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I.1.‐ INTRODUCTION
La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble
de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permet-
tant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une
représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse.
Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, la méthode la plus utili-
sée en France et en RDC étant la méthode MERISE.
Une méthode comporte trois axes indispensables pour obtenir ce label « méthode » :
une démarche, ensemble coordonné d'étapes, de phases et de tâches indiquant le chemin à
suivre pour conduire un projet, ici, la conception d'un SI,
des raisonnements et des techniques nécessaires à la construction de l'objet projeté, traduits ici
par des modélisations,
des moyens de mise en œuvre, en l'occurrence une organisation de projet et des outils.
Seule la réunion de ces trois dimensions permet une utilisation opérationnelle. Dès le début,
Merise s'est voulu une méthode. Avec un effet induit : dès que l'un des axes est remis en cause, l'en-
semble en pâti…C'est en effet la lourdeur de la démarche, dénoncée dans les années 90, qui a « plom-
bé » Merise.
MERISE (prononcer « Meurise » et non « Mérise »). Ce sigle signifie Méthode d’Etude et
de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprises. C’est donc une méthode d'ana-
lyse, de conception et de gestion des projets informatiques.
Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode ME-
RISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles con-
ceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En
effet, l'agencement des données n'a pas à être souvent remanié, tandis que les traitements le sont plus
fréquemment.
La méthode Merise apporte une formalisation éclairant les choix à effectuer. Elle est un lan-
gage commun de référence centré sur le système d’information et non sur l’informatique appliquée.
Elle permet une authentique communication entre le responsable de la stratégie d’entreprise, celui de
son informatisation et les utilisateurs finals.
Elle structure les vœux du dirigeant et de l’utilisateur sous formes de dessins pour une com-
préhension facile et de dossiers pour une explication complète permettant au responsable de
l’informatique de choisir ou d’écrire les programmes. Le choix final d’informatisation sera conforme
aux désirs de l’utilisateur et aux possibilités informatiques. Les dessins illustrent la syntaxe du lan-
gage. En découleront l’agencement des informations et l’ensemble des taches à réaliser. Ainsi, le pro-
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Cours conçu et dispensé par l’Ass2. Kakule Musubao , ISC-GOMA , G2 JOUR I.G. mail : kakulemusub@yahoo.fr, jkmusubao@gmail.com, Tél : 0998707246 ,
0853110733 , Année Académique 2021-2022
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jet sera mené avec rigueur et cohérence afin d’obtenir les objectifs de fiabilité des données et
d’évolution des applications.
Les programmes seront documentés et l’entreprise en sera rendue moins fragile : plus de pa-
nique son programme écrit en langage machine !
En fin, Merise est une méthode qui conduit à une réflexion sur l’entreprise et peut aider à mo-
difier son organisation, voire d’en créer une nouvelle.
Ce cours sur l’analyse des systèmes d’information des organisations revêt un caractère obliga-
toire pour tout étudiant ayant des ambitions d’obtention d’un diplôme de graduat dans l’option
Informatique de gestion. C’est un cours qui est à la base de la conception des applications de ges-
tion. Toute conception d’une base de données doit passer par cette étape d’analyse du système
d’information de l’organisation dont on a l’ambition d’automatiser certaines tâches.
En fait, c’est grâce aux concepts que les étudiants auront appris dans ce cours qu’ils seront
capables de concevoir, de rédiger et de soutenir leurs travaux de fin de cycle. Les modèles et les for-
malismes que contient ce cours permettront aux étudiants de concevoir des applications informatiques
fiables et qui respectent les normes de programmation. C’est pourquoi les étudiants devraient suivre
ce cours avec beaucoup de sérieux et se disponibiliser pour participer aux travaux pratiques tout au
long de la dispensation de ce cours.
Nous précisons toutefois que dans le cadre de ce cours, nous nous sommes limités aux notions impor-
tantes et indispensables de MERISE. L’Etudiant consciencieux, courageux et soucieux de connaître est
appelé à faire d’autres recherches (sur Internet, lecture des livres sur MERISE…)
I.3.‐ MODELISATION :
Un modèle est une représentation artificielle de ce que l'on pense avoir compris du monde en-
vironnant. Il possède trois propriétés :
- la figuration : les figures sont mises à la place de concepts généraux
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Un modèle est une abstraction de la réalité. L'abstraction est un des piliers de l'approche objet.
Il s'agit d'un processus qui consiste à identifier les caractéristiques intéressantes d'une
entité, en vue d'une utilisation précise.
L'abstraction désigne aussi le résultat de ce processus, c'est-à-dire l'ensemble des ca-
ractéristiques essentielles d'une entité, retenues par un observateur.
Un modèle est une vue subjective mais pertinente de la réalité
Un modèle définit une frontière entre la réalité et la perspective de l'observateur. Ce
n'est pas "la réalité", mais une vue très subjective de la réalité.
Bien qu'un modèle ne représente pas une réalité absolue, un modèle reflète des aspects
importants de la réalité, il en donne donc une vue juste et pertinente.
Pourquoi modéliser ?
Modéliser un système avant sa réalisation permet de mieux comprendre le fonctionne‐
ment du système. C’est également un bon moyen de maîtriser sa complexité et d’assurer sa cohé‐
rence. Un modèle est un langage commun, précis, qui est connu par tous les membres de l’équipe
et il est donc, à ce titre, un vecteur privilégié pour communiquer. Cette communication est essen‐
tielle pour aboutir à une compréhension commune aux différentes parties prenantes (notamment
entre la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre informatique) et précise d’un problème donné.
Dans le domaine de l’ingénierie du logiciel, le modèle permet de mieux répartir les tâches et
d’automatiser certaines d’entre elles. C’est également un facteur de réduction des coûts et des délais.
Par exemple, les plateformes de modélisation savent maintenant exploiter les modèles pour faire de la
génération de code (au moins au niveau du squelette) voire des allers-retours entre le code et le modèle
sans perte d’information. Le modèle est enfin indispensable pour assurer un bon niveau de qualité et
une maintenance efficace. En effet, une fois mise en production, l’application va devoir être mainte-
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nue, probablement par une autre équipe et, qui plus est, pas nécessairement de la même société que
celle ayant créée l’application.
Le choix du modèle a donc une influence capitale sur les solutions obtenues. Les systèmes
non triviaux sont mieux modélisés par un ensemble de modèles indépendants. Selon les modèles
employés, la démarche de modélisation n’est pas la même.
La méthode MERISE date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale lancée en
1977 par le ministère de l'Industrie dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique afin
de définir une méthode de conception de systèmes d'information. Les deux principales sociétés ayant
mis au point cette méthode sont le CTI (Centre Technique d'Informatique) chargé de gérer le projet, et
le CETE (Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement) implanté à Aix-en-provence.
Avant de mettre au point la méthode MERISE les chercheurs ont d’abord essayé d’autres mé-
thodes telles que :
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Une définition courante mais excessivement vague est celle d'un ensemble d'éléments en inter-
relation les uns avec les autres.
Un système est aussi un ensemble d’éléments matériels ou immatériels (homme, machine, mé-
thodes, règles,…) en interaction transformant par un processus des éléments (les entrées) en
d’autres éléments (les sorties).
L’entreprise est donc un système complexe dans lequel transitent de très nombreux flux
d’informations. Sans un dispositif de maîtrise de ces flux, l’entreprise peut très vite être dépassée et ne
plus fonctionner avec une qualité de service satisfaisante. L’enjeu de toute entreprise qu’elle soit de
négoce, industrielle ou de services consiste donc à mettre en place un système destiné à collecter, mé-
moriser, traiter et distribuer l’information (avec un temps de réponse suffisamment bref). Ce système
d’information assurera le lien entre deux autres systèmes de l’entreprise : le système opérant et le sys-
tème de pilotage.
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Le sous‐système opérant ou technologique active les processus métier de l’entreprise pour créer la
valeur ajoutée; le sous‐système de pilotage ou de décision coordonne l’ensemble de l’activité en
fonction des objectifs ; le sous‐système d'information ou de mesure décrit, mémorise et capte l'en‐
semble des événements et des transformations caractéristiques à la fois du sous‐système de décision
et du sous‐système d'opération (base d'information, entrée, sortie, traitement).
Par ailleurs, un système de gestion (SG) ou système pilotage (SP) procède au pilotage (à la ré-
gulation et au contrôle) du système opérant en décidant du comportement de celui-ci en fonction des
objectifs fixés. Ce système se compose par exemple de la direction financière, de la direction com-
merciale, de la direction de la production,… il reçoit du SO des informations sur l’état du système
(dont certaines, les variables essentielles, lui permettent de mesurer l’écart avec les objectifs) et réagit
par des décisions (commandes) sur le processus du SO par régulation des flux (fixation des cadences
de production, décision de lancer une nouvelle gamme de produits ou de modifier le prix de vente de
tel article,…).
En interface entre le SO et le SP (SG), toute organisation évoluée doit se doter d’un SI.
information-représentation : in-
Système de pilotage formation qui donne une représentation du
réel ; ce réel pouvant être soit le système
opérant (états discrets) soit le système
d’information lui-même.
information‐intéraction :
Système opérant
information nécessaire au système opérant
pour qu’il fonctionne
Le système de pilotage décide des actions à conduire sur le système opérant en fonction des objec-
tifs et des politiques de l’entreprise,
Le système opérant englobe toutes les fonctions liées à l’activité propre de l’entreprise : facturer
les clients, régler les salariés, gérer les stocks, …
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Le SI comprendra donc des images formalisées, des flux du SO (bon de commandes, de livrai-
son, factures,…) et des données comptables utilisées par exemple par le contrôle de gestion. Il est en
liaison d’une part avec un environnement interne (SO et SP) et d’autre part avec un environnement
externe (client, fournisseurs,…). Ces deux environnements constituent l’univers extérieur (l’UE) du
SI.
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Le système d’information doit décrire (on dit encore représenter) le plus fidèlement possible le
fonctionnement du système opérant. Pour ce faire, il doit intégrer une base d’information dans laquelle
seront mémorisés la description des objets, des règles et des contraintes du système opérant. Cette
base étant sujette à des évolutions, le système d’information doit être doté d’un mécanisme (appelé
processeur d’information) destiné à piloter et à contrôler ces changements. Le schéma suivant synthé-
tise l’architecture d’un système d’information.
Base d’information
Faits et événements
Processeur d’information
Etats de la base
d’information
Enregistrement des faits survenus dans l’univers extérieur dans un ensemble mémorisé
qu’on pourrait qualifier de base d’informations (H. Tardieu parle de « l’univers du dis-
cours »).
Enregistrement de structures de données, règles et contraintes de l’univers extérieur de
manière formalisée dans un ensemble mémorisé qu’on pourrait qualifier de modèle de
données (base de données). Définir la structure selon les règles et les contraintes et y en-
registrer les données.
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Chaque fait ou événement survenu dans l’UE constitue un message pour le processeur
d’informations, message contenant une commande ou des informations.
A l’aide de règles qu’il trouve dans le modèle, le processeur d’information interprète les messages et
procède à des modifications dans la base d’informations (ou dans le modèle même) et ou restitue un
message donnant des informations sur la base ou le modèle. Le processeur d’informations peut-être
constitué d’hommes et des machines
REMARQUE :
Dans certaines organisations, on peut trouver des formes plus intégrées du système d’information.
Cette intégration peut se faire soit au niveau du système opérant, soit au niveau du système de pilo-
tage.
