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CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1982 - Série : SB - Épreuve de composition

A - 1) D1 = cas {a, b, ou c} ?
Les conditions de fonctionnement du dipôle D1 éliminent le cas b puisqu'un
condensateur ne se laisse pas traverser de façon permanente par un courant continu.
Par contre un courant continu passe dans une bobine ou dans une résistance par
conséquent : le dipôle D1 est constitué soit du cas a soit du cas c.

2) a) Nature exacte de D1 (D1 = cas a ou cas c ?)


La puissance moyenne dissipée dans D1 s’écrit P1 = U1I1cosφ1 ; cosφ1 étant le facteur
de puissance du dipôle D1 et φ1 le déphasage courant tension aux bornes du dipôle D1.
Pour un dipôle résistance pure R (cas c) le déphasage courant - tension est nul (le
facteur de puissance est égal à un) ; il est différent de l'angle zéro pour tout autre
dipôle.
P1
De la relation P1 = U1I1cosφ1 on a cosφ 1 = .
U1I1
Application numérique : P1 = 25 W, U1 = 100 V, I1 = 0,5 A on trouve cosφ1 = 0,5 ⇒
φ1 = 30° et que le dipôle D1 ne peut être constitué que du cas a c'est-à-dire D1
= (L1, R1).

b) Déterminer les valeurs L1 et R1


R1
On sait que le facteur de puissance cosφ1 = avec Z1 impédance de D1 d’une part
Z1
et d’autre part que la tension efficace aux bornes du dipôle D1, parcouru par le
courant sinusoïdal d’intensité efficace I1 est selon la loi d’Ohm U1 = Z1I1.
U1
On déduit R1 = Z1cosφ 1 et R 1 = cosφ1.
I1
Application numérique : U1 = 100 V, I1 = 0,5 A, cosφ1 = 0,5 on a Z1 = 200Ω et R1 =
100Ω.
L 1ω R tanφ1
On a tanφ1 = ⇒ L1 = 1 .
R1 ω
Application numérique : φ1 = 60° ⇒ tanφ1 = 3 , ω = 2πf = 100π rad/s, R1 = 100Ω et
L1 = 0,55H.

B - 1) Tension U1' aux bornes de D1


' '
La tension U1 , aux bornes de D1 est U1 = Z1I2 avec I2 intensité efficace du courant
dans le circuit (D1, D2) série. On sait que la tension efficace aux bornes de D2 traversé
U2 U2
. On a U1 = Z1
'
par le courant i2 de valeur efficace I2 est U2 = Z2I2 et I2 = .
Z2 Z2
Application numérique : Z1 = 200Ω, Z2 = 300Ω, U2 = 60V on a alors et U1' = 40V

2) Calcul de L2 et R2

1
 R2
 cosφ 2 =
Z2
Le courant instantané i2(t) étant en retard de φ2 = 30° on a :  ⇒
L 2ω
 tanφ 2 =
 R2
R 2 = Z2cosφ 2

 L = R 2tanφ 2 .
 2 ω
3 3
Application numérique : Z2 = 300Ω, φ2 = 30° ⇒ cosφ2 = et tanφ2 = ), on en
2 3
déduit R2 = 260Ω et L2 = 0,48H.

3) Calcul de U0 et contrôle
L’association en série des dipôles D1 et D2 a pour équivalent le dipôle (R, L) série
aux bornes duquel la tension est U0, par conséquent U0 = Z×I2. L’impédance Z des
dipôles D1 et D2 en série (ou du dipôle équivalent (R, L) série) est
U2
Z = (R 1 + R 2 )2 + (L 1 + L 2 )2 ω2 . L’intensité efficace dans le dipôle (R, L) est I2 = . On
Z2
U2
a U0 = × ( R1 + R 2 ) 2+ ( L1 + L 2 ) 2ω 2 .
Z2
Application numérique : L1 = 0,55H, L2 = 0,48H (L1 + L2 = 1,03H), R 1 = 100Ω,
R2 = 260Ω (R1 + R2 = 360Ω), Z2 = 300Ω, U2 = 60V on trouve Z = 484Ω et U0 =
96,7 ≈ 97V.

Contrôle
Construction de Fresnel : les vecteurs de Fresnel correspondants sont :
40 60 U0 = ?
U1 , U2 ,U .
φ1 = 60° φ2 = 30° φ=?
La figure ci-dessous permet d’écrire les relations suivantes :
U02 = ( U1sinφ1 + U2sinφ 2 ) 2 + ( U1cosφ1 + U2cosφ 2 ) 2
( ) (
U02 = 20 3 + 30 2 + 20 + 30 3 ) 2
= 9356,9219

U2 = 60
V U2sinφ
φ 2 = 30°
2

U0 = 97
V
U1 =
40V U1sinφ 1
φ = 42°
φ 1 = 60°
O
U1cosφ 1
U2cosφ 2

On trouve effectivement U0 = 96,73 ou U0 = 97V. De même le déphasageφ, selon la


figure, est tel que :
2
U1sinφ1 + U2sinφ2 40 3 + 60
tanφ = = = 0,898⇒ tanφ ≈ 0,9 et φ = 42°.
U1cosφ1 + U2cosφ2 40+ 60 3
(L1 + L 2 )ω ( 0,55+ 0,48)
La relation tanφ = = × 314 = 0,898 est une autre confirmation.
R1 + R 2 100+ 260

C - 1) L'impédance Z’ doit être minimale. Calcul de C

L1 L2

R1 R2
u2
'
u1
u0

On dispose maintenant d'un circuit [R = (R1 + R2), L = (L1 + L2), C] série soumis à la
tension U3 et parcouru par le courant i2.
La tension U3 s’écrit U3 = Z’×I2 avec Z’ l'impédance du circuit (R, L, C) série et pour
avoir U3 minimale il faut Z’ minimale, par conséquent que le circuit fonctionne à la
1
résonance, c’est-à-dire : (L1 + L2)× Cω2 = 1 ⇔ C = .
(L1 + L 2 )ω 2
Application numérique : L1 + L2 = 1,03H, ω = 314 rad.s-1 on trouve C = 9,85µF.

2) La valeur de U3 et la puissance moyenne P3


La loi d’Ohm donne U3 = Z’I2 et P3 = U3I2cosφ.
Le circuit étant en état de résonance on a Z’ = R1 + R2 et φ = 0 ⇒ U3 = (R1 + R2)I2 et
P3 = U3I2.
Application numérique : R1 + R2 = 360Ω, I2 = 0,2A : U3 = 72V et P3 = 14,4W.

3) Représentation de uAB et uAD = u3


uAD est la tension instantanée aux bornes de la capacité, elle présente sur le courant
i2 (t) le retard de phase de - π/2 et comme i2(t) est en phase avec uAB, alors uAD est en
I2
retard de - π/2 sur uAB. D’autre part U AB = U0 2 et UAD = 2.
max
max Cω

Application numérique : U0 = 97V, I2 = 0,2A, C = 9,85.10-6F, ω = 314rad/s on trouve


UAB = 102V et UAD = 92V .
max max

π
En posant uAB = 102cos314t on a uAD = 92cos(314t - ).
2
Les représentations sont celles ci-dessous :

UAD UAB

3
CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1995 - Série : SB

A – Questions de cours

I – Physique
Équation différentielle, expression de la période T et
équation horaire x(t) de l'oscillateur mécanique
 Un pendule élastique est un oscillateur mécanique
T 
T' constitué par un ressort (de raideur k, de masse
l G0 m
négligeable et de longueur à vide l0) fixé
m x
verticalement par une de ses extrémités et d'un
a G
 solide de masse m, accrochée à l'extrémité libre du
P  ressort (figure ).
P 1) Le ressort étant vide on accroche la masse m à
y
l’extrémité libre du ressort, ce dernier s’allonge de ∆l.
y
Figure
Soit G0 la position du centre d'inertie de la masse
Figure Figure
   (Figure ).
2) De la position G0 on tire verticalement la masse m
de la longueur a et à t = 0 on la lâche, elle se met en mouvement de translation
(Figure ). Pour connaître la nature du mouvement de m (système étudié), on
applique le principe fondamental de la dynamique à la masse m.
Figure  : Le système est en équilibre. Les forces s’exerçant sur la masse m sont le
poids P force de direction verticale, exercée par la terre et dirigée vers la terre et la
tension T force de direction verticale exercée par le ressort et dirigée en sens
inverse du poids. On a. P + T = 0 .
En choisissant comme repère un axe G 0 y vertical dans le sens du vecteur poids on a
P - T = 0. Comme P = mg (g accélération de la pesanteur) et T = k∆l on a mg - k∆l =
0.

Figure  : Soit G la position du centre d’inertie de la masse en un instant t


 
quelconque on a G 0G = x. La tension du ressort est alors T' telle que T ' =k(∆l +x) .
  
La résultante des forces F s’exerçant sur m, est F =P +T ' .
Dans le repère G 0 y on a : F = mg – k(∆l + x) ⇔ F = mg – k∆l - k x.
Sachant que mg - k∆l = 0 on en déduit F = - kx (force de rappel).
Selon le principe fondamental de la dynamique cette force confère à la masse m un
d2 x d2 x d2 x k
mouvement d'accélération telle que : m = − kx ou + x = 0 . La
dt2 dt2 dt2 m
d2x k
relation + x = 0 est l’équation différentielle des oscillations du pendule
dt2 m
élastique.
d2x k
L’équation différentielle peut encore s’écrire sous la forme + ω 2x = 0, (  0)
dt2 m
k
avec ω = la pulsation des oscillations.
m
On en déduit l’expression de la période T des oscillations sachant que T = 2π/ω on
m
a T = 2π .
k

4
L'équation horaire du mouvement est x = xmcos (ωt + φ), solution de
l'équation différentielle dans laquelle φ et xm sont respectivement les phase
à l’origine des temps et l’amplitude du mouvement.

II – Chimie
Le pH d’une solution aqueuse
Le pH d’une solution aqueuse est le cologarithme de la concentration des
ions hydronium H30+: pH = colog[H3O+] = - log[H3O+].
Le pka d’un couple acide base.
Le pka d’un couple acide base est le cologarithme de la constante d’acidité
de ce couple : pka = cologka = - logka.
La constante d’acidité d’un couple acide base, (noté Acide/Base dont le schéma de la
transformation de l’acide en sa base conjuguée et inversement s’écrit : Acide ← →
[Acide][H+ ]
Base + H+, est la grandeur ka telle que : ka = qui caractérise la force
[Base]
dudit couple acide base.
Une solution tampon :
Une solution est dite tampon lorsque son pH varie peu, que ce soit :
- par dilution
- par addition de petites quantités d’ions hydronium ou d’ions hydroxyde
apportées par des acides ou des bases (pouvant être forts).
Exemple de milieu tampon
Le sang
Intérêt des solutions tampons
•Les solutions tampons sont utilisées pour l’étalonnage des pH-mètres.
•Comme milieux réactionnels, elles sont utilisées pour des réactions
s’effectuant à pH constant même si celles-ci créent ou consomment des
ions hydronium. Exemple : les milieux biologiques sont des milieux tampons
ce qui permet aux organismes qui y vivent de résister aux agressions acides
et basiques
B – Exercices
I – Physique
a) Représentation de Fresnel et l’impédance Z du circuit
-π/
2
Le circuit est un circuit [(R r), L, C] série, la tension instantanée
Lω u aux bornes de ce circuit est la somme des tensions
R+
+π/ 2 x instantanées u(R + r), uL, uC respectivement aux bornes des
O r
φ dipôles résistor pur (R + r), inductance pure L et le
condensateur parfait de capacité C : u = u(R + r) + uL + uC.
Les vecteurs de Fresnel associés à ces fonctions sont en les
1/Cω caractérisant par leur module et leur déphasage par rapport à
U un axe Ox orienté horizontal :
1
R + r = 60Ω Lω = 14,14Ω = 318,31Ω
U( R +r ) ; UL π ; UC C ω .
φ( R +r ) =0 φL = + π
2 φC = −
2
U
Le vecteur correspondant à la tension u est : U = U( R+r ) +UL +UC . Comme
φ
1
 Lω (environ 22,5 fois) la tension u est en retard de phase de φ (très grand)

5
1
Lω −
sur l’intensité instantanée i avec φ tel que Cω . Application numérique : R
tanφ =
R +r
= 50 Ω, ω = 2πN = 314 rad/s, L = 45.10 H, C = 10-5 F, r = 10Ω, on
-3

1
Lω −
trouve
tanφ = Cω = 14,14 − 318,31= - 5,07 et φ = - 78,8°.
R +r 60
La représentation correspondant est représentée ci-dessus.
R+ Lω
L r
’impédance Z du circuit
φ ≈ 1 2
79° L’impédance Z du circuit s’écrit : Z = (R + r) 2 + (Lω − )

Application numérique : R + r = 60Ω, L = 45.10-3H, ω = 2πN =
314rad/s, C = 10-5F on trouve Z = 310Ω.

b) La tension efficace UB, et UC aux bornes de la bobine et de la


1/Cω
capacité
Les tensions UB, et UC sont UB = ZB.I et UC = ZC.I avec ZB et ZC
les impédances de la bobine et de la capacité et I l'intensité
efficace du courant dans le circuit. On sait d’une part que I = U/Z
1
et d’autre part que ZB = r 2 + L2ω2 et ZC = .

Application numérique : r = 10Ω, ω = 2πN = 314rad/s, L =
U
45.10-3H, C = 10-5F, on trouve I = = 1,94.10-2A, UB = ZB.I =
Z
33,60.10-2V et UC = ZC.I = 6,18V (Il y a surtension aux bornes
du condensateur).

II - Chimie
a) La constante d'équilibre kc

On considère l’équilibre en milieu homogène liquide : A + 2B ←C. La constante
[C]
d’équilibre relative aux concentrations molaires pour cet équilibre s’écrit kc =
[A][B]2
.
0,2 0,4
Application numérique : A l’équilibre [A] = mol/L-1; [B] = mol/L-1 et [C] =
V V
2
2 V
mol/L-1, on trouve kc = 2 = 62,5.V .
2
V 0,2  0,4
× 
V  V 

b) Valeur de kc
Pour V = 5 L on trouve kc, = 312,5 L.mol-2.

C- Problème
1) a) Charge Q0 du condensateur, les énergies EE et EM
K2 étant ouvert on ferme K1le condensateur est sous une tension U = E et se charge.
Cette charge s’arrête pour une tension UC aux bornes du condensateur égale à E.
Sa charge est alors Q0 = CE = 6.10-6 C.
L’énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur est :

6
1
EE = CE2 = 4,5.10-5J. L’énergie électromagnétique EM emmagasinée dans la
2
bobine est nulle car K2 est ouvert (il n y a pas de courant dans la bobine).

b) Équation différentielle en fonction de q


A t = 0, on ferme l'interrupteur K2 et on ouvre K1. Le circuit comporte le condensateur
chargé tel que l’armature qui était reliée à la borne positive du générateur chargée
positivement et la bobine. Un courant i circule dans le circuit (C, L) de la borne
positive du condensateur vers sa borne négative (décharge du condensateur).
A un instant t > 0 soient q la charge du condensateur (0 < q < Q0), uC la tension aux
bornes du condensateur et uL celle aux bornes de l'inductance pure.
La loi d'Ohm appliquée à ce circuit s’écrit uC + uL = 0.
q di
On sait d’un part que uC = et uL = - e = L (e est la f.e.m. aux bornes de
C dt
dq
l’inductance pure) et d’autre part que le courant i dans le circuit est tel que i = .
dt
q d2q d2q 1
En remplaçant uC, uL et i par leurs valeurs on trouve +L 2 =0 ⇔ + q = 0.
C dt dt2 LC
Cette expression est l’équation différentielle du circuit oscillant en fonction de la
charge instantanée q.

Équation différentielle en fonction de q et de u


d2q d2u
Dans le circuit (C, L) on a uL = uC = u. Comme q = Cu ⇒ = C la relation
dt2 dt2
q d2q d2u 1
+ L 2 = 0 devient + × u = 0 . Cette expression est l’équation différentielle
C dt dt2 LC
du circuit oscillant en fonction de la tension instantanée u.

c) La tension maximale Um et le déphasage φ


La tension maximale reste Um = E = 15 V.
d2u 1
La solution de l’équation 2
+ × u = 0 est u = Umcos(ωt + φ). ω la pulsation propre
dt LC
1
des oscillations libres du circuit : ω = et φ le déphasage courant tension sont des
LC
grandeurs dont les valeurs sont à calculer.
Calcul de la valeur de φ : q = Cu ⇒ q = C Umcos(ωt + φ) et i = - CU mω
i = 0 et sinφ = 0
sin(ωt + φ). Par hypothèse à t = 0 on a  ⇒   ⇔ φ = 0.
u = E (ou q = Q 0 ) cosφ = 1

L’intensité i à t = T0/4
L’intensité i a pour expression :
π
i = - CUmωsin(ωt + φ) ou i = CUmωcos(ωt + φ + ).
2
Application numérique : C = 0,4.10-6F, Um = E = 15V, φ = 0, ω = 5590rad/s.
2π π
On a i = 3354.10-5cos( t + ) (Le courant I est en quadrature avance sur la
T0 2
tension).
T T 2π T0 π
A t = 0 , il vient i ( 0 ) = 3354.10-5cos( × t+ )⇔
4 4 T0 4 2

7
T
i( 0 ) = - 3354.10-5A.
4
L’énergie EE à t = T0/4
L’énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur à tout instant
q2
est E E = .
2C
T0
A t = T0/4, q ( ) = 0 ⇔ EE = 0.
4

L’énergie EM à t = T0/4
1 2
L’énergie magnétique dans la bobine est à tout instant EM = Li .
2
T0
At= on a i = - 3354.10-5A et L = 8.10-2H il vient EM = 4,5.10-5J.
4

2) a) Établir l'équation différentielle du mouvement de S et donner l'équation du


mouvement

(Voir corrigé : A - Question de cours : I – Physique pour ces deux questions)


d2x k
L’équation différentielle a pour expression : + x = 0 et l’équation du mouvement
dt2 M
est :
M
x = acos(ω 0t + φ) avec ω 0 = .
k
Application numérique : M = 0,45 kg, k = 25N.m et ω 0 = 7,45 rad/s

b) Expression de la période propre T0


2π M
L’expression de la période T0 est : T0 = = 2π .
ω0 k
Application numérique : M = 0,45kg, k = 25N/m il vient T0 = 0,84s.

c) Ec, Ep et E
Les énergies cinétique Ec et potentielle Ep sont respectivement égales à la somme des
énergies cinétique E cS et potentielle E cR du solide, de E pS du solide et E pR du
ressort tandis que l’énergie mécanique E est la somme des énergies cinétique Ec et
potentielle Ep.
dx
Si x est l’élongation du solide S à un instant t, sa vitesse est v = : l’énergie
dt
1 1
cinétique du système est E c = E cS + E cR avec E c = Mv2 et E c = mR v2 , mR étant la
S
2 R
2
masse du ressort. Comme la masse du ressort est négligeable, l’énergie cinétique du
1 1 dx
système revient à E c = E c = Mv2 et E c = M( )2 .
S2 2 dt
L’énergie potentielle du système est : p E = E pS + E pR avecS
E p = - Mgx et E p =
R

1/2kx2 (à partir de la position d’équilibre).


1 2
On a : Ep = kx – Mgx. L’énergie mécanique du système est :
2
1 2 1 dx 2
E = Ec + Em = kx – Mgx + M( ) .
2 2 dt
8
d) L’équation horaire du mouvement

L’équation horaire du mouvement est x = xmcos(ω 0t + φ) avec xm l’amplitude du


mouvement, ω0 la pulsation du mouvement et φ la phase à l’origine des temps dont la
détermination de la valeur dépend des conditions initiales du mouvement. Sachant
que xm = 8 cm et ω0 = 7,45 rad/s la détermination de l’équation horaire en fonction
uniquement du temps t nécessite la détermination de la valeur de φ.

En choisissant à l’origine des temps les conditions suivantes : le solide passe par sa
position maximale positive dans le sens croissant des élongations, on a :

x = a  cosφ = 1 
t= 0 S ⇔   ⇔ φ = 0.
 vS = 0   − aω sinφ = 0 ⇔ sinφ = 0

On trouve x = 8cos7,45t (cm).

La vitesse maximale de S
L’expression de la vitesse v S max de S, à chaque instant est :
dx
vS = = − 8× 7,45sin7,45t (cm/s).
dt
La vitesse est maximale pour sin7,45t = ± 1 et ses valeurs sont :
vSmax = ± 59,6 cm/s.

La vitesse v'S de S pour un déplacement x = 5 cm


Le sens de déplacement n’étant pas précisé on a :
5
x = ± 5 = 8cos7,45t ⇔ cos7,45t = ± , avec cos2(7,45t) + sin2(7,45t) = 1.
8
' '
Il vient alors sin7,45t = ± 0,78 et vS = ± (59,6×0,78) ⇒ vS = ± 46,5 cm/s.

9
3) Comparaison des deux systèmes

Relations analogues Grandeurs analogues


Oscillateur Oscillateur Oscillateur électrique Oscillateur mécanique
électrique mécanique
1 k Charge q Élongation x
q +q
 = 0  +
x ×x = 0
LC M

i= q v= x
 Intensité i du courant Vitesse v de la masse
1 q
2 1 2
Énergie Inverse de Énergie Raideur k
E = × E = kx électrostatique la capacité potentielle du
E p
2 C 2 1/C ressort
1 2 1 2
Énergie Inductance L Énergie Masse M
E = Li E = Mv magnétique cinétique
M c
2 2
1 k Pulsation Pulsation
ω = ω =
0 0
LC M

CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1996 - Série : SB

A – Questions de cours

I – Physique
Définition d’une onde électromagnétique
On appelle onde électromagnétique un ensemble de deux vecteurs champs,
électrique E et magnétique B se propageant dans l’espace à une vitesse
V constante dans un milieu homogène isotrope, tels que :
•Les mesures algébriques de E et de B sont des fonctions sinusoïdales
•Les deux vecteurs champs sont perpendiculaires entre eux et
perpendiculaires à la direction de propagation de l’onde en tout point
•Les deux champs s’annulent en même temps
(
•Le trièdre E, B, V est direct )
Classement et applications des ondes électromagnétiques

Ondes très courtes λ < 10 m Radiodiffusion en


modulation de fréquence,
télévision, radar
Ondes courtes 10 m < λ < Radiotéléphonie et
100 m radiodiffusion
Ondes moyennes 100 < λ < Radiodiffusion
ou petites ondes 800 m
Ondes longues ou λ > 800 m Télécommunications
grandes ondes maritimes et radiodiffusion

Propriétés générales des ondes électromagnétiques


•Dans un milieu « transparent » homogène, isotrope les ondes
électromagnétiques se propagent à vitesse constante
•Les ondes électromagnétiques obéissent aux lois générales de l’
optique :
réflexion, réfraction, diffraction, polarisation.

