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Emprise sur la Ville

Acte 1

Laura Mucadam

Laura Mucadam se réveilla seule dans son lit. Son amant d'un soir était parti au milieu de la
nuit. Elle se remémorait ces instants avec frustration. Encore un qui a eu peur de son côté
indépendant et décidé.

"Une bonne douche après cette nuit décevante me fera le plus grand bien. J'aimerais tellement
sentir la fatigue d'une nuit d'amour. Mais, lui, il ne m'a pas fait décoller. Pourtant, j'aimais
bien son côté assuré. Il semblait être sûr de lui. Mais au pieu, j'ai connu mieux! " Pensait-elle
en sortant de son lit.

Elle, Laura Mucadam, était une entrepreneuse qui avait monté une start-up à la sortie de son
école de commerce. A 31 ans, elle dirigeait une petite entreprise florissante. Avec Lars
Lämnats, qu'elle avait rapidement recruté pour l'assister comme conseiller juridique et
Maxime, le responsable production, ils commercialisaient des dispositifs électroniques
autonomes afin d'enregistrer de très nombreuses constantes physiologiques comme le pouls, la
tension, le taux d'humidité cutanée et interne. Elle avait même fait la une de la revue de la
chambre de commerce pour le dynamisme de son entreprise.

Mais là, ce Marc, rencontré sur un site internet, malgré ses belles paroles et son physique de
top-model, il avait été incapable de la faire grimper aux rideaux. Il n'avait pas été
complètement mauvais, mais encore une fois, à part le missionnaire et la levrette, il n'avait pas
fait montre de beaucoup d'imagination. Et sa remarque, après avoir joui, l'avait complètement
discrédité. Quelle vanité d'oser dire : "Tu en as connu beaucoup des queues comme la
mienne!" Il n'était pas mal monté, mais sa queue n'avait rien d'extraordinaire.

Devant le miroir de la salle de bain, elle ôta la nuisette qu'elle avait revêtue après le départ de
son amant d'un soir. Elle se disait qu'elle devrait peut-être faire attention à elle. Les bourrelets
apparaissaient et le tour de ses cuisses avait pris une taille. Ses joues également
s'arrondissaient. Prendre une taille de pantalon quand on n'est pas très grande, le moindre kilo,
accentuait le côté bouboule. Mais elle appréciait le grain de sa peau halée. Sa mère, d'origine
vietnamienne, lui avait légué cette peau magnifique. En entrant dans l'espace de sa douche
italienne au sol en marbre, plus elle réfléchissait, plus elle pensait qu'elle ne trouverait jamais
le grand frisson en amour. Bien évidemment, elle rencontrait des hommes charmants, gentils
et respectueux. Mais, elle finissait toujours par trouver quelque chose qui clochait. La
curiosité, si elle est empêchée, entraîne la frustration, si elle est assumée, elle peut ouvrir de
nouveaux horizons. Mais rien dans le champ de son existence n'ouvrait de nouvelles
perspectives.

L'eau chaude ruisselait sur son corps nu et ses doigts s'aventurèrent dans les replis de son
intimité. Rapidement, son bouton s'érigea et elle joua avec lui pendant un long moment
perdue dans des images floues et folles. Des images dans lesquelles, elle se voyait
complètement abandonnée à un être aimé, sans retenue, une personne qui la guiderait sur les
chemins du plaisir, Stairway to Heaven, comme chantaient Led Zeppelin.
Elle enfila une robe d'été par-dessus un string et un soutien gorge de dentelle noire avant
d'aller prendre son café sur l'immense terrasse du duplex qu'elle venait d'acheter, au sommet
de ce petit immeuble de standing dans ce quartier calme de la ville.

Quelques minutes plus tard, Laura garait sa Tesla sur le parking de sa société, un petit
bâtiment de verre et d'acier, construit selon les dernières normes environnementales. Comme
d'habitude, elle était la première, mise à part la vieille Polo de Leila, la femme de ménage.
Comme tous les matins, elle proposerait à la femme d'origine algérienne, un café qu'elle
refusera. Dans sa blouse de ménage bleuâtre et sous son hijab noir, Leila frottait le sol avec
abnégation.

Comme tous les matins, Laura Mucadam consulta ses mails. Elle était saturée par les
messages de ses associés nord-américains qu'elle les appellerait ce soir quand ils seraient
arrivés à leurs bureaux.

- Bonjour Laura, tu as passé une bonne soirée? lança son collaborateur en entrant dans son
vaste bureau.

- Oui, Lars, ça a été! Et toi? répondit-elle en levant son regard vers le blond scandinave.

- Oh moi la routine, Svelte, la petite, ne fait pas encore ses nuits, j'ai pu avancer sur le dossier
avec les polonais...

- Tu nous en parleras pendant la réunion, Lars.

- Oui, bien sûr!

- Bonjour Maeva! dit Laura en voyant sa secrétaire traverser le hall, les joues un peu rouges.

Laura commençait à envier cette petite rousse. Il faut dire qu'elle portait des jupes et des
talons qui faisaient se retourner tous les hommes de la boîte. Mais, Laura se demandait si sa
secrétaire avait une vie affective. Depuis qu'elles travaillaient ensemble, jamais Maeva ne lui
avait parlé d'un ami ou d'un compagnon.

- Lars! Maxime! Où en êtes-vous sur le projet de développement en Asie? demanda Laura


alors qu'ils venaient de s'enfermer dans son bureau pour leur réunion quotidienne.

La version en madarin et en japonais avance mais nous avons un souci avec le coréen, il nous
faut trouver un traducteur, répondit Maxime, un beau brun façon italien.

- Les brevets ont été déposés donc nous devrions être tranquille, même si je ne doute pas que
les chinois vont rapidement faire une copie bas de gamme de nos appareils, ajouta Lars en
feuilletant dans ses dossiers.

- Et pour ce qui est de nos projets en développement?

- Justine et son équipe travaillent d'arrache-pied pour rectifier les bugs du nouvel algorithme
d'intelligence artificielle et Carlos vient de finir de valider les nouvelles interfaces neuronales.
Nous attendons l'autorisation des autorités sanitaires pour lancer les tests sur des volontaires.
- Bien! Je vous félicite tous pour votre travail. Je passerai voir Justine et Carlos dans la
journée.

Seule, Laura repensait au travail accompli ces dernières années. Elle avait sacrifié sa vie
affective pour cette entreprise, son bébé en somme.

Comme tous les jours, elle commanda un repas que Maeva lui apporta avec le courrier du
jour. Malgré les nouvelles technologies, des personnes persistaient à utiliser du papier pour
leur correspondance. Elle ouvrit une enveloppe avec le logo de la commune : une invitation à
une réception organisée par le comité des fêtes pour honorer les habitants méritants. Elle se
demandait si elle allait y aller, méritait-elle cette récompense? Elle n'avait pas réalisé cela
toute seule. La jeune femme avait toute une équipe autour d'elle. Laura avait un peu de temps
pour donner sa réponse.

Jacques Mousatir

Jacques serrait la main de Monsieur le maire avec vigueur. Le maire remarqua la grosse
chevalière sertie de deux anneaux entrelacées l'un en or, l'autre en argent. Chaque année, était
organisée une célébration des habitants méritants sur la commune. Le jeune maire insufflait
du dynamisme à la ville et de nombreuses entreprises et start-up s'y installaient. L'apport d'une
population de cadres avait stimulé la ville.

- Jacques comment vas-tu? lança le maire de son beau sourire de politicien arriviste.

- Très bien Jean-Charles. Tu vas honorer qui aujourd'hui?

- Le monsieur, là-bas, qui a relancé l'Amicale Laïque du lycée et la jeune femme près de la
fenêtre.

- Ah oui, je connais cet homme, répondit Jacques. Il travaille avec Camille, ta femme au
Lycée. Mais la jeune femme que vous allez honorer, c'est la patronne de la start-up?

- Oui c'est ça. C'est une cheffe d'entreprise, une start'up qui a mis au point un bracelet qui te
donne ton état de santé en continue et également tes états émotionnels. Je n'ai pas bien
compris comment cela fonctionnait mais son entreprise utilise l'intelligence artificielle.

Ils échangèrent un sourire et se promirent de se revoir le dimanche suivant, à la messe. Les


deux hommes se mêlèrent aux autres invités. Jacques aperçu sa femme Marie échangeant avec
Camille, la femme du maire. De nombreuses personnes étaient présentes. Il avança vers la
petite métisse.

Marie Mousatir

Elle était venue avec son mari à l'invitation du maire. Cette réunion était bien animée et le
buffet bien garni. Dans sa robe noire fluide, les formes de cette femme de 55 ans attiraient le
regard des hommes. Toute fine avec des hanches larges, la plantureuse poitrine s'exhibait à
cause du décolleté.

- Ah, ma chère Camille! Tu es venue, dit-elle d'un ton sec à la jeune femme qui buvait un
verre seule.
- Oui Madame Marie.

- Ton mari est bien habillé. C'est normal pour un maire. Mais toi S-123? Tu as respecté mes
ordres?

- Oui Madame, déglutit la blonde aux longs cheveux. Je ne porte pas de culotte.

- Bien S-123. Et je vois que ta robe tombe à quelques centimètres en-dessous de ta chatte.

La femme du maire regardait l'imposante Marie Mousatir qui pourtant était plus petite qu'elle.
Elle était moite et tremblait un peu en triturant sa croix chrétienne accrochée autour de son
cou.

- Par contre, petite salope, tes talons ne sont pas assez hauts.

Marie parlait sèchement, le regard droit dans les yeux. Le plaisir de soumettre une autre
personne lui était venu lorsqu'elle travaillait encore en tant qu'infirmière en chef à l'hôpital.
Rien ne la satisfaisait plus que le regard hagard et plein de stupeur de ses victimes.

- Je... euh... oui Madame Marie. Je suis désolée.

- Pour ta peine, tu iras donner ton cours de philo demain avec ton plug anal et l'oeuf que je t'ai
donné la semaine dernière.

- Pas en cours Madame Marie!

- Si...

Péremptoire, Marie laissa sa proie et rejoint son mari qui parlait avec la jeune femme qu'on
honorait en ce jour. La semaine précédente, elle avait donné à Camille de Charette, la femme
du Maire, un oeuf vibrant qui fonctionnait avec un smartphone. L'application installée sur son
portable et celui de Camille permettait de le commander à distance.

Camille De Charette - S-123

Quand son mari partit pour la célébration, Camille se changea.

"Il faut que j'obéisse à Madame Marie. Je lui ai obtenu des invitations. Elle sera là!" La
femme du maire, ôta sa culotte noire et enfila une robe très courte qui lui couvrait tout juste
les fesses. Comme elle était en retard, elle prit des chaussures à talon et fila vers la salle
communale.

Déjà beaucoup de monde discutaient et buvaient. On se retourna sur elle et sa robe. Elle vit
son mari discuter avec l'époux de Madame Marie, ce vieux monsieur qui souriait toujours.
Savait-il que sa femme la faisait chanter? C'est à ce moment là qu'elle entendit :

- Ah, ma chère Camille! Tu es venue.

- Oui Madame Marie, répondit peureusement la femme du maire en regardant autour d'elle si
personne ne l'entendait.
- Ton mari est bien habillé. C'est normal pour un maire. Mais toi S-123? Tu as respecté mes
ordres?

En entendant ces mots, la peau de ses lèvres de son sexe lui chatouilla.

- Oui Madame. Je ne porte pas de culotte, s'enquit-elle de répondre.

- Bien S-123. Et je vois que ta robe tombe à quelques centimètres en-dessous de ta chatte.

Camille se sentait fiévreuse. Malgré elle, son sexe s'ouvrait et elle redoutait que son jus lui
coule le long des jambes. Machinalement, elle triturait son crucifix.

Par contre, petite salope, tes talons ne sont pas assez hauts.

- Je... euh... oui Madame Marie. Je suis désolée, bégayait la blonde qui n'avait pas pris assez
le temps de vérifier ce détail.

- Pour ta peine, tu iras donner ton cours de philo demain avec ton plug anal et l'oeuf que je t'ai
donné la semaine dernière.

- Pas en cours Madame Marie!

- Si...

L'idée d'être devant ses élèves de terminale, sous le pouvoir de sa maîtresse, remplit la
trentenaire d'effroi et d'excitation. Elle détestait ce que cette cruauté éveillait dans les tréfonds
de son corps, mais, vierge de telles expériences, elle ne pouvait envisager de plaisir en son
absence. Le dilemme dans lequel la femme du maire plongeait jour après jour était cruel.

Laura Mucadam

Laura trouvait le vieil homme très sympathique, son apparence contrastait énormément avec
son dynamisme et son charisme. C'était paradoxal! Une tignasse de cheveux blanc, petit de
taille mais carré, il faisait petit vieux. Elle estima qu'il avait dépassé la soixantaine.

- Monsieur Mousatir, je ne connais pas beaucoup de monde vous savez. Je ne sors quasiment
pas de chez moi ou de mon entreprise.

- Appelez-moi Jacques, ma petite Laura, souria-t-il affectueusement. Vous avez déjà croisé le
maire et sa femme?

- Oui.

- Regardez! Voici ma femme qui arrive.

Laura regarda une belle femme toute fine les rejoindre. La jeune entrepreneuse admira
l'audace de l'épouse de Jacques pour porter une robe si moulante qu'elle suggèrait des formes
encore presque parfaites pour une femme de cet âge. Elle qui peinait de plus en plus à trouver
des robes attrayantes. Elle était trop enrobée pour se laisser à oser ce type de vêtement.
- Jacques, mon chéri. Mais avec quelle charmante personne parles-tu?

- Mon amour, cette belle femme s'appelle Laura Mucadam. Laura, voici ma femme Marie.

Laura rosit un peu et ne pouvait s'empêcher de plonger son regard dans le profond décolleté
de Marie.

- Vous allez être honorée aujourd'hui ma douce, susurra l'ex-infirmière en posant sa main sur
l'épaule de la jeune femme.

- Euh... oui, c'est ça, bégaya l'entrepreneuse intimidée par la chaleur du vieux couple.

- Vous devez le mériter, continuait Marie en se collant à elle.

Jacques regardait sa femme séduire leur proie. Elle savait y faire.

- Mais je crois que vous êtes appelée!

En effet, Monsieur le maire appelait les récipiendaires des trophées de la ville auprès de lui.
Laura fut intimidée puis rassurée par la chatoyante Marie de devoir monter sur scène devant
tout ce public et ses collaborateurs. Juste avant de gravir les escaliers pour rejoindre le maire,
Laura sentit la main de la vieille femme longer sa colonne vertébrale pour finir sur ses fesses.

- Ma petite Laura, vous auriez dû porter une jupe. Cela devrait tellement vous aller.

- Vous avez sûrement raison madame, mais nous arrivons directement du travail, je n'ai pas
pris le temps d'aller me changer... mentit-elle pour ne pas avouer qu'elle avait honte de son
corps.

En disant ses mots, Laura indiquait d'un geste vague le coin de la pièce où presque tous ses
employés s'étaient rassemblés. Bien qu'habituellement en retrait, Leila était venue applaudir
sa patronne, peut-être à cause de son hijab, qu'elle arborait avec fierté.

Jean-Charles et Camille De Charette

Le soir en rentrant de la journée pendant laquelle il avait honoré deux personnes de la


commune, Jean-Charles De Charette se déshabilla pour prendre une bonne douche roborative
et fit sa prière.

Sa femme se coucha et, lorsque son époux entra dans le lit, elle le sentit tout contre elle. Le
grand brun chercha à embrasser son épouse mais elle grogna prétextant le sommeil qui la
gagnait. Depuis plusieurs mois, Camille se refusait à son mari. Madame Marie, lui avait
intimé l'ordre de ne plus assouvir les désirs du maire, de son époux devant Dieu. Elle ne
devait plus avoir de relations sexuelles avec quiconque.

Jean-Charles vivait très mal ce sevrage et son implacable fidélité lui refusait toutes les
avances que les concitoyennes concupiscentes lui témoignaient. Il se résolut à une
masturbation matinale sous la douche en rêvant du corps si élancé de son épouse et ses seins
lourds et sensibles pour qui il avait toujours du désir. Pourtant, depuis que sa femme s'était
épilée intégralement, voir ce sexe glabre lui tournait les sangs. Quelle audace et il ne pouvait
pas en jouir! Il aurait tant aimé y déposer un baiser. "Peut-être devrais-je demander à Marie et
Jacques ce qu'ils en pensent? Camille semble leur accorder tant de confiance!" se dit-il.

Camille sentait également son corps bouillir. Elle aimait toujours son mari et avait toujours
envie de lui. Son obéissance aux ordres de Madame Marie était indéfectible. Il y a un mois la
jeune bourgeoise reçut un message de sa maîtresse lui ordonnant de se rendre à une adresse et
d'obéir sans protester à tout ce qui lui serait demandé sinon la punition serait terrible et la
menace qui pesait sur elle tomberait. Ce n'était pas très loin du lycée où elle professait. Un
tatoueur : chez Moussa.

Comme d'habitude, tout était organisé et elle se retrouva allongée nue sur une table de
massage. La peur la tenaillait car elle redoutait l'arrivée d'un de ces élèves dans la boutique.
L'opération ne dura pas très longtemps. Juste un S et 123 séparé d'un tiret : S-123. En petit sur
la droite de ses grandes lèvres. Simple, discret! Quelle signification pouvait avoir ce nombre?

Le grand black qui l'avait piqué ne lui répondit pas.

- Maintenant que c'est terminé, il va falloir me payer.

La grande blonde, toujours allongée nue sur la table, regarda le grand noir au-dessus d'elle
avec un air hagard.

- Marie m'a dit de me payer moi-même, lança Moussa en débouclant sa ceinture en cuir.

Le cœur de la professeure de philosophie bondit dans sa poitrine. Elle était piégée. Crier
n'était pas possible du fait de la possible présence de lycéens. S'enfuir n'était guère plus
concevable devant la masse de muscles qui se déshabillait devant elle. Quand Moussa baissa
son boxer, un énorme membre à demi érigé jaillit. Une verge épaisse et longue, un sexe gonflé
et menaçant, un phallus prêt à l'assaut des vagins les plus rétifs.

