Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
22 septembre 2004
Extension et réhabilitation de l’hôtel de ville d’Haubourdin.
Sommaire
SOMMAIRE.......................................................................................................................................................... 2
INTRODUCTION : CONTEXTE DE L’OPERATION.................................................................................... 3
DIAGNOSTIC DU SITE. ..................................................................................................................................... 4
MATERIAUX ET PROCEDES DE CONSTRUCTION................................................................................... 5
CHANTIER VERT. .............................................................................................................................................. 6
LIMITATION DE LA CONSOMMATION EN ENERGIE............................................................................. 6
GESTION DE L’EAU. ......................................................................................................................................... 9
GESTION DES DECHETS D’ACTIVITE....................................................................................................... 11
MAINTENANCE ENTRETIEN........................................................................................................................ 12
CONFORT HYGROTHERMIQUE. ................................................................................................................ 13
CONFORT ACOUSTIQUE............................................................................................................................... 14
CONFORT VISUEL........................................................................................................................................... 14
CONFORT OLFACTIF. .................................................................................................................................... 16
QUALITE DE L’AIR. ........................................................................................................................................ 16
QUALITE DE L’EAU. ....................................................................................................................................... 17
HYGIENE ET SANITAIRE. ............................................................................................................................. 17
CONCLUSIONS. ................................................................................................................................................ 18
Il est à noter que la participation des habitants a été sollicitée au cours de quatre réunions
publiques ; ces réunions avaient pour objet de réfléchir sur l’aménagement du périmètre
situé autour de la mairie existante afin de rechercher de nouvelles fonctions à apporter au
centre ville. Les habitants ont précisé leurs attentes sur ce nouvel équipement public.
Après avoir délibéré, le conseil municipal confirme de maintenir l’hôtel de ville sur le site
actuel en prévoyant une extension des locaux sur les terrains disponibles entre le mur
mitoyen actuel de la mairie et les berges du canal. Il décide le 29 janvier 2003 d’engager les
études sur la base d’un programme réalisé en interne en faisant collaborer les élus, des
techniciens et les personnels. Le conseil municipal marque son ambition et sa volonté
d’intégrer le concept HQE dans le but « de garantir sa qualité environnementale, sa moindre
consommation d’énergie, son confort, sa durabilité, sa facilité de gestion, sa facilité de
déconstruction… »
Diagnostic du site.
Le site est situé en bordure du canal de la Deûle, le long de la rue principale d’Haubourdin
(rue Sadi Carnot). La mairie se positionne au centre de la vie d’Haubourdin : cœur du centre
ville, de ses rues commerçantes, ainsi que du marché. Elle est située en contrebas du pont
qui permet de franchir la Deûle.
Le terrain longe la Deûle suivant un axe Nord Sud. C’est donc naturellement que le bâtiment
s’est étiré dans ce sens, offrant ainsi deux façades orientées Est et Ouest à la course du
soleil.
La façade principale, dirigée vers la rue est elle, orientée au Sud. Elle est pour la moitié
composée du bâtiment existant du XVIII° siècle, conservé dans le projet. L’extension s’effile
vers le Nord, offrant le moins possible de surface à cette orientation, plus froide.
Les bureaux profitent donc de la vue dégagée sur le canal et des apports solaires de fin de
journée. Ils évitent ainsi le bruit de la rue. Le canal apportera sa fraîcheur à cette façade. Au
nord, le bâtiment profite de la vue vers la propriété boisée d’Herbigny.
Les salons de réceptions ont eux aussi été orientés de cette sorte.
Au sud ont été placées les pièces destinées à accueillir le public : hall d’entrée,
permanences, Point Info Jeunesse. Une relation s’instaure donc grâce à la position de ces
espaces entre la mairie et les habitants d’haubourdin. Cette relation est accentuée par la
réalisation d’un parvis piéton face à la mairie. Ce parvis sera accessible depuis le chemin
piéton de hallage.
La proximité au canal est utilisée : la possibilité d’utiliser le transport fluvial pour véhiculer les
déchets de chantier a été étudiée.
