surtensions atmosphériques
que pour la tenue aux surtensions de manoeuvre. Dans
les réseaux aériens où les surtensions de manoeuvre
aussi bien que les surtensions de foudre se produisent,
ces relations sont étroitement liées. En ce qui concerne
les moyennes tensions et en particulier pour l’isolement
des moteurs, d’autres facteurs peuvent étre pris en
considération. L’art de la coordination des isolements
sert à trouver la solution optimale entre les différents
niveaux de surtension et les différentes tensions de tenue
de l’appareillage.
Habituellement, la tenue diélectrique de l’appareil
lage contre les surtensions atmosphériques, et la tension
de tenue aux surtensions de foudre sont déterminées
par le niveau de protection des dispositifs de protection
contre les surtensions que l’on utilise. Le niveau de pro
tection de ces dispositifs est lié dans une certaine mesure
à la tension d’exploitation du réseau. La tension de
tenue aux surtensions de foudre de l’appareillage est
liée à sa tension de tenue aux surtensions de manoeuvre.
De cette façon, le choix de la tension de tenue
aux surtensions de manoeuvre se trouve limité à un
certain domaine. Si les surtensions de manoeuvre à pré
voir sur un réseau sont supérieures au niveau de tenue
de l’appareillage, il faut ou bien les diminuer à l’aide de
parafoudres ou d’autres dispositifs de protection jus
qu’à des valeurs inférieures à ce niveau, ou bien limiter
leur développement à des valeurs inférieures à ce niveau
en modifiant les manoeuvres (par exemple avec des résis
tances de coupure), ou enfin augmenter le niveau de
tenue de l’appareillage aux surtensions de manoeuvre.
La dernière méthode arrive à être extrêmement coû
teuse, en particulier pour les tensions les plus élevées.
Il n’est pas possible à l’heure actuelle d’appliquer la
première méthode, réduction des surtensions à l’aide
de dispositifs de protection, à n’importe quel endroit
ni à n’importe quel moment ou n’importe quelle fré
quence. Par conséquent, la coordination des isolements
nécessite souvent de maintenir les surtensions de ma
noeuvre en-dessous d’un certain niveau en limitant leur
développement.
La coupure des faibles courants inductifs est l’une
N° 72
1. Introduction
The switching operations taking place in a network
are numerous and of different kinds. They occur with
manual switching during normal operation of the net
work as well as with automatic switching upon earth
faults or short-circuits. Only a few of these switching
operations cause high overvoltages.
The overvoltages arising from switching operations
are not critical to a system as long as they do not surpass
or approach the switching impulse with stand voltage
(SIl’VL) of the equipment in that system. The critical
value of the switching overvoltage thus depends on
the SIJVL which can be chosen from several values
(IEC Publication 71-l). Thts choice is of economic
importance, as the price of high voltage equipment
is strongly influenced by the withstand voltage speci
fied. This applies to the dielectric strength against
atmospheric overvoltages as well as against switching
overvoltages. In overhead systems where switching over
voltages as well as lightning overvoltages occur, these
relations are interconnected. With medium voltages
and particularly with motor insulation other consi
derations may be involved. The art of insulation
coordination is used to find the optimal solution
between the different overvoltage levels and the dif
ferent withstand voltages ofthe equipment.
Usually the necessary dielectric strength of the
equipm ent against atm ospheric overvoltages, the
lightning ùnpulse withstand voltage, is determined
by the protection level of the overvoltage protective
device used. The protection level of the device is
to a certain degree tied to the operating voltage of
the system. The lightning impulse withstand voltage
of the equipment is related to the switching impulse
withstand voltage of the equipment.
So the choice of switching impulse withstand vol
tage also lies in a given range. If thé switching overvol
tages to be expected in a system are higher than the
withstand level of the equipment, they have either
to be reduced by surge arresters or other pro tective
devices to values below this level or their development
has to be limited to values below this level by modifying
the switching operation (e.g. breaking resistors), or the
switching impulse withstand level of equipment has
to be raised. The last method becomes very expensive
especially at higher voltages. The first method, the
reduction of overvoltages by pro tective devices, cannot
for the time being be applied at alI places, at any time
and frequency. Thus the insu lation coordination often
requires that the switching overvoltages are kept below
a certain level by limiting their development.
The interruption of stnall inductive currents is one
 N° 72 ELECTRA
des manoeuvres susceptibles d’aboutir à des surtensions
de manoeuvre. C’est le cas de la coupure des réactances,
des transformateurs à vide ou chargés par une réactance
et des moteurs. Le courant coupé est petit compara
tivement au courant normal de défaut du réseau ; il cor
respond au courant magnétisant des transformateurs,
au courant nominal des réactances et au courant de
démarrage ainsi qu’au courant à vide des moteurs. C’est
une manoeuvre qui se pratique largement à tous les
niveaux de tension et qui est susceptible, de ce fait,
de revêtir une certaine importance économique.
CHAPITRE 2 : DEFINITIONS ET PHENOMENES
PHYSIQUES CORRESPONDANT A LA COUPURE
DES FAIBLES COURANTS INDUCTIFS
2.1. Généralités
La naissance des surtensions au moment de la cou
pure des faibles courants inductifs est une chose compli
quée. Ce n’est pas simplement le retour brutal à zéro
d’une certaine intensité provoquant la libération de
l’énergie correspondante dans l’inductance de charge
qui est important. La rigidité diélectrique limitée de
l’intervalle entre les contacts du disjoncteur, l’aptitude
du disjoncteur à couper des intensités à haute fré
quence, la transmission des phénomènes transitoires
entre les phases — tous ces facteurs jouent un rôle im
portant dans la naissance des surtensions. Il est un fait
que même des disjoncteurs ne présentant pratiquement
aucune tendance à hacher le courant peuvent provoquer
des surtensions dangereuses.
Le but de ce chapitre est d’éclaircir cette situation
et de déterminer en détail les phénomènes physiques
correspondants. Le modèle d’arc présenté n’est pas
capable de donner une explication à toutes les obser
vations faites sur le hachage du courant, mais on le consi
dère comme le meilleur modèle disponible. Le compor
tement d’un disjoncteur à éléments mujtiples n’est pas
éclairci totalement, les deux théories présentées don
nant des résultats différents. Elles sont susceptibles de
donner une estimation du domaine des surtensions pour
un disjoncteur à éléments multiples lorsqu’on connaft
le comportement de l’un des éléments.
2.2. Définitions
Les définitions de la Publication 56-l (1971) de
la CEI sont applicables dans le cadre de ce rapport.
C’est le cas en particulier des numéros suivants de
la CEI 56-l:
3.12 : réallumage
3.13 : réamorçage
6.9 : pouvoir de coupure
6.10 capacité de court-circuit (ouverture ou ferme
ture)
6.16 : intensité normale
6.20 : tension de rétablissement
6.21 : tension transitoire de rétablissement (TRV),
tension de réamorçage
6.23 : tension transitoire de rétablissement prévue
(pour un circuit donné avec un disjoncteur
donné)
75
of the switching operations which may lead to switching
overvoltages. This operation takes place in switching off
reactors, unloaded or reactor loaded transform ers and
motors. The current interrupted is small compared f0
the normal fault current of the system, if comprises
the magnetizing current of transformers, the nominal
current of reactors and the starting and the no-load
current of motors. This operation ix widely used at ail
voltage levels and can therefore be of economic impor
tan ce.
CHAPTER 2 : DEFINITIONS AND PHYSICAL PHE
NOMENA AT INTERRUPTION 0F SMALL INDUC
TIVE CURRENTS
2.1. General
The creation of overvoltages at switching of small
inductive currents is complicated. It is flot just the
sudden forcing of a curre fit to zero thereby releasing
the energy in the load inductance that is important.
The limited dielectric strength of the circuit-breaker
contact gap, the ability of the circuit-breaker to inter
rupt high-frequency currents, the transfer of transients
between phases ail these fctors play an un portant
—
role in tue ultimate creation of the overvoltages. As
a matter of fact even circuit-breakers with practically
no current chopping tendency may create dangerous
overvoltages.
The aim of this chapter i5 f0 clarify the picture and
describe in some detail the physical phenomena involv
ed. The arc inodel presented cannot explain ail obser
vations in connection with current chopping, but is
regarded as the best available modei. The behaviour of
a multi-unit circuit-breaker is flot fully understood —
two theories giving different results are presented.
They may give an estimated range of overvoitages
for multi-unit circuit-breaker when the behaviour of
one uflit ix known.
2.2. Definitions
For the purpose of this report the definitions of
IEC Publication 56-1 (1971) wiil apply. This holds
in particular for the termsIECS6-1 number:
3.12 : reignition
3. 13 : restrike
6.9 : breaking capacity
6.10 : short-circuit (?naking or breaking) capacity
6.16: normal current
6.20 recovery voltage
.
6.21 : transient recovery voltage (TR V), restriking
voltage
6.23 : prospective transient recovery voltage (of a cir
cuit and with respect f0 a circuit-breaker)
 76 ELECTRA
6.29 : facteur de puissance (d’un circuit)
A titre d’exception, la définition du terme “surten
sion” est prise dans la Publication 71-1 (1976) de la CEI,
numéro 18, au lieu de la 56-l (1971), numéro 3.30.
On utilise dans ce rapport les définitions complémen
taires suivantes
2.2.1. Courant inductif : courant à fréquence indus
trielle à travers un disjoncteur correspondant à
un circuit inductif présentant un facteur de
puissance inférieur ou égal à 0,5.
2.2.2. Faible courant inductif : courant inductif ayant
une valeur en régime permanent nettement plus
petite que le courant nominal de court-circuit.
2.2.3. Instabilité d’arc : toute variation brutale de la
conductivité de la décharge gazeuse entre les
contacts d’un disjoncteur se produisant en-
dehors du passage naturel du courant par zéro
et ayant son origine dans les caractéristiques de
décharge et/ou le fluide de coupure.
(L’instabilité d’arc peut se présenter comme une
discontinuité et/ou une oscillation à fréquence
élevée de la tension aux bornes du disjoncteur
et/ou du courant dans le disjoncteur).
2.2.4. Oscillation d’instabilité : instabilité d’arc appa
raissant dans le courant de décharge comme une
oscillation à haute fréquence ayant une ampli
tude croissante pendant au moins une partie de
l’oscillation.
2.2.5. Hachage du courazt coupure brutale du cou
rant dans le disjoncteur en-dehors du zéro de
courant naturel à fréquence industrielle dans le
circuit relié au disjoncteur.
(Le hachage du courant peut prendre naissance
dans une instabilité d’arc ou dans des phéno
mènes transitoires dans le circuit. L’interruption
du courant peut être incomplète à cause de la
conductivité post-arc).
2.2.6. Hachage vrai du courant : hachage du courant
ayant pour origine une instabilité d’arc dans
la décharge du disjoncteur.
2.2. 7. Hachage virtuel du courant: hachage du courant
ayant pour origine des phénomènes transitoires
dans certaines parties du circuit.
(Les phénomènes transitoires peuvent avoir pris
naissance au cours de l’histoire préalable du pro
cessus de manoeuvre et/ou du fait d’un réallu
mage dans un autre pôle du même disjoncteur).
2.2.8. Courant haché : valeur instantanée du courant à
fréquence industrielle traversant le pôle de dis
joncteur en cours de coupure au moment du
hachage du courant. Cette intensité peut être
différente de celle qui traverse l’inductance
principale.
2.2.9. Niveau de hachage valeur maximale enregistrée
du courant haché correspondant au hachage
vrai du courant dans un circuit spécifique à
N° 72
6.29 : powerfactor (ofa circuit).
As an exception to this the definition of the term
“overvoltage” will be taken froin IEC Publication 71-1
(1976) number 18 instead of 56-1 (1971) number 3.30.
The following additional definitions will apply in
this report
2.2.1. Inductive current : power-frequency current
through a circuit-breaker drawn by an induc
tive circuit having a power factor 0.5 or less.
2.2.2. Small inductive current : Inductive current
having a steady state value considerably less
than the rated short-circuit breaking current.
2.2.3. Arc instability . any abrupt change in the
conductivity of the gas discharge between
the contacts of a circuit-breaker, occurring
away from the natural zero in the current
loop and having its origin in the discharge
characteristics and/or the quenching medium.
(Arc instabilitv may appear as a discontinuitv
and/or a high-frequency oscillation in the
voltage across and/or the current through
the circuit-breaker).
2.2.4. Instability oscillation arc instabilitv appearing
.
in the discharge current as a high-frequency
oscillation with an increasing amplitude during
at least a part of the oscillation.
2.2.5. Current chopping : an abrupt current interrup
tion in the circuit-breaker away from the natural
power-frequency current zero of the circuit
connected to the circuit-breaker.
(Current chopping may be originated by arc
instability or by transients in the circuitry.
The current interruption can be incomplete
due to post arc conductivity).
2.2.6. True current chopping : current chopping origi
nated by arc instability in the circuit-breaker
discharge.
2.2.7. Virtual current chopping : current chopping
originated by transients in (parts of) the circuit.
(The transients may be originated bv the pre
vious history of the switching process and/or
by reignition in another pole of the same circuit
breaker).
2.2.8. Chopping current : instantaneous value of the
power-frequencv current through the interrup
ting pole of the circuit-breaker at the moment
of current chopping. This current maj’ be dif
ferent compared with the current through the
main inductance.
2.2.9. Chopping level : maximum recorded value of
the chopping current due to true current chop
ping in a specific circuit under rated voltage
 N° 72 ELECTRA
la tension nominale et dans des conditions
normales de fonctionnement.
2.2.10. Première oscillation parallèle oscillation se
produisant dans l’intensité qui traverse le dis
joncteur immédiatement après un réallumage
et dont la source d’énergie se trouve dans les
capacités du voisinage immédiat du disjonc
teur.
(La fréquence de la première oscillation paral
lèle est dans la zone du MHz. La décharge cor
respond à un phénomène transitoire aboutissant
à un nouvel état (quasi) stationnaire ou à un
nouveau zéro de courant. Les capacités consi
dérées sont les capacités parasites propres du
pâle de disjoncteur et de quelques mètres des
conducteurs qui lui sont raccordés. La première
oscillation parallèle ne peut se développer que
si une transition rapide d’un zéro de courant
à une décharge gazeuse à faible résistance est
possible et n’apparaft, par conséquent, souvent
pas pendant un réallumage thermique, mais
plutât au moment d’un claquage diélectrique.
Dans le cas où elle se produit, l’oscillation peut
se trouver fortement amortie par la décharge
transitoire elle-même.
Il n’est possible d’enregistrer cette oscillation
qu’au moyen de techniques de mesure avancées
mais, compte tenu d’une première crête de
courant relativement élevée, cela peut perturber
l’enregistrement des phénomènes suivants à
basse fréquence par exemple en perturbant
la ligne de zéro dans un osciliographe catho
dique.
2.2.11. Seconde oscillation parallèle oscillation du
courant apparaissant après un réallumage et dont
la source d’énergie est constituée par les capacités
des réseaux câté alimentation et câté charge
raccordés aux bornes du pâle de disjoncteur.
(La fréquence de la seconde oscillation parallèle
est en général beaucoup plus faible que celle de
la première oscillation parallèle. Mais les induc
tances bouclées du circuit principal comme les
enroulements du transformateur, de la réactance
et de l’alternateur, ne sont pas vraiment liées à ce
phénomène. Cette décharge présente un aspect
de régime (quasi) permanent).
2.2.12. Oscillation du circuit principal oscillation pro
voquée par une ou plusieurs discontinuités de la
tension d’arc ou par des réallum ages et trouvant
sa source d’énergie dans les alternateurs, les ca
pacités et les inductances bouclées des réseaux
câté alimentation et câté charge.
(La fréquence des oscillations du circuit principal
est souvent beaucoup plus basse que celie de la
seconde oscillation parallèle).
Remarque On peut observer des oscillations parallèles
et des osciliations du circuit principal sous la forme
de courants transitoires qui peuvent suivre successive
ment un claquage dans la période s’étendant entre un
zéro de courant et un nouveau passage du courant à
fréquence industrielle. Les oscillations présentent
77
and normal operating conditions.
2.2.10. First parallel oscillation : oscillation occurring
in the current through the circuit-breaker imme
diately after a reignition and having its energy
sources in the capacitances of the direct vicinity
of th e circuit-breaker.
(The frequency of the first parallel oscillation
is in the MHz-region. The discharge is a transient
to a new (quasi) steady state or a new current
zero. The capacitances involved are the inherent
“stray” capacitances of the circuit-breaker pole
and the few metres of conductors connected.
The first parallel oscillation can only develop
when a rapid transition from current zero to
a low resistance gas discharge is possible and
therefore often does not appear during a thermal
reignition but rather during a dielectric break
down. If occurring, the oscillation may be
strongly dam ped by the transient discharge
itself
This oscillation can only be recorded by ad
vanced measuring techniques but, due to a
relatively high first current peak, ii may disturb
the recording of the succeeding lower frequency
phenomena e.g. by zero une shifting in the
cathode ray oscillograph.
2.2.11. Second parallel oscillation oscillation in the
current occurring after a reignition and having
its energy sources in the capacitances of the
supply side and load side networks connected
to the circuit-breaker pole terminais.
(The frequency of the second parallel oscillation
is generaily much lower than that of the first
paraliel oscillation. But the lumped indu ctances
of the main circuit, such as transformer, reactor
andgenerator cous, are not substantially involved
in this phenomenon. This discharge has a (quasi)
steady state character).
2.2.12. Main circuit oscillation oscillation indu ced by
one or more arc voltage discontinuities or reigni
tions and having its energy sources in the gene
rators, capacitances and lumped inductances of
the supply side and load side networks.
(The frequency of the main circuit oscillation is
generally much lower than that of the second
parallel oscillation).
Note Parallel oscillations and main circuit oscillation
can be seen as current transients which may
successively follow after u breakdown in the
period between current zero and a new power
frequency current f7ow. The oscillations are
often multi-frequency. They often cause current
78 ELECTRA
souvent des fréquences multiples. Elles provoquent
souvent des zéros de courant et peuvent par consé
quent être à l’origine d’un hachage virtuel du cou
rant.
2.2.13. Oscillation du côté alimentation (ou du côté
source) : oscillation de la partie du circuit prin
cipal se trouvant du côté de l’alimentation
après un hachage du courant ou un passage na
turel par zéro du courant.
2.2.14 Oscillation du côté charge : oscillation du réseau
coupé côté charge après un hachage du courant
ou un passage naturel par zéro du courant.
2.2.15. Crête de suppression : maximum de la tension
transitoire aux bornes du disjoncteur ayant la
même polarité que la tension d’arc précédente
et se produisant avant un changement défini de
la polarité de la tension de rétablissement.
2.2.16. Crête de rétablissement maximum de la tension
aux bornes du disjoncteur ayant une polarité
opposée à celle de la tension d’arc qui précède
et se produisant après un changement défini de
la polarité de la tension de rétablissement.
Remarque La crête de suppression et la crête de réta
blissement ne correspondent pas nécessairement aux
maxima absolus de la tension transitoire de rétablis
sement. Des claquages précédents peuvent s’être
produits à des valeurs supérieures de la tension.
2.2.17.Montée de la tension augmentation de l’am
plitude de la tension de rétablissement prévue
dans le circuit charge consécutive à l’accumula
tion d’énergie due à des réallumages répétés.
2.3. Le phénomène de hachage du courant
2.3.1. Introduction
Au moment de la coupure des faibles courants in
ductifs, les disjoncteurs de tous les types forcent le
courant à s’annuler, provoquent le “hachage”, à un
instant qui est différent de celui du passage naturel par
zéro. Pour les disjoncteurs à vide, le hachage est étroite
ment associé avec l’instabilité de la dernière tache ca
thodique, tandis que pour les autres types de disjonc
teurs, à huile, à air comprimé et à SF , le hachage du
6 raction between the circuit-breaker arc and the circuit.
courant résulte généralement d’une interaction ins
table entre l’arc dans le disjoncteur et le circuit. La
figure 2.3.1 montre dans ce cas une forme typique de
courant. A partir d’un certain niveau i de courant, une
oscillation instable prend naissance et elle aboutit au
hachage pour la valeur de courant ch (à fréquence
industrielle). La fréquence est habituellement tellement
élevée (de l’ordre de 100 kHz.) et l’amplitude de l’oscil
lation augmente si rapidement que l’on peut considérer
le hachage comme instantané.
2.3.2. Modèle théorique
L’interaction entre le réseau et l’arc dans l’interrup
teur qui aboutit à l’instabilité et au hachage du courant
a été déterminée par Rizk [1] qui appuya ses travaux
sur le modèle d’arc de Mayr[2j, ainsi que sur des tra
N° 72
zeros and may consequently originate virtual
current chopping.
2.2.13.Supply side (or source side) oscillation : oscilla
tion of the supply side part of the main circuit
after current chopping or natural current zero.
2.2.14.Load side oscillation : oscillation of the in
terrupted load side network after current
chopping or natural current zero.
2.2.15. Suppression peak : maximum in the transient
voltage across the circuit-breaker, having the
sanie polarity as the previous arc voltage and
occurring before definite polarity change of
the recovery voltage.
2.2.l6.Recovery peak : maximum in the voltage across
the circuit-breaker having a polarity opposite
to the previous arc voltage polarity and occurring
after definite polarity change of the recovery
voltage.
Note : Suppression peak and recovery peak are not ne
cessarily the absolue maxima in the transient recovery
voltage. Previous breakdowns may have appeared at
higher voltage values.
2.2.17. Voltage escalation : Increase in the amplitude of
the prospective recovery voltage of the load
circuit, produced by the accumulation of energy
due to repeated reignitions.
2.3. Phenomena of current chopping
2.3.1. Introduction
At interruption of small inductive currents, ah cir
cuit-breaker types will force the current to zero, “chop”,
at a timne other than the natural current zero. For vacuu,n
circuit-brakers the chopping is largely associated with
instability of the last cathode spot, while for other
circuit-breaker types, oil-air-blast and 5F , current
6
chopping is generally the resuit of an unstable inte
A typical current shape in this case is shown in Figure
2.3.1. From a certain current level i1 an instability
oscillation develops, which leads to chopping at the
(power frequency) current value i. The frequency is
usually so high (0f the order of 100 kHz) and the an
plitude of the oscillation rises so rapidly that the chop
ping can be regarded as instantaneous.
2.3.2. Theoretical model
The interaction between network and interrupter arc
which leads to instability and current chopping was
described by Rizk [1], who based his work on Mayr’s
arc model [2] and also on work by Weizel and Rompe
 N° 72 ELECTRA 79