- Mon Dieu, Jésus, Marie! cria la bourgeoise devant la tige qui continuait de gonfler.

- Écarte salope! commanda Moussa en tenant son sexe de la main droite.

La femme regardait le monstre reptilien et remarqua la grosse chevalière que le black portrait
à sa main avec un curieux signe dessus. Il posa son gland sur les petites lèvres et poussa.
Camille planta ses ongles dans la table sous la puissance de l'envahisseur qui fendait ses
chairs. Le mandrin trouvait peu à peu sa place et de millimètres en millimètres s'enfonçait
dans un sexe de plus en plus humide. La femme du maire se détendit, comprenant que l'issue
était irrémédiable. A douleur acceptée, jouissance décuplée. Moussa n'avait pas encore bouger
d'avant en arrière, qu'un puissant orgasme saisit la bourgeoise qui pleurait en tenant sa petite
croix.

N'ayant cure de la belle blonde qu'il avait embrochée, le grand black commença à la bourrer
en se maintenant sur les hanches étroites. La poitrine volumineuse de Camille se balançait
sous la puissance des culbutes. Moussa s'enfonçait de plus en plus profondément et accélérait.
Les couinements de la femme n'arrêtaient plus. Son vagin défoncé par l'énorme mandrin lui
faisait mal et, à la fois, l'excitait comme une folle. La petite pièce se remplissait de
gémissements, de claquements de peau. Camille faisait des parenthèses de silence dans cette
cacophonie de jouissance. Et soudain, Moussa s'arqua et la femme du maire sentit son vagin
se remplir de jets puissants et abondants.

- Nettoie S-123!

Obéissante, voyant la bite devant sa bouche, Camille commença à lécher le gourdin qui ne
désenflait pas vraiment. Les fluides de sa chatte et du sperme l'écœuraient mais elle s'appliqua
à tout bien nettoyer du bout de sa langue.

Alors que la femme se relevait pour s'habiller, Moussa saisit la culotte noire. Camille le vit
ouvrir une petite armoire accrochée au mur. Son cœur défaillit quand elle vit le grand black
encore nu, épingler sa culotte au-dessous du numéro 123. A côté, 122 culottes et string étaient
clouées, 122 sous-vêtements, 122 numéros, 122 petites photos de femme.

- Ta photo sera bientôt au-dessus du numéro 123 petite salope. ricana Moussa de ses dents
blanches.

Comme dans des sables mouvants, la femme du maire sentait le sol irrémédiablement se
dérober sous elle. De plus en plus coincée dans sa soumission, une forte nausée tenaillait ses
tripes. Elle regardait avec horreur l'intérieur de la petite armoire et parmi les 122 photos
qu'elle balaya rapidement du regard, elle reconnut Mme Labrosse, la pharmacienne de son
quartier.

" Mon Dieu, pensa-t-elle? je pensais que cela n'irait pas plus loin."

Au moment où Camille sortit de l'échoppe, Moussa lui lança d'une forte voix :

- A bientôt madame De Charette, je vous montrerai la photo!

Elle trembla mais déjà un sms vibrait dans sa poche : "Il t'a bien ensemencée S-123?"

Un froid glacial tétanisa Camille en lisant le SMS de Madame Marie. Elle prit conscience que
du sperme imbibait son vagin et coulait sur sa cuisse. L'absence de contraception dans son
couple devenait dangereuse. "Que dirait Jean-Charles si je tombais enceinte d'un noir?" Un
profond sentiment de culpabilité l'étrangla. La bourgeoise se sentait enfermée dans un funeste
chantage et dans son désir fou de perversité. Comment s'avouer qu'elle désirait déjà le
membre herculéen de Moussa.

Cet épisode, la jeune femme en gardait un souvenir à la fois amer et jouissif. C'était
maintenant sa grammaire : sa vie se conjuguait de plaisirs et de douleurs, d'orgasmes et
d'humiliations. La jouissance est la fille de sa nouvelle vie, la servitude est sa mère.

Laura Mucadam

De retour chez elle, Laura Mucadam restait troublée par le contact qu'elle avait eu avec les
deux retraités. Elle qui, habituellement, était plutôt attirée par l'énergie de la jeunesse, elle
était tombée sous le charme du calme tranquille de ce couple. Il émanait d'eux un sentiment
chaleureux, elle avait la sensation de pouvoir être choyée.
Quand elle était redescendue de l'estrade, son trophée à la main, elle avait rapidement été
entourée par tous ses collaborateurs. Comme elle aurait aimé que sa mère fut là. Linh
Mucadam aurait été fière de sa fille, elle qui était arrivée dans ce pays avec ses parents, fuyant
leur pays ravagé par la guerre et la dictature. Arrivés sur un boat-people, sans rien, maintenant
leur petite-fille était félicitée par le maire. C'est grâce au travail et à l'abnégation de sa mère
qu'elle en est arrivée là. Laura avait reçu peu d'amour pendant son enfance, son père les avait
abandonnées quand elle avait dix ans et sa mère la poussait à ne penser qu'à ses études et
travaillait pour les lui payer.

A sa grande surprise, sa secrétaire Maeva avec sa touffe de cheveux roux l'avait serré dans ses
bras et même osé l'embrasser. Justine, une de ses collaboratrices en intelligence artificielle, si
sobre habituellement, derrière ses grandes lunettes rondes, s'était laissée emportée. La geek de
service buvait coupe de champagne sur coupe de champagne. Seule Leila, sous son hijab,
n'avait bu que du Coca et était la plus sobre du groupe. Laura devait reconnaître qu'elle aussi,
avait un peu abusé du champagne et elle était contente de ne pas être venue en voiture.

Accaparée par les invités de cette réception qui tous voulaient féliciter la jeune cheffe
d'entreprise, Laura se retrouva vite sans ses collègues, ses seules connaissances. Il était vrai
que Dynamic Health faisait du bien à la réputation de cette bourgade, longtemps endormie. Il
ne restait plus que les employés municipaux qui commençaient à ranger la salle quand
Jacques et Marie vinrent de nouveau l'aborder. Beaucoup plus détendue qu'avant la remise du
prix et aidée par l'alcool, elle se dévoila un peu plus. Elle leur parla de son parcours, de son
entreprise, de son appartement, de sa vie solitaire. Elle se laissa même à se confier sur
l'inanité de ses rencontres amoureuses.

- Nous sommes là maintenant, lui dit Marie en lui caressant le bras.

Quand son taxi arriva, elle leur laissa avec plaisir ses coordonnées en leur disant qu'elle
espérait les rencontrer de nouveau. Elle proposa même à Jacques s'il le désirait de venir voir
l'installation électrique de son entreprise.

Acte 2

Laura Mucadam

Dans son bureau, Laura regardait le trophée que Monsieur de Charette lui avait remis
quelques jours plutôt. Elle était fière moins du trophée que de ce qu'il représentait. La jeune
femme pensait à ce couple de retraités qui avait discuté avec elle, le sourire chaleureux de
Jacques et la bienveillance de Marie. Une impulsion la décida.

- Allo, Madame Mousatir!

- Laura! J'attendais votre appel. Je me demandais quand tu allais m'appeler, ma petite!

- C'est-à-dire que...

- Tu es très occupée. Je n'en doute pas!

- Oui, c'est cela!


- Bien alors puisque tu m'appelles, que dirais-tu de venir prendre un verre après ton travail... à
dix-huit heures, au Grand Pavois, sur le port de plaisance! Tu connais! Je t'attendrai!

Marie Mousatir faisait les questions et les réponses et, Laura Mucadam ne put qu'accepter
cette invitation. Après avoir raccroché, Laura informa son collaborateur Lars qu'elle décalait
la réunion prévue avec lui. Il la regarda, étonné. Depuis toutes ces années qu'ils travaillaient
ensemble, jamais sa patronne n'avait annulé une réunion si elle n'était pas malade. La surprise
du grand blond scandinave était d'autant plus grande, qu'elle lui avait dit qu'elle serait sur le
port de commerce. Il savait que les bars du port étaient le lieu de rencontre des couples. Or,
Laura n'aurait jamais pris un rendez-vous avec un amant potentiel ou non aussi tôt dans la
journée, surtout en semaine. Ils avaient vaguement flirté ensemble au début de leur
association, cela n'avaient pas été plus loin qu'un dîner mais cela était suffisant pour que
naisse une complicité comme il en existe rarement entre un homme et une femme, une amitié
intime sans aucun désir sexuel. Amitié qui rendait parfois jalouse Slampa, la femme de Lars.

Laura appela sa mère. Depuis son divorce il y a deux ans, Linh se sentait seule. Elle avait
repris son travail d'assistante vétérinaire et prit des cours de yoga. Mais à 55 ans, difficile de
rencontrer du monde dans la campagne où elle vivait.

Laura Mucadam trouva une place pour garer sa Tesla à quelques mètres du Grand Pavois, en
passant elle aperçut Marie, installée à la terrasse, les jambes croisées dans sa longue robe
ample.

- Excusez-moi, je suis en retard!

- Non, ma petite, pas du tout. J'aime venir m'asseoir et passer du temps à observer les
plaisanciers.

Laura sentit le regard inquisiteur de Marie sur sa tenue et son corps. Elle reprima un frisson de
gêne et peut être même de honte d'être là, debout, dans ce legging et cette tunique, face à cette
femme, encore une fois vêtue de manière si raffinée, d'une élégante décontraction.

- Assieds-toi! Ne reste pas debout comme cela.

- Oui Madame.

- Je voulais encore une fois te féliciter pour ta récompense... Au fait! J'ai pris la liberté de
commander pour toi. Tu n'es pas contre quelques tapas et une bière, n'est ce pas?

- Non, madame pas du tout.

- Très bien.

Laura regarda le plateau que la serveuse venait de déposer sur la table. Elle qui tentait de faire
attention à ce qu'elle mangeait ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait commencer.

- Je t'ai proposé de prendre ce verre pour pouvoir passer un peu de temps, seule, avec toi. Pour
discuter entre femmes, tu comprends?

Oui Madame, bien sûr...


- Tu nous as dit que tu te sentais seule, que ta vie affective, que dire amoureuse était comme
un vaste désert aride...

- Oui, c'est vrai! répondit la métisse. Il m'arrive de faire quelques rencontres de temps à autre,
mais jamais je ne ressens le grand frisson qui me fait dire que c'est la bonne personne...

- Je comprends ce que tu veux dire. J'ai aussi mis du temps à trouver la personne avec qui je
serais en phase toute ma vie, mais tu vois, depuis trente ans que nous sommes mariés avec
Jacques, nous n'avons jamais connu de moment de doute dans notre couple... Je suis certaine
que notre expérience sera bénéfique pour toi!

- Oui Madame, je le pense aussi.

Pendant que Marie parlait, Laura remarqua la discrète broche dorée accrochée au revers de sa
veste de tailleur, une broche en rond avec deux anneaux entrelacés, un d'argent, l'autre d'or.
Elle se demanda où elle avait déjà vu ce motif, mais sa mémoire d'habitude si parfaite, lui
jouait des tours en présence de cette femme. Laura était envoûtée par les paroles de Marie et
se laissait porter par sa voix. Elle acquiesça d'un hochement de tête.

- Tu devrais mettre ton corps plus en valeur et ne plus porter ces tuniques si amples... Si tu
veux croiser ton âme sœur, n'hésite pas à te dévoiler un peu plus.

- Oui Madame, mais...

Le cœur de Laura se serra. Son corps ne lui plaisait pas mais de là à être qualifiée de grosse...
elle aurait préféré enrobée, voluptueuse...

Mais quoi? Tu es grosse! Certes mais cela doit être un atout pour toi, pas un obstacle...

- Oui Madame Marie, j'y penserais.

- Non tu n'y penseras pas, tu le feras. Promets-le moi!

- Je vous le promets.

Marie avait attrapé les mains de Laura et les serrait dans les siennes tout en plongeant son
regard dans les yeux de la jeune cheffe d'entreprise.

- Et si dimanche midi, vous veniez déjeuner chez moi? demanda-t-elle à Marie.

- Avec plaisir, bien sûr. Jacques sera ravie de te revoir. Il a de nombreuses questions à te poser
depuis qu'il t'a rencontrée à cette soirée.

- Je tenterai de pouvoir répondre à toutes ses questions.

- Alors, à dimanche, midi!

- Oui, à midi!
Sur ces paroles, les deux femmes se séparèrent. Laura était encore plus troublée par Marie
qu'avant cette rencontre. Cette femme respirait la bonté, la vitalité. Elle devait lui faire
confiance.

Le dimanche, Laura se leva tôt. Elle voulait que tout soit parfait pour le déjeuner avec Marie
et Jacques. La veille elle avait été faire des courses pour leur préparer l'un des rares plats que
sa mère lui avait appris à faire, du porc au caramel. Elle avait également choisi un vin de
Graves pour accompagner son plat. La jeune entrepreneuse s'était décidée à porter une robe,
comme le lui avait suggéré Marie. Laura devait reconnaître qu'elle ne serait pas aussi élégante
que sa nouvelle amie mais elle espérait que celle-ci lui apprenne à se sentir mieux, qu'elle
apprenne à mettre de côté ce que certain appelle le "Syndrome de l'Imposteur ".

Elle était devant le miroir de sa salle de bain pour retirer un sourcil disgracieux de son visage
quand l'interphone sonna.

- Laura, nous sommes là, c'est quoi ton code?

- Le code est 1403 pour entrer! Au quatrième étage à gauche. Je vous attends.

Laura accueillit ses invités à la porte de son vaste appartement. Elle souriait. Jacques
l'embrassa en la serrant contre lui.

- Cet immeuble est magnifique et idéalement placé. Le soir la vue doit être magnifique!

- Oh oui Monsieur! De la terrasse, on voit le soleil se coucher derrière les îles et ensuite les
lumières de la ville illuminent la baie.

- Tu nous fera visiter, petite! annonce Marie après avoir embrassé Laura.

- Bien sûr Madame Marie! Donnez-moi vos vestes que je vous débarrasse.

Laura les invita à venir sur la grande terrasse en caillebotis pour prendre l'apéritif qu'elle avait
préparé. Jacques s'accouda à la rambarde pour admirer le paysage.

- Tu es vraiment au calme et au dernier étage sans vis à vis, tu peux en profiter pour prendre le
soleil en petite tenue voire nue, non? sourit malicieusement la quinquagénaire.

- Euh... je n'ai jamais osé le faire.

- Tu devrais, ma petite, dit Marie. Un corps comme le tien devrait prendre le soleil et ne pas
rester enfermé, boudiné dans des vêtements!

- Merci Madame.

Laura avait longuement hésité avant de mettre cette robe. La remarque de la femme la blessa
un peu.

- Asseyez-vous, je vais servir du champagne! finit-elle par proposer.

- Merci, ma petite!
Laura mettait tout son cœur à servir et satisfaire ses invités. A la fin du repas Marie ne cessa
de lui faire remarquer qu'elle était une parfaite maîtresse de maison. Elle l'avait même
complimentée pour la décoration choisie avec goût, pour la qualité de ses meubles. Laura se
sentait de mieux en mieux avec eux. Elle leur parla de son enfance, de ses études et surtout de
son entreprise. Elle leur avoua qu'elle était souvent angoissée quand il fallait prendre des
décisions stratégiques.

- Nous serons là pour te conseiller, lui dit Jacques.

- Merci!

- Et si nous visitions ton petit nid?

- Bien sûr, avec plaisir. Suivez-moi!

Laura se leva et après avoir rapidement montré le premier niveau de son duplex, elle grimpa
l'escalier en colimaçon qui conduisait aux deux chambres.

- Voilà, ce n'est pas très grand, mais douillet, confortable. Un petit cocon où je me sens en
sécurité.

- C'est très bien, ma petite. Je te remercie, tu es adorable!

- Merci Madame.

Au moment de partir, Jacques invita Laura à venir le samedi suivant pour un barbecue chez
eux.

- Notre décoration n'est pas aussi raffinée que la tienne, mais elle est fonctionnelle, toute en
rusticité.

- Chacun ses goûts, Monsieur, répondit Laura en souriant.

Quand elle l'embrassa pour lui dire au revoir, Marie lui fit une petite tape sur les fesses en lui
disant :

- Tu vois que tu portes très bien les robes, tu ne devrais pas hésiter à montrer un peu plus tes
cuisses. Un petit régime peut-être...

- Euh, oui Madame, dit-elle en rougissant.

Laura fut déstabilisée par cette dernière remarque, elle pensait qu'elle avait réussi son examen
de passage mais, encore une fois, elle comprit qu'elle n'était pas à la hauteur des attentes de
ses nouveaux amis.

Dans la salle de bain, avant de se mettre en tenue de nuit, elle regardait son corps nu, ses
hanches un peu grasses, son ventre et son petit bourrelet. Non, décidément! Rien n'allait chez
elle!

Jacques Mousatir
Il se gara sur le petit parking devant l'immeuble moderne de Laura. Il connaissait bien cette
petite résidence de standing construite sur les hauteurs de la ville. Ce fut son dernier chantier
avant de prendre sa retraite. Son ami, Bernard de Francouleur, le promoteur, lui avait obtenu
le câblage de tout le système de vidéo-sécurité de la résidence, trois petits immeubles de
quatre étages reliés à la loge du gardien, Ibrahim. Celui-ci pouvait surveiller les allées et
venues des résidents, des visiteurs et bien entendu des indésirables. C'est ce côté sécuritaire
qui avait attiré beaucoup de jeunes cadres dynamiques et les avait conduits à acheter un
appartement. De plus, la résidence était totalement fermée, comme les agents immobiliers le
disaient aux futurs acheteurs, une forteresse.

Ce que Ibrahim et les résidents ignoraient c'est que Jacques et Marie avaient accès au serveur
sur lequel cette vidéosurveillance était enregistrée et que Jacques avait installé des caméras
invisibles dans les appartements, à la demande de son ami, le promoteur.