Pour aider le concepteur dans ces deux tâches, la méthode Merise propose un ensemble de
formalismes et de règles destinées à modéliser de manière indépendante les données et les trai-
tements du système d’information. Ces modèles ne sont qu’une base de réflexion pour le concep-
teur et un moyen de communication entre les divers acteurs du système d’information dans
l’entreprise. Seule la validation de l'ensemble se fera en commun.
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E S
Système sans décisions
Quantité x PV PTV
Mais un système peut se trouver en situation d’informations incomplètes. Dans ce cas, une même
entrée E peut conduire à plusieurs sorties possibles, S, S1, S2, S3, etc. Le choix de la sortie effective-
ment réalisée se fait par une décision.
Exemple : la connaissance du niveau de stock ne détermine pas les quantités à commander au fournis-
seur. (Intuition, intérêt personnel, expérience, habitude,…) qui peuvent intervenir dans un choix ou
une décision. Le processeur qui, dans un système transforme les entrées E en sorties S peut compor-
ter :
Les choix ne sont pas formalisables et donc ils sont non automatisables. Les
choix appartiennent à l’homme. Il est toute fois possible de transformer les choix en
actions programmées en ayant recours à un modèle.
Dans ce cas, la décision est prise une fois pour toutes (par l’homme) à l’avance et
chaque fois que le stock tombera en dessous de 500, on appliquera le modèle en com‐
mandant 2000, ce qui n’est autre chose qu’une action programmée puisque la connais‐
sance du stock détermine de manière unique la quantité à commander (0 si stock
si stock
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II.3.1.- DEFINITION
Un SAI est un sous‐système d’un SI dans lequel toutes les transformations signifi‐
catives d’informations sont effectuées par des machines de traitement automatique des
informations (ordinateurs). Il permet la conservation et le traitement automatique des
informations.
Deux raisons justifient l’automatisation d’un SI :
Simplification et amélioration du travail administratif (comptabilité, facturation,
paie,…) par l’automatisation des procédures répétitives et fastidieuses de simple
exécution.
Aider à la décision : la décision appartient à l’homme et non à l’ordinateur.
L’ordinateur peut donc fournir à l’homme des éléments qui lui permettront de
faire ses choix en disposant du maximum d’informations possibles ; l’ordinateur
pouvant sélectionner à grande vitesse parmi une grande masse de données mé‐
morisées. Les décisions utiles à la prise de décisions aident au pilotage.
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Du niveau de vue des données, on effectue des choix sur les méthodes de
stockage et d’accès (fichiers physiques).
L'étape suivante consiste à mettre au point le MCD (Modèle conceptuel des données) et
le MCT (Modèle conceptuel des traitements) décrivant les règles et les contraintes à
prendre en compte.
Le modèle organisationnel consiste à définir le MLD (Modèle logique des données) qui
représente un choix logiciel pour le système d'information et le MOT (Modèle organisa‐
tionnel des traitements) décrivant les contraintes dues à l'environnement (organisa‐
tionnel, spatial et temporel).
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QUOI ?
Organisationnel MLD MOT Choix du SGBD:
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part des politiques et des objectifs de la direction générale. Cela revient à modéliser
le futur système avec une vue pertinente de l'ensemble.
une phase d’organisation dont l’objectif est de définir le système futur au niveau
organisationnel: qui fait quoi ?
une phase d’appréciation dont le rôle est d’établir les coûts et les délais des solu‐
tions définies ainsi que d’organiser la mise en œuvre de la réalisation. A cet effet un
découpage en projets est effectué.
- l’étude détaillée par projet qui consiste d’une part à affiner les solutions conçues lors
de l’étude préalable et d’autre part à rédiger, pour chaque procédure à mettre en œuvre, un
dossier de spécifications détaillé décrivant les supports (maquettes d’états ou d’écran) ainsi que
les algorithmes associés aux règles de gestion… A l’issue de cette étude, il est possible de définir
le cahier des charges utilisateurs qui constitue la base de l’engagement que prend le concepteur
vis à vis des utilisateurs. Le fonctionnement détaillé du futur système, du point de vue de
l’utilisateur, y est entièrement spécifié.
- la réalisation dont l’objectif est l’obtention des programmes fonctionnant sur un jeu
d’essais approuvés par les utilisateurs.
- la mise en œuvre qui se traduit par un changement de responsabilité : l’équipe de réa‐
lisation va en effet transférer la responsabilité du produit à l’utilisateur. Cette étape intègre en
particulier la formation des utilisateurs. Après une période d’exploitation de quelques mois, la
recette définitive de l’application est prononcée.
- la maintenance qui consiste à faire évoluer les applications en fonction des besoins
des utilisateurs, de l’environnement et des progrès technologiques.
Le schéma suivant, extrait de l’ouvrage « La méthode Merise » reprend les étapes décrites ci‐
dessus.
Par domaine
Etude préalable
Par application
Réalisation et mise en œuvres
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Le modèle de communication est un dessin qui représente les flux d'information (messages) ou non
informationnels échangés entre les intervenants internes de l'entreprise et les intervenants externes.
Le modèle conceptuel de communication MCC représente les échanges de messages entre intervenants.
Les messages décrits sont conceptuels et indépendants de l'organisation.
Le Modèle Conceptuel de Communication (MCC) représente les systèmes fonctionnels externes et
internes à l’entreprise. A chaque fonction correspond un objectif de l’entreprise. Les échanges
d’informations entre ces fonctions sont répertoriées et les informations recensées.
Le modèle conceptuel de communication représente les échanges de flux de produits, d'énergie, de
personne, de valeur ou d'information entre systèmes. Ces systèmes fonctionnels appelés intervenants
sont,
o soit externes à l'entreprise (partenaires),
o soit internes (domaine, sous-domaine). Un domaine de l'entreprise a un système d'information
propre à tous ses sous-domaines.
a) Caractéristiques du MCC :
Ce modèle se contente de décrire les flux et non de les ordonner.
Les opérations internes aux acteurs ne sont pas décrites : on utilise le principe de la «boîte
noire». Par exemple, on n’explique pas comment le service facturation effectue la facture.
Ce qui se passe entre partenaire extérieur est ignoré.
Un acteur externe peut être un acteur interne à l’entreprise.
b) Intérêts du MCC
Il permet de décrire les bornes du système à étudier. Le modèle permet en effet de bien définir
les acteurs internes au système. C’est particulièrement utile lorsque l’organisation est mal
connue. Il permet de faire la part entre ce qui relève du projet (domaine) et ce qui n’en relève
pas (extérieur).
Il permet de définir une liste d’événements. En effet, si on considère que les flux de données
entrant sont des événements qui conduisent le système d’information à effectuer des actions,
le modèle nous fournit la liste exhaustive de tout ce qui doit déclencher une action sur le
système.
Quelques concepts
Acteur : C’est une entité organisationnelle identifiable par les missions qu’elle remplit dans le cadre du
champ d’étude défini et capable d’échanger des informations avec les autres acteurs.
Un acteur qui se trouve dans le champ d’étude est un acteur interne.
Un acteur qui se trouve hors du champ de l’étude est un acteur externe. On parle aussi de partenaire.
Intervenant : L'entreprise est considérée comme un système. L'extérieur, avec qui l'entreprise
effectue ses échanges est aussi perçu comme un ensemble de systèmes. L'entreprise est découpée en
systèmes fonctionnels ou conceptuels. Systèmes externes et internes sont appelés intervenants. Du général au
particulier et décomposition en systèmes. Les INTERVENANTS sont soit EXTERNES (PARTENAIRES), soit
INTERNES (DOMAINES) à l'entreprise.
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d'intermédiaire), associé (qui partage les risques ou les profits) ou PHYSIQUE, société, Banque, personne
morale, personne physique, Etat. La perception fonctionnelle est préférable à la perception physique : ne voir
que le payeur dans le client, ce qui n'empêche pas d'avoir tous les égards pour sa personne. Un partenaire
physique est perçu sous plusieurs vues fonctionnelles : si la société “SNEL” est à la fois fournisseur et cliente
d'une même entreprise, elle sera vue "fonctionnellement" de cette entreprise de deux manières différentes,
fournisseur (d'énergie) et client (payeur).
Domaine : La notion de domaine au sens de “domaine de gestion” correspond à une division du cas
que l’on traite en sous-ensembles cohérents (domaine financier et comptable, domaine commercial, domaine
gestion du personnel, ...).
Un sous-domaine est fonctionnel, joue un rôle. Si la vue est physique et le nom donné à un sous-domaine
un signe d'organisation (back office ou gestion administrative, front office ou négociateurs, piloter ou chef), il
faut en dégager la vue fonctionnelle. Un verbe peut définir un domaine ou un sous-domaine. Il représente une
fonction, un nom représente plus une entité physique ou morale (organisation, personne). Exemples de
domaines et de verbes associés : Trésorerie (optimiser les flux financiers), Ventes (vendre, connaître les souhaits
des clients), Comptabilité générale (se conformer à la législation, assurer la sortie des documents comptables
dans les délais impartis), Pilotage (décider et suivre les budgets, décider et suivre la planification). Toutes les
définitions sont sujettes à remaniement suivant le contexte. A chaque domaine ou sous-domaine, des objectifs
ou des critères d'appréciation du résultat peuvent être définis : trésorerie, comparaison avec un taux standard
du marché monétaire ; ventes, nombre de clients conservés ou nouveaux, chiffre d'affaires ; comptabilité
générale, observations du commissaire aux comptes ou délai de remise des documents. Dans le cas de petits
services où les mêmes personnes effectuent plusieurs fonctions, cette étape de définition des sous-domaines
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doit être limitée dans le temps. En général, il existe plus de fonctions que de personnes et l'utilisateur a beaucoup
de peine à s'affranchir de l'organisation. La définition des différentes fonctions est alors effectuée par rapport à
la définition des postes de travail actuels, portant préjudice à une définition correcte des fonctions
soit ne voir directement que les fonctions majeures qui répondent à la question pourquoi ?
soit, si la première démarche n'aboutit pas à un accord général, énumérer des fonctions élémentaires en
réunion de "brain storming" et les regrouper en sous-domaines, puis en domaines. Pour cela, répondre
toujours à la question pourquoi ? Pourquoi gérer des stocks, pourquoi tenir une comptabilité, pourquoi
enregistrer une commande ? Ainsi sousdomaines et domaines seront découverts. Exemple : soit les fonctions
analyser la production, produire, gérer les stocks, maintenir, gérer les pièces détachées, suivre les pannes et
gérer les reparations.
Plusieurs découpages... Nous allons recomposer ces fonctions en les réunissant en ensembles ou systèmes
fonctionnels en posant la question pourquoi ? L'exercice pourrait s'intituler "Manger pour vivre ou vivre pour
manger ?" La règle à appliquer est : lorsque ceci explique cela, mettre cela dans le cercle de ceci.
L'entreprise est donc découpée en domaines, sous-domaines et fonctions élémentaires afin de bien cerner le
domaine à automatiser.
Flux : C’est la représentation de l’échange des informations entre deux acteurs, ou entre une activité
et un partenaire extérieur à l’entreprise.
Un flux est caractérisé par :
Son nom (commande, facture, contrat de travail …)
La liste des données qui le compose ( n°,date)
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Seuls les flux acteurs internes / acteurs externes et acteurs internes /acteurs internes sont matérialisés. En effet,
les flux acteurs externes/acteurs externes sont hors du champs d’étude donc non étudiés.De plus, les flux
internes à même acteur ne sont pas formalisés car les acteurs sont vus de l’extérieur.