FIGURE 2.2.1.
Definitions Definitions
—

1 courant traversant le disjoncteur current through circuit-breaker

—

2 tension aux bornes du disjoncteur voltage across circuit-breaker (Ua)

—

3 zéro de courant naturel à fréquence industrielle natural power-frequency current zero

—

4 exemple d’une instabilité d’arc ne conduisant pas au hachage du courant example of arc instability not leading to current chopping
—

5 exemple d’instabilité d’arc conduisant au hachage vrai du courant exampie of arc instabiiiiy leading to true current chopping
—

6 oscillation d’instabilité instability oscillation

—

7 courant haché (jh) chopping current (ch

—

8 crête de suppression suppression peak

—

9 crête de rétablissement recovery peak

—

10 tension d’alimentation supply voltage

—

— 1
ch
t

natural current zero

FIGURE 2.3.1.

Représentation schématique du hachage du courant.

ia intensité de l’arc i courant haché, i courant d’instabilité
Schematic diagram of current chopping. i arc current
ch chopping current, i instabiity current.
1
Zéro du courant naturel Natural current zero
80 ELECTRA N 72

vaux de Weizel et Rompe [3] et de Nàske [4]. On pré
sente ci-dessous le modèle simplifié selon Rizk qui
semble donner une explication acceptable du phé
nomène. Il existe cependant des théories plus appro
fondies [5], [6].
On prend comme hypothèse une caractéristique sta
tique de l’arc dans le disjoncteur
[3] and Nôske [4]. The siinplified model according to
Rizk is presented below as it seems to explain the
phenoinena acceptabl.v. More cotnprehensive theories
exist, however [5], [6].
Assume a static characteristic of the circuit-breaker
arc.

Uai, T) (2.3.1)

OÙ U est la tension d’arc, 1 a l’intensité de l’arc, et T)
des constantes. L’équation s’applique aussi bien pour le
courant continu que pour le courant à fréquence in
dustrielle, tandis que des variations rapides de l’intensité
introduisent des écarts dus à l’inertie thermique de l’arc.
Après un petit écart, on suppose qu’on s’approche ex
ponentiellement d’un nouveau régime stationnaire avec
une constante de temps O. Pour ce genre de petits écarts,
on peut remplacer l’arc par le circuit équivalent repré
senté à la figure 2.3.2.
where a the arc current, a and T)
is the arc voltage, t
constants. The equation applies for d.c. and also for
power-frequency current, while rapid current changes
introduce deviations due to the thermal inertia of the
arc. After a small deviation a new stationary condition
is assumned iv be approached exponentiail with a time
constant O. For such small deviations the arc can be
replaced by the equivalent circuit shown in Figure 2.3.2.

FIGURE 2.3.2.

Caractéristique de l’arc et circuit équivalent de Rizk

correspondant à de petits écarts de courant à partir
d’un régime permanent.
Arc characteristic and Rizk’s
equivalent circuit for small
current deviations from steady state.

Dans le circuit équivalent, R est la résistance statique In the equivalent circuit Ra is the static arc resistance
de l’arc pour une intensité ‘a avant la perturbation. at the current ‘a prior to the disturbance.

Ua
Ra =
(2.3.2)
a

R et La se définissent de la façon suivante 1 and La are defined as

R

—ctR a
(2.3.3)
l+

OR a
La (2.3.4)
1 + ct

Lorsqu’on s’occupe de la coupure des faibles cou When considering interruption of small inductive
rants inductifs, on peut utiliser en première approxi currents the simnplified equivalent circuit shown in
mation le circuit équivalent simplifié représenté à la Fig. 2.3.3. used by Baltensperger [1], [8] may be
figure 2.3.3 et dont se sert Baltensperger [7, 8]. applied as a first approximation.

L C.B. Lb Côté alimentation = .vupply side

charge inductive = inductive load
= u
tension d’alimentation (valeur de crête) supply voltage (peak
0
value)
inductance d’alimentation = L supply inductance
Lt

aupply
T T
thiductive
induitance de charge = L loafinductance
capacité d’alimentation C supply capacitance
capacité de charge = Ç loac)capacitance
inductance parasite = La stray inductance
side load

FIGURE 2.3.3.

Circuit équivalent monophasé simplifié — Simplified single-phase

equivaleni circuit
N° 72 ELECTRA 81

5 et L sont suffisamment grandes

Les inductances L
pour empêcher toute variation rapide du courant et par
conséquent le circuit externe qui réagit avec l’arc pour
aboutir au hachage du courant, correspond approxima
tivement à une capacité C égale à C et C en série.
Dans beaucoup de cas, C 5 est bien plus grande que C.
ce qui fait que C est approximativement égale à et.
La figure 2.3.4 représente le circuit résultant qui
sert à déterminer la limite d’instabilité. L’inductance
parasite Lb a été négligée.
The inductances L 5 and L are large enough to pre
vent any rapid current changes, and therefore the ex
ternal circuit, which interacts with the arc resu iting in
chopping of the current, is approximately a capacitance
C, equal to and C in series. In inany cases C is
considerably larger than C, inaking C approximately
equal to C.
Figure 2.3.4. shows the resulting circuit which de
termines the instability limit. The stray inductance
Lb has been neglected.

0
L
LI - — .< O
R
Rd

FIGURE 2.3.4.