Devant la porte d'entrée, Jacques reconnut la fermeté de son épouse qui demanda le code
d'accès avant même de dire bonjour. Ils prirent l'ascenseur en même temps qu'un couple avec
un bébé qui rentrait de la messe. Il se souvenait que la petite blonde portait un tatouage sur la
fesses droite et surtout qu'elle profitait des absences de son mari pour le tromper avec
l'avocate célibataire du premier.

Quand il vit Laura, radieuse dans sa robe d'été, l'impression qu'il avait eu lors de leur
rencontre à la remise des trophées se confirmait. Elle était un peu grosse. Il se mit en retrait et
il laissa Marie gérer cette rencontre. Elle faisait cela bien mieux que lui qui avait tendance à
être parfois trop direct dans ses approches. Mais en voyant la terrasse, il ne put se retenir :

- Cet immeuble est magnifique et idéalement placé. Le soir la vue doit être magnifique!

C'était le seul défaut qu'il reprochait à sa maison, être au fond d'un vallon. Il aimait les grands
espaces et il resta de longues minutes à profiter de la vue dégagée sur la ville et la baie. Il
pouvait reconnaître le toit de l'hôtel de ville, les clochers de la cathédrale, il entendait la
trompe d'un navire de croisière entrer dans le port.

Lorsque Laura les servit, il laissait ses yeux s'égarer vers les formes de la jeune femme. Elle
portait une culotte et bien évidemment un soutien-gorge. Il tentait d'imaginer ce que cette
poitrine donnerait une fois libre de toute contrainte. Il essayait de la deviner avec 20 kilos de
moins. Comme il aimerait la fourrer cette petite viet! L'entendre couiner pendant des heures et
l'empêcher de jouir...

Il félicita Laura pour son plat, il avait rarement mangé un porc au caramel aussi bon, puis il en
profita pour la questionner sur les divers projets de son entreprise. Quand Laura commença à
lui parler de son interface neuronal, il écouta encore plus attentivement. Il se demandait
comment le détournement de cet appareil pourrait servir les noirs desseins de leur confrérie.
Qui dit interface neuronale doit pouvoir signifier interaction avec le cerveau?

- Ce n'est pas exactement comme cela que cela fonctionne, dit Laura. Notre système devrait
permettre de connaître l'état émotionnel de l'individu, pas de manipuler son esprit, enfin je
crois... Mais pour en savoir plus, il faudrait que vous en parliez avec Justine, c'est elle la pro
de ces technologies.

- Je le ferai. Si, elle trouve un peu de temps à m'accorder.


Lors de la visite de l'appartement, il put constater que malgré son œil averti, il avait du mal à
repérer les caméras qu'il avait mises en place. C'était bon signe, les occupants des
appartements ne devraient pas trouver. Et si malencontreusement, l'un d'eux en trouvait une,
personne ne pourrait faire le lien avec lui ou avec Monsieur de Francouleur.

Si Marie s'intéressait à Laura, lui se demandait à quoi cet appartement pourrait leur servir
quand Laura serait tombée entre leurs griffes. Il faudrait malgré tout que Marie s'occupe de
son régime, cette petite métisse serait quand même mieux avec une bonne vingtaine de kilos
de moins.

Marie Mousatir

Arrivés dans l'appartement de Laura, Marie reconnut la disposition des pièces. Avec Jacques,
ils avaient bien espionné leur petite proie grâce au dispositif de sécurité que son mari avait
installé quelques années auparavant. De discrètes caméras installées dans tout l'immeuble leur
permettaient de prendre des informations sur les cadres qui habitaient les lieux. Le vieux
couple ne refusait pas non plus quelques séances de voyeurisme en épiant les couples en plein
ébat ou dans les toilettes dans les salles de bain.

Alors que Laura prenait les vestes pour les accrocher, Marie examina la tenue vestimentaire
de l'hôtesse et conclut que la petite avait fait un effort mais elle trouvait la robe un peu trop
longue à son goût.

Ils passèrent tous les trois sur la terrasse pour admirer la vue. Un peu en retrait, Marie constata
avec dépit la culotte blanche de Laura à travers la robe que le soleil rendait transparente.

- Tu es vraiment au calme et au dernier étage sans vis à vis, tu peux en profiter pour prendre le
soleil en petite tenue voire nue, non? dit-elle en serrant les yeux.

- Euh... je n'ai jamais osé le faire, rougit Laura.

- Tu devrais, ma petite. Un corps comme le tien devrait prendre le soleil et ne pas rester
enfermé, boudiné dans des vêtements!

Le repas se déroula bien. Marie imaginait la petite métisse faire le service nue, juste vêtue
d'un petit tablier et de très hauts talons. Mais il lui faudrait la faire maigrir car ce petit cochon
ne pourrait pas faire une bonne soubrette.

Au moment du départ, Marie serra Laura contre elle et lui fit une petite tape sur les fesses.

- Tu vois que tu portes très bien les robes, tu ne devrais pas hésiter à montrer un peu plus tes
cuisses. Un petit régime peut-être...

- Euh, oui Madame.

- Sur le chemin du retour, Marie demanda à Jacques ce qu'il pensait de cette jeune femme.

- Elle a du potentiel, mais je la trouve un peu grasse!

- Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper d'elle!


Camille De Charette - S-123

Le vendredi, Camille de Charette avait cours assez tôt. Elle se leva et après son café matinal et
s'engouffra dans la salle de bain. Alors que l'eau dégoulinait sur son corps nu, la porte s'ouvrit.
Elle distingua son mari à travers les vitrines de la douche embuées. Un bon dans son coeur,
les mains plaquées sur son sexe pour cacher son tatouage S-123, la professeure de philo ne
voulait pas que Jean-Charles repère sa marque.

- Chérie, je peux entrer? dit-il en ouvrant la porte vitrée de la douche.

- Non Jean-Charles. Je me lave. Je peux être tranquille?

- Mais avant on le faisait?

- Pas aujourd'hui, s'il te plaît.

Quand son mari sortit de la salle de bain, un profond sentiment de culpabilité étrangla
Camille. Elle se sécha rapidement et, comme le lui avait commandé Madame Marie, elle
installa le nouveau plug, plus large que le précédent, dans son anus. Elle pénétra également
l'œuf dans son vagin avant d'activer l'application sur son smartphone. Maintenant, sa
Maitresse savait que l'objet était en place et pouvait l'activer à tout moment.

Habillée par une jupe stylo très courte, elle marchait en direction du lycée avec ses escarpins
aux talons vertigineux. Elle croisa Aurélie Robin, sa partenaire de catéchisme du mercredi
après-midi. Vraiment sa robe courte quand on est aussi grosse, ce n'est pas élégant, pensa la
grande blonde en saluant la femme.

En entrant dans la salle A102, les terminales taisaient. Depuis le changement de tenues
vestimentaires, la professeure de philosophie jouissait d'une aura singulière dans
l'établissement scolaire. Une forme d'admiration, en somme. Depuis, certains garçons se
plaçaient systématiquement au premier rang pour tenter de découvrir ce que leur professeure
pouvait cacher sous des jupes courtes. Quant aux filles, certaines ne craignaient plus de venir
en jupe pour rappeler aux garçons qu'elles aussi existaient et qu'elles pouvaient être regardées.
Un jeu de rivalité dans la séduction, mis en branle par Camille à son corps défendant. Bien
évidemment, cela commençait à faire réagir certains parents un peu trop puritains. Mais pour
le moment Camille conservait la totale confiance de la proviseure Madame Eléonore Bascoul.

La vibration soudaine dans son vagin, força Camille à s'asseoir. Les élèves prenaient leur
cahier.

"Jean-Jacques Rousseau était un philosophe du XVIIIe siècle dont la philosophie repose sur la
nature de l'homme et de la société. Selon lui, la contrainte est inévitable dans la vie en société,
mais elle doit être acceptée volontairement pour que l'individu puisse vivre en harmonie avec
la communauté."

Intérieurement la femme du maire comparait sa situation d'emprise. Un faible frémissement


maintenait son sexe en alerte. L'humidité augmentait.
"Pour Rousseau, la contrainte est nécessaire pour maintenir l'ordre social, mais elle doit être
juste et équitable pour que les individus puissent s'identifier avec la société et la considérer
comme leur propre création. "

"Juste et équitable ; mon cul!" se dit Camille. Les vibrations étaient modulées à présent.
Toutes les deux ou trois secondes, une secousse alimentait et grossisaient l'excitation de la
femme. Sa gorge s'empourpra alors qu'elle essayait de continuer son cours.

Il soutient que la liberté ne consiste pas à être sans contrainte, mais à être libre de la contrainte
arbitraire et oppressante. "

Les élèves remarquèrent que leur professeure se dandinait légèrement sur sa chaise.

"En fin de compte, pour Rousseau, la contrainte acceptée est la base d'une société équilibrée,
où chaque individu peut vivre en paix avec lui-même et les autres membres de la
communauté."

Camille lança un travail écrit pour être plus tranquille et se mit en fond de classe pour éviter
qu'on remarque son embarras. Le vrombissement augmentait toujours plus et sa chatte coulait
maintenant.

Le cours se termina et elle changea de classe. Comme par hasard, l'œuf cessa de vibrer. La
femme du maire monta les escaliers en serrant au maximum ses longues jambes à la fois parce
que sa jupe était très courte et aussi car son sexe coulait. Une honte persistante l'envahissait.
Elle croisa Madame Bascoul sa supérieure qui lui sourit, d'un sourire énigmatique comme si
elle savait ce que sa jeune professeure endurait.

En salle A212, les terminales 3 écoutaient le même cours que leurs camarades de la salle
A102. Camille débitait les positions philosophiques de Jean Jacques Rousseau aux élèves qui
fixaient ses jambes. La femme n'aimait pas cette salle car le bureau n'avait pas de pare-vue.
Ses longues jambes dénudées faisaient le plaisir des garçons et des filles. Surtout Fodé, le
trublion de la terminale 3, ayant redoublé trois fois déjà dans sa scolarité, c'était presqu'un
homme.

L'œuf vibra à nouveau. Très fort! Camille aimerait écarter les cuisses pour atténuer
l'excitation qui montait inexorablement. Mais sans culotte, avec Fodé juste devant elle ;
impossible. Il y avait quelque chose de Moussa dans ce garçon. La prof rejeta tout de suite
cette idée de sa tête, cette image d'un membre puissant devant sa bouche, d'un gland gonflé
qui force sa chatte trempée.

Les minutes tombaient une à une comme des perles de plaisir dans le ventre de Camille de
Charette. Ligotée par les humiliations, elle aspirait à l'orgasme. Elle pensait à Madame Marie
qui devait jouer sur son smartphone. Elle voyait Fodé devant elle, le visage parsemé de
boutons et des lèvres épaisses. Dès qu'elle prenait la parole, l'œuf vibrait plus fort.

Soudain elle sentit un orgasme venir. Elle se mordit la joue et enfonça ses ongles dans son
bras.

Jean-Charles De Charette
Le réveil de sa femme l'avait réveillé mais Jean-Charles resta un peu au lit. Sa fonction de
maire l'accaparait et il finissait souvent tard le soir. Quand il entendit la douche couler, il
bondit du lit, la bite en érection et entra dans la salle de bain. Il espérait pouvoir enfin profiter
de sa femme et jouir dans sa chatte douce qu'il imaginait trempée de désir.

Sa femme conservait sa beauté. Son corps élancé, ses seins en poire lourds et gros, sa taille
fine, tout plaisait à Jean-Charles qui voulut entrer dans la cabine de douche.

- Chérie, je peux entrer? dit-il en sentant sa verge gonflée.

- Non Jean-Charles. Je me lave. Je peux être tranquille?

- Mais avant on le faisait? se plaignit-il.

- Pas aujourd'hui, s'il te plaît.

Homme sage et perclu de morale chrétienne, le maire sortit dépité de la salle de bain. Dans les
toilettes, il se masturba violemment. Une sourde colère montait en lui. Des images de Camille
attachée et offerte sur un lit passèrent dans son esprit comme des nuages dans le ciel.

La matinée passa rapidement de réunions en réunions et de signatures en signatures. Vers


midi, il saisit son téléphone.

- Jacques? Bonjour!

- Ah, c'est toi Jean-Charles. Comment vas-tu? répondit Jacques Mousatir.

- Pas trop bien en fait. Tu es seul?

- Oui bien sûr. Marie est sortie...

- J'ai un problème intime et comme tu connais bien Camille je m'en ouvre à toi.

Jean-Charles, installé dans son vaste bureau de la mairie, expliqua la situation au vieux
Jacques. Il se plaignait. Jacques tenta d'expliquer que dans les couples, des périodes comme
ça arrivaient.

- Ok, mais ça fait des mois qu'elle ne veut plus que je la touche! Tu crois qu'elle a un amant?

- Quoi! Camille? Tu débloques mon Jean-Charles. Ta femme est incapable de coucher avec
un autre homme.

Marie Mousatir

Depuis huit heures du matin, Marie Mousatir tourmentait une femme attachée sur une des
croix de Saint André de son donjon. Installé dans l'immense sous-sol de sa maison, le donjon
jouissait d'une prison composée de cachots aux barreaux en acier et bien séparés par un mur
épais percé d'une lourde porte, d'un vaste espace de jeux.
Les bras écartés, complètement nue, la pharmacienne accusait les coups de martinet sur
l'ensemble de son corps. Tout était rouge, sauf son tatouage près de son sexe : S-73.

- Alors grosse salope. Tu es venue pour que je te punisse?

- Oui Maîtresse Marie. J'ai besoin de vous, j'ai besoin de votre sévérité.

- Tu parles bien comme une salope!

La porte qui donnait sur les escaliers s'ouvrit brusquement et une jeune femme d'une trentaine
d'années entra, vêtue d'un jean noir, chemise blanche, blouson en cuir noir et Dockers.

- Bonjour Joséphine, lança Marie juste habillée d'un pantalon en jean.

- Bonjour Marie... Tu m'as appelé pour m'occuper de S-73.

Isabelle Labrosse, la pharmacienne, regardait apeurée la nouvelle venue.

- Mais elle est moche cette pute, lança Joséphine Cherline en balançant son blouson sur un
cheval d'arçon. Ses cheveux mi-longs ne ressemblent à rien. Pas de seins! Un ventre flasque
des hanches plus larges qu'un tonneau... Putain faut se la farcir!

L'humiliation fit pleurer la soumise. Quand elle s'était assujettie à Marie, c'était pour se sentir
exister. Même dans la douleur, même dans son abandon, elle se sentait totalement prise en
charge par sa Maitresse. Joséphine Cherline déboutonna quelques boutons de sa chemise
blanche où était épinglée une broche ronde avec deux anneaux entrelacés et approcha de la
captive. Elle plaque sa main sur le sexe ouvert.

- Trempée la salope! Peut-être est-elle intéressante finalement!

- ...

- Dis-moi Marie, où est Jacques?

- Il baise Aïké, S-69, dans son cachot. ça faisait longtemps que cette esclave n'avait pas servi.
Il va revenir pour se faire nettoyer la queue.

La pharmacienne regardait sa maîtresse prendre du recul pour laisser la direction à la brune et


se saisir de son smartphone.

- Tu sais que toutes les séances, tous les messages envoyés à Marie ont été enregistrés! lâcha
la nouvelle Maîtresse.

Isabelle ne comprenait pas.

- En fait, les vidéos sont sur un serveur près à être envoyées à tous les notables de la ville.

- NON! cria Isabelle qui cherchait le regard de Maîtresse Marie.

- Si S-73. Tu es notre chose maintenant, murmura le femme de Jacques qui s'approcha.


Les doigts dans la chatte encore trempée, Joséphine continua :

- Je m'appelle Joséphine Cherline. Je suis inspectrice à la Police Nationale. Et je sais très bien
que si un scandale sexuel éclatait, tu perdrais ta pharmacie, ta réputation et que jamais tu ne
retrouverais du boulot.

L'inspectrice se baissa et lécha le bouton érectile en prenant appui sur les larges hanches.
Entre le plaisir lancinant et la nouvelle horrible, la pharmacienne n'arrivait pas à comprendre.
C'est alors que Joséphine enfonça son poing dans le vagin de la soumise qui hurla à la mort.
Marie vint s'installer dans un large fauteuil et brancha les oreillettes à son smartphone.

"...seau, la contrainte est nécessaire pour maintenir l'ordre social, mais elle doit être juste et
équitable pour que les individus..." entendit-elle en regardant le corps gras d'Isabelle Labrosse
se tordre de douleur. Elle écoutait le cours de la femme du maire et continua à activer l'oeuf à
distance. Marie s'amusa à augmenter les vibrations dès qu'elle entendait la professeure de
philosophie.

La séance avec la pharmacienne dura jusqu'à midi. Maitresse Joséphine l'avait cassée, elle
avait réussi à introduire ses deux mains dans le vagin de la pharmacienne et les faisait entrer
et sortir alternativement. Plus aucune once de liberté ne brillait dans les yeux d'Isabelle. Ses
dernières défenses psychologiques étaient rompues.

- Tu vas nous préparer des drogues, sale chienne!

- Oui, Maîtresse Joséphine.

- Je veux que tu nous livres une poudre ou un liquide qui diminue les capacités inhibitrices et
augmente le désir.

- Oui, Maîtresse Joséphine.

A ce moment-là, Jacques Mousatir entra dans le donjon. Joséphine et Marie l'entendaient


répondre au téléphone : "Tu débloques mon Jean-Charles. Ta femme est incapable de coucher
avec un autre homme. "

Il continuait sa conversation en ayant salué Joséphine d'un mouvement de tête et s'approcha


de la pharmacienne. D'une main, il ouvrit son pantalon et il lui présenta son sexe. Vaincue par
la séance avec Joséphine, Isabelle ouvrit la bouche sans protester et commença sucer le
membre de Jacques.