Les accès sont rendus possibles par un réseau de transport en commun. Au niveau de la
parcelle un chemin piétonnier accessible aux véhicules sera aménagé le long du canal. La
cour intérieure de la mairie aura vocation de passage entre le bois d’Herbigny et la rue Sadi
Carnot.
Par ces moyens, le site de la mairie deviendra un lieu de passage, une place de
rassemblement que les habitants pourront s’approprier.
La structure du bâtiment est réalisée en poteaux poutre béton ce qui permet une adaptabilité
et une démontabilité en fin de vie aisée.
Le remplissage de la structure est réalisé en parpaing. Les toitures et les dalles sont
réalisées en béton. L’étanchéité des toitures terrasses sera réalisée à partir de membranes
synthétiques de type 3T France. Elles seront isolées à l’aide de laine de roche Haute densité
de 120 mm. Une partie des toitures terrasses sera végétalisée (détail cible eau).
L’isolation des murs est extérieure et réalisée à partir de laine de roche de 120 mm
d’épaisseur.
Doublage / plâtrerie.
Pour les cloisons intérieures, des cloisons en gypse cellulose de type Fermacell seront
utilisées. Ces plaques sont constituées d’un mélange de 20 % de papier recyclé (cellulose)
et de gypse. Elles montrent une plus grande résistance que la plaque de plâtre classique.
En isolation des cloisons, pour les cloisons acoustiques, la laine de roche a été choisie. Elle
est préférable à la laine de verre (moins irritante).
Toutes les précautions seront prises pour garantir l’étanchéité de ces cloisons vis-à-vis de
l’air ambiant et ainsi éviter la propagation des fibres dans l’air.
Les peintures utilisées seront à phase aqueuse et labellisées NF environnement. Les colles
seront garanties sans émission de formaldéhyde. Les pigments des menuiseries aluminium
seront dépourvus de TIGC (teintes blanches).
Les autres produits de traitement du bois seront certifiés CTB P+.
Menuiseries extérieures
Des châssis aluminium à rupteur de ponts thermiques et des vitrages à faible émissivité
seront installés sur la façade Ouest.
Le remplissage des doubles vitrages par un gaz rare de type argon reste à étudier.
Revêtements de sol
Un parquet bois en chêne provenant de forêt européenne labellisées FSC équipera la salle
des mariages, le salon de réception, la salle du conseil et le bureau du maire. Le parquet
existant dans la salle du conseil sera récupéré et reposé dans le bureau de direction des
services techniques. Ces parquets seront équipés de sous planchers flottant en bois
compressé et résiné de type Gutex thermosafe sol avec lambourdes intégrées.
Chantier vert.
Une démarche de chantier Vert est prévue dans le projet. Les pièces écrites du marché
intégreront une charte chantier vert. Cette démarche vise à réduire l’impact du chantier sur
l’environnement. Elle concerne :
Les abords du chantier seront respectés : la circulation restera aisée et les nuisances
acoustiques envers le voisinage seront réduites par une gestion de l’utilisation du matériel de
chantier.
L’utilisation du canal de la Deûle pour le transport des marchandises mais surtout des
déchets a été étudiée et incluse en option dans le lot démolition afin de minimiser les
impacts négatifs des transports routiers.
ISOLATION.
Les épaisseurs d’isolant ont été choisies dans le respect de la RT 2000. Elles sont donc plus
importantes que dans un bâtiment ancien. Elles seront de 12 cm, en laine de roche, pour les
murs, et de 12 cm en toiture. Les pertes thermiques seront donc réduites et la consommation
d’énergie du bâtiment diminuée.
L’isolation est réalisée par l’extérieur, ce qui permet de supprimer toutes les pertes
thermiques par les affaiblissements d’isolation (ponts thermiques).
VENTILATION.
La ventilation est à double flux sur l’ensemble du bâtiment, sauf dans les sanitaires ou elle
est à simple flux. L’air neuf est pulsé dans les pièces courantes (bureaux, affaires générales)
après avoir été préchauffé par les calories récupérées de l’air chaud extrait. Les pertes
énergétiques dues à la ventilation sont ainsi limitées.
