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A - 1) D1 = cas {a, b, ou c} ?
Les conditions de fonctionnement du dipôle D1 éliminent le cas b puisqu'un
condensateur ne se laisse pas traverser de façon permanente par un courant continu.
Par contre un courant continu passe dans une bobine ou dans une résistance par
conséquent : le dipôle D1 est constitué soit du cas a soit du cas c.
2) Calcul de L2 et R2
1
R2
cosφ 2 =
Z2
Le courant instantané i2(t) étant en retard de φ2 = 30° on a : ⇒
L 2ω
tanφ 2 =
R2
R 2 = Z2cosφ 2
L = R 2tanφ 2 .
2 ω
3 3
Application numérique : Z2 = 300Ω, φ2 = 30° ⇒ cosφ2 = et tanφ2 = ), on en
2 3
déduit R2 = 260Ω et L2 = 0,48H.
3) Calcul de U0 et contrôle
L’association en série des dipôles D1 et D2 a pour équivalent le dipôle (R, L) série
aux bornes duquel la tension est U0, par conséquent U0 = Z×I2. L’impédance Z des
dipôles D1 et D2 en série (ou du dipôle équivalent (R, L) série) est
U2
Z = (R 1 + R 2 )2 + (L 1 + L 2 )2 ω2 . L’intensité efficace dans le dipôle (R, L) est I2 = . On
Z2
U2
a U0 = × ( R1 + R 2 ) 2+ ( L1 + L 2 ) 2ω 2 .
Z2
Application numérique : L1 = 0,55H, L2 = 0,48H (L1 + L2 = 1,03H), R 1 = 100Ω,
R2 = 260Ω (R1 + R2 = 360Ω), Z2 = 300Ω, U2 = 60V on trouve Z = 484Ω et U0 =
96,7 ≈ 97V.
Contrôle
Construction de Fresnel : les vecteurs de Fresnel correspondants sont :
40 60 U0 = ?
U1 , U2 ,U .
φ1 = 60° φ2 = 30° φ=?
La figure ci-dessous permet d’écrire les relations suivantes :
U02 = ( U1sinφ1 + U2sinφ 2 ) 2 + ( U1cosφ1 + U2cosφ 2 ) 2
( ) (
U02 = 20 3 + 30 2 + 20 + 30 3 ) 2
= 9356,9219
U2 = 60
V U2sinφ
φ 2 = 30°
2
U0 = 97
V
U1 =
40V U1sinφ 1
φ = 42°
φ 1 = 60°
O
U1cosφ 1
U2cosφ 2
L1 L2
R1 R2
u2
'
u1
u0
On dispose maintenant d'un circuit [R = (R1 + R2), L = (L1 + L2), C] série soumis à la
tension U3 et parcouru par le courant i2.
La tension U3 s’écrit U3 = Z’×I2 avec Z’ l'impédance du circuit (R, L, C) série et pour
avoir U3 minimale il faut Z’ minimale, par conséquent que le circuit fonctionne à la
1
résonance, c’est-à-dire : (L1 + L2)× Cω2 = 1 ⇔ C = .
(L1 + L 2 )ω 2
Application numérique : L1 + L2 = 1,03H, ω = 314 rad.s-1 on trouve C = 9,85µF.
π
En posant uAB = 102cos314t on a uAD = 92cos(314t - ).
2
Les représentations sont celles ci-dessous :
UAD UAB
3
CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 1995 - Série : SB
A – Questions de cours
I – Physique
Équation différentielle, expression de la période T et
équation horaire x(t) de l'oscillateur mécanique
Un pendule élastique est un oscillateur mécanique
T
T' constitué par un ressort (de raideur k, de masse
l G0 m
négligeable et de longueur à vide l0) fixé
m x
verticalement par une de ses extrémités et d'un
a G
solide de masse m, accrochée à l'extrémité libre du
P ressort (figure ).
P 1) Le ressort étant vide on accroche la masse m à
y
l’extrémité libre du ressort, ce dernier s’allonge de ∆l.
y
Figure
Soit G0 la position du centre d'inertie de la masse
Figure Figure
(Figure ).
2) De la position G0 on tire verticalement la masse m
de la longueur a et à t = 0 on la lâche, elle se met en mouvement de translation
(Figure ). Pour connaître la nature du mouvement de m (système étudié), on
applique le principe fondamental de la dynamique à la masse m.
Figure : Le système est en équilibre. Les forces s’exerçant sur la masse m sont le
poids P force de direction verticale, exercée par la terre et dirigée vers la terre et la
tension T force de direction verticale exercée par le ressort et dirigée en sens
inverse du poids. On a. P + T = 0 .
En choisissant comme repère un axe G 0 y vertical dans le sens du vecteur poids on a
P - T = 0. Comme P = mg (g accélération de la pesanteur) et T = k∆l on a mg - k∆l =
0.
4
L'équation horaire du mouvement est x = xmcos (ωt + φ), solution de
l'équation différentielle dans laquelle φ et xm sont respectivement les phase
à l’origine des temps et l’amplitude du mouvement.
II – Chimie
Le pH d’une solution aqueuse
Le pH d’une solution aqueuse est le cologarithme de la concentration des
ions hydronium H30+: pH = colog[H3O+] = - log[H3O+].
Le pka d’un couple acide base.
Le pka d’un couple acide base est le cologarithme de la constante d’acidité
de ce couple : pka = cologka = - logka.
La constante d’acidité d’un couple acide base, (noté Acide/Base dont le schéma de la
transformation de l’acide en sa base conjuguée et inversement s’écrit : Acide ← →
[Acide][H+ ]
Base + H+, est la grandeur ka telle que : ka = qui caractérise la force
[Base]
dudit couple acide base.
Une solution tampon :
Une solution est dite tampon lorsque son pH varie peu, que ce soit :
- par dilution
- par addition de petites quantités d’ions hydronium ou d’ions hydroxyde
apportées par des acides ou des bases (pouvant être forts).
Exemple de milieu tampon
Le sang
Intérêt des solutions tampons
•Les solutions tampons sont utilisées pour l’étalonnage des pH-mètres.
•Comme milieux réactionnels, elles sont utilisées pour des réactions
s’effectuant à pH constant même si celles-ci créent ou consomment des
ions hydronium. Exemple : les milieux biologiques sont des milieux tampons
ce qui permet aux organismes qui y vivent de résister aux agressions acides
et basiques
B – Exercices
I – Physique
a) Représentation de Fresnel et l’impédance Z du circuit
-π/
2
Le circuit est un circuit [(R r), L, C] série, la tension instantanée
Lω u aux bornes de ce circuit est la somme des tensions
R+
+π/ 2 x instantanées u(R + r), uL, uC respectivement aux bornes des
O r
φ dipôles résistor pur (R + r), inductance pure L et le
condensateur parfait de capacité C : u = u(R + r) + uL + uC.
Les vecteurs de Fresnel associés à ces fonctions sont en les
1/Cω caractérisant par leur module et leur déphasage par rapport à
U un axe Ox orienté horizontal :
1
R + r = 60Ω Lω = 14,14Ω = 318,31Ω
U( R +r ) ; UL π ; UC C ω .
φ( R +r ) =0 φL = + π
2 φC = −
2
U
Le vecteur correspondant à la tension u est : U = U( R+r ) +UL +UC . Comme
φ
1
Lω (environ 22,5 fois) la tension u est en retard de phase de φ (très grand)
Cω
5
1
Lω −
sur l’intensité instantanée i avec φ tel que Cω . Application numérique : R
tanφ =
R +r
= 50 Ω, ω = 2πN = 314 rad/s, L = 45.10 H, C = 10-5 F, r = 10Ω, on
-3
1
Lω −
trouve
tanφ = Cω = 14,14 − 318,31= - 5,07 et φ = - 78,8°.
R +r 60
La représentation correspondant est représentée ci-dessus.
R+ Lω
L r
’impédance Z du circuit
φ ≈ 1 2
79° L’impédance Z du circuit s’écrit : Z = (R + r) 2 + (Lω − )
Cω
Application numérique : R + r = 60Ω, L = 45.10-3H, ω = 2πN =
314rad/s, C = 10-5F on trouve Z = 310Ω.
II - Chimie
a) La constante d'équilibre kc
→
On considère l’équilibre en milieu homogène liquide : A + 2B ←C. La constante
[C]
d’équilibre relative aux concentrations molaires pour cet équilibre s’écrit kc =
[A][B]2
.
0,2 0,4
Application numérique : A l’équilibre [A] = mol/L-1; [B] = mol/L-1 et [C] =
V V
2
2 V
mol/L-1, on trouve kc = 2 = 62,5.V .
2
V 0,2 0,4
×
V V
b) Valeur de kc
Pour V = 5 L on trouve kc, = 312,5 L.mol-2.
C- Problème
1) a) Charge Q0 du condensateur, les énergies EE et EM
K2 étant ouvert on ferme K1le condensateur est sous une tension U = E et se charge.
Cette charge s’arrête pour une tension UC aux bornes du condensateur égale à E.
Sa charge est alors Q0 = CE = 6.10-6 C.
L’énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur est :
6
1
EE = CE2 = 4,5.10-5J. L’énergie électromagnétique EM emmagasinée dans la
2
bobine est nulle car K2 est ouvert (il n y a pas de courant dans la bobine).
L’intensité i à t = T0/4
L’intensité i a pour expression :
π
i = - CUmωsin(ωt + φ) ou i = CUmωcos(ωt + φ + ).
2
Application numérique : C = 0,4.10-6F, Um = E = 15V, φ = 0, ω = 5590rad/s.
2π π
On a i = 3354.10-5cos( t + ) (Le courant I est en quadrature avance sur la
T0 2
tension).
T T 2π T0 π
A t = 0 , il vient i ( 0 ) = 3354.10-5cos( × t+ )⇔
4 4 T0 4 2
7
T
i( 0 ) = - 3354.10-5A.
4
L’énergie EE à t = T0/4
L’énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur à tout instant
q2
est E E = .
2C
T0
A t = T0/4, q ( ) = 0 ⇔ EE = 0.
4
L’énergie EM à t = T0/4
1 2
L’énergie magnétique dans la bobine est à tout instant EM = Li .
2
T0
At= on a i = - 3354.10-5A et L = 8.10-2H il vient EM = 4,5.10-5J.
4
c) Ec, Ep et E
Les énergies cinétique Ec et potentielle Ep sont respectivement égales à la somme des
énergies cinétique E cS et potentielle E cR du solide, de E pS du solide et E pR du
ressort tandis que l’énergie mécanique E est la somme des énergies cinétique Ec et
potentielle Ep.
dx
Si x est l’élongation du solide S à un instant t, sa vitesse est v = : l’énergie
dt
1 1
cinétique du système est E c = E cS + E cR avec E c = Mv2 et E c = mR v2 , mR étant la
S
2 R
2
masse du ressort. Comme la masse du ressort est négligeable, l’énergie cinétique du
1 1 dx
système revient à E c = E c = Mv2 et E c = M( )2 .
S2 2 dt
L’énergie potentielle du système est : p E = E pS + E pR avecS
E p = - Mgx et E p =
R
En choisissant à l’origine des temps les conditions suivantes : le solide passe par sa
position maximale positive dans le sens croissant des élongations, on a :
x = a cosφ = 1
t= 0 S ⇔ ⇔ φ = 0.
vS = 0 − aω sinφ = 0 ⇔ sinφ = 0
La vitesse maximale de S
L’expression de la vitesse v S max de S, à chaque instant est :
dx
vS = = − 8× 7,45sin7,45t (cm/s).
dt
La vitesse est maximale pour sin7,45t = ± 1 et ses valeurs sont :
vSmax = ± 59,6 cm/s.