II – Chimie

10
a) Une molécule est dite chirale lorsqu’elle possède un atome de carbone
asymétrique et se présente sous deux formes non superposables et images
l’une de l’autre dans un miroir

b) Un acide est toute substance, molécule ou ion susceptible de donner un


proton H+

c) Le pH d’une solution aqueuse est le cologarithme de la concentration des


ions hydronium H30+ :
pH = colog[H3O+] = - log[H3O+]

d) La constante d’acidité d’un couple acide base est le produit de la


concentration des ions hydronium par celle de la base le tout divisé par la
concentration de l’acide. La constante d’acidité caractérise la force de
l’acide du couple.

e) Un indicateur coloré est un couple acide base dont l’acide et la base


conjugués n’ont pas la même coloration. La zone de virage d’un indicateur
coloré est le domaine de pH dans lequel se produit le change
ment de teinte

f) Le facteur d’ionisation α d’un acide faible est le rapport entre le nombre


de particules dissociées par le nombre de particules totales en solution

g) On appelle point d’équivalence la valeur du pH pour laquelle, au cours


d’une réaction de neutralisation, les quantités d’ions hydronium et
hydroxyde sont égales.

B – Exercices

I - Physique
1) a) La vitesse v du satellite
Le système étudié est le satellite de masse m ; celui-ci évolue sur une orbite circulaire
à la distance (R + h) du centre O de la terre.
En prenant comme référentiel d’étude le référentiel géocentrique galiléen, la seule
force s’exerçant sur le satellite est la force de gravitation F = mG où G est le
vecteur champ de gravitation à l’altitude h. 
La force de gravitation confère au satellite le mouvement d’accélération a telle que
F = ma .
 
L’étude du mouvement dans le repère de Frenet d’origine m et de base (τ, n)
 Fτ = 0  aτ = 0 v2
donne F et a v2
. On obtient mG = m ⇒ v = G(R + h) . Sachant
Fn = mG an = R +h
R +h
2
R g0
que G = g0 on trouve v = R
.
(R + h) 2
R+h
Application numérique : R = 64.105m, h = 32.105m et g0 = 9,81 ms-2 on a v =
64,69.102 c’est-à-dire v ≈ 65.102ms-1.

b) Le temps T nécessaire pour un tour (T est la période du mouvement)


On sait que v = (R + h)ω et que la vitesse angulaire ω est liée à la période T par la

relation ω = 2π/T. On déduit de ces relations T =


2π (R + h) 3 .
R g0
11
Application numérique : R = 64.105m, h = 32.105m, g0 = 9,81 ms-2 on a T = 93,2.102
secondes soit v ≈ 2 h.

2) a) L’altitude h’ pour que le satellite paraisse immobile (géostationnaire)


Le satellite tourne à la même vitesse que la terre, c’est-à-dire qu’il effectue un tour
de son orbite,à la distance R + h’ du centre de la terre en une période T’ = 86400 s,
durée d’un jour.
4π 2 R 2 .g0 .T'2
On alors T'2 = (R + h)3
⇒ h'= 3 − R.
R 2g0 4π 2
Application numérique : T’= 86400 s on trouve h’≈ 3,6.10 m.

b) Expression de l‘énergie mécanique Em = f(m, g0, R et h)


L’énergie mécanique d’un système est la somme de ses énergies cinétique Ec et
potentielle Ep : Em = Ec + Ep.
mg0R 2 1 mg0R 2 mg0R 2
Ep = − et Ec =1/2mv2 = × . On a E = − 1 × .
R +h 2 R +h m
2 R +h

II – Chimie

1) Équation bilan de la réaction



C2H5OCOCH3 + ( Na+ + OH− ) → C2H5OH + ( CH3COO + Na+ )
t=0 0,2 0,2 0 0
0 < t < 5min 0,2 – x 0,2 – x x x
t = 5min 0,7×0,2 0,7×0,2 0,3×0,2 0,3×0,2

2) a) La constante de vitesse k
1 1
La réaction étant du second ordre, son équation cinétique s’écrit : − = kt avec c
c c0
= 0,2 – x et c0 = 0,2 pour tout instant t.
1 1 1
On en déduit k = ( − ).
t 0,2− x 0,2
Particulièrement à t = 5 min, on a x = 0,06 mol et k = 0,43 min-1.mol-1.

b) La vitesse v à t = 5 min

La vitesse v de la réaction (réaction du second ordre) a pour expression :


v = k(0,2 – x)2.
A t = 5 min on a 0,2 – x = 14.10-2 mol et v = 6,02.10-2mol.min-1.

C – Problème

I – 1) Expressions littérales et valeurs numériques de l’impédance Z et de l’intensité


efficace I
1 2
On a un circuit [(R1, R2), L, C] série, son impédance s’écrit Z = (R 1 + R 2 )2 + (Lω + ) .

UAB
L’intensité efficace I dans le circuit est telle que I =
. Application numérique : R1 =
Z
100Ω, R2 = 10Ω, L = 1H, C = 10-5F, ω = 314 rad/s on trouve Z = 120,8 c’est-à-dire Z ≈
121V.
12
UAB = 5V on a I ≈ 0,04A.

2) a) Représentation de la courbe I = f(C)

b) Existence d’un maximum. Expression de C0. Commentaire


Existence d’un maximum
U AB
I = f(C ) =
1 2 avec C ∈ ]0, + ∞[.
(R 1 + R 2 )2 + (Lω − )

1

On peut encore écrire :  1 2 2
.
I = U AB (R 1 +R 2 )2 + (Lω− )
 Cω  
La dérivée par rapport à la variable C s’écrit :
3

dI 1  1 2 2 1 ω
= − U AB (R 1 +R 2 )2 +(Lω− ) ×2(Lω− )(− 2 2 )
dC 2  Cω   Cω C ω
3

⇔ dI = 1  1 2 2 1 .
×U AB (R 1 +R 2 )2 +(Lω− ) ×(Lω− )
dC C ω
2
 Cω   Cω
En définitive on a :
1
U AB × (Lω − )
dI Cω
=
dC  1 2 1 2
Cω(R 1 + R 2 )2 + (Lω − )  (R 1 + R 2 )2 + (Lω − )
 Cω  Cω
dI
Pour = 0 la fonction passe par son maximum pour la valeur C0 de C telle que
dC
1
Lω − = 0 . Le circuit est en résonance.
C 0ω

Expression de C0
1 1
De la relation Lω − = 0 on tire l’expression de C0 : C 0 = .
C 0ω Lω2
13
Application numérique : L = 1H, f = 50 Hz, ω2 = 4π2f = 105 (rad/s)2, π2 ≈ 10 on trouve
C0 = 10,5µF.

Commentaire
La valeur de C0 à partir de la courbe I = f(C) donne la valeur :
C '0 ≈ 10,05µF < C0.
'
La différence ∆C = C0 - C 0 = 5.10-2µF est due au fait que la résonance est floue
(résonance non sélective).

II – 1) Établir l’équation du mouvement du disque et déduire la constante de torsion


C du fil
Équation α = f(t) du mouvement
Soit α l’angle dont a tourné le pendule de torsion au temps t quelconque, la loi
d2α
dynamique pour un solide en rotation autour d’un axe s’écrit J = − Cα ou
dt2
d2α
J + Cα = 0 équation différentielle dont la solution est α = α mcos(ω 0t - φ) avec
dt2
C
ω0 = .
J

Le mouvement du disque est un mouvement de rotation sinusoïdal de


C 2π J
pulsationω0 = , de période T = = 2π .
J ω0 C
La constante de torsion C du fil
2π J 4π2J
De la relation T= = 2π on tire C = .
ω0 C T02
Application numérique : J = 10-3kg.m2, T0 = 0,5 s on déduit : C = 0,158 u.S.I.

2) Écrire l’équation du mouvement et déduire la valeur de α0'



L’équation du mouvement est : α = αmcos(ω0t - φ) avec ω0 = = 4π rad/s, αm = ? et
T0
φ = ? L’expression de la vitesse α’ est :
 π
dα α( 0) = α0 = 6
on a α’(0) = α0 ⇒ α0 = αmω0sin
' '
α’= = - αmω0sin(ω0t - φ). A t = 0 ⇒ 
dt α'( 0) = α'0

φ < 0 ⇒ sinφ < 0 et - π < φ < 0.
π
On sait que α0 = αmcos(-φ) = et que pour α = 0 on a t = 6,25.10-2s c’est-à-dire, 0
6
= αmcos(4π×6,25.10-2 - φ) ⇔ ou que cos(0,25π - φ) = 0 (car αm ≠ 0).
Les solutions possibles (à 2π près) sont : φ = 3π/4 ou φ = - π/4. Seule la seconde
solution convient, la vitesse initiale étant effectivement négative pour φ = - π/4.
π
De la relation α0 = αmcos(-φ) = on déduit que :
6

14
π 1 π
αm = × = 2 = 0,74 rad et de la relation α'0 = αmω0sinφ,
6 cos(−φ) 6
π  1 
α '0 =2 × 4π −  ⇔ α'0 = - 6,58 rad.s-1. L’équation horaire du mouvement est α
6  2
π
= 0,74cos(4πt + ) (rad).
4
3) a) Schéma du montage (Figure ci-dessous)
b) Explication qualitative du phénomène observé

15
Le phénomène observé est celui de la pseudo périodicité des oscillations du fait de
l’amortissement progressif des oscillations (diminution progressive de l’amplitude du
mouvement jusqu’à disparition à la longue). En effet le mouvement dans le champ
magnétique de l’aimant en U, crée dans la masse de cuivre un champ électromoteur
d’induction. Ce champ va faire circuler des courants induits dans le volume du disque,
et par effet joule, ces courants vont dissiper de la chaleur. Le moment des forces de
Laplace subies par les courants qui circulent dans le disque s’opposent au
mouvement de rotation qui en est la cause : conséquence de la loi de Lenz : « le
courant induit est tel que ses effets tentent de s’opposer à la cause de sa
naissance ».
III – 1) Nature, caractères, équation bilan, noms des produits de la réaction,
obtention du même résultat en moins de temps
Nature de la réaction
La réaction ayant lieu entre un alcool (le méthanol CH4O) et un acide
carboxylique (l’acide propanoïque C3H6O2) est une réaction d’estérification
(directe).
Caractères
Les nombres de moles en présence sont :
3,7 1,6
Initialement : n0C H O = = 5.10−2 molet n0CH O = = 5.10−2 mol.
3 6 2
74 4
32
1,23
En fin de réaction : nC H O = = 1,66.10−2 mol
3
74
6 2

1,66.10−2
Une partie de l’acide n’a pas réagit : soit = 0,33 ou 33%. La réaction
50
atteint un état d’équilibre : elle est limitée ; elle est lente puisqu’il faut attendre
24 heures pour atteindre l’état d’équilibre.
Équation bilan de la réaction et noms des produits
O O
CH3 CH2 C + HO CH3 CH3 CH2 C + H2O
O H O CH3
Acide propanoïque Alcool méthylique Propanoate de méthyle Eau
Obtention du même résultat en moins de temps
Il suffit de chauffer d’avantage ou d’utiliser un catalyseur comme les ions
hydronium H3O+.

2) Équations bilan des réactions et comparaison


Équations bilan des réactions
La déshydratation intermoléculaire d’un acide donne un anhydride d’acide.
Dans le cas présent il s’agit de l’acide propanoïque.

16
O
O
CH3 CH2 C
CH3 CH2 C
O H O + H2O
+
O H
CH3 CH2 C
CH3 CH2 C
O
O

L’anhydride propanoïque réagit avec le méthanol pour donner l’ester le propanoate


de méthyle et de l’acide propanoïque :
O
CH3 CH2 O
C
O +CH3 OH CH3 CH2 C + CH3 CH2 COOH
CH3 CH2 C
OCH3
O
On obtient le même ester, mais cette réaction est totale et rapide.

CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1996 - Série : SB


(Sujet de remplacement)

A – Questions de cours

I - Physique
a) Y a-t-il courant induit et dans quel sens ? Justifier les réponses.
Existence de courant induit et justification des réponses
Il y’a courant induit dans les cas A et B. dans le cas C il n’a pas de courant
induit.
Dans les deux premiers cas A et B, il y’a existence d’un flux variable au
cours du temps (existence d’un champ croissant dans le cas B et
décroissant dans le cas B à travers une surface constante) alors que dans le
cas C malgré que le champ soit variable il n y’a pas de surface traversée.
Les sens des courants induits et les justifications
Dans un aimant droit les lignes de champ magnétique sortent par le pôle nord et
rentrent par le pôle sud de l’aimant.
Le courant induit de par ses effets tente de s’opposer à la cause de sa naissance (loi
de Lenz).

Cas A : le pôle nord de l’aimant s’approche des spires de la bobine (avec la vitesse v
), le champ magnétique B produit par l’aimant augmente en intensité, le champ b
créé par le courant induit a donc tendance à faire diminuer l’intensité de B (loi de
Lenz), son sens est par conséquent contraire à celui de B .

On déduit le sens du courant induit i à partir de celui de b par application de la
règle du bonhomme d’Ampère : le bonhomme est couché sur le fil d’une spire, il
regarde le centre de la bobine de telle manière que son bras gauche tendu indique le

sens de b ; le courant i lui entre par les pieds et sort par sa tête : le sens du
courant est indiqué sur le schéma ci-contre.
Cas C : le champ B conserve le même sens que dans le
cas A mais son intensité décroît, le champ b a tendance à

le i  prolonger : les deux champs ont donc les mêmes sens

B b
17
(celui de B ) : le courant induit créé est de sens inverse au sens de celui créé
dans le cas A.
N.B. : On peut aussi utiliser la règle des trois la règle des trois doigts de la main droite

pour déterminer le sens de i : le pouce indique le champ b , le majeur le centre de

la bobine et l’index celui de i ).

b) Répondre par vrai ou faux aux assertions suivantes tout en justifiant votre réponse
•Faux. Il peut y avoir perte d’énergie par effet joule, raison pour laquelle un circuit (L,
C) est doté d’un système d’entretien qui lui fournit périodiquement de l’énergie.
•Vraie. L’énergie électrostatique du condensateur se transforme en énergie
électromagnétique dans la bobine et vice versa (la résistance du circuit est
considérée comme nulle).
•Vraie : Il y’a perte d’énergie par effet joule.
•Vraie. Il y’a perte d’énergie par effet joule au cours du temps, la période des
oscillations diminue au cours du temps et finit par s’annuler.
•Vraie. Les relations exprimant les équations différentielles qui régissent les
oscillations électrique et mécanique montrent que les grandeurs charge du
condensateur et élongation du ressort sont des grandeurs analogues.

II - Chimie
Définir les trois classes d'amines aliphatiques en illustrant chaque cas par une
formule semi- développée plane et le nom correspondant.
Une amine aliphatique est une molécule d’ammoniac dans laquelle on a
remplacé un, deux ou les trois atomes d’hydrogène par un, deux ou trois
groupements alkyles aliphatiques (c'est-à-dire ne comportant pas de chaîne
cyclique).
Selon qu’un atome, deux ou les atomes d’hydrogène sont remplacés dans la
molécule d’ammoniac, on obtient respectivement :

Formule Exemples
Classe de l’amine
générale Formule Nom
Une amine
R – NH2 CH3NH2 la méthylamine.
primaire
Une amine R – NH – CH3 – NH –
la diméthylamine
secondaire R’ CH3
CH3 – NH –
R – N – R’ CH3 La
Une amine
  diméthyléthylamin
tertiaire
R’’ CH 2 – e
CH3

Les propriétés de la fonction amine sont essentiellement ses propriétés basiques et


ses propriétés nucléophiles.
Les amines sont des réactifs nucléophiles. L’atome d’azote porteur d’un doublet
d’électrons libres (centre nucléophile) peut réagir soit avec :
le proton H+ provenant d’un acide, ce qui confère aux amines ses propriétés
basiques
un centre pauvre en électrons (centre électrophile) tel que le carbone présentant
une liaison avec les atomes d’éléments électronégatifs comme par exemple les
halogènes dans les molécules d’halogénures d’alkyle, ce qui confère aux amines leur
caractère nucléophile.
Les mécanismes de ces réactions sont indiqués ci-dessous.
18
δ δ
N + H N H et N + C X N C ,X -

Amine Ion alkylammonium Halogénure d'alkyle Halogénure


d'alkylammoniumB - Exercices
I - Physique
1) a) L’intensité I lue sur l’ampèremètre
On a un circuit [(R + r + r’), L, C], la loi d’ohm aux bornes de ce circuit s’écrit : U = ZI.
1 2
On déduit I = U/Z avec l’impédance Z = (R + r + r') 2 + (Lω − ) .

Application numérique : R = 72Ω, r = 6,8Ω, r’ = 6Ω, L = 0,23H, C = 2.10-5F, ω = 100π
500 2
rad/s, U = 12V on a Z = 84,82 + (23π − ) ⇒ Z ≈ 121Ω et I = 9,9.10-2A.
π

b) La tension efficace UL aux bornes de la bobine


La tension efficace aux bornes de la bobine a pour expression :
UL = IZL avec ZL l’impédance de la bobine et ZL = r2 + L2ω2 .

Application numérique : r = 6,8Ω, L = 0,23H, ω = 100π rad/s ⇒


6,82 + ( 0,23× 100π) ⇔ ZL ≈ 73Ω, on trouve UL = 7,2V.
2
ZL =

2) a) La tension efficace UC aux bornes du condensateur


La tension efficace aux bornes du condensateur de capacité C, a pour expression UC
1
= IZC avec ZC l’impédance de la capacité et ZL = .

500
Application numérique : C = 2.10-5F, ω = 100π rad/s ⇒ ZC = ≈ 159Ω, on trouve
π
UC = 15,7V. (On constate que UC > 2UL : il y’a surtension aux bornes de la capacité).

b) La tension efficace UR aux bornes de la résistance non inductive


La tension efficace aux bornes de la bobine a pour expression :
UR = RI = 7,12V.

II - Chimie
1) Le diagramme des zones de prédominance et les couleurs correspondantes
4 5 6
Roug
e Rose ou Jaune
orangé
2) La couleur prise par chacune des solutions

pH 2 2,5 6,5 8
Coule Roug Roug Jaun Jaun
ur e e e e

C – Problème
I - 1) La concentration molaire volumique des ions H30+ dans les solutions.
Classement des trois acides par force croissante et justification
La concentration molaire volumique c = [H3O+] des ions H30+
19
Le pH est le même pour les trois solutions, la molarité des ions hydronium H 3O+ est la
même dans les trois cas et vaut :
c = [H3O+] = 10-2,7 = 2,0.10-3mol.L-1.
Classement des trois acides par force croissante et justification
On sait qu’un acide plus fort qu’un autre fournit, à molarité égale, un plus grand
nombre d’ions H3O+ par réaction avec l’eau.
En conséquence, si l’on désire obtenir le même nombre d’ions H3O+, il faudrait mettre
une plus grande quantité d’acide le plus faible. Comme on a 0,25 > 0,005 > 0,002 :
l’acide le plus faible est l’acide éthanoïque, vient ensuite l’acide
monochloroéthanoïque et enfin l’acide chlorhydrique.

2) Calculer le pka de l'acide monochloroéthanoïque


Le couple acide base correspondant à l’acide monochloroéthanoïque est :
CH2ClCO2H/ CH2ClCOO-, le pka de l’acide monochloroéthanoïque a par conséquent
[CH2ClCOO− ][H3O+ ]
pour expression : pka = - logka = - log ⇒ [CH2ClCOO-] = ?,
[CH2ClCOOH]
[H3O+] = ? et [CH2ClCO2H] = ?
La réaction de dissociation l’acide monochloroéthanoïque a pour équation bilan :
CH2ClCO2H + H2O → CH2ClCOO- + H3O+.
Comme l’acide monochloroéthanoïque est un acide faible, sa base conjuguée l’ion
monochloroéthanoate CH2ClCOO- est forte et réagit avec l’eau :
CH2ClCOO- + H2O ← → CH2ClCO2H + OH-.
Les espèces présentes en solution sont donc : les molécules non dissociées d’acide
monochloroéthanoïque CH2ClCO2H dont la concentration est [CH2ClCO2H]restant, les
cations hydronium H3O+, les anions monochloroéthanoate CH2ClCOO- et hydroxyde
OH-.
[CH2ClCOO − ][H3O + ]
On a alors : pka = - log .
[CH2ClCOOH]restant
La neutralité électrique de la solution s’écrit [CH2ClCOO-] + [OH-] = [H3O+] on en
déduit : [CH2ClCOO-] = [H3O+] - [OH-]. [H3O+] = 2,0.10-3mol.L-1 ⇒ [OH-] = ?

