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25 méthodes pour bien s’organiser

Quelle méthode choisir pour bien gérer son projet ? © Pixel-Shot - stock.adobe.com

En adoptant une méthode de gestion de projet, vous apportez un cadre et une structure
pour bien organiser l’ensemble des tâches à réaliser. Le but : atteindre ses objectifs en
respectant les délais et répondre aux attentes du client ou de l’entreprise. Chacune
présente des caractéristiques propres. Pour choisir la méthode de gestion de projet la
mieux adaptée à vos besoins, il convient de définir le périmètre du projet (objectifs,
ressources, budgets, échéance), l’environnement de travail (flexibilité ou cadre plus
rigide) et si le client doit être impliqué ou non dans les différentes phases du
processus.

1. Les méthodes agiles


Très utilisées en entreprise, les méthodes agiles présentent de nombreux avantages.
Elles apportent plus de flexibilité et une meilleure pertinence sur le choix des tâches à
réaliser. Les méthodes agiles permettent à l’équipe d’être plus réactive et de s’adapter
plus facilement aux besoins du client, qui sont placés au centre des priorités.

Il n’y a pas une, mais des méthodes agiles, qui partagent les mêmes principes :

 Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils
 Des logiciels opérationnels plus qu’une documentation exhaustive
 La collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle
 L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan

Ces principes peuvent être appliqués à travers l’application de diverses méthodes, dont
certaines sont présentées plus en détail dans cet article, telles que :  Scrum, Kanban,
Scrumban, Feature Driven Development (FDD), eXtreme Programming (XP), Lean
Software Development, Adaptive Project Framework (APF), Crystal Clear.

L’application de méthodes agiles poussent généralement les équipes à découper


davantage les projets et les tâches, qui sont ensuite réalisées lors de cycles courts
(itérations). Les échanges avec les clients sont également plus nombreux et l’équipe
est capable de s’adapter plus rapidement pour répondre à ses problématiques.

2. La méthode APF : Adaptative Project Framework


Cette méthode adaptative s’appuie sur l’apprentissage lié aux expériences passées. Les
objectifs stratégiques du projet sont définis à partir d’une structure de répartition des
exigences (Requirements Breakdown Structure) selon les fonctions, les sous-fonctions
et les fonctionnalités du produit à réaliser. Le projet se déroule en suivant des étapes
itératives. Les équipes s’appuient sur les résultats des étapes précédentes pour
améliorer le processus et les pratiques tout au long du cycle de vie du projet. Son
périmètre peut ainsi évoluer pour apporter une valeur ajoutée sur le produit final.

3. La méthode CCPM : Critical Chain Project Management


En suivant la méthode CCPM, vous établissez un calendrier de votre projet, qui vous
permet d’identifier une « chaîne critique » de tâches à effectuer. Ainsi, vous pouvez
allouer les ressources nécessaires à ces actions prioritaires, au moment où elles seront
disponibles et quand vous en avez le plus besoin. L’avantage : cette meilleure gestion
du temps vous évite de prendre inutilement du retard pendant la réalisation de votre
projet. Si cette méthode n’est pas adaptée aux projets avec une date d’échéance à court
terme, le CCPM vous aide à établir un calendrier avec des délais réalistes et fiables en
vue de la livraison finale de votre produit.

4. La méthode CPM : Critical Path Method


Contrairement à la méthode de la chaîne critique, celle du chemin critique met
l’accent sur le processus le plus court à adopter pour mener à bien un projet. En
suivant le CPM, vous identifiez l’ensemble des « tâches critiques » à accomplir ainsi
que leur temps d’exécution, afin de respecter les délais de livraison. Lorsque les
tâches les plus importantes sont réalisées, les équipes peuvent ensuite se concentrer
sur d’autres actions dépendantes, estimées comme étant moins prioritaires. Cette
méthode permet de tracer son chemin critique jusqu’à la réalisation finale du projet.
Les avantages de la méthode CPM : établir des priorités, affecter des ressources aux
tâches les plus importantes et un suivi minutieux de leur temps de réalisation. Le CPM
peut fonctionner avec le diagramme de PERT (Program Evaluation and Review
Technique).