9
3) Comparaison des deux systèmes
A – Questions de cours
I – Physique
Définition d’une onde électromagnétique
On appelle onde électromagnétique un ensemble de deux vecteurs champs,
électrique E et magnétique B se propageant dans l’espace à une vitesse
V constante dans un milieu homogène isotrope, tels que :
•Les mesures algébriques de E et de B sont des fonctions sinusoïdales
•Les deux vecteurs champs sont perpendiculaires entre eux et
perpendiculaires à la direction de propagation de l’onde en tout point
•Les deux champs s’annulent en même temps
(
•Le trièdre E, B, V est direct )
Classement et applications des ondes électromagnétiques
II – Chimie
10
a) Une molécule est dite chirale lorsqu’elle possède un atome de carbone
asymétrique et se présente sous deux formes non superposables et images
l’une de l’autre dans un miroir
B – Exercices
I - Physique
1) a) La vitesse v du satellite
Le système étudié est le satellite de masse m ; celui-ci évolue sur une orbite circulaire
à la distance (R + h) du centre O de la terre.
En prenant comme référentiel d’étude le référentiel géocentrique galiléen, la seule
force s’exerçant sur le satellite est la force de gravitation F = mG où G est le
vecteur champ de gravitation à l’altitude h.
La force de gravitation confère au satellite le mouvement d’accélération a telle que
F = ma .
L’étude du mouvement dans le repère de Frenet d’origine m et de base (τ, n)
Fτ = 0 aτ = 0 v2
donne F et a v2
. On obtient mG = m ⇒ v = G(R + h) . Sachant
Fn = mG an = R +h
R +h
2
R g0
que G = g0 on trouve v = R
.
(R + h) 2
R+h
Application numérique : R = 64.105m, h = 32.105m et g0 = 9,81 ms-2 on a v =
64,69.102 c’est-à-dire v ≈ 65.102ms-1.
II – Chimie
2) a) La constante de vitesse k
1 1
La réaction étant du second ordre, son équation cinétique s’écrit : − = kt avec c
c c0
= 0,2 – x et c0 = 0,2 pour tout instant t.
1 1 1
On en déduit k = ( − ).
t 0,2− x 0,2
Particulièrement à t = 5 min, on a x = 0,06 mol et k = 0,43 min-1.mol-1.
b) La vitesse v à t = 5 min
C – Problème
Expression de C0
1 1
De la relation Lω − = 0 on tire l’expression de C0 : C 0 = .
C 0ω Lω2
13
Application numérique : L = 1H, f = 50 Hz, ω2 = 4π2f = 105 (rad/s)2, π2 ≈ 10 on trouve
C0 = 10,5µF.
Commentaire
La valeur de C0 à partir de la courbe I = f(C) donne la valeur :
C '0 ≈ 10,05µF < C0.
'
La différence ∆C = C0 - C 0 = 5.10-2µF est due au fait que la résonance est floue
(résonance non sélective).
14
π 1 π
αm = × = 2 = 0,74 rad et de la relation α'0 = αmω0sinφ,
6 cos(−φ) 6
π 1
α '0 =2 × 4π − ⇔ α'0 = - 6,58 rad.s-1. L’équation horaire du mouvement est α
6 2
π
= 0,74cos(4πt + ) (rad).
4
3) a) Schéma du montage (Figure ci-dessous)
b) Explication qualitative du phénomène observé
15
Le phénomène observé est celui de la pseudo périodicité des oscillations du fait de
l’amortissement progressif des oscillations (diminution progressive de l’amplitude du
mouvement jusqu’à disparition à la longue). En effet le mouvement dans le champ
magnétique de l’aimant en U, crée dans la masse de cuivre un champ électromoteur
d’induction. Ce champ va faire circuler des courants induits dans le volume du disque,
et par effet joule, ces courants vont dissiper de la chaleur. Le moment des forces de
Laplace subies par les courants qui circulent dans le disque s’opposent au
mouvement de rotation qui en est la cause : conséquence de la loi de Lenz : « le
courant induit est tel que ses effets tentent de s’opposer à la cause de sa
naissance ».
III – 1) Nature, caractères, équation bilan, noms des produits de la réaction,
obtention du même résultat en moins de temps
Nature de la réaction
La réaction ayant lieu entre un alcool (le méthanol CH4O) et un acide
carboxylique (l’acide propanoïque C3H6O2) est une réaction d’estérification
(directe).
Caractères
Les nombres de moles en présence sont :
3,7 1,6
Initialement : n0C H O = = 5.10−2 molet n0CH O = = 5.10−2 mol.
3 6 2
74 4
32
1,23
En fin de réaction : nC H O = = 1,66.10−2 mol
3
74
6 2
1,66.10−2
Une partie de l’acide n’a pas réagit : soit = 0,33 ou 33%. La réaction
50
atteint un état d’équilibre : elle est limitée ; elle est lente puisqu’il faut attendre
24 heures pour atteindre l’état d’équilibre.
Équation bilan de la réaction et noms des produits
O O
CH3 CH2 C + HO CH3 CH3 CH2 C + H2O
O H O CH3
Acide propanoïque Alcool méthylique Propanoate de méthyle Eau
Obtention du même résultat en moins de temps
Il suffit de chauffer d’avantage ou d’utiliser un catalyseur comme les ions
hydronium H3O+.
16
O
O
CH3 CH2 C
CH3 CH2 C
O H O + H2O
+
O H
CH3 CH2 C
CH3 CH2 C
O
O
A – Questions de cours
I - Physique
a) Y a-t-il courant induit et dans quel sens ? Justifier les réponses.
Existence de courant induit et justification des réponses
Il y’a courant induit dans les cas A et B. dans le cas C il n’a pas de courant
induit.
Dans les deux premiers cas A et B, il y’a existence d’un flux variable au
cours du temps (existence d’un champ croissant dans le cas B et
décroissant dans le cas B à travers une surface constante) alors que dans le
cas C malgré que le champ soit variable il n y’a pas de surface traversée.
Les sens des courants induits et les justifications
Dans un aimant droit les lignes de champ magnétique sortent par le pôle nord et
rentrent par le pôle sud de l’aimant.
Le courant induit de par ses effets tente de s’opposer à la cause de sa naissance (loi
de Lenz).
Cas A : le pôle nord de l’aimant s’approche des spires de la bobine (avec la vitesse v
), le champ magnétique B produit par l’aimant augmente en intensité, le champ b
créé par le courant induit a donc tendance à faire diminuer l’intensité de B (loi de
Lenz), son sens est par conséquent contraire à celui de B .
→
On déduit le sens du courant induit i à partir de celui de b par application de la
règle du bonhomme d’Ampère : le bonhomme est couché sur le fil d’une spire, il
regarde le centre de la bobine de telle manière que son bras gauche tendu indique le
→
sens de b ; le courant i lui entre par les pieds et sort par sa tête : le sens du
courant est indiqué sur le schéma ci-contre.
Cas C : le champ B conserve le même sens que dans le
cas A mais son intensité décroît, le champ b a tendance à
le i prolonger : les deux champs ont donc les mêmes sens
B b
17
(celui de B ) : le courant induit créé est de sens inverse au sens de celui créé
dans le cas A.
N.B. : On peut aussi utiliser la règle des trois la règle des trois doigts de la main droite
→
pour déterminer le sens de i : le pouce indique le champ b , le majeur le centre de
→
la bobine et l’index celui de i ).
b) Répondre par vrai ou faux aux assertions suivantes tout en justifiant votre réponse
•Faux. Il peut y avoir perte d’énergie par effet joule, raison pour laquelle un circuit (L,
C) est doté d’un système d’entretien qui lui fournit périodiquement de l’énergie.
•Vraie. L’énergie électrostatique du condensateur se transforme en énergie
électromagnétique dans la bobine et vice versa (la résistance du circuit est
considérée comme nulle).
•Vraie : Il y’a perte d’énergie par effet joule.
•Vraie. Il y’a perte d’énergie par effet joule au cours du temps, la période des
oscillations diminue au cours du temps et finit par s’annuler.
•Vraie. Les relations exprimant les équations différentielles qui régissent les
oscillations électrique et mécanique montrent que les grandeurs charge du
condensateur et élongation du ressort sont des grandeurs analogues.
II - Chimie
Définir les trois classes d'amines aliphatiques en illustrant chaque cas par une
formule semi- développée plane et le nom correspondant.
Une amine aliphatique est une molécule d’ammoniac dans laquelle on a
remplacé un, deux ou les trois atomes d’hydrogène par un, deux ou trois
groupements alkyles aliphatiques (c'est-à-dire ne comportant pas de chaîne
cyclique).
Selon qu’un atome, deux ou les atomes d’hydrogène sont remplacés dans la
molécule d’ammoniac, on obtient respectivement :
Formule Exemples
Classe de l’amine
générale Formule Nom
Une amine
R – NH2 CH3NH2 la méthylamine.
primaire
Une amine R – NH – CH3 – NH –
la diméthylamine
secondaire R’ CH3
CH3 – NH –
R – N – R’ CH3 La
Une amine
diméthyléthylamin
tertiaire
R’’ CH 2 – e
CH3
II - Chimie
1) Le diagramme des zones de prédominance et les couleurs correspondantes
4 5 6
Roug
e Rose ou Jaune
orangé
2) La couleur prise par chacune des solutions
pH 2 2,5 6,5 8
Coule Roug Roug Jaun Jaun
ur e e e e
C – Problème
I - 1) La concentration molaire volumique des ions H30+ dans les solutions.
Classement des trois acides par force croissante et justification
La concentration molaire volumique c = [H3O+] des ions H30+
19
Le pH est le même pour les trois solutions, la molarité des ions hydronium H 3O+ est la
même dans les trois cas et vaut :
c = [H3O+] = 10-2,7 = 2,0.10-3mol.L-1.
Classement des trois acides par force croissante et justification
On sait qu’un acide plus fort qu’un autre fournit, à molarité égale, un plus grand
nombre d’ions H3O+ par réaction avec l’eau.
En conséquence, si l’on désire obtenir le même nombre d’ions H3O+, il faudrait mettre
une plus grande quantité d’acide le plus faible. Comme on a 0,25 > 0,005 > 0,002 :
l’acide le plus faible est l’acide éthanoïque, vient ensuite l’acide
monochloroéthanoïque et enfin l’acide chlorhydrique.
21
U U2 1 U2
On a donc : = R 2 + L2ω2 ou= R 2
+ L ω
2 2
et enfin L = − R2 .
I I2 ω I2
Application numérique : U = 12V, I = 2A, R = 4Ω, f = 50Hz (ω = 2πf = 100π rad/s) on
1 144
trouve : L = −16 ⇒ L = 1,424.10-2H.
100π 4
b) E2 = f(M1, I1 et ω) et M =f(I1, ω)
c) La courbe e2 = f(t)
di1 i1(10−3 ) − i1(0)
- 0 < t < 10-3s on a = −3
= (0,05 – 0)×103 = 50 et e2 = - 50M
dt 10 − 0
di i (2.10−3 ) − i1(10−3 )
- 10-3s < t < 2.10-3s on a 1 = 1 −3 −3
= (0,05 – 0,05)×103 = 0 et e2 =
dt 2.10 − 10
0.
di1 i1(4.10−3 ) − i1(2.10−3 ) 0 − 0,05
- t > 2.10-3s on a = = ×103 = - 25 et e2 = 25M.
dt −3
4.10 − 2.10 −3 2
22
e2(V)
25M
0 10-3
1 2 3 4 t(s)
- 50M
A – Questions de cours
I – Physique
1) Le montage permet-il la mise en évidence du phénomène d’auto induction ?
Le phénomène d’induction électromagnétique est l’apparition d’une force
électromotrice induite (ou d’un courant induit) dans un conducteur ou un
circuit lorsque celui-ci est soumis de façon variable à un champ magnétique
appliqué convenablement. Le dispositif qui produit le champ magnétique
indispensable à l’observation du phénomène d’induction est l’inducteur et
le circuit dans lequel le phénomène apparaît est l’induit. Lorsque le circuit
est à la fois inducteur et induit, le phénomène d’induction
électromagnétique qui s’y produit est appelé auto induction.
Les faits observés au cours des manipulations sont :
A la fermeture de l’interrupteur K, la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la
lampe L1.
A l’ouverture de K, la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la lampe L1.
Lorsque le courant dans le circuit atteint sa valeur constante I, les éclats des deux
lampes sont les mêmes.
Conclusions
Les faits observés indiquent que l’établissement et la fermeture sont retardés dans le
circuit contenant le transformateur, mais quand le courant est constant une bobine se
comporte comme une résistance ordinaire de même valeur.