L’équilibre ionique de l’eau donne :


ke 10−14
[H3O+]×[OH-] = ke = 10-14 ⇒ [OH-] = = = = 5.10-12 mol.L-1⇒ que [H3O+]
[H3O + ] 2.10−3
>> [OH-].
Les ions [H3O+] sont majoritaires et [H3O+] - [OH-] ≈ [H3O+] ⇒ [CH2ClCOO-] = [H3O+] =
2,0.10-3mol.L-1.
La conservation de la matière s’écrit :
[CH2ClCOO-] + [CH2ClCO2H]restant = [CH2ClCO2H]initial = 5.10-5 mol.L-1.
On a alors [CH2ClCO2H]restant = 5.10-5 - [CH2ClCOO-] et on déduit que :
[CH2ClCO2H]restant = 5.10-5 - 2,0.10-3 ⇒ [CH2ClCO2H]restant = 3.10-5 mol.L-1.
[H O ] =2.10 mol.L
3
+ −3 −1 

[CH ClCOO ] = 2.10 mol.L
2
− −3 −1 
 ⇒ ka =
4.10−6
= 1,33.10-3 et pka = 2,9.
 3.10−3
[CH ClCOOH]
2
= 3.10 mol.L
restant
−3 −1 

3) Comparer les pka des deux acides


Le pka de l’acide éthanoïque (4,8) est supérieur au pka de l’acide
monochloroéthanoïque (2,9).
Le résultat est-il en accord avec le classement établi à la première question
20
Le pka le élevé correspond à l’acide le plus faible, par conséquent l’acide
éthanoïque est plus faible que l’acide monochloroéthanoïque. Les acides
éthanoïque et monochloroéthanoïque sont des acides faibles, l’acide
chlorhydrique est un acide fort, on retrouve bien le classement de la
question 1)
Écrire la formule développée de l’acide monochloroacétique, et dire l'influence, sur
ses propriétés acides, de la présence de l'atome de chlore dans la molécule.
La formule développée de l’acide monochloroacétique est :
H O
H C C O H
Cl
Rappels : L’atome d’oxygène possède six électrons sur sa dernière couche, il met
deux électrons en commun avec un atome de carbone d’une part et l’autre atome de
carbone et l’atome d’hydrogène (acide) pour former une liaison d’une part et deux
liaisons covalentes (σ) d’autre part. Il lui reste deux doublets électroniques libres.
L’atome de chlore lui possède sept électrons sur sa dernière. Il lui reste trois doublets
d’électrons libres après la formation de la liaison carbone – chlore.
Les atomes d’oxygène et de chlore sont des atomes d’éléments très
électronégatifs (le chlore étant plus électronégatif que l’oxygène), c’est-à-
dire avides d’électrons : ils attirent vers leurs centres le doublet
électronique ayant servi à la formation des liaisons. Les atomes concernés
présentent alors un léger déficit électronique.
Si les actions des deux atomes d’oxygène restent identiques dans les deux
acides (acétique et monochloroacétique), l’action de l’atome de chlore sur
l’atome de carbone avec lequel il est en liaison, dans le cas de l’acide
monochloroacétique, va se répercuter de proche en proche sur notamment
le second atome de carbone et les atomes d’oxygène et d’hydrogène du
groupe hydroxyde de la fonction acide. En effet ces atomes, celui du second
carbone et celui de l’oxygène vont exercer la même action (attraction des
doublets électroniques des liaisons vers leurs centres) afin de compenser
les déficits électroniques initiés par l’action de l’atome de chlore. Cette
action a pour conséquent de rendre la liaison O – H du groupe hydroxyde
plus fragile, plus facile à rompre, et comme la force d’un acide est liée à la
plus facilité de rupture de cette liaison, l’acide monochloroacétique est un
acide plus fort que l’acide acétique. Cette action du chlore est appelée en
chimie « effet inductif » du chlore. Ainsi l’acide trichloroacétique (CCl3COOH)
est un acides fort et l’acide dichloroacétique (CHCl2COOH)est plus fort que
l’acide monochloroacétique.

II - 1) a) La résistance R et l’inductance propre L de cette bobine


Calcul de la valeur de la résistance R
En courant continu la bobine B1 se comporte comme un conducteur ohmique de
résistance R. La tension Uc aux bornes de la bobine B1, parcourue le courant continu
d’intensité Ic est Uc = RIc (loi d’Ohm). On en déduit R = U/Ic.
Application numérique : Uc = 12V, Ic = 3A on a R = 4Ω.
Calcul de la valeur de l’inductance L
En courant sinusoïdal de pulsation ω = 2πf (f la fréquence du courant sinusoïdal), la
bobine B1 se comporte comme une inductance (L) avec résistance (R), parcourue par
un courant sinusoïdal de valeur efficace I, la tension efficace U aux bornes de B1
s’écrit : U = ZI : Z l’impédance du circuit B1 a pour expression Z = R 2 + L2ω2 .

21
U U2 1 U2
On a donc : = R 2 + L2ω2 ou= R 2
+ L ω
2 2
et enfin L = − R2 .
I I2 ω I2
Application numérique : U = 12V, I = 2A, R = 4Ω, f = 50Hz (ω = 2πf = 100π rad/s) on
1 144
trouve : L = −16 ⇒ L = 1,424.10-2H.
100π 4

b) Le flux φ dans la bobine au cours de la mesure en continu

Par définition de l’auto-inductance L, le flux φ à travers la bobine B1 est φ = LIc.


Application numérique : Ic = 2A, L = 1,424.10-2H et φ = 2,85.10-2Wb.

2) Condition pour que la bobine B2 soit le siège d'une force électromotrice


dφ 2 di
La f.e.m. dans B2 si elle existe est e2 = − =− M 1.
dt dt
La bobine B2 sera le siège d’une f.e.m. induite si le courant i1, qui traverse
la bobine B1, varie.

3) a) Les expressions du flux φ2 et de la f.e.m. e2


dφ 2
Avec i1 = I1 2 cosωt, on obtient φ2 = Mi1 = MI1 2 cosωt et comme e2 = − on
m
dt
trouve : e2 = MI1ω 2 cosωt .

b) E2 = f(M1, I1 et ω) et M =f(I1, ω)

On peut écrire e2 sous la forme e2 = E 2 sinωt =E 2 2 sinωt avec E 2 =E 2 2 la


max max

f.e.m. maximale, E2 la f.e.m. efficace.


E2
On a alors E2 = MI1ω et M = .
I1ω

c) La courbe e2 = f(t)
di1 i1(10−3 ) − i1(0)
- 0 < t < 10-3s on a = −3
= (0,05 – 0)×103 = 50 et e2 = - 50M
dt 10 − 0
di i (2.10−3 ) − i1(10−3 )
- 10-3s < t < 2.10-3s on a 1 = 1 −3 −3
= (0,05 – 0,05)×103 = 0 et e2 =
dt 2.10 − 10
0.
di1 i1(4.10−3 ) − i1(2.10−3 ) 0 − 0,05
- t > 2.10-3s on a = = ×103 = - 25 et e2 = 25M.
dt −3
4.10 − 2.10 −3 2

22
e2(V)

25M

0 10-3
1 2 3 4 t(s)

- 50M

CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1997 - Série : SB


(Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao)

A – Questions de cours

I – Physique
1) Le montage permet-il la mise en évidence du phénomène d’auto induction ?
Le phénomène d’induction électromagnétique est l’apparition d’une force
électromotrice induite (ou d’un courant induit) dans un conducteur ou un
circuit lorsque celui-ci est soumis de façon variable à un champ magnétique
appliqué convenablement. Le dispositif qui produit le champ magnétique
indispensable à l’observation du phénomène d’induction est l’inducteur et
le circuit dans lequel le phénomène apparaît est l’induit. Lorsque le circuit
est à la fois inducteur et induit, le phénomène d’induction
électromagnétique qui s’y produit est appelé auto induction.
Les faits observés au cours des manipulations sont :
A la fermeture de l’interrupteur K, la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la
lampe L1.
A l’ouverture de K, la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la lampe L1.
Lorsque le courant dans le circuit atteint sa valeur constante I, les éclats des deux
lampes sont les mêmes.
Conclusions
Les faits observés indiquent que l’établissement et la fermeture sont retardés dans le
circuit contenant le transformateur, mais quand le courant est constant une bobine se
comporte comme une résistance ordinaire de même valeur.
Le transformateur étant constitué essentiellement de bobines (deux) est
effectivement l’inducteur et l’induit. Le champ créé à l’intérieur des bobines du
transformateur lors du passage du courant est effectivement variable  lors de la
fermeture (0 < i < I) et de l’ouverture (I < i < 0). Le champ B créé étant
  
proportionnel au courant i : B = k i (k est une constante), ce champ est donc
variable lors de l’ouverture et de la fermeture de l’interrupteur et les lampes
permettent de mettre en évidence l’apparition du phénomène d’auto induction dans
la dérivation contenant le transformateur. Lorsque le courant atteint sa valeur
maximale I le champ ne varie plus et le phénomène d’induction ne peut plus exister.

2) Vérification de la loi de Lenz

23
La loi de Lenz stipule que : « Le courant induit a un sens tel que ses effets
magnétiques tentent de s’opposer à la cause de ce courant ».
En effet dans le montage précédent la cause du courant induit dans la dérivation
contenant le transformateur est le courant produit par le générateur G et
effectivement les constations montrent que le courant tente d’empêcher
l’établissement de ce courant à la fermeture de l’interrupteur (a lampe L2 s’allume
nettement plus vite que la lampe L1), tandis qu’à l’ouverture il tente de le prolonger
(la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la lampe L1).

II – Chimie
Les définitions
Un alcool est un composé organique dont la molécule renferme un groupe
hydroxyde (- OH) lié à un atome carbone tétragonal dans le cas d’alcool
aliphatique et lié à un carbone trigonal dans le cas d’alcool aromatique.
Un acide α aminé est un composé organique dont la molécule renferme un
groupe amine (-NH2) et un groupe acide carboxylique (-COOH) liés au même
atome carbone (terminal).
Passage des alcools aux acides α aminés
Passage de l’alcool à l’aldéhyde par oxydation ménagée
R − CH2 − CH2OH + O2 → R − CH2 − CHO + H2O
Alcool primaire aldéhyde

Substitution d’un atome d’hydrogène du carbone en α de l’acide carboxylique par un


halogène
R − CH2 − COOH  → R − CHCl− COOH
POCl3
acide chloro−2 alcanoïque

Passage à l’acide α aminé


R − CHCl− COOH+ NH3 → R − CH(NH2 ) − COOH + HCl
ammoniac acideα aminé
Propriétés chimiques du glycocolle
L’acide α éthanoïque ou glycocolle est un acide α aminé. Comme tous les acides α
aminés il est très soluble dans l’eau. La molécule possède des propriétés acido-
basiques. En effet la molécule contient, à proximité l’un de l’autre les groupes amine
(- NH2) susceptible d’accepter un proton H+ (propriétés basiques) et acide
carboxylique (- COOH) susceptible de céder un proton (propriétés acides). L’acide α
éthanoïque est un ampholyte.
En milieu acide :
÷
→ H3 N − CH2 − COOH+ H2O
H2N − CH2 − COOH+ H3O+ ←
cationammonium

En milieu basique :
→ H2N − CH2 − COO− + H2O
H2N − CH2 − COOH+ OH− ←
anion acétate
÷
En milieu neutre : H2N − CH2 − COOH →

← H3 N − CH2 − COO
iion dipolaireou amphion

Équation bilan de la réaction de préparation


O NH
CH2Cl − CH2OH→
2
CH2Cl − COOH
3
→H2N − CH2 − COOH

B – Exercices

I – Physique
La pression totale P’ au bout du temps t = 5 min

24
PAsH3 '
PAsH
A l’instant t on a ln = - kt et à l’instant t’ : ln 3
= - kt’. On peut écrire
P0 P0
PAsH3
ln
P0 t
'
= .
PAsH3 t'
ln
P0
2P
ln(3 − )
' P0 t
Sachant que PAsH3 = 3P0 – 2P et PAsH3 = 3P0 – 2P’ il vient = ⇔
2P ' t'
ln(3 − )
P0
 2P  t  2P '  2P  2P ' 
  t t'
ln 3 −  = ln 3 −  ⇔ 3− =3 − e .
 P0  t'  P0  P0 
 P0 

P0  − 
t
2P
On obtient comme expression de la pression P’ : P'= 3 − (3 − )× e  .
t'
2  P0 
Application numérique :
P0 = 784,8 mmHg
P = 878,5 mmHg   784,8  2 × 878,5 
 ⇒P ' = 3 − (3 − ) × e− 18/ 33  ⇒ P’ = 1004 mmHg.
t = 3H = 180 min  2  784,8 
t'= 5H = 330 min 

II – Chimie
1) a) Calculer ca
L’acide chlorhydrique est un acide (toutes les molécules sont dissociées), sa
concentration est : ca = [H3O+] = 10-pH = 7,94.10-3mol.L-1.

b) Concentrations des espèces présentes


L’équation bilan de la réaction de dissolution de l’acide chlorhydrique est :
HCl + H2O → H3O+ + Cl−
t= 0 ca 0 0
t 0 0 ca ca
Les espèces présentes en solution sont les cations hydronium H3O+ et les anions
chlorure Cl- et hydroxyde OH- (ces derniers proviennent de la dissociation de l’eau).
On a [H3O+] = [Cl-] = 7,94.10-3mol.L-1.
k 10−14 10−14
[OH−] = e = = ⇔ [OH-] = 1,2610-3mol.L-1.
[H3O+] [H3O+] 7,94.10
−3

2) a) Le volume V de solution commerciale pour le volume Va = 2000 mL de solution


La solution S a pour volume Va et sa concentration ca = 7,94.10-3mol.L-1. la solution
commerciale servant à la préparation de la solution S a pour volume V et sa
concentration est c. on a alors :
c × Va
ca×Va = c×V ⇔ V = a .
c
Ca = 7,94.10-3mol.L-1 et Va = 2000 mL ⇒ c = ?
ρs
La densité par rapport à l’eau de la solution commerciale est d = , ρs
ρeau

25
et ρeau étant respectivement les masses volumiques de la solution commerciale et de
l’eau. On en déduit que : ρ s = d.ρ eau.
Application numérique : d = 1,20, ρeau = 1000 g/L on trouve ρ s = 1200g/L.
La masse d’acide pur dans un litre de solution commerciale est alors :
1200× 45
m = = 540g. Le nombre de mole n d’acide, de masse molaire MHCl est
100
donc :
m
n= . Application numérique : m = 540g, MHCl = 36,5g.mol-1 et n = 14,8 mol.
MHCl
La concentration de la solution commerciale est : c = 14,8mol.L-1 et le volume V à
prélever pour la préparation de la solution de volume Va est :
V = 1,07 mL.

b) pH du point d’équivalence
Le pH du point équivalent est 7 (dosage d’un acide fort par une base forte).
L’indicateur coloré convenable
Tout indicateur de pki de valeur proche de 7, comme le bleu de
bromothymol, est convenable.

C – Problème
1) Les molarités [Na+] des ions sodium et [Cl-] des ions chlorure
Le chlorure de sodium dans l’eau se dissocie complètement en cations sodium Na+ et
en anions Cl- :
NaCl (en solution) → Na+ + Cl-.
On en déduit que la dissolution d’une mole de chlorure de sodium fournit une mole
d’ions sodium et une mole d’ions chlorure, c’est-à-dire que [NaCl] = [Na+] = [Cl-].
Pour la solution actuelle on a dissout la masse mNaCl = 5,85g de chlorure de sodium
dans un volume V = 100mL d’eau ce qui fait une concentration en sel égale à :
[NaCl] = mNaCl avec MNaCl la masse molaire du chlorure de sodium (MNaCl = 58,5
MNaCl × V
mol.mol .-1

5,58
La concentration en sel est donc [NaCl] = = 0,95 ≈ 1mol.L-1. Par
58,5 ×10−1
conséquent que les molarités des ions sodium et chlorure sont :
[Na+] = [Cl-] = 1M.
La solution est électriquement neutre
La somme des charges positives est égale à la somme des charges négatives. La
solution contient les cations sodium [Na+] et hydronium [H3O+], les anions chlorure
[Cl-] et hydroxyde [OH-]. Les ions, hydronium [H3O+] et hydroxyde [OH-] proviennent
de la dissociation de l’eau.
Dans la solution actuelle on a [Na+] = [Cl-] = 1M et comme [H3O+] = [OH-], la solution
est donc électriquement neutre.

2) Les molarités [Na+] des ions sodium et [Cl-] des ions chlorure
Le volume de la nouvelle solution est maintenant 2V = 0,2L. Les nouvelles molarités
valent alors [Na+] = [Cl-] = 0,5M.
La solution est électriquement neutre
La solution reste toujours neutre pour les mêmes raisons évoquées précédemment.

3) Les molarités des ions présents

26
L’ajout de 300mL de solution de chlorure de calcium CaCl2 apporte dans la solution
finale en plus des ions sodium et chlorure provenant de la dissociation du chlorure de
sodium, des ions calcium Ca2+ et chlorure. La dissolution du chlorure de calcium,
dissolution totale est telle que :
CaCl2 (en solution) → Ca2+ + 2Cl-
La dissolution d’une mole de chlorure de calcium donne une mole d’ions calcium et
deux moles d’ions chlorure.
La molarité nCa2+ des ions calcium dans V’ = 300mL = 3.10-1L de solution, de
concentration C CaCl2 = 5.10-1mol.L-1 est nCa2+ = C CaCl2 × V’ = 0,15mol.
La molarité nCl− des ions chlorure est nCl− = 2× nCa2+ = 0,30mol.
Le volume de la solution finale étant de 0,5L les molarités sont les suivantes :
0,15 0,1 0,1+ 0,3
[Ca+2 ] = = 0,3M; [Na+ ] = = 0,2M ; [Cl− ] = = 0,8M
0,5 0,5 0,5
La solution est électriquement neutre
La condition d’électroneutralité est : 2[Ca+2] + [Na+] + [H3O+] = [Cl-] + [OH-].
Comme [H3O+] = [OH-] il suffit de vérifier 2[Ca+2] + [Na+] = [Cl-].
Effectivement (2×0,3) + 0,2 = 0,8 : la solution est électriquement neutre.

4) Le volume V0 d’eau ajouté


Le volume final après ajout du volume V0 d’eau est 0,5 + V0. Le nombre de mole
d’ions chlorure avant l’addition du volume V0 d’eau est n'Cl− = 0,4mol.L-1.

Après addition du volume V0 d’eau la molarité des ions chlorure devient n"Cl− =
0,1mol.L-1 d’une part et d’autre part
n'
Cl−
n "
Cl−
=
0,5 +
. On en déduit V0 = 3,5 L.

5) Le volume minimal Vm d’eau à ajouter


− 0,4
Soit V d’eau à ajouter, on peut écrire que : [Cl ] = sachant que [H3O+] = 10-
3,5+ V
7
mol.L-1.
Comme la molarité des ions hydronium n’est plus négligeable devant celle des ions
chlorure pour la condition :
0,4
[H3O+] ≥ 10-2× ; pour le volume minimal V = Vm on a l’égalité : [H3O+] = 10-
3,5 + V
0,4
[Cl-] c’est-à-dire 10-7 = 10-2
2
soit Vm = 40 m3.
3,5 + Vm

CORRIGÉ : SESSION DE JUILLET 1997 - Série : SB (District de Bamako)

A – Questions de cours

I – Physique
Définition de l’effet photoélectrique

27
La photoélectricité ou phénomène (ou effet) photoélectrique est la
production d’électricité (ou émission d’électrons) par action de la lumière
(généralement) sur un métal.
La citation permet-elle d’interpréter le phénomène ?
Une goutte de pluie, de masse m, dans un mouvement de chute de hauteur h et
possédant la vitesse V possède une énergie :
E = ½ mV2+ mgh, avec g l’accélération de la pesanteur.
Un fruit reste rattaché à l’arbre grâce à une énergie de liaison.
Lorsqu’une goutte de pluie dans sa chute rencontre ce fruit, pour que ce dernier
tombe il faut nécessairement que lors du choc que l’énergie communiquée au fruit
par la goutte de pluie soit supérieure ou au moins égale à l’énergie de liaison entre le
fruit et l’arbre. Par conséquent une multitude de gouttes de pluie d’énergie
«insuffisante», ne feront pas tomber le fruit.
Par contre un seul grêlon, de masse plus importante que celle de la goutte de pluie,
donc d’énergie plus grande, peut faire tomber le fruit.
Effet pour interpréter la photoélectricité Einstein a émis l’idée que «dans ses
interactions avec la matière une onde électromagnétique peut être considérée
comme un faisceau (pluie) de particules (gouttes) : les photons».Chaque photon
transporte l’énergie : E = hν (h est la constante de Planck et ν la fréquence de l’onde)
Un photon ne pourra faire sortir un électron (fruit) de la matière irradiée qu’a
condition que cet électron ait une énergie E supérieure (ou au moins égale) à
l’énergie d’extraction W0 (travail nécessaire pour extraire l’électron de la matière).
Ce photon serait le grêlon. Ce qui explique bien l’existence d’un seuil de fréquence ν0,
caractéristique de chaque matière (métal) telle que :
W0 = hν0.

II - Chimie
Un couple acide base est un ensemble de deux espères chimiques
conjuguées en relation par transfert de proton.
Soit un couple d’acide base AH/A- on a :
AH + H2O → A-
← + H3O+
Acide Base

B - Exercices
I – 1) Les couples acido-basiques
La formule de la glycine est : H2N - CH2 - COOH (acide aminoéthanoïque).

Sa forme acide est H3 N - CH2 – COOH et celle basique H2N - CH2 – COO-Les couples
correspondants aux pka 9,7 et 2,3 sont respectivement :

H2N - CH2 - COOH / H2N - CH2 – COO- et



H3 N - CH2 – COOH/ H2N - CH2 - COOH

2) Les espèces majoritaires dans les cas suivants : pH = 1,5; 6 et 11



pH = 1,5 l’espèce majoritaire est le cation H3 N - CH2 – COOH

pH = 6 l’espèce majoritaire est l’amphion H3 N - CH2 – COO-
pH = 11 la forme basique, l’anion H2N - CH2 – COO- est majoritaire.

II – 1) a) Les équations bilans des désintégrations 1, 2 et 3


92U → 90Th + 2He  ; 90Th → 91Pa + −1e  ; 91Pa → 92X +
238 234 4 234 234 0 234 234 0
−1 e

28
b) Le type de désintégration et le nom du nucléide X
La réaction  est une radioactivité α (émission de noyaux d’hélium encore appelés
particules α), les réactions  et  sont une désintégration β- (émission d’électrons).
Le nucléide X est un isotope de l’uranium : X = U.

2) a) Interprétation des données


Il existe des particules α dans des états différents (état initial d’énergie 4,147 MeV et
état excité d’énergie 4,195 MeV). Le retour à l’état fondamental provoque l’émission
de rayonnement γ (émission de photons) d’énergie cinétique 4,195 MeV.

b) Calcul de la longueur λ
A la variation d’énergie ∆E correspond une radiation de longueur d’onde λ telle que
hc
∆E = avec h = 6,62.10-34J.s (constante de Planck) et c = 3.108m/s (célérité
λ
hc
de la lumière dans le vide ou pratiquement dans l’air). On en déduit λ = ∆E , ∆E
représentant la variation d’énergie d’une particule α excitée, d’énergie cinétique E’ =
4,195 MeV pour revenir à l’état initial d’énergie cinétique E = 4,147 MeV.
On a ∆E = - (E’ – E) = - (4,195 – 4,147) = - 0,048 MeV ⇒
6,62.10−34 × 3.108
λ= −19
= 2,6.10−11m.
0,048×10 ×1,6.10
6

C – Problème
I – 1) La masse M du composé et sa formule brute
La formule brute composé étant CxHyO2 on a :
12x y 16× 2 M
= = =
C% H% O% 100
C%, H%, et O% étant respectivement les pourcentages en masse de carbone,
d’hydrogène et d’oxygène, M est la masse molaire du composé. Sachant que O% =
16×2×100
21,3 on déduit : M = = 150g.mol−1 .
21
,3
La formule brute du composé
La molécule du composé contenant 9 atomes de carbone, il vient que la masse
molaire du composé est d’autre part M = 9×12 + y + 2×16 = 150 ⇒ y = 10 et que
la formule brute du composé est C9H10O2.