Circuit servant à la détermination de la limite d’instabilité de l’arc

Circuit for determination of the instability limit of die arc

L’équation différentielle de l’intensité i dans ce cir The differential equation for the current j ( the
cuit ( l’écart par rapport à l’intensité ‘a de l’arc en deviation from the steady state arc current 1
a) in this
régime permanent) est la suivante circuit is

i
2
d 1 1 di
+ (_ +——+ w j = O (2.3.5)
2
‘r ’ dt
2
r

Ra+Ri
avec/with 1
T L/Ri ;r
2 = Ra C;w = (2.3.6)
Ra Lac
La solution est/The solution is

i(t) = te_tIT cos 1

(w t + ) (2.3.7)

avec/with
1
lIT =—(1/r + l/r
) ;w
2 1 J(w — )
2
l/r (2.3.8)

et/and

est l’angle de phase et f l’amplitude du courant, tous
deux dépendant des conditions initiales.
1 + 1fr
Si l/T 2 < 0, le coefficient d’amortissement
1fr est négatif. Cela signifie que l’amplitude du courant
va en augmentant au lieu de s’amortir. C’est le cas pour
is the phase angle and î is the current amplitude,
both depending on initial conditions.
1 + /2 <Û, the da,nping factorl/r is ne
If J/r
gative. I tris means that a current amplitude will increase
with time instead of damp out. This is the case for

tIRa C> O (2.3.9)

La fréquence angulaire w correspondant à la limite The angular frequency w corresponding to the

d’instabilité se détermine d’après 1fr 0, c’est-à-dire instability li,nit is found from 1/r 1= w
O, i.e. w 0
= w
0 et à l’aide des équations (2.3.6), (2.3.3) et and with the help of Eqs. (2.3.6), (2.3.3) and (2.3.4).
(2.3.4).

(2.3.10)
e
 82
Ainsi, au moment de la coupure d’un faible courant
inductif, le circuit devient instable lorsque la résistance
de l’arc a atteint une valeur telle que l’équation (2.3.9)
se trouve vérifiée. Les équations (2.3.1) et (2.3.2)
donnent
Ra
L’ensemble des équations (2.3.9) et (2.3.11) dé
termine la valeur i du courant pour laquelle démarre
l’oscillation d’instabilité. D’après les résultats des essais
publiés jusqu’à présent ou connus par ailleurs, il semble
que, dans la plupart des cas, l’oscillation d’instabilité
se développe tellement rapidement qu’il n’existe que des
différences réduites entre les valeurs réelles de i et le
courant haché On a trouvé par exemple en [9]
que le rapport se situait dans la plupart des cas
pour un disjoncteur à air comprimé entre 1,4 et 1,0.
C’est ainsi que le courant haché est approxima
tivement
1
c h
Des expériences, [1, 9 13], ont montré
qu’aussi bien pour les disjoncteurs à air comprimé pour
les disjoncteurs à huile que pour les disjoncteurs à SF
,
6 current is approximately proportional to the square
le courant haché est approximativement proportionnel
à la racine carrée de la capacité C aux bornes du disjonc
teur, du moment que l’inductance parasite (Lb à la
Figure 2.3.3) est faible
1
c h
Avec des valeurs élevées de Lb, on a des raisons
de penser que l’on approche peut-étre d’une relation
linéaire i C [91.
On peut voir d’après l’équation (2.3.12) que la
théorie est en accord avec les résultats expérimentaux
dans le cas particulier où ct = 1. Ce cas avait été en fait
suggéré par Mayr [2]. Avec = 1, l’équation (2.3.12)
se simplifie pour donner
Outre l’utilisation du modèle décrit ci-dessus, il est
possible, à l’aide d’un calculateur, de simuler le hachage
du courant par l’utilisation directe d’un modèle d’arc
dynamique. On peut se servir du modèle de Mayr [2]
avec des paramètres d’arc constants, mais on obtient
de meilleurs résultats avec un modèle d’arc à paramètres
variables [14]. Avec un tel modèle utilisé avec un circuit
approprié, on obtient des oscillations d’instabilité et
un hachage du courant qui sont en bon accord avec
les enregistrements des essais réels. On peut également
reproduire d’autres résultats expérimentaux, comme
par exemple la relation entre i 11 et J3 (Equation
(2.3.13)) [5].
Des valeurs typiques de pour des disjoncteurs
à une seule chambre sont les suivantes 1
(i, en Ampères,
C en Farads)
à faible volume d’huile (7. .10) x iO
.
àSF
6 (4.. .17) x
à air comprimé (15. .20) x
ELECTRA N° 72
Thus, when interrupting a small inductive current,
the circuit will become unstable when the arc resistance
has reached such a value that Eq. (2.3.9) is fulfilled.
Equations (2.3.1) and (2.3.2) yield
—(a+1)
= (2.3.11)
Equations (2.3.9) and (2.3.11) together determine
the current value i at which the instability oscillation
will start. From test resuits 50 far published or other
wise known, it seems that in mort cases the instability
oscillation develops so rapidly that there are only
moderate differen ces between the actual values of i,
and the chopping current i. For instance, it was found
in [9] that the ratio for an air-blast circuit-breaker
was in most cases between 1.4 and 1.0. The chopping
current 1ch is thus approximately
Œ1’C
— (2.3.12)
Experiments, [1, 9. 13], have shown that for both
. .
air-blast, ou and SF 6 circuit-breakers the chopping
root of the capacitance C across the circuit-breaker
terminais provided that the stray inductance (Lb in
Figure 2.3.3) is low.
(2.3.13)
With large values of Lb there are indications that
a linear relationship, C, may be approached [9].
It may be seen from Eq. (2.3.12) that the theory
is in accordance with the experimental results in the
special case of c = 1. This case was in fact suggested
by Mayr [2]. With a 1 Equation (2.3.12) simplifies
to
(2.3.14)
=
In addition to using the model described above
it is possible, by means of computer, to simulate
current chopping by direct use of a dynamic arc inodel.
Mayr’s model [2] with constant arc parameters ,nay
be used, but better results are obtained with an arc
model with variable parameters [14]. With such a model,
used together with an appropriate circuit, instability
oscillations and current chopping are obtained which are
in good accordance with real test recordings. Further
experi,nental results, e.g. the dependence of i,
1 on
(Equation (2.3.13)) may also be reproduced [5].
Typical values of i/-’.J3 for single unit circuit
breakers are (i, in A mperes, C in Farads)
ou-minimum (7. .10) x
.
6
5F (4.. .17) x
air-blast (15. .20) x 10
N° 72 ELECTRA
Ainsi, avec une capacité de charge C 10 nF, les
valeurs moyennes des courants hachés pour les diffé
rents types de disjoncteurs vont habituellement de 4
à 20 A.
Le comportement du disjoncteur à vide est diffé
rent de celui des autres disjoncteurs en ce que le ha
chage se produit instantanément, sans aucune oscil
lation d’instabilité, bien que l’on puisse observer quel
quefois d’autres types d’oscillations [15, 16]. Le cou
rant haché est déterminé dans une large mesure par
la matière des contacts et vaut habituellement 2. .10 A.
. A for circuit-breakers and may be as low as 0.1 A for
pour les disjoncteurs, mais peut descendre jusqu’à 0,1 A.
pour des contacteurs à vide. Il est tout à fait indépen
dant des paramètres du circuit, mais on a observé une
légère augmentation avec une capacité en parallèle
[17, 18].
2.3.3. Surtension produite
Le hachage du courant conduit à des surtensions
dans le circuit. Tant que le niveau de hachage du dis
joncteur est plus élevé que la valeur de crête du courant
coupé, c’est ce dernier, bien entendu, qui détermine
le courant maximal haché. Lorsque la valeur de crête
du courant coupé dépasse le niveau de hachage, le
courant haché est tout à fait indépendant du courant
coupé [19, 20].
Le facteur de surtension de la charge inductive dans
un circuit monophasé est principalement déterminé
par le courant haché la capacité C. et l’induc
tance L de la charge.
La figure 2.3.5 b représente le cas le plus fréquent
avec un hachage du courant précédant le passage naturel
par zéro. La tension aux bornes de la charge croît
jusqu’à un premier maximum, la crête de suppression,
d’amplitude um, puis oscille à une fréquence donnée
par les caractéristiques du circuit (en général 0,5 à
10 kHz). La surtension est provoquée par la libération
de l’énergie magnétique emmagasinée dans l’inductance
de la charge au moment du hachage du courant. Il est
habituellement tout à fait judicieux de considérer le
hachage du courant comme un échelon instantané
de l’intensité. Ce n’est que dans le cas où le forçage
vers zéro se produit pendant plus d’un quart de période
de la fréquence naturelle de la charge qu’il est possible
d’observer une diminution appréciable de l’amplitude
de la surtension [21].
load
n b
Comme l’énergie magnétique emmagasinée, par
exemple dans le cas d’un transformateur à vide, ne
se transforme pas toujours complètement en énergie
électrostatique, il est commode d’introduire le rende-
83
Thus, with a load capacitance C = 10 nF, the mean
values of the chopping currents of the various circui
breaker types will typically be froîn 4 to 20 A.
The behaviour of the vacuum circuit-breaker differs
from the others in that the chopping occurs instan
taneously with ou t any instability oscillations although
other types of oscillation may sometimes be observed
[15, 16]. The chopping current is to a high degree deter
mined by the contact tnaterial and is typically 2. .10 .
vacuum con tactors. It is fairly inde pendent of the circuit
parameters, but a slight increase with parallel capaci
tance has been observed [1 7, 18].
2.3.3. Overvoltage generated
The current chopping results in overvoltages in the
circuit. As long as the chopping level of the circuit
breaker is higher than the peak value of the breaking
current, the latter, of course, determines the maximum
current that is chopped. When the peak value of the
breaking current exceeds the chopping level, the chop
ping current is fairly independent of the breaking
current [19, 20]:
The overvoltage factor of the inductive load in
a single phase circuit is mainly determined by the chop
ping current i, the capacitance C. and inductance L
of the load.
Figure 2.3.5 b shows the inost frequent case with
current chopping before the natural current zero. The
voltage across the load increases to a first maximum,
the suppression peak, with amplitude u,, and there
after oscillates with a frequency given bj’ the circuit
data (typically 0.5 to 10 kHz). The overvoltage is
caused by the release of the magnetic energy stored
in the load inductance at the moment of current
chopping. It is usually fully justified to regard the
current chopping as an instantaneous current step.
Only if the forcing to zero takes place during more
than a quarter of a cycle of the natural frequency
of the load, will there be any noticeable decrease in
overvoltage amplitude [21].
FIGURE 2.3.5.
Surtensions au moment du hachage du courant
Over voltages at current chopping
Circuit équivalent = a Equivalent circuit
—
Hachage précédent le passage naturel par zéro = b — Chopping
before natural current zero
—
source supply
charge = load
As the stored magnetic energy, e.g. in case of
a no-load transformer, is flot always fully converted
into electrostatic energy it is convenient to introduce
the magnetic efficiency, 5m’ defined as
the ratio bet
 84 ELECTRA N° 72

ment magnétique Tim qui se définit comme le rapport
entre l’énergie magnétique provenant de la charge au
cours de la démagnétisation et l’énergie magnétique
appliquée au cours de la magnétisation [22]. Il faut
comprendre cependant que 71m
n’est pas une constante
mais dépend d’une façon complexe de [23]
— la non-linéarité du matériau magnétique
— le degré de magnétisation
— la fréquence naturelle du circuit de charge
Avec les définitions précédentes, on a relation sui
vante
ween the magnetic energy gained from the ioad during
demagnetization to the magnetic energy applied during
magnetization [22]. It must, however, be understood
that 71
m
is flot a constant but depends in a compiex
way on [23].
— non-linearity of the magnetic materiai
— degree of magnetization
— natu rai frequency of ioad circuit
With the definitions above the following reiationship
applies

--
Çu =! Cu
2 + -‘-Li Tim (2.3.15)

En toute rigueur, on doit prendre, comme induc
tance L, l’inductance à haute fréquence, mais plusieurs
investigations ont montré que pour les réactances,
l’inductance à haute fréquence ne différait de l’induc
tance à fréquence industrielle que de quelques pour
cents. Dans les cas où il n’existe pas une vraie valeur
d’inductance, comme pour les transformateurs à vide,
il faut considérer L comme une inductance équivalente
de la charge dont la valeur rend 1/2 Li
, égal à l’énergie
2 applied during inagnetization.
appliquée au cours de la magnétisation.
Dans l’équation (2.3.15), on n’a pas tenu compte des
pertes. Cela correspond à une forte approximation,
mais peut cependant se justifier étant donné que l’on
peut supposer que la crête de suppression a une influen
ce très faible sur la valeur de crête u ‘n
Avec/JVith
k =—
uo
As the inductance L,. the high-frequency inductance
shouid, strictly, be used but several investigations have
shown that for reactors the high frequency inductance
oniy differs from the power-frequency indu ctance b’
a few percent. In cases where a true inductance value
does flot exist, as for no-load transformers, L,. should
be regarded as an equivalent inductance of the load,
the value of which makes l/2L,.i,, equai to theenergy
In Eq. (2.3.15) losses have flot been taken into ac
count. This is a considerabie approximation but inay,
however, be justified, as the influence on the peak
value, um, of the suppression peak can be assumed
to be fairly s,nail.
(2.3.16)

u,
k =—-- (2.3.17)
uo

où u0 est la valeur de crête de la tension à fréquence where u 0 is the peak value of the power-frequency
industrielle, on peut transformer l’équation (2.3.15) voltage. Equation (2.3.15) may be transformed to
de la façon suivante

2 L,.
(i
k = fk2 + (2.3.18)
0 m71
3
a e
u

Si le hachage du courant se produit au moment où
la tension d’alimentation est voisine de son maximum,
ce qui est normalement le cas lorsqu’on étudie des cas
critiques, (le niveau de hachage est beaucoup plus faible
que la valeur de crête du courant coupé) et si, de plus,
la tension d’arc est négligeable (ce qui se vérifie presque
toujours), u est alors voisin de u0 et k 1. L’équation
(2.3.18) se simplifie alors pour devenir
If the current chopping occurs at a moment when
the supplv voltage is close to its maximum, which is
normaliy the case when critical cases are studied (chop
ping level is considerably iower than breaking current
peak value) and if further the arc voltage is neglected
(which is aimost always justifiable) then u 0 is close
to u
0 and k 1.Eq. (2.3.18) then simplifies to

L,.
La valeur de ii ko = J.2
1 +
o
()
ct
(2.3.19)

La valeur de ri,,, est proche de l’unité dans le cas The value of 71

des moteurs, des réactances et des transformateurs
chargés par une réactance, tandis que les transforma
teurs modernes à vide ont un ??m de l’ordre de 0,3 à
0,5. Cela réduit considérablement les surtensions au
moment du hachage du courant magnétisant permanent.
m is close to unity in case of niotors,
reactors and reactor-ioaded transform ers, while modem
no-ioad transform ers have 11
m of the order 0.3 to 0.5.
This redu ces considerabiy the overvoltages at steady
state ,nagnetizing current chopping [23]. At interrup
tion of ,nagnetizing inrush currents the value of 77 rn
N° 72 ELECTRA 85

Au moment de la coupure des courants magnétisants
d’appel, la valeur de est plus proche de l’unité et
des surtensions un peu supérieures peuvent se produire.
Les charges triphasées correspondent à des condi
tions plus compliquées. On peut distinguer les cas
suivants
A. Neutre à la terre du côté source et du côté charge
saris aucune inductance mutuelle entre les phases côté
charge. Les équations ci-dessus s’appliquent sépa
rément à chacune des phases.
B. Neutre à la terre du côté source et du côté charge
avec une inductance mutuelle entre les phases côté
charge. Dans ce cas, la tension à fréquence industrielle
dans la première et dans la seconde phase qui s’ou
vrent peut être différente de zéro après la coupure.
La figure 2.3.6 représente un schéma équivalent que
l’on peut utiliser dans ce cas pour chacune des trois
phases séparément.
is doser to unity and somewhat higher overvoltages
,nay begenerated.
Three phase loads make conditions more com pli
cated. The following cases ma)’ be distinguished
A. Earthed neutre! on the supply and load ride with
no mutual inductance between phares on the load
side. The above equations apply to each of the three
phases in turn.
B. Earthed neutral on the supply and load side with
mutual inductance between phases on the load
side. In this case power frequency voltage in the
first and second phases to clear might not be zero
after interruption. Figure 2.3.6 shows an equivalent
scheme which can be used in this case, for each of
the three phases in turn.

supply load + FIGURE 2.3.6.