Camille De Charette - S-123

Son deuxième cours terminé, la professeure de philosophie avait une pause d'une heure avant
de reprendre. Elle accourut dans les toilettes adultes et s'installa dans une cabine avant de
baisser sa micro jupe. Son sexe ruisselait. L'œuf vibrait toujours un peu. Camille De Charette
ouvrit ses jambes et, du bout des doigts, elle frotta son clitoris. Elle décola directement et
tenta de contenir ses cris en se mettant trois doigts dans la bouche. Comment pouvait-elle
aimer tant être manipulée et humiliée de la sorte?
La jeune femme se souvint d'une des première exigence de Maitresse Marie. La vieille femme
lui intima l'ordre d'aller à la plage un mercredi après-midi en string et sans soutien-gorge. Elle
avait beaucoup hésité. Lorsqu'elle se déshabilla au pied de sa serviette étalée sur le sable, elle
ne garda que son string. Elle s'allongea rapidement pour ne pas qu'on la voit. Bien
évidemment, elle n'alla pas se baigner.

- Bonjour Madame de Charette entendit-elle à un moment.

Elle se redressa et vit deux filles de terminale en micro maillot de bain qui l'avaient reconnue
malgré ses lunettes de soleil. Par réflexe, elle masqua son opulente poitrine avec son bras. Les
deux élèves rejoignirent un groupe un peu plus loin. Camille observa que tout le groupe se
retournait vers elle. La honte monta en elle lorsque des garçons se levèrent pour venir la
saluer. Mortifiée, son ventre se tordait.

Le soir en rentrant chez elle, elle reçut des photos sur son téléphone. Elle était les seins à l'air
sur la plage. Madame Marie lui en envoya une dizaine. Camille était surveillée.
Heureusement, aucun des élèves n'avaient ensuite osé lui parler de cet après-midi, même si
Madame Bascoul, un jour, lui avait fait une allusion à ses femmes qui s'exposent seins nus à
la plage.

Aïké - S-69

La peau ébène luisait de sueur. Le corps nue de l'esclave suintait de plaisir et de douleur. Le
bas du dos sur un support en hauteur vissé au mur, ses deux jambes étaient fixées sur le même
mur de pierre derrière la black au niveau de son visage. Attachés également, les bras ne
bougeaient plus. Ainsi contorsionnée, l'esclave offrait son cul et son vagin sans qu'elle ne
puisse s'y soustraire.

Une petite pompe aspirait son clitoris et le faisait ressortir. Habituée depuis des années à ce
type de traitement, l'esclave de 28 ans subissait avec plaisir son asservissement. Deux autres
pompes suçaient les tétons qui s'étiraient dangereusement. Depuis longtemps ses cheveux
avaient été rasés et, comme tout le reste de son corps, une épilation permanente au laser
évitait toute repousse de poil.

Enfermée dans le cachot n°2, Aïké endurait la séance que Maître Jacques lui imposait. Son
anus était défoncé par la queue du vieil homme à la toison grise. S-69 n'avait pas le droit de
jouir tant qu'elle n'en recevait pas l'ordre. Bien dressée, elle pouvait quasiment jouir sur
commande.

Jacques ôta les trois pompes sous les cris d'Aïké. Puis, il approcha un sextoy qui entoura le
clitoris étiré et gonflé. L'appareil aspirait et vibrait en même temps énervant rapidement toutes
les terminaisons nerveuses du bouton déjà agacé. L'esclave hurla, les yeux exorbités.

- Je vous en supplie Maître, laissez-moi jouir.

Impassible, Jacques continuait les vibrations sur le clitoris n'ayant cure des supplications
d'Aïké. L'action conjuguée des modulations d'aspiration et des trépidations forçait les
orgasmes des femmes les plus frigides. S-69 hurlait et pleurait en même temps. Jacques retira
le jouet et sodomisa à nouveau son esclave. L'esclave était au bord de l'orgasme depuis une
vingtaine de minutes et Jacques remit le jouet sur le clitoris.
- Aaaaargh , Maître aaaarg! Je vais jouir!!!

Jacques pénétra deux doigts dans la chatte et fourragea durement le vagin.

- S-69, jouis maintenant.

Un jet puissant jaillit du sexe de la black tandis qu'elle hurlait à se casser la voix. L'orgasme
dura de longues minutes et quand Aïké s'évanouit, Jacques la sodomisa à nouveau et éjacula
dans le fond de son ventre.

- Tu vas rester comme ça encore. Je reviens cette après-midi pour recommencer, salope.

Laura Mucadam

Le vendredi, la journée passa rapidement pour Laura. La cheffe d'entreprise de Dynamic


Health eut une réunion avec son chargé de projet sur les interfaces homme-machine, Carlos et
Lars son collaborateur juriste. Ils traitèrent de question de droit quant au développement de
l'interface neuronale. Puis Maxime, le beau brun italien les rejoignit. Il s'occupait du
développement technique.

Laura se concentrait difficilement. Elle repensait à sa conversation avec Marie Mousatir. Mais
à midi, Maeva vint dans son bureau avec Justine, la geek de l'intelligence artificielle. Des
boutons d'acnée, le regard morve cerclé par des lunettes trop grandes pour elle, la jeune
femme maigre, quasi anorexique avait besoin de Maeva pour se faire comprendre. La
secrétaire n'avait pas son pareil pour traduire les grognements de la surdouée en informatique.
Tout le monde partit manger. Leila frappa à la porte de Laura. Enrubannée par son hijab, la
frêle jeune fille, déposa la lunch box de sa patronne sur son bureau.

- Qu'est-ce que tu as Leila? Tu sembles pas très bien.

- Ce n'est rien Madame Mucadam.

- Tu n'es pas allé te balader en forêt hier avec Maeva? Ça t'a fait du bien?

En effet, mercredi Laura avait surpris une conversation entre sa secrétaire et la femme de
ménage. Elles prévoyaient une balade en forêt pour changer de la plage.

- Oui c'était bien... mais...

Des larmes ourlaient sur les paupières de la petite arabe. Laura se levait pour la prendre dans
ses bras mais la femme de ménage s'enfuit.

En se levant le samedi matin, Laura s'étonna d'être en pleine forme. Était-ce la perspective de
retrouver son nouveau couple d'amis? Pour faire pigeonner ses petits seins, elle agrafa son
soutien gorge push-up qu'elle portait lorsqu'un rendez-vous galant s'organisait. Un chemisier
ample et une jupe assez courte mais pas trop finirent de l'habiller. Un peu boudinée quand
même, elle se promettait encore une fois de faire du sport et d'être attentive à son régime
alimentaire. Deux traits de mascara, rouge à lèvre Dior, parfum, la voilà prête. Dans sa Tesla
qui lui indiquait la route, Laura se demanda pourquoi elle se pomponnait comme ça? Ce
n'était qu'un rendez-vous avec des amis, un couple de retraités de surcroît! L'adresse mena à
une maison isolée en pierre, au fond d'une impasse, sans vis à vis. La modeste masure était
entourée de hauts murs, avec un accès direct à la forêt qui bordait la ville.

Le portillon ouvert, Laura se permit d'emprunter la petite allée vers la bâtisse. Le jardin n'était
pas très grand mais paysagé avec beaucoup de soin. Le nombre d'essence d'arbre et de
buissons devaient nécessiter beaucoup de temps. Alors que la petite métisse approchait de la
porte d'entrée, elle entendit distinctement des gémissements. Aucun doute sur la nature de ce
bruit. Sa curiosité prit le dessus, elle voulait savoir qui faisait l'amour. La petite curieuse
contourna discrètement la façade pour découvrir la fenêtre ouverte sur le pignon Est.

Marie était à califourchon sur Jacques. Laura ne recula pas tellement fascinée par le spectacle.
Empalée sur la verge tendue de son mari, la vieille se léchait les tétons en tordant ses lourds
seins vers sa bouche. La jeune indiscrète remarqua la silhouette de Madame Mousatir.
Voluptueuse mais pas boudinée, la quinquagénaire émut Laura qui épia également le sexe
gonflée du vieux Jacques.

Quand Laura revint sur ses pas, sa chatte était trempée et ses petits seins gonflaient. Elle
sonna à la porte.

- On arrive, on arrive, cria une voix quelques minutes plus tard.

Ils s'installèrent à l'arrière de la maison, sur la terrasse en face de la piscine. De la bière avait
été servie tandis que Jacques préparait le barbecue.

- Il fait chaud. Tu ne trouves pas?

- Oui on a de la chance, répondit Laura dont la peau halée ne craignait rien.

- On se baignera après manger, sourit Marie allongée dans la chaise longue dans son paréo
bariolé.

Laura frisonna. Elle n'avait pas apporté de maillot de bain.

- Peux-tu apporter les saladiers que j'ai préparé dans la cuisine.

La jeune entrepreneuse se leva et revint avec un plateau de deux saladiers. Ils commencèrent à
manger en discutant.

- Tu peux voir si les saucisses sont cuites, ma petite, lança Jacques en posant sa main sur le
genou nu de Laura.

Elle obtempéra. Finalement le vieux couple se fit servir tout le repas et Laura le fit avec grand
plaisir. Après le café, Marie proposa qu'on se rafraichisse dans la piscine. Elle se leva et ôta
son paréo. Laura admira la silhouette de la femme qui se retourvait debout devant avec pour
seul vêtement, la culotte de maillot de bain.

- Je... balbutia-t-elle

Jacque se leva également et ôta son pantalon de toile pour se retrouver en caleçon de bain. Il
plongea dans le bassin.
- Je n'ai pas de maillot de bain, dit timidement Laura à Marie qui la toisait.

- Et ben! Pas de maillot de bain....

Le coeur de la jeune femme s'embala à la perspective de se mettre nue. Son regard passa du
vieil homme qui nageait dans l'eau à Marie qui, les mains sur les hanches, attendait une
réaction. La quinquagénaire éclata de rire :

- Tu as du mal avec ton corps ma petite! Je vais te prêter un maillot de bain.

- Oh... merci.

Sa gène n'abandonna pas tout son être, mais son être était envahi d'un sentiment trouble. Cela
semblait si facile pour Jacques et Marie. Laura se torturait dans cette tension entre son désir
de liberté et le carcan dans lequel son éducation l'avait plongée. Marie revint avec un bout de
tissu qu'elle tendit à la jeune femme.

- Déshabille-toi et mets ça. Ça t'ira peut-être.

- Merci Madame.

Mais là encore, Laura pêchait par pudeur et, quand Marie plongea rejoindre son mari, elle se
gronda elle-même. Elle déboutonna son chemisier ample et dégrafa son soutien-gorge qui
gonflait artificiellement sa poitrine. Dos à la piscine, elle cacha ses petits seins au couple. La
jupe courte tomba au sol et, le plus rapidement possible, elle baissa sa culotte avant d'essayer
d'enfiler le maillot de bain prêté. Or, celui-ci était trop étroit pour les cuisses épaisses et les
hanches dodues de la jeune entrepreneuse, elle perdit l'équilibre et se retrouva face à la piscine
où le couple l'observait se débattre. Sa toison sombre et fournie fut finalement masquée par le
maillot de bain qui la serrait bien trop. Elle entra dans l'eau, rassurée que son corps ne fut plus
visible.

Jacques et Marie ne firent aucun commentaire et on discuta tranquillement au rythme des


clapotis de l'eau. Laura fut attentive à maintenir juste son cou hors de l'eau pour éviter
d'exposer ses seins. A un moment, Marie se rapprocha et leur corps se collèrent. Puis comme
une danse depuis longtemps répétée, Jacques toucha les épaules de la jeune femme tandis que
sa femme s'écartait. A nouveau, sa femme s'agrippa aux hanches de la métisse en prétextant
ne pas l'avoir vu sous l'eau et son vieux mari de revenir lui prendre les mains pour ne pas que
Laura tombe. Le ventre de la jeune femme vibrait à l'intérieur, à l'extérieur son corps
maintenait une rectitude d'apparat pour ne pas trahir le trouble qui l'envahissait.

- Tu resteras bien avec nous ce soir. Il fait si beau aujourd'hui. Tu dois en profiter.

Laura ne put refuser et les trois restèrent encore un moment dans la piscine lovée entre la
maison de pierre et la forêt. Jacques sortit le premier de l'eau pour chercher des caipirinhas.
Passant un peignoir, il ôta son caleçon de bain. Subrepticement, Laura apperçut le sexe du
vieil homme et en rougit. Puis les deux femmes sortirent du bassin et, comme son mari, Marie
revêtit un peignoir et enleva son maillot de bain. Le pubis glabre de la vieille femme troubla
la jeune métisse.
On s'installa dans les chaises longues avec le cocktail en main. La honte est d'exposer sa
poitrine nue mais les petits seins exposés était une honte pour Laura qui se retrouvait juste
dans une culotte trop étroite devant le couple. Toute son âme criait le dégoût de son corps
adipeux, toute sa pudeur hurlait quand Jacques posait son regard sur ses tétons érigés. Piégée
dans un malaise infâme et dans l'excitation de son exhibition, la métisse buvait caipirinha sur
caipirinha pour éponger son désarroi.

Les restes du barbecue furent servis avec du Bourgogne et autour de la table, Laura s'habitua à
sa quasi nudité. Elle se levait régulièrement pour répondre aux demandes de Jacques ou de
Marie et lorsqu'il fut le moment de partir, ce fut presque avec regret qu'elle remit sa jupe et
son chemisier. Le fait de se rhabiller, signifiait qu'elle allait quitter ses amis pour retrouver la
solitude de son appartement. Machinalement, elle retira le bas du maillot devant le couple,
oubliant la présence du couple.

- Je passerai te voir la semaine prochaine dans ta boîte Laura, annonça Jacques en se penchant
sur son épaule.

- Et moi, je te propose de faire les boutiques mercredi ou jeudi... Tu as vraiment besoin de


revoir ta garde-robe!

- Oui avec plaisir, passez quand vous voulez Monsieur Jacques.

Jacques Mousatir

Après le départ de Laura, tandis que Marie descendait aux cachots pour apporter leur repas du
jour aux esclaves enfermées, Jacques s'installa à son bureau. Il consulta ses courriels avant de
se connecter au serveur de la résidence. Vingt-cinq appartements à visiter. Bientôt quatre
autres résidences seraient connectées sur ce serveur, autant de secrets à découvrir. Il passait
d'appartements en appartements, écartant ceux qu'ils savaient vide où ceux dont le potentiel
des occupants étaient nuls. En plus de Laura, ils avaient mis une option sur le couple du
troisième, enfin la petite blonde qui pourrait avoir du succès comme actrice dans des films,
l'avocate du premier semblait prometteuse aussi.

Mais ce soir-là, il ne vit rien d'intéressant. Lucie, l'avocate, répétait sa plaidoirie du lendemain
et le couple jouait avec leur bébé. Il s'attarda sur la mère de famille du deuxième qui se
délassait dans son bain en utilisant le jouet qu'elle cachait au fond de son tiroir à culottes.

Acte 3

Martial Bascoul

Eléonore Bascoul finissait de préparer le repas pour son beau-père. Dans la maison de maître,
un magnifique manoir du XIXe siècle qu'ils occupaient, elle commençait sa deuxième journée
dès son retour du lycée dont elle était la proviseure.

Quand elle arrivait, elle se rendait immédiatement dans la petite chambre où elle dormait pour
se changer. Ici, elle n'était plus Madame Bascoul, la proviseure du lycée, mais Eléonore, la
domestique. Elle enfilait donc la tenue qui correspondait à son nouveau statut. Une tenue qui
avait évolué avec le temps. Au début, ce n'était qu'un tablier de cuisine sur ses vêtements de
ville, puis ce fut une petite robe noire avec un tablier blanc et maintenant que ses filles
n'étaient plus à la maison mais dans leur chambre d'étudiantes à la cité universitaire, elle
devait assurer le service juste vêtue de bas retenus par un porte-jaretelle, des chaussures à
talon et un petit tablier blanc qui couvrait juste son pubis glabre.

Martial entendait les talons de S-11 dans la cuisine. Il était installé dans un fauteuil devant le
journal télévisé. Il était à l'affût de la moindre information dans laquelle la Confrérie pouvait
être impliquée. Souvent, il ne s'agit que d'un infime détail que seul un œil ou une oreille bien
informés pouvait déceler. Mais ce soir-là, il ne décela rien.

- S-51, j'attends mon whisky!

- Oui Maître, de suite!

Tête basse, un plateau à la main, Eléonore entra dans le salon pour apporter le verre à Martial.
Il ne se lassait pas d'observer sa bru le servir. Depuis le tragique accident de son fils, celle-ci
descendait un par un par les barreaux de la soumission. Il allait être temps de lui parler de son
avenir et de l'avenir des jumelles.

Eléonore était bien dressée. Elle savait d'instinct les attentes de son beau-père. Elle se mit à
genoux entre les cuisses de l'homme et avec dextérité extirpa le membre à moitié dressé du
pantalon. La bouche de la brune enveloppa le pieu de chair et commença à jouer de sa langue
avec le méat urinaire. Martial fermait les yeux pour apprécier ce moment. Son sexe retrouvait
sa vigueur et il sentait qu'Eleonore l'aspirait. La queue franchissant le fond de la bouche. Cela
faisait des années qu'elle avait perdu son réflexe nauséeux quand on lui introduisit quelque
chose dans la bouche. Il trouvait cela dommage, rien n'était plus jouissif de lire dans les yeux
d'une femme cette détresse quand son sexe ou un gode venait forcer leur gorge. Il se dit
qu'Isabelle, la pharmacienne tatouée S-73, saurait bien leur trouver une drogue pour remédier
à cela.

Mais, pour le moment, il profitait de l'instant en sirotant un whisky japonais de 25 ans d'âge.
Eléonore allait et venait sur son sexe.

S-51, il est temps de parler sérieusement de l'avenir des deux vagins sur pattes que tu as
pondu...

Il attendit un peu avant de continuer. Il se délectait de la réaction d'Eléonore à ces mots.


Choquée par la manière dont il parlait de ses filles, Eléonore arrêta sa carrosse buccale.

- Qui t'a autorisé à arrêter S-51? Si tu ne te ressaisis pas rapidement, ce sera la cave du foyer,
et pas que pour un week-end...

Effrayée par cette perspective, Eléonore se remit à sa tâche en redoublant d'ardeur.

- Bien donc pour les deux jolis culs. J'ai vu avec mon ami Bernard de Francouleur... Il va les
prendre à son service! Elles commenceront dès la fin de l'année universitaire...