2) a) Les fonctions chimiques des composés A et B


Le composé de formule C9H10O2 étant un ester, son hydrolyse conduit à la formation
d’alcool et d’un acide carboxylique. Les composés A et B contiennent dans leurs
molécules pour l’un la fonction alcool (R – OH) et pour l’autre la fonction acide
carboxylique (- COOH).
b) Caractères de la réaction d’hydrolyse de l’ester
La réaction d’hydrolyse d’un ester est une réaction athermique, lente et limitée.

3) a) Fonction du composé A1
Le composé A1 est un anhydride d’acide.

b) Formule développée et nom de A


La déshydratation intermoléculaire d’un acide carboxylique conduit à un anhydride
carboxylique :
29
Vue la formule développée de A1 (CH3 – CO – O – CO – CH3), A est l’acide acétique
de formule CH3COOH.

c) Équation bilan de la réaction et nom du composé A2


Équation bilan

Nom de A2 : A2 est le chlorure d’acétyle : CH3COCl.

3) Formule brute de B, formules développées de C, B et de l’ester

Formule brute de B
C 9H10O2 + H2O →
← CH3 − COOH + B (Alcool):
La formule brute de B est C7H8O.
Formule développée de C :
Le benzaldéhyde φ - CHO
Formule de l’ester :
CH3 – CO – O – CH2 - φ.

4) Les stéréoisomères de l’acide

II – 1) la tension efficace U aux bornes de la bobineLa puissance moyenne


consommée dans le circuit a pour expression :
P = UIcosφ dans laquelle U est la tension efficace demandée, I l’intensité efficace du
courant dans le circuit et cosφ le facteur de puissance du circuit. On déduit de
P
l’expression de P : U = .
Icosφ
P = 3,5W 

Application numérique : I = 0,28A  ⇒U = 16,89 ≈ 17V.
cosφ = 0,74

2) La résistance r et l’inductance L de la bobine


On sait d’autre part que la puissance moyenne consommée dans un circuit s’écrit
également P = RI2 où R est la résistance du circuit c’est-à-dire la bobine. On en déduit
P
R= 2.
I
P = 3,5W 
Application numérique :  ⇒ R = 44,64Ω.
I = 0,28A 

30
L’impédance Z d’un circuit (R, L) tel qu’une bobine de résistance R et d’inductance L
est d’une part Z = R 2 +L2ω2 (ω = 2πf la pulsation du courant alternatif et f sa
U
fréquence) et d’autre part Z = .
I
2
1 U
On déduit de ces deux relations que : L = − R2 .
ω I2
U =17V 
I = 0,28A 

Application numérique : −1⇒ L = 0,064H (Z = 60,32Ω).
ω= 314rad.s 
R = 44,64Ω  

3) Valeurs possibles de C
Le circuit est maintenant un circuit (R, L, C) série. L’expression de son impédance Z’
1 2
est telle que : Z' = R 2 + (Lω − ) .

1 1
On en déduit que Lω − = ± Z'2 − R 2 et Lω ± Z'2 − R 2 = .
Cω Cω
1 1 1
On trouve = Cω et C = .
Lω± Z' − R2 2 ω Lω± Z'2 − R 2 .
Calcul de la valeur de Z’ : le facteur de puissance du circuit cosφ’ = 0,90 est tel que
R R
cosφ’ = ⇔ Z’ = , ce qui fait que finalement l’expression de C devient :
Z' cosφ'

1 1
C= ×
ω R2 .
Lω ± − R2
cos φ'
2

cosφ' = 0,90 
L = 0,064H 

Application numérique : ⇒ on trouve pour les deux valeurs
ω= 314rad.s−1
R = 44,64Ω  
possibles de C : C1 = 9,91.10-5F et C2 = 2,68.10-5F.

4) la valeur U’ de la tension efficace pour I = 0,28A


R R
On a U’ = Z’I et Z’ = c’est-à-dire U' = ×I et U’ = 13,88V.
cosφ' cosφ'

CORRIGÉ : SESSION DE JUILLET 1998 - Série : SB

A – Questions de cours

I – Physique
Expérience : Induction électromagnétique dans un solénoïde B1

31
 Bobine B2
 Bobine B1

Rhéostat
 Rh
Interrupteur
K

i2

Générateur
0
E

Galvanomètre
G

Description : Les bornes d’une bobine B1 sont reliées aux bornes d’un galvanomètre G
à zéro central. Une bobine B2 forme avec un rhéostat et un interrupteur K un circuit
électrique alimenté par un générateur de courant continu E. Les bobines sont placées
selon le schéma ci-dessus (la bobine B1 est à l’intérieur de B2 et les deux bobines sont
coaxiaux).
L’interrupteur K est fermé, un courant i2 circule dans le circuit contenant la bobine B2.
On réalise les manipulations suivantes successives :
On fait déplacer rapidement dans la direction commune des axes des deux bobines,
la bobine B1. On constate que l’aiguille du galvanomètre dévie rapidement pendant la
durée du déplacement. Elle revient au zéro lorsque le déplacement cesse et tant
qu’on ne fait pas sortir entièrement la bobine B1 da la bobine B2.
De cette position de la bobine B1, lorsqu’on effectue le déplacement contraire, c’est-
à-dire le déplacement qui a tendance à faire pénétrer la bobine B1 à l’intérieur de la
bobine B2 on constate encore une déviation de l’aiguille du galvanomètre mais en
sens inverse du sens de la première manipulation.
On peut constater également la déviation de l’aiguille du galvanomètre lorsqu’on :
fait déplacer la bobine B2, B1 étant fixe
fait déplacer les deux bobines en même temps
fait varier l’intensité du courant i2 :
•par variation de la résistance du circuit contenant la bobine B2 par manipulation
du rhéostat Rh
•par ouverture ou fermeture du circuit contenant B2 à partir de l’interrupteur K.
Dans tous ces cas l’aiguille du galvanomètre dévie pendant la durée de la
manipulation et revient au zéro lorsque la manipulation cesse.
Conclusion : La déviation de l’aiguille d’un galvanomètre placé dans un circuit révèle
le passage d’un courant dans ce circuit. A l’issue des différentes manipulations il est
apparu un courant dans le circuit contenant la bobine B1, circuit dépourvu de
générateur de courant.
L’apparition de courant dans le circuit contenant la bobine B1 au cours des
manipulations décrites est le phénomène d’induction électromagnétique.
Le conducteur ou circuit (B1) dans lequel apparaît le phénomène est appelé
l’induit.
Le circuit induit (B1), circuit sans générateur qui produit du courant est un dipôle
générateur.
Pour produire le phénomène d’induction électromagnétique, il est indispensable de
disposer d’un champ magnétique. Le dispositif qui produit le champ
32
magnétique est l’inducteur (la bobine B2). Le champ magnétique qu’il produit
est le champ inducteur.
L’induit est, pendant la durée du phénomène d’induction électromagnétique
un dipôle générateur.
Le courant qui circule dans l’induit pendant la durée du phénomène
d’induction électromagnétique est appelé courant induit.
Si on remplaçait le galvanomètre par un voltmètre, ce dernier aurait indiqué
l’existence d’une différence de potentiel ou tension induite aux bornes du circuit
contenant la bobine B1.
Le courant induit ou la différence de potentiel ou tension et aux bornes de
l’induit sont les manifestations du phénomène d’induction
électromagnétique.
Définition du phénomène d’induction électromagnétique
Le phénomène d’induction électromagnétique est l’apparition d’un courant
induit (ou d’une f.e.m. d’induction ou f.e.m. induite) dans un conducteur ou
un circuit, lorsque celui-ci est soumis de façon variable à un champ
magnétique. Si l’induit est un circuit ouvert, il ne débite pas de courant, il
apparaît entre ses bornes une tension égale à la sa f.e.m. Si l’induit est
fermé sur lui-même ou sur un circuit extérieur, la f.e.m. induite devient la
source d’un courant induit. Le phénomène d’induction cesse lorsque le
champ inducteur ne varie plus au cours du temps.

Interprétation
Un conducteur est un ensemble globalement neutre formé de charges positives et de
charges négatives. Dans le cas d’un conducteur métallique, les charges positives sont
fixes et les charges négatives qui sont les électrons sont capables de se déplacer par
rapport au conducteur. Le courant lorsqu’il existe, est transporté par les particules
chargées mobiles appelées porteurs de charge.
Considérons une portion d’arc MN d’une spire de la bobine B1 suffisamment petite
pour être assimilé à un segment de droite de longueur élémentaire dl et un
référentiel galiléen R.
Soit v la vitesse de la bobine B1, celle de l’élément MN également, à un instant t du
déplacement de la bobine dans le référentiel R. Dès lors qu’il n’y a aucun courant
dans la portion rectiligne l, toutes les charges contenues dans la portion l ont la
même vitesse v par rapport à R. Toute particule de charge q, libre ou non est

soumise à la force de Lorentz f = qv ∧ B . Les porteurs de charge ont tendance à se
déplacer par rapport à leur support matériel. Selon la nature de leur charge, elles
vont s’accumuler vers une extrémité du conducteur MN au détriment de l’autre
extrémité.
Il apparaît une différence de potentiel ou tension entre les extrémités M et N du
conducteur. Cette tension est à l’origine de la circulation des charges lorsque le
conducteur est relié à un circuit fermé.
Énoncé de la loi de Lenz
La détermination du sens du courant induit se fait grâce à la loi de Lenz :

Le courant induit a un sens tel que ses effets magnétiques tentent de


s’opposer à la cause du courant.

II – Chimie

33
Définition : Les amines sont des composés qui dérivent de l’ammoniac dans
la molécule duquel on a substitué un, deux ou les trois atomes d’hydrogène
par des radicaux alkyles R, R’ et R’’.

Types d’amines : Selon le nombre d’atomes d’hydrogène substitué on obtient :

Amines
Amines primaires Amines tertiaires
secondaires
(remplacement (remplacement des
Types (remplacement de
d’un atome trois atomes
deux atomes
d’hydrogène) d’hydrogène)
d’hydrogène)
R – N – R’
Formule
|
générale R – NH2 R – NH – R’
R’’

Les amines sont des composés nucléophiles


Le mot nucléophile est composé du radical « nucléo » provenant de noyau et du
radical « philos » qui veut dire « aimer ». Un composé nucléophile est donc un
composé avide de noyaux c’est-à-dire de particules chargées positivement
(cations).
L’atome d’azote présent dans les molécules des amines est un centre nucléophile
(centre riche en électrons).
L’origine de caractère est la présence d’un doublet électronique libre sur l’atome
d’azote ce qui permet la formation de liaison covalente dative avec des particules
déficitaires en électron que sont les particules chargées positivement.
Les manifestations de cette propriété sont :
Les propriétés basiques des amines :

R N + H+ R NH

Exemples : R – NH2 + HO – H ←→ R − NH+ + OH−


3
+ - +
(

R – NH2 + (H3O + Cl ) → R − NH3 + Cl + H2O )
Les réactions avec les halogénures d’alkyle (RX) et les halogénures d’acide
(RCOCl)
Un centre électrophile est un centre pauvre en électrons. Les halogénures d’alkyle
sont des composés électrophiles : l’atome de carbone lié à l’atome d’halogène X est
un centre pauvre en électrons du fait de la différence d’électronégativité entre les
deux atomes. L’atome d’halogène attire le doublet électronique vers lui créant un
léger déficit électronique au niveau de l’atome de carbone.
La liaison atome de carbone – atome d’halogène devient une liaison polarisée.
doublet électronique de la liaison C - X

δ+ δ−
C X
centre électrophile

Le caractère nucléophile des amines leur permet de fixer sur l’atome d’azote des
centres électrophiles. Ces réactions sont à la base de la préparation d’autres amines
et des amides notamment.

34
δ+ δ− +
C X N C , X-
N +

Exemples :
R - NH2 + Cl - R' R - NH - R' + HCl
amine primaire chlorure d'alkyle amine secondaire

R NH2 + R' C Cl R NH C R' + HCl

O O
amine primaire chlorure d'acide amide

B – Exercices

I – Physique
a) Faux. Le mouvement d’un projectile, lancé vers le haut dans un champ de
pesanteur uniforme est uniformément décéléré.

b) Vrai. L’énergie cinétique d’un oscillateur harmonique est :


1
E c = Constante × (vitesse)
2
.
2
L’oscillateur étant harmonique son abscisse est une fonction sinusoïdale du temps de
la forme x = acos(ωt + φ).
dx
Sa vitesse v est v= = - aωsin(ωt + φ). Si x = 0 ⇔ cos(ωt + φ) = 0 et sin(ωt + φ) =
dt
± 1 : la vitesse est maximale v = vmax = ± aω et par conséquent l’énergie cinétique de
l’oscillateur :
1
Ec = Ec = ×vmax
Constante 2
.
max
2

c) Vrai. Son énergie mécanique se conserve (système isolé).

d) Faux. Il n’y a pas de variation de son flux propre.

e) Vrai. Une self retarde le passage du courant.

II – Chimie

a) Les formules développées et les noms des composés X, Y et Z


Z est une cétone (test négatif avec le réactif de Schiff). Sa formule brute étant
C3H6O, il s’agit de l’acétone ou propanone CH3 – CO – CH3.
Y est donc un alcool secondaire : le propan-2ol : CH3 – CHOH – CH3. X est
alors le propène : CH2 = CH – CH3.

b) Un isomère de position de Y et les produits d’oxydation ménagée de cet isomère


Un isomère du propan-2ol est le propan-1ol : CH3 – CH2 – CH2OH.
Ses produits d’oxydation sont le propanal CH3 – CH2 – CHO (défaut d’oxydant) et
l’acide propanoïque CH3 – CH2 – COOH (excès d’oxydant).

C – Problème

35
Partie I
1. Écrire l’équation bilan de la réaction
C12H22O11 + H2O → C 6H12O6 + C 6H12O6
glucose levuose

2. Calculer les concentrations du saccharose restant aux instants considérés


Posons c0 la concentration initiale de saccharose, chyd la concentration de saccharose
hydrolysé, la concentration crest de saccharose restant est crest = c0 - chyd. On a c0 =
n0
avec n0 le nombre de mole de saccharose dissout dans le volume V (V = 100
V
m
cm3 = 10-1 L) de solution et n0 = : m la masse de saccharose dissout (m = 34,2 g)
M
et M la masse molaire de saccharose (M = 342 g/mol).
m
L’expression de c0 devient c0 = = 1 mol.L-1.
M×V
Les concentrations de saccharose restant en fonction du temps, sont données dans le
tableau ci-dessous.

t (min) 0 40 80 120 160 190 220


[saccharose 0,13 0,25 0,35 0,44 0,50 0,55
0
hydrolysé] en mol/L 5 0 0 0 0 0
[saccharose 0,83 0,65 0,56 0,50 0,45
1 0,75
restant] en mol/L 5 0 0 0 0

3. Tracer les courbes donnant les variations de la concentration du saccharose en


fonction du temps.

Concentrations en
mol/L
1

0,9

0,8

0,7
[saccharose]rest =
g(t)
0,6

0,5

0,4

0,3

0,2 [saccharose]hyd =
0,1 f(t)
0
temps en
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 min
170180 190 200 210 220
4. Définir la
vitesse de disparition du saccharose et déterminer sa valeur à l’instant t = 120 min
La vitesse de disparition du saccharose est la variation de sa concentration
au cours du temps.

36
dc
vsaccharose= − , c étant la concentration du saccharose. Pour le calcul de la valeur
dt
de la vitesse de disparition du saccharose au t = 120 minutes on utilise la relation
Δc
v= , ∆c étant la variation de concentration du saccharose pendant l’intervalle de
Δt
temps ∆t.
c120 − c 80 0,350− 0,250
On peut écrire v = = et v = 2,5.10-3mol.L-1.min-1. (Sa valeur à
t120 − t80 120− 80
l’instant t = 120 min est l’opposée du coefficient directeur de la tangente à la courbe
[saccharose restant] = g(t) au point d’abscisse t = 120 min).

5. Définir et déterminé graphiquement le temps de demi réaction


Le demi temps de réaction τ ou t1/2 est le temps au bout duquel la moitié de
la concentration initiale du réactif a disparu :
c
à t = τ on a c = 0 .
2
Graphiquement pour c = c0/2 = 0,500 mol.L-1 on a t = 190 min.

Partie II

1°) a) Calculer la tension appliquée aux bornes du dipôle R


Um
On sait que la tension efficace aux bornes du dipôle est UR telle que : UR = .
2
La tension instantanée aux bornes du dipôle est u = 2,5cos3700t et une tension
instantanée s’écrit toujours u = Umcos(ωt + φ) avec Um la tension maximale. Par
identification on a Um = 2,5 V. ⇒ UR = 1,768 V. La tension aux bornes du conducteur
ohmique R est UR = 1,77 V.

b) L’expression de l’intensité instantanée du courant électrique


L’intensité instantanée iR du courant électrique qui traverse le conducteur ohmique
est :
iR = R ImR cos3700t.
Um
La loi d’Ohm appliquée au conducteur permet d’écrire que UmR = RImR ⇔ I = R
.
m R R
Application numérique : UmR = 2,5 V, R = 220 Ω on a ImR = 1,36.10-2A ou trouve i =
1,36.10-2cos37t.

c) L’intensité efficace IR du courant


Im
On a IR = R
. Application numérique : ImR = 1,36.10-2A ⇒ IR = 8.10-3 A.
2
2°) a) L’expression de l’intensité instantanée iC du courant électrique qui traverse le
condensateur
du
Dans un condensateur le courant iC est tel que iC = dq/dt = C , dq est la charge
dt
prise par le condensateur pendant le temps dt et dq = Cdu.
On a par conséquent iC = 10-6×3700×2,5cos(3700t + π/2).
On trouve alors iC = 9,25.10-3cos(3700t + π/2)

b) L’intensité efficace IC du courant


37
Im 9,25.10−3
IC = C
= = 6,55.10−3 A
2 1,41

3°) a) L’expression de l’intensité instantanée iL du courant électrique qui traverse la


bobine
Une self met le courant en quadrature retard sur la tension. L’expression de
l’intensité instantanée iL s’écrit iL = Im1 cos(3700t + φ) . On sait que par la loi d’Ohm
Um
que Um = LωIm ⇒ I = 1
.

1 1
m 1

Application numérique : Um1 = Um = 2,5V , L = 2.102 et ω = 3700 rad/s, φ = - π/2 on


trouve Im = 3,38.10-2A et iL = 3,38.10-2cos(3700t - π/2).
L

b) L’intensité efficace IL du courant


Im
IL = 1 −2
= 2,4.10 A.
2

CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1999 - Série : SB

A - Questions de cours

I - Chimie
Définition d’un équilibre
Lorsque deux réactions inverses l’une de l’autre se produisent dans les
mêmes conditions elles conduisent à un équilibre chimique.
Trois facteurs.
Les trois facteurs qui influent sur un équilibre chimique sont : la température, la
pression et les concentrations des constituants (réactifs et produits).
Les lois de déplacement des équilibres chimiques relatives aux trois facteurs
précédents
•Loi de Vant’Hoff relative à la température
A pression constante, toute augmentation de la température déplace
l’équilibre dans le sens de la réaction endothermique, et inversement, toute
diminution de température déplace l’équilibre dans le sens de la réaction
exothermique.
•Loi de le Chatélier relative à la pression
A température constante, une augmentation de pression déplace
l’équilibre dans le sens d’une diminution du nombre de moles gazeuses et
inversement, une diminution de pression le déplace dans le sens d’une
augmentation du nombre de moles gazeuses.
Loi de modération relative aux concentrations molaires
L’augmentation de la concentration de l’un des constituants d’un système
en équilibre chimique, déplace cet équilibre dans le sens tendant à faire
disparaître ce constituant, et inversement la diminution de la concentration
d’un constituant déplace l’équilibre dans le sens tendant à former ce
constituant

II - Physique
Expression de la puissance moyenne en courant alternatif
Soit un dipôle soumis à la date t à la tension instantanée u et parcouru par un courant
instantané d’intensité i.
38
La puissance instantanée du circuit est p = ui.
En posant u = Umcosωt et i = Imcos(ωt + φ) on a p = UmIm cosωt cos(ωt + φ) qui peut
U I
encore s’écrire : p = m m [cosφ + cos(2ωt - φ)].
2
Lorsqu’on passe aux valeurs efficaces U = Um/ 2 et I = Im/ 2 , on aboutit à : p =
UI[cosφ + cos(2ωt - φ)].
L’expression P = UIcosφ est appelée la puissance moyenne du circuit.
La puissance moyenne est égale au produit de la tension efficace aux
bornes du circuit par l’intensité efficace traversant le circuit et par le
cosinus du déphasage φ entre les intensité et tension instantanés.
Le cosinus du déphasage φ entre les intensité et tension instantanées (cosφ)
est appelé le facteur de puissance ducircuit.
Importance du facteur de puissance
Lorsqu’un circuit est alimenté sous une tension efficace U, il possède la puissance P ;
P
les fils d’amenée du courant au circuit sont parcourus par le courant I = . En
U cosφ
posant R la résistance totale des fils d’amenée il y’a une perte d’énergie p = RI2 = R
P2
due à l’effet joule.
U2 cos2 φ
Cette perte d’énergie doit être réduite en réduisant la résistance R des fils, en
opérant sous haute tension et en augmentant le facteur de puissance, d’où
l’importance du facteur de puissance. En effet lorsque un fournisseur de courant
comme E. D. M. apporte de l’énergie électrique jusqu’au consommateur, il peut
réduire la perte d’énergie dans les fils d’amenée :

a) par utilisation de câbles de cuivre :


-de gros diamètre (plus la section du câble est grande plus sa résistance est faible),
-creux parce que le courant circule à la surface du conducteur (effet de peau ou effet
skin) et pour réduire le poids les câbles étant très souvent soumis à suspension)

b) par l’emploi de tensions hautes (ramenées à des basses tensions par


l’intermédiaire de transformateurs au niveau du consommateur).
La perte p est fonction aussi de P la puissance consommée par le client et E. D. M. a
tout intérêt à ce que cette consommation soit la plus élevée possible, la facturation
étant fonction de cette puissance.
L’augmentation de P implique une augmentation de l’intensité I dans les fils
d’amenée et par conséquent une plus grande perte par effet joule. Cette perte est au
compte de E. D. M. raison pour laquelle pour deux consommateurs utilisant la même
puissance, celui utilisant l’intensité la plus grande, paye un montant plus élevé.
Le facteur de puissance dépend de la nature du circuit consommateur qui est fonction
des besoins du consommateur et E. D. M. ne peut avoir aucune influence sur le
facteur de puissance.
Les pertes par effet joule sont réduites lorsque le facteur de puissance est
grand (cosφ proche de un ou φ petit), c’est-à-dire lorsque le circuit consommateur est
inductif (le consommateur place entre les bornes de son circuit un condensateur
convenable).
Lorsque le circuit consommateur a un facteur de puissance faible, E. D. M.
perd plus d’énergie par effet joule dans les fils.
Le consommateur qui fait modifier dans le sens de la baisse son facteur de
puissance fait perdre à E. D. M. de l’énergie (il subit une taxation) et celui

39
qui modifie son facteur de puissance dans le sens de la hausse évite à E. D.
M. une perte d’énergie (il est normalement bonifié).