Le transformateur étant constitué essentiellement de bobines (deux) est
effectivement l’inducteur et l’induit. Le champ créé à l’intérieur des bobines du
transformateur lors du passage du courant est effectivement variable lors de la
fermeture (0 < i < I) et de l’ouverture (I < i < 0). Le champ B créé étant
proportionnel au courant i : B = k i (k est une constante), ce champ est donc
variable lors de l’ouverture et de la fermeture de l’interrupteur et les lampes
permettent de mettre en évidence l’apparition du phénomène d’auto induction dans
la dérivation contenant le transformateur. Lorsque le courant atteint sa valeur
maximale I le champ ne varie plus et le phénomène d’induction ne peut plus exister.
23
La loi de Lenz stipule que : « Le courant induit a un sens tel que ses effets
magnétiques tentent de s’opposer à la cause de ce courant ».
En effet dans le montage précédent la cause du courant induit dans la dérivation
contenant le transformateur est le courant produit par le générateur G et
effectivement les constations montrent que le courant tente d’empêcher
l’établissement de ce courant à la fermeture de l’interrupteur (a lampe L2 s’allume
nettement plus vite que la lampe L1), tandis qu’à l’ouverture il tente de le prolonger
(la lampe L2 s’allume nettement plus vite que la lampe L1).
II – Chimie
Les définitions
Un alcool est un composé organique dont la molécule renferme un groupe
hydroxyde (- OH) lié à un atome carbone tétragonal dans le cas d’alcool
aliphatique et lié à un carbone trigonal dans le cas d’alcool aromatique.
Un acide α aminé est un composé organique dont la molécule renferme un
groupe amine (-NH2) et un groupe acide carboxylique (-COOH) liés au même
atome carbone (terminal).
Passage des alcools aux acides α aminés
Passage de l’alcool à l’aldéhyde par oxydation ménagée
R − CH2 − CH2OH + O2 → R − CH2 − CHO + H2O
Alcool primaire aldéhyde
En milieu basique :
→ H2N − CH2 − COO− + H2O
H2N − CH2 − COOH+ OH− ←
anion acétate
÷
En milieu neutre : H2N − CH2 − COOH →
−
← H3 N − CH2 − COO
iion dipolaireou amphion
B – Exercices
I – Physique
La pression totale P’ au bout du temps t = 5 min
24
PAsH3 '
PAsH
A l’instant t on a ln = - kt et à l’instant t’ : ln 3
= - kt’. On peut écrire
P0 P0
PAsH3
ln
P0 t
'
= .
PAsH3 t'
ln
P0
2P
ln(3 − )
' P0 t
Sachant que PAsH3 = 3P0 – 2P et PAsH3 = 3P0 – 2P’ il vient = ⇔
2P ' t'
ln(3 − )
P0
2P t 2P ' 2P 2P '
t t'
ln 3 − = ln 3 − ⇔ 3− =3 − e .
P0 t' P0 P0
P0
P0 −
t
2P
On obtient comme expression de la pression P’ : P'= 3 − (3 − )× e .
t'
2 P0
Application numérique :
P0 = 784,8 mmHg
P = 878,5 mmHg 784,8 2 × 878,5
⇒P ' = 3 − (3 − ) × e− 18/ 33 ⇒ P’ = 1004 mmHg.
t = 3H = 180 min 2 784,8
t'= 5H = 330 min
II – Chimie
1) a) Calculer ca
L’acide chlorhydrique est un acide (toutes les molécules sont dissociées), sa
concentration est : ca = [H3O+] = 10-pH = 7,94.10-3mol.L-1.
25
et ρeau étant respectivement les masses volumiques de la solution commerciale et de
l’eau. On en déduit que : ρ s = d.ρ eau.
Application numérique : d = 1,20, ρeau = 1000 g/L on trouve ρ s = 1200g/L.
La masse d’acide pur dans un litre de solution commerciale est alors :
1200× 45
m = = 540g. Le nombre de mole n d’acide, de masse molaire MHCl est
100
donc :
m
n= . Application numérique : m = 540g, MHCl = 36,5g.mol-1 et n = 14,8 mol.
MHCl
La concentration de la solution commerciale est : c = 14,8mol.L-1 et le volume V à
prélever pour la préparation de la solution de volume Va est :
V = 1,07 mL.
b) pH du point d’équivalence
Le pH du point équivalent est 7 (dosage d’un acide fort par une base forte).
L’indicateur coloré convenable
Tout indicateur de pki de valeur proche de 7, comme le bleu de
bromothymol, est convenable.
C – Problème
1) Les molarités [Na+] des ions sodium et [Cl-] des ions chlorure
Le chlorure de sodium dans l’eau se dissocie complètement en cations sodium Na+ et
en anions Cl- :
NaCl (en solution) → Na+ + Cl-.
On en déduit que la dissolution d’une mole de chlorure de sodium fournit une mole
d’ions sodium et une mole d’ions chlorure, c’est-à-dire que [NaCl] = [Na+] = [Cl-].
Pour la solution actuelle on a dissout la masse mNaCl = 5,85g de chlorure de sodium
dans un volume V = 100mL d’eau ce qui fait une concentration en sel égale à :
[NaCl] = mNaCl avec MNaCl la masse molaire du chlorure de sodium (MNaCl = 58,5
MNaCl × V
mol.mol .-1
5,58
La concentration en sel est donc [NaCl] = = 0,95 ≈ 1mol.L-1. Par
58,5 ×10−1
conséquent que les molarités des ions sodium et chlorure sont :
[Na+] = [Cl-] = 1M.
La solution est électriquement neutre
La somme des charges positives est égale à la somme des charges négatives. La
solution contient les cations sodium [Na+] et hydronium [H3O+], les anions chlorure
[Cl-] et hydroxyde [OH-]. Les ions, hydronium [H3O+] et hydroxyde [OH-] proviennent
de la dissociation de l’eau.
Dans la solution actuelle on a [Na+] = [Cl-] = 1M et comme [H3O+] = [OH-], la solution
est donc électriquement neutre.
2) Les molarités [Na+] des ions sodium et [Cl-] des ions chlorure
Le volume de la nouvelle solution est maintenant 2V = 0,2L. Les nouvelles molarités
valent alors [Na+] = [Cl-] = 0,5M.
La solution est électriquement neutre
La solution reste toujours neutre pour les mêmes raisons évoquées précédemment.
26
L’ajout de 300mL de solution de chlorure de calcium CaCl2 apporte dans la solution
finale en plus des ions sodium et chlorure provenant de la dissociation du chlorure de
sodium, des ions calcium Ca2+ et chlorure. La dissolution du chlorure de calcium,
dissolution totale est telle que :
CaCl2 (en solution) → Ca2+ + 2Cl-
La dissolution d’une mole de chlorure de calcium donne une mole d’ions calcium et
deux moles d’ions chlorure.
La molarité nCa2+ des ions calcium dans V’ = 300mL = 3.10-1L de solution, de
concentration C CaCl2 = 5.10-1mol.L-1 est nCa2+ = C CaCl2 × V’ = 0,15mol.
La molarité nCl− des ions chlorure est nCl− = 2× nCa2+ = 0,30mol.
Le volume de la solution finale étant de 0,5L les molarités sont les suivantes :
0,15 0,1 0,1+ 0,3
[Ca+2 ] = = 0,3M; [Na+ ] = = 0,2M ; [Cl− ] = = 0,8M
0,5 0,5 0,5
La solution est électriquement neutre
La condition d’électroneutralité est : 2[Ca+2] + [Na+] + [H3O+] = [Cl-] + [OH-].
Comme [H3O+] = [OH-] il suffit de vérifier 2[Ca+2] + [Na+] = [Cl-].
Effectivement (2×0,3) + 0,2 = 0,8 : la solution est électriquement neutre.
Après addition du volume V0 d’eau la molarité des ions chlorure devient n"Cl− =
0,1mol.L-1 d’une part et d’autre part
n'
Cl−
n "
Cl−
=
0,5 +
. On en déduit V0 = 3,5 L.
A – Questions de cours
I – Physique
Définition de l’effet photoélectrique
27
La photoélectricité ou phénomène (ou effet) photoélectrique est la
production d’électricité (ou émission d’électrons) par action de la lumière
(généralement) sur un métal.
La citation permet-elle d’interpréter le phénomène ?
Une goutte de pluie, de masse m, dans un mouvement de chute de hauteur h et
possédant la vitesse V possède une énergie :
E = ½ mV2+ mgh, avec g l’accélération de la pesanteur.
Un fruit reste rattaché à l’arbre grâce à une énergie de liaison.
Lorsqu’une goutte de pluie dans sa chute rencontre ce fruit, pour que ce dernier
tombe il faut nécessairement que lors du choc que l’énergie communiquée au fruit
par la goutte de pluie soit supérieure ou au moins égale à l’énergie de liaison entre le
fruit et l’arbre. Par conséquent une multitude de gouttes de pluie d’énergie
«insuffisante», ne feront pas tomber le fruit.
Par contre un seul grêlon, de masse plus importante que celle de la goutte de pluie,
donc d’énergie plus grande, peut faire tomber le fruit.
Effet pour interpréter la photoélectricité Einstein a émis l’idée que «dans ses
interactions avec la matière une onde électromagnétique peut être considérée
comme un faisceau (pluie) de particules (gouttes) : les photons».Chaque photon
transporte l’énergie : E = hν (h est la constante de Planck et ν la fréquence de l’onde)
Un photon ne pourra faire sortir un électron (fruit) de la matière irradiée qu’a
condition que cet électron ait une énergie E supérieure (ou au moins égale) à
l’énergie d’extraction W0 (travail nécessaire pour extraire l’électron de la matière).
Ce photon serait le grêlon. Ce qui explique bien l’existence d’un seuil de fréquence ν0,
caractéristique de chaque matière (métal) telle que :
W0 = hν0.
II - Chimie
Un couple acide base est un ensemble de deux espères chimiques
conjuguées en relation par transfert de proton.
Soit un couple d’acide base AH/A- on a :
AH + H2O → A-
← + H3O+
Acide Base
B - Exercices
I – 1) Les couples acido-basiques
La formule de la glycine est : H2N - CH2 - COOH (acide aminoéthanoïque).
⊕
Sa forme acide est H3 N - CH2 – COOH et celle basique H2N - CH2 – COO-Les couples
correspondants aux pka 9,7 et 2,3 sont respectivement :
28
b) Le type de désintégration et le nom du nucléide X
La réaction est une radioactivité α (émission de noyaux d’hélium encore appelés
particules α), les réactions et sont une désintégration β- (émission d’électrons).
Le nucléide X est un isotope de l’uranium : X = U.
b) Calcul de la longueur λ
A la variation d’énergie ∆E correspond une radiation de longueur d’onde λ telle que
hc
∆E = avec h = 6,62.10-34J.s (constante de Planck) et c = 3.108m/s (célérité
λ
hc
de la lumière dans le vide ou pratiquement dans l’air). On en déduit λ = ∆E , ∆E
représentant la variation d’énergie d’une particule α excitée, d’énergie cinétique E’ =
4,195 MeV pour revenir à l’état initial d’énergie cinétique E = 4,147 MeV.
On a ∆E = - (E’ – E) = - (4,195 – 4,147) = - 0,048 MeV ⇒
6,62.10−34 × 3.108
λ= −19
= 2,6.10−11m.
0,048×10 ×1,6.10
6
C – Problème
I – 1) La masse M du composé et sa formule brute
La formule brute composé étant CxHyO2 on a :
12x y 16× 2 M
= = =
C% H% O% 100
C%, H%, et O% étant respectivement les pourcentages en masse de carbone,
d’hydrogène et d’oxygène, M est la masse molaire du composé. Sachant que O% =
16×2×100
21,3 on déduit : M = = 150g.mol−1 .
21
,3
La formule brute du composé
La molécule du composé contenant 9 atomes de carbone, il vient que la masse
molaire du composé est d’autre part M = 9×12 + y + 2×16 = 150 ⇒ y = 10 et que
la formule brute du composé est C9H10O2.
3) a) Fonction du composé A1
Le composé A1 est un anhydride d’acide.
Formule brute de B
C 9H10O2 + H2O →
← CH3 − COOH + B (Alcool):
La formule brute de B est C7H8O.