Dans un grognement et en appuyant sur la tête de sa belle-fille, Martial se vida au fond de sa


gorge. Il attendit qu'elle eut avalé pour la libérer. Il avait envie de soulager sa vessie, mais
pour ce soir, il se retint.
- Montre que tu es contente! Souris! Et sert le dîner!

- Oui Maître, merci de prendre soin des filles!

Quand Eléonore tourna le dos pour aller chercher le dîner dans la cuisine, Martial admirait le
cul ferme de sa soumise striée de marque violette de sa dernière punition. Il se disait qu'il
faudrait bientôt recommencer pour que cette croupe ne perde pas l'habitude d'être endolorie. Il
se demandait aussi s'il n'allait pas la proposer pour les cachots du manoir. Après dix ans de
services, ses trous commençaient à être si distendus qu'il n'éprouvait presque plus de plaisir à
la pénétrer. De plus, comme il avait voulu qu'elle fasse du sport avec Moussa, le grand black
avec son sexe hors norme n'avait pas arranger les choses. Peut-être qu'un chirurgien de la
Confrérie dans une autre région pourrait faire quelque chose? Il faudrait qu'il demande au
Grand Maître. Il reconnaissait que pour son âge, S-51 avait un corps presque parfait, un ventre
plat, des fesses fermes, une poitrine en forme de pomme qui se tenait encore très bien. Mis à
part les marques sur sa croupe et ses trous souples, elle était encore très bien.

- Tu me feras un massage avant d'aller dormir!

- Oui Maître!

Martial mangeait tranquillement sous le regard d'Eléonore. Elle mangerait après lui ce qu'il lui
laisserait dans le plat, ou pas! Elle avait les épluchures. Après avoir tout rangé dans la maison,
à minuit, Eléonore se couche nu sur le matelas usé qui lui servait de lit. Son réveil, réglé sur
5h30! Un réveil particulier, avant de se coucher, elle doit introduire un œuf vibrant dans la
chatte et régler la vibration maximale à l'heure dite.

Certaines nuits, Martial modifiait les réglages et l'œuf se mettait à vibrer de manière aléatoire
au cours de la nuit, le petit matin la trouvant épuisée par les jouissances répétées.

Au matin, elle se leva nue pour préparer le petit déjeuner de Martial qu'elle lui apporte dans sa
chambre. Là, elle dû le réveiller en le suçant. Elle ne pu retirer sa bouche de son sexe que
lorsque Martial l'autorisa à se relever, en général, après qu'elle ait dû boire le contenu de sa
vessie.

Il était alors temps pour elle d'enfiler la robe du jour, choisie la veille par Martial et de se
rendre au lycée.

Laura Mucadam

Dans la cabine d'essayage, Laura tentait d'ajuster la petite robe que Marie lui avait apportée.
Elle attachait le dernier bouton qui fermait sa robe. Un peu trop petite, cette robe lui
comprimait la poitrine. Ce n'était pas très confortable mais Marie était satisfaite.

- Tourne toi ma petite!

Laura obéissait. Cela faisait près de trois heures qu'elle suivait Marie dans les boutiques.
Comme elle le lui avait dit, elle l'aidait à refaire sa garde robe. "Pour que tu aies des tenues
qui soient en harmonie avec ton corps".
Elle avait succombé aux demandes mielleuses de Marie quand elle lui avait proposé de
prendre ces jupes très courtes, ces hauts qui dévoilait son nombril, ces legging très moulants
qui entrait dans ses fesses et sa fente. Même habillée, elle était comme nue. Marie lui avait
conseillée de renoncer au soutien gorge, avec sa jeune poitrine, elle n'en avait pas besoin.

Quand Laura avait légèrement protesté car les vêtements choisi étaient un peu trop petits,
Marie lui avait répondu qu'avec le régime qu'elle allait suivre, il seraient bientôt à la bonne
taille et que ce serait idiot d'être obligé d'en acheter de nouveaux.

- Et si nous allions chez toi! Pour essayer tout cela!

- Oh oui, Madame Marie, avec plaisir...

Laura était ravie de pouvoir rester plus longtemps avec son amie. Son besoin quasi compulsif
d'être reconnue conditionnait son acceptation à tout ce que Marie proposait.

- Tu me masseras les pieds et les jambes. A piétiner comme nous l'avons fait, mes jambes me
font mal.

- Bien sûr Madame Marie, tout ce que vous voudrez!

Dans la Tesla, d'autorité, Marie prit le sac à main de Laura et commença à le fouiller.

- Cela ne te gêne pas que je regarde ce que tu as dans ton sac! Tu n'as plus de secret pour moi,
n'est ce pas?

- Oui... Madame Marie...

Laura qui conduisait, vit Marie retourner le contenu de son sac sur ses genoux. Elle ouvrit le
portefeuille et examina ses papiers, ses cartes de fidélité et trouva une photo de Laura et sa
mère.

- C'est ta mère, ma petite?

- Oui Madame Marie!

- Vous êtes très jolies sur cette photo! Comment s'appelle t elle?

- Linh, Madame Marie! Ça signifie me en vietnamien...

- Elle est très belle, tu me la présenteras un jour.

- Oui Madame Marie, avec plaisir!

Laura était contente que Marie s'intéresse à sa mère, elle avait l'impression d'avoir deux
mamans. Marie regarda dans la petite trousse qui contenait un petit nécessaire de maquillage
et un tampon. Quand Laura la vit prendre le petit vibromasseur qu'elle cachait au fond du sac,
elle rougit de honte. Marie sourit mais ne dit rien. Elle le remit dans le sac et attrapa le
téléphone.
- Le code de ton téléphone, c'est quoi?

- Euhhh... Ma date de naissance, Madame Marie.

Immédiatement , Marie regarde la liste des contacts de Laura, ses photos.

- Dis moi, ma petite! C'est ton téléphone personnel!

- Oui Madame Marie, le professionnel, je le laisse au bureau. Je travaille beaucoup, mais


j'estime que lorsque je suis hors du bureau, j'ai le droit de profiter de ces moments juste pour
moi!

- Tu as raison! Mais alors qui sont tous ces gens dans tes contacts? Ta mère, très jolie, par
ailleurs, je le comprends! Tes collègues aussi, mais tous les autres?

- Euh...

Laura déstabilisée ne savait que répondre. Elle finit pas dire :

- Des amis... enfin des amants...

- Des amants qui ne t'ont jamais rappelée, remarque je peux le comprendre qui a envie de
baiser un petit cochon...

Laura encaissa cette humiliation en silence. Même Madame Marie disait qu'elle était grosse.

- Écoute ma petite, je vais te coacher, comme pour tes vêtements... donc tu me laisses gérer
tout cela!

- Oui Madame Marie...

En disant cela, elle entrait dans le parking de sa résidence. Dans l'appartement de Laura,
Marie s'installa dans le canapé en cuir. Elle avait toujours le téléphone de Laura entre les
mains.

- Ma petite! Peux-tu me préparer un thé et ensuite tu viendras me masser les pieds! On a trop
piétiné... et, au fait, je fais le tri dans tes contacts... tes amants qui ne répondent pas, tu n'as
pas besoin de les garder!

Marie n'écouta pas la réponse de Laura dans la cuisine. Quand la jeune femme revint avec le
thé, elle se mit à genoux devant la quinquagénaire qui tendit sa jambe.

- Retire mes chaussures et mes bas, petite!

Tout en douceur, Laura retira les escarpins de son amie. Pour retirer les bas, elle fut gênée de
devoir monter ses mains très hauts sur les cuisses de Marie. Celle-ci avait remonté sa jupe et
Laura pouvait voir que son amie ne portait pas de culotte.

- Qu'y a t il petite? demanda Marie amusée de la gêne de Laura.


- Rien, Madame Marie, rien!

La petite métisse fit lentement glisser le bas sur la cuisse puis la jambe de Marie avant de
commencer ses massages. Pendant qu'elle massait les pieds et les mollets de Marie, Laura
avait du mal à s'empêcher de jeter un regard vers la fente lisse de son amie. Elle tentait de se
raisonner. "Non, je ne suis pas lesbienne, pas comme Juliette et Ophelie" ses amies en école
de commerce, "je préfère avoir une bite dans la bouche que lecher une chatte!" pensait-elle.

- N'oublie pas mes cuisses, petite! Mais peut-être cela serait-il mieux si j'allais sur ton lit!

Joignant le geste à la parole, Marie se leva et monta dans la chambre de Laura. Sous les yeux
médusés de Laura, Marie retira sa jupe et son chemisier et s'allongea à plat ventre sur le lit.

- Qu'est ce que tu attends ma petite! Je ne peux pas me masser toute seule...

- Oui Madame Marie, j'arrive.

- Et n'oublie pas mes fesses et mon dos!

Laura se pencha sur Marie et la massa comme sa mère le lui faisait quand elle était plus jeune.
Laura attrapa le flacon d'une huile de massage relaxante et en enduisit le corps de Marie qui
appréciait. Quand Laura arrêta, Marie s'était rarement sentie aussi détendue.

- Eh bien! Ma petite, tu m'avais caché ce talent! Si tu as envie de te reconvertir, tu pourras


devenir masseuse!

- Merci, madame Marie, dit Laura en rougissant de plaisir.

- Bon! Il va être temps que je rentre. N'oublie pas! Tu ne mets que les nouvelles tenues, les
autres tu peux les donner!

- Oui Madame Marie, je ferais cela.

Marie se rhabilla devant Laura toujours aussi troublée par le corps de son amie. Elle admirait
ses fesses fermes, son ventre plat et sa poitrine qui se tenait encore bien malgré son âge, une
peau douce qui ne montrait pas de marque du passage du temps.

Marie embrassa Laura et entra dans l'ascenseur. En sortant de la cabine, elle croisa une petite
asiatique qu'elle reconnut être Linh, la mère de Laura.

Martial Bascoul

Le manoir s'élevait haut ce soir là où la lune montait dans un ciel clair. Dans l'écrin de la
forêt, la vaste demeure du XIXe siècle n'avait de richesse extérieure que sa discrétion. Perdue
en pleine campagne, éloignée de la route communale, la propriété offrait toutes les garanties
d'un secret bien gardé. Après avoir passé le portail à ouverture automatique, on devait
progresser en voiture sur un chemin bordé d'arbres centenaires. Le parc impressionnant offrait
aux visiteurs un spectacle enchanteur.
Les véhicules arrivaient les uns après les autres et se garaient derrière le manoir. Des rangées
de cierges formaient l'itinéraire pour accéder à la petite chapelle accrochée au manoir sur le
pignon Est. En sortant de leur voiture, les invités portaient une longue toge noire avec une
broche ronde où était inscrit deux anneaux entrelacés. Un masque blanc cachait tout le visage.
Ils cheminaient en quasi procession vers la chapelle visiblement éclairée à l'intérieur.

Une organisation secrète avait acheté ce domaine pour étendre ses activités dans la région. A
la question du vigile armé, les membres de l'organisation entraient un par un et s'asseyaient
sur des larges fauteuils en cuir installés en U tourner vers l'autel. A la place du crucifix trônait
deux immenses anneaux entrelacés, symbole de cette société secrète. Lorsque tous les
membres furent installés, une cloche résonna. La chapelle n'était éclairée que de bougies et
des volutes d'encens parfumaient l'espace.

Au troisième coup de cloche, des femmes nues apparurent en tenant des plateaux d'argent.
Leurs escarpins à haut talon résonnaient sur le sol en pierre de la chapelle. Chacun des
membres fut servi d'un verre et chaque esclave et soumise se mit à genoux. Aïké, l'esclave
noire toute chauve était aux pieds de Martial Bascoul. Une voix grave et forte résonna dans
tout l'espace de l'édifice :

"Mes frères, mes sœurs. Bienvenue à notre réunion mensuelle. Merci à Monsieur Bascoul de
nous accueillir chez lui. Les rapports d'abord, les sévices ensuite, le plaisir toujours! "

Comme une messe depuis longtemps apprise, le premier membre se leva et expliqua l'avancée
des ses activités dans le monde de la finance, un autre dans le monde la justice et un parla de
ses contacts dans la pègre. Puis, Marie Mousatir se leva. Le masque blanc n'étouffait pas sa
voix claire et limpide.

- Nous avons pris le contrôle de Camille De Charette comme nous l'avions décidé il y a trois
mois. Comme prévu, nous avons commencé l'emprise de Laura Mucadam, la cheffe
d'entreprise. Comme vous me savez, sa société Dynamic Health développe une technologie
qui nous intéresse beaucoup.

Deux ou trois membres écoutaient en forçant la bouche de leur esclave de leurs doigts. Marie
continuait son rapport :

- Nous vous présentons quatre cibles potentielles.

Un immense écran se déroula dans l'espace vide de la chapelle. Tandis que Marie décrivait
chaque postulant, les photos et les informations étaient projetées sur l'écran. On y vit Leila, la
jeune femme de ménage de Dynamic Health. Une cible pas vraiment influente dans la sphère
de la région mais au combien intéressante du point de vue sexuel. De plus, elle pourrait
s'avérer utile pour retourner la patronne de l'entreprise si cela s'avérait nécessaire. Ensuite,
Marie présenta une propriétaire du même immeuble de Laura Mucadam. Une jeune avocate
de trente ans, Lucie Tudorza. Enfin, c'est un couple du même immeuble qui fut montré.
Charline et Julien Sefredgo, milieu de vingtaine. Un jeune couple sans histoire si ce n'est que
Charline trompe son mari avec l'avocate Lucie Tudorza.

La parole circula dans le cercle tandis qu'on buvait et que certaines esclaves suçaient ou
léchaient leur maître ou maîtresse. Moussa, le tatoueur, était l'un d'eux. Son pieu qui pointait
le haut de l'édifice religieux, luisait de la bave d'une petite rousse au visage constellé de tâches
de rousseur. Sa bouche trop petite pour accueillir le mandrin, se distordait pour pénétrer le
gland jusqu'au fond de la gorge. En regardant la photo de Charline Sefredgo, le tatoueur se
voyait bien engrosser cette petite blonde infidèle.

A côté de Moussa, Joséphine Cherline accueillait sous sa toge une esclave chauve qui lui
léchait le sexe. L'inspectrice lui plaquait la bouche contre elle et se frottait elle-même la
chatte. Une petite avocate à soumettre lui disait bien. Cette Lucie Tudorza est lesbienne, se dit
Joséphine. La justice qui la faisait chier, voilà bien une façon de se venger. Joséphine se
voyait bien l'écarteler et la fouetter pendant des heures avant de la fister profondément pour la
soumettre à sa volonté.

La voix grave du leader de l'organisation résonna dans la chapelle toujours éclairée de


cierges :

- Bien. Nous les prenons tous pour cibles. Pour le mari de Charline, Julien, je veux qu'il soit
fait esclave. Nous n'avons pas encore d'homme esclave dans nos cachots. Il pourra nous servir
à baiser notre cheptel notamment.

Tous acquiescèrent.

- Maintenant j'aimerai vous soumettre une candidature à notre société, déclara Martial
Bascoul en se levant.

L'écran s'éteignit et se rétracta. Certaines esclaves rallumaient de l'encens ou servaient du vin


dans les verres.

- Bernard de Francouleur est le plus important promoteur immobilier de la région. En tant que
notaire, je peux vous dire qu'il sait contourner les lois quand ça le chante. C'est un libertin
dans l'âme et il ne cache pas son plaisir de fouetter quelques femmes de temps en temps. Je
l'ai un peu sondé. Il semble habité des mêmes vices que nous. Pensez-vous que nous devions
l'enquêter?

Tout le monde acquiesça. Joséphine Cherline et le juge seraient les deux enquêteurs pour le
sonder plus avant.

La voix grave résonna à nouveau dans la chapelle :

- Maintenant, baisez!

A cause de la lumière blafarde des cierges, il faisait assez sombre. Une légère fraîcheur
s'installait. Et c'est à ce moment-là que Marie prit un cierge. Elle recula d'un pas. La blonde
s'approcha de Jacques. Tout le monde regardait ; Moussa, Martial, Joséphine et les autres, les
vieux, les plus jeunes, les femmes, les hommes, tous les Maîtres de la Confrérie des anneaux
observaient avec appréhension la scène qui se déroulait à la clarté du flambeau. La fraîcheur
de la nuit tombée sur la chapelle les tétanisait un peu.

Jacques ôta la toge de Marie. La pâleur de sa peau soulignait ses formes généreuses. La
blonde retira l'unique tissu qui habillait son mari. Ils attachèrent Aïké sur l'autel. Des chaînes
pendaient du plafond de l'édifice.
Le silence était total. Un calme absolu. Tous les regards fixaient les trois corps éclairés par les
cierges. Marie s'approcha de Jacques et au moment où leurs peaux se touchèrent, au moment
où la volumineuse poitrine frôla le torse du vieil homme, au moment où leurs bouches
s'unirent, la voix grave résonna :

- Jouissez maintenant.

Certains s'exclamèrent mais tous restèrent fixés sur les deux corps qui s'étreignaient. Les
mains de Jacques palpaient les fesses vigoureuses de sa femme dont une jambe entourait la
taille de l'homme. Son pubis imberbe se frottait sur la verge à demi tendue et déjà sa main
caressait les testicules velus. Les lueurs des bougies sculptaient leurs corps nus.

Une douce chaleur s'immisçait dans les rangs et la danse du feu éclairait doucement la
chapelle où toute la Confrérie s'était regroupée.

Une esclave d'un certain âge, aux cheveux grisonnants, avança dévoilant un corps maigre.
Elle rejoignit le couple au centre qui l'accueillit à bras ouvert. Jacques l'embrassa tandis que
ses mains la palpaient avec envie. Marie continuait à se frotter sur son pénis.

Moussa rejoignit Joséphine et la déshabilla. Sa toge au sol, l'inspectrice sourit au black. Elle
s'agenouilla devant lui et elle prit sa verge monumentale dans sa bouche et le suça avec une
extrême tendresse.