II - Exercices

I - Physique
a) Expression de l’intensité iAB(t) du courant aux bornes du résistor et de la bobine
L’expression de l’intensité iAB(t) dans le circuit AB est :
iAB(t) = Imcos(100πt + φ) avec Im l’intensité maximale dans AB et φ le
déphasage courant-tension aux bornes du dipôle AB. On doit donc déterminer
les valeurs de Im et de φ.
AB est un circuit [(R + r), L] série, le courant est le même dans tout le circuit.
La loi d’Ohm appliquée au circuit AB donne Um = ZAB.Im avec Um = 80 V la tension
Um
maximale aux bornes de AB et ZAB l’impédance du circuit. On déduit que : Im = ⇒
ZAB
ZAB = ? On sait que : ZAB = (R +r)2 +L2ω2 .
Application numérique : (R + r) = 410Ω, L = 0,2H et ω = 314rad/s ⇒
80
ZAB = 415 Ω et Im = = 0,2A.
415
Lω 0,2 ×314
On a cosφ = − = = - 0,1531 et φ = - 1,42 rad.
R +r 410

L’expression de iAB est : iAB = 0,2cos(100πt – 1,42) V.

b) Les expressions des tensions instantanées uR et uB respectivement aux bornes du


résistor et de la bobine.
La loi d’Ohm appliquée à la résistance R donne pour les valeurs instantanées u R = RiAB
ou uR = 80cos(100πt – 1,42).
r
Pour la bobine uB = Um cos(100πt – 1,42 + φB) avec Um = Zb.Im et
B B
cosφB = Z .
B

On sait aussi que ZB = r 2 + L2ω2 = 63,6Ω et par conséquent Um = 12,72V.


B

Le facteur de puissance est : cosφB = 10/63,3 = 0,157 et φB = 1,4 rad.


L’expression de la tension aux bornes de la bobine est :
uB = 12,72cos(100πt + 1,25) V.

c) La puissance moyenne consommée par le dipôle


U I
L’expression de la puissance moyenne est P = m m cosφ
2
Application numérique : Um = 80 V, Im = 0,2 A et cosφ = 0,1531 on a P = 1,225 W.

II - Chimie
1) Déterminer la molarité des espèces suivantes : H3O+ ; Na+ ; NaOH et déduire son
pH
La détermination de la molarité d’une espèce revient à la détermination de sa
concentration, par conséquent il faut trouver les valeurs des concentrations molaires
[H3O+], [Na+], [OH-] et [NaOH].
La soude est une base forte qui se dissocie totalement en solution ce qui veut dire
que [NaOH] = 0. La masse molaire de la soude est 40g/mol, une solution de 4 g/L
donne une concentration des ions sodium et hydroxyde [Na+] = [OH-] = 4/40 = 10-
1
mol.L-1.
40
La concentration en ions hydronium est :
10−14
[H3O+ ] = −
= 10−13 mol.L-1.
[OH ]
Le pH de la solution est pH = - log[H3O+] = 13.

2) La nature du mélange à l’équilibre ? Calculer son pH


La solution de soude et la solution d’acide ajoutée sont de même concentration, le
volume d’acide versé n’étant que la moitié de celui de la soude, le mélange final
est un mélange tampon.
Le volume du mélange finale est V = 150 cm3 = 0,15 L.
Après réaction il reste la moitié des ions OH- de la solution initiale de soude c’est-à-
dire 5.10-3 mol.
La concentration des ions OH- du mélange final est [OH-] = 5.10-3/0,15 mol.L-1, celle
des ions hydronium est :
10−14 ×15.10−2
[H3O ] =
+
−3
= 3.10-13mol.L-1.
5.10
Le pH de la solution est pH = - log [H3O+] ⇒ pH = - log 3.10-13 = 12,5.

C – Problème
I - 1. Les formules développées des alcools de formule brute C4H10O, leur nom et leur
classe

CH3 – CH2 – CH2 – CH3 – CH2 – CHOH –


CH2OH CH3
butan-1ol butan-2 ol
CH3 – C(OH) – CH3
CH3 – CH(CH3) – 
CH2OH CH3
méthylpropan-1 ol méthylpropan-2 ol
Alcools primaires Alcools secondaires

2. L’alcool possédant un carbone asymétrique


Le butan-2 ol possède un carbone asymétrique (le carbone n°2).
Représentation perspective desénantiomères

H
H
C
C CH3
CH2 CH3 H3C CH2
H3C OH
OH

41
3. Le type de réaction
Le type de réaction est une réaction d’hydratation d’un alcène, en
l’occurrence le butène.
L’alcène pour l’obtention uniquement du butan-2 ol. Équation bilan de la réaction
Les isomères possibles de l’alcène sont le but-1 ène :
CH3 – CH2 – CH = CH3 ou le but-2 ène : CH3 – CH = CH – CH3.
Selon que le groupement hydroxyle OH se fixe sur le carbone 1 ou sur le carbone 2
dans le cas du butan-1ène on obtient le mélange de butan-1 ol par le mécanisme 
et le butan-2 ol par le mécanisme.
1

CH3 - CH2 - CH = CH2+ H- OH CH3 - CH2 - CH2 - CH2OH +CH3 - CH2 - CHOH - CH3
Butan-1ol Butan-2ol
2 mécanisme 1 mécanisme 2

Par contre pour le butan-2 ène l’hydratation donne uniquement le butan-2ol


quelque soit le mécanisme adopté ( et)

CH3 - CH =CH - CH3 + H - OH CH3 - CH2 - CHOH - CH3


Butan-2ol
2 mécanisme 1 et 2

.
4. Le corps obtenu et comment le caractériser
L’alcool étant secondaire son oxydation donne lieu à la formation de cétone (la
butanone) que l’on peut caractériser par le test à la D.N.P.H. (formation de
précipité jaune, jaune orangé) et celui de la liqueur de Fehling (pas de
formation de précipité rouge d’oxyde de cuivre I).

II - 1. a) La direction et le sens du champ électrique 


L’électron de charge négative – e dans le champ électrique E est soumis à la seule
  
action de la force électrique F telle que F =−eE ⇔ les vecteurs F et E sont
colinéaires de sens opposés. Les coordonnées du point A, sont (+L, +L) positives

( )
dans le repère O, i , j,k d’une part et le mouvement de l’électron a lieu dans le
( )
   
plan O, i, k (on a v0 = v0k ) :

la force F est donc colinéaire et a même sens que le vecteur unitaire i ou
 
encore que les vecteurs i et E sont
L 
A colinéaires de sens opposés (le champ E est
perpendiculaire aux plaques P et P’ et dirigé
de P’ vers P).

L
P
 P’ b) Les équations paramétriques du mouvement entre

v0 ⊗B O et A
 
(
 
L’électron, de masse m, dans le repère O, i,k est )
k F soumis à l’action de la  force F . Il acquiert
  
O l’accélération a telle que F = ma selon le principe
i Figure
 b fondamental de la dynamique. 
Cette

force étant
− eV0 aussi une force électrique on a F = − eE .
Les coordonnées des vecteurs dans ce repère sont :

42
Fi =mai =eE v 0 =0
i

 F =may =0  v 0y =0
F y ; v0 .
Fz =maz =0 v0 =v 0
z

Le mouvement est uniforme accéléré, sans vitesse initiale selon l’axe Ox et son
1 2
équation horaire s’écrit x = ait . Le mouvement est uniforme selon l’axe Oy de
2
vitesse nulle ⇔ et son équation horaire s’écrit : y = 0. Le mouvement est uniforme
selon l’axe Oz de vitesse constante v0 et son équation horaire s’écrit z = v0t.
1 eE 2
x= t
2 m
y =0
Sachant que ai = eE les équations horaires sont :
z =v0t

e
c) La relation donnant la charge massique de l’électron
m
z
Des équations paramétriques ou équations horaires on tire t = , relation qui portée
v0
1 eE 2
dans l’expression de x donne x = z : équation de la trajectoire de l’électron.
2 mv02
e 2v02 x e 2.v20
On déduit = . Au point A on a x = y = L ⇔ = .
m E.z 2 m E.L

2. a) La direction et le sens de B

L’électron, charge électrique se déplace maintenant dans un champ magnétique B ;
il subit une force appelé force de Lorentz telleque :
     
(  
F = − e(B ∧ v0 ) ou ⇔ F ⊥ (B ∧ v0 ) le trièdre F, B, v
0
)
est indirect.
    
F est colinéaire à i , v 0 est colinéaire à k par conséquent - e v 0 , est de sens
  
opposé à k et B est donc colinéaire à j mais de sens opposé.

Le champ B est un champ rentrant : sa direction est perpendiculaire au
( )
   
plan i , k (ou parallèle au plan ( j, k) ) et son sens est celui contraire au

sens du vecteur j .

b)

Montrer
 
que la vitesse v estconstante
  
F = e(B ∧ v0 ) ⇔ F = eBv0 sin(B, v0 ) et comme B et v 0 sont perpendiculaires on a
F = eBv0 = constante.
   eBv0 dv
L’accélération a telle que F = ma d’intensité a = = constante et = 0 ⇔ la
m dt
vitesse est constante à tout instant : v = v0.
e v
c) Établir la relation = 0
m B.L
L’électron décrit une trajectoire qui est un quart de cercle de rayon R, l’accélération a
v2 v2 e v
est centripète et a = an = 0 et comme F = eBv0 = m 0 on en déduit = 0 . Au
R R m B.R
e v
point A : R = L et = 0 .
m B.L
e
3. La vitesse d’émission v0 ainsi que la charge massique
m
43
2v02 v E
Des deux expressions de la charge massique on a = 0 ⇔ v0 = . Application
E.L B.L 2B
numérique : E = 4.104 V.m-1 ; B = 1,69.10-3T ; L = 4 cm : v0 = 1,18.107m/s et
e 2 × (1,18× 107 )2 e
= ⇔ = 1,74.1011C.kg−1 .
m 4 × 10 × 4 × 10
4 −2 m

CORRIGE : Baccalauréat malien : SESSION DE JUILLET 2000 - Série : SB

A - Questions de cours

I – Chimie
Définition d’une réaction en chaîne
Une réaction en chaîne est une réaction dont le mécanisme met en jeu des radicaux
ou centres actifs, un radical étant un atome ou un groupe d’atomes possédant un
électron célibataire.
Les différentes phases d’une réaction en chaîne
Les différentes phases d’une réaction en chaîne sont :
La phase d’initiation au cours de laquelle il y’a formation de radicaux par rupture
homolytique d’une liaison covalente (chacune des entités formées emporte un
électron issu de la liaison covalente). La rupture homolytique a lieu soit par photolyse
(l’énergie absorbée pour la rupture de la liaison covalente est d’origine lumineuse),
soit par thermolyse (élévation de la température du milieu réactionnel) soit par le
choc d’une molécule avec un autre radical. Le radical formé au cours de cette étape
est appelé un centre actif.
La phase de propagation constituée par un maillon de la chaîne ou ensemble des
étapes de propagation débute par un acte élémentaire au cours duquel un centre
actif (radical formé lors de la phase d’initiation) réagit avec une molécule du milieu et
se termine par un acte élémentaire au cours duquel ce centre actif est régénéré. Le
centre actif est consommé au cours d’un acte élémentaire et ce même centre
réapparaît au cours d’un autre acte élémentaire. Il est appelé le porteur de chaîne.
La phase de rupture ou de terminaison au cours de laquelle les centres actifs, mis en
jeu dans le mécanisme réactionnel sont consommés.
Exemple
La réaction de chloration du méthane :
CH4 + Cl2 Lumière
 → CH3Cl + HCl
(hν)


Initiation : formation de centre actif Cl − Cl → Cl• + Cl•
Propagation : deux actes élémentaires
Cl• + H − CH3 → Cl − H + CH•3 et CH•3 + Cl − Cl → CH3 − Cl + Cl•
Rupture : trois actes élémentaires
Cl• + Cl• → Cl2 , Cl• + CH•3 → CH3Cl et CH•3 + CH•3 → CH3 − CH3 .

II – Physique

Déduire la nature de la trajectoire


On lance un projectile de centre d’inertie G, de masse m à partir d’un point O avec
une vitesse initiale V0 faisant un angle α avec l’horizontale.
•Système : le projectile.
 
•Forces extérieures appliquées au système : Force à distance : le poids P = mg
•Relation liant les forces extérieures :

44
      
∑Fext = ma ou ∑F = P = mg, ce qui donne a a = g =constante
•Exploitation
  
Elle se fait dans la base ( i, j,k ). Dans cette base, nous avons :
z ax gx
  
v0 a a y et g gy . D’où les relations : ax = 0, ay = 0, az
 az gz
k m Z
= α
 x -g
• 
i Exploitation cinématique
j
 X Choisissons comme l’origine du repère la position
y P d’où le projectile est lancé, et comme origine des
temps : t = 0 l’instant où le projectile est lancé.

Les conséquences cinématiques sont résumées dans le tableau ci- après :

Vecteur Vecteur vitesse Coordonnées


accélérati du centre d’inertie
on
Instant 0 v0x = v0 cosα x0 = 0

t=0 a 0  y0 = 0
−g
v0 v0y = 0
v0z = v0 sinα z0 = 0

0 v x = v0 cosα
  x = v0 tcosα
Instant a 0
v0 v y = 0 y =0
t −g
v z = −gt+ v0 t sinα 1 2
z0 = − gt + v0 t sinα
2

 Les caractéristiques de la trajectoire


(
 
y = 0, le mouvement a lieu dans le plan vertical i, k )
Equation de la trajectoire
On élimine la variable temps t entre les équations paramétriques. De l’équation de x
x
on tire : t = . En portant cette valeur dans l’expression de z on trouve
v0 cosα
1 g
z=− x2 + xtgα ⇔ que la trajectoire du centre d’inertie de la masse est
2 v0cos α
2 2

une parabole.
Définir la flèche et la portée horizontale du mouvement et établir leurs expressions.
La flèche est la hauteur Z maximale atteinte par le projectile. La portée X
est la distance parcourue par le projectile horizontalement.
Les expressions
1 g
Lorsque x = X alors z = 0 ⇒ 0 = − x2 + xtgα ⇔
2 v0cos α
2 2

x = 0 (pointO)
ou v20 sinα
. Pour x = X/2 on a z = Z on en déduit Z = .
0 sin2α
v2 g
x=
g

B - Exercices
I – Chimie
45
a) La constance de vitesse k de cette réaction
1
L’équation bilan de la réaction est N2O 5 → 2NO 2 + O 2
2
La réaction étant du premier ordre, la loi régissant la variation de concentration du
c
penta oxyde de diazote en fonction du temps t, est : ln = − kt ; c0 étant la
c0
concentration initiale (instant t = 0) du penta oxyde de diazote, c la concentration du
penta oxyde de diazote en un instant quelconque t (t > 0), k la constante de vitesse
c
ln
de la réaction. On déduit de cette relation que : c 0 . Application numérique : c0
k=
t
= 1,5.10-2 mol.L-1, c = 1,35.10-2 mol.L-1, t = 2225 s on trouve k = 4,7.10-5 s-1.

b) Définition du temps de demi réaction et sa valeur


Le temps de demi-réaction τ est le temps pour lequel la moitié de la concentration
initiale du réactif a réagit.
c ln2
Pour t = τ on a c = 0 ⇒ τ = .
2 k
Application numérique : k = 4,7.10-5 s-1, ln2 = 0,693 et τ = 14745 s.
La date t’ pour laquelle 80% du réactif a disparu (ou 20% du réactif restant)
c
c ln 8 ln0,8
ln = − kt ⇔ c 0 , pour t = t’ on a c = c0 et t' = − ⇒ t’ =
c0 t=− 10 4,7.10−5
k
34243 s.

II – Physique
1°) a) L’équation horaire de la trajectoire et les coordonnées du point S.

Voir : A - Questions de cours : II – Physique

Les résultats obtenus sont :

Equation de la trajectoire

1 g
z=− x2 + xtgα
2 v0cos α
2 2

Coordonnées xS et zS du sommet S

V02sin2α V02sin2α
xS = z
et S = .
g g
Application numérique : α = 45°, V0 = 10 m.s-1, g = 10m.s-2 on trouve z = - 0,1x2 + x,
xS = 5m et zS = 2,5 m.

b) Les coordonnées VxS , VyS , VzS du vecteur vitesse V au point S

46
z 
vxS = v0cosα = 7,07ms
'1

 v0 
V0cosα vS vyS = 0
S  
VS = V0 cos α vzS = 0
α x
O 
V0sinα La date tS de passage en S
xS
S = V0tS cosα ⇔ tS =
x y .
V0cosα
2
Application numérique : α = 45°, V0 = 10 m.s-1, xS = 5m on trouve tS = = 0,707
2
s.

2°) La vitesse initiale V0' du second projectile



Le deuxième projectile est un corps lancé vers le haut avec une vitesse initiale V0' de
1 2
direction verticale : son équation s’écrit z’ = - gt + t.
2
Au point de rencontre :
2 2 2
z’ = zS = 2,5 m et t = ⇒ 2,5 = - 5 + . V0' ⇔ V0' = 5 2 = 7,07ms-1.
2 4 2
Les vitesses respectives des deux projectiles à l’instant de rencontre sont :
• Pour le premier projectile la vitesse au point de rencontre S est V0cosα = 7,07 m.s-
1
.
' 2
• Celle V’ du second projectile est V’ = - gt + V0 avec au point de rencontre t =
2
et V0' = 5 2 ce qui donne V’ = 0m.s-1.

C – Problème

I - 1°) Nom et fonction chimique de chaque composé

Composé Nom Fonction


caractéristique
a) Acide éthanoïque Acide carboxylique
b) Butanone Cétone
c) Butan-2 ol Alcool secondaire
d) Propanal Aldéhyde
e) 2-méthylbutan-2 Alcool tertiaire
ol

2°) Les composés contenus dans les flacons : justification

Réactio 2−
Ion Cr2O 4 en DNPH Liqueur Chlorure
n entre réagit avec la de d’éthanoy
milieu acide
fonction Felhing le
réagit avec la
aldéhyde et la réagit réagit
fonction aldéhyde
fonction cétone avec la avec la
et la fonction
fonction fonction
alcool primaire et
aldéhyde carbonyle
secondaire
seule
Flacon Négative avec des Positive avec la Négative Négative
n°1 fonctions alcool fonction avec la avec la

47
primaire, alcool carbonyle : fonction fonction
secondaire, (-CO) cétone cétone
aldéhyde Butanone
Flacon Négative avec Négative avec Négative Positive
n° 2 2-méthylbutan- la fonction avec la avec la
2 ol alcool fonction fonction
alccol alcool
Flacon Positive avec le Positive avec le Positive Négative
n° 3 Propanal ou le Propanal avec le avec la
2-méthylbutan-2 Propana fonction
ol l aldéhyde

En conséquence les résultats sont les suivants :

Flacon n°1 Butanone


Flacon n° 2 2-méthylbutan-2
ol
Flacon n° 3 Propanal

3°) Les molécules chirales et la cause de la chiralité


Seule la molécule de butan-2 ol est chirale, car possédant un atome de carbone

asymétrique : le carbone n°2 ( C 2H5 − C HOH− CH3 ). Il y’a deux énantiomères.

Représentation des énantiomères

OH OH

C C

H H
C2H5 H5C2
H3C CH3

4°) L’équation bilan de la réaction et la fonction chimique du composé formé


Fonction ester
O O

CH3 C O H +HO CH C2H5 CH3 C O CH C2H5 + H2O

CH3 CH3
Acétate ou éthanoate
de méthyl-2 propyle

Le composé (a) peut-il donner une réaction analogue avec un autre composé ?
Une réaction analogue (c’est-à-dire la formation d’un ester) est possible avec le 2-
méthylbutan-2 ol : le composé (e).

II - 1. Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes

a) Vrai ; b) Faux ; c) Faux ; d) Faux

2. Écrire les expressions de Z1, Z2 et Z en fonction de R1, R2, L


Le dipôle R1 est une résistance pure, son impédance Z1 = R1, le dipôle (R2, L) est une
inductance avec résistance en série, son impédance Z2 = R 22 + L2ω 2 , le dipôle (R1,

48
R2, L) est une inductance avec résistance en série, son impédance
Z = (R1 + R 2 ) + L ω .
2 2 2

3. a) Calculer les impédances Z, Z1, Z2


L’impédance Z d’un dipôle aux bornes duquel s’exerce une tension efficace U et dans
U
lequel circule une intensité efficace I est Z = .
I
U
On a alors Z = avec U la tension efficace aux bornes du dipôle (R1, R2, L). La
I
tension instantanée aux bornes du dipôle étant u(t) = 8,4 2 cos (100πt + φ) alors la
U 8,4
tension efficace U aux bornes du dipôle est U = 8,42V et Z = = = 12Ω .
I 0,7
U1 5,60 U 4,76
De même on a Z1 = = = 8Ω et Z2 = 2 = = 6,8Ω .
I 0,7 I 0,7

b) En déduire les valeurs de R1, R2 et L


On a Z1 = R1 = 8Ω ;
Calcul de R2
Z2 = R 22 + L2ω2 ⇔ Z2 = R 2 + L ω
2 2 2 2

Z = (R1 + R 2 )2 + L2ω2 ⇔ Z = (R 1 + R 2 ) + L ω .
2 2 2 2

Z2 − Z22
Z −Z
2 2
[(R 1 + R 2 ) − R ] = Z − Z
2 2 2 2 R 1 + 2R 2 =
En faisant
2
on a
2 2
⇔ R1 ou
Z −Z −R
2 2 2
R2 = 2
.
1

2R1
Application numérique : Z = 12Ω ; Z2 = 6,8Ω ; R1 = 8Ω on trouve R2 = 2,1Ω.

Calcul de L
Z22 − R 22
De Z22 = R 22 + L2ω2 on tire L = avec ω la pulsation du courant alternatif. De
ω
l’expression de la tension instantanée on a ω = 100π rad.s-1.
Application numérique : Z2 = 6,8Ω ; R2 = 2,1Ω on trouve L = 0,021H.

c) Calculer la phase de u(t) par rapport à l’intensité du courant i(t)


De l’expression u(t) = 8,4 2 cos (100πt + φ) de la tension instantanée aux bornes
du dipôle (R1, R2, L) l’espace angulaire φ représente le déphasage courant tension et
on a pour un tel circuit :
Lω 0,021× 314
tgφ = = = 0,6528⇔ φ = 0,58 rad.
R1 + R 2 10,1
L’équation de l’intensité instantanée i(t)
Pour un circuit inductance avec résistance le courant est en retard de phase sur la
tension on a alors pour équation de l’intensité instantanée : i(t) = 0,7 2 cos100πt.