Les intervenants définis, intéressons-nous aux échanges entre ceux-ci. Suivant la systémique, ces
échanges sont plus importants que les intervenants. Des flux sont échangés entre des émetteurs et des
récepteurs, les intervenants. Ils peuvent être réels (produit, énergie, argent) ou d'information, les messages. Le
modèle de communication représente tous les flux et toute l'activité de l'entreprise. Un dessin ne représentant
que les messages est un sousensemble du modèle de communication. Seul, ce sous-ensemble est détaillé par la
suite. En effet, non seulement les flux physiques sont suivis par des messages porteurs d'informations, mais
encore, l'informatique ne traite que des informations.
Message : Un flux est appelé message quand il est ensemble d'informations. Le modèle conceptuel de
communication MCC représente les échanges de messages entre intervenants. Les messages décrits sont
conceptuels et indépendants de l'organisation.
Projet : Le terme de projet est employé pour définir le travail spécifiquement informatique lié à
l’informatisation d’un domaine.
Processus/Application : Dans un même domaine et particulièrement lors d’un cas de champs très vaste,
on divise ce domaine en “ Processus ” ou “ Applications ” (Par exemple le domaine commercial peut être
subdivisé dans les processus suivant : suivi des représentants, prise de commande, suivi des commandes).
Une approche théorique est faite avec l'étude des systèmes, la systémique. Celle-ci repose sur les principes
suivants :
1 - Une approche du général au particulier. Tout système se décompose en systèmes.
2 - La méthode s'attache à identifier les échanges entre systèmes.
3 - La systémique amène à décomposer l'entreprise en systèmes homogènes d'information appelés
domaines.
L'entreprise est considérée comme un système. L'extérieur, avec qui l'entreprise effectue ses échanges est aussi
perçu comme un ensemble de systèmes. L'entreprise est découpée en systèmes fonctionnels ou conceptuels.
Systèmes externes et internes sont appelés intervenants.
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La construction d'un graphe des flux réels (physiques ou financiers) est conseillée. Bien différencier les flux
physiques et d'informations : un catalogue imprimé, vu de l'imprimeur, est un flux physique. Il s'apparente à un
produit. Le même catalogue, envoyé au client, est perçu comme un message. Exemple : produit livré, virement
bancaire... L'entreprise donne le produit à livrer à un livreur qui livre le même produit au client. Les flux
physiques de "produits" sont entre entreprise et livreur et livreur et client. Si le client apporte de l'argent
liquide à sa banque, le flux financier "liquidité" existe entre Client et Banque. Enfin l'entreprise est payée par
un virement, flux financier, de la Banque.
1.- La première étape de ce modèle est d’arriver à isoler le système. Il s’agit donc de définir le système et les
éléments externes avec lesquels il échange des flux d’information. Ces éléments extérieurs sont appelés
acteurs externes (ou partenaires)
Cfr image ci-dessous :
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2.- La seconde étape consiste à découper l’organisation en entités appelées acteurs internes (ou domaines).
Du général au particulier et décomposition en systems. Lorsque les domaines d'une organisation sont trop
importants, ils peuvent être décomposés eux-mêmes en sous-domaines. Cfr image ci-dessous :
Domaine non
étudié
Pré-Analyse du domaine
Domaine et des intersections avec
étudié les autres domaines
Circuits d'informations
Domaine non étudié
et
Documents analysés
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3.- La dernière étape est l’analyse des flux d’information, c’est-à-dire la définition des processus.
Formalisme
Un acteur est une entité, humaine ou matérielle, intervenant dans le système d’information. Les acteurs se
divisent en deux catégories, internes et externes, selon leur appartenance ou non à l’entreprise.
Il peut être source (producteur) de flux de données ou consommateur (puits) d’un flux.
Les acteurs fonctionnent comme des bornes du système.
Un flux est appelé message quand il est ensemble d'informations. Le modèle conceptuel de
communication MCC représente les échanges de messages entre intervenants. Les messages décrits
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sont conceptuels et indépendants de l'organisation. Si un document physique est analysé, les questions
sont "quels sont les messages conceptuels de ce document ?", "quels sont les messages qui donneront
lieu à une réaction ou une action de l'entreprise ?" Pourquoi ce message et non qui traite le message ?
ENTREPRISE Réparer Optimiser flux financiers Acheter Filiale Etat des équipements : équipements à
réparer et à remplacer sous un même "DOCUMENT PHYSIQUE"...
Exemple : le document "état des équipements" est envoyé par une filiale en plusieurs exemplaires. Il
correspond à plusieurs messages conceptuels différents selon chaque récepteur. Pour l'un, le message est une
demande de réparation, pour un autre, un flux de trésorerie à prévoir pour payer la réparation et pour un
troisième, une demande d'achat des équipements. Le message organisé ou "physique" comprend trois
messages conceptuels : ENTREPRISE Réparer Optimiser flux financiers Acheter Filiale Demande de réparation
d'équipements Demande de liquidités Demande d'achat d'équipements
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III.5.- Diagramme conceptuel de flux
Il y a deux façon de formaliser les échanges ( flux) entre les acteurs de chaque domaine d’activité :
a) sous la forme d’un diagramme
b) sous la forme d’une matrice
c) Le diagramme
Exemples :
Ordre de livraison
magasin transporteur
Bon de livraison
facture
facturation client
Les acteurs sont disposés en ligne pour leur rôle d’émetteur, en colonne pour leur rôle de récepteur.
Les flux sont représentés dans l’intersection ligne/colonne.
L’intérêt est de visualiser l’inventaire exhaustif de la combinatoire possible : il facile de vérifier que rien n’a été
oublié.
Exemple :
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La matrice des flux est une représentation matricielle des acteurs et des flux échangés. Les acteurs
forment les lignes et les colonnes du tableau.
En ligne, l’acteur a un rôle d’émetteur de flux tandis qu’en colonnes il a un rôle de destinataire de flux.
Les flux sont indiqués dans les cases du tableau, à l’intersection de la ligne de l’acteur émetteur et de la colonne
de l’acteur destinataire.
La matrice affiche tous les échanges entre les différents acteurs sous forme d’un tableau dans lequel
chaque cellule représente le trafic d’un acteur A vers un acteur B. Le trafic entre des acteurs identiques est
hachuré en noir (de l’acteur A vers l’acteur A) et le trafic entre des acteurs différentes est représenté par une
couleur différente. Plus le trafic est important plus la couleur affichée dans la cellule sera intense.
NB : Les noms des messages peuvent être remplacés par leurs numéros ou codes dans la matrice des flux.
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CHAPITRE IV : LE MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES (MCD)
IV.1.‐ FORMALISATION DU MCD
L'élaboration du modèle conceptuel des données (MCD) qui est une représentation
graphique et structurée des informations mémorisées par un SI. Le MCD est basé sur deux
notions principales : les entités et les associations, d'où sa seconde appellation : le schéma
Entité/Association.
Le modèle conceptuel des données est une représentation de l’ensemble des données
du domaine, qui ne tient pas compte des aspects techniques et économiques de
mémorisation et d’accès et sans se référer aux conditions d’utilisation par tel ou tel
traitement. Il a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le
système d’information. Préalablement à la construction de ce modèle, il convient de faire
l’inventaire des données dont on élimine les redondances, les synonymes et les polysémies
(Polysèmes).
Le modèle conceptuel des données (MCD) est une représentation statique du système
d’information de l’entreprise qui met en évidence sa sémantique. Il a pour but d'écrire
de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit
donc d'une représentation des données, facilement compréhensible. Cet aspect recouvre
les mots qui décrivent le système ainsi que les liens existants entre ces mots. Le
formalisme adopté par la méthode Merise pour réaliser cette description est basé sur les
concepts « entité‐association ».
IV.2.1.- INTRODUCTION
REGLE DE GESTION N° 1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou aucune commande
REGLE DE GESTION N° 3 : une commande est passée à un fournisseur qui n’est pas toujours le même pour un client donné.
Les règles de gestion précisent les contraintes qui doivent être respectées par le modèle.
- Exemple 2 : Dans le MCD d’une école les règles de gestion peuvent être les suivantes :
o RG1 : Tout professeur enseigne en principe au moins une matière, mais certains
d’entre eux peuvent être dispensés d’enseignement en raison de leurs travaux de
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recherche.
o RG2 : Toute matière est enseignée dans au moins une classe.
o RG3 : Toute classe a au moins trois enseignants.
Le dictionnaire des données est un document qui regroupe toutes les données que vous
aurez à conserver dans votre base (et qui figureront donc dans le MCD).
C'est une étape intermédiaire qui peut avoir son importance, surtout si vous êtes plusieurs à
travailler sur une même base de données, d'un volume conséquent.
Le code mnémonique : il s'agit d'un libellé désignant une donnée (par exemple «titre_l» pour le titre
d'un livre)
La désignation (Signification) : il s'agit d'une mention décrivant ce à quoi la donnée corres‐
pond (par exemple «titre du livre»)
Le type de donnée :
o A ou Alphabétique : lorsque la donnée est uniquement composée de caractères al‐
phabétiques (de 'A' à 'Z' et de 'a' à 'z')
o N ou Numérique : lorsque la donnée est composée uniquement de nombres (entiers ou
réels)
o AN ou Alphanumérique : lorsque la donnée peut être composée à la fois de carac‐ tères
alphabétiques et numériques
o Date : lorsque la donnée est une date (au format AAAA‐MM‐JJ)
o Booléen : Vrai ou Faux
La taille : elle s'exprime en nombre de caractères ou de chiffres. Dans le cas d'une date au
format AAAA‐JJ‐MM, on compte également le nombre de caractères, soit 10 caractères. Pour ce qui
est du type booléen, nul besoin de préciser la taille (ceci dépend de l'implémentation du SGBDR).
Et parfois des remarques ou observations complémentaires (par exemple si une donnée est
strictement supérieure à 0, etc).
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E M
Co SIG
CA SITU
(2) (3)
NOBON N° Bon de commande N 4 E M
DATE Date commande N 6 E M Forme jjmmaa
jj : 01 à 31
mm : 01 à 12
*COCLI Code client ? 2 E SIG A créer
Nomcli Nom client A 30 E SIG
Adree Adresse client AN 60 Co SIG Rue + ville
Rucli Rue client AN 30 E SIG
VILCLI Ville client A 30 E SIG A créer
*COREP Code représentant ? ? E SIG
NOMREP Nom représentant A 30 E SIG
REF Référence produit AN 5 E SIG Une lettre+Trois chiffres
DESIG Désignation A 30 E SIG
QTE Quantité commandée N 3 E M Entier
PU Prix unitaire N 7 E SIG Forme : 9999,99
MONTANT Montant ligne N 8 CA M PU, X Qté
TOTAL Total commande N 8 CA M Somme des montants
(1) A= Alphabétique
N=Numérique
AN=Alphanumérique
(2) E=Elémentaire
Co=Concaténée
CA=Calculée
(3) M=Mouvement
SIG=Signalétique
SITU=Situation
(4) Règle de calcul pour les propriétés calculées ou contraintes d’intégrité de forme
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IV.3‐ CONCEPTS DE BASE
1.- ENTITE
- Une entité ou individu est la représentation dans le SI d’un objet matériel ou
immaté‐ riel de l’univers extérieur (UE).
- L’individu doit :
• être d’intérêt pour l’entreprise;
• avoir une existence propre. Il est concevable sans hypothèse sur l’existence
d’autres éléments perçus dans le champ d’étude;
• être doté d’un ensemble de propriétés.
- Les entités sont des regroupements d’informations. Les informations contenues dans les
entités (informations que l'on appelle "attributs") doivent être des informations va‐
riables, mais communes à une même classe d'objets.
- Une entité est un regroupement bien pensé, donc sensé, de plusieurs propriétés. Par
exemple, on considère l’entité ARTICLE qui regroupe les propriétés : Référence, Désignation
et PrixUnitaire.
Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est séparé en deux champs:
On appelle classe d'entité un ensemble composé d'entités de même type, c'est‐à‐dire dont la définition est la
même. Le classement des entités au sein d'une classe s'appelle classification (ou abstraction). Une entité est
une instanciation de la classe. Chaque entité est composée de propriétés, données élémentaires permettant de
la décrire.
Prenons par exemple une Pajero, une Prado et une Land Cruiser. Il s'agit de 3 entités faisant partie
d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler « voiture ». La Prado est donc une instanciation
(élément) de la classe voiture. Chaque entité peut posséder les propriétés couleur, année et modèle.
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CLASSIFICATION DES ENTITES
a).‐ Entités permanentes
Les entités permanentes sont des entités que l’on conserve en permanence
dans la base d’informations mais qu’on peut mettre à jour à tout moment.
Exemple : Client est une entité permanente car, on conserve les propriétés
d’un client en permanence tout en ayant la possibilité de les modifier à tout moment.
Les propriétés d’une Entité permanente peuvent changer mais l’entité est stable.
Exemples :
Exemple :
Exemple :
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La situation à une date T peut être mémorisée ou calculée à partir d’une si‐
tuation antérieure et des mouvements concernant cette entité depuis cette situation
an‐ térieure.
Exemple :
Il s’agit des mouvements mémorisés. Ces entités sont des images des événe‐
ments qui ont porté sur ces mouvements. Elles sont liées à la conjoncture (elles repré‐
sentent des faits conjoncturels).
Une entité de type mouvement est le souvenir d’un événement, dans le SI.
Exemple : l’entité commande (N° de commande, date) mémorisée dans le système est
issue de l’événement passation de commandes. Il existe un moment où on ne peut plus
mettre à jour une entité mouvement (on ne peut plus modifier une commande une fois
qu’elle est passée)
Adresse
310, rue de la gare 16000 Angoulême
45, avenue de la Plage 17000 La Rochelle
La décomposition d’une propriété en propriétés plus simples ne doit pas être sys‐
tématique et doit surtout tenir compte de son exploitation dans le système. Si cette
exploitation est toujours globale, l’atomisation n’est pas nécessaire, dans les autres
cas il faut procéder à l’isolement de chacune des composantes de la propriété et
donc introduire de nouvelles propriétés.
Propriété Occurrences
Prénom J‐Philippe, Laurent, Jean
Une propriété paramètre est une propriété qui, à un instant donné, contient une seule
valeur. Un des exemples les plus classiques pour illustrer les paramètres est la rubrique
« ValeurEuro ».
CARACTERISTIQUES DES PROPRIETES :
tal et ville.
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Une propriété peut être mémorisée dans la base d’information du SI, c’est‐à‐
dire, stockée sur un support destiné à la conserver.
Exemple : le nom du client peut être mémorisé sur une fiche en carton.
Certaines propriétés peuvent ne pas être mémorisées mais se déduire de propriétés
mémorisées pour l’obtention d’un résultat. Ce sont des Propriétés Calculées.
Exemple : le solde d’un compte peut se calculer à partir de données mémori‐
sées : cumul débit et cumul crédit par la différence entre ces deux données.
Exemple : PT=Qté*PU
En fin, une propriété peut être portée par un événement sans être mémorisée
par le système.
Exemple : tel client se verra attribué le code A01 et aucun autre code. Aucun
autre client ne pourra avoir le code A01.
Ex : Nom du client
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3.- Identifiant :
4.- CARDINALITES
La notion de cardinalité minimum/maximum permet d’exprimer la fonction‐
nalité et la totalité/partialité d’une relation. C’est grâce à la cardinalité que l’on exprime
le MCD.
Cardinalité minimum :
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Cardinalité maximum :
REPRESENTATION GRAPHIQUE :
1,1 0,n
Card min, card max card min, card max
La relation est : un homme est fils d’au moins une femme (1) et d’au plus une femme ;
c’est‐à‐dire une femme peut ne pas avoir d’enfant (0 enfant) ou au contraire avoir plu‐
sieurs enfants (n enfants)
Enfant Mère
1 a
2 b
3 c
1,1
On ne peut pas avoir un homme qui n’est pas de fils d’une femme. Est‐ce qu’une femme
peut ne pas mère d’un enfant ? Oui ; c’est 0 ; mais elle peut être mère de plusieurs en‐
fants.
Ex : exemple 2
MATIERE
(1.1)
PROFESSEUR ENSEIGNE
(1.n)
CLASSE
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Prof Matière
Enseigne
Prof 1 Anglais
Prof 2 Inform
Prof 3 Math
Géo
Explication :
Un prof fait au moins un enseignement, il peut en faire plusieurs
P1 C1
Une matière peut ne pas être enseignée ; si elle l’est, elle peut être plusieurs fois.
P2 C2
P3 C3 Une classe a au moins un enseignement et peut en avoir plusieurs.
P4 C4
Les cardinalités les plus répandues sont les suivantes : 0,N ; 1,N ; 0,1 ; 1,1 . On peut tou‐
tefois tomber sur des règles de gestion imposant des cardinalités avec des valeurs parti‐
culières, mais cela reste assez exceptionnel et la présence de ces cardinalités imposera
l'implantation des traitements supplémentaires.
L'identifiant d'une association ayant des cardinalités 0,N/1,N de part et d'autre, est ob‐
tenu par la concaténation des entités qui participent à l'association. Imaginons l'associa‐
tion suivante :
Ici un auteur rédige au moins un ou plusieurs livres et pour chaque livre, on connaît le
nombre de chapitres rédigés par l'auteur (on connaît aussi le nombre total de chapitres
pour chaque livre).
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L'association «rédiger» peut donc être identifiée par la concaténation des propriétés
id_a et id_l. Ainsi, le couple id_a, id_l doit être unique pour chaque occurrence de l'asso‐
ciation. On
On dit que nb_chapitres (nombre de chapitres rédigés par un auteur, pour un livre) est
une donnée portée par l'association «rédiger». Cette association est donc une associa‐
tion porteuse de données.
Pour une association ayant au moins une cardinalité de type 0,1 ou 1,1 considérons dans
un premier temps que cette dernière ne peut être porteuse de données et qu'elle est
identifiée par l'identifiant de l'entité porteuse de la cardinalité 0,1 ou 1,1.
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Une occurrence d’un type est un élément particulier d’un type appartenant à cet
ensemble. Ex : l’étudiant NDUMVIRIYE est l’occurrence de l’ensemble des étudiants de l’ISC fai‐
sant l’informatique.
Entité‐type : un type d’entité ou entité type est une classe d’entités particulières
ayant des propriétés analogues.
Occurrence d’entité‐type : une occurrence d’entité type est une entité particulière
appartenant à ce type.
Le Client PASCAL et le Client ROGER sont des occurrences de cette entité –type
D’après la définition d’une entité, on sait que la connaissance d’une valeur de la rubrique identifiante
détermine la connaissance des valeurs des autres rubriques de l’entité. L’ensemble de ces valeurs est
appelé occurrence d’entité. Le tableau suivant présente des exemples d’occurrences de l’entité AR‐
TICLE.
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‐ 40 ‐
Une propriété particulière d’une entité l’identifiant (ou clé d’identification) per‐
met de distinguer cette entité particulière de tout autre entité du même type.
Les clients de code A01 et A02 constituent des occurrences distinctes des clients.
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‐ 41 ‐
Une occurrence d’une propriété‐type est une valeur prise par cette pro‐
priété. Ex : nom client est une propriété‐type de l’entité‐type CLIENT et représente la
classe des noms de tous les clients. Les occurrences PIERRE et ROGER de cette
proprié‐ té‐type sont des valeurs prises par cette propriété pour deux clients
particuliers (2 oc‐ currencs de l’entité‐type). KAVIRA=occurrence de la propriété‐type
“Etudiant’’.
Une propriété type peut être de type Code, Libellé ou Montant ; elle peut être
élémentaire ou concaténée, mémorisée ou calculée. Elle est (propriété) caractérisée par
une certaine structure :
Exemple 1: « Pierre est marié à Françoise » exprimé par la relation « est marié », une
association entre les entités Pierre et Françoise.
Exemple 2 :
Entre l’entité Bon de commande (N° du BC, date) et l’entité produit (réfé‐
rence, désignation, PU) peut exister la relation concerne exprimant l’association qui
existe entre l’objet commande et certains objets de type produit.
Par exemple, la commande N° 123 peut concerner les produits X01 et X25.
A une relation peuvent également être attachées des propriétés, exactement comme
pour les entités.
CONCERNE (quantité)
Par exemple : le BC N° 123 date du 12/11/2011 concerne pour une quantité de deux
unités ; les produits X01, chemises, 30$. Les deux entités BC et PRODUIT sont reliées par
la relation « concerne » si le produit est commandé sur le BC pour une certaine quanti‐
té.
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Dimension : 2
Dimension : 2 (2 )
La fonctionnalité :
C’est‐à‐dire un homme est marié à une seule femme et une femme à un homme.
A B
Fonctionnalité de 2 cotés
a 1
Une flèche qui part et une flèche
b 2
c 3 qui rentre (retour)
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‐ 44 ‐
Un à plusieurs (1‐n)
A toute occurrence de X correspond une ou plusieurs occurrences de Y et à
toute occurrence de Y une seule de X
Un client peut commander plusieurs produits et chaque produit peut être commandé
par plusieurs clients.
Martin a 1 Viande
jacques b 2 Saucisse Ex : livres et lecteurs à la bibliothèque
Honoré c 3 Riz
Totalité/Partialité
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‐ 45 ‐
Ex : partielle Ex : totale
x. y.
x. Y
x. y.
x. y
x.
X. y
.x y
Il existe plus au moins des relations entre les objets, mais on ne peut pas imposer la
règle de gestion de ces derniers.
Une association (relation) définit donc un lien sémantique entre une ou plu‐
sieurs entités. En effet, la définition de liens entre entités permet de traduire une
partie des règles de gestion qui n'ont pas été satisfaites par la simple définition des
entités.
Généralement le nom de l'association est un verbe définissant le lien entre les entités qui
sont reliées par cette dernière. Par exemple :
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‐ 46 ‐
Ici l'association «être né» traduit les deux règles de gestion suivantes :
Un auteur est né dans un et un seul pays,
Dans un pays, sont nés aucun, un ou plusieurs auteurs.
Vous remarquerez, que cette association est caractérisée par ces annotations 1,1 et 0,N
qui nous ont permis de définir les règles de gestion précédentes. Ces annotations sont
appelées les cardinalités.
Exemple :
Par exemple l’employé A25, JOSEPHINE est EFFECTEE (tous les jours ou‐
vrables de 8h°° à 17h°°) au SERVICE 18, COMPTABILITE.
Exemple :
SE COMPOSE DE (quantité)
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‐ 47 ‐
Exemple :
A propos de l’entité permanente Client (code, nom, adresse, CA), tous les
mouvements visant à changer le nom ou l’adresse (propriétés signalétiques) du client
constituent des mouvements de maintenance. Il en va de même de l’ajout ou de
l’annulation du client.
Exemples :
Les commandes des clients sont des événements courants traités par le SI com‐
mercial et visent à mettre à jour les CA des clients (situations des entités perma‐
nentes) de type CLIENTS et le CA des produits.
On peut classer les mouvements des opérations courantes par rapport à une pé‐
riode de traitement de référence en :
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‐ 48 ‐
Ex : à la fin du mois, l’historique des commandes livrées servira des mouvements nou‐
veaux pour l’établissement des statistiques mensuelles des ventes. Les mouvements
nouveaux ne sont pas obligatoirement mémorisés. Les mouvements historiques ou en
cours le sont nécessairement.