Dans un mouvement quasi instantané, une boule de chaleur monta dans le cœur de chacun,
comme s'ils faisaient tous partie du même corps. Ils détachèrent leur regard du centre et se
tournèrent vers leur esclave en nombre important. Ils se déshabillèrent mutuellement et
s'étreignirent. Un des Maître vint fouetter Aïké sur l'autel. Un autre se retrouva dans les bras
d'une vieille femme aux cheveux blancs dont les seins fripés se collèrent à sa peau. De l'autre
côté du cercle, une Maîtresse déshabillait Martial qui caressait une jeune Africaine.

Le silence était impressionnant. Quelques hululements extérieurs parvenaient de temps en


temps à le percer. L'odeur des victuailles que des soumises apportèrent commençait à monter
et à envahir la chapelle dans laquelle l'orgie avait été préparée. La viande cuite embaumait et
le poisson grillé agaçait les narines.

Moussa et Joséphine se regardèrent silencieusement un moment en s'embrassant, et comme le


black fut accaparé par une magnifique jeune femme aux cheveux blonds, Joséphine se
retourna vers le centre et rejoignit Jacques qui s'était agenouillé et caressait lentement les
corps de Marie et de la femme aux cheveux grisonnants. Joséphine, au corps si musclé,
s'agenouilla également et se blottit contre le corps tout chaud du vieil homme qui ne savait
plus qui caresser. Il la regarda un instant en lui souriant gentiment et l'embrassa. Il sentit les
petites mains de l'inspectrice se mêler à celles de l'autre femme sur son bas-ventre et dont le
tâtonnement n'avait pour but que d'atteindre le sexe en pleine érection.

On mangeait goulûment. On examinait l'enlacement des corps, ces imbrications improbables


de jambes, de bras, de seins, de sexes, de mains, de cheveux, de langues, de peaux. On riait à
gorge déployée en s'embrassant, en se congratulant. Peu à peu, une clameur sourde et grave
montait. Ça et là des amas de chair se formaient, se défaisaient. On caressait. On s'amusait.
On donnait. Une communion extatique vibrait et grondait prenant chaque être par les tripes et
provoquait des démangeaisons qui laisseraient une cicatrice indélébile sur les sensibilités des
membres.

La parole n'est rien, tout est dans l'action. Ce soir-là, la Confrérie connut réellement la
communion. Ils se dépouillaient de toutes les hontes dont les années les avaient emmaillotés.

Puis vint les jeux de cordes. On attacha par de subtils et complexes nœuds plusieurs esclaves
avant que des cravaches les fouettent. Les hurlements commencèrent à monter. Sur l'autel,
Aïké vibrait de douleur. Deux Maîtres la tourmentaient. De la cire blanche coulait sur son
corps d'ébène et enrobait ses seins lourds et massifs d'une enveloppe blanche et luisante.

Isabelle Labrosse - S-73

Isabelle Labrosse était une pharmacienne d'une quarantaine d'années. Femme anodine avec
des lunettes et des cheveux mi-long châtains, elle avait des hanches larges et son absence de
poitrine accentuait un ventre un peu rebondi. Mariée depuis bien longtemps, la pharmacienne
avait une prédilection pour le monde du BDSM. Elle s'était offerte à Maîtresse Marie après
une rencontre sur un site spécialisé, il y avait déjà cinq ans.

Son besoin impérieux d'être livrée totalement à des Maîtresses et à des Maîtres équilibrait sa
vie insignifiante. De son propre chef, elle intégra la confrérie en tant que soumise. Elle savait
reconnaître le symbole du double anneau. Chimiste à ses heures, elle tentait de fabriquer une
drogue pour ses Maîtres.

Ce matin-là, alors que la pharmacie venait juste d'ouvrir, Joséphine Cherline entra avec sa
résolution habituelle. Jamais sans son perfecto et ses Dockers, elle fixa Isabelle Labrosse dans
les yeux. La pharmacienne lança à sa laborantine :

- Je vais avec madame l'inspectrice dans mon bureau.

A peine la porte du petit bureau verrouillée, Joséphine saisit la soumise par la gorge et la mit à
genoux.

- J'ai pas dormi de la nuit. Des complications dans une enquête! Lèche-moi S-73.

La brune toute fine baissa son jean et son string avant de s'installer sur le fauteuil à roulettes.
Comme un rituel immuable, inscrit dans sa peau depuis des années, Isabelle Labrosse avança
à quatre pattes entre les cuisses de la Maîtresse. Ses mains caressèrent les genoux nus puis
lentement les cuisses pour remonter vers le sexe épilé dont les lèvres s'ouvraient doucement.
Elle aimait être sollicitée ainsi au débotté. N'être qu'une chose à servir était nécessaire à son
équilibre psychique. Sa langue se posa sur la vulve déjà humide. Plaquée par les mains de
Joséphine, Isabelle bouffait la chatte. Elle suça longuement le clitoris et quand l'inspectrice
jouit, la pharmacienne but tout le jus.

- Tu en es où de la drogue que nous t'avons commandée? demanda la brune en se rhabillant,


sans se préoccuper de savoir si S-73 avait pris du plaisir ou non.

Un air satisfait avait remplacé son visage énervé et fatigué.


- J'avance Maîtresse Joséphine. L'adjonction de psychotrope et de vasodilatateur donnent des
résultats. De plus, l'ajout d'aphrodisiaques classiques puis d'autres moins conventionnels
devraient parfaire le produit que vous voulez. Mais il faut que je le teste pour l'améliorer.

Leila

Quand Leila entra dans la chambre d'hôtel, son angoisse lui tordit l'estomac et elle crut vomir.
L'homme était devant elle. Souriant. Il paraissait tranquille. Ce vieil homme aux cheveux
blancs lui avait montré la vidéo de ses ébats avec Maëva dans la forêt. La menace de les
montrer à sa famille plongea la jeune fille dans une détresse extrême. Son papa ne
supporterait ni de la voir nue, ni de comprendre qu'elle était lesbienne.

- Tu vas m'obéir et cette vidéo n'ira pas chez tes parents, lui assura Jacques Mousatir.

- Mais qu'est-ce que vous voulez? demanda naïvement la jeune musulmane sachant
pertinemment l'issue de cette rencontre dans cette chambre d'hôtel.

Jacques ne répondit pas. Il installa un ordinateur portable sur la table, en face du grand lit et
démarra la vidéo où on distinguait deux femmes s'embrasser puis se doigter. Laissant la vidéo
tourner en boucle, l'homme se retourna.

- Déshabille-toi.

- Mais... je...

La vision au second plan sur l'écran de Maëva s'agenouillant pour lui lécher le sexe décida
Leila. Elle ôta son chandail noir puis son tee shirt de l'équipe de footbal d'Algérie. Les seins
ronds restèrent enfermés dans le soutien gorge blanc. Elle n'avait pas le choix mais ce choix
elle ne le faisait pas avec plaisir. Elle leva peureusement son regard sur le vieil homme qui
admirait la jeunesse du corps de la maghrébine et sa peau halée.

- Tout, Leila. Tu te mets nue devant le vieux que je suis pour la honte d'avoir couché avant le
mariage et de surcroit avec une femme.

Le sentiment de culpabilité habitait la jeune fille depuis son enfance. L'éducation sévère de sa
famille instilla se penchant à croire que tout doit être fait en cachette. Une existence de
soumission à la colère divine, au jugement paternel avait fait de cette jeune fille la proie à
toutes les dominations que seule sa relation avec Maëva avait soulagée.

Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Leila baissa son pantalon après s'être
déchaussée de ses baskets. Sa respiration tendue gonflait anormalement son ventre nu.
Jacques découvrit un corps assez joli. Devant lui, une jeune fille, en sous-vêtement et portant
un hijab ; voilà la rançon de sa perversité. Sa perversité irait à partager ce moment avec sa
femme lorsqu'il montrerai le film que les caméras cachées dans la chambre d'hôtel tournaient.

- Retire ton soutien-gorge, sale gouine!

Cette première insulte heurta Leila qui obéit et présenta une belle poitrine ronde pas trop
grosse. Elle la cacha avec ses mains.
- Non, petite salope. Tu retires tes mains tout de suite. Pourquoi es-tu là?

- Je suis là parce que vous me faites chanter, Monsieur.

- Monsieur Jacques, insista-t-il.

- Monsieur Jacques.

- Pourquoi es-tu là?

- ... parce ce que je..., bégayait la jeune fille dont les deux jolis seins pointaient malgré elle.

Le regard dur, Jacques insista :

- Pour quoi es-tu là?

- Pour vous obéir Monsieur Jacques, comprit enfin la beurette.

Le vieil homme aux cheveux blancs sourit et ordonna que la culotte lui soit donnée. Leila
obtempéra et se retrouva penaude dans son accoutrement d'Eve. Comme le soixantenaire ne
bougeait pas, elle osa demander :

- Je retire mon foulard, Monsieur Jacques?

- Non. ça m'excite que tu le gardes.

Le prédateur avança et prit un sein dans sa main. Leila frissonna. Sentir la main calleuse de
cet homme plus vieux que son père la dégoutait. Mais l'horreur pour elle fût de constater que
son sexe s'humidifiait comme quand elle était avec Maëva.

- Tes poils de chienne sur ton sexe et sous tes bras, il faudra les raser. C'est immonde! La
prochaine fois, je ne veux pas voir ça.

Un coup dans le cœur de Leila. Il y aura une prochaine fois! Les mains de l'homme
parcouraient son corps, mais son cœur se fermait au fur et à mesure. Une sombre soumission
s'emparait d'elle. Elle occultait ce qu'elle subissait. Jacques mit la jeune beurette à genou et
dégrafa son pantalon pour présenter sa verge en érection. C'était la première fois que Leila
voyait un sexe d'homme mais elle ne réagit pas.

- Ouvre la bouche et suce bien. Tu vas apprendre à être une bonne suceuse pour racheter tes
fautes.

Le gland s'enfonça dans la bouche et, timidement, Leila débuta une fellation des plus
maladroite.

- Lèche d'abord, salope. Tu es une vraie gourde!

Les larmes coulant sur ses joues, la jeune maghrébine obéit. L'humiliation de ce viol corrodait
ses entrailles mais ses seins durs et son sexe humide la dégoutait.
- Suce le bout comme tu suces une glace.

Jacques guida la fellation de sa proie. Puis, il la fit mettre à quatre pattes.

- Monsieur... vous aviez dit que vous ne prendriez pas ma virginité.

Il claqua les fesses pour faire taire la beurette. Écartant le cul, il cracha sur l'œillet et très
rapidement, avant que la gamine ne se cabre, il pénétra violemment l'anus. Leila hurla. Ses
yeux semblaient sortir de leur orbite tandis que la bite forait son boyau culier. Jacques
enfonça la culotte récupérée pour l'enfoncer dans la bouche de la récalcitrante puis il s'agrippa
aux hanches de sa proie pour la fourrer à son envie comme un pervers qu'il était.

La nausée ne quittait pas la beurette. La douleur est éphémère mais la honte est éternelle, la
honte est donc la douleur suprême. Le cul déchiré, Leila savait intimement que plus rien ne
serait pareil, qu'un volet de sa vie se refermait, qu'un autre volet s'ouvrait sur un horizon de
souffrances et de douleurs. Mais le pire c'était que son sexe coulait comme quand Maëva la
léchait et que de petits orgasmes se multipliaient pendant que Monsieur Jacques la sodomisait
comme une chienne.

- A genoux devant moi salope!

Le violeur retira la culotte de la bouche et se vida.

- Garde mon jus dans ta gueule. Ne crache pas, ne bois pas.

Toute perdue, Leila obtempéra écoeurée du goût âcre du sperme. Jacque lui demanda d'ouvrir
la bouche pour lui montrer le liquide.

- Maintenant, avale!

Leila ferma les yeux et repensa à la douceur des mains de Maëva sur son corps, aux baisers
qu'elles avaient échangés. Cette délicatesse quand la secrétaire rousse avait posé ses lèvres sur
ses tétons. L'amour et la tendresse en forêt, dans cet hôtel, l'humiliation et la violence. En
partant, Jacques lança :

- Tu te rases tous les poils et tu continues à voir la rousse. Tu ne dis rien à personne. Au fait,
ton papa est sympa. J'ai discuté avec lui au PMU!

Leila resta seule dans cette chambre. Enfermée dans sa prison, elle pleura longtemps. Il avait
tenu sa promesse, il ne lui avait pas pris sa virginité.

Jean Charles De Charette

Debout dans les locaux de la paroisse, Jean Charles De Charette attendait sa femme. Elle
devait encore être en train de discuter avec Aurélie pour l'organisation de leur séance de
catéchisme avec les enfants. Il saluait les paroissiens, et accessoirement ses électeurs qui
venait à sa rencontre. C'était souvent pour lui l'occasion de sonder les habitants pour avoir une
idée de leur réaction aux décisions prises ou à prendre en conseil municipal. Il la vit enfin.
Elle s'approchait accompagnée d'une petite femme noire qui semblait frèle.
- Mon chéri, je te présente Aiké... Elle est dans l'embarras... elle cherche un logement, tu ne
crois pas que tu pourrais faire quelque chose... C'est Aurélie et le père Stéphane qui viennent
de m'en parler!

Jean Charles regardait la petite black qui baissait les yeux. La peau lisse et ébène, les cheveux
rasés et une grande bouche souriante qui laissait voir de belles dents blanches. Il observa
Camille. Comment pouvait-il refuser ce genre de chose à sa femme? D'un autre côté, avec les
gens autour de lui, il ne pouvait pas donner sa réponse de suite. S'il acceptait, on aurait
considéré qu'il accordait un passe-droit, s'il refusait, il risquait d'être accusé de racisme. Déjà
que son nom était associé à des personnes considérées comme réactionnaires et parfois
racistes, il ne pouvait pas en rajouter.

- Madame, pouvez-vous passer me voir demain à la mairie, je vous recevrai et nous


examinerons votre dossier.

- Oh merci! Monsieur le maire, dit la femme en se jettant presque à ses genoux.

Camille sourit. Elle n'avait même pas eu à forcer la main de son mari. Il avait accepté sans
difficulté de recevoir Aiké. Elle se demandait bien pourquoi Marie s'intéressait à cette femme.
Que lui trouvait-elle?

Jean Charles espérait que cette faveur qu'il accordait à Camille lui vaudrait un remerciement
dans la chambre maritale. Mais il dut encore une fois déchanter aussi bien le soir dans le lit
que le matin dans la salle de bain. Camille se refusa à lui malgré ou peut-être à cause de son
insistance. Il faudrait vraiment qu'il en reparle à Jacques. Une lutte entre ses pulsions et son
éducation, deux faces de la réalité qu'était sa vie : l'un pour l'irrépressible besoin de forniquer,
de dégorger son poireau, de s'enivrer du corps nu de sa femme, l'autre de se conformer aux us
et coutumes de son rang, de respecter le consentement de son épouse, de se complaire dans
idée de soi-même en accord avec les valeurs qu'il promouvait.

C'est donc un Jean Charles frustré et un brin agacé qui prit le chemin de la Mairie le
lendemain matin.

- Monsieur le Maire, votre rendez-vous est là, annonça Marie-Christine sa secrétaire.

- Quel rendez-vous?

- La petite dame que vous avez croisée hier à la sortie de la messe...

- Ah oui! j'avais oublié. Faites la entrer!

Le maire vit Aiké entrer, souriante, un dossier sous le bras. Il la regardait, elle portait une robe
courte à fine bretelle qui ne laissait aucun doute sur le fait que sa poitrine assez opulente était
libre dessous. De petits tétons pointaient à travers le tissu. Malgré lui, son sexe réagit.

- Je vous remercie de me recevoir Monsieur le Maire! Voici mon dossier de demande de


logement.
Jean Charles ouvrit le dossier et le consulta tranquillement et consciencieusement. Il était
complet, il ne manquait aucune pièce. En face de lui, Aiké, le regardait avec un air de chien
battu.

- Eh bien Madame, je crois que votre dossier est complet, je vais en parler avec la personne en
charge du logement et on vous contactera rapidement...

Quel beau parleur quand il s'y mettait. Le dossier de cette femme comme tous les autres
finirait sur une pile et serait examiné dans quelques mois, au mieux dans quelques semaines.
Il se leva de son bureau pour raccompagner la jeune femme à la porte du bureau.

- Merci, oh Merci! Comment vous remercier?

Aiké s'était levée et s'approcha de lui. Elle était tout contre lui. Il pouvait sentir la chaleur de
son corps et l'odeur épicée de sa peau d'ébène. Soudain, une main vint palper son entrejambe.
Toute son éducation, ses valeurs s'envolèrent par le vent de cette douceur excitante. Il céda.
De toute manière, Camille n'en saurait jamais rien et c'est un peu de sa faute! Si elle ne se
refusait pas à lui, il n'en serait pas réduit à cette éxtrémité, baiser une négresse!

Aiké, bien entraînée, lui massait les couilles à travers le pantalon. Il ne pouvait pas résister à
une telle caresse, pas avec tous ces mois de frustrations. Il la contempla se mettre à genoux
devant lui et sortir sa queue de sa braguette. Rapidement, la grande bouche de la petite noire
enveloppa son membre maintenant dur. Aiké lui massait les couilles et le suçait. Jamais,
Camille ne lui ferait cela, elle si pudique, si coincée quand il s'agissait de sexe. L'expérience
et la dextérité orale d'Aiké eut raison de sa résistance et il jouit dans la bouche offerte. Il n'en
revenait pas. Elle venait de le faire jouir avec sa bouche et en plus elle avait tout avalé. Elle
lui remit le matériel en place avant d'essuyer ses lèvres.

- A bientôt monsieur le Maire dit elle en sortant, son sourire éclatant illuminait son visage.

- A bientôt, bafouilla Jean Charles.

Il la regarda s'éloigner dans le couloir de la mairie. Il regardait surtout ce petit cul bombé qui
faisait remuer la petite robe dévoilant très haut ses cuisses.

Toute la journée, il ne put s'empêcher de penser à la surprenante conclusion de cette étrange


rencontre. Surtout, dès qu'il fut dans le bureau, il appela son adjoint chargé du logement,
Patrick Mortal pour lui dire de s'occuper en priorité de ce dossier.

