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L’analyse des

organisations selon
Gareth Morgan et Henry
Mintzberg
Membres du groupe :

- Koumlan Assale Blah Laurie

- Kpekpede Nour Olga

- Mbacke Astou

- Ndiaye Ndeye Fatou

- Ouattara Kévin
Sommaire
I –L’analyse des organisations selon Gareth Morgan
1 – Biographie
2 – Conception
3 – Les différentes façon de voir l’organisation

II – L’analyse des organisations selon Henry Mintzberg


1 – Biographie
2 – Conception
3 – Les six parties de base d’une organisation
I – Analyse des organisations selon Gareth
Morgan
1 – Biographie
Né le 22 Décembre 1943, Gareth Morgan est un théoricien des
organisations britannico-canadien, consultant en gestion et
professeur de recherche distingué à l’Université York à Toronto. Il
est connu comme créateur du concept de « métaphore
organisationnelle » et auteur du livre de 1979 Sociological
Paradigms and Organizational Analysis avec Gibson Burrell et du
best-seller de 1986 Images of Organization.
2 - Conception
• L’efficacité, notamment dans le domaine de la gestion, repose sur un savoir faire intuitif qui
conduit à considérer pour une situation donnée, plusieurs scénario possibles d’analyse. Ce
savoir faire s’exprime par une aptitude intellectuelle à représenter les théories de l’organisation
et de gestion sous forme d’images et de métaphores. L’emploi de la métaphore nous permet de
comprendre un élément de notre expérience à partir d’un autre élément. Se référer à une image
connue, influe sur notre façon de penser et de comprendre un concept ou une situation
particulière. Toutefois, bien que la métaphore permette de mettre en évidence les ressemblances
entre deux images, elle occulte complètement leurs différences. C’est sans doute pour cette
raison que la métaphore est paradoxale. Elle nous permet à la fois de saisir et de comprendre de
façon intuitive une situation, se servant des ressemblances avec une image que l’on maîtrise, et
peut nous conduire de même à nous égarer dans une représentation faussée par le seul fait d’en
omettre les différences. L’emploi efficace d’une métaphore réside dans l’utilisation appropriée
et limitée que l’on en fait. Ce qui différencie un bon gestionnaire, c’est justement sa capacité à
choisir plusieurs métaphores pour représenter une même situation, obtenant ainsi une vision et
un cadre de réflexion plus adaptés à la réalité.
• "Les images de l’organisation" propose un large éventail des représentations possibles des formes
d’organisation.


3 - Les différentes façon de voir l’organisation
Selon Gareth Morgan il existe plusieurs façons de voir l’organisation. Parmi celles-ci nous pouvons citer
:
A – L’organisation vue comme une machine
Le premier modèle est celui de la machine : la vision de l’entreprise se réduit à un ensemble mécanique
de rouages, assemblés en vue de répondre chacun à un objectif particulier. Chaque geste et attitude sont
codifiés. Pour chacune des tâches à accomplir il existe un cahier des charges, des responsabilités et un
degré d’autonomie définis à l’avance.
Historiquement, la métaphore de l’organisation vue comme une machine repose sur plusieurs faits
marquants. Ainsi, la réforme de l’armée de Frédéric le Grand, roi de Prusse au XVIIIème siècle, visant à
automatiser les comportements et spécialiser les tâches des soldats, a été un des premiers champs
d’expérimentation d’une organisation mécaniste.
En 1776, Adam Smith, élabore de nouveaux concepts qui placent les individus dans l’organisation au
service des machines, réduisant de fait leur autonomie aux stricts besoins mécaniques et à des tâches
précises et spécialisées. La révolution industrielle avec son cortège d’inventions fût marquée par
l’émergence d’une approche scientifique de l’organisation et de la gestion.
B – L’organisation vue comme un organisme

• En raison des résistances sociales, politiques et culturelles rencontrées dans la mise en place de
l’organisation scientifique du travail dans les entreprises, la vision de l’organisation a évolué
vers un modèle biologique.
• En effet, l’étude du comportement animal a montré que certaines espèces sont davantage
adaptées à un environnement particulier. Il en va de même pour les organisations. C’est à
partir de cette logique que s’est développée à partir des années 20 une nouvelle vision de
l’organisation. Ainsi, concevoir l’organisation comme un organisme implique une étude de
son environnement, de sa composition, de ses mutations et de son cycle de vie.
• Le développement de la métaphore de l’organisation vue comme un organisme vivant, permet
aujourd’hui de reléguer au second plan les idées mécaniques de structures et de rendement
au profit de nouvelles notions biologiques telles que le positionnement, la cohérence et
l’efficacité des organisations dans leur environnement.
• Concevoir les organisations et leur évolution dans le cadre de leur environnement, a conduit à
l’élaboration d’une nouvelle approche : la systémique. L’organisation est étudiée selon un
ensemble de systèmes dont les relations, qu’elles soient humaines, politiques, économiques
ou techniques, sont interdépendantes.
C - L’organisation vue comme un cerveau