CORRIGÉ : SESSION DE JUILLET 2001 - Série : SB

A – Questions de cours

I – Chimie

49
Structure et propriétés chimiques du glucose

Structure du glucose
L’analyse immédiate assigne au glucose la formule brute C6H12O6.

Ses propriétés chimiques lui confèrent la structure suivante :

∗ ∗ ∗ ∗
CH2OH−C HOH−C HOH−C HOH−C HOH−CHO ou

CH2OH CHO

Projection de Fischer Représentation de Haworth

H C O H
6
H C OH 5C CH2 OH
H
HO C H OH
4C 1
HC O
C OH OH H
H
OH 3 2
C C
HO C H
H OH
CH2OH

Cyclisation (mutarotation)

6 6 6
CH2OH CH2OH CH2OH

5C O 5C O H 5C
H O
H H H OH
OH 1 OH OH 1
4C HC α 4C 1
O 4C HC β
OH HC
H OH H OH H
OH 3 2 OH OH 3 2 H
C C C C OH C
3
C
2

H OH H OH H OH
α - D- glucose (36%) D - glucose β - D - glucose (64%)
Forme cyclique hémaciétalique Forme ouverte aldéhydique Forme cyclique hémaciétalique

Formes anomères α et β

La molécule de glucose contient cinq fonctions alcool (une fonction alcool primaire
et quatre fonctions alcool secondaire) et une fonction aldéhyde.
En solution aqueuse, le glucose se présente sous des formes tautomères, cyclique
(hémaciétalique ou oxydique) et ouverte (aldéhydique), dans un équilibre qui est
largement en faveur des formes cycliques.
Le passage de la forme aldéhydique à la forme oxydique est appelé mutarotation
(voir schéma ci-dessus).
Propriétés chimiques du glucose
Le glucose possède les propriétés chimiques des alcools et des aldéhydes.
•Propriétés dues à la fonction alcool
•Estérification : La réaction du glucose avec l’acide acétique conduit à la formation
d’un pentacétate.

HO-CH2(CHOH)4CHO + 4CH3COOH ←CH2(OOCH2CH3)-[CH(OOCH2CH3)]4 + 5H2O
•Action des halogénures d’alkyle (R – X avec X = {Cl, Br, I, F)
Traité par de l’iodure de méthyle ICH3 en milieu alcalin, le glucose est transformé en
50
dérivé pentaméthylé: CH2(OCH3) – [CH(OCH3)]4 – CHO.
HO-CH2(CHOH)4CHO + 4ICH3 → CH2(OCH3)-[CH(OCH3)]4 + 5HI

Le dérivé pentaméthylé obtenu à partir de l’iodure de méthyle ne présente aucune


des propriétés des aldéhydes, par conséquent sa molécule ne contient pas la fonction
aldéhyde – CHO. La structure de cette molécule est oxydique, la fonction hémiacétal
peu stable étant bloquée sous forme d’acétal, fonction 6

stable. CH2OH

•Propriétés de la fonction aldéhyde 5C O


H OCH3
•Action du dihydrogène OCH3 1

L’hydrogène naissant, obtenu dan le milieu réactionnel 4C HC β


OCH3 H
par action de l’amalgame de sodium sur l’eau,
CH3O 3 2 H
transforme le glucose en un hexa-alcool, le sorbitol : C C
(CH2OH - (CHOH)4 - CH2OH).
H OCH3
1
CH2OH− (CHOH)
4 − CHO+ H2 → CH2OH− (CHOH)4 − CH2OH
2
•Oxydation ménagée
Le glucose s’oxyde en présence de (Br2 + H2O) en un acide, l’acide gluconique, à
6 atomes de carbone CH2OH - (CHOH)4 - COOH. Cette constatation montre l’existence
d’une fonction aldéhyde, qui est d’ailleurs attestée par la formation, sous l’influence
de l’hydroxylamine, d’une oxime déshydratable en nitrile.
•Réaction avec la liqueur de Felhing
Dans une solution de sulfate de cuivre II, on verse progressivement une solution
basique contenant des ions tartrate (- OOC – (CHOH)2 – COO-) : il se forme tout d’abord
un précipité bleu clair d’hydroxyde de cuivre II Cu(OH)2 qui se dissout dans un excès
de solution de tartrate en donnant une solution limpide dont la couleur bleu roi est
due à l’ion complexe notée Cu . Cette solution est appelée la liqueur de Felhing.
2+
aq

Lorsqu’on chauffe doucement à la flamme un mélange de glucose et de liqueur de


Felhing il se forme un précipité de couleur rouge brique après passage par une teinte
verdâtre. Le précipité rouge brique obtenu est l’oxyde de cuivre II Cu2O. Le glucose
est oxydé en acide gluconique.
+2 + 2OH− + 2e− → Cu O + H O
2Cuaq 2 2

− − −
CH OH(CHOH) CHO + 3OH →CH OH(CHOH) COO + 2H O + 2e
2 4 2 4 2
2+ − −
2Cu + HOCH (CHOH) CHO + 5OH → Cu O + HOCH (CHOH) COO + 3H O
aq 2 4 2 2 4 2

Le précipité d’oxyde de cuivre II obtenu, lavé, séché et pesé permet de doser la


quantité de glucose dans la solution de glucose.

•Réduction du nitrate d’argent ammoniacal


Le nitrate d’argent ammoniacal, encore appelé réactif de Tollens, contient l’ion
complexe diamine argent de formule Ag (NH3 )2+ . La solution d’argent ammoniacal est
obtenu en versant goutte à goutte, une solution incolore de nitrate d’argent à une
solution d’ammoniac. Il apparaît tout d’abord un précipité brun d’oxyde d’argent Ag2O
qui se dissout dans un excès de solution d’ammoniac par la formation de l’ion
incolore diamine argent. Lorsqu’on chauffe, après avoir agiter un mélange de glucose
et de réactif de Tollens contenu dans une éprouvette, dans un bain-marie (environ
50°C) le mélange noircit progressivement et un dépôt métallique brillant se forme sur
51
les parois du verre de l’éprouvette. Ce dépôt métallique est constitué d’argent
métallique et cette action est appelée la réaction du miroir d’argent.
2Ag(NH3)+ +HOCH (CHOH) CHO+3OH− →2Ag + HOCH (CHOH) COO − + 4NH + 2H O Le test à
2 2 4 ↓ 2 4 3 2
la DNPH
A une solution de dinitro-2,4 phénylhydrazine encore appelé DNPH, on ajoute
quelques gouttes d’une solution de glucose. Il se forme un précipité jaune orangé de
dinitro-2,4 phénylhydrazone.

NO2 NH NH2 + O C (CHOH)4 CH2OH

NO2 H
DNPH NO2 NH N CH +H2O

NO2 (CHOH)4
Précipité jaune
orangé CH2OH

II - Physique
1) a) L’équation de la trajectoire et indiquer la nature du mouvement de l’électron.
Un condensateur plan a ses armatures chargées, placées horizontalement dans le
vide. La distance entre les deux armatures (épaisseur du diélectrique) est d et la
longueur d’une armature est l. Un électron, de charge q = - e, de masse m, pénètre,
en un point O, dans l’espace champ électrostatique uniforme entre les armatures du
 
condensateur, avec une vitesse v0 perpendiculaire au vecteur champ électrique E .

y
l
++++++++++ Y
 ++++ S

F yS
O
  I
α
O’
x

E
v0 H

---------------
---- Ecran
l/2
D
A partir du point O et cela dans tout l’espace champ électrique, l’électron est soumis
à la force électrostatique F telle que F =−eE et à son poids P =mg . L’application
de la relation fondamentale de la dynamique au mouvement de l’électron donne
F +P =ma où a est le vecteur accélération du mouvement de l’électron. On peut
montrer que le poids P de l’électron est négligeable devant la force électrique F et
que par conséquent on a F = ma .

F = − eE eE
On a alors :  ⇒a = − .

F = ma m
( )
Soit le repère orthonormé d’axes Ox, Oy, Oz du référentiel terrestre, considéré
comme galiléen, ayant pour origine le point de pénétration O de l’électron dans le
champ E .
Dans ce repère les composantes des différents vecteurs sont :

52
Ex = 0 ax v0x = v0 = constante≠ 0
E E y = − E , a a y , v0 v0y = 0 .
Ez = 0 az v0z = 0

a x =0
Fx = max = 0 
 eE
On en déduit que : F Fy = may = − eE ⇔ a y =− .
 m
Fz = maz = 0 
a z =0

A l’instant t = 0 l’électron se trouve au point O origine du repère.
ax = 0 

v0 = constante≠ 0
⇔ le mouvement de l’électron est rectiligne uniforme selon
x


l’axe Ox : son équation horaire est x = v0 t .
eE 
a y =− =constante≠0
m 
 ⇔ le mouvement de l’électron est rectiligne
v0 =0 
y 

1 eE
uniformément varié selon l’axe Oy : son équation horaire est y = t2 .
2 m
az = 0 
v0 = 0
⇔ l’électron n’effectue aucun mouvement suivant l’axe Oz son équation


( )
z

horaire est z = 0. . Le mouvement de l’électron s’effectue dans le plan Ox, Oy .


(Les relations ,  et  sont encore appelées les équations paramétriques du
mouvement).
x 1 eE 2
De  on tire t=
que l’on porte dans  ; ce qui donne y = x : équation de
v0 2 mv20
la trajectoire de l’électron.
La trajectoire de l’électron est parabolique et le mouvement de l’électron
dans le champ électrostatique est rectiligne uniformément accéléré.

b) L’expression de la déflexion et en donner sa définition. Quelle application pratique


utilise ce principe ?
Soit un écran recouvert de platinocyanure de baryum par exemple, placé, à la
distance D du milieu I du condensateur. L’électron à la sortie du champ électrique en
S ne subit l’action d’aucune force : son mouvement en dehors du champ électrique,
est rectiligne uniforme et sa trajectoire est une droite qui est la tangente à la courbe
parabolique au point de sortie S du champ. L’électron rencontre l’écran au point P où
l’on observe un scintillement appelé spot lumineux. En l’absence du champ
électrostatique l’électron serait sorti du condensateur selon la trajectoire rectiligne

dont la direction aurait été la ligne d’action du vecteur vitesse initiale v0 . Son point
d’impact sur l’écran serait alors le point O’ point de rencontre de la trajectoire
rectiligne et l’écran. Du fait de l’action du champ électrostatique, l’électron a subit
une déviation α : espace angulaire entre la droite matérialisant la trajectoire de
l’électron en l’absence de champ et la tangente à la trajectoire à la sortie au point S
du champ électrostatique.
La déflexion Y est l’ordonnée du point d’impact P de l’électron ayant subi
une déviation sous l’action d’un champ, sur un écran.

53
Sachant que la tangente au point S rencontre la droite OO’ au milieu I du
Y
condensateur on a dans le triangle rectangle IO’P : tgα = ⇔ Y = Dtgα. Or
D
dy eE eE
tgα = ( )x=l = 2
×l ⇒ Y = ×D× l (mètre).
dx mv0 mv20
Le principe de la déviation d’un électron par action d’un champ
électrostatique constitue le principe de fonctionnement de l’oscillographe
cathodique ou oscilloscope.

B – Exercices

I – Chimie
1) a) Définition de la vitesse moyenne Vmoy de disparition de l’alcool
La vitesse moyenne Vmoy de disparition de l’alcool entre les instants t6 = 6 min et t10 =
10 min est l’opposé du taux de variation de la quantité d’alcool (ou le taux de
variation de la concentration). En posant, à un instant t, n le nombre de moles
n(t10) − n(t6 )
d’alcool ou c la concentration de l’alcool on a : Vmoy = − ou
t10 − t6
c(t10) − c(t6 )
Vmoy = − .
t10 − t6
Application numérique : t10 = 10 min, t6 = 6 min, c(t10) = 0,36 mol.L-1, c(t6) = 0,72
mol.L on trouve Vmoy = 0,09.
-1

Unité
Pour n en mol et t en min on a Vmoy en mol.min-1. Pour c en mol.L-1 et t en min on a
Vmoy en mol.L-1.min-1.
On a dans le cas présent Vmoy = 0,09 mol.L-1.min-1.

N. B. : Il est possible de dresser le tableau des valeurs de la concentration d’alcool


restant en fonction du temps : [Alcool]restant = x = c0 – c avec c0 = 2 mol.L-1 et c la
concentration en alcool du liquide contenu dans l’estomac. On obtient le tableau ci-
dessous :

t (min) 0 2 4 6 10 20
mol.L- 0 0 1 0 1 1
1
,58 ,28 ,64 ,95

x(t10) − x(t6 ) 1,64− 1,25


On peut vérifier Vmoy = − = = 0,09.
t10 − t6 10− 6

b) La date pour la concentration c = 0,5 mol.L-1


La vitesse moyenne étant considérée comme constante on a pour tout intervalle de
∆c
temps ∆t pour lequel la variation de la concentration est ∆c on a : = Vmoy ⇔ ∆t =
∆t
∆c
Vmoy
.
En posant ti et tf respectivement les dates initiale et finale correspondant à l’intervalle
∆t on a ∆t = tf - ti ; les concentrations correspondantes sont cf et ci. On a par
c f − ci
conséquent tf = ti + .
Vmoy

54
Application numérique : ti = 6 min ⇒ ci = 0,5 mol.L-1, cf = 0,72 mol.L-1 on
0,72 −0,5
a tf =6 + et on trouve tf = 8,44 min.
0,09

2) La personne est-elle autorisée à conduire ?


0,5
La concentration autorisée a pour seuil ca = = 0,0108 mol.L-1 (La masse molaire
46
de l’éthanol est MC H OH = 46 g.mol-1). La concentration du sang en alcool de la
2 5

personne est c = 0,025 mol.L-1 > ca : la personne n’est pas autorisée à conduire.

II – Physique
1) a) Schéma annoté du dispositif (Voir réponse : c)

b) Le dispositif constitue-t-il un oscillateur ?


Le système effectue des oscillations autour de la position d’équilibre (l’axe OG 0 ).
O

l2
30°

l1
G0
l2 G
αm
H’

H m
O P
C’est un ’
oscillateur.

c) Calcul de l’amplitude αm
Soit l’amplitude αm maximale atteinte par le pendule du coté où le fil est entravé par
l’obstacle.

55
La seule force responsable des oscillations est le poids P = mg de la masse :
- l’énergie potentielle Epi du pendule dans la position de 30° a pour expression :
Epi = mg×O’H. On a O’H = O’O – HO ⇒ O’H = l1 – l1cos30° et Epi = mgl1(1 – cos30°)
- l’énergie potentielle Epf du pendule dans la position αm a pour expression :
Epi = mg×O’H’ = mgl2(1 – cosαm).
On a Epi = Epi et comme l1 = 2l2 on en déduit que 2×(1 – cos30°) = 1 – cosαm c’est-à-
dire que :
cosα m = 1 - 2×(1 – cos30°).
3
Application numérique : cos30° = on a cosα m = 0,7320 et α m ≈ 43° = 0,75
2
rad.

2) Représentation des variations de l’élongation angulaire α en fonction du temps


Le dispositif effectue des oscillations sinusoïdales, son élongation α a comme
expression qualitative α = α mcos(ωt + φ). La courbe représentant cette fonction est

une sinusoïde d’amplitude maximale α m, de période T = (de phase
ω
initiale φ). On obtient qualitativement la courbe ci-dessous :

3) Variations des énergies, de pesanteur Ep, cinétique Ec et mécanique E en fonction


de l’élongation α

Les énergies, cinétique Ec et potentielle Ep sont respectivement égales à la somme


des énergies cinétique E cS et potentielle E cR du solide, de E pS du solide et E pR du
ressort tandis que l’énergie mécanique E est la somme des énergies cinétique Ec et
potentielle Ep.

Soit α αmcos(ωt + φ) l’élongation du solide S à un instant t, sa vitesse est α’ = ⇒
dt
α’ = - αmωsin(ωt + φ).
1 1 dα
Son énergie cinétique à l’instant t est E c = mα '2 = m( )2
2 2 dt
L’énergie potentielle du solide est Ep = mgl(1 - cosα).
α2
Le pendule étant un pendule simple on a cosα = 1 - (α en radians).
2
mgl 2
On a alors Ep = α .
2
L’énergie mécanique E du solide est E = Ec + Ep.
1 mgl 2 g
E= mαm
2
ω2 sin2 (ωt +φ) + αm cos2 (ωt +φ) et comme ω2 = on en déduit E =
2 2 l
1 1
mglαm
2
[
sin2 ( ωt +φ) +cos2 ( ωt +φ) ] ou encore que E = mglα2m = constante.
2 2
56
Représentations

E
E
Ec p

E
p
E = constante
Ec

C – Problème
1. Calcul de
-α R 0
m et L
+α m
En alimentation continue la bobine se comporte comme une résistance pure de
résistance R. La loi d’Ohm aux bornes de cette résistance s’écrit U = RI : U est la
tension aux bornes de la bobine et I l’intensité du courant continu dans le circuit.
Application numérique : U = 12V, I = 0,24A on trouve R = 50Ω.

En alimentation sinusoïdale la bobine de résistance R présente une inductance pure L.


La loi d’Ohm aux bornes de la bobine s’écrit U = ZI : U étant la tension efficace aux
bornes de la bobine, I l’intensité efficace du courant sinusoïdal dans le circuit et Z
l’impédance de la bobine.
U
On a Z = d’une part et Z = R 2 +L2ω2 d’autre part avec ω = 2πN la pulsation du
I
courant sinusoïdal et N sa fréquence.
on tire L = Z − R
2 2
De la relation Z = R 2 +L2ω2 et en remplaçant Z par son
ω
2
U
− R2
expression il vient 2
I .
L=
ω
Application numérique : U = 12V, I = 0,16A, R = 50Ω, N = 50 Hz et ω = 100π
rad/s on trouve :
576
− 2500
L = 2,56.10−2 ⇔ L = 0,45H (Z = 150Ω).
314

2. a) Formes et positions des deux courbes


La tension instantanée ur = uAB aux bornes de la résistance r est telle que ur = ri : i
étant l’intensité instantanée du courant alternatif dans le circuit [(R + r), L]. Le
courant étant sinusoïdal la courbe ur est une sinusoïde.
En posant i = Imcosωt on a alors ur = rImcosωt.
La tension instantanée aux bornes d’une résistance pure et l’intensité
instantanée dans le circuit sont en phase.
Un oscilloscope ne pouvant mesurer que la tension aux bornes d’un circuit, celle aux
bornes de la résistance pure représente l’intensité du courant et la courbe
représentative est celle de l’intensité instantanée i.
La courbe uBC = u(R, L) = uB représente la tension instantanée aux bornes de la bobine
di
(R, L). Elle a pour expression uBC = uB = Ri + e avec e = L la f.e.m. induite aux
dt
bornes de la bobine.
Finalement la tension uBC = uB = UBC 2 cos(ωt + φ) : UBC étant la tension efficace aux
bornes de la bobine et φ le déphasage entre la tension uB et l’intensité i.

57
Une bobine retarde le courant sur la tension c’est-à-dire que la tension est en
avance de phase sur l’intensité.

58
Les courbes sont sinusoïdales, celle uB est en avance de phase sur ir c’est-à-
dire qu’en remontant l’axe des temps dans le sens croissant, on rencontre
la courbe uAB avant la courbe ur.
1
Les deux courbes ont la même période T = = 0,02s.
N
Qualitativement on obtient les courbes représentées par la figure ci-dessous.
En gris : uBC =uB : voie Y2
En noir : i(t) =ur/r : voie Y1

b) Pourquoi uB est en avance de phase sur ur et calculer le déphasage φ


La tension instantanée u aux bornes du circuit [(R, r), L] est u = uL avec u(r + R) la
tension instantanée aux bornes de l’ensemble des résistances et uL la tension aux
bornes de l’inductance L de la bobine.
di
On a u(r + R) = (R + r)i et uL = - e = L avec e la f.e.m. auto-induite de la bobine, L
dt
di
son coefficient de self induction et i = Imcosωt. Sachant que : = - Imωsinωt on
dt
trouve :
π
u = (R + r)Imcosωt - LImωsinωt ou u = (R + r)Imcosωt + LImωcos(ωt + ).
2
Ce qui veut dire d’une part que la tension u est sinusoïdale, de même période que u (R
+ r) et uL : on peut écrire alors u = Umcos(ωt + ϕ) et d’autre part qu’à une fonction

sinusoïdale U = U mcos(ωt + ϕ) est associé un vecteur tournant avec une


vitesse angulaire ω, pulsation de la fonction sinusoïdale, dont le module est Um,
amplitude qui est représenté à l’instant t = 0 faisant un angle ϕ, phase à l’origine de
la fonction sinusoïdale, avec un axe orienté horizontal Ox . Ainsi on a :
π
Um cos( ωt + ϕ) = (R + r)Im cosωt + LIm cos(ωt + )
2
Um (R + r)Im LωIm
U = U( R +r ) + UL
ϕ 0 π2
La construction de la somme géométrique U = U( R +r ) + UL est appelée la construction
de Fresnel.
La construction de Fresnel montre que la figure géométrique obtenue est un triangle
+ rectangle et qu’entre les vecteurs U et U( R °r ) il existe un
LωI
Um m Lω
+ π/
angle ϕ tel que tangϕ = correspondant à la différence
φ R +r
(R + 2 de phase entre les fonctions sinusoïdales correspondantes.
r)Im
59
Il faut tourner le vecteur U( R°r ) de l’angle ϕ dans le sens trigonométrique
(sens contraire au sens de déplacement des aiguilles d’une montre) pour
qu’il soit collinéaire direct de U ou encore que lorsque les deux vecteurs
avec la vitesse ω constante tournent dans le sens précité le vecteur U est
en avance sur U( R°r ) (inversement U( R°r ) est en retard sur U).
Calcul de ϕ :

tangϕ = .
R +r
Application numérique : L = 0,45H, R = 50Ω r = 1Ω et ω = 100π rad/s on trouve tangϕ
= 2,770 ⇔ ϕ = 1,2244rad ou ϕ = 70,15°.

3) Calculs de la fréquence N0, des tensions efficaces aux UB et UC respectivement aux


bornes de la bobine et du condensateur
Le circuit obtenu est un circuit [(R + r), L, C] dans lequel les tensions uAB = ur et uAC
= u sont égales pour la valeur ω0 = 2πN0 de la pulsation.
On a alors rImcosω0t = Umcos(ω0t + ϕ) et on endéduit ϕ = 0, le circuit est en état de
1
résonance ⇔ LC ω0 = 1 et N0 =
2
.
2π LC
Application numérique : L = 0,45H, C = 1,5.10-6F on trouve N0 = 193,8Hz.

