Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Soient xl,x2,...xi,...xn,
x =
∑x i
n (1)
1
hmax= 2 π ⋅ σ ; ∆=σ 2 n 2
xo +σ
+∞ ∫ f(x)dx
∫ f(x)dx =1;
−∞
xo −σ =0.683
xo +3σ
xo +2σ
∫ f(x)dx
∫ f(x)dx =0.954; xo −3σ =0.997
xo −2σ
∫ f(x)dx
n(x) = N x qui seront comprises entre x et x+∆x. En
particulier le 68,3% de ces mesures sera compris entre xo-σ et xo+ σ
Si on effectue une série de N mesures de x et si ces mesures sont
régies par la distribution N(xo,σ1) puis qu'on dessine la
distribution, on obtiendra une image approchée de la distribution
parente N(xo,σ1).
Le but des mesures de ce type est d'obtenir une estimation aussi
précise que possible de xo la vraie valeur cherchée. On se rend
compte, en examinant la figure que cette estimation sera d'autant plus
précise que la distribution parente N(xo,σ) est étroite, i.e. que σ
est petit. La méthode de mesure, les appareils utilisés ainsi que
l'habileté de l'expérimentateur contribuent chacun à la grandeur de σ.
Par exemple : pour mesurer une température, il est plus précis
d'utiliser un bon thermomètre que de mesurer la vitesse moyenne des
molécules du milieu étudié; un chronomètre électronique est plus
précis qu' un chronomètre mécanique pour déterminer un temps de
passage d'une boule en un point d'un plan incliné, un faisceau
lumineux associé à une cellule photoélectrique sera plus précis que
l'oeil et la main de l'expérimentateur (vous pouvez vous en convaincre
en faisant l'expérience du PLAN INCLINE!)
Comment, à partir des N mesures de x estimer la vraie valeur xo
et la variance σ2(x) dont nous aurons besoin tout à l'heure?
On montre en statistique que les meilleurs estimateurs de ces
deux paramètres sont les suivants :
N
∑x i
estimateur de xo ≡ ˆ
xo ≡ x = i =1 (1)
N
-4-
N
∑ (x
i= 1
i
− x )2
σ 2(x) =
estimateur de la variance de x ≡ ˆ N −1 (2)
1 ˆ2
∑ (x
i= 1
i
− x )2
σ (x)
σ ( x) = N
ˆ 2
= N(N − 1) (3)
Ces estimateurs x , σ
ˆ 2(x)
et σ ( x ) sont indépendants du type de la
ˆ2
distribution parente, Celle-ci ne doit donc pas être nécessairement
gaussienne pour que les formules (1), (2) et (3) soient applicables.
Par convention en physique, le résultat de la mesure est donné sous la
forme
N
∑ (x i
− x )2
i= 1
σ (x) ≡ x ±
ˆ 2
x ± N(N − 1) (4)
N.B. Dans ce qui suit ainsi que dans la vie courante (du physicien), on
utilise les notations σ2 au lieu de ˆσ et σ au lieu de ˆσ par souci de
2
T = 2π g
∂x 1
+ ∂x 2 +...+ ∂x n
2
σR = [ ] (5)
∂g ∂g 1
∆g = ∂ ∆ + ∂T ∆T = 4π2[ T2 ∆ + T
3
∆T]
3. Erreur affectant une grandeur intervenant dans une loi physique à
vérifier expérimentalement
a) b)
∑ (y i − ythéo. )
2
( ∑ y i )( ∑ xi ) − ( ∑ xi )( ∑ xi yi )
2
∑x 2
i
N ∑ x2i − ( ∑ xi ) N ∑ x2i − ( ∑ x i )
2 2
h = σ(h) = σ
avec: σ = ∑ (mx
i + h − yi )2 / (N − 2)
∑x N ∑ x2i − ( ∑ x i )
2
2
m = i
σ(m) = σ
∂g
g = 4π2/m ∆g = ∂m ∆m = (4π2/m2)∆m
-9-
Exemple 3 :
Même lorsque toutes les précautions ont été prises pour éviter
les erreurs systématiques, il subsiste l'erreur accidentelle et seul
le calcul de l'erreur, suivant les lignes indiquées, permet de se
faire une juste idée de l'exactitude de la mesure.
M = (25,387 ± 0.002) g.
D'autre part, un cas fréquent est celui où la mesure doit être faite
avec une précision prescrite. Le choix de la méthode de mesure et des
instruments nécessaires n'est alors possible que si le calcul d'erreur
est esquissé avant la mesure (en calculant l'erreur relative maximum
∆R/R par exemple). On saura ainsi par exemple si certaine mesure de
longueur peut être exécutée avec un pied à coulisse ou s'il est
nécessaire d'utiliser un interféromètre optique de grande précision,
ou encore si telle mesure de température est suffisante avec un
thermomètre ordinaire à mercure ou nécessitera un thermomètre
électrique à résistance de haute sensibilité.
-10-
Pour ces diverses raisons, le calcul de l'erreur est une
nécessité dans chaque mesure! Il est aussi très recommandable de
reporter sur la représentation graphique d'une loi étudiée les erreurs
calculées, en même temps que les points de mesure. L'erreur est
représentée par le segment vertical ou horizontal correspondant porté
de part et d'autre du point mesuré. On appelle communément ce segment
"barre d'erreur".