Formule développée de C :
Le benzaldéhyde φ - CHO
Formule de l’ester :
CH3 – CO – O – CH2 - φ.
30
L’impédance Z d’un circuit (R, L) tel qu’une bobine de résistance R et d’inductance L
est d’une part Z = R 2 +L2ω2 (ω = 2πf la pulsation du courant alternatif et f sa
U
fréquence) et d’autre part Z = .
I
2
1 U
On déduit de ces deux relations que : L = − R2 .
ω I2
U =17V
I = 0,28A
Application numérique : −1⇒ L = 0,064H (Z = 60,32Ω).
ω= 314rad.s
R = 44,64Ω
3) Valeurs possibles de C
Le circuit est maintenant un circuit (R, L, C) série. L’expression de son impédance Z’
1 2
est telle que : Z' = R 2 + (Lω − ) .
Cω
1 1
On en déduit que Lω − = ± Z'2 − R 2 et Lω ± Z'2 − R 2 = .
Cω Cω
1 1 1
On trouve = Cω et C = .
Lω± Z' − R2 2 ω Lω± Z'2 − R 2 .
Calcul de la valeur de Z’ : le facteur de puissance du circuit cosφ’ = 0,90 est tel que
R R
cosφ’ = ⇔ Z’ = , ce qui fait que finalement l’expression de C devient :
Z' cosφ'
1 1
C= ×
ω R2 .
Lω ± − R2
cos φ'
2
cosφ' = 0,90
L = 0,064H
Application numérique : ⇒ on trouve pour les deux valeurs
ω= 314rad.s−1
R = 44,64Ω
possibles de C : C1 = 9,91.10-5F et C2 = 2,68.10-5F.
A – Questions de cours
I – Physique
Expérience : Induction électromagnétique dans un solénoïde B1
31
Bobine B2
Bobine B1
Rhéostat
Rh
Interrupteur
K
i2
Générateur
0
E
Galvanomètre
G
Description : Les bornes d’une bobine B1 sont reliées aux bornes d’un galvanomètre G
à zéro central. Une bobine B2 forme avec un rhéostat et un interrupteur K un circuit
électrique alimenté par un générateur de courant continu E. Les bobines sont placées
selon le schéma ci-dessus (la bobine B1 est à l’intérieur de B2 et les deux bobines sont
coaxiaux).
L’interrupteur K est fermé, un courant i2 circule dans le circuit contenant la bobine B2.
On réalise les manipulations suivantes successives :
On fait déplacer rapidement dans la direction commune des axes des deux bobines,
la bobine B1. On constate que l’aiguille du galvanomètre dévie rapidement pendant la
durée du déplacement. Elle revient au zéro lorsque le déplacement cesse et tant
qu’on ne fait pas sortir entièrement la bobine B1 da la bobine B2.
De cette position de la bobine B1, lorsqu’on effectue le déplacement contraire, c’est-
à-dire le déplacement qui a tendance à faire pénétrer la bobine B1 à l’intérieur de la
bobine B2 on constate encore une déviation de l’aiguille du galvanomètre mais en
sens inverse du sens de la première manipulation.
On peut constater également la déviation de l’aiguille du galvanomètre lorsqu’on :
fait déplacer la bobine B2, B1 étant fixe
fait déplacer les deux bobines en même temps
fait varier l’intensité du courant i2 :
•par variation de la résistance du circuit contenant la bobine B2 par manipulation
du rhéostat Rh
•par ouverture ou fermeture du circuit contenant B2 à partir de l’interrupteur K.
Dans tous ces cas l’aiguille du galvanomètre dévie pendant la durée de la
manipulation et revient au zéro lorsque la manipulation cesse.
Conclusion : La déviation de l’aiguille d’un galvanomètre placé dans un circuit révèle
le passage d’un courant dans ce circuit. A l’issue des différentes manipulations il est
apparu un courant dans le circuit contenant la bobine B1, circuit dépourvu de
générateur de courant.
L’apparition de courant dans le circuit contenant la bobine B1 au cours des
manipulations décrites est le phénomène d’induction électromagnétique.
Le conducteur ou circuit (B1) dans lequel apparaît le phénomène est appelé
l’induit.
Le circuit induit (B1), circuit sans générateur qui produit du courant est un dipôle
générateur.
Pour produire le phénomène d’induction électromagnétique, il est indispensable de
disposer d’un champ magnétique. Le dispositif qui produit le champ
32
magnétique est l’inducteur (la bobine B2). Le champ magnétique qu’il produit
est le champ inducteur.
L’induit est, pendant la durée du phénomène d’induction électromagnétique
un dipôle générateur.
Le courant qui circule dans l’induit pendant la durée du phénomène
d’induction électromagnétique est appelé courant induit.
Si on remplaçait le galvanomètre par un voltmètre, ce dernier aurait indiqué
l’existence d’une différence de potentiel ou tension induite aux bornes du circuit
contenant la bobine B1.
Le courant induit ou la différence de potentiel ou tension et aux bornes de
l’induit sont les manifestations du phénomène d’induction
électromagnétique.
Définition du phénomène d’induction électromagnétique
Le phénomène d’induction électromagnétique est l’apparition d’un courant
induit (ou d’une f.e.m. d’induction ou f.e.m. induite) dans un conducteur ou
un circuit, lorsque celui-ci est soumis de façon variable à un champ
magnétique. Si l’induit est un circuit ouvert, il ne débite pas de courant, il
apparaît entre ses bornes une tension égale à la sa f.e.m. Si l’induit est
fermé sur lui-même ou sur un circuit extérieur, la f.e.m. induite devient la
source d’un courant induit. Le phénomène d’induction cesse lorsque le
champ inducteur ne varie plus au cours du temps.
Interprétation
Un conducteur est un ensemble globalement neutre formé de charges positives et de
charges négatives. Dans le cas d’un conducteur métallique, les charges positives sont
fixes et les charges négatives qui sont les électrons sont capables de se déplacer par
rapport au conducteur. Le courant lorsqu’il existe, est transporté par les particules
chargées mobiles appelées porteurs de charge.
Considérons une portion d’arc MN d’une spire de la bobine B1 suffisamment petite
pour être assimilé à un segment de droite de longueur élémentaire dl et un
référentiel galiléen R.
Soit v la vitesse de la bobine B1, celle de l’élément MN également, à un instant t du
déplacement de la bobine dans le référentiel R. Dès lors qu’il n’y a aucun courant
dans la portion rectiligne l, toutes les charges contenues dans la portion l ont la
même vitesse v par rapport à R. Toute particule de charge q, libre ou non est
→
soumise à la force de Lorentz f = qv ∧ B . Les porteurs de charge ont tendance à se
déplacer par rapport à leur support matériel. Selon la nature de leur charge, elles
vont s’accumuler vers une extrémité du conducteur MN au détriment de l’autre
extrémité.
Il apparaît une différence de potentiel ou tension entre les extrémités M et N du
conducteur. Cette tension est à l’origine de la circulation des charges lorsque le
conducteur est relié à un circuit fermé.
Énoncé de la loi de Lenz
La détermination du sens du courant induit se fait grâce à la loi de Lenz :
II – Chimie
33
Définition : Les amines sont des composés qui dérivent de l’ammoniac dans
la molécule duquel on a substitué un, deux ou les trois atomes d’hydrogène
par des radicaux alkyles R, R’ et R’’.
Amines
Amines primaires Amines tertiaires
secondaires
(remplacement (remplacement des
Types (remplacement de
d’un atome trois atomes
deux atomes
d’hydrogène) d’hydrogène)
d’hydrogène)
R – N – R’
Formule
|
générale R – NH2 R – NH – R’
R’’
R N + H+ R NH
δ+ δ−
C X
centre électrophile
Le caractère nucléophile des amines leur permet de fixer sur l’atome d’azote des
centres électrophiles. Ces réactions sont à la base de la préparation d’autres amines
et des amides notamment.
34
δ+ δ− +
C X N C , X-
N +
Exemples :
R - NH2 + Cl - R' R - NH - R' + HCl
amine primaire chlorure d'alkyle amine secondaire
O O
amine primaire chlorure d'acide amide
B – Exercices
I – Physique
a) Faux. Le mouvement d’un projectile, lancé vers le haut dans un champ de
pesanteur uniforme est uniformément décéléré.
II – Chimie
C – Problème
35
Partie I
1. Écrire l’équation bilan de la réaction
C12H22O11 + H2O → C 6H12O6 + C 6H12O6
glucose levuose
Concentrations en
mol/L
1
0,9
0,8
0,7
[saccharose]rest =
g(t)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2 [saccharose]hyd =
0,1 f(t)
0
temps en
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 min
170180 190 200 210 220
4. Définir la
vitesse de disparition du saccharose et déterminer sa valeur à l’instant t = 120 min
La vitesse de disparition du saccharose est la variation de sa concentration
au cours du temps.
36
dc
vsaccharose= − , c étant la concentration du saccharose. Pour le calcul de la valeur
dt
de la vitesse de disparition du saccharose au t = 120 minutes on utilise la relation
Δc
v= , ∆c étant la variation de concentration du saccharose pendant l’intervalle de
Δt
temps ∆t.
c120 − c 80 0,350− 0,250
On peut écrire v = = et v = 2,5.10-3mol.L-1.min-1. (Sa valeur à
t120 − t80 120− 80
l’instant t = 120 min est l’opposée du coefficient directeur de la tangente à la courbe
[saccharose restant] = g(t) au point d’abscisse t = 120 min).
Partie II
A - Questions de cours
I - Chimie
Définition d’un équilibre
Lorsque deux réactions inverses l’une de l’autre se produisent dans les
mêmes conditions elles conduisent à un équilibre chimique.
Trois facteurs.
Les trois facteurs qui influent sur un équilibre chimique sont : la température, la
pression et les concentrations des constituants (réactifs et produits).
Les lois de déplacement des équilibres chimiques relatives aux trois facteurs
précédents
•Loi de Vant’Hoff relative à la température
A pression constante, toute augmentation de la température déplace
l’équilibre dans le sens de la réaction endothermique, et inversement, toute
diminution de température déplace l’équilibre dans le sens de la réaction
exothermique.
•Loi de le Chatélier relative à la pression
A température constante, une augmentation de pression déplace
l’équilibre dans le sens d’une diminution du nombre de moles gazeuses et
inversement, une diminution de pression le déplace dans le sens d’une
augmentation du nombre de moles gazeuses.
Loi de modération relative aux concentrations molaires
L’augmentation de la concentration de l’un des constituants d’un système
en équilibre chimique, déplace cet équilibre dans le sens tendant à faire
disparaître ce constituant, et inversement la diminution de la concentration
d’un constituant déplace l’équilibre dans le sens tendant à former ce
constituant
II - Physique
Expression de la puissance moyenne en courant alternatif
Soit un dipôle soumis à la date t à la tension instantanée u et parcouru par un courant
instantané d’intensité i.
38
La puissance instantanée du circuit est p = ui.
En posant u = Umcosωt et i = Imcos(ωt + φ) on a p = UmIm cosωt cos(ωt + φ) qui peut
U I
encore s’écrire : p = m m [cosφ + cos(2ωt - φ)].
2
Lorsqu’on passe aux valeurs efficaces U = Um/ 2 et I = Im/ 2 , on aboutit à : p =
UI[cosφ + cos(2ωt - φ)].
L’expression P = UIcosφ est appelée la puissance moyenne du circuit.
La puissance moyenne est égale au produit de la tension efficace aux
bornes du circuit par l’intensité efficace traversant le circuit et par le
cosinus du déphasage φ entre les intensité et tension instantanés.
Le cosinus du déphasage φ entre les intensité et tension instantanées (cosφ)
est appelé le facteur de puissance ducircuit.
Importance du facteur de puissance
Lorsqu’un circuit est alimenté sous une tension efficace U, il possède la puissance P ;
P
les fils d’amenée du courant au circuit sont parcourus par le courant I = . En
U cosφ
posant R la résistance totale des fils d’amenée il y’a une perte d’énergie p = RI2 = R
P2
due à l’effet joule.