• La métaphore du cerveau propose de concevoir l’organisation comme le fruit d’une


interaction entre des entités. A l’image des deux hémisphères qui composent notre
cerveau, l’organisation peut-être le fruit d’une action réciproque entre hémisphères
spécialisés, coordonnés et distincts qui se retrouvent dans l’action, complémentaires.
Cette métaphore s’applique tout particulièrement au traitement de l’information.
• L’organisation peut être perçue comme un cerveau traitant de l’information. A la base
de toute organisation, on constate en effet la persistance d’une donnée fondamentale :
l’information.
• Cette conception de l’organisation tend à démontrer que la décision organisationnelle ne
peut être totalement rationnelle, comme peut l’être a contrario la décision
individuelle, dans la mesure où les décideurs ne détiennent pas concrètement les
moyens de gérer et de traiter toute l’information.
• L’image du cerveau, capable de traiter à différents échelons l’information, la gérer et la
fragmenter, permet de concevoir un modèle où les informations qui parviennent aux
décideurs sont exploitables et permettent du même coup de gouverner une
organisation.
II – L’analyse des organisations selon Henry Mintzberg

1 – Biographie
Henry Mintzberg (né le 2 septembre 1939 à Montréal) est
un universitaire canadien en sciences de gestion, auteur
prolifique d'ouvrages de management sur l'emploi du
temps des cadres dirigeants, l'efficacité managériale, la
structure des organisations, le pouvoir, la planification
stratégique, etc.
2 - Conception
• De nombreuses théories sur les organisations s’appuient sur des disciplines telles
que les sciences économiques, la psychologie, les sciences politiques, la
sociologie et l’anthropologie; mais aucune d’entre elles n’a su aborder de manière
complète le fonctionnement des organisations.
• La théorie des organisations développée par Henry Mintzberg utilise l’ensemble de
ces disciplines mais elle intègre un concept supplémentaire essentiel,
l’organisation elle-même.
• Selon lui, il existe un réel besoin d’une meilleure compréhension des organisations
et ce autant dans la société, prise dans son ensemble, que parmi les managers qui
essayent de faire fonctionner ces organisations.
3 – Les six parties de base
• De nombreuses théories sur les organisations s’appuient sur des disciplines
telles que les sciences économiques, la psychologie, les sciences politiques,
la sociologie et l’anthropologie; mais aucune d’entre elles n’a su aborder de
manière complète le fonctionnement des organisations.
• La théorie des organisations développée par Henry Mintzberg utilise
l’ensemble de ces disciplines mais elle intègre un concept supplémentaire
essentiel, l’organisation elle-même.
• Selon lui, il existe un réel besoin d’une meilleure compréhension des
organisations et ce autant dans la société, prise dans son ensemble, que parmi
les managers qui essayent de faire fonctionner ces organisations .


A – Le centre opérationnel
• À la base de toute organisation, on trouve ses opérateurs, c’est-à-dire ceux qui
effectuent le travail de base de produire les biens ou de délivrer les services.
• Ces opérateurs (hommes et/ou femmes) constituent ce que Mintzberg appelle le
centre opérationnel de l’organisation

B — Le sommet stratégique
Selon Mintzberg, il n’y a pas une organisation, même parmi les plus simples, qui
ne requiert au moins un manager à plein temps pour occuper, ce qu’il appelle, le
sommet stratégique.
C’est à partir du sommet stratégique qu’il est possible d’avoir une vue
d’ensemble du système.
C – La ligne hiérarchique

• Lorsque l’organisation grandit, elle a alors besoin de plus de managers — et dans


ce cas non seulement des managers pour superviser les opérateurs, mais aussi des
managers pour superviser les managers. Une ligne hiérarchique se trouve ainsi
constituée, c’est-à-dire une hiérarchie d’autorité entre le centre opérationnel et le
sommet stratégique.

D — La technostructure
• Au fur et à mesure que l’organisation devient plus complexe, elle réclame encore
un nouveau groupe de spécialistes, que Mintzberg appelle les analystes. Eux aussi
remplissent des tâches administratives — planifier et contrôler le travail des
autres —, mais d’une nature différente, que recouvre souvent le vocable de « staff
». Ces analystes forment ce que Mintzberg appelle la technostructure, cette
dernière se situant en dehors de la ligne d’autorité hiérarchique.
E – Le support logistique
• Selon Mintzberg, un grand nombre d’organisations ajoutent encore des unités de staff
d’un type différent, afin de fournir différents services internes qui peuvent aller d’une
cafétéria ou d’un service postal à un conseil juridique ou à un département de
relations publiques et, etc.
• Mintzberg appelle ces unités et la partie de l’organisation qu’elles constituent le staff de
support logistique.

F — L’idéologie
• Selon Mintzberg, chaque organisation active est finalement composée d’une sixième
partie qu’il appelle idéologie (ce terme est l’équivalent du terme « culture » qui est
très populaire dans la littérature spécialisée).
• L’idéologie selon Mintzberg se nourrit des traditions et des croyances d’une
organisation ; c’est ce qui la distingue d’une autre organisation et c’est aussi ce qui lui
insuffle une certaine existence à travers le squelette de sa structure.
• L’idéologie est représentée sous la forme d’un halo qui entoure le système entier.

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