+ Réseau équivalent à utiliser pour chaque phase dans le cas

1 de charges avec une inductance mutuelle entre
C phases et/ou un neutre isolé.
u eq Equivalent network to be used for phases in case of loads
o u
wif h mutual inductance between phases
+ and/or unearthec! neutre!.
u source = supply
eq
charge load
terre = earth
earth

Dans la figure 2.3.6, Ueq est la tension résiduelle
à fréquence industrielle dans la phase après la coupure
tandis que Leq et Ceq représentent les valeurs équiva
lentes d’inductance et de capacité de cette phase. On
peut estimer Ueq d’après les impédances directe, inverse
et homopolaire du réseau ou bien on peut la déter
miner d’après des oscillogrammes d’essai. On peut
également donner une approximation de Leq d’après
In Figure 2.3.6 Ueq is the remainingpowerfrequencv
voltage in the phase after interruption, while Leq and
Ceq are equivalent inductance and capacitance values
of that phase. tieq might be estimated fro,n the posi
tive, negative and zero sequence impedances of the
network, or determined from test oscillograms. Leq
might also be approximated from

L eq
wI

0 vecteur de la tension d’alimentation

U where 0
Ueq vecteur représentatif de Ueq
I courant dans la phase avant la coupure
w fréquence industrielle angulaire
On peut obtenir Ceq d’après les oscillations de la
charge après la coupure.
La figure 2.3.7 montre un exemple de coupure dans
une phase avec une tension résiduelle et indique égale
ment comment il faut modifier les définitions de la ten
sion de la crête de suppression u, et de la tension ini
,la valeur instantanée de ueq au
tiale. Il faut noter que u
2 the momentary value of ueq et interruption, may be
moment de la coupure, peut être soit positive soit néga
tive.
Avec les définitions généralisées de Um et de u. (ou
et k) et en utilisant les valeurs correspondantes de
Leq et de Ceq au lieu de L et C, les équations 2.3.15
et 2.3.18 peuvent encore être utilisées. Comme k n’est
plus nécessairement voisin de l’unité, l’équation 2.3.19,
par contre, ne peut plus s’appliquer.
U supply voltage phasor
Ueq Phasorofueq
I phase current before interruption
w power angular frequency
Ceq ma)’ be obtained from the oscillation of the load
after interruption.
Figure 2.3.7 shows an exam pie of interruption in
a phase with re,naining voltage, and also indicates how
the definitions of suppression peak voltage Um and
the initial voltage must be modified. Note that u ,
2
either positive or negative.
With the generalized definitions of um and u (or
ka and k) and by use of pro per values of Leo and
Ceq instead of L and Ç. equations 2.3.15 and 2.3.18
inay still be used. Since k will no longer necessarily
be close to unit)’, equation 2.3.19, on the other hand,
cannot be applied.
 86 ELECTRA N° 72

FIGURE 2.3.7.
Exemple de coupure dans une phase avec une tension résiduelle.
Example of interruption in phase with remaining voltage.

C. Neutre isolé du côté charge. La charge se comporte
en principe comme dans le cas B et les mêmes équa
tions s’appliquent. Les deux dernières phases s’ou
vrent simultanément. S’il n’y a aucune inductance
mutuelle entre les phases et si le neutre côté source
est relié à la terre, Ueq de la première phase qui se
coupe est la moitié de la tension de la source avec
une polarité opposée. Ueq est égal à zéro pour les
deux dernières phases. Donc, dans le cas important
d’une charge à neutre isolé sans inductance mutuelle
entre phases, on a Leq = 3/2 L pour la première
phase qui coupe et Leq = L,. pour chacune des deux
autres phases.
C. Unearthed neutral on the load side. The load will
in principle behave as in case B and the saine equa
tions apply. The last two phases will clear simulta
neously. If there is no mutual inductance between
phases, and the supply side neutral is earthed, Ueq
of the first phase to clear will be 1/2 of the supply
voltage and with reversed polarity. Ueq of the last
two phases will be zero. Therefore in the important
case of an unearthed load with no mutual inductance
between phases Leq = 3/2 L,. in the first phase
to clear and Leq L,. in each of the two other
phases.

2.3.4. Disjoncteurs â chambres multiples 2.3.4. Multi-unit circuit-breakers

Pour un courant coupé constant et pour un nombre
déterminé de chambres de coupure, la valeur moyenne
cm du courant haché d’un disjoncteur (sauf pour les
disjoncteurs à vide) est plus ou moins proportionnelle
à la racine carrée de la capacité C vue aux bornes du dis
joncteur. Il existe deux théories différentes de la re
lation entre le courant haché et le nombre de chambres
[10, Il].
Dans [111, on suppose que les pertes dans l’arc des
éléments individuels de coupure varient d’une façon
quelconque, ce qui conduit aùx relations Suivantes
At constant breaking current and a fixed number of
breaking units, the mean value lcm of the chopping
current of a certain circuit-breaker is (except for va
cuum circuit-breakers) more or less pro portional to the
square root of the capacitance C seen from the circuit
breaker ter,ninals. Two different theories of the depen
dence on the chopping current of the number of break
ing units are available [10, 11].
In [11] the arc losses of the individual breaking units
are assumed to vary stochastically leading to the fol
lowing relationships

cm ‘cm
(2.3.20)
\/ n” C”
/..,, 2 / 2 ‘
1
c 2%
— /1’ 1 cm 1
c 2’ _( tcm
J Ii î ,, ii
I’. .jn (2.3.21)
vn C t

où where
courant haché, valeur moyenne chopping current, mean value
—

courant haché, valeur correspondant à 2 % chopping current, 2 %-value avec n’ éléments de coupure
1
c 2% —

C, capacité —capacitance with n’ breaking units

courant haché, valeur moyenne chopping current, mean value
‘cm -

avec n” éléments de coupure

2% courant haché, valeur correspondant à 2 % chopping current, 2 %-value
with n” breaking units
—

C,’ capacité capacitance

Dans [10], on utilise une approche statistique dif In [10] a different statistical approach is used, leading
férente aboutissant à une augmentation plus lente de to a siower increase of Cm with n than given by Eq.
N° 72
cm en fonction de n que ce que l’on trouve par l’équa
tion (2.3.20). La théorie est basée sur l’hypothèse qu’un
disjoncteur à plusieurs chambres n’est pas instable et
provoque le hachage du courant jusqu’à ce que tous les
éléments soient indépendamment devenus instables, la
limite d’instabilité de chaque élément étant une variable
statistique. Cette hypothèse a été confirmée par l’expé
rience.
Avec cette méthode, la probabilité p”, dans le cas de
n” éléments, pour qu’on obtienne au moins une certaine
valeur du rapport ch/’/ est
p -=(p)
où p’ est la probabilité correspondante dans le cas de n
éléments.
La nature de l’interaction entre les chambres de cou
pure reliées en série et l’influence sur le courant haché
ne sont pas encore comprises d’une façon détaillée. Une
recherche complémentaire est nécessaire dans ce do
maine et les équations indiquées dans ce paragraphe ne
doivent être considérées que comme des indications.
2.4. Hachage virtuel du courant
Des intensités transitoires superposées au courant
à fréquence industrielle peuvent avoir pour conséquence
le passage par zéro du courant total. Si cela se produit
dans un disjoncteur dont les contacts sont déjà dans les
conditions de l’arc, le disjoncteur peut couper le circuit
avant le zéro du courant à fréquence industrielle. Cer
tains disjoncteurs sont capables de couper ces cou
rants à décroissance extrêmement rapide. Une telle in
terruption rapide apparaît virtuellement pour les autres
parties du circuit (en particulier celles qui ne sont pas
couplées avec l’intensité transitoire), comme si le cou
rant à fréquence industrielle était haché.
Il faut noter qu’avec ce type de hachage, le zéro de
courant n’est pas imposé au circuit par les instabilités
de l’arc, comme on l’a décrit au Chapitre 2.3. En réalité,
il ne s’agit pas d’un phénomène de vrai hachage, mais
c’est plutôt une coupure normale dans des conditions
transitoires rapides. Toutefois les phénomènes transi
toires du circuit aboutissant à une telle interruption
peuvent aussi avoir pour origine un réallumage dans
un autre fole du même disjoncteur. Ce type de cou
pure, généralement associée à des circuits triphasés,
est appelé hachage virtuel du courant.
Bien sûr, le principe des phénomènes demeure le
même si le zéro de courant est provoqué par un réal
lumage dans un autre pôle ou dans le même pôle du
disjoncteur. Cependant, si la coupure est provoquée
par un réallumage dans le même pôle du disjoncteur,
le phénomène présente une tendance générale à se ré
péter. Plusieurs réallumages et coupures se produisent
normalement en une succession rapide. C’est pourquoi
ce genre de phénomène qui est auto-générateur dans un
circuit monophasé, est vu comme une succession de
réallumages. On l’a traité à part au Chapitre 2.5. Comme
il est opposé à l’ensemble des phénomènes transitoires
qui se produisent au cours des réallumages successifs,
le hachage virtuel peut être un phénomène ponctuel
ELECTRA 87
(2.3.20). The theory is based on the assumption that
a muiti-unit circuit-breaker wili flot be unstable and
chop the current until ail units independently have
become unstabie, the instability hmit ofeach unit being
a statistical variable. This assumption was confirrned
by experience.
With this method the probabiiity p” in the n”-unit
case of obtaining a certain value of the ratio
or above is
1
,n/n
(2.3.22)
where p’is the corresponding probability in the n’-unit
case.
The nature of the interaction between series connec
ted breaking units and the influence on the chopping
current is still flot understood in detail. Further research
is needed in this area, and the equations given in this
paragraph should be taken asguidelines only.
2.4. Virtual current chopping
Transient currents superimposed on the power
frequency current may cause the total current to pass
through zero. If this is experienced by e circuit-breaker
the contacts of which are already under the arcing condi
tions, the circuit-breaker ,nay clear the circuit before the
power-frequency curren t zero. So me circuit-breakers
have the ability to interrupt these very high rates of
decrease of current. Such a rapid interruption virtuaily
appears to other parts of the circuit (particularly those
flot coupied to the transient current) as if power-fre
quency current is chopped.
Note that with this type of “chopping” the current
zero is flot forced on the circuit b)’ the instabilities of
arc as described in Chapter 2.3. Really, this is flot the
phenomenon of true chopping, it is rather a normal
interruption under fast transien t conditions. However,
the circuit transients which lead to such an interruption
may be typicaliy originated by a reignition in another
pole of the same circuit-breaker. This kind of interrup
tion, generaliv associated with three-phase circuits, is
called virtual current chopping.
0f course, the principle of the phenomena remains
the same if the current zero is originated by reignition in
another orthesame pote of the circuit-breaker. However,
if the interruption is originated by reignition in the same
circuit-breaker pole, the phenomenon has a general
tendency iv be repetitive. Several reignitions and clea
rances are normaily experienced in fast sequence.
Therefore such a phenomenon, which is seif-generating in
a single-phase circuit, is known as repetitive reignitions.
H is treated separately in Chapter 2.5. As opposed to
the train of transients experienced during repetitive
reignitions, the virtual chopping can can be a single
“shot” phenomenon where the currents in ail three
phases are interru pied sïmultaneously. Virtual chopping
 88
unique où les intensités se trouvent coupées simulta
nément dans les trois phases. Le hachage virtuel peut
être suivi par des réallumages successifs. Il peut être,
en fait, la cause d’une succession complexe de phéno
mènes.
Il est possible d’illustrer brièvement le phénomène
fondamental du hachage virtuel du courant en se ser
vant du circuit simplifié de la figure 2.4.1. Dans ce
circuit, une source triphasée de f.e.m. interne E et d’im
pédance Z alimente une charge ZL par l’intermédiaire
d’un disjoncteur. Le schéma montre également une
capacité Ce par rapport à la terre du côté charge par
rapport au disjoncteur. Elle peut représenter soit la
capacité du câble soit une capacité de choc pour la
protection d’un moteur ou d’un transformateur ou
bien seulement la capacité parasite du circuit de charge.
E 5
z ZLa
FIGURE 2.4.1.
Circuit équivalent simplifié correspondant à l’installation d’un moteur ou d’un transformateur.
Simplified equivalent circuit ofa motor or transformer installation
Supposons que le courant dans la charge triphasée
La
1 Lb 1
1 L soit sur le point d’être coupé par le dis
joncteur B et que les contacts dans les trois pôles se
séparent à l’instant tk compte tenu de la courbe de l’in
tensité (voir Fig. 2.4.2). Le pôle B 0 est le premier à
couper étant donné qu’il voit un zéro de courant à
l’instant t. La tension aux bornes de ses contacts
1 its contacts begins to recover while the other poles are
commence à se rétablir, tandis que les autres pôles sont
encore dans la phase d’arc et attendent leurs zéros de
courant respectifs. Il se peut que le pôle B
0 ne soit pas
capable de supporter sa tension de rétablissement
(à cause par exemple d’une distance entre contacts
faible) et un réallumage peut se produire à l’instant t
.
2
Ce réallumage va provoquer la charge du conden
sateur Ce à la tension du réseau. Ce processus de charge
provoque le passage d’un courant transitoire ia à travers
le pôle de disjoncteur Ba, les composantes de l’intensité
de réallumage b et i, repassent à travers les pôles B,, et
B, une partie du courant passe aussi en retour par la
terre. La somme du courant de réallumage et du courant
dans la charge peut passer par zéro, par exemple à l’ins
tant t3 pour le courant dans la phase e. Le pôle B peut
couper le courant à cet instant. Pour la charge, ces phé
nomènes apparaissent comme un hachage du courant de
charge à sa valeur instantanée i. Si la charge est in-
ELECTRA N° 72
can be foilowed by repetitive reignitions. In fact it
can be the cause which wouid trigger u complicated
sequency of events.
The basic phenomenon of virtuai current chopping
can be briefly illustrated using a simplified circuit in
Fig. 2.4.1. Here a three-phase source of internai emf
E and impedance Z 5 supplies a load ZL via a circuit
breaker. The diagrain shows aiso a capacitance to earth
Ce on the ioad side of the circuit-breaker. This could be
either the capacitance of the cable, or u surge capa
citance for motor or transformer protection, or only
the stray capacitance of the load circuit.
‘La
Let us assume that the three-phase load current
tLa , iLb ,Lc is being interrupted b)’ the circuit
breaker B and that the contacts in ail three poies part
at the time tk with respect to the current wave (see
Fig. 2.4.2). The pole B 0 is the first pole to interrupt
as it sees a current zero at time t. The voltage across
1
stiil arcing and waiting for their respective current
zeros. The pole Ba may flot bu able to support its reco
very voltage (e.g. due to short contact gap) and a reigni
tion can occur at the time t
.
2
This reignition will cause the capacitance Ce to charge
to the system voltage. The charging process causes u
transient current j0 to flow through the breaker pole B ,
0
the co,nponents of the reignition current i, and i
return through the poles B and- B, some portion of the
current will also flow through the earth return. The
sum of the reignition current and the load current may
pass through zero, e.g. as pictured at the time t3 for the
current in the phase c. The pole Be may clear the current
at that instant. This, from the viewpoint of the load,
would look like chopping of the load current at its
instantaneous value i. Should the load be inductive,
N° 72 ELECTRA 89