5. La méthode Crystal Clear
Contrairement à la plupart des processus de gestion de projet, la méthode Crystal
Clear accorde une plus grande importance aux membres de l’équipe, leurs
compétences ainsi que leurs interactions, entre eux et avec le responsable du projet. Le
cadre qui permet d’encadrer sa réalisation est ici plus léger, même s’il doit néanmoins
respecter un minimum de contraintes : un accès direct aux utilisateurs, des livraisons
mensuelles, une communication fluide et non formalisée, une vision claire de la
stratégie, des réflexions d’améliorations partagées et des tests automatisés.

La méthode Crystal Clear est destinées aux petites équipes de développement,


généralement composées d’un architecte et de 2 à 6 développeurs, situés à proximité
afin de faciliter le travail en équipe et les échanges. Des tableaux blancs et des post-it
peuvent servir de support pour que tous les membres puissent avoir accès aux mêmes
informations. Cette méthode permet aux membres de se remettre en question tout au
long du projet pour améliorer leur façon de travailler.
6. La méthode FDD : Feature Driven Development
La méthode FDD accorde une grande importance à la phase de conception et du
développement des fonctionnalités d’un produit. Elle se déroule en plusieurs itérations
courtes, ponctuées de tests utilisateurs. Après la définition globale du projet à réaliser,
l’équipe liste les fonctionnalités nécessaires à développer. Celles-ci sont rassemblées
en fonction de leurs caractéristiques communes et un ordre de priorités est établi pour
leur réalisation. L’avantage de la méthode FDD : une meilleure gestion des risques
pour obtenir un produit livrable fiable.

7. Le diagramme de GANTT
Il s’agit d’un outil de gestion de projet très pratique, qui facilite l’organisation en
mettant en avant les différentes étapes et leur enchaînement. Il se compose de 3
éléments :

 la colonne de gauche liste l’ensemble des tâches à mener,


 chaque ligne représente une tâche, qui prend la forme d’un rectangle
correspondant à la durée estimée pour la réaliser,
 un axe horizontal, qui est gradué en unités de temps, avec une date de début (à
gauche) et de fin (à droite).

Cette vision graphique et globale du projet apporte une meilleure visibilité sur les
actions à attribuer en fonction des ressources disponibles tout au long du processus.
Autre avantage du diagramme de GANTT : il s’adapte à tous les projets et tous les
secteurs d’activité.

8. La méthode Ivy Lee


Plus de cent ans après sa création (en 1918), cette méthode simple et efficace vise à
améliorer votre productivité. Il s’agit ici de se concentrer sur une série de 6 tâches, par
ordre d’importance que vous priorisez la veille pour le lendemain. Chacun d’elle doit
être terminée pour passer à la suivante. Lorsque celles-ci ont été exécutées, créez une
nouvelle liste pour le jour suivant, en intégrant les tâches qui n’ont pas pu être
effectuées au cours de la journée.

L’avantage de la méthode Ivy Lee : vous réduisez votre « charge mentale
professionnelle ». Une fois que vous avez listé vos 6 tâches à réaliser pour le
lendemain, vous pouvez éteindre votre ordinateur et laisser vos dossiers au travail,
physiquement autant que mentalement.

9. La méthode Kanban
Si vous souhaitez éviter que les tâches de votre projet ne restent indéfiniment au statut
de « travail en cours », la méthode Kanban est faite pour vous. Elle s’appuie sur une
représentation visuelle du flux de travail de l’équipe, sous forme de cartes (kanban en
japonais) pour mieux suivre l’état d’avancement du projet. Des notes autocollantes
sont utilisées sur un tableau, ou leur équivalent en ligne comme l’outil Trello.

Retrouvez tous les outils de gestion de projet

Le principe de la méthode Kanban : améliorer la rapidité de l’exécution d’une tâche en


limitant le nombre d’actions en cours à réaliser tout en garantissant la qualité de
livraison du produit final. Cette méthode est adaptée pour les environnements
techniques opérationnels ou de maintenance, qui nécessitent un rendement régulier.
L’aperçu visuel de l’ensemble des tâches en cours et à réaliser facilite la redéfinition
des priorités, permet de prévenir le blocage du projet en cas de découverte d’obstacles
au cours du processus, et aide ainsi à améliorer l’efficacité du travail de l’équipe.

10. La méthode Lean


Cette méthode a pour objectif l’amélioration continue des performances en éliminant
les pertes. La communication, le travail d’équipe, l’utilisation efficace des ressources
et la chasse au gaspillage font partie des principes fondamentaux de la méthode Lean.
Elle facilite également la réduction du budget, tout en maintenant des délais de
livraison rapides et la qualité du travail réalisé. La philosophie du Lean: faire plus
avec moins.