Une légère surpression sera réalisée dans le Hall de sorte à limiter la formation de courants
d’air froids entrants.
Un réseau de puits canadiens permet de préchauffer l’air de manière passive par la chaleur
du sol en hiver et de le refroidir en été, avant qu’il ne soit envoyé dans le réseau de
ventilation (double flux). Ces gains s’ajoutent donc à ceux réalisés par la récupération
d’énergie sur l’air extrait.
L’été, l’échangeur thermique de la ventilation double flux est coupé et ce sont les puits
canadiens qui apportent la fraîcheur au bâtiment de manière passive.
Les réseaux de puits canadiens sont constitués, pour la zone Nord Ouest de 26 tubes de
diamètre 200 mm et d’une longueur de 21 m.
Pour la zone Sud Ouest, 19 tubes, de diamètre 160 mm et de longueur 42 m.
Pour le bâtiment existant, 8 tubes, de diamètre 200 mm et de longueur unitaire 25 m.
L’air sera filtré après le passage dans les puits canadiens. Les durées de passage de l’air
dans les tuyaux varient de 14 à 19 secondes.
Les gains énergétiques associés au chauffage sont ainsi de 22966 KWh par an, soit une
économie de 1298 € par an.
ENERGIES RENOUVELABLES.
La consommation d’eau chaude est estimée à 200 l par jour (douches, kitchenette,
réfectoire). Un ballon de 300 l permet de subvenir confortablement aux besoins. 7 m² de
capteurs solaire permettront de couvrir 50 % de ces besoins.
La consommation annuelle est de 1920 kW. 950 kW seront ainsi produits par le solaire.
Source : Buderus
EQUIPEMENTS
Le chauffage du bâtiment est assuré par deux chaudières gaz à condensation à haut
rendement et à faible émission de Nox. L’émission sera réalisée par des planchers
chauffants à basse température (régime 50/40°C) dans le hall. Le système de chauffage
intégrera la température extérieure de manière à anticiper les chutes de température. La
programmation du chauffage intégrera les effets de l’intermittence des locaux sur la
température intérieure. Les réseaux de chauffage seront séparés en fonction de l’orientation
des façades pour permettre une gestion optimale.
Par ces dispositions, le chauffage des locaux sera optimisé et des économies d’énergies
seront réalisées. De plus les radiateurs présents dans les bureaux seront équipés de
thermostats individuels, de sorte à pouvoir réguler la température local par local.
L’éclairage des bureaux est prévu en basse luminance pour des consommations
énergétiques affaiblies. Ils seront commandés par des détecteurs de présence pour éviter
des consommations inutiles.
Le fonctionnement des équipements sera géré par une GTB celle-ci aura pour but :
Les systèmes de chauffages ont été étudiés en fonction de l’intermittence des locaux : par
exemple la salle des mariages est chauffée par air chaud, couplé à la ventilation. Elle montre
un fonctionnement totalement séparé du reste du bâtiment. Ainsi la consommation d’énergie
nécessaire au chauffage de cette pièce sera optimisée.
Gestion de l’eau.
La gestion de l’eau sur le projet suit trois axes : la récupération d’eau de pluie, la gestion des
eaux pluviales, le choix d’équipements économes.
L’eau de pluie tombant sur le bâtiment est récupérée pour une utilisation en WC. Un robinet
muni d’une vanne quart de tour escamotable sera positionné à l’extérieur pour le nettoyage
de la cour et l’arrosage des espaces verts avoisinant. L’arrosage des fleurs de la commune
pourra également être assuré grâce à cette cuve de récupération des EP.
Cette cuve permettra de subvenir aux besoins dans les WC pendant 75 % du temps environ.
300 mètres cubes d’eau seront ainsi économisés chaque année soit un montant de 930 €
par an.
Schéma de principe :
Récupération de l’eau
de toiture par les
descentes EP.
Descriptif de l’installation :
L’eau de pluie sera préfiltrée en amont du stockage par trois filtres successifs :
Ces filtres seront contenus dans un bloc polyester de 80 cm de hauteur fixé au dessus de la
cuve. Ces filtres seront positionnés sur un support amovible permettant de les nettoyer.