IV.6.-
Les règles de gestion expriment les contraintes d’intégrité du modèle. Ces contraintes
d’intégrité représentent les lois de l’univers réel modélisé dans le SI. On distingue :
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‐ 50 ‐
La connaissance du code client détermine une et une seule valeur du nom client,
la réciproque n’est pas vraie.
Par contre, nous avons : N° Bon de CDE+REF Qté ; vraie parce que le N° Bon de cde
seul ne peut pas déterminer la qté, même chose pour REF seul. Il faut absolument les
deux (N°Bon de cde+Réf).
Ex : N° professeur code‐matières
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‐ 51 ‐
Code‐matière Nom‐matière
N° professeur Nom‐matière
La transitivité n’est pas autorisée, il faut l’éliminer dans le MCD. Les deux pre‐
mières dépendances sont directes mais la 3ème ne l’est pas en raison de la transitivité.
Une des solutions pouvait être :
CLE (D’IDENTIFICATION) D’IDENTITE : une clé d’une entité est une pro‐
priété ou une concaténation des propriétés de cette entité telle que toutes les autres
propriétés de l’entité dépendent d’elle fonctionnellement et telle que ceci ne soit plus
vrai pour aucune des ses parties.
Notons qu’une entité peut avoir plusieurs clés. Ex : le numéro d’ordre et le numéro ma‐
tricule. Le modèle devra prévoir celle de clé qui sera retenue comme identifiant. Les dé‐
pendances fonctionnelles entre propriétés sont à considérer par rapport aux entités et
aux relations.
Exemple :
CLIENT
Code client, Nom
Les DF qui existent entre les données sont parfois évidentes et ne nécessitent pas toujours une
modélisation mais celle-ci peut s'avérer utile car elle permet, entre autres, de distinguer les
futures entités du MCD et leur identifiants.
Définition : Une CIF est un cas particulier de la DF forte inter-individu. En effet, pour
qu’il ait CIF il faut que la cardinalité source soit obligatoirement 1,1.Ce qui traduit le
fait que le lien existe pour toutes les occurrences de l’individu source .De plus la
dépendance doit être stable , c’ est à dire qu’une fois le lien établi entre deux
occurrences il ne peut être modifié dans le temps . Unetelle dépendance, forte et
stable à la fois , est dite totale.
CONTRAINTE D’INTEGRITE
Si deux entités (individu ou relation ) sont reliées par différents chemins constitués
exclusivement de CIF, il existe alors une contrainte d’intégrité indiquant que les
associations établies entre les occurrences des deux entités , lorsqu‘elles existent ,
doivent être les mêmes quel que soit le chemin.
Les cardinalités (1,1) des commandes dans cette relation expriment que tout Bon de
commande détermine un et un seul client. Il s’agit bien entendu d’un client ayant passé
la commande. Ex : COMMANDE CLIENT.
REFLECTIVE: a df a
Exemples:
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‐ 54 ‐
Les propriétés d’un individu ou d’une relation doivent être atomique (élémentaires)
Une table est dite en 1FN si chacun de ses attributs dépend fonctionnellement de la clé et est non
répétitive pour une occurrence de celle-ci.
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‐ 55 ‐
PROFESSEUR
code‐professeur
0, n
FAIT COURS
1, n 1, n
MATIERE CLASSE
matière N° Classe
Ce MCD ne respecte pas la règle de gestion car il admet de professeur qui n’enseigne pas,
ce qui contredit la règle de gestion.
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‐ 57 ‐
IV.9.3.- VERIFICATION
Dans toute occurrence d’entité ou de relation‐type, il ne doit y avoir qu’une seule
valeur de chaque propriété (non répétitivité). Pour les entités, cette règle résulte de la
première FN. Elle doit rester vraie pour les relations.
Ici les clés code client et code repr, ne permettent pas de trouver la quantité. La relation
PASSE COMMANDE n’est pas vérifiée car il peut y avoir plusieurs valeurs de la quantité
dans une commande passée par un client à un représentant. La quantité ne dépend pas
seulement du CLIENT et du REPRESENTANT mais aussi du produit commandé.
Autrement dit : dans une relation, les propriétés doivent dépendre fonctionnelle‐
ment des entités concernées par la relation. La concaténation de ces identifiants
constitue l’identifiant de la relation. Tentons d’améliorer le MCD ci‐dessus :
0, n
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‐ 58 ‐
0, n
COMMANDER PRODUIT 1, n
COMMANDE
Quantité N° bon de cde
0, n
Ici, la connaissance de code client, N° Bon de cde,
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Mais, la quantité commandée est connue si on connait le N° Bon de commande et la réfé‐
rence du produit commandé. On a :
N° Bon CDE + REF Qté et la quantité est vérifiée sur les sous‐
ensembles commande et produit de la collection Client X Commande X Produit de
la relation COM‐ MANDER PRODUIT. Celle‐ci ne respecte donc pas la règle de
normalisation.
En effet, une Cde est passée par un et un seul client. On ne peut décomposer que
quand on a la relation 1, 1. (Dans des entités, c’est une relation totale). On peut donc
éclater cette relation en deux relations :
1, n 0, n
COMMANDE CONCERNE CLIENT
1, n 0, n
COMMANDE COMMANDER PRODUIT PRODUIT
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‐ 61 ‐
COMMANDE CLIENT
et
0,n
CLIENT PASSER COMMANDE REPRESENTANT
Codeclient, Nom CodeRep, Nomrep
1,1 0,n
1,1
COMMANDE OBTENIR CDE
N°BonCde, Date
1,n
SE COMPOSE DE
Quantité
0,n
PRODUIT
Ref, Design, PU
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NOBON REF
Quantité
NOMREP
La propriété quantité est isolée. S’il reste des propriétés isolées, on cherche des DF
qui conduisent à ces propriétés à partir des propriétés concaténées. Si on n’en
trouve pas pour une propriété, celle‐ci reste isolée. On utilise ici la dépendance
fonctionnelle (DF) NOBON+REF Qté et on obtient :
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‐ 63 ‐
NOBON REF
QTE
NOMREP
Ex : cycle anormal
c e
b g
d f
On établit ensuite la liste de toutes les DF qui découlent du graphe obtenu par le
jeu des propriétés des DF.
REF
NOBON
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On vérifie qu’il n’y a toujours pas de cycle. On élimine donc la transitivité, on obtient
la structure d’accès théorique (SAT) en ouverture minimale qui représente les di‐
vers chemins d’accès aux données. Il faut que toutes les dépendances fonctionnelles soient
élémentaires et directes.
NOBON REF
QTE
NOMREP
En pratique, on travaille souvent non pas sur le graphe lui‐même, mais sur la
matrice de ce graphe.
Ex :
a b c d
A 1 1 1
B 1 1
C 1
D 1
a
b d
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CHAPITRE V : MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
V.1.‐ INTRODUCTION
Le modèle logique des données (MLD) se situe entre le modèle conceptuel de données (MCD) et le
modèle physique des données. (MPD) Il représente l’univers des données décrit dans le MCD en
tenant compte du type de base de données choisi : relationnel ou navigationnel.
Le modèle logique des données MLD fournit une description des données tenant compte des
moyens informatiques mis en œuvre. Il complète le MCD en introduisant la notion d’organisation. Il
indique donc comment les données seront organisées. Tandis que le modèle physique des données
décrit la base des données où l’ensemble des fichiers correspond aux données gérées par le système
d’information. Le MPD prépare le système de gestion des données.
La description conceptuelle a permis de représenter le plus fidèlement possible les réalités de
l’univers à informatiser. Mais cette représentation ne peut pas être directement manipulée et accep‐
tée par un système informatique. Il est donc nécessaire de passer du niveau conceptuel à un second
niveau plus proche des capacités des systèmes informatiques.
Des SGBD relationnels, tels que ORACLE ou SQL Server, permettent à un utilisateur
d’exploiter les données ainsi mémorisées.Dans ce chapitre, seul le modèle relationnel sera étudié. Il
est conseillé de se référer au cours de bases de données afin de revoir tous les concepts qui se rapportent à
ce modèle.
Le choix dépend en général du logiciel dont on dispose et le nouveau modèle MLD (mo‐ dèle logique de
données) devra rendre compte des limites et des possibilités de ce logi‐ ciel ; sans toutefois entrer dans les
détails des méthodes de stockage et d’accès qui révè‐ lent du niveau opérationnel. En ce qui concerne les
bases de données, on peut les classer comme suit :
Base des données navigationnelles
Base de données relationnelles
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Règle 4 : Cardinalités (1,1)-(X,N)
L’identifiant de l’individu qui a la cardinalité (X, N) devient une clé étrangère de la table générée par
l’individu ayant la cardinalité (1,1) L’association hiérarchique se traduit en ajoutant dans la
table ayant la cardinalité (X,N) l'identifiant de la table ayant la cardinalité (1,1).
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1, n
SE COMPOSE DE
Qté
0, n
1, n 1, 1
TVA TAXE A PRODUIT
codeTVA, REF, DESIGN, PU
TAUX
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- Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrées dans un ordinateur
et accessibles de façon sélective par plusieurs utilisateurs.
- Une base de données, BD ou BDD en abrégé (en anglais database), est une entité dans
laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée. Ces données doivent être
utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de
données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun des
informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour
désigner toute structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des
données.
NB : Une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour
une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à
ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus
nombreuses. Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine
par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des
machines distantes et accessibles par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation des bases de
données est la possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément.
Cet outil (Base de données) remplace avantageusement le concept de fichiers. Il est ca‐
ractérisé par les points suivants :
a) Données structurées : comme avec les fichiers, les données sont reparties
en enregistrement. Chaque enregistrement ayant une structure bien définie
répondant aux caractéristiques d’un enregistrement‐type.
b) Données non redondants : une même donnée ne sera pas répétée plu‐
sieurs fois dans la base de données ;
c) Données cohérentes : dans une base, il ne doit pas être permis d’enregistrer
des données incohérentes entre‐elles (voir intégrité référentielle)
d) Données accessibles directement selon des multiples critères
e) Données reliés entre elles conformément au MCD
f) Indépendance de programmes et des données : la base de données doit
être indépendante de TTT et doit permettre la prise en compte facile des
nouvelles applications. La programmation des applications ne doit pas dé‐
pendre des méthodes de stockage et d’accès utilisées pour des données. Elle
doit permettre l’évolution et la possibilité de modifications de la structure
de données sans remise en cause des programmes d’application qu’il utilise.
g) Données MAJ et exploitables par divers utilisateurs autorisés travail‐
lant éventuellement sur des problèmes différents.
h) Sécurité des données stockées. On distingue trois types suivants de
sécurité :
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VI.2.1- EVENEMENT
L’événement matérialise un fait, qui en se produisant, doit déclencher une réaction du système.
Plus précisément cette notion recouvre deux aspects :
- le fait qui survient et sa perception. La décision d’un élève de terminale de s’inscrire à la
faculté de Bordeaux illustre cet aspect.
- le compte rendu de cette perception faite auprès du système d’information. Ainsi, dans le
cas de la pré-inscription, c’est le remplissage du dossier qui constitue le compte rendu du
souhait de l’élève.
Seul le second aspect est pris en compte dans la dynamique du système d’information et
correspond à la définition d’événement. Du fait de cette restriction l’événement (au sens
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du modèle conceptuel des traitements) est porteur d’informations qui doivent être
obligatoirement digérées par le système d’information sans quoi il ne répondrait pas à
ses objectifs.