Chez lui, il ne pensait plus à sauter son épouse. Il pensait à Aiké, à sa bouche, à ses seins, à
son cul. Alors que Camille prenait sa douche, il ne résista pas à l'envie d'appeler la petite
noire. Il tomba sur son répondeur mais il lui laissa un message ; lui disant qu'il espérait la
revoir bientôt pour lui donner des nouvelles de l'état d'avancement de son dossier. Il reçut une
réponse quelques minutes plus tard. : "Moi aussi j'aimerais vous revoir pour vous déguster à
nouveau" Jean Charles réfléchit toute la nuit à la manière de revoir Aiké discrètement. Il ne
pouvait pas la voir de nouveau à la mairie, dans son bureau.

Au matin, il envoya un texto à la belle ébène, il voulait être sûr qu'elle serait toujours d'accord
pour le revoir. "J'ai hâte de sentir ta queue entre mes cuisses" fut la réponse qu'il obtint. Il eut
juste le temps de fermer son téléphone avant que Camille ne vint près de lui pour l'embrasser
avant de partir au lycée.

- A qui écris tu? lui demanda-t-elle.

- Un problème à la mairie, mentit-il.

Le message d'Aiké le conforta dans son désir. Sans hésiter, il réserva un hôtel pour le
surlendemain et donna rendez-vous à sa nouvelle maîtresse. Le Maire passa plusieurs coups
de fil, pour faire avancer le dossier de logement. Il inventa une histoire de deplacement
imprevu qu'il raconta à sa femme et à l'heure prévu, il rejoignit Aiké sur un parking non loin
de la gare. Il prirent ensuite la direction d'un petit hôtel en bord de mer que Jacques lui avait
conseillé il y a quelques années. Il savait que cet hôtel était discret et qu'il ne serait pas
reconnu.

Dans la chambre, Aiké lui montra l'étendue de ses talents. Après une nouvelle fellation
mémorable ou elle prit son sexe au fond de sa gorge, elle sut réveiller sa vigueur avant de lui
offrir sa chatte brûlante. Il pensait en avoir fini après cette seconde éjaculation, mais c'était
sans compter avec l'appétit d'Aiké. Celle-ci ne laissa pas Jean-Charles souffler. Après qu'elle
eut fait raidir à nouveau le membre viril trop longtemps mis au repos, elle se mit à quatre
pattes sur le lit. Jean Charles était un peu étonné. Avec Camille, c'est une position qu'ils
n'avaient dû pratiquer que deux ou trois fois en dix ans de vie commune. Il vint se mettre à
genou derrière la croupe offerte et d'un coup de rein, il pénétra les lèvres brunes luisantes de
cyprine et de sperme qui coulaient. Il fit quelques aller et retour avant qu'Aiké ne lui demande
de la sodomiser.

- Encule-moi! Encule-moi comme une chienne! disait-elle en se cambrant.

Jean Charles était stupéfait par la crudité du langage employé par la petite black. Elle qui lui
avait semblé si sage à la messe, ici dans l'hôtel se montrait diabolique. Excité, raide comme
un taureau, Jean-Charles présenta son sexe devant l'anus brun qui palpitant et entra d'un coup.
Jean-Charles entendait Aiké gémir. Elle semblait excitée. Le Maire estima qu'elle jouissait
presque sans arrêt. Elle serrait son cul autour du membre de son amant. Littéralement, elle le
pompait avec son cul. Il jouit une nouvelle fois dans un grognement bestial avant de
s'effondrer, épuisé sur le dos d'Aiké. Celle-ci, écrasée par le maire, ne bougeait pas. Elle en
avait vu d'autres. Il venait de s'endormir sur elle. La nuit vit d'autre séance de baise torride et
au matin, quand Aiké le pompa au réveil, Jean Charles avait les couilles totalement vides.

A la mairie, Marie-Christine remarqua son air fatigué.

- C'est Camille qui vous a mis dans cet état? osa-t-elle amusée.

- Non... euh oui, si on veut mais ce n'est pas ce que vous croyez...

- Oh je ne crois rien! Au fait, le dossier de votre rendez-vous de lundi. Il est revenu ce matin.
Je n'ai jamais vu un dossier traiter aussi vite par le bureau des logements!

- Il faut croire qu'ils ont trouvé un moyen de travailler plus vite.


Jean Charles s'enferma dans son bureau et se précipita sur son téléphone pour annoncer la
bonne nouvelle à Aiké.

Quelques jours plus tard, Aiké lui proposait de passer la voir dans son nouveau logement. Elle
voulait tester son nouveau matelas. Quand il frappa à la porte, il la vit, vêtue d'une mini jupe
et d'un soutien-gorge en cuir, chaussée d'escarpins vertigineux. Il en resta bouche bée. Elle le
tira par la cravate pour le faire entrer et s'empressa de le mettre nu. Si la fois précédente elle
avait été plus passive, là elle était beaucoup active. Elle se mit à genoux pour le sucer et
lorsqu'il fut raide, au lieu de le finir, elle se releva pour le conduire au petit salon. Sur la table
basse, il y avait une bouteille de champagne ouverte dans un seau à glace. Aiké s'assit dans le
canapé en écartant bien ses cuisses.

- Et si tu nous servais, demanda-t-elle. Et ensuite, viens me lécher!

Jean-Charles ignorait que Marie avait entraînée Aiké à jouer ce rôle de dominante dans le
donjon avec Aurélie Robin. L'homme ne se fit pas prier pour venir à genoux entre les cuisses
de la jeune femme. Elle le tenait par les cheveux pour le guider là où elle le voulait.

- Humm lèche moi bien! Lèche bien partout...

Tandis qu'il la léchait, Aiké buvait son champagne. Puis elle attrapa un martinet posé à côté
d'elle sur le canapé. Elle commença à caresser le dos et les fesses de l'homme à quatre pattes
avec les lanières de cuir. Jean Charles frissonnait. Il n'avait jamais ressenti cela, il était excité,
il bandait. Soudain, elle leva son bras ét abattit les lanières sur les fesses de l'homme. Il
sursauta mais continua de la lécher.

- Tu aimes cela?

- Oh oui, c'est bon...

Elle releva le bras et abattit une nouvelle fois le martinet. Jean Charles gémissait. Aiké donna
plusieurs coups sur la croupe qui commençait à rougir. Aiké coulait aussi abondamment dans
la bouche du maire. Plus son excitation montait et plus elle frappait. Et plus elle frappait, plus
Jean Charles était excité. Dans un dernier râle, Aiké jouit en inondant le visage de Jean
Charles de sa mouille et lui donna un ultime coup de martinet qui fit éjaculer l'homme. Aiké
plus habituée que Jean Charles à ces débordements de plaisir repris ses esprits la première.

- Regarde petit cochon, tu as souillé mon parquet! Il va te falloir nettoyer!

Jean Charles la regarda intriguée, il ne savait pas comment réagir.

- Avec ta langue, lèche!

Un peu honteux, il baissa la tête et commença à lécher la flaque de sperme sur le parquet.
Malgré la honte qu'il ressentait à faire cela, il en était encore plus excité. Aiké le regardait
faire. Elle prit la deuxième flûte de champagne.

- Tu as mérité ton champagne! Approche!


Jean Charles s'approcha et il vit Aiké incliner la flûte sur son bas ventre et fit couler l'alcool
sur son corps d'ébène. L'alcool serpentait entre ses seins lourds et ruisselait sur son ventre
avant de plonger dans les replis du sexe.

- Bois!

Il comprit rapidement ce qu'il avait à faire et but le liquide qui coulait entre les cuisses de la
jeune africaine. Quand la coupe fut vide, elle se leva et entraîna Jean Charles dans la chambre.

- J'ai un matelas à tester, tu n'as pas oublié!

- Oh non! dit-il les yeux brillants.

Sur le lit, il découvrit un objet qu'il n'avait encore jamais vu que dans les films pronos qu'il
regardait en cachette : un gode ceinture. Il se demandait ce qu'il faisait là puisqu'ils n'étaient
que tous les deux dans cet appartement.

- Tu as vu mon jouet?

- Oui!

- Tu sais à quoi il sert...

- Oui je me doute...

Aiké sourit et enfila le gode. Elle appuya sur les épaules de Jean Charles qui se laissa mettre à
genoux. Il avait le visage au niveau du sexe factice.

- Tu as aimé que je te suce avant de m'enculer?

- Oh oui! Ce fut divin!

- Alors, on va voir si tu es aussi capable que moi!

- Comment cela?

- Tu vas sucer ce gode et quand il sera bien lubrifié, je vais t'enculer!

- Mais...

- Quoi mais! Avoue que cela t'intrigue.

- Euh... Oui... répondit-il en baissant les yeux.

Jean Charles devait reconnaître que lorsqu'il faisait l'amour à Camille, il s'était toujours
demandé ce qu'elle pouvait ressentir quand il la pénétrait. A genoux, il s'appliqua à lécher le
gode, imitant en cela les actrices qu'il avait vu dans les films. Il essaya même de le prendre
dans sa bouche mais il dut s'avouer vaincu. Il lui était impossible de le prendre entièrement
dans sa gorge. Cela ne passait pas.
Aiké lui dit de se mettre en position sur le lit et elle vint derrière lui. Elle lui cracha sur l'anus
et doucement elle fit pénétrer l'extrémité du gode dans son anus. Jean Charles serrait les dents.
Il ne voulait pas montrer de faiblesse mais il sentait l'objet de latex lui perforer le cul.
Lentement mais sûrement, Aiké entrait dans ses entrailles. Le Maire la sentit se pencher sur
son dos. La petite black lui prit le sexe entre les mains et tout en allant et venant dans son cul.
Elle le branlait. Rapidement il rebanda comme un âne et avec les aller et retour d'Aiké, il jouit
de nouveau. Leur jeu dura de longues minutes pendant lesquelles Aiké se montra tour à tour
autoritaire ou câline.

Quand Jean Charles rentra chez lui ce soir-là, il ne cherchait plus à s'approcher de Camille. Il
venait de découvrir autre chose et il savait que son épouse ne pourrait pas le lui apporter.

***

Son monde s'écroula le lendemain, quand il découvrit dans une enveloppe déposée sur son
bureau des photos de sa soirée de débauche avec Aiké. Avec juste un petit mot : "Appelle ce
numéro!"

Ne voulant pas se soumettre à ce chantage, Jean Charles rangea l'enveloppe dans un tiroir de
son bureau. Ce ne fut que dans l'après-midi qu'il appela Jacques, son ami, pour qu'il le
conseille. Celui-ci lui demanda de passer chez lui le plus vite possible. Quand il arriva chez
Jacques et Marie, le vieil homme l'attendait en souriant

- Jacques! Regardez!

Il lui tendit l'enveloppe et les photos.

- On dirait que tu t'es fait rattraper par la patrouille mon ami.

- Oui et pas qu'un peu, que me veulent ils? Qui ose s'en prendre à moi, me faire chanter?

- Je le sais, répondit Jacques calmement.

- Tu le sais?

- Oui!

- Dis moi! Je t'en prie... que je m'en occupe! Le juge saura comment les ramener à la raison...

- Oh sûrement oui, mais pas besoin d'aller voir le juge...

- Pourquoi?

- Car tes maîtres chanteurs c'est Marie et moi!

- Vous?

- Oui, nous! Mais pas pour ce que tu crois... nous ne convoitons pas ton poste, nous ne
cherchons pas non plus à détruire ta carrière ou ta réputation, Jean Charles!
- Mais alors, pourquoi?

- Pour que tu nous obéisses que tu fasses ce que nous demanderons!

- Mais...

- Reconnais que tu as aimé obéir... Je te montre la vidéo avec Aike?

Jean Charles baissa la tête et rougit. Oui il avait aimé obéir à cette femme. Il avait aimé les
lanières de l'artiste sur son cul, son dos, il avait aimé être enculer, devoir lécher son sperme
sur le sol. Il ne répondit rien.

- Suis moi!

Jean Charles suivit Jacques derrière une épaisse porte métallique qui s'ouvrait sur un escalier.
Au bas des marches, Jean Charles découvrit une immense pièce, sûrement plus grande que la
maison, équipée de toutes sortes d'engins dont la destination était évidente. Un donjon! A
l'autre bout de la pièce, il voyait Marie en cuissardes, équipée d'un énorme gode ceinture.
Devant elle, deux femmes le visage recouvert d'un sac de toile noire, suspendues par les
poignets au plafond. Elles poussaient des gémissements étouffés sous le sac, leurs bouches
devaient être bâillonnées. Jean Charles regardait hypnotisé le corps de ces femmes couverts
de stries rouge du au fouet.

- Tu vois, dit Jacques. Ces femmes sont ici depuis ce matin. Elles sont punies à cause de toi,
car tu as attendu avant de venir...

- Déshabille-toi, lui dit Marie.

Jean Charles ôta ses vêtements sans chercher à protester. Quand il fut nu, Marie sortit un objet
d'un tiroir et le montra à Jean-Charles. Il déglutit en voyant la cage de chasteté. Marie fixa
l'objet sur le pénis ramolli du Maire.

- Je garde la clé. Bien sûr!

- Oui Marie!

- Maîtresse Marie, maintenant!

- Oui Maîtresse Marie.

Jean Charles ne savait plus que penser, il était à la fois effondré et excité. Libre et prisonnier.
Il vit Marie détacher la plus mince des deux femmes et la conduire toujours aveuglée vers un
pilori où elle l'installa. Elle lui mit une barre entre les chevilles pour la forcer à garder ses
pieds bien écartés. Ses seins pendaient sous son torse à l'horizontal.

L'autre femme, très grosse avait les seins et ses grandes lèvres distendus, étirées par de lourds
poids qui pendaient en se balançant lentement. Sur le moment, Jean Charles pensa qu'elle
ressemblait à Aurélie Robin, l'amie du catéchisme de sa femme. Mais non, ce ne pouvait pas
être elle, si pudique, toujours couverte. Il se souvenait d'elle si belle quelques années plus tôt,
mais qui en moins d'un an avait grossi au point de devenir presque obèse. En observant
attentivement, il se disait que les pinces devaient mordre cruellement dans sa chair car il
pouvait voir des perles de sang. De voir cette femme ainsi maltraitée, il en était excité. Mais
Jacques le sortit de sa rêverie.

- Ton premier devoir, Jean Charles, dit-il. Va être de lécher les trous de cette salope.

Jean Charles regarda le cul et la chatte de la femme installée sur le pilori. Il pouvait voir des
traces de sperme s'en échapper.

- Tu vois, j'ai envie de profiter de ce joli cul mais... je ne veux tremper ma sueur dans le
sperme des hommes qui l'ont défoncée depuis ce matin. Peut-être huit, dix, je ne sais plus!
Mais pas grave... et je sais que tu aimes le sperme.

Jean Charles ne savait que dire, il ne pouvait pas refuser, mais accepter, était reconnaître qu'il
n'était plus qu'un pantin entre leurs mains.

- Tu hésites, je comprends, dit Marie. Mais regarde ce cul! Pense au cul de ta femme!
Combien de fois as-tu eu envie de la lécher?

Jean Charles craqua à nouveau. Oui, souvent il avait eu envie de faire cela à Camille. Il
pensait à elle, il regardait cette croupe pâle fermé, oui, ça pourrait être le cul de Camille, mais
non sa femme la professeure de philosophie, féministe, n'accepterait jamais de se faire baiser
et enculer par une dizaine d'hommes. Jean Charles s'agenouilla derrière la captive et approcha
son visage des fesses. Il commença à lécher à nettoyer le cul offert, ouvert et dilaté. Il
nettoyait toutes les traces de sperme même sur les cuisses. Il appercut un tatouage près de la
chatte de la femme, S-123. Il la lécha bien, passant sa langue dans tous les plis, la pointant
dans le vagin et l'anus. Il l'entendait gémir au-dessus de lui. Excité, il sentait la cage meurtrir
son sexe qui grossissant.

Quand il eut fini, il se releva. Jacques bandait. Il vit le vieil homme enculer la femme attachée
sur le pilori et jouir sur les fesses striées par le fouet. Jean Charles lécha à nouveau pour
nettoyer les fesses de tout le sperme de Jacques. Le couple le raccompagna dans le salon.

- Bien, tu as compris. Les photos et les vidéos, on les garde. Mais tu fais tout ce que l'on te
demande, dit Jacques.

- Maintenant tu peux rentrer chez toi, dit Marie. Mais, une dernière chose. Interdiction de
coucher avec Camille... tu te débrouilles pour lui expliquer, mais dès ce soir, vous faites
chambre à part.

Moussa

Nue sur le fauteuil du tatoueur, Camille de Charette attendait depuis un moment. Elle n'avait
gardé que le plug que Madame Marie lui imposait constamment. Moussa avait remarqué
l'appréhension de la grande blonde quand elle était entrée dans la boutique. Il s'occupait de
client pendant que la soumise attendait et, malicieusement, il laissa la porte de la cabine de
tatouage entrouverte. Le gros biker qui choisissait un motif pour un futur projet lorgnait sur la
blonde qui tentait de s'enfoncer dans le fond du fauteuil pour échapper aux regards.
Moussa adorait exhiber ses soumises. C'était son truc à lui. Il n'aimait pas la méthode de
Joséphine Cherline. L'inspectrice envahissait ses victimes dans le vagin ou dans le cul jusqu'à
ce qu'ils implorent sa clémence. Lui... il les exhibait et avec son engin, il les rendait accro.

- Vous regardez ma cliente qui attend Monsieur?

- Euh... oui un peu, avoua timidement le biker en rougissant.

- Elle ne sait pas ce qu'elle veut... Elle attend. Vous auriez une idée pour elle?

- Ben, non pas vraiment... bégaya le biker qui reluquait la plus belle femme qu'il avait vu de
sa vie.

- Vous savez... lança Moussa, c'est une garce qui aime se montrer.

Quand Moussa entra finalement dans la cabine, la femme du Maire appréhendait que le biker
ne le suive. Mais il était sorti.

- Tends ton bras, salope.

Rapidement, le grand black tatoua S-123 sur l'intérieur du poignet.

- Tu mouilles?

- Euh... oui un peu Maître.

- C'est normal. Tu deviens une vraie salope. On t'éduque pour cela.