Pour cela, il convient d’identifier les 3 types de dysfonctionnements rencontrés en


entreprise, appelés les 3Ms :

 Muda : le gaspillage à éradiquer, car il n’apporte aucune valeur ajoutée, peut


faire perdre du temps en alourdissant inutilement le processus,
 Mura : l’irrégularité à bannir, pour éviter toutes variations et des situations
déséquilibrées,
 Muri : l’excès, qui implique des contraintes matérielles ou des efforts inutiles
de la part des membres d’une équipe.

11. La méthode PERT : Program Evaluation and Review


Technique
Il s’agit d’une méthode de gestion de projet, qui est le plus souvent utilisée dans les
environnements industriels ou de production. Elle permet de représenter
graphiquement les différentes étapes du projet, sous la forme d’un diagramme en
réseau, afin de mieux visualiser les tâches à réaliser et ainsi faciliter leur planification
en fonction des priorités, du temps d’exécution et de leur interdépendance. L’objectif
de la méthode PERT : trouver la meilleure organisation possible pour mener à bien
son projet dans les meilleurs délais.

Le diagramme de PERT aide le responsable du projet à identifier le maillage des


tâches pour mieux les attribuer, à travers un calendrier et un budget défini. Chacune
des tâches listées dans le diagramme doit comporter une date de début et une date de
fin au plus tôt et au plus tard. De cette manière, la méthode PERT permet d’établir le
chemin critique, qui définit la durée minimale du projet.

12. La méthode PMBOK : Project Management Body of


Knowledge
Le PMBOK, rédigé par le Project Management Institut (PMI), est considéré comme le
guide de référence de la gestion de projet. Il définit les normes, les fondamentaux,
ainsi que les bonnes pratiques à connaître pour les professionnels du web. Le PMBOK
en tant que méthode se présente en 5 phases, qui correspondent au cycle de vie
traditionnel d’un projet : le lancement, la planification des tâches, l’exécution, le
contrôle et la clôture. Pour mettre en pratique le PMBOK, il convient de l’adapter en
fonction des données spécifiques du projet (objectif, calendrier, charge de travail,
budget).

11 livres sur la productivité et la gestion de projet pour apprendre les bonnes


pratiques

13. La technique Pomodoro


Lancée à la fin des années 1980 par Francesco Cirillo, cette méthode consiste à choisir
une tâche, rester concentré dessus pendant 25 minutes, puis de s’accorder une pause
de 5 minutes. Notez le nom de la tâche réalisée et le temps passé. Recommencez avec
une nouvelle tâche pendant à nouveau 25 minutes, et ainsi de suite pour effectuer 4
cycles de travail. La technique Pomodoro permet d’éviter de perdre du temps
inutilement, de vous disperser en essayant de mener de front plusieurs tâches en même
temps.

14. La méthode Prince2 : PRojects IN Controlled


Environments, version 2
Méthode populaire de management de gestion de projet complète et maîtrisée, Prince2
met l’accent sur la structure du projet et apporte un cadre pour contrôler
minutieusement chacune de ses étapes. Chaque phase du projet comporte son propre
processus à suivre, de sorte que rien n’est laissé au hasard. L’objectif : garantir la
livraison du projet dans les délais impartis, en respectant le budget qui lui a été alloué,
en gérant les risques et en assurant la qualité du produit final.

Prince2 repose sur 7 principes fondamentaux :

 Le projet répond à un besoin clairement défini avec des résultats atteignables et


une évaluation détaillée des coûts engendrés.
 Chaque étape permet d’améliorer le processus de travail. Ces leçons sont
consignées à la fin de chacune des phases du projet.
 Les rôles et les responsabilités de tous les membres du projet sont définis
précisément.
 Les différentes phases du projet sont séquencées avec des révisions, afin de
vérifier que sa réalisation est conforme aux besoins du client.
 Un comité de pilotage établit les exigences générales (durée, coût, risque,
périmètre), tandis que le chef de projet est chargé de gérer les tâches
quotidiennes.
 Un registre de qualité est mis en place pour juger la conformité des livrables en
fonction des exigences définies au préalable.
 La méthode s’adapte en fonction du projet, sa taille ou encore le nombre de
personnes qui collaborent pour le mener à bien.