Cette rehausse permettra aussi un accès à la cuve pour la maintenance.
Cuve de stockage :
La cuve de stockage, d’une capacité de 20 mètres cubes sera réalisée en béton vibré avec
maillage dramix. Le béton permettra de neutraliser l’acidité de l’eau.
Une canalisation PVC de 125 mm sera reliée au réseau d’eau pluviale en cas de trop plein.
Elle sera munie d’un clapet anti retour.
Station de pompage :
Post filtration.
Des terrasses végétalisées sont prévues sur les toits du premier étage, elles seront visibles
depuis les deuxièmes et troisièmes étages.
Elles permettent de temporiser les débits de rejet des eaux pluviales et apportent de l’inertie
thermique à cette partie du bâtiment. Elles améliorent la vue depuis les étages sur cette
partie du projet. Elles protègent aussi la couverture des agressions du climat.
70 % de l’eau tombant sur ces toitures sera évapotranspirée. Soit pour 182 m² de toitures
végétalisées, une évaporation de 87 mètres cubes d’eau par an.
La voirie intérieure sera réalisée en enrobé poreux de sorte à limiter les rejet d’eaux pluviales
vers le réseau. Cet enrobé permet la filtration de l’eau de pluie en retenant les hydrocarbures
dans les premiers cm. L’eau est infiltrée dans le sol et alimente la nappe superficielle.
L’assainissement sera de type séparatif à l’intérieur du projet. Les eaux pluviales pourront
donc être gérées indépendamment des eaux usées et ainsi éviter la surcharge de la station
d’épuration lors des orages.
EQUIPEMENTS :
Les équipements des sanitaires seront à économie d’eau : chasse 3/6 l, robinets
thermostatiques sur les lavabos et éviers, limiteurs de débits. Les lavabos des sanitaires
seront équipés en eau froide uniquement. L’eau chaude est destinée à la douche du sous sol
et au point de service entretien.
provenant de l’entretien de la cour pourront également être triés et valorisés par compostage
et réutilisés comme engrais naturel pour les espaces verts.
Maintenance entretien.
Des compteurs sont prévus sur les installations (différents réseaux de chauffage, eau de
pluie, eau chaude sanitaire provenant des capteurs, eau du réseau, électricité) pour pouvoir
suivre l’évolution des consommations.
Les gaines techniques seront accessibles pour permettre facilement les interventions sur les
réseaux.
Un contrat d’entretien sera pris avec la société d’installation du dispositif de récupération des
eaux pluviales.
La structure du bâtiment (poteau poutre) permet une adaptabilité du bâtiment à de futures
extensions. De plus les cloisons intérieures peuvent être modifiées à souhait, il n’existe pas
en effet de murs porteur. Ces cloisons seront réalisées en plaque de gypse cellulose de type
Fermacell, montée sur rail. Elles permettent une bonne modularité.
Les WC seront du type suspendu afin de permettre un entretien aisé de ceux-ci.
Confort hygrothermique.
Les apports solaires de la façade Ouest seront gérés au niveau des façades entièrement
vitrées (salle de réception, salle du conseil) par un bow window.
Gains directs
Gains différés
Murs
Les ouvertures des façades Ouest et Sud seront équipées de stores extérieurs motorisés.
La ventilation double flux permet de gérer au mieux le renouvellement d’air et évite ainsi les
courants d’air froid pouvant rendre le bâtiment inconfortable.
Les chauffages seront dimensionnés en chaleur douce (45 – 60°C) de sorte à améliorer la
répartition de la température à l’intérieur des locaux.
Une inertie lourde, à isolation extérieure permet d’amortir les pointes de température
estivales.
Confort acoustique.
Les bureaux ont été orientés vers les façades calmes (ouest), les façades dirigées vers la
rue étant destinées aux pièces d’accueil du public (Sud). Les pièces les plus grandes seront
étudiées acoustiquement pour éviter les phénomènes de réverbération.
Confort visuel.