Parmi les événements, on distingue les événements externes et les événements internes :
les événements déclencheurs externes sont des événements émis par un acteur externe. Par
exemple le dépôt d’un dossier de pré-inscription est un événement externe déclenché par un
futur bachelier souhaitant intégrer un DEUG à la faculté de Bordeaux.
les événements internes sont des événements qui surviennent lorsqu’une opération se
termine. Ce peut être par exemple l’acceptation de la pré-inscription après vérification du
contenu du dossier. Un événement interne n’a lieu d’être que si le compte rendu de la fin
d’une opération doit être soit suivi d’une nouvelle réaction du système d’information, soit de
l’émission d’un message vers l’environnement.
Certains événements externes sont liés au temps. Par exemple, pour déclencher un traitement en début
d’année civil, on introduira l’événement « Début d’année ». L’événement « Date actuelle est
JJ/MM/AAAA » permettra d’exécuter un traitement à une date donnée.
Dans le MCT, chaque événement est identifié au moyen d’un libellé générique tel que « Dépôt d’un
dossier de pré-inscription ». Compte tenu de ce qui vient d’être dit, cet intitulé est très insuffisant pour
décrire l’événement car il ne fait pas apparaître les données du compte rendu associé à l’événement. Par
exemple, le dépôt d’un dossier de pré-inscription apporte de nombreuses informations telles que l’état
civil de l’élève qui effectue le dépôt, des données sur sa scolarité actuelle, le DEUG qu’il souhaite intégrer,
etc. Dans le cas où le nombre d’informations contenues dans le message associé à l’événement est peu
important il est recommandé de les citer en annexe du MCT. Dans le cas contraire, il sera utile de dégager
les principales entités figurant dans le compte rendu. Le terme « entité » ne fait pas référence au modèle
conceptuel des données ; il est pris dans son sens très général pour désigner tout objet abstrait ou concret
caractérisé par un ensemble de propriétés. Par exemple, l’événement « Dépôt de dossier de pré-
inscription» sera détaillé ainsi : « Dépôt du dossier de pré-inscription de l’élève E de la terminale T à la
formation F ». Ce texte, qui constitue le message associé à l’événement, fait intervenir trois « entités » :
Elève, Terminale et FormationSup.
Notons enfin que l’intitulé générique étant parfois long, on lui associe, sur le MCT un alias afin de le
référencer plus facilement. Les alias seront codés ainsi : « ext » ou « int » pour indiquer le type de
l’événement suivi d’un numéro séquentiel. Par exemple « ext1 » désignera l’événement « Dépôt d’un
dossier de pré-inscription ».
Un événement est le compte rendu au SI du fait que quelque chose s’est pro‐ duit dans l’UE ou dans
le système d’infos lui‐même. Un événement est externe s’il pro‐ vient de l’UE. Il est interne dans le cas
contraire ; c.à.d. s’il a été produit par le SI. Un évé‐ nement externe doit provoquer une réaction du SI
sous la forme d’une opération. Un événement peut être porteur des propriétés. Ces propriétés
constituent un mouvement (interne ou externe). Les propriétés d’un mouvement contraire au MCD
n’ont pas besoin d’avoir un identifiant. Si on veut garder trace d’un mouvement et donc d’un
événement, une des actions de l’opération doit consister à mémoriser les propriétés de ce mouve‐
ment.
Un événement est un fait qui provoque la réaction du système d’information. Un événement est une
action qui permet de déclencher plusieurs opérations à l’intérieur de l’organisme.
TYPE D’EVENEMENT
VI.2.2.- OPERATIONS
La réponse à l’arrivée d’un événement est le déclenchement d’un ensemble de traitements appelé
opération. Le traitement d’enregistrement d’une pré-inscription est une opération déclenchée lors
du dépôt de dossier de pré-inscription
Lors de son exécution une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un événement
externe. L’exécution d’une opération se ramène à l’exécution d’actions élémentaires effectuées sur la
base d’informations à partir des données portées par le ou les événement(s) déclencheur(s). Ces
actions élémentaires portent sur des occurrences d’entités ou d’associations du modèle conceptuel des
données et peuvent appartenir à l’un des quatre types suivants :
insertion
la modification
l'effacement
recherche
La logique d’enchaînement des actions élémentaires n’est pas toujours séquentielle et peut faire
intervenir des structures alternatives (Si .. Alors … Sinon) ou itératives (Tant que …, Répéter …, Pour …).
Sur le MCT, une opération est identifiée par un libellé et peut être décrite, de manière détaillée, en
annexe du MCT, en présentant la logique algorithmique du déclenchement des actions élémentaires.
Par exemple l’opération d’enregistrement du dossier de préinscription pourrait être détaillé ainsi :
- création d’une occurrence de l’entité « Préinscrit »
- création d’une occurrence de l’association « Demande » (reliant l’entité « Préinscrit » à l’entité
« Formation »)
- …
Une opération est un ensemble d’actions accomplies par le SI en réaction à un
événement ou à une conjonction d’événements. Une opération produit en sortie
des nouveaux événements appartient à un type d’opération caractérisée par :
Des types d’actions à entreprendre (chaque action étant une combinaison
d’actions élémentaires : ajout, modification, annulation, déduction et re‐
cherches reliées par TANT QUE…FAIRE et SI…ALORS SINON)
VI.2.3.- SYNCHRONISATION
Une synchronisation d’une opération marque le rendez‐vous des événements
contributifs qui doivent être arrivés avant le déclenchement de l’opération selon une
proposition logique (faite de OU et de ET) traduisant les règles de gestion d’activation,
c.à.d. les règles de gestion que doivent vérifier les événements contributifs pour déclen‐
cher les actions.
C’est une condition booléenne (ET / OU) traduisant les règles de gestion que doivent
respecter les événements pour déclencher une opération. Dans le cas ET, elle marque qu'un évé‐
nement déjà là doit en attendre un ou plusieurs autres. Remarque : Pour qu'il soit question de
synchronisation, il faut la présence de plusieurs événements déclencheurs ; aussi, le symbole de
synchronisation est laissé à blanc dans le cas d'un événement unique. Si tous les événements
entrants sont liés par le même opérateur, on peut seulement faire figurer l'opérateur dans le
symbole de synchronisation sinon il faut numéroter les événements (a, b, c …) et constituer l'ex‐
pression à l'aide des événements et des opérateurs. (ex : (a ET b)OU c)
Un type de synchronisation est caractérisé par :
Une liste de type d’événements contributifs
Des règles d’activation portantes sur ce type d’événements. Le MCD est global
mais le MCT se fait par Processus.
La synchronisation de la première opération peut se faire sans attente des
apparitions d’un événement mais la synchronisation de toute opération sui‐
vante doit correspondre à une attente, car s’il n’y a pas attente entre la pre‐
mière et la deuxième opération, la deuxième devrait faire partie de la pre‐
mière (puisqu’une opération est une suite inintérruptible d’actions).
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0853110733 , Année Académique 2021-2022
‐ 75 ‐
Exemple :
a
Incorrect car la production de b déclencherait l’opération 2sans
attente ; ce qui signifie qu’on aurait déclenché OPERATION 1 +
OPERATION OPEARTION 2 sans attente soit en réalité une seule opération.
d
‐ 76 ‐
OU
OPERATION 2
Avec une proposition logique OU il n’y a pas d’attente, soit b soit c peut
produire l’événement d.
b c
CORRECT
OU
Suite ininterrompue d’actions.
OPERATION
-Une règle d’émission permet de passer une condition sur le résultat d’une opération
déclenchée par un ou plusieurs événements.
Une règle d’émission peut être soit :
OK : Si le résultat de l’opération est bon,
___
OK : Si non,
Toujours : S’il n’y a pas de condition sur l’opération.
VI.3.1.- PRESENTATION
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‐ 77 ‐
Qu’ils soient manuels ou automatiques les traitements sont constitués
d’opérations déclenchées par l’arrivée des événements. Une opération, pour être
activée doit avoir besoin des diverses combinaisons d’événements contributifs. Ex : les
événe‐ ments DEVIS PROPOSE et DEVIS ACCEPTE sont les événements permettant de
déclen‐ cher l’opération : « CONFECTION DES BONS DE FABRICATION ». Ces conditions
d’activation constituent la synchronisation de l’opération. Une fois déclenchée, celle‐
ci consiste en un certain nombre d’actions visant à mettre à jour la base d’informations
et à produire des nouveaux événements.
MAJ DE LA BASE
SYNCHRONISATION OPERATION
Traitement Manuel
Exemples :
Archivage
Codage
Destruction des documents
Transmission d’informations orales
Remplissage d’un formulaire
Réception d’un document
MAJ manuelle
Report manuel d’information
Recherche, tri des fichiers,…
Traitement automatique
Exemples :
‐ EXEMPLE
EXPOSE DU PROBLEME
Dans une grande administration, les demandes de promotion sont traitées selon les
règles de gestion suivantes :
Pas d’attente
Examen préalable recevable
Opération
non recevable Règles d’émission des événements in‐
ternes
Dossier
ouvert Rejet Evénements interne résultat
P--r-o
--m
---o
--t--i-o--n-------------------------------------- --------------P
--r--o--m
---o--t-i-o--n-------------------------------
accordée refusée Evénements résultats
‐ 80 ‐
COMMENTAIRES
Des événements externes déclenchent le processus (la première opération du
processus). Toute suite ininterrompue d’actions (c’est‐à‐dire ne nécessitant pas
l’arrivée des nouveaux éléments) constitue une opération. Selon les règles
d’émission, l’opération « examen préalable » produit le rejet de la demande ou
l’ouverture du dossier. Dans ce dernier cas, une synchronisation est mise en jeu
et correspond à l’attente de l’arrivée de l’événement externe « rapport du supé‐
rieur hiérarchique».
N.B : dans le MCT il ne faut jamais mettre les qualificatifs comme (DG, Directeur, Pré‐
fet, Comptable mais plutôt par exemple le responsable. Tous ces qualificatifs concer‐
nent l’aspect organisationnel.
VI.4.4.- PROCESSUS
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‐ 81 ‐
Exemple :
Les Processus Approvisionnement et Gestion de stock (deux processus différents)
Formalisme Utilisé
E1 E2 En Evénements contributifs
Opération
ACTIONS
R1 R2 Rp Règles d’émission règles qui permettent de sortir une
action
Ou alors,
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‐ 82 ‐
VI.5. CONSOMMATION DES OCCURRENCES DES EVENEMENTS CONTRI‐
BUTIFS
Chaque occurrence d’un événement contributif qui active la synchronisation
est consommée. Une occurrence de chaque événement correspondant à la règle
d’émission utilisée sera produite. Ainsi, s’il y a à l’instant t, deux promotions accordées,
une promotion refusée et 3 dossiers ouverts en attente et si, à l’instant t + t1, arrive le
rapport correspondant à l’un de ce dossier, il y a consommation d’une occurrence de
l’événement « dossier ouvert et d’une occurrence de l’événement « rapport ».
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‐ 83 ‐
Réaliser le graphe des flux (représentation des acteurs, événements et résultats externes
Pour chaque événement, recenser les opérations déclenchées, et/ou les événements in‐
ternes produits.
Regrouper dans une même opération tous les traitements qui ont les mêmes déclen‐
cheurs dans une unité de temps, avec la même synchronisation
Règles de validation Une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un évé‐
nement externe. Si tel est le cas, il faut décrire une seconde opération déclenchée par cet
événement en attente.
a) Cycles : Pour une même opération, l'événement déclencheur et l'événement résultat sont
identiques. Une commande de client est servie si les marchandises sont disponibles, si‐
non cette commande est mise en attente. Les commandes en attente sont réexaminées
lors de chaque réapprovisionnement afin de les livrer.