Cette méthode a été créée à la fin des années 1980 par le gouvernement britannique
pour la gestion de ses projets informatiques, avant d’être mise à jour en 1996 par un
groupe d’experts, afin de l’adapter à un plus grand nombre de secteurs d’activités.

15. La méthode PRiSM : PRojects integrating Sustainable


Methods
PRiSM est une méthode écologique, qui vise à intégrer les principes du
développement durable au sein de la gestion de projet et sa planification.
Concrètement, il s’agit de conduire et réaliser un projet tout en réduisant l’impact
environnemental de l’entreprise. Les leviers à mettre en œuvre sont multiples :
diminution des dépenses énergétiques, une meilleure gestion des déchets et une baisse
des coûts de distribution.

16. La méthode RUP : Rational Unified Process


Cette méthode, qui est utilisée pour la création de logiciels, combine les pratiques
classiques et agiles de la gestion de projet. L’objectif de la méthode RUP : la
réduction des déchets et des coûts de développement. Elle s’appuie sur une série
d’itérations et se présente en 4 phases : le lancement, la conception, la réalisation et la
livraison.

À noter qu’une version simplifiée de la méthode RUP existe : elle se nomme Agile


Unified Process (Agile UP ou AUP). C’est une méthode de développement
d’applications métier, qui utilise plusieurs  techniques : le développement piloté par
les tests (Test Driven Development ou TDD), par le modèle (Model Driven
Development ou MDD) et la gestion du changement.

17. La méthode SAFe : Scaled Agile Framework


Grâce à son framework, cette méthode de management agile lancée en 2011 permet de
dépasser le simple cadre d’une équipe pour l’intégrer au sein de la stratégie globale
d’une organisation. C’est la raison pour laquelle SAFe est considérée comme une
méthode permettant de faciliter l’agilité à l’échelle de l’entreprise, en apportant
davantage de flexibilité et la transversalité au sein des équipes. L’objectif : favoriser la
transformation de l’entreprise en implémentant les valeurs agiles dans tous les
départements, au-delà de la DSI ou du service de R&D. La méthode SAFe intègre les
principes et les pratiques agiles, lean, DevOps, et, dans sa version 5.0, ceux du design
thinking.

La méthode SAFe 5.0. © Scaled Agile

18. La méthode Scrum


Plébiscitée par les équipes de développement logiciel, la méthode Scrum est un dérivé
de la gestion de projet agile. Elle se caractérise par des itérations appelées « sprints »,
d’une durée pouvant aller d’une à quatre semaines, et des réunions quotidiennes
debout, pilotées par un scrum master. Ces « mêlées » ont pour objectif de suivre l’état
d’avancement du projet. À l’issue de chaque sprint, l’équipe analyse la manière dont
le travail a été effectué et évalue les points à améliorer en vue de la session suivante.
La méthode Scrum est adaptée pour de petites équipes, autonomes, et permet de livrer
un produit final dans des délais de livraison courts.

19. La méthode Scrumban


Cette méthodologie est un autre modèle de gestion de projet hybride, qui s’appuie sur
la flexibilité du Kanban et la structure de Scrum. Scrumban s’appuie sur le principe de
planification à la demande. Si les sprints sont ici supprimés, les revues et les
rétrospectives sont maintenues dans le but d’améliorer le processus de travail suivi. La
méthode Scrumban offre une plus grande flexibilité et permet de s’adapter plus
facilement aux évolutions constantes d’un projet.
20. La méthode Six Sigma
Développée par la société américaine Motorola, la méthode Six Sigma a pour objectif
d’améliorer la qualité d’un produit, en réduisant le nombre de défauts (ou de bugs
pour le développement de logiciels). Elle vise à identifier les points d’amélioration
avant que les problèmes n’apparaissent, optimiser le processus de production et ainsi
augmenter les profits.

Cette méthode repose sur 5 étapes rassemblées dans l’acronyme DMAIC :

 Définir : comprendre le problème à résoudre, les besoins du client, les objectifs


à atteindre,
 Mesurer : collecter des données, évaluer la performance, définir les moyens de
progression,
 Analyser : identifier les problèmes, trouver des solutions pour combler l’écart
entre la situation actuelle et les objectifs du client,
 Améliorer : mettre en place ces solutions pour atteindre les objectifs fixés,
 Contrôler : suivre les solutions mises en place pour éviter tout retour en
arrière.