U2 cos2 φ
Cette perte d’énergie doit être réduite en réduisant la résistance R des fils, en
opérant sous haute tension et en augmentant le facteur de puissance, d’où
l’importance du facteur de puissance. En effet lorsque un fournisseur de courant
comme E. D. M. apporte de l’énergie électrique jusqu’au consommateur, il peut
réduire la perte d’énergie dans les fils d’amenée :
39
qui modifie son facteur de puissance dans le sens de la hausse évite à E. D.
M. une perte d’énergie (il est normalement bonifié).
II - Exercices
I - Physique
a) Expression de l’intensité iAB(t) du courant aux bornes du résistor et de la bobine
L’expression de l’intensité iAB(t) dans le circuit AB est :
iAB(t) = Imcos(100πt + φ) avec Im l’intensité maximale dans AB et φ le
déphasage courant-tension aux bornes du dipôle AB. On doit donc déterminer
les valeurs de Im et de φ.
AB est un circuit [(R + r), L] série, le courant est le même dans tout le circuit.
La loi d’Ohm appliquée au circuit AB donne Um = ZAB.Im avec Um = 80 V la tension
Um
maximale aux bornes de AB et ZAB l’impédance du circuit. On déduit que : Im = ⇒
ZAB
ZAB = ? On sait que : ZAB = (R +r)2 +L2ω2 .
Application numérique : (R + r) = 410Ω, L = 0,2H et ω = 314rad/s ⇒
80
ZAB = 415 Ω et Im = = 0,2A.
415
Lω 0,2 ×314
On a cosφ = − = = - 0,1531 et φ = - 1,42 rad.
R +r 410
II - Chimie
1) Déterminer la molarité des espèces suivantes : H3O+ ; Na+ ; NaOH et déduire son
pH
La détermination de la molarité d’une espèce revient à la détermination de sa
concentration, par conséquent il faut trouver les valeurs des concentrations molaires
[H3O+], [Na+], [OH-] et [NaOH].
La soude est une base forte qui se dissocie totalement en solution ce qui veut dire
que [NaOH] = 0. La masse molaire de la soude est 40g/mol, une solution de 4 g/L
donne une concentration des ions sodium et hydroxyde [Na+] = [OH-] = 4/40 = 10-
1
mol.L-1.
40
La concentration en ions hydronium est :
10−14
[H3O+ ] = −
= 10−13 mol.L-1.
[OH ]
Le pH de la solution est pH = - log[H3O+] = 13.
C – Problème
I - 1. Les formules développées des alcools de formule brute C4H10O, leur nom et leur
classe
H
H
C
C CH3
CH2 CH3 H3C CH2
H3C OH
OH
41
3. Le type de réaction
Le type de réaction est une réaction d’hydratation d’un alcène, en
l’occurrence le butène.
L’alcène pour l’obtention uniquement du butan-2 ol. Équation bilan de la réaction
Les isomères possibles de l’alcène sont le but-1 ène :
CH3 – CH2 – CH = CH3 ou le but-2 ène : CH3 – CH = CH – CH3.
Selon que le groupement hydroxyle OH se fixe sur le carbone 1 ou sur le carbone 2
dans le cas du butan-1ène on obtient le mélange de butan-1 ol par le mécanisme
et le butan-2 ol par le mécanisme.
1
CH3 - CH2 - CH = CH2+ H- OH CH3 - CH2 - CH2 - CH2OH +CH3 - CH2 - CHOH - CH3
Butan-1ol Butan-2ol
2 mécanisme 1 mécanisme 2
.
4. Le corps obtenu et comment le caractériser
L’alcool étant secondaire son oxydation donne lieu à la formation de cétone (la
butanone) que l’on peut caractériser par le test à la D.N.P.H. (formation de
précipité jaune, jaune orangé) et celui de la liqueur de Fehling (pas de
formation de précipité rouge d’oxyde de cuivre I).
L
P
P’ b) Les équations paramétriques du mouvement entre
v0 ⊗B O et A
(
L’électron, de masse m, dans le repère O, i,k est )
k F soumis à l’action de la force F . Il acquiert
O l’accélération a telle que F = ma selon le principe
i Figure
b fondamental de la dynamique.
Cette
force étant
− eV0 aussi une force électrique on a F = − eE .
Les coordonnées des vecteurs dans ce repère sont :
42
Fi =mai =eE v 0 =0
i
F =may =0 v 0y =0
F y ; v0 .
Fz =maz =0 v0 =v 0
z
Le mouvement est uniforme accéléré, sans vitesse initiale selon l’axe Ox et son
1 2
équation horaire s’écrit x = ait . Le mouvement est uniforme selon l’axe Oy de
2
vitesse nulle ⇔ et son équation horaire s’écrit : y = 0. Le mouvement est uniforme
selon l’axe Oz de vitesse constante v0 et son équation horaire s’écrit z = v0t.
1 eE 2
x= t
2 m
y =0
Sachant que ai = eE les équations horaires sont :
z =v0t
e
c) La relation donnant la charge massique de l’électron
m
z
Des équations paramétriques ou équations horaires on tire t = , relation qui portée
v0
1 eE 2
dans l’expression de x donne x = z : équation de la trajectoire de l’électron.
2 mv02
e 2v02 x e 2.v20
On déduit = . Au point A on a x = y = L ⇔ = .
m E.z 2 m E.L
2. a) La direction et le sens de B
L’électron, charge électrique se déplace maintenant dans un champ magnétique B ;
il subit une force appelé force de Lorentz telleque :
(
F = − e(B ∧ v0 ) ou ⇔ F ⊥ (B ∧ v0 ) le trièdre F, B, v
0
)
est indirect.
F est colinéaire à i , v 0 est colinéaire à k par conséquent - e v 0 , est de sens
opposé à k et B est donc colinéaire à j mais de sens opposé.
Le champ B est un champ rentrant : sa direction est perpendiculaire au
( )
plan i , k (ou parallèle au plan ( j, k) ) et son sens est celui contraire au
sens du vecteur j .
b)
Montrer
que la vitesse v estconstante
F = e(B ∧ v0 ) ⇔ F = eBv0 sin(B, v0 ) et comme B et v 0 sont perpendiculaires on a
F = eBv0 = constante.
eBv0 dv
L’accélération a telle que F = ma d’intensité a = = constante et = 0 ⇔ la
m dt
vitesse est constante à tout instant : v = v0.
e v
c) Établir la relation = 0
m B.L
L’électron décrit une trajectoire qui est un quart de cercle de rayon R, l’accélération a
v2 v2 e v
est centripète et a = an = 0 et comme F = eBv0 = m 0 on en déduit = 0 . Au
R R m B.R
e v
point A : R = L et = 0 .
m B.L
e
3. La vitesse d’émission v0 ainsi que la charge massique
m
43
2v02 v E
Des deux expressions de la charge massique on a = 0 ⇔ v0 = . Application
E.L B.L 2B
numérique : E = 4.104 V.m-1 ; B = 1,69.10-3T ; L = 4 cm : v0 = 1,18.107m/s et
e 2 × (1,18× 107 )2 e
= ⇔ = 1,74.1011C.kg−1 .
m 4 × 10 × 4 × 10
4 −2 m
A - Questions de cours
I – Chimie
Définition d’une réaction en chaîne
Une réaction en chaîne est une réaction dont le mécanisme met en jeu des radicaux
ou centres actifs, un radical étant un atome ou un groupe d’atomes possédant un
électron célibataire.
Les différentes phases d’une réaction en chaîne
Les différentes phases d’une réaction en chaîne sont :
La phase d’initiation au cours de laquelle il y’a formation de radicaux par rupture
homolytique d’une liaison covalente (chacune des entités formées emporte un
électron issu de la liaison covalente). La rupture homolytique a lieu soit par photolyse
(l’énergie absorbée pour la rupture de la liaison covalente est d’origine lumineuse),
soit par thermolyse (élévation de la température du milieu réactionnel) soit par le
choc d’une molécule avec un autre radical. Le radical formé au cours de cette étape
est appelé un centre actif.
La phase de propagation constituée par un maillon de la chaîne ou ensemble des
étapes de propagation débute par un acte élémentaire au cours duquel un centre
actif (radical formé lors de la phase d’initiation) réagit avec une molécule du milieu et
se termine par un acte élémentaire au cours duquel ce centre actif est régénéré. Le
centre actif est consommé au cours d’un acte élémentaire et ce même centre
réapparaît au cours d’un autre acte élémentaire. Il est appelé le porteur de chaîne.
La phase de rupture ou de terminaison au cours de laquelle les centres actifs, mis en
jeu dans le mécanisme réactionnel sont consommés.
Exemple
La réaction de chloration du méthane :
CH4 + Cl2 Lumière
→ CH3Cl + HCl
(hν)
hν
Initiation : formation de centre actif Cl − Cl → Cl• + Cl•
Propagation : deux actes élémentaires
Cl• + H − CH3 → Cl − H + CH•3 et CH•3 + Cl − Cl → CH3 − Cl + Cl•
Rupture : trois actes élémentaires
Cl• + Cl• → Cl2 , Cl• + CH•3 → CH3Cl et CH•3 + CH•3 → CH3 − CH3 .
II – Physique
44
∑Fext = ma ou ∑F = P = mg, ce qui donne a a = g =constante
•Exploitation
Elle se fait dans la base ( i, j,k ). Dans cette base, nous avons :
z ax gx
v0 a a y et g gy . D’où les relations : ax = 0, ay = 0, az
az gz
k m Z
= α
x -g
•
i Exploitation cinématique
j
X Choisissons comme l’origine du repère la position
y P d’où le projectile est lancé, et comme origine des
temps : t = 0 l’instant où le projectile est lancé.
0 v x = v0 cosα
x = v0 tcosα
Instant a 0
v0 v y = 0 y =0
t −g
v z = −gt+ v0 t sinα 1 2
z0 = − gt + v0 t sinα
2
une parabole.
Définir la flèche et la portée horizontale du mouvement et établir leurs expressions.
La flèche est la hauteur Z maximale atteinte par le projectile. La portée X
est la distance parcourue par le projectile horizontalement.
Les expressions
1 g
Lorsque x = X alors z = 0 ⇒ 0 = − x2 + xtgα ⇔
2 v0cos α
2 2
x = 0 (pointO)
ou v20 sinα
. Pour x = X/2 on a z = Z on en déduit Z = .
0 sin2α
v2 g
x=
g
B - Exercices
I – Chimie
45
a) La constance de vitesse k de cette réaction
1
L’équation bilan de la réaction est N2O 5 → 2NO 2 + O 2
2
La réaction étant du premier ordre, la loi régissant la variation de concentration du
c
penta oxyde de diazote en fonction du temps t, est : ln = − kt ; c0 étant la
c0
concentration initiale (instant t = 0) du penta oxyde de diazote, c la concentration du
penta oxyde de diazote en un instant quelconque t (t > 0), k la constante de vitesse
c
ln
de la réaction. On déduit de cette relation que : c 0 . Application numérique : c0
k=
t
= 1,5.10-2 mol.L-1, c = 1,35.10-2 mol.L-1, t = 2225 s on trouve k = 4,7.10-5 s-1.
II – Physique
1°) a) L’équation horaire de la trajectoire et les coordonnées du point S.
Equation de la trajectoire
1 g
z=− x2 + xtgα
2 v0cos α
2 2
Coordonnées xS et zS du sommet S
V02sin2α V02sin2α
xS = z
et S = .
g g
Application numérique : α = 45°, V0 = 10 m.s-1, g = 10m.s-2 on trouve z = - 0,1x2 + x,
xS = 5m et zS = 2,5 m.
b) Les coordonnées VxS , VyS , VzS du vecteur vitesse V au point S
46
z
vxS = v0cosα = 7,07ms
'1
v0
V0cosα vS vyS = 0
S
VS = V0 cos α vzS = 0
α x
O
V0sinα La date tS de passage en S
xS
S = V0tS cosα ⇔ tS =
x y .
V0cosα
2
Application numérique : α = 45°, V0 = 10 m.s-1, xS = 5m on trouve tS = = 0,707
2
s.