tk

——

I I

FIGURE 24.2.
Les intensités pendant la coupure avec hachage virtuel du courant (les courbes en tirets indiquent les intensités
dans le disjoncteur, dans le cas où le pôle Bc ne coupe pas aux zéros de courant à haute fréquence).
Currents during interruption with virtual current chopping. (The dotted unes show the cfrcuit-breaker currents, if
pole B does flot interrupt in the high-frequency current zeroes).

ductive, l’énergie inductive emmagasinée peut donner
naissance soit à une surtension en chargeant le conden
sateur Cec, soit à un processus de réallumages répétés,
comme on l’a décrit au Chapitre 2.5. Il faut noter que
les zéros de courant se produisent approximativement
au même moment dans les trois pôles du disjoncteur.
C’est pourquoi le disjoncteur peut effectivement couper
le courant dans toutes les phases pratiquement au même
instant. C’est pour cette raison que l’on appelle parfois
the stored inductive energy may give rise either to over
voltage by charging the capacitance C, or to the pro
cess of repetitive reignitions as described in Chapter 2.5.
It should be noted that the current zeros appear approxi
mately at the same time in ail the three poles of the
circuit-breaker. Therefore the circuit-breaker can actual
ly clear the current in ail the phases practicaily at the
same tine. Therefore this phenomenon is sometimes also
calied “simuitaneous interruption Such si,nuitaneous
‘

aussi ce phénomène “l’interruption simultanée”. Une
telle interruption simultanée peut faire apparaître une
succession compliquée de tensions transitoires corres
pondant à des réallumages successifs dans les trois phases.
II faut se rendre compte que la valeur instantanée du
courant dans la charge qui se trouve virtuellement haché
peut être beaucoup plus élevée que le niveau de hachage
du disjoncteur. Elle dépend essentiellement de l’ampli
tude de l’intensité de réallumage qui est donnée elle-
même par la tension de réamorçage, les impédances ca
ractéristiques des deux côtés du disjoncteur, le couplage
mutuel entre les phases et le mode de mise à la terre. Par
interruption could give rise to a complicated sequence
of voltage transients including repetitive reignitions in ail
the three phases.
It should be reaiized that the instantaneous value of
the load current which is virtually chopped can be much
higher than chopping level of the circuit-breaker. It
wouid depend mainly on the amplitude of the reigni
tion current which in turn is given by the restriking
voltage, the surge impedances at both sides of the cir
cuit-breaker, the mutual coupling between the phases
and the mode of earthing. For exam pie, should there be
 90 ELECTRA
exemple, si l’on a une batterie de condensateurs de com
pensation C sur les barres du côté source, l’intensité de
réallumage n’est limitée que par le court jeu de baffes
entre C et Ce. Si le point neutre de la batterie est isolé
de la terre, ce qui est le cas habituel pour les réseau;: à
moyenne tension, la moitié du courant de réallumage re
passe à travers chacun des autres pôles déterminant par
conséquent la valeur maximale possible du courant
haché virtuellement. Pour un tel hachage virtuel, le dis
joncteur doit être capable de supporter la décroissance
rapide du courant vers zéro.
Il faut remarquer que le hachage virtuel est très limité
dans les circuits habituels. Non seulement les paramètres
du circuit doivent se trouver dans une fourchette très
étroite, mais il existe aussi des contraintes extrémement
restrictives concernant l’instant de la séparation des
contacts et la valeur de la tension à laquelle se produit
le réallumage. Il est certain, par exemple, qu’il faut une
valeur relativement élevée de la capacité Ce pour obtenir
un courant de réallumage suffisamment important pour
qu’il y ait hachage virtuel. Cependant, avec l’augmenta
tion de la capacité, la fréquence de la tension de réta
blissement diminue ce qui, en revanche, tend fort im
probable un réallumage. C’est ainsi que d’un point de
vue pratique, le hachage virtuel se limite seulement à
certains circuits spécifiques. Il a été observé et écrit pour
des appareils de coupure à vide dans des cas de ma
noeuvres de moteurs à moyenne tension [24, 25j et de
transformateurs de fours à arc [26] dans un certain
domaine de valeurs dans les deux cas. Différents procé
dés de protection ont été décrits et peuvent être utilisés
si on le désire.
2.5. Les réaiiumages
2.5.1. Introduction
Après la coupure du courant, la tension aux bornes
d’une charge inductive se met à osciller comme on l’a
décrit au Chapitre 2.3.3. Si, au cours de ces osciliations,
la tension instantanée de tenue de l’interrupteur est
dépassée, le disjoncteur réamorce. Un courant à oscil
lations rapides commence à traverser le disjoncteur du
fait de la différence entre les tensions côté source et
côté charge du circuit. De tels réaliumages peuvent
se répéter plusieurs fois.
Il est possible de reproduire les phénomènes liés à
ces réaliumages à l’aide du circuit équivalent mono
phasé simplifié de la figure 2.5.1. dans lequel on consi
dère que tous les éléments de réseau sont bouclés et li
néaires. Dans un but de simplification, on n’a pas tenu
compte des éléments d’amortissement. Ils sont cepen
dant d’une importance fondamentale pour les surten
sions obtenues réellement.
Comme le montre la figure 2.5.1, on considère aussi
bien le côté source que le côté charge comme des cir
cuits parallèles LC. Lorsqu’aucune intensité ne traverse
le disjoncteur, c’est-à-dire après une interruption du
courant avec ou sans hachage, le côté source et le côté
charge oscillent pratiquement indépendamment à des
fréquences respectives
et
N° 72
a power factor compensation capacitor bank C on the
bus bars of the source side, the reignition current would
be limited only by the short busbars between C and Ce.
If the neutral 0f the bank is unearthed, which is the
usual case with medium voltage systems, half of the
reignition current would return through each 0f the
other poles, thus determining the maximum possible
value of the virtually chopped current. For such a virtual
chopping the circuit-breaker must have the capability
of clearing the hi’h rate of fali of current to zero.
It should be noted that the virtual chopping in prac
tical circuits is very limited. Not only the circutt para
meters have to be in a very limited range, but there
are also very limiting constraints on the moment of
contact partition and the value of voltage at which
the reignition occurs. For exam pie, u relatively high
value of capacitance Ce is needed to obtain sufficientiy
high reignition current for virtual chopping. However,
with the increase of the capacitance the frequency
of the recovery voltage slows down which in turn
makes a reignition very uniikely. Thus, from the practi
cal viewpoint, the virtual chopping is iimited oniy to
some specific circuits. It has been observed and reported
for vacuuin switching devices when switching medium
voltage motors [24, 25] and arc furnace transform ers
[26], in both cases only within a certain range 0f ratings.
Various pro tective measures have been reported and can
be applied, if desirabie.
2.5. Reignitions
2.5.1. Introduction
After current interruption the voltage across the
inductive load starts to oscillate, as described in Chapter
2.3.3. If, during this oscillation, the momentary with
stand voltage of the interrupter is exceeded, the circuit
breaker reignites. A rapidly osciliating current wiii
start to .flow through the circuit-breaker, initiated by
the difference between the voltages of the source and
the ioad side of the circuit. Such reignitions may repeat
severai times.
The phenomena during reignitions can be iiiustrated
from the simpiified single phase equivaient circuit dia-
gram, Fig. 2.5.1, in which ail network elements shown
are regarded iumped and iinear. Dam ping elements are
omitted for the sake of simplicity. However they are of
basic importance for the overvoitages actualiy obtained.
As shown in Fig. 2.5.1 the source-side as weii as the
ioad-side circuit is considered a parallel L C-circuit.
IVhen no current flows through the circuit-breaker, Le.
after a current interruption with or without chopping,
the source-side and the load-side osciilate practically
independentiy with oscillation frequencies, respectively
 N° 72 ELECTRA 91

L Lb
s B

11
i (t)
C L
pi pi or
us j (t)
C b C
u s t L
n t

Lb « L « L
s t

FIGURE 2.5.1.

Circuit simplifié équivalent monophasé (pour les cas pratiques, il faut tenir compte de l’amortissement).
Simplified single-phase equivalent circuit diagram (in practical cases damping should be considered)

Dans les cas réels, les oscillations sont amorties, les
oscillations du côté source du fait de la valeur plutôt
élevée de la résistance du réseau d’alimentation aux
hautes fréquences, et les oscillations du côté charge
du fait des pertes de la charge.
On peut déduire l’inductance L5 du courant de court-
circuit à l’endroit du disjoncteur B, et l’inductance de
charge L du courant dans la charge. Les capacités C
et C représentent respectivement toutes les capacités
réparties par rapport à la terre de la source et de la
charge.
Il existe au voisinage immédiat du disjoncteur, un
circuit comprenant une capacité CPI et une inductance
L, . Cpi représente la capacité parallèle propre du
disjoncteur plus la capacité par rapport à la terre des
bornes du disjoncteur et des conducteurs qui leur sont
raccordés. L1 est l’inductance équivalente dans le
circuit de la “première oscillation parallèle”. On peut
In actual cases the oscillations are dam ped, the
source-side oscillation due to a rather large value of the
resistance of the source network at high frequencies
and the load-side oscillation due to losses of the load.
The inductance L 5 can be derived from the short-
circuit current at the position of the circuit-breaker B,
and the load inductance L from the load current. The
capacitan ces C and C represent aIl distributed capa
citances to earth ofthe source and the load respectively.
In the direct vicinity of the circuit-breaker a circuit
comprising a capacitance C, 1 and an inductance L 1
exists. Cpi represents the inherent parallel-capacitance
of the crcuit-breaker plus the capacitance to earth of
both circuit-breaker terminals and the conductors con
nected. L1 is the equivalent inductance in the circuit
of “first parallel oscillation R may physically be found
“.

physiquement la trouver en série avec le disjoncteur ou
bien en série avec les condensateurs de répartition des
chambres de coupure ou encore sous la forme d’une
combinaison des deux.
Les connexions qui se trouvent entre le circuit côté
alimentation et le circuit côté charge forment un circuit
ayant une inductance équivalente Lb.
Des recherches détaillées nécessitent de prendre en
considération tous les circuits C,,
1 1
L— cb (disjonc
— (circuit-breaker) circuit to be considered both when
teur) lorsque se produit un hachage de courant et im
médiatement après les réallumages [27]. Pour se faire
une idée d’ensemble des phénomènes au cours des réal
lumages, on peut cependant négliger dans ce circuit
l’oscillation que l’on a appelée “première oscillation
parallèle”. La première oscillation parallèle a une fré
quence extrêmement élevée
in series with the circuit-breaker or in series with grading
alpacitors parallel to the breaking units or may be a
combination ofboth.
The connections between the source-side and the
load-side circuit form a circuit with an equivalent in
ductance Lb.
Detailed investigations demand the C 1 — 1
L —cb
current chopping occurs and immediately after reigni
tions [27]. To get an overail idea of the phenomena
during reignitions, however, the oscillation, denoted
“first parallel oscillation
“, in this circuit can be disre
garded. The first parallel oscillation has g very high
frequen cy