Un certain niveau de confort visuel est obtenu par l’intégration de lumière naturelle dans le
bâtiment. Son utilisation est recherchée pour le bien être qu’elle procure (excellent
rendement lumineux, excellent rendu des couleurs, …), pour des aspects psychologiques
(lutte contre la fatigue) et pour son intérêt énergétique.
Le facteur déterminant dans l’étude de l’éclairage naturel est le facteur de lumière du jour
(FLJ) : rapport de l’éclairement au point intérieur d’un plan considéré (le plan de travail), à
l’éclairement extérieur sur le plan horizontal, en site dégagé, par ciel couvert (caractérisé par
une répartition précise des luminances sur la voûte céleste).
Le facteur de lumière du jour diminue très rapidement lorsque l’on s’éloigne des baies vitrées
et sa valeur n’a de sens qu’en un point particulier du local (par exemple sur le plan de travail
le plus défavorisé).
Un facteur de lumière du jour élevé permettra une meilleure économie d’énergie pour une
durée d’utilisation de l’éclairage artificiel réduite. Le coût de fonctionnement du bâtiment tout
au long de sa vie en deviendra moindre.
Le hall d’entrée est vitré sur toute sa hauteur, jusqu’au deuxième étage. La vue vers le canal
est ainsi privilégiée aussi bien pour les visiteurs que pour le personnel des affaires
générales. Les conditions de lumière sont satisfaisantes en quantité. L’éblouissement est
géré par des protections solaires (façade ouest et Sud). Les bureaux des affaires générales
sont éclairés de la même manière.
Des oculus verticaux ont été créés au niveau des portes des bureaux du second et troisième
étage de sorte à éclairer les circulations en second jour.
La salle de réception, ainsi que la salle de réunion du conseil municipal sont pourvues d’une
vue privilégiée vers le canal. La façade est ouverte en toute hauteur.
Cette ouverture permet aussi d’amener une quantité de lumière satisfaisante dans le salon
de réception. Le FLJ moyen est de 6.5 %.
Confort olfactif.
La ventilation performante permet de lutter contre le développement d’odeur, en particulier
dans les salles accueillant beaucoup de public (salle de réunion, salle du conseil).
Les prises d’air de la ventilation sont réalisées coté cour anglaise de sorte à limiter les
nuisances olfactives provenant du passage continu des voitures coté rue.
Les locaux déchets se situent au rez de chaussée et ne sont accessibles que de l’extérieur.
Qualité de l’air.
Le réseau de ventilation sera pourvu de filtres permettant un assainissement optimal de l’air.
Le réseau de climatisation (salle réseau) sera conçu de sorte à éviter tout développement de
la bactérie responsable de la légionelle.
Le choix des produits de traitements, des lasures et des peintures labellisés permettent de
garantir une qualité d’air optimale dans les locaux.
Qualité de l’eau.
L’eau de pluie récupérée est traitée en amont de la cuve par trois filtres de tailles
successives : sable, mousse et film technique jusqu’a 5 microns. Ainsi il ne peut y avoir de
prolifération de bactéries dans la cuve. Après la cuve l’eau est encore filtrée à un micron.
Cette qualité est suffisante pour l’usage qui lui en est demandé. Toutes les précautions
seront prises pour éviter l’ingestion de cette eau non potable. Les réseaux d’eau de pluie
seront étiquetés non potable pour éviter tout branchement intempestif. Les robinets devant
servir à l’arrosage et au nettoyage de la cour seront munis de vannes quart de tour
escamotable et étiquetés non potable.
Le réseau d’eau chaude sanitaire sera muni d’un dispositif anti légionelle : L’eau sera portée
à plus de 70 °C ou un dispositif de chloration sera installé.
Hygiène et sanitaire.
Les conditions sanitaires et d’hygiène sont obtenues par un dispositif de nettoyage des
locaux optimisé :
Des pièces destinées à accueillir les produits et le matériel d’entretien sont prévues en sous
sol.
Les produits de construction utilisés (linoléum…) ne nécessitent pas d’entretien particulier.
Les locaux déchets sont séparés du bâtiment par une entrée spécifique.
Les WC seront suspendus de sorte à permettre un entretien facilité.