C – Problème
Réactio 2−
Ion Cr2O 4 en DNPH Liqueur Chlorure
n entre réagit avec la de d’éthanoy
milieu acide
fonction Felhing le
réagit avec la
aldéhyde et la réagit réagit
fonction aldéhyde
fonction cétone avec la avec la
et la fonction
fonction fonction
alcool primaire et
aldéhyde carbonyle
secondaire
seule
Flacon Négative avec des Positive avec la Négative Négative
n°1 fonctions alcool fonction avec la avec la
47
primaire, alcool carbonyle : fonction fonction
secondaire, (-CO) cétone cétone
aldéhyde Butanone
Flacon Négative avec Négative avec Négative Positive
n° 2 2-méthylbutan- la fonction avec la avec la
2 ol alcool fonction fonction
alccol alcool
Flacon Positive avec le Positive avec le Positive Négative
n° 3 Propanal ou le Propanal avec le avec la
2-méthylbutan-2 Propana fonction
ol l aldéhyde
OH OH
C C
H H
C2H5 H5C2
H3C CH3
CH3 CH3
Acétate ou éthanoate
de méthyl-2 propyle
Le composé (a) peut-il donner une réaction analogue avec un autre composé ?
Une réaction analogue (c’est-à-dire la formation d’un ester) est possible avec le 2-
méthylbutan-2 ol : le composé (e).
48
R2, L) est une inductance avec résistance en série, son impédance
Z = (R1 + R 2 ) + L ω .
2 2 2
Z = (R1 + R 2 )2 + L2ω2 ⇔ Z = (R 1 + R 2 ) + L ω .
2 2 2 2
Z2 − Z22
Z −Z
2 2
[(R 1 + R 2 ) − R ] = Z − Z
2 2 2 2 R 1 + 2R 2 =
En faisant
2
on a
2 2
⇔ R1 ou
Z −Z −R
2 2 2
R2 = 2
.
1
2R1
Application numérique : Z = 12Ω ; Z2 = 6,8Ω ; R1 = 8Ω on trouve R2 = 2,1Ω.
Calcul de L
Z22 − R 22
De Z22 = R 22 + L2ω2 on tire L = avec ω la pulsation du courant alternatif. De
ω
l’expression de la tension instantanée on a ω = 100π rad.s-1.
Application numérique : Z2 = 6,8Ω ; R2 = 2,1Ω on trouve L = 0,021H.
A – Questions de cours
I – Chimie
49
Structure et propriétés chimiques du glucose
Structure du glucose
L’analyse immédiate assigne au glucose la formule brute C6H12O6.
∗ ∗ ∗ ∗
CH2OH−C HOH−C HOH−C HOH−C HOH−CHO ou
CH2OH CHO
H C O H
6
H C OH 5C CH2 OH
H
HO C H OH
4C 1
HC O
C OH OH H
H
OH 3 2
C C
HO C H
H OH
CH2OH
Cyclisation (mutarotation)
6 6 6
CH2OH CH2OH CH2OH
5C O 5C O H 5C
H O
H H H OH
OH 1 OH OH 1
4C HC α 4C 1
O 4C HC β
OH HC
H OH H OH H
OH 3 2 OH OH 3 2 H
C C C C OH C
3
C
2
H OH H OH H OH
α - D- glucose (36%) D - glucose β - D - glucose (64%)
Forme cyclique hémaciétalique Forme ouverte aldéhydique Forme cyclique hémaciétalique
Formes anomères α et β
La molécule de glucose contient cinq fonctions alcool (une fonction alcool primaire
et quatre fonctions alcool secondaire) et une fonction aldéhyde.
En solution aqueuse, le glucose se présente sous des formes tautomères, cyclique
(hémaciétalique ou oxydique) et ouverte (aldéhydique), dans un équilibre qui est
largement en faveur des formes cycliques.
Le passage de la forme aldéhydique à la forme oxydique est appelé mutarotation
(voir schéma ci-dessus).
Propriétés chimiques du glucose
Le glucose possède les propriétés chimiques des alcools et des aldéhydes.
•Propriétés dues à la fonction alcool
•Estérification : La réaction du glucose avec l’acide acétique conduit à la formation
d’un pentacétate.
→
HO-CH2(CHOH)4CHO + 4CH3COOH ←CH2(OOCH2CH3)-[CH(OOCH2CH3)]4 + 5H2O
•Action des halogénures d’alkyle (R – X avec X = {Cl, Br, I, F)
Traité par de l’iodure de méthyle ICH3 en milieu alcalin, le glucose est transformé en
50
dérivé pentaméthylé: CH2(OCH3) – [CH(OCH3)]4 – CHO.
HO-CH2(CHOH)4CHO + 4ICH3 → CH2(OCH3)-[CH(OCH3)]4 + 5HI
stable. CH2OH
− − −
CH OH(CHOH) CHO + 3OH →CH OH(CHOH) COO + 2H O + 2e
2 4 2 4 2
2+ − −
2Cu + HOCH (CHOH) CHO + 5OH → Cu O + HOCH (CHOH) COO + 3H O
aq 2 4 2 2 4 2
NO2 H
DNPH NO2 NH N CH +H2O
NO2 (CHOH)4
Précipité jaune
orangé CH2OH
II - Physique
1) a) L’équation de la trajectoire et indiquer la nature du mouvement de l’électron.
Un condensateur plan a ses armatures chargées, placées horizontalement dans le
vide. La distance entre les deux armatures (épaisseur du diélectrique) est d et la
longueur d’une armature est l. Un électron, de charge q = - e, de masse m, pénètre,
en un point O, dans l’espace champ électrostatique uniforme entre les armatures du
condensateur, avec une vitesse v0 perpendiculaire au vecteur champ électrique E .
y
l
++++++++++ Y
++++ S
F yS
O
I
α
O’
x
E
v0 H
---------------
---- Ecran
l/2
D
A partir du point O et cela dans tout l’espace champ électrique, l’électron est soumis
à la force électrostatique F telle que F =−eE et à son poids P =mg . L’application
de la relation fondamentale de la dynamique au mouvement de l’électron donne
F +P =ma où a est le vecteur accélération du mouvement de l’électron. On peut
montrer que le poids P de l’électron est négligeable devant la force électrique F et
que par conséquent on a F = ma .
F = − eE eE
On a alors : ⇒a = − .
F = ma m
( )
Soit le repère orthonormé d’axes Ox, Oy, Oz du référentiel terrestre, considéré
comme galiléen, ayant pour origine le point de pénétration O de l’électron dans le
champ E .
Dans ce repère les composantes des différents vecteurs sont :
52
Ex = 0 ax v0x = v0 = constante≠ 0
E E y = − E , a a y , v0 v0y = 0 .
Ez = 0 az v0z = 0
a x =0
Fx = max = 0
eE
On en déduit que : F Fy = may = − eE ⇔ a y =− .
m
Fz = maz = 0
a z =0
A l’instant t = 0 l’électron se trouve au point O origine du repère.
ax = 0
v0 = constante≠ 0
⇔ le mouvement de l’électron est rectiligne uniforme selon
x
l’axe Ox : son équation horaire est x = v0 t .
eE
a y =− =constante≠0
m
⇔ le mouvement de l’électron est rectiligne
v0 =0
y
1 eE
uniformément varié selon l’axe Oy : son équation horaire est y = t2 .
2 m
az = 0
v0 = 0
⇔ l’électron n’effectue aucun mouvement suivant l’axe Oz son équation
( )
z
53
Sachant que la tangente au point S rencontre la droite OO’ au milieu I du
Y
condensateur on a dans le triangle rectangle IO’P : tgα = ⇔ Y = Dtgα. Or
D
dy eE eE
tgα = ( )x=l = 2
×l ⇒ Y = ×D× l (mètre).
dx mv0 mv20
Le principe de la déviation d’un électron par action d’un champ
électrostatique constitue le principe de fonctionnement de l’oscillographe
cathodique ou oscilloscope.
B – Exercices
I – Chimie
1) a) Définition de la vitesse moyenne Vmoy de disparition de l’alcool
La vitesse moyenne Vmoy de disparition de l’alcool entre les instants t6 = 6 min et t10 =
10 min est l’opposé du taux de variation de la quantité d’alcool (ou le taux de
variation de la concentration). En posant, à un instant t, n le nombre de moles
n(t10) − n(t6 )
d’alcool ou c la concentration de l’alcool on a : Vmoy = − ou
t10 − t6
c(t10) − c(t6 )
Vmoy = − .
t10 − t6
Application numérique : t10 = 10 min, t6 = 6 min, c(t10) = 0,36 mol.L-1, c(t6) = 0,72
mol.L on trouve Vmoy = 0,09.
-1
Unité
Pour n en mol et t en min on a Vmoy en mol.min-1. Pour c en mol.L-1 et t en min on a
Vmoy en mol.L-1.min-1.
On a dans le cas présent Vmoy = 0,09 mol.L-1.min-1.
t (min) 0 2 4 6 10 20
mol.L- 0 0 1 0 1 1
1
,58 ,28 ,64 ,95
54
Application numérique : ti = 6 min ⇒ ci = 0,5 mol.L-1, cf = 0,72 mol.L-1 on
0,72 −0,5
a tf =6 + et on trouve tf = 8,44 min.
0,09
personne est c = 0,025 mol.L-1 > ca : la personne n’est pas autorisée à conduire.
II – Physique
1) a) Schéma annoté du dispositif (Voir réponse : c)
l2
30°
l1
G0
l2 G
αm
H’
H m
O P
C’est un ’
oscillateur.
c) Calcul de l’amplitude αm
Soit l’amplitude αm maximale atteinte par le pendule du coté où le fil est entravé par
l’obstacle.
55
La seule force responsable des oscillations est le poids P = mg de la masse :
- l’énergie potentielle Epi du pendule dans la position de 30° a pour expression :
Epi = mg×O’H. On a O’H = O’O – HO ⇒ O’H = l1 – l1cos30° et Epi = mgl1(1 – cos30°)
- l’énergie potentielle Epf du pendule dans la position αm a pour expression :
Epi = mg×O’H’ = mgl2(1 – cosαm).
On a Epi = Epi et comme l1 = 2l2 on en déduit que 2×(1 – cos30°) = 1 – cosαm c’est-à-
dire que :
cosα m = 1 - 2×(1 – cos30°).
3
Application numérique : cos30° = on a cosα m = 0,7320 et α m ≈ 43° = 0,75
2
rad.
E
E
Ec p
E
p
E = constante
Ec
C – Problème
1. Calcul de
-α R 0
m et L
+α m
En alimentation continue la bobine se comporte comme une résistance pure de
résistance R. La loi d’Ohm aux bornes de cette résistance s’écrit U = RI : U est la
tension aux bornes de la bobine et I l’intensité du courant continu dans le circuit.
Application numérique : U = 12V, I = 0,24A on trouve R = 50Ω.
57
Une bobine retarde le courant sur la tension c’est-à-dire que la tension est en
avance de phase sur l’intensité.
58
Les courbes sont sinusoïdales, celle uB est en avance de phase sur ir c’est-à-
dire qu’en remontant l’axe des temps dans le sens croissant, on rencontre
la courbe uAB avant la courbe ur.
1
Les deux courbes ont la même période T = = 0,02s.
N
Qualitativement on obtient les courbes représentées par la figure ci-dessous.
En gris : uBC =uB : voie Y2
En noir : i(t) =ur/r : voie Y1
Calcul de UB et UC
Les tensions efficaces UB et UC sont telles que UB = ZBI0 et UC = ZCI0 avec
1
ZB = R 2 + L2ω02 et ZC = respectivement les impédances de la bobine et du
Cω0
U
condensateur, I0 l’intensité efficace du courant à la résonance : I0 = .
R +r
Application numérique : L = 0,45H, C = 1,5.10-6F, ω0 = 1218,32 rad/s, N0 ≈ 194Hz,
U = 24V, R + r = 51Ω on trouve I0 = 0,47A, ZB = 550,5Ω, ZC = 547,2Ω et UB =
258,7V, UC = 257,2V. (Surtensions aux bornes de la bobine et du condensateur UB ≈
Uc ≈ 11U).
A - Questions de cours
I – Physique
•L’allure de la trajectoire dans le repère ( Ox, Oy )
La courbe donnant l’allure de la trajectoire est en pointillé.