1
f
2ir
Z
1
pi pi
92 ELECTRA
et le courant qui traverse le disjoncteur devient souvent
trop important,> 100 A., de sorte que le courant peut
passer par zéro sans interrompre la décharge à travers
le disjoncteur.
Outre la “première oscillation parallèle”, un réal
lumage dans le disjoncteur est suivi par deux sortes
d’oscillation
A. “La seconde oscillation parallèle” au cours de
laquelle les tensions aux bornes des capacités C et
C s’égalisent.
B. “L’oscillation du circuit prinispal” qui englobe la to
talité du circuit.
L’interruption du courant peut se produire aussi bien
au moment du passage naturel par zéro pendant la
seconde oscillation parallèle que pendant l’oscillation
du circuit principal selon le type du disjoncteur et la
pente du courant au moment du passage par zro.
Bien que les différentes oscillations démarrent toutes
au moment du réallumage, il est intéressant de consi
dérer séparément chaque oscillation car les trois fré
quences d’oscillation sont d’ordres de grandeur diffé
rents.
Le développement d’une ou deux des oscillations
peut être empêché. Par exemple, la seconde oscillation
parallèle peut avoir lieu après la première oscillation pa
rallèle du moment que la conductivité de la zone d’arc
dans le disjoncteur reste suffisamment élevée. De la
même façon, l’oscillation du circuit principal n’a la pos
sibilité de se développer que dans le cas où l’interruption
du courant ne se produit pas au cours de la seconde
oscillation parallèle.
Les réallumages provoquent des échanges d’énergie
dans le réseau. La quantité d’énergie qui se trouve du
côté charge par rapport au disjoncteur présente un in
térêt particulier étant donné qu’elle est responsable des
crêtes de tension suivantes aux bornes de la capacité C,
c’est-à-dire des crêtes de tension suivantes par rapport
à la terre sur le côté charge du disjoncteur après chaque
interruption.
Des surtensions élevées peuvent se produire dans
certains cas comportant des réallumages successifs et
dans lesquels chaque réallumage apporte une augmen
tation à la crête de tension suivante dans l’oscillation
de la charge en augmentant l’énergie emmagasinée. On
appelle ce phénomène une escalade de tension et il peut
se produire avec des disjoncteurs capables de couper des
courants ayant une vitesse de variation rapide au passage
par zéro.
2.5.2. Réallurnage unique
Mis à part la première oscillation parallèle au cours
de laquelle la capacité CPI se décharge à travers le dis
joncteur B, figure 2.5.1, immédiatement après un réai
luniage, une différence de potentiel u (o) — u(o) aux
bornes du disjoncteur donne naissance à une seconde
oscillation parallèle pour égaliser ces tensions. Les cou
plages dans les inductances L5 et L demeurent presque
constants et la fréquence d’oscillation est donc
1 C t+Ç
f
=
2 —
N° 72
and tue current through the circuit-breaker often
becomes high too, > 100 A, so the current ma)’ cross
zero without causing the discharge in the circuit-breaker
to cease.
Besides the “first parallel oscillation” a reignition
in the circuit-breaker is folio wed bv two kinds of oscil
lation
A. “Second parallel oscillation” during which the
voltages across the capacitances Ç and Ç are equa
lized and
B. “Main circuit oscillation” during which the total
circuit is involved.
Current interruption in the circuit-breaker may occur
at naturai zero-crossing during the second parallel oscil
lation as weil as the main circuit oscillation depending
on the character of the circuit-breaker and the current
slope at zero-crosstng.
Although the different oscillations ail start at the
moment of the reignition it is appropriate to consider
each oscillation separateh’ because the three oscillation
frequencies differ by at least one order of magnitude.
One or more of the oscillations may be prevented
from development. The second paraiiel oscillation, for
instance, can develop after the first parailel oscillation
pro vided the conductivity of the discharge path through
the circuit-breaker rein ains sufficientiy high. In the
same way the main circuit oscillation can develop onlv
when current interruption does not take place during the
second parallel oscillation.
Reignitions cause energy exchanges in the network.
The energy content on the load-side of the circuit-breaker
is of speciai interest, because this energy is responsible
for the prospective peak-voitage across the capacitance
., i.e. the prospective peak-voltage to earth on the
1
C
load-side of the circuit-breaker after each interruption.
High overvoltages may occur in cases with consecu
tive reignitions where each reignition increases the
prospective peak-voltage of the load oscillation by
increasing the stored energy. This situation is called
voltage escalation, and it ma)’ occur with circuit-breakers
able to interrupt currents with high rate-of-change at
zero passage.
2.5.2. Single reignition
A part from the first parallel oscillation during which
the capacitance C 1 immediately after a reignition is
discharged through the circuit-breaker B, Figure 2.5.1,
a potential difference u5 (o) u. (o) across the circuit
breaker causes a second parallel osciilation to equaiïze
these voltages. The .f7ux-linkages in the inductan ces L
and L1. remain nearly constant and the oscillation
frequency therefore is
 N° 72 ELECTRA
L’intensité f, (t) de la seconde oscillation parallèle
est donnée par l’équation (2.5.1) du Tableau 2.5.1 et
sa forme générale est indiquée sur la figure 2.5.2a.
i,, (t) peut être interrompue lors d’un passage naturel
par zéro, mais s’il ne se produit pas d’interruption du
courant jusqu’à ce que l’oscillation se soit amortie,
on aboutit à une tension commune quasi-stationnaire
u (t’) aux bornes de C et Ci.. u (t’) est représentée
par l’équation (2.5.2) du Tableau 2.5.1.
Dans le cas où la seconde oscillation parallèle s’ar
rête sans qu’il y ait eu interruption du courant, il se
produit une oscillation du circuit principal. Cette oscil
lation intéresse le réseau tout entier. Au cours de l’oscil
lation du circuit principal, on fait l’hypothèse que les
tensions aux bornes de Ç et de Ç sont égales, c’est-à-
dire que l’on néglige la tension d’arc dans le disjoncteur
et l’inductance Lb. La fréquence d’oscillation est
=ILSL(CS + Ç)
ou
1 1
03
f = —
(C +C)
27r-%/L
5
dans le cas où l’on suppose que L 5 est négligeable par
rapport à L. L’intensité 1 b (t) qui traverse le disjoncteur
est donnée par l’équation (2.5.3) du Tableau 2.5.1, et
la figure 2.5.2b représente un exemple de sa forme
possible ; l’équation (2.5.3) montre que b (t) ne pré
sente pas toujours un passage naturel par zéro, par
exemple si C > C.Dans de telles circonstances, le cou
rant de décharge peut se maintenir jusqu’à ce que l’oscil
lation du circuit principal se soit amortie et il se produit
un nouveau hachage du courant.
Cti(o) + Ci(o)
C +C
s t
vi-Iv
a h
FIGURE 2.5.2.
a) Forme générale de b (t) = General shape ofi, (t)
b) Forme possible de ib (t) sans passage par zéro = Possible shape of i (t) with no zero crossing.
Les figures 2.5.3 et 2.5.4 font apparaître des oscil
lations à la suite d’un réallumage unique. Ces figures ne
sont que des exemples permettant d’illustrer les phé
nomènes.
93
The current i, (t) of the second parallel oscillation
is given as Eq. (2.5.1) in the Table 2.5.1 and itsgeneral
shape shown in Fig. 2.5.2a i 1 (t) may be interrupted
at a natural zero-crossing, but if no current interruption
takes place until the oscillation has dam ped out a
com mon quasi-stationary voltage u (t’) across Ç and C.
results. u (t’) is shown as Eq. (2.5.2) in Table 2.5.1.
When the second parallel oscillation has ceased
without current interruption the main circuit oscillation
develops. For this oscillation the complete network is
involved. During the main circuit oscillation the voltages
across C. and Ç are assumed equal, i.e. the arc-voltage
in the circuit-breaker and the inductance Lb are dis
regarded. The oscillation-frequency.
+L
5
L
pr
5 is assumed negligible compared with L. The
if L
current 1b (t) passing the circuit-breaker is given as Eq.
(2.5.3) in Table 2.5.1, and an example of its possible
shape is shown in Figure 2.5.2b. Eq. (2.5.3) shows
that ib (t) does not always have a natural zero-crossing,
for instance when C » C. Under such circumstan ces
5
the discharge-current may continue until the main cir
cuit oscillation has dam ped out and renewed current
chopping takes place.
U
ib(t) o) + t
t —
t
Oscillations following a single reignition are indicated
in Fig. 2.5.3 and Fig. 2.5.4. The figures are exam pies
oniy to illustrate the phenomena.
94. ELECTRA N 72

u
t

UN

e
+

,IJi t

II

interruption reignition FIGURE 2.5.3.

Réallumage proche de la crête de rétablissement aboutissant à une nouvelle alternance du courant

Reignition near recovery peak leading to new current loop.

Coupure interruption
réallumage = reignition
I)
UN

FIGURE 2.5.4.

Réallumage proche de la crête de suppression aboutissant à une nouvelle alternance du courant.

Reignition near suppression peak leading to new current loop.
N 72
Des investigations plus approfondies sont faites en
[27].
A la figure 2.5.3, un réallumage apparaît près de la
crête de rétablissement. Seule est représentée la seconde
oscillation parallèle. On suppose que le courant b (t)
présente plusieurs passages par zéro au cours desquels
l’interruption peut se produire avant que l’oscillation
transitoire soit amortie. S’il ne se produit pas d’inter
ruption (comme on l’a supposé sur la figure), d’autres
passages par zéro peuvent se produire si une oscillation
du circuit principal (non représentée sur la figure)
d’amplitude suffisante apparaît.
A la figure 2.5.4, un réallumage se produit près de la
crête de suppression. L’intensité b (t) démarre dans le
sens opposé de la figure 2.5.3 et des passages par zéro
doivent apparaître à la suite au cours des oscillations
transitoires. i. est habituellement voisin de zéro au
moment du réallumage et ce n’est qu’une très faible
portion de ib (t) qui traverse L. Il n’y a pas dans ce cas
de surtensions élevées.
Un exemple de réallumages apparaissant même avant
la crête de suppression est représenté à la figure 2.5.5.
On n’a pas envisagé de passage de courant à la suite des
réallumages.
s
I’
Ii
I
—
I’
r ç
L]
iIvv
2.5.3. Réailumages répétés — Escalade de tension
Comme on l’a indiqué précédemment, plusieurs
ELECTRA 95
More thorough investigations are carried out in [27].
In Figure 2.5.3 a reignition takes place near the reco
very peak. Oniy the second parallel oscillation is shown.
The current b (t) is assumed to have severaizero crossings
in which interruption may occur before the transient
oscillation has damped out. If no interruptions take
place (as assumed in the figure) further zero crossings
may occur if a main circuit oscillation (not shown in
the figure) of sufficient amplitude deveiops.
In Figure 2.5.4 a reignition takes place near the
suppression peak. The current 1 b (t) has a start in the
opposite direction compared with Figure 2.5.3 and zero
crossings during the transient oscillations must follow.
is usually close to zero at the moment 0f reignition
and only a very small part of ib(t) flows through L.
No high overvoltages result in this case.
An exam pie of reignitions even before the suppres
sion peak is shown in Figure 2.5.5. Current 170w fol
lowing the reignitions is not assumed.
UN
,rt
FIGURE 2.5.5.
Réallumages avant la crête de suppression n’aboutissant
pas à un nouveau passage du courant.
Reignitions before suppression peak flot leading
to new currentflow.
2.5.3. Repeated reignitions — Voltage escalation
As previously indicated several reignitions may occur
96
réallumages peuvent se produire avant l’extinction finale
de l’arc. Chaque réallumage suit le déroulement indiqué
au Chapitre 2.5.2, mais les conditions initiales dans le
réseau et dans le disjoncteur diffèrent d’un réallumage
à l’autre.
La quantité d’énergie située du côté charge par rap
port au disjoncteur varie au cours d’un réallumage de
sorte que l’énergie totale W restant du côté charge
lorsque le courant de réallumage se coupe est différente
de l’énergie avant le réallumage.
La crête de tension prévue aux bornes de C, lorsque
se produisent les oscillations du côté charge est grossière
ment proportionnelle à ‘./W et apparaît au moment
où W est transformée complètement en énergie élec
trostatique. Les réallumages peuvent cependant em
pêcher que soit atteinte la crête de tension prévue. Si
des réallumages successifs conduisent à une énergie W.
accrue, et en conséquence à une crête de tension prévue
plus grande, le phénomène s’appelle une escalade de
tension et se manifeste sous la forme d’une augmenta
tion de la vitesse d’accroissement de la tension aux
bornes de C. à la suite de chaque extinction d’arc. Il
ne faut pas confondre l’escalade de tension avec l’aug
mentation de la tension réelle aux bornes de Ç juste
avant chaque réallumage successif qui est seulement due
à l’augmentation de la rigidité diélectrique de rétablis
sement entre les contacts du disjoncteur.
On observe souvent l’escalade de tension pendant les
processus d’interruption, particulièrement dans les cas
où l’extinction de l’arc se produit au premier zéro de
courant de la seconde oscillation parallèle, et le phé
nomène n’est pas lié au hachage du courant.
A la figure 2.5.6, on montre juste un exemple per
mettant d’illustrer le phénomène. Il est basé sur le cir
cuit équivalent de la figure 2.5.1. La figure 2.5.6 repré
. aux bornes de Ci., l’intensité i. et l’in
sente la tension u
1 voltage u
1. à travers le disjoncteur après un hachage du
tensité ,
t through the circuit-breaker after a current chopping
courant à l’instant t O suivi par deux réallumages
successifs.
On pourrait aussi définir l’existence de l’escalade
de tension par t2max > r1max étant donné que cela
1. où t1max est
traduit l’augmentation de l’énergie ,
W energy ,
la valeur maximale du courant oscillant dans la charge
avant le premier réallumage et t2max est sa valeur maxi
male après le premier réallumage.
2.5.4. Echange d’énergie
On peut exprimer l’énergie totale contenue du côté
charge par rapport au disjoncteur immédiatement après
une coupure par W 1. = + Wt,
2 T
ag,
71 t,sttzt
et
Wtmag?l étant donnés par l’équation (2.5.4) du Tableau
2.5.1. Si l’on néglige l’amortissement, W reste constant
jusqu’au réallumage mais les oscillations à la fréquence
1. provoquent des balancements entre l’énergie électro
f alternation between the electromagnetic energy JVtmi
1 et l’énergie électrostatique Wtstai.
magnétique Wtma,.,
Lorsque se produisent des réallumages, des échanges
commencent avec le côté alimentation en suivant le
schéma indiqué au Chapitre 2.5.1.
Au cours de la première oscillation parallèle, il n’y
a que l’énergie électrostatique dans CPI qui se trouve
ELECTRA N 72
before final arc-extinction. Each reignition follows the
pattern mentioned in Chapter 2.5.2. but the initial
conditions in the network and in the circuit-breaker
differfrom one reignition to the next.
The energy content on the load-side of the circuit
breaker changes during a reignition and thus the total
energy W left on the load-side when the restriking
current interrupts differs from the energy just before
the reignition.
The prospective peak-voltage across C when the
load-side oscilla tes freely is pro portional to and
appears at the times when W 1. is fully converted into
electrostatic energy. Reignitions, however, may prevent
the prospective peak-voltage from being attained. If
repetitive reignitions cause increased W. and conse
quently increased prospective peak-voltage the pheno
menon is denoted voltage-escalation and is observed as
an increase of the rate-of-rise in the voltage across C 1.
following each arc-extinction. Th e voltage -escalation
must not be confused with the increase in the actuel
voltage across C1 just belore each consecutive reignition
which is solely due to the increase in the dielectric
recovery strength across the contacts in the circuit
breaker.
Voltage escalation is often observed during interrup
ting procedures especially when arc-extinction takes
place at the first current zero of the second parallel
oscillation, and the phenoinenon is not related to
current chopping.
In Figure 2.5.6 an example is shown just to illus
trate the phenomenon. It is based on the equivalent
circuit diagram Figure 2.5.1. Figure 2.5.6 shows the
1. the current i. and the current ib
1. across ,
C
at t = O followed ,y two consecutive reignitions
5
The existence of voltage escalation could also be
defined by tt2max > t1max as this means increasing
1. where
W max is the maximum value of the
load oscillation current before the first reignition and
t2max themaximum value after the first reignition.
1
2.5.4. Energy exchange
The total energy content on the load-side of the
circuit-breaker im m ediately follo wing an interruption
can be expressed as W 1. ïVtat + Wt,nagn with Wtat
and Wt,g,l as given in Eq. (2.5.4), Table 2.5.1. If
dam ping is neglected W 1. remains constant until reigni
tion, but the oscillation with the frequency f 1. causes
and the electrostatic energy Wtat
When reignitions take place energy exchange with
the supply-side starts following the pattern mentioned
in Chapter 2.5.1.
During the first parallel oscillation only the electro
static energj’ in C1 is released and energy exchange
N° 72 ELECTRA 97