Il existe également un dérivé de cette méthode : Lean Six Sigma. Elle combine
l’efficacité du Lean, en évitant le gaspillage, avec le processus d’amélioration
continue de Six Sigma. L’objectif : le projet doit être efficace, rentable et répondre
aux besoins du client.

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21. Les objectifs SMART


Lors du lancement d’un projet, il est nécessaire de se fixer des objectifs. Créé par
George T. Doran, ce mnémotechnique permet de définir les objectifs les mieux
adaptés pour la réussite d’un projet. Ces objectifs doivent être clairs, compréhensibles
et facilement mesurables à l’aide d’un ensemble d’indicateurs, comme le décrit
l’acronyme S.M.A.R.T. :

 Spécifique (ou Simple),
 Mesurable,
 Atteignable (ou Acceptable),
 Réalisable,
 Temporellement défini (ou délimité dans le Temps).

22. La méthode des 2 listes de Warren Buffet


En suivant cette autre technique, vous restez concentré sur les projets et les tâches qui
sont les plus importantes, en les séparant en deux listes distinctes :
 Listez vos projets et vos objectifs,
 Entourez les 3 à 5 éléments les plus importants et placez-les dans une première
liste : il s’agit de votre todolist principale,
 Glissez les éléments non entourés dans une seconde liste.

Cette deuxième liste correspond aux tâches que vous devez éviter de réaliser tant que
celles de la première liste n’ont pas été terminées.

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23. La méthode Waterfall
La méthode en cascade ou Waterfall correspond à une approche traditionnelle de la
gestion de projet. Elle implique que les objectifs et le calendrier du projet soient
clairement définis. Les tâches sont réalisées les unes après les autres de manière
séquencée, sans retour en arrière. Si cette méthode laisse peu de place aux
changements ou aux imprévus pendant le déroulement du projet, elle a l’avantage de
fournir une vision claire dès son lancement, avec un planning qui sera rigoureusement
suivi par les équipes tout au long des différentes phases. La méthode Waterfall peut
aussi apparaître sous l’acronyme SDLC pour Software Development Life Cycle.

Dans le prolongement de la méthode de gestion de projet dite en cascade, on retrouve


le cycle en V (ou V model). La lettre V représentante graphiquement cette méthode,
avec une phase descendante (la conception du produit), puis sa réalisation, et une
phase ascendante (la validation). Le cycle en V permet d’éviter des allers-retours
inutiles entre ces différentes étapes. Peu flexible, cette méthode garantit la conformité
des livrables avec les exigences initiales du client.

24. La méthode WBS : Work Breakdown Structure


Cette technique de gestion de projet repose sur le découpage des tâches en plusieurs
niveaux hiérarchiques : le projet mère, des tâches enfants et des sous-tâches. Cette
méthode facilite l’identification de l’ensemble des éléments à planifier et des livrables
à produire pour mener à bien un projet. Elle apparaît généralement sous la forme d’un
organigramme, qui permet de visualiser la structure globale du projet ainsi que la
dépendance entre les différentes tâches à réaliser.

La méthode WBS a été développée en 1987 par le PMI à partir de pratiques observées
à la NASA. Elle figure ainsi dans le guide PMBOK, Project Management Body of
Knowledge. On retrouve également le WBS sous le nom OTP (Organigramme des
Tâches du Projet) ou SDP (Structure du Découpage du Projet).

25. La méthode XP : eXtreme Programming


Autre technique dérivée des méthodes agiles parmi les plus utilisées en entreprise avec
Scrum, la méthode XP a pour objectif d’améliorer la qualité des logiciels développés
tout en assurant la réactivité face aux besoins évolutifs du client. Elle présente des
caractéristiques communes à Scrum, avec des sprints courts, une planification des
tâches très souple et l’intégration du client au sein du projet. Parmi les spécificités de
la méthode XP, on peut noter : le développement piloté par les tests, des binômes de
développeurs pour relire le code en temps réel et son intégration continue.

Le nom de cette méthode de gestion de projet spécifique au développement de logiciel


vient du fait que les valeurs de l’agilité sont ici poussées à l’extrême, afin de s’adapter
et satisfaire au mieux les attentes du client ainsi que les objectifs fixés.

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