Calcul de UB et UC
Les tensions efficaces UB et UC sont telles que UB = ZBI0 et UC = ZCI0 avec
1
ZB = R 2 + L2ω02 et ZC = respectivement les impédances de la bobine et du
Cω0
U
condensateur, I0 l’intensité efficace du courant à la résonance : I0 = .
R +r
Application numérique : L = 0,45H, C = 1,5.10-6F, ω0 = 1218,32 rad/s, N0 ≈ 194Hz,
U = 24V, R + r = 51Ω on trouve I0 = 0,47A, ZB = 550,5Ω, ZC = 547,2Ω et UB =
258,7V, UC = 257,2V. (Surtensions aux bornes de la bobine et du condensateur UB ≈
Uc ≈ 11U).

CORRIGÉ : SESSION DE JUILLET 2002 - Série : SB

A - Questions de cours

I – Physique
•L’allure de la trajectoire dans le repère ( Ox, Oy )
La courbe donnant l’allure de la trajectoire est en pointillé.

60
y y y y

v0

v0 0
0 x0 x 0 x x
 (a (c
 (d
v0 ) (b) v0
) )
y y y y


v0
 
v0 v0 0 x
0 x x x 
(e 0 (f) 0
(g v0 (h
) ) )

•Les équations x = f(t) et y = h(t) des mouvements suivant Ox et Oy


 
x = 0 x = v0tcosα
(a)  (b) 
1 1
y = gt2 − v0t y = − gt2 + v0t sinα
 2  2
 
x = v0t x = − v0tcosα
(c)  (d) 
1 1
y = − gt2 y = − gt2 − v0tsinα
 2  2
 
x = 0 x = − v0t
(e)  (f) 
1 1
y = − gt2 + v0t y = − gt2
 2  2
 
x = − v0tcosα x = v0tcosα
(g)  (h) 
1 1
y = − gt2 + v0tsinα y = − gt2 − v0tsinα
 2  2

II – Chimie
a) La substance à faire réagir

On peut préparer une amide à partir d’un chlorure d’acide par action sur
l’ammoniac NH3.

b) L’équation bilan de la réaction


CH3 - C - Cl + 2NH3 CH3 - C - NH2 +NH4+Cl-
O O

c) La formule développée du chlorure d’acide de l’alanine


O

CH3 - CH - C - Cl
NH2

d) L’équation bilan de la réaction entre la glycine et le chlorure d’acyle


La formule de la glycine est : NH2 – CH2 – COOH
O O

CH3 - CH - C - Cl + HNH - CH2 - COOH CH3 - CH - C - NH - CH2 - COOH +HCl


NH2 NH2
61
e) Le nom du composé obtenu
On obtient un peptide (dipeptide : Ala-Gly).

B - Exercices

I - Physique
a) L’expression de la tension instantanée u dans le circuit
La tension instantanée u aux bornes du circuit (R, L) en série est égale à la somme
des tensions instantanées uR aux bornes de la résistance et uL aux bornes de
l’inductance : u = uR + uL.
L La loi d’Ohm donne : uR = Ri pour la résistance R et
R di
pour l’inductance pure L : e = - uL = −L , i étant
uR uL dt
u l’intensité du courant instantané dans le circuit et e la
f.é.m. aux bornes du solénoïde.
Sachant que i = Imcosωt on a uR = R Imcosωt et uL = LωImsinωt.
π
On peut encore écrire uL = LωImcos(ωt + ).
2
π
u = R Imcosωt + LωImcos(ωt + ) est l’expression de la tension aux bornes du
2
cicuit (R, L).

a) La valeur maximale Im de i(t)


Aux tensions uR et uL sont associés les vecteurs de Fresnel
Um    RI m  Lω Im
LωIm correspondant UR et UL tels que : UR , UL .
0 π
+
φ + π/2 2
O En posant u = Umcos(ωt + φ), le vecteur de Fresnel associé
RIm
Um   
à u est U tel que U = UR + UL .
ϕ
2
Um
Le triangle obtenu est rectangle et on déduit Um = R Im +L ω Im ⇒ Im =
2 2 2 2 2 2

R 2 + L2ω2

•Le déphasage φ de la tension u par rapport à l’intensité i



De la construction de Fresnel on tire tgφ = .
R

•L’expression de u(t) est : u(t) = Im R +L ω cos(ωt + Arctg
2 2 2
)
R
II – Chimie
1. Écris l’équation bilan de l’estérification
CH3COOH + HO – R ← → CH3COOR + H2O
La courbe représentant la variation du nombre de moles d’ester nest en fonction du
temps
Le nombre de mole d’ester, nest., est égal à chaque instant au nombre d’acide initiale
(1 mole) diminué du nombre de mole d’acide restant nac. . Les résultats sont rest

consignés dans le tableau ci-dessous.

t en 0 1 2 3 4 5 6 7
heures
62
nac. 1 0 0 0 0 0 0 0
rest
,57 ,42 ,37 ,34 ,33 ,33 ,33
nest. 0 0 0 0 0 0 0 0
,43 ,58 ,63 ,66 ,67 ,67 ,67

63
On en déduit le tracé de la courbe nest. = f(t)

En déduire une propriété intéressante de cette réaction.


A partir de t = 5 heures les nombres de mole d’ester formé et d’acide restant ne
varient plus (0,67). La réaction est limitée.

2. a) La formule brute de l’alcool, ses formules développées possibles et les noms


La formule brute de l’alcool est R – OH. La formule brute de l’ester étant CH3COOR, sa
masse molaire est :
- d’une part M(CH3COOR) = 59 + M(R)
- d’autre part M(CH3COOR) = 102
On en déduit que M(R) = 43 g.mol-1.
R un radical alkyle et peut s’écrire sous la forme CnH2n + 1 – dont la masse est 14n + 1
avec n entier. On a donc 14n + 1 = 43 et n = 3.
La formule brute de l’alcool est C3H8O.
Les formules développées possibles et noms
Les formules développées possibles sont :
CH3 - CH2 - CH2OH : le propan-1ol et CH3 - CHOH – CH3 : le propan-2ol

b) Les formules développées de l’alcool et du corps A


Le composé A réagit avec la DNPH et le réactif de Schiff, A est donc un aldéhyde
et l’alcool est le propan-1ol.
Son oxydation conduit au propanal : CH3 – CH2 - CHO (A).

Pouvait-on se contenter d’un seul test pour identifier l’alcool ?

Le test au réactif de Schiff suffit pour dire que A est un aldéhyde, ce qui
était évident puisque la limite de la réaction d’estérification hydrolyse est
0,67.

C - Problème
I – 1. Trouver la solution d’acide fort et celle d’acide faible
Le pH d’une solution est : pH = - log[H3O+] ⇔ [H3O+] = 10-pH.
Pour la solution S1 on a pH1 = 2,0 et [H3O+]1 = 10-2 mol.L-1.
Pour la solution S2 on a pH2 = 2,9 et [H3O+]2 = 10-2,9 ≈ 1,26.10-3 mol.L-1.
Lorsqu’un acide est fort, son pH est tel que pH = - log[acide fort] ce qui est
vérifié pour la solution S1 d’acide chlorhydrique, tandis que cela n’a pas lieu
pour la solution S2 d’acide méthanoïque qui un acide faible (pH = 2,9 ≠ -
log10-2 = 2).
64
Équations bilan des réactions des acides avec l’eau
HCl + H2O → H3O+ + Cl-
HCOOH + H2O → ← HCOO- + H3O+
HCOO - + H2O → ← HCOOH + OH-

2. Vérification
Le pka d’une solution est pka = - logka avec ka la constante d’acidité du couple acido-
basique.
Dans le cas de la solution d’acide méthanoïque on a :
[H3O + ] = ?
[H O + ]× [HCOO − ]
ka = 3 −
⇒ [HCOO ] = ?
[HCOOH]
[HCOOH] = ?
Sont présents dans la solution : les cations hydronium H3O+ , les anions méthanoate
HCOO- et hydroxyde OH-, les molécules d’acide méthanoïque HCOOH.
On a de part la question 1. que [H3O+]2 = 1,26.10-3 mol.L-1.

Le produit ionique de l’eau donne :


ke 10−14
[OH-] = = = 7,94.10-12 ≈ 8.10-12mol.L-1.
[H3O + ] 1,26.10−3
La solution est électriquement neutre.
[H3O+] = [HCOO-] + [OH-] ⇒ [HCOO-] = [H3O+] - [OH-]. La solution est acide, les ions
OH- sont minoritaires et on dire que :
[H3O+] - [OH-] ≈ [H3O+] et que [HCOO-] = [H3O+] = 1,26.10-3 mol.L-1.

La conservation de la matière donne :


[HCOOH]initial = [HCOO-] + [HCOOH]

[HCOOH] = [HCOOH]initial - [HCOO-] = 10-2 – 1,26.10-3 = 8,76.10-3. On a alors


[H3O + ][CH3COO − ] (1,26.103 ) 2
ka = = 1,81.10−4 et pka = - log1,81.10 ⇒ pka =
-4
=
[CH3COOH] 8,76.10 −3

3,74.
II – 1. L’expression du champ magnétique créé dans le premier solénoïde en
fonction de : µ0, N1, l et i1.
L’intensité B1 du champ magnétique créé par un courant i1 circulant dans un
solénoïde de longueur l, de nombre de spires N1 a pour expression :
N
B1 = µ0 1 i1 avec µ0 est la permittivité magnétique du vide et µ0 = 4π10-7.
l

2. Le flux magnétique φ2 créé à travers le second solénoïde en fonction de µ0, N1, N2, r,
l et i1.
Le flux créé à travers le second solénoïde par le champ B1 a pour expression : φ2 =
N2B1S ; N2 et S sont respectivement le nombre de spires et la section du second
solénoïde.
On a S = πr2 (r le rayon de l’enroulement).
En remplaçant S et B1 par les expressions correspondantes on trouve φ 2 = µ 0πr2
i1
N1N2
l

65
3. La force électromotrice induite e2
La force électromotrice e2 aux bornes du second solénoïde est :
dφ2 4π210−7r2N1N2 di1
e2 = − =− . ⇒ la détermination de la dérivée de la fonction
dt l dt
i1 = f(t).
Application numérique : r = 2,5.10-2m et de longueur l = 41,2.10-2m, N1 = 200, N2 =
100, π2 = 10 :
40× 10−7 × (2,5 × 10−2 )2 × 200× 100 di1 di
e2 = − × = −1,21.10
-4
× 1
41,2× 10−2 dt dt
A partir du graphe on constate que le courant i1 est une droite pour les intervalles de
temps indiqués. On a donc : i1 = at + b avec a et b des constantes à déterminer.
• 0 < t < 2ms :
t = 0 s ⇒ i = − 5.10−2 A ⇒ b = − 5.10−2 A
 1
 −3 −2 −3 −2 −2 −1
t = 2.10 ⇒ i1 = 5.10 A ⇒ 2.10 a − 5.10 = 5.10 ⇒ a = 50A.s

di1
⇒ i1 = 50t -5.10-2 ; sa dérivée est = 50 et e2 = - 60,68.10-4 V.
dt
•2 ms < t < 3 ms.
t = 2.10−2 s ⇒ i = 5.10−2 A ⇒ 2.10−2 a + b = 5.10−2 

 −3
1
−2 −2 
⇒ a = b = 0 ⇒ i1 = 0 et e2

t = 3.10 ⇒ i1
= 5.10 A ⇒ 3.10 −2
a + b = 5.10 
= 0 V.
•3 ms < t < 5 ms.
 −3 −2 −2
t = 3.10 ⇒ i1 = 5.10 A ⇒ 3.10 a + b = 5.10
−2

 −2 −2 −2 −2
t = 5.10 s ⇒ i1 = − 5.10 A ⇒ 5.10 a + b = − 5.10

⇒ a = - 50, b = 5.10-2 on trouve e2 = 60,68.10-4 V.

4. Représentation e2 (t) sur le même graphe que i(t)

66
CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 2003 - Série SB

A - Questions de cours

I - Chimie
1. La formule semi-développée du glycérol et son nom.
CH2OH – CHOH – CH2OH : propan-1, 2, 3 triol

2. La formule semi-développée et le nom de l’acide.


H H
10 9
C C
1
CH3(CH2)7 (CH2)7COOH

Z acide octadécan-9énoïque

3. Nom de la réaction entre le triester du glycérol et la soude


La réaction est une réaction de saponification
Équation bilan et nom du produit solide

CH2OH CH2 COOC C17H33

C17H33COOH +CHOH H2O + CH OOC C17H33

CH2OH CH2 COOC C17H33

CH2 COOC C17H33

CH OOC C17H33 +3NaOH 3C17H33COONa + CH2OH-CHOH-CH2OH


Savon
CH2 COOC C17H33 (Oléate de sodium)

II - Physique
Un oscillateur linéaire ?
Un oscillateur linéaire est un oscillateur harmonique
Les deux oscillateurs linéaires amortis ?
a) le pendule élastique

b) le circuit (L, C)
Les équations différentielles

Pendule élastique Circuit (L, C)


2
dq 1 d2u 1
2 + q = 0 ou + u=0
d x k
+ x =0 dt2 LC dt2 LC
dt2 m

67

m estlamasseoscillante q estla chargeinstantanée ducondensteur
 
 x estl' élongation
delamassem 
L estl'inductance dusolénoïde
k estlaraideurduressort 
C estla capacité ducondensateur
u eti sontles tension
etintensité
instantané
es

(Voir aussi « Corrigé Baccalauréat : session de juin 1995 - Série Sciences


Biologiques pour plus de détails).
Un exemple d’oscillateur biologique
Le cœur.

B - Exercices

I - Chimie
1. Les espèces chimiques présentes dans la solution ?
Les équations bilan des dissolutions sont :
HCl + H2O → Cl- + H3O+ et KCl → K+ + Cl-
Les espèces présentes dans la solution sont :

Les cations K+ et H3O+


Les anions Cl- et OH-

(Les ions OH- proviennent de la dissociation de l’eau).


La molarité de chaque espèce chimique
Les molarités sont : [H3O+] = 0,05 mol.L-1 ; [K+] = 0,05 mol.L-1; [OH-] =
ke 10−14 n
= ⇒ [OH-] = 2.10-13 mol.L-1. [Cl-] = Cl −
avec nCl − le nombre total
+ −2
[H3O ] 5.10 V
0,05 +0,05
de mole de Cl- et V le volume de la solution. On a [Cl-] = ⇒ [Cl-] = 0,1
1
mol.L-1.
Le pH de la solution
Le pH de la solution est pH = - log[H3O+] = - log 5.10-2 ⇒ pH = 1,3.

2. La molarité des espèces chimique dans la nouvelle solution B. Son pH


Soient V’ = 100 cm3 le volume prélevé et V = 1000 cm3 le volume final après dilution,
la nouvelle concentration c’ d’une espèce est égale à l’ancienne c multipliée par le
V' V' c
avec c H O
H3O +
coefficient de dilution . Ainsi c ' =c +
× +
⇒c' = + = [H3O+]
V H O H O H3O + 3
V 10 3 3

−3
c c '
⇒ H3O + = 5.10 mol.L . On a donc H3O +
-2 -1 = 5.10 -1
mol.L . Comme précédemment
c' =c' = 5.10−3 mol.L−1 et c' =10−2 mol.L−1 tandis
H3O + K+ Cl−

10−14
c' = = 2.10−12 mol.L−1
que OH −
c'
.
H3O +

'
Le pH de la nouvelle solution est pHB = - log cH3O + ⇒ pHB = 2,3.

II - Physique

1. • La résistance r

68
En courant continu la bobine se comporte comme une résistance pure, la loi d’Ohm
donne U = rI ⇒ r = U/I.
Application numérique : U = 6V, I = 0,3A, r = 20Ω.

• L’impédance Z de la bobine
En courant alternatif, la puissance apparente du circuit est Pa = UI ; la loi
d’Ohm aux bornes du circuit est U = ZI, Z étant l’impédance du circuit qui est
traversé par le courant alternatif d’intensité efficace I et soumis à la tension
alternative de valeur efficace U.
Il vient Pa = ZI2 et Z = Pa/I2.
Application numérique : Pa = 2,88V.A et I = 0,12A ⇒ Z = 200Ω.
• L’inductance L de la bobine
L’impédance de l’impédance Z peut encore s’écrire Z = r 2 + L2ω2 avec ω = 2πN, la
pulsation et N la fréquence du courant alternatif.
1
On en déduit que L = Z2 −r2 .
ω
Application numérique : N = 50 Hz, ω = 314 rad/s, r = 20Ω et Z = 200Ω on a L =
0,63H.

2. a) L’impédance ZrLC de l’association par la construction de Fresnel


On a un circuit (r, L, C) série ⇒ la tension u aux bornes du circuit s’écrit :
u = ur + uL + uC avec ur, uL et uC les tensions aux bornes de la résistance r, de
l’inductance L et de la capacité C. Les vecteurs de Fresnel associés à ces fonctions
sont en les caractérisant par leur module et leur déphasage par rapport à un axe
orienté Ox horizontal :
I
 rI  Lω I 
; UL φ =+π; UC C ω
π.
Ur
φr =0 L
2 φC =−
2
  
La somme u = ur + uL + uC peut être déterminée par celle Ur +UL +UC ou encore par
     
cette autre Zr + ZL + ZC = Z sachant que U = ZI . On a par conséquent pour les
caractéristiques des vecteurs impédances :
1
 r  Lω 
; ZL φ =+π; ZC Cω
π. Application numérique : Les valeurs des
Zr
φ =0 L
r
2 φC
=−
2
intensités des vecteurs sont r = 20Ω, Lω = 0,63×314 = 197,8Ω et 1/Cω =
1
−5
= 637Ω. On en déduit Lω = 9,87r ≈ 10r et 1/Cω = 31,85r ≈ 32r.
5.10 ×314
En prenant pour unité d’échelle r on a la construction ci-contre :
On déduit de cette construction, par application du théorème de
Lω = Pythagore à un triangle rectangle :
10r 2
ZrLC 2
= r2 + (10r - 32r)2 ⇔ ZrLC = 485r2 ⇒ ZrLC = 440Ω.
r
φ b) L’intensité efficace IrLC du courant pour U = 24V ?
On a U = ZrLC × et IrLC = U/ ZrLC = 24/440 ⇒ IrLC = 5,45.10-2A.
ZrLC 1/Cω =
32r c) Le déphasage entre u et i aux bornes de l’association ?

69
10r− 32r
De la construction on tire tanφ = = − 21et φ = - 1,52 rad.
r
C - Problème
1) Les phases de la réaction ?
Le schéma réactionnel N°1 est la phase d’initiation.
Les schémas N° 3, 4 et 5 sont les phases de propagation.
Les schémas N° 2 et 6 sont les phases de rupture (homolytique).

2) a) La formule brute de l’alcène A ?


Le composé A étant un alcène sa formule est de la forme CnH2n, avec n entier à
déterminer.
La masse molaire de A est MA telle que MA = 14n + 2n = 16n d’une part à partir de la
formule CnH2n et d’autre part, MA = 29d, d étant la densité gazeuse de A.
55,97
On a alors 16n = 29×1,93 et n = ≈ 3,5 ⇒ n = 4 et que la formule de
16
l’alcène est C4H8.
Les formules semi-développées
Les formules développées possibles sont les suivantes :

CH3 – CH2 – CH =
CH2
CH3 – CH = CH –
CH3
CH3 – C = CH2

CH3

b) Nom des isomères

Le nom générique correspondant à la formule C4H8 est le butène

CH3 – CH2 – CH = But-1ène


CH2
CH3 – CH = CH – But-2ène
CH3
CH3 – C = CH2 Méthylpropè
 ne
CH3

c) Le nom de A
On a selon l’énoncé : A + H2O → B et B  → C qui réagit et avec la


MnO en milieuacide
4

liqueur de Fehling et avec le réactif de Tollens ; ce qui veut dire que :


C est un aldéhyde : le butanal de formule :
CH3 – CH2 – CH2 – CHO
et que B est un alcool primaire : le butan-1ol de formule :
CH3 – CH2 – CH2 - CH2OH.
L’alcène A est donc le but-1ène : CH3 – CH2 – CH = CH2.
L’équation bilan de la réaction d’oxydation de B
L’ion permanganate en milieu acide est un oxydant, l’ion permanganate étant réduit
en ion manganeux Mn2+ tandis que l’aldéhyde est oxydé en alcool. On a :

70
MnO+4 + 8H+ + 5e− →Mn2+ + 4H2O (×2)
C 3H7CH 2OH →C 3H7CHO + 2H+ + 2e− (×5)

2MnO+
4 + 5C 3H7CH2OH + 6H
+
→2Mn2+ + 5C 3H7CHO + 8H2O
La fonction chimique de C
C est un aldéhyde.

3) a) L’équation bilan de la réaction d’estérification


CH3COOH + C3H7OH ← → CH3COOC3H7 + H2O

b) Le nombre de moles d’acide n’ayant pas réagi


Posons na le nombre de mole d’acide restant, cb est la concentration de la base et Vb
le volume de base versée chaque fois à l’équivalence.
On a na = cb×Vb. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.

t (min) 2 5 8 12 16 20 25 30 40 50 60
VB 2 1 1 11,1 1 9,6 9,1 8,9 8,6 8, 8,
(cm3) 0 5,5 3 0 0,2 5 5
na×10- 4 31 2 22,2 2 1 1 1 1 17 17
3 0 6 0 0,4 9,2 8,2 7,8 7,2

Le nombre de moles nE d’ester formées


Le nombre de mole nE d’ester formées est égale au nombre de mole n0 d’acide initiale
diminué du nombre de mole d’acide restant.
Le tableau ci-dessous donne les résultats sachant que n0 = 5.10-3 mol.

t (min) 2 5 8 12 16 20 25 30 40 50 60
VB 2 1 1 11,1 1 9,6 9,1 8,9 8,6 8, 8,
(cm3) 0 5,5 3 0 0,2 5 5
na×10-3 4 31 2 22,2 2 1 1 1 1 17 17
0 6 0 0,4 9,2 8,2 7,8 7,2
nE×10- 1 2 2 3 3 3 3
3
0 19 4 27,8 9,6 0,8 1,8 2,2 2,8 33 33

c) Le graphe nE = f(t)
A t = 0 on a nE = 0

La vitesse de formation de l’ester entre les instants t1 = 20 min et t2 =


25min ?
71
La vitesse (moyenne) de formation v de l’ester entre les instants t1 et t2 est :
nE (t2 ) −nE (t1)
v= .
t2 − t1
Application numérique : nE(t2) = 31,8 mol, nE(t1) = 30,8 mol, t2 = 25 min, t1 = 20
min on a v = 2.10-4mol.min-1.
La vitesse de formation de l’ester à la date t1
La vitesse à t1 est égale à la tangente de l’angle formé par la tangente à la courbe nE
= f(t) au point t et l’axe des temps : v = tgα.