UN

ut

it

it

II
I’

FIGURE 2.5.6.

Coupure avec deux réallumages et escalade de tension

Interruption with two reignitions and voltage escalation

Remarque b et i ne sont pas représentés à la même échelle

Note : and are flot drawn to the sanie scale.

libérée et il ne se produit aucun échange d’énergie
entre les côtés source et charge.
Pendant la seconde oscillation parallèle, les flux
magnétiques dans L 5 et L sont supposés constants
et l’échange d’énergie n’a lieu qu’entre Ç et Ç.
between the load-side and the source-side does flot take
place.
During the second parallel oscillation the flux lin
5 and L are assutned constant and energy
kages in L
exchange takes place only between and C.

Pendant l’oscillation du circuit principal, tous les
éléments du réseau sont concernés et les échanges d’éner
gie comprennent donc à la fois des énergies électroma
gnétiques et électrostatiques.
L’énergie emmagasinée du côté charge après la cou
pure du courant de réamorçage est normalement dif
férente de l’énergie emmagasinée juste avant le réal
lumage. Si l’énergie augmente régulièrement, l’escalade
de tension a lieu comme on l’a indiqué au Chapitre
2.5.3. Le risque d’escalade de tension augmente si le rap
port entre les capacités Ç et C. est grand.
During the main circuit oscillation ah network ele
ments are involved and the energy exchange, therefore,
com prises bo th electromagn etic and electrostatic energy.
The energy stored in the load-side after interruption
of the restriking current normally differs froin the ener
gy stored fust before the reignition. If the energy
steadily increases voltage escalation is present as men
tioned in Chapter 2.5.3. The risk of voltage escalation
occurring increases when the ratio between the capa
citances C and Ç is large.
 98 ELECTRA N° 72

TABLEAU 2.5.1. — TABLE 2.5.1

Eq. No.

(2.5.1) t

[u (o) u,. (o)j e

/ C,,
5
C
Sfl Wp2 t +
(o) + C
5
Ci i(o)
5
[1 e cos w
t
2
—

i , (t) /—
—
I
\/ L,,(Cs+C,.) C+C,.
u (o) u,. (o) (o) et/and j,. (o) selon la figure 2.5.1 au moment du réallumage —

according to Figure 2.5.1 at the moment of reignition.

T = constante de temps correspondant à l’amortissement réel time constant for the actual damping.
—

Wp2 ’fb2
2

(2.5.2) 5 (o) C, + u,. (o) C

u 5 (o)
[j t’
—
t(°)I
u(t) +
es+ct Cs+ct

(2.5.3) UN UN — u (t’) C,. C,.

b (t)
t — + sin t + j,. () + (°) (o)] cos Wm t
Lt 5 ‘m
L s + C, 5 +
e e,. —

UN Tension de la source (supposée constante) — supply voltage (assumed constant)

Um ”fm
2 Remarque : on a négligé l’amortissement
Note Damping is neglected

(2.5.4) W = Wtstat + Wtmagn

Wt,stat = 1/2 U (0)2
et Energie électrostatique — electrostatic energy
()2
Wtmagn = 1/2 i’ L,. Energie électromagnétique — electromagnetic energy
u (o) tension aux bornes de C’,. au moment de l’interruption du at moments of current interruption
j ‘ (o) = courant traversant L,. courant dans le disjoncteur B in the circuit-breaker B

2.5.5. Influence des paramètres du réseau et du disjonc 2.5.5. Influençe of network and circuit-breaker para
teur meters
Les paramètres du réseau ainsi que les caractéristiques The network parameters and the circuit-breaker
du disjoncteur ont une influence extrêmement complexe characteristics influence the interrupting procedure in
sur le processus de coupure. Il n’est possible, pour cette a very complicated manner. For that reason it is only
raison, de donner que quelques tendances générales pour possible to give some general tendencies to illustra te the
illustrer l’influence des variations des paramètres. significance ofparameter-variations.
On a fixé au Tableau 2.5.2 les domaines de fréquence In Table 2.5.2 the ranges of the frequencies involved
concernés. On suppose, pour les éléments de circuit are stated. For the circuit elements L 1 1 and Lb
C, ,

1 C,
L 1 et Lb les valeurs représentatives suivantes the following representative values are assumed
2 10H 1
L, 2 10 plI
C,,
1 100 50000 pF. e, 100. ..50000pF
Lb 0,1 1 mH. Lb 0.l...lmH

TABLEAU 2.5.2 TABLE 2.5.2.

Fréquences au cours des réallumages Frequencies during reignitions.

Fréquence Domaine de fréquence Frequency Frequency range

f 1 20kHz f,, 1 20kHz

t 0,5 5kH ft 0,5 5MHz*
Première oscill. parallèle, fi 1 10 MHz. First parallel ose., f,,i 1 10MHz.
Seconde ose, parallèle fp2 100. . . 500 kHz Second parallel osc., fp2 2
0
f 100 500 kHz
Oscil. du circuit princip. fm 5 20 kHz Main circuit ose., fm 5 20 kHz
(*) Ce phénomène peut être apériodique, par exemple dans (*) This phenomenon may be aperiodic e.g. in case of no
le cas des mancuvres de transformateurs à vide. load transformer switching.
L’inductance L,, côté alimentation est normalement The supply-side inductance L 5 is normally small
petite par rapport à l’inductance L,. de la charge. En compared with the load-inductance L. At the same time
même temps, la capacité e 5 du côté alimentation est le the capacitance C on the supply-side most often is large
plus souvent grande en comparaison avec la capacité C,. in comparison with the load-side capacitance C,.. The
du côté charge. La tension du côté alimentation par rap- voltage on the supply-side of the circuit-breaker is,
N° 72
port au disjoncteur n’est donc presque pas influencée
par les phénomènes transitoires au cours de l’interrup
tion.
Les rapports réels importants entre C et C signifient
que
a) la tension u. aux bornes de C. au cours de la seconde
oscillation parallèle oscille autour de la tension aux
bornes de C juste avant le réallumage.
b) la pente de l’intensité au moment du passage par zéro
pendant la seconde oscillation parallèle est déterminée
plutôt par Ç. et L, que par C.
c) l’intensité ib (t) de l’oscillation du circuit principal ne
présente souvent aucun passage par zéro.
Il faut s’attendre à des surtensions importantes et à
un grand nombre de réallumages dans le cas où le dis
joncteur a une nette tendance à couper l’arc pendant
ou même avant la seconde oscillation parallèle. Cette
tendance se remarque particulièrement dans les cas
où l’amortissement de la seconde oscillation parallèle
est négligeable. L’amortissement, y compris les impé
dances caractéristiques des câbles qui interviennent
comme des résistances, a une influence prépondérante
sur ces conditions, mais pas forcément d’une façon
simple, du fait que l’amortissement fait diminuer la
pente du courant au passage par zéro, ce qui signifie
que l’interruption du courant se trouve facilitée. Par
ailleurs, une des conséquences est la réduction des sur
tensions.
L’augmentation de Ç. réduit la fréquence f,2 de la
seconde oscillation parallèle et la fréquence j du côté
charge. Le nombre de réallumages et les surtensions
résultantes peuvent diminuer mais, comme on l’a mon
tré au Chapitre 2.3, le courant haché dépend de la
taille réelle de Ç. provoquant des surtensions de ha
chage qui sont plus ou moins indépendantes de la
valeur de Ç. pour la plupart des types de disjoncteurs.
2.6. Interaction entre les phases
t)ans un réseau triphasé, les phénomènes peuvent
être beaucoup plus compliqués que dans un cas mo
nophasé à cause de l’interaction entre les phases [28,
311. Ce n’est que dans des cas rares où le couplage en
tre phases est négligeable que les trois phases peuvent
se traiter séparément. Le couplage entre phases qui
peut être magnétique, capacitif ou une combinaison
des deux, peut conduire à deux sortes différentes de
phénomènes
A. Les cas où le processus d’interruption dans une
phase est influencé par ce qui se passe dans une autre
phase, c’est-à-dire
(i) hachage induit du courant
(il) réaflumage induit
B. Les cas où les surtensions dans une phase sont
influencées par ce qui se passe dans une autre phase
sans réallumages supplémentaires. Le transfert d’éner
gie peut être dû à
(j) des surtensions de hachage
(ii) des phénomènes transitoires de réaliumage
On décrit ci-après les différents cas.
ELECTRA 99
therefore, nearly unaffected by the transient phenomena
during the interruption.
5 and Ç. means that
The actual large ratio between C
a) the voltage u across Ç., during the second parallel
oscillation, oscilla tes around the voltage across C
5 just
before the reignition.
b) the current slope at zero-crossing during the second
parallel oscillation is determined by C and Lb rather
than C.
c) the main circuit oscillation current ib (t) often has no
zero-crossing
High overvoltage and e great num ber of reignitions
are to be expected if the circuit -breaker has a high abi
lity to extinguish the arc-current during or even before
the second parallel oscillation. This tendency is espe
cially pronounced at negligible dam ping in the second
parallel oscillation. Dam ping, including surge impe
dances of cable-sections acting as resistan ces, has crucial
influence on the conditions, but flot necessarily in a
simple way, because damping decreases the current
slope at zero-crossing, which means that the current
interruption is facilitated. A reduction of the over
voltages, however, is a consequence.
Increasing Ç. reduces the second parallel frequency
and the loadside frequency The number of
reignitions and the resulting overvoltages may decrea
se, but, as shown in Chapter 2.3, the chopping current
depends on the actual size of Ç, resulting in chopping
overvoltages that are more or 1ers independent of the
Ç-value for most circuit-breaker types.
2.6. Interaction between phases
In a 3-phase network the phenomena may be much
more complicated than in a single-phase case due to the
interaction between the phases [28, 31]. Only in rare
cases where the interphase coupling is negligible, the
three phases may be treated separately. The interphase
coupling, that may be magnetic or capacitive or a com
bination of both, may resuit in two different classes of
phenomena:
A — Cases where the interruption process in one
phase is influenced by events in another phase, i.e.
(i) induced current chopping
(ii) indu ced reignition
B — Cases where the overvoltages in one phase are
influenced by events in another phase withour fur
ther reignitions. The energy transfer may be due to
(i) chopping overvoltages
(ii) reignition transients
The different cases will be described in the following
sections.
 100
2.6.1. Hachage induit du courant
Une interruption du courant avant le passage par
zéro correspondant à la fréquence industrielle peut
être provoquée par des phénomènes transitoires induits
à partir d’autres phases. Le courant induit à haute fré
quence crée un zéro de courant où se fait l’interrup
tion. Le hachage virtuel du courant décrit au Chapitre
2.4 est un exemple spécifique de hachage induit du
courant où le zéro de courant est induit par un réa
morçage dans un autre pôle.
2.6.2. Réallu mages induits
Tout transfert d’énergie d’une phase à l’autre après
l’interruption peut conduire à des tensions accrues aux
bornes d’un pôle de disjoncteur ouvert. Cela peut pro
voquer un réallumage de ce pôle et l’ensemble du pro
cessus d’interruption peut s’en trouver radicalement
changé. Il est cependant plus ou moins impossible
d’analyser ce cas, li est plutôt de nature statistique.
C’est pourquoi l’on a trouvé suffisant de limiter la dis
cussion au premier stade —les surtensions induites dues
au couplage entre phases.
2.6.3. Surtensions induites dues aux manoeuvres sur les
autres phases
Les surtensions induites peuvent se transférer par cou
plages magnétique ou/et capacitif. Le type de couplage
peut avoir une certaine importance qui dépend de la na
ture des phénomènes transitoires. Habituellement, les
surtensions de hachage (avec une fréquence d’oscillation
côté charge 0,5 — 5 kHz.) dans une phase se trouvent
transférées dans les autres phases surtout par couplage
magnétique.
Les premiers phénomènes transitoires rapides au mo
ment d’un réallumage se transfèrent normalement aux
autres phases par couplage capacitif, mais le couplage
magnétique peut devenir prépondérant par la suite.
Outre ces influences transitoires évidentes, il est possi
ble d’observer un autre type de transfert d’énergie pen
dant les oscillations du côté charge après une interrup
tion réussie de deux phases au moins.
2.6.3.1. Transfert des surtensions de hachage
Le hachage dans une phase peut provoquer par cou
plage une surtension dans une autre phase ayant déjà
coupé. La surtension transférée se superpose à la ten
sion de la phase coupée. L’amplitude des surtensions
transférées dépend du type du circuit, du type de cou
plage entre les phases, des durées relatives de coupure
et du niveau de hachage du disjoncteur. En particulier,
dans les circuits présentant un couplage magnétique
important, il est possible d’observer un transfert consi
dérable d’énergie. Par exemple, les manoeuvres du côté
haute tension d’un transformateur chargé par une réac-
tance sur le tertiaire ont déjà provoqué des surtensions
induites dans la première phase à couper dépassant
ses propres surtensions de hachage au moment où la
dernière phase s’ouvrait [29], même dans le cas d’uni
tés monophasées [20].
Au moment des manoeuvres sur une réactance à
trois branches connectée directement, on observe
également un transfert d’énergie considérable. La fig.
ELECTRA N° 72
2.6.1. Induced current chopping
An interruption of the current before the power
frequency current zero may be caused by transients
indu ced from other phases. The induced high frequen
cy current creates a current zero in which interruption
takes place. Virtual current chopping described in
Chapter 2.4 is a specific exam pie of induced current
chopping where the current zero (s induced by a restri
ke in another pole.
2.6.2. lnduced reignitions
Any transfer of energy from one phase to another
after interruption may lead to increased voltages
across an open breaker pole. This may result in a rei
gnition of that pole, and the whole interruption pro
cess could be drastically changed, It is, however, more
or less impossible to analyse this case. It is further of
statistical nature. It is therefore regarded sufficient to
limit the discussion to the first step — induced over
voltages due to interphase cou pling.
2.6.3. Induced overvoltages due to switching in other
phases
The induced overvoltages could be transferred by
magnetic and/or capacitive coupling. The kind of cou
pling may have different importance depending on the
nature of the transient. Normally the chopping over
voltage (with load side oscillation frequency 0.5 —
5 kHz) of one phase (s transferred to the other phases
mainly by magnetic cou pling.
The first steep transient at reignition is normally
transferred to the other phases by capacitive cou pling
but magnetic cou pling may “take over” later.
Besides these obvious transient effects another type
of energy transfer can be observed during the load side
oscillation after the successful interruption of at least
two phases.
2.6.3.1. Transfer of chopping overvoltages
The chopping in one phase can pro duce an overvol
tage by cou pling to another phase that has already
cleared. The transferred overvoltage is superimposed
on the voltage of the phase which has cleared. The
magnitude of the transferred overvoltages de pends
on the type of circuit, the kind of interphase cou pling,
the relative clearing times and the chopping level of the
breaker. Especially in circuits with strong magnetic
cou pling considerable transfer of energy can be obser
ved. E.g., switching on the HV side of a transformer
loaded with a tertiary con nected reactor has resu lted
in cou pled overvoltages in the first phase-to-clear,
exceeding its own chopping overvoltages, when the
last phase clears [29], even in the case of single phase
units [20].
Also when switching a directly connected reactor
with 3-legged core a considerable energy transfer is ob
served. Figure 2.6.1 shows the load side oscillations
N 72 ELECTRA 101