60
y y y y
v0
v0 0
0 x0 x 0 x x
(a (c
(d
v0 ) (b) v0
) )
y y y y
v0
v0 v0 0 x
0 x x x
(e 0 (f) 0
(g v0 (h
) ) )
II – Chimie
a) La substance à faire réagir
On peut préparer une amide à partir d’un chlorure d’acide par action sur
l’ammoniac NH3.
CH3 - CH - C - Cl
NH2
B - Exercices
I - Physique
a) L’expression de la tension instantanée u dans le circuit
La tension instantanée u aux bornes du circuit (R, L) en série est égale à la somme
des tensions instantanées uR aux bornes de la résistance et uL aux bornes de
l’inductance : u = uR + uL.
L La loi d’Ohm donne : uR = Ri pour la résistance R et
R di
pour l’inductance pure L : e = - uL = −L , i étant
uR uL dt
u l’intensité du courant instantané dans le circuit et e la
f.é.m. aux bornes du solénoïde.
Sachant que i = Imcosωt on a uR = R Imcosωt et uL = LωImsinωt.
π
On peut encore écrire uL = LωImcos(ωt + ).
2
π
u = R Imcosωt + LωImcos(ωt + ) est l’expression de la tension aux bornes du
2
cicuit (R, L).
R 2 + L2ω2
t en 0 1 2 3 4 5 6 7
heures
62
nac. 1 0 0 0 0 0 0 0
rest
,57 ,42 ,37 ,34 ,33 ,33 ,33
nest. 0 0 0 0 0 0 0 0
,43 ,58 ,63 ,66 ,67 ,67 ,67
63
On en déduit le tracé de la courbe nest. = f(t)
Le test au réactif de Schiff suffit pour dire que A est un aldéhyde, ce qui
était évident puisque la limite de la réaction d’estérification hydrolyse est
0,67.
C - Problème
I – 1. Trouver la solution d’acide fort et celle d’acide faible
Le pH d’une solution est : pH = - log[H3O+] ⇔ [H3O+] = 10-pH.
Pour la solution S1 on a pH1 = 2,0 et [H3O+]1 = 10-2 mol.L-1.
Pour la solution S2 on a pH2 = 2,9 et [H3O+]2 = 10-2,9 ≈ 1,26.10-3 mol.L-1.
Lorsqu’un acide est fort, son pH est tel que pH = - log[acide fort] ce qui est
vérifié pour la solution S1 d’acide chlorhydrique, tandis que cela n’a pas lieu
pour la solution S2 d’acide méthanoïque qui un acide faible (pH = 2,9 ≠ -
log10-2 = 2).
64
Équations bilan des réactions des acides avec l’eau
HCl + H2O → H3O+ + Cl-
HCOOH + H2O → ← HCOO- + H3O+
HCOO - + H2O → ← HCOOH + OH-
2. Vérification
Le pka d’une solution est pka = - logka avec ka la constante d’acidité du couple acido-
basique.
Dans le cas de la solution d’acide méthanoïque on a :
[H3O + ] = ?
[H O + ]× [HCOO − ]
ka = 3 −
⇒ [HCOO ] = ?
[HCOOH]
[HCOOH] = ?
Sont présents dans la solution : les cations hydronium H3O+ , les anions méthanoate
HCOO- et hydroxyde OH-, les molécules d’acide méthanoïque HCOOH.
On a de part la question 1. que [H3O+]2 = 1,26.10-3 mol.L-1.
3,74.
II – 1. L’expression du champ magnétique créé dans le premier solénoïde en
fonction de : µ0, N1, l et i1.
L’intensité B1 du champ magnétique créé par un courant i1 circulant dans un
solénoïde de longueur l, de nombre de spires N1 a pour expression :
N
B1 = µ0 1 i1 avec µ0 est la permittivité magnétique du vide et µ0 = 4π10-7.
l
2. Le flux magnétique φ2 créé à travers le second solénoïde en fonction de µ0, N1, N2, r,
l et i1.
Le flux créé à travers le second solénoïde par le champ B1 a pour expression : φ2 =
N2B1S ; N2 et S sont respectivement le nombre de spires et la section du second
solénoïde.
On a S = πr2 (r le rayon de l’enroulement).
En remplaçant S et B1 par les expressions correspondantes on trouve φ 2 = µ 0πr2
i1
N1N2
l
65
3. La force électromotrice induite e2
La force électromotrice e2 aux bornes du second solénoïde est :
dφ2 4π210−7r2N1N2 di1
e2 = − =− . ⇒ la détermination de la dérivée de la fonction
dt l dt
i1 = f(t).
Application numérique : r = 2,5.10-2m et de longueur l = 41,2.10-2m, N1 = 200, N2 =
100, π2 = 10 :
40× 10−7 × (2,5 × 10−2 )2 × 200× 100 di1 di
e2 = − × = −1,21.10
-4
× 1
41,2× 10−2 dt dt
A partir du graphe on constate que le courant i1 est une droite pour les intervalles de
temps indiqués. On a donc : i1 = at + b avec a et b des constantes à déterminer.
• 0 < t < 2ms :
t = 0 s ⇒ i = − 5.10−2 A ⇒ b = − 5.10−2 A
1
−3 −2 −3 −2 −2 −1
t = 2.10 ⇒ i1 = 5.10 A ⇒ 2.10 a − 5.10 = 5.10 ⇒ a = 50A.s
di1
⇒ i1 = 50t -5.10-2 ; sa dérivée est = 50 et e2 = - 60,68.10-4 V.
dt
•2 ms < t < 3 ms.
t = 2.10−2 s ⇒ i = 5.10−2 A ⇒ 2.10−2 a + b = 5.10−2
−3
1
−2 −2
⇒ a = b = 0 ⇒ i1 = 0 et e2
t = 3.10 ⇒ i1
= 5.10 A ⇒ 3.10 −2
a + b = 5.10
= 0 V.
•3 ms < t < 5 ms.
−3 −2 −2
t = 3.10 ⇒ i1 = 5.10 A ⇒ 3.10 a + b = 5.10
−2
−2 −2 −2 −2
t = 5.10 s ⇒ i1 = − 5.10 A ⇒ 5.10 a + b = − 5.10
⇒ a = - 50, b = 5.10-2 on trouve e2 = 60,68.10-4 V.
66
CORRIGÉ : SESSION DE JUIN 2003 - Série SB
A - Questions de cours
I - Chimie
1. La formule semi-développée du glycérol et son nom.
CH2OH – CHOH – CH2OH : propan-1, 2, 3 triol
Z acide octadécan-9énoïque
II - Physique
Un oscillateur linéaire ?
Un oscillateur linéaire est un oscillateur harmonique
Les deux oscillateurs linéaires amortis ?
a) le pendule élastique
b) le circuit (L, C)
Les équations différentielles
67
m estlamasseoscillante q estla chargeinstantanée ducondensteur
x estl' élongation
delamassem
L estl'inductance dusolénoïde
k estlaraideurduressort
C estla capacité ducondensateur
u eti sontles tension
etintensité
instantané
es
B - Exercices
I - Chimie
1. Les espèces chimiques présentes dans la solution ?
Les équations bilan des dissolutions sont :
HCl + H2O → Cl- + H3O+ et KCl → K+ + Cl-
Les espèces présentes dans la solution sont :
−3
c c '
⇒ H3O + = 5.10 mol.L . On a donc H3O +
-2 -1 = 5.10 -1
mol.L . Comme précédemment
c' =c' = 5.10−3 mol.L−1 et c' =10−2 mol.L−1 tandis
H3O + K+ Cl−
10−14
c' = = 2.10−12 mol.L−1
que OH −
c'
.
H3O +
'
Le pH de la nouvelle solution est pHB = - log cH3O + ⇒ pHB = 2,3.
II - Physique
1. • La résistance r
68
En courant continu la bobine se comporte comme une résistance pure, la loi d’Ohm
donne U = rI ⇒ r = U/I.
Application numérique : U = 6V, I = 0,3A, r = 20Ω.
• L’impédance Z de la bobine
En courant alternatif, la puissance apparente du circuit est Pa = UI ; la loi
d’Ohm aux bornes du circuit est U = ZI, Z étant l’impédance du circuit qui est
traversé par le courant alternatif d’intensité efficace I et soumis à la tension
alternative de valeur efficace U.
Il vient Pa = ZI2 et Z = Pa/I2.
Application numérique : Pa = 2,88V.A et I = 0,12A ⇒ Z = 200Ω.
• L’inductance L de la bobine
L’impédance de l’impédance Z peut encore s’écrire Z = r 2 + L2ω2 avec ω = 2πN, la
pulsation et N la fréquence du courant alternatif.
1
On en déduit que L = Z2 −r2 .
ω
Application numérique : N = 50 Hz, ω = 314 rad/s, r = 20Ω et Z = 200Ω on a L =
0,63H.
69
10r− 32r
De la construction on tire tanφ = = − 21et φ = - 1,52 rad.
r
C - Problème
1) Les phases de la réaction ?
Le schéma réactionnel N°1 est la phase d’initiation.
Les schémas N° 3, 4 et 5 sont les phases de propagation.
Les schémas N° 2 et 6 sont les phases de rupture (homolytique).
CH3 – CH2 – CH =
CH2
CH3 – CH = CH –
CH3
CH3 – C = CH2
CH3
c) Le nom de A
On a selon l’énoncé : A + H2O → B et B → C qui réagit et avec la
−
MnO en milieuacide
4
70
MnO+4 + 8H+ + 5e− →Mn2+ + 4H2O (×2)
C 3H7CH 2OH →C 3H7CHO + 2H+ + 2e− (×5)
2MnO+
4 + 5C 3H7CH2OH + 6H
+
→2Mn2+ + 5C 3H7CHO + 8H2O
La fonction chimique de C
C est un aldéhyde.
t (min) 2 5 8 12 16 20 25 30 40 50 60
VB 2 1 1 11,1 1 9,6 9,1 8,9 8,6 8, 8,
(cm3) 0 5,5 3 0 0,2 5 5
na×10- 4 31 2 22,2 2 1 1 1 1 17 17
3 0 6 0 0,4 9,2 8,2 7,8 7,2
t (min) 2 5 8 12 16 20 25 30 40 50 60
VB 2 1 1 11,1 1 9,6 9,1 8,9 8,6 8, 8,
(cm3) 0 5,5 3 0 0,2 5 5
na×10-3 4 31 2 22,2 2 1 1 1 1 17 17
0 6 0 0,4 9,2 8,2 7,8 7,2
nE×10- 1 2 2 3 3 3 3
3
0 19 4 27,8 9,6 0,8 1,8 2,2 2,8 33 33
c) Le graphe nE = f(t)
A t = 0 on a nE = 0
72
CORRIGE : Baccalauréat malien : SESSION DE JUIN 2004 - Série : SB
A – Questions de cours
I – Physique
1) Voir «Corrigé 2001 – Questions de cours – I – Physique : SB»
2) a) Décrire le mécanisme d’émission des rayons X
On obtient les rayons X en bombardant une cible avec des électrons animés d’une
très grande vitesse. Dans un tube (tube de Coolidge) où règne un vide aussi parfait
que possible, des électrons sont émis par un filament de tungstène porté à
l’incandescence par effet joule. Les électrons produits sont accélérés dans le vide par
un champ électrique intense dû à l’application d’une tension accélératrice (des
dizaines de kilovolts) entre le filament servant de cathode et la cible (une pastille de
tungstène également) à bombarder appelée anticathode. Le choc entre un électron
accéléré et un électron de la cible qu’il aurait rencontré peut entraîner l’expulsion de
ce dernier ; l’atome à partir duquel l’électron a été expulsé en reprenant son état
normal émet un rayonnement X. Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de
très courtes longueurs d’onde (de l’ordre de 10-4µ).
II – Chimie
1) Définition de la cinétique chimique
La cinétique chimique est l’étude de la vitesse de déroulement des
réactions chimiques en fonction de différents facteurs tels que les
concentrations des réactifs, la température, l’influence des catalyseurs, le
temps, etc.
73
Les facteurs influant sur la vitesse de réaction sont : la température, les
concentrations des réactifs, le catalyseur.
c) Définition de la catalyse
La catalyse est le phénomène de modification de la vitesse d’une réaction
ou d’excitation de cette dernière qui se produit sous l’influence de
certaines substances, appelées catalyseurs, qui, tout en participant au
processus, ne sont pas chimiquement altérées à la fin de la réaction.