72
CORRIGE : Baccalauréat malien : SESSION DE JUIN 2004 - Série : SB

A – Questions de cours
I – Physique
1) Voir «Corrigé 2001 – Questions de cours – I – Physique : SB»
2) a) Décrire le mécanisme d’émission des rayons X
On obtient les rayons X en bombardant une cible avec des électrons animés d’une
très grande vitesse. Dans un tube (tube de Coolidge) où règne un vide aussi parfait
que possible, des électrons sont émis par un filament de tungstène porté à
l’incandescence par effet joule. Les électrons produits sont accélérés dans le vide par
un champ électrique intense dû à l’application d’une tension accélératrice (des
dizaines de kilovolts) entre le filament servant de cathode et la cible (une pastille de
tungstène également) à bombarder appelée anticathode. Le choc entre un électron
accéléré et un électron de la cible qu’il aurait rencontré peut entraîner l’expulsion de
ce dernier ; l’atome à partir duquel l’électron a été expulsé en reprenant son état
normal émet un rayonnement X. Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de
très courtes longueurs d’onde (de l’ordre de 10-4µ).

b) En donner des applications


Les rayons X sont utilisés pour la radiographie en médecine, la détection des objets
prohibés en douane, la détection des anomalies dans les métaux en métallurgie etc.

II – Chimie
1) Définition de la cinétique chimique
La cinétique chimique est l’étude de la vitesse de déroulement des
réactions chimiques en fonction de différents facteurs tels que les
concentrations des réactifs, la température, l’influence des catalyseurs, le
temps, etc.

a) Les différents types de réaction


En cinétique chimique on distingue :
- les réactions instantanées qui se terminent, dès que les réactifs sont mis
en contact
- les réactions lentes au cours desquelles les réactifs mettent un temps plus
ou moins long avant de se terminer.

b) Les différents facteurs de la vitesse

73
Les facteurs influant sur la vitesse de réaction sont : la température, les
concentrations des réactifs, le catalyseur.

c) Définition de la catalyse
La catalyse est le phénomène de modification de la vitesse d’une réaction
ou d’excitation de cette dernière qui se produit sous l’influence de
certaines substances, appelées catalyseurs, qui, tout en participant au
processus, ne sont pas chimiquement altérées à la fin de la réaction.

Les différents types de catalyse et exemples


Les différents types de catalyse sont :
- la catalyse homogène : le catalyseur et les réactifs constituent une phase
homogène.

Exemple : le cas de la catalyse de la réaction d’estérifcation-hydrolyse par


les ions protonium H3O+
- la catalyse hétérogène dans laquelle le catalyseur constitue une phase
indépendante.

Exemple : le cas de la catalyse de la réaction de synthèse de l’eau avec de la


mousse de platine

2) Définition et identification de la liaison peptidique


La liaison peptidique est obtenue par une réaction de condensation entre
une substance contenant la fonction acide carboxylique – COOH et
une substance contenant la fonction amine – NH2 avec élimination de
molécule d’eau.

C OH + H NH C NH +H2O
O O

Différence entre un peptide et une protéine


Un peptide contient au moins un groupe peptidique alors qu’une protéine est formée
d’un nombre très élevé de liaisons peptidiques (la masse molaire d’une protéine est
supérieure à 104g/mol)

B - Exercices

I – Physique

1) Faire un schéma

74
2) a) Définir un satellite géostationnaire
Un satellite est géostationnaire lorsqu’il tourne sur une orbite située dans
le plan équatorial de la Terre avec la même période que la Terre (Figure 2).

b) Définition de la période T du mouvement du satellite


La période T du mouvement du satellite est le temps mis par le satellite
pour faire un tour complet de son orbite.
Expression de T : L’orbite du satellite est un cercle de rayon r = R + h et la vitesse du
satellite est v.
Le mouvement du satellite étant circulaire uniforme, la distance p parcourue par le
satellite en une période correspond au périmètre de l’orbite on a p = vT ⇒
p 2π(R + h)
T= =
v v
c) Expression de v en fonction de R, h et g0
Le système est le satellite de masse m. Il est soumis à la seule action de son poids.
L’application
de la

relation fondamentale de la dynamique au mouvement du satellite
   
donne : ∑Fext = P = ma ou g = a , a étant l’accélération du mouvement du satellite.
v2
Le mouvement du satellite étant circulaire uniforme de rayon R + h on a a = et
R +h
R2 v2 R2 g0
comme g = g0 il vient = g0 . On en déduit v = R .
(R + h)2
R +h (R +h) 2
R+h

3) a) Calculer la valeur de l’altitude h à laquelle évolue le satellite


(R + h)3 R2 g0R 2T 2
⇔ (R + h)
3
La troisième loi de Kepler s’écrit : = g0 = c’est-à-dire
T2 4π2 4π2
g0R 2T 2 g0R 2T 2
R +h = 3 et h = 3 −R.
4π2 4π 2
Application numérique : g0 = 9,8 ms-2, 4π2 = 40, R = 638.103m, T = 24H =
86400s (le satellite est géostationnaire) on trouve h ≈ 36000 km.

b) Calculer la valeur du module de sa vitesse


2π(R + h)
De la relation d la période on tire v = .
T
Application numérique : h = 36.106 m, R = 638.103m T = 86400s on trouve v =
3,1.103m/s.

75
II - Chimie
1) Les pourcentages de carbone, d’hydrogène
Soient CxHyOz la formule brute du composé A (x, y et z étant des entiers naturels),
mCO et mH O et mA les masses respectives de dioxyde de carbone, d’eau et de A.
2 2

Les masses respectives de carbone et d’hydrogène contenues dans mA g de A sont


12×mCO 2 ×mH O
mC = 2
et mH = 2
. Les pourcentages C% de carbone et H%
44 18
%C %H 100 12× mCO2 100
d’hydrogène sont tels que : = = . On en déduit : %C = × et
mC mH mA 44 mA
2× mH2O 100
%H = × .
18 mA
Application numérique : mCO = 8,80g, mH O = 4,50g et mA = 3,70g on trouve : %C =
2 2

64,9 ; %H = 13,5 et %O = 100 – (%C + %H) = 21,6.

2) a) La formule moléculaire de A
12x y 16z MA
On a : = = = avec MA la masse molaire du composé A. Sachant que la
%C %H %O 100
densité de vapeur par rapport à l’air du corps est d = 2,55 on a MA = 29d = 74 g.mol-
12x 74 y 74 16z 74
. Il vient alors
1 = , = et = . Application numérique : %C =
%C 100 %H 100 %O 100
64,9 ; %H = 13,5 et %O = 21,6 on a x = 4,00 ≈ 4, y = 9,99 ≈ 10 et z = 0,99 ≈ 1.
La formule moléculaire de A est C4H10O.
b) Les différents isomères possibles de ce composé
CH3CH2 CH2CH2OH Butan-1ol
Alcools primaires
CH3CH(CH3)CH2OH Méthylpropan-1ol
CH3CH2 CHOHCH3 Butan-2ol
OH
Alcools
CH3 C CH3 Méthylpropan-2ol secondaires
CH3
CH3 – O - CH2 Oxyde de
CH2CH3 méthylpropyle
CH3 – CH2 - O -
Oxyde de diéthyle Oxydes d’alkyles
CH2CH3
CH3 O CH CH3 Oxyde de
CH3 méthylisopropyle

3) Les formules développées possibles de A


A + Acidecarboxyliq
ue ← → ester 
[ O] [ O]  ⇔ A estunalcool
A → aldéhyde→  acidecarboxyliq
ue
Les formules développées possibles sont :

CH3CH2
Butan-1ol
CH2CH2OH
CH3CH(CH3)CH2 Méthylpropan-
OH 1ol

C - Problème
76
I - 1) L’expression de la tension u1(t) aux bornes du conducteur ohmique
Aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R, parcouru par un courant
alternatif sinusoïdal d’intensité instantanée i1(t), la tension instantanée u1(t) s’écrit
d’après la loi d’Ohm : u1(t) = R×i1(t) ⇔
u1(t) = R I 2 cosωt.
Application numérique : R = 20Ω, I = 1,5A et ω = 2πN = 314 rad/s (N = 50Hz) on a
u1(t) = 30 2 sin314t .

2) a) L’impédance Z1 du dipôle
On a un circuit (R, C) série, son impédance Z1 a pour expression :
1
Z1 = R 2 + 2 2 .
C ω
Application numérique : R = 20Ω, C = 2 × 10-6 F, ω = 314 rad/s. On a :
1 1
= = 1592,36Ω ce qui donne Z1 = 400+ (1592,36)2 et Z1 =
Cω 2 ×10−6 ×314
1592,48 ⇒ Z1 = 1592,5Ω.

b) Le déphasage ϕ1 de la tension u2(t) par rapport à l’intensité i(t).


1
Le déphasage ϕ1 est tel que tgϕ=− .
RC ω
1
Application numérique : R = 20Ω, = 1592,36Ω on a tgϕ = - 79,618 et ϕ = -

1,56 rad.

c) L’expression de u2(t)
On a la tension aux bornes du circuit (R, C) série u2(t) = U 2 cos(ωt + ϕ).
On sait que U = Z1I = 1592,5×1,5 ⇒ U = 2388,75Ω et ϕ = - 1,56 rad.
On a donc u2(t) = 2388,75 2 cos(314t – 1,56)(V)

d) L’expression de la tension u3(t) aux bornes de condensateur


La tension u3(t) aux bornes du condensateur s’écrit :
u3(t) = UC 2 cos(314t - ϕC) avec UC la tension efficace aux bornes du condensateur et
ϕC le déphasage courant-tension.
1 π
On a UC = ZC×I avec ZC = et ϕC = − rad (dans une capacité pure le courant est
Cω 2
en quadrature avance sur la tension).
1
Application numérique : ZC = = 1592,36Ω et I = 1,5 A on a :

π
u3 (t) = 2388
,5 2 cos(314t − ).
2

3) L’expression de la puissance électrique moyenne échangée dans le dipôle (R,C) et


calculer cette dernière
La puissance moyenne P aux bornes du dipôle (R, C) a pour expression :
R
P = UIcosϕ avec U = Z1I et cosϕ= ⇒ P = RI2 = 45W.
Z1
4) a) Déterminer la période du circuit oscillant correspondant et en déduire sa
fréquence
La période du circuit oscillant (L, C) a pour expression T0 = 2π LC .

77
Application numérique : L = 2mH et C = 2 × 10-6 F :
T0 = 2× 3,14 2.10−6 × 2.10−3 = 3,97.10−4 s .
1
La fréquence f0 est telle que f0 = = 2516 ,5Hz.
T0
b) L’impédance Z 2 par la construction de Fresnel
On a un circuit (RLC) en série. La tension u5(t) est telle que :
u5(t) = uR(t) + uL(t) + uC(t); uR(t), uL(t) et uC(t) étant les tensions instantanées
respectivement aux bornes de la résistance R, de l’inductance L et de la capacité C.
La loi d’Ohm appliquée aux valeurs instantanées s’écrit :
di
uR(t) = Ri, uL(t) = L et uC(t) = q/C avec i = I 2 cosωt et dq = idt.
dt
On en déduit que : uR(t) = RI 2 cosωt.
di π
= Iω 2 sinωt = Iω 2 cos(ωt+ )
dt 2
I 2 I 2 π
q = ∫idt = ∫I 2 cosωt ⇒q=- sinωt = cos(ωt - ).
ω ω 2
L’expression de u5(t) devient :
π I 2 π
U 2 cos(ωt + Φ) = RI 2 cosωt + LIω 2 cos(ωt+ ) + cos(ωt - ). Ces
2 Cω 2
fonctions sinusoïdales peuvent être représentées respectivement par des vecteurs
U,UR ,UL ,UC dont les modules et angles d’inclinaison par rapport à un axe
horizontal Ox sont tels que :
I
UL =LωI UC =
U = Z2I UR =RI C ω.
U ; UR ; UL ; UC
φ 0 π π
+ −
2 2
Application numérique : R = 20Ω, L = 2.10-3 H, C = 2 × 10-6 F, ω = 314 rad/s et Lω =
62810-3Ω, 1/Cω = 1592,35Ω.
1/ C ω
On peut constater que = 2535,6 ⇒ 1/Cω >> Lω le circuit est hautement

capacitif ⇒ φ < 0. La représentation de Fresnel à partir des valeurs des intensités des
  
vecteurs UR , UL , UC devient alors difficile. La représentation symbolique est la
suivante :

On déduit de la construction que :


1
1 2 Lω − 1 1
Z2 = R + (Lω − ) = 1592
,5Ω . Cω et comme Lω − ≈− on a
2

Cω tanφ = Cω Cω
R
tanφ = tanϕ et φ = ϕ = - 1,56 rad = 89,4°.

c) Le facteur de puissance, importance. Préjudice subit par une société de distribution


d’énergie
78
R 20
Le facteur de puissance est cosφ = = = 0,0125.
Z2 1592 ,5
Le facteur de puissance est important dans le transport et la distribution de
l’électricité.
Le facteur de puissance d’un client doit être compris entre 0,8 et 1. La diminution du
facteur de puissance d’un client entraîne une perte d’énergie par le distributeur dans
les fils d’amenée. Cette perte d’énergie est à la charge de la société de distribution.

d) La relation entre L, C et ω
u5(t) et i(t) sont en phase ⇔ que le circuit (RLC) série est à la résonance ⇔ LCω 2 = 1.
La fréquence de résonance
1
En posant fr la fréquence de résonance on a ω = 2πfr et LC(2πfr) 2 = 1 ⇒ fr = .
2π LC
Application numérique : L = 2.10-3 H, C = 2 × 10-6 F on trouve fr = 2516,5 Hz.

II - 1) Équation bilan de la réaction de cet acide avec l’eau

CHCl2COOH + H2O →
←CHCl2COO - + H3O+

La réaction fait intervenir deux couples acide base


L’acide dichoroéthanoïque est un acide qui, au cours de la réaction, cède un proton à
la molécule d’eau qui joue selon la définition de Bronsted le rôle de base. Une
réaction acidobasique ayant lieu par action de deux couples acidobasiques, celle-ci
fait intervenir nécessairement deux couples acide base.

a) Les deux couples sont


•le couple acide dichloroéthanoïque – ion dichloracétate :
CHCl2COOH/ CHCl2COO –
•le couple ion protonium – molécule d’eau : H3O+/H2O.

b) La formule de la base conjuguée de l’acide dichoroéthanoïque ?


La formule de la base conjuguée de l’acide dichoroéthanoïque est CHCl2COO -.

2) a) La constante d’acidité Ka
On sait que la constante d’acidité du couple CHCl2COOH/CHCl2COO– est :
[H3O+ ][CHCl2COO− ]
ka = ⇒ [H3O+] ? [CHCl2COO-] ? [CHCl2COOH] ?
[CHCl2COOH]
On sait que pH = - log[H3O+] ⇔ [H3O+] = 10 – pH
Application numérique : pH = 1,3 et [H3O+] = 5.10-2mol.L-1.
Pour les calculs des concentrations d’acide dichoroéthanoïque [CHCl2COOH] et d’ions
dichloracétate présents dans la solution il faut
•faire l’inventaire de la solution : Les particules présentes dans le mélange sont : les
molécules d’acide dichoroéthanoïque CHCl2COOH, les ions dichloracétate CHCl2COO-,
protonium H3O+ et le ions hydroxyde OH -.
•écrire la condition d’électroneutralité de la solution : la somme des charges positives
est égales à la somme des charges négatives dans la solution : [H3O+] = [CHCl2COO-]
+ [OH-] 
•écrire la relation exprimant la conservation de la matière :
[CHCl2COOH]+ [CHCl2COO-] = c0 
•écrire l’expression de la constante d’ionisation de l’eau :

79
ke = 10-14 = [H3O+]. [OH-] 
10−14 10−14
De la relation  on tire [OH ] =
-
+
= −2
= 2.10−13 mol.L-1.
[H3O ] 5.10
La relation  donne alors :
[CHCl2COO -] = [H3O+] - [OH -] = 5.10-2 – 2.10-13 ≈ 5.10-2 mol.L-1.
De la relation  on tire alors [CHCl2COOH] = c0 - [CHCl2COO -] avec c0 = 10-1 mol.L-
1
. Il s’ensuit que [CHCl2COOH] = 5.10 mol.L .
-2 -1

En remplaçant les différentes concentrations par leurs valeurs dans l’expression de


ka, il vient :
[H O+ ][CHCl2COO− ] 5.10− 2 × 5.10− 2
ka = 3 = −2
= 5.10−2 .
[CHCl2COOH] 5.10
Le pka du couple d’acide base
On a pka = - logka = - log 5.10-2 = 1,3.

b) Le coefficient d’ionisation α de l’acide


Le coefficient d’ionisation α de l’acide est :
[CHCl2COO− ] 5.10−2
α= = = 0,5 .
[CHCl2COOH] 10−1

80
CORRIGE : Baccalauréat malien : SESSION DE JUIN 2005 - Série : SB

Questions de cours.

I - Physique
1. Réponses par vrai ou faux
a) faux, b) faux, c) vrai, d) faux

2) Les définitions 
a) On appelle flux magnétique d’un champ de vecteurs magnétiques B à

travers un élément de surface orientée S le produit scalaire φ tel que φ =
 
B ×S .
(On peu aussi dire simplement que le flux magnétique à travers une surface
est le produit de l’intensité du champ normal à cette surface par la
superficie de cette dernière).
b) L’effet photoélectrique est l’émission d’électrons par un métal
convenablement éclairé.
c) L’effet thermoélectronique est l’émission d’électrons par un métal sous
l’action de la chaleur.
d) L’énergie mécanique est la somme des énergies cinétique et potentielle.

II - CHIMIE

1°) Répondre par VRAI ou FAUX


a) Faux, b) Faux, c) Faux, d) Faux

2°) Les définitions

a) La stéréochimie est partie de la chimie qui s’occupe de l’étude de la


structure spatiale des molécules.

b) La cinétique chimique est l’étude de la vitesse de déroulement des


réactions chimiques en fonction de différents facteurs tels que les
concentrations des réactifs, la température, l’influence des catalyseurs, le
temps, etc.

c) Le degré de dissociation est le quotient du nombre de moles dissociées


par le nombre de moles initiales.

d) Variance d’un système est le nombre maximal de facteurs intensifs


indépendants que l’on peut changer sans rompre l’équilibre considéré.

B- EXERCICES

I – PHYSIQUE
1°) Equation différentielle
uL
Un courant i circule dans le circuit (C, L) de la borne positive
A B du condensateur vers sa borne négative (décharge du
condensateur).
L K A un instant t > 0 soient q la charge du condensateur (0 < q
i(t) < Q0), uC la tension aux bornes du condensateur et uL celle
aux bornes de l'inductance pure.
C
81
uC
La loi d'Ohm appliquée à ce circuit s’écrit :
uC + uL = 0.

q di
On sait que uC = et uL = - e = L (e est la f.e.m. aux bornes de l’inductance
C dt
dq
pure). D’autre part on sait que le courant i dans le circuit est tel que i = . En
dt
q d2q d2q 1
remplaçant uC , uL et i par leurs valeurs on trouve +L 2 =0 ⇔ + q = 0.
C dt dt2 LC
Cette expression est l’équation différentielle du circuit oscillant en fonction de la
charge instantanée q.
d2q 1
Elle peut encore s’écrire 2
+ ω2q = 0 avec ω = la pulsation des oscillations
dt LC
électriques.

2) Expressions de i et de q
d2q
La solution de l’équation différentielle 2
+ ω2q = 0 est telle que :
dt
q = qmcos(ωt + ϕ) avec ϕ le déphasage courant tension.
dq
Comme i = on a donc i = - ωqmsin(ωt + ϕ) = - imsin(ωt + ϕ)
dt
Calcul de ϕ, ω et qm.
π
A t = o on a i = 2,5A = i m ⇒ sinϕ = 1 et ϕ = . Sachant que L = 10-2H, C = 10-2F
2
on a LC = 10-4 ⇒ ω = 100rad/s et qm = 2,5.10-2C.
Les expressions de i et q sont :
π π
i = - 2,5sin(100t + ) et q = 2,5.10-2cos(100t + ).
2 2

3 L’énergie EB de la bobine
1 π
EB = Li2 = - 3,125sin2(100t + )
2 2

II - Chimie

1°) La composition du mélange à l’équilibre


2HI → I2
← + H2
T=0 2 0 0
A
2 – 2x x x
l’équilibre

α étant le coefficient de dissociation, n0 = 2 mol le nombre de mole initiale de HI on a


2x α × n0 0,25×2
α = ⇒ x= = = 0,25. La composition du mélange à l’équilibre
n0 2 2
est nHI = 2 - 2 × 0,25 = 1,5 mol; nH2 = nH2 = 0, 25mol

2. Calcul de kc

82
[I2 ][H2 ]
La constante kc pour cette réaction s’écrit kc = .
[HI]2
Sachant que pour un composé A, [A] = nA/V avec nA étant le nombre de moles de A
et V le

83
nI2 nH2
× nI2 .nH2
volume occupé par le système, on a kc = V V ⇒ kc = . Application
nHI nHI
V2
numérique : nHI = 1,5 mol; nH2 = nH2 = 0, 25mol on trouve kc = 0,28.
Calcul de kp
On a kc = kpRT(2 – 2), R et T étant les constante des gaz parfaits et la température
absolue ⇒ kc = kp = 0,028.

3. Ce qui se passe lorsqu’on ajoute 2 moles de dihydrogène


Selon les lois de déplacement de l’équilibre, l’addition de 2 moles de dihydrogène
amène un déplacement de l’équilibre dans le sens de la formation d’acide
iodhydrique HI (réaction de synthèse).

C – PROBLEME

1. Courbe I =g'(f)

I
1590
101 1570
1620
1550
91

81 1650

71 1500

61 1700

51

41 1800
1400
31 1900
2000
21 1300
1200
1100
11 f
1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500 1550 1600 1650 1700 1750 1800 1850 1900 1950 2000

2. La fréquence à la résonance
f0 = 1590 Hz

Intensité à la résonance
I0= 105mA

• Valeurs de R et L
U 1
A la résonance on a I0 = et Lω0 = .
R Cω0

84
U 10 1 1 1
On a déduit R = = −3
= 95,23Ω L = 2 = =
I0 10510 ω0 C 3π f C
2 2
4.10.(1590)2 .10− 7
= 10-2H.

85

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