2.6.1. représente les oscillations du câté charge au when switching a 132 kV, 55 Mvar 3-legged reactor.
moment de la manoeuvre d’une réactance à trois bran See further Chapter 4.
ches de 132 kV et 55 Mvar. Voir plus loin Chapitre 4.

Red phase
Phase to earth voltage

Yellow phase
Phase to earth voltage

Blue phase
Phase to earth voltage

FIGURE 2.6.1.

Manoeuvre sur une réactance 132 kV 55 Mvar — tensions côté charge.

Switching a 55 Mvar, 132 k V reactor, load aide voltages

Phase aouga Red phase Tension phase-terre = Phase to earth voltage

Tension phase-terre = Phase to earth voltage Phase bleue Blue phase
Phase jaune = Yellow phase

Outre l’éventualité de faire apparaître un hachage
virtuel du courant, un réallumage sur une phase peut
provoquer dans les autres phases des surtensions qui
peuvent se superposer aux tensions principales et don
ner lieu de cette façon à une augmentation considérable
de l’amplitude des surtensions. L’onde de tension à
front raide qui se crée au moment d’un réallumage se
transmet tout d’abord aux autres phases par couplage
capacitif. Ce processus peut s’illustrer par un oscillo
gramme tiré de [29] et indiqué à la figure 2.6.2. Des
essais réels ont donné des résultats analogues lors de la
manoeuvre d’un transformateur avec une réactance
sur le tertiaire. Voir plus loin Chapitre 6.
Besides the possibility to create virtual current
chopping a reignition in one phase nzay induce over
voltages in other phases which may be .ruperimposed
to prevailing voltages and thus give rise to a considerable
enhancement of the overvoltage amplitude. The steep
voltage wave created at e reignition is primarily trans
ferred to the other phases by capacitive cou pling. The
process ,nay be illustrated by an oscillogram from
[29] shown in Figure 2.6.2. Field tests have given simi
lar resu lts when switching a transformer with a reactor
loaded tertiary. See further Chapter 6.

2.6.4. Transfert pendant les oscillations du côté charge
Pendant les oscillations qui se produisent du côté
de la charge après l’interruption, il peut se produire
un transfert d’énergie aboutissant à des surtensions
plus élevées que celles que l’on détermine par le niveau
de hachage. A la figure 2.6.1, ce genre de transfert
2.6.4. Transfer during Ioad side oscillation
During the load aide oscillations after the interrup
tion an energy transfer can take place that resu Its in
higher overvoltages than deter,nined by the chopping
level. In Figure 2.6.1. such energy transfer obviously
takes place in the interval when two of the phases
102 ELECTRA N° 72

d’énergie a lieu visiblement dans la période où deux
des phases ont été coupées. A la figure 2.6.3, un oscillo
gramme provenant d’un essai réel concernant la ma
noeuvre d’une réactance à 5 branches 420 kV, 200
Mvar fait apparaître un transfert d’énergie qui conduit
à une certaine augmentation de l’amplitude des oscifia
tions de la charge dans la dernière phase qui s’ouvre
[30]. La première phase à s’ouvrir fait apparaître une
amplitude d’oscillation à décroissance uniforme, mais
dès que la seconde phase se coupe, un transfert d’éner
gie commence. Voir plus loin Chapitre 4.
have cleared. In Figure 2.6.3. an oscillogram fro,n a
field test with switching ofa 420 kV, 200 Mvarreactor
of the 5-legged core type shows energy transfer that
leads to some enhancement of the load oscillation am
plitude in the last phase to clear. [30]. The first phase
to-clear shows a uniformly decaying oscillation ampli
tude, but as soon as the second phase clears the energy
transfer starts. See further Chapter 4.

Upper beam second pole—to—clear

—

1 div. = 1.35 p.u.

Lower beam last pole—to--clear with

—

reignition
1 div. = 1.35 p.u.

Timebase = 1 ms/div.

FIGURE 2.6.2.

Influences du couplage entre phases à la suite d’un réallumage dans le disjoncteur (charge de 30 Mvar)
(étude à l’analyseur transitoire de réseau).
Interphase coupling effects folIo wing a circuit -brea ker re-ignition (30 Mvar load) (TNA study)

Trace supérieure deuxième pôle qui coupe

— Upper beam second pole-to-clear
—

1 div. 1,35 p.u. I div. =1.35p.u.

Trace inférieure dernier pôle qui coupe,
— Lower beam last pole-to-clear with
—

avec un réallumage re-ignition

1 div. = 1,35 p.u. 1 div. = 1.35p.u.
Base de temps = 1 ms/div. Timebase = 1 ms/div.

FIGURE 2.6.3.

Manoeuvre d’une réactance 420 kV 200 Mvar tension

—

du côté charge pour la dernière phase qui coupe.

Swifching a 200 Mvar, 420kV reactor,
load side voltage of last phase to clear
N 72 ELECTRA 103

BIBLIOGRAPHIE — REFEREiVCES

[1] F.A.M. Rizk — Interruption of small inductive currents with air-blast circuit breakers, Thesis, Gothenburg, 1963.
121 0. Mayr — Beitrge zur Theorie des statischen und des dynamischen Lichtbogens, Archif fur Elektrotechnik (1943), p. 588
608.
[3] W. Weizel, R. Rompe — Theorie elektriescher Lichtbdgen und Funken, Leipzig 1949.
[4] H. Nôske — Zum Stabilitiitsproblem beim Abschelten kleiner induktiver Striime mittels Hochspannungsschalter, Diss. TU Berlin
1955.
[5] C.E. Solver Simulation des phénomènes de hachage du courant au moment de la coupure des faibles courants inductifs au moyen
—

d’un modèle d’arc généralisé, Simulation o! the current chopping phenomena at interr ption ofsmall inductive currents kv means
ofageneralized arc mode!, C’IGRE 13-79 (WG 13.02)08 1WD.
[6]W.M.C. Van den Heuvel. — 6 T.H. Report 80-E-107
Current chopping in SF 1H. Eindhoven 1980.
[7] P. Baltensperger. Form und Gràsse der Uberspannungen beim Schalten kleiner induktiver sowie kapazitiven Strdme in Hochspan
—

nungsnetzen, Brown Bor’eriMitt. 47 (1960) 4, p. 195 224. . . .

18] P. Baltensperger, P. Schmidt. Lichtbogenstrom und Uber-Spannungen beim Abschalten kleiner induktiver Striime in Hochspan
—

nungsnetzen, Bu!!. SEV46 (1955), p. I .13. . .

[9] G.E. Gardner, RJ. Urwin. Arc instability and current chopping in an air-blast interrupter, Proc. IEE 124 (1977) 7, p. 619
—

627.
[10] G.E. Gardner, R.J. Urwin.
125 (1978) 3,p. 230.. .236.
[11] S. Berneryd, C.E. SIver, L. Ahigren, R. Eriksson.
laboratoire, Switching of shunt reactors
[12] M. Murano, S. Yanabu, H. Ohashi, H. Ishizuka, T. Okazaki.
JEEE Trans. PAS-96 (1977) 1, p. 143 149.
— Performance and testing of multi-unit circuit breakers switching 10w inductive currents, Proc. IEE
— Coupure des réactances shunt — Comparaison entre essais en situ et essais de
— co,nparison between jïeld and laboratory tests, CJGRE 1976, Report 13-04.
— Current chopping phenomena of medium voltage circuit-breakers
. . .

[13] G.C. Damstra. L’arrachement du courant et les surtensions comme fonction paramètres du réseau, C’urrent chopping end over
—

voltages in relation to system parameters, CJGRE 1964, Report 120.

[14] A. Hochrainer. Vine regelungstechnische Betrachtung des elektrischen Lichtbogens,ETZ-A 92(1971) 6, p. 367
—
371. . . .

[15] Y. Ozaki, Y. Honaga. Tests on current interruption with 24 kV vacuum circuit-breakers, ÎEEE Paper No. 71 CP 557-PWR.
[16] F. Froncek, H. Markiewicz, Z. Zalucki. Strom- und Spannungsverllufe des Vacuumlichtbogens in der NShe des Stromnulldur
—

chganges,ETZ-.4 99 (1978) 6, p. 549 .552. . .

[17] G.C. Damstra. Influence des paramètres du circuit sur l’arrachement du courant et les surtensions dans les circuits à moyenne
—

tension inductifs. înfluence of circuit para,neters on current chopping and overvoltages in inductive MV circuits, UGRE 1976,
Report 13-8.
[18]F.A.Hohnes. An empirical study of current chopping by vacuum arc, IEEE Paper C 74 088-1. Winter Power Meeting 1974.
—

[19] A.F.B. Young. Some researches on current chopping in high voltage circuit breakers, Proc. IEE 100 (1953), p. 337 . 361.
—
. .

[20] R. Thaler, Th. Heinemann, J. Marty. Les surtensions dues à la coupure de petits courants inductifs en laboratoire et en réseau.
—

Overvoltages during interruption of small inductive currents in lahoratorv andin network, (7GRE 1964, Report 117.
[21] T.H. Lee. The effect of current chopping in circuit breakers on networks and transformers, AIEE Transactions 79 (1960), p.
—

535.. .544.
[22] P. Joss. — Switclung operations and switching phenomena in electrical power supply systems, Bulletin Oerlikon (1966) Nr. 367,
p. 10 ...16.
[23] E.J. Tuohy, J. Panek. Chopping of transformer magnetizing currents. Part I Single phase transformers, JEEE Trans. PAS-97
—

(1978) 1, p. 261 .268. . .

[24] M. Murano, T. Fujii, H. Nishikawa, S. Nishwaki, M. Okawa. Three-phase simultaneous interruption in interrupting inductive
--

current using vacuum switches,IEEE Trans. PAS-93 (1974) 1, p. 272 280. . . .

[25] Y. Murai, T. Nitta, T. Takarni, T. ltoh. — Protection of motor from switching surge by vacuum switch,IEEE Trans. PAS-93 (1974)
5, p. 1472 1477.
. . .

[26] J. Panek, K.G. Fehrle. Overvoltage phenomena associated with virtual current chopping in three phase circuits, IFFE Trans.
—

PAS-94 (1975)4, p. 1317 1325. . . .

[27] W.M.C. Van Den Heuvel. Interruption of sinail inductive currents in A.C. circuits, Thesis, Eindhoven, 1966.
—

[28] A.N. Greenwood. — F,lectricaltransients in power systems, Wiley, 1971.

[29] B.S. Leyman. — 275 kV switching of a supergrid transformer having a reactor Ioaded tertiary, cERL Report RD/L/N 224/7 1.
[30] R. Eriksson, S. Berneryd, A. Ericsson. 6 puffer breaker for a gas-insulated substa
Laboratory and field tests with a 420 kV SF
—

tion,JEEConf onHI’Switchgear, PubI. 182 (1979), p. 119.. .125.

[31] Th. Heinemann. Uberspannungen beim dreiphasigen Ausschalten von leerlaufcnden oder induktiv belasteten Transformatoren.
—

ETZ-A 86 (1965) 4, p. 97 102. . . .