Une douche est prévue pour les employés en sous sol. Elle est destinée à encourager le
personnel à l’utilisation du vélo pour leurs déplacements professionnels.
Conclusions.
Pour ce projet, l’ensemble des propositions respecte le programme Haute Qualité
Environnementale.
Les choix sont cohérents dans le cadre d’une démarche globale.
La définition précise des cibles énergie et eau ainsi que les choix poussés qui les
concrétisent permettent d’apporter au bâtiment un faible coût d’exploitation, et d’en faire un
projet durable.
Annexes
Cette démarche, outre ses implications techniques décrites au CCTP et aux PROGRAMMES,
se traduit par la réalisation d’un CHANTIER VERT, passant part une organisation de toutes
les phases du chantier et de tous ses intervenants.
Ainsi, pour chacun de ces impacts, des mesures de prévention seront formellement créées et
mises en œuvre sur le chantier.
Une organisation spécifique et des documents de suivi contractuels permettront la bonne
marche de ce chantier.
De mettre en place les mesures préventives générales que le BET HQE jugera nécessaire. (Tri
des déchets, revalorisation des déchets, logistique pour l’acheminement des déchets, arrosage
des voies pour limiter l’envol des poussières…). Ces mesures préventives seront comptabilisées
sur le compte prorata.
De gérer les documents généraux nécessaires (bordereaux de suivi de déchets, etc.)
De sensibiliser et d’informer le personnel sur les dispositions générales mises en place,
De veiller au déroulement général du chantier (mise en place et respect du tri, envoi des
documents au BET HQE, …)
Chaque animateur environnement sera aidé dans sa mission par le BET HQE « suivi du
chantier ». Celui-ci aura pour rôle :
D’indiquer les mesures à prendre pour la mise en place et la gestion, techniques et formelles, de
l’organisation spécifiques,
De conseiller les entreprises dans leur mission « chantier propre »,
De veiller avant le début du chantier que chaque entreprise a pris les mesures préventives
nécessaires (procédures spécifiques).
De veiller ponctuellement au respect des mesures de prévention prises,
De collecter les informations nécessaires auprès des entreprises pour réaliser le Plan
d’Assurance Environnement,
De valider les étapes pour la mise en place du chantier vert.
4) Objectifs prioritaires
Préparer l’organisation spécifique chantier vert
Limiter les impacts
Gérer les déchets sur le chantier, leur tri et leur éventuelle valorisation
Limiter les perturbations du trafic routier du quartier
Gérer les quantités livrées pour éviter le gaspillage
Contrôler l’efficacité des moyens mis en œuvre
Un chantier propre et organisé, limitant les nuisances est un atout majeur de la Qualité
Environnementale.
Les aspects du chantier propre désignés dans cette présente charte ne sont pas limitatifs au
sens ou toute démarche visant à améliorer le respect des objectifs devra être suivi par les
intervenants.
9) Manquements
En cas de manquement aux obligations ci - avant énoncées, les entreprises sous traitantes
acceptent le principe de l’action corrective immédiate et à leur frais.
Ces sommes retenues seront investies dans l’amélioration des conditions de travail et
d’information :
• Dépôt dans une benne non appropriée = 270 euros H.T. / infraction
• Cantonnement non entretenu = 150 euros H.T. / infraction
• Stockage en zone interdite = 150 euros H.T. / jour
• Matériel de chantier non conforme = 150 euros H.T. / jour
• Dépôt de gravats sauvage = 23 euro H.T. / heure de nettoyage
• Non – respect des circulations aux abords du chantier = 75 euros H.T. / infraction
10) Cantonnements
Les entreprises auront à disposition les moyens en sanitaire nécessaires à leurs équipes.
Les prestations de nettoyage et d’entretien restent à la charge des utilisateurs.
Une convention de compte prorata sera mise en place pour la prise en charge des
cantonnements et sources d’énergies.
11) Engagement
Mr / Mme / Mlle ……………………………………….agissant en qualité de
……………………… pour le compte de la société ……………………………….. s’engage à
respecter et à faire respecter la présente charte.
A …………………………………… Le ……………………………………..
Signature et cachet