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‐ 84 ‐
Il faut s'assurer que le cycle a bien un début et une fin : ici, c'est l’événement "Réapprovi‐
sionnement effectué" qui permet d'éviter que le cycle ne se déroule sans fin sur les
commandes en attente. Noter l'importance du concept d'occurrences d'événement :‐une
occurrence de Réappro est‐elle autorisée à consommer toutes les occurrences de Com‐
mande en attente ?‐si le réapprovisionnement est insuffisant, de nouvelles occurrences
de Commande en attente doivent‐elles être créées ?
Un client non satisfait peut retourner un article. On lui fait un "avoir". Il peut alors le présenter en
caisse pour être remboursé de son achat. Il peut encore remplacer l'article défectueux par un
autre, auquel cas on annule l'avoir
Recensées lors de l'étude de l'existant ou définies pour le futur SI, elles décrivent les enchaîne‐
ments d'opérations. Elles rendent possible le regroupement des actions au sein d'une seule opération non
interruptible au niveau conceptuel.
On doit partir des orientations actuelles de gestion pour déterminer les règles de gestion du futur
système à mettre en place. La situation actuelle est la suivante :
Les commandes clients jugés non solvables sont refusées (par le service commercial) : le service
commercial est organisationnel.
Les commandes acceptées sont confrontées (au magasin) à l’état du stock pour déterminer quels
sont les manquants et quelles sont les commandes disponibles.
o En cas de manquant, on devra prendre toutes les dispositions pour réapprovisionner le
stock si ce n’est pas encore fait.
Dès la livraison du fournisseur, les commandes devenues disponibles subissent les mêmes trai‐
tements que celles qui l’étaient dès le départ.
Les commandes disponibles donnent lieu à la confection des bons de livraison aux clients ; ceux‐
ci peuvent refuser la marchandise, auquel cas il y a retour des marchandises.
Si le client accepte la livraison, la comptabilité émet une facture qui ne sera soldée qu’après com‐
plet règlement, les clients qui n’ont pas réglé à l’échéance devant recevoir une relance. Les fac‐
tures soldées sont archivées (classées).
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‐ 85 ‐
Afin d’être générales et de s’appliquer à un éventuel futur système automatisé, les règles
de gestion doivent faire abstraction de toute notion de lieu, de personne, de moyens ou
de temps (sauf si la durée présente un caractère conceptuel, indépendant de
l’organisation, par exemple l’année fiscale).
Livraison
Retour Marchandise
Acceptation facture
Manquants
Réapprovisionnement
Facture
(1)
Factures soldées
SERVICE
FOURNISSEUR
ARCHIVES
Ce schéma est obtenu grâce aux règles de gestion
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‐ 86 ‐
Commande
Commande
Commande refusée
acceptée
Listes des
Réapprovi‐
(2) manquants
sionnement
Bon de
livraison
Factures en
Retours attente de
règlement
Règlement
Relance
Factures
soldées
On obtient ainsi presque tous les événements. Des événements générateurs d’attentes
conceptuelles sont à ajouter aux :
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‐ 87 ‐
Commande
Commande
Refusée
Manquant
Réapprovi‐
(3) sionnement
Livraison
Retour des
mses Factures en
attente de
règlement
Relance
Règle‐
Factures
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‐ 88 ‐
Opération :
Commande
Livraison
Chemin à suivre :
Recueillir des informations auprès des utilisateurs et du Patron de
l’organisation.
Demander / Elaborer les règles de gestion
Elaborer le schéma de circulation (composé des postes et événement).
On enlève tout ce qui est organisationnel et on reste avec les événements.
On enlève ce qui est conceptuel, ce qui nous fera déboucher aux événements à
prendre en compte sur le graphe.
On construit finalement le MCT définitif
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‐ 89 ‐
VI.6.3- MCT DEFINITIF (SCHEMA DE FONCTIONNEMENT)
Commande Commande
client en attente
b
REAPPRO
a c
a ou (b et c)
Synchronisation a ou (b et c)
(Règles d’activation)
(règles d’activation) opération1
Examen commande
solvable ou en attente
Règles d’émission
Indisponible
DISPO INSOLVABLE
Toujours oui
(4)
Commande
refusée
Réaction client
ET
ET
Synchronisation
RATION
FACTURATION Opération 2
n
Livraison Livraisonacceptée
Livraison
refusée
Refusée Acceptée
Date
échéance
Retour Marchandises
Facture en
attente de
ET
Règlement client règlement
Opération 4
Relancer
ET toujours
COMPTABILISATION, REGLEMENT
Comptabilisation, Règlement Opération 3
Règlement suffisant Insuffisant
Règlement Insuffisant
Suffisant Relance
Relance
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‐ 90 ‐
REMARQUES :
On est dans une sorte de boucle et pour y sortir, on y sort soit par livraison ou
soit par manquant d’où, il faut réapprovisionner encore.
Si la commande reste toujours indisponible, elle devient une commande en at‐
tente jusqu’à ce que l’on honore la commande.
Une commande en attente attend toujours un autre événement pour s’exécuter,
(le Réapprovisionnement) c’est une synchronisation.
Au sein du MCT, nous avons des événements internes et externes.
On peut soi‐même déclencher une opération.
b et c peuvent eux‐mêmes déclencher la même opération
a ou (b et c) peuvent déclencher la même opération également.
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‐ 78 ‐
VI.6.4.- DESCRIPTION DES OPERATIONS
Outre les événements produits par l’opération, il convient de décrire les actions
entreprises et de mesurer ainsi leurs incidences sur la base d’informations.
Exemple :
MCT ACTUEL FUTUR
PROCESSUS : COMMANDES
a b
Examen
R1 R2 R3 R4
c
d e f
EVENEMENTS CONTRIBUTIFS
a : commande client
b : réapprovisionnement
e : commande en attente
EVENEMENTS EMIS
c : livraison
d : manquant
e : commande en attente
f : commande refusée
REGLE D’EMISSION
R1 : client solvable ET produit en stock
R2 : client solvable ET produit non disponible ET commande client
R3 : client solvable ET produit non disponible
R4 : client non solvable
ACTION SUR LA BASE
Consultation : consulter solvabilité du client, si solvable, ALORS consulter stock produits commandés
Mis à jour : si pas commande en attente ET client solvable ALORS insérer commande
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‐ 101 ‐
- Le modèle organisationnel des traitements s'attache à décrire les propriétés des traitements
non traitées par le modèle conceptuel des traitements, c'est‐à‐dire: le temps, les ressources, le
lieu. Le modèle organisationnel des traitements consiste donc à repré‐ senter le modèle
conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les
responsables et ressources nécessaires à une action.
- Le niveau conceptuel exprimait le QUOI ? Le niveau organisationnel s’attache à décrire le SI
en répondant aux questions QUI ? OU ? QUAND ? Au plan de la description, le modèle
organisationnel des traitements (MOT) intègre les notions de temps, de durée (déroulement),
des ressources, de lieu et de responsabilité (poste de travail) et de na‐ ture des traitements
(manuels ou automatiques). Comme pour les chapitres précédents, ce chapitre s’appuie
également sur un exemple.
Un type de lieu qui représente l’ensemble des lieux où les actions d’une
opération pourront s’effectuer. Une occurrence d’un type de lieu particulier (là où
les actions de la procédure vont se passer. Ex : le magasin est l’ensemble des en‐
droits où pourra s’effectuer tous les inventaires. Un magasin particulier est une
occurrence du type de lieu magasin.
Un responsable : personne ayant la responsabilité de certaines actions d’une
opération ou ensemble des personnes. Ex : le chef magasinier est responsable des
inventaires.
Des ressources : moyens permettant de réaliser certaines actions d’une opé‐
ration.
Une ressource peut comporter essentiellement :
Des hommes (personnel)
‐ 102 ‐
Des programmes (logiciel)
Des machines (matériel)
Des hommes + des machines (système homme‐machine)
Des fichiers
Et accessoirement des outils ou de supports divers. Ex : aide magasinier,
micro‐ordinateur, disquette, papier.
Une ressource peut être partageable ou non. Une ressource partageable est
une ressource permettant de réaliser des actions distinctes simultanément. Ex : ordina‐
teur multipostes (qui connecte plusieurs périphériques d’entrée et sortie). Une res‐
source peut être consommable ou réutilisable Ex : le papier listing est consommable. Le
micro ordinateur et le magasinier sont réutilisables.
Bien entendu, une source réutilisable ne l’est pas indéfiniment (usure du matériel et du
personnel).
Le flux entrant est constitué par les informations qui doivent être traités par la pro‐
cédure fonctionnelle. Les événements de la synchronisation participent au déclen‐
chement de la PF. Le flux entrant est traité à l’occasion d’un événement. Le flux sor‐
tant est émis par un événement.
Dans PF12, à l’occasion d’événement, “la date d’inventaire est arrivée’’, le lot
d’entités de type “stock d’un produit’’ située dans la disquette “stock à jour’’ est con‐
sultée et PF12 émet l’événement “Etat du stock édité’’ porteur comme information en
sortie du lot de la ligne relative au stock de produits.
Dans PF6, l’événement “commandes transmises’’ est en fait un lot d’événement “une
commande est transmise’’, chacun de ces événements portants des informations re‐
latives à une commande et constituant une entrée dans PF7.
Certains événements comme dans PF1 correspondent à des lots d’informations traitées,
d’autres comme dans PF9 correspondent exactement à des mouvements portés dans un
seul événement. PF9 émet à chaque fois un événement « stock à jour », compte rendu du
fait qu’un stock d’un produit a été mis à jour dans la base d’informations.
c)- EVENEMENTS
Un événement contributif participe au déclenchement d’une PF. Un événe‐
ment émis est ce qui se passe à l’issue de la PF, soit dans l’UE (événement résultat), soit
pour être consommé par une PF suivante (événement interne). Evénement et flux sont
étroitement liés. L’événement peut être porteur du flux lui‐même ou, et peut être sim‐
plement un événement du type « un flux est disponible dans la base d’informations » ou
encore, et peut être un lot d’événements accumulés antérieurement et porteur chacun
des mouvements.
Les événements peuvent être conceptuels (s’ils figurent sur le MCT) ou bien
organisationnels (s’il s’agit d’événements intermédiaires tels que “proposition des
commandes éditées’’). Certains événements organisationnels sont simplement des évé‐
nements du type « ressource disponible » ou « tel moment est arrivé » et ne figurent pas
‐ 104 ‐
sur le diagramme pour ne pas alourdir la présentation (mais on les trouve implicitement
dans les colonnes “déroulement et L/T’’). Certains événements ne sont porteurs d’aucun
mouvement. Exemple : « événement période d’inventaire ».
‐ 105 ‐
Des nombreux événements sont directement porteurs d’infos qu’il faut dé‐
crire (exemple : événement « commandes éditées », « ajustement occasionnel », « livrai‐
son fournisseur OK » devant donner lieu à la description de données figurant sur la
commande. Concernant l’ajustement ou porté sur le Bon de livraison du fournisseur.
Cette description sera celle :
La tenue de stock
L’approvisionnement
Ce système est en étroite liaison avec le système de gestion des commandes clients.