C OH + H NH C NH +H2O
O O
B - Exercices
I – Physique
1) Faire un schéma
74
2) a) Définir un satellite géostationnaire
Un satellite est géostationnaire lorsqu’il tourne sur une orbite située dans
le plan équatorial de la Terre avec la même période que la Terre (Figure 2).
75
II - Chimie
1) Les pourcentages de carbone, d’hydrogène
Soient CxHyOz la formule brute du composé A (x, y et z étant des entiers naturels),
mCO et mH O et mA les masses respectives de dioxyde de carbone, d’eau et de A.
2 2
2) a) La formule moléculaire de A
12x y 16z MA
On a : = = = avec MA la masse molaire du composé A. Sachant que la
%C %H %O 100
densité de vapeur par rapport à l’air du corps est d = 2,55 on a MA = 29d = 74 g.mol-
12x 74 y 74 16z 74
. Il vient alors
1 = , = et = . Application numérique : %C =
%C 100 %H 100 %O 100
64,9 ; %H = 13,5 et %O = 21,6 on a x = 4,00 ≈ 4, y = 9,99 ≈ 10 et z = 0,99 ≈ 1.
La formule moléculaire de A est C4H10O.
b) Les différents isomères possibles de ce composé
CH3CH2 CH2CH2OH Butan-1ol
Alcools primaires
CH3CH(CH3)CH2OH Méthylpropan-1ol
CH3CH2 CHOHCH3 Butan-2ol
OH
Alcools
CH3 C CH3 Méthylpropan-2ol secondaires
CH3
CH3 – O - CH2 Oxyde de
CH2CH3 méthylpropyle
CH3 – CH2 - O -
Oxyde de diéthyle Oxydes d’alkyles
CH2CH3
CH3 O CH CH3 Oxyde de
CH3 méthylisopropyle
CH3CH2
Butan-1ol
CH2CH2OH
CH3CH(CH3)CH2 Méthylpropan-
OH 1ol
C - Problème
76
I - 1) L’expression de la tension u1(t) aux bornes du conducteur ohmique
Aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R, parcouru par un courant
alternatif sinusoïdal d’intensité instantanée i1(t), la tension instantanée u1(t) s’écrit
d’après la loi d’Ohm : u1(t) = R×i1(t) ⇔
u1(t) = R I 2 cosωt.
Application numérique : R = 20Ω, I = 1,5A et ω = 2πN = 314 rad/s (N = 50Hz) on a
u1(t) = 30 2 sin314t .
2) a) L’impédance Z1 du dipôle
On a un circuit (R, C) série, son impédance Z1 a pour expression :
1
Z1 = R 2 + 2 2 .
C ω
Application numérique : R = 20Ω, C = 2 × 10-6 F, ω = 314 rad/s. On a :
1 1
= = 1592,36Ω ce qui donne Z1 = 400+ (1592,36)2 et Z1 =
Cω 2 ×10−6 ×314
1592,48 ⇒ Z1 = 1592,5Ω.
c) L’expression de u2(t)
On a la tension aux bornes du circuit (R, C) série u2(t) = U 2 cos(ωt + ϕ).
On sait que U = Z1I = 1592,5×1,5 ⇒ U = 2388,75Ω et ϕ = - 1,56 rad.
On a donc u2(t) = 2388,75 2 cos(314t – 1,56)(V)
77
Application numérique : L = 2mH et C = 2 × 10-6 F :
T0 = 2× 3,14 2.10−6 × 2.10−3 = 3,97.10−4 s .
1
La fréquence f0 est telle que f0 = = 2516 ,5Hz.
T0
b) L’impédance Z 2 par la construction de Fresnel
On a un circuit (RLC) en série. La tension u5(t) est telle que :
u5(t) = uR(t) + uL(t) + uC(t); uR(t), uL(t) et uC(t) étant les tensions instantanées
respectivement aux bornes de la résistance R, de l’inductance L et de la capacité C.
La loi d’Ohm appliquée aux valeurs instantanées s’écrit :
di
uR(t) = Ri, uL(t) = L et uC(t) = q/C avec i = I 2 cosωt et dq = idt.
dt
On en déduit que : uR(t) = RI 2 cosωt.
di π
= Iω 2 sinωt = Iω 2 cos(ωt+ )
dt 2
I 2 I 2 π
q = ∫idt = ∫I 2 cosωt ⇒q=- sinωt = cos(ωt - ).
ω ω 2
L’expression de u5(t) devient :
π I 2 π
U 2 cos(ωt + Φ) = RI 2 cosωt + LIω 2 cos(ωt+ ) + cos(ωt - ). Ces
2 Cω 2
fonctions sinusoïdales peuvent être représentées respectivement par des vecteurs
U,UR ,UL ,UC dont les modules et angles d’inclinaison par rapport à un axe
horizontal Ox sont tels que :
I
UL =LωI UC =
U = Z2I UR =RI C ω.
U ; UR ; UL ; UC
φ 0 π π
+ −
2 2
Application numérique : R = 20Ω, L = 2.10-3 H, C = 2 × 10-6 F, ω = 314 rad/s et Lω =
62810-3Ω, 1/Cω = 1592,35Ω.
1/ C ω
On peut constater que = 2535,6 ⇒ 1/Cω >> Lω le circuit est hautement
Lω
capacitif ⇒ φ < 0. La représentation de Fresnel à partir des valeurs des intensités des
vecteurs UR , UL , UC devient alors difficile. La représentation symbolique est la
suivante :
Cω tanφ = Cω Cω
R
tanφ = tanϕ et φ = ϕ = - 1,56 rad = 89,4°.
d) La relation entre L, C et ω
u5(t) et i(t) sont en phase ⇔ que le circuit (RLC) série est à la résonance ⇔ LCω 2 = 1.
La fréquence de résonance
1
En posant fr la fréquence de résonance on a ω = 2πfr et LC(2πfr) 2 = 1 ⇒ fr = .
2π LC
Application numérique : L = 2.10-3 H, C = 2 × 10-6 F on trouve fr = 2516,5 Hz.
CHCl2COOH + H2O →
←CHCl2COO - + H3O+
2) a) La constante d’acidité Ka
On sait que la constante d’acidité du couple CHCl2COOH/CHCl2COO– est :
[H3O+ ][CHCl2COO− ]
ka = ⇒ [H3O+] ? [CHCl2COO-] ? [CHCl2COOH] ?
[CHCl2COOH]
On sait que pH = - log[H3O+] ⇔ [H3O+] = 10 – pH
Application numérique : pH = 1,3 et [H3O+] = 5.10-2mol.L-1.
Pour les calculs des concentrations d’acide dichoroéthanoïque [CHCl2COOH] et d’ions
dichloracétate présents dans la solution il faut
•faire l’inventaire de la solution : Les particules présentes dans le mélange sont : les
molécules d’acide dichoroéthanoïque CHCl2COOH, les ions dichloracétate CHCl2COO-,
protonium H3O+ et le ions hydroxyde OH -.
•écrire la condition d’électroneutralité de la solution : la somme des charges positives
est égales à la somme des charges négatives dans la solution : [H3O+] = [CHCl2COO-]
+ [OH-]
•écrire la relation exprimant la conservation de la matière :
[CHCl2COOH]+ [CHCl2COO-] = c0
•écrire l’expression de la constante d’ionisation de l’eau :
79
ke = 10-14 = [H3O+]. [OH-]
10−14 10−14
De la relation on tire [OH ] =
-
+
= −2
= 2.10−13 mol.L-1.
[H3O ] 5.10
La relation donne alors :
[CHCl2COO -] = [H3O+] - [OH -] = 5.10-2 – 2.10-13 ≈ 5.10-2 mol.L-1.
De la relation on tire alors [CHCl2COOH] = c0 - [CHCl2COO -] avec c0 = 10-1 mol.L-
1
. Il s’ensuit que [CHCl2COOH] = 5.10 mol.L .
-2 -1
80
CORRIGE : Baccalauréat malien : SESSION DE JUIN 2005 - Série : SB
Questions de cours.
I - Physique
1. Réponses par vrai ou faux
a) faux, b) faux, c) vrai, d) faux
2) Les définitions
a) On appelle flux magnétique d’un champ de vecteurs magnétiques B à
travers un élément de surface orientée S le produit scalaire φ tel que φ =
B ×S .
(On peu aussi dire simplement que le flux magnétique à travers une surface
est le produit de l’intensité du champ normal à cette surface par la
superficie de cette dernière).
b) L’effet photoélectrique est l’émission d’électrons par un métal
convenablement éclairé.
c) L’effet thermoélectronique est l’émission d’électrons par un métal sous
l’action de la chaleur.
d) L’énergie mécanique est la somme des énergies cinétique et potentielle.
II - CHIMIE
B- EXERCICES
I – PHYSIQUE
1°) Equation différentielle
uL
Un courant i circule dans le circuit (C, L) de la borne positive
A B du condensateur vers sa borne négative (décharge du
condensateur).
L K A un instant t > 0 soient q la charge du condensateur (0 < q
i(t) < Q0), uC la tension aux bornes du condensateur et uL celle
aux bornes de l'inductance pure.
C
81
uC
La loi d'Ohm appliquée à ce circuit s’écrit :
uC + uL = 0.
q di
On sait que uC = et uL = - e = L (e est la f.e.m. aux bornes de l’inductance
C dt
dq
pure). D’autre part on sait que le courant i dans le circuit est tel que i = . En
dt
q d2q d2q 1
remplaçant uC , uL et i par leurs valeurs on trouve +L 2 =0 ⇔ + q = 0.
C dt dt2 LC
Cette expression est l’équation différentielle du circuit oscillant en fonction de la
charge instantanée q.
d2q 1
Elle peut encore s’écrire 2
+ ω2q = 0 avec ω = la pulsation des oscillations
dt LC
électriques.
2) Expressions de i et de q
d2q
La solution de l’équation différentielle 2
+ ω2q = 0 est telle que :
dt
q = qmcos(ωt + ϕ) avec ϕ le déphasage courant tension.
dq
Comme i = on a donc i = - ωqmsin(ωt + ϕ) = - imsin(ωt + ϕ)
dt
Calcul de ϕ, ω et qm.
π
A t = o on a i = 2,5A = i m ⇒ sinϕ = 1 et ϕ = . Sachant que L = 10-2H, C = 10-2F
2
on a LC = 10-4 ⇒ ω = 100rad/s et qm = 2,5.10-2C.
Les expressions de i et q sont :
π π
i = - 2,5sin(100t + ) et q = 2,5.10-2cos(100t + ).
2 2
3 L’énergie EB de la bobine
1 π
EB = Li2 = - 3,125sin2(100t + )
2 2
II - Chimie
2. Calcul de kc
82
[I2 ][H2 ]
La constante kc pour cette réaction s’écrit kc = .
[HI]2
Sachant que pour un composé A, [A] = nA/V avec nA étant le nombre de moles de A
et V le
83
nI2 nH2
× nI2 .nH2
volume occupé par le système, on a kc = V V ⇒ kc = . Application
nHI nHI
V2
numérique : nHI = 1,5 mol; nH2 = nH2 = 0, 25mol on trouve kc = 0,28.
Calcul de kp
On a kc = kpRT(2 – 2), R et T étant les constante des gaz parfaits et la température
absolue ⇒ kc = kp = 0,028.
C – PROBLEME
1. Courbe I =g'(f)
I
1590
101 1570
1620
1550
91
81 1650
71 1500
61 1700
51
41 1800
1400
31 1900
2000
21 1300
1200
1100
11 f
1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500 1550 1600 1650 1700 1750 1800 1850 1900 1950 2000
2. La fréquence à la résonance
f0 = 1590 Hz
Intensité à la résonance
I0= 105mA
• Valeurs de R et L
U 1
A la résonance on a I0 = et Lω0 = .
R Cω0
84
U 10 1 1 1
On a déduit R = = −3
= 95,23Ω L = 2 = =
I0 10510 ω0 C 3π f C
2 2
4.10.(1590)2 .10− 7
= 10-2H.
85