La grande blonde regarda stupéfaite le tatoueur qui arborait sa chevalière aux deux anneaux.

- C'est terminé. Tu dois me payer maintenant.

Camille posa sa main sur la verge à travers le pantalon sans qu'aucun ordre ne soit énoncé. La
braguette descendue, elle saisit le reptile encore mou pour le sortir à l'air libre. Moussa la
regardait agir en bonne soumise. Quand la bouche lui prit son sexe, le black trésaillit de plaisir
et sentit sa verge durcir rapidement jusqu'à remplir le gosier de la blonde qui l'enfonçait tout
au fond. Jacques et Marie l'ont bien éduquée.

- A quatre pattes!

La professeure obtempéra tandis que Moussa admirait cette superbe silhouette. Il posa une
caméra juste en face du visage de la soumise et une autre sur le côté.

- C'est pour un souvenir salope...

Il passa derrière elle et enduit sa monstrueuse verge toute veineuse de vaseline. Quand il ôta le
plug, Camille se retourna vers Moussa.

Sois une bonne soumise. Fais pas chier sinon je vais te balancer à poil dehors... peut-être que
des élèves te verront. Déjà qu'ils ont vu tes seins à la plage...
Docile, la professeure reprit sa place. Le black pénétra son index dans l'anus. Alors qu'il jouait
avec l'orifice, il constatait les frissons parcourir le dos de la blonde. Finalement, il posa son
gland dur sur la rondelle bien assouplie par le port du plug depuis des semaines et son
traitement digital. Moussa poussa. Lentement l'orifice s'élargit sous les gémissements
bruyants de Camille qui pleurait. Le cul céda enfin et l'épais mandrin commença sa
pénétration. Le tatoueur envahissait lentement le ventre de la professeure de philosophie qui
tremblait et suait. À peine arrivé à la moitié du pénis, la blonde commença à crier, à gémir, à
hurler. Moussa n'avait cure des multiples orgasmes dans un océan de douleurs et
d'humiliations qui secouaient la bourgeoise. Une fois enfoncé entièrement, le tatoueur
commença un puissant va-et-vient mais, rapidement, la femme du Maire s'écroula. Malgré
que le tatoueur la fessa durement, le corps évanoui ne bougeait pas. Moussa baisa d'autant
plus fort sa proie et envahit son ventre de son jus.

Moussa s'affaira dans son magasin et attendit que la blonde se réveille.

- Alors salope de bourgeoise. Tu te réveilles enfin...

- Pardon Maître, fit Camille le visage défait, le mascara ayant coulé sur ses joues, ses longs
cheveux blonds.

- Regarde salope. J'ai mis ta photo à ma collection de tatoués.

Moussa venait d'ouvrir la petite armoire où, à chaque numéro, correspondait une photo de
soumise et une petite culotte. La professeure de philosophie vit un cliché d'elle associé au
numéro 123. Elle était effarée du nombre de femmes et de quelques hommes sur ce tableau.
Elle sursauta quand elle tomba sur la photo d'Aurélie Robin, son acolyte du catéchisme du
mercredi après-midi. La secrétaire médicale était facilement reconnaissable avec son visage
rond d'obèse.

Eléonore Bascoul - S-51

Eléonore suçait consciencement le sexe de son beau-père quand ce dernier annonça

- S-51, il est temps de parler sérieusement de l'avenir des deux vagins sur pattes que tu as
pondu...

Comment peut-il parler de mes filles chéries, se dit la proviseure du lycée. Malgré sa profonde
soumission à Martial et qu'elle éduqua Clémence et Cassandre comme lui ordonnait son
Maître, son instinct maternel souffrait encore un peu du futur de ses filles qu'elle avait
anticipé depuis longtemps. La femme avait cessé sa caresse buccale.

- Qui t'a autorisé à arrêter S-51? Si tu ne te ressaisis pas rapidement, ce sera la cave du foyer,
et pas que pour un week-end...

Eléonore se remit à sucer le membre en érection.

- Bien donc pour les deux jolis culs. J'ai vu avec mon ami Bernard de Francouleur... Il va les
prendre à son service! Elles commenceront dès la fin de l'année universitaire...

Le beau-père finit par éjaculer dans la bouche d'Eléonore.


- Montre que tu es contente! Souris! Et sert le dîner!

- Oui Maître, merci de prendre soin des filles!

***

Plus tard, la principale croisa Camille De Charette dans les escaliers du bâtiment B. Sur la
rambarde, la main de la professeure de philosophie dévoila son poignet récemment tatoué.
Éléonore aperçut le S-123.

- Oui, moi aussi je suis leur objet, nous sommes sœur maintenant, dit la proviseure en
s'approchant de la professeure.

Eléonore réalisa alors qu'elle devait être responsable du statut de sa jeune collègue. Camille
comprit l'étendue de son enfer. Il y a quelques mois, lors d'une soirée au lycée, Camille de
Charette avait par jeu accepté le défi d'une de ses élèves, l'embrasser sur la bouche avec la
langue, lui rouler une pelle. La boisson avait un peu trop coulé. Les dernières années, les BTS
et les élèves de classe préparatoire restèrent avec les derniers profs encore debout. Ca et là on
dansait encore. Ailleurs, on buvait en inventant des jeux débiles. Mais, lorsque la prof de
philo embrassa l'élève en BTS Action Commerciale, Eléonore avait discrètement pris une
photo de la scène amusée, ignorant que dès le lendemain, cette photo arriverait sur le
téléphone de Marie et que deux jours plus tard, Camille serait à genoux entre les cuisses de sa
Maîtresse, léchant une chatte pour la première fois de sa vie.

Alors qu'elles repartaient, Camille vers sa classe et Eléonore vers son bureau, une notification
sur leur téléphone sonna l'arrivée d'un message. En le lisant, leur visage reflèta la peur. Elles
se regardèrent toutes les deux un instant. Puis, Eléonore approcha son visage de celui de
Camille qui fermait les yeux . Elle posa ses lèvres sur celle de la blonde pour un baiser qui
commença doucement avant que leur langues ne se mélangent.

Laura Mucadam

Depuis plusieurs jours, c'était devenu une habitude pour Laura. En quittant son bureau, elle
faisait un détour pour s'arrêter chez Marie et Jacques. Quand elle arrivait, elle enfilait ce petit
tablier blanc de cuisine et préparait le thé qu'elle leur servait. Pendant que Marie buvait son
breuvage, elle s'agenouillait devant elle et lui massait les pieds et les jambes.

Cette attitude servile ne correspondait pas à l'image que Laura donnait habituellement aux
gens qui la côtoyaient. Ils voyaient une battante, une femme forte qui savait prendre des
décisions et qui n'hésitait pas à être parfois percutante pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Mais
ce masque dissimulait une femme beaucoup moins sûre d'elle, une femme qui avait besoin
d'être rassurée, réconfortée. Et la jeune entrepreneuse trouvait ce réconfort en présence du
vieux couple, bien plus qu'avec les amants qui avaient brièvement partagé sa vie. En agissant
ainsi, de manière rituelle sous le contrôle de Marie, Laura était pleinement rassurée. Elle
aimait cette sensation de ne plus avoir besoin de réfléchir.

A chaque massage quand les mains de Laura atteignaient les genoux de Marie, celle-ci
écartait ses cuisses. Laura avait le regard irrémédiablement attirée par cette fente lisse aux
lèvres roses et fines. Un jour, Marie lui demanda :
- Elle te plaît ma chatte, n'est ce pas?

Laura baissa la tête, elle ne sut que répondre.

- Réponds-moi, n'ai pas peur!

- Oui! Mais...

- Mais quoi, elle te plaît! Tu peux toucher, elle ne te mangeras pas...

- Mais Madame Marie...

- C'est moi qui te le demande, touche la! Caresse la!

Laura tendit la main et du bout des doigts, elle frôla les lèvres humides qui s'entrouvrirent
sous ses doigts. Elle passa ses doigts sur le clitoris turgescent. Marie lui caressait la tête en la
flattant, en l'encourageant. Insensiblement, Laura sentait la main qui poussait son visage vers
cette fente dont elle commençait à sentir les odeurs. Une odeur entêtante l'ennivrait.

- Vas-y, ma petite, embrasse-la! Pose tes lèvres dessus.

Laura timidement posa ses lèvres sur la fente de Madame Marie. Elle respirait son intimité.

Le lendemain après le massage, le même rituel recommença. Puis, Marie lui demanda de
sortir sa langue et de la lécher. La jeune femme obéit. A partir de ce jour-là, Laura n'avait plus
qu'une hâte, retrouver Madame Marie, la masser et lui lécher la chatte jusqu'à ce qu'elle
jouisse. Quand elle rentrait chez elle, elle repensait au plaisir qu'elle donnait à Madame Marie.
Elle attrapait son vibromasseur et se faisait jouir en répétant le nom de Marie.

Les jours passant, après avoir fait jouir Marie, Laura restait souvent pour dîner avec eux. Elle
préparait leur repas et les servait. Elle se sentait bien. Un soir, au moment du café, juste avant
qu'elle rentre chez elle, Marie lui tendit un petit paquet cadeau. Laura n'en revenait pas.

- Un cadeau Madame Marie! Un cadeau pour moi?

- Oui ma petite ouvre-le!

Comme un enfant déballe ses cadeaux le jour de Noël, la métisse déchira l'emballage et
découvrit un petit coffret avec un œuf en latex, de la taille d'un œuf de poule.

- Sais tu ce que c'est?

- Je me doute, mais je n'en suis pas sûre.

- C'est un œuf vibrant... ma petite! Un œuf que tu te mettras dans la chatte et qui se connecte
sur ton téléphone. Comme cela tu peux faire vibrer l'intensité de vibration comme tu le veux.

- Oh Merci, Madame Marie!

- Mais ce n'est pas tout...


- Ah bon?

- Non, ma petite, tu peux aussi partager sa connexion avec un ou une amie qui peut contrôler
l'œuf à distance avec son téléphone...

Laura regardait, étonnée, troublée. Avec qui pourrait-elle partager ce genre de chose, si ce
n'est avec Marie?

- Oh oui, ce peut être amusant...

- Tu veux que nous essayons?

- Oui bien sûr Madame Marie.

Jacques regardait la scène en souriant. Malgré son habitude, il était toujours aussi surpris de la
vitesse à laquelle son épouse arrivait à prendre en mains les proies qu'elle traquait.

- J'en étais sûre, aussi je me suis permis d'installer l'application sur ton téléphone et sur le
mien. Tu n'auras juste qu'à me dire quand tu porteras l'œuf et je pourrais te faire jouir à
distance.

Ce soir-là, Laura n'attendit pas pour tester ce cadeau et elle passa la nuit à jouer avec l'œuf.
Au matin, quand elle arriva au bureau de Dynamic Health, Maeva lui fit une remarque sur ces
cernes et qu'elle avait dû bien profiter de sa nuit.

Dans la journée, Marie passa voir la jeune entrepreneuse pour le déjeuner. Elle l'invita au
restaurant mais elle lui choisit son menu.

- Ma petite, je compte m'occuper de toi, prendre soin de toi... Et à ce que je vois, c'est que tu
as des rondeurs. Il serait temps de t'en occuper! Je t'aime bien mais tu es trop grasse.

- Oui Madame Marie, évidement.

- Donc à partir de maintenant, tu vas réduire tes portions de repas et tu ne boiras plus que de
l'eau, compris?

- Oui Madame Marie!

- Et je t'ai inscrite dans une salle de sport! Tu t'y rendras une heure tous les matins avant de
venir au travail.

- Oui Madame Marie. Il faudra que je me lève une heure plus tôt?

- Oui, cela te gène!

- Non, Madame Marie, pas pour.... vous, rougit-elle.

En fait, Laura aimait traîner au lit et, devoir se lever une heure plus tôt allait être une petite
épreuve. Mais elle le ferait pour plaire à Madame Marie. Rapidement, le régime draconien et
le sport imposé par Marie montra ses effets. Le corps de Laura s'affinait ce qui ne pouvait que
réjouir Jacques.

Un soir, de retour après une visite auprès d'un des maîtres de la Confrérie, le vieil homme aux
cheveux blancs vit Laura à quatre pattes entre les cuisses de sa femme. Il s'approcha en
silence et Laura sentit une main qui relevait sa robe sur ses fesses. Marie, en complicité avec
Jacques, lui caressa les cheveux pour la convaincre de se laisser faire. Quelques minutes plus
tard, elle entendit Jacques grogner et un liquide visqueux se répandre entre ses fesses.

Camille De Charette - S-123

En arrivant dans le magasin de tatouage, le stress et l'angoisse tenaillaient Camille de


Charette. Elle revoyait encore le reptile monstrueux de ce salop de black. Rapidement nue,
elle s'installa sur le fauteuil dans une des cabines de tatouage à l'arrière du magasin.
L'entrebâillement de la porte la stressait. Au bout d'un long moment, un client entra. Le
tatoueur et lui parlèrent de motifs et de couleur. Camille se pencha légèrement et vit un biker
qui venait de la voir. Elle tenta de se cacher.

- Vous regardez ma cliente qui attend Monsieur? entendit Camille apeurée.

- Euh... oui un peu, dit le biker.

- Elle ne sait pas ce qu'elle veut... Elle attend. Vous auriez une idée pour elle? annonça
Moussa.

Camille devina que le black le faisait exprès.

- Ben, non pas vraiment...

- Vous savez... continua Moussa, c'est une garce qui aime se montrer.

Après que le biker fut parti, le tatoueur piqua l'intérieur du poignet d'un S-123. Elle réalisa
qu'elle était restée près d'une heure nue exposée comme un objet sur ce fauteuil pour rien.

- Tu mouilles?

- Euh... oui un peu Maître, Camille avait honte d'être excitée dans cette humiliante situation.

- C'est normal. Tu deviens une vraie salope. On t'éduque pour cela.

Camille pleura. Les ordres et les tests que Madame Marie lui imposaient la rendait à la fois
malade de honte mais également, elle découvrait une partie d'elle-même que son éducation
catholique que stricte ne l'avait pas préparé. Elle rêvait la nuit, de la chatte de sa Maîtresse et
depuis peu du membre énorme du black, et au matin, elle se réveillait la chatte trempée.

- C'est terminé. Tu dois me payer maintenant.

La femme ne réfléchit pas et prit le sexe de Moussa qu'elle ne s'avouait pas désirer. Dans sa
bouche c'était tellement bon. Une sorte de soulagement irradiait dans son corps alors qu'elle se
refusait à croire qu'elle suçait un homme et de surcroit un noir! Tout lui plaît et lui déplaît,
tout la détourne et l'attire. Sans raison, elle est excitée, sans raison elle s'humilie. La blonde
enfonça le phallus au fond de sa gorge et le sentait palpiter.

- A quatre pattes!

La professeure obtempéra tandis que des caméras étaient posées juste en face de son visage et
une autre sur le côté.

- C'est pour un souvenir salope...

Quand le plug fit un ploc au moment où Moussa le lui retira, la femme du Maire voulut se
plaindre et lui supplier de ne pas faire ce dont elle savait pertinemment inéluctable.

- Sois une bonne soumise. Fais pas chier sinon je vais te balancer à poil dehors... peut-être que
des élèves te verront. Déjà qu'ils ont vu tes seins à la plage...

Son anus fouillé par les doigts du tatoueur, s'élargissait. Un sentiment d'écœurement gagnait
la gorge de la blonde. Une peur viscérale l'étranglait. Elle sentit de la chair sur son anus et
doucement ça poussait, doucement ça s'ouvrait, doucement ça entrait. Au fur et à mesure, un
sentiment de déchirure interne l'affolait. Il allait la blesser. Puis, Camille fut transportée dans
un monde à part, un monde de souffrance extrême. Mais des îlots de plaisir émergeaient ça et
là. Des petits orgasmes qu'elle ne contrôlait pas. Tellement elle était avilie, tellement sa
douleur était insupportable, qu'elle ne contrôlait plus rien.

A son réveil, elle comprit qu'elle s'était évanouie.

- Alors salope de bourgeoise. Tu te réveilles enfin, entendit-elle

- Pardon Maître.

- Regarde salope. J'ai mis ta photo à ma collection de tatoués.

Camille De Charette contempla l'armoire ouverte où, à chaque numéro, correspondait une
photo de soumise et une petite culotte. La blonde vit son cliché au numéro 123 avec la culotte
qu'elle avait laissé au premier tatouage. Elle était effarée du nombre de femmes et de quelques
hommes sur ce tableau. Quand elle tomba sur la photo d'Aurélie Robin, son acolyte du
catéchisme, elle cria intérieurement qu'elle était en enfer : S-118. Elle observa la secrétaire
médicale qui était facilement reconnaissable avec son visage d'obèse et surtout la large culotte
blanche qui y était accrochée.

***

Complètement démontée, elle arriva au lycée en boitant légèrement. Elle croisa quelques
élèves dans le hall parmi lesquels Fodé dont le regard la rendait mal à l'aise. Ce petit black
montrait trop ostensiblement son attirance et son air supérieur l'indisposait. Ce petit coq avait
redoublé, déjà trois fois.

La professeure monta les escaliers et croisa sa supérieure. Eléonore fixa son nouveau tatouage
et lui dit avec une sorte de sourire compatissant :
-Oui, moi aussi je suis leur objet, nous sommes sœur maintenant, lui annonça la femme en lui
montrant son poignet : S-51.

Après Aurélie Robin sur le tableau, voici la proviseure. Au regard du nombre impressionnant
de numéros, elle n'avait pas pu apercevoir tout le monde. Une curiosité malsaine monta en
elle. Retourner se soumettre à Moussa pour prendre le temps de trouver tous les soumis
qu'elle connaissait. Elle montait dans sa classe quand son téléphone sonna. Celui de Madame
Bascoul également.

"S-123, tu vas embrasser S-51 qui est devant toi. Mets-y ta langue."

Les deux femmes se fixèrent. La proviseure approcha de la professeure qui fermait les yeux
en tendant sa bouche. Leurs lèvres se touchèrent d'abord doucement, puis s'épousèrent avant
que les langues se cherchent.

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