Règles de gestion
VII.3.2.- MCD
Le modèle conceptuel des données est indiqué ci‐après :
COMMANDE 1, n COMPOSER DE
N° Cde, Date Quantité
1,1 0, n
PASSER A PRODUIT
0, n
0, n
STOCKER
STOCK
0, n
0, n
MAGASIN
N° Mag, adresse
1, n 1, 1
VENDU PAR
FOURNISSEUR
code F, nom F, Rue F, ville F
‐ 108 ‐
VII.3.3.- MCT
.‐ PROCESSUS APPRO
Processus
Processus Tenue stock Gestion Cdes clients
OU
Commande
fournisseur
Livraison fournisseur
ET
Contrôle livraison
OK PAS OK
Livraison four‐
Livraison
nisseurs accep‐
fournisseur
tée
refusée
Processus
tenue stock
REMARQUES :
Le MCT a des processus et leur nombre correspond au nombre des MCT à tracer.
Période d’inventaire
Communication du
stock théorique
Toujours
Etat d’inventaire
x
Ecart occasionnel Livraison fournis‐ Retour des Livraison client Inventaire
constaté seur acceptée marchandise effectué
a b c d y
a ou b ou c ou d ou (x et y)
Produit sous
Stock à jour
stock mini
PROCESSUS
APPRO
‐ 110 ‐
REGLES D’ORGANISATION
Des choix d’organisation sont effectués, desquels découlent certaines règles
fixant les orientations générales.
Compte tenu des règles d’organisation, on est amené à affecter les actions
d’une opération à un ou plusieurs postes de travail. Il faut donc découper chaque opéra‐
tion en procédures fonctionnelles pour lesquelles on précisera le poste de travail (ma‐
nuel ou automatisé) et le déroulement.
Les tables ci‐dessous sont complétées à base des règles d’organisation. Pour
le MOT, il faut voir le nombre d’opérations qu’il y a afin d’en éclater les actions.
PROCESSUS APPRO
OU MICRO
PF 3
9H30’ M SERVICE
Disquettes proposition des
1H 30’ commandes éditées
ACHATS
ACHETEUR
ACHETEUR
PF2 Analyse des propositions
Toujours
A
‐ 114 ‐
ACHETEURS
A ADJOINT +
Disquette Proposi‐ MICRO
tion Commandes
émises Propositions anno‐
tées et complétées
ET
Toujours
11h30’ AB SERVICE
30’ Disquette commandes
ACHATS
fournisseurs émise
ADJOINT MI‐
CRO
Commandes triées/
PF 6
Magasin
PF 5 Envoi postal
toujours
Commandes envoyés
‐ 115 ‐
Commandes transmisses
9h M MAGASIN
10 Arrivée du Bon de CHEF MAGA‐
livraison fournisseur SINIER
ET CHEF‐AIDE
Retour Marchandises
Livraison Fournisseur au Fournisseur
OK
PF9
La PF concerne un poste de travail. Une action est ainsi un ensemble des ACTIONS
Espace=poste
Temps=lieu
Pour tracer, on donne un enchaînement, on met la procédure Fonctionnelle puis
on voit les événements entrés et ceux qui en sortent. La PF concerne un poste de
travail
‐ 116 ‐
JOUR AC MAGASIN
9H15’ T MAJ par sortie PF 7 CHEFouAIDE
17H5’ Stock effectuéé +MICRO
g
PROCESSUS Livraison four‐
Gestion de com- nisseur OK
c
mandes clients
Ecart occasionnel
constaté
Retour marchan-
dises client d
PF 13
a ET g ET (b ou c ou d) ou e
PF 9 MAJ du Stock
Toujours
Stock à jour
A
‐ 117 ‐
12H AB MAGASIN
10’ A AIDE‐
MAGASINIER
MICRO
PF10 Détermination des Produits de Stock < Stock mini
Toujours il y en a
17H10’ M MAGASIN
variable
Disquette produits
Sous stock minimum
Disquette
transmise
PF 1
‐ 118 ‐
Jour Jo AB MAGASIN
Fin année
Vendredi Période AIDE ‐
A 17h 30’ MAGASINIER
1h
d’inventaire
MICRO
Stock physique
réel repéré
ET
PF 13 Inventaire physique et
détermination des écarts
Toujours
Ecarts notés
PF 9
‐ 94 ‐
VII.7.‐ GRAPHE DE CIRCULATION DES INFORMATIONS
PROC APPRO TENUE DE STOCK
T/L SA SC MAGASIN EXTERIEUR
J 9H Manquant
2 PSM Service commercial
o o BL clients
o
o o o Service commercial
PF 1 PF 8
micro micr
o
J15’
9H30’ Proposition Commandes
90’ PF 2 acheteur
Propos Annotés
BL Fournisseur
1 Fournisseur
10’ PF7 Chef + Aide
BL OK RM Fournisseur
RM Client
9H15’< TX17
Ecart
Occasionnel 3 Client
5’ PF 9
Micro
Stock o
à jour o 4
J Propos
11H o
o
30’ PF 3
Micro
o----------
Cours co
PF 4 Micro
‐ 95 ‐
J 30’ PF 4
11H30 Micro
12H J 30’
Commandes
Fournisseur
PF 5
Cer
Fournisseur
PF 6 Commandes
X’ Cer
1
T/L SA SC MAGASIN EXTERIEUR
J 17H 4
o
o
PF 10 10’
MICRO
H10
PF 11 X’
Cer
Jo 17H 1H
PF 12
30’ micro
5
Etat du Stock
JO + 1 12H
Jo + 2
7H PF 13
Chef + Aide
Ecarts
‐ 96 ‐
T=temps Frs=fournisseur
RM=retour des marchandises Mag=magasine
BL=Bon de livraison cdes=commandes
Cer=coursier PSM=produit sous stock minimum
L=Lieu
3
SYMBOLES UTILISES
procédure automatique
Procédure manuelle (si la conversationnelle (ressource,
Nom de PF
ressource n’est pas homme+machine)
ressource un ordinateur) ou automatique
Support papier
O Disquette
O
Cassette
Bande
chemin parcouru par l’information
télétransmission
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Cours conçu et dispensé par l’Ass. Kakule Musubao , ISC-GOMA , G2 JOUR I.G. mail : kakulemusub@yahoo.fr, jkmusubao@gmail.com, Tél : 0998707246 ,
0853110733 , Année Académique 2021-2022
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des attentes conceptuelles (c.à.d. ça doit provenir du MCT). Des événements liés à des
attentes organisationnelles sont apparus.
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Cdes fournis‐
seurs / Mag 12h30’ Coursier
disponible
ET
PF6
.‐ GRAPHE DE CIRCULATION
Le graphe de circulation se place d’un autre point de vu que celui du dia‐
gramme d’enchaînement. Celui‐ci montrait à partir desquels événements une procédure
était déclenchée. Le graphe de circulation lui, montre quelles sont les informations trai‐
tées par la procédure. Il met en évidence la circulation des infos dans l’espace et le
temps.
Les colonnes représentent les lieux et, les lignes des instants où la procédure
se déclenche. On fait figurer dans un rectangle le nom de la procédure fonctionnelle PF
et on regarde la durée maximum d’exécution. Les flèches en amont figurent les mouve‐
ments traités (mouvement mémorisés dans la base d’informations tel que les produits
manquants mémorisés sur disquette, ou mouvements portés par les événements) ou
encore les lots d’informations traitées (Ex : stock à jour sur disquette pour repérer les
produits en dessous du stock minimum, par exploration des stocks des tous les pro‐
duits). La confrontation des procédures dans l’espace et dans le temps avec indication
des ressources utilisées permet de s’assurer qu’une même ressource n’est pas utilisée
deux fois en même temps et au même endroit.
les supports utilisés. Les supports suivis d’une flèche représentent les données traitées
(flux entrants). Ceux qui sont précédés d’une flèche correspondent à des résultats, à la
sortie de la procédure fonctionnelle (flux sortants).
VII.8.1.- OUTILS
Pour décrire de manière détaillée la PF, on utilisera la procédure suivante :
Procédures manuelles :
o Fiche de description
o Documents manuels, bordereaux,…
Procédures automatisées :
o Fiche de description
o Tables de décisions éventuelles
o Bordereaux de sortie dans le cas de l’encodage.
o Etat de sortie pour les éditions
o Outil spécifique au PF conversationnelle :
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N.B : le choix de détails tels que : la forme générale des documents et des
écrans doit avoir l’approbation des utilisateurs directes et donc être défini au moment
de « l’analyse fonctionnelle détaillée ». Il faudra en particulier être attentif aux pro‐
grammes ergonomiques (adaptés à l’utilisateur pour plus de confort) lors de la concep‐
tion des écrans.
VII.8.2.- EXEMPLES
‐ CAS DE LA PROCEDURE PF9
FICHE DE DESCRIPTION DE LA PROCEDURE PF9
NATURE : conversationnelle
OBJET : MAJ immédiate du stock
EVENEMENT TRAITES : Bon de livraison fournisseur
Retour de marchandises client
Ajustement du stock sur écran
DONNEES UTILISEES : cfr diagramme de réparation de tâches entre l’homme et la machine
et la Description des écrans
EVENEMENTS RESULTATS : stock à jour
DONNEES SORTIES : cfr diagramme de répartition de taches entre l’’homme et la ma‐
chine et description des écrans
ACTIONS SUR LA BASE D’INFORMATIONS :
CONSULTATIONS : recherche du produit et de son stock dans le magasin
ACCES par référence ou désignation
MAJ : cfr TABLE DE DECISION
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Affichage
TYPE DE MOUVEMENT
REF Entrée quantité livrée ou stock
DESIGNATION réel
PU VENTE
Seulement si BL
QUANTITE ?
N°CDE FOURNISSEUR
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CONCLUSION :
Comme nous l’avons dit à travers ce cours, MERISE est une « Méthode d’analyse
et de conception structurelle qui a vu le jour en 1978 et mise au point par le Ministère
de l’Industrie de la France. Elle est très répandue. C’est une Méthode d'analyse d'un sys‐
tème d'information qui vise à remplacer un système manuel d'une organisation par un
système automatisé du traitement de l'information. Cette méthode a pour but, dans un
premier temps de démontrer les éventuels problèmes du système en place et, dans un
second temps, d'apporter des améliorations au système.
Les facteurs pris en compte dans l'étude sont le traitement, la collecte, la saisie, la
transmission et le stockage de l'information. À l'aide de schémas et graphiques, on pour‐
ra analyser la transmission grâce au MCC, analyser et concevoir la structure du stockage
et la collecte avec les MCD et MLD et, enfin, concevoir la saisie et le traitement des don‐
nées avec les MCT et MOT. Une dernière partie consiste à mettre en œuvre le résultat de
l'analyse en suivant les MPD et MPT (Voir MERISE 2). Cette méthode tend à disparaître
car elle démontre des signes de faiblesse. Certains disent qu'elle est parfois inexacte et
n'apporte pas de solutions réelles ou elle est inappropriée, surtout dans une conception
objet où elle est remplacée par la méthode UML. Une Méthode MERISE2 permet la con‐
ception objet mais n'est en fait qu'une mise à jour de MERISE.
MERISE est donc une méthode d'analyse et de conception des SI basée sur le
principe de la séparation des données et des traitements. Elle possède un certain
nombre de modèles (ou schémas) qui sont répartis sur 3 niveaux :
Le niveau conceptuel,
Le niveau logique ou organisationnel,
Le niveau physique.
L’étudiant devra lire et relire ces notes pour une compréhension parfaite de cette
méthode qui permet un formalisme clair d’un système d’information. La modélisation du
système d’information par MERISE permet une parfaite compréhension de son fonc‐
tionnement par le chef d’entreprise et par les futurs utilisateurs. La maîtrise de cette
méthode s’impose car c’est grâce à elle que l’étudiant sera capable de concevoir une
Base de données relationnelle.
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BIBLIOGRAPHIE
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